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SOMMAIRE

A- Antennes

INTRODUCTION

CHAPITRE I. PROPRIETES GENERALES DES ANTENNES


I - Ondes sphériques et ondes planes.
II - Equations de MAXWELL.
III - Puissance transportée par l'onde.
IV - Généralités sur les antennes.
V - Caractéristiques d’une antenne.
VI - Polarisation d’une antenne.
CHAPITRE II. ETUDE DU RAYONNEMENT ELECTROMAGNETIQUE.
I - Rayonnement d’un doublet électrique.
II – Etude du rayonnement
III - Potentiel vecteur et potentiel scalaire d’un doublet.
IV - Calcul de l’induction magnétique et du champ électrique
.
V - Intensité des champs au voisinage de la source de rayonnement.
VI - Intensité des champs aux grandes distances.
CHAPITRE III. THEORIE SIMPLIFIEE DE L'ANTENNE FILAIRE.
I - Introduction.
II - Hypothèse de la répartition sinusoïdale des intensités.
II - Hauteur et longueur effectives d’une antenne filaire.
IV - Fonction caractéristique et diagramme de rayonnement.
V - Résistance de rayonnement.
VI - Gains d’une antenne.
VII - Impédances d’une antenne - Adaptation et résonance.
CHAPITRE IV. ANTENNES FILAIRES FONCTIONNANT EN ONDES
STATIONNAIRES.
I - Rappels et définitions.
II - Champ rayonné par une antenne asymétrique isolée dans l’espace.
III - Champ rayonné par une antenne asymétrique en présence du sol.
IV - Antenne asymétrique isolée dans l'espace.
V - Antenne symétrique au-dessus du sol.
VI - Antenne quelconque parallèle au sol.

CHAPITRE V. ANTENNES FILAIRES FONCTIONNANT EN ONDES PROGRESSIVES


I - Champ à grandes distances.
II - Groupement d’antennes à longs fils.
II.1 - Antennes en V en régime stationnaire.
II.2 - Antennes «Losange» en ondes progressives.
II.3 - Comparaison des caractéristiques.
Antennes et Propagation des
Ondes
CHAPITRE VI. LES ANTENNES A OUVERTURES RAYONNANTES.
I - Généralités.
II - Principe de HUYGENS - Formule de KIRCHHOFF.
III - Diffraction des ondes électromagnétiques - Formules de KOTTLER.
IV - Etude du champ à grandes distances.
V - Rayonnement des ouvertures planes

CHAPITRE VII. LES OUVERTURES PLANES RECTANGULAIRES ET CIRCULAIRES


I - L'ouverture rayonnante rectangulaire.
II - L'ouverture rayonnante circulaire.

CHAPITRE VIII. GROUPEMENTS ET RESEAUX D’ANTENNES.


I - Rayonnement d’un groupement de sources.
II - Réseau de sources ponctuelles et équidistantes.
III - Alignement de deux antennes verticales.
IV - Généralisation à un réseau uniforme d'antennes.
V - Caractéristiques du diagramme de rayonnement.
VI - Balayage de l'espace par un réseau directif.
VII - Centre de phase d'un alignement.
VIII - Rideau d'antennes.
IX - Optimisation du diagramme de rayonnement.
X – Application à un groupement de sources
B- Propagation des ondes

1- Introduction
2 - Modes de propagation

3- Ondes d’espace et de surface


4- Applications et modes
5- Diffraction des ondes
• Introduction
• Zones de Fresnel
6- Diffraction par un écran et deux écrans

7- Réfraction troposphérique

8- Ondes de surface

9- Ondes ionosphériques

10- Effet du sol sur une onde d’espace


Le concept d’antenne
1 Définition
 Une antenne est un transducteur servant à transformer une énergie électrique (ou)
électromagnétique guidée en énergie électromagnétique rayonnée et réciproquement.

 une antenne peut accepter une puissance électrique fournie par un générateur sous forme
tension/courant et l’émettre dans l’espace environnant sous forme d’onde électromagnétique
(Émission). Mais elle peut également capter des ondes électromagnétiques et fournir une
puissance électrique à une charge (Réception).

 Cet aspect dual ou réciproque des antennes est d’une plus grande importance.

2 Une antenne est également un filtre spatial


A l’émission, elle distribue une puissance dans l’espace en privilégiant certaines directions par
rapport à d’autres. A la réception, elle est beaucoup plus sensible aux ondes électromagnétiques
en provenance de ces mêmes directions privilégiées.
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DES ANTENNES
1- Le rôle des antennes
Antenne d’émission
Afin d’assurer la propagation dans l’air, il est nécessaire qu’un dispositif génère une onde
rayonnée.
Le rôle de l’antenne d’émission est de transformer la puissance électromagnétique guidée,
issue d’un générateur en une puissance rayonnée. Dans ce sens, c’est un transducteur.

Antenne de réception
De façon inverse, la puissance rayonnée peut être captée par une antenne de réception. Dans
ce sens, l’antenne apparaît comme un capteur et un transformateur de puissance rayonnée en
puissance électromagnétique guidée. Elle joue le même rôle qu’un télescope qui capte la
lumière issue des étoiles et la transforme.

Réciprocité
Dans la plupart des cas, une antenne peut être utilisée en réception ou en émission avec les
mêmes propriétés rayonnantes On dit que son fonctionnement est réciproque. Ceci est une
conséquence du théorème de réciprocité qui sera démontré plus loin.
Du fait de la réciprocité des antennes, il ne sera pratiquement jamais fait de différence entre le
rayonnement en émission ou en réception.
Les qualités qui seront annoncées pour une antenne
le seront dans les deux modes de fonctionnement, sans que cela soit précisé dans la plupart des
cas. Le rôle des antennes
2 Différents types d’antennes

o Antenne dipolaire

o Boucle magnétique

o Antenne cornet
o Réseau de fentes

o Antenne à réflecteur parabolique

o Antennes de type Cassegrain


o Antennes plaquées imprimée (Patch)

o Antennes yagui (log périodique)


o Réseaux d’antennes

– antennes colinéaires équidistantes


Plusieurs antennes son organisées en réseau pour améliorer le rayonnement et
la forme du DR
Propriétés caractéristiques des antennes

Influences des caractéristiques d’une antenne sur la transmission/réception d’un signal

 Comment une antenne rayonne t-elle la puissance incidente dans l’espace ? Dans quelle
direction ?

