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OPTIQUES DE ONATEL-SA
Promotion
2018 – 2020
BOLLY F 1
DTS-Technique Année académique 2018-2020
PREAMBULE
A l’issu de cette formation théorique et pratique, l’étudiant est tenu d’y associer la pratique
dans un milieu professionnel en obtenant un stage dans une entreprise de son choix. Ce stage
d’immersion lui permettra d’adapter ses connaissances théoriques acquises pendant sa
formation académique aux réalités professionnelles sur le terrain. Un rapport matérialisant les
travaux qu’il a réalisé tant sur le plan théorique que pratique lui est demandé. Ainsi, après
soutenance devant un jury, si son travail est jugé recevable, il recevra le Diplôme de Technicien
Supérieur des télécommunications de l’Ecole Supérieure Multinationale des
Télécommunications.
Notre choix s’est porté sur le leader des télécommunications au Burkina-Faso, ONATEL-SA,
qui a eu la volonté de nous accepter pour notre stage pratique. Ainsi, nous avons été accueillis
au Centre National des Moyens Opérationnels pour une période de deux mois allant du 30 juillet
2020 au 29 septembre 2020. Il faudra noter que pour la semaine du 31 Août 2020 au 05
Septembre 2020, nous avons été affectés au Service Installation Service Après-Vente, nous
permettant ainsi de nous introduire dans le monde professionnel.
En ce qui concerne nos travaux, l’on nous a confié l’étude des réseaux d’accès optiques
de l’entreprise d’accueil et c’est pour nous un plaisir de vous le présenter en ce jour.
Mais avant tout développement sur cette expérience professionnelle, nous jugeons
opportun de commencer ce rapport par des remerciements à l’endroit de tous ceux qui ont eu la
volonté et la gentillesse de faire de ce stage des moments d’apprentissage aussi bien sur le plan
humain que technique.
DEDICACE
Je dédie ce rapport de
stage à ma famille plus
particulièrement à mes
chers parents.
REMERCIEMENTS
Il est d’autant plus évident que ce stage n’aurait pas été une expérience si enrichissante
sans l’intervention de toutes les personnes qui ont bien voulu nous accorder de leurs temps
et de leur patience dans notre quête d’apprentissage.
SOMMAIRE
PREAMBULE.............................................................................................................................................. I
DEDICACE................................................................................................................................................. II
REMERCIEMENTS ................................................................................................................................... III
SOMMAIRE ............................................................................................................................................. IV
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ........................................................................................................ V
LISTE DES FIGURES.................................................................................................................................. VI
INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 1
CHAPITRE I : ETUDE DU CONTEXTE ......................................................................................................... 3
I. ECOLE SUPERIEURE MULTINATIONALE DES TELECOMMUNICATIONS ........................................ 3
II. PRESENTATION DE ONATEL-SA .................................................................................................... 6
CHAPITRE II : GENERALITES SUR LES RESEAUX D’ACCES OPTIQUES ..................................................... 14
I. QUELQUES DEFINITIONS ............................................................................................................ 14
II. LES TYPES DE RESEAUX D’ACCES OPTIQUE : PANORAMA DES TECHNOLOGIES FTTx ................ 19
CHAPITRE III : LES RESEAUX D’ACCES OPTIQUES DE ONATEL-SA .......................................................... 30
I. TYPES ET ARCHITECTURES DES RESEAUX D’ACCES OPTIQUE DE ONATEL-SA ............................ 30
II. PRESENTATION DES ELEMENTS ET EQUIPEMENTS DU RESEAU ................................................. 31
III. FORCES ET FAIBLESSES ............................................................................................................... 34
IV. SOLUTIONS ................................................................................................................................ 36
CHAPITRE IV : LES DIFFERENTS TRAVAUX REALISES .............................................................................. 38
I. LES RACCORDEMENTS ................................................................................................................ 38
II. LES ESSAIS DE LIAISONS OPTIQUES ............................................................................................ 40
III. TRAVAUX MENEES AU SISAV ..................................................................................................... 43
IV. CRITQUES ET SUGGESTIONS ...................................................................................................... 43
CONCLUSION ......................................................................................................................................... 44
BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................................................... VII
WEBOGRAPHIE ...................................................................................................................................... VII
ANNEXES............................................................................................................................................... VIII
TABLES DES MATIERES ........................................................................................................................... IX
INTRODUCTION
La vulgarisation de l’Internet, la fourniture des services avec une bonne qualité, la forte
demande de la Télévision haute définition, le besoin de partage des données multimédia entre
les utilisateurs des quatre coins du monde ont poussé les opérateurs de télécommunications et
les fournisseurs d’Accès à Internet à déployer les réseaux d’accès optiques.
Les réseaux d'accès constituent le dernier lien ("the last mile") vers les utilisateurs du réseau.
Ils représentent généralement le maillon crucial du réseau en terme économique et de
performance. A ce niveau, on dispose d’une panoplie de technologies filaires ou hertziennes
qui ont chacune des avantages et inconvénients en fonction de leurs applications. Leur mise en
œuvre répond à des critères très variés selon que l’on s’adresse à des usagers résidentiels, des
petits professionnels (SOHO - Small Office Home Office) ou à des entreprises.
Le thème « Les réseaux d’accès optiques de ONATEL-SA » qui nous a été confié, nous
permettra d’appréhender les différentes technologies FTTx déployées par ONATEL-SA. Aussi,
nous ne manquerons pas de faire ressortir les avantages ainsi que les manques pour l’entreprise
quant ’au déploiement de ces technologies.
{ Etude du contexte ;
{ Généralités sur les réseaux d’accѐs optiques ;
{ Les réseaux d’accѐs optiques de ONATEL-SA ;
{ Les différents travaux réalisés.
Enfin, nous proposerons des solutions dans le but d’améliorer et de rendre performants les
réseaux d’accès optiques de ONATEL-SA.
