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Chapitre 3 : Divisibilité dans ℤ.

Division euclidienne. Congruence dans ℤ.


Contenus Capacités attendues
 Divisibilité dans ℤ.  Déterminer les diviseurs d’un entier, le
 Division euclidienne d'un élément de ℤ par un PGCD de deux entiers.
élément de ℕ*  Résoudre une congruence ax ≡ b [n].
 Congruences dans ℤ. Compatibilité des  Établir et utiliser des tests de divisibilité,
congruences avec les opérations. étudier des problèmes de chiffrement.
Problèmes possibles
 Problèmes de codage (codes barres, code ISBN, clé du Rib, code Insee).
 Problèmes de chiffrement (affine).
 Exemples simples de codes correcteurs.
 Détermination des triplets pythagoriciens.

Dans ce chapitre, on travaille uniquement sur l’ensemble des nombres entiers relatifs (appelés
souvent par abus de langage les nombres entiers ou plus simplement les entiers).

RAPPELS L’ensemble des entiers relatifs, noté ℤ, est constitué des entiers naturels (dont
l’ensemble est noté ℕ) et de leurs opposés : ℕ = {𝟎; 𝟏; 𝟐; 𝟑; … } 𝒆𝒕 ℤ = { … ; −𝟐; −𝟏; 𝟎; 𝟏; 𝟐; … . }.
Propriétés 1 :
● Si n est un entier relatif, il admet un unique successeur n+1 (et un unique prédécesseur : n-1).
● La somme ou la différence de deux entiers relatifs est un entier relatif.
La somme de deux entiers positifs (respectivement négatifs) est nulle si et seulement si
ces deux entiers sont tous deux nuls.
● Le produit de deux entiers relatifs est un entier relatif.
Le produit de deux entiers de même signe (respectivement de signe contraire) est positif
(respectivement négatif).
Pour tous entiers a et b, ab=1 si et seulement si a=b=1 ou a=b=-1.
 Le quotient de deux entiers relatifs peut ne pas être un entier relatif d’où la définition 3.
Théorème 2 (admis) Tout sous-ensemble non vide de ℕ admet un plus petit élément.
 Ce théorème n’est plus valable dans ℤ, ni dans ℚ+ (donc ni dans ℝ)

I. Divisibilité dans ℤ :
A. Définition :
Définitions 3 : Soient a et b deux entiers relatifs
● l’entier b divise l’entier a, noté b|a, s’il existe un entier relatif k vérifiant a=kb.
● l’entier b est un diviseur de l’entier a lorsque b divise a
● l’entier a est un multiple de l’entier b (ou encore a divisible par b) lorsque b divise a.
Remarques ● cette définition permet de montrer qu’un entier donné est un multiple ou un diviseur de a.
● Si b divise a avec a=kb alors k est un autre diviseur de a.

Montrer une divisibilité par récurrence : vidéo 5


Exemple 11) Les diviseurs de 3 sont …………………………………………………………………
2) Les multiples de 3 sont les entiers ………………………………… obtenus lorsque …… décrit ℤ.
3) Démontrer que pour tout entier naturel n, 2𝑛 + 2𝑛+1 est divisible par 3.
4) Démontrer par récurrence que : pour tout entier naturel n, 6 divise 7𝑛 − 1.

Définition 4 Un entier relatif est pair s’il est divisible par 2, sinon il est impair.
Propriété 5 Pour tout entier relatif n,
n est pair si, et seulement si, il existe un entier relatif n’ tel que n=2n’
n est impair si, et seulement si, il un entier relatif n’ tel que n=2n’+1

Exploiter la définition de la divisibilité pour montrer des propriétés : vidéos 1, 3

Exemple 21) Etudier la parité d’une somme de deux entiers.


2) a) Déterminer la parité d’un produit de deux nombres impairs.
b) Montrer que si le carré d’un entier est pair alors cet entier est pair.
3) Montrer que si un produit de deux nombres entiers est impair alors ces
deux entiers est impair.

B. Propriétés de divisibilité et recherche des diviseurs d’un entier :


Lemmes 6 : Pour tous entiers relatifs a et b, on a : ● b|a ⟺ -b|a ⟺ b|-a ⟺ -b|-a
● Si 𝒂 ≠ 𝟎, 𝑏|𝑎 ⟹ |𝑏| ≤ |𝑎|

Propriété 7 Pour tous entiers relatifs a et b, (a divise b et b divise a) si, et seulement si, |a|=|b|
Remarque ie ∀𝑎 ∈ ℤ, ∀𝑏 ∈ ℤ, (𝑎|𝑏 𝑒𝑡 𝑏|𝑎) ⟺ (𝑎 = 𝑏 𝑜𝑢 𝑎 = −𝑏) (la relation | est antisymétrique)

Propriété 8 Transitivité de la relation de divisibilité


Pour tous entiers relatifs a, b, c, si a divise b et b divise c alors a divise c
Remarque Autrement dit, ∀𝑎 ∈ ℤ, ∀𝑏 ∈ ℤ, ∀𝑐 ∈ ℤ (𝑎|𝑏 𝑒𝑡 𝑏|𝑐 ) ⟹ (𝑎|𝑐) (la relation | est transitive)

Propriétés 9 ● Nombre de diviseurs d’un entier relatif :


− 0 admet une infinité de diviseurs : tout entier relatif est un diviseur de 0.
− 1 et -1 admettent exactement deux diviseurs (−1 𝑒𝑡 1 ).
− les autres entiers relatifs ont au moins quatre diviseurs (1, a, -1, a) et, s’ils sont non nuls,
ils ont au plus 2|𝑎| − 1 diviseurs (leurs diviseurs sont des entiers non nuls appartenant à [−|𝑎|; |𝑎|] )
● Nombre de multiples d’un entier relatif :
− 0 n’admet qu’un seul multiple (lui-même) mais 0 est multiple de tout entier (0 × 𝑛 = 0) .
− tout entier relatif non nul admet une infinité de multiples.
Remarques ● 0 est le seul entier admettant une infinité de diviseurs (0 est multiple de tous les
entiers). ● 1 et -1 sont les seuls entiers n’ayant que deux diviseurs (1 et -1)
● Tout entier relatif, distinct de 1 et -1, admet au moins quatre diviseurs.

Définition 10
Un entier naturel est un nombre premier s’il admet exactement quatre diviseurs.
Propriété 11 Pour tout entier relatif a non nul,
|𝑏| ≤ √|𝑎| 𝑒𝑡 |𝑏 ′ | ≥ √|𝑎|
Alors il existe des entiers b et b’ vérifiant a=bb’ avec 𝑜𝑢
|𝑏| ≤ √|𝑎| 𝑒𝑡 |𝑏 ′ | ≥ √|𝑎|

Remarque On a vu que tout entier relatif non nul, distinct de 1 et -1, peut admettre de 4 à
2|a|-1 diviseurs. Il est donc possible de lister ses diviseurs. En exploitant toutes les proprié-
tés suivantes, on obtient une méthode permettant de trouver efficacement ces diviseurs.
Aplication : recherche des diviseurs d’un entier a non nul (cas a=0 déjà connu !)

Corollaire 12 Pour déterminer les diviseurs d’un entier relatif a non nul, il suffit de
déterminer les diviseurs de a appartenant à [0; √|𝑎|].
En effet ● Les diviseurs de a sont ceux de –a dans ℤ (car b|a⟺b|-a) : il suffit donc de chercher les
diviseurs de |a| pour obtenir tous les diviseurs de a.
● Or grâce à la propriété 6, des diviseurs de a dans [0; √|𝑎|] on déduit les diviseurs de a dans
[0 ;|a|] ● Grâce au premier point du lemme 2, on déduit les diviseurs négatifs de a dans [-|a| ;0]
en considérant leurs opposés des diviseurs trouvés dans [0; |𝑎| ]
● Ainsi les diviseurs de a appartenant à [ -|a|; |a|] , autrement dit tous les diviseurs de a (car
d’après le second point du lemme 2, comme a≠0, ses diviseurs appartiennent à [ -|a|; |a|] ).

Exemple 3 : Lister les diviseurs de 1 159 dans ℕ, puis dans ℤ.

Exemple 4 : Démontrer que la somme de trois entiers consécutifs est un multiple de 3.

Exemple 5 : Résoudre l’équation 𝑥 2 − 2𝑥𝑦 = 3 d’inconnues (𝑥; 𝑦) dans ℕ2 .

● Divisibilité et combinaisons linéaires

Comprendre les propriétés des congruences : vidéo 2

Propriété 13 Pour tous entiers relatifs a, b, c,


si l’entier a divise les entiers b et c
alors a divise toute combinaison linéaire des entiers b et c.
Remarques ● Autrement dit, ∀(𝒂, 𝒃, 𝒄) ∈ ℤ𝟑 , ∀(𝒖, 𝒗) ∈ ℤ𝟐 , (𝒂|𝒃 𝒆𝒕 𝒂|𝒄) ⇒ 𝒂|𝒖𝒃 + 𝒗𝒄
● En particulier si a|b et a|c alors a|b+c et a| b-c
En particulier si a|b alors a|bc et ac|bc

Déterminer des entiers tels qu’une relation de divisibilité soit vérifiée : vidéos 6, 6bis,6ter

Exemple 6 : Soit n un entier naturel.


1) Sachant que l’entier naturel a est un diviseur de n-3 et de 2n-1, déterminer les
valeurs possibles de a.
2) Montrer que le nombre -12n+7 n’est pas divisible par 3.
3) Déterminer les entiers naturels n tels que 2n+5 divise n-1.
 Exercices : 1à7p126 ; 9à13p126 ; 16à18p126 ; 59,68p129
II. Division euclidienne :
A. Notion de partie entière :
Propriété 14 (admise)
Pour tout réel 𝑥, il existe un unique entier relatif n tel que 𝑛 ≤ 𝑥 < 𝑛 + 1
Définition 15 Pour tout nombre réel 𝑥,
La partie entière du réel x, notée E(x), est l’entier relatif défini par 𝐸(𝑥) ≤ 𝑥 < 𝐸(𝑥) + 1.
Remarque : Autrement dit E(x) est le plus grand entier relatif inférieur ou égal à x.

Corollaire 16 Pour tout réel 𝑥, 𝑥 − 1 < 𝐸(𝑥) ≤ 𝑥 et 𝐸(𝑥) ≤ 𝑥 < 𝐸(𝑥) + 1

B. Division euclidienne dans ℤ :


⚫ RAPPEL : Division euclidienne dans ℕ

Contexte Soit a et b deux entiers naturels tels que b soit non nul
Considérons la demi-droite d’origine O représentant l’ensemble des réels positifs,
graduée à l’aide des points à abscisse entière, on place alors les points d’abscisses respectives a
et b sur cette droite.

On regradue maintenant cette demi-droite en prenant comme unité de mesure b.


On constate graphiquement que a est compris entre deux multiples de b : 3b et 4b
Cas général
● Preuve de l’existence d’un couple d’entiers naturels q et r tels que a=bq+r où 𝟎 ≤ 𝒓 < 𝒃
𝑎 𝑎
notons q= 𝐸 (𝑏) alors 𝑞 ≤ 𝐸 (𝑏) < 𝑞 + 1 𝑒𝑡 𝑏 > 0
𝑎
donc q est un entier vérifiant 𝑞𝑏 ≤ 𝑏 × 𝑏 < (𝑞 + 1)𝑏 𝑖𝑒 𝑞𝑏 ≤ 𝑎 < (𝑞 + 1)𝑏 où 𝑞𝑏 et (𝑞 + 1) 𝑏 sont
deux multiples de b consécutifs.
Posons 𝑟 = 𝑎 − 𝑏𝑞 où a, q et b sont des entiers naturels donc a-bq est un entier
𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖𝑎𝑛𝑡 𝑏 > 𝑎 − 𝑏𝑞 ≥ 0 (𝑐𝑎𝑟 𝑎 ≥ 𝑞𝑏) donc r∈ ℕ vérifiant 0 ≤ 𝑟 < 𝑏
Donc on a montré ainsi l’existence des entiers naturels q et r vérifiant a=bq+r et 0 ≤ 𝑟 < 𝑏
● Preuve de l’unicité de ce couple :
Soient (q,r) et (q’, r’) deux couples d’entiers naturels vérifiant a=bq+r=bq’+r’
Alors b(q-q’)=r’-r avec -b< r’-r<b et q-q’ un entier donc r’-r est un multiple de b appartenant à
l’intervalle ]-b ;b[, intervalle dont le seul multiple de b est 0 donc r’-r=0 ainsi r’=r d’où bq=bq’ avec
b non nul donc q=q donc (q,r)=(q’,r’) d’où l’unicité du couple (q,r) vérifiant a=bq+r et 0 ≤ 𝑟 < 𝑏.
On a bien montré la propriété suivante :

RAPPEL : Propriété 17 Division euclidienne dans ℕ


Pour tout entier naturel a et tout entier naturel b non nul,
il existe un unique couple d’entiers naturels (𝑞, 𝑟) vérifiant 𝑎 = 𝑏𝑞 + 𝑟 et 0 ≤ 𝑟 < 𝑏
⚫ Nouvelle approche : Division euclidienne dans ℤ
Comprendre la division euclidienne : vidéo 7

Contexte Soit a un entier relatif et b un entier naturel non nul


On va procéder comme précédemment avec cette fois la droite des réels :

𝑎 𝑎
Dans l’exemple a=-b+r ; mais plus généralement, si b<0, on a : 𝑎 = 𝐸 ( ) 𝑏 + (𝑎 − 𝐸 ( ) 𝑏).
𝑏 𝑏
a a
En posant 𝑞 = E ( ) et 𝑟 = a − E ( ) b, on prouve le théorème suivant :
b b

Théorème 18 Division euclidienne dans ℤ


Pour tout entier relatif a et tout entier naturel b non nul,
il existe un unique couple d’entiers relatifs (𝑞, 𝑟) vérifiant 𝑎 = 𝑏𝑞 + 𝑟 et 0 ≤ 𝑟 < 𝑏

Définition 19 Pour tout entier relatif a et tout entier naturel non nul b,
● Effectuer la division euclidienne de a par b revient à déterminer le couple (q,r)
associé au couple (a,b) vérifiant 𝑎 = 𝑏𝑞 + 𝑟 et 0 ≤ 𝑟 < 𝑏
● On dit alors que a est le dividende de la division euclidienne de a par b,
b est le diviseur de la division euclidienne de a par b,
q est le quotient de la division euclidienne de a par b,
et r est le reste de la division euclidienne de a par b.

Remarques ● Bien distinguer «b diviseur de a » et «b diviseur dans la division de a par b » :


« b est un diviseur de a » ⟺ « 0 est le reste de la division euclidienne de a par b »
● 0 ≤ 𝑟 < 𝑏 où r∈ ℕ donc les restes possibles de la division euclidienne sont les entiers
de [0 ; b-1] : il existe donc exactement b restes possibles. La division euclidienne par un
entier naturel non nul b permet donc de définir une partition 𝐴0 , 𝐴1 … 𝐴𝑛−1 de l’ensemble ℤ où
𝐴𝑖 = {𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑒 𝑖 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑢𝑐𝑙𝑖𝑑𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑏} (i allant de 1 à n-1) (d’où C22)
● On peut définir la division euclidienne d’un entier relatif par un entier relatif non
nul : pour diviser un entier a par un entier b strictement négatif, il suffit de faire la division
euclidienne de a par |b|, on a alors 𝑎 = |𝑏|𝑞 + 𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑟 < |𝑏| ie 𝑎 = −𝑏𝑞 + 𝑟 (car b<0) ou
encore 𝑎 = 𝑏(−𝑞) + 𝑟 ∶ (-q) est le quotient et r le reste de la division euclidienne de a par b.

Exemple 7 1) Traduire l’égalité 63 = 4 × 15 + 3 en termes de quotient et reste.


2) a) Traduire l’égalité 65 = 4 × 15 + 5 en termes de quotient et reste.
b) En déduire l’égalité traduisant la division euclidienne de 65 par 4.
c) En déduire l’égalité traduisant la division euclidienne de -65 par 4.
d) En déduire l’égalité traduisant la division euclidienne de 65 par -4.
e) En déduire l’égalité traduisant la division euclidienne de -65 par -4.
Déterminer quotient et reste dans une division euclidienne : vidéos 8 à 9quater
Déterminer un entier connaissant son reste : vidéo 10

Exemple 8 Pour tout entier naturel n, déterminer le quotient et le reste de la division


euclidienne de 7n+5 par 3n+1.
Déterminer le couple (q,r) d’une division euclidienne grâce aux TICE :
Python Tableur Casio TI Numworks

Quo(a,b)
Obtention du Intg(A÷ 𝐵) PartEnt(A/B)
q= a//b
quotient de la
division 𝐸𝑁𝑇(𝐴/𝐵) (math puis NBRE puis 5)
(ie OPTN (calculs, puis ,
euclidienne de  ne pas confondre avec
F6, F4, F5) puis arithmétique,
Ent(…) pb pour les négatifs.
a par b. puis quo(p,q))

Obtenir le
reste r de la
r=a%b MOD(A,B) Reste(a,b) Rem(a,b)
division
euclidienne de MOD(A ;B)
a par b (ie OPTN (math puis NBRE
(calculs, puis ,
F6,F4,F6,F4) puis 0)
puis arithmétique,
puis rem(p,q))

Exemple 9 Vérifier les résultats établis dans l’exercice 7 à la calculatrice.

Corollaire 20 pour tout entier relatif b non nul, pour tout entier relatif n,
il existe un unique entier q tel que n s’écrive bq ou bq+1 ou bq+2 ou … ou bq+b-1.
Remarque Corollaire très utile pour prouver certaines propriétés sur les entiers à l’aide
d’un raisonnement par disjonction de cas (cf exemple 10).

Corollaire 21 pour tout entier relatif b non nul,


un ensemble constitué de |b| entiers consécutifs contient un unique multiple de b.

Montrer une divisibilité par disjonction de cas : vidéos 4, 4bis

Exemple 10 1) Démontrer que pour tout entier naturel n, 𝑛3 − 𝑛 est divisible par 3.
2) En déduire que pour tout entier naturel n, 𝑛(𝑛² − 4) est divisible par 3.

Exemple 11 Déterminer les entiers relatifs a vérifiant a²-1 est divisible par 8.

Propriété 22 Soient a et b deux entiers relatifs et n un entier naturel non nul


a et b ont même reste dans la division euclidienne par n
si et seulement si a-b est divisible par n.
 Exercices 19 à 23p126 ; 24,26,29,32p127
III. Congruences dans ℤ :
A. Définition et propriétés sur les congruences :
Définition 23 Soient a et b deux entiers relatifs et n un entier naturel non nul
a et b sont congrus modulo n, noté 𝑎 ≡ 𝑏[𝑛], lorsque n divise a-b.
Autres notations 𝒂 ≡ 𝒃(𝒏) ; 𝒂 ≡ 𝒃 𝒎𝒐𝒅(𝒏) ; 𝒂 ≡ 𝒃 (𝒎𝒐𝒅 𝒏) ; 𝒂 ≡ 𝒃 (𝒎𝒐𝒅𝒖𝒍𝒐 𝒏)
Parfois les mêmes notations avec = à la place de ≡

Interprétation graphique :

On constate que n divise r-a (car r-a=2n) ; n divise d-b (car d-b=3n) ; n divise d-a (car d-a=4n) ……
Donc on a : 𝑎 ≡ 𝑟[𝑛] 𝑏 ≡ 𝑑[𝑛] 𝑎 ≡ 𝑑[𝑛] ……
De plus, on constate que le reste dans la division euclidienne de a (respectivement b, r, c, d) par n vaut r.
D’où la propriété suivante :
Propriété 24 traduction d’une relation de congruence
Soient a et b deux entiers relatifs et n un entier naturel non nul :
« 𝑎 ≡ 𝑏 [𝑛] » ⟺ « n | a-b » ⟺ « ∃ 𝑘 ∈ ℤ, 𝑎 = 𝑏 + 𝑘𝑛 »
⟺ « a et b ont même reste dans la division euclidienne par n »

Exemple 12 Que peut-on déduire des égalités 168 = 11 × 13 + 3 𝑒𝑡 138 = 9 × 15 + 3 ?

