Le Temps

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

 . Le Temps. 1900-08-10.

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moyennant 0,20 c. par numéro à expédier
en France ou à l'étranger.
Le roi a présenté hier la reine Dragina à l'armée
Paris, 9 août au camp de Banjoca et invité, le soir, tous les offi-
ciors à un grand banquet au palais. Il a décoré un
des frères de la reine, le lieutenant Nicolas Lunje-
DE L'ÉTRANGER
BULLETIN vica, de la croix avec étoile de commandeur de
l'ordre de Takovo. La reine a désigné Mlle Hélène
L'ACTION COMMUNE EN CHINE
Petrovitch pour sa dame d'honneur.
Le roi a nommé la reine Dragina propriétaired'un
Si les troupes de Tien-Tsinattendent l'arrivée régiment
d'un chef pour opérer, il faut avouer qu'elles de la reine Nathalie. Il a également changé le nom
auront attendu longtemps. Quel qu'il soit, s'il de l'école supérieure de filles fondée par la reine
vient d'Europe, il lui faudra deux mois pour Nathalie. Elle s'appellera désormais école Dragina.
arriver à Tien-Tsin et agir effectivement. Un
Allemand ne voyage pas plus vite qu'un Russe Vasitch, On se souvient qu'il y a quelques jours le colonel
du qu'un Français. Si le comte de Waldersee avait été nommé général en chef de l'armée active,
3st, comme on le dit, décidémentnommé com-
mandant des troupes internationales, il ne sera de en remplacementde l'ex-roi Milan. On a été étonné
ces nominations, car il eût certainement été plus
pas à Tien-Tsinavant octobre. adroit de supprimer simplementla charge de géné-
Les Chinois auront-ils la politesse de l'atten- ral en chef de l'armée et de donner un autre régi-
dre jusqu'à ce moment? Les ministres, enfer- ment à la nouvelle reine que de blesser bénévole-
'inés dans leurs légations à Pékin, mais commu- ment et le roi père et la reine mère.
niquant tous (sauf M. Pichon) leurs
avec gou-
vernements, continueront-ilsde monter la garde
derrière des barricades et de se serrer le ven-
îre jusqu'à ce que le feld-maréchal général,
comte de Waldersee, soit arrivé sous les murs
de Pékin?
Si les puissances en sont assurées, si partout
an a des raisons de croire que les assiégés de
Pékin seront encore vivants en octobre, l'expé-
dition n'est plus qu'un moyen de châtiment et
peut, en effet, être retardée aussi longtemps
^u'on le jugera convenable. Mais alors, que les
gouvernements veuillentbien rassurer l'opinion
publique, qui s'inquiète et se lasse partout,
dont on entend gémir la pitié pour les malheu-
reux qu'elle persiste à croire en danger de mort
entre les murs de la ville mandchoue et qui,
non sans bon titre, estime qu'un devoir d'hu-
1 triànité est plus pressant que tous ies devoirs
politiques, surtout lorsqu'il les concilie.
II y a, dans toute l'Europe et dans tout le
monde, une foule de gens éclairés, intelligents,
ceux qui représentent, en somme, l'opinion, et
dont le jugement menace d'être sévère sur l'en-
semble des gouvernements. Ils sont tout dispo-
sés à sacrifier leurs préférences de citoyens au
salut des civilisés enfermés à Pékin. Mais ils ne
meuvent s'empêcher de trouver que même ces
sacrifices seront bien inutiles si la lenteur, la
jalousie ou l'incapacitédes diplomatiesretardent
longtemps encore une solution. Il y a trois mois
que la crise chinoise est ouverte. Nul ne sait
encore où l'on va.
Les hésitations du pseudo-concert européen
pratique de la Conférence de
en Crète, l'échecqu'instrument
tant de conciliation,
la Haye en
avaient déjà créé partout un sentiment de dé-
ception. On se disait, pourtant, qu'au cas où
soutes les nations civilisées seraient ensemble
menacées dans leur intérêt, leur dignité, l'ac-
cord s'établirait tout seul. Des esprits facétieux
évoquaient en souriant le péril jaune. Ah si les
barbares étaient à nos portes, allait-on répétant,
l'accord serait bien vite fait et l'union scellée
pour le bien de tous.
Le destin a ses malices. Un péril jaune s'est
élevé toutes les nations ont ensemble été ba-
fouées, insultées. Où donc est l'union prévue?
Et, si elle existe, comment se manifeste-t-elle
autrement que par des tiraillements? En vé-
rité, que les chefs des nations et des gouver-
nements y songent. Les peuples n'ont plus d'i-
doles. Ils demandent des services en échange de
leur confiance.
Il est temps encore d'arriver à une solution.
La fortune a tourné. On pouvait craindre, il y a
quelques semaines, qu'un désastre irréparable
se fût produit. Il apparaît maintenant avec
clarté que cette catastrophe n'a pas eu lieu,
qu'elle a des chances d'être évitée quelque
temps encore. On peut profiter de cette situa-
tion, soit en agissant avec vigueur et coûte que
coûte, soit en employant la menace et en ga-
gnant le but par des négociations rapides, caté-
goriques, soit enfin en combinant la diplomatie
avec l'action. Mais, dans l'un ou l'autre de ces
l'opinion universelle, celle qui s'exprime
cas,
dans tous les journaux de tous les pays, de-
qu'on voie clair enfin.
mande qu'on fasse vite et
Il est, en effet, digne de remarqueque, même
entre les nations séparées par leurs instincts et
,leurs intérêts, il y a eu pendant toutes ces affai-
res de Chine un minimumde récriminations. On
se préoccupait du problème chinois. Mais On pensait
surtout aux malheureuses victimes. les dé-
nonciations réciproques et les violences jalouses
du langage ont été des plus rares. La question
d'humanité primait tout. Il fallait sur-le-champ
profiter de cette unanimité. Le temps n'en est
pas encore passé. Que nos gouvernements se
décident donc.
Ils y sont d'ailleurs, les Français, les pre-
miers intéressés. Maintes fois, surtout pendant
la dernière guerre du Transvaal, les peuples se
sont entendu répéter que,lorsqueleurjugement
était unanime et leur accord complet, les gou-
vernements trop égoïstes ou les trop savantes
diplomaties rendaient cette entente illusoire.
C'est une erreur qu il vaut mieux ne pas laisser
'.s'accréditer.
FEUILLE TOStf »U vïUtttpS
DU 10 AOUT 1900 (28)
TOUT POUR L'ART
LIVRE II
Chère madame,
«
j L'idée première de votre drame est tout à
fait originale.
» Je vous avais demandé trois jours de délai,
parce que j'attacheune importanceconsidérable
au style et aux détails d'exécution; de plus, je
tenais à me rendre un compte exact de la signi-
fication de la pièce et à ne pas vous décerner
des éloges immérités.
» Etant donné mon caractère tout de fran-
-chise, je ne vous dissimulerai pas qu'elle a plu-
sieurs points faibles. (Voir ci-dessous.)
» 1° Pourquoi l'action se passe-t-elle à la cam-
pagne?Une maison quelconque de la capitale
serait un milieu beaucoup plus intéressant, me
semble-t-il.
» 2° Pourquoi le paysan meurt-il de jour, et
surtout à midi? Il y a là un artifice trop facile
à démêler. La cloche de V Angélus est dans la
scène en question un pur effet de théâtre. La
statistique officielle prouve que la plupart des
gens meurent la nuit.
» 3° Pourquoi mettez-vous le clergé en scène ?'1
Se sont des choses qu'il faut éviter, car elles
zhoquent.
» 4° Pourquoi le propriétaire de la ferme entre-
\-i\ dans cette chambre de paysan qui n'a même
pas été aérée? Ceci n'est pas naturel.
» 5° Pourquoi ces caricatures des gens de la
ville? Il faut considérer les citadins comme les
îeprésentants de la civilisation.
» 6° Pourquoi cette fin qui détonne?
» II faut ménager au public certaines pauses,
afin de lui permettred'applaudir.
» Je vous ai donné les indications ci-dessus,
Reproductionet traduction interdites
de tout genre vont pleuvoir éloignera les mauvais et assurera dorénavant if
OEPËCHES TÉLÉGRAPHIQUES qu'à leur début, et déjà elles ont suscité des en- au régiment, une bonne partie de là jeunesse fran- suffît, et les calamités
le pauvre monde 1
treprises colossales, tout en sauvegardant la çaise s'est librement intoxiquée sous la protection surAjouterai-je paix et la prospérité de la province.
Temps là-bas ici,-il peut arriver
comme Joignez à cela, pour familiariserl'opinion avec ce$
DES CORRESPONDANTSPARTICULIERS DU propriété individuelle et en rendant celle-ci de de la loi 1 que,
nouveautés, une campagneadroitementmenée par
plus en plus accessible au grand nombre. Com- Puis, quelle conception de la vie révèle ce cri que les entrepreneurs ou chefs de chantiers pren-
nent parfois possessiondu terrain d'une manière un des agents indigènes, l'Européen demeurant soi»
« J'ai dix-sept ans j'ai
ment, en face de cette richesse mobilière crois- dix-sept ansl Donc, je
Belgrade, 9 août, 9 h. 10.
sante, dont le va-et-vient est incessant, peut-on peux faire ce qui me plaît; donc, je peux boire; donc peu rude. Sur la foi de cette maxime de droit sui- gneusement dans la coulisse. L'image, le placarde
continuer à parler de classes ?2 aussi je peux voler, tuer, faire, en un mot, tout ce vant laquelle l'intérêt d'un seul doit céder à l'intérêt les causeries dans les auberges et dans les marchés,
La vérité, telle qu'elle résulte de l'observation que font les hommesl Je suis un homme comme du plus grand nombre, les mandataires de ce plus tous ces éléments de la publicité chinoise, seraient
eux, comme ceux que je vois opérer autour de moi. grand nombre en usent volontiers très librement d'un utile emploi et l'effet comparable aux courants
impartiale des faits, c'est que l'abolition des d'opinion créés en Europe par l'action combinée de
classes est à la fois certaine et irrévocable et Et personne n'a rien à me dire je ne relève que de avec les particuliers.Il faut n'avoir jamais habité la
moi-même, quitte à savoir m'y prendre pour ruser campagnepour ignorer les conflits qui s'élèvent en- la conférence et de la presse à bon marché. Il im-
que la loi de la société actuelle, bien loin d'être tre les ingénieurs, agents voyers ou tâcherons et le porte également de ne pas oublier queies Chinois,
la lutte des classes, est, au contraire, la solida- avec les autres lois, celles qui ne protègent pas mes
rité de tous les membres du corps social. Plus vices, qui les frapperaient même si j'avais la naï- propriétaireévincé lors de l'établissement d'un che- en égoïstes fieffés, adoptent volontiers ce qu'ils sup-
veté ou le malheur de tomber sous le coup d'un de min de fer, d'une route ou même d'une simple voie posent devoir être utile moins à autrui qu'à eux-
d'infanterie qui, jusqu'ici, portait le l'épargne augmente, plus le capital s'accroît, et mêmes. On devrait en conséquence s'appliquer à
nom plus l'on voit, avec la réduction graduelle du leurs articles. Mais fiez-vous à moi et à mes dix- vicinale. Le hasard me faisait assister, il y a quel-
ne jamais mettre en avant l'intérêt européen, mais
taux de l'intérêt, letaux des salaires progresser. sept ans pour y parer. » ques mois, à un différend de ce genre, soulevé par un
La masse des travailleurs s'élève en confort, en Nous nous y fions, hélasl brave paysan qui contestait à un chef d'équipe oc- à placer en évidence le seul intérêt de la Chine, en
loisirs, en savoir, en dignité évolution dont cupé à la pose d'une ligne aérienne pour un trans- un mot, lui « laisser la face ». Ces façons d'agir en-
rien ne saurait marquer le terme, rien, si ce portde forceélectrique le droit de traverser son champ traîneraient évidemment bien des lenteurs. A cela
ministre de la guerre et ami intime du roi, et surtout de jeter bas un vénérable noyer dont les nous ne saurions répondre autre chose, sinon qu'en
n'est quelque recul de la civilisation, dû à des LE DRAME CHINOIS Chine on n'avance sûrement qu'à pas comptés. Il
luttes fratricides amoindrissant les capitaux branches obstruaient le passage des câbles. Vaine-
disponibles,amenant la raréfaction et la cherté ment se mit-il en frais d'éloquence, attestant son droit, est dangereux de brusquer l'allure, c'est s'exposer
alléguant qu'il n'y avait pas eu déclaration d'utilité à des reculades fâcheuses. Il est, au surplus, infini-
des produits, rendant pour tous la vie plus dif- Les chemins de fer et l'opinion publique
publique et que nulle puissancehumaine ne pouvait ment probable que les observationsprécédentes ne
ficile. De loin en loin et de façon très vague, la Chine seront jamais prises au sérieux par les conducteurs
L'idéal, pour une démocratie résolue à de- le contraindre à sacrifier son arbre. Le chef d'équipe
semble s'être rendu compte de l'utilité qu'il y aurait passa outre et se contenta de répondre « Cela ne de travaux publics, professionnels de la tranchée et
meurer libre, à n'abdiquer aucun de ses droits, pour elle à réformer ses modes de transport. Mal- me regarde pas. Vous réclamerez plus tard, on vous et du remblai qui méditentd'aller opérer dans cette
à ne s'incliner devant aucun maître, c'est le dé- heureusement, la pauvreté des moyenspar lesquels Chine dont la plupart connaissent seulement la
veloppementcontinu de la richesse générale par indemnisera. » Et la cognée fut appliquée séance
elle prétend réaliser ce projet permet d'affirmer que, tenante au tronc du gros noyer, à la vive indigna- nom. Je m'imagine la figure étonnée d'un chef de
,ta paix sociale assurée. Si quelque politicien at-
LE CONGRÈS SOCIALISTE DU NORD tardé veut semer la discorde et la haine, ressus- sans l'aide étrangère, les trains-éclairs ne rempla- tion du rural. A peine est-il besoin d'ajouter qu'il ré- section devant une députation de notables qui vien-
citer des classes pour mettre hors la loi une par- ceront pas de sitôt les palanquins des aïeux, leurs clama et obtint justice; mais cela ne lui rendit pas drait lui recommanderles précautions les plus mi.
ET LA LUTTE DE CLASSES charrettes et leurs brouettes. Les Chinois s'accom- nutieuses, de façon à ne pas porter atteinte au Fong
tie des citoyens, son oeuvre, certes, est mau- son arbre. Ces menus incidents ne sont point rares.
vaise, mais le progrès naturel doit en avoir rai- moderaientdes chemins de fer, à la condition de les On admettra que ce qui arrive en Europe peut so Choué du village. Il rirait de bon cœur, et il aurait
Un congrès socialiste vient de se tenir, à Cau- construire eux-mêmes, sans rien devoir à personne. produire en Chine. La seule différence c'est qu'en tort. Qu'il écoute gravement ces calembredaines,
son. L'harmonie des intérêts éclate de plus en Ils auraient des administrateurs et des ingénieurs Chine les clameurs du bonhomme eussent attiré qu'il feigne d'en tenir grand compte. Son travail
dry, sous la présidence de M. Jules Guesde. Les plus aux yeux, la justice et le droit rayonnent
pures doctrines socialistes y ont été, une fois de autochtones, n'emploieraient d'autre fer que celui non le commissaire mais une plèbe vengeresse et n'en sera pas retardé, et il y gagnera de conserver
chaque jour davantage, et les masses populai- des mines chinoises, ne feraient appel qu'à des capi-
plus, soutenues, les vrais principes proclamés. res deviennent trop avisées pour se laisser du- que l'équipe et son chef eussent passé, à n'en pas sa tête sur ses épaules. C'est quelque chose.
Entre autres résolutions notables, le congrès de taux chinois. C'est là le point délicat, les capitalistes douter, un mauvais quart d'heure. Reste un point sur lequel, à mon sens, on ne sau-
Caudry a décidé, à l'unanimité, « d'affirmer à per par des cris de guerre qui ne répondent ni du terroir n'ayant que trop de raisons pour serrer Est-ce à dire que les Européens doivent renoncer rait trop insister. L'habileté suprême, le grand art,
au temps ni aux mœurs et ne sont plus que des les cordons de leur bourse et redoutant à l'égal de le plus sûr garant du succès, consisterait pour les
nouveau le principe de la lutte de classes » et, formules vieillies. à construire des chemins de fer dans l'Empire du
d'autre part, « de repousser toutes les proposi- la peste l'interventionmandarinedans toute combi- Milieu, sous peine de provoquer des révolutions et Européens à parler le moins possible de leur civili-
tions qui tendraient à faire dévier ou à compro- naison industrielleou financière. L'illusion des Liou des catastrophes? Non pas. Tout est possible en sation supérieure,à ne jamais se poser en dispensa-
Ming Tchouan, des Chang Chi Tong et autres pseu- teurs d'un savoir ignoré de la pauvre Chine, ne pas
mettre la politique de classe du prolétariat». 3S^B3STXJS PROPOS do-réformateursfut donc de courte durée. Si jamais
Chine; mais « il y a la manière ». La condition sine
présenter leurs innovations comme de récentes dé-
Que ce congrès de Caudry ait crix logique, qua non est, pour employer une expression locale,
ayant procédé à cette affirmation, de la souli- il prenait fantaisie à la Chine de faire quelques ti- de « balayer le chemin », ce qui revient à dire qu'il couvertes dontils eurent tout l'honneur, mais comme
DIX-SEPT ANS. mides emprunts aux idées et aux méthodes euro- faut, tout d'abord, amadouer les malveillants et les les applications de vérités très anciennes, consa-
gner en flétrissant et condamnant certains dé-
putés socialistes et en déclarant que le principe Voici un fait dont j'ai été témoin, où j'ai même péennes, il est de toute évidence qu'un orgueilleux grincheux, se concilier les augures, enfin préparer crées par le temps et dont les sages de la Chine
de la lutte de classes interdit l'entrée d'un socia- joué un rôle, assez piteux, il faut en convenir. Ce fara da se n'avancerait point ses affaires. l'opinion publique, laquelle, dans cette monarchie avaient jadis posé les principes, à ne pas apparaître
fait intéressera peut-être le lecteur. D'ailleurs, les véritables sentiments de la nation, isolés dans leur modernisme,un peu en l'air, mais
liste dans un gouvernement bourgeois, c'est af- soi-disant absolue, est en fait la véritable souve-
faire entre lui et ceux contre qui il a prononcé La scène se passe dans une petite ville des envi- en matière de grands travaux publics, nous sont raine et a toujours le dernier mot. appuyés fortement sur le passé, sur la tradition
révélés par l'extravagante démarche de son gouver- toute-puissante et protectrice. Nous avons dit déjà
l'anathème. La querelle ne date pas d'hier. Elle rons de Paris. En me promenant, j'avise à la ter- C'est en effet une dangereuse erreur de croire
ne tire pas, d'ailleurs, à conséquence. S'ils rasse d'un marchand de vin un groupe de trois ga- nement, en 1876, lorsque fut établie la première qu'il suffit, en Chine, d'obtenir une concession en la tendance qu'ont la plupart des lettrés à revendi-
voie de fer, le petit tronçon reliant Shanghaï àWoo- toutes
étaient consultés sur le « principe » de la lutte mins, dont le plus âgé paraissait avoir une quin- règle, revêtue du sceau impérial pour pouvoir im- quer pour leurs classiques l'idée première deraillons
de classes, les flétris et les condamnés du con- zaine d'années au plus. Devant eux, des absinthes, Sung. La ligne, inaugurée depuis six mois, promet- médiatement,en toute sécurité, se mettre à l'œuvre. les inventions dont l'Occident est si fier. Ne
grès le tiendraient, eux aussi, sans nul doute, d'affreuses absinthes, avec la cuiller en travers, et tait déjà de sérieux dividendes, quand les Célestes Nous ne sommes point ici dans un pachalik du Le- pas cet orgueil enfantin qui peut et doit nous ser-
pour justifié. Il ne constitue pas seulement l'une le morceau de sucre traditionnel sur la cuiller. L'un la rachetèrent à beaux deniers comptants. pour la vant où toute résistancefléchit devant un firman du vir faisons accepter le présent sous le couvert du
des bases essentielles des théories socialistes des trois copains hésitait, sans doute, à prendre démolir. L'opération, excellente pour la compagnie Grand Turc, mais en Extrême-Orient,dans un em- passé. L'attitude, j'en conviens, est plutôt modeste;
étrangère, n'avait cependant quoi que ce fût d'en- mais la grandeur du but fait oublier l'humilité des
suivant l'Evangile de M. Jules Guesde il est le ainsi publiquement sa « verte ». Les deux autres pire où l'action du pouvoir central sur l'ensemble
fondement même du socialisme. l'encourageaient, en se moquant de lui. Je passe, courageant pour l'avenir. de la nation est, dans la plupart des cas, purement moyens.
Est-il autre chose cependant qu'une concep- d'abord, lâchement, sans rien dire. Mais je les avais En ce qui concerne le grand réseau récemment nominale. Réputé maître absolu de la terre et des Les premiers missionnaires,qui furent de grands
ébauché et fort endommagé lui-même à l'heure politiques et qui élevèrent si haut le prestige euro-
tionarbitraireet parfaitement fausse de l'esprit? regardés d'un œil mauvais, et j'entends, derrière hommes, l'empereur est, dans la pratique, rien
Lorsque, avant la Révolution de 1789, des hom- mon dos, la voix traînante de l'un des buveurs présente l'émotion provoquée par la multiplicité moins qu'un autocrate. Ce prétendu despote règne péen fort compromis depuis lors, n'agirent point
des points d'attaque, par ces nombreux chantiers d'autre sorte, Dans la lettre, datée du 4 janvier 1601,
mes étaient parqués dans des corporations ja- qui, s'adressant à ce bourgeois visiblement malin- inopinément ouverts au cœur de l'empire tient à
mais ne gouverne guère plus qu'un souverain con-
à l'empe-
lousement gardées quand l'arrivée au patronat tentionné, clamait « Veux-tu qu'on t'en paye une stitutionnel ou qu'un président de république. Son par laquelle le P. Ricci offre ses services soin d'af-
des causes d'autant plus redoutables qu'elles ne reur Ouan Li, l'éminent mathématicien a
ou à la pleine propriété foncière était réservée à aussi ? » tombent pas sous le sens. L'obstacle ici, c'est l'in-
principal rôle consiste à répondre par oui ou par
des privilégiés, soit par des règlements, soit par La-dessus, je fais volte-face, j'entre dans le débit non aux questions qui lui sont soumises, ou même firmer hautement son respect du vieux temps « Au-
la loi quand la liberté des professions n'était et je demande à une bonne femme qui lavait son saisissable, la superstition toute-puissante et pro- à se déchargerde toute responsabilité en renvoyant trefois, écrit-il, dans sa patrie, votre serviteur a été
téiforme. Nous n'avons pas seulement affaire aux
pas reconnue, et alors que le travailleur était linge pourquoi elle sert des absinthes à des gamins l'affaire à l'examen de tel ou tel conseil plus ou promu aux grades; déjà il avait obtenu dos appoin-
attaché à la glèbe, oui, sous ce régime, des de cet âge. La bonne femme répond qu'elle n'y est morts, très encombrants en Chine, comme chacun moins compétent. L'initiative impériale, maintes tements et des dignités. Il connaît parfaitement la
classes existaient. Certes, même alors, il arri- pour rien, qu'elle n'est pas de la maison et que le sait, et dont on ne saurait troubler si peu que ce fût fois affirmée jadis par la voix d'un véritable mo- sphère céleste, la géométrie et le calcul. A l'aide
vait que, par le talent et le mérite, ou parle garçon a probablement servi ce qu'on lui a com- le repos sans occasionner des désastres. Il est sinon narque tel que Kang Hi, est aujourd'huifort dimi- d'instruments, il observe les astres et fait usage du
bonheur et le hasard des circonstances, des va- mandé. Pas moyen d'en tirer autre chose. Pas toujours facile, du moins possible d'éviter de bous- nuée. Elle n'apparaît presquejamais, sauf dans lesgnomon. Ses méthodes sont entièrement conformes à
leurs individuellesparvinssent à briser les ca- moyen non plus de découvrir le patron. Quant au culer une tombe mais le moyen de ne pas, par mé- celles des anciens Chinois ». « Entièrement confor-
circonstances où l'autorité de l'empereur revêt un
garde, offenser l'invisible,les myriades d'influences
dres sociaux; mais le droit social, si l'on peut garçon, à peine plus âgé que les buveurs, il a tout caractère théocra tique. Intermédiaire entre la terre mes » est peut-être beaucoup dire. Qu'importe? Il
ainsi parler, c'était l'inégalité des conditions, l'air de trouver extraordinaire,ou même prodigieux, bonnes ou malignes qui peuplent l'atmosphère, la et le ciel, il lui arrivera de prescrire spontanément n'y a pas là trace de basse flatterie, tout au plus un
inégalité économiqueaussi bien que politique. qu'un passant se permette de surveiller les consom- des cérémonies pieuses à l'effet de conjurer un fléau; artifice de fin diplomate, sous la forme d'un hom-
terre et les eaux? Le Chinois, ne l'oublions pas, est,
Commentpeut-on nier l'oeuvre émancipatrice mations des clients. de beaucoup, le plus superstitieux des ôtres à cet parfois même il s'accuseratrès humblementd'avoir, mage rendu à la vieille civilisation chinoise. Mais
accomplie par la Révolution ? Elle a détruit les Je sors du débit, je m'approche de ces « clients » par sa faute et à son insu, attiré sur son peuple le que de choses explique cette simple phrase
égard il rendrait des points à tous les fétichistes du L'in-
séparations anciennes,ouvert à tous la proprié- et j'essaye, doucement d'abord, puis, presque aus- continent noir. On ne saurait se faire une idée du courroux céleste. Il agit en pareil cas au spirituel. fluence bientôt acquise à la cour et dans le peuple,
té, garanti la liberté du travail. Corporations sitôt, d'un ton devenu involontairement raide, de rôle prépondérant que jouent dans les moindres ac- Au temporel, sa parole n'est qu'un écho les actes l'homme d'Occident considéré comme le maître des
fermées, maîtrises, jurandes ont disparu, fai- savoir pourquoi ils boivent ainsi de l'absinthe, où tes de sa vie la géomancie, la nécromancie, les sor-du souverainémanent bien moins de sa volonté que secrets célestes parce qu'il affectait de n'être qu'un
tilèges. Quelquefois, rarement les hommes de
sant place à l'émulation pour tous et à la con- ils travaillent, s'ils ont leurs parents. Le plus hardi de l'inspiration de la classe lettrée, oligarchie diri- disciple, parce que, inconsciemment peut-être, il
currence. La rénovation des sciences, la trans- des trois, celui qui, tout à l'heure, m'avait interpellé la haute classe se donneront, vis-à-vis de l'étranger,
geante mais dont l'omnipotence doit cependant, avait paraphrasé les paroles que tout Européen de-
formation des industries, la multiplication des à la cantonade, se lève alors et, campant son poing l'apparence d'esprits forts que n'émeuventpoint ces pour se maintenir, éviter de blesser au vif le senti- vrait avoir sur les lèvres lorsqu'il débarque en
produits, la diffusion du bien-être et de l'épargne sur sa hanche «De quoi qu'il se mêle, celui-là? J'ai balivernes. Elles n'influerontpas moins sur chacun ment et les préjugés populaires. C'est ainsi que Chine, les mots du Sermon sur la montagne « Je
ont suivi. La face du monde a été changée. Où dix-sept ans. J'ai le droit de faire ce qui me plaît. » de leurs faits et gestes. dans un pays où l'immense majorité de la nation se ne viens pas détruire l'ancienne loi, je viens l'ac*
sont les « classes »9 Puis un tombereau d'injures, reprises en chœur par Gardons-nous de traiter légèrement ces sottises.désintéresse presque absolument des affaires de complir »>r
La Chine la plus à craindre n'est pas celle qu'on
A coup sûr, il subsiste une variété infinie de les deux autres. l'Etat, le consensus populi n'est pas, tant s'en faut, MARCEL MONNIER.
situations; mais aucune n'est immuable pour Peut-êtreaurais-je dû jeter parterre, d'un revers voit, et qui n'est point belle, mais celle qu'on neune quantité négligeable dans les relationsentre les
personne, et chacun peut prétendre atout. Par de main, les verres encore remplis Ges trois mômes voit pas, qui est pire encore. Tenons pour de terri-
gouvernants et les gouvernés.
l'ordre, le travail, l'esprit de famille, l'ingénio- n'étaient pas d'aspect bien redoutable, et quelques bles réalités le Dragon, cause première des phéno- « Balayer le chemin », c'est bientôt dit; mais com- AFFAIRES DE CHINE
mènes cosmiques, tremblements de terre, éclipses,
sité personnelle, tout individu peut conquérir bourrades m'en eussent sans doute débarrassé. ment s'y prendre pour triompher des superstitions
une position nouvelle. L'histoire de l'industrie Mais de quel droit intervenir? Et comment lel'exer- débi- inondations, et le fantaisiste Fong Choué, cet agré-
de la multitude, pour ne pas exciter la colère du
montrerait, combien gat de forces mal définies, mais irrésistibles, dont Notre correspondant de Shanghaï nous télégra»-
moderne à elle seule, fac- tant d'alcool eût-il pris cet empêchement à Dragon, le ressentiment des bons ou malins génies phie
tice, peu conforme à la réalité, est l'idée de cice de sa profession? Il paye pour avoir licence les caprices ont force de loi. Pour les Chinois, cette