 Avec quelle efficacité se fait le transfert d’énergie entre la puissance de l’émetteur et la


puissance rayonnée ?

 Sur quelle bande de fréquence l’antenne rayonne de manière optimale ?

 Quelles sont les propriétés données par l’antenne à l’onde électromagnétique émise ?

Les caractéristiques fondamentales d’une antenne vont permettre de répondre à ces questions.
Propriétés caractéristiques des antennes
1- Diagramme de rayonnement
3- Impédance d’entrée et adaptation

4- Bande passante
 La bande passante d’une antenne correspond à la bande de fréquence où le transfert
d’énergie de l’alimentation vers l’antenne ou de l’antenne vers le récepteur est maximale.

 A l’intérieur de la bande passante, le coefficient de réflexion est faible.

 Pour optimiser la bande passante, on peut agir directement sur l’antenne afin de modifier
son impédance, ou ajouter un élément d’adaptation.
5- Polarisation

Pertes de polarisation :
Pour optimiser la réception d’un signal radioélectrique, la polarisation de l’onde
électromagnétique et celle de l’antenne réceptrice doivent être égale.
Exemple: Antenne pour point d’accès Wifi
Le spectre électromagnétique

Le spectre électromagnétique: Le spectre électromagnétique est l’ensemble de toutes les


fréquences entre zéro et l’infini.

Il est traditionnellement divisé en bandes dont l’ampleur est d’une décade.


Donc, dans chaque bande, la fréquence limite supérieure est dix fois la valeur de la limite
inférieure.

Ces fréquences limites sont choisies de telle façon que les longueurs d’onde associées soient
toujours une puissance décimale du mètre.

Les bandes les plus utilisées sont :


Le spectre électromagnétique
Quelques rappels d’électromagnétisme
 Les charges électriques au repos peuvent exercer des forces électriques entre elles.

cette action à distance se fait par l’intermédiaire d’un champ électrique.

Toute charge électrique Q immobile crée un champ électrique E dans l’espace environnant,
qui décroit inversement avec le carré de la distance.

 De la même manière, toute circulation de courant continu (c'est-à-dire des charges en


mouvement) à travers une interconnexion élémentaire est à l’origine d’un champ magnétique
tournant autour de la ligne.
 Cette ligne exercera une force à distance sur toute autre interconnexion parcourue par un
courant.
 Les charges électriques et les courants constituent donc les sources élémentaires des
champs électromagnétiques.

 Les deux cas précédents correspondent au cas où les charges sont immobiles
(électrostatique) et les courants continus (magnétostatiques), qui conduisent à des champs
constants dans le temps et inépendnts.

 Cependant, l’action d’une charge ou d’un courant n’est pas instantanée et est retardée par un
temps t = r/c, où c est la vitesse de la lumière.

 Ainsi, tout mouvement de charges ou toute variation de courant induira une variation de
champ électrique ou magnétique en un point donné de l’espace après un temps de retard
donné.

En électrostatique et en magnétostatique les champs électriques E et magnétiques B sont


indépendants.

 Cela n’est plus le cas dès que la quantité de charge ou le courant varient.
 Les champs électriques et magnétiques sont alors liés entre eux.

On parle alors de champ (onde) électromagnétique.


 Ainsi, toute charge et tout mouvement de charge sont capables de créer des champs
électriques et magnétiques autour d’eux et devraient être capables de produire un
rayonnement électromagnétique (création d’une onde électromagnétique qui se propage
librement dans l’espace).
Les opérateurs mathématiques en
mécanique des fluides
 Opérateur nabla et notations
 Le laplacien
 Le gradient
 La divergence
 Le rotationnel
Opérateur nabla et notations
L’opérateur nabla:
L’opérateur Nabla permet d’exprimer tous les opérateurs mathématiques plus
simplement, cette opérateur n’est valable que dans le système cartésien.

  
 
 x 

 
 y 
  
 
 z 
Le laplacien
Définition : Le laplacien est un opérateur d’ordre deux, il mesure les
irrégularités dans les valeurs d'une fonction.

 2V  2V  2V
V  2  2  2
Coordonnée cartésienne : x y z

Le laplacien d'un champ est égal à la somme des dérivées secondes de ce champ par rapport à
chacune des variables.
La divergence
Définition : Soit A un vecteur dans le repère (x,y,z) la divergence de ce vecteur
se définit par div(A),

Coordonnée cartésienne :

A (Ax, Ay, Az)

A Ay Az


div A  . A  x 
x y

z

• produit scalaire de l'opérateur nabla par le vecteur


Le rotationnel
Définition :
Le rotationnel est un opérateur permettant de mesurer localement un
tourbillonnement (mouvement spatial). Le rotationnel peut-être de nature
modulaire ou dimensionnelle

Coordonnée cartésienne :

A (Ax, Ay, Az)

  Az Ay    Ax Az    Ay Ax  


rot A     ex     ey     ez
 y z   z x   x y 
II. Equations de Maxwell
« Tout l’électromagnétisme est contenu dans les équations de Maxwell »

 La répartition des champs électriques et magnétiques dans l’espace produite par une
distribution donnée de charges et de courants peut être déterminée en résolvant les équations
de Maxwell.

 celles-ci permettent de déterminer comment l’onde électromagnétique se propage dans


l’espace.
Pour un milieu homogène et isotrope (cas général de la propagation en espace libre ou
guidée), celles-ci sont données par:

Avec :
• ρ : densité volumique de charge;
• ε : permittivité électrique (F/m).
A noter ε0 : permittivité diélectrique dans le vide (= 8.85e- 12) et εr : permittivité électrique
relative telle que ε = ε0× εr
• μ : perméabilité magnétique (H/m).
A noter μ0 : permittivité diélectrique dans le vide (= 4π.10-7) et μr : permittivité
magnétique relative telle que μ = μ0× μr
• ς : conductivité électrique du milieu (S/m)

e0 et μ0 sont telles que


 Ce système d’équations couplées lie les dérivées spatiales et temporelles du champ
électrique et de l’induction magnétique à leurs sources.

