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CHELLAKH
Depuis peu de temps, cette information, quelle qu’elle soit, peut être codée, stockée sous la
forme standard d’une succession de 0 et de 1.
Reprenons chacun des mots de la chaîne : collecter, stocker, transmettre, élaborer, agir. Pour
chacun d’eux, plusieurs procédés concurrents ou complémentaires existent désormais, faisant appel
plus ou moins à l’homme ou à la machine :
l’information peut être recueillie par des capteurs ou par un enquêteur qui administre un
questionnaire,
l’information peut être stockée dans un livre, sur un disque compact, dans la mémoire d’un
ordinateur, dans le cerveau d’un homme,...
l’information peut être transmise par la poste, par la radio, par une fibre optique, par un
motocycliste,...
l’information peut être élaborée, de manière mécanique ou intelligente, par un calculateur ou par
le cerveau d’un pilote ou d’un scientifique,
l’information peut commander une action sans intervention humaine, comme le déclenchement
d’une machine ou être utilisée par un opérateur pour prendre une décision particulière.
Les données d'information sont les plus petits éléments d'information portés par des données.
Exemple : 17. Ce chiffre en soi n'a aucune signification particulière ; il est cependant indispensable
à la communication d'une information. Mais il conviendra de le croiser avec d'autres données
d'information pour qu'il prenne un sens.
L'ensemble de ces données assemblé en groupes par l'esprit humain donne plusieurs niveaux
d'information : 17° C - relevé à 18 h.
II.3 Information
L'information est donc cet ensemble de données intelligible, qui prend un sens.
II.4 Connaissance
Une fois décryptées les données et après leur avoir restitué le sens informatif, il reste à
structurer ces informations en vue de leur conférer un sens plus large: la connaissance.
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Système d’information : Les outils d’analyse de l’information Mme H.CHELLAKH
II.5 Savoir
Pour être traitées par ordinateur, les informations ont besoins d'être structurées. Cette
structuration passe, obligatoirement, par l'association des codes aux différentes informations et
concepts manipulés par le système d'information.
Ces codes vont permettre de désigner chaque information de manière claire et unique.
III.1 Définitions:
Un code : est un nom abrégé ou une représentation de l'information permettant de désigner un
objet ou un concept de manière claire et unique.
La codification : est l'opération qui consiste à remplacer une information, sous sa forme,
naturelle par un code clair qui serait mieux adapté aux besoins de l'utilisateur de l'information.
Ensemble Ensemble
d'objets de codes
La codification porte sur le nom de l'information (ou concept) à codifier, mais aussi sur la
valeur.
Dans un programme informatique, il s'agirait des noms de variables et de leurs valeurs.
Exemple:
Num-C1 = C003
Num-C1 = E015 Valeurs de
Nom de la la variable
variable
De l'à,on peut mettre en évidence cinq caractéristiques essentielles pour une codification:
Elle ne doit pas être ambiguë.
Elle doit s'adapter aux besoins des utilisateurs.
Elle doit permettre l'insertion de nouvelles informations et l'extension de l'ensemble des
objets à codifier.
Elle doit être concise.
Elle doit être aussi significative que nécessaire.
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1. La non ambiguïté:
Une codification ne doit pas être ambiguë, c'est-à-dire, qu'elle doit associer un code et un seul à
chaque information à codifier et chaque code doit être attribué à une et une seule information.
Autrement dit:
- Chaque code doit désigner un et un seul objet
- Et chaque information doit être associé à un et un seul code.
Bijection
X X
X X
X X
Informations Codes
ou concepts
Exemple: Si on choisit comme codes:
Num-C numéro commande
Num-C numéro client
Dans ce cas, on ne peut pas savoir laquelle des deux données (numéro commande ou numéro
client) est désignée par le code Num-C.
La solution serait de choisir un autre code pour le numéro client (Num-Cl, par exemple).
