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MINISTAIRE DE L’ENSEIGNEMENT

SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE L’ARBI BEN M’HIDI


D’OUM EL BOUAGHI
FACULTE DES SCIENCES DE LA TERRE ET DE
L’ARCHITECTURE
DEPARTEMENT DE L’ARCHITECTURE

MEMOIRE
POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER EN
ARCHITECTURE

OPTION : ARCHITECTURE ET CONDUITE DE PROJET

Sur le thème

Évaluation de la qualité architecturale dans les


centres culturels.
Cas d’étude : centre culturel d’Ain Beida ALAMIR
KHALED

 Soutenu par : Sous Le Direction De


- Allali roustoum tadje el hak
- Halimi hamza Mme. Gharaz halima

-Oum El Bouaghi –

Année universitaire : 2016/2017


Remerciements
Nous tenons à remercier et glorifier, en premier , Dieu le tout
puissant pour nous avoir accordé son aide et pour nous avoir donné la
force et la possibilité d'accomplir ce travail.
Nous tenons ensuite à adresser nos plus vifs remerciements à notre
directrice de mémoire et notre chère enseignante Mme. Gherraz halima
qui nous a accompagné durant notre recherche, pour la confiance
qu'elle.
Nous a accordé en acceptant volontiers de nous encadrer, pour les
nombreuses heures qu'elle eu l'amabilité de nous consacrer afin de nous
aider à réaliser notre modeste travail. Nous ne le remercions jamais
assez pour sa patience, ses conseils précieux, ses encouragements
incessants jusqu'à l'achèvement de cet écrit.
Nous adressons nos sentiments de grande gratitude les plus sincères
à tous les professeurs du département d'architecture science de terre de
l'Université Larbi Ben M'hidi- Oum El Bouaghi qui nous ont pris
en charge pendant cette information.
Et sans oublier nos chers enseignants, du département
d’Architecture science de terre de l’université larbi ben m’hidi - oum el
bouaghi, qui nous, ont précieusement aidé durant ces cinq années
d'études et qui nous ont su apporter les bases nécessaires pour réaliser
cet humble projet. Nous les remercions pour tous leurs efforts et pour
l'aide qu'ils ont contribué directement ou indirectement à l'élaboration
de ce mémoire.
Dédicace:
Je dédie ce modeste travail:
A Dieu tout puissant, pour la puissance et la volonté qu’il m’a
donné durant mes années d’étude. Au soleil qui a éclairé le parcoure de ma
vie par sa douceur, à ce bougie que je l’utilise pour éclairer mon chemin, A
cette fleur qui a animé le jardin de ma vie et celle qui a passé les nuits
debout pour me rendre un Homme ma chers Mère …
A mon cher père le plus tendre pour leurs sacrifice et encouragements
à fin de traverser le long chemin dans les meilleures conditions…
A mes frère, et ma sœurs…
A mes collègues et à tous mes amis que mon crayon l’ont oublié mais
ils sont toujours présents dans mon cœur…
hamza
Dédicace:
Tout d’abord nous remercions Dieu le tout puissant De nous
Avoir aidés à achever notre vœu le plus cher. Nous dédions ce
Modeste travail aux êtres les plus chers au Monde. Aux
prunelles
De nos yeux, à ceux que nous prions

Qu’ils soient toujours en bonne santé :

Ma mère, qui a œuvré pour ma réussite, de par son amour, son


soutien, tous les sacrifices consentis et ses précieux conseils, pour
toute son assistance et sa présence dans ma vie, reçois à travers
ce travail aussi modeste soit-il, l'expression de mes sentiments et
de mon éternelle gratitude.

Mon père, qui peut être fier et trouver ici le résultat de longues
années de sacrifices et de privations pour m'aider à avancer
dans la vie. Puisse Dieu faire en sorte que ce travail porte son
fruit ; Merci pour les valeurs nobles, l'éducation et le soutient
permanent venu de toi.

Mes frères et sœur qui n'ont cessé d'être pour moi des exemples
de persévérance, de courage et de générosité.

A mes collègues et à tous mes amis que mon crayon l’ont

oublié mais ils sont toujours présents dans mon cœur…

Rostom tadje el hak


TABLE DES MATIERES :
 Remerciements
 Dédicace
 Table des matières
 Liste des abréviations
 Liste des figures
 Liste des tableaux
 Liste des schémas
Approche introductive :

Chapitre introductif :
1-Introduction générale :…………………………………………………………… 2

2-Problématique :…………………………………………………………………… 2

3-Questions de recherche :…………………………………………………………. 3

4-Hypothèse :………………………………………………………………………... 3

5-Objectifs de recherche :...……………………………………………………….. . 3

6-La méthodologie de travail : …………………………………………………….. 4

6-1- la partie théorique :……………………………………………………………….4

6-2- la partie pratique :……………………………………………………………..….4

7-La structure de mémoire :……………………………………………………...….4

Partie01 : Partie théorique

Chapitre 01 : la conduite de projet :


INTRODUCTION :…………………………………………………………………..7

Définition de projet :…………………………………………………………………7

I. 1. Selon le Project Management Institute (PMI) :……………………………7


I. 2. Définition de l'organisation mondiale de normalisation selon la norme ISO
10006 (Version 2003) :……………………………………………………………...7

I. 3. Selon l’AFNOR (Association Française de Normalisation):……………..7

1.4. Manager un projet………………………………………………………………7

1.5. Piloter un projet : ……………………………………………………………….8

II. Le projet architectural :……………………………………………………...8

1. Définition :……………………………………………………………………….8

II. 2. Les objectifs d’un projet architectural :…………………………………..8

2.1. La satisfaction des attentes du client :………………………………………….8

2.2. Le respect du budget :…………………………………………………………….8

2.3. Le respect de l’échéancier :……………………………………………………….9

II. 3. Les étapes préalables de projet :…………………………………………….9

II. 4. Les acteurs dans un projet :………………………………………………..10

4.1. Le maitre d’ouvrage :……………………………………………………………10

4.2. Le maitre d'œuvre :………………………………………………………………10

 Missions et obligation :………………………………………………………10

4.3. Les entreprises :…………………………………………………………………11

 Missions et obligation :………………………………………………………11

4.4. Les coordinateurs de sécurité :………………………………………………….11

 Missions et obligation :………………………………………………………11

2.5. Le contrôleur technique :………………………………………………………..11

 Missions et obligation………………………………………………………..11

2.6. Le conducteur de l’opération :…………………………………………………..11


 Missions et obligation………………………………………………………..11

II. 5. Les Différents phases et étapes du projet :………………………………...12

5.1 Phase Planification :……………………………………………………………...13

5.2. Réalisation :……………………………………………………………………...13

5.3. Phase d’exploitation :……………………………………………………………15

II. 6. Les contraintes d’un projet ………………………………………………..15

6.1. La contrainte de délais intervient dans deux cas :………………………………15

6.2. La contrainte de coût:…………………………………………………………..15

6.3. La contrainte de qualité : ……………………………………………………….15

III. le management de projet :…………………………………………………..16

 Piloter un projet :……………………………………………………………16


 Manager un projet :…………………………………………………………16

1. Définition du management de projet :……………………………………………16

2. Les Domaines de connaissance en management de projet :……………………..17

3. La conduite de projet:……………………………………………………………18

4. La gestion de projet:……………………………………………………………..18

5. Les Outils de la Gestion de projet :……………………………………………...18

5.1. Les outils de planification :…………………………………………………...19

5.2. Les outils de gestion comptables et de GRH :……………………………….. 19

A. Le diagramme de GANTT :…………………………………………………… 19

A.1.Caractéristiques de Le diagramme de Gantt :………………………………... 19

B. Le PERT :………………………………………………………………………19

B.1.Types de liens :………………………………………………………………. 20


6. Gestion des délais du projet :…………………………………………………... 20

6.1. Le processus de suivi & contrôle :…………………………………………… 21

III. .7. Les coûts d’un projet :………………………………………………….22

7.1. Les procédures de financement :…………………………………………...…22

7.1.1. Les autorisations de programme (A. P.) :………………………………….. 22

7.1.2. Les crédits de paiement (C.P) :…………………………………………….. 22

7.2. Enveloppe financière :……………………………………………………….. 22

7.2.1. Piloter les coûts d’un projet :………………………………………………. 23

7.2.2. Coût prévisionnel final d’un projet : ……………………………………......23

Conclusion :………………………………………………………………………..23

Chapitre 02 : la qualité architecturale :


INTRODUCTION :……………………………………………………………….25

I-Généralité sur la qualité…………………………………………………………25

II-La qualité architecturale :………………………………………………………26

II-1-définition de la qualité architecturale :………………………………………26

II-2-les principes de la qualité architecturale :…………………………………...27

II-3-Les enjeux de la qualité architecturale :…………………………………….27

II-4-Les facteurs de qualité architecturale:………………………………………28

III Management de qualité :……………………………………………………..29

III-1-définition :…………………………………………………………………29

III-2- Evolution management de qualité :……………………………………….29

III-3-Processus management de la qualité :……………………………………..30

III-3-1-Planifier la qualité :……………………………………………………..30


III-3-2-Mettre en œuvre l’assurance qualité :…………………………………...30

III-3-3-Mettre en œuvre le contrôle qualité :……………………………………30

VI- La gestion de la qualité :…………………………………………………….31

VI-1-Définition :………………………………………………………………...31

IV-2-Quelques références de la gestion de la qualité :…………………………..31

IV-2-1-La certification (identification):…………………………………………31

IV-2-2-La norme :……………………………………………………………….32

IV -2-3-La labellisation :…………………………………………………………32

IV -2-4-AFNOR :………………………………………………………………32

IV -2-5-La marque NF…………………………………………………………32

IV -2-6- La marque AFAQ44 :………………………………………………...32

IV -2-7- ISO :………………………………………………………………….32

V-les outils de la qualité architecturale :………………………………………32

VI-quelques outils de gestion de la qualité :………………………………….34

VI-1-la roue de Deming………………………………………………………34

VI-2-La méthode Kaizen :……………………………………………………34

VI-3-La méthode Lean Management :……………………………………….35

VI-4-La méthode Six Sigma :………………………………………………..35

VII-Quelques méthodes d’analyse de la qualité architecturale :…………….36

VII-1-La méthode FLAG :…………………………………………………..36

VII-2-La méthode d’évaluation polyfonctionnelle Assène méthode :………37

VII-3-Les techniques d'enquête : la complémentarité :……………………..38

VII-4-Système d’évaluation MATEA………………………………………39


Conclusion :…………………………………………………………………40

Chapitre 03 : La culture et La qualité architecturale dans les


centres culturels

INTRODUCTION :………………………………………………………….42

la culture……………………………………………………………………..42

1. Définition de la culture :…………………………………………………..42

I. 2. Aperçu historique sur la culture:…………………………………..43

2.1. Histoire de la culture dans le monde :…………………………………………..43

2.2. L’histoire de la culture en Algérie :…………………………………………….44

Les équipements culturels :…………………………………………………………44

I. 1. Définition de l’équipement culturel :…………………………………….44

2. Classification des équipements culturels :……………………………………….45

I. 3. Les grandes activités culturelles:………………………………………...45

II. 4. Le rôle des équipements culturels :……………………………………..48

III. Le centre culturel :…………………………………………………………48

1. définition :………………………………………………………………………48

2. Le rôle d’un centre culturel :……………………………………………………49

3. Les différentes composantes d’un centre culturel:……………………………..49

La qualité architecturale dans les centres culturels :………………………………49

IV.1. EXIGENCES URBAINE :…………………………………………………49

IV.2. EXIGENCES ARCHITECTURALES :……………………………………50

IV.3. EXIGENCES TECHNIQUES :……………………………………………51


IV.4. EXIGENCES FONCTIONNELLE :………………………………………57

Conclusion :……………………………………………………………………...62

Partie 2 : Partie pratique

Chapitre 04 : Analyse des données et interprétation de résultats


INTRODUCTION :……………………………………………………………..64

I-Présentation de centre culturel d’Ain Beida ALAMIR KHALED) :………….64

I.1.Fiche signalétique de l’opération:…………………………………………...64

I.2. Genèse du projet :…………………………………………………………...65

I.3. Le mode d'inscription du projet :……………………………………………65

I.4. Les modes de financement :………………………………………………...66

I.5.organigramme de la maitrise d’ouvrage :……………………………………66

Le projet :………………………………………………………………………..66

1. La situation du site :…………………………………………………………..66

2. Accessibilité:………………………………………………………………….67

3. Ensoleillement et vent:……………………………………………………….68

Présentation architecturale du projet :…………………………………………..68

1. La forme:……………………………………………………………………..68

2. Les façades :………………………………………………………………….69

3. Les accès :……………………………………………………………………69

3. L’analyse de l’intérieur :…………………………………………………….69

Analyse et interprétation des résultats (utilisation de model MATEA) :………72

1-Evaluation de la qualité de centre culturel El Amir Khaled par le point de vue des
utilisateurs :……………………………………………………………………72
1-la forme extérieure, volume et façades:…………………………………….75

2-le parking :…………………………………………………………………76

3-les accès :…………………………………………………………………..77

3-le Hall d’accueil :………………………………………………………….78

4-la bibliothèque:……………………………………………………………79

5-les ateliers:………………………………………………………………...79

6-la salle polyvalente:……………………………………………………….80

7-l’administration:………………………………………………………….81

Evaluation de la qualité de centre culturel El Amir Khaled par le point de vue de


maitre d’ouvrage :………………………………………………………………82

2 .Qualité de parkings selon maitre d’ouvrage :………………………………..83

3 .Qualité des accès selon maitre d’ouvrage :…………………………………..83

4 .Qualité de hall d’accueil selon maitre d’ouvrage :………………………….83

5 .Qualité de la bibliothèque selon maitre d’ouvrage :…………………………84

6 .Qualité des ateliers selon maitre d’ouvrage :………………………………..84

Evaluation de la qualité de centre culturel El Amir Khaled par le point de vue de


maitre d’œuvre :……………………………………………………………….85

1 .Qualité de la forme extérieure - volume selon maitre d’œuvre :……………85

2. Qualité de parkings selon maitre d’œuvre :…………………………………86

3. Qualité des accès selon maitre d’œuvre :……………………………………86

4. Qualité de hall d’accueil selon maitre d’œuvre :……………………………86

5. Qualité de la bibliothèque selon maitre d’œuvre :…………………………..87

6. Qualité des les ateliers selon maitre d’œuvre :………………………………87


Conclusion :……………………………………………………………………88

 Conclusion général
 BIBLIOGRAPHE
 ANNEXES
 RESUME
Liste des abréviations:
WBS: Works Breakdown Structure
OBS: organisation Breakdown Structure
PERT: Programme Evaluation and Review Technic
B.E.T : bureau d’étude technique
GC : Génie civil
C.T.C : contrôleur technique de la construction
APC : Assemblé populaire communale
DUC : La Direction de l'Urbanisme et de la Construction
DAS : Délégation aux affaires stratégique
PFAM : Poly Fonctionnel Acensement méthode
MATEA : Model pour l'Analyse. La Théorie et l’expérimentation Architecturale
U : utilisateurs ou usagers
DPAT : direction de programmation et aménagement de territoire.
Liste des figures :
Chapitre Introductif :
Figure N°1 : la structure de mémoire……………………………………………………….5
Chapitre I : La conduite de projet
Figure N01 : Organigramme explicatif Les Différents phases et étapes du projet……......11
Figure N02 : Organigramme explicatif de la phase Planification…………………...…….12
Figure N03 : Organigramme explicatif de la phase de réalisation……………………...…13
Figure N04 : le triangle des contraints…………………………………………………….15
Figure N05 : domaine management de projet……………………………………………..16
Figure N06: les principales missions de la conduite de projet …………………………....17
Figure N07 : diagramme de Gantt ……………………………………………………......18
Figure N08 : réseau PERT ………………………………………………………………...19
Figure N09 : Le processus de suivi et de contrôle des délais ……………………………..20
Chapitre II : La qualité architecturale
Figure n°01 : les facteurs de la qualité architecturale……………………………………..28
Figure n°02 : évolution management de qualité ………………………………………..…29
Figure n°03 : Vue d’ensemble du management de la qualité du projet…………………...30
Figure n°04 : Schéma illustratif d’ISO représente six sigma…………………..………….36
Figure n°05 : drapeau model et valeur de référence(VR)…………………………………36
Figure n°06 : exemple d’un schéma radar …………………………………………...……40
Chapitre III : La culture et La qualité architecturale dans les centres culturels
Figure n°01 : Histoire de la culture dans le monde………….............................................42
Figure n°02 : Classification des équipements culturels ………………………………….43
Figure n°03 : Les grandes activités culturelles…………………………………………….47

Chapitre I V : La culture et La qualité architecturale dans les centres culturels


Figure n°01 : Localisation du centre culture …...................................................................62
Figure n°02 : Fiche signalétique de centre culturel d’Ain Beida………………………….63
Figure n°03 : la maitrise d’ouvrage……………………………………………………….64
Figure n°04 : Localisation du centre culture………………………………………………65
Figure n°05 : Plan de Situation……………………………………………………………65
Figure n°06: plan d’Accessibilité………………………………………………………….66
Figure n°07 : étude de ventilation et d’ensoleillement……………………………………66
Figure n°08 : Forme architecturale du projet……………………………………………..66
Figure n°09 : la façade principale de centre culturel El Amir Khaled…………………….67
Figure n°10 : Les accès au centre……………………………………...………………….67
Figure n°11 : plan RDC centre culturel A. KH…………………………………………....67
Figure n°12 : plan 1er étage centre culturel A. KH………………………………………..68
Figure n°13 : plan 2eme étage centre culturel A. KH……………………………………..70
Liste des tableaux :
Chapitre II : La qualité architecturale
Tableau N°1 : types des outils de gestion de la qualité…………………………………....33
Chapitre III : La culture et La qualité architecturale dans les centres culturels
Tableau n°01 : exigences urbaines………………………………………………………...49
Tableau n°02 : exigences architecturales………………………………………………….50
Tableau n°03: exigences techniques………………………………………………………53
Tableau n°04: exigences techniques (confort)…………………………………………....55
Tableau n°05: exigences techniques (choix des matériaux)……………………………….61
Chapitre I V : La culture et La qualité architecturale dans les centres culturels
Tableau n°01 : Fiche signalétique de centre culturel d’Ain Beida………………………...63
Tableau n°02 : les surfaces de RDC…................................................................................68
Tableau n°03 : les surfaces de 1er étage de centre culturel A. KH……………………….68
Tableau n°04 : les surfaces de 2eme étage de centre culturel A. KH……………………..68
Tableau n°05 : point de vue utilisateurs…………………………………………………...70
2
Tableau n°06 : point de vue maitre d’ouvrage…………………………………………….72
Tableau n°07 : point de vue maitre d’œuvre………………………………………………74
Liste des schémas :
Schéma n°1: qualité de la forme ext, volume et façades selon les usagers……………….72
Schéma n°2: qualité de la forme ext, volume et façades selon les usagers……………….73
Schéma n°3: qualité de la forme ext, volume et façades selon les usagers…………….....73
Schéma n°4: qualité de parking selon les usagers………………………………………...74
Schéma n°5: qualité des accès selon les usagers…………………………………………74
Schéma n°6: qualité des accès selon les usagers…………………………………………75
Schéma n°7: qualité de la bibliothèque selon les usagers………………………………..76
Schéma n°8: qualité des ateliers selon les usagers……………………………………….76
Schéma n°9: qualité de la salle selon les usagers………………………………………...77
Schéma n°10: qualité de l’administration selon les usagers……………………………..78
Schéma n°11: Qualité de la forme ext- volume selon maitre d’ouvrage…………………79
Schéma n°12: Qualité parkings selon maitre d’ouvrage………………………………….80
Schéma n°13: Qualité des accès selon maitre d’ouvrage…………………………………80
Schéma n°14: Qualité de hall d’accueil selon maitre d’ouvrage…………………………80
Schéma n°15: Qualité la bibliothèque selon maitre d’ouvrage…………………………...81
Schéma n°16: Qualité la bibliothèque selon maitre d’ouvrage…………………………...81
Schéma n°17: Qualité du centre selon maitre d’ouvrage………………………………….81
Schéma n°18: Qualité de la forme ext- volume selon maitre d’œuvre……………………82
Schéma n°19: Qualité de parkings selon maitre d’œuvre…………………………………82
Schéma n°20: Qualité des accès selon maitre d’œuvre …………………………………...83
Schéma n°21: Qualité de hall d’accueil selon maitre d’œuvre…………………………...83
Schéma n°22: Qualité de la bibliothèque selon maitre d’œuvre………………………….84
Schéma n°23: Qualité des ateliers selon maitre d’œuvre ………………………………...84
Schéma n°24: Qualité de centre selon maitre d’œuvre …………………………………...85

3
Chapitre
introductif
Evaluation de la qualité architecturale dans un centre culturel Chapitre introductif

1-Introduction générale :
Le projet est un ensemble d'activités visant à atteindre des objectifs clairement définis dans
des délais fixés et avec un budget donné. Les objectifs atteints sont conditionnés par la mise
en œuvre de méthode pertinente et efficace de gestion de projet ; le management de projet va
donc constitué l'application de connaissances, de compétences, d'outils et de techniques aux
activités d'un projet Afin d'en satisfaire les exigences.
La culture est l’esprit de la société, elle est l’expression d’une identité nationale d’un pays
puisque elle regroupe les croyances qui diversifient d’un peuple a un autre elle est devenu de
nos jours le point repère d’un pays,
L’Algérie comme une bonne partie des pays du monde et un pays très vaste et riche par ses
diversités géographiques, culturelle…etc. Malgré cette richesse les notions de la culture ont
été mal interprètes et mal utilisé elles sont les plus souvent mal cernées pour ne pas dire
ignorées
L’Algérie souffre d’une carence en matière de projets culturels tel que les centres culturels,
les médiathèques, les bibliothèques….etc. voire les édifices existant sont pas des édifices de
bonnes qualité en matière de conception et même de service et d’entretien.
La qualité est le degré de conformité des caractéristiques d'un produit aux exigences. Elle
prend en compte toutes les activités de l'entreprise réalisatrice qui détermine la politique
interne, les objectifs et les responsabilités en matière de qualité, pour que le projet réponde
aux besoins pour lesquels il a été entrepris. Cela va consister à mettre en place des procédures
destinées à apporter la confiance au maitre d'ouvrage et à lui fournir un livrable1 conforme à
ses exigences.
2-Problématique :
Le centre culturel est l’un des équipements culturels réservés à la conservation, l’exposition,
et la mise en valeur d’une collection d'œuvres d'art. Il diffère des autres équipements culturels
par une série des spécificités et des exigences urbanistiques, architecturales, techniques et
fonctionnels.
Tout un équipement culturel a des normes et des exigences servent à garantir le
fonctionnement favorable de l’équipement à partir d’une démarche spécifique qui permet
d’assurer la qualité de l’équipement.
Mais Malheureusement en Algérie la conception de ces équipements est caractérisée par une
absence des particularités culturelles, ils sont souvent sous forme d’espace clos-fermé clôturé
sans aucune attraction et aussi une absence totale de la qualité architecturale au niveau des

2
Evaluation de la qualité architecturale dans un centre culturel Chapitre introductif

espaces des fonctionnements (le produit architectural représenté ne satisfait pas et ne réponds
pas aux besoins de l’usager).
Tout d’abord, la réussite d’un projet tel « un centre culturel » passe impérativement par les
outils de la maitrise de la qualité, chargée du respect de la conformité des projets par rapport
À ces exigences.
Notre recherche nous oblige à évaluer la qualité architecturale dans les centres culturels, à
travers l’étude de programme, la qualité architecturale des espaces ainsi la qualité de leur
fonctionnement.
Malgré :
•La multiplicité des modes de production des équipements culturels (centre culturel, musée,
théâtre…etc.).
•La multiplicité des acteurs pour chaque mode de production.