qui hantent le sous-sol et le plein air? Le moyen est
classes. Qu'on se borne à considérer, à titre d'empoisonner ses concitoyens. 11 m'eût poursuivi chose obscure, indéterminée est la science des simple. Il consisterait à appliquer en Chine, et à la Dimanche, les alliés ont attaque Peï-Tsang.
d'exemple, deux des plus grandes villes indus- pour atteinte à la liberté du travail ou à la pro- chinoise, c'est-à-dire en en modifiant tant soit peu les Le combat a duré sept heures. Les Chinois ont
sciences. Elle a ses traités spéciaux; de graves doc-
trielles de France, Roubaix et Lyon; qu'on y priété, que sais-je ? Je me sentais désarmé, impuis- teurs en ont exploré les arcanes. Ces hommes émi- formes, le procédé dont use en Europe l'enquête battu en retraite vers le nord, en faisant sauter
dresse la liste des patrons dirigeant, à l'heure sant, ridicule, et, après avoir grommelé, à l'adresse nents sont légion encore ont-ils peine à satisfaireoù chacun est appelé à formuler son approbation ou un pont et en coupant les digues. La contrée est
leur immense clientèle. Partout et toujours, dans Il reste 6,000.
présente, les maisons les plus considérables du trio, quelque vaine menace saluée par des éclats ses critiques. L'enquête de commodo et incommodo, inondée, la poursuite àimpossible.
puis, qu'on regarde ce qu'étaient les parents de de rire, je battis on retraite. C'est, il me semble, les circonstances les plus futiles, le concours de conduite avec prudence et dextérité, donnerait, je hommes et 14 canons Tien-Tsin.
ces patrons on sera fixé sur la prétendue exis- tout ce que je pouvais faire. l'augure est de rigueur. Lorsqu'on songe aux hési- crois d'excellents résultats. Elle porterait bien enten- A Washington, on a reçu du général Chaffee la
tence des classes. Mais combien il est déplorable qu'on ne puisse sations, tergiversations, aux consultations labo- du sur autre chose que sur les avantages et les in- dépêche suivante, envoyée « de l'avant-garde du
Si l'on veut compléter cetordrederecherches, rien faire de plus J'entends bien l'objection, tirée rieuses que nécessite l'entreprise la plus vulgaireconvénients matériels. La grande affaire ici, ce qu'il corps expéditionnaire »
qu'on examine ce que deviennent, au bout d'un du respect de la liberté individuelle, et une autre telle que le forage d'un puits, le tracé d'une digue,
importe d'avoir pour auxiliaire, c'est l'immatériel,
la construction d'un hangar ou d'une étable à porcs, Peï-Tsang a été très bien enlevé ce matin par les
certain nombre d'années, les fortunes; sauf de objection encore, tirée du péril de la réglementa- l'impondérable,la force subtile, l'influence errante. Japonais, appuyés par les Anglais et les Américains.
bien rares exceptions, elles se divisent et se tion à outrance. Elles me touchent peu, ces objec- on comprend quel doit être l'émoi populaire à la vue
Les astrologues, les docteurs en Fong Choué se- Les pertes des Japonais ont été considérables celles
morcellent à mesure que se modifient les capa- tions. Elles ne me touchentmême pas du tout. Com- de ces étrangers que rien n'arrête, qui percent lesraient conviés très sérieusementà dire leur mot sur des Anglais, légères; celles des Américains, nulles. Lo
cités. Les exigences de la grande industrie, qui ment venir à bout de l'alcoolisme, s'il peut impuné- montagnes, comblent les vallons, édifient leur rem-l'entreprise, et, comme quatre-vingt-dix-neuf sur terrain était très limité.
veut absolument l'emploi de vastes capitaux, ment se recruter jusque dans l'enfance elle-même?9 blais à travers les plaines, sans souci du Fong cent de ces oracles révérés sont d'aimables charla- Dans la matinée, les Américains avaient occupé una
eussent semblé mettre obstacle à ce morcelle- Car, à supposer qu'il eût dix-sept ans, ce drôle, les Choué, sans souci du Dragon. Dieu sait pourtant sitans vivant de la bêtise humaine, on a chance, en y position qui devait mettre former le mouvement tournant,
ils n'ont pu se en ligne.
ment mais il n'en a rien été les valeurs mobi- dix-sept ans d'un gamin de Paris, ou des environs ces puissances doivent être troublées dans leurs mettant le prix, d'obtenir d'eux un avis favorable. mais Demain, marchons sur Yang-Tsoun.
lières sont venues, permettant toutes les asso- de Paris, c'est encore, physiquement, l'enfance. Et habitudes!D'autant plus que Dragon et Fong Choué C'est une question de taëls. Moyennant quoi ils pro- nous
Yang-Tsoun est à vingt kilomètres environ de
ciations d'épargne et laissant, néanmoins,toute quelle enfance, si l'alcool s'en môle 1 Et à quoi bon sont de caractère extraordinairement susceptible, clameront que la ligne projetée, loin d'effaroucher
latitude aux divisions les plus extrêmes du ca- prendre des mesures comme celles que le général de et vindicatifs en diable. Point n'est besoin d'un les puissancesinvisibles, aura le plus salutaire effet Peï-Tsang. Mais la marche des alliés sera très
acte pour déchaînerleurs colères. L'intention seule sur les Fong Choué d'alentour. Elle fixera les bons, difficile.
pital. Les valeurs mobilières ne sont encore Galliffet a si justement prescrites si, avant d'entrer
corriger en des recoins sombres, de petitsescaliers, des por- Tout à coup elle tressaillit, la porte venait de besoin de dialecte. Mais vous n'avez pas voulu Mais, je vous en prie, s'exclama Gœdeke.
parce qu'elles vous permettront de de
un tour de main ces petites erreurs détail. si A tes dérobées et un fouillis impossible de pièces; s'ouvrir et livrait passage à un inconnu. m'entendre. Voyons, madame, intervint le régisseur,
part cela, votre pièce est remarquable, et, le long des murs, des accessoires de toute sorte M. Wadler est-il ici? Il faudra bien que vous vous y décidiez, vous tenez cependant à ce que votre pièce soit
vous voulez bien faire les quelques remanie- et des coulisses recouvertes d'une épaisse cou- Dehors on criait sans interruption: « Wadler, madame, dit Wadler. Sans aller aussi loin que jouée.
ments insignifiantsprécités, je garantis qu'elle che de poussière. Quelques marches plongées hé, Wadler » M. Gœdeke, je suis obligé de vous avouer que Elle fit un signe affirmatif.
dans l'obscurité menaient à loge d'avant- Enfin celui-ci arriva. ce dialecte est impossible. Oui, reprit-il, si vous voulez que nous la re-
aura du succès. scène, d'où l'on apercevait une
une
ouverture béante Après vous, monsieur le directeur. Pourtant, les gens, là-bas, causent ainsi. présentions, il faut en modifier la fin. L'entre-
» Je vous félicite très sincèrement et, en vous
serrant la main, je vous envoie mon salut con- et noire la scène.
fraternel, Gœdeke faisait le cicerone; il se trouvait sur
Le premier régisseurWadler, dit Schwert-
fegeren manière de présentation. Je vous prie- ma
Ecoutez. J'ai fait pas mal de théâtres dans
vie. J'ai remporté maints succès à Riga,
prise en elle-même est déjà risquée; si vous
mainteniez vos conditions, nous irions au-devant
d'un échec certain.
un terrain qui lui était familier. A droite et à rai donc, mon cher Wadler, de vous entendre Vienne, Carlsruhe, Francfort, Pétersbourg,
» Votre dévoué, Dites-moi, reprit-elle avec vivacité, le trou-
gauche s'ouvraient de petites portes. Encore un avec l'éminent auteur. Je suis excessivement Hambourg, New-York, et partout je n'ai parlé
» EUGÈNE GŒDEKE. » vez-vous donc mauvais, ce dénouement?
occupé, je m'en rapporte absolument à vous. que le viennois.
» P.-S. Je remettrai aujourd'hui même la escalier à monter.
Serviteur, serviteur. Il était déjà dans le corridor. L'autre lui cou- -Oui, mon petit Wadler, vous êtes un fa- ElleMais non, madame, pas du tout.
pièce àM. le directeurSchwertfeger,car la saison En même temps, il s'inclina deux ou trois fois meux artiste, dit M. Gœdeke en lui
rut après et lui souffla quelques mots à l'oreille. tapant fami- le regarda sans comprendre.
s'avance. Je donnerai les conseils voulus à mon coup
ami Wadler. Vous aurez une réponse après-de- sur coup et dit C'est donc entendu, nous acceptonsla pièce lièrement sur l'épaule. C'est bien simple, madame, dit-il en sou-
Monsieur le directeur, permettez-moi de de madame? Nous en avons déjà vu de toutes les cou- riant. Nous n'engageons pas la questionau point
main au plus tard. » présenter l'auteur. leurs, nous deux; car nous sommes compatrio- de vue littéraire, nous autres; nouscalculer
Mais oui, si vous êtes de cet avis. D'ailleurs sommes au
vous théâtre, obligés conséquent de avec
Huit jours s'étaient écoulés depuis qu'Elisa-. Schwertfeger salua aimablementElisabeth et vous connaissez mes principes en matière de tes, baptisés l'un et l'autre avec de l'eau de la par
remplissions
littérature. C'est vous qui êtes l'homme pratique Sprée. ses exigences. Il faut que nous no-
beth avait reçu cette lettre, mais point de ré- la regarda avec quelque curiosité satisfait lui- tre salle, encaissions de l'argent. Nous
ponse. Voyant cela, elle retourna chez M. Gœ- d'avoir C'est très aimable à vous, chère madame, de la maison. Permettez-moi de me sauver, Et il se mit à rire, l'air de que nous
deke. bien voulu pousser jusqu'ici. En temps chère madame. Je dois assistera une conférence même. sommes obligés de vivre.
-Ah! très heureux de vous voir, chère ma- ordinaire, je ne me serais jamais permis; seu- très importante. Mon premier régisseur s'en- Certes oui, fit Wadler, nous pourrions Vivre. et nous?
Effectivement devez être très éton- lement, l'instant, je suis débordé et ne tendra pour les détails avec vous. Ainsi, au re- vous en raconter de toutes les couleurs. Mais vivent Vous aussi, naturellement. Mais de quoi
dame. vous pour
née excusez-moi, je suis débordé, c'est pour sais plus où donner de la tête. Wadler, où est voir, à la première répétition, je réglerai per- revenons-en à nos affaires. Avant tout, ma- jouent pas? donc les auteurs si leurs pièces ne se
Oserai-je sonnellement toute la mise en scène. Je suis dame, veuillez donc m'expliquer la fin de la Le beau plaisir de vous voir repré-
cela que je n'ai encore pu m'occuper de votre Wadler? Dites-lui de venir ici. vous
pièce. prier, madame, d'entrer ici pendant une mi- très pressé. Au revoir, au revoir. pièce. Elle est si étrange. senter après votre mort!l
Il avait l'air excessivementembarrassé. nute. Et il lui offrit galammentla main. ¡ Hum I Qu'est-ce que c'est que cette confé- Ne vous l'ai-je pas dit, ne vous l'ai-je pas Je ne puis;
Mais rassurez-vous, aujourd'hui même, je Il ouvrit une porte devant elle en disant rence importante? fit Gœdeke en échangeant dit? Gœdeke trépignait et gesticulait comme un Nous sommes forcés de vous demander
vais l'apporter à Schwertfeger. J'assume une C'est la loge de Mlle Maschka. Wadler va avec Wadler un coup d'œil intrigué. enragé. Tout à fait mon idée Il faut être plus un autre dénouement et la suppression des dia-
optimiste, oui, plus optimiste. Ne voyez pas tout logues en patois.
grosse responsabilité. -se donnant un air très venir de suite. ? Celui-ci plaçant un doigt devant sa bouche,
-Adieu, dit Elisabeth en se levant pour ga-
important du moment que je vous recom- Puis il se retira. lui murmura quelques mots à l'oreille. Elisa- en noir. Fiançailles, mariage ou baptême, voilà
mande, vous pouvez être sans inquiétude au- Cela sentait la poudre et le fard. A l'un des beth crut comprendre ceci « Obligationssé- ce qu'il faut pour la conclusion. gner la porte. Nous ne nous comprenonspas.
rieuses. Créanciers.Arrangement. » Effectivement, reprit Wadler. Votre dé- Mais voyons, madame.
cune. Par conséquent, ne vous tourmentez montants de la grande glace était accrochée une
nouement compromet l'impression causée par Comment? je me donne la peine de vous
à l'autre longue natte blonde. Le régisseur prit ensuite la parole.
la pièce. Croyez-moi, une longue expérience recommander et.
pas. perruque, une
Enfin, quinze jours plus tard, vint une nou- Tout était envahi par la graisse les tapis, les Il est une chose, madame, dont je dois Gœdeke la retint de force.
relle lettre de Gœdeke, disant rideaux et la chaise-longue. vous entretenir avant tout. Il fautquevouschan- me prouve qu'elle subira un échec, si vous le Soyez donc raisonnable, madame. Wadler
Je attendrai demainmatin, à midi pré- Elisabeth était désillusionnée; elle avait tou- giez de dialecte. Voyons, cette pièce se joue, maintenez, car nul ne sait au juste ce qu'il si-
cis,
« vous
devant les bureaux du théâtre. Schwert- jours pensé que la loge d'une artiste en vue l'action se passe à la campagne, en Poméranie, gnifie. lui prit lamain. Sijene m'intéressais pas il votre
feger tient à vous parler. » devait être fort élégante. Dans cet espace étroit, en Posnanie ou ailleurs. Commentvoulez-vous Il me semble pourtant qu'il est à la portée drame, si je le considérais comme insignifiant,
de toutes les intelligences.Votre théâtre n'est je vous laisserais partir. Vous avez des princi-
Midi avait sonné.Elisabeth était arrivée un bon l'air était imprégné d'un vague parfum et n'é- que nos acteurs parlent un charabia pareil ? Il
pes, c'est très bien; vous voulezaussi être représen-
quart d'heure en avance. Midi un quart, midi et tait pas respirable. n'y a qu'un dialecte admis au théâtre, c'estcependant pas fréquenté par des idiots.
le
demi. toujours rien. Gœdeke se promenait en sifflotant, soulevant viennois, qui est à la portée de tous les artistes. Vous êtes naïve, madame. Croyez-vous tée, c'est encore très bien. Nous nous avons
réfléchir des principes; il le faut. Nous voulons jouer
Enfin Gœdeke descendit de la voiture qui l'a- par-ci par-là le couvercle d'un carton et exami- Impossible, dit Elisabeth en rougissant. que le public vienne au théâtre pour pièce, c'est parfait. Mais il faut que nous
vait amené à fond de train. Il s'excusa d'être en nant tout avec des airs connaisseurs. Ma pièce n'ayant plus sa couleur locale ne tien- et se casser la tête? Non, il vient uniquement votre fassions de part et d'autre des conces-
retard, disant qu'il avait eu des affaires très Très distinguée, très distinguée, fit-il en drait plus du tout. pour s'amuser. nous
Pour s'amuser, fit-elle avec étonnement. sions, autrement rienvotre n'ira. Croyez-moi, si vous
pressantes. soulevant la natte blonde. Quoi ? Elle va mer- Couleur locale, c'est un mot, cela, ma- pièce ne verra jamais
Du courage, du courage, dit-il à Elisabeth, veilleusement à cette bonne Maschka. Savez- dame, croyez-en un vieux routier. D'abord, Mais je n'ai aucunement l'intention de le faire demeurez inflexible,
qui était fort pâle. Du courage, il ne mord vous quoi ? Mettez-lui donc une longue natte expliquez-moice que vous entendez par cou- rire. le jour.
Vous manquez encore d'expérience, ma-
pas. dans votre pièce. Ça lui ira au delà de toute ex- leur locale.
Il remit sa carte au garçon du théâtre au pression. -Il m'est impossible, non, en vérité, je ne dame. Pour réussir au théâtre, voyez-vous, il
faut tenir grand compte du goût public. P. de Paediellan.
bout d'un temps assez long, ce dernier re- Elisabeth ne répondit pas; elle était trop agi- puis.
Et si l'on agit différemment?
vint tée par d'autres soucis. Voyez-vous, intervint Gœdeke avec un Traduit de l'allemandde CLARA Viebig
M. le directeur est occupé sur la scène il On entendait des gens courir en tout sens air triomphant, je vous l'ai dit de suite. Pour- Si l'on agit différemment, on est sûr d'é-
vous prie d'entrer et de l'attendre minute. dans le couloir, puis c'était du bruit sur la scè- quoi transplanter l'action à la campagne? Le chouer.
une fit-elle avec un air sombre. Je ne chan- (A suivre.ï
L'employé les mena dans des régions absolu- ne, des cris premier acte dans la maison de devant, le Ah
ment inconnuesà Elisabeth. Des couloirs étroits wartier Wadler 1 Où est Wadler î deuxième dans celle de derrière, et il n'y a plus gerai pas mon dénouement. C'est imoossible.
 Le Peï-Ho a considérablementgrossi
pendant ces dit. A cette heure, d'ailleurs, le sentiment du gouver-
iermers jours, ce qui montre qu'il y a eu de fortes nement de Sa Majesté à l'égard de la Chine est que LA GUERRE DU TRANSVAAL Lords et gentlemen,
pluies à l'intérieur et probablementdes inondations .moins de mots l'on prononcera, mieux ce sera Bien que cette période n'ait pas été favorable AFFAIRES MILITAIRES sur le balcon du rez-de-chaussée,il assistera à la
sur plusieurs points de la ligne de marche des rendre bonne la position que nous désirons garder.pour travaux de législation intérieure, aux
je vous félicite d'a- fête nautique.
alliés. Un coup d'audace, vient de le tenter et de Dans l'enceinte de l'Exposition, six cents gardes
Pendant la saison des pluies, le pays n'est habi- Nous avons conscience que, dans
sorte, il ne faut pas que nous soyons une affaire de cette le réussir le chef boercomme
Delarey, prouve que la guerre voir, ajouté au Code plusieurs lois qui seront profi-
ARMÉE républicainsferont la haie sur le passage
trop étroitement tables à l'industrie et au commerce.
tuellement qu'une nappe d'eau s'étendant-eur plu-
sieurs milles de chaque côté de la enfermés et qu'il ne faut pas que nous posions des n est pas près de finir. Non seulement fl faut,
pour L'adoption d'une mesure destinée à augmenter les Perse. La garde d'honneur sera faite par du chah de
cinquante
ces entreprises, que les hommes aient gardé toute LES DÉFENSEURS DE Bitche. Hier, a eu lieu,
dra la marche en avant difficile. route, et cela ren- principes que, plus tard, nous pourrions juger
commodes d'appliquer. Tout ce que je puis dire, c'est peu leur énergie, tout leur moral, toute leur confiance garanties qu'ont les fermiers de ne pas perdre la va- comme nous 'l'avons annoncé, le banquet dans
cavaliers de la garde en grande tenue.
Le programme de la fête comprend l'illumination
Il faut tenir compte d'un fort courant contraire, dans leurs chefs, il faut encore qu'ils leur des améliorations qu'ils ont apportées à la terre lequel les survivants du siège de Bitche ont fêté
des bas-fonds naturels et, de plus, que nous veillerons avec une fermeté,une persévérance ne souffrent et à étendre la loi sur les indemnités pour accidents générale des palais, parcs et jardins, avec effets lu-
des obstacles et une résolution absoluessur les intérêts pas trop dans leurs intérêts, dans la situation le trentième anniversaire du commencementde ce mineux du Château d'Eau, fontaines lumineuses et
construits par les Chinois sur plusieurspoints. C'est bien dans le nord de la Chine que dans anglais,aussi rielle faite à leurs familles de la continuation maté- aux ouvriers agricoles, aura une influence
de la sur l'agriculture. bienfaisante siège, qui, comme l'on sait, a duré jusqu'à la fin de embrasements de flammes du Bengale.
ta plus mauvaise saison pour faire une campagne la vallée du défense. C'est peut-être là qu'est pour les Anglais la guerre sans que les Allemands aient pu se rendre
ians Yang-Tsé. (Applaudissements.) Vous avez adopté aussi une loi fort utile, destinée à maîtres La fête nautique lieu sur la Seine, entre le
le nord do la Chine. o
En Allemagne, la Gazette universelle de Munich
le symptôme le plus inquiétant.
On remarquera de plus que Delarey empêcher les accidents auxquels [les employés de che- C'est
de la place.
seulement le 28 mars 1871 que, sur l'ordre pont de la Concordeauraet l'ile des Cygnes, De nom-
Le feld-maréchal de Waldersee assure que 4 bataillons d'infanterie, 1 escadron de rien moins qu'à capturer le général ne tendait à mins de fer sont exposés dans l'accomplissement du breux bateaux pavoises et illuminés circulerontdans
Baden-Powel leurs fonctions. de gouvernement de Versailles, le glorieux dra- ce bassin de neuf heures à onze heures (péniches,
Nous avons annoncé hier soir, en Dernière Heure siège, cavalerie, 2 batteries de campagne, 1 batterie de lui-méme. On verra aussi par la dépêche peau qui avait flotté sur la ville pendant deux cent
1 compagnie berts de lord Ro- Le projet de loi destiné à réglementerles compagnies trente remorqueurs, yachts, flettes, gondoles et embarca-
que l'empereur d'Allemagne avait désigné, pour mins de fer partiront du génie, 1 compagnie des che- que la retraite de De Wet continue qu'on « limited » et à découvrir les fraudes qui peuvent jours fut amené et que ce qui restait de la tions diverses).
prendre le commandement des troupes allemandes pour la Chine lé mois pro- puisse mettre la main sur lui. Le plan estsans de le se garnison dut se retirer, sans avoir été vaincu. Des musiques militaires, musiques civiles et
chain. ner entre le de Methuen cer- produire dans leur gestion complètera une lacune de- Depuis le 6 août, Bitche avait été abandonnéà ses
en Chine, le feld-maréchal comte de Waldersee. La Gazette nationale fait l'éloge de la grande solli- Buller le surveillant à Amersfoort. corps et celui de Kitchener, puis longtemps sensible. chœurs se feront entendre sur tout le parcours. Des
Dès le début des opérations, celui-ci avait offert à citude seules ressources. Lorsque le général de Failly leva pièces d'artifice et feux d'eau ainsi que des
lempereur ses services. Cetteoffre fut repoussée, sidé à 1etéquipement de la minutieuse prévoyance qui ont pré- La loi destinée à réglementer les opérations des prê- le camp du 5» corps aller em-
Voici la dépêche de lord Roberts. Il est évident teurs d'argent tendra aussi à empêcher des. transac- Mac Mahon, il pour rejoindre le maréchal brasements y seront disposés.
parce que le corps expéditionnaire primitivement çais elle souhaite du corps expéditionnaire fran- que la garnison d'Elands river est prisonnière tions d'un caractère oppressif et préjudiciable. avait jugé inutile
place avancée. Dès le 7 août, les Allemands la cette
de défendre A neuf heures aura lieu le premier embrasement.
recrute était trop laible pour être commandépar un prises Allemagne. que les mêmes mesures soient à dix heures le deuxième et à onze heures le troi-
feld-maréchal. en Je crains que la garnison d'Elands river,
sous les
La mesure adoptée par vous, tendant à faciliter la mèrent d'ouvrir
construction d'habitations ses portes. « Les Français nesom- se sième.
La nomination du comte de Waldersee au com- ordres du lieutenant-colonelHoare, n'ait été prise ouvrières, contribuera à ai- rendent pas sans combattre », répondit l'intrépide L'organisation de la fête nautique a été confiée à
Dans les provinces les Boers, après dix jours de résistance. par der à la solution d'un problème dont la difficulté sem- colonel Teyssier qui commandait la défense.
mandement en chef du corps expéditionnaire signi- ble augmenter chaque année. MM. Lion, ingénieur de la navigation, Gautier,
ar-
fie, dune part, que l'Allemagne Le tao-tai de
renforcera considé- terre avait 1 intention d'envoyer Shanghaï ayant appris que l'Angle- Delarey ayant appris que Jan Hamilton s'avançait Les lois concernant les impositions ecclésiastiques
La garnison était d'environ 1,500 hommes, com- chitecte des quais et berges, Guillemin, inspecteur
rablementles troupes déjà parties de l'autre on protéger la une brigade pour sur Rustenburg et voyant qu'il n'avait aucune chance Ecosse et la dîme sur le fermage Irlande en prenant notamment une partie du 54° régiment d'in- général de la navigation, et Tronchet, architecte.
espère, par l'envoi d'un feld-maréchalde renom, ob- concession de Shanghaï, a dépêché un de s'emparer de Baden-Powel, s'est précipité dans la en feront dis- fanterie, qui tint à honneur,
honneur de puis, de 's'appeler
depuis, s'appeler le Dans les défilés figureront le bateau des Fleurs,
tenir le commandementsuprême des forces interna- messager au corps consulaire pour protester. A une direction d'Elands river. Jan Hamilton annonce que le paraître d injustices.
les causes anciennes de mécontentement et régiment de Bitche.
L'investissement avec tableaux vivants et danses, le bateau de l'Elec-
tionales. réunion du cor
consulaire aujourd'hui, il été dé- feu cessa aussitôt à Elands river et que Hoare a, de
La Gazelle de Cologne affirme que les gouverne- cidé de demander au tao-taï de formuler sesa obiec- toute évidence, été fait prisonnier. Hamilton a quitté Des mesures ont été prises également en vue d'aug- Bavarois et Wurtembergeois. commença aussitôt par 10,000 tricité, avec sujets, le bateau de la Seine, les ba-
menter nos réserves navales et de rendre nos volon- se suivirent de près les 8 août,Les bombardements teaux à transparents lumineux et divers autres mo-
ments d'Allemagneet de Russie se sont mis d'ac- tions par écrit. "*m^ Rustenburg ce matin, emmenant les forces de Baden- taires
plus aptes à rendre des services pour la défense bre. L'artillerie française 23 août, 11 septem- tifs décoratifs.
îord pour proposer de feld-maréchal à l'agrément des Les steamers qui arrivent dans le Yang-Tsé Powel avec lui. ne fut jamais réduite au Un grand nombre de bateaux particuliers sont
puissances. Le tsar a envoyé à celui-ci un télé- noncent qu'on remarque un redoublementd'activité an- De Wet a commencé à traverser le Vaal hier Kitche- de notre propre pays. silence et finit au contraire, chaque fois, par domi- inscrits. Ceux d'entre eux qui seront
parmi les troupes qui se trouvent dans le voisinage ner se lance maintenant à sa poursuite; Methuen, qui Je prie le Seigneur tout-puissant de vous avoir le mieux déco-
gramme de félicitations. garde et bénédiction en sa ner le feu de l'ennemi. « Nous aurons, s'il le faut, rés recevront des médailles, suivant les propositions
Aussitôt sa nomination, le feld-maréchal et la de Nankin et que de nouvelles batteries ont été est sur la rive droite du Vaal, est évidemment entré que sa soit avec vous 1 20,000 hommes avec de l'artillerie de siège, et du jury, qui se tiendra en permanence sur le bateau
comtesse de Waldersee ont quitté leur résidence construites pour commander les points stratégiques en contact avec l'avant-garde de De Wet, puisque ses vous pileronscomme dans un mortier », dit un nous jour de secours situé devant le palais de l'Horticulture.
fil. Hanovre pour rendre de la rivière. canons ont été entendus matin Kitchener. un officier bavarois envoyé en parlementaire. Et, Le prix d'entrée dans l'enceinte de l'Exposition n'a
se près de l'empereur ce par
Wi/iielmshœhe. Tandis que la comtesse se faisaità A une réunion qui a été tenue hier à bord du vais-
Conclusion Jan Hamilton est arrivé pour sauver
NOUVELLES DE L'ÉTRANGER bien que cette petite place eût reçu trente mille pas été élevé en raison de cette fête, et il sera de
conduire à l'hôtel, un équipage de la cour venait seau anglais Alacrity, sous la présidence de l'ami- Baden-Powel et l'a obus, bien que tous ses bâtiments eussent été in- quatre tickets comme pour les soirées ordinaires dn
chercher le maréchal pour le conduire directement ral beymour, et à laquelle assistaient les officiers est aux mains des emmené. L'ouest du Transvaal cendiés, le colonel Toyssierrefusa de se rendre jus- vendredi.
au château impérial, où l'empereur l'attendait. Ils les plus anciens en grade de toutes les nations Boers. qu'à l'armistice.
s'entretinrentlongtemps en se promenant dans le représentées à Shanghaï par des navires, il a été D'après le Daily Express, dont les informations Allemagne Ce valeureux soldat est né à Albi en 1821. Entré Le congrès de la presse de l'enseignement
jardin. décidé que, dans le cas où l'on jugerait
néces- sensationnelles sont parfois, il est vrai, fondées, Les socialistes feront, dimanche, des obsèques nant l'armée dans comme simple soldat, il était lieute- Le congrès de la presse de l'enseignement a inau-.
En Angleterre, le Times et la plupart des journaux saire de débarquer une force pour protéger les con- 5,000 Anglais, qui ont essayé, il y a deuxpeu jours, solennelles à Liebknecht. en Crimée. Laissé pour mort devant Sébasto- guré, ce matin, ses séances, sous la présidence
accueillent avec satisfaction la nomination du ma- cessions, l'officier anglais le plus ancien en grade teindre Rustenburg, ont été repoussés avec des d'at- de
réchal de Waldersee au commandementen chef des serait immédiatement nommé commandant de tous tes
les marins à terre. La force totale dont
considérables.. per- " La
gues
veille
les
de
grandes
sa mort, il communiqua à ses collè- sée par
lignes
pol,
de son rapport sur la politi- de fusil, il fut décoré
la tête
un
fendue
boulet,
d'un coup de sabre, la cuisse bri-
la main droite broyée d'un coup
M. Paul Beurdeley, assisté de M. Edouard Petit et
Bernés. M. Duplan, inspecteur général, a assisté.