 Toutes les grandeurs varient avec l’espace et le temps.

 Il s’agit d’une représentation de grandeurs vectorielles, variables dans un espace à quatre


dimensions [trois dimensions d’espace (x, y et z) et une pour le temps (t) ].
III- Onde électromagnétique – Propagation des ondes
 A partir des équations de Maxwell, il est possible de déterminer la distribution dans l’espace
des champs électriques et magnétiques produits par une source.

 Le couple formé par les champs électriques et magnétiques forme une onde
électromagnétique.

III- 1. Equation de propagation


 La résolution des équations de Maxwell va nous permettre de déterminer l’équation de
propagation des champs.
 Nous considérerons le cas d’un milieu de propagation sans pertes caractérisé par une
constante diélectrique et magnétique réelle,
 En combinant alors les équations de Maxwell-Ampère et de Maxwell-

Faraday , il est possible d’écrire les 2 équations différentielles dites de

propagation :

2E 2E 2E


Le laplacien E   2  2
x 2
y z
Les solutions à ces 2 équations se comportent comme des ondes qui se propagent à la vitesse:
 Dans le vide ou dans l’air, cette vitesse est notée c et est égale à:

 De manière générale, la vitesse peut s’écrire:

 En régime sinusoïdal (harmonique) et en considérant l’axe z comme la direction de


propagation, la solution aux équations de propagation s’écrit :

(rd/m)
Ondes électromagnétiques

 Contient champ électrique E et champ magnétique H perpendiculaires entre eux

 E et H sont perpendiculaires à la direction de propagation z

 Dans le cas d’un milieu de propagation sans pertes, les champs


E et H sont en phase et sont reliés entre eux par l’équation:

 E = 377 x H = 120 p H
• Z0 est appelé impédance d’onde du milieu
Remarque : plans E et H
Pour une antenne à polarisation rectiligne, on appelle:
• le plan E le plan formé par la direction de propagation z et par la direction du champ
électrique.
• Le plan H est celui formé par la direction de propagation z et par la direction du champ
magnétique.
Remarque : propagation dans un milieu à pertes

 Un milieu à pertes est caractérisé par un diélectrique présentant des pertes.

 Les équations de propagation restent quasiment identiques, hormis qu’on remplace la


constante de phase β par un paramètre de propagation , où α est le paramètre
d’atténuation qui traduit l’affaiblissement de la propagation.
III- 2. Surface d’onde et onde plane

 On appelle surface d’onde l’ensemble des points de l’espace atteints à un instant t par une
onde émise à un instant antérieur t0.

 Le front d'onde est une surface d'égale phase d'une onde, c'est-à-dire que ces points ont mis
le même temps de parcours depuis la source.

 on distingue deux types d'ondes particulières selon que:


• les fronts d'ondes sont des sphères (onde sphérique)
• ou des plans (onde plane)

 Un émetteur émet des ondes dans tout l'espace environnant. Ce sera une onde sphérique.

Emetteur
 A très grande distance du point d'émission, le cercle est si grand que nous ne percevons
qu'une onde plane.

Emetteur

• Localement, les champs électriques et magnétiques ont la même valeur en tout point du plan
d’onde.
IV- Paramètres d’une d’antennes
Introduction

Une antenne est un ´el´ement passif permettant le transfert de l’´energie ´electrique (au sens
large) vers l’´energie ´electromagn´etique ou vice-versa.

• L’antenne ´emettrice tire sa puissance de l’´emetteur qui l’alimente, ´etant vue comme une
charge.

• L’antenne r´eceptrice fournit la puissance capt´ee au r´ecepteur, agissant comme une source
avec sa propre imp´edance interne.
IV-1 Impédance
 Pour ´evaluer l’imp´edance d’une antenne, on assume une antenne en ´emission.
L’antenne est alors considérée comme une charge `a l’entrée de laquelle existe un courant Iin
et une tension Vin.
Le rapport de ces deux quantités fournit l’impédance Zin (ou Za) :

 On considère simplement l’antenne comme un circuit électrique ayant cette même


impédance lors des calculs de transfert de puissance.

Resistance de rayonnement
Pour les antennes, la puissance totale émise <Pt> est reliée au courant crête Iin mesuré `a
l’entrée de l’antenne via la résistance de rayonnement vue `a l’entrée Rr qui n’est pas une
r´esistance dissipative physique :

Cette r´esistance Rr s’ajoute `a celle des pertes joules (ou pertes en g´en´eral) pour former la
partie r´eelle de l’imp´edance de l’antenne :
IV-2 Intensitée de rayonnement

 L’onde électromagnétique rayonnée à distance suffisante de l’antenne se comporte comme


une onde plane (le champ électrique E et le champ magnétique H sont orthogonaux entre eux
et orthogonaux `a la direction de propagation de l’onde)

le vecteur de Pointing P indique la quantit´e de puissance ´electromagnetique instantanée qui


se propage par unitée de surface.
W/m2

 Comme l’antenne a la propriété de concentrer la puissance émise dans une ou des directions
privil´egiées cette densité de puissance obtenue du vecteur de Poynting moyen varie selon la
direction d’observation

on écrit alors:
Pt
P  2
(W/m )
4pr 2

La densit´e de puissance diminuera en 1/r2.


La distance r à laquelle sont effectuées les mesures est donc un paramètre qui influence la
valeur de <P(r)>.

 Pour obtenir une quantité indépendante de la distance, on définit également l’intensité de


rayonnement normalisée K en W/srd, laquelle est indépendante de r mais varie selon la
direction donnée.

