Vous êtes sur la page 1sur 1

Texte uniquement Voir les photos

Accéder à l’Accueil
Les Écrits d'une Inconnue
#MON_EX_OU_MA_FIANCÉE_70.
C’est ici que l’histoire commence.
Chapitre 70.
En quelques jours seulement, j’avais eu plusieurs dépôts de
candidature.
Certains avaient le doctorat mais, n’avaient pas de travail, et
certains avaient Bac et cherchaient à avoir un travail et d’autres
n’avaient pas de diplôme tout simplement.
De toutes les façons, ils étaient tous dans le même bateau que
j’ai commencé à me demander à quoi est-ce que l’école servait
au Cameroun car avec un diplôme ou pas, les gens galéraient.
Ce n’est pas parce qu’ils n’avaient pas des compétences pour
travailler non, on peut avoir des compétences sur un domaine
sans forcément avoir un diplôme ou même sans forcément
avoir un grand diplôme « selon la société » mais le problème
c’était la corruption car les entreprises ne recrutaient pas les
gens en fonction de leurs capacités mais, en fonction de leur
rang social et des relations…
C’était vraiment dommage et c’est un phénomène qui continue
encore au Cameroun.
Mon recrutement à moi comportait plusieurs parties: une partie
pour ceux et celles qui avaient fait de la médecine avec des
stages et qui avaient au minimum la licence et l’autre partie
concernait une secrétaire, la sécurité et des hommes ou
femmes de de ménage.
J’étais quelqu’un de très gentil alors, je n’ai pas fait comme les
autres entreprises.
Je n’ai recrute personne en fonction de son rang social ou des
relations et j’étais convaincue qu’il y avait des entrepreneurs
bien comme moi mais j’étais encore plus convaincue qu’il en
fallait plus encore…
J’ai pris un homme costaud , grand et assez musclé pour faire
la sécurité. Il avait juste le BEPC et ça ne me dérangeait pas.
Son physique l’avait aidé sur ce coup.
J’ai pris une femme qui avaient le Bepc pour faire le ménage
dans tout on hôpital y compris s’occuper des chambres des
patients etc et j’ai pris une jeune brillante fille qui avaient une
licence pour le secrétariat et j’ai pris ceux et celles qui avaient
fait la médecine et même des gens qui avaient déjà travaillé
dans ce domaine et avaient un diplôme équivalent au master
ou plus.
Quelques jours après, mes matériaux sont arrivés et avec ma
famille et mes amis qui étaient venus m’aider, on a tout déposé
à l’hôpital avant d’organiser une fête d’ouverture…
On a partagé les flyers et les gens sont venus pour
l’inauguration. C’était très touchant.
La fête a eu lieu vendredi et on devait commencer le travail
lundi.
J’avais alors un week-end devant moi pour me poser et penser
à cette nouvelle étape de ma vie.
Je suis rentrée de l’inauguration le soir et une fois chez-moi, j’ai
pris une bonne douche avant d’aller me dans ma chambre me
coucher et regarder le plafond…
J’ai commencé à parler seule: « Brenda, une nouvelle étape de
ta vie commence lundi. Tu peux être fière de toi, de tout ce que
tu accomplis déjà et de ce que tu accompliras dans le futur.
Hey, ne stresse pas, ça va aller, crois en toi, c’est tout.
Tu te souviens de ce jour où tu étais avec Ulrich et tu lui as dit
que tu ne voulais plus être hôtesse de l’air mais que tu voulais
faire de la médecine? Eh bien, tu es une femme forte car tu ne
t’es pas contentée juste de dire que c’est quelqu’un chose que
tu voulais faire mais, tu as tout fait pour que cela se réalise… Si
et seulement si ta relation avec Ulrich ne s’était pas terminée,
vous seriez en train de bâtir un empire ensemble comme
Barack et Michelle Obama, qui sait?… »
Ce que je me disais à moi a pris un virage que je n’ai pas pu
contrôler et c’est arrivé sur Ulrich pour une raison que j’ignore
et cela m’a fait sursauter.
Pourquoi est-ce que je parlais de lui?
Je me suis dit que c’était sûrement parce que la dernière fois
que j’étais au Cameroun et plus précisément à Douala, Leslie
m’a fait comprendre qu’il y était.
Et en pensant même à cette situation, je me suis souvenue
qu’elle m’avait dit être enceinte de lui.
Qu’alise chose que j’avais essayé d’oublier jusqu’à ce vendredi
soir où tout a refait surface dans mes pensées.
J’avoue que je me suis sentie mal… J’ai eu l’impression d’avoir
échoué sentimentalement parlant car aucune de mes relations
n’avaient abouti aux fiançailles ou même au mariage…
J’avais mal parce que Leslie avait réussi là où j’avais échoué.
Oui, elle était entre dans la vie de mon copain quand il était
avec moi et cette situation nous a séparés lui et moi et elle est
restée avec lui au point de porter son enfant.
J’ai commencé à me questionner sur ce dernier. Était-ce un
garçon? Une fille? Des jumeaux ou jumelles? Comment
s’appelait-il ou comment s’appelait-elle?
Ulrich était-il un bon père et Leslie une bonne mère? Comment
est-ce qu’ils étaient maintenant après toutes ces années?
Étaient-ils toujours ensemble, si oui, pourquoi est-ce que sa
relation avait fonctionné avec Ulrich alors que le mien ne et lui
avait échoué? Pourquoi est-ce que moi je n’avais pas de
chance en amour? Quand est-ce que j’allais connaître le
bonheur? Le vrai bonheur sentimental que je ressentais quand
j’étais avec Ulrich? Quand?
J’ai commencé à me poser milles et une question jusqu’à en
avoir marre et pour me consoler, j’ai mis quelques chansons
particulières dans mon téléphone pour les écouter… Cela me
faisait encore plus souffrir puisque parmi ces chansons, il y
avait celles que j’écoutais plus jeune, quand j’étais avec Ulrich
comme « Heart Attack de Demi Lovato où elle disait qu’elle ne
voulait pas tomber amoureuse parce qu’elle ne voulait pas
avoir la crise cardiaque » ou encore « Pour moi de Franglish et
Ya Levis ou Franglish disait:
Laisse les autres sur le bas-côté (laisse)
Ils hésitent, ils font rien, te parler j'vais oser (c'est moi)
Je sais que t'as besoin d'un vrai bonhomme, j'vais me
présenter
Tu peux tout demander, faut pas t'gêner (let's go)
Tout donner, baby j'vais tout donner
Quand j'regarde ta beauté, je n'peux pas refuser (no)
Et si j'commence à t'aimer, faudra pas déconner (no)
C'est la couleur d'la monnaie qui t'fera décoller
Fais tourner l'globe, dis-moi où tu veux t'envoler (let's go)
Personne ici n'est capable de t'assumer (dommage)
Sur toi, j'mets du dream, dream, bébé tu vas briller
Allez on s'en va d'ici, j'ai plein d'choses à te montrer, let's go »

