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Dans ce chapitre, on travaille uniquement sur l’ensemble des nombres entiers relatifs (appelés
souvent par abus de langage les nombres entiers ou plus simplement les entiers).
RAPPELS L’ensemble des entiers relatifs, noté ℤ, est constitué des entiers naturels (dont
l’ensemble est noté ℕ) et de leurs opposés : ℕ = {𝟎; 𝟏; 𝟐; 𝟑; … } 𝒆𝒕 ℤ = { … ; −𝟐; −𝟏; 𝟎; 𝟏; 𝟐; … . }.
Propriétés 1 :
● Si n est un entier relatif, il admet un unique successeur n+1 (et un unique prédécesseur : n-1).
● La somme ou la différence de deux entiers relatifs est un entier relatif.
La somme de deux entiers positifs (respectivement négatifs) est nulle si et seulement si
ces deux entiers sont tous deux nuls.
● Le produit de deux entiers relatifs est un entier relatif.
Le produit de deux entiers de même signe (respectivement de signe contraire) est positif
(respectivement négatif).
Pour tous entiers a et b, ab=1 si et seulement si a=b=1 ou a=b=-1.
Le quotient de deux entiers relatifs peut ne pas être un entier relatif d’où la définition 3.
Théorème 2 (admis) Tout sous-ensemble non vide de ℕ admet un plus petit élément.
Ce théorème n’est plus valable dans ℤ, ni dans ℚ+ (donc ni dans ℝ)
I. Divisibilité dans ℤ :
A. Définition :
Définitions 3 : Soient a et b deux entiers relatifs
● l’entier b divise l’entier a, noté b|a, s’il existe un entier relatif k vérifiant a=kb.
● l’entier b est un diviseur de l’entier a lorsque b divise a
● l’entier a est un multiple de l’entier b (ou encore a divisible par b) lorsque b divise a.
Remarques ● cette définition permet de montrer qu’un entier donné est un multiple ou un diviseur de a.
● Si b divise a avec a=kb alors k est un autre diviseur de a.
Définition 4 Un entier relatif est pair s’il est divisible par 2, sinon il est impair.
Propriété 5 Pour tout entier relatif n,
n est pair si, et seulement si, il existe un entier relatif n’ tel que n=2n’
n est impair si, et seulement si, il un entier relatif n’ tel que n=2n’+1
Propriété 7 Pour tous entiers relatifs a et b, (a divise b et b divise a) si, et seulement si, |a|=|b|
Remarque ie ∀𝑎 ∈ ℤ, ∀𝑏 ∈ ℤ, (𝑎|𝑏 𝑒𝑡 𝑏|𝑎) ⟺ (𝑎 = 𝑏 𝑜𝑢 𝑎 = −𝑏) (la relation | est antisymétrique)
Définition 10
Un entier naturel est un nombre premier s’il admet exactement quatre diviseurs.
Propriété 11 Pour tout entier relatif a non nul,
|𝑏| ≤ √|𝑎| 𝑒𝑡 |𝑏 ′ | ≥ √|𝑎|
Alors il existe des entiers b et b’ vérifiant a=bb’ avec 𝑜𝑢
|𝑏| ≤ √|𝑎| 𝑒𝑡 |𝑏 ′ | ≥ √|𝑎|
Remarque On a vu que tout entier relatif non nul, distinct de 1 et -1, peut admettre de 4 à
2|a|-1 diviseurs. Il est donc possible de lister ses diviseurs. En exploitant toutes les proprié-
tés suivantes, on obtient une méthode permettant de trouver efficacement ces diviseurs.
Aplication : recherche des diviseurs d’un entier a non nul (cas a=0 déjà connu !)
Corollaire 12 Pour déterminer les diviseurs d’un entier relatif a non nul, il suffit de
déterminer les diviseurs de a appartenant à [0; √|𝑎|].
En effet ● Les diviseurs de a sont ceux de –a dans ℤ (car b|a⟺b|-a) : il suffit donc de chercher les
diviseurs de |a| pour obtenir tous les diviseurs de a.
● Or grâce à la propriété 6, des diviseurs de a dans [0; √|𝑎|] on déduit les diviseurs de a dans
[0 ;|a|] ● Grâce au premier point du lemme 2, on déduit les diviseurs négatifs de a dans [-|a| ;0]
en considérant leurs opposés des diviseurs trouvés dans [0; |𝑎| ]
● Ainsi les diviseurs de a appartenant à [ -|a|; |a|] , autrement dit tous les diviseurs de a (car
d’après le second point du lemme 2, comme a≠0, ses diviseurs appartiennent à [ -|a|; |a|] ).