3-Questions de recherche : Ce problème nécessite des investigations pour sa prise en


charge afin d’assurer la meilleure qualité architecturale d’un centre culturel, pour cela les
questions suivantes s'imposent :
• Est-ce qu’une mauvaise ou une moyenne qualité d’un centre culturel peut influencer
son utilisation ?
• Comment peut-on passer d’une production de faible qualité architecturale à une
production de bonne qualité, autrement dit ; comment améliorer la qualité de nos
centres culturels?
• Comment évaluer la qualité architecturale et quelles sont les meilleures méthodes qui
nous aident à ça ?

4-Hypothèse : Afin de bien mener cette étude, il est indispensable de formuler une
hypothèse qui constitue le début de cette investigation :
Une meilleure qualité architecturale des espaces d’un centre culturel peut être assurée par
une meilleure interaction entre les différents acteurs d’un projet architectural.

5-Objectifs de recherche : Suite à l’hypothèse formulée auparavant, nous avons fixé des
objectifs à atteindre dans le cadre de cette étude comme suit:
-Faire révéler les problèmes entre acteurs de projet qui peuvent influencer la qualité
architecturale d’un projet ;

3
Evaluation de la qualité architecturale dans un centre culturel Chapitre introductif

-Faire ressortir les différents facteurs qui aident à atteindre une production architecturale de
bonne qualité ;
- Améliorer la qualité architecturale d’un centre culturel.

6-La méthodologie de travail :


Le thème de recherche étant cerné, se rapporte à l’évaluation de la qualité architecturale des
espaces dans un centre culturel, pour une bonne configuration de travail, on a établit un
processus du travail, donc une démarche méthodologique ; le travail a été divisé en deux
parties qui sont la partie théorique, et la partie du travail sur terrain, d’analyse et
d’interprétation afin de dégager des recommandations opérationnelles.
6-1- la partie théorique : Dont les données sont acquises à l’aide des différentes lectures
relatives au thème de recherche voire la qualité architecturale ; cette partie est divisée en deux
chapitre ; un premier chapitre qui consiste en une présentation générale de la conduite de
projet à travers la définition de concepts…etc. Un deuxième chapitre étudiera la qualité
architecturale et en particulier dans un centre culturel.
6-2- la partie pratique : Pour arriver à confirmer ou bien infirmer notre hypothèse on va
utiliser la technique de recherche suivante :
-La technique de questionnaire : cette technique nous permet d’interroger un nombre
important des utilisateurs de notre cas d’étude dans un temps limité. A l’aide d’un
questionnaire. La distribution du formulaire de question sera d’une façon aléatoire de l’ordre
de 30 formulaires de questions, ce nombre couvre un échantillon représentatif de tous les
usagers.

7-La structure de mémoire : Pour confirmer la validité de notre hypothèse, notre


recherche s’organisera en :

• Premièrement un chapitre introductif destiné à la présentation de la problématique


de recherche, les hypothèses à vérifier, les objectifs de recherche à atteindre
• Une partie théorique : synthèse d’une recherche bibliographique dont l’objectif est
de comprendre tout ce qui concerne un projet architectural, la conduite de projet et la
qualité architecturale notamment des centres culturels, cette partie se divisera en 2
chapitres :
• Le premier chapitre : dont l’objectif de mieux comprendre c’est quoi un projet, et
un projet architectural, la conduite de projet, ses acteurs et ainsi les contraintes d’un
projet architectural.

4
Evaluation de la qualité architecturale dans un centre culturel Chapitre introductif

• Le deuxième chapitre : tend à mettre l’accent sur la qualité architecturale ;


comment assurer, planifier et améliorer cette qualité d’une manière générale puis la
qualité architecturale d’un centre culturel après avoir définir le centre culturel et
présenter son historique.
• 2) Une partie pratique : dont l’objectif est d’étudier la qualité architectural des
espaces de deux cas d’étude à travers l’élaboration d’un questionnaire, puis l’analyse
et l’interprétation des résultats obtenus va nous aider pour confirmer ou bien infirmer
l’hypothèse formulée auparavant.
• Une conclusion générale : en tant qu’une synthèse de tout ce qu’on a étudié dans
ce travail et ainsi quelques recommandations pour mieux profiter de cette recherche
pour notre conception architecturale.

Figure N°1 : la structure de mémoire


Source : étudiants ; 2016.

5
Chapitre 01:
La conduite de
projet
Chapitre n°1 La conduite de projet

INTRODUCTION :
Le chapitre présent tend à mettre l’accent sur les points suivants :
• Définir d’un projet et un projet architectural ;
• La conduite, gestion et management de projet
• Les différentes phases d’un projet
• Les acteurs d’un projet
• Et les contraintes d’un projet architectural.
I. Définition de projet :
I. 1. Selon le Project Management Institute (PMI) : 1
Un projet est toute activité réalisée une seule fois, doté d’un début et d'une fin déterminée et
Qui vise à créer un produit ou un savoir unique. Sa durée peut être de quelques jours ou de
Plusieurs années. Il peut être entrepris par une seule organisation ou par un groupe
D’organismes intéressés.
I. 2. Définition de l'organisation mondiale de normalisation selon la norme ISO 10006
(Version 2003) : 2
Un projet est un processus unique qui consiste en un ensemble d'activités coordonnées et
Maîtrisées, comportant des dates de début et de fin, entrepris dans le but d'atteindre un
Objectif Conforme à des exigences spécifiques, incluant des contraintes de délais, de coûts
Et de Ressources.
I. .3. Selon l’AFNOR (Association Française de Normalisation):donne les deux
définitions Suivantes : 3
« Un projet est défini et mis en œuvre pour élaborer la réponse au besoin d’un
Utilisateur, d’un client ou d’une clientèle, il implique un objectif et des actions à
Entreprendre avec des ressources précises ».
• « Une démarche spécifique qui permet de structurer méthodiquement et
Progressivement une réalité à venir ».
• Un projet est «un objectif à réaliser par des acteurs, dans un contexte précis, dans un
Délai donné, avec des moyens définis, nécessitant l’utilisation d’outils appropriés».
1.4. Manager un projet : 4
C’est prendre en compte tous les éléments qui vont permettre de matérialiser une idée.

1
Newton Square, Guide PMBOK,Quatrième Edition. 2008, « Guide PMBOK». P03
2
http://www.foad-mooc.auf.org, pdf/CM-Gestion_de_projet, consulter le .30/09/2016 a 14.00.
3
Michel DENJEAN, « La conduite de projet », Mars 2004, p1
4
Philippe Dumas, Projets tutorés, Management de projet, diapositive n° 2, p 2.

6
Chapitre n°1 La conduite de projet

1.5. Piloter un projet :


C'est mener à bien et à temps les actions qui vont produire le résultat du projet. Piloter un
projet est une des fonctions du management de projet.
II. Le projet architectural : 5
II. 1. Définition :
le projet architectural se défini comme un ensemble finalisé d’activités et d’actions
entreprises dans le but de répondre à un besoin défini, dans des délais fixés et dans la
limite de l’enveloppe budgétaire allouée. Il combine cinq aspects :
- Fonctionnel : réponse à un besoin
- Technique : respect des spécifications et des contraintes de mise en œuvre
- Organisationnel : respect d’un mode de fonctionnement (Rôles, culture, fonctions,
Résistance au changement)
- Délais : respect des échéances (planning)
- Coûts : respect du budget
• Le projet architectural doit être : Temporaire 6
Tout projet a un début et une fin déterminée, « la durée d'un projet est limitée, Les
Projets ne sont pas des démarches continues » ;
• Il y a une décision de lancement du projet ce n’est donc plus une intention, une
Ébauche ou un brouillon.
Unique : Mis en œuvre en vue d’atteindre un objectif précis présente un caractère novateur
Et n’est pas répétitif.
II. 2. Les objectifs d’un projet architectural : 7
2.1. La satisfaction des attentes du client :
Chaque projet vise à répondre à des attentes et à des besoins qui lui sont spécifiques. Les
Intervenants se doivent de les définir clairement et globalement
Ces définitions composeront le programme des besoins ; lequel constitue l’essence même
du projet.IL en exprime sa raison d’être et en définit la portée ainsi que les enjeux
majeurs.
2.2. Le respect du budget :
Considérant que les ressources sont généralement limitées ; le budget constitue la contrainte
Majeure dans l’atteinte des objectifs du projet .bien que tous les intervenants s’entendent sur
5
(fr) Cours de gestion de projet en licence Créative Commonshttp://rb.ec-lille.fr/gestion projet.htm
6
« Guide du corpus des connaissances en management de projet (Guide PMBOK®)
7
(Gilles Boulet, ÉLÉMENTS DE GESTION DE PROJET PMP gb@gillesboulet.ca Mai 2006 Révision Février
2009, Page 5)

7
Chapitre n°1 La conduite de projet

L’importance de respecter les limites budgétaires du projet. Il est très fréquent sue celles ci
Deviennent difficilement contrôlables en cours de réalisation.il s’avère donc très important
D’identifier et de faire état de toutes les données ayant une influence sur le budget, et ce
Préalablement à la phase de réalisation.
2.3. Le respect de l’échéancier :
Le temps constitue la seconde contrainte en important dans le processus de réalisation du
Projet. L’ouvrage doit être livré à une date déterminée à l’avance qui correspond
généralement au calendrier des opérations du client cette situation force la gestionnaire de
projet à établir son échéancier en fonction de la disponibilité des lieux et des ressources,
ainsi que de nombreuses contraintes telles que l’accès au financement, la complexité des
interventions projetées l’ordonnancement des travaux et les saisons et les conditions du
marché de la construction.

II. 3. Les étapes préalables de projet : 8


• L’inscription du projet au niveau de la wilaya au ministre.
• Choix de terrain.
• Avis d’appel d’offre envers les bureaux d’étude.
• Désignation de B.E.T.
• Levée topographique (établissement de plan de situation et plan de masse).
• Etude de sol.
• Avant-projet.
• Dossier d’exécution architecture, Génie civil, V. R.D, C.E.S (électricité – plomberie –
Menuiserie).
• Approbation du dossier G.C par la C.T.C.
• Préparation du dossier de permis de construire (APC, DUC, DAS, protection civil…etc.)
• Préparation de devis quantitatif et cahier de charge par BET. Actualisation de l’estimation
financière.
• Avis d’appel d’offre pour la réalisation.
• Ouverture des plis par la commission concernée et désignation de la meilleure offre.
• Annonce provisoire pour l’entrepreneur désigné.
• Préparation du marché par le B.E.T.
• Approbation du marché par le maitre d’ouvrage et le comité des marchés.

8
Mme Bouchrit .S Cour atelier 1er année master conduite de projet, Option architecture et conduite de projet,
université El Aarbi Ben Mhidi Oum el Bouaghie, 2016

8
Chapitre n°1 La conduite de projet

• Ordre service pour démarrage des travaux


• Suivi des réalisations (chantier) par le B.E.T.
• Réception provisoire du projet (après délai conclu).
• Réception définitive du projet (après 12 mois de la réception provisoire).
II. 4. Les acteurs dans un projet : 9
4.1. Le maitre d’ouvrage :
Personne physique ou morale propriétaire de l’ouvrage et lui qui assurer le financement
- Le maître d’ouvrage est celui pour qui on construit : Le client.
- C’est lui qui définit le programme, l’enveloppe financière et le planning de L’opération
Qu’il doit mener pour construire le bâtiment dont il a besoin.
 Missions et obligation
• Assurer la faisabilité de l'ouvrage
• Choisit la localisation
• Définit le programme
• Arrêt l'enveloppe financier prévisionnelle
• Arrêt de la condition de financement
• Choisit le processus de réalisation
• Choisit le maitre d'œuvre et conclut le marché de maitre d'œuvre
• Choisit les entreprises et conclut les marches des travaux
• La réception des travaux
4.2. Le maitre d'œuvre :
Il a pour mission d'apporter une réponse architecturale ; technique et le maitre d'œuvre est
Constitué d'une équipe architecte(s) bureaux d'études technique ; économistes
On la retrouve dans les différentes étapes de conception validées par le maître
D’ouvrage, et suit également toutes les étapes de réalisation du bâtiment jusqu’à la
Livraison
 Missions et obligation :
• Il produit les études architecturale et technique et établit l'estimation de cout de l'ouvrage
• Il établit les documents nécessaire pour la demande de permis de construire et
• Autre autorisation
• Il établit les documents nécessaires pour la consultation des entreprises

9
BOUCHERIT.S, 2015.Cour atelier 1er année master conduite de projet, Option architecture et conduite de
projet, université El Aarbi Ben Mhidi Oum el Bouaghie,

9
Chapitre n°1 La conduite de projet

• Contrôler l’exécution des travaux


4.3. Les entreprises :
Responsable de réalisation de projet regroupe les entreprises fournisseurs, groupe des
Artisans plus les entreprises sous-traitant
 Missions et obligation : Charger de réaliser les travaux selon les conditions de
marché.
4.4. Les coordinateurs de sécurité :
Il a pour mission de traiter les risques résultant de l’exécution de travaux
 Missions et obligation :
• Prévoir les conditions d’application sur chantier et contrôler leur mise en œuvre pour les
défirent intervenants
• Rédiger le dossier d’intervention sur l’ouvrage
• Elaborer le plan général de coordination
2.5. Le contrôleur technique :
Il a pour mission de veiller pour le compte de maitre de l’ouvrage à l’application des règles
De garantie.
 Missions et obligation
• L’application des règles de construction (normes, méthodes de construction………)
• L’application des règles relative à la sécurité des personnes
2.6. Le conducteur de l’opération :
Ou l’assistant de la maitrise d’ouvrage, le COP apporter au maitre d’ouvrage une assistance
Générale a caractère administratif, financier et technique il intervenir principalement au
Niveau des études pré-opérationnel et la définition de l’enveloppe prévisionnelle.
 Missions et obligation
• Donner des conseils et des propositions au maitre d’ouvrage concernant :
• Choix de maitre d’œuvre, délais, montage financier et choix de site
• L’élaboration de contrat et de marché
• Suivi des études
• L’élaboration des bilans
• Coordinateur ente le MOU et le MOE
• L’élaboration et suivi des études préalable
• Choix des techniques de réalisation
• Assister le MOU à la réception

10
Chapitre n°1 La conduite de projet

II. 5. Les Différents phases et étapes du projet : 10

Les Différents phases et étapes du processus

Planification

Avant-projet

Etude de faisabilité

Définition de projet

Réalisation

Concours d’architecture

Plan et devis

Appels d’offres

Travaux

Livraison de l'ouvrage

Exploitation

Exploitation d’immeuble

Figure N01 : Organigramme explicatif Les Différents phases et étapes du projet


Source : auteurs 2016-2017

10
Claude Cloutier. Catherine Bourgeault. Lucie Tardif. Processus d’élaboration
d’un projet de construction. Guide à l’intention des professionnels du ministère, responsables
des projets d’immobilisation. Ministre de la culture et communication. Québec. 2005

11
Chapitre n°1 La conduite de projet

5.1 Phase Planification :

De cette première phase résulteront les décisions et les


données déterminantes relativement aux objectifs du projet,
à son contenu et à ses paramètres de réalisation.

ÉTUDES DE DÉFINITION DU PROJET :


AVANT-PROJET : Cette troisième étape consiste à
FAISABILITÉ:
Il s’agit de l’étape au cours de définir le projet planifié en
Cette étape permet de
laquelle la demande du client fonction des besoins, des
cerner la teneur et la
est déposée puis analysée pour contraintes, des
portée du projet par
juger de sa solutions préconisées, des
l’énoncé des besoins et
recevabilité ainsi que de décisions prises et des
la tenue des études
l’opportunité du projet soumis. paramètres de réalisation établis
préparatoires.
ainsi que de la
description du projet planifié.

L’objectif de la première étape "


avant-projet" est de juger de
l’admissibilité de la demande du La deuxième étape du
client ainsi que l’opportunité Cette troisième et dernière étape
processus : La faisabilité
offerte. À l’échéance de cette de la phase de planification vise à
est essentielle à la réussite
étape, le ministère décidera de la définir le projet, c’est-à-dire à
du projet et peut s’avérer la
recevabilité ou du rejet de ladite faire état des données et des
plus coûteuse et la plus
demande. Le travail d’analyse, paramètres qui vont orienter et
ardue de la phase de
d’évaluation et de baliser la conception des plans et
planification. Elle consiste
recommandation du professionnel devis, les appels d’offres ainsi que
essentiellement à produire
du ministère, responsable du la réalisation des travaux. Ces
de façon précise et
projet, s’avère donc déterminant informations ainsi que les
détaillée, le programme des
pour une prise de décision directives du donneur d’ouvrage
besoins ainsi qu’à identifier
éclairée. Le déroulement de cette seront consignées dans le
les contraintes liées à la
étape peut généralement prendre programme de construction.
réalisation du projet.
plusieurs mois, voire plus d’une
année dans certains cas.

Figure N02 : Organigramme explicatif de la phase Planification


Source : auteurs 2016-2017

5.2. Réalisation :

12
Chapitre n°1 La conduite de projet

Au cours de la phase de réalisation, nous verrons se concrétiser le


projet que tous les intervenants ont longuement étudié et défini dans
ses moindres détails. Les étapes qui caractérisent cette phase sont :

Concours d’architecture : À cette première étape de la phase de réalisation, le


gestionnaire du projet doit constituer une nouvelle équipe de professionnels. Cette
équipe n’est pas la même que la précédente mandatée pour les études et la définition du
projet.

Elaboration des plans et devis : Cette étape permettra de développer les concepts en
ingénierie ainsi que dans les spécialités du projet et, par la suite, d’élaborer les plans et
devis définitifs pour soumission : architecture, mécanique, électricité, structure, génie
civil et autres. L’architecte a la responsabilité d’assurer la coordination des plans entre
les différentes spécialités.

Appels d'offre : Afin de bénéficier des meilleurs prix du marché, le donneur d’ouvrage
procédera à des demandes de soumissions au moyen d’un appel d’offres public et qui
doit être publié dans des principaux quotidiens

Travaux : l’étape des travaux débute dès que le gestionnaire du projet transmet « l’avis
d’exécution » à l’entrepreneur général. Cet avis permet à l’entrepreneur de signer les
contrats avec ses sous-traitants, de passer les commandes à ses fournisseurs et
d’entreprendre les préparatifs du chantier.

Livraison de l’ouvrage : Le donneur d’ouvrage a procédé à la réception provisoire des


travaux effectués dans le cadre du contrat. La durée des garanties commence à courir et
le propriétaire amorce l’occupation physique des lieux. L’étape de livraison de
l’ouvrage concerne principalement le suivi de la correction des déficiences et des
travaux à parachever.

Figure N 03: Organigramme explicatif de la phase de réalisation.


Source : auteurs 2016-2017

13
Chapitre n°1 La conduite de projet

5.3. Phase d’exploitation :

L’émission du certificat de réception définitive des travaux a mis fin à tout lien contractuel entre le
donneur d’ouvrage et l’entrepreneur. Cependant, cette procédure obligatoire pour le donneur
d’ouvrage ne dégage pas l’entrepreneur de ses obligations en vertu du code civil, de la validité des
garanties ou des malfaçons qui pourraient s’avérer avec le temps. Pour sa part, le propriétaire a
maintenant l’obligation, envers le ministère et ses autres partenaires financiers, d’assurer la
pérennité de l’immeuble et des équipements. Bien que le bâtiment soit achevé et que le projet est en
principe terminé, nous tenons à inscrire l’exploitation de l’immeuble comme une étape à part entière
dans le processus. Conformément aux préoccupations que nous avions dès la première étape

II. 6. Les contraintes d’un projet 11:


Les trois contraintes : délais, coûts et qualités sont présents pour chaque projet. Il arrive
parfois que l’une de ces contraintes puisse mettre en péril la réalisation du projet. Il s’avère
par conséquent indispensable de les maîtriser afin d’anticiper tous les problèmes qui peuvent
être rencontrés.
6.1. La contrainte de délais intervient dans deux cas :
soit une contrainte externe absolue, soit une contrainte due au client. La première correspond
à une contrainte calendaire qui s’impose et qui ne peut être contournée. Dans le second cas, le
client détermine le délai de façon contractuelle et les retards seront généralement assortis
d’une pénalité.
6.2. La contrainte de coût:
Peut jouer un rôle important dans la sélection d’un prestataire pour la réalisation du projet. En
effet, le principe veut que l’on obtienne le résultat souhaité à moindre coût. C’est pourquoi
l’affectation du budget doit faire l’objet d’une attention particulière. Celui-ci doit être fiable et
précis pour pouvoir répondre aux besoins et être rentabilisé.
6.3. La contrainte de qualité :
Constitue un aspect très important. La qualité ne pouvant jamais être parfaite, elle doit
cependant s’approcher le plus possible du zéro défaut. Cette contrainte constitue un gage de
sécurité et ne doit donc pas être probabiliste. Il apparaît nécessaire de trouver un équilibre
entre les contraintes de délais, de coûts et de qualités car celles-ci sont indissociables de la
11
L’art de construire et la gestion de projets, Festival de l’architecture et Forum des architectes 2009, « Vision et
engagement », Organisé par L'Association des architectes en pratique privée du Québec (AAPPQ), l’Institut
royal d’architecture du Canada (IRAC) et l'Ordre des architectes du Québec (OAQ), Clément Demers, architecte,
urbaniste et gestionnaire de projets, Montréal, vendredi le 19 juin 2009.

14
Chapitre n°1 La conduite de projet

notion de projet. D’autre part, il s’avère judicieux de prévoir un « degré de liberté » afin
d’anticiper les différents aléas qui peuvent être rencontrés lors de la réalisation du projet.
Enfin, la vie du projet étant régit par le « triangle des contraintes » de sa phase de réflexion à
celle de conclusion, il convient, pour le chef de projet, d’être toujours conscient des équilibres
et des marges de manœuvre qui seront les éléments déterminants de la stratégie de conduite de
projet.

Figure n°4:le triangle des contraints


Source : BOUCHERIT.S-2016.

12
III. le management de projet :
Avant de définir le management de projet nous devons d’abord définir manager et piloter de
projet.
 Piloter un projet :
C'est mener à bien et à temps les actions qui vont produire le résultat du projet. Piloter un
projet est une des fonctions du management de projet.
 Manager un projet : 13
C’est prendre en compte tous les éléments qui vont permettre de matérialiser une idée.
III. .1. Définition du management de projet :
Le management de projet est l'application de connaissances, de compétences, d'outils et de
Techniques aux activités du projet afin d'en respecter les exigences. Le management de projet
Est accompli par l'application et l'intégration des processus de management de projet groupés
En : démarrage, planification, exécution, surveillance et maîtrise, et clôture. Le chef de projet
Est la personne responsable de l’atteinte des objectifs du projet.
Le management de projet comprend les points suivants :

12
BOUCHERIT S, 2015.Cour atelier 1er année master conduite de projet, Option architecture et conduite de
projet, université El Aarbi Ben Mhidi Oum el Bouaghie,
13
Philippe Dumas, Projets tutorés, Management de projet, diapositive n° 2, p 2.

