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N° i 8 .

— SAMEDI 10 JANVIER 1920

L'erreur la plus fâcheuse est de croire


(¡n on sort sa patrie en calomniant ceux qui
Vont fondée. Tous les siècles d'une nation

% W e o p e g 10 Ceptiipes sont les feuillets d'un même livre. Les vrais


hommes de progrès sont ceux qui ont pour
Hebdomadaire Breton - Français point de départ un respect profond du
« a œ wmmMMh m && mmñ,m® passé. Tout ce que nous faisons, tout ce que
Régionaliste — Artistique — Economique nons sommes, est Vaboutissant d'un travail
séculaire.
ABONNEMENTS : INSERTIONS :
Rédacteur - Administrateur :
Morlaix-Ville 5 fr. Annonces Judiciaires et diverses. . . . 0 fr. 40 E. RENAN.
Département et limitrophes Gfr. F, GOURVIL Réclames 0 50 Préfacede Souvenirs d'Enfance et de Jeunesse,
Autres départements 71V. Fai's divers 0 75
Etranger 81ï. •/, Rue Notre-Dame, MORLÂIX Prix à-foi l'ait pour les annonces de longue durée

-PRNÍFECRTME
République Française. sort hadet var va tíoáar, abalamour da « Ar fa/.i brasa a reer en amzeriou a de la langue française officielle, et
DU FINISTÈRE vil dra ail n'hallan ket dispiega ervad. vreman eo kredi e servicher eur vroad o les divers dialectes r o m a n s parlés en
ANNONCES kaout abeg er re o deus krouet anezi ; France, n o u s p o s s é d o n s des arts, d e s
Ilogen daoust hag abalamour da ze e ka-
CABINET (III PREFET JUD1CIAIHES E T LÉGALES
koll gantvejou eur vro a zo evcl folennou
saan kement den pe dra na vezfc ket styles et des c o s t u m e s qui n o u s sont
Mon breudeur eus an tu ail d'ar mor, eul leor. Ar wir garante/, vro eo an hini p r o p r e s . P a r a - f - b , j e lui démontrai
breizad ? Daoust hag lien ez oun abala-
LE PRÉFET DU F I N I S T È R E Bretoned Bro-Gemri, da lavaret eo ar re a zo diazezet war eun tloujans don evit qu'il y a peut-être plus de différence
mour da-ze rentet (lall dirak kenicnt tra
a zo o veva er c'horn douar anvet Wales an anizer dremonet .. •>. entre un p a y s a n breton et un savo-
Chevalier de la Légion d'IIonneur na aparchant ket onz va bro '? Fe 'la
ganl ar Zaozon, ha Pays do Galles gant Hon tadou a oa Breloned, chommomp yard qui ont tous deux conservé leur
Vu l'article 23 du décret du 17 février gouzout a ran ervat n'eo ket Breiz hep-
ar C'hallouetl, o deus kemeret evill'ineii Bretoned evello, bezomp c'hoaz Rreto- instinct natif, qu'enlre un Parisien
1852 ; ken lie deus grael ar bed ar pez ez eo
valiez lavar Sani Kado : Cas <jw¡< ni ncd gwelloc'h evito mar d'eo possubl; et un L o n d o n i e n instruits, m ê m e ne
Vu l'article 5 de la loi du 23 octobre broman, hag ez co hi dleourez da vro'iou
1884; charo'r wlad u'i macco — K a s d ' a n tire hon c'harantcz, Breiz a zeuyo da p a r l a n t l'un l'anglais, l'autre le fran-
all a galz traou iliaci, evel m'eo ar broiou
Vu les circulaires de M. le Ministre de den na garó ket ar v r o a vag anexan, veza dousoc'li c'hoaz d'lion c'halonou, çais.
ail dleouricn d'ozi a galz traou ivez. Ar
l'Intérieur, des 27 octobre 1890, 9 avril ha ni ivez, Bretoned, a die evolto, evel ha dispar etre an boíl vro'iou, ha padout
1900, 30 novembre 1917 et 30 janvier 1919; garante/.-'vro, pouezet ha divizet niad, a L'originalité bretonne admise, tout
pop den, fors eus p e s o r t b r o ove, karout a rayo keit hag ar bed 1
Vu la hausse survenue dans le prix du laka ac'hanomp d \ garout da genta tucl c o m m e l'originalité provençale et
an douar elec'h ma 'zomp ganet, elec'li