Déterminer des entiers tels qu’une relation de divisibilité soit vérifiée : vidéos 6, 6bis,6ter
Contexte Soit a et b deux entiers naturels tels que b soit non nul
Considérons la demi-droite d’origine O représentant l’ensemble des réels positifs,
graduée à l’aide des points à abscisse entière, on place alors les points d’abscisses respectives a
et b sur cette droite.
𝑎 𝑎
Dans l’exemple a=-b+r ; mais plus généralement, si b<0, on a : 𝑎 = 𝐸 ( ) 𝑏 + (𝑎 − 𝐸 ( ) 𝑏).
𝑏 𝑏
a a
En posant 𝑞 = E ( ) et 𝑟 = a − E ( ) b, on prouve le théorème suivant :
b b
Définition 19 Pour tout entier relatif a et tout entier naturel non nul b,
● Effectuer la division euclidienne de a par b revient à déterminer le couple (q,r)
associé au couple (a,b) vérifiant 𝑎 = 𝑏𝑞 + 𝑟 et 0 ≤ 𝑟 < 𝑏
● On dit alors que a est le dividende de la division euclidienne de a par b,
b est le diviseur de la division euclidienne de a par b,
q est le quotient de la division euclidienne de a par b,
et r est le reste de la division euclidienne de a par b.
Quo(a,b)
Obtention du Intg(A÷ 𝐵) PartEnt(A/B)
q= a//b
quotient de la
division 𝐸𝑁𝑇(𝐴/𝐵) (math puis NBRE puis 5)
(ie OPTN (calculs, puis ,
euclidienne de ne pas confondre avec
F6, F4, F5) puis arithmétique,
Ent(…) pb pour les négatifs.
a par b. puis quo(p,q))
Obtenir le
reste r de la
r=a%b MOD(A,B) Reste(a,b) Rem(a,b)
division
euclidienne de MOD(A ;B)
a par b (ie OPTN (math puis NBRE
(calculs, puis ,
F6,F4,F6,F4) puis 0)
puis arithmétique,
puis rem(p,q))
Corollaire 20 pour tout entier relatif b non nul, pour tout entier relatif n,
il existe un unique entier q tel que n s’écrive bq ou bq+1 ou bq+2 ou … ou bq+b-1.
Remarque Corollaire très utile pour prouver certaines propriétés sur les entiers à l’aide
d’un raisonnement par disjonction de cas (cf exemple 10).
Exemple 10 1) Démontrer que pour tout entier naturel n, 𝑛3 − 𝑛 est divisible par 3.
2) En déduire que pour tout entier naturel n, 𝑛(𝑛² − 4) est divisible par 3.
Exemple 11 Déterminer les entiers relatifs a vérifiant a²-1 est divisible par 8.
Interprétation graphique :
On constate que n divise r-a (car r-a=2n) ; n divise d-b (car d-b=3n) ; n divise d-a (car d-a=4n) ……
Donc on a : 𝑎 ≡ 𝑟[𝑛] 𝑏 ≡ 𝑑[𝑛] 𝑎 ≡ 𝑑[𝑛] ……
De plus, on constate que le reste dans la division euclidienne de a (respectivement b, r, c, d) par n vaut r.
D’où la propriété suivante :
Propriété 24 traduction d’une relation de congruence
Soient a et b deux entiers relatifs et n un entier naturel non nul :
« 𝑎 ≡ 𝑏 [𝑛] » ⟺ « n | a-b » ⟺ « ∃ 𝑘 ∈ ℤ, 𝑎 = 𝑏 + 𝑘𝑛 »
⟺ « a et b ont même reste dans la division euclidienne par n »
Exemple 15
1) Déterminer les restes de la division euclidienne par 7 des nombres suivants:
𝑨 = 𝟓𝟎𝟏𝟎𝟎 𝑩 = 𝟐𝟒𝟕𝟑𝟒𝟗 𝑪 = 𝟏𝟎𝟎 𝑫 = 𝟏𝟎𝟎𝟏𝟎𝟎 𝑬 = 𝟓𝟎𝟏𝟎𝟎 − 𝟏𝟎𝟎𝟏𝟎𝟎
2) Même question avec la division euclidienne de 𝟖𝟏 𝟎𝟎𝟎 par 5.
B. Critères de divisibilité :
Propriété 28 : ∀𝑎 ∈ ℤ, ∀𝑛 ∈ ℕ∗ , n divise a si, et seulement si, 𝑎 ≡ 0[𝑛]
Exemple 16 :
1) Démontrer que pour tout entier naturel n, 𝟑𝒏+𝟑 − 𝟒𝟒𝒏+𝟐 est divisible par 11.
2) Montrer que : pour tout entier naturel n non nul, 𝟕𝟐𝒏+𝟏 + 𝟓 est multiple de 4.
Exemple 18 :
1) Justifier les critères précédents.
2) Montrer qu’un nombre est divisible par 7 si son nombre des dizaines augmenté
de 5 fois son chiffre des unités est divisible par 7.