ETUDE DU CONTEXTE
Source : www.esmt.sn
1. Historique
L’ESMT a été créée en 1981 à l’initiative de sept pays membres de l’Afrique de l’Ouest qui
sont le Bénin, le Burkina-Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Togo (qui n’est
plus membre actuellement), dans le cadre du projet du Programme des Nations Unies pour le
Développement (PNUD) avec le soutien de l’Union Internationale des Télécommunications
(UIT) et les coopérations française, canadienne et suisse. La Guinée Conakry a rejoint les
membres fondateurs en 1998. Le siège de l’ESMT est situé à Dakar, Capitale du Sénégal.
Elle accueille chaque année en formation initiale ou continue des étudiants et stagiaires
provenant de l’ensemble des pays francophones d’Afrique, recrutés au niveau des écoles, des
universités ou directement chez les opérateurs de télécommunications.
2. Gouvernance
Le Conseil des Ministres (CM) qui est l’organe suprême de décision de l’ESMT. C’est
lui qui fixe les grandes orientations de l’école et approuve ses stratégies de mise en
œuvre ;
Le Conseil d’Administration (CA) approuve le programme d’activités et le budget de
l’ESMT. Il adopte les règles et procédures administratives et financières et le statut du
personnel ;
La Direction Générale (DG) nommée par le CM, assure la gestion de l’ESMT en
exécutant des décisions prises par le CM et le CA. C’est elle la responsable de la gestion
opérationnelle, administrative et financière de l’ESMT ;
Le Conseil Scientifique et Pédagogique (CSP) qui assure le développement et le
maintien des programmes d’études de qualité, que l’ESMT a l’obligation d’établir et
d’exécuter. Il apporte toute assistance pour la mise en place des programmes de
formation de qualité.
{ Licences Professionnelles en :
• Télécommunications et Informatique (LPTI) ;
• Management et Économie du Numérique (LIPMeN) ;
• Réseaux et Services.
{ Diplôme d’Ingénieur :
• Des Travaux Télécoms (IGTT), option télécoms technique ;
• Des Travaux Télécoms (IGTT), option technico-commerciale ;
• Des Travaux Informatiques et Télécoms (IGIT), en cours du soir ;
• De Conception (INGC).
{ Masters Professionnels en :
• Réseaux et Télécommunications (MP-RT) ;
• Management de la Transformation Digitale (MP-MTD) ;
• Télécommunication et Informatique (MP-TI), en cours du soir ;
• Gestion et Économie des TIC (MP-GeTIC), en cours du soir ;
• Régulation et Politique des TIC (eMRP-TIC), en ligne.
Dans le but de se rapprocher davantage de ses pays membres, l’ESMT a entreprit depuis
l’an 2000 un processus de délocalisation de ses programmes de formation. C’est ainsi que la
cérémonie de lancement officiel de l’ESMT Ouagadougou a eu lieu le 1er avril 2011 pour la
formation de Techniciens Supérieurs en Télécommunication, grâce à un Accord entre l’ESMT
Dakar et l’État Burkinabé. Depuis, l’ESMT Ouagadougou est sous la tutelle de la SONAPOST
avec pour première promotion, celle de 2010-2011.
FIGURE 3 : ONATEL-SA
Source : https://images.app.goo.gl/rgtN5jFMWKxZJN1a6
1. Historique
• Le 10 juin 1968 : le service des postes, du téléphone et du télégraphe devient l’Office des
Postes et des Télécommunications (OPT) sous le statut d’établissement public à caractère
industriel et commercial. Au fil des années, elle a subi un certain nombre de réformes ;
• Le 2 novembre 1994, ONATEL passe au statut de société d’État avec un capital de 12 000
000 000 de F CFA. Elle détient alors le monopole dans le domaine des télécommunications au
Burkina Faso ;
• Le 3 décembre 1996 : lancement du réseau de téléphonie mobile cellulaire par ONATEL. Elle
crée alors un segment mobile « TELMOB », chargé de la gestion de cette téléphonie mobile ;
• Le 17 Avril 2018 : l’État burkinabè cède encore 10% de ses parts à Maroc Telecom. Cette
opération permet à Maroc Telecom de porter à 61% sa participation au capital de sa filiale
burkinabè. ONATEL-SA est une entreprise cotée en bourse et est certifiée ISO 9001-2015.
• La téléphonie fixe ;
• La téléphonie mobile ;
• L’accès à Internet.
❖ Les trois (03) directions centrales sont organisées en départements auxquels sont
rattachés des services. Ces directions sont les suivantes :
• La Direction Services ;
• La Direction Réseaux ;
❖ Enfin, les cinq Directions régionales sont localisées dans les villes de Bobo Dioulasso,
Ouahigouya, Koudougou, Fada-Ngourma et Kaya. Leurs missions sont essentiellement
de :
• Coordonner les activités des agences commerciales afin de dynamiser l’activité commerciale
au niveau régional ;
Direction Générale
Département de la Département
Communication Organisation et Qualité
Institutionnelle et
Source : ONATEL-SA
La Direction Réseaux se compose de trois (3) départements et d’un (1) service rattaché
directement au Directeur Réseaux :
Il est composé du :
Il est composé du :
Il est composé du :
Il est composé du :
Il est composé du :
5. Mission du CNMO
Le centre National des Moyens Opérationnels a été créé en 2013. Il a été opérationnel
dans le premier trimestre de 2014. Le CNMO est un centre technique opérant sur toute l’étendue
du territoire national. Il intervient essentiellement dans la partie réseau d’accès des
télécommunications et sur le support du backbone fibre optique. Le CNMO s’est structuré
localement en plusieurs équipes :
Le CNMO est situé au KM3 dans le quartier Samandin au secteur 05, a environs 800m du rond-
point de la patte d’oie sur l’avenue bassawarga.
6. Organisation du CNMO
Le CNMO est composé de plusieurs équipes de deux agents. Ces équipes ont les
attributions suivantes :
ATTRIBUTIONS 1
✓ Fiabilisation ;
✓ Extension ;
✓ Desserte téléphonique ;
✓ Desserte FO ;
✓ Réseau d’accès pour projet divers DRX et tierces ;
✓ Maintenance corrective : actions pour éliminer les causes d’un problème
survenu tout en évitant sa réapparition ;
✓ Maintenance préventive : actions en vue d’éliminer les causes d’un problème
potentiel et d’éviter son apparition.