r
troupes alliées en Chine. Un
rait serait de 2,400 hommes, dont la moitié on dispose- autre combat, d'après le
gnalé entre Zeerust et Rustenburg parmi les
même journal, est si- que
§ïa°
mondiale
enT
qu'il avait prépare
préparé Pour congrès de à Montebello, il eut et
pour le c°ngrôs la
promu capitaine. En Italie,
poitrine traversée par une
comme représentant le ministre de l'instruction pu-
blique, à la séance de l'après-midi.
Un autre personnage est parti mardi à Odessa volontaires. sont des An- balle. Chef de bataillon
glais il y avait 300 coureurs des bois australiens. Aujourd'hui même Liebknecht devait partir pour d'honneur 1870, il venait en 1867, officier de la Légion Des délégués des gouvernements et des journa-
pour la Chine, avec le premier convoi de troupes' Trois mille Pavillons Noirs sont partis de Canton Les Anglais ont été également repoussés, perdant la Suisse. r en de listes de l'Italie, de la Suisse, de l'Allemagne
russes. C'est le prince Jaime de Bourbon, fils de don ostensiblement en route pour Pékin. près de 150 tués et blessés. Quelques heures avant sa mort, il rédigea cement de la guerre allemande,passer, au commen-
dans l'état-major Japon prennent part aux travaux du congrès. et du
Carlos. Lieutenant dans la garde, Deux bataillions indiens de Hong-Kong ont On se souvient qu'à la suite du retentissant son ar- des places c'est ainsi qu'il fut envoyé à Bitche.
Grodno, le prince, sachant que sonaux hussards de
régiment n'était 1 ordre de se tenir prêts à partir pour Shanghaï.reçu port de lord Roberts sur la conduite des opérations rap- ticle quotidien pour le Vorwaerls et dit
amis « II ne faut jamais nous résigner encore à.ses Après l'évacuation, il reçut de M. Thiers des éloges Les ministres du congrès de la presse de l'ensei-
gnement seront reçus, demain vendredi, à neuf
pas designé pour faire campagne, a obtenu de l'em- dans le Natal et la malheureuse bataille à la défen- enthousiastes et fut envoyé comme lieutenant-colo- heures du soir, par la commission supérieure de la
pereur d être attaché à l'amiral Alexéïef, comman- Les préparatifs militaires en France kopje, le général sir Charles Warren avaitdeété Spion sive prenons toujours l'offensive. » nel à la place de Marseille, puis comme colonel à la
dé- La sixième circonscription du Berlin, vacante par place presse au pavillon de la Presse à l'Exposition.
dant en chef les forces russes. Le Massilia partira de Marseille le 16 août Ce chargé de son commandementet chargé de paci- la mort de M. Liebknecht, sera attribuée au docteur de Vincennes.
vire prendra le bataillon du 61° do ligne et la musi- na- fier les districts de l'ouest C'est Les entrées
du Cap Lord Roberts « Léon Arons, révoqué de ses fonctions d'agrégé de cravate là qu'il prit sa retraite après avoir reçu la
A Pékin que de ce même régiment.
r^LT^fan^ estime maintenant que sa présence ». en Afrique n'est listes. l Université de Berlin à cause de ses opinions socia- 1881. Depuis,commandeur de de la Légion d'honneur en Total général des entrées pour la journée d'hiel
Le gouvernement chinois a laissé passer les dé- de Tunis, où il embarquera Pre"dra la mer le 20, à destination plus nécessaire. Il a télégraphié il s'était retiré dans sa ville natale, où mardi 207,906.
il avait été nommé président

meture
pêches des ministres assiégés. Elles arrivent toutes ves, fort de 1,000 hommes. le iObatailI°n
40 bataillon de zoua-
Z0Ua" Comme les districts do l'ouest de la colonie du Cap de la commission ad- Ces entrées se répartissent ainsi
ensemble, quelques-unes très brèves et de dates «f£^mTSnr-G7d;e la Un cas de peste vient de se produire à l'hôpital ministrative de l'hospice. On sait qu'au commence- entrées avec 2 tickets, de 8 h. à 10 h. du m. 6.661
ont été pacifiés de façon satisfaisante par sir Charles d lippendorfj ment de

cartes
guerre est en pourparlers un des faubourgs de Hambourg. cette année r>êmo il fut révoqué de cet Entrées avec 1 t., de 10 h. du m. à 6 h. du s. 129.002
assez différentes. Nous en avons publié hier en Der- affréter le ûwhbah, de la Compagnie Cyprien pour Warren, je 1 autorise à retourner en Angleterre par le btewart, qui y était entré malade, M.
emploi pour avoir présiué banquet nationaliste Avec 2 tickets, de 6 heures du soir à la fer-
nière Heure celle 4e sir Claude Macdonald, lue par bre, pour le transport à Ta-Kou de 200 hommes Fa- prochain courrier, et je place toutes les troupes de la tement. Son état est cependant a été atteint subi- un
M. Brodrick à la Chambre des communes, et celle et Colonie sous les ordres de sir F. Forestier Walker. satisfaisant. Tous comme président de la section albigeoise de la 14.382
300 chevaux. Patrie française. b
de M. Conger. Aujourd'hui, voici les
la Hollande, de l'Allemagne, de l'Italiemessages de Le gouvernement a affrété pour la Chine, à Bor-
les malades de son entourage ont été examinés
Au Cap, le boycottage des marchandises anglai- les médecins qui ont constaté que, pour le moment, par Autour de ce vaillant qui, âgé de près de quatre- service
Entrées avec
Entrées avec jetons de
gratuites)
46.806

Total.
et de l'Es- deaux, 9.785
Çagne ° le cargo-boat des Messageries
Malapan, qui est parti pour Marseille. Le maritimes
ses, parles
?tc.n,e
Afnkanders,
Parafent
s'étend, mais ceux qu il a le cas ne s'est pas propagé. vingts
pressait
ans, était venu présider le banquet d'hier se Délégations (entrées
braves,
470
rnmamJ un groupe de et il n'est
Une dépêche reçue hier par le gouvernement né- Tcnne, do la maison Maurol et Prom, qui prendra à
erlandais et considérée comme authentique, an- loulondes hommes,
vapeur
des mulets et du matériel pour
Tu-
beaucoup
Sœuriert!0
souffert.
pas s'entendre
commerce n'en a pas e»cor*
en affaires Autriche-Hongrie intérêt de constater que beaucoup de ces glorieux
survivants de Bitche ont parcouru, depuis, de bril-
pas sans
207. 90&
baigon; enfin, le paquebot de la nouvelle compagnie Le vapeur Mohaiuk est arrivé à Ceylan -On nous écrit de Prague: 'ai»tes carrières. Tels le lieutenant Dessiner, aujour- Dans ce total, l'annexe de Vincennes figure pour
nonce que la légation néerlandaisea été détruite par bordelaise avec un des d'hui 5,131 entrées
an incendie le 22 juin. de navigation à vapeur Château-Lafilte premier convoi de prisonniers boers au nombre de £?"wi d Un L^H?*^618 les plus marquants de la Bohême, général de division, commandant le 17° corpss jetons
avec tickets, 798 avec cartas et 414
Le ministre et le secrétaire de la légation sont qui portera à Haïphong 350 Jiommes, 360 mulets et 300, dont 88 Allemands et Hollandais, Skoda, vient de mourir subitement dans d armée, à Toulouse; le capitaine Hardy de Périni, avec de service.
^matériel de guerre pris à Toulon ou dans un port et Irlandais et de nombreux autres étrangers. 22 Américains le train qui le ramenait de Gastein à Vienne, à l'âge de aujourd'hui général de brigade à Caen; lé lieutenant
saufs, et ils espèrent être délivrés dans 15 jours. soixante ans. M. Skoda avait, tout jeune, créé à Pilsen de Nonancourt,général de brigade à Toul; le capitaine
une petite fonderie d'acier
A Berlin, on a reçu du premier secrétaire de la
légation allemande de Pékin, M. de Below, le télé-
La mission boer en Europe qui,
son invention, prit une extension rapide. Ouvert
La mission boer, comprenant MM. Fischer Wol- 30 ouvriers, cet établissement en occupe aujourd'hui
grâce à des procédés de Lair de Lamotte colonel à Cherbourg; le lieutenant
avec Ménétrez, colonel du 129e et qui, récemment NOUVELLES DU JOUR
gramme suivant, daté de Tsi-Nan, 4 août LA MORT DU ROI D'ITALIE 3,000. Ses aciers ont remplacé en Autriche était officier d'ordonnance du président de laencore, Répu-
marans et Wessels, est arrivée à Berlin, accompa- Krupp pour la fabrication des canons. ceux de blique. r
Depuis le 21 juillet, la situation ne s'est pas modi- gnée du docteur Leyds. v* M. de Skoda était membre de la Chambre des sei- Le président de la République se rendra dimanche
déc. Les troupes chinoises n'essayent pas d'attaquer Le secrétaire des envoyés boers a informé Citons encore les colonels Wilbois, Bedel, Far- à Marseille
un re- gneurs, et le chefdu mouvementtchèque du « Rompons geas et, parmi les disparus, le général Jouart, qui, pour saluer à leur départ de France les
en masse et ne nous bombardent pas; elles se conten- Le départ de Monza présentant du Lokalûnzeigerque la visite n'avait avec iiome". troupes qui
tent de tirer des coups de fusil isolés. Le train funèbre avec le corps du roi Humbert est cun caractère officiel, ni l'empereur, ni le comte de au- après avoir commande à Bitche, comme capitaine, mandementvontchef partir pour la Chine sous le com-
du général Voyron et sous le
Bulow n'étant en ce moment à Berlin. On nous écrit de Presbourg 1 artillerie de la place, est mort, en 1899, à Remire- commandementdu général en
L'état de santé des membres de l'ambassade est parti de Monza pour Rome à 4 heures 28, mont, où il Bailloud'. M. Loubet re-
relativement bon les blessés sont en voie d'améliora- gné par le duc d Aoste, le comte de Turin, accompa- La mission partira pour Saint-Pétersbourg dans Un des vétérans du commandaitla 41° division d'infanterie mettra leurs drapeaux
tion. le prince quelques jours. ° Joseph de Slavy, vient de mourir
monde politique hongrois, M enfin, le capitaine Mondelli, qui, pendant le siège,
de l'expédition de Chine.
aux régiments constitués on
Victor-Napoléon, le duc d'Oporto, les présidents du à Neudorf, près de traversa quatre fois les lignes allemandes vue
A Rome, le ministère des affaires étrangères Sénat et de la Chambre, les ministres de la Presbourg, à l'âge de quatre-vingt-deux ans. M. de nir la place pour te- M. Loubet sera accompagné du président du con-
a la justice guerre Slavy avait occupé presque toutes les hautes fonctions en communication avec le gouverne- seil, du ministre de la guerre et du ministre de la
reçu directement une dépêche chiffrée de M. Salvago rable, de et de l'agriculture. Une foule considé- auxquelles peut aspirer un homme politique. Ministre ment, puis fut obligé, par des raisons de santé, à marine.
Raggi, portant la signature du ministre d'Italie,
du
tête nue, a assisté, vivement émue, au pas-
AFFAIRES COLONIALES du commerce dans le cabinet Andrassy, de 1869 à 1871, demander prématurément sa retraite et, après avoir repartiraIllearrivera à Marseille dimanche matin et en
jour même dans le courant de l'après-
mais non datée, expédiée de Pékin, du bureau télé- livré sage cortègefunèbre de la ville à la gare et s'est et dans le cabinet Lonyay, de 1871 à 1872' premier mi- été longtemps percepteurdans le Loiret, s'est retiré midi.
graphique de Tsinjf-Yamén. à une grandiose manifestation de douleur et de
Sud oranais
nistre de 1872 à 1873, président de la Chambre des dé- aujourd' définitivement. On se rappelle qu'en 1895 M. Félix Faure se rendit
M. Salvago Raggi confirme le meurtre du baron loyalisme. putés en 1879, ministre des finances et du commerce
de Ketteler. Il ajoute que les légations de Belgique, Toute la ville est pavoisée de deuil. Toutesles clo- Des nouvelles de source algé gienne ont parlé de de 1880 a 1883, gérant provisoire du ministère des affai- LA mère du SERGENT Bobillot. Un journal si- au camp de Sathonay afin de remettre leurs dra-
d'Autriche et d Italie ont été évacuées et que les ches sonnent lugubrement. 1 envoi d'une nouvelle colonne dans le Sud oranais. [a nomination du res étrangères à la mort du baron Haymerlé et jusqu'à gnalait hier matin l'état d'extrême dénuement dans peaux aux régiments formés pour l'expédition do
qui s'y trouvaient, Des cuirassiers transportent le Cette question comte Kalnocky, vice-président de la lequel se trouve actuellementla mère de l'héroïque Madagascar.
personnes ainsi que les mission- chambre cercueil de la n'est pas perdue de vue et la divi- Chambre des magnats, enfin gardien de la couronne.
naires et les nationaux, se sont réfugiés à la légation mortuaire sur un affût. sion d'Oran tient prêt tous les éléments qui sergent Bobillot et affirmait que le ministère de la
britannique, qui a recueilli sept cents étrangers. Sur le cercueil, recouvert de velours rouge avec raient être nécessaires; mais, quant à présent, pour- Dans sa jeunesse, le défunt avait
dans la prison d'01mû'z. à la suite passé deux années guerre
de la Révolution de de était resté sourd à ses nombreuses demandes Le président de la République recevra, demain
Les missions catholiques du nord de la ville la croix de Savoie, on avait placé le casque et l'é- affirme-t-on, il n'a pas été donné d'ordres pour l'envoi nous 1848-1849. secours. matin, les princes Iukanthor et à Pheanuwong,
semblaient tenir encore, défendues par trente marins pée du roi Humbert et un drapeau aux couleurs ita- dune nouvelle colonne dans cette région. Angleterre Renseignements pris, Mme Bobillot n'a adressé du roi du Cambodge. fils
français et dix Italiens. liennes. seule demande
La légationbritanniqueavait encore des provisions Le cheval du roi était conduit à la main. A Bristol le chancelier de l'Echiquier, sir Michaël qu'une cette demande remonte au à
ministère de la guerre; Le prince héritier Iukanthor remettra au chef do
l'Etat
Hicks-Beach, a prononcé un discours dans lequel il lui fit remettre 1897. A cette époque, on les lettres que lui envoie Norodom.
pour deux semaines. Mgr Rossi, archiprôtre de la cathédrale de Monza Djibouti une somme de 100 francs; de
portait sur un coussin de satin jaune la couronne de a dit qu'il ne savait pas quand les élections généra- coté, la Caisse des offrandes nationales attribué son
M. A. Méray, inspecteur des colonies, les auraient lieu. Il a
Enfin, M. de Cologan, ministre d'Espagne Pé- fer des rois lombards, le symbole millénaire de la à Djibouti, va se rendre a répété les allégations des au- également un secours de 100 francs par an à Mme Lo congrès des sociétés amicales d'instituteurs et
kin, a télégraphié à son gouvernement que le àpalais royauté italienne. par le courrierdu 10 août, afin d'exami-
la situation financière et économique de la était juste et qu'elle était
tres ministres, disant que la guerre sud-africaine Bobillot. Aucune demande nouvelle n'est parvenue d'institutrices s'est terminé hier soir.
de la légation a subi de légers dégâts. Il ajoute que Voici du reste sur cette couronne quelques dé- ner colonie. inévitable. au ministère. M. Georges Leygues, ministre de l'instruction pu-
la situation est très pénible et périlleuse, et il con- tails historiques i Néanmoins, dès qu'il a eu connaissance de la blique, a présidé cette dernière séance, qui a eu lieu
firme l'attitude déjà connue du gouvernement chi- Théodelinde, devenue veuve d'Antheris, roi des Belgique triste situation de la mère du défenseur de Tuyen- à la mairie du 3° arrondissement.
nois.. Lombards, se remaria avec Agilulphe, duc de Turin Indo-Chine On mande d'Anvers qu'un certain nombre d'anar- Quan le général André a donné des ordres pour Répondantà un discours de M. Dôum, président
et fit fabriquer, en 59d-, cette couronne pour en faire chistes qu'on lui vienne rapidement en aide. En outre, le du congrès, le ministre a pris la parole en ces
Le télégramme de M. Salvago Raggi est particu- présent à son nouvel époux. Elle était composée d'un deSont nommés dans le personnel des services civils
rlndo-Cliine étaient
sont arrivés par le bateau d'Harwich. Ils
filés par deux détectives anglais qui avaient de gouvernementest tout disposé à s'intéresser au sort termes
lièrement intéressant en ce qu'il ne mentionne, cercle de fer recouvert de lames d'or; les auteurs avisé télégraphiquement, cette malheureuse femme.
comme s'étant réfugiés à la légation britannique, contemporains qui ont laissé des écrits sur cette Administrateurs de 1re classe. MM. Delanoue, Pal- dres, un de leurs collègues résidant avant leur départ de Lon- Lorsque j'ai autorisé la réunion de ce congrès, je n'ai
Thureau, administrateurs de 2° classe à Anvers Etat-majob général.– Le général de brigade Lefort, témoignage pas seulement donné aux amicales d'instituteurs un
que le personnel des légations de Belgique, d'Au- question affirment qu'elle était faite de fer et d'or lier, Administrateurs irais du gouvernement anglais. Ce dernier aux do sympathie j'ai entendu leur donner
triche et d'Italie. Les autres légationscontinueraient- dans le but de faire comprendreà celui qui la de 2» classe. MM. Prêtre, Pliaue vait le se trou- commandant le génie de la 20° région, est nommé com- en même temps un témoignage d'absolue confiance r
elles à résister? Toits les étrangers ne sont-ils pas tait que la couronne est por- Crestien, Couzineau, Quonnec, Fabre, Lorin, Foùre«fler sur quai quand le bateau est arrivé. Il s'est mandant supérieur de la défense des places du groupe
dans la légation d'Angleterre, comme on l'avait dité est cachée sous un éclat un poids dont l'incommo- cîasïo Duranton, Ferra- administrateurs do 3Ô mis en rapport avec les agents anglais. Les anar- do Belfort, gouverneur de Bolfort. f que avais prononcées,
Votre président rappelait tout à l'heure les paroles
lorsqu'il y a environ dix-huit
trompeur. La tradition classe. chistes ont été filés et accompagnés, dans le train de mois il vint trouver
dit ~?j veut, en outre, que le fer intérieur soit celui d'un des Administrateurs de 3» classe. MM. Alérini, Deste- Paris, où ils ont les policiers à leurs Médaille militaire. Par décision ministérielle, le mander l'autorisation deen votreréunir
me nom à tous et me de-
Dans ces circonstances,le silence de M. Pichon, longs clous ayant servi à crucifier Jésus-Christ. nay, Bouyeuro, Quillet, Bonifacio, administrateurs trousses. sergent van Cassel, de la mission vous au moment de
Après leur à Anvers, des placards anar- i été inscrit d'office au tableau de Wœlffel, au Soudan, l'Exposition. Je n'eus pas une minute d'hésitation
alors que de toutes parts arrivent des nouvelles, a Après la mort d'Agilulphe, cette couronne fut dé- le clesse. de
chistes écritspassage à la main et à l'encre rouge ont été médaille militaire. (Attaché à la mission Wœlffel concours pour la suis de ceux qui n'ont jamais conçu la moindre défiance je
un caractère assez inquiétant. Il faut donc espérer posée dans le trésor du monastère de Monza près Suflel duAdministrateurs de 4= classe.
Vaure, Charles, Lorin, Labbez, Baudoin apposés
MM. Lévy, Soler, sur les murs du palais royal et do la prison Soudan, s est distingué par son courage à l'affaire de instituteurs des instituteurs au ni à égard isoîés, ni à l'égard des
que la Daily Mail ne se trompe pas en publiant une de Milan. Elle passa ensuite sur la tête de Charle- teeaU' Emmerich, cellulaire. Ces affiches, rédigées flamand, Dainné (11-21 mai et la groupés. J'estime que l'homme seul est ré-
dépêche de Shanghaï dont voici les termes magne lorsqu'il fut sacré roi des Lombards en 774. Colard, administrateurs de 5» en étaient S-oubé (16-22 1899) à reconnaissance de La- duit à l'impuissance; je suis donc partisan
,lasse. conçues en ces termes juin 1899), où il a réussi, tout en combat- un de l'as-
Les autorités chinoises déclarent que des dépêches En 1452, cette couronne fut portée à Rome tant, à enlever et à transporterles morts et les blessés sociation sous toutes ses formes, et, si nous poussons
chiffrées ont été reçues ici, via Tsi-Nan fou, provenant le couronnementde Frédéric IV et, en 1530, à pour Prolétaires, en 1898, sept cent quatre-vingt-cinqou- sous le feu de l'ennemi.) à 1 association en dehors du corps enseignant,pourquoi
Bo- résisterions-nous, quand il s'agit dos maîtres appar-
des ministres à Pékin. Une signée de M. Conger, le mi- logne our celui de Charles-Quint. Enfin le 26 mai PARLEMENT ANGLAIS v ™»ntS
ment s
ont été
élevant
condamnés
ensemble à
à des peines d'emprisonne-
1,269 années 6 mois et 14
y
tenant a 1 Umversit ?7 FV
nistre américain, contient 50 mots, une autre de M. Pi- 1805, Napoléon I"' réunit à Milan, en présence de jours; sept cents ouvriers furent assassinés dans les MARINE Ce qui est bon pour une catégorie de citoyens doit
chon contient 150 mots. tous les corps d'Etat, des envoyés des puissances rues de Milan. Les ouvriers condamnés et M. Semichon, inspecteur général des finances, di- être bon pour toutes les catégories de citoyens, et
triotes assassinés d'Italie ont été vengés par compa- nos
Ces dépêches auraient été transmises à Washington alliées et des nombreux dignitaires de la cour de discours ae la reine Vive Bresci Vive l'anarchie! Mort à la bourgeoisie! Bresci. la recteur de la comptabilité générale au ministère de vous no perdez pas cette qualité en entrant dànsï'en-
et à Paris. France, la couronne de fer à la couronne de France Hier, le Parlement anglais s'est séparé et marine, est nommé membre du comité d'examen seignement; Vous êtes, 'je l'ai dit et je le répète, vous êtes ici, et
et, a cette occasion, il répéta la phrase dite le discours de la reine a été lu à la Chambre des un Sur les murs de maisons particulières, des billets du compte des travaux de la marine, en remplace- partout,
Nons n'avons malheureusement aucune confir- premier qui par dans vos concours, les représentants de la so-
jmation de cette nouvelle. reçut cette couronne « Dieu me l'a lords et aux Communes. En voici le texte portaient ce qui suit « Une prière pour le roi Hum- ment de M. de Bligniôres, décédé. ciété laïque.
donnée, gare à qui y touchera! »
La Lombardie ayant été reprise par l'Autriche, Lords et gentlemen, ^•JoBrescilVive l'anarchie!» Et plus loin LA « DORDOGNE ». Quelques journaux ont parlé etLa société moderne est née de la Révolution de 1789,
D'autre part, le gouvernementchinois insiste évi- « Hé! Léopold, que faites-vous au Congo? Pensez à d une voie d'eau qui se serait produite à l'affrété laïque,qui ce est sorti de la Révolution de 1789 c'est l'idée
demment pour que les ministres quittent Pékin. par suite des événements politiques, la couronne fut Mas relations avec les puissances d'Europe et d'A- vos alliés. Ravachol n'est c'est l'idée de neutralité en matière religieuse,
rapportée mérique continuent être pas encore mort. Vive Dordogne. On déclare au ministère de la marine est l'idée
Le ministre de Chine à Washington a reçu un à Milan, pour revenir enfin au roi d'Italie. à amicales. Bresci! Vive l'anarchie Les souffrances de Bresci cette nouvelle est entièrementinexacte. que che domainetolérance
c de supérieure en tout ce qui tou-
J'ai approuvé avec un plaisir sincère l'acte établis- seront vengées. » Ces écrits Le paquebot au de la conscience; c'est,
Mit du 2 du courant prescrivant qu'un sauf-conduit Dans toutes les gares où le train funèbre a passé sant la fédération australienne ont été arrachés par la a fait sa route conformémentà son ordre de marche ment de la dignité et de la fierté du enfin, le senti-
citoyen et en
soit donné aux ministres étrangers à Pékin pour se les autorités civiles, militaires et ecclésiastiques étroite et indissoluble les qui unira d'une union police; remis au parquet, ils font l'objet d'une en- et sans aucun accident. même temps le sentiment de la dignité et de
rendre à Tien-Tsin, et donnant l'ordre à Yung Lu de sont venues rendre un dernier hommage au roi. colonies fédérées et augmen- quête. l'Etat qui n entend courber la tête devant aucun la fierté de
choisir des fonctionnaires compétents pour escorter Le train est arrivé à #ix heures trente du matin à mon empire. tera la puissance et les ressources de cette partie de qui entend rester lui-même libre et responsabledogme,
les ministres étrangers sans encombre jusqu'à Tien- Rome. Le parquet de Charleroi a fait, hier matin, Le capitaine de frégate Andrieu est maintenu pour destinées, Si cela a été le sentiment de la sociétéde ses
La une une troisième année dans
guerre sud-africaine, à laquelle la Grande-Bre- .perquisition au domicile de M. Gilles, président de fense fixe à Cherbourg. le commandementde la dé- sortie de la Révolutionde 17S0, cela est bien plus en- civile
Tsin. A Rome tagne
Un autre édit, du 5 août, rétablit la liberté des a été contrainte par les actes agressifs des deux 1 Union verrière, et aux locaux de ce syndicat. L'ob- Le capitaine de frégate Lhermitte est désigné sore la caractéristique de notre démocratie; vous
Les
communications entre les puissances et leurs mi- ces et les princesses sont reines Marguerite et Maria Pia avec les prin- Républiques hollandaises, n'est pas encore arrivée à sa jet de cette mesure était la recherche des papiers remplir les fonctions de sous-directeur ae
pour démocratie, 1 avez pas oublié, personne ne l'a oublié mais cette
arrivées hier soir à fin mais mes armées ont repoussé les envahisseurs pouvant établir de la part des dirigeants de l'Union sous-marines à Brest. des défenses vous n'entendez pas plus que nous qu'elle
nistres à Pékin et permettantla transmission des Rome. au-delà verrière des démarches 301 stationnaire; vous entendez nous qu'elle
télégrammes chiffrés. des frontières
Selon le désir de la reine Marguerite, personne no occupé les deux capitales ennemies ettraversées
qu'ils avaient et ont de pression sur les ouvriers,
Le colonel Spitzer, du régiment 'éahse tous les jours un progrès;comme vous êtes de ceux
uno grande par- en vue d une poursuite éventuellepour atteinte à la marine, est mis à la disposition du 8e d'infanterie
A la légation chinoise de Londres,
on croit que les se trouvait à la gare. Les reines, les princes et les tie du territoire ennemi. Les opérations
ministres n'ont pas encore quitté Pékin, mais qu'ils princesses sont montés dans dos voitures
tarderont escortées
conduites dans liberté
cette campagne ont été marquées sur bien des points heures. Elle n'a amené aucun résultat.
du travail. La perquisition a dAé plusieurs dant en chef les troupes de l'Indo-Chine, pour servir )as
au Tonkin.
général comman-
de
H
lui pensent qu'une démocratie qui ne s'acheminerait
1aut, très pas de plus en plus rapide vers cet idéal très
éloigné, peut-être, de justice sociale, de li-
ne pas à partir et qque leur départ
p sera of- par des cuirassiers. La foule était considérable do la par une habilaté remarquable et de brillants )erté, d.égalité, de solidarité humaine, serait une dé-
ciellement annoncé. gare jusqu'au Quirinal ont fait vivement succès et Le roi part nouvelle croisière, de la Méditerranée nocratie indigne de ce nom, qui manquerait son but
on y remarquait
La légation ajoute « Si les ministres avaient per- de dames en deuil. La foule salué silencieusement qualités des troupes beaucoup ressortir l'héroïsme et les grandes aa-sm Yacht,_AZàerf- II. va, pour une à bord Royan
L'escadre
a u quitté le 7 août ~t mentirait à destinée.
a militaires qui' se sont réunies solïs" côtes de France. U visiter notamment les pour Toulon. sa
sisté dans leur refus de quitter Pékin, l'êdit du 2 et respectueusement. mon drapeau et sontvenues sera accompagné du capitaine L'escadre du Nord a quitté Brest le 8 août.
août les autorisant à partir sous escorte n'aurait pas de notre du Canada,
Le roi a reçu dans l'après-midi les princes étran- de l'Australasie et de mes possessionspays, sud-africaines.
de Borchgraeve. Le Journal officiel publie ce matin le décret sui-
été publié. Égypte
Voici le texte de l'édit publié par le gouvernement
chinois, le 2 août, au sujet des ministres
gers venus aux funérailles. Comme je
Lu prince de Monténégro a reçu aujourd'hui, au politique des deux Républiques boers constituerait
Quirinal, toutes les missions étrangères.
crois que le maintien
danger constant pour la paix dans l'Afrique du Sud,
de l'indépendance
un
été
On télégraphie du Caire, au DailV Express, qu'il
décidé d'ici deux a
.A. L'EXPOSITION vant