3) Trouver le chiffre des unités de 𝟕𝟐𝟎𝟐𝟐 .
Exercices 33à38p127 ; 44,45,46,48,53,56,57p128 ; 61à66,70p129
80,81,83p130, 88p131, Approfondissement 31p127, 55p128, 60,72p129
Cryptographie affine : vidéos 23 à 23ter
Applications :
Exercices : 14p126, 47,52p128, 84,86p131, 78p130,87p131, 92p132,
94,95,97p132
85p131 (Code César), 89p132 (chiffrage affine), 55p200
Approfondissement : 67p129, 91p131, 90p132
53 32
Correction des exemples et exercices du Chapitre 3
Exemple 10 1) Démontrer que pour tout entier naturel n, 𝑛3 − 𝑛 est divisible par 3.
2) En déduire que pour tout entier naturel n, 𝑛(𝑛² − 4) est divisible par 3.
Exemple 10 1) Démontrer que pour tout entier naturel n, 𝑛3 − 𝑛 est divisible par 3.
Soit n un entier naturel
𝑛3 − 𝑛 = 𝑛(𝑛2 − 1) = 𝑛(𝑛 − 1)(𝑛 + 1) où n-1, n, n+1 sont trois entiers consécutifs
donc l’un d’eux est divisible par 3 et comme les deux autres sont des entiers alors
leur produit (ie 𝑛3 − 𝑛) est divisible par 3
2) En déduire que pour tout entier naturel n, 𝑛(𝑛² − 4) est divisible par 3.
𝑛(𝑛 − 4) = 𝑛3 − 4𝑛 = 𝑛3 − 𝑛 − 3𝑛
2
Exemple 11 Déterminer les entiers relatifs a vérifiant a²-1 est divisible par 8.
Exemple 11 Déterminer les entiers relatifs a vérifiant a²-1 est divisible par 8.
● S’il existe un entier relatif a tel que 8 divise a²-1
Alors comme 2 divise 8 alors 2 divise a²-1 donc a² est impair d’où a est impair
On vient de montrer que les entiers relatifs a vérifiant a²-1 divisible par 8, s’il en existe, sont des
entiers impairs. Voyons si tous les entiers impairs a vérifient a²-1 est divisible par 8
● Si a est un nombre impair alors il existe un entier k tel que a=2k+1 donc a²-1=4k²+4k=4(k²+k)
Or k et k² sont toujours de même parité donc k²+k est toujours pair donc il existe un entier k’ tel
que k²+k=2k’ d’où a²-1=8k’ donc 8 divise a²-1 donc les entiers relatifs impairs vérifient tous a²-1
est divisible par 8
● Donc les entiers relatifs a vérifiant a²-1 est divisible par 8 sont les nombres impairs.
Exercices 19 à 23p126 ; 24,26,29,32p127
1. 327 = 40 × 8 + 7 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 7 < 8
Donc la division euclidienne de a par b donne
pour quotient 40 et pour reste 7.
2. −89 = −15 × 6 + 1 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 1 < 6
Donc la division euclidienne de a par b donne
pour quotient -15 et pour reste 1.
3. −17 = −1 × 25 + 8 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 8 < 25
Donc la division euclidienne de a par b donne
pour quotient -1 et pour reste 8.
4. −5020 = −419 × 12 + 8 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 8 < 12
Donc la division euclidienne de a par b donne
pour quotient -419 et pour reste 8.
1. Comme 0 ≤ 7 < 10 𝑎𝑣𝑒𝑐 27 = 10 × 2 + 7
donc dans la division euclidienne de 27 par 10, le
quotient vaut 2 et le reste vaut 7
Comme 7 > 2, l’égalité donnée ne permet pas de
déduire directement le quotient et le reste de la
division euclidienne de 27 par 2.
2. Comme 0 ≤ 4 < 8 𝑎𝑣𝑒𝑐 52 = 8 × 6 + 4
donc dans la division euclidienne de 52 par 8, le
quotient vaut 6 et le reste vaut 4
Comme 0 ≤ 4 < 6 𝑎𝑣𝑒𝑐 52 = 8 × 6 + 4
donc dans la division euclidienne de 52 par 6, le
quotient vaut 8 et le reste vaut 4
3. Comme 0 ≤ 1 < 4 𝑎𝑣𝑒𝑐 − 36 = −4 × 8 + 1
donc dans la division euclidienne de -36 par -4, le
quotient vaut 8 et le reste vaut 1
Comme 0 ≤ 1 < 8 𝑎𝑣𝑒𝑐 − 36 = −4 × 8 + 1
donc dans la division euclidienne de 52 par 8, le
quotient vaut -4 et le reste vaut 1.
n est l’entier naturel tel que la division eucli-
dienne de 1088 par n donne un quotient de 37 et
un reste de 15 si et seulement si 1088=37n+15
avec 0 ≤ 15 < 𝑛 si et seulement si 𝑛 = 29 (car
1088−15
𝑛 = 37 = 29 𝑒𝑡 0 ≤ 15 < 29)
Donc l’entier cherché est 29.