15
Chapitre n°1 La conduite de projet

 déterminer les exigences,


 définir des objectifs clairs et réalisables,
 équilibrer les exigences concurrentes de qualité, de contenu, de délai et de coût,
 adapter les spécifications, les plans et l'approche aux différentes préoccupations et
Attentes des diverses parties prenantes
III. .2. Les Domaines de connaissance en management de projet :
 Gestion de l'intégration du projet
 Gestion du contenu du projet
 Gestion des délais du projet
 Gestion des coûts du projet
 Gestion de la qualité du projet
 Gestion des ressources humaines du projet
 Gestion des communications du projet
 Gestion des risques du projet
 Gestion des approvisionnements du projet

Figure n°5: domaine management de projet


Source : PM Book Quatrième édition 2008, page275
16
Chapitre n°1 La conduite de projet

III. .3. La conduite de projet:


On appelle conduite de projet l'organisation méthodologique mise en œuvre pour faire en
sorte que l'ouvrage réalisé par le maître d’œuvre répond aux attentes du maître d'ouvrage et
qu'il soit livré dans les conditions de coût et de délais prévus initialement, indépendamment
de sa « fabrication ».
La conduite de projet est une démarche visant à organiser de bout en bout le bon déroulement
d’un projet. Dans un triangle représentant l'équilibre qualité-coût-délai (QCD).

Qualité

LA
CONDUITE

Délais COÜTS

Figure n°6: les principales missions de la conduite de projet


Source : BOUCHERIT.S, 2015.

III. .4. La gestion de projet:


La gestion de projet est une démarche visant à structurer, assuré et optimiser le bon
déroulement d’un projet.
Gérer et animer un projet, être chef de projet c'est d'abord savoir en négocier l'objectif mais
aussi mettre en œuvre les compétences et outils de l'analyse fonctionnelle, de planification
(WBS, OBS, PERT, Gantt), gérer un budget, maîtriser des risques, animer et motiver une
équipe-projet tout cela en conciliant les intérêts du maitre d'ouvrage et des parties prenantes.
Livrables doivent être clairement définis pour un résultat conforme à des normes de qualité,
pour le moindre coût et dans le meilleur délai possible.
C’est l'organisation méthodologique mise en œuvre pour faire en sorte que l'ouvrage réalisé
par le maître d'œuvre réponde aux attentes du maître d'ouvrage et qu'il soit livré dans les
conditions de coût et de délai prévus initialement, indépendamment de sa « fabrication » pour
ce faire, la gestion de projet a pour objectifs d'assurer la coordination des acteurs et des tâches
dans un souci d'efficacité et de rentabilité.

17
Chapitre n°1 La conduite de projet

III. .5. Les Outils de la Gestion de projet : les outils utilisés sont de deux sortes :
5.1. Les outils de planification : Qui servent à établir le calendrier du projet, Ces outils sont
tous issus de la théorie des Graphes.
5.2. Les outils de gestion comptables et de GRH : qui permettront principalement la gestion
des ressources.
A. Le diagramme de GANTT :
Est un outil permettant de modéliser la planification de tâches nécessaires à la réalisation d'un
Projet. Il s'agit d'un outil inventé en 1917 par un américain Henry L. GANTT.
Le diagramme GANTT représente un outil pour le chef de projet, permettant de
Représenter graphiquement l'avancement du projet, mais c'est également un bon moyen de
Communication entre les différents acteurs d'un projet.
Le diagramme de projet qui offre une présentation très visuelle de l'étalement des tâches.
A.1.Caractéristiques de Le diagramme de Gantt :
• Il contient une échelle de temps
• Il donne une vue conviviale de vie du projet
• Et permet de voir les dépendances entre les phases et les taches

Figure n°07 : diagramme de Gantt


Source :http://rose.eu.org/2016/12/01/diagramme de Gantt
B. Le PERT :
 Ce qui signifie : «Technique d'évaluation et d'examen de programmes » ou « de
projets », a été créé en 1956 à la demande de la marine américaine. Contrairement à celle du
GANTT, la méthode PERT s’attache surtout à mettre en évidence les liaisons qui existent
entre les différentes tâches d’un projet et à définir le chemin.
Le graphe PERT est composé d’étapes et de tâches (ou opérations). On représente les
Tâches par des flèches. La longueur des flèches n’a pas de signification Proportionnalité dans
Le temps.

18
Chapitre n°1 La conduite de projet

 C’est la décomposition de projet en tache structuré et définir les liens entre elles.
B.1.Types de liens :
• Fin à début (FD) : la fin d'une action précède immédiatement le début de la suivante
• Début à début (DD) : une tâche peut débuter dès que l'autre a débuté
• Fin à fin (FF) : la fin d'une tâche autorise la fin de l'autre
• Début à fin (DF) : le début d’une tâche autorise la fin de l’autre
 Le graphique PERT permet :
• De visualiser la liaison des tâches
• Procéder à leur ordonnancement
• D’évaluer la durée minimale du projet
• D’identifier les tâches critiques
 Pour chaque tâche identifiée, on indique la date de début et de fin au plus tôt et au plus
tard. Le diagramme permet de calculer le meilleur temps de réalisation d’un projet et d’établir
le planning correspondant
 La durée et l'importance des tâches n’apparaissent pas de façon visuelle
• Tâche critique : Toute tâche qui en dérapant, fait déraper le projet dans sa globalité
• Chemin critique : Enchaînement de toutes les tâches critiques
• Marge : La marge est l'intervalle de temps sur lequel peut glisser une tâche non
critique sans affecter le reste du projet au-delà de cette marge, la tâche devient
critique

Figure n°08 : réseau PERT


Source : http://rose.eu.org/2016/12/01/diagramme de Pert

III. .6. Gestion des délais du projet :


Le temps est une donnée qui est perçue différemment selon les individus mais

19
Chapitre n°1 La conduite de projet

Plusieurs autres critères entrent également en jeu. En effet, la tension mentale, le


Stress, le plaisir, le rendement du temps passé à faire une tâche, l’enrichissement
Personnel, la frustration ou encore l’insatisfaction sont autant de notions qui peuvent
Altérer notre sensation du temps qui passe. Ainsi, une plage de temps qui vaudrait
Une heure pour un individu, ne vaudrait pas forcément une heure pour un autre.
Le management des délais du projet comprend les processus nécessaires pour
S’assurer que le projet contient tout le travail requis, et uniquement celui-ci, pour
Assurer la bonne fin du projet, ainsi que des processus connexes d’autres domaines
De connaissance. Les processus de management des délais du projet comprennent :
• Identification des activités : identification des activités de l'échéancier qui
Doivent être réalisées pour produire les divers livrables du projet.
• organiser les activités en séquences : identification et documentation des
Dépendances entre les activités de l'échéancier.
• Estimation des ressources nécessaires aux activités : estimation des types et
Des quantités de ressources nécessaires à l'exécution de chaque activité de L’échéancier.
• Estimation de la durée des activités : estimation du nombre de périodes de
Travail nécessaires à l'achèvement de chacune des activités de l'échéancier.
• Élaboration de l’échéancier : analyse des séquences des activités et de leur
Durée, des ressources nécessaires et des contraintes sur l'échéancier en vue de
Créer l'échéancier du projet.
Maîtrise de l’échéancier : maîtrise des modifications relatives à l'échéancier Du projet.
6.1. Le processus de suivi & contrôle : Délais

Figure n°09: Le processus de suivi et de contrôle des délais


Source : auteurs, 2016

20
Chapitre n°1 La conduite de projet

III. .7. Les coûts d’un projet : 14


7.1. Les procédures de financement :
Le financement d’un projet représente l'ensemble des moyens financiers mis à la disposition
des ordonnateurs et nécessaires à la couverture de l'opération inscrite.
Les dépenses destinées aux opérations d'équipements publics s'inscrivent sous forme
d'autorisation de programme et s'exécutent à travers les crédits de paiement répartis par
secteur et fixés par la loi de finances
7.1.1. Les autorisations de programme (A. P.) :
D'après l'article 6 de la loi n°90/21 du 15/8/1990 relative à la comptabilité publique, les
autorisations de programmes constituent la limite supérieure des dépenses que les
ordonnateurs sont autorisés à engager pour l'exécution des investissements planifiés. Par
dérogation à la règle de l'annualité budgétaire, elles demeurent valables sans limitation de
durée jusqu'à ce qu'il soit procédé à leur annulation.
C'est une autorisation donnée à l'ordonnateur d'engager, au fur et à mesure des besoins et dès
le départ s'il l'estime nécessaire, la totalité du coût d'une opération donnée même si cette
opération doit être réalisée en plusieurs années.
L'autorisation de programme n'est qu'un crédit d'engagement. Pour que la dépense puisse être
payée, il faut que l'ordonnateur dispose d'un crédit d'une nature différente, corollaire
obligatoire de l'autorisation de programme, et qu'on appelle crédits de paiement.
7.1.2. Les crédits de paiement (C.P) :
D'après l'article 6 de la loi n°90/21 du 15/8/1990 relative à la comptabilité publique, les
crédits de paiement représentent les dotations annuelles susceptibles d'être ordonnancées,
mandatées ou payées pour la couverture des engagements contractés dans le cadre des
autorisations de programme correspondantes.
Le management des coûts du projet comprend les processus de planification, d'estimation, de
budgétisation et de maîtrise des coûts nécessaires pour s'assurer que le projet peut être réalisé
en respectant le budget approuvé.
7.2. Enveloppe financière :
Dans une commande d’architecture et d’ingénierie c’est le rapport qualité/prix qui constitue le
critère de choix le plus important. Les exigences et les attentes de la Maitrise d’Ouvrage
exprimées dans le programme doivent être en cohérence avec les moyens dont elle dispose ou
qu’elle consacre à l’opération.

14
Ben Djabalah.W, 2016. Cour économie de projet, 1er année master conduite de projet, Option architecture et
conduite de projet, université El Arbi Ben M’hidi Oum el Bouaghi.

21
Chapitre n°1 La conduite de projet

Le programme annonce clairement l’enveloppe prévisionnelle du MO ; le montant


approximatif hors taxe de l’enveloppe financière allouée à la partie travaux de l’opération est
fourni et les montants doivent être mentionnés avec une date de valeur et l’indication précise
des prestations comprises.
7.2.1. Piloter les coûts d’un projet :
Pour les projets la méthode la plus classique Elle consiste à déterminer le coût prévisionnel
final du projet, en faisant la somme de ce qui est fait et de ce qui reste à faire.
-Le coût prévisionnel se calcule en additionnant les montants engagés des commandes passées
aux montants prévisionnels des commandes restant à passer.
-Une méthode, appelée « tendance coûts », consiste au début du projet, à estimer le coût
prévisionnel final par un calcul de probabilité sur des événements à venir.
Pour les projets, notamment en phase de conception, on pilotera surtout le coût de production
futur du produit en développement, que le coût du développement lui-même
7.2.2. Coût prévisionnel final d’un projet :
Le coût prévisionnel final est en fait, à un instant donné, le meilleur pronostic Possible de ce
que coûtera le projet au final.
Il ne faut pas confondre le coût de ce qui reste à faire avec la différence entre le Budget à date
et le coût de ce qui est déjà fait. En effet, cela ne prend pas en compte Les évolutions
possibles du projet qui entraînent des augmentations ou diminutions Des coûts. Il est donc
nécessaire, chaque fois que l’on veut donner le coût Prévisionnel final du projet de ré estimer
ce qui reste à faire.
La maîtrise des coûts du projet n’est pas souvent demandée au chef de projet dans sa lettre de
mission. Il est même rare que les coûts, sur des projets internes à l’entreprise investissements)
soient un objectif prioritaire comparé aux objectifs de Performance, de qualité et de délai. Il
ne faut cependant pas que le chef de projet se désintéresse du contrôle des dépenses, en
particulier des dépenses d’heures. C’est en effet par cette gestion des coûts que l’on peut
maîtriser les ressources.
Conclusion :
À partir de ce chapitre nous avons exposé la plupart des bases théoriques de projet soit : la
notion de projet et leurs caractéristiques, soit: les différents acteurs de projet, soit : les
paramètres de la conduite de projet.qui forme une vision sur COP et définir le rôle de
conducteur pour avoir des meilleurs résultats.

22
Chapitre n°1 La conduite de projet

On conclu Conduire un projet c est comprendre les exigences stratégiques pour gérer le
projet, animer une équipe, concevoir l ouvrage, communiquer et transférer son savoir, vérifier
la qualité, traité avec des fournisseurs dans un cadre juridique.
Fait référence à des méthodes opératoires conduites de projet. Ces méthodes proposent un
découpage du projet en phases dont la fin est marquée par l obtention d un résultat clairement
défini.

23
Chapitre 02:
La qualité
architecturale
Chapitre n°2 La qualité architecturale

« La qualité en architecture, c’est comme la démocratie,


tout le monde en parle, tout le monde est pour, mais
personne ne sait ce que c’est ni comment l’assurer»
Humour François Dufaux.

24
Chapitre n°2 La qualité architecturale

INTRODUCTION :
La qualité architecturale se laisse difficilement cerner. Dans une définition large, elle se
réfère à l’apparence de l’œuvre autant qu’à son adéquation, dans la durée, à l’usage auquel
elle est destinée.
L’œuvre architecturale, c’est la mise en scène (art) et en équations (science) du «plein»
(façades, planchers, murs, toit) vecteur d’esthétisme, et du « vide » (volume où nous
vivons, où nous travaillons). Ne sacrifions pas tout l’un à tout l’autre.
Dans ce chapitre, nous présenterons quelques notions de la qualité, la qualité architecturale
et la gestion da la qualité et les méthodes d’analyse de la qualité pour évaluer la qualité
dans les équipements culturels.
I-Généralité sur la qualité
 1. Définition internationale de la qualité : norme ISO 8402 : 1
«La qualité est l’ensemble des caractéristiques d’une entité qui lui confère l’aptitude à
satisfaire des besoins exprimés ou implicites».
 2. Autres définitions : 2
 La qualité n’est ni une idée, ni une pensée, car l’idée et la pensée sont abstraites alors que
la qualité doit être objective et concrète.
 La qualité est la mesure de la satisfaction du client ou La qualité est la conformité d’un
produit aux exigences du client.
La qualité est donc...
 Un outil d’analyse extrêmement précis et rigoureux. Par ce qu’elle permet de descendre
très bas le détail en appuyant particulièrement sur la validité de chaque processus.
 Organisation, décrire une tache conduit précisément QUI l’à faire, comment il a fait, dans
quel contexte il la fait. La qualité réduit les inconnues, le hasard et les incertitudes.
 Un outil de communication, Il est important de choisir les mots justes et juste ces mots
pour l’exprimer afin d’être compris par l’ensemble des acteurs de l’opération de
construction.
 Un outil de formation et d’apprentissage car bien conçu. Elle rend transparents et
accessible les savoir-faire et les méthodes.
 Un outil de responsabilisation car elle oblige à dire ce que l’on fait et à faire ce l’on a dit.

1
Hhp://ww.iso.org/iso/fr/honestore/catalogueics.hlm,consulter le 30/01/2017 a 16.00
2
RAUSTAN Sophie, DESS IMOA2003-2004, « Une démarche qualité est-elle applicable en agence
d’architecture »

25
Chapitre n°2 La qualité architecturale

 Est « le degré de conformité des caractéristiques d'un produit aux exigences ». Les
besoins explicites et implicites sont les données d'entrée pour l'élaboration des exigences
du projet (la qualité attendue), Un élément principal de management de la qualité (qualité
programme) dans le contexte du projet consiste à transformer les besoins, les désirs et les
attentes des parties prenantes en exigences à l'aide de l'analyse des parties prenantes,
exécutée durant le management du contenu du projet
II-La qualité architecturale :
II-1-définition de la qualité architecturale :
 Selon Séminaire Robert AUZELLE: 1
Est une valeur, portée par les maîtres d’ouvrages et les maîtres d’œuvre. Elle s’appuie sur
un langage commun qui appartient à la Culture, sur le débat public qui fonde la
Démocratie, sur la création collective qu’impose une Ethique
 La notion de la qualité architecturale est fondée sur la circonscrire aux critères de la 2
qualité des éléments d’architecture et des différentes parties du projet .ces dernier
permettent de juger la qualité. La qualité de l’objet architectural se situe à un point
d’équilibre entre ces trois Parties : pérennité, usages, formes.

Pérennité : c’est la question de la solidité, qui intègre les


questions du vieillissement et de l’entretien du bâtiment, et aux
quelles il faut ajouter aujourd’hui la durabilité
environnementale

Usages : l’utilité ne peut se limiter a la réponse au programme.


La qualité d’usage, c’est la mesure selon la quelles le bâtiment
donne ou pas satisfaction aux usagers dans l’instant, dans la
durée et dans la longe durée.

Formes : les qualités formelles de l’objet architectural ne sont


pas absolues. Les formes s’appréhendent de manière
dynamique dans le mouvement, dans l’usage et dans la relation
avec le contexte

1
Selon robert-max Antoni (président de séminaire robert auzelle)
2
http://www.paris-lavillette.archi.fr/leseditions11, consulter le 30/01/2017 a 16.00.

26
Chapitre n°2 La qualité architecturale

II-2-les principes de la qualité architecturale : 1


Depuis Vitruve, 2 et toujours aujourd’hui, la qualité architecturale s’appuie sur trois premiers
principes incontournables qui persistent dans le temps.
A- La solidité : c’est le choix correct du système constructif et surtout la qualité de mise en
œuvre de la construction.
B-L’habitabilité : c’est la recherche dans le projet du plus grand confort par rapport à l’usage
du bâtiment(le fonctionnement, l’orientation, la distribution des espaces, les volumes, surtout
les vides, les pleins, la lumière, l’acoustique, l’ergonomie, la thermique, …).
C-La beauté : c’est l’harmonie dans les proportions, les matières, dans la relation du
bâtiment à son environnement. C’est la part qui se partage avec les autres même s’ils n’ont
pas l’usage du bâtiment, c’est donc une valeur très symbolique autant pour l’usager que pour
la collectivité.

II-3-Les enjeux de la qualité architecturale : 3


La qualité architecturale ne peut se réduire à une réponse technique, mais elle est aussi
identifiée en ce XXIe siècle par les quatre enjeux suivants :
 L’opportunité : c’est la pertinence d’un Programme en adéquation avec Une situation¬ et un
budget à travers le prisme d’un développement durable.
 La localité : c’est la prise en compte des contextes locaux dans le projet(le climat, les¬
matériaux, les savoir-faire locaux, la mémoire, la culture, …).
 La spécificité : c’est la capacité de refuser des programmes et/ou des plans types, car¬
l’architecture de qualité ne peut être pensée comme un produit. C’est la possibilité
d’innovation en apportant des réponses conceptuelles autres que celles toutes faîtes (VM Cou
climatisation, par exemple…).
 La frugalité : c’est penser l’ensemble du projet architectural pour qu’il soit sobre sur les
consommations sen énergie ou en eau. C’est penser globalement le projet de sa réalisation à
son exploitation.

1
Octobre 2014 « La qualité architecturale affiche sensibilisation » conseil d’architecture d’urbanisme et
l’environnement d’Eure-et-Loir p02
2
Vitruve : Architecte romain qui vécut au 1er siècle av. J.-C. Il est l’auteur du traité« De architectura » qui
expose sa vision de la qualité de l’architecture (firmitas, utilitas,venustas).
3
Octobre 2014 « La qualité architecturale affiche sensibilisation » conseil d’architecture d’urbanisme et
l’environnement d’Eure-et-Loir p 02

27
Chapitre n°2 La qualité architecturale

II-4-Les facteurs de qualité architecturale: 1


On peut affirmer qu’un projet est en qualité lorsqu’il : est en mesure de fournir des bénéfices
aux groupes cibles durant une longue période ; une fois l’essentiel de l’aide extérieure arrivé à
terme.
Alors, La qualité pas un principe à envisager que juste avant la fin du projet, elle doit être
présente à l’esprit dès la planification. Ces facteurs sont :
 Appropriation par les bénéficiaires : la mesure dans laquelle les groupes cibles et
bénéficiaires du projet participent à sa conception et sont impliqués.
 Les technologies appropriées : il s’agit de s’assurer que les technologies utilisées par le
projet peuvent continuer de fonctionner à long terme (p. ex. la disponibilité des pièces de
rechange, réglementations suffisantes en matière de sécurité, les capacités locales des gens en
termes de fonctionnement et d’entretien).
 Aspects socioculturels : il s’agit de savoir : comment le projet prendra en compte les normes
et attitudes socioculturelles locales ; et quelles sont les mesures mises en place pour que les
groupes bénéficiaires puissent accéder de manière appropriée aux services et bénéfices
découlant du projet pendant et après la mise en œuvre.
 Protection de l’environnement : la mesure dans laquelle le projet préserve ou nuit à
l’environnement, et dès lors, favorise ou entrave la réalisation des bénéfices à long terme.
 Capacité institutionnelle et de gestion : la capacité et l’engagement des organismes chargés
de la mise en œuvre à mettre en œuvre le projet, et à continuer à fournir les services au-delà
de la période du financement par le / les bailleurs de fonds.
 viabilité économique et financière : la mesure dans laquelle les avantages additionnels du
projet dépassent ses coûts, et le projet représente un investissement viable à long terme.

Appropriation par
les bénéficiaires
Viabilité
économique
Les
et financiere
technologies
Projet appropriées
réussit
Capacité Aspect socio
institutionnelle culturels
et de gestion Figure n°01 : les facteurs de la
qualité architecturale.
Protection de Source : auteurs, 2016-2017
l’environnement
1
http://www.eeas.europa.eu/ documents /manue de gestion de cycle de projet, consulter le10/02/2017a 17.00.

28
Chapitre n°2 La qualité architecturale

1
III Management de qualité :
III-1-définition :
Le management de la qualité du projet comprend les processus et les activités de l’entreprise
réalisatrice qui déterminent la politique qualité, les objectifs et les responsabilités en matière
de qualité, afin que le projet réponde aux besoins pour lesquels il a été entrepris. Il met en
œuvre le système de management de la qualité par le biais de la politique qualité, des
procédures et, en fonction des besoins, la mise en œuvre d’activités d’amélioration continue
des processus tout au long du projet.
Le management de la qualité est défini comme un ensemble d’activités coordonnées
permettant d’orienter et de contrôler un organisme en matière de qualité.
III-2- Evolution management de qualité 2 :
A travers le XX ème siècle, la gestion de la qualité a évolué du Contrôle Qualité (1900)
jusqu’à la Qualité Totale (2000) sous l’impulsion de scientifiques comme JURAN,
TAGUSHI, CROSBY, ISHIKAWA, DEMING,… qui par le développement de méthodes
ont permis d’améliorer tantôt le fonctionnement de l’entreprise ou la motivation du
personnel, tantôt les produits et leur adéquation par rapport à la demande.

Figure n°02 : évolution management de qualité.


Source : http://www.directive.fr/articles/BPR.html

1
Ouvrage : manuel management de qualité, (mars 2010), (www.archivistes-experts.fr).
2
http://www.directive.fr/articles/BPR.html , consulter le 10/02/2017a17.00.