papier et autres matières premières em- lia traou hon bro hon unan, mes na harz REZOÜAHN.
l'originalité alsacienne, quel parti
ployées dans l'imprimerie, ainsi que dans ma vcvomp, hag elec'h m'o deus hevet
kot ouzonip da garout lud ha traou ar p r e n d r e vis-à-vis d'elle ?
celui de- la main d'œuvre ; kon lud koz ou lion raok.
broiou all pa veri tont beza karet.
AFMÊTE : Ar garante/, vro a zo eun dra sakr á Avant de répondre, il importe de
Ni Rretonecl a die karout ila (/enta s'entendre sur le point de savoir si elle
Article l o r — Le tarif d'impression zihun en skiant an don, hep gout d'e/.an, hon Breiz, chonini feal d'ozi, labourat
des annonces judiciaires et légales pres- est en soi un bien ou un mal. Elle a
dre ma ton da gomprenn an traou ; da evit lu; adsevel abalamour ma 'z eo cur
crites par le droit civil, les codes de ses tenants, mais aussi ses détrac-
genta ar garantez-ze na va ket pelloc'h vro vati, eur vro gaër, lia n'eus niez abet
>rocédure ou de commerce et par les
fois spéciales pour la publicité ou la
validité des actes de procédure ou des
eged an tiogoz, ar ger pe ar vilajon elec'h ila gaout o veza ganet enni. llistor ar
««rennte« teurs.
Les fidèles d'une certaine école ont
m'eo savet ar bcigel ; mes goude o lie en Vretoned a zo kon enorus ha n'eus forz
contrats, insérées dans les journaux du Amené un j o ir, au cours d'une d s- vite fait de la c o n d a m n e r . A en croire
ein ast'um da gement a zo stag ouz ar pesort hislor all war boti ; n'eonip ket
département du Finistère, est fixé, pour cussion, h parler de la s a u v e g a i d e ceux-ci, la Bretagne ne sera j a m a i s
l'année 1920, à soixante-dix centimes vro a hoz, da lavaret eo d'an dud c u s a n cur bohl sovajed ; hon micheriou hag dé l'originalité bretonne, j e reçus plus r a y o n n a n t e que lorsqu'elle jaurà
pour tout le département, par ligne de hevolepgoiienn, vez, gwad ha kredennou
38 ù 40 lettres, caractères petit romain. hon labouriou kaër a c'hall er proni. d'un interlocuteur — Breton lui-mô- entièrement dépouillé sa vieille peau,
d'an douar elec'h. m'o deus gouzanvet N'eus enor abet evidomp o tilezel an me — celle a p o s t r o p h e : entendez tout ce qui la distingue d e l à
Article 2. — Le même tarif s c a appli- a dreuza n anizeriou, ha santeten kemont
qué en ce qui concerne les annonces et ano a Vrcton. Mar talc'homp d'an ano-ze, — " Quelle bonne blague que voire France, c'est-à-dire de P a r i s ; les Bre-
doare a zo an duci-man hag ar remziou dalc'homp ivez da gement a zo stag
publications exigées dans les affaires " originalité bretonne " ! c o m m e si tons ne seront j a m a i s plus forts et
domaniales spécialement en matière treincnet ; cla gement a zeli ouz hislor outan er stumm vati : vez, kreanson, n o u s aulres Bretons, nous n'étions plus beaux que lorsqu'ils seront entiè-
d'expropriation pour cause d'utilité pu- hag amzcr droincnet ar vro, da gement
blique. Icaldetl hag all. pas des h o m m e s comme les autres, et r e m e n t r e f o n d u s au moule « f r a n ç a i s » .
Ira gaër a zo bel savet or vro dre ijiu ha
Article 3. — Le tarif des insertions fixé O tisprizout.hon bro^iag; J i e madou e semblables à toiis—lan- aulres -Fran-
spermi ar re goz. implicitement, cela veut dire que
à l'article l u r ci-dessus sera réduit de moi- tisprizomp hon lud, lia ni hon-unan da çais... "
tié pour les ventes judiciaires dépendant Mar chomm eun don dizeblant ha yen p o u r ê l r e vraiment quelque chose, il