RAPPEL : a//b donne le quotient de la division
euclidienne de a par b et a%b donne le reste de
la division euclidienne de a par b
A//4 renvoie 2 et A%4 renvoie 3
donc, dans la division euclidienne de A par 4, le
quotient vaut 2 et le reste 3
Ainsi 𝐴 = 2 × 4 + 2 = 11
Or 𝐴 = 11 = 2 × 5 + 1 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 1 < 5
donc on retrouve bien que dans la division
euclidienne de A par 5, le quotient vaut 2 et le
reste 1 (informations renvoyées)
Donc l’entier naturel A vaut 11.
Soit a et b les deux entiers naturels cherchés
avec b<a
Comme leur différence vaut 399 alors a-b=399
De plus la division de a par b donne un quotient de
15 et un reste de 21 donc a=15b+21
15𝑏 + 21 − 𝑏 = 399 14𝑏 = 378
D’où { 𝑑𝑜𝑛𝑐 {
𝑎 = 15𝑏 + 21 𝑎 = 15𝑏 + 21
𝑏 = 27
donc {
𝑎 = 426
Donc les deux entiers naturels cherchés sont 426
et 27.
Comme 36 202 744 = 9 658 × 3 748 + 4 560 avec
0 ≤ 4560 < 9658 𝑒𝑡 4560 > 3748
Alors cette égalité ne donne que le quotient et le
reste de la division euclidienne de 36 202 744
par 9 658 : le quotient vaut 3 748 et le reste
vaut 4 560.
S’il existe un entier relatif n appartenant à
[-3 000 ; -2000] tel que la division euclidienne
par
128 donne un reste égal à son quotient
Alors il existerait un entier relatif q tel que
n=128q+q avec 0 ≤ 𝑞 < 128 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑞 ≥ 0
De plus, −3000 ≤ 𝑛 ≤ −2000 𝑑𝑜𝑛𝑐
3000
−3000 ≤ 129𝑞 ≤ −2000 𝑑𝑜𝑛𝑐 − ≤𝑞
129
2000
≤−
129
𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑞 < 0 Ainsi il existerait un entier relatif à la
fois positif et strictement négatif : ce qui est
absurde
Donc il n’existe pas d’entiers relatifs remplissant
les conditions de l’énoncé.
Remarque : si la question avait été : trouver les
entiers relatifs de [2 000 ; 3 000] dont la
division
euclidienne par 128 donne un quotient égal au
reste,
on aurait raisonné ainsi :
(P) : « il existe un entier relatif n appartenant à
[2 000 ; 3 000] tel que la division euclidienne par
128 donne un reste égal à son quotient »
si et seulement si il existe un entier relatif q tel
que n=128q+q avec 0 ≤ 𝑞 < 128 𝑒𝑡 2000 ≤ 𝑛 ≤
3000
si et seulement si il existe un entier relatif q tel
2000 3000
que n=129q avec 0 ≤ 𝑞 < 128 𝑒𝑡 129 ≤ 𝑞 ≤ 129
2000 3000
Or 129
≈ 15,5 𝑒𝑡 129
≈ 23,3
(P) ⟺ n = 129q et 𝑞 ∈ ⟦16 ; 23⟧
⟺ 𝑛 ∈ {2 064; 2 193; 2 322; 2 451; 2 580; 2 709; 2 838}
Les entiers cherchés sont donc les entiers 2 064 ;
2 193; 2 322; 2 451; 2 580; 2 709; 2 838.
AUTRE REDACTION POSSIBLE
● S’il existe un entier relatif n appartenant à
[2 000 ; 3 000] tel que la division euclidienne par
128 donne un reste égal à son quotient alors il
existe un entier relatif q tel que n=128q+q=129q
avec 0 ≤ 𝑞 < 128
2000 3000
𝐷 ′ 𝑜ù on aurait 0 ≤ 𝑞 < 128 𝑒𝑡 129 ≤ 𝑞 ≤ 129
2000 3000
avec 129
≈ 15,5 𝑒𝑡 129
≈ 23,3
D’où 𝑞 ∈ ⟦16 ; 23⟧ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑛 = 129𝑞
donc les seules valeurs possibles pour n sont
2 064 ; 2 193 ; 2 322 ; 2 451 ; 2 580 ; 2 709; 2 838.
● Reste alors à vérifier si chacun de ces nombres
répond bien au problème (le faire soigneusement pour
le premier et dire de même pour les autres si les
démarches et les conclusions sont les mêmes).