droit
l
Vu l'article 1« de la loi du 25 mai 1872, qui fixe
de timbre à percevoir sur les titres de rente, lo
En raison des hostilités entre un certain nombre do Le duc de Sparte est arrivé. Il a été reçu par M. j'ai autorisé l'annexion à mon empire de l'Etat libre serait que, à mois, une expédition em-
rebelles et les puissances étrangères, ayant pour cause Visconti-Venosta,M. Koundouriotiset le personnel d Orange, et j'ai la conviction que cette mesure sera le ben Disan, envoyée dans le Darfour contre le chef Ali prunts et tous autres effets publics des gouvernements
qui s'est proclamé sultan du Darfour Le dîner des congrès à l'Elysée étrangers, savoir à 0 fr. chaque titre de 500
francs et au-dessous; à 1 fr. pour 75
tes sentiments antichrétiens du peuple chinois, nous de la légation de Grèce. Une compagnie d'infanterie premier pas fait vers l'union des diverses races sous quelque temps 50 pour chaque titre de
avons accordé une protection convenable aux représen- a rendu les honneurs. des institutions qui établiront, dès début, un régime avant la chute du madhi. Le président de la République et Mme 500 francs JUSauf lfi0°. francs; à 3 francs
Le prince Ferdinand de Bavière est également de bon gouvernement et de justicelepour Loubet ont donné hier soir un grand diner en Emile 8 titre
au-dessus de \'m francs jusqu'à 2,000 pour chaque
tants étrangers à Pékin. Le Tsong-li-Yamen a demandé
par lettre des renseignements aux membres des léga- arrivé, ainsi que le prince de Bulgarie et le prince ront, à la longue, être étendues de façon à assurer
tous et pour- États-Unis neur des congrès réunis actuellementà Paris con-
l'hon-
on
So^r^ô^ raison francs, et
de 1 fr. 50 par 1,000 francs ou
tions et leur a offert do. les conduire sous bonne es- royal de Danemark, qui ont été reçus avec les hon- tous des droits et des privilèges égaux dans mes pos-à M. Bryan, qui, contrairement à ce qui avait été grès de la presse, d'hygiène,de médecine. fractions de 1,000 francs
Vu l'article
d'abord décidé, va continuer ses tournées électora- La table comprenait250 couverts. 3 de la loi du 28 décembre1895 fixant, à
corte à Tien-Tsin, et cela en vue d'éviter les attaques neurs royaux. sessions sud-africaines. Svn-f/Vï jan7ier 1S96' à ° fr. 50 0/0 sans
qui pourraient être faites ultérieurement par les re- La légation anglaise de Pékin et les autres légations les, parcourt l'Indiana. Mme
nistre de
Loubet avait
l'agriculture,
à sa droite
président
MM.
de la
Dupuy, mi- W^^f8^088 déchnes'lo
mêmes titres, et l'article 13 de la
belles avant que la paix et l'ordre soient complètement
rétablis dans la capitale.
Le service à Sainte-Clotilde ont été attaquées à l'improvisto par une populace in- Hier, à
L'ambassade d'Italie a fait célébrer aujourd'hui, surgée, et l'on craint qu'un grand nombre de ceux qui foule énorme et de délégations de tous les Etats délègue officiel congrès
Indianapolis, il a reçu, en présence d'une supérieure du commission
de la presse; Paschoutihe, la même année pour
loi du 13 avril a 1898' accordant jusqu'au 31 décembre
faire timbrer lesdits titres au de
Sur l'avis de Li Hung Chang et de Liu Kun Yi, à l'église de Sainte-Clotilde, un service solennel trouvaient dans ces légations n'aient été assassinés. notification officielle du choix qui a été fait de lui
de la Russie au congrès de méde- tarif de 0 fr. 50 0/0 qu'elle
nous avons chargé Yung Lu de nommer de hauts fonc- l'occasion des funérailles du roi Humbert. Le à
se cine; Gréard, membre de l'académie, etWaldever Hln11^ 1899 pour tous porte à 1 0/0 à partir du
les titres qui n'auront pas
Dans quelle mesure les autorités chinoises ont-elles comme candidat présidentiel démocrate. secrétaireperpétuel de l'Académie des sciences de SuntoufdeU0délai accordé pour le payement de l'impôt
tionnaires civils et militaires donnant toutes garanties tail et l'intérieur do l'église étaient tendues por- été complices de ce crime atroce ? Le ministre d'An- Il a prononcé un discours où il a affirmé plus Berlin.
de dra-
qui auront pour mission avec des troupes dûment peries noires à broderies d'argent. Des cartouches gleterre et sa famille sont-ils parmi les victimes? Ce nettement ses tendances antiimpérialistes. Le président de la République avait à sa au taux de 0 fr. 50 0/0,
gauche le docteur Virchow, de Berlin, Mme de Décrète
choisies, d'accompagnerles ministres à Tien-Tsin aus- portaient les uns le monogrammedu roi défunt les sont là des questions sur lesquelles plane or^w1^'
sitôt que ceux-ci auront fixé la date de leur départ. Au autres les armes de la maison de Savoie. encore quel- Si jQ suis élu, a-t-il dit, je convoquerai dès mon in- Saint-Prix, le professeur Lannelongue et M. Singer, gratuit de Dans les cas où il y aura lieu au timbrage
Au milieu que incertitude. Tous les efforts possibles seront faits stallation au pouvoir session extraordinaire délégué autrichien titres de gouvernements étrangers remis eno
cas où sur la route so trouveraient des rebelles es- du transept, était dressé un catafalque surmonté du par moi-même et par mes alliés pour punir comme il Congrès et lui recommanderai d'adopter une déclara- une du au congrès de la remplacement de titres identiques antérieurement tim-
sayant de porter atteinte à la sécurité des ministres, drapeau italien sur les plis duquel avait immédiate La réception qui a suivi le dîner a presse. attiré dans les brés, il sera apposé sur les nouveaux titres des
convient les auteurs de ce crime inouï. tion portant que c'est le dessein de la nation salons de l'Elysée em-
les fonctionnaires chargés do leur escorte ont l'ordre la couronne royale. Le catafalqueest surmonté été posée J'ai envoyé une force considérable de troupes américaine une affluence considérable de preintes de timbre indiquant la situation des anciens
de les combattre. d'un an- 10 D'établir un gouvernement stable congressistes français et étrangers. au regard de la loi d'impôt.
baldaquin
Pour éviter toute méprise avant le départ de Pékin, tre rideauxattaché à la voûte de l'église et d'où qua- glaises et hindoues pour aider à protéger les intérêts nes faisons actuellement aux Philippi- fpfe
Art. 2. Pour l'apposition de ces empreintes il est créé
la liberté de communication télégraphique en clair angles.
garnis
gai d'hermine pendent aux quatre des Européens en Chine et j'ai considérablement ren-
H forcé mon escadre dans ces eaux.
comme nous le
2° De donner l'indépendance aux Philippins
à Cuba;
comme
Les fêtes de l'Exposition trois types de
tsher général, à Paris, savoir: sSéS à être apP°Sés par fa-
avec leurs gouvernementsrespectifs est rétablie
les ministres j'adopte cette mesure pour donnerpour en-
L'église était loin d'être remplie. Les deux bas- Je regrette qu'un soulèvement des Achantis et des
côtés. étaient à peu près vides. Cela était dû à la sé- autres tribus situées dans le voisinage de Coumassie tion extérieure, comme nous avons protégé les répu-
nous l'avons promise aux Cubains;
30 De protéger les Philippins contre toute interven-
Certaines modifications vont être apportées à la
composition, du comité qui va être constitué, ainsi
L'un, pour les titres substitués à
timbrés au droit de 75 centimes;
L'autre, pour les 1% s$$tués à ceux qui étaient
««^ ceux qui «-tant
étaient
core une preuve de la sincérité dont j'ai toujours usé vérité des consignes. Un cordon de gardes munici- ait nécessité l'envoi d'une expédition destinée à déli- bliques de 1 Amérique centrale et sommes tenus par quel'Exposition nous l'avons annoncé, pour organiser des fêtes
envers eux. la doctrine de à pendant les mois de septembre et timbrés au tarif de 1 50 p. 1,000,
paux et des lignes de gardiens de la pàix entouraient vrer cette ville, où le gouverneur de la colonie se trou- Monroë de protéger Cuba.
d'octobre. ?LILt-1'01,sle<me' pour les titres substitués à
qui
La grosse nouvelle du jour est le revirement du 1 ôdihce religieux. Les curieux refoulés ont fini par vait assiégé par des forces infiniment supérieures Ha ajouté que la sympathie du peuple américain Afin fêtes aient ont été timbrés à 0 50 p. 100 avant l'expiration ceux
gouvernement américain, qui, sans doute, enfin dé- s'éloigner. Dans l'église, des gardiens de la paix J ai appris satisfaction que mes troupes, qui pour les républiques sud-africaines n'implique que ces le plus d'éclat et le plus mJ par la loi du 13 avril ,18-98 ou à 1 p. 100, tarif établi du délai
cidé à marcher d'accord avec les puissances aidaient les maîtres de cérémonies à faire asseoir sont composéesavec exclusivement de recrues indigènes cune inimitié au- d originalité possible, on adjoindra
contre l'Angleterre. Les Américains mation un certain nombre d'architectes des plus au comité en for- par doce^élai1 pour pérl0de P°stérieure à l'expira-
Eéennes, vient de transmettre à son consul à Shang- euro- les gens. Il n'y a que les membres du corps commandées par des officiers anglais, n'ont d'animosité re- tion de ce délai.
diplo- ont réussi à at- contre nation. Cependant nommés pour leur talent dans l'art de la décoration.
haï une dépêche adressée à tous les vice-rois et qui matique qui ont pu, grâce à leur uniforme, entrer teindre le but de cette expédition, en dépit de la résis- les impérialistes n'osentaucune élever la voix en faveur On sollicitera également le concours de plusieurs
serait en termes très énergiques. On mande de sans carte. tance obstinée des tribus insurgées et des grandes des Boers. M. Paul Vibert vient d'être nommé professeur de
Shanghai Les membres de l'ambassade, en grand deuil, se difficultés que le climat et la saison leur ont opposées. personnalités du monde des arts. La presse sera politique coloniale à la Sorbonne (cours libre).
Ce discours a fait une énorme sensation, à tel également représentée dans le comité par un cer-
Dans le télégramme adressé à son consul a Shanghaï, membres du
tenaient à la droite du catafalque. Derrière eux les Dans mes possessions de l'Inde, l'absence de pluies Joint que M. Mac Kinley compris la
nécessité d'y tain nombre de journalistes qui seront désignés par
diplomatique, les commissaires pendant 1 automne dernier a causé une détresse faire à bref délai une réponse a
le gouvernement américain dit que corps pro- catégorique. la commission supérieure de la presse. M. Bourrelier est nommé adjoint
la situation est très généraux do l'Exposition,des délégations et députa- fonde et de longue durée qui a frappé une grande Se rendant aux conseils des démocrates de l'Etat au maire du 6»
grave, qu'on est arrivé à la crise. Le consul drfit, en tions d'Italie. tie par-
du pays. Mon gouvernementa fait des efforts éner- de New-York, où il doit aller faire La fête vénitienne de demain arrondissement de Paris, en remplacement de M.
faisant connaître le fait à Li Hung Chang et aux autres A gauche. étaient le ministre des affaires étrangè- giques et continus pour porter secours aux malheu- née à la fin de septembre, M. Bryan une grande tour- l'iammanon, démissionnaire.
fonctionnaires, déclarer énergiquement que la situation res et les fonctionnairesdu quai et les empêcher do mourir de faim. Les efforts décidé très habilement à faire de l'antiimpéria- paraît s'être Nous avons annoncé qu'une grande fête serait
est intolérable, qu'elle ne peut se continuer sans ame- sentants du gouvernement et les d'Orsay, les repré- reux donnée demain à l'Exposition en l'honneur du chah
personnalités do pleins d'abnégation de mes officiers et d'un grand lisme son cheval de bataille et à laisser dormir la de Perse. M. Guillaume Singer, directeur du Neucs Wiener
ner les conséquencesles plus graves. la colonie italienne. nombre de particuliers qui ont contribué, eux aussi, à question de l'argent, qui est
Les fonctionnaires chinois et européens eux-mêmes presque oubliée. Ce matin, au commissariat général on a réglé les Tagbiatt, président du congrès des associations de
Le président de la République était représenté par secourir les malheureux méritent les plus grands Cette tactique lui gagne des adhérents par mil- derniers détails de la visite que fera, à cette presse, du roi d'Italie, la dépêche
trouvent la situation si grave à Pékin que quelques- le général Dubois,
secrétaire général, le colonel éloges. liers et les meneurs de la campagne du parti répu- casion, pour la première fois le soir, le souverain oc- suivante a reçu, au nom
'Jns d'entre eux croient qu'en cas de déclaration de Bataille, MM. Paul Loubet Quoique les pluies ne soient tombées dans1 cette sai- blicain ne cachent pas leur inquiétude croissante, l'Exposition. à
guerre les étrangers feraient mieux d'accepter d'être et Poulet. Président congrès internationaldes associations
escortés jusqu'à Tien-Tsin -que de rester dans la capi- chant, Pendant la messe, on a exécuté l'Introït en plain- son qu'avec un retard anormal, on espère qu'elles se- étant donnée surtout la force que donnent au pro- Le chah arrivera
par les chœurs; le Kyrie avec soli, chœurs ront assez abondantes pour mettre fin rapidement à la gramme de M. Bryan les révélations qui arrivent tes par l'avenue de Lamothe-Picquet.Il à neuf heures à la salle des Fê- de presse. Paris
tale. et orchestre, y sera reçu Le roi, mon souverain, vous prie d'exprimer au con-
La dépêche envoyée au consul est considéréevirtuel- Verdi, chantéde Samuel Rousseau; le Dies irœ, de
période de détresse actuelle et rendre au peuple sur les horreurs commises par les troupes améri- par M. Millerand, ministre du commerce,
ses et Alfred grès que vous présidez sa reconnaissance et ses remer-
iement comme un ultimatum. par M. Ragneau, de l'Opéra; le Cuius anciens moyens de subsistance. caines aux Philippines. Picard, commissaire général. ciements pour la part qu'il a prise au deuil de la fa>
antmam du Stabal de Rossini, avec solo de hautbois- L'épidémie de poste continue, mais l'extension et la Guidés le mille royale et du peuple italien.
On y exige une réponse très prompte qui déterminera le Sariclus, de Théodore Dubois; le Pie Jesu, de Stra- violence du mal ont diminué et il y a une diminution La commission mixte anglo-américainechargée de Mars, par eux, souverain gagnera le Champ
probablement l'attitude future du gouvernement. della
< le Libera, de Samuel Rousseau, avec soli de sensible de la mortalité. de la délimitation de la frontière de l'Alaska, s'est nagée au lui permettre, milieu duquel une estrade a été amé- • Général Ponzio- Vagua.
 la Chambre des communes, M. Brodrick MM. Muratet et Delpouget. mise d accord sur une ligne provisoire, entre les sa suite, de pour ainsi qu'aux personnes de
au sujet des affaires de Chine, la déclarationa fait sui- A la fin de la cérémonie, le comte Tornielli, en- Je
Messieurs de la Chambre des communes,
passes de White et de Chilkoot. du spectacle
se reposer
féerique
quelques instants et de jouir
qu'offriront,
Sont nommésélèves de l'école des haras
» HTitO 1touré des membres de l'ambassade, s'est tenu vous remercie de la libéralité avec laquelle vous Le gouvernement de Washington et d'Otawa ont ment général du Château d'Eau, les avec l'embrase-
sous avez répondu aux demandes de crédits palais étince- MM. Lunet de la Malène, Miquel, Vincent.
La Chambreet le pays connaissent à fond la politi- le porche de 1 église et les assistants ont défilé de- inaccoutumés approuvé cette décision, qui partage entre le Canada Jants de mille feux
que j'ai été obligée de vous adresser. La tournure sa- et les Etats-Unis le district aurifère de et les jardins illuminés à profu- Sont nommés élèves à l'école des eaux et fo-
que que le gouvernement entend suivre en Chine je vaut Le
lui. tisfaisante de la campagne sud-africaine autorise Les mineurs
Porcupine. sion par des feux du Bengale multicolores. rêts
«e crois pas nécessaire de récapitulerce que j'ai déjà Jion gouvernement a fait mettre en berne le pavil- pleinement à nous américains de la région et des cham- Après avoir contemplé ce merveilleux panorama
] national sur tous les monumentspublics. espérer que les crédits considérables né- bres de commerce des Etats américains du Pacifi- des MM. Salvat, Perdrizet, Bertin, Mélin,
cessaires à l'armée diminueront bientôt. jardins du Champ de Mars et du Trocadéro, le Martin, de Ga-
crae protestent contre cet arrangement. <
ridel-Thoron,
souveram sera conduit au palais des Congrès, où. AndrIeu; Vaillant. Lafage, Colomb, Nègre, Beucler,
 scène était entourée de branchages verdoyants. Là,
Sont dissous les conseils municipaux des com- aux applaudissementsincessants des jeunes audi-
munes de Lablachère (Ardèche), du Vernet-Sainte- teurs enthousiastes, des auteurs aimés du quartier
Marguerite (Puy-de-Dôme) et de Roquevidal (Tarn). latin et plusieurs actrices des théâtres de Paris se
sont succédé jusqu'à sept heures. Une pantomime,
accompagnée d'une musique agréable, ét qui est
L'agencé Havas reçoit la dépêche suivante
l'œuvre d'un poète du quartier, M. Marc Legrand,
Le Creusot, 8 août. a été fort goûtée; c'est elle qui a terminé le pro-
'La situation-est parfaitement calme ici. gramme.
Contrairement à ce que disaient, hier, certaines infor- La musique est revenue alors vers la salle du ban-
mations, le travail a repris normalement.Aucune arres- quet et une cohue invraisemblable
taiii>n a'a été opérée depuis celles, au nombre d'une gratuit avait été installé par la municipalité car un buffet
trentaine environ, effectuées à l'occasion du dernier bosquet voisin- s'est précipitée dans un
sur ses traces. Ici,
mouvement. camion d'assaut
Un certain nombre d'ouvriers ayant pris part à ce belges un pris transportait des étudiants
En France, les pluies vont reprendre dans le nord-
ouest un temps moyennementchaud est probable.
A Paris, hier, l'après-midi, averses; tonnerre loin-
tain vers trois heures.
Moyenne d'hier 8 août, 15°1, inférieure de 3°5 à la nor-
male.
Depuis hier midi,température maxima 19°9; minima,
ll°0.
A la tour Eiffel: maximum, 16°7; minimum, 13°5.
Baromètre à 7 heures du matin, 763 mm. 0; en baisse
à midi.
Situationparticuliére aux ports
La mer est généralementbelle.
La àdes Paris, a été reçue hier par les associations réunies
UNE STATUE HINDOUE ET LE PRÉSIDENT CARNOT.
INFORMATIONS DIVERSES
M» Chenu a déposé, au nom des opposants, des Pascal, md de cordonnerie et bourrellerie, 30, rue,
conclusions tendant à l'incompétence du tribunal, Saint-Sébastien, act.
Le congrès des libraires de France. La date du con- boul. Voltaire, 24.
grès des libraires de France est fixée aux 17 et 18 août. disant en substance que les diffamations dont se ville. Lannaud, md de beurre et œufs, 79, rueDoudeaa-
C'est au Cercle de la librairie, boulevard Saint-Ger- plaint le lieutenant-colonel Picquart sont du ressort
main, qu'aura lieu leur réunion. Celle-ci promet d'être de la Cour d'assises, les imputations visant l'ancien 38,Walcker, anc. confectionneur, rue Albouy, 24, act.
rue Bichat.
des plus brillantes, tant à cause du programme et des officier non comme personne privée, mais à raison
intéressantes questions qui seront débattues qu'en rai] des fonctions par lui antérieurement exercées au
son du grand nombre de congressistes qui doivent ve- ministère de la guerre comme chef du bureau des AVIS ET COMMUNICATIONS
nir de tous les coins de la France. renseignements. Quant à M. Joseph Reinach, son
sort est lié d'une manière indivisible à celui de M.
Une délégation du Lehrerhaus-Vereinde Vienne Picquart, l'article incriminé leur attribuant un rôle Pendant les chaleurs. La boisson la plus dé-
(Autriche), au cours d'un voyage d'études, de passage commun.
saltérante se fait avec dix gouttes d'alcoolde menthe
Après plaidoirie de M0 Labori, qui combattu de Ricqlèsdans un verre d'eau sucrée. D'une saveur
deux écoles normales d'instituteurs et d'institu- ces conclusions au nom de ses clients,a le tribunal exquise, le Ricqlès

