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République du Bénin

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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEURE ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS)

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Université Nationale Supérieure de Technologie Industrielle et de Mathématiques d’Abomey(UNSTIM)

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Institut National Supérieure de Technologie Industrielle de LOKOSSA (INSTI/Lokossa)

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SPECIALITE : Génie Electrique et Informatique

INITIATION AUX TELECOMMUNICATION

Les Antennes

Présenté par : Sous la supervision de:


SALANON Bill M. DEGBO Basile Corneille
TOKPLONOU Darell

2020-2021
PLAN
Introduction

I. Généralité sur les antennes


II. Types d’Antennes
1. Antennes élémentaires
2. Antennes filiformes
3. Antennes réseaux
4. Antennes à ouverture
5. Antennes micro-rubans
6. Antennes à large-bande
III. Paramètres d’Antennes
IV. Modes de Propagation

Conclusion
INTRODUCTION
Les télécommunications sont définies comme la transmission à distance
d’informations avec des moyens à base d'électronique et d'informatique et de
transmission filaire, optique ou électromagnétique. Les antennes sont une pièce
maitresse des systèmes de télécommunications sans fil. Cet élément permet à tous
les utilisateurs d’accéder à la radio, télévision, la téléphonie, l’Internet partout où ils
se trouvent. L’antenne est présente aux deux extrémités d’une liaison. Comment
l’antenne joue – t-elle ses rôles tant à l’émission qu’à la réception ? Toute
communication sans fil est assujettie à l’utilisation de ce dispositif aux deux
extrémités de la liaison de télécommunications. Il est impossible de réaliser une
transmission sans fil sans l’emploi d’antennes d’émission et de réception.
I. Généralité sur les antennes
Une antenne est un élément passif permettant le transfert de l’énergie électrique (au
sens large) vers l’énergie électromagnétique ou vice-versa.
• L’antenne émettrice tire sa puissance de l’émetteur qui l’alimente, étant
comme une charge.
• L’antenne réceptrice fournit la puissance captée au récepteur, agissant comme
une source avec sa propre impédance interne

Les antennes servent pour communiquer sur de grandes distances, car les
communications sur petites distances sont moins coûteuses avec l’emploi de câbles ou
de guides d’onde. Aujourd’hui cependant, on communique par voie hertzienne entre
une station de base et une station mobile très rapprochées.
Les figures ci-dessus montrent le rôle d’une antenne comme élément de
transition entre le circuit électrique et l’espace environnant. En effet, l’antenne du
point de vue électrique par une simple impédance complexe dont la partie réelle inclue
une composante reliée la puissance émise dans l’espace. La façon dont l’antenne
rayonne la puissance émise dépend de sa géométrie ; la densité de puissance n’est
forcément pas isotrope (uniforme dans toutes les directions) mais plus ´élevé e dans
certaines directions au détriment de d’autres directions (directivité de l’antenne ou sa
capacité directionnelle) selon des caractéristiques spatiales. La distribution du courant
est le lien entre les deux domaines :
• le courant à l’entré e dépend de l’impédance vue côté circuit ;
• ce courant se distribuera sur la structure formant l’antenne,
• le champ électromagnétique rayonné sera formé de la contribution provenant
de chaque élément de courant.

La deuxième figure dresse aussi la liste des paramètres importants d’une


antenne. On reconnaît principalement la résistance de rayonnement, les diagrammes de
rayonnement, la directivité et le gain, et l’ouverture effective.
La connaissance des paramètres des antennes demeure essentielle pour bien
comprendre les qualités d’une antenne. Certaines antennes ont des caractéristiques qui
les rendent intéressantes pour certaines applications mais absolument inappropriées
pour d’autres. Il faudra commencer par une présentation des paramètres importants.

II. Types d’Antennes


1. Antennes élémentaires
L’étude des antennes commence par l’analyse de sources ponctuelles de
rayonnement qui n’existent pas. Cependant, à partir des résultats obtenus, on pourra
alors représenter des structures plus complexes en :

• analysant leur distribution de courant ;

• assimilant l’antenne en un ensemble de sources ponctuelles qui reproduisent le


plus fidèlement possible la distribution un peu comme tout volume est constitué d’une
somme innombrable d’unités différentielles de volume dv.

