Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
INTRODUCTION
Dans le cadre de la communication qui constitue les différents échanges entre les individus,
plusieurs moyens sont utilisés relevant du langage qui est l’élément fondamental de la
communication. Le langage peut être verbal ou non verbal et pour ce faire plusieurs moyens peuvent
être utilisés à savoir, les écrits, les symboles, les signes, la gestuelle et aussi les codes.
A- Définitions
La codification est une opération qui consiste à étudier, puis à choisir un système abrégé
pour représenter une information. Elle peut aussi être une opération qui consiste à traduire
une information en symboles (lettres ou chiffres) afin de faciliter son traitement. on
distingue 2 types de codification : la codification fonctionnelle et la codification
technologique.
La codification fonctionnelle : Elle consiste à élaborer un système d’identification des entités,
par assemblage des symboles lisibles par l’homme. On peut déceler à partir de celui ci la
nature des symboles à utiliser (lettres, chiffres ou combinaison des deux), nature du code, la
structure du code, sa dimension et la méthode de contrôle de validité du code.
La codification technologique : Elle consiste à représenter les informations dans un langage
compréhensible, par l’ordinateur, principal outil de traitement automatisé de l’information.
1-Avantages de la codification
2-Inconvénients de la codification
Nécessité de consulter les différents codes pour éviter les erreurs
La complexité pour déchiffrer un code ce qui nécessite de consulter tous le temps les
documents contenant les codes
La complexité pour la création des codes admis par tous.
1
II-DEFINITION, QUALITES ET TYPES DE CODE
La fiabilité et la pertinence d’un code revêt des différentes qualités qui se dégagent de sa
composition et de sa constitution. Un bon code doit avoir les qualités suivantes :
Il doit être univoque c'est-à-dire qu’elle doit représenter une seule information
Il doit être Concis et précis c'est-à-dire être suffisamment court
Il doit être Contrôlable c'est-à-dire permettre de déceler facilement des erreurs
Il doit être Extensible pour permettre d’insérer ou ajouter d’autres informations
Il doit être Interprétable pour pouvoir trouver facilement la signification du code.
Il existe plusieurs types de codes et qui diffèrent les uns des autres de par leurs
caractéristiques .Nous avons les codes de base, et les codes complexes, les codes complexes.
Parmi les codes de base nous avons les codes numérique, alphabétique et alphanumérique.
Le code numérique : La combinaison du code est généralement constituée par des chiffres.
Exemple : les numéros de la carte nationale d’identité N 104071100
Le code alphabétique : Le code est constitué des lettres de l’alphabet français. Exemple : STT
Le code alphanumérique : Les éléments du code sont composés d’une combinaison de
lettres et de chiffres. Exemples : SAP 1, SIM 1, et SIM 2
Le code séquentiel : c’est un code dont la numérotation est basée sur la suite des nombres entiers
naturels. Exemple : facture 001, facture 002
Le code séquentiel par tranches : le code est combiné d’une numérotation par groupes de données
ayant la même caractéristique et chaque groupe dispose des espaces libres afin d’y insérer de
nouvelles données. Exemple : en réunion en A 101, A étant le bâtiment, 1 le premier étage du
bâtiment et 01 le numéro de la salle.
Les codes significatifs : ce sont des codes ayant une signification ; on distingue le code descriptif et le
code mnémonique.
2
- Le code descriptif : Il correspond à une caractéristique et décrit les données. Exemple : S=
tailles 36-40
- Le code mnémonique : Il permet la mémorisation en évoquant l’information en clair.
Exemple : B L bon de livraison, AR accusé de réception.
Parmi les codes complexes nous avons : les codes juxtaposés et les codes hiérarchisés.
Les codes juxtaposés : Ils constituent un assemblage de plusieurs codes. Exemple : Exemple : M
O 1 1 0 6 4 A
Province d’origine
Année de naissance
Mois de naissance
Jour de naissance
Masculin
Les codes hiérarchisés : Les indicatifs ici sont conçus d’après la classification
décimale. Exemple le numéro de compte du plan comptable
Il s’agit de comparer deux documents afin de s’assurer qu’ils renferment les mêmes
informations. Exemple : bon de livraison et bon de commande, original et double d’un document.
On vérifie un document pour s’assurer qu’une même information n’a pas été saisie
plusieurs fois inutilement. Notons aussi que la redondance permet de rendre la communication
3
efficace. Exemple : les termes fils de, et nom du père, Né le et âge figurant sur l’acte de naissance loin
d’être redondants permettent d’identifier avec précision la filiation du détenteur de l’acte.
Il est le plus complexe car il nécessite un grand travail intellectuel. Il comprend plusieurs
méthodes à savoir la méthode modulo 10, la méthode modulo 11, la méthode modulo 23 et la
méthode modulo 97.
Les chiffres du code sont multipliés par une progression arithmétique de la gauche vers la
droite et vise versa. Le cumul des produits est soustrait de la dizaine immédiatement supérieure. La
différence constitue le chiffre clé. Exemple : calculer la clé du code 1246 ; 24578
1 2 4 6
1 2 4 6 0 9
1 2 3 4
1+4+12+24= 41 50 - 41= 09
b-La méthode modulo 11
Les chiffres du code sont multipliés par les puissances successives de 2 (à partir de 2 0) de
la droite vers la gauche. Le cumul des produits est divisé par 11, on soustrait le reste de 11 pour
obtenir le chiffre clé. Exemple : calculer la clé du code 1246
1 2 4 6 30 : 11 =2 reste 8
23 22 21 2 0 11 -8 = 3
8 + 8 + 8 + 6 = 30
Le code est divisé par 23, on fait correspondre le reste à une lettre de
l’alphabet définie par une table de correspondance. Par ailleurs, les lettres I, 0, S ne sont pas
retenus pour éviter les confusions avec les chiffres 1, 0 et 5. Exemple : calculer la clé de contrôle
par la méthode modulo 23 du client DOUMBE qui a le n 3851 en exploitant le tableau suivant
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
A B C D E F G H J K L M
APPLICATION : Soit 3851 le numéro de code. 3851÷23=10. La clé est représentée par la lettre L car
10 correspond à la lettre L. Ainsi l’identification du client DOUMBE est 3851L
Le code fait l’objet d’une division par 97. La clé de contrôle est un nombre à
deux chiffres représenté par le reste de la division par 97. Exemple : le client MANDA a le n 5498
trouver la clé de contrôle.
4
APPLICATION : Soit 5498÷97=66. Alors la clé de contrôle ici est 66 qu’on va associer au code ce qui
nous donne identification du client MANDA 549866.
Pour vérifier la fiabilité du code, on saisie le code et la clé de contrôle, l’ordinateur calcule la
clé d’après le code et s’il ya une différence, l’ordinateur émet un message d’erreur.
5
EXERCICE D’APPLICATION
Calculez les clés de contrôle des codes des clients suivants selon les
méthodes suivantes :