2064 = 16 × 128 + 16 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 16 ≤ 128
Donc 2 064 est un entier de l’intervalle
[2 000 ;3 000] dont la division euclidienne par
128
donne un quotient égal au reste (ils valent tous
deux 16) donc 2064 répond au problème posé
Exemple 15
1) Déterminer les restes de la division euclidienne par 7 des nombres suivants:
𝑨 = 𝟓𝟎𝟏𝟎𝟎 𝑩 = 𝟐𝟒𝟕𝟑𝟒𝟗 𝑪 = 𝟏𝟎𝟎 𝑫 = 𝟏𝟎𝟎𝟏𝟎𝟎 𝑬 = 𝟓𝟎𝟏𝟎𝟎 − 𝟏𝟎𝟎𝟏𝟎𝟎
2) Même question avec la division euclidienne de 𝟖𝟏 𝟎𝟎𝟎 par 5.
Exemple 15 Chercher le reste de la division euclidienne d’un entier relatif X par un entier
non nul n revient à déterminer l’entier naturel r vérifiant 𝑿 ≡ 𝒓[𝒏] 𝒐ù 𝟎 ≤ 𝒓 < 𝒏.
1) Déterminer les restes de la division euclidienne par 7 des nombres suivants:
𝑨 = 𝟓𝟎𝟏𝟎𝟎 𝑩 = 𝟐𝟒𝟕𝟑𝟒𝟗 𝑪 = 𝟏𝟎𝟎 𝑫 = 𝟏𝟎𝟎𝟏𝟎𝟎 𝑬 = 𝟓𝟎𝟏𝟎𝟎 − 𝟏𝟎𝟎𝟏𝟎𝟎
● Déterminons le reste de la division euclidienne de A par 7
Comme 𝟕|𝟓𝟎 − 𝟏 alors 𝟓𝟎 ≡ 𝟏[𝟕] donc par produit, 𝟓𝟎𝟏𝟎𝟎 ≡ 𝟏𝟏𝟎𝟎 [𝟕] 𝒊𝒆 𝑨 ≡ 𝟏[𝟕]
Or 𝟎 ≤ 𝟏 < 𝟕 donc le reste de la division euclidienne de A par 7 vaut 1.
● Déterminons le reste de la division euclidienne de B par 7
Comme 𝟕|𝟐𝟒𝟕 − 𝟐 alors 𝟐𝟒𝟕 ≡ 𝟐[𝟕] donc par produit, 𝟐𝟒𝟕𝟑𝟒𝟗 ≡ 𝟐𝟑𝟒𝟗 [𝟕] (*)
On cherche alors, si c’est possible, un multiple de 2 congru à 1 (ou -1) modulo 7
Or 𝟐𝟑 = 𝟖 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝟖 ≡ 𝟏[𝟕] (𝒄𝒂𝒓 𝟕|𝟖 − 𝟏) 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟐𝟑 ≡ 𝟏[𝟕]
L’idée consiste à « reconstruire » 𝟐𝟑𝟒𝟗 à partir de 𝟐𝟑 : il suffit d’exprimer 𝟑𝟒𝟗 à partir de 3.
On sait que 𝟑𝟒𝟗 = 𝟑 × 𝟏𝟏𝟔 + 𝟏 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟐𝟑𝟒𝟗 = 𝟐𝟑×𝟏𝟏𝟔+𝟏 = (𝟐𝟑 )𝟏𝟏𝟔 × 𝟐
𝑫′ 𝒐ù, 𝒑𝒂𝒓 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒕, (𝟐𝟑 )𝟏𝟏𝟔 × 𝟐 ≡ 𝟏𝟏𝟏𝟔 × 𝟐[𝟕] ie donc 𝟐𝟑𝟒𝟗 ≡ 𝟐[𝟕] (*)
On déduit alors des relations (*) et (*) la relation suivante : 𝟐𝟒𝟕𝟑𝟒𝟗 ≡ 𝟐[𝟕]
Or 𝟎 ≤ 𝟐 < 𝟕 donc le reste de la division euclidienne de B par 7 vaut 2.
● Déterminons le reste de la division euclidienne de C par 7
Comme 𝟕|𝟏𝟎𝟎 − 𝟐 alors 𝟏𝟎𝟎 ≡ 𝟐[𝟕] avec 𝟎 ≤ 𝟐 < 𝟕
donc le reste de la division euclidienne de C par 7 vaut 2.