Corollaire 25 Relation de congruence et reste :


Soient a, b, r des entiers relatifs et n un entier naturel non nul
𝑎 ≡ 𝑟[𝑛]
r est le reste de la division euclidienne de a par n si, et seulement si,
𝑒𝑡 0 ≤ 𝑟 < 𝑛
Remarques  La condition « 0 ≤ 𝑟 < 𝑛 » est nécessaire.
(en effet, 31 ≡ 10[7] mais 10 n’est pas le reste de la division euclidienne de 31 par 7 car 10>7).
● Ainsi, pour tout entier naturel n non nul, tout entier relatif a, il existe un unique entier
naturel r inférieur strictement à n tel que 𝑎 ≡ 𝑟 [𝑛]. Plus généralement : ∀(𝑎; 𝑘; 𝑛) ∈ ℤ2 × ℤ∗ , ∃! 𝑞 ∈
⟦𝑘𝑛; 𝑘(𝑛 + 1) − 1⟧ (ensemble de n nombres consécutifs) tel que 𝑎 ≡ 𝑞 [𝑛].
Pour simplifier certains calculs, il peut donc être judicieux de considérer n entiers consécutifs
« répartis autour 0 », cela simplifie bien souvent les calculs.
Comprendre la notion de congruence : vidéo 11
Prouver une relation de congruence ou la compléter : vidéos 14, 15

Exemple 13 Soit n un entier relatif.


a) Justifier que 𝑛 ≡ 0 [4] 𝑜𝑢 𝑛 ≡ 1[4] 𝑜𝑢 𝑛 ≡ 2 [4] 𝑜𝑢 𝑛 ≡ 3 [4].
b) Justifier que 𝑛 ≡ −2 [4] 𝑜𝑢 𝑛 ≡ −1[4] 𝑜𝑢 𝑛 ≡ 0 [4] 𝑜𝑢 𝑛 ≡ 1 [4].
Propriété 26 Une relation de congruence est une relation d’équivalence
Pour tout entier naturel n non nul,
● La relation de congruence modulo n est réflexive : ∀𝑎 ∈ ℤ, 𝑎 ≡ 𝑎[𝑛].
● La relation de congruence modulo n est symétrique : ∀(𝑎, 𝑏) ∈ ℤ2 , 𝑎 ≡ 𝑏[𝑛] ⟹ 𝑏 ≡ 𝑎[𝑛].
𝑎 ≡ 𝑏[𝑛]
● La relation de congruence modulo n est transitive : ∀(𝑎, 𝑏, 𝑐) ∈ ℤ3 , 𝑏 ≡ 𝑐[𝑛] } ⟹ 𝑎 ≡ 𝑐[𝑛].
Propriétés 27 Congruences et compatibilité avec les opérations
Pour tout n un entier naturel non nul,
● Compatibilité avec l’addition : ∀(𝑎, 𝑏, 𝑐) ∈ ℤ3 , 𝑎 ≡ 𝑏[𝑛] ⟺ 𝑎 + 𝑐 ≡ 𝑏 + 𝑐[𝑛]. (*)
D’où ∀(𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) ∈ ℤ4 , (𝑎 ≡ 𝑏[𝑛] 𝑒𝑡 𝑐 ≡ 𝑑[𝑛]) ⟹ 𝑎 + 𝑐 ≡ 𝑏 + 𝑑[𝑛](**)
● Compatibilité avec le produit : ∀(𝑎, 𝑏, 𝑐) ∈ ℤ3 , 𝑎 ≡ 𝑏[𝑛] ⟹ 𝑎𝑐 ≡ 𝑏𝑐[𝑛] (***)
D’où ∀(𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) ∈ ℤ4 , (𝑎 ≡ 𝑏[𝑛] 𝑒𝑡 𝑐 ≡ 𝑑[𝑛]) ⟹ 𝑎𝑐 ≡ 𝑏𝑑[𝑛]
Donc ∀(𝑎, 𝑏, 𝑐) ∈ ℤ3 , ∀𝑝 ∈ ℕ∗ , 𝑎 ≡ 𝑏[𝑛] ⟹ 𝑎 𝑛 ≡ 𝑏 𝑛 [𝑛] (****)
Remarques: ● On en déduit que la relation de congruence modulo n est compatible avec le passage aux
combinaisons linéaires : ∀(𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑) ∈ ℤ3 , ∀(𝑢, 𝑣) ∈ ℤ2 , (𝑎 ≡ 𝑏[𝑛] 𝑒𝑡 𝑐 ≡ 𝑑[𝑛]) ⟹ 𝑎𝑢 + 𝑐𝑣 ≡ 𝑏𝑢 + 𝑑𝑣[𝑛].
●  La réciproque de la propriété (**) est fausse (0 + 1 ≡ 3 + 3(5) 𝑚𝑎𝑖𝑠 0 ≢ 3(5), 1 ≢ 3(5) ).
La réciproque de la propriété (***) est fausse dans le cadre général (12 ≡ 6[6] pourtant
2 ≢ 1[6]) On verra au chapitre 6 que la simplification de 𝒂𝒄 ≡ 𝒃𝒄[𝒏] par c n’est possible que si
c est inversible modulo n.
La réciproque de la propriété (***) est fausse dans le cadre général (52 ≡ 22 [7] 𝑒𝑡 5 ≢ 2[7]).

Comprendre les propriétés et éviter les pièges : vidéos 12 à 13ter.

Résolution d’équations : vidéos 16 à 19bis

Exemple 14 Résolution de certains équations (recours aux tableaux de congruences)


1) Déterminer les entiers relatifs 𝑥 vérifiant 3𝑥 ≡ 7[8].
2) Déterminer les entiers naturels y vérifiant 4𝑦² ≡ 1[8].
3) Résoudre que l’équation x²-7y²=3 d’inconnue (x ;y) n’a pas de solution dans ℤ.

Reste d’une division euclidienne obtenue par congruence : vidéos 21 et 21bis

Exemple 15
1) Déterminer les restes de la division euclidienne par 7 des nombres suivants:
𝑨 = 𝟓𝟎𝟏𝟎𝟎 𝑩 = 𝟐𝟒𝟕𝟑𝟒𝟗 𝑪 = 𝟏𝟎𝟎 𝑫 = 𝟏𝟎𝟎𝟏𝟎𝟎 𝑬 = 𝟓𝟎𝟏𝟎𝟎 − 𝟏𝟎𝟎𝟏𝟎𝟎
2) Même question avec la division euclidienne de 𝟖𝟏 𝟎𝟎𝟎 par 5.

B. Critères de divisibilité :
Propriété 28 : ∀𝑎 ∈ ℤ, ∀𝑛 ∈ ℕ∗ , n divise a si, et seulement si, 𝑎 ≡ 0[𝑛]

Prouver une divisibilité grâce aux congruences : vidéos 20 à 20ter

Exemple 16 :
1) Démontrer que pour tout entier naturel n, 𝟑𝒏+𝟑 − 𝟒𝟒𝒏+𝟐 est divisible par 11.
2) Montrer que : pour tout entier naturel n non nul, 𝟕𝟐𝒏+𝟏 + 𝟓 est multiple de 4.

Propriété 29 (admise) Pour tout entier naturel m non nul,


il existe un unique n∈ℕ et n chiffres uniques, notés 𝑎0 , 𝑎1 , … , 𝑎𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎𝑛 ≠ 0,
vérifiant 𝑚 = 𝑎0 + 𝑎1 × 10 + 𝑎2 × 100 + ⋯ + 𝑎𝑛 × 10𝑛 ie 𝑚 = ∑𝑛𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖
Définition 30 : Pour tout entier naturel m non nul,
la somme 𝑚 = 𝑎0 + 𝑎1 × 10 + 𝑎2 × 102 + ⋯ + 𝑎𝑛 × 10𝑛 , notée parfois ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
(𝑎𝑛 𝑎𝑛−1 … 𝑎1 𝑎0 ),
est l’écriture décimale de m.
Alors 𝑎0 est le chiffre des unités, 𝑎1 le chiffre des dizaines, 𝑎2 le chiffre des centaines,
𝑎3 est le chiffre des milliers, 𝑎4 le chiffre des dizaines de milliers…

Propriétés 31 : Critères de divisibilité


1) Un entier est pair (ie divisible par 2) si, et seulement si,
son chiffre des unités vaut 0, 2, 4, 6 ou 8.
2) Un entier est divisible par 5 si, et seulement si, son chiffre des unités est 0 et 5.
3) Un entier est divisible par 3 si, et seulement si,
la somme de ses chiffres est divisible par 3.
4) Un entier (𝑎
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑛 𝑎𝑛−1 … . 𝑎1 𝑎0 ) est divisible par 4 si, et seulement si,
l’entier (𝑎
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
1 𝑎0 ) est divisible par 4.
(ie le nombre formé de ses deux derniers chiffres est divisible par 4)
5) Un entier est divisible par 9 si, et seulement si,
la somme de ses chiffres est divisible par 9.
6) Un entier (𝑎
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑛 𝑎𝑛−1 … . 𝑎1 𝑎0 ) est divisible par 11 si, et seulement si,
la somme 𝑎0 − 𝑎1 + 𝑎2 + ⋯ + (−1)𝑛 𝑎𝑛 est un divisible par 11.

Déterminer le chiffre des unités d’un entier : vidéos 22 à 22ter

Exemple 18 :
1) Justifier les critères précédents.
2) Montrer qu’un nombre est divisible par 7 si son nombre des dizaines augmenté
de 5 fois son chiffre des unités est divisible par 7.
3) Trouver le chiffre des unités de 𝟕𝟐𝟎𝟐𝟐 .
 Exercices 33à38p127 ; 44,45,46,48,53,56,57p128 ; 61à66,70p129
80,81,83p130, 88p131, Approfondissement 31p127, 55p128, 60,72p129
Cryptographie affine : vidéos 23 à 23ter

 Applications :
Exercices : 14p126, 47,52p128, 84,86p131, 78p130,87p131, 92p132,
94,95,97p132
85p131 (Code César), 89p132 (chiffrage affine), 55p200
Approfondissement : 67p129, 91p131, 90p132
53 32
Correction des exemples et exercices du Chapitre 3

Exemple 11) Les diviseurs de 3 sont …………………………………………………………………


2) Les multiples de 3 sont les entiers ………………………………… obtenus lorsque …… décrit ℤ.
3) Démontrer que pour tout entier naturel n, 2𝑛 + 2𝑛+1 est divisible par 3.
4) Démontrer par récurrence que : pour tout entier naturel n, 6 divise 7𝑛 − 1.

Exemple 1 1) Les diviseurs de 3 sont -3, -1, 1 et 3


2) Les multiples de 3 sont les entiers 3k obtenus lorsque k décrit ℤ.
3) Démontrer que pour tout entier naturel n, 2𝑛 + 2𝑛+1 est divisible par 3.
Soit n un entier naturel, 2𝑛 + 2𝑛+1 = 2𝑛 + 2𝑛 × 2 = 𝑍 𝑛 (1 + 2) = 2𝑛 × 3 = 3𝑘 𝑜ù 𝑘 = 2𝑛
Comme n est un entier naturel alors k en est un autre donc 2𝑛 + 2𝑛+1 est divisible par 3
4) Démontrer par récurrence que : pour tout entier naturel n, 6 divise 7𝑛 − 1
Pour tout entier naturel n, notons P(n) l’assertion « 6 divise 7𝑛 − 1 ».
INITIALISATION : Pour n=0, on a 7𝑛 − 1 = 70 − 1 = 1 − 1 = 0 = 0 × 6 𝑜ù 6 ∈ ℕ
Donc 6 divise 7𝑛 − 1
HEREDITE : Soit n un entier naturel
Si P(n) est vraie alors 6 divise 7𝑛 − 1 donc il existe un entier k tel que 7𝑛 − 1 = 6𝑘
D’où 7𝑛 = 6𝑘 + 1 𝑑𝑜𝑛𝑐 7𝑛+1 − 1 = 7(6𝑘 + 1) − 1 = 6(7𝑘) + 1 = 6(7𝑘 + 1)
k∈ ℕ donc par produit puis somme, k ’ = 7k+1 est aussi un entier vérifiant 7𝑛+1 − 1 = 6𝑘′
Donc 6 divise 7𝑛+1 − 1 ie P(n+1) est vraie dès que P(n) l’est
Donc P(n) est héréditaire sur l’ensemble des entiers naturels
CONCLUSION : P(n) est vraie au rang 0 et héréditaire à partir de ce rang
Donc pour tout entier naturel n, 6 divise 7𝑛 − 1 d’après le théorème de récurrence.
Exemple 21) Etudier la parité d’une somme de deux entiers.
2) a) Déterminer la parité d’un produit de deux nombres impairs.
b) Montrer que si le carré d’un entier est pair alors cet entier est pair.
3) Montrer que si un produit de deux nombres entiers est impair alors ces
deux entiers est impair.
Exemple 2 1) Etudier la parité d’une somme de deux entiers.
Soit a et b deux entiers
Raisonnons par disjonction de cas :
● Si a et b sont pairs alors il existe deux entiers k et k’ tels que a=2k et b=2k’ donc
a+b=2k+2k’ Donc a+b=2(k+k’) où k et k’ sont deux entiers donc k’’=k+k’ également
Ainsi a+b=2k’’ où k est un entier donc 2 divise a+b donc a+b est pair
● Si a et b sont impairs alors il existe deux entiers k et k’ tels que a=2k+1 et b=2k’+1
donc a+b=2k+1+2k’+1=2(k+k’+1) où k et k’ sont deux entiers donc k’’=k+k’+1 également
Ainsi a+b=2k’’ donc a+b est pair
● Si l’un des entiers est pair et l’autre impair : notons a’ l’entier pair et b’ l’entier impair
alors il existe deux entiers k et k’ tels que a’=2k et b’=2k’+1
donc a+b=a²+b’=2k+2k’+1=2(k+k’)+1 où k et k’ sont deux entiers donc k’’=k+k’ également
Ainsi a+b=2k’’+1 donc a+b est impair
CONCLUSION : on a prouvé par disjonction de cas que si a et b ont même parité alors a+b
est pair ; sinon a+b est impair.
2) a) Déterminer la parité d’un produit de deux nombres impairs.
Soient a et b sont deux nombres impairs alors il existe deux entiers k et k’ tels que a=2k+1 et
b=2k’+1 donc ab=(2k+1)(2k’+1)=4kk’+2k+2k’+1 où k et k’ sont deux entiers donc k’’=2kk’+k+k’
également Ainsi ab=2k’’+1 donc ab est impair
AUTRE IDEE : Montrons la contraposée (utilisant une propriété vue dans le chapitre 6 : Si p est un
nombre premier divisant ab alors p divise a ou b)
Supposons ab pair alors 2 divise ab or 2 est premier donc 2 divise a ou 2 divise b donc a ou b
est pair Donc par contraposée, si a et b sont impaires alors ab est impair
AUTRE IDEE : soient a et b deux nombres impairs alors 2|a-1 et 2|b-1
Donc 2|(a-1)(b-1) ie 2|ab-(a+b)+1
or a et b ont même parité donc a+b est pair donc 2|a+b et 2|2 donc 2|(a+b)+2
D’où par différence, 2| (ab-(a+b)+1)-((a+b)+2) ie 2|ab-1 donc il existe un entier n tel que
ab-1=2n Donc ab=2n+1 donc ab est impair.
b) Montrer que si le carré d’un entier est pair alors cet entier est pair.
Montrons la contraposée : Soit n un entier impair alors d’après le 2.a., 𝑛 × 𝑛 est impair donc
n² est impair. On a montré que pour tout entier naturel n impair, n² est impair
Donc par contraposée, pour tout entier naturel n, si n² est pair alors n est pair
Autre idée (utiliser la propriété du chapitre 6 précédemment citée)
Soit n un entier naturel tel que n² soit pair alors 2|n² et 2 est premier donc 2|n ie n est pair.
Autre idée utilisant la division euclidienne
Soit n un entier naturel tel que n² soit pair
Soit r le reste de la division euclidienne de n par 2 et q son quotient
Si on avait r=1, on aurait n=2q+1 donc n²=4q²+2q+1=2(2q²+q)+1=2q’²+1 où q est un entier donc
q’=2q²+q également donc n² serait impair ce qui est absurde
Donc r=0 ainsi n=2q : n est pair.
3) Montrer que si un produit de deux nombres entiers est impair alors ces
deux entiers est impair.
Montrons la contraposée (ie si l’un des entiers est pair alors le produit de ces deux entiers est pair)
Soit a et b deux entiers tels que a soit pair
Alors il existe un entier a’ tel que a=2a’ donc ab=2(a’b)=2a’’ où a’’=a’b
Or a’, b sont des entiers donc a’’=a’b aussi donc ab est bien pair
On a montré que si un entier est pair alors le produit de cet entier avec n’importe quel entier
est pair donc par contraposée, si un produit de deux entiers est impair alors ces deux entiers
est impair.
AUTRE IDEE : Soit a et b deux entiers tels que ab soit impair donc 2|ab-1
si a est pair alors 2|a or b entier donc 2|ab or 2|ab-1 d’où donc par différence 2|ab-(ab-1)
donc 2|1 ce qui est absurde donc a n’est pas pair ie a est impair
Comme a et b jouent des rôles symétriques alors on montre de même que b est impair
Donc si un produit est impair alors a et b sont impairs.
Exemple 3 : Lister les diviseurs de 1 159 dans ℕ, puis dans ℤ.

Exemple 3 : Lister les diviseurs de 1 159 dans ℕ, puis dans ℤ.


On a √𝟏𝟏𝟓𝟗 ≈ 𝟑𝟒, 𝟎𝟗 donc pour trouver les diviseurs de 1159, il suffit de rechercher d’abord
les diviseurs inférieurs ou égaux à 34.
● 1 159 a 0 pour chiffre des unités donc 2 et 5 ne sont pas des diviseurs de 1 159
Donc à cause de la transitivité de la divisibilité, aucun de leur multiple n’est diviseur de 1 159.
● 1+1+5+9=16 non divisible par 3 donc 3 n’est pas un diviseur de 1 159
Donc à cause de la transitivité de la divisibilité, aucun nombre multiple de 3 n’est un diviseur de
1 159.
1159 1159 1159 1159 1159 1159 1159
● De plus, 7 , 11 , 13 , 17 , 23 , 29 𝑒𝑡 31 ne sont pas des entiers donc 7, 11, 13, 17, 23, 29, 31
ne divisent pas 1 159
● Enfin 1 159 = 19 × 61 = 1 × 1159 donc les diviseurs de 1 159 dans ℕ sont 1, 19, 61, 1159.
donc les diviseurs de 1 159 dans ℤ sont -1 159, -61, -19, -1, 1, 19, 61, 1159.

Exemple 4 : Démontrer que la somme de trois entiers consécutifs est un multiple de 3.


Considérons trois entiers consécutifs, notons-les n-1, n et n+1 où n est un entier
Donc leur somme vaut n-1+n+n+1 ie 3n où n est un entier
Donc la somme de trois entiers consécutifs est un multiple de 3.
AUTRE IDEE : Notons n le plus petit des trois entiers alors les deux suivants sont n+1 et n+2
Donc leur somme vaut n+n+1+n+2 ie 3n+3 soit 3(n+1) où n est un entier donc n+1 également
Donc la somme de trois entiers consécutifs est un multiple de 3.

Exemple 5 : Résoudre l’équation 𝑥 2 − 2𝑥𝑦 = 3 d’inconnues (𝑥; 𝑦) dans ℕ2 .


Pour tous entiers naturels x, y, on a :
3 3
𝑥 2 − 2𝑥𝑦 = 3 ⟺ 𝑥(𝑥 − 2𝑦) = 3 ⟺ 𝑥 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑥|3 𝑒𝑡 𝑥 − 2𝑦 = 𝑥 ⟺ 𝑥 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑓 𝑑𝑒 3 𝑒𝑡 𝑥 − 2𝑦 = 𝑥
3
⟺ 𝑥 ∈ {1; 3} 𝑒𝑡 𝑥 − 2𝑦 = (les seuls diviseurs de 3 positifs sont 1 et 3)
𝑥
⟺ (𝑥 = 1 𝑒𝑡 1 − 2𝑦 = 3) 𝑜𝑢 (𝑥 = 3 𝑒𝑡 3 − 2𝑦 = 1) ⟺ (𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑦 = −1) 𝑜𝑢 (𝑥 = 3 𝑒𝑡 𝑦 = 1) ⟺ 𝑥 = 3 𝑒𝑡 𝑦 = 1
(car y doit être positif)
Donc l’équation x²-2xy=3 admet une unique solution (x ;y) dans ℕ2 : cette solution est (x ; y)=(3 ;1).

Exemple 6 : Soit n un entier naturel.