2. Facilité d'utilisation:
Cela se traduit par le fait que les fonctions de codification et de décodification doivent être
faciles et simples à réaliser par l'utilisateur. Autrement dit, il doit être possible à l'utilisateur de
rajouter, tout seul, de nouveaux codes et qu'il puisse interpréter les codes pré établis.
Exemple: On considère le code associé au numéro client:
Num-Cl
Si l'entreprise concernée vient d'avoir un nouveau client dans la région Ouest, sa codification
est très facile:
Région: Ouest
Numéro du dernier client dans la région Ouest: 301.
Alors le numéro du nouveau client sera O302
De même, l'interprétation de ce code est chose aisée.
Exemple1:
La codification des clients d'une entreprise se fait comme suit:
Les numéros de 0 à 100 sont destinés aux clients originaires de l'Est.
Les numéros de 101 à 200 sont destinés aux clients originaires de l'Ouest.
Les numéros de 201 à 300 sont destinés aux clients originaires du Centre.
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001
Clients de l'Est
100 Impossible d'insérer 101ème client
101 de l'Est car le n°101 déjà pris
Clients de l'Ouest
200
201
Clients du centre
300
Ce code ne permet pas d'avoir plus de 100 employés par région.
Ce code ne permet pas l'insertion.
Exemple2:
Par contre un code ayant la forme suivante, est un code qui permet l'insertion:
A N N N
1 position 3 positions
alphabétique pour numériques pour le
Région (C, E, O) n° d'ordre des clients
4. La concision:
La concision traduit le fait qu'un code doit être clair et court, sans pour autant négliger la
possibilité de l'évolution de l'ensemble des informations à codifier.
Exemple:
Si le fait d'indiquer la région du client dans le code ne sert à rien pour les utilisateurs du
code, il serait inutile de la préciser.
Num-Cl
1. La codification séquentielle :
Cela consiste à attribuer à chaque information à codifier, un numéro de sorte que les
numéros associés soient consécutifs (1,2,3,....).
Exemple:
On peut codifier les commandes reçues par l'entreprise avec des numéros consécutifs: 001, 002,
003, ......100
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Avantages :
Non ambiguë : (deux objets différents sont, toujours, associés à deux numéros différents, un
numéro désigne, toujours, un et un seul objet).
Simple à mettre en œuvre (associer le nouvel objet au dernier numéro incrémenté de 1).
Extension possible (l'ensemble des nombre entiers est infini)
Inconvénients :
Insertion impossible (sauf dans le cas de réutilisation d'un code).
Par exemple si la commande n°80 est annulée par le client, ce code peut être attribué à une
nouvelle commande.
Non significative (les numéros attribués sont dénués de sens, ils ne portent aucune
information sur l'objet codifié).
2. La codification par tranches :
Cela consiste à attribuer une tranche de codes à chaque catégorie d'objets à codifier.
Les codes contenus dans une tranche sont séquentiels.
Exemple : Dans une bibliothèque, les ouvrages sont classés par catégories, comme suit:
- Technologie
- Sociologie
- Informatique
- Mathématiques
- Médecine
La codification des ouvrages peut se faire comme suit :
- de 001 à 100 : Technologie
- de 101 à 201 : Sociologie
- de 202 à 300 : Informatique
- de 301 à 400 : Mathématiques
- de 401 à 500 : Médecine.
Avantages :
Non ambiguë: à condition qu'un objet ne puisse faire partie que d'une seule catégorie.
Simple à mettre en œuvre : il suffit de connaître la catégorie de l'objet et de lui affecter le
dernier numéro attribué, incrémenté de 1.
Insertion possible : si le nombre d'informations à codifier ne dépasse pas l'intervalle des
codes prévus pour cette tranche.
Extension possible : on peut ajouter une nouvelle tranche de codes si une nouvelle catégorie
d'objets entre en jeu.
Inconvénients :
Non significative, mais la connaissance des tranches et des catégorie associées permet de
faciliter le recherche.