ATTRIBUTIONS 2
ATTRIBUTIONS 3
ATTRIBUTIONS 4
ATTRIBUTIONS 5
7. Mission du SISAV
✓ Produire pour tous les services de nouvelles installations et réaliser des tickets
de dérangements dans le respect des délais et de la qualité de service ;
✓ Participer avec les services techniques à l’étude, l’élaboration et l’exécution des
solutions spécifiques ;
✓ Veiller à une gestion dynamique des relations humaines au sein des équipes du
SISAV pour assurer le respect des délais d’interventions.
Organisation du SISAV :
Le SISAV est dirigé par un responsable, il comprend un bureau des études et F.T.A, un orienteur
et des zones de supervisions. Il comprend quatre (4) zones de supervision :
Chaque zone de supervision comprend une équipe au RE et au moins une équipe mixte
mobile.
GENERALITES SUR
LES RESEAUX D’ACCES
OPTIQUES
I. QUELQUES DEFINITIONS
1. La fibre optique
La fibre optique est un fil de verre utilisé comme support de transmission possédant la
propriété de faire circuler une intensité de lumière entre deux points distants. Elle offre un débit
d’informations nettement supérieur à celui des autres supports de transmission.
Source : https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRaSGu0IMCveS44X9iHlf_xDaz-
TYDuSY0TO7G3rMyR8hhW9g5TNg
On distingue deux types de fibre optique à savoir la fibre multimode et la fibre monomode.
❖ La fibre multimode :
La fibre optique multimode est notée MMF (Multi Mode Fiber), elle a été la première utilisée.
Elle permet de transporter plusieurs rayons lumineux simultanément, pour cela il faut avoir un
diamètre du cœur important (environ 50µm). Il existe deux types de fibre multimode :
Dans les fibres à saut d’indice, un grand nombre de rayons lumineux se propage par réflexion
totale. Le nombre de rayons est fonction de l’angle d’incidence de la lumière. La réflexion totale
est assurée par les valeurs des indices de réfraction n1 (cœur) et n2 (gaine) avec toujours n1>
n2. Les fibres multimodes à saut d’indice sont destinées à des transmissions courtes distances,
elles utilisent les longueurs d’onde de 850nm et 1310nm.
Dans les fibres à gradient d’indice, le cœur est constitué de couches de verre successives ayant
un indice de réfraction proche. Ainsi, l’indice décroît de façon continue, depuis le centre du
cœur jusqu’à l’interface cœur/gaine. On s’approche d’une égalisation des temps de propagation,
ce qui signifie que l’on a réduit la dispersion modale. Tous les rayons sont refocalisés au centre
de la fibre, l’atténuation et l’élargissement du signal sont beaucoup plus faibles que dans la fibre
à saut d’indice. Les fibres à gradient d’indice sont les plus utilisées pour les moyennes distances.
❖ La fibre monomode :
Les fibres monomodes possèdent un cœur très fin, de la taille d'un cheveu. Le fait que le cœur
soit si fin va obliger le signal lumineux à se propager en ligne droite. De ce fait, il ne rencontre
pas la gaine et n’est donc pas perturbé, et par conséquence, induit une dispersion modale
quasiment nulle. Les fibres monomodes sont destinées à des transmissions longue distances.
Elles sont utilisées à la longueur d’onde 1550 nm.
Source : https://www.google.com/url?sa=i&url=dreamstime.com_fiber-optic-tight-buffered-
cable-structure-isolated-white-background-vector-realistic-illustration
Les fibres sont disposées librement dans un tube, à l’intérieur du câble et ne subissent aucune
contrainte. Ce type de câble est utilisé pour les liaisons interurbaines et c’est ce type de câble
qui est utilisé par ONATEL-SA.
Source : https://www.google.com/url?sa=i&url=6-4286_DRAKA-FIBRE-OPTIQUE-
MULTIMODE-RENFORCEE-STRUCTURE-
LIBRE&psig=AOj&ust=1601197523687000&source=images&cd=vf_D
Les câbles optiques micro-gaine sont similaires aux câbles à tube. Ils se composent de fibres
nues de diamètre maximal de 1,4 mm qui sont recouvertes d’une peau et ensuite protégées par
une gaine extérieure. Les câbles micro gaine sont principalement utilisés pour des liaisons de
forte capacité, donc sur des distances allant jusqu’à une centaine de kilomètres.
Source : CNMO
On appelle réseau d’accès la partie du réseau qui se trouve entre le terminal du client et son
commutateur de rattachement. Pour le réseau filaire, on rencontre successivement, le répartiteur
d’entrée, le câble de transport, le sous-répartiteur, le câble de distribution, le point de
concentration ou point de transition, le câble branchement, l’installation intérieure et le
terminal.
En ce qui concerne les réseaux d’accès optiques, le support fibre optique est utilisé ou
installé jusqu’au plus près possible du domaine du client, selon les différentes architectures.
Le réseau d’accès optique est constitué par une partie en fibre optique suivie d’une partie
en cuivre qui va jusqu’au terminal de l’abonné. Ce réseau assure l'accès au réseau téléphonique
public pour les applications vocales, comme il permet l'accès aux applications de transfert de
données (voix et vidéo) grâce à l'emploi des techniques numériques.
Dans les réseaux d’accès optiques on aborde fréquemment les technologies FTTx (Fiber To
The x). Elles consistent à emmener la fibre optique au plus près de l'utilisateur afin d'augmenter
la qualité de service, le débit en particulier. Nous citons ici les configurations les plus répandues,
selon la localisation de la terminaison de réseau optique :
Un réseau FTTH se définie par un raccordement jusqu’à l’intérieur d’un logement depuis
le nœud raccordement optique de l’opérateur. La configuration FTTH (Fibre To The Home)
constitue la cible, à terme, de tout réseau d’accès optique. La terminaison optique (DTIO/PTO)
se situe dans le logement, appartement ou pavillon. Le raccordement domestique s’effectue
alors via un câblage Ethernet ou sans fil. Cette topologie peut offrir un débit de l’ordre de 1
Gbit/s.