0  120p   377
IV-3 Diagramme de rayonnement

 Une antenne est caract´eris´ee dans l’espace par les diagrammes de rayonnement impliquant
les champs ´electromagn´etiques rayonnés.
 Les diagrammes de rayonnement montrent en coordonn´ees tridimensionnelles la variation
des champs ou celle de la densit´e de puissance `a une distance fixe r dans les directions (θ, φ).

 Ainsi, les diagrammes sont et doivent être indépendants de la distance r, mais ils dépendent
uniquement de la direction  (  , ) appelée direction d’observation.

Diagramme de rayonnement typique.


 les diagrammes de rayonnement montrent
souvent un lobe principal (maximum
de rayonnement) ou faisceau avec des lobes
secondaires
Exemple se diagramme de rayonnement
Il est commode de tracer le diagramme après normalisation, ce qui est appelé fonction
caracteristique de rayonnement de l’antenne Fa(θ, φ).
 Cette fonction, obtenue en divisant E(θ, φ) par sa valeur maximale, ne fait intervenir que les
variables angulaires :

IV-4 Directivité et gain d’une antenne


 L’antenne a une capacité :
 de concentrer la puissance afin de privilégier certaines directions en émission ;
 de capter plus facilement la puissance provenant de certaines directions en réception.

 Dans certains cas, ce pouvoir de direction privil´egi´ee est tr`es utile.

 dans d’autres cas, on recherche plutˆot `a ´emettre partout sans pr´ef´erence (en
azimuth pour un r´ecepteur ou ´emetteur de radio commerciale).
 Par définition, la directivité D(θ, φ) d’une antenne dans une direction donnée représente
donc le rapport de l’intensité du rayonnement dans cette direction à l’intensité moyenne Kmoy,
soit celle qui serait obtenue si la puissance était émise uniformément dans toutes les
directions par une antenne isotrope

Illustration de la directivité : rayonnements isotrope et directionnel.


 L’antenne qui aurait la faculté d’´emettre uniformément est dite antenne isotrope.
Elle n’existe qu’en théorie.

 La directivité d’une antenne isotrope est, bien entendu, égale à l’unité (D=1) quelle que soit
la direction d’observation.

 Le gain directif G(θ, φ) d’une antenne, souvent représente la même chose que la directivité D
en tenant compte des pertes.

εr = eficacité de l’antenne

 Une efficacité εr de 100% fait que directivité et gain sont identiques.


V-5 Surface effective

La notion de surface (ou l’ouverture) effective d’antenne, Ae s’emploie lorsque l’antenne est
dans le mode de r´eception.
Elle est d´efinie par :

où:
 <Pi> est la densité de puissance de l’onde électromagnétique incidente `a l’endroit où est
située l’antenne ;

<Pout> est la puissance disponible à la sortie de l’antenne,

 La surface effective Ae est reliée à la surface physique de l’antenne Ap par l’efficacit´e εap :
V-6 Surface effective vs Gain
V- ANTENNES ELEMENTAIRES

V.1 Dipôle élémentaire (Doublet de Hertz)

V-1-1 DEFINITION

 Le doublet de Hertz est une antenne filaire de longueur l très faible devant
la longueur d’onde λ et donc parcourue par un courant constant.

 Cette antenne élémentaire est généralement utilisée pour calculer le


rayonnement d’une antenne de longueur quelconque considérée comme la
succession de plusieurs éléments dont chacun constitue un doublet de Hertz.

 Lorsque la longueur est très inférieure à la longueur d’onde , on dit qu’il s’agit
d’un dipôle infinitésimal ou doublet.

Dipôle rayonnant constitué de 2 tiges de longueur l et de diamètre d = a


 Le Dipole est un élément de longueur l = dh << l parcouru par un courant constant Io sur
toute sa longueur .

 La figure montre un tel dipôle dans la direction z, localisé à l’origine du système de


coordonnée sphérique.
4.1.2 Distribution des champs

 Les expressions des champs peuvent être trouvées directement à partir des équations de
Maxwell.
Elles son données par:

(1)

2p
avec  
l
4.1.3 Champs lointains ( r  l )
On peut obtenir l’expression des champs produits par le dipôle élémentaire dans la zone de
champ lointain (zone de Fraunhofer) en annulant les termes en 1/r2 et 1/r3 (négligeables)

(1)
4.1.4 Diagramme de rayonnement

 les diagrammes de rayonnement dans les plans E et H sont obtenus en prenant le module
du champ E à une distance constante r.

 en normalisant l’expression ci-dessus, on obtient la fonction caract´eristique de


rayonnement Fa:
 Diagramme de rayonnement du champ ´électrique du dipôle élémentaire selon θ (plan E) et
selon φ (plan H).
 Diagramme de rayonnement en champ, du
dipôle élémentaire en 1D.

 Diagramme de rayonnement en
champ du dipôle élémentaire e 3D.

 Ce qui donne une largeur du lobe principal à -3 dB de π/2 dans le plan E tout en restant
omnidirectionnel dans le plan H.
 La couronne rouge est une représentation tridimensionnelle des ondes émises.

 L’antenne elle-même se trouve au milieu de cette couronne.

Le diagramme circulaire représente l’azimut : il montre le rayonnement vu de dessus. L


 l’intensité et la puissance totale rayonnées par le dipôle élémentaire, sont données par:
que :
E 2 (  , ) E 2( )
K n elem(  , )  
20 20
1 60p 2
 ( ) ( I 0 dh sin  )2
20 l
1 
 ( 0 )2 ( I 0 dh sin  )2
20 2l
0
K n elem(  , )  ( I 0 dh sin  )2
8l 2

(**)
 La résistance de rayonnement est déduite directement de (**) car Io est aussi le courant
d’entrée Iin.

Exemple: …………. dh = l/50

 la directivité de cette antenne (dipôle élémentaire) est telle que:

p
Pour   (direction de propagation maximale):
2
Exemple

Calculer la résistance de rayonnement d’un dipole court dont la longueur est l = l/50

Solution:

 Cette résistance de rayonnement étant très faible; elle produira une désadaptation très
importante si elle est connectée à des lignes de transmissions réelles d’impédance de 50Ω
ou 75 Ω.
Antennes filiformes
1- Introduction
 Le dipôle élémentaire est un ´élément différentiel (dh) avec une distribution de courant
uniforme.

 dans une approche plus intuitive, le dipôle peut-ˆêtre vu comme une ligne de transmission
repliée se terminant par un circuit ouvert.