Le nombre de code dans une tranche est, quelques fois, difficile à fixer, du fait qu'on ne peut
pas contrôler l'évolution des objets.
La répartition des objets en catégories n'est pas, toujours, évidente.
Insertion impossible : si le nombre d'informations à codifier dépasse l'intervalle prévu.
3. La codification articulée:
Cela consiste à attribuer des codes découpés en zones. Chaque zone est appelée descripteur.
Chaque descripteur a une signification particulière relative à l'objet codifié.
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Avantages :
Non ambiguë: un code est associé à un et un seul objet, un objet est associé à un et un seul
code.
Insertion et extension possibles.
Possibilité de regrouper les objets selon un critère donné.
Codification très utilisée, car simple et significative.
Possibilité de contrôle : par exemple dans le code véhicule, si on trouve 99 dans les deux
dernières cases, le code est erroné, car le numéro 99 ne correspond à aucune wilaya.
Inconvénients :
Codes trop longs, donc lourds à manipuler.
Possibilité de saturation d'un descripteur.
Instabilité : si un descripteur change, c'est tout le code qui va être changé.
4. Codification par niveau :
C'est un cas particulier de la codification articulée. Les descripteurs sont des niveaux.
Exemple : Code postal
Avantages :
Mêmes avantages que pour la codification articulée.
Facilité de recherche due à l'hiérarchisation des niveaux (arborescence).
Inconvénients :
Mêmes inconvénients que pour la codification articulée.
5. Codification mnémonique :
Elle consiste à associer au nom de l'objet, un nom abrégé qui rappelle l'objet codifié.
Exemple: Numéro commande Num-C
Code postal CP
Avantages :
Facile à mettre en œuvre.
Significative.
Inconvénients :
Porte sur le nom et non sur la valeur.
Utilisée uniquement pour coder les variables, dans un programme informatique.
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Si les codes des services existants sont :P, D, S, C, le code précédent est erroné, car, le code
service F ne correspond à aucun service dans l'entreprise.
Le contrôle peut être effectué par l'homme (observation, calcul, ...), comme il peut être réalisé par
l'ordinateur. Dans ce dernier cas, c'est à l'utilisateur de spécifier à la machine les caractéristiques de
l'information qui doivent être contrôlées.
Est-ce que l'ordinateur peut effectuer ces contrôles ?
L'ordinateur n'exécute que les commandes qui lui sont introduites par l'homme.
De ce fait, les contrôles doivent être prévus et exigés par l'utilisateur, pour que la machine puisse les
reproduire.
IV.2 Principaux types de contrôles:
Les contrôles à effectuer sur les informations peuvent être classés comme suit:
Les contrôles directs : il s'agit des contrôles qui s'effectuent sur l'information elle-même sans
tenir compte des autres informations existant dans le système.
Exemple: Le prix unitaire d'un produit doit être strictement supérieur à zéro.
Les contrôles indirects : il s'agit des contrôles qui vérifient la conformité d'une information
par rapport à l'ensemble des informations se trouvant dans le système.
Exemple : La date de recrutement d'un employé doit être supérieure à la date de création de
l'entreprise.
a. Les contrôles directs :
Les principaux contrôles directs qu'on peut effectuer sur une information sont :
Le contrôle de présence ou de non-présence.
Le contrôle de type.
Le contrôle de cadrage.
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Numéro : F 2 5
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V. Confidentialité de l’information :
La protection de la vie privée, la confidentialité des dossiers et la sécurité de l'information
sont primordiales pour toute personne ou organisation.
Sachant qu’il peut y avoir des fuites d’informations à tout moment, voici une considération
supplémentaire concernant la sécurité de l’information.
Ce procédé peut réduire le risque de fuites d’informations confidentielles, que ce soit par
négligence et / ou par infiltration. Cela peut également permettre à l’organisation de localiser
l’origine des fuites.