1.1.1. Déploiement
o Le fibrage horizontal :
o Le fibrage vertical :
1.1.2. Architecture
Pour les réseaux d’accès optique de type FTTH, on distingue deux types d’architectures : point-
à-point et point-multipoints
En ce qui concerne les liaisons de type point-à-point (ou P2P pour point-to-point), une fibre ou
une paire de fibres est dédiée à chaque client. Ainsi, dans le cas du raccordement de n clients,
ce type de déploiement nécessitera donc n fibres (ou 2n dans le cas d’un raccordement par paire
de fibres), n ports OLT au NRO et n ONU côté clients.
Ce type de solution nécessite donc des câbles de forte capacité compte tenu du nombre élevé
d’équipements actifs et induit des conditions d’accueil contraignantes au NRO (surface,
consommation). Cette solution est privilégiée pour les applications de type professionnel. Elle
est utilisée dans le cadre de raccordements résidentiels lorsque les infrastructures d’accueil le
permettent. En ce qui concerne les applications professionnelles de type point-à-point, il
convient d’utiliser le terme FTTO (Fiber To The Office) lorsque le déploiement est réalisé dans
le cadre d’une Boucle Locale Dédiée (BLOD) et FTTE (Fiber To The Enterprise) lorsque le
déploiement s’effectue dans le cadre d’une Boucle Locale Mutualisée (BLOM). Le terme FTTH
(Fiber To The Home) sera utilisé quant à lui dans le cas d’applications résidentielles lorsque le
Dispositif de Terminaison Intérieur Optique (DTIO) est situé chez le client.
Un réseau point-à-multipoint (P2M) connu aussi sous le nom de PON (Passive Optical network
ou Réseau optique passif), le terme de passif s'appliquant au splitter qui ne comporte aucun
élément électronique.
Les réseaux de type point-à-multipoints sont de type partagé. Ils présentent l’avantage de
réduire le nombre de fibres ainsi que les équipements présents au NRO. Les réseaux point-à-
multipoints aujourd’hui déployés dans les zones moins denses sont de type PON (Passive
Optical Network). Un OLT placé au NRO permet de desservir un ensemble de clients via un
arbre optique dont les branches convergent vers des coupleurs placés en cascade dans le réseau.
Le taux de couplage aujourd’hui proposé est de 64. Dans le cadre d’une architecture PON, la
fibre optique sera partagée entre les abonnés (32 ou 64 abonnés) alors que dans une
architecture P2P chaque client disposera de sa fibre dédiée. Cette dernière solution est peu
utilisée car plus chère.
L'architecture d'un réseau optique passif PON est basée sur les éléments suivants :
La norme APON
Dans le tronçon FTTH (Fiber To The Home) la méthode de prédilection est le réseau optique
passif (ATM PON) qu’ils ont normalisé. C’est simplement un système point multipoint sur
fibre optique qui utilise l’ATM comme protocole de transmission. Ces normes sont définies par
l’ITU-T. Avec l’APON, les données à haut débit, la voix et la vidéo peuvent être acheminées
jusqu’aux abonnés sur une seule fibre. Un système APON peut relier jusqu'à 32 abonnés au
PON et leur fournis un système d'accès flexible et un débit élevé (622 Mbit/s ou 155 Mbit/s
dans le sens descendant, 155 Mbit/s dans le sens montant). Dans le sens descendant, le
multiplexage des cellules ATM est utilisé, alors qu'un protocole de TDMA commande l'accès
ascendant des abonnés au réseau.
La norme BPON
Le BPON (Broadband PON) est l’extension de l’APON en vue de fournir d'autres services, tels
que l'Ethernet et la diffusion de la vidéo (broadcast vidéo). C’est un réseau de distribution en
fibre optique à large bande. En effet, les améliorations récentes de l’APON incluent une vitesse
plus élevée, le multiplexage en longueur d’onde WDM, une commande dynamique de la largeur
de bande, une meilleure sécurité de données. Les autres caractéristiques des réseaux APON /
BPON sont :
La norme EPON
EPON (Ethernet PON) est un réseau dans lequel la topologie point-multipoints est mise en
application avec des coupleurs optiques passifs et la fibre optique comme PMD (Physical
Medium Dependent), qui est basé sur un mécanisme appelé le protocole de Contrôle Multipoint
(MPCP), défini comme une fonction dans la sous couche MAC. Pour commander l'accès à une
topologie de P2MP, chaque unité optique de réseau (ONU) dans la topologie de P2MP contient
un élément du protocole MPCP, qui communique avec un autre élément de MPCP dans l’OLT
(Optical Line Terminal). La différence principale entre EPON et APON est que dans les
architectures EPON les données sont transmises en paquets de longueurs variables jusqu'à 1.518
octets selon le protocole IEEE 802,3 pour l'Ethernet, tandis que dans un APON les données
sont transmises en cellules de longueur fixe de 53 octets (charge utile 48-octets et cinq octets
d’en tête), comme indiqué par le protocole ATM. Ce format signifie qu'il est difficile et
inefficace qu’un réseau APON transporte un trafic adapté au protocole IP. En effet dans un
protocole IP les données sont segmentées dans des paquets de longueurs variables jusqu'à
65.535 octets. Pour qu'un APON porte le trafic IP, les paquets doivent être divisés en segments
de 48 octets avec un en-tête de 5 octets attaché à chacun. Ce processus est long et compliqué et
augmente le coût des OLT et des ONU. De plus, 5 octets de largeur de bande sont gaspillés
pour chaque segment de 48 octets, créant ainsi des pertes qui sont connues communément sous
le nom « ATM cell tax ».