Et en écoutant ces chansons, je pensais au passé et me


demandais comment Ulrich était devenu, s’il était toujours si
mignon, s’il avait déjà beaucoup de barbe, si sa voix qui me
donnait des frissons était restée la même mais avec plus
d’autorité puisque c’était un grand homme maintenant, s’il
aimait toujours le basket, ce qu’il faisait dans la vie….
Émotionnelle que j’étais, j’ai pleuré et j’ai même failli le
débloquer sur les réseaux sociaux pour voir ses photos mais je
ne l’ai pas fait de peur de peut-être ressentir des choses pour
lui en le voyant adulte.
Ce que j’ai fait à la place, c’est que je suis allée sur mon
Google photo, une application qui sauvegarde toutes les
photos même celles qu’on supprime et je suis rentrée cinq ans
en arrière et j’ai revu nos photos ensemble et j’ai encore plus
pleuré…
C’est quelqu’un que j’avais vraiment aimé et dans la vie, il est
difficile d’oublier ce genre de personne et surtout les moments
qu’on a passés ensemble.
J’ai compris que je n’allais jamais réussir à l’oublier
définitivement et que j’allais accepter cela et vivre avec…
Dans mes pensées et mes pleurs, le sommeil m’a emportée et
c’est le lendemain matin que je me suis réveillée.
Comme tous les matins, j’ai rangé fait mon lit et le manage, fait
me douche y compris le brossage de mes dents avant d’aller à
la cuisine préparer un poulet entier et le mettre au four pour le
manger avec des frites de plantain…
Même ce simple poulet m’a fait penser à Ulrich parce qu’à
l’époque, j’étais allée chez sa famille et lui et moi on a cuisiné
ça ensemble…
Je ne comprenais pas trop pourquoi d’un coup je pensais trop à
lui… Un simple poulet me faisait le voir dans mes pensées à
plus forte raison les chansons qu’il y avait dans mon téléphone
et le stade de basket qui était situé juste à quelques kilomètres
de l’endroit où je vivais?
J’avais l’impression que je le voyais dans tout, dans chaque
détail…
Le fait de penser à lui à ce point m’a fait penser à ce que les
gens disaient souvent à cette époque : « quand tu penses trop
à quelqu’un d’un coup, cela signifie que tu vas bientôt le voir ».
J’étais alors loin d’imaginer que cette théorie allait faire
basculer ma vie à jamais…
À suivre…

Vous pouvez utiliser des données pour voir des photos

Voir toutes les photos

1 min · Public
Enregistrer · Plus

Aimer Réagir Commenter Partager

11

Votre commentaire...
Commenter

Joindre une photo · Mentionner des amis

Sorelle Lova
Les pleures
J’aime · Réagir · Répondre · Plus · À l’instant

Vous aimerez peut-être aussi