En effet, il s’agit de représenter la structure complexe comme une grande


quantité d’éléments infinitésimaux de courant ayant une amplitude et une phase de leur
courant respectif convenablement ajustées. L’addition vectorielle des champs produits
par les éléments de courant permet de déduire les champs produits par la distribution
de courant réelle.
Les antennes élémentaires sont donc des éléments petits devant la longueur d’onde au
point où on les considère pratiquement ponctuelles. De plus, la distribution de courant
sur l’élément est uniforme partout.
2. Antenne Filiforme
Il s’agit d’un cas idéal car la distribution du courant est plutôt nulle aux
extrémités. En effet, dans une approche plus intuitive, le dipôle peut être vu comme
une ligne de transmission repliée se terminant dans un circuit ouvert comme sur la
figure 2. La distribution du courant sur chacun des bras du dipôle est alors assumée
similaire à celle d’une ligne de transmission se terminant dans un circuit ouvert.

Partant de cette analogie, la distribution du courant suit la forme du diagramme


d’onde stationnaire en courant :

• forme sinusoïdale redressée ;


• nulle au niveau des deux extrémités du dipôle (circuit ouvert) ;
• période de λ/2;
• en phase dans chaque bras du dipôle ;
• d’une valeur maximale possible Im ;
• mais dont la valeur du courant à l’entrée de l’antenne vaut Iin.

3. Antenne Réseaux
Une antenne réseau est un ensemble d’antennes identiques appelées (élément)
distribuées dans un espace, de façon uniforme ou non, et reliées entre elles au niveau
du récepteur. Ce dernier utilise donc, à un même instant, les données provenant de tous
les éléments pour ne fournir qu’une seule donnée de sortie.

Les antennes réseaux permettent, avec l’utilisation de processeurs dédiés au


traitement du signal numérique, de plus en plus puissants et à un coût de plus en plus
abordable, de synthétiser des diagrammes de rayonnement en fonction de nombreux
paramètres :
• direction du signal ;
• Puissance et direction des interférences ;
• niveau des lobes secondaires, etc, d’où sa popularité sans cesse grandissante.
L’antenne-réseau synthétise une dimension dépendante de l’espace occupé
Par l’ensemble des éléments constituant. En fait, on obtient une antenne dont la
distribution en courant est discrète plutôt que continue : chaque élément forme un
point.

4. Antenne à ouverture
L’antenne-réseau synthétise une de dimension dépendante de l’espace occupé
Par l’ensemble des éléments constituant. En fait, on obtient une antenne dont la
distribution en courant est discrète plutôt que continue : chaque élément forme un
point.
Une antenne dont sa structure est une ouverture pratiquée dans une surface
conductrice infinie par laquelle passe un champ électromagnétique est appelée antenne
à ouverture. Un exemple concret est un cornet qui termine un guide d’onde.
Quoi que l’utilisation de l’antenne à ouverture ne remonte qu’à la seconde
guerre mondiale, le concept de base repose sur les travaux de hugens en 1690, ce
concept est montré à la figure ci-dessus.

Pour des antennes filiformes, il semblait très naturel de prendre la distribution


de courant sur l’antenne et de considérer un élément de courant comme la source de
rayonnement. Avec l’antenne à ouverture, ce sont les champs à travers l’ouverture qui
agiront comme sources.

5. Antenne micro-ruban
Depuis peu, une nouvelle catégorie d’antennes apparaît de plus en plus comme
éléments d’antennes réseaux et ce, dans de nombreuses applications. Il s’agit des
antennes micro-rubans, aussi connues sous l’appellation anglaise “patch-antenna”.
L’antenne est constituée une plaque conductrice profilée directement sur une surface
diélectrique. La figure 8.1 illustre un exemple d’antenne micro-ruban.

L’attention particulière qui leur est portée de nos jours, est liée directement à la
popularité croissante des antenne-réseaux. Cette dernière découle du fait que les
circuits numériques permettent une souplesse extraordinaire avec plusieurs degrés de
liberté. On peut synthétiser le diagramme de rayonnement, le rendre évolutif. Or ces
circuits numériques deviennent de plus en plus puissants, de moins en moins
volumineux et surtout, a des coûts acceptables qui ne cessent de diminuer. Malgré cela
des problèmes limitent la généralisation de l’emploi des antenne-réseaux dont :
• L’alimentation compliquée de chacun des éléments ;
• l’encombrement spatial produit par l’ensemble des éléments.
6. Antenne large-bande
Dans plusieurs applications, l’antenne doit opérer sur une bande de fréquence
relativement large. On n’a qu’à penser au début de plus en plus important du flot
binaire ou à la quantité croissante des usagers en télécommunication.
Le terme large-bande (“Broadband”) est une mesure relative de la largeur de
bande qui fait référence à la fréquence centrale, aussi appelé fréquence porteuse fc.
Soient fu et fl, les fréquences maximales et minimales d’opération qui satisfont aux
critères de performance ; la largeur de bande peut être comme :