La norme GPON
Le FTTB concerne uniquement les réseaux en fibre optique qui arrivent jusqu’à l’intérieur
de la propriété privée. Grâce à cette technologie, la fibre optique est déployée jusqu’à
l’immeuble (en sous-sol généralement), puis le relais est pris par la ligne de cuivre existante via
la technologie VDSL qui arrive au domicile de l’abonné final. Cette technologie présente
l’avantage de déployer un réseau plus rapidement (car seul l’immeuble est raccordé). Toutefois,
dans les applications commerciales actuelles, le FTTB permet d’obtenir des débits de l’ordre
de 100 Mb/s.
Architecture du FTTB
La terminaison optique ou le boitier est localisé soit au pied de l’immeuble, soit dans un local
technique, soit dans une armoire ou un conduit sur le palier. Elle est généralement partagée
entre plusieurs abonnés qui lui sont raccordés par des liaisons en fil de cuivre. Cette topologie
offre des débits vacillant autour de 100 Mbit/s.
Le FTTC (Fiber To The Curb/Fiber To The Cabinet) signifie "fibre jusqu'au trottoir ou
fibre jusqu’au sous-répartiteur". Dans ce cas, la fibre optique relie la boucle locale nationale
d'un fournisseur d'accès au sous-répartiteur de l'opérateur historique. La paire de cuivre
(VDSL2 généralement) prend alors le relais jusqu'au domicile de l'abonné. Les déploiements
FTTC concernent surtout les pays anglo-saxons où le VDSL2 est plus développé. La figure (14)
montre comment se présente un réseau FTTC.
Architecture du FTTC/FTTCab
La terminaison du réseau optique est localisée soit dans une chambre souterraine, soit dans
une armoire sur la voie publique (sous répartiteur), soit dans un centre de télécommunication,
soit sur un poteau. Dans le cas où la fibre arrive jusqu’au trottoir, on appelle cette configuration
Fiber to the Curb (FFTC). D’autre part, si elle arrive jusqu’au sous répartiteur, on appelle cette
configuration Fiber to the Cabinet (FTTCab). Selon le cas, il est envisagé de réutiliser le réseau
terminal en cuivre existant ou de mettre en œuvre une distribution terminale par voie radio
électrique. Le FTTC s’apparente à ce que l’on appelle la montée en débit : de nouveaux centraux
appelés NRA-MeD sont implantés au plus près des internautes pour améliorer la couverture
xDSL et les débits. Cette topologie peut offrir autour de 40 Mbit/s.
Le FTTLA est encore appelé fibre optique avec terminaison coaxiale. L'ensemble du
réseau horizontal est en fibre optique. Plutôt que d'aller jusqu'au logement, la fibre s’arrête au
niveau d'un nœud optique, généralement une armoire de rue ou un boitier dans la cave d'un
immeuble. Les données sont alors acheminées sur des câbles coaxiaux qui servent également à
la diffusion de la TV câblée. Ici à la différence des précédentes architectures, il faut un
amplificateur pour amplifier le signal si toutefois on a une longue distance ou pour besoin d’un
débit important. L’amplification doit se faire au niveau de l’armoire de rue pour permettre
d’acheminer le signal jusqu’à chez l’abonne. Pour véhiculer l'Internet à très haut débit, les
réseaux FTTLA utilisent la norme DOCSIS (Data Over Cable Service Interface Specification).
DOCSIS est une norme qui définit les règles et les protocoles d'interfaces, de communication
et de configuration pour les systèmes de transport de données et d'accès à Internet utilisant les
anciens réseaux de télévision par câble coaxial. Il permet l'ajout du transfert de données, à
vitesse élevée, aux systèmes existants de télévision par câble.
Architecture du FTTLA
Leur architecture générale peut être déclinée en plusieurs catégories selon le niveau de
pénétration de la fibre optique vers les usagers, c’est-à-dire en fonction du nombre de prises
desservies par un même nœud optique. Dans le cas où les nœuds optiques desservent de 125 à
250 prises raccordables, on parle de « HFC optimisé ». La cascade d’amplificateurs coaxiaux
derrière le nœud optique est alors réduite à 2 ou 3 éléments.
Les débits offerts par cette topologie peuvent parfois atteindre les 1 Gbit/s mais souvent le débit
peut être de l’ordre de 30 Mbit/s selon l’installation.
Les avantages
Les inconvénients
Les avantages
• Aucun élément électronique actif dans le réseau d'accès, c’est la structure passive ;
• Réduit des dépenses capitales et des coûts d'exploitation associés ;
• Les frais bas d'entretien de ces composants optiques passifs réduiront de manière
significative du coût de mises à niveau et de dépenses de fonctionnement ;
• Permet des économies sur la quantité de fibres à poser, et donc sur le
dimensionnement des infrastructures d’accueil ;
• Architecture favorable à la diffusion ;
• Flexibilité dans l’allocation de la bande passante.
Les inconvénients
Les avantages
Les inconvénients
Les avantages
• La montée en débit ;
• Cette technologie permet une amélioration du débit tout en rapprochant le NRA et les
équipements haut-débit comme le DSLAM du logement ;
• Elle permet une augmentation du débit des clients en opticalisant les NRA ;
Les inconvénients
• Cette topologie est mieux adaptée dans les zones où le VDSL est développé
Les avantages
• La taille des poches est réduite à une vingtaine de logements, améliorant le débit moyen
disponible pour chaque usager ;
• Le caractère passif du réseau coaxial améliore la fiabilité du système et donc la
disponibilité des services ;
• La diffusion de la TV câblée grâce au câble coaxial.
Les inconvénients
LES RESEAUX
D’ACCES OPTIQUES DE
ONATEL-SA
Dans ce chapitre, nous ferons l’inventaire des réseaux optiques de ONATEL-SA. Ensuite nous
proposerons des solutions pouvant contribuer à d’améliorer le réseau existant.
Le FTTCab (Fiber To The Cabinet), le FTTO (Fiber To The Office) point-à-point et point
à multipoint sont les principales technologies d’accès optique que déploie ONATEL-SA. On
octroie un ou deux brins au client selon l’équipement terminal de conversion optique-électrique
dont il dispose.
