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SPECIALITE : Génie Electrique et Informatique
Les Antennes
2020-2021
PLAN
Introduction
Conclusion
INTRODUCTION
Les télécommunications sont définies comme la transmission à distance
d’informations avec des moyens à base d'électronique et d'informatique et de
transmission filaire, optique ou électromagnétique. Les antennes sont une pièce
maitresse des systèmes de télécommunications sans fil. Cet élément permet à tous
les utilisateurs d’accéder à la radio, télévision, la téléphonie, l’Internet partout où ils
se trouvent. L’antenne est présente aux deux extrémités d’une liaison. Comment
l’antenne joue – t-elle ses rôles tant à l’émission qu’à la réception ? Toute
communication sans fil est assujettie à l’utilisation de ce dispositif aux deux
extrémités de la liaison de télécommunications. Il est impossible de réaliser une
transmission sans fil sans l’emploi d’antennes d’émission et de réception.
I. Généralité sur les antennes
Une antenne est un élément passif permettant le transfert de l’énergie électrique (au
sens large) vers l’énergie électromagnétique ou vice-versa.
• L’antenne émettrice tire sa puissance de l’émetteur qui l’alimente, étant
comme une charge.
• L’antenne réceptrice fournit la puissance captée au récepteur, agissant comme
une source avec sa propre impédance interne
Les antennes servent pour communiquer sur de grandes distances, car les
communications sur petites distances sont moins coûteuses avec l’emploi de câbles ou
de guides d’onde. Aujourd’hui cependant, on communique par voie hertzienne entre
une station de base et une station mobile très rapprochées.
Les figures ci-dessus montrent le rôle d’une antenne comme élément de
transition entre le circuit électrique et l’espace environnant. En effet, l’antenne du
point de vue électrique par une simple impédance complexe dont la partie réelle inclue
une composante reliée la puissance émise dans l’espace. La façon dont l’antenne
rayonne la puissance émise dépend de sa géométrie ; la densité de puissance n’est
forcément pas isotrope (uniforme dans toutes les directions) mais plus ´élevé e dans
certaines directions au détriment de d’autres directions (directivité de l’antenne ou sa
capacité directionnelle) selon des caractéristiques spatiales. La distribution du courant
est le lien entre les deux domaines :
• le courant à l’entré e dépend de l’impédance vue côté circuit ;
• ce courant se distribuera sur la structure formant l’antenne,
• le champ électromagnétique rayonné sera formé de la contribution provenant
de chaque élément de courant.
3. Antenne Réseaux
Une antenne réseau est un ensemble d’antennes identiques appelées (élément)
distribuées dans un espace, de façon uniforme ou non, et reliées entre elles au niveau
du récepteur. Ce dernier utilise donc, à un même instant, les données provenant de tous
les éléments pour ne fournir qu’une seule donnée de sortie.
4. Antenne à ouverture
L’antenne-réseau synthétise une de dimension dépendante de l’espace occupé
Par l’ensemble des éléments constituant. En fait, on obtient une antenne dont la
distribution en courant est discrète plutôt que continue : chaque élément forme un
point.
Une antenne dont sa structure est une ouverture pratiquée dans une surface
conductrice infinie par laquelle passe un champ électromagnétique est appelée antenne
à ouverture. Un exemple concret est un cornet qui termine un guide d’onde.
Quoi que l’utilisation de l’antenne à ouverture ne remonte qu’à la seconde
guerre mondiale, le concept de base repose sur les travaux de hugens en 1690, ce
concept est montré à la figure ci-dessus.
5. Antenne micro-ruban
Depuis peu, une nouvelle catégorie d’antennes apparaît de plus en plus comme
éléments d’antennes réseaux et ce, dans de nombreuses applications. Il s’agit des
antennes micro-rubans, aussi connues sous l’appellation anglaise “patch-antenna”.
L’antenne est constituée une plaque conductrice profilée directement sur une surface
diélectrique. La figure 8.1 illustre un exemple d’antenne micro-ruban.
L’attention particulière qui leur est portée de nos jours, est liée directement à la
popularité croissante des antenne-réseaux. Cette dernière découle du fait que les
circuits numériques permettent une souplesse extraordinaire avec plusieurs degrés de
liberté. On peut synthétiser le diagramme de rayonnement, le rendre évolutif. Or ces
circuits numériques deviennent de plus en plus puissants, de moins en moins
volumineux et surtout, a des coûts acceptables qui ne cessent de diminuer. Malgré cela
des problèmes limitent la généralisation de l’emploi des antenne-réseaux dont :
• L’alimentation compliquée de chacun des éléments ;
• l’encombrement spatial produit par l’ensemble des éléments.
6. Antenne large-bande
Dans plusieurs applications, l’antenne doit opérer sur une bande de fréquence
relativement large. On n’a qu’à penser au début de plus en plus important du flot
binaire ou à la quantité croissante des usagers en télécommunication.
Le terme large-bande (“Broadband”) est une mesure relative de la largeur de
bande qui fait référence à la fréquence centrale, aussi appelé fréquence porteuse fc.
Soient fu et fl, les fréquences maximales et minimales d’opération qui satisfont aux
critères de performance ; la largeur de bande peut être comme :
𝑓𝑢 − 𝑓𝑖
× 100
𝑓𝑐
𝑓𝑢
=1
𝑓𝑖
Un dipôle λ/2 est une antenne à bande étroite car sa largeur de bande tourne
autour de 15% (avec un fil de 0.005 m de rayon, à 300 MHz) si on accepte un taux
d’ondes
Stationnaire TOS de 2 au maximum. On remarque ici que la largeur de bande passante
de la variation de l’impédance d’entrée en fonction de la fréquence.
Quoiqu’arbitraire, on dit qu’une antenne est classifiée large-bande lorsque l’impédance
et le diagramme de rayonnement ne change pas de manière significative sur plus d’une
octave (fu/fl ≥ 2).