• en pourcentage autour de la fréquence centrale pour les antennes à bande


étroite

𝑓𝑢 − 𝑓𝑖
× 100
𝑓𝑐

• en rapport pour les antennes `a large-bande :

𝑓𝑢
=1
𝑓𝑖
Un dipôle λ/2 est une antenne à bande étroite car sa largeur de bande tourne
autour de 15% (avec un fil de 0.005 m de rayon, à 300 MHz) si on accepte un taux
d’ondes
Stationnaire TOS de 2 au maximum. On remarque ici que la largeur de bande passante
de la variation de l’impédance d’entrée en fonction de la fréquence.
Quoiqu’arbitraire, on dit qu’une antenne est classifiée large-bande lorsque l’impédance
et le diagramme de rayonnement ne change pas de manière significative sur plus d’une
octave (fu/fl ≥ 2).

III. Paramètre des Antennes

On préfère supposer une source courant à l’émission et une source tension à la


réception, même si émissions et réceptions sont liées par des phénomènes semblables
au point de vue antenne.
On choisit la configuration émettrice ou réceptrice de l’antenne qui facilite la
compréhension et/ou les calculs.
Pour évaluer une impédance d’une antenne, on assume une antenne en
émission. L’antenne est comme considérée comme une charge à l’entrée de laquelle
existe un courant I¯in et une tension V¯in. Le rapport de ces deux quantités fournit
l’impédance Z¯in ou mieux encore :

On considère simplement l’antenne comme un circuit électrique ayant cette


même impédance ce lors des calculs de transfert de puissance.
Cela semble facile mais l’impédance que présente les antennes est une fonction
complexe et ce, même pour les structures les plus simples. Comme toute impédance,
celle de l’antenne comprend une partie réelle Ra (active) et une partie imaginaire Xa
(réactive).

IV. Mode de Propagation


La propagation d’une onde dans l’espace libre fait intervenir plusieurs facteurs
dont ceux reliés aux antennes, les paramètres du milieu, la distance et la fréquence de
l’onde. Comme il n’existe aucune discontinuité (sauf au niveau des antennes.
En présence du sol, d’une variation de la constante diélectrique, on se doit
d’appliquer les conditions aux frontières partout ou` cela est nécessaire, et de sommer
toutes les contributions. Le calcul devient si compliqué qu’on préfère fragmenter le
problème selon la fréquence d’opération et l’application désirée.
Pour connaître le niveau du signal à la réception, il faudra évaluer les pertes qui
s’ajoutent celles dues à la propagation dans l’espace libre (ou plus simplement,
propagation libre).
Il existe différents moyens de transmettre de l’information entre deux points T
(transmission ou émission) et R (réception) dans l’environnement terrestre. On doit
alors tenir compte du fait qu’il existe un sol et une atmosphère. Il y a quatre façons
principales d’atteindre théoriquement le point R à partir de T. Ce sont :
• l’onde directe (1) ;
• l’onde réfléchie (2) ;
• l’onde de surface (3) ;
• l’onde de réflexion ionosphérique ou l’onde de ciel (4).

On regroupe l’onde directe et l’onde réfléchi dans ce qui est communément


appelé onde d’espace. L’onde d’espace et de l’onde de surface proviennent de
l’équation d’onde solutionnée en présence de deux matériaux (l’air et le sol) avec les
conditions aux limites
Conclusion
Grace aux antennes, il existe des dizaines de milliards de terminaux (Récepteurs de
radio, téléviseurs, téléphones cellulaires, tablettes numériques, PDA, etc.) connectés
a des réseaux par des ondes électromagnétiques. Aujourd’hui, plus de 90%
d’habitants de la planète profitent de la mobilité de services de télécommunications
facilitée certainement par les antennes. L’antenne est donc un l’un des thèmes les
plus importants à développer en télécommunication. Sa diversité impressionnante
permet de varier ses caractéristiques. Cependant son rôle et ses domaines
d’application reste inchangés malgré sa diversité.

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