1) Sachant que l’entier naturel a est un diviseur de n-3 et de 2n-1, déterminer les
valeurs possibles de a.
2) Montrer que le nombre -12n+7 n’est pas divisible par 3.
3) Déterminer les entiers naturels n tels que 2n+5 divise n-1.
Exemple 6 : Soit n un entier naturel.
1) Sachant que l’entier naturel a est un diviseur de n-3 et de 2n-1, déterminer les
valeurs possibles de a.
a divise n-3 et 2n-1 donc a divise toute combinaison linéaire de ces deux nombres
En particulier, a|(2n-1)-2(n-3) ie a|2n-1-2n+6 ie a|5 et a est un entier naturel
Donc a=1 ou a=5 : les valeurs possibles pour a sont donc 1 et 5.
2) Montrer que le nombre -12n+7 n’est pas divisible par 3.
Raisonnons par l’absurde .
Si 3 divisait -12n+7 comme 3|3 alors 3 diviserait toute combinaison de -12n+7 et 3
donc en particulier, 3|-12n+7-3(-4n+2) (car -4n+2 est un entier vu que n en est un)
Donc 3|1 ce qui est absurde donc -12n+7 n’est pas divisible par 3.
3) Déterminer les entiers naturels n tels que 2n+5 divise n-1.
● S’il existe un entier naturel n tel que 2n+5 divise n-1
Alors 2n+5|n-1 et 2n+5|2n+5 donc 2n+5 divise toute combinaison linéaire de 2n+5 et n-1
En particulier 2n+5| 2n+5-2(n-1) ie 2n+5 | 7 or n est un entier naturel donc 2n+5 est un entier naturel
supérieur ou égal à 5 or le seul diviseur de 7 supérieur ou égal à 5 est 7
Donc 2n+5=7 donc n=1 donc il existe au plus un entier naturel n tel que 2n+5 divise n-1 : cet entier est n=1
● Or si n=1 alors n-1=0 donc n-1 est divisible par tous les entiers donc en particulier par 2n+5
Donc n=1 répond au problème
CONCLUSION : n=1 est le seul entier naturel tel que 2n+5 divise n-1
AUTRE IDEE : Pour tout entier naturel n, 2𝑛 ≥ 𝑛 𝑒𝑡 5 > −1 𝑑𝑜𝑛𝑐 2𝑛 + 5 > 𝑛 − 1
Or s’il existe un entier naturel n tel que 2n+5|n-1 alors n-1≠ 0 ⟹ 2𝑛 + 5 ≤ 𝑛 − 1 donc par contraposée,
on en déduit que n-1=0 donc n=1 : 1 est donc le seul entier naturel qui pourrait répondre au problème
Or si n=1 alors n-1=0 donc 2n+5|n-1 donc n=1 est la seule réponse au problème

 Exercices : 1à7p126 ; 9à13p126 ; 16à18p126 ; 59,68p129


● Les diviseurs de 42 sont -42, -21, -14, -7,
-6, -3, -2, -1, 1, 2, 3, 6, 7, 14,21, 42.
● Les diviseurs de -72 sont -72, -36, -24,
-18, -12, -9, -8,-6, -4, -3 , -2 ,-1, 1,
2, 3, 4, 6, 8, 9, 12, 18, 24, 36, 72.
● Les diviseurs de -13 sont -13, -1, 1, 13
● Les diviseurs de 37 sont -37, -1, 1, 37.
Les multiples de 11 sont les entiers 11k obtenus
lorsque k décrit ℤ
Or pour tout entier k,
𝟓𝟕 𝟔𝟓
𝟏𝟏𝒌 ∈ [−𝟓𝟕; 𝟔𝟓] ⟺ 𝒌 ∈ [− ; ] ⟺ 𝒌 ∈ [−𝟓; 𝟓]
𝟏𝟏 𝟏𝟏
𝟓𝟕 𝟔𝟓
car k est un entier et − ≈ −𝟓, 𝟐 et ≈ 𝟓, 𝟗
𝟏𝟏 𝟏𝟏
Donc les multiples de 11 compris entre -57
et 65 sont les entiers 11k pour 𝒌 ∈ [−𝟓 ; 𝟓]
ie -55, -44, -33, -22, -11, 0, 11, 22, 33, 44,
55.
Les diviseurs de 4 sont -4, -2, -1, 1, 2, 4.
Pour tout entier relatif n,
3n-5|4 ⇔ 𝟑𝒏 − 𝟓 ∈ {−𝟒, −𝟐, −𝟏, 𝟏, 𝟐, 𝟒 }
𝟏 𝟒 𝟕
⇔ 𝟑𝒏 ∈ {𝟏, 𝟑, 𝟒, 𝟔, 𝟕, 𝟗 } ⇔ 𝒏 ∈ { , 𝟏, , 𝟐, , 𝟑 }
𝟑 𝟑 𝟑
⇔ 𝒏 ∈ { 𝟏, 𝟐, 𝟑} (car n est un entier)
Donc les entier naturels n tels que 3n-5 divise
4 sont 1, 2 et 3.
Pour tout entier naturel n, (P): « 5 | 𝒏 + 𝟕 »
si et seulement si il existe un entier relatif k
tel que n+7=5k si et seulement si il existe un
entier relatif k tel que n=5k-7
Or pour tout entier relatif k, on a bien 5k-7
entier mais pas forcément un entier naturel, il
faut donc de plus que 𝟓𝒌 − 𝟕 ≥ 𝟎
Pour tout entier naturel n,
(P) si et seulement si il existe un entier relatif
k tel que n=5k-7 et 𝟓𝒌 − 𝟕 ≥ 𝟎
si et seulement si il existe un entier relatif
𝟕 𝟕
k tel que n=5k-7 et 𝒌 ≥ où = 𝟏, 𝟒
𝟓 𝟓
si et seulement si il existe un entier relatif
k tel que n=5k-7 et 𝒌 ≥ 𝟐 (car k∈ ℤ)
Ainsi les entiers naturels n tels que n+7 soit
un multiple de 5 sont les entiers de la forme
5k-obtenus lorsque k décrit ⟦𝟐; +∞⟦.
Raisonnons par l’absurde en supposant qu’il
existe un entier relatif n tel que 17 divise
51n+4. On aurait alors 17|51n+4 et 17|51n
(car 𝟓𝟏 = 𝟏𝟕 × 𝟑 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟏𝟕|𝟓𝟏 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟏𝟕|𝟓𝟏𝒏)
Donc par combinaison linéaire, 17|51n+4-51n
donc on aurait 17|4 ce qui est absurde (car
4≠ 𝟎 et 17<4 donc 17 ne divise pas 4)
Donc il n’existe pas d’entier relatif n tel que
17 divise 51n+4.
Considérons quatre entiers relatifs consécu-
tifs quelconques. Notons n le plus petit de ces
entiers relatifs alors ces quatre entiers sont
n, n+1, n+2, n+3
Or n+n+1+n+2+n+3=4n+6=2(2n+3)
Comme n est un entier alors par produit puis
somme d’entiers, 2n+3 est un entier
Donc toute somme de quatre entiers relatifs
consécutifs est divisible par 2 donc paire.
Raisonnons par l’absurde : S’il existait un
entier n multiple de 8 et diviseur de 60
Alors on aurait 8|n et n|60 donc par transi-
𝟔𝟎
tivité, 8|60 ce qui est absurde (car 𝟖
= 𝟕, 𝟓)
Donc il n’existe pas d’entier n multiple de 8 et
diviseur de 60.
a) ● S’il existe un entier relatif n vérifiant
𝒏|𝒏 + 𝟏𝟓, comme n|n alors par différence, on
aurait n|(n+15)-n donc n|15
(Ainsi les seuls entiers relatifs susceptibles de ré-
pondre à la question sont les diviseurs de 15.
N’ayant pas raisonné par équivalences à cause de la
propriété sur la différence qui n’est qu’une im-
plication, IL FAUT VERIFIER que tous les diviseurs de
15 conviennent)
• De plus si n|15 comme n|n alors n|n+15
Donc tous les diviseurs n de 15 vérifient
n|n+15
• Conclusion : l’ensemble des entiers relatifs n
qui divisent n+15 est l’ensemble des diviseurs
de 15 ie {-15 ;-5 ;-3 ;-1 ;1 ;3 ;5 ;15}.
b● ● S’il existe un entier relatif n vérifiant
𝒏 + 𝟑|𝒏 + 𝟕, comme n+3|n+3 alors par différence,
on a n+3|(n+7)-(n+3) donc n+3|4
• Soit n un entier relatif tel que n+3 soit un
diviseur de 4. Comme n+3|4 et n+3|n+3 alors
n|n+7 (par somme)
• On vient donc de montrer que les entiers rela-
tifs n cherchés sont les entiers tels que n+3
soit un diviseur de 4 ie 𝒏 + 𝟑 ∈ {−𝟒; −𝟐; −𝟏; 𝟏; 𝟐; 𝟒}
Donc l’ensemble des entiers relatifs n tels que
n+3 divisent n+7 est {-7 ;-5 ;-4 ; -2 ;-1 ;1}.
c●● S’il existe un entier relatif n vérifiant
𝟐𝒏 + 𝟑|𝟑𝒏 + 𝟕. Comme 2n+3|2n+3 alors par
combinaison linéaire, on a 2n+3|2(3n+7)-3(2n+3)
donc 2n+3|5 (A cause de la combinaison linéaire, on ne
peut pas faire de vérification de façon globale…)
D’où 𝟐𝒏 + 𝟑 ∈ {−𝟓 ; −𝟏 ; 𝟏 ; 𝟓}
𝒅′𝒐ù 𝟐𝒏 ∈ {−𝟖 ; −𝟒 ; −𝟐 ; 𝟐} ie 𝒏 ∈ {−𝟒; −𝟐; −𝟏; 𝟏}
. Si 𝒏 = −𝟒, 𝟐𝒏 + 𝟑 = −𝟓 𝒆𝒕 𝟑𝒏 + 𝟕 = 𝟓
𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟐𝒏 + 𝟐|𝟑𝒏 + 𝟕
Si 𝒏 = −𝟐, 𝟐𝒏 + 𝟑 = −𝟏 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟐𝒏 + 𝟐|𝟑𝒏 + 𝟕
Si 𝒏 = −𝟏, 𝟐𝒏 + 𝟑 = 𝟏 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟐𝒏 + 𝟐|𝟑𝒏 + 𝟕
Si 𝒏 = 𝟏, 𝟐𝒏 + 𝟑 = 𝟓 𝒆𝒕 𝟑𝒏 + 𝟕 = 𝟏𝟎
𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟐𝒏 + 𝟐|𝟑𝒏 + 𝟕
Donc l’ensemble des entiers relatifs n tels que
n+3 divisent n+7 est {−𝟒; −𝟐; −𝟏; 𝟏} .
Soient a et n deux entiers relatifs tels que a
divise 2n+5 et a divise 3n-1
alors a|3(2n+5)-2(3n-1) par combinaison linéaire
donc a|17
Soit n un entier naturel
• Si n est pair alors 2|n donc par 2|n(n²+5)
• Sinon n est impair donc n² est impair
donc n²+5 est pair donc 2|n²+5 donc
2|n(n²+5)
On a montré par disjonction de cas que pour
tout entier naturel n, 2 divise n(n²+5)
donc n(n²+5) est pair
AUTRE IDEE : Soit n un entier naturel
• Si n est pair alors il existe un entier k tel
que n=2k d’où n(n²+5)=2k(4k²+5)
Comme k est un entier k(4k²+5) est un entier
(par produit puis somme puis produit d’entiers)
Donc 2|n(n²+5)
• Si n est impair alors il existe un entier k
tel
que n=2k+1 d’où
n(n²+5)=(2k+1)((2k+1)²+5)=(2k+1)(4k²+4k+6)
=2(2k+1)(2k²+2k+3)
Comme k est un entier (2k+1)(2k²+2k+3) est
un entier (par produit puis somme puis produit
d’entiers) donc 2|n(n²+5)
Conclusion : on a montré par disjonction de cas
que n(n²+5) est divisible par 2 donc pair.
Pour tous entiers naturels a et b,
𝒂𝟐 − 𝒃𝟐 = 𝟏𝟑𝟓 ⟺ (𝒂 − 𝒃)(𝒂 + 𝒃) = 𝟏𝟑𝟓
⟺ 𝒂 + 𝒃 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒊𝒔𝒆𝒖𝒓 𝒑𝒐𝒔𝒊𝒕𝒊𝒇 𝒅𝒆 𝟏𝟑𝟓
𝟏𝟑𝟓
𝒆𝒕 𝒂 − 𝒃 =
𝒂+𝒃
⟺ 𝒂 + 𝒃 ∈ {𝟏; 𝟑; 𝟓; 𝟗; 𝟏𝟓; 𝟐𝟕; 𝟒𝟓; 𝟏𝟑𝟓}
𝟏𝟑𝟓
𝒆𝒕 𝒂 − 𝒃 = 𝒆𝒕 𝒂 + 𝒃 ≥ 𝒂 − 𝒃 (𝒃 ≥ 𝟎)
𝒂+𝒃
𝒂−𝒃=𝟏 𝒂−𝒃=𝟑 𝒂−𝒃=𝟓
⟺ { 𝒐𝒖 { 𝒐𝒖 {
𝒂 + 𝒃 = 𝟏𝟑𝟓 𝒂 + 𝒃 = 𝟒𝟓 𝒂 + 𝒃 = 𝟐𝟕
𝒂−𝒃= 𝟗
𝒐𝒖 {
𝒂 + 𝒃 = 𝟏𝟓
𝑳𝟏 + 𝑳𝟐 𝑳𝟏 + 𝑳𝟐
𝒂 = 𝟔𝟖 ( ) 𝒂 = 𝟐𝟒 ( )
⟺ { 𝟐 𝒐𝒖 { 𝟐
𝑳𝟐 − 𝑳𝟏 𝑳𝟐 −𝑳𝟏
𝒃 = 𝟔𝟕 ( ) 𝒃 = 𝟐𝟏 ( )
𝟐 𝟐
𝑳𝟏 + 𝑳𝟐 𝑳𝟏 + 𝑳𝟐
𝒂 = 𝟏𝟔 ( ) 𝒂 = 𝟏𝟐 ( )
𝒐𝒖 { 𝟐 𝒐𝒖 { 𝟐
−𝑳𝟏 + 𝑳𝟐 −𝑳𝟏 + 𝑳𝟐
𝒃 = 𝟏𝟏 ( ) 𝒃=𝟑 ( )
𝟐 𝟐
Donc l’ensemble des couples d’entiers naturels
(a ;b) vérifiant a²-b²=135 est { (68 ;67) ;
(24 ;21) ; (16 ;11) ; (12 ;3) }
1) L’affirmation est fausse
Prenons a=4 b=6 et c=2 alors bc=12=3×4 :
a divise bc mais a ne divise ni b ni c.
2) L’affirmation est fausse :
Prenons a=4, b=6 et c=12, on a c=3a=2b donc
c est un multiplie de a et de b
Or ab=24 et 12 n’est pas un multiple de 24
(puisque 12 non nul et 12<24 donc 24 ∤ 12)
3) L’affirmation est vraie : Comme a|a+b et
a|a alors par différence, a|(a+b)-a ie a|b
4) L’affirmation est vraie : Soit a et b deux
entiers naturels vérifiant a|b alors il existe un
entier naturel k tel que b=ak donc b²=a²k² où
k² est un entier
Donc a² divise b² CQFD
Montrer que « pour tout entier naturel n impair, 8
divise 𝟕𝒏 + 𝟏 » revient à montrer que « pour tout
entier naturel n impair, 8 divise 𝟕𝟐𝒏+𝟏 + 𝟏 »
Pour tout entier naturel n, soit P(n) :
« 𝟖| 𝟕𝟐𝒏+𝟏 + 𝟏 »
• INITIALISATION : Soit n=0,
𝟕𝟐𝒏+𝟏 + 𝟏 = 𝟕𝟎+𝟏 + 𝟏 = 𝟖 𝒐𝒓 𝟖|𝟖
donc P(0) est vraie.
• HEREDITE : Soit n un entier naturel
Si P(n) est vraie alors 𝟖|𝟕𝟐𝒏+𝟏 +
𝟏 𝑶𝒓 𝟕𝟐(𝒏+𝟏)+𝟏 + 𝟏 = 𝟕𝟐 × 𝟕𝟐𝒏+𝟏 + 𝟏
= 𝟒𝟗 × (𝟕𝟐𝒏+𝟏 + 𝟏) − 𝟒𝟗 + 𝟏
= 𝟒𝟗 × (𝟕𝟐𝒏+𝟏 + 𝟏) − 𝟒𝟖
Or 𝟒𝟖 = 𝟔 × 𝟖 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟖|𝟒𝟖 et 𝟖|𝟕𝟐𝒏+𝟏 + 𝟏
(𝒉𝒚𝒑𝒐𝒕𝒉è𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒓é𝒄𝒖𝒓𝒓𝒆𝒏𝒄𝒆)
Donc par combinaison, 𝟖|𝟒𝟗 × (𝟕𝟐𝒏+𝟏 + 𝟏) − 𝟒𝟖
𝒊𝒆 𝟖|𝟕𝟐(𝒏+𝟏)+𝟏 + 𝟏 donc P(n+1) est vraie
Ainsi P(n) est héréditaire à partir du rang 0
Conclusion : d’après l’axiome de récurrence,
pour tout entier naturel n, 8 divise 𝟕𝟐𝒏+𝟏 + 𝟏
Donc pour tout entier naturel n impair, 8
divise 𝟕𝒏 + 𝟏.
1) Pour tout entier n, si 15|n comme 5|15
alors 5|n par transitivité donc tout nombre
divisible par 15 est divisible par 5.
2) Il suffit de prouver la contraposée :
Pour tout entier n, si 15|n comme 3|15 alors
3|n par transitivité
Ce qui induit par contraposée que si un nombre
n’est pas divisible par 3 alors il ne l’est pas par
15.
1. S est la somme des n premiers termes de la
suite géométrique (𝒖𝒏 ) de raison 5 et de pre-
mier terme 1
𝟏−𝟓𝒏 𝟏 𝟏
donc 𝑺 = 𝟏 × 𝟏−𝟓
= − 𝟒 (𝟏 − 𝟓𝒏 ) = 𝟒 (𝟓𝒏 − 𝟏)
2. Comme 5 et 1 sont des entiers et comme
tous les termes de (𝒖𝒏 ) s’obtient comme pro-
duit de ces entiers alors tous les termes de la
suite (𝒖𝒏 ) sont des entiers donc par somme, S
𝟏
est un entier avec S=𝟒 (𝟓𝒏 − 𝟏)
Donc on en déduit que 4 divise 𝟓𝒏 − 𝟏 𝒆𝒕 4 divi-
se 16 donc par somme, 4 divise 𝟓𝒏 + 𝟏𝟓
Si a et n sont deux entiers naturels tels que a
divise 5n+31 et 3n+12 alors par combinaison,
a|3(5n+31)-5(3n+12) donc a|93-60 ie a|33
De plus a est un entier naturel donc a est un
diviseur positif de 33. Or les seuls réels
positifs de 33 sont 1, 3, 11, 33
Donc les seules valeurs possibles de a sont 1,
3, 11, 33.
L’énoncé n’est pas clair : un nombre impair de
diviseurs dans ℕ ou dans ℤ …
1er cas : cas d’un nombre impair de diviseurs dans ℕ
• S’il existe un entier naturel n supérieur ou
égal à 2 admettant un nombre impair de divi-
seurs positifs alors pour tout diviseur positif d
de n, il existe un entier positif d’ tel que n=dd’
Si, pour tout diviseur d de n, il existe un en-
tier d’≠ 𝒅 tel que n=dd’ d’où n aurait un nom-
bre pair de diviseurs donc n admet au moins un
diviseur positif d tel que n=d²
Ainsi si un entier naturel n répond au problème
alors c’est nécessairement un carré parfait
• Soit n un carré parfait supérieur ou égal à 2
On sait qu’il existe un diviseur positif d de n
tel que n=d²
Si d et d’ sont deux diviseurs positifs tels que
n=d² alors d²=d’² donc d=d’ (car la fonction
carré est strictement croissante sur ℝ+ )
Ainsi n admet exactement un diviseur positif d
tel que n=d² et les autres éventuels diviseurs
positifs vont par paire donc n admet un nom-
bre impair de diviseurs positifs.
CONCLUSION : les entiers naturels n admet-
tant un nombre impair de diviseurs positifs
sont les carrés remarquables.
2nd cas:cas d’un nombre impair de diviseurs dans ℤ
• S’il existe un entier naturel n admet un nom-
bre impair de diviseurs dans ℤ, il faut que 0
soit un de ses diviseurs.
En effet, si d est un diviseur de n alors -d en est
un autre donc n a un nombre impair de diviseurs
dans ℤ uniquement si 0 est un diviseur de n (car
0 est le seul entier tel que d=-d). Or si 0 divise
n alors il existe un entier k tel que n=0k=0.
Donc le seul entier naturel n susceptible
d’avoir un nombre impair de diviseurs est 0.
• Or n=0 a une infinité de diviseurs donc 0
n’a pas un nombre impair de diviseurs
• CONCLUSION: il n’existe pas d’entier naturel
admettant un nombre impair de diviseurs dans ℤ.