29
Chapitre n°2 La qualité architecturale

III-3-Processus management de la qualité : 1


Les processus de management de la qualité du projet. Ces processus sont les suivants :
III-3-1-Planifier la qualité : C’est le processus qui consiste à identifier les exigences et/ou
les normes de qualité applicables au projet et au produit, et à documenter comment la
conformité du projet sera démontrée.
III-3-2-Mettre en œuvre l’assurance qualité : C’est le processus qui consiste à auditer les
exigences de qualité et les résultats des mesures du contrôle qualité, de façon à s’assurer que
le projet utilise les normes de qualité et les définitions opérationnelles appropriées.
III-3-3-Mettre en œuvre le contrôle qualité : C’est le processus qui consiste à surveiller et
à enregistrer les résultats des activités en rapport avec la qualité pour évaluer la performance
et recommander les modifications nécessaires.
-Ces processus interagissent entre eux et avec les processus des autres domaines de
connaissance. Suivant les besoins du projet, chaque processus peut demander l’effort d’une
ou plusieurs personnes. Chaque processus est exécuté au moins une fois dans un projet et
dans une ou plusieurs de ses phases si celui-ci est découpé en phases. Bien que les processus
soient présentés ici comme des composants distincts ayant des interfaces clairement définies,
dans la pratique ils peuvent présenter des chevauchements et des interactions dont les
modalités ne sont pas détaillées ici.

Figure n°03 : Vue d’ensemble


du management de la qualité
du projet.
Source : PMBOK quatrième
édition 2008.

1
PMBOK quatrième édition 2008.

30
Chapitre n°2 La qualité architecturale

VI- La gestion de la qualité :1


VI-1-Définition : La gestion de la qualité c’est les techniques d’organisation concourant à
rendre conforme à un standard la production de bien ou de service La notion de qualité est
subjectif mais peut se quantifier dans entreprise par une mise en conformité avec des
standards (ou mieux, encore des normes), la gestion de la qualité permet a priori améliorer la
qualité pour satisfaire les besoins exprimes ou nom des clients ou utilisateurs
IV-2-Quelques références de la gestion de la qualité : 2

IV-2-1-La certification (identification): Certifier, c’est attester officiellement un fait. Dans


le cas de la certification qualité, on parle de démarche volontaire visant à « faire attester
(assurer) formellement (simplement) du respect d’une référentielle qualité préalablement
défini». L’attestation (certificat) est donnée par un organisme indépendant (libre), un
organisme tiers. L’AFNOR définit la certification comme suit « Assurance donnée par écrit
par un organisme qualifié et indépendant, tendant à attester qu’un produit ou service présente
régulièrement certaines qualité spécifiques, résultant de spécifications énoncées dans un
cahier des charges, ou une norme officielle »
IV-2-2-La norme : Les organismes références ou certificateurs, sont aussi appelés «
organismes de normalisation », Les normes sont des documents de référence qui définissent
des règles : « documents établis par consensus (accord) et approuvés par un organisme
reconnu, qui fournit, pour des usages communs et répétés, des règles, des lignes directrices,
ou des Caractéristiques, des activités ou leur résultat garantissant un niveau d’ordre optimal,
dans un contexte donné »
IV -2-3-La labellisation :
La labellisation est le fait d'attribuer (donner) un label (marque, repère), créé par une
organisation professionnelle afin d’identifier et de garantir l'origine et un niveau de qualité.
Fabrice Larceneux définie le label comme suit :
Un label est un signe crédible (vrai, exacte) qui informe sur des dimensions de la qualité,
sous quelle forme que ce soit, des produits et services et qui émane d’un organisme différent
de l’entreprise propriétaire.
IV -2-4-AFNOR : L’Association Française de Normalisation, est fondée en 1926, à Paris,
et comporte plus de 3000 entreprises adhérentes. Elle collabore avec le ministère chargé de
l’industrie. Ses missions principales sont de faciliter le système de normalisation en France,
1
Manuel canadien de pratique de l’architecture ; janvier 2009
2
Salomé Ruel, sous la direction de, Mémoire de 2eme année Master culture, « la démarche qualité en culture
intégrée : quels enjeux », 2011/2012, P33

31
Chapitre n°2 La qualité architecturale

en coordonnant et développant la certification, avec notamment différentes marques. Elle


représente également les entreprises Françaises, auprès des organisations de normalisation
Européennes et Internationales
IV -2-5-La marque NF : la marque NF répond à une certification créée par l’AFNOR. Cette
marque bénéficie d’un taux de notoriété (célébrité) important en France. Elle se décline
différemment suivant les secteurs des produits industriels et de consommation, des produits
écologiques et des industries de services
IV -2-6- La marque AFAQ44 : la marque AFAQ est elle aussi délivrée par AFNOR. Elle a
pour objectif de vérifier si l’entreprise est conforme aux normes internationales. La marque
AFAQ a une forte valeur qui renforce la confiance des clients internationaux et qui devient un
réel atout (avantage) commercial
IV -2-7- ISO : l’organisation Internationale de Normalisation est polysémique car ce nom
correspond à la fois au nom que l’organisation donne à ses normes, et à son propre nom.
Créée en 1947, à Genève, elle regroupe 158 organismes de normalisation dans le monde, à
raison d’un par pays.
V-les outils de la qualité architecturale :
Il est utile de répartir les outils de la qualité en deux catégories :
 Les outils complexes utilisés dans les domaines de l'ingénierie, de la logistique, de la
métrologie, des statistiques, par les services de planification et de méthode,... Ces outils
ont souvent été créés au début du siècle dernier. La plupart d'entre eux figurent déjà dans
le livre de Joseph Juran (1 !951) « Quality Control Handbook » Mc Graw-Hill Book
Company, guide rassemblant les concepts, outils et démarches applicables à
l'amélioration de la qualité.
 Les outils simples d'aide à la réflexion, à l'analyse, à la méthode, utilisables par tout
public sans formation particulière. C'est la JUSE (Japanese Union of Scientists and
Engineers) qui fera la première diffusion systématique en 1977, de 7 outils "tout public"
sélectionnés pour la simplicité de leur utilisation. Ces outils ont été dénommés les "7M"
(1-Diagramme de Pareto, 2-diagramme causes-effets, 3-stratification, 4-check-list, 5-
1
histogramme, 6-diagramme de dispersion, 7-graphe / carte de contrôle.
Le tableau ci-dessous résume les types des outils de gestion de la qualité :

1
www.codlor.com/img/fichiers/.../QUALITE/Les%20outils%20de%20la%20qualité.pdf consulté le 18/02/2017
à 17H 30.

32
Chapitre n°2 La qualité architecturale

carte de contrôle
Pour analyser une performance
carte statistique de processus
la roue de Deming
Pour cadrer le pilotage La Méthode Six Sigma
Les cercles de la qualité
logigramme
Schéma géographique
Pour analyser un fonctionnement Schéma fonctionnel
L’outil PERT
stratification
Le Diagramme de causes et effets
Typologie des outils de l qualité

La méthode des 5 pourquoi


Pour rechercher les causes des défauts Le diagramme de Pareto.
et qualifier leur impact L'Histogramme
Le QQOQCCP
La matrice de compatibilité
Pour choisir la solution appropriée La démarche 8D ou 8 Do
Arbre de décision
L'AMDEC
Le diagramme de Gantt :
Pour optimiser – sécuriser un process La matrice "QFD"
Les 5S
Le Kaizen
Le diagramme KJ
Le QQOQCCP

Pour gérer les premières étapes d’une Les cinq pourquoi


analyse Analyse des forces et faiblesses
Analyse de la variance
Le brainstorming

Tableau N°1 : types des outils de gestion de la qualité


Source : Auteur, 2016-2017.

33
Chapitre n°2 La qualité architecturale

VI-quelques outils de gestion de la qualité :


VI-1-la roue de Deming : 1
Méthode de gestion de la qualité dite PDCA (Plan-Do-Check-Act).
• Son nom vient du statisticien Dr Edwards Deming qui a popularisé dans les années 1950 en
présentant cet outil à l'organisation patronale japonaise.
• La méthode vise à améliorer sans cesse (stoppe) la qualité d’un processus, d'un produit,
d'un service,…..etc.
•Plan : préparer et planifier ce que l’on va réaliser. Définir le cahier des charges (taches à
réaliser et leur coût), établir un planning
•Do : Développer, réaliser, mettre en œuvre (commence par une phase de test (essai))
• Check : contrôler que les ressources mises en œuvre dans l’étape précédente (Do) et les
résultats obtenus correspondent bien à ce qui a été prévu (Plan)
•Act : ajuster (assemblai) les écarts (distance), rechercher des points d'améliorations.

VI-2-La méthode Kaizen : 2


• Philosophie japonaise focalisant sur l'amélioration continue par des corrections
incrémentielles dans tous les aspects de la vie.
• Méthode pour des améliorations concrètes, simples, peu coûteuse et immédiates
Approche simple composée de 4 étapes, basée sur :
-Définir le problème tel qu'il est perçu par les salariés (travailleurs) qui effectuent les tâches
concernées en rechercher les causes
- trouver des solutions avec les acteurs
- déployer ces solutions et mesurer les résultats

VI-3-La méthode Lean Management : 3


Une technique de gestion visant l’élimination de toutes les activités à non valeur ajoutée c’est-
à-dire la réduction des pertes générés à l’intérieur d’une organisation, pour une production et
un rendement plus justes.
Objectifs :
• Réduire la durée des cycles de production

1
Manuel canadien de pratique de l’architecture ; janvier 2009
2
Lionel Di Maggio, Management par les processus – Mise en œuvre d’un projet, Master 1 MIAGE, université
Nice Sophia Antipolis, p/04
3
Lionel Di Maggio, Management par les processus – Mise en œuvre d’un projet, Master 1 MIAGE, université
Nice Sophia Antipolis, p/05

34
Chapitre n°2 La qualité architecturale

• Augmenter la productivité
• Optimiser la qualité.
•Méthode reposant sur :
-le facteur humain (diminution du gaspillage et des pertes (de temps, de matières, d’argent …)
- l’analyse des flux logistiques et la suppression de toute activité à non-valeur ajoutée, pour
une production et un rendement plus justes (ex surproduction, délais d’attente, Les activités de
manutention, traitements inadéquats Les stocks excessifs Les mouvements inutiles Les
défauts de fabrication (correction des erreurs).

VI-4-La méthode Six Sigma : 1


Méthode centrée sur le client, factuelle (réelle), pragmatique, et structurée, d’amélioration
continue de la qualité et de la productivité des processus pour accroître la profitabilité.
Objectifs :
•Mesure des défauts d'un processus (diminution de variation).
• Recherche des causes profondes des défauts.
• Recherche de solutions et mise en place des solutions.
 Définir : pour identifier les niveaux de qualité exigés par nos clients sur le processus en cours
d'amélioration
 Mesurer : pour bien évaluer la fréquence des défauts du processus
 Analyser : pour comprendre pourquoi, où et quand les défauts apparaissent
 Améliorer : pour apporter au processus les améliorations qui réduisent la fréquence et le
nombre de défauts
 Contrôler : pour intégrer et standardiser les améliorations dans le processus

1
Lionel Di Maggio, Management par les processus – Mise en œuvre d’un projet, Master 1 MIAGE, université
Nice Sophia Antipolis, p/04

35
Chapitre n°2 La qualité architecturale

Figure n°04 : Schéma illustratif d’ISO représente six sigma

VII-Quelques méthodes d’analyse de la qualité architecturale : 1


VII-1-La méthode FLAG :
Le but principal de la méthode est d'analyser si une ou plusieurs alternatives politique peuvent
être classées comme acceptables ou non à l'image d'un ensemble d'objectifs de qualité de vie.
La méthode compare l'impact des valeurs (c'est à dire les résultats des critères de l'espace vert
urbain) avec un ensemble de valeurs de référence. La méthode FLAG traite les volets
écologique, social et économique.
Travail d'évaluation passe par les étapes suivantes :
 Définir un ensemble de critères et d’indicateurs mesurables.
 Évaluer l`impact des alternatives pour ces indicateurs.
 Etablir un ensemble de valeurs de référence normative.
 Evaluer les alternatives (à l'aide d`un logiciel de classification Sami sort).

Figure n°05 : drapeau model et valeur de référence(VR)


Source : WWW.urge.project.ufz

Les avantages de la méthode :


1
Manuel canadien de pratique de l’architecture ; janvier 2009

36
Chapitre n°2 La qualité architecturale

 On peut utiliser la méthode FLAG pour des sites individuels, en comparant l'état Actuel
avec l'objectif de planification de plus, elle peut être utilisée pour comparer plusieurs
espaces les uns avec les autres.
 la méthode FLAG est très flexible, elle peut être utilisée dans n'importe quelle ville tant
que les valeurs de référence sont disponibles.

VII-2-La méthode d’évaluation polyfonctionnelle Assène méthode : Cette méthode


(PFAM) est utilisée pour analyser l'état d'un espace vert individuel ou un système vert d'une
ville, elle traite les espaces verts mais elle est applicable aussi sur les espaces extérieurs, dont
l’objectif est d’améliorer la qualité de la vie urbaine. Elle se rapproche d'une somme pondérée
d'indicateurs, elle est utilisable à l'aide d'un tableur comme Excel
« Cette méthode se base sur un ensemble de critères appartenant à des volets: écologique,
sociologique, économique et de conception. Certains critères sont comparés à des éléments de
références (système européen de références) à l'image du bruit, de la végétation, de
l'utilisation du site jusqu'à son identité. Elle fait appel a des indicateurs qualitatifs et
quantitatifs appuyés sur des système d'information géographique (SIG) et un logiciel (Expert
en système GmbH ,olanis) »
Les avantages de la méthode :
 PFAM peut être utilisé pour des sites individuels, comparant l'état actuel avec
l'objectif de planification. Et plus elle est suffisante pour comparer plusieurs espaces verts
avec l’autre.
 PFAM est très souple, elle peut être utilisée dans n'importe quelle ville tant que les
valeurs de référence sont disponibles,
 Les résultats par critère peut être visualisé avec un système d'information
géographique (SIG) en utilisant les logiciels Arcview, c'est un outil très utile si un aperçu de
plusieurs ou de tous les espaces verts d'une ville est requis.
VII-3-Les techniques d'enquête : la complémentarité : Les techniques de l'enquête
trouvent une application aussi large que possible dans les opérations qui s'intéressent à une
évaluation de tous les objets de recherche qu`ils soient physiques ou autres. Ces techniques
sont fréquemment employées pour étudier les degrés de satisfaction des usagers, des
concepteurs, des réalisateurs. Des services techniques et de tous les acteurs de l'acte de bâtir
impliqués dans tel ou tel projet architectural ou urbain. Par le moyen de questionnaires et
d'entrevues, les acteurs trouvent ainsi une occasion pour révéler les différents aspects
d'inadéquation spatiale pouvant avoir lieu entre leurs manières d'appropriation de l'espace et

37
Chapitre n°2 La qualité architecturale

la réalité spatiale vécue. Ils peuvent également indiquer leur sa vie et propositions multiples
pour une meilleure conformité spatiale. Ils peuvent aussi s'exprimer sur l'évaluation d'un objet
architectural ou urbain.
L'entretien est une méthode de recueil d’informations qui consiste en des entretiens oraux,
individuels ou de groupes, avec plusieurs personnes sélectionnées soigneusement, afin
d'obtenir des informations sur des faits ou des représentations, dont on analyse le degré de
pertinence, de validité et de fiabilité déterminé en regard des objectifs du recueil
d'informations.
On distingue trois techniques d'entretien :
 L'entretien non directif est utilisé pour approfondir les connaissances d'une situation ou
d'un objet complexe d'un point de vue psychologique, sociologique, économique et
environnemental pouvant être liés à l'évaluation qualitative. L’intervieweur laisse le
répondant parler. Ce dernier est maître du déroulement de l'entretien.
 L'entretien peut être semi directif. Dans ce cas, il permet au répondant d'apporter des
réponses aux questions posées par l'intervieweur de manière libre mais contrôlée. Dans le
cas où l'interviewé sort du cadre de la thématique, le chercheur le remet rapidement sur les
rails de la recherche.
 L’entretien directif, par contre, permet au chercheur de limiter les réponses en fonction de
son sujet de recherche. L’interviewé a le choix entre différentes alternatives de réponses
choisies préalablement par le chercheur. Il utilise une grille d'entretien où sont répertoriées
et classées des questions précises, avec parfois des items spécifique.
VII-4-Système d’évaluation MATEA
 Le modèle Analytique pour la Théorie et l'expérimentation Architecturale nous
propose une méthode d'évaluation relative à la qualité architecturale.
 Selon son initiateur, le professeur Stéphane Hanrot (2005) « l'évaluation de la qualité
architecturale ne peut être que relative, relative aux points de vue des acteurs (architecte
et autres) qui se prononcent, forment une critique et en débattent. Dans ce cas, il revient à
la discipline architecturale elle-même de savoir comparer ces points de vue -c'est à dire
d'en apprécier les écarts et la variabilité dans le temps- pour se construire une
représentation plus globale de la qualité architecturale et mieux comprendre et
reconnaitre les termes positifs de la critique et du débat qu'elle ouvre". La qualité, selon
son point de vue, se mesure à partir d'un référentiel culturel, individualisé par nos propres
sens.

38
Chapitre n°2 La qualité architecturale

Le modèle appréhende deux sous-modèles: le modèle du cycle de vie représenté par un


chronographe qui situe dans le temps les points de vue à comparer et le modèle de
comparaison. Représenté par un tableau de base de données et un schéma de type radar.
« Un objet architectural peut être évalué selon les différents points de vue en considérant
les rôles qu’il assume et les propriétés qu’ils lui confèrent. Mais cette évaluation est
fragmentée. Or l’architecture est une forme de synthèse de ces différents rôles. Aussi je
propose, sur le modèle radar de relier les différentes valeurs accordées selon les différents
points de vue de façon à former une figure géométrique qui évoquera la synthèse
architecturale »
 Le point de vue des acteurs sur l'objet à évaluer est construit à partir des instruments
de collecte de données primaires nécessaires à l'analyse tels les interviews, les grilles
d'observation et les formulaires de questions inhérents respectivement aux techniques de
recherche d'entrevue, observation en situation et questionnaire de recherche.
 L'échelle d'évaluation est graduée de sur 7 unités (de 0 à 6). Une fois les données sont
collectées pour chacun des points de vue, l'analyse commence par reconnaitre les écarts de
points de vue (positivité, convergence et variabilité). Diverses étapes caractérisent la
démarche.
 A partir de la base des données, éditer graphiquement des schémas sous forme des
radars. Ces derniers permettent de :
 Procéder à une lecture synthétique d'un ou de plusieurs points de vue comparés.
 permettre une lecture analytique par aspect.

 Le calcul des :
- notes moyennes sur un point de vue tous aspects confondus.
- notes moyennes sur un ensemble de points de vue tous aspects confondus.
- notes moyennes par aspect formant un point de vue moyen.
 Déterminer les écarts-types pour mesurer la cohérence architecturale des valeurs
données aux aspects :
-Homogénéité/hétérogénéité, mesure la cohérence d'un point de vue donné.
- la divergence/convergence, mesure la cohérence entre des points de vue.
- la variabilité de points de vue dans le temps (diachronie).

39
Chapitre n°2 La qualité architecturale

Figure n°06: exemple d’un schéma radar


Source : HANROT Stéphane, 2005.

Conclusion :
Ce chapitre a met l’accent sur 5 points principales comme suite : la notion de la qualité et la
qualité architecturale, le mangement de qualité, la gestion de qualité et les différentes
méthodes d’analyse de la qualité architecturale. L’objectifs de ce chapitre est de mieux
maitrise les concepts de la qualité, comprendre la démarche qualité et prendre en compte un
processus qui mène à la bonne qualité. Le model MATEA va servir comme modèle de base
pour traiter notre cas d’étude.

40
Chapitre 03:
La culture et La
qualité architecturale
dans les centres
culturels
Chapitre n°3 La culture et La qualité architecturale dans les centres culturels

INTRODUCTION :
La culture est l’esprit de la société, elle est l’expression d’une identité nationale d’un
pays puisque elle regroupe les croyances qui diversifient d’un peuple a un autre elle est
devenu de nos jours le point repère d’un pays.
Le chapitre présent traite le sujet de la culture et les différents établissements culturel et il
met l’accent sur les centres culturels en étudiant la qualité architecturale et les exigences de
conception d’un centre culturel.
I. la culture
I. 1. Définition de la culture :
 La culture est la notion clé de l’anthropologie, définie en 1871 comme : « un tout
complexe qui englobe les connaissances, les croyances, l’art, la morale, la loi, la
tradition et toutes autres dispositions et habitudes acquises par l’homme en tant que
membre d’une société ». Par Edward Burnet Tylor 1

Si cette définition demeure une référence, la notion de la culture a fait couler beaucoup
d’encre, en effet, philosophes, historiens et sociologue se sont évertués depuis longtemps à
lui donner de multiples définitions :
 « La culture est une doctrine du comportement générale d’un peuple dans toute sa
diversité et sa gamme sociale. C’est aussi une ambiance faites de couleurs, de sous
formes, de mouvements, de paysages, de figures, d’idées diffusées »
 « Synthèse d’habitudes, de talents, de traditions, de goûts, de comportements et
d’émotions qui donnent un visage a une civilisation : la culture est une ambiance, un
milieu où chaque détail est l’indice d’une sociale qui marches vers un même destin »
Selon Malek Ben Nabi 2

 « Dans son sens générale, la culture est l’ensemble des caractéristiques spirituels,
matérielles, intellectuelles et sentimentales qui différent d’une société ou d’un groupe
social par rapport à un autre et elle englobe les arts, les lettres et la vie quotidienne, Elle
englobe aussi les principaux droits de l’homme dans les traditions et les croyances »
Par l’UNESCO. 3

1
TYLOR Edouard, 1871, la grand Encyclopédie « primitive culture », p (3558-3559).
2
Lamouri Ibrahim, promotion 2005-2006, « cité de la culture », thèse du master, université mentouri de
Constantine, département d'architecture et d’urbanisme, , p4
3
UNESCO « Le rapport mondial de la culture 1998, Culture, créativité et marché», préface.
http://portal.unesco.org/culture.