● Déterminons le reste de la division euclidienne de D par 7
𝑫 = 𝟏𝟎𝟎𝟏𝟎𝟎 = 𝑪𝟏𝟎𝟎 avec 𝑪 ≡ 𝟐[𝟕] (d’après le point précédent) donc 𝑫 ≡ 𝟐𝟏𝟎𝟎 [𝟕]
Or on a vu que 𝟐𝟑 ≡ 𝟏[𝟕] (comme précédemment on va reconstruire 𝟐𝟏𝟎𝟎 à 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒓 𝒅𝒆 𝟐𝟑 :
𝟐𝟏𝟎𝟎 = 𝟐𝟑×𝟑𝟑+𝟏 = (𝟐𝟑 )𝟑𝟑 × 𝟐)
Donc par produit, (𝟐𝟑 )𝟑𝟑 × 𝟐 ≡ 𝟏𝟑𝟑 × 𝟐[𝟕] ie 𝟐𝟏𝟎𝟎 ≡ 𝟐[𝟕] donc 𝑫 ≡ 𝟐[𝟕] avec 𝟎 ≤ 𝟐 < 𝟕
donc le reste de la division euclidienne de D par 7 vaut 2.
● Déterminons le reste de la division euclidienne de E par 7
𝑬 = 𝟓𝟎𝟏𝟎𝟎 − 𝟏𝟎𝟎𝟏𝟎𝟎 = 𝑨 − 𝑫 avec 𝑫 ≡ 𝟐[𝟕] 𝒆𝒕 𝑨 ≡ 𝟏[𝟕] donc par produit puis somme,
𝑬 ≡ 𝟏 − 𝟐[𝟕] or −𝟏 ≡ 𝟔[𝟕] (𝒄𝒂𝒓 𝟕| 𝟔 − (−𝟏) ) donc 𝑬 ≡ 𝟔[𝟕] avec 𝟎 ≤ 𝟔 < 𝟕
donc le reste de la division euclidienne de E par 7 vaut 6.
2) Même question avec la division euclidienne de 𝟖𝟏 𝟎𝟎𝟎 par 5.
Déterminons le reste de la division euclidienne de 𝟖𝟏𝟎𝟎𝟎 par 5
Comme 𝟓|𝟖 − 𝟑 alors 𝟖 ≡ 𝟑[𝟓] donc par produit, 𝟖𝟏𝟎𝟎𝟎 ≡ 𝟑𝟏𝟎𝟎𝟎 [𝟓] (*)
On cherche alors, si c’est possible, un multiple de 3 congru à 1 (ou -1) modulo 5
Or 𝟑𝟒 = 𝟖𝟏 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝟖𝟏 ≡ 𝟏[𝟓] (𝒄𝒂𝒓 𝟓|𝟖𝟏 − 𝟏) 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟑𝟒 ≡ 𝟏[𝟓]
« Reconstruire » 𝟑𝟏𝟎𝟎𝟎 à partir de 𝟑𝟒 or pour cela il suffit d’exprimer 𝟏𝟎𝟎𝟎 à partir de 4 : on
sait que 𝟏𝟎𝟎𝟎 = 𝟒 × 𝟐𝟓𝟎 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟑𝟏𝟎𝟎𝟎 = 𝟑𝟒×𝟐𝟓𝟎 = (𝟑𝟒 )𝟐𝟓𝟎
𝑫′ 𝒐ù, 𝒑𝒂𝒓 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒕, (𝟑𝟒 )𝟐𝟓𝟎 ≡ 𝟏𝟐𝟓𝟎 [𝟓] ie donc 𝟑𝟏𝟎𝟎𝟎 ≡ 𝟏[𝟓] (*)
On déduit alors des relations (*) et (*) la relation suivante : 𝟖𝟏𝟎𝟎𝟎 ≡ 𝟏[𝟓]
Or 𝟎 ≤ 𝟏 < 𝟓 donc le reste de la division euclidienne de 𝟖𝟏𝟎𝟎𝟎 par 5 vaut 1.
Exemple 16 :
1) Démontrer que pour tout entier naturel n, 𝟑𝒏+𝟑 − 𝟒𝟒𝒏+𝟐 est divisible par 11.
2) Montrer que : pour tout entier naturel n non nul, 𝟕𝟐𝒏+𝟏 + 𝟓 est multiple de 4.
Exemple 16 :
1) Démontrer que pour tout entier naturel n, 𝟑𝒏+𝟑 − 𝟒𝟒𝒏+𝟐 est divisible par 11.
Soit n un entier naturel, notons 𝑨 = 𝟑𝒏+𝟑 − 𝟒𝟒𝒏+𝟐
Il suffit de montrer que A≡ 𝟎[𝟏𝟏]. Pour cela, il suffit de décomposer A en une somme de
produits puis d’utiliser les propriétés sur les congruences jusqu’à établir la congruence voulue.