Exemple 7 1) Traduire l’égalité 63 = 4 × 15 + 3 en termes de quotient et reste.


2) a) Traduire l’égalité 65 = 4 × 15 + 5 en termes de quotient et reste.
b) En déduire l’égalité traduisant la division euclidienne de 65 par 4.
c) En déduire l’égalité traduisant la division euclidienne de -65 par 4.
d) En déduire l’égalité traduisant la division euclidienne de 65 par -4.
e) En déduire l’égalité traduisant la division euclidienne de -65 par -4.

Exemple 7 1) Traduire l’égalité 63 = 4 × 15 + 3 en termes de quotient et reste.


● Comme 4 et 3 sont des entiers avec 𝟎 ≤ 𝟑 < 𝟏𝟓 alors cette égalité permet d’affirmer que la division
euclidienne de 63 par 15 a pour quotient 4 et reste 3.
● Comme 15 et 3 sont des entiers avec 𝟎 ≤ 𝟑 < 𝟒 alors cette égalité permet d’affirmer que la division
euclidienne de 63 par 4 a pour quotient 15 et pour reste 3.
2) a) Traduire l’égalité 65 = 4 × 15 + 5 en termes de quotient et reste.
Comme 4 et 3 sont des entiers avec 𝟎 ≤ 𝟓 < 𝟏𝟓 alors cette égalité permet d’affirmer que la division
euclidienne de 65 par 15 a pour quotient 4 et pour reste 5.
b) En déduire l’égalité traduisant la division euclidienne de 65 par 4.
Comme 𝟓 > 𝟒 alors l’égalité du a) ne donne pas le quotient et reste de la division de 65 par 4
Mais, on peut en déduire que 𝟔𝟓 = 𝟒 × 𝟏𝟔 + 𝟏 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝟎 ≤ 𝟏 < 𝟒 donc cette égalité permet d’affirmer que
la division euclidienne de 65 par 4 a pour quotient 16 et pour reste 1.
c) En déduire l’égalité traduisant la division euclidienne de -65 par 4.
𝟔𝟓 = 𝟒 × 𝟏𝟓 + 𝟓 donc −𝟔𝟓 = 𝟒 × (−𝟏𝟔) − 𝟏 = 𝟒 × (−𝟏𝟕) + 𝟒 − 𝟏 = 𝟒 × (−𝟏𝟕) + 𝟑 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝟎 ≤ 𝟑 < 𝟒
Donc la division euclidienne de -65 par 4 a pour quotient -17 et pour reste 3.
d) En déduire l’égalité traduisant la division euclidienne de 65 par -4.
𝟔𝟓 = 𝟒 × 𝟏𝟔 + 𝟏 = −𝟒 × (−𝟏𝟔) + 𝟏 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝟎 ≤ 𝟏 < | − 𝟒| donc la division euclidienne de 65 par -4 a pour
quotient -16 et pour reste 1.
e) En déduire l’égalité traduisant la division euclidienne de -65 par -4.
−𝟔𝟓 = 𝟒 × (−𝟏𝟕) + 𝟑 = (−𝟒) × 𝟏𝟕 + 𝟑 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝟎 ≤ 𝟑 < | − 𝟒| donc la division euclidienne de -65 par -4 a
pour quotient 18 et pour reste 3.

Exemple 8 Pour tout entier naturel n, déterminer le quotient et le reste de la division


euclidienne de 7n+5 par 3n+1.

Exemple 8 Pour tout entier naturel n, déterminer le quotient et le reste de la division


euclidienne de 7n+5 par 3n+1.
Soit n un entier naturel
7𝑛 + 5 = 2(3𝑛 + 1) + 3
• Si 𝑛 ≥ 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 3𝑛 + 1 ≥ 4 > 3 > 0
Donc d’après l’égalité précédente, si 𝑛 ≥ 1, le quotient et le reste de la division euclidienne de 7n+5
par 3n+1 valent respectivement 2 et 3
● Si n=0 alors 7n+5=5 et 3n+1=1
donc 7𝑛 + 5 = 5 = 5 × 1 = 5(3𝑛 + 1) + 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 0 < 3𝑛 + 1
dans ce cas, le quotient et le reste de la division euclidienne de 7n+5 par 3n+1 valent respectivement
5 et 0.

Exemple 10 1) Démontrer que pour tout entier naturel n, 𝑛3 − 𝑛 est divisible par 3.
2) En déduire que pour tout entier naturel n, 𝑛(𝑛² − 4) est divisible par 3.
Exemple 10 1) Démontrer que pour tout entier naturel n, 𝑛3 − 𝑛 est divisible par 3.
Soit n un entier naturel
𝑛3 − 𝑛 = 𝑛(𝑛2 − 1) = 𝑛(𝑛 − 1)(𝑛 + 1) où n-1, n, n+1 sont trois entiers consécutifs
donc l’un d’eux est divisible par 3 et comme les deux autres sont des entiers alors
leur produit (ie 𝑛3 − 𝑛) est divisible par 3
2) En déduire que pour tout entier naturel n, 𝑛(𝑛² − 4) est divisible par 3.
𝑛(𝑛 − 4) = 𝑛3 − 4𝑛 = 𝑛3 − 𝑛 − 3𝑛
2

Or 3 divise 𝑛3 − 𝑛 et 3 divise -3n (car -n est un entier)


donc par somme 3|𝑛3 − 𝑛 − 3𝑛 donc n(n²-4) est divisible par 3.

Exemple 11 Déterminer les entiers relatifs a vérifiant a²-1 est divisible par 8.

Exemple 11 Déterminer les entiers relatifs a vérifiant a²-1 est divisible par 8.
● S’il existe un entier relatif a tel que 8 divise a²-1
Alors comme 2 divise 8 alors 2 divise a²-1 donc a² est impair d’où a est impair
On vient de montrer que les entiers relatifs a vérifiant a²-1 divisible par 8, s’il en existe, sont des
entiers impairs. Voyons si tous les entiers impairs a vérifient a²-1 est divisible par 8
● Si a est un nombre impair alors il existe un entier k tel que a=2k+1 donc a²-1=4k²+4k=4(k²+k)
Or k et k² sont toujours de même parité donc k²+k est toujours pair donc il existe un entier k’ tel
que k²+k=2k’ d’où a²-1=8k’ donc 8 divise a²-1 donc les entiers relatifs impairs vérifient tous a²-1
est divisible par 8
● Donc les entiers relatifs a vérifiant a²-1 est divisible par 8 sont les nombres impairs.
 Exercices 19 à 23p126 ; 24,26,29,32p127
1. 327 = 40 × 8 + 7 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 7 < 8
Donc la division euclidienne de a par b donne
pour quotient 40 et pour reste 7.
2. −89 = −15 × 6 + 1 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 1 < 6
Donc la division euclidienne de a par b donne
pour quotient -15 et pour reste 1.
3. −17 = −1 × 25 + 8 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 8 < 25
Donc la division euclidienne de a par b donne
pour quotient -1 et pour reste 8.
4. −5020 = −419 × 12 + 8 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 8 < 12
Donc la division euclidienne de a par b donne
pour quotient -419 et pour reste 8.
1. Comme 0 ≤ 7 < 10 𝑎𝑣𝑒𝑐 27 = 10 × 2 + 7
donc dans la division euclidienne de 27 par 10, le
quotient vaut 2 et le reste vaut 7
Comme 7 > 2, l’égalité donnée ne permet pas de
déduire directement le quotient et le reste de la
division euclidienne de 27 par 2.
2. Comme 0 ≤ 4 < 8 𝑎𝑣𝑒𝑐 52 = 8 × 6 + 4
donc dans la division euclidienne de 52 par 8, le
quotient vaut 6 et le reste vaut 4
Comme 0 ≤ 4 < 6 𝑎𝑣𝑒𝑐 52 = 8 × 6 + 4
donc dans la division euclidienne de 52 par 6, le
quotient vaut 8 et le reste vaut 4
3. Comme 0 ≤ 1 < 4 𝑎𝑣𝑒𝑐 − 36 = −4 × 8 + 1
donc dans la division euclidienne de -36 par -4, le
quotient vaut 8 et le reste vaut 1
Comme 0 ≤ 1 < 8 𝑎𝑣𝑒𝑐 − 36 = −4 × 8 + 1
donc dans la division euclidienne de 52 par 8, le
quotient vaut -4 et le reste vaut 1.
n est l’entier naturel tel que la division eucli-
dienne de 1088 par n donne un quotient de 37 et
un reste de 15 si et seulement si 1088=37n+15
avec 0 ≤ 15 < 𝑛 si et seulement si 𝑛 = 29 (car
1088−15
𝑛 = 37 = 29 𝑒𝑡 0 ≤ 15 < 29)
Donc l’entier cherché est 29.
RAPPEL : a//b donne le quotient de la division
euclidienne de a par b et a%b donne le reste de
la division euclidienne de a par b
A//4 renvoie 2 et A%4 renvoie 3
donc, dans la division euclidienne de A par 4, le
quotient vaut 2 et le reste 3
Ainsi 𝐴 = 2 × 4 + 2 = 11
Or 𝐴 = 11 = 2 × 5 + 1 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 1 < 5
donc on retrouve bien que dans la division
euclidienne de A par 5, le quotient vaut 2 et le
reste 1 (informations renvoyées)
Donc l’entier naturel A vaut 11.
Soit a et b les deux entiers naturels cherchés
avec b<a
Comme leur différence vaut 399 alors a-b=399
De plus la division de a par b donne un quotient de
15 et un reste de 21 donc a=15b+21
15𝑏 + 21 − 𝑏 = 399 14𝑏 = 378
D’où { 𝑑𝑜𝑛𝑐 {
𝑎 = 15𝑏 + 21 𝑎 = 15𝑏 + 21
𝑏 = 27
donc {
𝑎 = 426
Donc les deux entiers naturels cherchés sont 426
et 27.
Comme 36 202 744 = 9 658 × 3 748 + 4 560 avec
0 ≤ 4560 < 9658 𝑒𝑡 4560 > 3748
Alors cette égalité ne donne que le quotient et le
reste de la division euclidienne de 36 202 744
par 9 658 : le quotient vaut 3 748 et le reste
vaut 4 560.
S’il existe un entier relatif n appartenant à
[-3 000 ; -2000] tel que la division euclidienne
par
128 donne un reste égal à son quotient
Alors il existerait un entier relatif q tel que
n=128q+q avec 0 ≤ 𝑞 < 128 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑞 ≥ 0
De plus, −3000 ≤ 𝑛 ≤ −2000 𝑑𝑜𝑛𝑐
3000
−3000 ≤ 129𝑞 ≤ −2000 𝑑𝑜𝑛𝑐 − ≤𝑞
129
2000
≤−
129
𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑞 < 0 Ainsi il existerait un entier relatif à la
fois positif et strictement négatif : ce qui est
absurde
Donc il n’existe pas d’entiers relatifs remplissant
les conditions de l’énoncé.
Remarque : si la question avait été : trouver les
entiers relatifs de [2 000 ; 3 000] dont la
division
euclidienne par 128 donne un quotient égal au
reste,
on aurait raisonné ainsi :
(P) : « il existe un entier relatif n appartenant à
[2 000 ; 3 000] tel que la division euclidienne par
128 donne un reste égal à son quotient »
si et seulement si il existe un entier relatif q tel
que n=128q+q avec 0 ≤ 𝑞 < 128 𝑒𝑡 2000 ≤ 𝑛 ≤
3000
si et seulement si il existe un entier relatif q tel
2000 3000
que n=129q avec 0 ≤ 𝑞 < 128 𝑒𝑡 129 ≤ 𝑞 ≤ 129
2000 3000
Or 129
≈ 15,5 𝑒𝑡 129
≈ 23,3
(P) ⟺ n = 129q et 𝑞 ∈ ⟦16 ; 23⟧
⟺ 𝑛 ∈ {2 064; 2 193; 2 322; 2 451; 2 580; 2 709; 2 838}
Les entiers cherchés sont donc les entiers 2 064 ;
2 193; 2 322; 2 451; 2 580; 2 709; 2 838.
AUTRE REDACTION POSSIBLE
● S’il existe un entier relatif n appartenant à
[2 000 ; 3 000] tel que la division euclidienne par
128 donne un reste égal à son quotient alors il
existe un entier relatif q tel que n=128q+q=129q
avec 0 ≤ 𝑞 < 128
2000 3000
𝐷 ′ 𝑜ù on aurait 0 ≤ 𝑞 < 128 𝑒𝑡 129 ≤ 𝑞 ≤ 129
2000 3000
avec 129
≈ 15,5 𝑒𝑡 129
≈ 23,3
D’où 𝑞 ∈ ⟦16 ; 23⟧ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑛 = 129𝑞
donc les seules valeurs possibles pour n sont
2 064 ; 2 193 ; 2 322 ; 2 451 ; 2 580 ; 2 709; 2 838.
● Reste alors à vérifier si chacun de ces nombres
répond bien au problème (le faire soigneusement pour
le premier et dire de même pour les autres si les
démarches et les conclusions sont les mêmes).
2064 = 16 × 128 + 16 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 16 ≤ 128
Donc 2 064 est un entier de l’intervalle
[2 000 ;3 000] dont la division euclidienne par
128
donne un quotient égal au reste (ils valent tous
deux 16) donc 2064 répond au problème posé

En raisonnant comme précédemment, on montre que


tous les entiers sont 2 064 ; 2 193 ; 2 322 ; 2 451 ;
2 580; 2 709; 2 838 conviennent donc les entiers
répondant au problème sont les entiers
2 064 ; 2 193 ; 2 322 ; 2 451 ; 2 580; 2 709; 2 838.
1. a. (n+4)(n-3)+3=n²-3n+4n-12+3 donc on a bien
(n+4)(n-3)+3=n²+n-9
b. On a n²+n-9=(n+4)(n-3)+3 avec 0 ≤ 3 < 𝑛 +
4
(𝑐𝑎𝑟 𝑛 ≥ 0 𝑒𝑡 4 > 3 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑝𝑎𝑟 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑛 + 4 > 3)
Donc la division euclidienne de n²+n-9 par n+4
donne un quotient de n-3 et un reste de 3.
2. Pour tout entier naturel n,
0≤ 3< 𝑛−3⟺ 3< 𝑛−3 ⟺6< 𝑛
Autrement dit, si n>6, on a n²+n-9=(n+4)(n-
3)+3
avec 0 ≤ 3 < 𝑛 − 3
Donc la division euclidienne de n²+n-9 par n-3
donne un quotient de n+4 et un reste de 3.
Par contre, lorsque 𝑛 ∈ ⟦0; 6⟧, l’égalité donnée ne
permet pas de conclure (car le reste serait
supérieur
ou égal au diviseur).
Pour obtenir le quotient et le reste lorsque 𝑛 ∈ ⟦0 ; 6⟧,
𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑒𝑟 𝑛2 + 𝑛 − 9 𝑒𝑡 𝑛 − 3 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐ℎ𝑎𝑞𝑢𝑒 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟
𝑑𝑒 𝑛 𝑒𝑡 é𝑐𝑟𝑖𝑟𝑒 𝑙 ′ é𝑔𝑎𝑙𝑖𝑡é 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐ℎ𝑎𝑞𝑢𝑒 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟.
1.

2. Pour tous couples d’entiers naturels


(x ;y), 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 = 𝟔𝟎 ⟺ (𝒙 − 𝒚)(𝒙 + 𝒚) = 𝟔𝟎
⟺ 𝒙 + 𝒚 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆𝒖𝒓 𝒑𝒐𝒔𝒊𝒕𝒊𝒇 𝒅𝒆 𝟔𝟎
𝟔𝟎
𝒆𝒕 𝒙 − 𝒚 = 𝒙+𝒚
⟺ (𝒙 + 𝒚; 𝒙 − 𝒚) ∈ {(𝟏; 𝟔𝟎); (𝟐; 𝟑𝟎); (𝟑; 𝟐𝟎);
(𝟒; 𝟏𝟓); (𝟓; 𝟏𝟐); (𝟔; 𝟏𝟎); (𝟏𝟎; 𝟔); (𝟏𝟐; 𝟓); (𝟏𝟓; 𝟒);
(𝟐𝟎; 𝟑); (𝟑𝟎; 𝟐)}
De plus si un tel couple existe alors
𝒙 + 𝒚 = 𝒙 − 𝒚 + 𝟐𝒙 où 2x est pair
Donc x+y et x-y ont même parité et
x+y>x-y (car y est un entier naturel donc positif)
Ainsi 𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 = 𝟔𝟎
⟺ (𝒙 + 𝒚; 𝒙 − 𝒚) ∈ {(𝟏𝟎; 𝟔); (𝟑𝟎; 𝟐)}
⟺ (𝒙; 𝒚) ∈ {(𝟖; 𝟐); (𝟏𝟔; 𝟏𝟒)}
Donc les couples (x ;y) d’entiers naturels
vérifiant x²-y²=60 sont (8 ;2) et (16 ;14).

Exemple 12 Que peut-on déduire des égalités 168 = 11 × 13 + 3 𝑒𝑡 138 = 9 × 15 + 3 ?

Exemple 12 Que peut-on déduire des égalités 168 = 11 × 13 + 3 𝑒𝑡 138 = 9 × 15 + 3 ?


● De la première égalité, on déduit que 𝟏𝟔𝟖 ≡ 𝟑[𝟏𝟏] 𝒆𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝟏𝟔𝟖 ≡ 𝟑 [𝟏𝟑]
● De la seconde égalité, on déduit que 𝟏𝟑𝟖 ≡ 𝟑[𝟗] 𝒆𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝟏𝟑𝟖 ≡ 𝟑 [𝟏𝟓]

Exemple 13 Soit n un entier relatif.


a) Justifier que 𝑛 ≡ 0 [4] 𝑜𝑢 𝑛 ≡ 1[4] 𝑜𝑢 𝑛 ≡ 2 [4] 𝑜𝑢 𝑛 ≡ 3 [4].
b) Justifier que 𝑛 ≡ −2 [4] 𝑜𝑢 𝑛 ≡ −1[4] 𝑜𝑢 𝑛 ≡ 0 [4] 𝑜𝑢 𝑛 ≡ 1 [4].
Exemple 13 Soit n un entier relatif.
a) Justifier que 𝑛 ≡ 0 [4] 𝑜𝑢 𝑛 ≡ 1[4] 𝑜𝑢 𝑛 ≡ 2 [4] 𝑜𝑢 𝑛 ≡ 3 [4].
Soit n un entier relatif
Les restes possibles dans la division euclidienne par 4 sont 0, 1, 2, 3
Donc 𝑛 ≡ 0 [4] 𝑜𝑢 𝑛 ≡ 1[4] 𝑜𝑢 𝑛 ≡ 2 [4] 𝑜𝑢 𝑛 ≡ 3 [4].
b) Justifier que 𝑛 ≡ −2 [4] 𝑜𝑢 𝑛 ≡ −1[4] 𝑜𝑢 𝑛 ≡ 0 [4] 𝑜𝑢 𝑛 ≡ 1 [4].
D’après a), 𝑛 ≡ 0 [4] 𝑜𝑢 𝑛 ≡ 1[4] 𝑜𝑢 𝑛 ≡ 2 [4] 𝑜𝑢 𝑛 ≡ 3 [4]
Or 4|2 − (−2) 𝑑𝑜𝑛𝑐 2 ≡ −2 [4] 𝑒𝑡 4|3 − (−1) 𝑑𝑜𝑛𝑐 3 ≡ −1 [4]
D’où 𝑛 ≡ 0 [4] 𝑜𝑢 𝑛 ≡ 1[4] 𝑜𝑢 𝑛 ≡ −2 [4] 𝑜𝑢 𝑛 ≡ −1 [4]

Exemple 14 Résolution de certains équations (recours aux tableaux de congruences)