mouvement ont quitté spontanément le Creusot, sans armés de balais et qui faisaient la parade. Chronique médicale doit publier prochainement, sous procure une fraîcheur délicieuse
demander à être rembauchés. Là, un groupe portait en triomphe sur ses épaules, la signature du docteur Collemond, une curieuse trices de Paris. s'est déclaré compétent. et préserve de la cholérine.
L'agitation actuelle à Montceau, qui n'a aucun lien en chantant, une étudiante fourvoyée jusqu'à anecdote relative à une statue hindoue offerte par Le soir, eut lieu un banquet présidé par M. Bayet,
Saint- Attendu, dit notamment le jugement en ce qui
avec les récents événementsdu Creusot, n'a aucune ré- Germain. Et des monomes serpentaient à travers la
percussion ici. population légèrement surprise et des vivats se
l'explorateur Gustave le Bon à M. Sadi Carnot,
alors qu'il était ministre des finances.
directeur de l'enseignementprimaire en France, assisté concerne la plainte du lieutenant-colonel Picquart,
de M. Jost, inspecteur général de l'enseignementpri- les articles dirigés contre Picquart se réfèrent à que des
SEUL u MANCHON AOER
multipliaientde toutes parts, et la Marseillaise re- maire. faits postérieurs de beaucoup au moment où celui-ci
A partir du 1er septembre, les taxes à payer pour prenait, chantée par des gosiers étrangars. Sous la Sadi Carnot était ministre des finances, dit le doc-
teur Collemond, et ne songeait guère à devenir prési- Une délégation du congrès international d'assis- lui-même cessa ses fonctions; que l'auteur de l'article limite triomphe partout à l'Exposition
l'affranchissement des colis postaux sans déclara- tente du banquet, fort bien disposée et éclairée par aux faits qui se seraient passés depuis QUEL QUE SOIT LE BRULEUR EMPLOYÉ
tion de valeur, n'excédant pas le poids de 3 kilo- des arceaux de lampions multicolores, les tables at- dent de la République, lorsque son ami Gustave le Bon, tance et d'hygiène, ainsi qu'une délégation du congrès quinze ou seize mois l'effet des imputations qu'il di-
revenant de son grand voyage d'études aux Indes et médical de l'enfance, se sont rendus lundi dernier à rige contre le plaignant; qu'il n'est fait aucune allusion
grammes, expédiés de France, de Corse, d'Algérie et tendaient ornées de longues guirlandes de roses. au Népaul, lui offrit une petite idole de pierre d'un tra- Versailles sous la conduite du docteur Sevestre, mem- aux fonctions occupées par celui-ci antérieurement; Pendant les fortes chaleurs, il faut éviter la
des bureaux français établis à l'étranger, à destina- Mais le ministre de l'instruction publique, M. vail curieux. bre de l'Académie de médecine, qu'aucun reproche ne lui est adressé pour des actes
président du comité qu'il aurait accomplis dans l'exercice desdites fonc- fatigue de l'estomac et de l'intestin, boire aux
tion du Brésil, seront au départ de France, 4 fr.fiO; Georges Leyguos, qui devait présider le banquet, médical de l'œuvre, pour visiter la « Pouponnière».
« Il y a une tradition sur cette statuette, lui dit le sa- tions.
au départ de Corse ou d'Algérie, 5 francs. était retenu à Paris. Il a fallu l'attendre. Ce n'est vant voyageur. Elle appartint longtemps à la dynastie Ces délégués (environ une centaine), qui ont visité Attendu, en ce qui concerne la plainte de M. Joseph
repas Vichy-Célestins, ou, si l'on ne peut se
qu'après huit heures bien sonnées qu'il est arrivé, des rois de Khadjurao. Le- rajah qui me l'a donnée l'établissementdans tous ses détails, ont été émerveil- Reinach, que vainement les prévenus soutiennent que procurer ces eaux, faire usage de Comprimés
accompagné
M. Rascalou, inspecteur des postes à Cahors, est de M. Roujon,dedirecteur M. Dejean, chef de son cabinet, et souhaitait de s'en défaire. Elle passe pour assurer le lés de son organisation et ont remercié le docteur Se- les imputations diffamatoiresdirigées contre Reinach Vichy-Etat à la dose de 3 à 5 par verre d'eau.
nommé directeur des postes de la Lozère, en rem- original des banquets des beaux-arts. Et le pluss pouvoir à l'un des membres de la famille dans la pos- vestre de leur avoir fait connaître cette œuvre créée tions seraient liées d'une manière indivisible aux accusa- En présence des contrefaçons,exiger la mar-
placement de M. Nizery, appelé à Mont-de-Marsan. portait le a commencé. Ainsi que le session de qui elle tombe, mais aussi pour lui attirer pour l'élevage en commun des enfants en bas âge. portées contre Picquart et que, ces dernières re-
servi biscoction levant de la compétence de la Cour d'assises, il s'ensuit que Vichy-Etat.
M.
Cahors.
M.
Mandon-Forgeas/rédacteur
Lot, est nommé sous-inspecteur des postes à de poulaille froide
Plassart, ries
menu,
en
inspecteur des postes à Chartres, est qu'on mangeait, mais à
on
»,
a une
à la direction du passés au festail des pains de trauchouers « de pois
bourrés
sauge » et autres pourlèche-
de hatilt goust ». Mais l'intérêt
qu'on
n'était pas à ce
voyait
une mort violente. Le prince hindou voulait bien ré-
gner, mais il ne voulait pas mourir. Ayant le trône, il ment,Onle amariage
craignit le poignard, et pensa conjurer le sort en se sé- Mlle Gallay.
parant de la petite statue. Je l'ai trouvée originale, avec
célébré hier, à la mairie du 17° arrondisse- que l'action introduite par Reinach devrait être portée
de l'ex-abbé Victor Charbonnel, avec devantla même juridiction;
Attendu qu'il n'existe en fait aucune indivisibilitéen-
tre les deux instances;
Les témoins de M.Victor Charbonnel étaient MM. Fer- suivre la réparation du que Reinach se borne à pour-
Par les Chaleurs
le seul rafraîchissementhygiénique et exquis c'estta
nommé directeur des postes de la Haute-Saône, en dait. Dès le début, l'animation ce et enten- sa bizarrerie artistique et son étrange réputation. Mais dinand préjudice qui lui a été causé
a été à son comble. Buisson, professeur à la Sorbonne, et Henry parl'arti&le incriminé; qu'il exerce une action distincte PIPPERMINT CiET étendu d'eau froide. Exiger le "GET".
remplacementde M. Mahaut, retraité. Ce n'étaient, à toutes les tables, que tbats inces- il n'eût pas été honnête de vous la remettre sans vous Bérenger. Les témoins de
prévenir, too la prenez pas, si vous n'acceptez pas les cles, le lieutenant-colonelet le de Mlle Gallay étaient ses on- d'homme celle de Picquart; que Reinach pris en sa qualité
sants, que chants poussés à pleine voix, qu'embras- commandant Gallay. privé a saisi avec raison la juridiction
risques d'honneur et de danger. » tionnelle, qui est compétente pour statuer sur lescorrec- faits DOUBLEMENT DE CERTAINS TRA1HS SUR LA LIGNE
AU JOUR LE JOUR sades et que bruit. En longs cortèges, les membres
des délégations étrangères allaient heurter leur La légende parut fort piquante. Elle ajouta son char-
me au rare bibelot,qui fut accepté avec joie.
Nous avons reçu pour les Colonies des vacances, qui lui sont déférés.
de Mme G. B., 70 fr.; M. Reynaud, 20 fr.; Mme U. et ses
DE PARIS A GRANVILLE
verre à celui du ministre, heureux de la joie de cette Nul ne prévoyait alors qu'au 'prochain congrès de enfants, 70 fr.; Storkensohn, 65 fr., ensemble 225 francs M. Lepelletier et Y Echo de Paris ont interjeté im- Jusqu'au 3 septembre inclusivement, le train partant
jeunesse, et dans tous les coins, nos hôtes criaient: de Paris-Montparnasse à 8 h. 20 du matin sera doublé
Versailles l'impossibilité d'obtenir une majorité pour que nous avops fait parvenir à Mlle Delassaux, direc- médiatementappel. train partant
Le chah de Perse à Paris « Vive la France ». On a fait une ovation aux étu- Jules Ferry ferait se concentrer les votes sur le nom trice-trésorièrede l'œuvre. Les deux procès, en fin de compte, ont été ren- ces deux trains arriveronth. à33.Granville
par un à 8 Les personnes utilisant
à 3 h. 13, avec
diants de Strasbourg. Mais on ne put bientôt distin- voyés après vacations pour être jugés sur le fond. changement à Folligny pour les voyageurs
de Sadi Carnot. du train
Le chah a visite hier, à quatre heures, la manufac- guer les cris divers, car les chants devenaient Le soir même de l'élection, le docteur Gustave Le de 8 h. 20.
ture des Gobelins. Il a été reçu par MM. Leygues, bruyants de plus en plus. Des discours, personne La Loïe Fullev et son théâtre. La Loïe Dans l'autre le train partant de Granville à
Roujon, Guiffrey, directeur de la manufacture, et n'entendit un mot, mais tous les applaudirent avec Bon recevait de Mme Carnot ce mot, écrit plaisamment STATISTIQUE DE LA VILLE DE PARIS Fuller s'est fait,
on le sait, construire à l'Exposition 8 h. 45 du matin,sens, de Fiers à 10 h. h, et arrivant à Paris-
mais déjà peut-être avec un léger frisson de mystère
divers fonctionnaires de l'administration des beaux- fureur. C'est la statue. » un théâtre qui porte son nom et où elle exhibe ses Montparnasse à 4 h. du soir, sera doublé par un nou-
arts. Le maire, M. Desoyer, a porté la santé do M. Lou- danses et ses transformationslumineuses les plus veau train partant de Flers à 10 h. 18 du matin et arrij
bet, « le digne enfant de la démocratie, qui, par son Etait-ce encore la statue qui, sept ans plus tard, un Le service de la statistique municipale a compté, récentes, et aussi une troupe japonaise dont l'étoile vant à Paris-Montparnasseà 3 h. 43 du soir.
On a montré au souverain quelques-unsdes ate- soir de fête, rendit possible cette chose inouïe l'assas- pendant la 3ic semaine, 974 décès, chiffre très inférieur est la fameuse Mme
liers, mais Mozaffer ed Dine semblait désireux de dévouement à nos institutions, est arrivé à la plus Sada Yacco.
sinat du chef de l'Etat entre ses ministres, sa maison ala celui des deux semaines précédentes et voisin de
ne pas trop prolonger sa visite et a paru seulement haute magistrature de notre pays ». M. l1eveillaud
s'intéresser à deux anciens tapis persans qu'il a a remercié le maire et aussi le ministre qui a bien
examinés en connaisseur. Il a même déterminé la voulu participer à quatre des fêtes données par les
militaire, ses gardes, sa police, tout un peuple affec- maladies moyenne ordinaire des semaines d'août (907). Les
de l'appareil
tueux qui l'acclamait? Quel sortilège ancien, du fond les diverses sortes de mort subite sont respiratoire sont devenues
grande di-
Mais
tre, ayant
les entrepreneurs
obtenu
qui ont construit son théâ-
l'autorisation
rares; la saisie des recettes, elle venaitdedemanderhier faire procéder à THEATRES
de l'Inde mystérieuse, mûri à l'ombre des palais do minution et présentent des chiffres moyens; en en
date de fabrication, jusqu'ici ignorée, d'un de ces étudiants, sur huit. Puis, M. Georges Leygues a meurtre et d'intrigue ou longtemps veille la muette des très jeunes enfants, quoique ayant sensiblement quelle ils poursuivaient.
la diarrhée référé le rapport de l'ordonnance en vertu de la-
La nouvelle direction des Folies-Dramatiques a
tapis, qui remonterait au dix-septième siècle, et il prononcé un discours, qui a été certainement le idole, s'était attaché à sa pierre pour rendre possible, diminué, reste fréquente. débuté
a expliqué que les caractères persans qui en for- plus applaudi de sa carrière ministérielle. Mais, fièvre Après avoir entendu les explications de Mc Cas- récentspar une reprise des P'tiles Michu, un des plus
en pleine Europe, cette tragédie asiatique? La typhoïde a causé 26 décès; la rougeole, 22, succès des Bouffes. Voici un bon début.
ment 1 encadrement étaient des vers; qu'enfin ce déjà, commençait une aimable confusion. Les dra- On ne reparla plus de l'idole mauvaise. Il y aurait eu la scarlatine, 4 la coqueluche, 3; la diphtérie, 3, pré-
sion, avoué de Mme Loïe Fuller, et de MM Marquis
C'est une opérette sans prétention, mais amusante,
tapis avait dû être tissé aux environs de l'ancienne peaux français et étnangers qui décoraient la salle quelque chose de sacrilège et de puéril à lui attribuer sentent des chiffres voisins de la moyenne. La variole et Détroye pour les entrepreneurs, le président des et la musique de M. André Messager est tout à fait
Ecbatane. avaient été arrachés de leurs panoplies, et des cen- a causé 1 décès. référés a nommé M. Lemarquis en qualité de sé- jolie.
A six heures, le chah arrivait, avec son escorte taines d'étudiants, brandissant ces drapeaux, chan- un rôle dans l'affreux événement. L'amitié se dé- La diarrhée infantile a causé 180 décès, de 0 à 1 questre chargé de percevoir chaque jour une somme d'ordre Et puis, l'interprétation est celle d'un théâtre
de cuirassiers, au Jardin des Plantes, où le recevait, tant, criant, hurlant, se précipitaientvers les' allées mentit point de la famille en deuil pour celuine qui, dans au lieu de 262 pendant la semaine précédente, et an, au de 500 francs sur les recettes. et ne rappelle plus ces lamentables exécu-
une incrédulité tranquille, avait apporté cette épave lieu de la moyenne 132. Cotte diminution considérable tions exécutions capitales pour les pièces, qui n'y
en haut du perron du Muséum d'histoire naturelle, voisines, où un bal avait été organisé.
Des ballons rouges suspendus dans les arbres de tragique de cultes abolis. est due à l'abaissement de la température. Refus d'insertion. La 9° chambre correction- résistaient pas dont la scène des Folies-Drama-
le directeur, M. Edmond Périer, qui souhaitait la haute Mais quand la noble veuve mourut à son tour, ses Il y a eu, en outre, 30 décès par diarrhée de à 5 nelle a statué hier sur la demande en dommages-in- tiques avait été désolée en ces derniers mois. On a.
bienvenue au souverain.Puis on le conduisaitdans futaie éclairaient ce bal; on ne peut guère et au-dessus cet âge.
1