𝑨 = 𝟑𝒏 × 𝟑𝟑 − 𝟒𝟒𝒏 × 𝟒 = 𝟑𝒏 × 𝟐𝟕 − (𝟒𝟒 )𝒏 × 𝟒𝟐 = 𝟑𝒏 × 𝟐𝟕 − (𝟏𝟔𝟐 )𝒏 × 𝟏𝟔
● D’une part, 𝟏𝟏|𝟐𝟕 − 𝟓 donc 𝟐𝟕 ≡ 𝟓[𝟏𝟏] donc par produit, 𝟑𝒏 × 𝟐𝟕 ≡ 𝟓 × 𝟑𝒏 [𝟏𝟏]
● D’autre part, 𝟏𝟏|𝟏𝟔 − 𝟓 donc 𝟏𝟔 ≡ 𝟓[𝟏𝟏] 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝟏𝟔𝟐 ≡ 𝟐𝟓[𝟏𝟏] or 𝟐𝟓 ≡ 𝟑[𝟏𝟏] (𝒄𝒂𝒓 𝟏𝟏|𝟐𝟓 − 𝟑)
donc 𝟏𝟔² ≡ 𝟑[𝟏𝟏] donc par produit, −(𝟏𝟔𝟐 )𝒏 × 𝟏𝟔 ≡ −𝟑𝒏 × 𝟓[𝟏𝟏]
● D’où par somme , 𝟑𝒏 × 𝟐𝟕−(𝟏𝟔𝟐 )𝒏 × 𝟏𝟔 ≡ 𝟓 × 𝟑𝒏 −𝟑𝒏 × 𝟓[𝟏𝟏] ie 𝑨 ≡ 𝟎[𝟏𝟏]
Conclusion : pour tout entier naturel n, 𝟑𝒏 × 𝟑𝟑 − 𝟒𝟒𝒏 × 𝟒 est bien divisible par 11.
2) Montrer que : pour tout entier naturel n non nul, 𝟕𝟐𝒏+𝟏 + 𝟓 est multiple de 4.
Soit n un entier naturel non nul, notons 𝑩 = 𝟕𝟐𝒏+𝟏 + 𝟓
𝑩 = 𝟕𝟐𝒏+𝟏 + 𝟓 = (𝟕𝟐 )𝒏 × 𝟕 + 𝟓 = 𝟒𝟗𝒏 × 𝟕 + 𝟓
Or 𝟒𝟗 = 𝟒 × 𝟏𝟐 + 𝟏 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝟏𝟐 ∈ ℤ donc 𝟒𝟗 ≡ 𝟏[𝟒] et 𝟕 ≡ −𝟏[𝟒] (𝒄𝒂𝒓 𝟒|𝟕 − (−𝟏))
donc par produit, 𝟒𝟗𝒏 × 𝟕 ≡ 𝟏𝒏 × (−𝟏)[𝟒] ie 𝟒𝟗𝒏 × 𝟕 ≡ −𝟏[𝟒]
Donc par somme, 𝟒𝟗𝒏 × 𝟕 + 𝟓 ≡ 𝟒[𝟒] 𝒐𝒓 𝟒|𝟒 − 𝟎 donc 𝟒 ≡ 𝟎[𝟒] d’où 𝑩 ≡ 𝟎[𝟒]
Donc pour tout entier naturel n non nul, 𝟕𝟐𝒏+𝟏 + 𝟓 est divisible par 4.
Exemple 18 :
1) Justifier les critères précédents.
2) Montrer qu’un nombre est divisible par 7 si son nombre des dizaines augmenté
de 5 fois son chiffre des unités est divisible par 7.
3) Trouver le chiffre des unités de 𝟕𝟐𝟎𝟐𝟐 .
Exemple 18 :
1) Justifier les critères précédents.
Pour tout entier naturel n, il existe un entier k et k entiers de [0 ;9] tels que
𝑛 = ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖
● Montrons que n est pair si et seulement si le chiffre des unités vaut 0, 2, 4, 6 ou 8
Si n est pair alors 2|∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ie 2|𝑎0 + 10 ∑𝑘𝑖=1 𝑎𝑖 10𝑖−1
or 2|10 donc 2|10 ∑𝑘𝑖=1 𝑎𝑖 10𝑖−1 donc par différence 2|a0 donc a0 vaut 0,2,4,6 ou 8.
Réciproquement si 𝑎0 vaut 0, 2, 4, 6, 8 alors 2|a0 et 2|10 donc 2|10 ∑𝑘𝑖=1 𝑎𝑖 10𝑖−1
Donc par somme 2|∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 𝑖𝑒 2|𝑛 ie n est pair
CONCLUSION : n est pair si et seulement si le chiffre des unités vaut 0,2, 4, 6 ou 8
Montrons que n est un multiple de 5 si et seulement si le chiffre des unités est 0 ou 5
Si n est divisible par 5 alors 5|∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ie 5|𝑎0 + 10 ∑𝑘𝑖=1 𝑎𝑖 10𝑖−1
* Si k=0 alors n=a0 alors 5|a0 avec a0 un entier de [0 ;9] donc a0=0 ou a0=5
* Sinon 5|10 et ∑𝑘𝑖=1 𝑎𝑖 10𝑖−1 est un entier donc 5|10 ∑𝑘𝑖=1 𝑎𝑖 10𝑖−1 donc par
différence 5|a0 donc a0 vaut 0 ou 5.
