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CORPS LÉGISLATIF.
^
CONSEIL DES ANCIENS.
ideuxième opinion
L
de P. LOYSEL,
Sur la. rcfoluüon du 7 niv&fe ,
rdative aux
Salines»
Séance du 12 Prairial an 5 .
Citoyens représentans,
fituatioii des
T meiïage du Direéloire exécutif fur la
E
étoit nécelTaire pour éclairer la
falines de la ^République
objet Important.
difcaifion qui s’eft ouverte fur cet
dans le mémoire
Ce font, fur -tout, les faits énoncés
notre attention.
de la tésie'des domaines qui doivent fixer
les queftions étrangères
a la
En les prenant pour bafes ,
prononcer
difcuffion difparoîtront ôc nous pourrons enfin
2.
2
Une première obfervation qui jfe préfente va nous faire
connoitre la caufe de la diminution du produit des falines.
Voici ce que porte le mémoire à la fuite du melîàge
( page 1 8 du rapport )
:
2 concurremment avec
falines, à dater du premier avril 7 ^ .,
'^
de contribimons que
de l’établiiïement de ce genre
non au prix que qu ,
attaché de l’Importance, « 5c ,
prifes. Ainfi il n
y a pas de doute que le gouvernement n’ait
les moyens de faire celTer les abus qui fe font introduits dans
le voifinage des falines nationales de la Meurthe.
Mais ces abus prouvant eux-mêmes que ces habitans
trouvent un grand avantage à monter des ateliers pour-
vendre L^fel au deffous de lo francs le quintal, prix fixé
par un arreté du Direéfoire exécutif. Perfonne n’ignore que
c eft là un des principaux motifs qui avoient déterminé
1 Alfemblëe conftiruante à n’élever ce prix
qu’à 6 livrés.
Slle favoic qu’en le portant trop haut ce feroit exciter la
I
Kr
Sicouvéniens,
^olrî^oTga^et
& verra diminuer
fera
fes recettes.
e’.pofé aux ntéutes
comme m)ufte ia
. • 1 n f -A rlp. Anciens doit rejeter
le Confeil des
Mais réfolution parce ,
tativ
difpofuion facu „o„e attention i
un vett-
ferions bientôt conduits à
rradôptint.uous
faunes
„ de nouvelles , , n,i t
& fans que les entre-
dM illimitées,
^
cuttence de ce
metn antetieutes.
pat les lois
les bornes pt ? prix
non dans rrettre au fsl le
que e file
Difous d°nc plutôt pt'ohibi.ifde fabrication,
par un r^o fem-
qui lut eonviendtou. autorité
Mais pouvons-nous droit de
^ oppolition avec le
blable lorique procutet
1
a pour but de fe
efok
,
f ,
proptiété,& '“fque
la .
t
n,.n,™"
I'.irticle du mémoire joint au
® ?" °"
w” ’ P'^“' formation de nouvelles fa-
doutera plus de ''intention
hi^n n^''
permiffioL d'une manière
il mi ee
fuppolition
auecene',l?l^l™?'"^T^’
°‘
" P ^uroir pas de petmillioii
à de-nanrier i"
S‘:>»''«nement ne pouvant, fans une violatioti
maSe i 1
.nettrelelcellé.ou frapper
d^ fttL I
lâire nmd
faire produire
1-"'’ T'iveut en tirer ou lui
une chofe unie.
<^'®culté dans toute fa force
qi^ î’ai
-1 ^ des mines : au-
tTèmer.
'".'7'’ J'"? le faire, parce
quTn eVerin'e
branche importante,
les lois rpi d & que
toifes, fuivant
s. fomlles-, même à k dîftance de deux cents
,, la loi qui m'elt oppofée. »
le texte de l’article 9 de
, i
la
i
loi
•
r,. W
Maintenant, voici
feront
’^'tÔ'us demandeurs en concejjlons ou en permiffions
des moyens
tenus de iufifer de leurs facukis ,
ajfurer Vexploitauon , &
de
flcerout pour d’rf
s agira de l exploitation
ils prétendront fe fervir ,
lorjqu il
près ve
les enclos murésdans les cours ^ jardins
,
ni
,
^ dijtance de
habitations , dans la
sers & vîmes attenant aux
des proprietaires^ de
deux cents toifes , que du confentement
aucun cas ^ être jorces
ces fonds ^ qui ne pourront ^ dans
le donner. r • •
îlcîc 2-3
en conclure , ceft que
ce que l’orateur auroit dû
Tout
le droit de faire es
chaque faline nationale auroit feule
ejuarrees , pourvu que
fouilles, dans l’efpace de fix lieues
prohibes dans l ai ticle 23 ,
ce ne foit pas dans les endroits
lui- meme, pourvu
& pas qu’un particulier pût en
faire
non '
diûance de la
qu’il fe tint à deux cents toifes de
mépnfe de fa part ^ ^ un
ture nationale. C’eft: donc une
ïiès-fauffe application- it ,
elle-mem
Ea Ini toujours conféq^uente avec
J
>
11
accorder de concelîîons qu’à ceux qui juftifieroient qu’ils
ont fcles facultés fnffifantes pour leurs entreprifes. Cette
précaution etoïc necelTaite ptiifqu’elle accorde au concef-
,
Ceci prouve ,
comme je l’avois déjà avancé, que la me-
fiire des adjudications partielles dont parle la réfolution étoiï
11
la ré-
illufoire, & avec quelle négligence ou quelle obfcuriré
foliuion a été rédigée. _ / i >
plus ou
vingt ans. Des particuliers s’cn étoient occupes avec
moins de fuccès mais plus on matoit d importance à cette
:
ftclionner.
Loilc]i!e la nation françaife vit toutes fes relations com-
merciales inteiroiTipucs bcioins prelîans oip tous les
,
les
i3
Franciade qui avoir pu avantageufement îa con-
foiitenir
currence QU commerce des fondes étrangères de première
qualité.
dans
55 les premières années du bail feroir pénible
, il de voir des
55 adjudicataires jouir des bénéfices confidérables dont il étok
w àdefirer que le gouvernement profitât lui- même; parce
55 qu’il^ étoit à craindre que les dépenfes pour les reconf-
»» truétions & entretiens des bâtimens &
uftenfiles , ne fuf-
55 fenc repris dans le plus mauvais état à l’expiration du
.55 traité
;
parce qu’il n’exiftoit enfin aucune bafe fjlide
« pour affeoir les offres des adjudicataires, tandis que, dans
» une entreprife de la nature &
de l’importance des falines
»> gouvernement devoir compter fur l’exécution de condi-
le
au gouvernement.
r'
adoption.