1) Déterminer les entiers relatifs 𝑥 vérifiant 3𝑥 ≡ 7[8].
2) Déterminer les entiers naturels y vérifiant 4𝑦² ≡ 1[8].
3) Résoudre que l’équation x²-7y²=3 d’inconnue (x ;y) n’a pas de solution dans ℤ.
Exemple 14 Résolution de certains équations (recours aux tableaux de congruences)
1) Déterminer les entiers relatifs 𝑥 vérifiant 3𝑥 ≡ 7[8].
S’il existe un entier relatif x vérifiant 𝟑𝒙 ≡ 𝟕[𝟖] 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒑𝒂𝒓 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒕 𝟗𝒙 ≡ 𝟐𝟏[𝟖]
𝑶𝒓 𝟗 ≡ 𝟏[𝟖] (𝒄𝒂𝒓 𝟗|𝟖 − 𝟏) 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒑𝒂𝒓 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒕 𝟗𝒙 ≡ 𝒙[𝟗] 𝒆𝒕 𝟐𝟏 ≡ 𝟓[𝟖] (𝒄𝒂𝒓 𝟖 |𝟐𝟏 − 𝟓)
On déduit des trois congruences en vert, 𝒙 ≡ 𝟓[𝟖]
Ainsi les entiers relatifs vérifiant 𝟑𝒙 ≡ 𝟕[𝟖] sont des entiers vérifiant 𝒙 ≡ 𝟓[𝟖]
● Reste à voir si tous les entiers de la forme 𝒙 ≡ 𝟓[𝟖]vérifient 𝟑𝒙 ≡ 𝟕[𝟖]
Soit x un entier relatif tel que 𝒙 ≡ 𝟓[𝟖]
Alors 𝟑𝒙 ≡ 𝟏𝟓[𝟖] 𝒆𝒕 𝟏𝟓 ≡ 𝟕[𝟖] (𝒄𝒂𝒓 𝟖|𝟏𝟓 − 𝟕) 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟑𝒙 ≡ 𝟕[𝟖] par transitivité
● CONCLUSION :
les entiers relatifs x vérifiant 𝟑𝒙 ≡ 𝟕[𝟖] sont ceux vérifiant 𝒙 ≡ 𝟓[𝟖] ie les entiers
5+8k obtenus lorsque k décrit ℤ.
2) Déterminer les entiers naturels y vérifiant 4𝑦² ≡ 1[8].
Comme aucune propriété sur les congruences ne permet de passer directement d’une relation
de congruence sur y² à une congruence sur y alors on va raisonner par disjonction de cas.
Soit y un entier naturel
Les restes possibles dans la division euclidienne de y par 8 étant les entiers de
l’intervalle [0 ;7],on sait alors que y est congru à l’un de ces restes modulo 8
Or si 𝒚 ≡ 𝟎[𝟖] alors par produit 𝟒𝒚𝟐 ≡ 𝟒 × 𝟎𝟐 [𝟖] 𝒊𝒆 𝟒𝒚𝟐 ≡ 𝟎 [𝟖]
mais 𝟎 ≢ 𝟏[𝟖] (car 𝟖 ∤ 𝟏 − 𝟎) Ainsi 𝟒𝒚𝟐 ≢ 𝟏[𝟖]
si 𝒚 ≡ 𝟏[𝟖] alors par produit 𝟒𝒚𝟐 ≡ 𝟒 × 𝟏𝟐 [𝟖] 𝒊𝒆 𝟒𝒚𝟐 ≡ 𝟒 [𝟖]
mais 𝟒 ≢ 𝟏[𝟖] (𝑐𝑎𝑟 𝟖 ∤ 𝟒 − 𝟏) Ainsi 𝟒𝒚𝟐 ≢ 𝟏[𝟖]
si 𝒚 ≡ 𝟐[𝟖] alors par produit 𝟒𝒚𝟐 ≡ 𝟒 × 𝟐𝟐 [𝟖] 𝒊𝒆 𝟒𝒚𝟐 ≡ 𝟏𝟔 [𝟖]
mais 𝟒 ≢ 𝟏𝟔[𝟖] (car 𝟖 ∤ 𝟏𝟔 − 𝟏) Ainsi 𝟒𝒚𝟐 ≢ 𝟏[𝟖]
si 𝒚 ≡ 𝟑[𝟖] alors par produit 𝟒𝒚𝟐 ≡ 𝟒 × 𝟑𝟐 [𝟖] 𝒊𝒆 𝟒𝒚𝟐 ≡ 𝟑𝟔 [𝟖]
mais 𝟑𝟔 ≢ 𝟏[𝟖] (𝒄𝒂𝒓 𝟖 ∤ 𝟑𝟔 − 𝟏) Ainsi 𝟒𝒚𝟐 ≢ 𝟏[𝟖]
si 𝒚 ≡ 𝟒[𝟖] alors par produit 𝟒𝒚𝟐 ≡ 𝟒 × 𝟒𝟐 [𝟖] 𝒊𝒆 𝟒𝒚𝟐 ≡ 𝟔𝟒 [𝟖]
mais 𝟔𝟒 ≢ 𝟏[𝟖] (car 𝟖 ∤ 𝟔𝟒 − 𝟏) Ainsi 𝟒𝒚𝟐 ≢ 𝟏[𝟖]
si 𝒚 ≡ 𝟓[𝟖] or 𝟓 ≡ −𝟑[𝟖] (𝒄𝒂𝒓 𝟖|𝟓 − (−𝟑)) alors par produit 𝟒𝒚𝟐 ≡ 𝟓 × 𝟑𝟐 [𝟖] or on a vu
précédemment que dans ce cas, 𝟒𝒚𝟐 ≢ 𝟏[𝟖]
si 𝒚 ≡ 𝟔[𝟖] or 𝟔 ≡ −𝟐[𝟖] (𝒄𝒂𝒓 𝟖|𝟔 − (−𝟐)) alors par produit 𝟒𝒚𝟐 ≡ 𝟓 × 𝟐𝟐 [𝟖] or on a vu
précédemment que dans ce cas, 𝟒𝒚𝟐 ≢ 𝟏[𝟖]
si 𝒚 ≡ 𝟕[𝟖] or 𝟕 ≡ −𝟏[𝟖] (𝒄𝒂𝒓 𝟖|𝟕 − (−𝟏)) alors par produit 𝟒𝒚𝟐 ≡ 𝟓 × 𝟏𝟐 [𝟖] or on a vu
précédemment que dans ce cas, 𝟒𝒚𝟐 ≢ 𝟏[𝟖]
Conclusion : on déduit de cette disjonction de cas, qu’il n’existe pas d’entier naturel y
vérifiant 𝟒𝒚𝟐 ≡ 𝟏[𝟖].
Autre idée : Si cette équation avait une solution alors 8 diviserait 4y²-1
Or 2 divise 8 donc 2 diviserait 4y²-1 et 2 divise 4 est y est un entier donc 2 divise 4y²
d’où par différence 2 diviserait 4y²-(4y²-1) donc 2 diviserait 1 ce qui est absurde
Donc cette équation n’a pas de solution.
3) Résoudre que l’équation x²-7y²=3 d’inconnue (x ;y) n’a pas de solution dans ℤ.
Raisonnons par l’absurde
S’il existait un couple d’entiers relatifs (x ;y) vérifiant 𝒙𝟐 − 𝟕𝒚𝟐 = 𝟑
Comme y² est un entier alors 𝒙𝟐 − 𝟕𝒚𝟐 ≡ 𝒙𝟐 [𝟕] d’où on aurait 𝒙𝟐 ≡ 𝟑[𝟕]
Comme aucune propriété sur les congruences ne permet de passer directement d’une relation de
congruence sur y² à une congruence sur y alors on va raisonner par disjonction de cas.
Or les restes possibles dans la division euclidienne de x par 7 étant les entiers de
l’intervalle [0 ;6], on sait alors que x est congru à l’un de ces restes modulo 7 (*)
Or si 𝒙 ≡ 𝟎[𝟕] alors 𝒙𝟐 ≡ 𝟎𝟐 [𝟕] 𝒊𝒆 𝒙𝟐 ≡ 𝟎 [𝟕] avec 𝟎 ≢ 𝟑[𝟕] (car 𝟕 ∤ 𝟑 − 𝟎) Ainsi 𝒙𝟐 ≢ 𝟑[𝟕]
si 𝒙 ≡ 𝟏[𝟕] alors 𝒙𝟐 ≡ 𝟏 [𝟕] mais 𝟕 ∤ 𝟑 − 𝟏 donc 𝟏 ≢ 𝟑[𝟕] ainsi 𝒙𝟐 ≢ 𝟑[𝟕] donc 𝒙 ≢ 𝟏[𝟕]
si 𝒙 ≡ 𝟐[𝟕] alors 𝒙𝟐 ≡ 𝟒 [𝟕] mais 𝟕 ∤ 𝟒 − 𝟑 donc 𝟒 ≢ 𝟑[𝟕] ainsi 𝒙𝟐 ≢ 𝟑[𝟕] donc 𝒙 ≢ 𝟏[𝟕]
si 𝒙 ≡ 𝟑[𝟕] alors 𝒙𝟐 ≡ 𝟗 [𝟕] mais 𝟕 ∤ 𝟗 − 𝟑 donc 𝟗 ≢ 𝟑[𝟕] ainsi 𝒙𝟐 ≢ 𝟑[𝟕] donc 𝒙 ≢ 𝟏[𝟕]
si 𝒙 ≡ 𝟒[𝟕] alors 𝒙𝟐 ≡ 𝟏𝟔 [𝟕] mais 𝟕 ∤ 𝟏𝟔 − 𝟏 donc 𝟏𝟔 ≢ 𝟑[𝟕] d’où 𝒙𝟐 ≢ 𝟑[𝟕] d’où 𝒙 ≢ 𝟏[𝟕]
si 𝒙 ≡ 𝟓[𝟕] alors 𝒙𝟐 ≡ 𝟐𝟓 [𝟕] mais 𝟕 ∤ 𝟐𝟓 − 𝟏 donc 𝟐𝟓 ≢ 𝟑[𝟕] ainsi 𝒙𝟐 ≢ 𝟑[𝟕] d’où 𝒙 ≢ 𝟏[𝟕]
si 𝒙 ≡ 𝟔[𝟕] alors 𝒙𝟐 ≡ 𝟑𝟔 [𝟕] mais 𝟕 ∤ 𝟑𝟔 − 𝟏 donc 𝟑𝟔 ≢ 𝟑[𝟕] ainsi 𝒙𝟐 ≢ 𝟑[𝟕] d’où 𝒙 ≢ 𝟏[𝟕]
D’où une contraction entre les résultats de cette disjonction de cas et la propriété (*)
ainsi il n’existe pas de couples d’entiers relatifs (x ;y) vérifiant 𝟒𝒚𝟐 ≡ 𝟏[𝟖]

Exemple 15
1) Déterminer les restes de la division euclidienne par 7 des nombres suivants:
𝑨 = 𝟓𝟎𝟏𝟎𝟎 𝑩 = 𝟐𝟒𝟕𝟑𝟒𝟗 𝑪 = 𝟏𝟎𝟎 𝑫 = 𝟏𝟎𝟎𝟏𝟎𝟎 𝑬 = 𝟓𝟎𝟏𝟎𝟎 − 𝟏𝟎𝟎𝟏𝟎𝟎
2) Même question avec la division euclidienne de 𝟖𝟏 𝟎𝟎𝟎 par 5.

Exemple 15 Chercher le reste de la division euclidienne d’un entier relatif X par un entier
non nul n revient à déterminer l’entier naturel r vérifiant 𝑿 ≡ 𝒓[𝒏] 𝒐ù 𝟎 ≤ 𝒓 < 𝒏.
1) Déterminer les restes de la division euclidienne par 7 des nombres suivants:
𝑨 = 𝟓𝟎𝟏𝟎𝟎 𝑩 = 𝟐𝟒𝟕𝟑𝟒𝟗 𝑪 = 𝟏𝟎𝟎 𝑫 = 𝟏𝟎𝟎𝟏𝟎𝟎 𝑬 = 𝟓𝟎𝟏𝟎𝟎 − 𝟏𝟎𝟎𝟏𝟎𝟎
● Déterminons le reste de la division euclidienne de A par 7
Comme 𝟕|𝟓𝟎 − 𝟏 alors 𝟓𝟎 ≡ 𝟏[𝟕] donc par produit, 𝟓𝟎𝟏𝟎𝟎 ≡ 𝟏𝟏𝟎𝟎 [𝟕] 𝒊𝒆 𝑨 ≡ 𝟏[𝟕]
Or 𝟎 ≤ 𝟏 < 𝟕 donc le reste de la division euclidienne de A par 7 vaut 1.
● Déterminons le reste de la division euclidienne de B par 7
Comme 𝟕|𝟐𝟒𝟕 − 𝟐 alors 𝟐𝟒𝟕 ≡ 𝟐[𝟕] donc par produit, 𝟐𝟒𝟕𝟑𝟒𝟗 ≡ 𝟐𝟑𝟒𝟗 [𝟕] (*)
On cherche alors, si c’est possible, un multiple de 2 congru à 1 (ou -1) modulo 7
Or 𝟐𝟑 = 𝟖 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝟖 ≡ 𝟏[𝟕] (𝒄𝒂𝒓 𝟕|𝟖 − 𝟏) 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟐𝟑 ≡ 𝟏[𝟕]
L’idée consiste à « reconstruire » 𝟐𝟑𝟒𝟗 à partir de 𝟐𝟑 : il suffit d’exprimer 𝟑𝟒𝟗 à partir de 3.
On sait que 𝟑𝟒𝟗 = 𝟑 × 𝟏𝟏𝟔 + 𝟏 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟐𝟑𝟒𝟗 = 𝟐𝟑×𝟏𝟏𝟔+𝟏 = (𝟐𝟑 )𝟏𝟏𝟔 × 𝟐
𝑫′ 𝒐ù, 𝒑𝒂𝒓 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒕, (𝟐𝟑 )𝟏𝟏𝟔 × 𝟐 ≡ 𝟏𝟏𝟏𝟔 × 𝟐[𝟕] ie donc 𝟐𝟑𝟒𝟗 ≡ 𝟐[𝟕] (*)
On déduit alors des relations (*) et (*) la relation suivante : 𝟐𝟒𝟕𝟑𝟒𝟗 ≡ 𝟐[𝟕]
Or 𝟎 ≤ 𝟐 < 𝟕 donc le reste de la division euclidienne de B par 7 vaut 2.
● Déterminons le reste de la division euclidienne de C par 7
Comme 𝟕|𝟏𝟎𝟎 − 𝟐 alors 𝟏𝟎𝟎 ≡ 𝟐[𝟕] avec 𝟎 ≤ 𝟐 < 𝟕
donc le reste de la division euclidienne de C par 7 vaut 2.
● Déterminons le reste de la division euclidienne de D par 7
𝑫 = 𝟏𝟎𝟎𝟏𝟎𝟎 = 𝑪𝟏𝟎𝟎 avec 𝑪 ≡ 𝟐[𝟕] (d’après le point précédent) donc 𝑫 ≡ 𝟐𝟏𝟎𝟎 [𝟕]
Or on a vu que 𝟐𝟑 ≡ 𝟏[𝟕] (comme précédemment on va reconstruire 𝟐𝟏𝟎𝟎 à 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒓 𝒅𝒆 𝟐𝟑 :
𝟐𝟏𝟎𝟎 = 𝟐𝟑×𝟑𝟑+𝟏 = (𝟐𝟑 )𝟑𝟑 × 𝟐)
Donc par produit, (𝟐𝟑 )𝟑𝟑 × 𝟐 ≡ 𝟏𝟑𝟑 × 𝟐[𝟕] ie 𝟐𝟏𝟎𝟎 ≡ 𝟐[𝟕] donc 𝑫 ≡ 𝟐[𝟕] avec 𝟎 ≤ 𝟐 < 𝟕
donc le reste de la division euclidienne de D par 7 vaut 2.
● Déterminons le reste de la division euclidienne de E par 7
𝑬 = 𝟓𝟎𝟏𝟎𝟎 − 𝟏𝟎𝟎𝟏𝟎𝟎 = 𝑨 − 𝑫 avec 𝑫 ≡ 𝟐[𝟕] 𝒆𝒕 𝑨 ≡ 𝟏[𝟕] donc par produit puis somme,
𝑬 ≡ 𝟏 − 𝟐[𝟕] or −𝟏 ≡ 𝟔[𝟕] (𝒄𝒂𝒓 𝟕| 𝟔 − (−𝟏) ) donc 𝑬 ≡ 𝟔[𝟕] avec 𝟎 ≤ 𝟔 < 𝟕
donc le reste de la division euclidienne de E par 7 vaut 6.
2) Même question avec la division euclidienne de 𝟖𝟏 𝟎𝟎𝟎 par 5.
Déterminons le reste de la division euclidienne de 𝟖𝟏𝟎𝟎𝟎 par 5
Comme 𝟓|𝟖 − 𝟑 alors 𝟖 ≡ 𝟑[𝟓] donc par produit, 𝟖𝟏𝟎𝟎𝟎 ≡ 𝟑𝟏𝟎𝟎𝟎 [𝟓] (*)
On cherche alors, si c’est possible, un multiple de 3 congru à 1 (ou -1) modulo 5
Or 𝟑𝟒 = 𝟖𝟏 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝟖𝟏 ≡ 𝟏[𝟓] (𝒄𝒂𝒓 𝟓|𝟖𝟏 − 𝟏) 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟑𝟒 ≡ 𝟏[𝟓]
« Reconstruire » 𝟑𝟏𝟎𝟎𝟎 à partir de 𝟑𝟒 or pour cela il suffit d’exprimer 𝟏𝟎𝟎𝟎 à partir de 4 : on
sait que 𝟏𝟎𝟎𝟎 = 𝟒 × 𝟐𝟓𝟎 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟑𝟏𝟎𝟎𝟎 = 𝟑𝟒×𝟐𝟓𝟎 = (𝟑𝟒 )𝟐𝟓𝟎
𝑫′ 𝒐ù, 𝒑𝒂𝒓 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒕, (𝟑𝟒 )𝟐𝟓𝟎 ≡ 𝟏𝟐𝟓𝟎 [𝟓] ie donc 𝟑𝟏𝟎𝟎𝟎 ≡ 𝟏[𝟓] (*)
On déduit alors des relations (*) et (*) la relation suivante : 𝟖𝟏𝟎𝟎𝟎 ≡ 𝟏[𝟓]
Or 𝟎 ≤ 𝟏 < 𝟓 donc le reste de la division euclidienne de 𝟖𝟏𝟎𝟎𝟎 par 5 vaut 1.

Exemple 16 :
1) Démontrer que pour tout entier naturel n, 𝟑𝒏+𝟑 − 𝟒𝟒𝒏+𝟐 est divisible par 11.
2) Montrer que : pour tout entier naturel n non nul, 𝟕𝟐𝒏+𝟏 + 𝟓 est multiple de 4.
Exemple 16 :
1) Démontrer que pour tout entier naturel n, 𝟑𝒏+𝟑 − 𝟒𝟒𝒏+𝟐 est divisible par 11.
Soit n un entier naturel, notons 𝑨 = 𝟑𝒏+𝟑 − 𝟒𝟒𝒏+𝟐
Il suffit de montrer que A≡ 𝟎[𝟏𝟏]. Pour cela, il suffit de décomposer A en une somme de
produits puis d’utiliser les propriétés sur les congruences jusqu’à établir la congruence voulue.
𝑨 = 𝟑𝒏 × 𝟑𝟑 − 𝟒𝟒𝒏 × 𝟒 = 𝟑𝒏 × 𝟐𝟕 − (𝟒𝟒 )𝒏 × 𝟒𝟐 = 𝟑𝒏 × 𝟐𝟕 − (𝟏𝟔𝟐 )𝒏 × 𝟏𝟔
● D’une part, 𝟏𝟏|𝟐𝟕 − 𝟓 donc 𝟐𝟕 ≡ 𝟓[𝟏𝟏] donc par produit, 𝟑𝒏 × 𝟐𝟕 ≡ 𝟓 × 𝟑𝒏 [𝟏𝟏]
● D’autre part, 𝟏𝟏|𝟏𝟔 − 𝟓 donc 𝟏𝟔 ≡ 𝟓[𝟏𝟏] 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟏𝟔𝟐 ≡ 𝟐𝟓[𝟏𝟏] or 𝟐𝟓 ≡ 𝟑[𝟏𝟏] (𝒄𝒂𝒓 𝟏𝟏|𝟐𝟓 − 𝟑)
donc 𝟏𝟔² ≡ 𝟑[𝟏𝟏] donc par produit, −(𝟏𝟔𝟐 )𝒏 × 𝟏𝟔 ≡ −𝟑𝒏 × 𝟓[𝟏𝟏]
● D’où par somme , 𝟑𝒏 × 𝟐𝟕−(𝟏𝟔𝟐 )𝒏 × 𝟏𝟔 ≡ 𝟓 × 𝟑𝒏 −𝟑𝒏 × 𝟓[𝟏𝟏] ie 𝑨 ≡ 𝟎[𝟏𝟏]
Conclusion : pour tout entier naturel n, 𝟑𝒏 × 𝟑𝟑 − 𝟒𝟒𝒏 × 𝟒 est bien divisible par 11.
2) Montrer que : pour tout entier naturel n non nul, 𝟕𝟐𝒏+𝟏 + 𝟓 est multiple de 4.
Soit n un entier naturel non nul, notons 𝑩 = 𝟕𝟐𝒏+𝟏 + 𝟓
𝑩 = 𝟕𝟐𝒏+𝟏 + 𝟓 = (𝟕𝟐 )𝒏 × 𝟕 + 𝟓 = 𝟒𝟗𝒏 × 𝟕 + 𝟓
Or 𝟒𝟗 = 𝟒 × 𝟏𝟐 + 𝟏 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝟏𝟐 ∈ ℤ donc 𝟒𝟗 ≡ 𝟏[𝟒] et 𝟕 ≡ −𝟏[𝟒] (𝒄𝒂𝒓 𝟒|𝟕 − (−𝟏))
donc par produit, 𝟒𝟗𝒏 × 𝟕 ≡ 𝟏𝒏 × (−𝟏)[𝟒] ie 𝟒𝟗𝒏 × 𝟕 ≡ −𝟏[𝟒]
Donc par somme, 𝟒𝟗𝒏 × 𝟕 + 𝟓 ≡ 𝟒[𝟒] 𝒐𝒓 𝟒|𝟒 − 𝟎 donc 𝟒 ≡ 𝟎[𝟒] d’où 𝑩 ≡ 𝟎[𝟒]
Donc pour tout entier naturel n non nul, 𝟕𝟐𝒏+𝟏 + 𝟓 est divisible par 4.

