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P. *
R E •
FACE »
la conséquence.
,
( 4 )
Revenons au peuple qu’on a clierclié à sé-
duire de toutes les manières pour s’en faire ,
i
f
( 5 )
CATECHISME
POUR LE PEUPLE.
SUR L’EGLISE.
( 6 )
( 7 )
ses disciples ,
comine
rapporfe r^vnng('diste
le
Saint-Luc , et (pi’il en clioisir parmi eux ,
d’honneur et de jurisdiction.
D. Les évêques sont donc bien au -dessus
des curés et des autres prêtres.
R. Outre que par la consécration épiscopa-
de ils ont la plénitude du sacerdoce qu'ils peu-
,
tres de la Métropole.
" D. D’où vient cela?
R. C’est qu’il est contre la nature des choses
,
qu’un supérieur dans l’ordre hiérarchique soit
jugé par ses inférieurs.
D. -L’évéque seul a-t-il lepouvoir d’approu-
"ver les conlesseurs dans* tout sqn diocèse ?
R. Oui^, sans doute puisque les curés ,
•
( 8 )
mêmes ne peuvent approuver leurs vicaires ;
ti. Non.
D. 11 est donc encore archevêque de Paris,
quoiqu’on ait prétendu lui donner un succes-
seur 7
’R. Oui sans doute, et on est obligé en
,
(1) S«ss. a3 ,
ch. i5.
D.
'
( 9 ) .
établi.
quences ?
R. Elle ne sanroient etre plus grandes puis- ;
I
.V ( )
;
'
di .‘aiculerlesinconvënientsquinaitroicnt
e ^ la grande diminution que l’on prétend faire
< b nombre effec tif des paroisses,
D. A quoi nous méneroient enfin tous ces
ailleurs?
R. A la perte entière de la reKgion en France.
L’ignorance des vérités delà foi, et la corrup-
tion universelle des mœurs défigurer oient bien-
tôt toute la face de ce beau royaume.
D. On dit que c’est le peuple qui nommera
désormais les évéques et les curés?
R. Le système du jour est de rendre le peuple ;
ceux qui gouvernent le peuple
c'est-à-dire , ,
( i5 )
Irtscience et les vertus des sujets. Ce qui rem-
pliroit Fé(j;lise de ministres ignorants et cor rom-
pus et acheveroit la perte de la religion.
,
monastiques en France.
R. Quoi([u’on se plaigne de la surabondance
des prêtres; il est certain que si les prêtres
inutiies à l’êglise et qui ne lui rendent aucun
,
I
( i6 )
pes auxiliaires. Ce renfort manqueroit à l’é-
glise, si les religieux U soient de la liberté qu’on
leur donne de sortir de leurs cloîtres parce que
,
Q
,
< iS >
f\. Ils doÎTent adorer les décrets de l’Etra
«iipréme confesser que nous méritons ces
,
Paris ,
en affectant le plus profond respect
pour la religion catholique n’a jamais voulu
,
>D T ’C
tiplie
D. On dit n’avoir cliangé que quelques
formes savoir, le nombre des bénéiices et
, ,
îà-dessoso
,
^
)
l
R. On vous trcnïi])o ,
pnnvro pnnple ,
ou
}»ieii lesdécrets de rîissoml)l('(i de l^uis ne
SOUL que des cliansons. N’a-t il j)as été pro-
posé dans les départcnieiis et les districts ,
de ne laisser qu’une j>aroisse p)Our cliaquo
canton ? Quelqu’un n’a-t -il pas osé dire qu’une
seule messe suliiroit pour toute une ville l
belles promesses.
D. Ne falloit-il point appliquer au régime do
la religion ,
les principes auxquels on avoit sou-
mis le régime civil 1
tuines
D. Les prêtres et les bons catholiques sont
accusés hardiment de se servir de la religion
comme d’un prétexte pour renverser le civil do
la constitution ?
,
( 22 )
ïl. Pure calomnie. Ils ont toujours fait pro-
fession d’obéissance h l’ordre civil et au gouver-
nement temporel décrété par lassemb-ée et
sanctionnépar leroi. Onpourroit accusera plus
juste titre la constitution prise dans sa totalité',
d’être un moyen imaginé parla nouvelle philo*
Sophie pour renverser la religion,
D. Comment accorder çe que vous dites ^