les galeries, où rapidement on traversait les col-
tions zoologiques.
Mais la promenade dans les belles allées du jardin
a surtout procuré au souverain une vive satisfac-
tion. Il y avait <jTia.vrtiU3 tic ouricux <jii'a_mil«.&i± folie, jusqu'au coup Un minuit, <mmu truiii spécial"
enTîrrnerniïnt le passage de ce groupe de person- ramena tout le monde à Paris.
nages aux uniformeschamarrés. Les animaux ont
paru beaucoup intéresser le souverain. On lui a offerte, dimanche, par le ministre de l'instruction
montré les bêtes curieuses qu'abrite le jardin et, de- publique aux étudiants
vant chaque grille, Mozaffer ed Dine s'est arrêté,
souriant. Il a voulu jeter lui-même du pain à l'élé-
phant, et cela semblait le distraire infiniment.
Rentré à sept heures au palais de l'avenue du
Bois, le chah en est parti à huit heures trois quarts.
A neuf heures, il entrait à l'Opéra, à la fin du
mier acte de Faust, et s'installait dans la logepre- du
«résident de la République, entre le grand vizir et
le général Parent.
Pendant le premier entr'acte, notre hôte s'est
rendu au grand balcon de la façade et a contemplé
l'aspect de l'avenue de l'Opéra brillante de lumières.
A 1 entr'acte suivant, il est allé sur la scène et au
foyer de la danse, où il a complimenté Mlle Ackté,
l'interprète du rôle de Marguerite. Autour de lui, cu-
rieuses, les danseuses formaient cercle, et le chah
leur souriait, tout à fait aimable. Il avait surtout lor-
gné dans la salle, pendant la représentation; il s'in-
téressait maintenant aux détails de la pose des dé-
cors et de l'agitation des .coulisses. Mais la musiqueq
de Gounod ne le séduisait pas extrêmement.
A minuit moins vingt, après le ballet, le chah
quittait l'Opéra par l'entrée des chefs d'Etat, et ren-
trait à minuit au palais. Il avait déjà, à cinq heures,
fait parvenir à l'Opéra, les décorations suivantes
M. Gailhard (déjà commandeurdepuis 1889), grand
officiel' du Lion et du Soleil; rosettes d'officier: MM.
Capoul, Mangin, Taffanel, Vidal, Simonot, Hansen,
maître de ballet chevaliers:.MM. Colleuille,Bussy
et Maillard.
Ce matin, le souverain n'est pas sorti. Il a exa-
miné les nombreux achats faits à Paris et a reçu
plusieurspersonnes. S'il sort, ce sera vers cinq heu-
res et pour une courte promenade au Bois.
La fête des étudiants
Saint-Germainse souviendrade la journée d'hier.
La visite que lui firent un millier d'étudiants fut as-
sez bruyante pour que les échos en demeurent long-
temps encore sous les arbres qui virent naître
Louis XIV.
Les préparatifs du départ avaient fait écourter, le
matin, les séances du congrès des étudiants, et, dès
midi et demi, étrangers et Français affluaient à la
are Saint-Lazare. La cour de Rome, puis la salle
des Pas-Perdus sont submergées par leurs foules
bariolées et pressées et déjà chantantes etbruyantes.
Les voyageurs, surpris, accourent et forment la
haie. « Où vont donc nos étudiants ? nous demande
un gardien de la paix. Mais le train spécial est for-
mé wagons, impériales, marchepieds et jusqu'au
fourgon et à la locomotive sont envahis, et dès le
wemier coup de sifflet retentissent en pleine gare
les refrains les plus joyeux du quartier latin.
Le train spécial est arrivé à Saint-Germain vers
ieux heures.
La ville avait bien faitles choses. Le maire était
sur le quai de la gare, et tous ses administrés, ou
peu s'en faut, aux abords de la sortie. Rapidement,
bienvenue est souhaitée et remerciementsexpédiés;
on escalade les longs escaliers et le cortège se
forme au milieu d'une foule énorme. Bien que les
étudiants aient crié tout le long du trajet durant
des heures, il leur reste encore des forces disponi-
bles et ils en usent libéralement. « Vive Saint-
Germain » crient-ils,et « vive M. le maire » Et la
Marseillaise, par instants, renaît dans les groupes
qui se sont reformés à la suite des drapeaux dé-
ployés. La foule applaudit, acclame, sympathique et
joyeuse.
Au milieu de la vaste place qui sépare le château
de la gare on fait halte. M. Reveillaud, président de
l'Association générale de Paris, M. Cord, président
de la commission des fêtes, les membres de cette
commission, les chefs de délégations, se détachent
du cortège et, précédés d'une musique et des gen-
darmes, ils se rendent à la mairie, où la municipa-
lité les reçoit officiellement.Le maire, M. Desoyer,
dit sa joie d'offrir l'hospitalitéaux représentants des
universités étrangères, mêlés à leurs camarades
français; ces fêtes ne peuvent que servir la cause
de la paix entre les nations, et la ville de Saint-Ger-
main est fière d'y participer. M. Reveillaud répond.
Les étudiants viennent de quitter Paris embrumé
par la pluie; ils trouvent ici les rayons du soleil et
le chaud accueil de toute une population. Et quelle
admirable ville Déjà, Louis XIV a été l'objet de
bien des blâmes et, vraiment, il ne méritait pas sa
réputation, lui qui a quitté Saint-Germain pour Ver-
sailles. Les étudiantsont volontiers fait le contraire.
tls en sont bien récompensés et c'est pourquoi M.
Reveillaud propose un triple « ban », le premier pour
te population, le second pour la municipalité,le troi-
sième pour le maire.
Trois bans coûtent peu aux étudiants et un triple
tonnerre roule sous les voûtes
de la mairie, auquel
répondent d'en bas les applaudissementsde la foule
et les cuivres de la fanfare.
Tandis que les chefs de délégation lunchent dans
les salons de la mairie, le gros des étudiants a pé-
nétré dans le château pour le visiter. Dans l'admira-
ble cour du château, MM. Alexandre Bertrand,
membre de l'Institut, conservateurdu musée, Salo-
mon Reinach, membre de l'Institut, conservateur
adjoint, et Henry Hubert, attaché, reçoivent les dé-
légations. Au cours de l'allocution qu'il prononce
M. Bertrand s'exprime ainsi
Le muséede Saint-Germain a des devoirsparticuliers
de reconnaissance envers les musées de la plupart des
universités des villes que vous représentez.L'initiative
des grandes collections préhistoriques et d'histoire pri-
mitive de l'humanité, classées scientifiquement, est
due, nous nous faisons un devoir de le reconnaître,
aux éminents directeurs, malheureusementtous dispa-
rus aujourd'hui, des musées de Copenhague, de Mayen-
ce, de Vienne, de Bologne. Nous n'avons fait que les
imiter vous retrouverez ici leur esprit de classification
méthodique, et chronologique, si lumineuse, dont Ils
ont les premiers donné l'exemple dans cet ordre de
ïaits. Nous devons aussi beaucoup aux musées de pro-
vinee. Les délégués des. académies de Toulouse et de
Besancon en trouveront les traces dans plusieurs de
los vitrines.
Vous êtes donc ici un peu chez vous, et nous vous
devons la plus large hospitalité, devoir que, croyez-le
î)ien, nous remplirons toujours avec joie.
Puis, M. Salomon Reinach se met à la tête des
visiteurs et les conduit, en commençant par la cha-
pelle, « un des bijoux de notre architecture nationa-
le », à travers les diverses sections du musée. Nos
hôtes ont écouté avec le plus grand intérêt la parole
savante de leur guide.
L'après-midi été occupée un assaut interna-
tional d'escrimea donné sur laparplace du Marché, par
des promenades dans la forêt et par une « Amica-
te ». vers trois heures, un brusque et court
est venu chasser les étudiants vers les cafés orage de la
ville. Mais le soleil est revenu, plus brillant; et,
a
grâce à lui, 1 « Amicale a été fort réussie. Vers le
ïttilicu de la terrasse, sur la belle pelouse de la De-
fltti-Lune. un théâtre rustique avait été dressé; la
dire tout ce qu'ils ont vu, ces ballons rouges car ce enfants trouvèrent dans son testament la prière ex- ans,
La
14
faiblesse
de
congénitale a enlevé enfants
térêts dirigée par M. de Sal, sénateur de la Corrèze, applaudi Mlles Mariette Sully, Mary Lebey, Evans,
bal fut bien singulier. Mille étudiants, au sortir d'un presse et instante de ne pas conserver l'idole hindoue. 23 nouveau- contre le Gaulois, pour refus d'insertiond'une lettre MM. Jean Périer, Maurice Lamy, Brunais.
long banquet, peuvent-ils danser comme tout le En songeant à la mort, dans la gravité de ses disposi- nés. Il y a eu 7 suicides et 27 autres morts violentes. par lui adressée en réponse à un article de ce jour- Le théâtre Cluny reprenait pendant ce temps la
monde? Et Saint-Germain fut plein de bruit et de tions dernières, cette femme d'un esprit élevé, d'une On a célébré à Paris 465 mariages. nal, intitulé Caïmans et casseroles. Plantation Thomassin, un bon gros vaudeville, qui a
« » diverti le public de la rive gauche.
fo'~f.p, .J'tU:l,na.ph..i..louo.phiqu.().o.L-q-U1:r 'a.).U], b~dQ n a, 4i6 om>oçibt,re i,izï naissances (073 garBona.'oai-
superstition ou de faiblesse, avait cru devoir digne- fllies), dont 337 illégitimes.
A l'aiMlwnoo, M» Edmond N autel avait Ûôpose", au
nom du Gaulois, des conclusions tendant à 1 annula- Ce soir
ment, sans tentative d'explication, faire, la part de la tion de l'assignation, le demandeur agissant sous le
Voici le programme définitif de la soirée de gala fatalité, de l'insondable et du mystère. nom de Léonce de Sal, alors qu'en réalité son véri- Poudre Au Châtelet, 100° représentation de la reprise de Ï5
En fait de coïncidences fatales, extraordinaires, il NOTES ET LECTURES table nom est celui-ci Lôonard-Honoré-Léonce de Perlinpinpin (334°, si l'on compte depuis la
semble que celle-là, grâce à la qualité des témoignages, Chavèrebière de Sal. première).
VArlésienne. Prélude (Bizet). fait singulièrementpâlir toutes les autres et détiendra PB.ANCE Mc Démange avait répondu à ces conclusions et A l'Opéra-Comique, dimanche, en matinée, on don-
demandé au tribunal de passer outre,
Les Femmes savantes. Acte III (Molière). Trissotin, pour longtemps le record. la personna- nera llxnscl et Gretet, précédé de la Fille du régiment.
MM. Coquelin Cadet; Vadius, de Féraudy Henriette, Lamartine à Florence lité du plaignant ne pouvant faire l'objet d'aucune Le soir, les Dragons de Villars.
Mmes Barrelta- Worms Armando,J3artet;Philaminthe,
UN FRÈRE DE LAIT DU ROI HUMBERT. Un de nos lec- incertitude, quels que fussent ceux de ses noms et La réouverture du théâtre Antoine aura lieu demaie
teurs nous adresse de Rocroi l'intéressante note
Blanche Pierson Belise, Amel.
M. Louis Farges a retrouvé,dans les archives du
prénoms qu'il avait mentionnés dans l'assignation. vendredi avec Blanchctle et Boubouroclte.
que voici
Roméo et Juliette. Acte II (Gounod). Juliette, Mlles Le tribunal ayant rejeté l'exception soulevée par
ministère des affaires étrangères, la correspondance M0 Nantet, l'affaire a été plaidée au fond, et le Gau-
Voici les spectacles atlichés jusqu'à la fin du mois
Samedi 11, dimanche 12, mardi 14, mercredi 15; jeudi
Ackté; Stéphano, Agussol; Gertrude, Beauvais; Bo- A Maubert-Fontaine, village des environs de Rocroi,
vit un frère de lait du roi Humbert,M. Léon Gorinflot, de Lamartine,lorsqu'il était secrétaire de la légation lois a été condamné à 100 francs d'amende,500 16, dimanche 19, mardi 21, jeudi 23, dimanche 20, mardi
méo, MM. Alvarez; Gregorio, Douaillier. francs jeudi 30 août, BlanchctteetBoubouroclic.
Intermède.– Mlle Moreno, lo Balcon (Ch. Baudelaire); propriétaire, maire de sa commune.
Le père do M. Gorinflot était cocher de l'ambassade
de France, de 182G à 182g. Il avait affaire à un per- de dommages-intérêtset à l'insertion de la lettre de 28.Lundi 13, vendredi 17, samedi 18, lundi 20 août, la
Mme Segond-Weber, les Erynnics (Leconte de Lisle de France à Turin, sous Charles-Albert, lors de la sonnage fort curieux, le comte Vittorio Fossombroni, jugement réponse. De plus, M. de Sal est autorisé à publier le Ftile Elisa, Grasse Matinée.
Mlle Henriette Fouquier, le Printemps (Victor Hugo, naissance de Humbert. Le petit Léon, lui, était né de- conseiller intime du grand-duc de Toscane, secré- dans le Gaulois et dans cinq autres jour- Mercredi 22 août, Nouvelle Idole.
musique de Massenet); Mme Hartrnann-Silvain, la File
de Thérèse (Victor Hugo); MmeAmol, Vieilles chansons. puis quelques mois. La mère, une robuste Ardennaise, taire d'Etat, etc., en un mot le véritable maître du naux à son choix. Vendredi 24 août, la Parisienne, Poil de carotte
.morte il y a quelques mois, servit de nourrice au petit- grand-duché. C'était Samedi 25 août, le Marche.
Salammbô. Acte III, 2° tableau (Reyer). Salammbô, fils de Charles-Albert. un homme intelligent, courtois, I/htmiuïîilé diplomatique. Il y a deux ans Lundi 27, mercredi 29 et vendredi 31 août, la Clairière:
Toujours la famille royale s'est souvenue de la sceptique il avait servi Napoléon. Il était né en environ, un commissionnaire on marchandises,M.
Mlles Bréval; Taanach, Beauvais; Shahabarim, M. Par suite de la rentrée de Mlle Mellot, au théâtre
Vaguet. Danse Mlles Morlet, Boos, Barbier, Sou- bonne nourrice.Chaque année, celle-ci recevait, en mars, 1754. Il avait une Egérie que les Florentins appe- Breilh, réclamait à M. Homero Morîa une somme de Antoine, c'est Mlle Angèle Myriane, lauréate du Con-
brier. époque de la naissance du roi Humbert, un délicat laient la Madormina (lelle Grazie. Sa maxime favo- 60,000 francs, solde d'opérations commerciales effec- servatoire, qui reprendra, à dater de vendredi, le rôle
ricordo » qui lui causait une grande joie. Aussi, par- rite était Il mondo tuées depuis dizaine d'années mais le débiteur de Fanfan, des Deux Gosses.
lIamlet, acte II, A. Dumas père et P. Meurice, d'après mi les somptueuses couronnes qui couvriront le cer- va da une
se. Le monde va tout fut nommé, l'an dernier, ministre plénipotentiaire
Shakespeare: Hamlet, M. Mounet-Sully Polonius, M. cueil du pauvre roi assassiné, il s'en trouvera une plus seul1 L'Olympia donnera ce soir une série d'attractions
do Féraudy Guildenstern, M. Joliet; Rosencrantz, M. ad honorem de la République de l'Equateur. extraordinaires la place do Fregoli,- qui, en raison
Hamel; le roi, M. Louis Delaunay; le comédien, M. Ra- simple, mais qui ne laissera pas de porter avec elle un Un jour, son secrétaire particulier lui apporte une Aussitôt il excipa, pour résister à la demande de des funérailles duà roi
touchant et respectueux souvenir. Ce sera celle que liasse de lettres à signer. Fossombroni, distrait, remboursement qui lui était adressée, de l'immu- d'hui. d'Italie, ne paraîtra pas aujour-
vet Ophélie, Mlle Lara; la reine, Mme Lerou. vient d envoyer M. Léon Gorinflot.
La Korrigane,ballet, acte Ier (Widor). Mlles Zam- confond l'encrier avec la sébile à poudre et en ré- nité diplomatique. On sait, en effet, que les ambas-
A la suite d'un défi lancé par M. Motilal Nehru, ri-
belli, Désiré, Chabot, Salle, Torri, J. Régnier, Viollat, LE N° 1 DE L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE. L'élève qui a pand tout le contenu sur les papiers placés devant sadeurs jouissent du privilège de n être actionnés cho sporstman hindou, au nom de son champion Gul-
Blanc, Gallay, G. Couat, Parent, Mouret, Mestais; MM. obtenu le n° 1, avec le maximum de points, aux lui. Le secrétaire, stupéfait, hasarde un Et main- que devant la justice de leur lam, dit Rustan
Vasquez, Ladam, Ajas, de Soria, Stilb, Reguier, Javon, « pays. o Hind, dont l'enjeu est de 15,000 fr.
Férouelio, Domingié, Hoquausto, Baron. examens de sortie de l'Ecole polytechnique est M. tenant? Maintenant, répond tranquillement le Le tribunal dut donc lui donner gain de cause. déposés il la caisse du Vélo, et relevé par M. le vicomte
Henri Macauxdont la biographie'vautd'être contée. ministre, maintenant, revenait hier devant la première cham- de Chambure, directeur de l'Argus de la Presse, au nom
L'orchestresera dirigé par MM. Taffanel et Paul M. Henri Macaux a vingt-deux ans; il est le fils d'un on va dîner. Mais, les af- breL'affaire la de son champion Court-Dcréli, une rencontre a été dé-
de cour, M0 Albert Menus, plaidant, au nom
Vidai. il
modeste cordonnier; a commencé ses études à faires ? Demain, cher ami, demain. Le dîner brûle, du créancier, l'immunité diplomatique destinée unique cidée entre ces deux hommes. Ce match sensationnel,
l'école communale de la rue Blomet, qu'il a quittée à mais l'Etat, non. » Cette présence d'esprit, qui était à sauvegarderque dans les annales du sport, tant la somme
douze ans, après avoir remporté les premiers prix. souvent de l'esprit tout court, lui servit plus d'une saurait avoir pour effet de soustraire le négociantne
l'indépendance de l'ambassadeur importante constituant l'enjeu que par par la qualité des
Les grèves du Havre à combattants, aura lieu dimanche 12 août, en matinée,
Ayant obtenu une bourse de la ville de Pans, il •fois à se défendre contre les exigences de l'Au- l'exécution de ses opérations commerciales. à l'Hippodrome, où un ring spécial a été aménagé.
entra au collège Chaptal et fut reçu à l'Ecole poly- triche. La cour n'a pas admis ce moyen et, comme le tri-
(De notre correspondant particulier) On demande des danseuses jeunes et jolies au Ca-
technique avec le n° 57, mais à la fin de la première Le représentant de cette puissancelui demandait bunal, a débouté le commissionnaire en marchandi- sino de Paris. S'adresser
Le Havre, 9 août. année il devenait quatrième, puis en seconde année jour le payement d'une dette de trois cent mille ses de sa demande.
tous les jours, de deuxà trois
un
conquérait au classementde févrierla place de pre- écus. On pourrait discuter, Excellence, lui dit heures, 15, rue Blanche.
Hier soir, a eu lieu une réunion publique, à la-
quelle étaient conviés les ouvriers de foutes les mier qu'il a gardée depuis lors. « Fos- L'affaire ESurdâs. La cour a confirmé hier le On nous écrit de Béziers
fessions se rattachant à la marine. journaliers pro- voi- L'école communale de la rue Blomet a d'ailleurs sombroni, si cette somme est due à Sa Majesté jugement du tribunal correctionnel qui s'était dé- Il C'est toujours aux 26 et 28 août que sont fixées les
liers, charpentiers, calfats et métallurgistes. Plus déjà produit tles élèves qui ont fait leur chemin. On mais ce serait du temps perdu, car les trois cent claré compétent pour connaître de la poursuite in- représentations de Prornéthée, tragédie lyrique en trois
de deux mille personnes assistaient à cette réunion. cite notamment M. Georges Renard, aujourd'hui mille écus, je ne les ai pas. Mais Sa Majesté l'em- tentée contre M. Bardin, ce pharmacien qui, furieux épisodes, de Jean Lorrain et Ferdinand Hérold, musi-
officier d'artillerie, ancien élevé de l'Ecole d'applica- pereur les veut. Excellence, s'il venait en tête à d'avoir perdu un procès, avait, en pleine audience, que Les do Gabriel Fauré.
M. Marck, secrétaire général de .la Bourse du tra- 200 choristes,hommes et femmes, tous présents
vail, a pris la parole et a fait ressortir les avantages tion do Fontainebleau; M. Fréchet, qui est entré Sa Majesté l'empereur de me demander trois cent tiré des coups de revolver sur le président Bérard a Béziers, »
n'ont plus besoin que de quelques répéti-
de la journée de huit heures divisée en deux parties cette année à l'Ecole normale, section des sciences mille éléphants, je ne pourrais que répondre Je ne des Glajeux. tions. La musique du 2° génie, celle du 17' de ligne, la
égales quatre heures le matin et quatre heures M. Legros, qui vient de sortir de l'Ecole centrale, les ai biterroise, l'orchestre à cordes, les dix-huit har-
l'après-midi. Un ordre du jour demandant que la M. Auclair, élève architecte de l'Ecole des beaux- pas. Mais je dois écrire à Vienne. Ex- L'affaire Marchessou. On nous écrit du Lyre pes, les trompettes, en un mot les 450 exécutants sont
cellence, écrivez que le ministre Fossombroni est Havre en possession de leurs parties.
journée de huit heures soit appliquée à partir de arts, etc.
toujours prêt à complaire à Sa Majesté l'empereur, M. Léon Marchessou, ancien préfet de la Nièvre, » Quant aux 50 danseuses, elles seront ici dans quel-
lundi prochain a été voté. Une commission a été
LA GRÉVE DES COCHERS DE FIACRE. La grève conti- quelle que soit la chose que celui-ci daigne lui deman- en dernier lieu directeur des asiles nationaux de ques jours.
nommée pour faire des démarches près des patrons travaillent » Gabriel Fauré est arrivé; il dirige les répétitions.
et les informer de cette décision. Cette commission nue. Le nombre de cochers qui ce ma- der, mais que, pour le moment, il est à court d'écus tribunal Vincennes et de Vacassy, a comparu hier devant le M.
tin ne dépasse guère le nombre de ceux qui travail- correctionnel MM. Lorrain et Hérold le rejoindront vers le 15,
rendra compte de sa mission dans une réunion pu- comme d'éléphants. » du Havre comme opposantà
blique qui aura lieu samedi soir. Si les patrons re- laient hier. un jugement qui l'avait condamné par défaut, lo 24 date seront
à laquelle les interprètes lyriques et dramatiques
ici.
En réponse à la lettre que M. Calmels, secrétaire tracé Voilà quel était le premier ministre. Lamartine a octobre 1899, à deux années d'emprisonnementpour
fusent, la grève générale sera déclarée lundi pro- de et Mlle Laparcerie sont allés dans les
escroqueries au préjudice de M. Desgonétais, manu- ravins de Max
de lui un portrait très ressemblant » M.
chain. Cette motion a été votée a l'unanimité. du syndicat, avait adressée à M. Bixio pour lui pro- Saint-Cloud étudier les gestes et les attitudes
On a eu encore à regretter quelques incidents. poser un arbitrage, le président du conseil d'admi- Le comte Fossombroni, dit-il, est un homme âgé, facturier à Bolbec. qui conviennent à leurs rôles. Prométhée et Pandore,
Dans l'après-midid'hier, les grévistes ont tenté nistration de la Compagnie générale a fait la ré- mais non fini. Elevé à l'école des philosophés fran- retirerBien que M. Desgenétais ait déclaré à l'audience dont ils font les personnages, se parlent, en effet, à
de débaucherles matelots du lougre Marie, de Tré- ponse suivante çais du dix-huitièmesiècle, leur esprit vit encore en lui. la sa plainte, ajoutant qu'il était convaincu de distance, en des conditions nouvelles au théâtre.
gigantesque
guier, qui venait de s'amarrer dans le bassin. Re- Paris, le 8 août.
août. Il a pris de leurs doctrines pratiques tout ce qu'un bonne foi de.M. Marchessou, et après plaidoirie mencé a le mettre décor
» Le
en
de Jambon est ici; on a com-
place. Il couvrira à pou près le
poussés une première fois par les gendarmes de la A M. Calmels, secrétaire de la Chambre syndicale Italien d'un esprit supérieur pouvait en prendre un Mo André Faisant, du barreau de Paris, le tribunal a tiers des arènes. On compte qu'il
matérialisme politique complet, quelques systèmes condamné M. Marchessou, mais a réduit de deux plus saisissant que celui do Ûéjanire. sera d'un effet encore
marine, les grévistes sont revenus à la charge une des cochers.
deuxième fois. On a dû, pour protéger ces marins, Monsieur, d'économie administrative, un grand goût pour l'indé- ans à dix mois la peine prononcée par défaut. » Tout le Midi attend avec impatience ces fêtes de la
établir un poste de soldats devant le navire. J'ai l'honneur de vous accuser réceptionde votre lettre pendance, un profond mépris pour l'Autriche, une large Poésie et de la Musique. Do nombreux Parisiens ont
même retenu déjà leurs places. «
Les grévistes, en grand nombre, se sont réunis et
ont tenté d'empêcher l'embarquement des équipa-
ges des grands yachts Bros et Nëmêsis, amarrés
en date du 7 août et d'y répondre. La Compagnie n'est indifférence pour les doctrines
pas d'avis qu'il y a lieu à la nomination d'une commis- autour desquelles les idées générales gravitent depuis
sion arbitrale pour trancher un différend qui ne repose plusieurs années. Son système est de n'en avoir
religieuses et morales
aucun,
NECROLOGIE SPECTACLES DU JEUDI 9 AOUT
dans le bassin du commerce. pas sur une question de salaire, mais sur une question do ne se fier qu'aux événements, de ne croire qu'aux
do location de matériel. Opéra. Relâche. Vendredi, 8 h., la Valkyrie.
La Compagnie normande, faisant le service entre chiffres, de ne se dévouer qu'à ses propres intérêts.
le Havre, Honfleur, Trouville et Caen, par suite de la
Recevez, monsieur, nos salutations distinguées.
On suppose qu'il a longtemps nourri le grand-duc Nous apprenons la mort de M. Jules Rothschild, Français Malade
(th. de l'Odéon). 8 h. »/».
imaginaire.
Polyeucto. Lo
Le président de la Compagnie,
grève qui la prive de son personnel, décidé de sus-a Bixio. dans ses principes, et le danger de voir ainsi se cor- l'éditeurparisien bien connu, décédé Ie8août,en son Opéra-Com. Sh. »/». Carmen.
pendre ses services réguliers et de désarmer ses un caractère si pur et se rabaisser un esprit si domicile, 13, rue des Saints-Pères. Vaudeville. 8 h. 3/4. Mme Sans-Gêne.
steamers. En conséquence, ces paquebots sont en-
trés ce soir dans le bassin, où ils se sont amarrés
jusqu'à ce qu'une solution soit intervenue.
En donnant lecture de cette lettre aux grévistes rompre
assemblés à la Bourse du travail, M. Calmels a dé- élevé l'a
était
claré, au nom du comité de la grève, qu'aucune de lui que ce qu'il devait en prendre
imminent. La noblesse du naturel du prince Les obsèques auront
emporté. Il a conservé le ministre, mais il n'a pris trois heures et demie très précises. Les personnes Th.
une sagacité
lieu demain vendredi,
qui n'auraient pas reçu de lettres de faire part sont Châtelet.
autre démarche ne serait tentée auprès de M. Bixio merveilleusepour les affaires, une profonde connais- priées de considérer le présent avis comme en te- Gaité. 8 h.8 1/2.
à Gymnase. 8 h. 3/4. -Le Chemineau.
Sarah-Bernhardt.S h. 1(2. L'Aiglon.
Variétés. Relâche. M
h. 1/2. La Poudre de Perlinpinpin.
A la sortie de la Bourse du travail, les grévistes, Rip.
au nombre de 400, se sont dirigés vers le quai Casi-
et que les grévistes attendraient désormais ses pro- sance des hommes et des choses, une main facile et nant lieu. Porte-St-Martin. 8 h. 1/4. Cyrano de Bergerac.
mir-Delavigne, où se trouve amarré le voilier Géné- positions. douce dans l'administration, une grande tolérance de Renaissance. Relâche.
M. Bixio, que nous avons vu ce matin, nous a régime intérieur. Le comte Fossombroni Nous avons le regret d'apprendre le décès de Pal.-Royal. 8 1/4. Le Coup de pied d'Arthur. Le Dindon. ·
ral-Bertaud, qui devait sortir à la marée du soir. Ils déclaré « qu'il n'avait aucune proposition à faire aime la France
sont montés à bord et ont fait débarquer l'équipage, grévistes et qu'il n'en ferait aucune ». aux comme la source des principes dont il a été nourri, Mme veuve Henri Hirsch, sœur de MM. Alexandre Ambigu. Nouveautés.
8 h. 1/4. Les Deux Gosses.
8 h. 3/4.-La Dame de chez Maxim.
environ quinze matelots. comme l'Orient des idées nouvelles, comme un pays et Vite Weill, décodée, hier, en son domicile, 5, rue Bouffes-Parisiens.
Le Havre, 9 août, 10 h. L'ATTENTAT CONTRE LE CHAH. Saison s'est enfin dé- enfin où il a été employé et honoré par le dernier gou- du Foin, à l'âge de soixante-neufans. Ses obsèques Folies-Dram. 9 h. »/».Relâche. Les P'tites Michu.
A la suite des entrevues qui ont eu lieu, à la cidé à prendre un avocat et, hier, il a fait connaître vernement il l'aime surtout de toute la haine qu'il a auront lieu demainvendredi, à trois heures et demie. Cluny. 8 3/4. Express-Union.
On se réunira à la maison mortuaire. La Plantation Thomassin.
sous- à M. de Valles qu'il avait écrit à Me Lagasse pour imminente, contre l'Autriche. Son influence, en cas d'une décision Déjazet. 8 h. 3/4.– Le Chemin.– Tous criminels.
préfecture, entre les représentants des compagnies L'inhumation aura lieu au cimetière du Mont- Th. de la République. 8 h. 1/2. -La Fille des chiffonniers.
de navigation et les délégués des grévistes, où les lui demander de l'assister. sera donc vraisemblablement pour nous.
Mc Lagasse s'est rendu, dans l'après-midi, au Pa- La faveur avec laquelle il me traite m'en est un sûr in- parnasse. Folies-Marigny. 81/2. Œuvres d'art. Un siècle de grâce.
propositions faites par les armateurs ont été repous- Il de lettre de part. Théâtre Métropolitain (Porte Maillot).– Tous les jours,
sées, les grévistes 'ont renouvelé leurs revendica- lais et a pris connaissancedes divers interrogatoires dice. ne sera pas envoyé faire On
à 3 h. et à 9 h.
est prié de considérer le présent avis comme une Hippodrome: pl.Clichy,8h.l/2.– Attractions. L'Afrique à Paris.
tions, qui sontles suivantes unification des salai- qu'avait, jusqu'à ce jour, subis Saison. L'Autricheavait pour représentant à Florence le invitation. Matin, jeudi et dim.2 h.1/2
res pour tous les inscrits maritimes do la place, quel comte de Bombelles. Fils de l'ancien évoque d'A- Fol.-Bergère. 81/2. Cythère. Les éléphants. Otero. Darto.
35 francs pour les UN BRAîflE DU SOMNAMBULISME. M. Joseph Riether, Cas. de Paris. 81/2. Sandow. Cléopâtre. Matsui. Charmion.
que soit le genre de navigation âgé de vingt-sept ans, demeurant à Ille-Saint-De- miens, émigré dès l'enfance, il avait adopté ce pays Hier a eu lieu, en l'église Saint-Vincent-de-Paul,à Nouv Cirque. 8 1/2–Les Cow-Boys. Chasse sanglier
mousses, 50 francs pour les novices, 80 francs pour ms, 5, quai de Seine, était depuis longtemps atteint pour patrie. « Homme d'esprit, mais d'un esprit su- Marseille, au milieu d'une grande affluence, un ser- Cira. Mearano. 8 h. 1/2.– Conchas. Freire. au Gaberei;
les soutiers et marins, 112 fr. 50 pour les chauffeurs. î Cigale. Tél. 407-60.– Voilà pour Longchamps!
Quelques revendications ont été formulées sujet de crises fréquentes de somnambulisme, au cours perficiel et léger, très influent en Toscane à la fin vice funèbre à la mémoire du commandantLamy.
des suppléments pour les marins chargés au desquels il se livrait inconsciemment aux plus ex- du règne précédent et au commencementde celui-ci, La famille était représentée par le frère du défunt Mus.Grévin. BonaparteàlaMalmaison.Orchestredames dames]i,
do fonc- travagantes occupations. depuis peu diminuer sa situationperson- et M. Lazare Magnan, son beau-frère. A l'Exposition
tions spéciales, ainsi que pour les compagnies qui ne il avait
nourrissent pas leur personnel. Hier soir, vers dix heures, atteint d'une crise su- nelle. » vu Resté très Français d'esprit et de manières, Dans le chœur orné de faisceaux de drapeaux on Vieux Vil.
Paris. G4 théâtre, gdematinée. La rue, spect. dive».
Suisse, Suffren, de 10 h. matin à 11 h. soir, 1 fr.
Les armateurs ont répondu par les propositions bite, M. Riether se leva, ouvrit la fenêtre de son ap- aimant le plaisir comme on l'aimait avant la Révo- remarquait la présence, parmi de nombreuxofficiers Maréorama Av. Illusiond'unyoyageen mer.
suivantes l°les compagnies long courriers (Com- partement situé au troisième étage, puis, saisissant lution, il entretenait avec notre légation les de tous armes, du général Metzinger, commandant Palais de l'Optiqued'Alesi Hugo
(Ch. de Mars).- La Grande Lunette de
pagnie transatlantique, Chargeurs réunis, Compa- un tuyau de canalisation d'eau, il se mit à descen- privées les plus charmantes, mais tout relations en chef du 15° corps, du général Deville, inspecteur 1900. 60 attractions. Entrée,1 f. 50. Avecbon Expoa, 1 fr,
gnie havraise péninsulaire,grandes lignes) ne dre. ce qu'il de cavalerie, du général d'Entraigues, de MM. Flo- Grande Roue. Merv. ascension sans vertige de 10 h. m. à
vent rien changer à leurs dernières conditionspeu- Parvenu <à la hauteur du deuxième étage, il fut gardait d'influence politique était employé contre la ret, ancien préfet des Bouches-du-Rhône et Reibel, minuit. Entrée sans ticket Exposition. 10 attract. grat.
et le locataire qui, le prônant pour un mal- France. trésorier-payeur général, etc. Venise à Paris, av. Suffren. Gondoles, concerts, attr., etc.
tiennent absolument à maintenir les distinctions aperçu par TransvaaletAfriquesauvage,26,r.Fédération.l0m.àmin.
entre les différentes catégories de matelots faiteur, poussa des cris et appela à l'aide. Le bruit Le ministre de Russie, M'. Svertchkof, était un De nombreuses sociétés d'anciens militaires Flibustiersau Transv.Rep.4 et9 h. Ent.:lfr.etpl. réserv.
de
soutier qui leur permettent de tenir compte ou de la réveilla le somnambule qui, lâchant la conduite aimable et excellent homme,très agréable au grand- étaient représentées. Panorama de Madagascar(Trocadéro). Reddition Ta-
valeur individuelle des travailleurs; 2° les arma- d'eau, vint s'abattre lourdement sur le sol. duc et aux Toscans. « Les relations que nous avons nanarive. 12 dioramas de la conquête. Entrée: de 1 fr.
Relevé aussitôt par des voisins, le malheureux ensemble, disait Lamartine, ont toujours été de la Trocadéro. -Exposition minière.– Monde souterrain.
teurs au cabotage (Worms et Cie, société navale de
l'Ouest, Compagnie havraise péninsulaire cabotage, fut transporté à l'hôpital Lariboisière, où il a été ad- nature la plus amicale et la plus confidentielle
mis d'urgence. Et LIBRAIRIE Tour du Monde.– Panoramaanimé et mouv'. Dioramas.
Théâtre exotique, étrangères. Reprnsvariées.
E. Bauzin) ne font pas d'objection à l'unification des Tour Eiffel. 9 h. mat.troupes
n.
il ajoutait avec un bien curieux pressentiment à 10 h. soir. Restaurant 1er étage.
salaires pour tous les matelotset chauffeurs et ac-
cepteraientde payer en outre des salaires déjà ac- L'ODYSSÉED'UN FOURRIER.- On recueilli à Bordeaux,
a « Partout où les influences politiques et diplomati- La Kénovation de l'Asie. L'ouvrage de M. Pierre SPECTACLES DU VENDREDI 10 AOUT
mourant de fatigue et de faim, un jeune homme de ques des autres puissances se trouvent en collision, Leroy-Beaulieu La Rénovation de l'Asie Sibérie, Chine, Opéra. 8 h., la Valkyrie.
ceptés pour les mousses, novices et soutiers, 75
francs pour tous les matelots et 95 francs pour tous vingt-six ans, nommé Julien Romatet, qui, il y a la France et la Russie paraissent une même nation, Japon, a eu un grand succès. Les pages où le jeune Francais (th. de l'Odéon/. 8 Samedi, h. 1/2.
soirée de gala.
L'Aventurier e.^t
quinze jours encore, était quartier-maître fourrier à tant leurs intérêts sont nécessairement voyageur a jugé avec tant de clairvoyance les pays Le Député de Bombignac.
les chauffeurs;3° enfin les armateurs au bornage bord du torpilleur de haute mer Cyclone. Le 22 juil- Cette communs. d'Extrême-Orient, qu'il a étudiés sur place, ont fait, non Opéra-Com. 8 h. »/». Manon.
comme la Compagnie normande,acceptentde payer let, Romatet, constatant dans ses livres des erreurs sympathie des deux gouvernements qui pè- seulement en France, mais à l'étranger, la plus vive Th. Antoine. 8 h. 3/4. Blanchette, Boubouroche.
les matelots et les chauffeurs sur des bases unifor- qu'il déclare ne pouvoir s'expliquer, perdit la tête et sent aux deux extrémités de l'Europe semble une impression. En trois mois, la première édition de ceî (Les autres spectacies comme jeudi)
mes dans lesquelles serait comprise une indemnité déserta son navire, qui se trouvait alors révélation de leur ouvrage
destinée future. Elle se fait avec une nouvelle a été épuisée; la deuxième vient de paraître,
de nourriture. à Brest. Il préface, chez l'éditeur Colin, 5, rue
Les armateurs affirment être absolument décidés prit des voitures, puis le chemin de fer pour aller à sentir aussi entre les individus de ces deux nations de Mézières. En même temps, on on prépare une tra-
à ne pas aller plus loin dans la voie des concessions, Quimper de là, n'ayant plus d'argent, il marcha qui se rencontrent à l'étranger ». duction anglaise et une traduction allemande. 'PflliriRr
B'MMMftC. fiPHFI 1A TalUman ae Beauté
Ur HOUBIGANT.19.Faub.SI.Houa:t
jusqu à Nantes, où il abandonna sa vareuse d'uni-
parce qu'ils considèrent que des augmentations su-
périeures à celles proposées sont incompatibles
avec la prospérité de la marine marchande fran-
çaise.
forme dans une auberge puis il se remit à suivre
les routes, allant toujours comme malgré lui vers
les villes où les journaux lui annonçaient la pré-
TRÏBUIAUX Très captivant avec ses allures de poème, le petit
roman de Luc de Vos, Par l'amour! C'est un livre cle
début qui promet un écrivain soucieux de la forme, de
A YIIBRE OU A LOUER
Propriété rurale d'une superficie d'environ
sence du Cyclone. C'est ainsi qu'il arriva à Bor- pensée haute, d'imagination ingénieuse et féconde.
deaux, exténué, mourant, au lendemain même du (Rougier-Buirette, 30, quai d'Orléans, éditeur.) 500 hectares, bois, prairies et landes, dans le canton
FAITS DIVERS jour où le Cyclone avait quitté
ritime, qui va le diriger sur Toulon.
la rade de Bordeaux. Le Heutcnaiit-coloncl
Romatet a été remis aux mains de l'autorité ma- seyh Ueiuaeli contre 1' « Echo de Paris ».
Picquart et SI. Jo-'
On n'a pas oublié qu'un article, publié le 14 mars LIQUIDATIONSJUDICIAIRES
de Lessay, arrondissement de Coutances (Manche),
à proximité d'une gare et de la mer.'
Habitation. Chasse. Elevage.
dernier dans l'Echo de Paris, sous la signature de S'adresser au Crédit foncier de France, à Paris,
(Jugement du 7 août)
LA TEMPÉRATTJRB ACCIDENT DE CHEMIN DE FER. -On nous écrit de Fiers
(Orne)
M. Edmond Lepelletier et intitulé « les Compères Colace, hôtel meublé et md de vin, 194, rue du Châ-
19, rue des Capucines. «
Bureau central météorologique de l'amnistie », fit l'objet de deux plaintes du lieute- teau-des-Rentiers.
Jeudi 9 août. Une nouvelle dépression s'avance Un accident s'est produit, hier après midi,
de Fiers, au moment du passage du train 57enallant gare nant-colonel Picquart et de M. Joseph Reinach, DÉCLAEATIONS DE FAILLITES SAINTE-BARBE
sur les Iles-Britanniques; le baromètre baisse en plaintes qui furent suivies de deux jugements par
Irlande et en Bretagne parvent du sud. Les fortes pres- de Paris à Granville. défaut. Le premier de
Le mécanicien et le chauffeur du train, qui quête de M. Picquart, ces
jugements, rendu* la re-
condamnait M. Edmond Le-
(Jugements du 7 août)
Bathelot, nég. en vins, au Grand-Montrouge, 14, rue
COURS Sii WAGAfSCES
sions des Açores s'étendent ce matin jusqu'au sud-
ouest de la France (Biarritz, 766 mm.) avaient conduit leur machine à la gare d'alimenta- pelletier-et M. Blanchard,gérant de l'Echo de Paris, Sadi-Carnot. Les Cours préparatoires à /'Ecola
Le vent est faible ou modéré du sud sur nos côtes de tion, revenaient l'accrocher au fourgon de tête- lors- chacun en 2,000 francs d'amende, et allouait aux de- Lourdelet, fabr. de cirages et encres, à Courbevoie, Centrale (session d'Octobre), à l'Ecole
la Manche et de l'Océan; il est faible du nord-ouest en qu'un tuyau de vapeur ayant crevé, la vitesse en mandeurs, à titre de réparation, 100,000 francs de 50,Dlle quai de Courbevoie. des
Mines, à PEcole des Ponts et
Provence. arrière s accéléra subitement et la locomotive vint dommages-intérêts et vingt-cinq insertions. Le se- Martin et dame David, beurre, œufs et froma-
Saint-Dominique. Chaussées et aux Ecoles de
Des pluies sont tombées dans le nord-ouest de l'Eu- tamponner fortement le train. cond jugement prononçait contre chacun des deux ges, 106, rue
rope. Une dame Lecomte, âgée de quarante-sept ans, mêmes prévenus une amende de 2,000 francs et Tours, act. 31, Dlle Hullo, mde de
des
vin-restaurant,
Ecoles.
8, rue Grégoire-de- Commerce, ouvriront le 1er août.
En France, on a recueilli2 mm. d'eau à Limoges, 1 à les bacca-
Paris, Boulogne. demeurantà Paris, 4, rue Cauchois, et qui se trou- accordait à M. Joseph Reinach 1 franc de domma- rue
Renault, restaurateur, à Saint-Denis, 31, rue du Che- Les Cours de
lauréats classiquepour
revision
On signale un orage à Nice.
La température baisse dans le nord et le centre du vait dans un compartiment de 2e classe, a été blessée ges-intérêts et cent insertions. min-de-Fer. et moderna
assez grièvemment à la tête. Arlaud, mdo de vin, à Levallois-Perret, rue Deguin- (rhétorique, philosophie, élémentaires et
continent; elle était, ce matin, de 10» à Bodœ, 15» à
26a à Alger.
MM. Lepelletier, Blanchard et la société
Les dégâts matériels étant sans im p o rtance, le de l'Echo de Paris ayant fait opposition àanonyme ces deux
gand, 14, act. sans dom. connu.
R. Cassereau,cartonnier, 3, rue du Bouloi. seconde moderne) ouvriront le 3 Septembre.'
On notait 6° au puy de Dôme,: 5° au mont "Ventoux, train a pu reprendre à une heure trois Quarts sa jugements, ces affaires revenaient, hier, devant la
4<> au pic du Midi.. marche sur Granville. Gottard, Salgard- et Ce, commissionnaires en mar- Demander le Prospectus spécial à
9° chambre correctionnelle. chandises, rue Richer, 46, act. sans dom. connu. Sainte-Barbe. Rue Cu|ass 2<
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Veaux. 2.141 1.915190170150145 1 96 » 93
Mou""» 14.874 14.874 1 94 1 701 50 1 45 2 05
lit
1 40
déc. 55.»/»; janv. 190154 3/8: fév. 54 3/8; mars 54 3/8;
avril 54 3/8; mai 54 3/8; juin 54 3/8: juillet »» »/».
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Porcs.. 5.199 5.1991 52 1 48 1 4i 1 40 Cafés (à terme i. A peine soutenus. Ventes7,000 sacs.