 La distribution du courant sur chacun des bras du dipôle est alors assumée similaire à celle
d’une ligne de transmission se terminant par un circuit ouvert.
 Partant de cette analogie, la distribution du courant suit la forme d’une onde stationnaire en
courant :

• forme sinusoïdale redressée ;


• nulle au niveau des deux extrémités du dipôle (circuit ouvert) ;
• période de λ/2 ;
• en phase dans chaque bras du dipôle ;
• d’une valeur maximale possible Im ;
2 - Dipole court
 Un dipôle court est une antenne filiforme constitu´ee de deux fils infiniment minces dont la
longueur totale est considérée petite ( h < λ/10).
 `A cause de la faible dimension h, on fait la supposition que :

Ainsi la distribution du courant :


• a l’amplitude qui décroit uniformément à partir du centre vers les extrémités ;
• mais dont la phase reste constante.

La distribution du courant est alors est dite triangulaire


 Les champs émis par le dipôle court peuvent se déduire
directement de ceux du dipôle élémentaire. I in
I0 
2

Dipôle Court Dipôle élémentaire


 La fonction caractéristique de rayonnement en champ du dipôle court s’´ecrit, comme celle
du dipôle élémentaire :

 ce qui signifie qu’aucune puissance n’est émise dans l’axe du dipôle (ici, l’axe z) et que cette
antenne concentre uniformément la puissance dans le plan perpendiculaire à son axe (ici, le
plan xy ou θ = 90◦).

 Le dipôle court est dit omnidirectionnel dans le plan H.


3 - Dipole général
Lorsque la longueur du dipôle augmente, on ne peut continuer à assumer une distribution de
courant triangulaire.

Elle s’approche de plus en plus, d’une distribution sinusoïdale.

Dans la zone de champ lointain (Fraunhofer), on montre que l’expression du champ électrique
est donnée par:
4 Dipôle λ/2

Le dipôle λ/2 est un cas pratique rencontré fréquemment pour plusieurs raisons dont :

• résistance d’entree Ra (ou Rri) suffisamment élevée pour faciliter l’adaptation.


Distribution de courant sur un dipôle l/2

h= l/2

l
 Le champ électrique produit par ce type de dipôle s’obtient directement de l’´equation
(donnant le champ d’un dipôle général en prenant h = λ/2 = 2l :

Fonction caractéristique

h = λ/2 = 2l

 On note ici que Iin = Im car le maximum de la distribution de courant se situe directement aux
bornes de l’entrée.
• fonction caractéristique :

• Intensité de rayonnement

E 2 (  , ) E 2 (  )
K dip / 2 (  , )  
20 20

Diagramme de rayonnement 3 D d’un dipole l/2


Diagramme de rayonnement d’un dipole l/2

Ouverture - 3 dB de 78◦

( 3dB )  78
Rayonnement du champ EM d’un Dipôle λ/2
• puissance totale émise:

• résistance de rayonnement :

R 2 dip / 2 I in2
Pdip / 2 
2
 L’impédance d’entrée du dipôle λ/2 est purement réelle en théorie. Sa valeur proche
de 75Ω explique pourquoi les câbles normalement utilisés en vidéo ont une impédance
caractéristique de Zo = 75Ω.

• Directivité :

Avec:

p
Pour   (direction de propagation maximale):
2

Ddip / 2 ( dB )  10 Log 10 ( 1.64 )  2.15dB


Autres formes de dipôle

1 Dipôle λ
 La distribution du courant dans une une antenne filiforme dont la longueur (h = λ), est donnée
par la figure suivante:

Dipôle général

• le champ électrique de la forme :

Dipôle λ

soit celui du dipˆole λ/2 multipli´e par le facteur 2 cos( π/2 cos θ)
• fonction caractéristique dipôle l):

 directivité

 largeur de lobe principal à3 dB (dipôle l) ( 3dB )  47

• résistance de rayonnement :

-La résistance d’entrée du dipôle λ demeure très élevée (difficulté d’adaptation): Iin→ 0

- Ce Dipôle est rarement utilisé


• Diagramme de rayonnement en champ d’un dipôle l
 Une antenne filiforme dont la longueur est supérieure a l (l>l, a un diagramme de
rayonnement qui contient plusieurs lobes principaux.
 Cette caractéristique n’est habituellement pas recherchée, donc ces dipôles plus longs
deviennent inintéressants en pratique.

Diagramme de rayonnement des dipôles 3λ/2 et 2λ et 5λ/2 .


Diagramme de rayonnement des dipˆoles
• Diagramme de rayonnement théorique d’un dipôle
Résumé:
Le Monopôle
 Le monopôle est créé en divisant un dipôle (dit équivalent) en deux par le milieu `a son point
d’alimentation ; et en alimentant l’unique bras par rapport au plan conducteur supposé infini
(plan de masse).

Plan parfaitement conducteur


 Lorsqu’un conducteur est placé au dessus d’un plan de masse, tout se passe comme si un
conducteur de retour virtuel était placé sous le premier conducteur, de manière symétrique
par rapport au plan de masse.

 Un monopôle correspond à un demi dipôle au dessus d’un plan métallique de référence.


 En raison de la symétrie apportée par le plan métallique, le monopôle se comporte comme
un dipôle.
 Les courants induits sur le plan conducteur produisent une image un peu comme dans un
miroir.
 Ainsi, en appliquant un courant I0 sur la borne du monopole, la tension par rapport à la
masse sera la moitié de celle qui apparaitrait aux bornes du dipôle équivalent excité par le
même courant I0.