41
Chapitre n°3 La culture et La qualité architecturale dans les centres culturels

I. 2. Aperçu historique sur la culture:4


I. 2.1. Histoire de la culture dans le monde :

La cité Le forum Les places


grecque publiques de La cité
romain la ville islamique
L’agora
médiévale

• Dans chaque « LE FORUM » Elles ont gardé leurs


ville grecque la romain jouait le rôles dans la vie
place du même rôle que publique, et leurs
celui de l’agora L’aire centrale de
marché « rapports naturels
grecque, le forum, la ville islamique
L’AGORA » avec les bâtiments
très tôt, est devenu est représentée en
est centre de qui les entourent sont
la place du marché général par une
vie publique. encore aisés à
qui se transforma mosquée et les
Ce lieu de en scène où se discerner. C’est là
souks.
rendez-vous de jouait des que la circulation
toute la ville. représentations étaient la plus
• Permettait le sociales et celles du intense, que se
tenu des pouvoir, le forum célébraient les fêtes
réunions, des fut entouré par des publiques, les
édifices publics et représentations, c’est
discussions des
religieux.
débats et autres là que les cérémonies
cérémonies. officielles étaient
accomplies et que les
lois étaient
promulguées

Figure n°01 : Histoire de la culture dans le monde


Source : auteurs 2016-2017

4
Lamouri Ibrahim, promotion 2005-2006 « cité de la culture », thèse du master, université mentouri de
Constantine, département d'architecture et d’urbanisme, p (8-9)

42
Chapitre n°3 La culture et La qualité architecturale dans les centres culturels

I. 2.2. L’histoire de la culture en Algérie :


 La cité islamique :
L’aire centrale de la ville islamique est représentée en général par une mosquée et les
zones soukières. Cette aire centrale est constituée par des rues marchandes qui débouchent
sur de petites places : « RAHBA ».

 la vie culturelle en Algérie au cours de l’histoire des origines à l’islam :


A chaque fois, certaines fractions de la société Algérienne ont subir le manque de ces
cultures étrangères. Depuis quatorze siècles l’identité et la personnalité Algériennes se sont
bâties essentiellement à partir de l’islam et de l’arabité culturelle.
 Pré coloniale :
-Fonction de l’association des oulémas musulmans (1931).
-création d’un certain nombre d’école et des voyers culturels et sportifs
 Coloniale :
Durant les 132 ans du colonialisme, les français ont adaptés une politique d’acculturation
pour faire sombrer la population dans l’analphabétisme.
 Poste coloniale :
La Révolution culturelle a un triple objectif pour aboutir à la formation d’un homme
Nouveau dans une société nouvelle :
1 -affirmer l’identité algérienne.
2-favoriser le développement culturel sous toutes ses formes.
3 -élever le niveau de l’une structure et de la compétence technique.
C’est à partir de 1963, qu’on assistait à une tentative d’organisation globale de
l’information de l’éducation et de la culture sous l’égide de ministère d’orientation
national. Suite au décrit de mai 1971, le ministère de l’information et de la culture assura
les fonctions suivantes : l’information, protection du patrimoine national, diffusion de la
connaissance. Aussi que la tutelle des entreprises et établissement publics producteur des
masses média. Mais jusqu’à présent, pressés par la nécessité, les autorités ont axé leurs
efforts sur la construction et l’enseignement, et la planification.

II. Les équipements culturels :


II. 1. Définition de l’équipement culturel : 5

5
Ministre de la culture. Schéma directeur sectoriel des biens et services et des grands équipements culturels.

43
Chapitre n°3 La culture et La qualité architecturale dans les centres culturels

Un équipement culturel est une institution, également à but non lucratif, qui met en relation
des œuvres de création et de public, afin de favoriser la conservation du patrimoine, la
création et la formation artistique et plus généralement, la diffusion des œuvres de l’art et
de l’esprit, dans un bâtiment ou un ensemble de bâtiments spécialement adaptés à ces
missions .
III. 2. Classification des équipements culturels :

4.1. Par
Taille :
4.2Par
notoriété

 Le critère du 4.3. Par


fonction
budget
 Le critère de la  La qualité des
fréquentation artistes reçus.
 La conservation.
annuelle.  Les retombées
 Le critère des médiatiques.  La diffusion.
surfaces.  La part du
 La création.
public
international.  La formation
culturelle.

Figure n°02 : Classification des équipements culturels


Source : auteurs 2016-2017

III. 3. Les grandes activités culturelles: 6


La culture est un enchaînement de comportements qui aboutissent à des évolutions
orientées dans un champ d'occupation et d'activité très vaste et très divers :

6
Claude Mollard- Concevoir un équipement culturel- Collectivité locales – éd moniteur. 1992

44
Chapitre n°3 La culture et La qualité architecturale dans les centres culturels

1. l’Animation Créer ou entretenir des relations entre personnes

Animation musicale : Animation visuelle:


Musique Musique
Animer un groupe
ou un lieu Animation ludique: Animation technique:

Atelier créatifs Des écrans 3D

*Salle polyvalente
*Théâtre en plein air
*Jardin d’exposition

Articuler les unités « familles, classes scolaire,… » et les


ensembles conçus par les organismes programmateurs «
quartiers, villes nouvelles,… ».
Son rôle est
Remplir les espaces et les temps vidés.

Consiste à donner à chacun les moyens de vie collective à


l'aide d'un lieu privilégié.

Consiste à donner à chacun les moyens de vie collective à


l'aide d'un lieu privilégié.

2. la création : Activité tendant à assurer la conception et la


production artistique

Aide directe à la Ateliers, salles de répétition et de démonstration


création (musique, danse, théâtre).

Incitation indirecte à Exposition, spectacle vivant, spectacle enregistre


la création

45
Chapitre n°3 La culture et La qualité architecturale dans les centres culturels

3. la conservation : Activité tendant à


L’enrichissement de
assurer la sécurité
leurs collections
d'œuvres d'art ou
d’esprit

De livres, d'archives,… Les réserves de musées d'archéologie


La divulgation
de ces œuvres
Les monuments au public
historiques,…

Les bibliothèques, les


archives,… Les lieux de consultation

4. la formation : Activité
Apprendre à un public
pédagogique le sens :
spécialisée

École d'art, école de Formation spécialisée

* Des
École du
Formation œuvres
patrimoine,…..
D’art

Classes
Formation général
d’immédiation….

5. la Diffusion : Activité tendant à faire


connaître au grand *Les œuvres d'art
public
* Les œuvres d'esprit

vidéothèque, Outils très efficient pour briser l’isolation


discothèque, …..
*Dans des
Bibliothèque, espaces.
médiathèque, ….. L’exposition
Ou :

*Par des
Classes médias.
d’immédiation…. Le spectacle vivant

46
Chapitre n°3 La culture et La qualité architecturale dans les centres culturels

6. La Outils très efficient pour briser


Communication l’isolation

Contribue à la production de la formation


intellectuelle

Son rôle est Consolide la cohérence avec le développement


des moyens et des modes de communication
qui représentent un outil très important.

Renforce le ou les échanges entre les différents


groupes sociaux

Figure n°03 : Les grandes activités culturelles

Source : auteurs 2016-2017

II. 4. Le rôle des équipements culturels : 7


- L'affirmation de l'identité culturelle algérienne et favoriser le développement sous toutes
ses forme.
- Offrir à tout le monde la possibilité de se cultiver et de pratiquer l'activité désirée.
- Encourager l'échange d'idée, d'expérience, augmenter le contact entre individus
- La conservation du patrimoine culturel.
- L'évolution du niveau d'instruction et de connaissance.
- L’épanouissement du patrimoine culturel.
- Adopter un style de vie qui soit en harmonie avec du choix du peuple
- Favoriser la conservation du patrimoine culturelle et de l’artisanat.
- La création et la formation artistique.
- Offrir à toutes les catégories d’âges la possibilité de se cultiver.
- Renforcer la vie en communauté.
- L’élévation du niveau d’instruction et de la connaissance.
- Créant un milieu de vie social.
III. Le centre culturel :8
III. 1. définition :

7
Claude Mollard- Concevoir un équipement culturel- Collectivité locales – éd moniteur. 1992
8
Lamouri Ibrahim, promotion 2005-2006 « cité de la culture », thèse du master, université mentouri de
Constantine, département d'architecture et d’urbanisme, p (15-16)

47
Chapitre n°3 La culture et La qualité architecturale dans les centres culturels

 Appellation incertaine et mal définie donnée à un espace qui regroupe différentes


activités culturelles, réunies en général, mais pas toujours autour d'une salle de
spectacle. Ainsi, on a deux catégories d'équipement culturel, l'un intégré et l'autre
polyvalent
 Un centre culturel est un équipement consacré à un ensemble d’activités
Est un lieu où se trouvent les organismes spéciaux dans la culture auto gérée, qui ranime
quelques activités avec un minimum de moyens matériels et techniques
III. 2. Le rôle d’un centre culturel :
• La promotion de la culture nationale et populaire à travers des programmes
d'activités culturelles
• Favorisant l'éducation et l'expression artistiques des citoyens.
• Encourager la création et la diffusion des œuvres artistiques et Littéraires;
• Permettre la découverte des jeunes talents dans le domaine des beaux-arts des
lettres
• Aider à découvrir et à faire connaître le patrimoine culturel et historique
nationale;
• Valoriser les traditions et les arts populaires;
• Organiser des expositions, séminaires et visites culturelles;
• Organiser des activités des échanges d'initiation et de perfectionnement dans les
domaines intellectuels.
III. 3. Les différentes composantes d’un centre culturel:
• Espace d’accueil et d’information.
• Espace administration.
• Espace de recherche (médiathèque).
• Espace de création (ateliers).
• Espace de spectacle (musées, salle de spectacle).
• Espace de détente et de loisir (restaurant, cafétéria).
IV.
V. La qualité architecturale dans les centres culturels :
IV.1. EXIGENCES URBAINE :
Les exigences urbaine sont tous qui est touchés à l’étude de l’intégration urbaine du site et
aussi l’échelle, qui comprend la surface et la forme du ce site.

48
Chapitre n°3 La culture et La qualité architecturale dans les centres culturels

Intégration - Le choix entre les deux situations, périphérique ou centrale


urbaine - L’impact de l’implantation du bâtiment sur l’environnement
(intégration architecturale, nuisances sonores, organisation des flux, droit
au soleil et à la lumière, pollution, préservation de l’écosystème.
-Le traitement et l’organisation des espaces (conditions climatiques,
topographie du site, pollution des sols, l’air, l’eau,).
échelle -la surface : de moins de 1 000 (petit équipement).
- à plus de 10 000 (très grand équipement).
- Deux écueils sont à éviter symétriquement.

Tableau n°01 : exigences urbaines


Source : auteur2016-2017 selon livre de normalisation des infrastructures des
équipements culturels

IV.2. EXIGENCES ARCHITECTURALES :


Et les exigences architecturales qui répondent aux exigences relatives à l’architecture
comme l’accès et les espaces de stationnement et l’accès pour les personnes handicapées.
Accès - l’accès technique à la scène qui doit être le plus direct possible depuis
l’extérieur
- les portes d’accès situées à 3 m de haut en façade
- l’accès des services de secours, qui peut être très contraignant selon
la catégorie de l’établissement et son implantation urbaine
- l’accès et l’évacuation du public avec le respect des normes
d’accessibilité des handicapés
Capacité de Il n’existe pas de règle précise pour l’évaluation du nombre de places
Stationnement de stationnement par rapport à la nature d’un équipement culturel
Accessibilité Les espaces de circulations seront soigneusement étudiées pour
aux personnes permettre l’accessibilité aux personnes handicapées (mobilier, largeur
handicapées de passage, sols, confort visuel, couleurs contrastées, bande de
cheminement, signalisation des escaliers, hauteur des interrupteurs et
des poignées de portes,
Une signalisation uniquement visuelle doit notamment pouvoir être
doublée de manière sonore ou tactile et sonore doit pouvoir être doublé
de manière visuelle.
-l'éclairage et la qualité visuelle de la signalétique, ne pas créer

49
Chapitre n°3 La culture et La qualité architecturale dans les centres culturels

d'obstacle ou de danger par l'implantation de la signalétique… La


qualité de l'éclairage, artificiel ou naturel, des circulations communes
intérieures et extérieures doit être telle que l'ensemble du cheminement
est couvert sans créer de gêne visuelle.
- Les équipements sanitaires aménagés pour les personnes
handicapées, ainsi que les ascenseurs seront judicieusement répartis
dans les bâtiments afin d’être rapidement et aisément accessibles
-L’espace et le mobilier des sanitaires et des douches accessibles aux
personnes à mobilité réduite seront étudiés avec attention (porte, barre
d’appui, lavabo, miroir, etc

Tableau n°02 : exigences architecturales


Source : auteur2016-2017 selon livre de normalisation des infrastructures des
équipements culturels

IV.3. EXIGENCES TECHNIQUES :


Les exigences techniques concernant les systèmes de sécurité à la fois protéger les
personnes contre incendie, contre l’intrusion et le vandalisme, dans l’entretien et la
maintenance ou protéger la construction à travers la protection des fondations contre
l’humidité et les remontés d’eau et aussi le traitement de la façade et comment réalise une
vide sanitaire.
Sécurité Sécurité anti-incendie
(Sécurités La centrale alarme comprendra : les alarmes des systèmes de détection
anti- automatique d’incendie,
incendie, des - la commande des asservisseurs d’évacuation, ainsi que la commande des
personnes, asservissements de portes, de désenfumage, de vannes de barrage du gaz.
contre - Les principaux équipements techniques : chaufferie, autocommutateur, …
l’intrusion seront reliés à une centrale de signalisation des défaillances techniques.
et le -Les alarmes seront renvoyées dans la loge, le logement du gardien, la
vandalisme, personne d’astreinte (internat) ou vers un prestataire extérieur. Sécurité des
dans personnes
l’entretien - Les dispositions des lieux, les techniques de construction, les matériaux et
et la équipements utilisés devront être conçus pour éviter tout préjudice corporel
maintenance aux utilisateurs :

50
Chapitre n°3 La culture et La qualité architecturale dans les centres culturels

e) *éviter les sols glissants.


*éviter les saillies et portes à faux du gros œuvre
limiter le poids des éléments de faux-plafond
*utilisé du verre de sécurité pour toutes les parties vitrées situées à moins
d’un mètre du sol ;
*limiter le rayon de balayage des vantaux lors de leur ouverture et donner
un encombrement minimum aux fenêtres en position d’ouverture
* Les marches d’escaliers seront munies d’un nez de marche antidérapant
fixé solidement. Les gardes corps d’escaliers, de coursives,
mezzanines…auront une hauteur minimale de 1,10 m. Les toiture
*terrasse sont généralement inaccessibles.
* Les équipements et aménagements intérieurs seront solides et résisteront à
toute dégradation
*Les portes des espaces seront équipées d’un système simple et convivial
pour éviter tout alourdissement des charges d’exploitation et de
maintenance.
Gros Œuvre  Fondations
(Fondations, - Les fondations seront protégés contre l’humidité et les remontés d’eau.
Structure, - Par ailleurs, on évitera les atteintes aux courants d’eau souterraine :
Traitement Fondations appropriées.
des façades, -Respecter impérativement les conclusions de l'étude de sol
Vide Structure
sanitaire -Les plans architectes feront apparaître distinctement les éléments de
structure, poteaux, voiles, maçonnerie afin d’apprécier l’adaptabilité des
locaux.
 Traitement des façades
Dans la hauteur du rez-de-chaussée :
Les éléments de façade devront résister aux chocs accidentels, aux
frottements usuels et aux dégradations volontaires
- Prévoir la simplicité et facilité des opérations de nettoyage (graffitis,
affichage sauvage, ballons…)
- Proscrire les brises soleils saillants accessibles aux élèves
- Résoudre les problèmes d’éclaboussures et de remontées d’humidité au

51
Chapitre n°3 La culture et La qualité architecturale dans les centres culturels

pied des façades


Pour l’ensemble des façades :
-choisis Les matériaux de finitions pour leur aspect décoratif mais surtout
pour leur solidité, leur durabilité, et leur facilité d’entretien et de
maintenance.
-recherché homogénéité et simplicité
- La géométrie des fenêtres privilégiera l’éclairement naturel.
- En cas d’isolation par l’extérieur, prévoir une protection par revêtement
dur, solide et lavable
-'éviter les coulures et les traces d'eau (gouttes d'eau / rejets d'eau...)
- Les acrotères et têtes de murs recevront une protection d’étanchéité
- Les revêtements extérieurs doivent résister au vieillissement.
Vide sanitaire :
-Prévoir des vides sanitaires accessibles (sous pièces humides) et des
galeries techniques de 1,50 m minimum de largeur (sous collecteurs et
réseaux).
-La hauteur libre sous plancher sera de 2,00 m en partie courante et de 1,60
m sous poutre, éclairage 150 lux. L’ensemble sera ventilé naturellement -
Isolation en sous face avec protection anti-rongeurs et anti-termites
-Accès réglementaire pour les travaux d'entretien. - interdire tout stockage
de matériaux dans le vide sanitaire.
-Eclairage et balisage du chemin de service en grave ciment.
Flexibilité La structure des bâtiments sera conçue selon une trame régulière facilitant
les implantations de locaux de surfaces différentes
Les plateaux seront affranchis des points porteurs ; amplitude des portées ;
_ Les surcharges seront unifiées sur un même plateau
-Facilité de décloisonnement
_ Des trémies en attente seront prévues, à intervalle régulier, pour faciliter
le passage de réseaux en vertical (descentes des eaux usées, alimentation
diverses).
- Une distribution centrale des fluides par faux plafonds sera prévue, avec
possibilité de raccords sur les différents locaux.
- Les gaines techniques et armoires de distribution générales seront

52
Chapitre n°3 La culture et La qualité architecturale dans les centres culturels

largement dimensionnées afin de recevoir toute augmentation éventuelle de


puissance ou de réseau.
_ Dans les zones de bureaux, il ne sera pas prévu de rupture de revêtement
de sol entre les espaces, de même que sur les faux plafonds

Tableau n°03: exigences techniques


Source : auteur2016-2017 selon livre de normalisation des infrastructures des
équipements culturels

En plus de ces exigences technique aussi il est intéressant d’étudier les conforts dans
l’équipement culturel, le confort thermique dans l’été et l’hiver, confort acoustique
(Isolement aux bruits aériens), et confort visuel (éclairage Natural) pour améliorer les
conditions de travail et d’obtenir la meilleure qualité dans ces équipements.
Confort  Confort thermique d’hiver :
Thermique e -Dans les espaces de circulation, les exigences de confort seront moins
(Confort rigoureuses que dans les autres locaux et tout ou partie des circulations pourront
thermique être non ou peu chauffées.
d’hiver, - On atténuera l’effet de paroi froide en privilégiant les parois vitrées très
Confort isolantes (doubles vitrages à faible émissivité).
thermique -Les locaux à risques de surchauffe seront positionnés de manière stratégique.
d’été - pour éviter les mouvements d’air parasites, les bouches ou grilles de soufflage
et de reprise des installations de ventilation ou de chauffage seront bien
dimensionnées et correctement positionnées.
 Confort thermique d’été :
-Le confort thermique d’été doit être assuré par une bonne conception des locaux
avec des dispositions architecturales et techniques (protections solaires, bonne
isolation des parois, inertie thermique, ouvrants, possibilité de ventilation
nocturne assistée…).
-Des protections solaires extérieures seront à étudier, en fonction de l’orientation,
pour toute surface vitrée verticale, orientée de nord-ouest à est en passant par le
sud (masques horizontaux, verticaux, stores extérieurs, brises soleil,...).
-On choisira des dispositifs adaptés à chaque orientation et on privilégiera ceux
arrêtant le rayonnement direct mais transmettant néanmoins le lumière naturelle
(par réflexion ou autrement).
-Les protections solaires intérieures sont proscrites.
-On prendra également soin de l’isolation, et notamment de celle des toitures.
-Le système de ventilation en mode été, sera essentiellement conçu pour

53
Chapitre n°3 La culture et La qualité architecturale dans les centres culturels

l’évacuation des surchauffes et on aura largement recours aux systèmes passifs


de rafraîchissement et de ventilation naturelle.
-Pour les façades exposées au bruit, le maintien du confort se fera en conservant
l’isolement acoustique. Une attention devra donc être portée sur les points
suivants :
- le choix des orientations de locaux à fort risque d’inconfort d’été (occupation
ou équipements).
- les protections solaires extérieures mises en œuvre pour chaque orientation
-la réduction des charges internes et notamment celles dues à la bureautique, à
l’éclairage et aux appareils de cuisson
-l’inertie du bâtiment devra être suffisante pour amortir les pics de surchauffe et
redistribuer pendant la journée une partie de la fraîcheur emmagasinée pendant la
nuit.
- le dispositif devra permettre une ventilation nocturne.
Confort Au niveau des aménagements intérieurs, les locaux où se déroulent des activités
Acoustique silencieuses seront éloignés, aussi bien horizontalement que verticalement, des
(Prescrip locaux où se déroulent (simultanément) des activités bruyantes, et des éventuels
tions locaux techniques abritant des équipements bruyants.
générales, -Des solutions d’isolations phoniques permettront de limiter les risques de gêne
Isolement entre intérieur et extérieur, entre les différents lieux et dans les salles où le calme
aux bruits est recherché. Des solutions complémentaires pourront être envisagées, si besoin,
aériens) en plus de l’isolation acoustique (zones tampons, matériaux absorbants tels que
bois, feutres, flocages...).
-En particulier, les locaux recevant des équipements producteurs de nuisances
sonores, comme les ateliers, les salles de musique, la chaufferie ou le local
ventilation..., seront équipés de panneaux absorbants ou de tout traitement évitant
les phénomènes de résonance, plots anti vibratiles pour les machines,

54
Chapitre n°3 La culture et La qualité architecturale dans les centres culturels

Confort L’éclairage naturel diffus est à privilégier et les sources d’éclairage


Visuel artificiel doivent concilier maîtrise des consommations d’énergie et
(Prescrip confort
tions -L’utilisation de la lumière naturelle (excellent rendement lumineux,
générales, excellent rendement des couleurs,…), pour des aspects psychologiques
Eclairage (lutte contre la fatigue) et pour son intérêt énergétique.
naturel) -Des baies vitrées, à hauteur de vision, donnant sur l’extérieur
permettront aux yeux de se reposer et à l’esprit de se ressaisir.
-choisir des couleurs qui créeront un environnement agréable et
harmonieux et qui favoriseront la diffusion de la lumière (naturelle et
artificielle

Tableau n°04: exigences techniques (confort)


Source : auteur2016-2017 selon livre de normalisation des infrastructures des
équipements culturels.

Afin d’assurer le confort il faut choisir des matériaux de construction de haute qualité et le
choix dépond à des critères techniques et architecturaux et économique :

 Critères techniques et architecturaux :


-performances techniques
Les - performances fonctionnelles
matériaux - qualité architecturale
- durabilité et facilité d’entretien
 Critères économiques :
- coûts d’investissement
- coûts différés (entretien, renouvellement)

Tableau n°05: exigences techniques (choix des matériaux)


Source : auteur2016-2017 selon livre de normalisation des infrastructures des
équipements culturels.