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1 55 » 90 1 18 New- York. Blés. Roux d'hiver: sept. 80 5 8, Cafés.– Recettes: 34.000 sacs. Marché ferme. Suifs. La cote officielle du suif frais à chandelles

..r ,~s~e~aa~c Arrivages 3,500 moutons africains Hausse générale 1 fr. baisse 1/2; déc. 82 5/8, baisse 5/8. Good average: 7,400 reis,inchangé. Stock: 595,000sacs. de la boucherie de Paris a été maintenue hier à 64 50,
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nification, 59 fr.; dito distillation, 56 francs.

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2 1/2 0/0 mai cpt. Mexique Juill.
De Be™rs algérien Fives-Lille.uill.
25 Ip Printemps mai 663 662.. Est uill. 443.. 443.. Union des Gaz 4 0/0
42925 425.. Atol..lChant.d.UI,oire40/0. mai 4637? 466..
483 25
Londres.
862; 115
I 9 Etablis'- Orosdi-Baok. 165
485 Marché faible. Italien,
401 29 25 BanqueMarseille 91 7/16;
74
2315
414
5850414.
2315 15 5..
0/0 avr. 46O
400 r. t. p. -Jouiss. juil. tme 2310
402.. 3 -Oblig. 3 0/0
~14.
1723
cpt.
Oblig. 3 0/0 nouvelles, avr. cpt.
2300
465

I
I
I 28
5
..Docks

000.
f- •
mai 415.. 411
50 Magas.gén.Paris;mll 60».. 605
Voitures.
1,D1*
janv. 355.. 350
20
54 06 Nouv-Galeries reumos 870
I 1125
avril
juill.
id. .juill.
Ane. C- Richer.. juin 2250
I 29 60 Dakar St-Louis.. mai 669.. 665 .1 25 Forces mot. du Rkôno 460
.Panama t3 avril 52240
25.. Tabacs ottomans 705 762" 2 Mostaganem
« Vieiîuf-Montomo 745 747 50
« rilniit rt-Siinlr nw'Vn/n «
LUle-Bothune
Bourbsnnais
à Tiaret. avril 427.. 427
Grande-Ceinture avril 450 449.. Messageriesmaritimes 3 1/2. avril
41O 438.. Omnibus 4 0/0
Voitures 1/2
500
501..
I Extérieure, 70 3/4; Rio, 56 5/8; Anaconda,
|9»/»;
Consolidés,
Turc B, 45 1/2; C, 25 3/8; D, 22 1/2;
98 1/16; de Beers, 27 7/8.
458 50 150

1738 414 4P 7 en Crédft fin deRussié! î2 376" 375 Dauphiné. ? Sïel Urba ne 3
460 409.. 408
'15.. 21/20/0.
Obhg. 21/2
Oblig.
cpt avr. cpt
315 414. Départem. lib. 250.
Départem.lib. avr 68~
685.. 680 0/0. avril
Elect.-Métallurg. juil.
Elect.-I\!étallurg. 445 50 443 50 Vo
id. «2. 41~
5 0Ô
avr 220220.. Métal argent, 28 1/16.

290
20 250 :l:vr JUlI. 600..
1725 2 ORLÉANS avr. | 12 414 20
Sud de France.. juill.
40
11.. 10.. '6
7 60Tav-P^ornsetetRovale
Créditf.m.ùeRussleH/2 376.. 375.. S Genève 1855
115 115.. Méditerranée 3 0/0 id. 449.. 447
444
443.. Voitures Urbaine 5 »500t.p*ivr.
TransatlanUmie30/0r 220220..
I Buenos-Aires. 8 août. Prime sur
3 0/0
500 fr. t. p. -Jouiss.
446 (tme
1730
30
Paris-Lyon-Méd. fus.anc. id.
Tramways gén .mai 980 970 U 91 48 Suez (S. civile}. juill. 2275 mai 606
iuill. 484. 9 Tav • PoussetetKoyale. 115^ 115 Id. 44350 332 332..

p. rétranger.aoùt 400
l'or, 135 90.
s. Lits militairoY
2290
125i.
1740

405 i Oblig.t.3 0/0 r. I juill. «.

1725

6/0
16 5153 -parts 60<>
Oblig.

403
juill. cpt. 445 50 I 4 68 Tramw.Bordeauxmai 1330 444 75 444 75 Téléphones 4
444 75
Oblig. 2 1/2 1895 500. avr. cpt. 404.. 401
15.. I 74 Eaux (C-gén.).. juill. 2000 1990 I 15 C'gon. de traction juil. 1350
nouv.avril mai 475223.. 222..MINI.S D ORETETtompagni télésrr. 5 0/0 1" o u,ui s juin 440 IS
450.. 449 50 Câbles wcn.su.u,ti. CHANGE
o\Médoc juill.
« Victor-Emmanuel 1862.. avril 448
3850 1060.. 2 OUEST 500 fr. avr. cpt. 1062 1062..1 es DIVERSES
diverses
449 50
p. -Jouiss. juill. I
861 I COMPAGNIES Ë

713
Cours à Paris du:
575
16 50 S.ind"d"T61éph.janv. 290.. 294.. du Paris à:
30.
403
725446 50 3
Oblig.5
0/0 720..
015
2 1/2
cpt. 449 50
avr. cpt.
BONE-GUIXMA500 fr. t. p.. avr. cpt.

640
403
80..Gaz Bordeaux.juill. 1375
60 Gaz central.avril 1350
720 JI 3227 5050 Gaz Simmer.
franc'-étrang' mai
1355
Télég.P.H.-Yorkoct.86
I 31 25 Tol.duNordj'e-g'Jjuil.
id.
j 35 p. Tah. Philippines août 630
id.
A LONDRES
Anaconda. 91/16
City Subur Geldenhuis 164
S Midi30/0 nouveau.avril 447
167 Nord-Est
356.. 358.
447 75
Bons de la Presse 10 25
Bons à lots do 100 fr auoort.t.D. 43 42 50 Berlin, 81 40.
I
Cours
New-York,
43.. 42 501 Vienne, 96 57 »/».
515 1/4. Londres chèq., 25 17 1/2.
Madrid vers», 391 »/».
30.. 700
59
545 1095
t.
13 EST ALGÉRIEN 500 te.
parisien
GAZ
-J. juill. avr. 315
tme
p.. mai opt.
25.. 612 3 ouest ALGÉRlEN500fr.t.p.juil. cpt.
535 50 50
890 713
615 ..I 20
B 50
Gaz et Eaux.juiH. 540.. 520

Village
Gaz Marseille., .juill.
Union des Gaz..juil}.
Central juill.
I
I 10 Tabacs ottom. nov 315.. 315..
oblis 0/0 avril
I 70 Etab'therm.Vichyjuil 2000 2000
Geduld 4 13/10 Rand Mines. 1008
Rand Mines 39 3/4 Meyer Charlton
East Rand
S Orléans 1884
g Ouest 3 0/0 nouvelles avril 448.. 449
450..
448..
442
451 50 Bonsà lots algériens au porteur
448. Suez bons trantenaires
5
série.
.mars 131
613
462..
129 50
615
459..
Amsterdam,
«Italie, »»» »/» »».
48 16 1/4.
Cours à New-York:
Câble Londres, 4 88 3/4.
Cours à Beriin:

i
0/01"
16.. 315 TRANSATLANTIQUE.. cpt. i 30 Mines deLauriumjuil. 576
Wemmer foniis
fonds PTBANrEBS
likarubhs Goldfields Robinson Deep 3 Ouest algérien 3 0/0 mars 436 438 50 3
de couDOns id.
bons 30/02-série
mars
462. Bruxelles, 100 18 3/4. Roqbles,
.15
315 I 216 05.
nov 46150
3465
578
juill. 92
I Chartered' juill
22 50 9 50 messageries MAIUT1M.J- juin cpt. 535 50Malndano ac.d'-fôOjuin 1160 1152 Il 3 0/0 Belge 3 0/0 1873.. mai 95 55 g Picardie-Flandres 438 r. 444 50 Genève, Cours à Vienne:
g Réunion
116483470
65 475 1S20 omnibust.p.de l'AltiS
-J. iuill.
5
juill.cpt 1 40
suez (act.)500fr. tme 3462 Mokta mai 1126 I Autric. 5 0/0 arg. juill. 80 65 80 60 Randfontein..
Steyn. New-Goch 65.. La 430. 427.. Panama 5 0/0 t. n iuill.
t.t. id.
93
26.. 26..
100 60 »/».
Napoléon, 19 33 1/2.

8» 2297 »/»

à.
I
245 I
S Constantin°p>°,
Dom. Autriche., mars 315 25 317.. n 15 oct. 18. 18.. Athènes, 1691/4.
474 466 I
B 10 Metaux(C- franc. )nov. 471 473
Il Modderfont.. 10 1/16 New
Wolliuter Langlaagte Buffolsdoorn SgS Ch. de for économiques. mai
Ch. départ. 1887-1855 avril 422.. 423 50 3 0/0
0/0 Rio (milreis), 10 7/16.

88
et ac. Robert, juil 136 50 4 0/0 Eg. Daïra-Sanieh.avr 102 95 102 15 425 50 429 4
55
100 51
3 1/2
252 1345
1433
juill.5
7
11
Métropolitain {act. S50f.,t.p.) cpt.
5 vnoc.TllOJiSON-llouSTON.
rio-tinto
Dette
egypte 3unif
tme 1348
soc. PARISIENNE électrique., tme 248
Jouissance mai tme 1424
privilégiée..mai cpt.
privilégiée.,avril
1/2 ~/2 cpt. 100:'5
100 75
1352

1427
100 95
1345

1419
1350

100 J5
75
470'

\l\70
1422 45
5

50.;
6 Fers
Robins.Afr.Bankavril
PorgesetAcluN.rtdtrB. 1590
Aciéries Longwy sept.
Micheville. oct.
Acier.Micheville.oct.
1 50 Ac!er. W.u
UW
1205,
13T
1595
1

I
I
4 1/4 Oblig.domaniales juin 104 75 104 50
Il 3 1/2 Tribut d'Eg. 3 1/2. avr
8 50 Hellen. 1881,50/0 juil. 197
8 50
50 011)avr1884,5 0/0 juil.
98 20
juii. 195
195
Now-Goch
Classes
2 1/2
NewStoyn. 2 7/16 Chartored
lab-pr. Randfontein. 79 50
East
J~ast Rand.
79 50
Rand 188.. Camargue
1886-1956 avril 420.. 420
1888-1985.avril
Sud de la France
r. r.
Camargue3 0/0 (r. à 500).. avr.
avril
425
431
423.
425
•>•
¡dots
à
s
lots
3«
t.
t.
D
noûv. 60/0 l"s15nov. 31
15seut
si)'
dec88
p.déc.
27
déc. 90 1. 9~
31..
27
75 I
20 25 19 751 Chili

Recettes du Suez du 8 aoûtT~26Ô7ô80 contre

(piastre), 17 9/32.
Port»s»'(milreis), 399 47.
100 75
Dette unifiée mai cpt. 104 50 I 15 Vic.Emmanu.1863 aA iaki» Moçambique ~v~.
juin 210p. 90
|
104 50 SI 53 45 Acier, do France, nov. 980..
.97.
177
318.. 317.. PARIS Est 5 0/0 à 650 657
8
4 0/0 980 660. 225.. 225.

belge
104 50 210,000 en 1899.
4 0/0 71 80 Espagne EXTÉRIEURE4 O/O.juil tme 71 75 71 95 71 70 71 75 J 35 Fives-Lille mai 500 500 j I1 31/21/2Portugais
Suisse(ch.d.ferr.30/0) 97 Robinson 545 232
0 Durban Deep Lyon 50/0 r. â 1,250 avril 1290 1288 75 bons à lots 1889
30.. 333 75 CUBA
4 0/0 97 50 .15
05
(billets hypot. 6 0/0 86) juil cpt. 332 25
0/0 or. Jouiss. avr. cpt. 9765
332 25
97 65lB1
I 50
65
Chargeurs réunis.mai 1120
Sosnowice fév. 2512
1150
2510 ..» 25
1888 41 /2avr
Chinois 5 0/0 1898 mars 409.. 420
Ferreira Frencb Hand Gold. 49 25 Méditerranée 5 0/0 r. à 625.. id. 658.. 657
'Nord mai
Corinthe 6 O/o" ianv 94 88
42
86 25 E Du 1" janvier au 8 août
tre 57,140,000 en 1899.
53,020,000 con-
AUTRICHE 4 Crédit fonc. égyptien 4 0/0 avril 49950 499 ..II
Paris, 9 août, deux heures. La physionomie de Le Brésilien 4 0/0 réactionne de 10 centimes à 64 80, Le Rio-Tinto a fait 1,424, 1,426, 1,419 et 1,425, contre INFORMATIONSFINANCIÈRES Billets en circulation. 3.961.200.990 dim. 77.528.460 Courant 20 25 à 20 50: sept. 20 75 à 20 50: sept.-oct. 20 75
la Bourse ne se modifie guère les affaires sont aussi après 65 fr.; le 5 0/0 est stationnaire à 73 15. 1,433, clôture d'hier; la Tharsis est calme à 222 et 221; Voici les variations do la situation mensuelle du Bénéfices bruts des es- à »» »»: 4 dern. 21 »» à 21 25; 4 de novembre21 50 à 2175.
calmes qu'aux dernières séances. La cote, dans ces
conditions, ne peut présenter aucun changement ap-
préciable. Quelques réalisations, sans contre-partie suf-
Le Russe 3 0/0 1891 cote 83 et le 3 0/0 1896 83 25, le Cape Copper a passé de 160 à 158 et 159 contre 161;
comme hier. Huelva Central Copper, 19.
La Banque de Paris a varié de 1,036 à 1,037 et 1,035 Le marché des mines d'or est calme; d'abord un
sans changement sur son dernier cours précédent-, le peu faible, il s'est ensuite quelque peu raffermi Geduld,
Espèces
Crédit industriel arrêtée au 31 juillet dernier et com-
parée avec la précédente
7.975.886– 539.393
comptes et intérêts di-
vers pour la semaine.
Dépenses 565.151
Liquid.:»»».Cire.: 1,500.
Farines {Fleur de Paris. les 100 kil. nets, sans esc.).
171.147 Cour. 26 50 à 26 25: sept. 26 75 à >» »»; sept.-oct. 27 »»
fisante, n'ont pas de peine à peser sur les cours; aussi
les tendances restent-elles un peu lourdes. Le RioTinto
ne fait pas exception aux dispositions générales, La
hausse avait été faite sur ce titre grâce aux rachats
des vendeurs de primes débordés la baisse s'effectue
Crédit lyonnais réactionne de 5 fr. à 1,055, après 1,060 121 et 122; Société Gœrz et Cie, 66 et 65 50 Lancaster,
le Comptoir national d'escompte passe de 590 à 588 la 69; May consolidated,111 et 111 50; Zambèze, 35 50;
Société générale demeureà 609; la Banque internatio- Chartered, 80; Randmines, 1,006, 1,003 et 1,009 Robin-
nale est en nouvelle baisse do 10 fr. à 422 après 430, en- son, 231 et 232; East rand, 187 et 188; Goldflelds, 188
Reports.
Fonds dispon. dans les banques 4.929.737
Portefeuille commercial 60 679 219 + 492 086
titres
Avances
Portefeuille
1.888.494
22.990.299– 2.627.320
7.348.933+ 381.950
Bénéfices nets provisoires des sept premières se- àCircul.:
nées, tels qu'ils ressortent de la situation hebdoma- Disp.
daire
26 75: 4 derniers 27 25 à 27 50; 4 de nov. 28
26,100. Liquid.: »,»». Farines
maines du deuxième semestre des quatre dernières an- Huiles (100 kilos fût conroris). Lin) escompte 29 de Corbeil:
à 28 25.

79 75 à 80 25: courant 77 50 à 78 »»: sept. 73 »» à

»,
50.
2 0/0).

maintenant par la liquidation des positions d'acheteurs traînée par l'Oural Volga qui a passé de 101 à 95; le et 190 Goldenhuis, 168 et 167; Ferreira, 545.
Crédit industriel reste à 604; la Compagnie française Village, 213 et 214; Simmer, 164; Mossamedès,22 50;
25.359.279 437.741
Comptes courants débiteurs SI. 457. 750 + 2.944.926
dépôts. Année 1897.
Bénéfices
1898.
Cours correspte »u
Circul.:
4 dern..71 50 à 71 75; 4 prem. 66 2a à »» »».
.»,»»». Liquid. »»». Colza (esc. 1 0/0). Disp.

,9
en bénéfices. 1.299.678 3.710
Le bilan de la Banque de France accuse de nouvelles
rentrées d'or importantes.
Le 3 0/0 est ferme à 100 25, 100 22 et 100 30, en hausse
des mines d'or s'inscrit à 90, et la Banque française de Moçambiquo, 54 et 53 75 Oceana, 48 50 et 48.
l'Afrique du Sud à 81; la Banque dos Pays autrichiens La De Beers perd 3 francs à 702 après 701 la Kertch
est tenue à 445. se tient à 645 après 647.
Frais généraux (sem. en cours)
Comptes do
152.602
Comptes courants créditeurs.. 45.999.172 8.665.507
Profitset pertes (sem. en cours) 329.867
»
78.110.689 + 8.952.316 1899.
1.814.046
1900.
3.243.365
3.709.171
3.560
4.020
»
66 50 à 67 »»: courant 66 »» à 66 50: sept. 65 25 à 65 50;
4 dern. 64 75465 25: 4 prem. 65»»à65 25. Cire.: »»».
Esprits (316 Nord fin 90 degrés, l'hect.
Courant35 75 à 36 »»: sept. 35 75 à »» »»; nu, ose. 2 0/0).
4 dern. 34 75 à
de 7 centimes et demisurla clôture d'hier; sur des de- La Sosnowice est à 2,510, avec 3 francs de hausse; Trois heures. Le marché reste calme. »
»» »»; 4 prem. 34 »» à »» Stock: 14,275 piDes.Circ.:»,»»».

or.
1
mandes suivies il fait au comptant 100 25 et 100 30 au les Sels gemmes reculent de 10 francs à 850 après 857; 3 heures 30 (derniers cours). 3 0/0, 100 22 1/2. Sucres (blanc 3. les 100 kil. net, esc. 1/4 0/0).
lieu de 100 20; le 3 1/2 s'inscrit à 102 après 101 97. la ThomsonHouston gagne 2 francs à 1,347 le Métro- Brésil 5 0/0, 73 15. Cape CooDer, 158 »». Tharsis, BILAN DELA BANQUE DE FRANCE (du 2 au 9 août 1900)
Recettes des chemins dé fer no
Courant 35 87 1/2 et »» »»; sept. 32 »» »/ et un »»;
L'Extérieuro a un marché bien peu actif elle se
traite au début à 71 75 et 71 70, puis s'avance à 71 95,
politain perd 10 francs a 465 après 470; l'Est parisien 221 »». De Beers, 701 50. Ferreira. 545 »».
fait 547 et 543 contre 544; la Société parisienne électri- son. 231»». East Rand. 187 50. Chartered. 80 »».
Robin-
Encaisse Etat.
+ 21.600– 1.26 Ouest.. + 90.000 + 2.25 4 d'oct. 28 75 »/» et »» »»'»/»; 4 de janv. 29 12 1/2 et
Midi. Est.
pour se tenir à 7190, avec 10 centimes de reprise sur
fa veille; le Nord de l'Espagne vaut 283 au lieu de 284,
que passe de 248 à 245, avec 7 francs de réaction; la Goldfled. 189 50. Mocambiaue. 53 50.
Compagnie générale de traction varie de 224 à 221 con- 78 50. Simmer. 163 »'». Randmines,1008 »».
Randfontein,
Lan- Portefeuille.ai'gent 2.232.237.210 aug. 22.909.624 55.480– 4.17
70S.079.138 dim. 66.203.765 Orléans + 55.000 Alger..
+ 176.000 + 4.62 29 25; roux max. 90° 34 50 à »» ..»: dito au-dessus 90°
1.137.587.361 aug. 2.331.536 Nord. + 215.000 + 4.79- Lyon. + 910.000+10.88 34 »»: dito raffinés
Vendeurs
108»» et 108 50. Cire.: 4,000. Liq. ».»>.
courant et 4 de janvier; acheteurs sur
et le Saragosse 272 au lieu de 273; les Andalous sont
à 270 contre 271; l'Italien est ferme à 91 90 et 9195; le
tre 223; l'Aguilas perd 2 francs à 412; l'Omnium lyon- caster, 69 50. Village. 213 50. Geldenhuis. 167 »».–
nais est sans changement à 93; le Suez vaut 3,462 au May,113 »».– Geduld, 121 50.– Kertch. 642 »».– Goerz, 66 50.
titres.
Avances sur
Comptes courants part"
497.923.102 dim. 2.711.613
512.028.264 dim. 30.637.787 5_-
».»» 10.000 4.50
septembre et
sur
4 d'octobre.
Portugais se traite à 22 80 contre 22 75. lieu de 3,470; Compagnie urbaine de gaz acétylène, 137. ew-Goch, 64 »». New-Steyn, 62 50. Compte c' du Trésor. 300.402.030 aug. 11.055.924 Blés (77/75 à l'hectolitre) les 100 kil. net comptant. Paris, C Pariset, imp.-gérant, 5, boulev. des Italiens.