 Donc l’impédance d’entrée du monopole vaut la moitié de celle du dipôle équivalent :

 Il en va de même pour la résistance de rayonnement.


 a cause de la présence du plan de masse, le monopôle ne rayonne la puissance totale ´émise
que sur une demi-sph`ere.
D.R du Dipole l/2

D.R du Monopole l/4


 Ainsi, la directivité d’un monopôle vaut le double de celle du dipôle ´équivalent :
(Monopole)
Dipôle magnétique ou antenne boucle
 Le dipôle magnétique est constitué d’une boucle circulaire de courant dont l’appellation plus
usuelle d’antenne boucle.

 Elle est la forme duale – dualité des équations électromagnétiques – du dipôle électrique.

 si la boucle est petite électriquement (ra << l), le courant est assumé assez uniforme et son
comportement ressemble à celui d’un dipôle électrique.
 On montre que pour une petite boucle circulaire dans le plan x,y de rayon ra les champs
éléctrique et magnétiques lointains sont donnés par:

Ou

où A l’aire de la boucle.
Les autres paramètres de l’antenne boucle sont:

• fonction caractéristique:

 Fa est Identique à celle d’un Dipôle électrique court


Mais la polarisation de la boucle est orthogonale à celle du dipôle !!

p
 directivité : Pour   (direction de propagation maximale):
2

• intensit´e de rayonnement:

• Puissance total de rayonnement:


• Resistance de rayonnement:

Ou

avec A  p ra2 Sur face de la boucle

Ex: f= 100 MHz , ra= 10 cm, Rr = ???

 On remarque que la résistance de rayonnement est proportionnelle à f4 (i.e. en 1/λ4), et non


à f2 comme c’était le cas pour le dipôle électrique.

 `A basse fréquence, cela pourrait donner lieu à des valeurs de Ra trop faibles pour être
connectées (adaptées) aux câble du commerce.
Attention:
 L’expression de la résistance de rayonnement (*) est valable lorsque la boucle
contint une seule spires. (*)

 Si N est le nombre de spire de la boucle alors:

(**)

 En effet suivant le principe de multiplication, on augmente la force ´electromotrice fem par


un facteur N en coupant N fois le flux avec N spires (tours de fil).

 En ´emission, pour un mˆeme courant d’alimentation, le champ ´electrique produit (et


donc le champ magn´etique aussi) est multiplié par n ce qui ´equivaut `a une r´esistance de
rayonnement qui est multipliée par N2

Attention:
 L’expression (**) est un bon moyen pour augmenter la résistance de rayonnement.
 Mais Si N devient grand alors les pertes de la boucle augmentent également
(proportionellement à N).

Typiquement les antennes boucle ont un faible rendement. Il est préférable de les utiliser en
réception.
 Les spires peuvent être enroulées autour d’un noyau ferromagnétique de perméabilité
μ=μrμo.

Selon la loi de l’induction, le flux magnétique passant au travers les boucles augmente par un
facteur égal à μr.

Un petite boucle circulaire de rayon ra avec fil de rayon ao, présente aussi:
 une réactance inductive Xa = La ω:

 et une résistance de pertes ohmiques Rohm:

où ℓtot est la longueur des boucles de fil et Rs est la résistance surfacique du fil conducteur.
Exemples d’antennes boucle à ferrite pour récepteur radio en G.O et O.M

Ferrite: mr de 8 à 1000 !!! voir +


• Diagramme de rayonnement :

 Il est identique à celui du dipôle élémentaire puisque:

 Le diagramme de rayonnement en puissance est donc donnée par:


Diagramme de rayonnement :
Les antennes à ondes progressives
 L’onde progressive est générée en évitant les réflexions à l’extrémité libre du fil. Pour cela, on
connecte l’extrémité d’une ligne de transmission à sa charge adaptée (50 Ω par ex.)

 Le fil conducteur est disposé suivant l’axe des z, entre les cotes z = 0 et z = L.

On peut supposer, dans ce cas, que le courant


est uniforme sur le fil et peut s’écrire en
fonction de l’abscisse spatiale x :
 La structure se comporte comme un ensemble de doublets électriques.
 Le champ élémentaire rayonné par celui-ci en x dépend du courant qui le traverse :

Sachant que l’on peut poser

le calcul du rayonnement du fil dans une direction , formant un angle avec l’axe de
l’antenne de longueur L en faisant l’hypothèse que le champ est calculé à grande distance, est
donné par :
 Après intégration, on obtient le module du champ lointain :

 le diagramme de rayonnement E(θ) s’obtient en ne gardant que la fonction caractéristique


 le diagramme de rayonnement E(θ) s’obtient en ne gardant que la fonction caractéristique
1 Introduction
Antennes `a ouverture rayonnantes

Une antenne pouvant être considéré comme un dispositif à l’interface entre une énergie
électromagnétique guidée et une énergie électromagnétique rayonnée, une des idées les plus
simples pour réaliser cet interface consiste à pratiquer une ouverture dans un guide d’ondes,
soit en réalisant une ou plusieurs fentes, soit en le laissant ouvert à son extrémité.

Cette dernière solution conduisant généralement à une rupture d’impédance entre la


propagation guidée et la propagation en espace libre, la transition est adoucie en évasant
progressivement les bords du guide, ce qui conduit finalement à une antenne cornet.
 Une ouverture rayonnante plane correspond donc à une ouverture de surface quelconque
dans un plan conducteur, illuminé par un champ ´electromagn´etique .

 Le principe de Huygens stipule que le champ rayonné en un point P peut être vu comme la
superposition du rayonnement de sources secondaires réparties sur l’ouverture (principe de la
géométrie optique).

 Cependant, ceci conduit à une approximation du champ rayonné, en raison de l’influence du


contour de l’ouverture.
En effet, le contour de l’ouverture diffracte le champ incident.
 Le champ total obtenu dépend donc du champ sur l’ouverture et du champ diffracté (théorie
géométrique de la diffraction).
 Le rayonnement des sources secondaires réparties sur l’ouverture permet de déterminer
le lobe principal et les premiers lobes secondaires.