Exemple 18 :
1) Justifier les critères précédents.
2) Montrer qu’un nombre est divisible par 7 si son nombre des dizaines augmenté
de 5 fois son chiffre des unités est divisible par 7.
3) Trouver le chiffre des unités de 𝟕𝟐𝟎𝟐𝟐 .

Exemple 18 :
1) Justifier les critères précédents.
Pour tout entier naturel n, il existe un entier k et k entiers de [0 ;9] tels que
𝑛 = ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖
● Montrons que n est pair si et seulement si le chiffre des unités vaut 0, 2, 4, 6 ou 8
Si n est pair alors 2|∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ie 2|𝑎0 + 10 ∑𝑘𝑖=1 𝑎𝑖 10𝑖−1
or 2|10 donc 2|10 ∑𝑘𝑖=1 𝑎𝑖 10𝑖−1 donc par différence 2|a0 donc a0 vaut 0,2,4,6 ou 8.
Réciproquement si 𝑎0 vaut 0, 2, 4, 6, 8 alors 2|a0 et 2|10 donc 2|10 ∑𝑘𝑖=1 𝑎𝑖 10𝑖−1
Donc par somme 2|∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 𝑖𝑒 2|𝑛 ie n est pair
CONCLUSION : n est pair si et seulement si le chiffre des unités vaut 0,2, 4, 6 ou 8
Montrons que n est un multiple de 5 si et seulement si le chiffre des unités est 0 ou 5
Si n est divisible par 5 alors 5|∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ie 5|𝑎0 + 10 ∑𝑘𝑖=1 𝑎𝑖 10𝑖−1
* Si k=0 alors n=a0 alors 5|a0 avec a0 un entier de [0 ;9] donc a0=0 ou a0=5
* Sinon 5|10 et ∑𝑘𝑖=1 𝑎𝑖 10𝑖−1 est un entier donc 5|10 ∑𝑘𝑖=1 𝑎𝑖 10𝑖−1 donc par
différence 5|a0 donc a0 vaut 0 ou 5.
Réciproquement si 𝑎0 vaut 0 ou 5 alors 5|a0 et 5|10 donc 5|10 ∑𝑘𝑖=1 𝑎𝑖 10𝑖−1
Donc par somme 5|∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 𝑖𝑒 5|𝑛
CONCLUSION : n est divisible par 5 si et seulement si le chiffre des unités vaut 0
ou 5.
Montrons que n est divisible par 3 si et seulement si la somme de ses chiffres est
divisible par 3
Si n est divisible par 3 alors 3|∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 donc ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ 0[3]
or 3|10-1 donc 10 ≡ 1[3] donc par produit, 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ 𝑎𝑖 × 1𝑖 [3] donc 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ 𝑎𝑖 [3]
Donc par somme ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 [3] d’où ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 ≡ 0[3] ie la somme des chiffres
de n est divisible par 3.
Réciproquement si n est un entier dont la somme des chiffres de n est divisible
par 3 alors ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 ≡ 0[3] or on a vu que ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 [3]
donc ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ 0[3] donc 3 divise n
CONCLUSION : 3|n si et seulement si 3 divise la somme des chiffres de n.
● Montrons que n est divisible par 4 si et seulement si 10𝑎1 + 𝑎0 est divisible par 4
Si n est divisible par 4 alors 4|∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ie 4|𝑎0 + 10𝑎1 + 100 ∑𝑘𝑖=2 𝑎𝑖 10𝑖−2
or 4|100 donc 4|100 ∑𝑘𝑖=2 𝑎𝑖 10𝑖−2 donc par différence 4|a0+10a1
Réciproquement si 4 divise 𝑎0 + 10𝑢1 comme 4|100 donc 4|100 ∑𝑘𝑖=2 𝑎𝑖 10𝑖−1
Donc par somme 4|∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 𝑖𝑒 4|𝑛
CONCLUSION : n est divisible par 4 si et seulement si 4 divise 𝑎0 + 10𝑎1
Montrons que n est divisible par 9 si et seulement si la somme de ses chiffres est
divisible par 9
Si n est divisible par 9 alors 9|∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 donc ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ 0[9]
or 9|10-1 donc 10 ≡ 1[9] donc par produit, 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ 𝑎𝑖 × 1𝑖 [9] donc 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ 𝑎𝑖 [9]
Donc par somme ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 [9] d’où ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 ≡ 0[9] ie la somme des chiffres
de n est divisible par 9.
Réciproquement si n est un entier dont la somme des chiffres de n est divisible
par 9 alors ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 ≡ 0[9] or on a vu que ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 [9]
donc ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ 0[9] donc 9 divise n
CONCLUSION : 9|n si et seulement si 9 divise la somme des chiffres de n.
Montrons que le critère de divisibilité par 11
Si n est divisible par 11 alors 11|∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 donc ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ 0[11]
or 11|10-(-1) donc 10 ≡ −1[11] donc par produit, 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ 𝑎𝑖 × (−1)𝑖 [9]
donc 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ (−1)𝑖 𝑎𝑖 [11]
Donc par somme ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ ∑𝑘𝑖=0(−1)𝑖 𝑎𝑖 [11] or ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ 0[11]
d’où 0 ≡ 𝑎0 − 𝑎1 + 𝑎2 − 𝑎3 … + (−1)𝑘 𝑎𝑘 [11] ie la somme 𝑎0 − 𝑎1 + 𝑎2 − 𝑎3 … + (−1)𝑘 𝑎𝑘
est divisible par 11.
Réciproquement si n est un entier dont la somme 𝑎0 − 𝑎1 + 𝑎2 − 𝑎3 … + (−1)𝑘 𝑎𝑘 est
divisible par 11 alors ∑𝑘𝑖=0(−1)𝑖 𝑎𝑖 ≡ 0[9]
or on a vu que ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ 𝑎0 − 𝑎1 + 𝑎2 − 𝑎3 … + (−1)𝑘 [11]

donc 𝑎0 − 𝑎1 + 𝑎2 − 𝑎3 … + (−1)𝑘 𝑎𝑘 ≡ 0[11] donc 11 divise n


CONCLUSION : 11|n si et seulement si 11 divise 𝑎0 − 𝑎1 + 𝑎2 − 𝑎3 … + (−1)𝑘 𝑎𝑘 .
2) Montrer qu’un nombre est divisible par 7 si son nombre des dizaines augmenté
de 5 fois son chiffre des unités est divisible par 7.

A finir…
3) Trouver le chiffre des unités de 𝟕𝟐𝟎𝟐𝟐 .

 Exercices 33à38p127 ; 44,45,46,48,53,56,57p128 ; 61à66,70p129


80,81,83p130, 88p131, Approfondissement 31p127, 55p128, 60,72p129

𝟏𝟎𝟎 = 𝟕 × 𝟏𝟑 + 𝟗 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝟕 ∈ ℤ donc 𝟏𝟎𝟎 ≡ 𝟗[𝟏𝟑]


donc par produit,𝟏𝟎𝟎𝟏𝟎𝟎𝟎 ≡ 𝟗𝟏𝟎𝟎𝟎 [𝟏𝟑]
ie 𝟏𝟎𝟎𝟏𝟎𝟎𝟎 ≡ (𝟑²)𝟏𝟎𝟎𝟎 [𝟏𝟑] ie 𝟏𝟎𝟎𝟏𝟎𝟎𝟎 ≡ 𝟑𝟐𝟎𝟎𝟎 [𝟏𝟑]
Or 𝟑𝟑 = 𝟐𝟕 = 𝟐 × 𝟏𝟑 + 𝟏 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝟐 ∈ ℤ
𝟔𝟔𝟔
donc 𝟑𝟑 ≡ 𝟏[𝟏𝟑] donc (𝟑𝟑 ) × 𝟑𝟐 ≡ 𝟏𝟔𝟔𝟔 × 𝟗[𝟏𝟑]
ie 𝟑𝟐𝟎𝟎𝟎 ≡ 𝟗[𝟏𝟑] donc on en déduit que
𝟏𝟎𝟎𝟏𝟎𝟎𝟎 ≡ 𝟗[𝟏𝟑] 𝒆𝒕 𝟎 ≤ 𝟗 < 𝟏𝟑
Donc le reste de la division euclidienne de
1001000 par 13 vaut 9.
𝟑 ≡ −𝟐[𝟓] (𝒄𝒂𝒓 𝟓|𝟑 + 𝟐) 𝒆𝒕 𝟒 ≡ −𝟏[𝟓] (𝒄𝒂𝒓 𝟓|𝟒 + 𝟏)
Donc par produit puis somme,
𝟏𝟐𝟎𝟐𝟑 + 𝟐𝟐𝟎𝟐𝟑 + 𝟑𝟐𝟎𝟐𝟑 + 𝟒𝟐𝟎𝟐𝟑
≡ 𝟏𝟐𝟎𝟐𝟑 + 𝟐𝟐𝟎𝟐𝟑 + (−𝟏)𝟐𝟎𝟐𝟑 + (−𝟐)𝟐𝟎𝟐𝟑 [𝟓]
ie 𝟏𝟐𝟎𝟐𝟑 + 𝟐𝟐𝟎𝟐𝟑 + 𝟑𝟐𝟎𝟐𝟑 + 𝟒𝟐𝟎𝟐𝟑
≡ 𝟏 + 𝟐𝟐𝟎𝟐𝟑 − 𝟏 − 𝟐𝟐𝟎𝟐𝟑 [𝟓]
ie 𝟏𝟐𝟎𝟐𝟑
+𝟐 𝟐𝟎𝟐𝟑
+𝟑 𝟐𝟎𝟐𝟑
+ 𝟒𝟐𝟎𝟐𝟑 ≡ 𝟎[𝟓]
Donc 𝟏𝟐𝟎𝟐𝟑 + 𝟐𝟐𝟎𝟐𝟑 + 𝟑𝟐𝟎𝟐𝟑 + 𝟒𝟐𝟎𝟐𝟑 est bien un
multiple de 5.
Soit n un entier naturel : les restes possibles de
la division euclidienne de n par 9 sont les entiers
de l’intervalle [0 ;8], on sait alors que n est
congru à l’un de ces restes modulo 9
Or si 𝒏 ≡ 𝟎[𝟗] alors par produit 𝒏𝟔 ≡ 𝟎𝟔 [𝟗]
𝒊𝒆 𝒏𝟔 ≡ 𝟎 [𝟗] donc 𝒏𝟔 − 𝟏 ≡ −𝟏 [𝟗]
mais 𝟗 ∤ 𝟎 − (−𝟏) donc 𝟎 ≢ −𝟏[𝟗] ainsi
𝒏𝟔 − 𝟏 ≢ 𝟎[𝟗] donc 9 ne divise par 𝒏𝟔 − 𝟏
De même si 𝒏 ≡ 𝟏[𝟗] alors 𝒏𝟔 − 𝟏 ≡ 𝟏𝟔 − 𝟏 [𝟗]
𝒊𝒆 𝒏𝟔 − 𝟏 ≡ 𝟎 [𝟗] donc 9 divise par 𝒏𝟔 − 𝟏
si 𝒏 ≡ 𝟐[𝟗] alors 𝒏𝟔 − 𝟏 ≡ 𝟐𝟔 − 𝟏 [𝟗]
𝒊𝒆 𝒏𝟔 − 𝟏 ≡ 𝟔𝟑 [𝟗] avec 9|63 donc 𝟎 ≡ 𝟔𝟑 [𝟗]
donc 𝒏𝟔 − 𝟏 ≡ 𝟎 [𝟗] ie 9 divise par 𝒏𝟔 − 𝟏
si 𝒏 ≡ 𝟑[𝟗] alors par 𝒏𝟔 ≡ 𝟑𝟔 [𝟗]
𝟑
𝒐𝒓 𝟑𝟐 = 𝟗 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟗|(𝟑𝟐 ) 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟎 ≡ 𝟑𝟔 [𝟗] d’où 𝒏𝟔 ≡ 𝟎[𝟗]
donc 𝒏𝟔 − 𝟏 ≡ −𝟏[𝟗] or on a vu (cf cas 𝒏 ≡ 𝟎[𝟗])
qu’alors 𝒏𝟔 − 𝟏 ≢ 𝟎[𝟗] donc 9 ne divise par 𝒏𝟔 − 𝟏
si 𝒏 ≡ 𝟒[𝟗] alors par produit 𝒏𝟔 ≡ 𝟒𝟔 [𝟗]
𝟔 𝟏𝟐 [𝟗]
𝒊𝒆 𝒏 ≡ 𝟐 𝒐𝒓 𝟐𝟑 ≡ −𝟏[𝟗] (𝒄𝒂𝒓 𝟗|𝟐𝟑 − (−𝟏))
𝟒
𝒅′ 𝒐ù (𝟐𝟑 ) ≡ (−𝟏)𝟒 [𝟗] 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒏𝟔 ≡ 𝟏 [𝟗]
𝒅′𝒐ù 𝒏𝟔 − 𝟏 ≡ 𝟎 [𝟗] donc 9 divise 𝒏𝟔 − 𝟏
si 𝒏 ≡ 𝟓[𝟗] or −𝟒 ≡ 𝟓[𝟗] (𝒄𝒂𝒓 𝟗|𝟓 − (−𝟒))
d’où 𝒏 ≡ −𝟒[𝟗] donc par produit 𝒏𝟔 ≡ 𝟒𝟔 [𝟗]
Or on vient de voir (cf cas 𝒏 ≡ 𝟒[𝟗]) que cette
condition entraine 9 divise 𝒏𝟔 − 𝟏
si 𝒏 ≡ 𝟔[𝟗] or −𝟑 ≡ 𝟔[𝟗] (𝒄𝒂𝒓 𝟗|𝟔 − (−𝟑))
d’où 𝒏 ≡ −𝟑[𝟗] donc 𝒏𝟔 ≡ 𝟑𝟔 [𝟗]. Or on vient de voir
(cas 𝒏 ≡ 𝟑[𝟗]), que cette condition entraine 9 ne divise
pas 𝒏𝟔 − 𝟏
si 𝒏 ≡ 𝟕[𝟗] or −𝟐 ≡ 𝟕[𝟗] (𝒄𝒂𝒓 𝟗|𝟕 − (−𝟐))
alors 𝒏 ≡ −𝟐[𝟗] donc 𝒏𝟔 ≡ 𝟐𝟔 [𝟗]. Or on vient de voir
(cf 𝒏 ≡ 𝟐[𝟗]) que cette condition entraine 9 divise 𝒏𝟔 − 𝟏
si 𝒏 ≡ 𝟖[𝟗] or −𝟏 ≡ 𝟖[𝟗] (𝒄𝒂𝒓 𝟗|𝟖 − (−𝟏))
alors 𝒏 ≡ −𝟏[𝟗] donc 𝒏𝟔 ≡ 𝟏𝟔 [𝟗]. Or on vient de voir
(cf 𝒏 ≡ 𝟏[𝟗]) que cette condition entraine 9 divise 𝒏𝟔 − 𝟏
On déduit de cette disjonction de cas
que 𝒏 − 𝟏 est divisible par 9 si et seulement si
𝟔
le reste de la division euclidienne de n par 9 est
distinct de 3 et 6 ie le reste de la division
euclidienne de n par 9 n’est pas un multiple de 3