1. Le FTTCab
Elle comporte une partie en support fibre et une autre partie en ADSL/VDSL La fibre est
déployée dans ce cas jusqu’au MSAN se trouvant généralement proche d’une SR (sous
répartition). De ce point, sont raccordés les différents points de concentration environnants. Les
lignes des clients fonctionnent toujours sur la paire de cuivre traditionnelle.
2. Le FTTO point-à-point
Dans ce cas la fibre est déployée jusqu’au local technique du client plus précisément. Cette
deuxième architecture n’inclue pas d’ONU mais plutôt un ONT étant placé prêt du local
technique. De l’ONT partent différentes lignes afin d’alimenter les autres pièces bureau ou local
technique.
Cette topologie est similaire à la précédente sauf que dans ce cas précis un splitter est introduit
entre l’OLT et l’ONT ou l’ONU afin de construire plusieurs lignes (jusqu’à 32) à partir d’un
unique brin. Cette topologie par rapport à la précédente permet d’économiser en câble optique.
1. Le MSAN
Un MSAN est un équipement qui constitue, dans la plupart des architectures de type NGN,
un point d’entrée unique vers les réseaux d’accès des opérateurs. Les réseaux classiques fixes
consistent à séparer la voix et les données par le biais d’un splitter (filtre) des deux côtés de la
boucle. D’une façon générale, la voix est transportée dans les réseaux RTC alors que les
données sont acheminées dans un réseaux cœur ATM ou IP passant par le DSLAM.
Le MSAN constitue en effet une évolution des DSLAM. A la différence d’un DSLAM qui ne
peut supporter que des cartes permettant de proposer des services de types xDSL, le MSAN
peut supporter des cartes RNIS, Ethernet, FTTx. ONATEL-SA déploie plusieurs technologies
grâce au MSAN. Il contient des éléments tels que l’OLT.
Le MSAN déployé par ONATEL-SA est une armoire de rue a accès frontal avec une capacité
moyenne. Il est constitué d’un module d’alimentation, d’un module de transmission, d’une
étagère de service, d’un MDF (Main Distribution Frame), d’un ODF (Optical Distribution
Frame) et d’un module de contrôle de température.
Un IMG ou convertisseur de média est un appareil réseau qui convertit de façon transparente
l’Ethernet ou d’autres protocoles de communication d’un type de câble vers un autre type,
généralement du cuivre CATx/UTP vers la fibre. Les convertisseurs de média sont souvent
utilisés par paires pour insérer un segment de fibre dans des réseaux de cuivre afin d’augmenter
Source : CTO
3. Le boitier de raccordement
✓ Raccorder deux ou plusieurs bouts de fibre tout en assurant l’étanchéité dans une
chambre ;
✓ Réalisation de dérivation sur une ligne optique préexistante ;
Source : CNMO
4. Le tiroir optique
Source : CNMO
On appelle coupleur le composant qui est intégré dans la ligne, assure la fonction diviseur
ou concentrateur de la transmission. C’est un équipement passif qui nécessite aucune
alimentation électrique, sont fonctionnement est basé sur la propagation de la lumière à
l’intérieur de la fibre. La figure (19) montre comment se présente un splitter.
FIGURE 19 : UN SPLITTER
Dans le sens montant le coupleur permet de combiner par addition les signaux optiques, dans
le sens inverse (sens descendant) il divise le signal optique qui vient de L’OLT.
Le coupleur n’est pas capable d’aiguiller, de modifier, de retarder ou de bloquer les signaux qui
le traversent. Dans le réseau, nous avons des splitter de 16 et 32 clients généralement.
Soulignons qu’un splitter introduit un affaiblissement autour de 10 dBm.
Les réseaux d’accès optiques en particulier les technologies d’accès FTTx ont de
nombreux avantages. Cependant, leur déploiement pour ONATEL-SA révèle tout de même des
forces et des faiblesses.
Les technologies d’accès optiques, le FTTCab en particulier, ont contribué à ce que les
bâtiments disposant au préalable d’une installation aient un débit plus important.
Les architectures des différentes liaisons peuvent faire état de modification durant le
déploiement, en fonction des besoins ou de la demande du client.
✓ Les technologies traditionnelles (cuivre) atteignent leurs limites liées aux lois de
la physique, alors que les technologies alternatives (radio, satellite) ne sont que des
solutions d’attente sur des applications bien ciblées ;
✓ La convergence des applications et des terminaux, favorisée par l’utilisation du
protocole IP, conduit à utiliser un média large bande et transparent ;
2.1. Le déploiement
La fibre optique est un support offrant une large bande passante. Les technologies d’accès
optiques de ONATEL-SA déployées jusqu’à présent n’occupent qu’une infime partie de la
bande passante proposée par la fibre.
Le nombre de personnel du CNMO est réduit, pour cause les travaux de déploiement des
technologies FTTx sont confiés aux sous-traitants. Ceux-ci consomment plus de temps prévu
pour les déploiements.
IV. SOLUTIONS
Suite à l’étude des réseaux d’accès optiques de ONATEL-SA, il est indispensable pour
nous de proposer des éventuelles solutions aux faiblesses constatées et aussi suggérer des
possibilités d’amélioration du réseau.
1. Solution n◦1
La planification des futures installations de technologie d’accès optique des utilisateurs à travers
la mise en place des normes de déploiements afin d’éviter au mieux qu’il surgisse des
modifications durant les travaux.
2. Solution n◦2
3. Solution n◦3
ONATEL-SA devrait exiger un niveau de qualification pour tous les employés des entreprises
sous-traitantes.
4. Solution n◦4
5. Solution n◦5
Nous préconisons également à ONATEL-SA d’intégrer dans ses offres d’autre services tels que
la vidéo compte tenu de de la moindre exploitation du support fibre optique par les réseaux
d’accès actuels déployés.
LES DIFFERENTS
TRAVAUX REALISES
Dans ce chapitre, il sera question pour nous de relater les différentes activités que nous
avons eu a effectuées durant notre stage. Il sera subdivisé en trois parties qui concerneront les
raccordements de la fibre optique, les essais de liaisons et les travaux menés au SISAV.