55
Chapitre n°3 La culture et La qualité architecturale dans les centres culturels

IV.4. EXIGENCES FONCTIONNELLE :


De ce qui précède, nous avons étudié les exigences qui doivent être respectées pour la
conception des équipements culturels en général, et maintenant ces exigences se
spécialisent dans la conception des musées.
Les exigences fonctionnelles d’un musée sont des études approfondies sur les espaces les
plus importantes dans les musées et les règles qui doivent être prises en compte lors de la
conception pour exécuter des fonctions qui sont conçus pour elle
Accueil des  Il faut prévoir :
publics * dans la publicité dont le centre culturel:
-l’indication précise
- les heures d’ouverture
- les voies d’accès
- les moyens de transport public
 un fléchage, aussi visible et continu que possible, du ou des itinéraires
conduisant au musée : pour le rendre plus immédiatement lisible
aux abords du musée, l’aménagement, en surface ou en souterrain, d’une
aire de stationnement pour les véhicules ou, à défaut la mise en place d’une
signalisation indiquant clairement le chemin à suivre pour rejoindre le
parking le plus proche
Accueils  Groupes d’adultes
spécifiques pour (touristes, membres d’associations culturelles, etc.) ou se forment sur
place Pour éviter que leur accueil ne vienne perturber celui des visiteurs
individuels : une ou plusieurs aires de regroupement et d’attente, dotées de
sièges en conséquence et vers lesquelles une signalisation claire les dirigera
_ sinon des vestiaires particuliers, du moins un cheminement
_ des facilités pour le passage aux points de contrôle,
 Groupes scolaires
si une entrée particulière leur est réservée, ceux-ci doivent également
pouvoir disposer de points de rassemblement,
seront fort utiles une salle équipée pour la préparation de la visite,
ceux-ci doivent également pouvoir disposer de points de rassemblement,
seront fort utiles une salle équipée pour la préparation de la visite,

56
Chapitre n°3 La culture et La qualité architecturale dans les centres culturels

 Handicapés physiques : Pour :


_ les personnes qui se déplacent dans des fauteuils roulants,
_ les personnes âgées,
_ les visiteurs qui souffrent de handicaps visuels et auditifs.
pour l’
accès au niveau du rez-de-chaussée, une rampe suivant une pente
aussi douce que possible (1/20 au maximum) ;
utiliser chariots électriques pour le franchissement des escaliers intérieurs
des ascenseurs calibrés ou, à défaut, des monte- charge facilement
accessibles
Réception Formalités. Commodités matérielles
un espace où il lui est loisible, de marquer un temps d’
arrêt,
d’accoutumance,
des vestiaires : vestiaires classiques et au besoin, casiers consignes,
aisément accessibles
des installations sanitaires : des toilettes, aussi proches que possible des
vestiaires et sans ouverture directe sur le hall d’accueil
des appareils téléphoniques, des boîtes à lettres, des distributeurs de
timbres, des tables ou des tablettes
Il faut prévoir des issues et des cheminements de secours, enfin, pour
faciliter en cas de sinistre l’évacuation des personnes et des collections
Dispositifs d’information l’informatique : constitue un dispositif
d’information qui permet au visiteur de prendre rapidement connaissance,
Dans le musée,
des panneaux, des écrans : des tables d’information,
Restaurant. Cafétéria : De même, si un restaurant ou une cafétéria, voire
les deux, emplacement
Salle des La salle d’expositions c’est un grand espace pour des œuvres artistiques ou
exposerions scientifique ou historique ... etc.
_ il doit s’ouvrir aussi largement que possible sur l’accueil général et
spécifique, s’il existe.
_ soit à proximité de stockage
_ la dimension de la salle dépend les tableaux
_ pour chaque groupe des tableaux une salle particulière

57
Chapitre n°3 La culture et La qualité architecturale dans les centres culturels

_ pour chaque tableau un mur particulière


_ surface d’accrochage favorable entre 30° et 60° pour la hauteur des
pièces de 6.70m
_ l’angle de vision normal pour l’homme 54° à partir de l’oeil, 27° au-
dessus de l’horizontal
_ Il faut éviter l'orientation SE-SO pour l'espace d'exposition car le
rayonnement solaire est très fort, ombres, objet mal vus.
_ Organisation des espace en zones de tailles diverses et étroitement liée
aux caractères des objets exposés.
_ la salle bien éclaire avec une lumière régulière et bilatérale
_ L’utilisation de l'éclairage indirecte par l'intermédiaire.
_ Pour avoir un bon éclairage zénithal : d < 2h
_ Pour avoir un bon éclairage latéral : d < 1,5 Le vitrage doit être diffusant.
_ Rampes permanentes ou mobiles à l’intérieur.
_ Des ascenseurs calibrés pour les handicapé et les âgés
Conditions Impuretés atmosphériques
d’exposition _ hydrogène sulfuré, acide sulfurique. etc.
des _ les poussières qui salissent,
collections  Ainsi pour r ont êtr e r ecommandées :
des études de dynamique des fluides pour l’agencement et l’aménagement
des espaces intérieurs
_ le filtrage de l’air par conditionnement général du bâtiment
_ Il va sans dire qu’est à proscrire, dans la construction comme dans
l’aménagement, l’emploi de matériaux
_ tels certains bétons
– générateurs de poussière
 Lumière
_ Qu’ils soient d’origine naturelle ou artificielle qu’ils soient visibles ou
invisibles
_ Les sources de lumière :
_ tubes fluorescents _ lampes à incandescence_ lampes à cycle d’iode _
lumière du jour contrôlée:
_ 150 à 200 lx pour les objets sensibles, (peintures notamment)

58
Chapitre n°3 La culture et La qualité architecturale dans les centres culturels

_ 50 à 80 lx pour les très sensibles, (tapisseries, dessins, spécimens


d’histoire naturelle, etc.)
 Humidité et température
_ L’humidité relative: 55 ± 5 %; pour la température: 18 ± 2 C° comme
norme de conservation
_ assuré l’isolation thermique par des murs à plusieurs épaisseurs et des
doubles vitres
_ employé des matériaux propres à absorber les chocs climatiques,
hygroscopiques en climat sec, hydrofuges en climat humide.
 Protection des personnes, des œuvres et des locaux contre l’incendie
_ Il faut mettre en place des systèmes, de détection (ionique, optique,
thermostatique…etc.)
_ la localisation d’installations fixes telles que bornes, bouches d’incendie,
colonnes sèches, réservoirs, robinets armés, voire
_ Pour limiter l’extension d’un incendie, il faut compartimenter les locaux
au moyen de portes coupe-feu obturant les ouvertures intérieures de
grandes dimensions
 Protection contre le vol et les déprédations
_ la protection renforcée de certains points de passage
_ permet d’isoler tout ou partie de la zone d’exposition celle des locaux
abritant les collections les plus précieuses
_ l’encastrement de vitrines murales, dont certaines, constituant des
volumes clos de grandes dimensions
_ l’emprise au sol des vitres non encastrées, des socles et des présentoirs,
afin que puissent être déterminés
Recherche _ À certains centre culturelle, fondamentalement voués à la recherche, est
réservé en propre le qualificatif de scientifiques
_ Des réserves, de toute façon, pour les œuvres non exposées en
permanence
_ les salles d’étude qu’elles peuvent ainsi constituer font partie de
l’appareil scientifique du musée
_ Elles doivent être :
_ aménagées de préférence en sous-sol,

59
Chapitre n°3 La culture et La qualité architecturale dans les centres culturels

_ l’éclairage naturel n’étant que rarement nécessaire ; parfaitement isolées


(murs renforcés)
accès rigoureusement contrôlable ; un bloc homogène, indépendant du reste
du musée leur surveillance,
Un laboratoire : pour conduire des analyses scientifiques identification,
datation, examen des transformations etc.
Sa localisation
_ respecter la réglementation en matière de sécurité et d’hygiène du travail ;
_ il pourra être partiellement installé en sous-sol, mais seulement pour les
fonctions qui ne requièrent pas la présence permanente de personnel
Des ateliers de restauration : lieux de recherche liée à celle du
laboratoire
_ sa localisation :
_ l’isolation de chacun d’eux,
_ la sécurité des œuvres en cours de restauration, des matériels et du
personnel, la climatisation, l’éclairage (point, entre tous, particulièrement
délicat), le stockage des produits, les liaisons avec le reste du musée.
Gestion  Des espaces pour l’administration proprement dite de
l’établissement : bureaux, salles de réunion, salle d’accueil, sanitaires,
locaux de stockage, etc. accessibles de l’extérieur,
_ ces espaces, en liaison aussi directe que possible avec les salles
d’exposition et les réserves. Un ou plusieurs centres de documentation
scientifique
 Le poste central de surveillance
_ centre de la sécurité du musée, de jour et de nuit
_ situé à l’écart des espaces publics et même des autres espaces de service,
 Un standard téléphonique :
_ requérant un isolement phonique absolu,
 Un restaurant cafétéria pour le personnel du musée,
 Une infirmerie : localisée de façon à permettre une évacuation aisée des
personnes ou malades ou accidentées
 Des locaux techniques
_ centrale électrique et système de secours et de sécurité ; _ centrale de

60
Chapitre n°3 La culture et La qualité architecturale dans les centres culturels

stockage
_ distribution de fluides pour les systèmes d’extinction en cas d’incendie ;
_ récupérateurs et traitement de déchets, etc.
 Un garage
_ pour les véhicules de service
_ liée directe avec la zone des réserves et avec les locaux de stockage

Tableau n°06: exigences fonctionnelles


Source : auteur2016-2017 selon livre de normalisation des infrastructures des
équipements culturels.

Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons exposé les différentes notions de la culture en générale telle que :
-L’historique de la culture dans le monde et en Algérie
- les grandes activités culturelles
-la classification des équipements culturels et leur rôle
En particulièrement les centres culturels telle que :
-leur définition et son rôle, Et approfondi dans les critères de la qualité architecturale.
Tout ces concepts ont encouragées s’intéresser ce thème.

61
Chapitre 04:
Analyse des
données et
interprétation de
résultats
Chapitre n°4 : Analyse des données et interprétation de résultats

INTRODUCTION :
Le chapitre présent est consacré pour l’analyse de cas d’étude, selon deux volets :
 Le premier volet consiste en l’élaboration d’un questionnaire auprès d’utilisateurs de
ce centre et ainsi un entrevu élaboré auprès de deux autres acteurs qui sont le maitre
d’œuvre et le maitre d’ouvrage, l’analyse des résultats obtenues à travers ces deux outils de
collecte de données à travers la méthode MATEA nous permet d’évaluer la qualité
architecturale de ce centre.
 Le deuxième volet consiste en l’analyse architecturale de ce centre en prenant en
considération les normes de la conception dont le but est de confirmer les résultats de
l’appareil MATEA.
I-Présentation de centre culturel d’Ain Beida ALAMIR KHALED) :
Le projet est inscrit dans le cadre du plan sectoriel de développement pour répondre à des
besoins socioculturels de la ville d’AIN BEIDA. Il est considéré comme un centre de
rayonnement éducatif, scientifique et culturel. Il est situé à la sortie de la ville d’AIN
BEIDA sur l’axe routier Ain Beida – Constantine

Figure n°01 : Localisation du centre culture


Source : étudiants, 2017

I.1.Fiche signalétique de l’opération:


Numéro de l'opération: 01 04 239 262 1 795 5
Intitulé de l’opération : réalisation d'un centre culturel à AIN BEIDA
Autorisation du Programme: 30.000.000,00 DA
Maître d'ouvrage: APC AIN BEIDA
Maître d'œuvre BET S.A.T.O / OUM EL BOUAGHI
Organisme de contrôle: CTC EST AGENCE / OUM EL BOUAGHI
Montant du marché : 24 593 783,76

62
Chapitre n°4 : Analyse des données et interprétation de résultats

Marché: T.C.E non révisable


ETP: BELHAMEL NOUREDINE
Délai de réalisation: 12 Mois
Démarrage des travaux: 13-03-2005
Prolongation: 06 Mois
Fin travaux: 13/09/2006
Surface du projet 1650m²

Tableau °01 : Fiche signalétique de centre culturel d’Ain Beida


Source : BET SATO

I.2. Genèse du projet :


2.1. Identification et justification du besoin :

Dossier de choix L'étude de dossier de


(étude préalable) choix Décision budget
programme Programme révisé
préalable

Demande Ministère

Besoin APC
Décision politique
(président de la
république) : - Pour
répondre au besoin des Le choix de
habitants - Pour satisfaire maitre d'œuvre
tous les besoins et l'entreprise
socioculturel -Amélioré la
façade urbaine.

Figure n°02 : Fiche signalétique de centre culturel d’Ain Beida


Source : traitement des étudiants basés sur des données de BET

I.3. Le mode d'inscription du projet :

-Le projet est inscrit dans le cadre du plan sectoriel de développement pour répondre à des
besoins socioculturels de la ville d’AIN BEIDA. 1

1
Rapport de soumission, 2004, de centre culturel d’Ain Beida

63
Chapitre n°4 : Analyse des données et interprétation de résultats

-L'opération : la réalisation d'un centre culturel à ville d'Ain Beida dans le cadre de
programme communal de développement PCD 1
I.4. Les modes de financement :

-Le projet est inscrit dans le cadre de programme complémentaire de présidant Abd elAziz
Bouteflika a leur visite à la wilaya de Oum el Bouaghi. 2
 AP : A été créée pour déroger au principe d'annualité budgétaire. Cette technique est
prévue à l'article 1,2 et 12 de l'ordonnance de 1959. Elle détermine les crédits maximum qu'un
ministre pourra engager dans une opération d'investissement pendant les années à venir.
-Montant de projet : 30.000.000,00 DA
-Somme de consommation 29743, 000,00DA
I.5.organigramme de la maitrise d’ouvrage :

Figure °03 : la maitrise d’ouvrage


Source : traitement des étudiants basés sur des données de BET

1
DPAT, direction de programmation et aménagement de territoire
P C D : C’est dans le cadre d’une politique nationale de développement que s’inscrit la circulaire de décembre
1972 qui dispose que (les communes ont la responsabilité d’élaborer leur projets de plan communaux de
développement dans le cadre nationales)
2
DPAT, direction de programmation et aménagement de territoire.

64
Chapitre n°4 : Analyse des données et interprétation de résultats

II. Le projet :
II. 1. La situation du site :

Figure n°04 : Localisation du centre culture


Source : Google Mapp et avec le traitement d’étudiants, 2016-2017

Il est situé à la sortie de la ville d’AIN BEIDA sur l’axe routier Ain Beida – Constantine
Le site est situé au sud de la ville d’Ain el Beida dans une zone administrative.

-Est limité par :


 La CASNOS au sud
 Habitat Et RN10 au sud-ouest
 La Such au nord est
 Station naftal au nord ouest

Figure n°05 : Plan de Situation


Source : Google Mapp et avec le traitement
d’étudiants, 2016-2017

II. 2. Accessibilité:
-Autres accès qu’on les utilise pour accéder au terrain et accès sont des intersections des
voies
-On peut accéder le centre par 2 voies mécanique : 1 secondaire 1 rue nationale RN10

65
Chapitre n°4 : Analyse des données et interprétation de résultats

Figure n°06 : plan d’Accessibilité


Source : Google Mapp et avec le traitement d’étudiants, 2016-2017

II. 3. Ensoleillement et vent:

Figure n°07 : étude de ventilation et d’ensoleillement


Source : Google Mapp et avec le traitement d’étudiants, 2016-

Ce terrain est bien ensoleillé et bien exposé aux vents grâce à les faibles
hauteurs qui l’entour.
III. Présentation architecturale du projet :
1. La forme:
-Forme trapézoïdale, une forme simple selon un axe de symétrie avec des angles
orthogonaux pour délimiter des espaces.

Figure n°08 : Forme architecturale


du projet
Source : traitement d’étudiante,
2016-2017

66
Chapitre n°4 : Analyse des données et interprétation de résultats

2. Les façades :

Figure n°09 : la façade principale de centre culturel El Amir Khaled


Source : auteurs, 2016-2017

-La façade principale est développée d’une façon symétrique par rapport à un axe central
sauf le type et la disposition des quelque ouvertures
-Et on à des poteaux circulaires en double hauteur, ils jouent un rôle décoratif
3. Les accès :
Le projet d’implantation est facile à accéder: 2
accès (utilisateurs, usager)

Figure n°10: Les accès au centre


Source : les étudiants ; 2017

3. L’analyse de l’intérieur :
3.1Plan de rez de chaussé :
accueil/2escaliers (155.85m²)
Bureau (14.20m²)
Atelier de (63.15m²)
musique
Sanitaire H (9.50m²)
Chaufferie (17.60m²)
Dépôt (9.80m²)
Salle polyvalente (86.60m²)
Bureau (30.35m²) Figure n°11: plan RDC centre culturel A.
KH

67
Chapitre n°4 : Analyse des données et interprétation de résultats

Bureau (20.35m²)
Bureau (22.30m²) Tableau °02 : les surfaces de RDC

Surface total=462.15m Source : service technique APC Ain Beida


Description :
Le RDC est composée de plusieurs formes de base (rectangle) ou une forme simple qui ne
reflet pas la fonction pour la quelle il était conçu (pas des formes symbolique).
Commentaire :
Les bureaux d administration se trouvent depuis l’escalier et cela favorise le rapport avec
les usagers.
La présence de 2 cages d escaliers qui facilite l’accès au niveau supérieurs.
 Le hall d accueil :
En utilisant le mur rideau avec des Panneaux prennent les dimensions de (50/80) Et la
présence de poteaux structurelle circulaire (colonne)
-La distribution de la lumière du jour par les bais
vitrée Un très bon éclairage naturel grâce a
L’utilisation des bais vitrée
-Le hall d accueil un espace non aménager l
absence d espace d attente et l espace d
informations et orientation et contrôle Il n y a pas
des moyens d accessibilités pour les handicapés.
3.2. Plan du 1er étage:
Bureau (14.20m²) Figure n°12: plan 1er étage centre culturel A.
Atelier porterie (38.80m²) KH

Atelier (42.40m²)
spécialisé
Atelier (46.20m²)
chorégraphie
Atelier (59.50m²)
peinture
Activités (90.70m ²)
scientifique
Cyber café (59.00m²)
Bureau (14.85m²)

68
Chapitre n°4 : Analyse des données et interprétation de résultats

Surface total=460.15m² Tableau °03 : les surface de 1er étage de centre


culturel A. KH

-Utiliser une composition des formes de (rectangle, arc)


pour les ateliers.
-L espace de circulation sont entourés sauf au niveau de
patio
-On remarque aussi que l espace de la ci retrouve d
après la cage d escalier est plus large rapport les autre
coté.
-Un étage courant même décomposition des espaces il
Ya pas un jeu de volume
-Un éclairage zénithale à travers le patio avec un désigne arabo musulmane par les arcs brisée
et l’introvertie
Les ateliers:
-Lieu où s'exécutent des travaux manuels ou se pratiquent des activités manuelles d’art de
loisirs, elle est besoin de bon éclairage pour leur nature de travaille.
Commentaire :
-Un manque totale des équipements il né pas des
tables des dessins il né pas des armoires il né pas des
utilisateurs.
- un éclairage latéral par des grandes baies (mur
rideaux), un bon éclairage pour les ateliers à cause de
leur emplacement elle profite de l’éclairage Natural

3.3Plan du 2eme étage :


Salle de révision (89.45m²)
Circulation (94.50m²)
Bureau (14.35m²)
Salle (60.00m²)
d’informatique
Dépôt (59.85m²)
Salle de lecture (122.50m²)
Salle de prêt (57.4m²)

69
Chapitre n°4 : Analyse des données et interprétation de résultats

Bureau (15.65m²) Figure n°13: plan 2eme étage centre culturel


Surface total=513.7m² A. KH

Tableau °04 : les surface de 2eme étage de


centre culturel A. KH
Source : service technique APC Ain Beida

IV. Analyse et interprétation des résultats (utilisation de model MATEA) :


1-Evaluation de la qualité de centre culturel El Amir Khaled par le point de vue des
utilisateurs : Une base de données étoffée sur Excel synthétise toutes les dimensions, et
les indicateurs mesurés par le questionnaire élaboré auprès des usagers de ce centre
culturel. Il s’agit, de l’évaluation de l’architecture de chaque espace composant. Sur les
lignes sont indiqués les usagers ciblés numérotés et sur les colonnes toutes les valeurs
d’évaluation qu’ils assignent aux indicateurs. Ces valeur sont comprises entre 1 et 5.1
désigne une évaluation nulle de la qualité, la valeur 3, une qualité moyenne et la valeur 5,
une qualité excellente. (Voir annexe 01)
1. l’âge :

l'âge le nombre l'age

entre 15 et 20ans 9
12
entre 21 et 30 ans 12 10
8
entre 31 et 40 ans 5 6
4
entre 41 et 50 ans 3 2
0
plus de 50 ans 1 entre 15 entre 21 entre 31 entre 41 plus de
et 20 et 30 et 40 et 50 50

Commentaire : la majorité des utilisateurs de ce centre sont des jeunes, qui sont
généralement entre 15 ans et 30ans
2. le sexe :

sexe le nombre le sexe


masculin 11 20
féminin 19 15
10 le nombre
On remarque que l’utilisation féminine
5
domine ce centre avec 63% alors que la
0
masculin féminin

70
Chapitre n°4 : Analyse des données et interprétation de résultats

fréquentation masculine ne présente que 37%.

3. niveau d’instruction :

niveau d'instruction le nombre niveau d'instruction


sans 1
20
primaire 0 15
moyen 3 10
5
secondaire 10 0
universitaire 16

le nombre

Le niveau universitaire est la plus élevé


(53%), puis le niveau secondaire (33%), et enfin les autres niveaux.

4. lieu d’habitation :
lieu d'habitation le nombre
A ain el beida 22 lieu d'habitation
hors ain el beida 8
25
20
En constate que le centre est 15
10
fréquentation de ce centre est dominée 5
0
par ceux qui habitent à Ain El Baida A ain el beida hors ain el
beida le nombre
(73%)

5. fréquentation du centre :

fréquentation
fréquentation du le
centre nombre
10
chaque semaine 9 8
chaque jour 3 6
chaque mois 10 4
rarement 8 2 le nombre
0

La majorité des utilisateurs préfère de


visiter le centre chaque mois avec un pourcentage de 33%, ceux qui le visitent chaque
semaine sont 30%.

71
Chapitre n°4 : Analyse des données et interprétation de résultats

 L’analyse de la qualité des espaces :

Tableau °05: point de vue utilisateurs


Source : auteurs, 2016-2017
1-la forme extérieure, volume et façades:
U1 la forme
u30 5 U2
u29 U3
u28 4 U4
u27 U5
3
u26 U6
2
u25 U7
u24
1
U8
Schéma n°1: qualité de la forme ext,
0 volume et façades selon les usagers
u23 U9
Source : auteurs, 2016-2017
u22 U10
u21 U11
u20 u12
u19 u13
u18 u14
u17 u15
u16 la forme

Commentaire :
-on constate que la majorité des utilisateurs voit que la forme du centre est une forme
adéquate à la fonction de celui-ci

72
Chapitre n°4 : Analyse des données et interprétation de résultats

- pour l’architecture de centre la majorité des usagers jugent bien (9u), et d’accord (6u),
et tout à fait d’accord (5u) que l’architecture de centre reflet bien l’architecture et l’image
de la ville.
Synthèse= excellente+ déséquilibre

traitement6u U
U U
u
u U
u 4 U
u U
u 2 U
Schéma n°2: qualité de la forme ext,
u U
0 volume et façades selon les usagers
u U Source : auteurs, 2016-2017
u U
u U
u u
u u
u u u u
traite… u

Commentaire :
-la qualité du traitement est moyenne selon les utilisateurs questionnés.
U1
intégration u29u30 5 U2 U3
u28 4 U4
u27 U5
3
u26 U6
2
u25 U7 Schéma n°3: qualité de la forme ext,
1 volume et façades selon les usagers
u24 U8
0 Source : auteurs, 2016-2017
u23 U9
u22 U10
u21 U11
u20 u12
u19 u13
u18u17 u15u14
intégrati…
u16

Commentaire :
- pour l’architecture de centre la majorité des usagers jugent bien (9u), et d’accord (6u),
et tout à fait d’accord (5u) que l’architecture de centre reflet bien l’architecture et l’image
de la ville.
Donc le centre est bien intégré.