Réciproquement si 𝑎0 vaut 0 ou 5 alors 5|a0 et 5|10 donc 5|10 ∑𝑘𝑖=1 𝑎𝑖 10𝑖−1
Donc par somme 5|∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 𝑖𝑒 5|𝑛
CONCLUSION : n est divisible par 5 si et seulement si le chiffre des unités vaut 0
ou 5.
Montrons que n est divisible par 3 si et seulement si la somme de ses chiffres est
divisible par 3
Si n est divisible par 3 alors 3|∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 donc ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ 0[3]
or 3|10-1 donc 10 ≡ 1[3] donc par produit, 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ 𝑎𝑖 × 1𝑖 [3] donc 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ 𝑎𝑖 [3]
Donc par somme ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 [3] d’où ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 ≡ 0[3] ie la somme des chiffres
de n est divisible par 3.
Réciproquement si n est un entier dont la somme des chiffres de n est divisible
par 3 alors ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 ≡ 0[3] or on a vu que ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 [3]
donc ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ 0[3] donc 3 divise n
CONCLUSION : 3|n si et seulement si 3 divise la somme des chiffres de n.
● Montrons que n est divisible par 4 si et seulement si 10𝑎1 + 𝑎0 est divisible par 4
Si n est divisible par 4 alors 4|∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ie 4|𝑎0 + 10𝑎1 + 100 ∑𝑘𝑖=2 𝑎𝑖 10𝑖−2
or 4|100 donc 4|100 ∑𝑘𝑖=2 𝑎𝑖 10𝑖−2 donc par différence 4|a0+10a1
Réciproquement si 4 divise 𝑎0 + 10𝑢1 comme 4|100 donc 4|100 ∑𝑘𝑖=2 𝑎𝑖 10𝑖−1
Donc par somme 4|∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 𝑖𝑒 4|𝑛
CONCLUSION : n est divisible par 4 si et seulement si 4 divise 𝑎0 + 10𝑎1
Montrons que n est divisible par 9 si et seulement si la somme de ses chiffres est
divisible par 9
Si n est divisible par 9 alors 9|∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 donc ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ 0[9]
or 9|10-1 donc 10 ≡ 1[9] donc par produit, 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ 𝑎𝑖 × 1𝑖 [9] donc 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ 𝑎𝑖 [9]
Donc par somme ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 [9] d’où ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 ≡ 0[9] ie la somme des chiffres
de n est divisible par 9.
Réciproquement si n est un entier dont la somme des chiffres de n est divisible
par 9 alors ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 ≡ 0[9] or on a vu que ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 [9]
donc ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ 0[9] donc 9 divise n
CONCLUSION : 9|n si et seulement si 9 divise la somme des chiffres de n.
Montrons que le critère de divisibilité par 11
Si n est divisible par 11 alors 11|∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 donc ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ 0[11]
or 11|10-(-1) donc 10 ≡ −1[11] donc par produit, 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ 𝑎𝑖 × (−1)𝑖 [9]
donc 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ (−1)𝑖 𝑎𝑖 [11]
Donc par somme ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ ∑𝑘𝑖=0(−1)𝑖 𝑎𝑖 [11] or ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ 0[11]
d’où 0 ≡ 𝑎0 − 𝑎1 + 𝑎2 − 𝑎3 … + (−1)𝑘 𝑎𝑘 [11] ie la somme 𝑎0 − 𝑎1 + 𝑎2 − 𝑎3 … + (−1)𝑘 𝑎𝑘
est divisible par 11.
Réciproquement si n est un entier dont la somme 𝑎0 − 𝑎1 + 𝑎2 − 𝑎3 … + (−1)𝑘 𝑎𝑘 est
divisible par 11 alors ∑𝑘𝑖=0(−1)𝑖 𝑎𝑖 ≡ 0[9]
or on a vu que ∑𝑘𝑖=0 𝑎𝑖 10𝑖 ≡ 𝑎0 − 𝑎1 + 𝑎2 − 𝑎3 … + (−1)𝑘 [11]
A finir…
3) Trouver le chiffre des unités de 𝟕𝟐𝟎𝟐𝟐 .
d’après 2. 𝑺𝒏 ≡ 𝟎[𝒏]
● Si 𝒏 ≡ 𝟐[𝟒] alors par produit puis somme
𝒏 + 𝟐𝒏𝟐 + 𝒏 ≡ 𝟏𝟖[𝟒] or 𝟏𝟖 ≡ 𝟐[𝟒] d’où 𝒏𝟑 + 𝟐𝒏𝟐 + 𝒏 ≡ 𝟐[𝟒]
𝟑