I. LES RACCORDEMENTS
Le raccordement dans le cadre des lignes optiques, consiste à assurer une continuité linéique et
optique entre deux bouts de fibres. Le raccordement de deux ou plusieurs câbles optiques se
fait dans des endroits bien particuliers à savoir :
Avant de procéder au raccordement il faut isoler les fibres individuellement. Plusieurs outils
sont nécessaires.
De nombreux outils sont nécessaires pour réaliser des raccordements de fibre optique.
➢ Le kabifix
C’est un outil utilisé pour décaper l’enveloppe du câble. Il sera utilisé deux fois s’il s’agit d’un
câble double gaine et une fois si le câble est à gaine unique.
➢ La pince à détuber
C’est un outil utilisé pour enlever les brins de fibre de leur enveloppe éventuellement après
avoir décaper le câble avec le kabifix.
➢ La pince à dénuder
Il s’agit d’une pince possédant généralement trois (03) broches. Une broche de 125µm, l’autre
de 250µm et enfin la dernière de 900µm.
➢ Du nettoyant
Il permet de nettoyer les brins de fibre de la graisse, ainsi que les brins dépourvus de leur
enveloppe. Il doit être propre avant d’être utilisé.
➢ De l’alcool
➢ La cliveuse
Elle permet d’assurer une coupe verticale parfaite des deux bouts de fibre avant soudure.
C’est un appareil électrique qui assure la continuité optique entre deux brins de fibre. Elle
comporte un four également.
Ce sont de petits manchons qu’on insère dans le four de la soudeuse pour assurer la rigidité de
l’épissure.
2. Déroulement
✓ Enlever la (les) gaines des câbles à raccorder au moyen d’un kabifix et le filin de
déchirement ;
✓ Appliquer du ruban adhésif sur le bout de la gaine ;
✓ Repérer les premiers tubes et retirer leur enveloppe avec une pince à détuber ;
✓ Nettoyer et isoler les brins des fibres issues directement des tubes à l’aide du nettoyant
imbibée d’alcool ou souvent avec de la poudre ;
✓ Repérer et dénuder les brins à raccorder en respectant l’ordre en insérant les manchons
au fur et à mesure ;
✓ Nettoyer bien ces brins avec du nettoyant imbibée d’alcool ;
✓ Procéder au clivage des brins deux à deux avec une cliveuse en vérifiant qu’ils ne
touchent à rien de peur d’être salis et les raccorder avec la soudeuse ;
✓ Ramener le manchon au niveau de l’épissure et insérer le tout dans le four de la soudeuse
pendant 30 à 40 secondes ;
✓ Ranger soigneusement les épissures dans les cassettes.
3. Lieu et circonstances
Situation 1 :
Sortis au départ afin d’effectuer des tests ou essais de liaisons sur le site de l’URAD Tampouy,
nous nous sommes rendu compte que la majorité des fibres du tiroir de la ligne URAD
Tampouy → BTS Bassinko étaient isolées. Pour y remédier nous avons remplacé tous les
pigtails (sauf ceux fonctionnels) et les avons raccordés au câble de 24FO à nouveau.
Situation 2 :
Dans le cadre de la desserte en fibre optique de l’agence CORIS Bank Trame d’accueil, notre
équipe s’est vue octroyer les travaux de raccordements des brins. L’itinéraire de cette nouvelle
ligne est la suivante : un câble de 24FO quitte le MSAN SR 14A puis est raccorder à un câble
de 6FO dans une chambre L2T à environs 200m. C’est ce câble de 6FO qui arrive jusqu’au
client. Le client a demandé deux brins de fibre optique.
✓ Repérage du tiroir et des cassettes qui devront recevoir la nouvelle ligne optique.
Nous avons trouvé que les cassettes 3 et 4 du premier tiroir convenaient le mieux ;
✓ Dénudages de 24 pigtails en plus de 2 pigtails de garde avec une pince à dénuder ;
✓ Préparation des deux cassettes optiques pouvant accueillir 12 pigtails chacun soit
24 pigtails au total ;
✓ Le raccordement des têtes de câbles (Les pigtails des deux cassettes avec un câble
de 24 FO) dans le tiroir optique du MSAN SR 14A en présence d’une soudeuse,
d’une cliveuse, pince à détuber, de l’alcool. Au total 24 épissures ont été rangées
dans les cassettes.
✓ Décapage et détubage des deux câbles à raccorder (un de 24FO et un de 6FO) avec
un kabifix et une pince à détuber ;
✓ Introduction des deux câbles à raccorder (un de 24FO et un de 6FO) dans un boitier
de raccordement ;
✓ Raccordement de 4 brins de fibre optique à l’intérieur du boitier, deux brins pour
le client et deux autres pour le client potentiel IDM. Tous les autres brins serviront
de réserve pour des liaisons futures ;
✓ Fixation du boitier et raccordement des deux brins chez le client CORIS.
Un essai de liaison optique est mené dans le but de qualifier une liaison ou pour localiser
un défaut sur une liaison.
➢ Le réflectomètre
C’est un appareil électronique qui envoie diverses impulsions sur la ligne tout en analysant les
échos, la distance à laquelle ils sont survenus et l’intensité. Il en existe plusieurs modèles. Au
CNMO, nous utilisons ceux de marque EXFO série FTB-1.
C’est un cordon en fibre optique dont chaque bout est délimité par des connecteurs. On l’utilise
pour relier le réflectomètre au tiroir optique.
➢ La bobine amorce
Il s’agit d’une boite contenant une fibre d’une longueur de 2 km parfois. Elle à observer les
évènements se situant à quelques mètres du réflectomètre sur la liaison optique. Elle est utilisée
au dépend de la jarretière optique.
2. Déroulement
Avant tout il est important de préciser que nous disposons un réflectomètre de marque
EXFO doté d’un système d’exploitation Windows 8.1. Un essai de ligne se déroule en plusieurs
étapes :
3. Lieu et circonstances
Situation 1 :
Durant plusieurs jours, la liaison SDH de Ouahigouya passant par l’URAD Tampouy ainsi que
la liaison URAD Tampouy → BTS Bassinko ne fonctionnait pas très bien. C’est ainsi que
notre équipe s’est dépêché sur les lieux afin de découvrir l’origine de ce disfonctionnement.