Les diffraction sur les bords de l’ouverture permet de déterminer les lobes secondaires éloignés
de l’axe principal (lobes secondaires).
Zone de rayonnement d’une ouverture plane
 Nous avons jusque-là traité des antennes en zone de champ lointain, c’est-à-dire lorsque la
distance devenait suffisamment grande pour que les différences d’amplitude et de phase des
contributions de chaque élément de l’antenne soit négligeable. Dans cette zone, l’onde est
considérée comme une onde sphérique, localement vue comme plane.

 question :
à quel moment l’onde issue de l’ouverture est sphérique ?

 La figure suivante présente les différentes zones de rayonnement d’une ouverture plane.
 à proximité de l’ouverture rayonnante (zone de Rayleigh), l’onde est plane, les directions de
propagation des ondes rayonnées par chaque source secondaire restent parallèles entre elles.

 Au-delà de la distance de Rayleigh, le faisceau émis par l’ouverture commence à diverger et


l’onde devient peu à peu sphérique.
 La zone de champ lointain apparaît au-delà de la distance de Fraunhoffer.
Gain d’une ouverture rayonnante
 Le champ rayonné peut être déterminé par la formule de Kottler, issue du principe de
Huygens (que nous ne présentons pas), à partir des champs électriques et magnétiques
incidents.
 En champ lointain, cette formule peut se simplifier et le champ électrique est donné par la
formule de Fresnel.

Dans le cas d’une ouverture de faible surface, l’amplitude et la phase de l’onde incidente
peuvent être constants.
Prenons le cas d’une ouverture équiphase et équiamplitude, en notant E0 le champ incident.
Le champ électrique émis dans la direction de rayonnement maximal (θ=0°) est donné par :
On montre que dans le cas d’une ouverture équiphase et équiamplitude

(*)

Exemples: ???

Remarque : Ouverture non équiamplitude


 L’hypothèse de l’ouverture équiphase et équiamplitude suppose que la source primaire
induit un rayonnement incident uniforme sur l’ouverture, ce qui n’est parfois pas le cas en
fonction de la géométrie de l’ouverture.

 Dans ce cas, le gain effectif devient inférieur à celui prévu par l’équation (*).
En pratique, on introduit un facteur de gain de l’ouverture noté FG compris entre 0.5 et 1, qui
traduit une diminution de la surface équivalente de rayonnement de l’ouverture.
Diagramme de rayonnement

 le diagramme de rayonnement est complexe et contient un lobe principal et de nombreux


lobes secondaires.

l’apparition de nuls et de lobes provient des interférences constructives ou destructives des


contributions de chaque source secondaire de l’ouverture et également de la diffraction dû aux
bords de l’ouverture.

 Le diagramme de rayonnement dépend de 2 paramètres :


• la forme de l’ouverture:
 la loi d’éclairement de l’ouverture, que nous allons supposer.

Cas d’une ouverture rectangulaire équiamplitude


Considrons le cas d’une ouverture rectangulaire équiphase et équiamplitude (loi d’éclairement
uniforme) de longueur a et de largeur b.

Ouverture rectangulaire dans un plan de masse infini.


Le champ électrique en un point P en champ lointain est donné par:

 On peut remarquer que la fonction caractéristique de rayonnement contient de


nombreux termes trigonométriques à l’origine des lobes secondaires apparaissant dans les
plans E et H,

 La présence des termes en sin x/x indique


une décroissance de l’amplitude des lobes
quand on s’éloigne de la direction du lobe
principal.

 La loi d’éclairement va aussi modifier le diagramme de rayonnement.


Antennes à réflecteurs
Géométrie de l’antenne parabolique

Pour un paraboloïde de révolution, d’axe Oz, les propriétés suivantes sont vérifiées :

 Au sens de l’optique géométrique, cela signifie que tous les rayons issus du foyer F vont après
réflexion être parallèles à l’axe Oz.

 De façon équivalente, le plan P passant par F (et tous les plans perpendiculaires à l’axe Oz)
sont des surfaces équiphases dès lors que la source placée au foyer rayonne des ondes
sphériques.

 Le plan AA’ est appelé le plan d’ouverture et les caractéristiques de rayonnement de la


parabole seront dépendantes de la répartition des champs sur cette ouverture.
Principe de fonctionnement:

L’antenne à réflecteur parabolique est constituée d’une antenne placée au foyer du


paraboloïde, nommée source focale ou source primaire. Celle-ci possède un diagramme de
rayonnement qui lui est propre, qualifié de rayonnement primaire.

L’association de cette source primaire et du paraboloïde forme l’antenne à réflecteur,


caractérisée par un diagramme de rayonnement secondaire.
Le schéma de principe d’une telle antenne est représenté sur le suivant:
• Tous les rayons émanant du point focal (F0) d'une parabole de révolution sont renvoyés par le
réflecteur parallèlement à son axe.
• Tout rayon émis à partir du point focal et renvoyé par le réflecteur, atteint un plan orthogonal
à l’axe du réflecteur en ayant effectué le même trajet optique, soit:

• La distribution du champ dans ce plan décrit alors une ouverture circulaire équiphase et non
équiamplitude.
 Le mécanisme de rayonnement d’une antenne à réflecteur peut s’expliquer comme suit.
Une source primaire est placée au foyer de la parabole de façon à ce que son centre de phase
coïncide avec le foyer du réflecteur. On a ainsi un rayonnement d'ondes sphériques vers le
réflecteur qui va à son tour rayonner de deux façons :

• 1- un champ électromagnétique correspondant à la partie du rayonnement de la source


interceptée par la surface conductrice du réflecteur où sont générés les courants induits. (Ceux-
ci peuvent être considérés comme des sources secondaires du champ qui vont rayonner des
ondelettes sphériques).
Le champ correspondant est la somme de tous les champs élémentaires, on l'appelle champ de
diffusion.

• 2- un champ électromagnétique, plus faible, correspondant à la partie du rayonnement de la


source frappant le contour du réflecteur. (C'est le phénomène de diffraction qui va entraîner
une répartition de ce champ dans de multiples directions, et qui va entraîner une perte
d'efficacité de l'antenne à réflecteur).