On arrive a une Synthèse= bonne+ déséquilibre

73
Chapitre n°4 : Analyse des données et interprétation de résultats

2-le parking :

U1
u29u30 5 U2 U3
u28 4 U4
u27 U5
3
u26 U6
2 Schéma n°4: qualité de parking
u25 U7
1 accésibilit
u24 U8 é
selon les usagers
0 Source : auteurs, 2016-2017
u23 U9 nombre
u22 U10
u21 U11 emplacme
u20 u12 nt
u19 u13
u18u17 u15u14 stationnem
u16 ent
(Voire Tableau °06 : points des vues des utilisateurs)
Commentaire :
-on remarque le nombre d’usagers plus élevé jugent l’accessibilité est n’est pas facile (8u
pad tout d’accord, 10u pas d’accord) par contre d’autres usagers jugent est bonne
accessibilité (5u bien, 4u d’accord, 3 u tout a fait d’accord).
-Passant à la question du nombre, la minorité des usagers Jugent que le nombre est
suffisant (6u bien, 2 d’accord et tout à fait d’accord), alors que la majorité juge que le
nombre est insuffisant
(11u pas d’accord, 9u pas tt d’accord).
-pour la question d’emplacement de parking le résultat est plus proche entre les usagers
(10 u bien, 3 u d’accord, 1 u tt a fait d’accord) et (7u pas tt d’accord, 9 u pas d’accord).
La question de stationnement est la même réponse de la 1ère question d’accessibilité.
On arrive a une Synthèse=moyenne+ déséquilibre

3-les accès :

74
Chapitre n°4 : Analyse des données et interprétation de résultats

U1
u30 5 U2
u29 U3
u28 4 U4
u27 U5
3
u26 U6
2 Schéma n°5: qualité des
u25 U7
1
accès selon les usagers
u24 U8 Source : auteurs, 2016-2017
0
u23 U9 accésibilité
u22 U10
u21 U11 marqage d'entreé
u20 u12
u19 u13
u18 u14 nombre d’acces
u17 u15
u16

Commentaire :
-Pour la question d’accessibilité de centre, la majorité des utilisateurs jugent qu’il été
bonne (10u bien, 8u d’accord, 3 u tt a fait d’accord), par contre les autres jugent n’est pas
bonne (2u pas tt d’accord, 7 u pas d’accord).
-Passant à la question de marquage de bâtiments le résultat est la même.
-Le nombre d’accès la plus part des usagers jugent le nombre est suffisant (10u bien, 7u
d’accord, 4 u tt a fait d’accord)
On arrive a une Synthèse= excellente+ déséquilibre
3-le Hall d’accueil :

U1
u29u305 U2 U3
u28 4 U4
u27 U5
u26 3 U6
u25 2 U7 Schéma n°6: qualité des
1 accès selon les usagers
u24 U8
0 Source : auteurs, 2016-2017
u23 U9 eclairage
u22 U10
u21 U11 aménagme
u20 u12 nt
u19 u13 distribution
u18u17 u15u14
u16
Voire Tableau °06 : points des vues des utilisateurs)
Commentaire :
-Pour la question d’éclairage de hall en remarque que le nombre des utilisateurs plus élevé
jugent que le hall bien éclairé (11u bien, 4u d’accord, 5u tt a fait d’accord) , alors que les
autres jugent pas bien(3 u pas tt d’accord ,4 u pas d’accord).

75
Chapitre n°4 : Analyse des données et interprétation de résultats

-en passant a la question d’aménagement le nombre plus élevé des usagers jugent que le hall
est mal aménagé (11 u pas d’accord, 7 u pas tt d’accord) par contre (10 u bien, 1 d’accord et
tt a fait d’accord). Donc le hall est mal aménagé
-pour la question de distribution le résultat la même réponse de 1ère question.

On arrive a une Synthèse=moyenne+ déséquilibre

4-la bibliothèque:
U1
u29u305 U2 U3
u28 4 U4
u27 U5
u26 3 U6
u25 2 U7
1 Schéma n°7: qualité de la
u24 U8
0 bibliothèque selon les usagers
u23 U9 Source : auteurs, 2016-2017
la surface
u22 U10
u21 U11 oreintation et
u20 u12 ecl
u19 u13
u18u17 l'aménagment
u15u14
u16

Commentaire :
-Pour la question de la surface de bibliothèque en remarque que la majorité des
utilisateurs jugent que la surface de bibliothèque est suffisante (bien 3u, d’accord 5u, tt a
fait d’accord 5u), alors que les autres jugent la surface est insuffisante.
-passant à la question d’orientation le résultat la même réponse de 1ère question La
majorité jugent que le centre est bien orienter qui donne an bon éclairage
-pour la question d’aménagement et d’organisation la majorité des utilisateurs jugent que
l’organisation et l’aménagement de bibliothèque est mal aménagé et organiser (pas tt
d’accord 7u, pas d’accord12u), alors que les autres jugent bien aménager.
-Passant à al question de confort visuel, un nombre plus élevé (21u de30u) des usagers
juge que le confort est bien assuré qui donne un manque de problème d’éblouissement
-Et la question de confort acoustique la majorité des usagers jugent que le confort
acoustique est bien assurer (20ude 30 u).
5-les ateliers:

76
Chapitre n°4 : Analyse des données et interprétation de résultats

U1
u29u305 U2 U3
u28 4 U4
u27 U5
3
u26 U6
u25 2 U7
1
u24 U8 emplacment
0
u23 U9
l'aménagme
u22 U10 nt
u21 U11 la surface
u20 u12
Schéma n°8: qualité des
u19 u13 l'eclairage ateliers selon les usagers
u18u17 u15u14 Source : auteurs, 2016-2017
u16

Commentaire :
-Pour la question d’emplacement des altiers, le nombre plus élevé des utilisateurs jugent
que les ateliers est bien placé (bien10 u, d’accord4u, tt a fait d’accord 5 u), par contre les
autres jugent que les ateliers est mal placé.
-en passant a la question du surface le résultat la même réponse de 1ère question (la
majorité jugent que la surface des ateliers est suffisante
-pour la question d’éclairage des ateliers le résultat la même réponse de 2eme question (la
majorité juge que les ateliers reçoivent un bon niveau d’éclairement.
On arrive a une Synthèse= excellente+ déséquilibre
6-la salle polyvalente:
U1
u29u306 U2 U3
u28 U4
u27 4 U5
u26 U6
u25 2 U7
u24 U8
0 Schéma n°9: qualité de la
u23 U9
salle selon les usagers
u22 U10
u21 U11
Source : auteurs, 2016-2017
u20 u12
u19 u13 acoustique
u18u17 u15u14
u16 surfc/améngt

Commentaire :
-Pour la question d’isolation acoustique la majorité des utilisateurs jugent que la salle
poly est bien isolée acoustique (bien 10u, d’accord 8u, tt a fait d’accord 8u)
Alors que les autres jugent que la salle est n’est pas bien isolée acoustique.
-passant a la question de surface et d’aménagement la plus part des usagers jugent que la
salle est bien aménager et la surface est suffisante (bien 9u, d’accord 6u, tt a fait

77
Chapitre n°4 : Analyse des données et interprétation de résultats

d’accord3u), par contre les autres juge que la salle est mal aménager et surface
insuffisante
On arrive a une Synthèse= bonne+ équilibre

7-l’administration:
U1
u29u305 U2 U3
u28 4 U4
u27 U5
3
u26 U6
2
u25 U7
1
u24 U8
0 Schéma n°10: qualité de
u23 U9 l’administration selon les
u22 U10 usagers
u21 U11 Source : auteurs, 2016-2017
u20 u12
u19 u13
u18u17 u15u14 emplacment
u16 accésibilité

Commentaire :
d’après les utilisateurs la majorité juge que l’administration est bien placé, et accessible
par les utilisateurs.
On arrive a une Synthèse= bonne+ équilibre
Qualité du centre culturel selon les utilisateurs :

traitement 3
administration… 5 intégration
administration… 4,5 3
4 3
la salle polyvalante… 3,5 le parking accésibilité
3 1
la salle polyvalante… 2,5 le parking nombre
2 1
les ateliers l'eclairage 1,5 le parking emplacment 2
1
0,5 2
les ateliers la surface 0 le parking…
4
les ateliers… les accés accésibilité 4
4
les ateliers emplacment les accés marqauge…
3
la bibliotheque… les accés nombre… 2
la bibliotheque… le hall d'accueill… 3
la bibliotheque la… le hall d'accueill…
le hall d'accueill… 3

78
Chapitre n°4 : Analyse des données et interprétation de résultats

Commentaire :
On constate que la qualité de ce centre culturel est jugée comme une qualité
moyenne selon tout les nombre interrogé des utilisateurs

V. Evaluation de la qualité de centre culturel El Amir Khaled par le point de vue de


maitre d’ouvrage :

Tableau °06: point de vue maitre d’ouvrage


Source : auteurs, 2016-2017

1 .Qualité de la forme extérieure- volume selon maitre d’ouvrage :

maitre d'ouvrage
la forme
4
3
2
1
0
Schéma n°11 : Qualité de la forme ext-
intégration traitement volume selon maitre d’ouvrage
Source : auteurs, 2016-2017
maitre d'ouvrage

Commentaire :
Selon le maitre d’ouvrage le centre a bénéficie d’une bonne qualité en matière de la
forme extérieure

79
Chapitre n°4 : Analyse des données et interprétation de résultats

2 .Qualité de parkings selon maitre d’ouvrage :


accésibilité
3
2
1
stationneme
nt 0 nombre Schéma n°12 : Qualité parkings selon
maitre d’ouvrage
Source : auteurs, 2016-2017
emplacment
Série1

Commentaire :
Selon le maitre d’ouvrage les parkings du ce centre sont mal placé mais il voit que le nombre
est suffisant et il peut stationner facilement selon lui la qualité des parkings est moyenne.
3 .Qualité des accès selon maitre d’ouvrage :
accésibilité
5
4
3
2
1 Schéma n°13 : Qualité des accès selon
0 maitre d’ouvrage
Source : auteurs, 2016-2017
marqauge
nombre d’acces
d'entreé

Série1

Commentaire :
Le nombre d’accès selon le maitre d’ouvrage est suffisant.
4 .Qualité de hall d’accueil selon maitre d’ouvrage :
eclairage
4

0 Série1 Schéma n°14 : Qualité de hall


d’accueil selon maitre d’ouvrage
aménagmen Source : auteurs, 2016-2017
distribution
t

Commentaire :
La qualité de hall d’accueil est moyenne dont l’éclairage et la distribution des espaces
sont bon par contre l’aménagement est n’est pas adéquat.

80
Chapitre n°4 : Analyse des données et interprétation de résultats

5 .Qualité de la bibliothèque selon maitre d’ouvrage :

la surface
5
4
3
2
1 Schéma n°15 : Qualité la bibliothèque
0 selon maitre d’ouvrage
Source : auteurs, 2016-2017
oreintation et
l'aménagment
eclairage

Série1

Commentaire :
D’après le schéma en peut le dire que le maitre d’ouvrage a respecté uniquement le
programme mais elle ne cherche pas de travailler sur la qualité, orientation assez bien, la
surface est suffisante mais l’aménagement est n’est pas adéquat

6 .Qualité des ateliers selon maitre d’ouvrage :

emplacment
4
3
2
1 Schéma n°16 : Qualité la bibliothèque
l'eclairage 0 l'aménagment selon maitre d’ouvrage
Source : auteurs, 2016-2017

la surface Séri…

Commentaire :
Une qualité moyenne pour les ateliers selon le maitre d’ouvrage
Qualité du centre culturel selon maitre d’ouvrage :
Commentaire :
Selon le maitre d’ouvrage la qualité de ce centre est une qualité moyenne.

81
Chapitre n°4 : Analyse des données et interprétation de résultats

la forme
accésibilité 5 traitement
emplacment intégration
surface/aménag… 4
acoustique 3 accésibilité
2
l'eclairage nombre
1
la surface emplacment
0
l'aménagment stationnement
emplacment accésibilité
l'aménagment marqauge d'entreé
oreintation et… nombre d’acces Schéma n°17 : Qualité du centre selon
la surface
distribution
eclairage
aménagment maitre d’ouvrage
Source : auteurs, 2016-2017

VI. Evaluation de la qualité de centre culturel El Amir Khaled par le point de vue de
maitre d’œuvre :

Tableau °07: point de vue maitre


d’œuvre
Source : auteurs, 2016-2017

1 .Qualité de la forme extérieure - volume selon maitre d’œuvre :


la

maitre d'oeuvre
form
e
6
4
2
Schéma n°18 : Qualité de la forme
0 ext- volume selon maitre d’œuvre
Source : auteurs, 2016-2017
intég
traite
ratio
n
maitre… ment

Commentaire :
Selon le maitre d’œuvre le centre a bénéficié d’une bonne forme extérieure.
2. Qualité de parkings selon maitre d’œuvre :

82
Chapitre n°4 : Analyse des données et interprétation de résultats

accésibilité
4
3
2
1
stationnement 0 nombre
Schéma n°19 : Qualité de parkings
selon maitre d’œuvre
Source : auteurs, 2016-2017

emplacment

Série1
Voire Tableau °08: point de vue maitre d’œuvre

Commentaire :
Selon le maitre d’œuvre la qualité des parkings est une qualité moyenne sauf qu’il voit que
l’emplacement est bon.
3. Qualité des accès selon maitre d’œuvre :
les accés
accésibilité
5
4
3
2
1
0 Schéma n°20 : Qualité des accès selon
maitre d’œuvre
les accés les accés Source : auteurs, 2016-2017
nombre marqauge
d’acces d'entreé

Série1
Voire Tableau °08: point de vue maitre d’œuvre

Commentaire :
Le centre culturel est a bénéficié d’un nombre suffisant d’accès, il est bien accessible et les
accès sont bien marqués
4. Qualité de hall d’accueil selon maitre d’œuvre :
d'accueill
eclairage
4
3
2
1
0 Schéma n°21 : Qualité de hall
le hall le hall d’accueil selon maitre d’œuvre
d'accueill d'accueill Source : auteurs, 2016-2017
distribution aménagment

Série1
Voire Tableau °08: point de vue maitre d’œuvre

Commentaire :
Selon lui le hall d’accueil a une très bonne qualité architecturale.

83
Chapitre n°4 : Analyse des données et interprétation de résultats

5. Qualité de la bibliothèque selon maitre d’œuvre :


la
bibliotheque
la surface
5
4
3
2
1 Schéma n°22 : Qualité de la
0 bibliothèque selon maitre d’œuvre
la
la Source : auteurs, 2016-2017
bibliotheque
bibliotheque
oreintation et
l'aménagment
eclairage

Série1
Voire Tableau °08: point de vue maitre d’œuvre

Commentaire :
La qualité de la bibliothèque est bonne même l’aménagement et l’orientation sont moyens
Synthèse : Synthèse bien +équilibré
6. Qualité des les ateliers selon maitre d’œuvre :
emplacme
nt
4
3
2
1
l'aménagm Schéma n°23 : Qualité des ateliers
l'eclairage 0
ent selon maitre d’œuvre
Source : auteurs, 2016-2017

Série1 la surface
Voire Tableau °08: point de vue maitre d’œuvre

Commentaire :
La surface des ateliers est suffisante, l’aménagement et éclairage sont moyens donc
l’évaluation de la qualité reste moyenne.
Qualité du centre culturel selon maitre d’œuvre :

84
Chapitre n°4 : Analyse des données et interprétation de résultats

maitre d'oeuvre
la forme
accésibilité 5 traitement
emplacment intégration
surface/amén… 4
acoustique 3 accésibilité
2
l'eclairage nombre
1
la surface emplacment
0
l'aménagment stationnement
emplacment accésibilité
l'aménagment marqauge…
oreintation et… nombre d’acces Schéma n°24 : Qualité de centre selon
la surface
distribution eclairage
aménagment maitre d’œuvre
Source : auteurs, 2016-2017

Commentaire :
Selon le maitre d’ouvrage le centre a une bonne qualité architecturale.
Conclusion :
Dans le chapitre on a essayé d’évaluer la qualité architecturale d’un centre culturel à Ain El
Beida wilaya d’Oum El Bouaghi à l’aide de la méthode MATEA, une méthode d’évaluation
de la qualité architecturale qui nécessite une investigation sur terrain, autrement dit on doit
interroger les trois acteurs de ce centre (les usagers, le maitre d’œuvre et le maitre d’ouvrage à
l’aide d’in questionnaire qui contient des questions concernant la qualité architecturale des
espaces de ce centre, les réponses collectées en forme de chiffre seront traités par Excel en
vue d’obtention des schémas radar traduisant le point de vue de chaque acteur.

-Les résultats obtenus de cette investigation sont comme suite :


 Selon le maitre d’ouvrage le centre a une bonne qualité architecturale.
 selon le maitre d’ouvrage la qualité de ce centre est une qualité moyenne.
 Selon les usagers la qualité de ce centre se varie entre moyenne et bonne.

85
Conclusion
générale
Conclusion générale

Conclusion générale :
La qualité est le degré de conformité des caractéristiques d'un produit aux exigences. Elle
prend en compte toutes les activités de l'entreprise réalisatrice qui détermine la politique
interne, les objectifs et les responsabilités en matière de qualité, pour que le projet réponde
aux besoins pour lesquels il a été entrepris.
La culture est l’esprit de la société, elle est l’expression d’une identité nationale d’un pays
puisque elle regroupe les croyances qui diversifient d’un peuple a un autre elle est devenu de
nos jours le point repère d’un pays.
L’Algérie est un pays très vaste et riche par ses diversités géographiques, culturelle…etc.
Malgré cette richesse les notions de la culture ont été mal interprètes et mal utilisé, de ce fait
ce pays souffre d’une carence en matière de projets culturels tel que les centres culturels, les
médiathèques, les bibliothèques….etc, voire les édifices existant sont pas des édifices de
bonnes qualité en matière de conception et même de service et d’entretien.

Le travail présent est porté sur la qualité architecturale dans les différents projets culturels
notamment les centres culturels. Au terme de cette recherche, ce chapitre tend à résumer les
résultats atteints et exposer les conclusions auxquelles le travail a aboutit. Celui-ci se devise
en deux grandes parties, dans sa première, nous avons présenté l’approche théorique en trois
chapitres, dans les quels nous avons fait recours à la recherche documentaire qui consiste à
analyser et définir les différents concepts tirés de l’hypothèse annoncée dans le chapitre
introductif.

Le premier chapitre : est consacré pour étudier la conduite de projet, c’est quoi un projet
architectural, c’est quoi la conduite de projet, la maitrise de l’ouvrage, qui sont les acteurs
d’un projet architectural, et ce projet peut influencer par quelles contraintes …etc. dont
l’objectif de mieux comprendre le projet architectural, et la conduite de projet

Le deuxième chapitre : tend à mettre l’accent sur la qualité architecturale ; comment


assurer, planifier et améliorer cette qualité d’une manière générale puis la qualité
architecturale d’un centre culturel après avoir définir le centre culturel et présenter son
historique.

Le troisième chapitre : traite le sujet de la culture et les différents établissements culturel


et il met l’accent sur les centres culturels en étudiant la qualité architecturale et les exigences
de conception d’un centre culturel.
Conclusion générale

Dans le chapitre analytique on a essayé d’évaluer la qualité architecturale d’un centre culturel
à Ain El Beida wilaya d’Oum El Bouaghi à l’aide de la méthode MATEA, une méthode
d’évaluation de la qualité architecturale qui nécessite une investigation sur terrain, autrement
dit on doit interroger les trois acteurs de ce centre (les usagers, le maitre d’œuvre et le maitre
d’ouvrage à l’aide d’in questionnaire qui contient des questions concernant la qualité
architecturale des espaces de ce centre, les réponses collectées en forme de chiffre seront
traités par Excel en vue d’obtention des schémas radar traduisant le point de vue de chaque
acteur.

-Les résultats obtenus de cette investigation sont comme suite :


 Selon le maitre d’ouvrage le centre a une bonne qualité architecturale.
 selon le maitre d’ouvrage la qualité de ce centre est une qualité moyenne.
 Selon les usagers la qualité de ce centre se varie entre moyenne et bonne.

-Donc on constate que :


 La conduite de projet est très importante avec le choix de méthode de construction et
planification de projet pour assurer une qualité visé avec son contrôle.
 Toutes les étapes d’un projet sont importantes mais la phase conception est
véritablement à la base de la relation entre le bureau concepteur et son client (maitre
d’ouvrage).
 Maitre d’œuvre (architecte) ne peut pas fait une conception de mieux qualité de
manière unique et ça oblige d’entrée des acteurs et fait des communications entre eux.
 Les maitres d’ouvrages ne sont pas toujours exigeants sur la qualité obtenue.
 plusieurs méthodes d’évaluation semblent utiles pour aborder la problématique de la
qualité, on cite à titre d’exemple la méthode FLAG (Drapeaux), la méthode PFAM
(Po1y Fonctionna Assenassent méthode), la méthode MATEA (Model pour l'Analyse.
La Théorie et l’expérimentation Architecturale) et la méthode d’investigation
(Questionnaire pour les usagers et entrevu pour les autres acteurs).

La fin de cette recherche nous arrivons à confirmer l’hypothèse formulée au début


autrement dit une meilleure qualité architecturale des espaces d’un centre culturel peut être
assurée par une meilleure interaction entre les différents acteurs d’un projet architectural.
Conclusion générale

Recommandations :
Pour assurer la meilleure qualité de la conception architecturel dans le cadre d’un
établissement culturel il faut :
*La bonne étude de projet.
* le meilleurs choix de maitre d’œuvre et la participation de maitre d’ouvrage et les différents
acteurs dans l’élaboration de projet.
*Établir la meilleure interaction entre les différents acteurs pour aboutir la meilleure qualité.
*Les compétences et les moyens de l’équipe.

Pistes de recherche :
- influence de coût du projet sur qualité architecturale des centres culturels
- influence des délais sur la qualité architecturale des centres culturels
- communication entre les acteurs d’un centre culturel et son influence sur sa qualité
architecturale.
Annexe n 01 :
Le formulaire
de question
Le centre culturel Amir Khaled à Ain El Baida

Formulaire n° :.........

Ce questionnaire est établi dans le cadre de préparation d’un mémoire de fin d’étude pour
l’obtention de diplôme de Master 2 en Architecture (option : Architecture et conduite de
projet), université Larbi Ben M’hidi, intitulé :

Evaluation de la qualité architecturale d’un centre culturel


« La qualité des espaces de centre culturel Amir Khaled à Ain El Baida »

-Ce questionnaire contient des questions sur les différents espaces de ce centre
Nous rappelons que :
-ce questionnaire ne sera utilisé que pour la préparation de notre mémoire.
-cochez la question que vous sélectionnez.

Nous vous remercions de bien vouloir participer à cette enquête, L’aboutissement de ce


travail dépend de votre aide et coopération, nous espérons avoir des questions claires et
authentiques.
-Nous vous demandons de répondre aux questions rapidement, le plus naturellement et de la
manière la plus intime possible pour vous.

Toutes vos réponses seront prises avec anonymat, Merci beaucoup

2
1-Age :
-entre 15 et 20ans - entre 21 et 30ans - entre 31 et 40ans

-entre 41 et 50ans - plus de 50ans

2-Sexe :
-Masculin -féminin

3-Niveau d’instruction

-sans -primaire -moyen

-secondaire -universitaire

4-Lieu d’habitation :

-A Ain El Beida -Hors Ain El Beida

5- Fréquentation du centre :

-Vous visitez ce centre culturel :

-Chaque jour -chaque semaine -chaque mois - rarement

3
L’analyse de la qualité des espaces
A la suite de chacune des propositions qui suivent entourez le chiffre
correspondant à votre opinion. 1 correspond à pas du tout d’accord, 5 correspond à
tout à fait d’accord. Les chiffres intermédiaires permettent de nuancer votre opinion.