Nous avons constaté que les fibres F1 et F5 (Rouge et Violet) du tiroir en question étaient
inversées.
Comme corrections effectuées, nous avons remplacé tous les pigtails du tiroir (Sauf ceux des
lignes fonctionnelles) et les avons raccordés à nouveau avec le câble et nous n’avons pas
manqués de corriger l’inversion. Après ces travaux effectués, il s’est avéré que la ligne SDH de
Ouahigouya s’était rétablie mais par contre le niveau de signal de la ligne URAD Tampouy →
BTS Bassinko n’était toujours pas acceptable. Une autre équipe s’y est rendu pour corriger le
problème.
Situation 2 :
Après avoir constaté un disfonctionnement du réseau optique dans la zone de Cissin, nous avons
effectué une série de test de deux lignes fibre optique qui sont les liaisons BTS Cissin → BTS
Kouritenga et BTS Cissin → BTS Pagalayiri. Ces lignes ont été testées en présence de leurs
concepteurs respectifs, les entreprises sous-traitants NAM Télécom et ARMEL Construction.
A la fin des essais, nous avons constaté 40 brins défectueux sur 48 brins pour la liaison BTS
Cissin →BTS Kouritenga de ARMEL Construction et seulement 2 brins défectueux sur 96
brins pour la liaison BTS Cissin →BTS Pagalayiri. Nous avons donc conclu que ARMEL
Construction devait reprendre les travaux de raccordement.
Situation 3 :
La liaison FO URAD Kossodo → CIMAF (6FO) était en panne. Nous sommes allés sur place
pour une localisation de défaut de ligne.
Au cours des dix jours passés au Service Installation Service Après-Vente, nous avons menés
les activités suivantes :
1. Critiques
Nos deux mois de stage au CNMO se sont bien déroulés dans l’ensemble. Cependant, nous ne
saurons terminer ce rapport de stage sans faire part de nos observations tout au long de cette
expérience. Commençons donc par les points positifs :
• Ce qui nous a le plus marqué durant ce stage c’est l’ambiance familiale,
l’harmonie et le respect qui règnent au sein du service, cela permet aux agents de
bien exécuter leurs tâches quotidiennes avec dynamisme et enthousiasme ;
• La détermination des agents afin de parvenir à de bons résultats ;
• La formation des agents en fonction de l’évolution des nouvelles technologies ;
• Nous avons aussi remarqué le dévouement des agents dans l’encadrement des
stagiaires en permettant leur implication dans les tâches quotidiennes.
2. Suggestions
CONCLUSION
Ces deux mois de stage passés au CNMO nous ont permis, non seulement d’adapter nos
connaissances théoriques à la pratique, mais aussi d’acquérir une expérience professionnelle
valorisante. Nous retenons que le CNMO joue un rôle primordial dans l’implantation et la
maintenance des réseaux d’accès optiques. Cela nous a permis de nous confronter aux réalités
de la vie professionnelle. Les travaux que nous avons eu l’occasion d’effectuer nous ont permis
de découvrir la procédure d’implantation de ces réseaux d’accès optiques en particuliers
certaines des technologies FTTx.
Les réseaux d’accès optiques connaissent actuellement une évolution très rapide qui
accompagne le développement de l'Internet et des services de télécommunication dans le monde
entier. On dispose de différents types de technologies et d’architectures optiques FTTx, chacune
de ces architectures présente des avantages et des limites, elles sont alors adoptées suivant les
applications et les services. Parmi ses différentes implémentations on distingue le réseau
optique passif PON (Passive Optical Network) qui est une référence en matière de réseaux
d’accès très haut débit.
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
Rôle de L’ONT
Architecture du FTTLA
ANNEXES
Annexe 1 : Problème rencontré (Acte de vandalisme)
PREAMBULE.............................................................................................................................................. I
DEDICACE................................................................................................................................................. II
REMERCIEMENTS ................................................................................................................................... III
SOMMAIRE ............................................................................................................................................. IV
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ........................................................................................................ V
LISTE DES FIGURES.................................................................................................................................. VI
INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 1
CHAPITRE I : ETUDE DU CONTEXTE ......................................................................................................... 3
I. ECOLE SUPERIEURE MULTINATIONALE DES TELECOMMUNICATIONS ....................................... 3
1. Historique ............................................................................................................................ 3
2. Gouvernance ....................................................................................................................... 4
3. Cycles de formation et diplômes ......................................................................................... 4
4. ESMT antenne du Burkina-Faso .......................................................................................... 5
II. PRESENTATION DE ONATEL-SA .................................................................................................... 6
1. Historique ............................................................................................................................ 6
2. Missions et services offerts par ONATEL-SA ....................................................................... 7
3. Organisation et fonctionnement de ONATEL-SA................................................................. 7
4. Organisation de la Direction Réseaux ................................................................................. 9
5. Mission du CNMO.............................................................................................................. 10
6. Organisation du CNMO ..................................................................................................... 11
7. Mission du SISAV ............................................................................................................... 12
CHAPITRE II : GENERALITES SUR LES RESEAUX D’ACCES OPTIQUES ..................................................... 14
I. QUELQUES DEFINITIONS ............................................................................................................ 14
1. La fibre optique ................................................................................................................. 14
2. Les câbles à fibre optique .................................................................................................. 16
3. Les réseaux d’accès optiques ............................................................................................ 17
II. LES TYPES DE RESEAUX D’ACCES OPTIQUE : PANORAMA DES TECHNOLOGIES FTTx ................ 19
1. Les différents types de réseaux d’accès optique et leur architecture .............................. 19
2. Avantages et inconvénients .............................................................................................. 26
CHAPITRE III : LES RESEAUX D’ACCES OPTIQUES DE ONATEL-SA .......................................................... 30
I. TYPES ET ARCHITECTURES DES RESEAUX D’ACCES OPTIQUE DE ONATEL-SA ............................ 30
1. Le FTTCab........................................................................................................................... 30