1. Soit n un entier relatif


Les restes possibles de la division euclidienne de
n par 5 sont 0, 1, 2, 3 ou 4.
Donc n est congru à l’un de ces restes
Si 𝒏 ≡ 𝟎[𝟓] 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒏𝟐 ≡ 𝟎[𝟓], 𝟐𝒏 ≡ 𝟎[𝟓] 𝒆𝒕 − 𝟒 ≡ 𝟏[𝟓]
Donc par somme, 𝒏𝟐 + 𝟐𝒏 − 𝟒 ≡ 𝟏[𝟓] 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝟏 ≢ 𝟎[𝟓]
D’où 𝒏𝟐 + 𝟐𝒏 − 𝟒 ≢ 𝟎[𝟓] d’où 5 ne divise par n²+2n-4
Si 𝒏 ≡ 𝟏[𝟓] 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒏𝟐 ≡ 𝟏[𝟓], 𝟐𝒏 ≡ 𝟐[𝟓] 𝒆𝒕 − 𝟒 ≡ 𝟏[𝟓]
Donc par somme, 𝒏𝟐 + 𝟐𝒏 − 𝟒 ≡ 𝟒[𝟓] 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝟒 ≢ 𝟎[𝟓]
D’où 𝒏𝟐 + 𝟐𝒏 − 𝟒 ≢ 𝟎[𝟓] d’où 5 ne divise par n²+2n-4
Si 𝒏 ≡ 𝟐[𝟓] 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒏𝟐 ≡ 𝟒[𝟓], 𝟐𝒏 ≡ 𝟒[𝟓] 𝒆𝒕 − 𝟒 ≡ 𝟏[𝟓]
Donc par somme, 𝒏𝟐 + 𝟐𝒏 − 𝟒 ≡ 𝟗[𝟓] 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝟗 ≢ 𝟎[𝟓]
D’où 𝒏𝟐 + 𝟐𝒏 − 𝟒 ≢ 𝟎[𝟓] d’où 5 ne divise par n²+2n-4
Si 𝒏 ≡ 𝟑[𝟓] 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒏𝟐 ≡ 𝟗[𝟓], 𝟐𝒏 ≡ 𝟔[𝟓]
Donc par somme, 𝒏𝟐 + 𝟐𝒏 − 𝟒 ≡ 𝟏𝟏[𝟓] 𝒐ù 𝟏𝟏 ≢ 𝟎[𝟓]
D’où 𝒏𝟐 + 𝟐𝒏 − 𝟒 ≢ 𝟎[𝟓] d’où 5 ne divise par n²+2n-4
Si 𝒏 ≡ 𝟒[𝟓] 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒏𝟐 ≡ 𝟏𝟔[𝟓], 𝟐𝒏 ≡ 𝟖[𝟓]
Donc par somme, 𝒏𝟐 + 𝟐𝒏 − 𝟒 ≡ 𝟐𝟎[𝟓] 𝒐ù 𝟐𝟎 ≡ 𝟎[𝟓]
Donc 𝒏𝟐 + 𝟐𝒏 − 𝟒 ≡ 𝟎[𝟓] donc 5 divise n²+2n-4
On vient de démontrer par disjonction de cas que les
seuls entiers relatifs n tels que n²+2n-4 soit
divisible par 5 sont les entiers vérifiant 𝒏 ≡ 𝟒[𝟓]
ie les entiers 4+5k où k est un entier relatif.
2. Soit n un entier relatif
Les restes de la division euclidienne de n par 6
sont 0, 1, 2, 3, 4, 5.
On distingue alors six cas :
1er cas : si 𝒏 ≡ 𝟎[𝟔] alors par produit, 𝒏𝟐 ≡ 𝟎[𝟔] et
𝟓𝒏 ≡ 𝟎[𝟔] donc par somme, 𝒏𝟐 + 𝟓𝒏 − 𝟐 ≡ −𝟐 [𝟔]
𝒐𝒓 𝟔 ∤ −𝟐 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟎 ≢ −𝟐 [𝟔] donc 𝒏𝟐 + 𝟓𝒏 − 𝟐 ≢ 𝟎[𝟔]
donc 6 ne divise pas n²+5n-2
2nd cas : si 𝒏 ≡ 𝟏[𝟔] alors par produit, 𝒏𝟐 ≡ 𝟏[𝟔] 𝒆𝒕
𝟓𝒏 ≡ 𝟓[𝟔] donc par somme, 𝒏𝟐 + 𝟓𝒏 − 𝟐 ≡ 𝟒 [𝟔]
𝒐𝒓 𝟔 ∤ 𝟒 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟎 ≢ 𝟒 [𝟔] donc 𝒏𝟐 + 𝟓𝒏 − 𝟐 ≢ 𝟎[𝟔]
donc 6 ne divise pas n²+5n-2
3ème cas : si 𝒏 ≡ 𝟐[𝟔] alors par produit, 𝒏𝟐 ≡ 𝟒[𝟔] 𝒆𝒕
𝟓𝒏 ≡ 𝟏𝟎[𝟔] donc par somme, 𝒏𝟐 + 𝟓𝒏 − 𝟐 ≡ 𝟏𝟐[𝟔]
𝒐𝒓 𝟔| 𝟏𝟐 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟎 ≡ 𝟏𝟐 [𝟔] donc 𝒏𝟐 + 𝟓𝒏 − 𝟐 ≡ 𝟎[𝟔]
donc 6 divise n²+5n-2
4ème cas : si 𝒏 ≡ 𝟑[𝟔] alors par produit, 𝒏𝟐 ≡ 𝟗[𝟔] 𝒆𝒕
𝟓𝒏 ≡ 𝟏𝟓[𝟔] donc par somme, 𝒏𝟐 + 𝟓𝒏 − 𝟐 ≡ 𝟐𝟐[𝟔]
𝒐𝒓 𝟔 ∤ 𝟐𝟐 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟎 ≢ 𝟐𝟐 [𝟔] donc 𝒏𝟐 + 𝟓𝒏 − 𝟐 ≢ 𝟎[𝟔]
donc 6 ne divise pas n²+5n-2
5ème cas : si 𝒏 ≡ 𝟒[𝟔] alors par produit, 𝒏𝟐 ≡ 𝟏𝟔[𝟔] 𝒆𝒕
𝟓𝒏 ≡ 𝟐𝟎[𝟔] donc par somme, 𝒏𝟐 + 𝟓𝒏 − 𝟐 ≡ 𝟑𝟒[𝟔]
𝒐𝒓 𝟔 ∤ 𝟑𝟒 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟎 ≢ 𝟑𝟒 [𝟔] donc 𝒏𝟐 + 𝟓𝒏 − 𝟐 ≢ 𝟎[𝟔]
donc 6 ne divise pas n²+5n-2
6ème cas: si 𝒏 ≡ 𝟓[𝟔] alors par produit, 𝒏𝟐 ≡ 𝟐𝟓[𝟔] 𝒆𝒕
𝟓𝒏 ≡ 𝟐𝟓[𝟔] donc par somme, 𝒏𝟐 + 𝟓𝒏 − 𝟐 ≡ 𝟒𝟖[𝟔]
𝒐𝒓 𝟔| 𝟒𝟖 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟎 ≡ 𝟒𝟖 [𝟔] donc 𝒏𝟐 + 𝟓𝒏 − 𝟐 ≡ 𝟎[𝟔]
donc 6 divise n²+5n-2
Donc par disjonction de cas, les entiers relatifs
n vérifiant n²+5n-2 sont ceux vérifiant 𝒏 ≡ 𝟐[𝟔]
et ceux vérifiant 𝒏 ≡ 𝟓[𝟔] ie les entiers relatifs n
vérifiant n²+5n-2 sont les entiers 2+6k et 5+6k
obtenus lorsque k décrit ℤ.
3. Soit n un entier relatif
Comme n² est un entier alors −𝟔𝒏𝟐 ≡ 𝟎[𝟔]
Donc par somme 𝒏𝟑 − 𝟔𝒏𝟐 − 𝒏 ≡ 𝒏𝟑 − 𝒏[𝟔] : il suffit
de montrer que 𝒏𝟑 − 𝒏 est divisible par 6.
Or les restes possibles de la division euclidienne
de n par 6 sont les entiers de [0 ;5]
On distingue alors six cas :
1er cas : si 𝒏 ≡ 𝟎[𝟔] alors par produit, 𝒏𝟑 ≡ 𝟎[𝟔]
donc par différence, 𝒏𝟑 − 𝒏 ≡ 𝟎 [𝟔]
Donc 𝒏𝟑 − 𝒏𝟐 − 𝒏 ≡ 𝟎[𝟔] d’où 6 divise n3-6n²-n
2nd cas : si 𝒏 ≡ 𝟏[𝟔] alors par produit, 𝒏𝟑 ≡ 𝟏[𝟔]
donc par différence, 𝒏𝟑 − 𝒏 ≡ 𝟎 [𝟔]
Donc 𝒏𝟑 − 𝒏𝟐 − 𝒏 ≡ 𝟎[𝟔] d’où 6 divise n3-6n²-n
3ème cas : si 𝒏 ≡ 𝟐[𝟔] alors par produit, 𝒏𝟑 ≡ 𝟖[𝟔]
donc par somme, 𝒏𝟑 − 𝒏 ≡ 𝟔 [𝟔] or 𝟔|𝟔 d’où 𝒏𝟑 − 𝒏 ≡ 𝟎[𝟔]
d’où 𝒏𝟑 − 𝒏² − 𝒏 ≡ 𝟎[𝟔] donc 6 divise n3-6n²-n
4ème cas : si 𝒏 ≡ 𝟑[𝟔] alors par produit, 𝒏𝟑 ≡ 𝟐𝟕[𝟔]
𝟑 𝟑
donc par somme,𝒏 − 𝒏 ≡ 𝟐𝟒 [𝟔]or 𝟔|𝟐𝟒 d’où 𝒏 − 𝒏 ≡ 𝟎[𝟔]
3
d’où 𝒏𝟑 − 𝒏² − 𝒏 ≡ 𝟎[𝟔] donc 6 divise n -6n²-n
5ème cas : si 𝒏 ≡ 𝟒[𝟔] alors par produit, 𝒏𝟑 ≡ 𝟔𝟒[𝟔]
𝟑 𝟑
donc par somme,𝒏 − 𝒏 ≡ 𝟔𝟎 [𝟔] 𝒐𝒓 𝟔|𝟔𝟎 d’où 𝒏 − 𝒏 ≡ 𝟎[𝟔]
d’où 𝒏𝟑 − 𝒏² − 𝒏 ≡ 𝟎[𝟔] donc 6 divise n3-6n²-n
6ème cas : si 𝒏 ≡ 𝟓[𝟔] alors par produit, 𝒏𝟑 ≡ 𝟏𝟐𝟓[𝟔]
donc par somme, 𝒏𝟑 − 𝒏 ≡ 𝟏𝟐𝟎 [𝟔] 𝒐𝒓 𝟔|𝟏𝟐𝟎
donc 𝒏𝟑 − 𝒏 ≡ 𝟎[𝟔] d’où 𝒏𝟑 − 𝒏² − 𝒏 ≡ 𝟎[𝟔]
donc 6 divise n3-6n²-n
D’après cette disjonction de cas, les entiers
relatifs n vérifiant n3-n²-n sont tous les entiers
relatifs.
Autre idée : utiliser la propriété suivante du chapitre 6
Pour tout entier a, s’il existe deux nombres premiers
p et p’ distincts vérifiant p|a et p’|a alors pp’|a
Alors pp’|a
Soit n un entier relatif
Comme −𝟔𝒏𝟐 ≡ 𝟎[𝟔] alors 𝒏𝟑 − 𝟔𝒏𝟐 − 𝒏 ≡ 𝒏𝟑 − 𝒏[𝟔]
il suffit de montrer que 𝒏𝟑 − 𝒏 est divisible par 6.
Or 𝒏𝟑 − 𝒏 = 𝒏(𝒏𝟐 − 𝟏) = (𝒏 − 𝟏)𝒏(𝒏 + 𝟏)
Où n-1, n sont deux entiers consécutifs d’où l’un
est divisible par 2; les entiers n-1, n, n+1 sont
consécutifs donc l’un des trois est divisible par 3
Ainsi par produit, 2|𝒏𝟑 − 𝒏 et 3|𝒏𝟑 − 𝒏 avec 2 et
3 premiers distincts donc 6|𝒏𝟑 − 𝒏
Donc les entiers relatifs n vérifiant n3-n²-n sont to
tous les entiers relatifs.
1.