Ainsi le champ total rayonné par l'antenne à réflecteur correspond à la somme de ces deux
champs : champ de diffusion et champ de diffraction.
Differentes configuration d’une antenne à reflecteur
Le r´eflecteur parabolique ´etant une antenne `a ouverture, son ´etude passe par l’expression
des champs ´electromagn´etiques dans le plan de l’ouverture. Il faut alors consid´erer les trois
points suivants :

 L’amplitude des champs dans l’ouverture d´epend de la fonction caract´eristique de la


source primaire (“feeder”) situ´ee au foyer.
 L’orientation des champs dans l’ouverture (polarisation) d´epend de la polarisation de la
source primaire
Gain d'une antenne à reflecteur:
4pA
G
l2

A Apparente de l’antenne (m2)

A = keff*S 0.55  k eff  0.85

keff est dû aux pertes causées par:


- les diffractions sur les bords u réflecteur (spillover);
- la dépolarisation apportée par le réflecteur;
- l’obstruction apportée par la source primaire au foyer;
- la loi de distributions du champ sur le réflecteur (Diagramme de
rayonnement de la source au foyer).
- la forme du réflecteur …..etc
Ouvertures à -3dB d'une antenne à réflecteur:
 Pour une antenne à réflecteur parabolique de diamètre d, le diagramme de rayonnement est
de révolution et son ouverture à –3 dB est donnée par:

70l
 3 dB  (degrés)
d

 Pour une antenne à réflecteur réctangulaire de dimensions l et h, le diagramme de


rayonnement n’est pas de révolution et ses ouvertures à –3 dB sont données par:

70l
 g 3 dB
h
 (degrés)
l
70l
 s 3 dB  (degrés)
l
h
Diagramme de rayonnement d'une antenne parabolique :

Le DR d’une antenne à réflecteur est fonction de:


la forme du réflecteur;
du type de source d’alimentation: cornet, dipôle etc. (loi d’éclairement …)
la longueur d’onde
Exemple de Diagrammes de rayonnement
Exemples de rayonnement pour quelques
distributions de champ dans l’ouverture.
1) Distribution de champ uniforme

Hypothèse: le champ présent dans l’ouverture à la structure d’une onde plane, donc équiphase
et constante en amplitude.

E(x)
Cas d ’une Ouverture rectangulaire

2p
k
l
dergrés

Les principaux phénomènes observés sont les suivants :


- Le diagramme de rayonnement devient de plus en plus directif au fur et à mesure que la
dimension de l’ouverture augmente.
- Pour une ouverture de dimension n.λ, il y a (n-1) lobes secondaires de chaque côté du lobe
principal.
- Les lobes secondaires ont un maximum relativement élevé (de l’ordre de –15 dB)
Distribution de champ uniforme
2) Distribution de champ à décroissance linéaire vers les bords de l’ouverture.
 Afin d’éviter des effets de diffraction par les bords de l’ouverture, il est quelquefois
intéressant de faire en sorte que le champ électromagnétique au voisinage des bords soit le
plus faible possible, voire nul.

 La décroissance à partir d’une valeur maximum au centre de l’ouverture à généralement une


forme sinusoïdale (dans le cas des guides d’onde par exemple), mais l’étude d’une
décroissance linéaire permet de bien mettre en évidence les effets de cette décroissance du
champ.

x
dergrés
Autres formes d’apodisation
Antenne Cornet
1 – Guide d’onde ouvert

Mode fondamental TE10

Aeff = 0.81(ab)
Exemple: f = 10 GHz
a = 22,86mm b = 10 mm G =?
DR plan E
DR plan H
DR plan E
DR plan H
2 – Le cornet
Le cornet est une antenne qui termine un guide d’onde et qui fait parti des antennes `a
ouverture. Il augmente graduellement la surface d’´emission de la dimension du guide `a celle
voulue.
Cas d’un guide d’onde rectangulaires en mode fondamental TE10 (cornet pyramidal),

Exemple: f = 10 GHz
a = 100mm b = 100 mm G =?
Par exemple:
pour f = 10 GHz, et D = 2 m gmax = 43800 et 2θ = 0,87 °.
Antenne Diélectrique
• L’antenne diélectrique proposée est généralement constituée d’un barreau conique
diélectrique excité par un guide d’onde rectangulaire ouvert .

• La propagation dans les guides diélectriques diffère de celle dans les guides métalliques
classiques.

• Toutes les antennes diélectriques ont un diagramme de rayonnement axial (selon l’axe z ) et
une directivité proportionnelle à la longueur l du barreau.

• On trouve ainsi les caracteristiques de rayonnement d’un réseau uniforme à rayonnement


longitudinal
• Pour Déterminer la fonction caractéristique d’une telle antenne et tracer son diagramme de
rayonnement, on l’assimiler à une antenne filaire rectiligne en ondes progressives .

En négligeant les pertes le long du conducteur OA, la distribution du courant en un point M


d’abscisse z’ et d’amplitude constante I0 s’écrit :
 I o e   z ' ẑ pour 0  z'  l
I ( z' )  
0 ailleurs
2p lo

avec:
k k u constante de propagation dans le conducteur OA
lg lg
lg : longueur d’onde dans le conducteur OA lo
la longueur d’one en espace libre

2p
k  le nombre d’onde en espace libre.
l0
• Dans ces conditions, on montre que la fonction caractéristique normalisée est :

Fn    cos 

sin k l ( u  cos  )  k l (u  1)
k
2p
u
lo
 
2 2
k l (u  cos  ) sin k l (u  1) l0 lg
2 2

Le diagramme de rayonnement dépend donc de:


lo
2pl et u
La longueur électrique de l’antenne:
l0 lg
Réseaux d’antennes
il est rare qu’une antenne seule permette d’obtenir directement la forme du diagramme de
rayonnement souhaité.
Par contre, en associant judicieusement plusieurs antennes identiques, on peut s’approcher du
diagramme désiré. Cette association porte le nom de réseau d’antennes.

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