DERNIERES NOUVELLES d'Oporto, le prince de Bulgarie, le grand-duc Pierre

LES FUNÉRAILLES DU ROI HUMBERT
(Par dépêche)
Rome,9août.
entière est deuil. tout le parcours du
Rome en Sur
cortège funèbre on a placé de grands mats couverts
de branches de cyprès avec des trophées de pal-
miers et des draps noirs qui vont de l'un à l'autre
côté de la rue. D'innombrables drapeaux en berne
et d'autres décorationsfunèbres pendent aux fenê-
tres et aux balcons. Les réverbères et les lampes
électriques, enveloppés de crêpe noir, sont tous al-
lumés et produisent un effet infiniment triste. De
temps en temps les cloches historiques de Monte-
Citorio et du Capitole retentissent lugubrement à
coups lents et monotones. De minute en minute on
entendles salves du canon. Tous les magasins sont
fermés, ce qui donne à la capitale l'aspect d'une
ville morte.
Une foule considérable, débordant de toutes les
rues, se masse, silencieuse, derrière les troupes.
Le train portant le cercueil du roi Humbert arrive
à la gare à six heures trente du matin.
Le train est orné de draperies noires et de dra-
peaux en berno*Le cercueil est placé dans un wa-
gon-salon splendidement décoré de draperies et de
fleurs.
A la gare, pour recevoir le corps du défunt, sont
rassemblés les princes de Savoie, les représentants
étrangers, tous les ministres, les grands corps de
l'Etat, les sénateurs et les députés, les corps diplo-
matique et consulaire, les représentants de l'armée,
de la magistrature et de la province, les maires de
Rome et d'autres villes, etc.
L'émotion est profonde lorsque dix sous-officiers
de cuirassiers soulèvent le cercueil et le transpor-
tent dans le grand salon de la gare, situé en face de
la place de Termini, que l'on a transformé en cha-
pelle ardente et que l'on a orné de draperies bordées
d'argent. Le premier chapelain de la cour, Mgr
Lanza, assisté par le clergé, donne l'absoute; puis
le cortège se met en marche à sept heures.
Le cortège est ainsi composé
En tête un escadron de cavalerie.
Viennent ensuite une batterie d'artillerie, une
compagnie du génie, un bataillon de bersaglieri, le
détachementde marine, un bataillon des alpins, un
bataillon d'infanterie, lés élèves des différentes
écoles militaires.
Puis viennent les représentants de l'université de
Rome et des académies, ceux des ministères et des
administrations, ceux des cours d'appel et des tribu-
naux.
Les sénateurs et les députés forment ensuite un
groupe compact. Enfin, une centaine de prêtres pré-
cèdent le cercueil placé sur un affût d'artillerie, tiré
par six chevaux qu'entourent les officiers et fonc-
tionnaires des maisons militaires et civiles des prin-
ces royaux et du roi Humbert.Immédiatementavant
le cercueil a pris place le premieraide de camp gé-
néral du roi Humbert, général Avogadrode Quinto,
•à cheval, portant Fépôe du roi.
Beaucoup de monde pleure sur le passage du
corps.
A la droite de l'affût marchent le président du con-
seil des ministres, le premier vice-présidentdu Sé-
pat et M. Ricotti, chevalier de l'Annonciade;à la
fauche, le ministre des affaires étrangères, leprési-
dent de la Chambre des députés et M. Crispi,-che-
palier de l'Annonciade.
Immédiatementderrière l'affût s'avancent un maî-
tre des cérémonies de la cour avec la couronne de
fer, les chapelainsdu roi,.les garçons et valets de
chambre, les représentants de la municipalitéet du
chapitre de la cathédrale de Monza qui accompa-
gnent la couronne de fer.
Voici le roi Victor-Emmanuel III, très pâle. Der-
fière lui, sur la même ligne, le prince Nicolas de
Monténégro, son fils Danilo, le prince Henri de
Prusse, le duc de Gênes, le duc d'Aoste, le comte de
furiii, le prince Victor-Napoléon, dont la redingote
-aoire tranche sur les uniformes chamarrées, le duc
de Russie, 1 archiduc Renier, le prince royal de Da-
nemark, le duc de Sparte, le prince Ferdinand de
Bavière, le prince do Siam.
Viennentensuite les chevaliers de l'Annonciade,
les chefs des missions spéciales, parmi lesquels le
duc d'Argyll, le général Zédé, le prince Pio de Sa-
voia, les représentants des différents Etats et les
députations des régiments étrangers g dont le roi
était le chef honoraire.
Enfin, le cortège funèbre est fermé par les dra-
peaux de l'armée de terre avec une escorte d'hon-
neur, les députations des municipalitéset des pro-
vinces, les associations et corporations avec les
drapeaux et couronnes, les voitures de la municipa-
lité de Rome, de la Chambre des députés, du Sénat
et un escadron de cavalerie.
Plusieurs incidentsfâcheux ont malheureusement
marqué la cérémonie et lui ont fait perdre le carac-
tère grave et solennel. Tantôt ce fut la cause des
pickpockets,
tantôt la cause de la chute d'un écha-
faudage ou de nombreux évanouissements de fem-
mes. Il y a eu aussi plusieurs paniques qui ont
amené la rupture des cordons de troupes, le renver-
sement des Bannières.
Le cercueil arrive au Panthéon à neuf heures et
quart. Les couronnes déposées sous le portique for-
ment un vrai parterre de fleurs.
Sur divers points du parcours, la foule a tenté
d'acclamer le roi; mais les cris et les applaudisse-
ments ont été réprimés afin de ne pas troubler le
silence solennel qui exprime le deuil profond de
tous.
La place du Panthéon est littéralement noire de
monde.
La décoration extérieure du Panthéon est très
simple. Sous l'immenseportiqueont été érigés deux
grands autels sur lesquels brûlent des lampes à al-
cool. Sur les marches des autels ont été déposées les
couronnes en bronze et en fleurs qui n'ont pu trou-
ver place sur le catafalque.
Sous l'arc central, en face du grand portail, une
grande croix latine descend de la voûte. D'immenses
draperies noires, piquées de couronnes de cyprès,
entourent l'inscription funèbre.
Le catafalque, d'une hauteur de 7 mètres, est posé
sur un grand socle de 1 mètre de hauteur, sur le-
quel sont placées les couronnes. La partie supé-
rieure est couverte de velours lilas bordé d'argent
et de palmiers. C'est là que sont placées les cou-
ronnes des princes et des personnages les plus im-
portants.
Au-dessus du catafalque, a été érigé un balda-
quin grandiose, avec une coupole en fer soutenue
par 16 mâts artistiques.
Cent lampes placées dans la coupole du baldaquin
éclairent le catafalque dans chaque chapelle brû-
lent 12 lampes cachées derrières les colonnes. Dans
la chapelle où se trouve le tombeau de Victor-Emma-
nuel, Je nombre des lampes est de 32. Quarante-
huit cierges, soutenus par de gros et artistiques an-
neaux de fer, sont disposés autour du catafalque.
an
Lorsque le cercueil arrive devant l'église, les dix
sous-officiers de cuirassiers J 'enlèvent de l'affût et
le transportent dans l'église, où il est reçu par Mgr
Reggio, archevêque de Gênes, en habits pontificaux,
entouré du chapitre de l'église.
Par suite de l'étroitesse de l'église, seuls les prin-
ces de la maison royale, les princes étrangers et
leurs suites, et les missions étrangères, les minis-
tres, les membres du Parlement, les grands offi-
ciers de l'Etat, le corps diplomatique, les dignitaires
de la couronne, les représentants de l'armée et de
la magistrature et un petit nombre d'invités pren-
nent place à l'intérieur.
On procède à la cérémonie de l'absoute qui est très
simple et sans musique.
Après l'absoute, commence la célébration de la
messe, pendant laquelle le grand orchestre romain,
comprenant un chœur de 180 chanteurs la di-
rection du maestro Mascagni, exécutedessous morceaux
de musique de Palestrina et des plus anciens maî-
tres italiens.
Une demi-heure avant l'arrivée du cortège au
Panthéon, les reines Hélène, Marguerite et Maria-
Pia, ainsi que les princesses royales, s'étaient ren-
dues en voiture au Panthéon, où elles ont assisté
la cérémonie religieuse.
Le roi et les princes italiens et étrangers étaient
du côté droit do l'église, les reines et les princesses
du côté gauche.
Lorsquel'archevêque de Gènes, assisté de tout le
clergé, est allé bénir le corps, il s'est incliné en pas-
sant devant le roi et les reines.
La famille royale et les princes étrangers sont
sortis du Panthéon à onze heures et sont rentrés au
Quirinal.
Des services funèbres à la mémoire du roi d'Italie
ont été célébrés aujourd'hui à Bruxelles,la Haye;
en -France, à Lyon, Marseille, Cannes à Tunis, etc.
DERNIÈRES NOUVELLES DU PALAIS
Le docteur Devillers devant la 9' chambre
La 9° chambre correctionnelle, présidée par M.
Roulleau, juge aujourd'hui le docteur Devillers,
poursuivi pour outrages envers un -membre <1© la
Haute Cour de justice, à raison de l'incident qui
s'est produit, entre lui et le docteur Pozzi, au Cercle
national, au commencement de juin dernier.
Le réquisitoire définitif du parquet expose les faits
en ces termes
Le docteur Pozzi, sénateur de la Dordogne, est pré-
sident de la section médicale du Cercle national de l'a-
venue de l'Opéra. Le 7 juin, il y avait dîner au cercle
et réunion du comité de la section médicale. Le docteur
Pozzi n'arriva qu'après le dîner; il venait de serrer la
main à ses confrères présents, lorsqu'il fut à brûle-
pourpointinterpellé par le docteur Devillers.
Le dialogue suivant s'échangea entre eux aussitôt
« Je suis heureux de vous voir, je ne vous avais pas
vu depuis la Haute Cour, et malheureusementà ce pro-
pos je ne puis vous faire de compliment. Vous
osé condamner Déroulède acquitté par le jury. avez Ne
parlons pas politique répondit le docteur Pozzi.
Parlons-en, au contraire. Votre conduite été ignoble.
C'est celle d'un misérable! C'est vous aqui êtes igno-
ble et un misérable I »
Le docteur Devillers riposta en lançant alors ses
gants à la figure du docteur Pozzi,qui s'exclama « Vous
voulez donc me tuer ? Je n'en sais rien continua le
premier. Je ne sais pas si vous vous battrez, mais je
suis venu pour vous provoquer. »
Quelques instants après, le docteur Pozzi déclarait
aux membres du cercle qui l'entouraient qu'il se verrait
contraint de donner sa démission de président, si un
blâme, amical d'ailleurs, n'était infligé au docteur De-
villers.
Celui-ci intervint encore une fois. « Je vous répète
que vous êtes un misérable. Je vous dis ce que ma
conscienceme crie de vous dire. Je suis venu pour vous
provoquer et je vais immédiatementpublier la chose
dans les journaux. »
Le docteur Devillers reconnaît la matérialité des
faits, mais s'étonne qu'un incident de cercle puisse
donner lieu à des poursuites. Il convient cependant de
remarquer qu'ayant pris soin de donner une large pu-
blicité à l'incident, et en saisissant lui-même l'opi-
nion d'une injure adressée par lui à un membre de la
Haute Cour, le docteur Devillers a imprimé
consciem-
ment à sa conduite un caractère et une portée qu'elle
n'eût pas revêtus sans ces circonstances.
éclat les témoins1 l'ont en-
Le docteur cherché
tendu dire: «a Je suis un
très calme I Je tiens à vous
dire que votre conduite a été celle d'un rr-isêrable.
J'étais venu exprès pour vous le dire. Je vais de ce
pas saisir la presse de l'incident. » C'est le docteur
qui a voulu faire connaître l'incident urbi et orbi et
lui donner une gravité particulière.
Le docteur Devillers, en réponse aux questions
du président Roulleau, ne méconnaît pas l'exac-
titude des faits qui lui sont reprochés dans leur en-
semble.
Mais il ajoute
Quand j'ai dit à M. Pozzi que j'étais venu pour le pro-
voquer, j ai dépassé ma pensée. Il est certain que je
m'étais proposé, à notre prochaine rencontre, de dé-
montrer à M. Pozzi qu'il avait tort de prendre part à
la condamnation de Déroulède.eu Mais je voulais le faire
à l'aide d'arguments, en discutant avec lui.
Et si je me suis servi de certaines expressions, ce
sont les conditions mêmes dans lesquelles a commencé
le dialogue qui m'y ont amené. Mon intention, je le ré-
pète, avait toujours été de contraindre, par la discus-
sion, M. Pozzi à reconnaître qu'il avait eu tort.
De même, il n'est pas tout à fait exact que j'aie dé-
claré de propos délibéré que j'allais saisir la presse de
l'incident. Des amis ont fait des efforts pour amener
un arrangement. J'ai dit que je m'y refusais, et j'ai
à ajouté Pour que ce soit une chose bien entendue, ie
vais saisir la m-asse.
L'affaire a d'ailleurs suivi son cours. Il y a eu, à Lou-
veciennes, entre M. Pozzi et moi, une rencontre à l'épée
qui a duré dix-huit secondes (M. Pozzi fut légèrement
blessé). Elle a été suivie d'une réconciliation, et je me
demande, dans ces conditions, ce que je dois à la jus-
tice.
J'ai dit au juge d'instruction » Si on me fait mettre
en prison, j'en sortirai comme le dernier des ivrognes,
sans savoir pourquoi j'y suis entré. »
Et en effet, si je suis condamné, l'opinion publique
croira surtout que si on m'a poursuivi, c'est parce que
j'ai été le compagnonfidèle de Déroulède, que je l'ai ac-
compagné en exil et que, malgré mon peu de goût pour
les réunions publiques, j'y suis allé défendre ses idées.
Car je ne dois rien à M. Pozzi, et, en somme, sur le
terrain, je n'ai pas été bien méchant pour lui.
Le président. Il
s'agit pas ici, monsieur, de l'o-
pinion publique et dene ce qu'elle peut penser.
Le tribunal est saisi d'un fait qui lui a été déféré par
le parquet. Il s'agit de savoir si ce fait constitue ou non
un délit.
M. Devillers. J'assure que lorsque j'ai invectivé M.
Pozzi, je ne l'ai pas considéré comme un magistrat. Il
s'agissait d'ailleurs d'un magistrat politique, et je ne
pense pas que le code pénal se soit préoccupé de cette
catégorie de magistrats. On a dit que je pouvais agir
de même à l'égard des autres sénateurs. C'est une er-
reur.
Le docteur Pozzi, professeur à la faculté de méde-
cine, fait à son tour le récit de l'incident.
Il n'avait pas vu le docteur Devillers, avec qui il
a été étudiant, depuis près de trois ans, quand s'est
produit la scène, à laquelle,
court.
q dit-il, il a voulu couper
Le docteur Devillers était surexcité. Je ne me rap-
pelle pas très bien s'il a dit que ce que j'avais fait était
ignoble ou odieux. C'était, ea tout cas, le sens. Je lui
répondis que les termes très vifs dont il se servait in-
diquait simplement que nous n'étions pas du même
avis, suivant la phrase consacrée.
Je suis certain que le docteur Devillers, en parlant
comme il a fait, ne voulait faire allusion qu'à la con-
damnation de M. Déroulède. Il ignorait détail que
j'étais malade quand cette condamnationaceété pronon-
cée et que, dès lors, je n'y avais pas pris part. Mon in-
tention était de provoquer quelques explications de la
part de M. Devillers, si l'affaire n'avait pas été ébruitée
et d'arriver à aplanir l'incident. La publication des faits
ne l'a pas permis.
Je suis, du reste, convaincu que c'est le confrère,
personnellement,que M. Devillers visait. Je crois bien
qu'il n'avait pas de sympathie pourmoi; cela m'a paru
évident, en diverses circonstances.
Aussi suis-je persuadé qu'un autre sénateur n'aurait
pas été insulté a ma place.
Le président(à M. Devillers). Aviez-vous de l'an-
tipathie pour M. Pozzi2
R. Aucune antipathie.
Le docteur Pozzi. En tout cas, pas de sympathie.
M» Chenu, défenseur de M. Devillers. M. Pozzi
n'estime-t-il pas qu'il a obtenu une réparation suffi-
sante ?7
M. Pozzi. Je n'aurais rien dit spontanément sur ce
point. Mais je suis heureux que l'interpellation qui
m'est adressée me permette de dire ceci
Dès que j'ai appris les poursuites, j'ai téléphoné au
juge d'instruction pour le prier de me recevoir et lui
exprimer le désir qu'aucune suite judiciaire ne fût don-
née à l'affaire.
Non pas que je considère, comme «uelques-uns l'ont
tlit, les poursuites comme illégales. Mais j'estime qu'il
suffisait que l'on montrât qu'on était armé, si on le
voulait.
J'avais, pour ma part, serré la main du docleur De-
villers après la rencontre, et je la lui ai serrée tout à
l'heure encore.
Le docteur Pozzi reconnaît, en outre, sur inter-
pellation de Mo Chenu, qu'il a dernièrement écrit à
M. Devillers, pour lui demander des nouvelles de sa
santé, les journaux ayant annoncé qu'il avait été
victime d'un accident de voiture:
J'en ai reçu, ajoute-t-il, une réponse des plus cour-
toises.
On entend les témoins.
Il y en a une dizaine.
Ce sont pour la plupart des membres du cercle
qui ont assisté à l'incident et en exposentles péripé-
ties, puis, cités à la requête de M. Devillers, des
amis, dont quelques-unsne partagentpas, d'ailleurs,
les idées politiques,mais qui sont tous unanimes à
rendre hommage à son courage, à son désintéresse-
ment, à sa fidélité.
« C'est une tête chaude et un cœur chaud, d'un
admirable altruisme » a dit M. de Villeneuve, con-
seiller d'Etat. »
M. le substitut Boulloche a requis en
mots l'application de l'article 222 du Code pénal, les
magistrats de la Haute Cour devant être protégés
au même titre que les autres magistrats, et les pour-
suites actuelles n'ayant été exercées que dans cet
unique but.
Après plaidoirie de M. Chenu, qui avec esprit, a
tiré parti de diverses circonstances de la cause, le
tribunal a délibéré.
Il a rapporté, au bout de quelques minutes, un
jugement ainsi conçu
Le tribunal.
Attendu que le 7 juin 1900, au Cercle national, 5, ave-
nue de l'Opéra, Devillers s'adressant à Pozzi, ancien
juge à la Haute Cour, a prononcé les paroles suivan-
tes « Vous avez osé condamner Déroulède, acquitté
par le jury, votre conduite a été ignoble, c'est celle
d'un misérable »;
Attendu que co fait reconnu par le prévenu et établi
par les déclarations des divers témoins constitue un
outrage à un magistratà l'occasion de l'exercice de ses
fonctions;
Qu'il appert du contrôle même des paroles proférées
par Devillers que c'est le juge de la Haute Cour qu'il a
voulu atteindre
Attendu qu'il ne s'est pas borné à adresser directe-
ment ses outrages à Pozzi, mais qu'il a encore aggravé
sa faute en faisant donner par la voie de la presse la
plus large publicité à l'incident
Attendu qu'il y a lieu toutefois, pour l'applicationde
la peine, de faire état des relations de camaraderie qui
avaient existé antérieurement entre Devillers et Pozzi
p et à raison desquelles le prévenu s'est peut-être
autorisé à ne pas mesurer la portée de ses paroles. cru
Par ces motifs,
Condamne Devillers à 3,000 francs d'amende.
L'attentat contre le chah
M. de Valles, juge d'instruction, vient de signer
la mise en liberté d'Auguste Valette, arrêté comme
complice de Saison.
Ce matin, à dix heures, un service solennel a été
célébré à Notre-Dame en mémoire des victimes de
Chine. La nef et le choeur étaient drapés de noir et
ornés de drapeaux cravatés de crêpe. Au centre de
l'abside s'élevait le catafalque, orné de drapeaux qui
lui donnaient un caractère très imposant. Une nom-
breuse assistance se pressait dans la basilique. La
maîtrise de Notre-Dame prêtait son concours à la
cérémonie.
Le président de la République était représenté à
ce service par le commandant de Lamothe et M.
Waldeck-Rousseaupar M. Coussol, son secrétaire
particulier.
On nous prie de rappeler qu'on ne sera reçu à
la matinée offerte demain après midi, à l'Elysée,
par le président de la République et Mme Loubet,
que sur la présentation de cartes d'invitation.
Les cartes d'invitation portant la date du 5 ou
du 9 août seront valables pour cette fête.
La compagnie des chemins de fer de l'Est nous
communiquela note suivante
Le train rapide venant de Bâle est arrivé ce matin à
Paris avec un retard de deux heures. Ce retard est dû
au déraillementdes dernières voitures, survenu au dé-
part de la gare de Chaumont, sur un aiguillage de la
gare.
Aucun voyageur ni aucun agent n'ont été blessés.
Le congrès de la médecine a tenu cet après-midi
sa séance de clôture sous la présidence de M. le pro-
fesseur Lannelongue.
Après un discours de M. le professeur Albert (de
Vienne) sur l' « architecture des os de l'homme et
des animaux », il a été annoncé que le prix de
5,000 francs, fondé en 1857 par la ville de Moscou,
est accordé au professeur RamonIcajan, professeur
d'histologieà l'Université de Madrid.
Le prochain congrès de la médecine se réunira à
Madrid en 1903.
Une délégation de cochers grévistes s'est rendue
ce matin chez M. Lépine, préfet de police, pour se
plaindre que deux de leurs camarades aient été ar-
rêtés indûment. Le préfet de Ppolice leur a P~omns
promis
d'ouvrir une enquête.
quelques A la réunion tenue cet après-midi à la Bourse du
travail par les, 500 grévista délégation envoyée ca
matin au préfet de police a rendu compte de sa
mission.
Elle a déclaré que M. Lépine avait promis d'adres-
ser à ses agents des instructions leur prescrivant
d'observerla plus grande neutralité vis-à-vis des
grévistes comme des cochers qui travaillent.
LES AFFAIRES DE CHINE
(Dépéches cCc nos correspondantsparticuliers)
Marseille, 9 août.
Le vapeur affrété Turenne, de la maison Maurel et
Prom, de Bordeaux, partira de Marseille demain
matin, à dix heures, pour Toulon où il embarquera.
deux batteries d'artillerie, soit 10 officiers et 158
hommes, et 700 tonnes de munitions de guerre et
d'approvisionnements.Le Turenne partira de Tou-
lon le soir même pour Tunis, où il prendra 150 mulets
pour Ta-Kou.
Toulon, 9 août.
Le steamer affrété Adour, commandant Merlin,
ayant terminé son chargement, reçoit l'ordre d'ap-
pareiller ce soir à six heures.
L'Adour emporte un chargement extraordinaire
composé d'approvisionnementsen vivres et en ma-
tériel d'explosifs de guerre.
Ce navire a embarqué 550 hommes d'infanterie et
d'artillerie de marine, sous les ordres du comman-
dant Gibert. Il a pris, en outre, 300 mulets.
(Service Havas)
Londres, 9 août
Voici des détails sur le combat de Peï-Tsang
Tien-Tsin, 5 août.
Les alliés ont marché hier sur Peï-Tsang. Les Japo-
nais, les Anglais et les Américains
se sont portés le
long de la rive droite du fleuve, tandis
que les Fran-
çais, les Russes et les Allemands opéraient sur l'autre
rive, dans la direction de la voie ferrée.
Dans la soirée, la colonne a pris ses dispositions de
bivouac, et ce matin, à trois heures et demie, labataille
a commencé.
Après sept heures d'un combat acharné, les Chinois
ont été délogés de leurs retranchements.
Les Russes ont eu 500 tués et les Anglais 50.
Les Allemands et les Japonais ont subi égalementde
fortes pertes, mais on n en connait pas le nombre
exact; celles des Français sont inconnues.
On croit que la route de Pékin est ouverte.
Saint Pétersbourg,9 août.
On télégraphie de Khabarovka, à la date du 7 août,
que le détachement du "général Reunenkampf a reçu
Tordre de poursuivre les Chinois battus. En consé-
quence, une colonne, forte do quatre escadrons et de
deux pièces d'artillerie, a été envoyée à la poursuitede
l'ennemi.
Il se confirme que des soldats chinois ont brûlé des
églises et des maisons russes à Kalgan.
Vienne, 9 août.
Les journaux expriment une vive satisfaction de la
solution donnée à la question du commandementsu-
prême en Chine. Ils
félicitent surtout de ce que la
commandement a étése confié au comte de Waldersee
dont ils énumèrent les mérites.
Le Neues Wiener Journal remarque que le choix du
comte de Walderseeaugmente la responsabilité morale
de l'Allemagne.
Le Havre, 9 août.
La grève continue à faire de nouveaux adeptes.
Les chauffeurs et marins, au nombre d'une soixan-
taine, affectés au service du dragage et du balisage
du port et de la basse Seine et dépendant de l'entre-
prise de l'administration des ponts et chaussées,
viennent de faire cause commune avec les grévistes.
Stockholm, 9 août.
Le Svenska Dagbladet annonce que le consul général
des Etats-Unis a reçu d'un Américain, habitant Cleve-
land, une communication d'après laquelle il aurait
trouvé, le 13 juin, par 47°35' de latitude Nord et 43°27 de
longitude Ouest, une lettre écrite par Andrée en langue
allemande et datée du 2 juin 1900.
La lettre dit qu'Andrée vit, mais que sa situation pé-
rilleuse exige l'assistance la plus rapide.
Le Dagbladet dit, en outre, qu'on a pris des mesures
pour entrer en possession de la lettre en question. Les
autres journaux de Stockholmreproduisent cette nou-
velle sans faire aucune remarque.
Le consul général des Etats-Unis" n'a pas, jusqu'à
présent, démenti pEtformation.