1-la forme extérieure, volume et façades:


- La forme extérieure de ce centre reflète son activité intérieure

Pas du tout Tout à fait


D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- Le traitement extérieur des façades est un traitement adéquat


Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- l’architecture de centre reflet l’architecture et l’image de la ville


Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

2-le parking :
-Vous pouvez accéder facilement au parking.
Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

-Vous trouvez le nombre de parkings suffisant par rapport au nombre des utilisateurs.
Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- Vous trouvez que ce parking est bien placé par rapport au bâtiment.
Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- Vous pouvez stationner et sortir facilement de ce parking.


Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

3-les accès :

4
- Le centre est bien accessible
Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- L’entree de batiment est bien marquée


Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- Le nombre d’accès est suffisant pour eviter l’encoubrement


Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

3-le Hall d’accueil :


- Le hall d’acceuil est bien éclairé
Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- Le hall d’acceil est bien amanagé ce qui facilité la ciculation


Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- Sa distribution des espaces facilite leur utilisation


Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

4-La bibliothèque :
- La surface de bibliotheque est une surface suffisante
Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- La bibliotheque est bien oreinter, et bien éclairée


Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- La bibliotheque est bien amanager et bien organiser


Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- Le confort visuel est menacé par le problème

Oui Non d’éblouissement

- Le confort acoustique est bien assuré


Oui Non

5
5-Les ateliers :
- Les ateliers de ce centre sont bien placé par rapport aux autres espaces
Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- L’aménagment des ateliers est un aménagment adéquante


Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- La surface est une surface suffisante


Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- Les ateliers reçoivent un bon niveau d’éclairement


Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

6-La salle polyvalente :


- la salle polyvalnte est bien isolée acoustique
Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- La surface et l’aménagment facilitent l’utilisation de cette salle


Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

7-administration :
- l’administration est bien placée
Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- l’administration est bien accessible par les utilisateurs


Pas du tout Tout à fait
-
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

6
Annexe
N : 02
Schéma d’entrevue ; avec Maitre d’œuvre Mardjana Abd elouahab

Formulaire d’interview ; avec l’architecte Mardjana Abd elouahab

À propos de centre culturel : Amir Khaled / ville de Ain El Baida

Le : 04/04/2017. à 10.h À : Oum El Bouaghi

Bonjour ; je suis étudiante en Master2 / département d’architecture à l’université Larbi Ben


M’hidi Oum El Bouaghi; je vous remercie de bien vouloir me consacrer un peu de votre
temps. Je viens de vous interviewer dans le cadre d’une recherche portant sur «La qualité des
espaces de centre culturel». Et surtout centre culturel Amir Khaled à Ain El Baida

Tous ce que vous dites ; sera pris avec anonymat, Merci beaucoup

2
1-Bonjour monsieur, avant tout peut-on parler un peu sur le domaine d’architecture surtout en
Algérie ?
-Le domaine d’architecture en Algérie est très délicat, vu la situation qu’on vécut
aujourd’hui, il faudrait qu’une profonde révision soit pris et surtout dans le cadre
législatif et règlementaire.

2- Quel est votre point de vue sur les centres culturels en Algérie ?
-L’Algérie souffre d’ une carence en matière de projets culturels tel que les centres
culturels, les médiathèques, les bibliothèques….etc, voire les édifices existant ne sont pas
des édifices de bonne qualité en matière de conception et même de service et d’entretien.

3- Que pensez-vous l’état actuel de ces centres ?


-Malheureusement en Algérie l’état actuel de ces équipements est caractérisée par une
absence des particularités culturelles, ils sont souvent sous forme d’espace clos-fermé
clôturé sans aucune attraction et aussi une absence totale de la qualité architecturale au
niveau des espaces des fonctionnements (le produit architectural représenté ne satisfait
pas et ne réponds pas aux besoins de l’usager).

4- Avez-vous une bonne expérience de conception de conception de ce genre de bâtiments ?


Un peu, j’ai eu l’occasion de concevoir des types Des logements collectifs et individuels.

5- Vous avez fait la conception et l’étude de centre culturel Amir Khaled, que pensez-vous de
sa qualité architecturale ?
-une qualité architecturale enrichissante sur le plan social, économique présente avec
son décor d’œuvre architectural.

6- Avez-vous rencontrez des problèmes lors de la conception ?


-le programme fixé (concernant la spécificité de l’ouvrage). -les nouvelles techniques et
matériaux de construction. -les contraintes du site.

7- avez-vous pris en considération les spécificités de la ville ?


-oui l’un des facteurs les plus importants dans la conception c’est l’intégration du projet
dans son environnement immédiat.

3
8- Quelles sont les facteurs qui peuvent aider à réussir une conception architecturale et la
donnent la meilleure qualité et spécialement un centre culturel ?
-une bonne collecte d’informations (sur l’ouvrage – site- climat….).
- une bonne perception du projet (le paysage).

L’analyse de la qualité des espaces


A la suite de chacune des propositions qui suivent entourez le chiffre
correspondant à votre opinion. 1 correspond à pas du tout d’accord, 5 correspond à
tout à fait d’accord. Les chiffres intermédiaires permettent de nuancer votre opinion.

1-la forme extérieure, volume et façades:


- La forme extérieure de ce centre reflète son activité intérieure

Pas du tout Tout à fait


D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- Le traitement extérieur des façades est un traitement adéquat à son activité

Oui Non

- l’architecture de centre reflet l’architecture et l’image de la ville

Oui Non

2-le parking :
- Les parkings sont bien accessibles
Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- Le nombre de parkings est suffisant par rapport au nombre des utilisateurs.


Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- Vous avez choisi attentivement l’emplacement du parking dans le plan de masse


Oui Non

3-Les accès :
4
- Le centre est bien accessible
Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- L’entree de batiment est bien marquée


Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- Le nombre d’accès est suffisant


Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

3-Le Hall d’accueil :


- Le hall d’acceuil est bien éclairé
Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- Le hall d’accueil est bien amanagé ce qui facilité la ciculation


Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- Sa distribution des espaces facilite leur utilisation


Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

4-La bibliothèque :
- La surface de bibliotheque est une surface suffisante
Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- La bibliotheque est bien oreinter, et bien éclairée


Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- La bibliotheque est bien amanager et bien organiser


Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- Vous avez essayé d’assurer un confort visuel et


acoustique Oui aux utilisateurs Non

5-Les ateliers :
- Les ateliers de ce centre sont bien placé par rapport aux autres espaces
Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord
5
- L’aménagment des ateliers est un aménagment adéquante
Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- La surface est une surface suffisante


Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- Les ateliers reçoivent un bon niveau d’éclairement


Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

6-La salle polyvalente :


- la salle polyvalnte est bien isolée acoustique
Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- La surface et l’aménagment facilitent l’utilisation de cette salle


Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

7-administration :
- l’administration est bien placée
Pas du tout Tout à fait
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

- l’administration est bien accessible par les utilisateurs


Pas du tout Tout à fait
-
D’accord 1  2  3  4  5  d’accord

-Merci monsieur.

6
Annexe
N : 03
Analyse du
terrain
Annexe n°3 Analyse de terrain (classique et swot)

I. Présentation de la wilaya de Constantine :


Constantine, ville du nord-est de l’Algérie, chef-lieu de wilaya situé dans les monts de
Constantine. La ville s’étend sur un plateau rocailleux à plus de 640 m au-dessus du niveau
de la mer et est entourée par les gorges profondes du Rummel. L’oued est enjambé par un
viaduc et par de nombreux ponts.

Figure n°01 : la situation de Constantine Figure n°02 : Constantine et les villes


Dans la carte d’Algérie immédiates.

II. Situation de la nouvelle ville par rapport à Constantine :


Située sur le plateau d’Ain El Bey à 15 km au Sud de la ville. se trouve au Sud de
l’aéroport à proximité de la route nationale nº03reliant la wilaya de Constantine à Batna et
à 15km d’El Khroub sur le chemin de Wilaya nº101 et à 6kmà l’Est de Ain Smara sur le
chemin de Wilaya nº 101.

Figure n°03 : la situation de la ville nouvelle

La ville nouvelle est un nœud d’articulation entre, Constantine, El Khroub et Ain Smara.

2
Annexe n°3 Analyse de terrain (classique et swot)

III. Présentation de l’unité de voisinage (l’U.V 13) :


L'UV13 a une surface totale de 58.45 Ha avec un nombre de logements de 4145 et de 3500
habitants. L’UV 13 est limitée par :

 Au nord : par l’unité de voisinage N°15

 Au sud : par le boulevard principal

 A l’est : par le boulevard secondaire

Figure n°04 : la situation de LUV 13


 A l’ouest : par l’unité de voisinage 14
IV. SITUATION DU TERRAIN :
Le terrain est situé dans le sud-ouest de l’unité de voisinage N° 13 en face du boulevard
principale au coin prés du rond point , il est bordé au nord par une salle de sport et des
habitations, au sud de l’autre part du boulevard principale il y a un hôtel et une tour
d’affaires , a l’est par une tour d’affaire est un mosquée , a l’ouest par une PTT.

Figure n°05 : la situation de site

V. Analyse du terrain d'intervention :


V. 1. Analyse du terrain d'intervention :
Nous choisissons ce terrain parce que c est :
 Proposée d un espace de culture
 La proximité du centre ville de la nouvelle ville

3
Annexe n°3 Analyse de terrain (classique et swot)

 La proximité du boulevard principale « Axe : Ain Smara – El-khroub »


 L’absence des équipements culturels dans la nouvelle ville
V. 2. Caractéristique du terrain:
 Il a une superficie de 28773.92 m². (240*150 m).
 Sa forme est une combinaison entre un rectangle + triangle.
 Le terrain est limite de quatre cotes par des voix mécanique.
V. 3. .Les limites:
 Au Nord : des logements d’habitation
 Au Sud : parc urbain
 Au Nord-Ouest : PTT + salle omni sportive + Mosquée
 Au Sud O : Hôtel + Tour d’affaire

Figure n°06 : Les limites de site

• Le terrain a l'avantage d'être limité par le boulevard principale qui a une largeur de
85m, ce qui lui rendre visible
• Du côté Nord et Nord Ouest, il est ceinturé par 2 voies mécaniques secondaires. Et du
coté Nord Est par une voie secondaire tertiaire parce qu'elle est entre 2 voies
principales.
Le terrain d'intervention a l'avantage d'être accessible de tous les cotés Ce qui facilite le
dégagement et l'accessibilité au projet. Mais l'important accessibilité, c'est celle du boulevard
principal (elle est ouverte à tous le public).
Donc il a deux types d’accessibilité :
 Mécanique : mon terrain est relié par un réseau routier qui le limite de toutes les cotes.
Au sud, il y a un grand flux

4
Annexe n°3 Analyse de terrain (classique et swot)

 Piétonne : accès direct de tout les cotes

Figure n°07 : les accès principal de projet

V. 5. Morphologie du terrain:
Le terrain à une forme presque trapézoïdal avec une surface de 30 781,40m², soit 3Ha
approximativement, il a une faible pente qui démine vers le Nord, le terrain a le caractère
de tout le plateau d’Ain El Bey et on a remarqué qu'il est rocheux.

Figure n°08 : La morphologie de terrain

Figure n°09 : La coupe aa

5
Annexe n°3 Analyse de terrain (classique et swot)

Figure n°10 : La coupe bb

V. 6. Vent dominat:
Les vents dominants en hivers viennent du coté nord Ouest et en été du coté Sud-est, le
terrain et moins exposé aux vents dominat par ce que elle est au centre d’un tissu urbain.

Figure n°11 : les vents dominant

V. 7. Ensoleillement :
 Un bon ensoleillement en été.
 Moyen en hiver.
 La ville Ali Mendjeli est caractérisée par un climat chaud en été et froid en hiver.

Figure n°12 : Ensoleillement

6
Annexe n°3 Analyse de terrain (classique et swot)

VI. L’analyse SWOT:


Les stratégies de la méthode SWOT:

 1-forces-opportunités
 2-forces-menaces
 3-faiblesses-opportunités
 4-faiblesses-menace

Éléments positifs Élément négatifs


éléments interne Forces : Faiblesses:
*Situation stratégique *situation dans un site
*La morphologie du terrain résidentiel.
*Une superficie importante *manque des équipements.
*manque aménagement
extérieur
Élément externe Opportunités: Menaces:
*Accessibilité. -Pollution (présence des voies
* Le flux public. mécaniques).
*Amélioration de l’image -site calme (situation dans un
publique. POS à la côté de la ville par
rapport au centre-ville).

Tableau n°1: Analyse SWOT

Les enjeux et les solutions :


 Bien exploiter le site dans le coté de la forme la superficie et l’emplacement.
 Profiter de la forte densité démographique pour l’attraction des gens au projet.
 Profiter de la morphologie du terrain pour créer une bonne conception.
 Profiter les locaux résidentiels pour activer le mouvement par notre projet.
Résultats de diagnostic:
Apres cette diagnostique on peut sortir avec les points suivants :
 On doit maximiser le point fort et les opportunités
 On doit minimiser les points de faiblesse et les menaces

7
Annexe n°3 Analyse de terrain (classique et swot)

 Profiter des points forts pour diminuer les menaces


 Profiter des opportunités pour minimiser les faiblesses

8
Annexe
N04 :
Approche
conceptuelle
Annexe n°4 Approche conceptuelle

I. Approche conceptuelle :
I. 1. le programme :
Introduction
« Le Programme est un moment fort du projet. C’est une information obligatoire à partir
de laquelle l’architecture va pouvoir exister. C’est un point de départ mais aussi une phase
préparatoire »
Le programme est un énoncé des caractéristiques précises d’un édifice à concevoir et à
réaliser, remis aux architectes candidats pour servir de base à leur étude, et à
l’établissement de leur projet. D’après le dictionnaire Larousse
Le programme consiste en une énumération des entités et locaux nécessaires, avec leur
localisation dans le projet et leur surface
I. 2. le programme retenu :

2
Espace Fonction Surface (m²)

 Réception. C. information 30-40


 Hall d’accueil 100-150
Accueil et exposition
 Sanitaires h/f 10-15
 Galerie d’art (exposition) -

 Réception 15-20
 Salle d’attente -
 B. secrétariat 15-20
 B. directeur 25-30
 Salle de réunion 30-40
administration
 B. conseiller culturel 15-20
 B. gestionnaire comptabilité 15-20
 B. chargé relation ext 15-20
 Sanitaires 10-15

I. création
 Accueil et contrôle -
 atelier de dessin 40-50
 atelier de sculpture 40-50
 atelier de penture 40-50
 broderie traditionnelle 40-50
 salle de projection 80-90
 sanitaires
Création et formation II. formation
 Accueil et contrôle -
 club informatique -
 club électronique
 labo de langue arabe 40-50
 labo de langue française 40-50
 labo de langue anglais 40-50
 sanitaires 10-15

 Accueil et contrôle -
 banque des livres -
 b. de prêt 15-20
 salle de lecture adlt 120-150
Bibliothèque  salle de lecture enfnt 120-150
 salle de travaille en groupe 4x (15-20)
 sanitaires h/f 10-15
 Aire de prêt vidéo 40-50
 Salle de projection collective 60-80
 Boxes de projection. Individuelle ..x (8)
Espace de l’image  Dépôt 30
 Circulation -

Accueil de prêt central 40-50


Espace Internet 80-100
Le cyber espace Expositions nouveautés 40
Sanitaires 10-15

 Salle
 Scène
Projection (salle de
 Arrière scène
spectacle)
 Log (indv-coll)

 Librairie -
Espaces  Vente (objet d’art et souvenirs) 2x (150)
d’accompagnement  Boutiques 2x (60)
 Cafèterait -
Bibliographie :
1. document :
• Philippe Dumas, Projets tutorés, Management de projet, diapositive n° 2, p 2.
• Newton Square, Guide PMBOK, Quatrième Edition. 2008, « Guide
PMBOK». P03
• L’art de construire et la gestion de projets, Festival de l’architecture et Forum
des architectes 2009, « Vision et engagement », Organisé par L'Association
des architectes en pratique privée du Québec (AAPPQ), l’Institut royal
d’architecture du Canada (IRAC) et l'Ordre des architectes du Québec (OAQ),
Clément Demers, architecte, urbaniste et gestionnaire de projets, Montréal,
vendredi le 19 juin 2009.
• Selon robert-max Antoni (président de séminaire robert auzelle).
• Octobre 2014 « La qualité architecturale affiche sensibilisation » conseil
d’architecture d’urbanisme et l’environnement d’Eure-et-Loir p02.
• Ouvrage : manuel management de qualité, (mars 2010), (www.archivistes-
experts.fr).
• Lionel Di Maggio, Management par les processus – Mise en œuvre d’un
projet, Master 1 MIAGE, université Nice Sophia Antipolis, p/05.
• TYLOR Edouard, 1871, la grand Encyclopédie « primitive culture », p
(3558-3559).
• UNESCO « Le rapport mondial de la culture 1998, Culture, créativité et
marché», préface. http://portal.unesco.org/culture.
• Ministre de la culture. Schéma directeur sectoriel des biens et services et des
grands équipements culturels.
• Rapport de soumission, 2004, de centre culturel d’Ain Beida.
• Rapport de DPAT, direction de programmation et aménagement de territoire.

2. Livres :
• Michel DENJEAN, « La conduite de projet », Mars 2004, p1.

• (Gilles Boulet, ÉLÉMENTS DE GESTION DE PROJET PMP


gb@gillesboulet.ca Mai 2006 Révision Février2009, Page 5)
• Claude Cloutier. Catherine Bourgeault. Lucie Tardif. Processus d’élaboration
D’un projet de construction. Guide à l’intention des professionnels du ministère,
responsables
Des projets d’immobilisation. Ministre de la culture et communication. Québec.
2005.
• RAUSTAN Sophie, DESS IMOA2003-2004, « Une démarche qualité est-
elle applicable en agence d’architecture ».
• Vitruve : Architecte romain qui vécut au 1er siècle av. J.-C. Il est l’auteur du
traité« De architectura » qui expose sa vision de la qualité de l’architecture
(firmitas, utilitas,venustas).
• Manuel canadien de pratique de l’architecture ; janvier 2009.
• Claude Mollard- Concevoir un équipement culturel- Collectivité locales – éd
moniteur. 1992
• de normalisation des infrastructures des équipements culturels

3. Sites internet :
• http://www.foad-mooc.auf.org, PDF/CM-Gestion_de_projet, consulter le
.30/09/2016 a 14.00.
• (fr) Cours de gestion de projet en licence Créative Commonshttp://rb.ec-
lille.fr/gestion projet.htm.

• Hhp://ww.iso.org/iso/fr/honestore/catalogueics.hlm,consulter le 30/01/2017
• http://www.paris-lavillette.archi.fr/leseditions11, consulter le 30/01/2017
• http://www.eeas.europa.eu/ documents /manue de gestion de cycle de projet,
consulter le10/02/2017a17.00
• http://www.directive.fr/articles/BPR.html , consulter le 10/02/2017a 17.00.
• http://www.directive.fr/articles/BPR.html , consulter le 10/02/2017a17.00.
• www.codlor.com/img/fichiers/.../QUALITE/Les%20outils%20de%20la%20q
ualité.pdf consulté le 18/02/2017 à 17H 30.

4. Mémoires et Thèses :
• Lamouri Ibrahim, promotion 2005-2006, « cité de la culture », thèse du
master, université mentouri de Constantine, département d'architecture et
d’urbanisme,, p4
• Salomé Ruel, Mémoire de 2eme année Master culture, « la démarche qualité
dans les équipements culturels, intégrée : quels enjeux », 2011/2012,
université mentouri de Constantine, département d'architecture et d’urbanisme
P33
• Lamouri Ibrahim, promotion 2005-2006 « cité de la culture », thèse du
master, université mentouri de Constantine, département d'architecture et
d’urbanisme, p (8-9)
5. cours :
• Mme Bouchrit .S Cour atelier 1er année master conduite de projet, Option
architecture et conduite de projet, université El Aarbi Ben Mhidi Oum el
Bouaghie, 2016.
• Ben Djabalah.W, Cour économie de projet, 1er année master conduite de
projet, Option architecture et conduite de projet, université El Arbi Ben M’hidi
Oum el Bouaghi, 2016
Résumé :
Notre recherche porte sur la « évaluation de la qualité architecturale dans les centres
culturels. »
 L’importance de la culture comme un est esprit de la société elle est l’expression d’une
identité nationale d’un pays puisque elle regroupe les croyances, les traditions, les coutumes,
les pratiques, comportements et attitudes des membres de la société Qui diversifient d’un
peuple a un autre elle est devenu de nos jours le point repère d’un pays.
 malgré cette richesse de diversité géographique qui donne la diversité culturel, Les
projets culturels en Algérie est presque inexistant et les notions de la culture ont été mal
interprètes et mal utilisé elles sont les plus souvent mal cernées pour ne pas dire ignorées tel
que les centres culturelles qui ne réponde pas à la notion de qualité.
 La qualité est le degré de conformité des caractéristiques d'un produit aux exigences.
Elle prend en compte toutes les activités de l'entreprise réalisatrice qui détermine la politique
interne, les objectifs et les responsabilités en matière de qualité, pour que le projet réponde
aux besoins pour lesquels il a été entrepris. Cela va consister à mettre en place des procédures
destinées à apporter la confiance au maitre d'ouvrage et à lui fournir un livrable1 conforme à
ses exigences.
 La méthodologie on va traiter ce problème a travers un questionnaire élaboré au prés
des d’ouvrage pour collecter les différents point de vues (les usagers, le maitre d’œuvre et le
maitre d’ouvrage) sur la qualité de ce centre, les informations collecté seront traités dans le
logiciel Excel sous forme des schémas radar dont le but est d’exécuter la méthode MATEA.
 On va prendre en considération les résultats obtenus pour concevoir un centre culturel
de bonne qualité.

Mots clés : projet-contraints de projet-la qualité architecturale-MATEA-centre


culturel- La culture.
Abstract :
The present research focuses on the the evalaution of the architectural quality in the
cultural centers.
The importance of culture as the spirit of the society, it is the expression of national
identity of a country because it involves the beliefs, the traditions, the costumes, the practices
and the behaviors and attitudes of the members of the society. It differs from one people to
another and, nowadays, it becomes a reference point of the country.
Although the prosperity of the geographical diversity which offers the cultural diversity,
the cultural projects in Algeria almost do not exist and the notions of culture are
misinterpreted and misused. More often, they are less involved if not ignored as such the
cultural centers which do not respond to the notion of quality.
The quality is the degree of conformity of the characteristics of a product demands. It
takes into consideration all the activities of the director company which determines the
internal policy, the objectives and the responsibilities in terms of quality in order to make the
project meet the needs which have been undertaken. This will consist to establish procedures
designed to give confidence to project manager and to enable him provide a deliverable that
compliant with the requirements.
For the methodology, this problem will be treated through a questionnaire elaborated
with references to gather the different point of views ( the users, the owner and the project
manager) on the quality of the center, the information colletected will be treated in the
software Excel in the form of radar schemes for the purpose of MATEA method.
The results obtained will be taken into consideration to design culteral center of a a good
quality.

Key words : projet-contraints of the projet- architecturale quality -MATEA- cultural


center - culture.

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