CONJECTURE : (𝒏𝟐 − 𝟏)(𝒏𝟐 − 𝟒) semble divisible


par 5 si et seulement si n n’est pas un multiple de 5
2. Preuve cette conjecture par disjonction de cas :
Soit n un entier naturel
Les restes possibles de la division euclidienne de n
par 5 sont 0, 1, 2, 3, 5.
D’où n est congru à l’un de ces cinq restes
● Si 𝒏 ≡ 𝟎[𝟓] 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒏𝟐 ≡ 𝟎[𝟓] 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒏𝟐 − 𝟏 ≡ −𝟏[𝟓] 𝒆𝒕
𝒏𝟐 − 𝟒 ≡ −𝟒[𝟓] donc par produit, (𝒏𝟐 − 𝟏)(𝒏𝟐 − 𝟒) ≡ 𝟒[𝟓]
𝒐𝒓 𝟓 ∤ 𝟒 − 𝟎 𝒅′𝒐ù 𝟒 ≢ 𝟎[𝟓] 𝒅′𝒐ù (𝒏𝟐 − 𝟏)(𝒏𝟐 − 𝟒) ≢ 𝟎[𝟓]
D’où 5 ne divise pas (𝒏𝟐 − 𝟏)(𝒏𝟐 − 𝟒)
● Si 𝒏 ≡ 𝟏[𝟓] 𝒅′ 𝒐ù 𝒏𝟐 ≡ 𝟏[𝟓] 𝒅′ 𝒐ù 𝒏𝟐 − 𝟏 ≡ 𝟎[𝟓]
𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒑𝒂𝒓 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒕 (𝒏𝟐 − 𝟏)(𝒏𝟐 − 𝟒) ≡ 𝟎[𝟓]
D’où 5 divise (𝒏𝟐 − 𝟏)(𝒏𝟐 − 𝟒)
● Si 𝒏 ≡ 𝟐[𝟓] 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒏𝟐 ≡ 𝟒[𝟓] 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒏𝟐 − 𝟒 ≡ 𝟎[𝟓]
𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒑𝒂𝒓 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒕 (𝒏𝟐 − 𝟏)(𝒏𝟐 − 𝟒) ≡ 𝟎[𝟓]
D’où 5 divise (𝒏𝟐 − 𝟏)(𝒏𝟐 − 𝟒)
● Si 𝒏 ≡ 𝟑[𝟓] 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒏𝟐 − 𝟒 ≡ 𝟓[𝟓] 𝒐𝒓 𝟓 ≡ 𝟎[𝟓]
(𝒄𝒂𝒓 𝟓|𝟓 − 𝟎) 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒏𝟐 − 𝟒 ≡ 𝟎[𝟓] donc par produit,
(𝒏𝟐 − 𝟏)(𝒏𝟐 − 𝟒) ≡ 𝟎[𝟓] d’où 5 divise (𝒏𝟐 − 𝟏)(𝒏𝟐 − 𝟒)
● Si 𝒏 ≡ 𝟒[𝟓] 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒏𝟐 − 𝟒 ≡ 𝟎[𝟓] 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒑𝒂𝒓
𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒕 (𝒏𝟐 − 𝟏)(𝒏𝟐 − 𝟒) ≡ 𝟎[𝟓]
d’où 5 divise (𝒏𝟐 − 𝟏)(𝒏𝟐 − 𝟒)
On déduit donc de cette disjonction de cas que 5
divise (𝒏𝟐 − 𝟏)(𝒏𝟐 − 𝟒) si et seulement si n n’est
pas divisible par 5.
1. Cette affirmation est vraie :
1ère idée : En effet, soit x un entier naturel
Les restes possibles de la division euclidienne de x
par 4 sont 0, 1, 2, 3.
1er cas : Si 𝑥 ≡ 0[4] alors par produit, 𝑥² ≡ 0[4]
donc par somme 𝑥 2 + 𝑥 + 1 ≡ 1[4] or 4 ∤ (1 − 0)
Donc 1 ≢ 0[4] 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑥 2 + 𝑥 + 1 ≢ 0[4]
2nd cas : Si 𝑥 ≡ 1[4] alors par produit, 𝑥² ≡ 1[4]
donc par somme 𝑥 2 + 𝑥 + 1 ≡ 3[4] or 4 ∤ (3 − 0)
Donc 3 ≢ 0[4] 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑥 2 + 𝑥 + 1 ≢ 0[4]
3ème cas : Si 𝑥 ≡ 2[4] alors par produit, 𝑥² ≡ 4[4]
donc par somme 𝑥 2 + 𝑥 + 1 ≡ 7[4] or 4 ∤ (7 − 0)
Donc 7 ≢ 0[4] 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑥 2 + 𝑥 + 1 ≢ 0[4]
4ème cas : Si 𝑥 ≡ 3[4] alors par produit, 𝑥² ≡ 9[4]
donc par somme 𝑥 2 + 𝑥 + 1 ≡ 13[4] or 4 ∤ (13 − 0)
Donc 13 ≢ 0[4] 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑥 2 + 𝑥 + 1 ≢ 0[4]
Donc on vient de montrer par disjonction de cas
que, pour tout entier naturel x, 𝑥 2 + 𝑥 + 1 ≢ 0[4]
Donc 𝑥 2 + 𝑥 + 1 ≡ 0[4] n’a pas de solution sur ℕ.
Autre idée : Soit x un entier naturel n alors x²
et x sont de même parité donc x²+x est paire
d’où x²+x+1 est impaire donc 2 ne divise pas x²+x+1
d’où 4 ne divise pas x²+x+1 donc 𝑥 2 + 𝑥 + 1 ≢ 0[4]
Donc 𝑥 2 + 𝑥 + 1 ≡ 0[4] n’a pas de solution sur ℕ.
2. La question est floue car on ne sait pas si n est
un entier naturel ou un entier relatif…
Si l’on raisonne dans ℕ
L’affirmation est vraie
En effet, soit n un entier naturel vérifiant 𝑛 ≡ 1[6]
Alors il existe un entier naturel k tel que 𝑛 = 1 + 6𝑘
D’où 15 × 3𝑛 − 3 = 15 × 31+6𝑘 − 3 = 45 × ((33 )2 )𝑘 − 3
𝑎𝑣𝑒𝑐 27 ≡ −1[7] (𝑐𝑎𝑟 4|27 − (−1))
donc (33 )2 ≡ 1[7] 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑝𝑎𝑟 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑒𝑡 𝑑𝑖𝑓𝑓é𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒,
45 × ((33 )2 )𝑘 − 3 ≡ 45 − 2[7] 𝑎𝑣𝑒𝑐 7|42
Donc 0 ≡ 45 − 2[7] d’où 15 × 3𝑛 − 3 ≡ 0[7]
Si l’on raisonne dans ℤ
L’affirmation est fausse
En effet, prenons, 𝑛 = −2 : n est un entier relatif
15 5 9 4
pourtant 15 × 3𝑛 − 3 = 9
− 3 = 3 − 3 = −3
15 × 3𝑛 − 3 n’est pas un entier donc il ne peut pas
être congru à 0 modulo 7.
3. L’affirmation est fausse
Considérons les entiers naturels a=4 et b=5 alors
a²+b²=31=5 × 6 + 1 𝑎𝑣𝑒𝑐 5 ∈ ℤ d’où 𝑎2 + 𝑏 2 ≡ 1[6]
𝑜𝑟 6 ∤ 1— (−1) 𝑑𝑜𝑛𝑐 1 ≢ −1[6] 𝑑′ 𝑜ù 𝑎2 + 𝑏² ≢ −1[6]
Il existe donc deux entiers naturels a et b tels que
𝑎2 + 𝑏² ≢ −1[6]
4. L’affirmation est fausse
Soit n un entier naturel
113 ≡ 3[10] 𝑑𝑜𝑛𝑐 11313 ≡ 313 [10]
4
𝑜𝑟 3 = 81 = 8 × 10 + 1 (8 é𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑢𝑛 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟)
𝑑𝑜𝑛𝑐 34 ≡ 1[10]
Donc par produit (34 )3 × 3 ≡ 13 × 3[10] 𝑖𝑒 313 ≡ 3[10]
On en déduit donc que 11313 ≡ 3[10] donc le
chiffre des unités de 11313 est 3 et non 1.
1. Soit n un entier naturel
• Si n est pair alors 2|n donc par produit,
2|n(2n+1)(7n+7) ie 2|𝐴𝑛 donc 𝐴𝑛 est pair
• Sinon n est impair donc 7n est impair or 7 est
impair donc par somme 7n+7 est pair
D’où 2|n(2n+1)(7n+7) ie 2|𝐴𝑛 donc 𝐴𝑛 est pair
Donc cette disjonction de cas permet de conclure
que pour tout entier naturel n, 𝐴𝑛 est pair.
2. Soit n un entier naturel
Les restes possibles de la division euclidienne de n
par 3 sont 0, 1, 2
Donc n est congru à l’un de ces restes modulo 3.
Or ● Si 𝑛 ≡ 0[3] alors 3|n donc par produit,
3|n(2n+1)(7n+7) ie 3|𝐴𝑛 donc 𝐴𝑛 est divisible par 3
• Si 𝑛 ≡ 1[3] alors 2𝑛 + 1 ≡ 3[3] or 3|3-0
donc 3 ≡ 0[3] d’où 2𝑛 + 1 ≡ 0[3] d’où 3|2n+1
donc par produit, 3|n(2n+1)(7n+7) ie 3|𝐴𝑛
donc 𝐴𝑛 est divisible par 3
• Sinon 𝑛 ≡ 2[3] alors 7𝑛 + 7 ≡ 21[3]
or 21|21-0 donc 21 ≡ 0[3] donc 7𝑛 + 7 ≡ 0[3] ainsi
3|7n+7 donc par produit, 3|n(2n+1)(7n+7) ie 3|𝐴𝑛
donc 𝐴𝑛 est divisible par 3
Donc cette disjonction de cas permet de conclure que
pour tout entier naturel n, 𝐴𝑛 est divisible par 3.
3. Pour n=1, on a 𝐴𝑛 = 𝐴1 = 1 × 3 × 14 = 42
𝑜𝑟 5 ∤ 42 donc il existe un entier naturel n tel que 𝐴𝑛
ne soit pas divisible par 5.
1. Soit n un entier naturel impair
alors il existe un entier k tel que 𝑛 = 2𝑘 + 1
Donc 𝑛2 − 1 = (2𝑘 + 1)2 − 1 = 4𝑘 2 + 4𝑘 + 1 − 1
= 4𝑘 2 + 4𝑘 = 4(𝑘 2 + 𝑘) 𝑜ù 𝑘 2 + 𝑘 est un
entier donc 4 divise n²-1.
2. Si n est un entier naturel tel que 4 divise n²-1
alors 2 divise n²-1 donc n²-1 est pair
Donc n² est impair d’où n est impair.
Donc la réciproque est vraie.
Soit n un entier naturel,
32𝑛 − 27 = (32 )𝑛 − 27 = 9𝑛 − 27 𝑜ù 9 ≡ 2[7]
(𝑐𝑎𝑟 7|9 − 2) donc 9𝑛 ≡ 2𝑛 [7]
D’où par somme 9𝑛 − 2𝑛 ≡ 0[7] 𝑑𝑜𝑛𝑐 7|9𝑛 − 2𝑛
d’où pour tout entier naturel n, 32𝑛 − 27 est
divisible par 7.
1. Soit (𝑢𝑛 ) la suite arithmétique de premier terme
2. 𝑢0 =-62 et de raison 5
Alors pour tout entier naturel n,
𝑢𝑛 = 𝑢0 + 𝑛𝑟 = −62 + 5𝑛
Soit n un entier naturel
7𝑢𝑛 + 4 = 7(−62 + 5𝑛) + 4 = −430 + 35𝑛
= 5(7𝑛 − 86) 𝑜ù 𝑛 ∈ ℤ 𝑑𝑜𝑛𝑐 7𝑛 − 86 ∈ ℤ
Donc pour tout entier naturel n, 7𝑢𝑛 + 4 ≡ 0 [5]
3. Autrement dit, tous les termes de la suite arithméti-
4. que de premier terme -62 et de raison 5 sont
5. solutions de l’équation (E).
1a. Si (𝑥 ; 𝑦) est un couple d’entiers vérifiant (𝐸)
alors 3𝑥 − 5𝑦 = 2 où y est un entier
donc 3𝑥 − 5𝑦 ≡ 3𝑥[5] 𝑑 ′ 𝑜ù 2 ≡ 3𝑥[5] 𝑖𝑒 3𝑥 ≡ 2[5]
D’où par produit, 6𝑥 ≡ 4[5] 𝑜𝑟 5|6 − 1 𝑑𝑜𝑛𝑐 6 ≡ 1[5]
𝑑𝑜𝑛𝑐 6𝑥 ≡ 𝑥[5] ∶ on en déduit que 𝑥 ≡ 4[5], ainsi il
existe un entier relatif k tel que x=4+5k
b. On a alors si (𝑥 ; 𝑦) est un couple d’entiers
vérifiant (𝐸) alors 3𝑥 − 5𝑦 = 2 donc il existe un
entier relatif k tel que x=4+5k d’où 3(4+5k)-5y=2
ie 10+15k=5y donc y=2+3k : Ainsi si (E) admet des
solutions, ces solutions sont des couples d’entiers
(x ;y) de la forme (4+5k; 2+3k) où k est un entier
Reste à voir si tous les couples de la forme
(4+5k ; 2+3k) (où k est un entier) vérifient (E)
Soit k un entier relatif, soit x=4+5k et y=2+3k
Alors 3x-5y=3(4+5k)-5(2+3k)=12+15k-10-15k=2
Alors le couple (x ;y)=(4+5k ;2+3k) est bien une
solution de (E).
Conclusion : les solutions de (E) dans ℤ2 sont les
couples (x ;y)=(4+5k ;2+3k) obtenus lorsque k est un
entier relatif.
b. Résolvons l’équation (E’) : x-3y=17 dans ℤ²
Si (E’) admet un couple (x ;y) d’entiers pour solution
alors x-3y=17 où y est un entier donc 𝑥 ≡ 17[3]
𝑜𝑟 3|17 − 2 𝑑′𝑜ù 2 ≡ 17[3] 𝑑′ 𝑜ù 𝑥 ≡ 2[3]
Donc il existe un entier relatif k tel que x=2+3k
mais comme 3y=x-17 alors 3y=2+3k-17
Donc 3y=3k-15 d’où y=k-5
Donc si (E’) admet des solutions, ces solutions sont des
couples d’entiers relatifs de la forme (2+3k ;k-5) où
k est un entier relatif
Reste à voir si tous les couples d’entiers
relatifs de cette forme sont des solutions de (E’)
Soit k un entier, posons x=2+3k et y=k-5
Alors x-3y=2+3k-3k+15=17 donc (x ;y)=(2+3k ;k-5)
est bien une solution de (E’)
D’où tous les couples (2+3k ;k-5), obtenus lorsque k
décrit ℤ, sont des solutions de (E’)
Conclusion : Dans ℤ2 , les solutions de (E’) sont les
couples (2+3k ;k-5), obtenus lorsque k décrit ℤ
1. n est un entier naturel non nul
Procédons par disjonction de cas
• Si n=1, (𝑛 − 1) ! + 1 = 0 ! + 1 = 1 + 1 = 2
(𝑐𝑎𝑟 𝑝𝑎𝑟 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛 0! = 1) 𝑜𝑟 2 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑖𝑟
Donc l’affirmation est vraie pour n=1
• 𝑠𝑖 𝑛 = 2 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 (𝑛 − 1)! + 1 = 1! + 1 = 1 + 1 = 2
or 2 est pair donc l’affirmation est vraie pour n=2
• Si 𝑛 = 3 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 (𝑛 − 1) ! + 1 = 2 × 1 + 1 = 3 et 3
est impair donc l’affirmation est fausse pour n=3
• Si 𝑛 ≥ 4 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑛 − 1 ≥ 3
𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 (𝑛 − 1)! + 1 = (𝑛 − 1) × … × 3 × 2 × 1 + 1
= 2 × [(𝑛 − 1) × … × 3] + 1
Or par produit d’entiers, (𝑛 − 1) × … × 3 est un
entier donc 2 × [(𝑛 − 1) × … × 3] est pair
D’où 2 × [(𝑛 − 1) × … × 3] + 1 est impair
donc l’affirmation est fausse
Conclusion (n-1)! +1 est pair si et seulement si
l’entier naturel non nul n vaut 1 ou 2.
2. (15-1) ! = 14 ! = 14 × 13 × … .6 × 5 × 4 × 3 × 2 × 1
= 15 × [14 × 13 × … .6 × 4 × 2]
où 14 × 13 × … .6 × 4 × 2 est un entier
donc 15 | (15-1) !
Or 15|(15-1) ! +1 ⟹15 | (15-1) ! +1 -(15-1) ! ⟹ 15 | 1
Or 15 ne divise pas 1 donc par contraposée 15 ne
divise pas (15-1) ! +1
(11 − 1) ! + 1 = 3 628 801 = 329 891 × 11
𝑜ù 329 891 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟
𝑑𝑜𝑛𝑐 11 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑒 (11 − 1) ! + 1
1. 𝑢0 = 4 , 𝑢1 = 4𝑢0 + 3 = 16 + 3 = 19,
𝑢2 = 4𝑢1 + 3 = 79, 𝑢3 = 4𝑢2 + 3 = 319,
𝑢4 = 4𝑢3 + 3 = 1279
Il semble donc qu’à partir du rang 1, le chiffre des
unités de 𝑢𝑛 vaut 9.
2. Pour tout entier naturel n non nul, soit P(n) l’asser-
tion « le chiffre des unités de 𝑢𝑛 vaut 9 ».
INITIALISATION :
Si n=1 alors 𝑢1 = 19 donc P(1) est vraie
HEREDITE : Soit n un entier naturel non nul
Si P(n) est vraie alors le chiffre des unités de 𝑢𝑛
vaut 9 d’où 𝑢𝑛 ≡ 9[10] 𝑑′𝑜ù 𝑝𝑎𝑟 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡 4𝑢𝑛 ≡ 36[10]
𝑜𝑟 10|36 − 6 𝑑𝑜𝑛𝑐 4 ≡ 36[10] 𝑑𝑜𝑛𝑐 4𝑢𝑛 ≡ 6 [10]
𝑑′ 𝑜ù 𝑝𝑎𝑟 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒, 4𝑢𝑛 + 3 ≡ 9[10] 𝑖𝑒 𝑢𝑛+1 ≡ 9[10]
Donc le chiffre des unités de 𝑢𝑛+1 vaut 9
On a prouvé que pour tout entier naturel n non nul,
P(n+1) est vrai dès que P(n) l’est
CONCLUSION : On a montré que P(n) est vraie au
rang 1 et héréditaire à partir du rang 1
donc pour tout entier naturel n non nul, le chiffre
des unités de 𝑢𝑛 vaut 9 d’après le théorème de
récurrence.
1. Entre le 1er janvier 1805 et le 31 décembre 2018,
la première année bissextile est 1808 et la dernière e
2016−1808
st 2016 or = 52 donc il y a 52 périodes de 4
4
ans entre le 1er janvier 1808 et le 31 décembre 2018
d’où entre le 1er janvier 1805 et le 31 décembre 2018,
il y a 53 années dont le millésime est divisible par 4
or toutes ses années sont bissextiles sauf 1900
D’où entre le 1er janvier 1805 et le 31 décembre 2018,
il y a eu exactement 52 années bissextiles.
er
Autre idée : entre le 1 janvier 1805 et le 31 décembre
2018, il y a eu exactement 213 années écoulées (car
2018-1805+1=214). Or les années bissextiles sont
tous les quatre ans et 214 = 4 × 53 + 2
Donc il devrait y avoir 53 années bissextiles entre
ces deux dates mais 1900 n’en n’est pas une
Donc il y a 52 années bissextiles entre ces deux dates
2. Le 2 décembre 1804 est le jour de rang 1 donc
le 1er janvier 1805 est le jour de rang 31
Or entre le 2 janvier 1805 et le 1er janvier 2019, il
s’est écoulé 213 années entières de 365 jours sauf
pour les 52 bissextiles qui en comptent un de plus.
Donc sur la période du 2 janvier 1805 au 1er janvier
2019, on compte 77 797 jours entiers
(en effet, 214 × 365 + 52 = 78 162)
Or 78 162 + 31 = 78 193 donc 78 193 est le rang du 1e
janvier 2019
3. Or 78 193=7 × 11 170 + 3 𝑜ù 11170∈ ℤ
donc 78193 ≡ 3[7]
Or les entiers positifs inférieurs 3 sont 0, 1, 2
où 7 ∤ 3 − 0, 7 ∤ 3 − 1 𝑒𝑡 7 ∤ 3 − 2
Donc 3 ≢ 0[7], 3 ≢ 1[7] 𝑒𝑡 3 ≢ 2[7] : 3 est bien le
plus petit entier positif a tel que 78193 ≡ 𝑎[7].
4. Le jour de rang 78193 est un mardi
Or 78193 − 1 = 7 × 11 170 + 2 autrement dit entre
les deux dates, il s’est écoulé 11 170 semaines com-
plètes et 2 jours donc le jour du couronnement de
Napoléon est deux jours entiers plus tôt que le mar-
di : le jour du couronnement de Napoléon est un
dimanche.
La cérémonie des jeux olympiques de 2024 a eu lieu
le 4 mai 1924. Si on note 1 le rang de ce jour
alors le 31 mai 1924 a pour rang 28.
Entre le 1 juin 1924 et le 31 mai 2024, il y a
100 années pleines et sur cette période, la 1ère
année bissextile est 1928 et la dernière 2024
𝟐𝟎𝟐𝟒−𝟏𝟗𝟐𝟖
soit 25 années bissextiles ( 𝟒
+ 𝟏 = 𝟐𝟓)
Ainsi cette période compte 36 525 jours
(𝟏𝟎𝟎 × 𝟑𝟔𝟓 + 𝟐𝟓 = 𝟑𝟔 𝟓𝟐𝟓)
Or 28+36 525=36 553 donc le 31 mai 2024 est
le jour de rang 36 553
Or 36 553+30+26=36 609 donc le 26 juillet
2024 est le jour de rang 36 609
Comme 36 609=𝟕 × 𝟓𝟐𝟐𝟗 + 𝟔
Or 36 609 − 1 = 7 × 5229 + 5 ∶ entre les deux dates,
il s’est écoulé 5 229 semaines complètes et 5 jours
donc la cérémonie des jeux olympiques de 2024 a
lieu 5 jours entiers après celle de 1924 : donc ces
deux cérémonies n’ont pas lieu le même jour.
Vérification : en 1924 elle avait lieu un dimanche et en
2024 elle aura lieu un vendredi : soit 5 jours pleins
d’écart…
1. L’affirmation est vraie
Soit x un entier relatif
Si 𝒙 + 𝟕 ≡ 𝟏[𝟑] 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒙 ≡ −𝟔[𝟑] 𝒐𝒓 𝟔|𝟎— 𝟔
𝒅𝒐𝒏𝒄 − 𝟔 ≡ 𝟗[𝟑] 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒙 ≡ 𝟎[𝟑]
Si 𝒙 ≡ 𝟎[𝟑] 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒙 + 𝟕 ≡ 𝟕[𝟑] 𝒐𝒓 𝟔|𝟕 − 𝟏
𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟕 ≡ 𝟏[𝟔] 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒙 + 𝟕 ≡ 𝟏[𝟑]
On a donc montré par double implication que :
pour tout entier relatif, 𝒙 + 𝟕 ≡ 𝟏𝟏[𝟑] ⟺ 𝒙 ≡ 𝟎[𝟑]
2. L’affirmation est fausse
Prenons x=7 alors 2x=14=2+𝟑 × 𝟒 donc 𝟐𝒙 ≡ 𝟐[𝟒]
pourtant 𝟒 ∤ (𝟕 − 𝟏) donc 𝟕 ≢ 𝟏[𝟒] donc 𝒙 ≢ 𝟏[𝟒]
3. L’affirmation est vraie
Soit x un entier relatif
Si 𝟑𝒙 ≡ 𝟐[𝟓] 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝟔𝒙 ≡ 𝟒[𝟓] 𝒐𝒓 𝟓|𝟔 − 𝟏
𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟔 ≡ 𝟏[𝟓] 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟔𝒙 ≡ 𝒙[𝟓] 𝒅′ 𝒐ù 𝒙 ≡ 𝟒[𝟓]
Si 𝒙 ≡ 𝟒[𝟓] 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝟑𝒙 ≡ 𝟏𝟐[𝟓] 𝒐𝒓 𝟓|𝟏𝟐 − 𝟐
𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟏𝟐 ≡ 𝟐[𝟓] 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟑𝒙 ≡ 𝟐[𝟑]
On a donc montré par double implication que :
pour tout entier relatif, 𝟑𝒙 ≡ 𝟐[𝟓] ⟺ 𝒙 ≡ 𝟒[𝟓]
4. L’affirmation est fausse
Soit x=-2 alors x²=4 donc 𝒙𝟐 ≡ 𝟒[𝟔] 𝒐𝒓 𝒙 ≡ −𝟐[𝟔]
𝒆𝒕 𝟔 ∤ (𝟐 − (−𝟐)) donc −𝟐 ≢ 𝟐[𝟔] donc 𝒙 ≢ 𝟐[𝟔]
1. Pour tout entier naturel n non nul, notons
𝒏(𝒏+𝟏)
P(n) : « 𝑺𝒏 = ( 𝟐
)² »
INITIALISATION : Pour n=1
𝑺𝒏 = 𝑺𝟏 = 𝟏𝟑 = 𝟏
𝟑
𝒏(𝒏 + 𝟏) 𝟏×𝟐 𝟑
𝒆𝒕 ( ) =( ) = 𝟏𝟑 = 𝟏
𝟐 𝟐
Donc P(1) est vraie
HEREDITE : soit n un entier naturel non nul
𝒏(𝒏+𝟏) 𝟐
Si P(n) est vraie alors 𝑺𝒏 = ( 𝟐
)
𝒏(𝒏+𝟏) 𝟐
Donc 𝑺𝒏+𝟏 = ( 𝟐
) + (𝒏 + 𝟏)𝟑
𝟐 (𝒏 + 𝟏)𝟐 (𝒏𝟐 + 𝟒𝒏 + 𝟒)
𝟐
𝒏
= (𝒏 + 𝟏) ( + 𝒏 + 𝟏) =
𝟒 𝟒
(𝒏+𝟏)𝟐 (𝒏+𝟐)𝟐 (𝒏+𝟏)(𝒏+𝟐) 𝟐
= =( )
𝟐𝟐 𝟐
Donc P(n+1) est vraie dès que P(n) l’est
D’où P(n) est héréditaire sur ℕ∗
CONCLUSION : P(n) est vraie au rang 1 et
héréditaire à partir de ce rang
𝒏(𝒏+𝟏)
Donc pour tout entier naturel non nul, 𝑺𝒏 = .
𝟐
𝟑 𝟐
𝒏 +𝟐𝒏 +𝒏
2. Soit n un entier naturel , 𝑺𝒏 = 𝒏 × 𝟒
𝒏𝟑 + 𝟐𝒏𝟐 + 𝒏
𝒏𝟑 + 𝟐𝒏𝟐 + 𝒏 ≡ 𝟎[𝟒] ⇒ ∈ ℤ ⟹ 𝑺𝒏 ≡ 𝟎[𝒏]
𝟒 𝟑 𝟐
𝒏 +𝟐𝒏 +𝒏 𝒏𝟑 +𝟐𝒏𝟐 +𝒏
De plus, 𝑺𝒏 ≡ 𝟎[𝒏] (𝒄𝒂𝒓 𝑺𝒏 = 𝒏 × 𝒐ù ∈ ℤ)
𝟒 𝟒
𝒏𝟑 +𝟐𝒏𝟐 +𝒏
⇒ ∃𝒌 ∈ ℤ, 𝑺𝒏 = 𝒌𝒏 ⇒ ∃𝒌 ∈ ℤ, 𝒏 × 𝟒
= 𝒌𝒏
𝒏𝟑 +𝟐𝒏𝟐 +𝒏
⇒ 𝟒
∈ℤ ⟹ 𝟒|𝒏𝟑 + 𝟐𝒏𝟐 + 𝒏
𝟑 𝟐
⟹ 𝒏 + 𝟐𝒏 + 𝒏 ≡ 𝟎[𝟒]
Donc pour tout entier naturel n
𝑺𝒏 ≡ 𝟎[𝒏] ⟺ 𝒏𝟑 + 𝟐𝒏𝟐 + 𝒏 ≡ 𝟎[𝟒]
3. S’il existe un entier naturel n tel que 𝑺𝒏 ≡ 𝟎[𝒏]
Alors 𝒏𝟑 + 𝟐𝒏𝟐 + 𝒏 ≡ 𝟎[𝟒]
Or les restes possibles de la division euclidienne
de n par 4 sont 0, 1, 2, 3
Mais ● Si 𝒏 ≡ 𝟎[𝟒] alors par produit puis somme
𝒏𝟑 + 𝟐𝒏𝟐 + 𝒏 ≡ 𝟎[𝟒] d’où d’après 2. 𝑺𝒏 ≡ 𝟎[𝒏]
● Si 𝒏 ≡ 𝟏[𝟒] alors par produit puis somme
𝒏 + 𝟐𝒏𝟐 + 𝒏 ≡ 𝟒[𝟒] or 𝟒 ≡ 𝟎[𝟒] d’où 𝒏𝟑 + 𝟐𝒏𝟐 + 𝒏 ≡ 𝟎[𝟒]
𝟑

d’après 2. 𝑺𝒏 ≡ 𝟎[𝒏]
● Si 𝒏 ≡ 𝟐[𝟒] alors par produit puis somme
𝒏 + 𝟐𝒏𝟐 + 𝒏 ≡ 𝟏𝟖[𝟒] or 𝟏𝟖 ≡ 𝟐[𝟒] d’où 𝒏𝟑 + 𝟐𝒏𝟐 + 𝒏 ≡ 𝟐[𝟒]
𝟑

Or 𝟐 ≢ 𝟎[𝟒] 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒏𝟑 + 𝟐𝒏𝟐 + 𝒏 ≢ 𝟎[𝟒] d’après 2.


𝑺𝒏 ≢ 𝟎[𝒏]
● Si 𝒏 ≡ 𝟑[𝟒] alors par produit puis somme
𝒏𝟑 + 𝟐𝒏𝟐 + 𝒏 ≡ 𝟒𝟖[𝟒] or 𝟒|𝟒𝟖 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟒𝟖 ≡ 𝟎[𝟒]
d’où 𝒏𝟑 + 𝟐𝒏𝟐 + 𝒏 ≡ 𝟎[𝟒] donc d’après 2. 𝑺𝒏 ≡ 𝟎[𝒏]
On en déduit par disjonction de cas, que les
entiers naturels n vérifiant 𝑺𝒏 ≡ 𝟎[𝒏] sont les
entiers naturels non congru à 2 modulo 4.
 Applications :
Exercices : 14p126, 47,52p128, 84,86p131, 78p130,87p131, 92p132,
94,95,97p132
85p131 (Code César), 89p132 (chiffrage affine), 55p200
Approfondissement : 67p129, 91p131, 90p132
Comme ce nombre est divisible par 6 et
comme 2 divise 6 alors ce nombre est
divisible par 2 donc b est un nombre pair
Comme ce nombre est divisible par 45 et
comme 5 divise 45 alors ce nombre est
divisible par 5 donc b est soit 0 soit 5 mais
on sait que b est pair donc b=0
Comme ce nombre est divisible par 45 et
comme 9 divise 45 alors ce nombre est
divisible par 9 donc la somme de tous ses
chiffres est divisible par 9 ainsi
9|7+2+a+8+3+0 ie 9|20+a et 𝟐𝟎 ≤ 𝟐𝟎 + 𝒂 ≤ 𝟐𝟗
Or le seul multiple de 9 dans l’intervalle
[20 ;29] est 27 donc 20+a=27 donc a=7
Ainsi le nombre cherché est 727 830.
Soit k un entier naturel
Alors il existe un entier naturel n et n entiers 𝒂𝟎
𝒂𝟏 , … . , 𝒂𝒏 compris entre 0 et 9 tels que
𝒌 = 𝒂𝒏 × 𝟏𝟎𝒏 + 𝒂𝒏−𝟏 × 𝟏𝟎𝒏−𝟏 + ⋯ + 𝒂𝟏 × 𝟏𝟎 + 𝒂𝟎
or pour tout entier i∈ ⟦𝟏; 𝒏⟧, 𝟏𝟎|𝟏𝟎𝒊
donc 𝟏𝟎𝒊 ≡ 𝟎[𝟏𝟎] et par produit,𝒂𝒊 × 𝟏𝟎𝒊 ≡ 𝟎[𝟏𝟎]
donc par somme,
𝒂𝒏 × 𝟏𝟎𝒏 + 𝒂𝒏−𝟏 × 𝟏𝟎𝒏−𝟏 + ⋯ + 𝒂𝟏 × 𝟏𝟎 ≡ 𝟎[𝟏𝟎]
donc par somme, 𝒂𝒏 × 𝟏𝟎𝒏 + 𝒂𝒏−𝟏 × 𝟏𝟎𝒏−𝟏 + ⋯ +
𝒂𝟏 × 𝟏𝟎 + 𝒂𝟎 ≡ 𝒂𝟎 [𝟏𝟎]
Ainsi tout entier naturel est congru à son chiffre des
unités modulo 10.

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