heul ; mont a reomp tire henlchoii ar A quoi je me hâtai de répliquer
des successions visées par l'article 11 de en kever e gonvroïz, e zouar ginidik, faut que la Bretagne el le peuple bre-
la loi du 19 mars 1917. vulioz evel lud diroudennet lia tlispi ; o qu'il n'y a à p r o p r e m e n t parler pas
histor e ouenn hag o vro, dirak ar c'her- ton cessent d'exister en tant que p a y s
Il en sera de même pour les insertions karout anezo, on enep, e savomp hon d ' h o m m e « c o m m e les autres », étant
deriou bel savet war zouar ar vro-zc, el que peuple. A noter que ces assimi-
effectuées en exécution de la loi du 23 lorc'h, hag o kcnieromp kalon lia lizians ; donné que c h a q u e h o m m e est avant
octobie 1884 sur les ventes judiciaires ouz potra 'ta a c'hallfo kalon an den-zc lateurs forcenés n'avaient, avant la
hon buez he deus eur meno/, d'he tout lui-môme ; qu'il n'y a p a s de
d'immeubles dont le prix principal d'adju- tonima ? guerre, j a m a i s assez d ' i n j u r e s à l'a-
dication ne dépasse pas 2000 francs. hencha. type français unique, qu'il na saurait
dresse des Allemands c o u p a b l e s d ' u -
Ar re a lavar e/. eo ar garantez-vro eun Ivemeromp s k o u e r w a r b e z o deus hon j a m a i s en avoir complètement, mais
Article 4. — L'acceptation du tarif légal ser on Alsace-Lorraine et en P o l o g n e
cira stri/., iliaci hopken dazevel mogoriou tadou graet a vati ; labouromp evit ober qu'il y a des types français multiples
par l'imprimeur comporte aussi nécessai- des m é t h o d e s d'uniformisation "qu'ils
rement l'obligation de consentir aux ré- a gasoni otre ar broiou n'int ket aol sur c'hoaz gwelloc'h mar d'oo posubl ; klas- c o m m e les aspects du sol et du ciel
veulent appliquer à la B r e t a g n e ; l'o-
ductions ordonnées, dans certains cas awalc'h belek don o 'zonjezon. Eur Gali lcomp bepred sevel Breiz er renk libella français eux-mômes.
spéciaux par lo législateur. riginalité et les sentiments nationaux
bennak en deus skrivet na c'hall ar ga- hep izellal ar broiou all evit-ze ; karomp P u i s ce lui pour moi l'occasion de
1res louables ailleurs deviennent c o n -
Article 5. — Le coût d'un exemplaire rantez-vro beva nemet diwar-goust ka- lia siljouromp da genta hon breudeur révéler à mon interlocuteur lout ce
légalisé est réglé, non compris le droit d a m n a b l e s dès qu'on veut les cultiver
d'enregistrement, il 0 fr. 50. rantez ar bcd-holl. Keinent-ze a zinili na vre ton bop gwech ma c'hallfonip lien qui constitue une enlité ethnique et
en F r a n c e . Nous en connaissons un,
c'heller karout bro abet hop kasaat ar ober, hep ankounac'haat ober ar vati l'originalité d'un peuple, et, me pla-
Article G.— Ampliation du présent qui ayant plein la bouche de l'Alsace-
broiou ail. N'ouzoun ket hag lien on oo tire boli mar gallonip. An boli duci a zo çant au point de vue breton il me fut
arrètésera adressée à M. le Ministre do Lorrainc, du t e m p s où elle subissait
l'Intérieur,à M. le Garde des Sceaux, il gwir an dra ze evit unan bennak, mes breudeur, hag an hell vroïou a tllofe facile de lui prouver que nous avons
le j o u g boche, doit se dire en v o y a n t
MM. les Procureurs de la République et g o û t a rail ervad n'eo kel gwir evidoun beza c'hoarezed, gwir eo ; bogen, hon en B r e t a g n e plus qu'il n'en faut en
aux divers journaux publiés dans le dé- l'énergie "vec laquelle les Alsaciens
va-unan. Karout a ran Breiz abalamour breur kenta d'eomp-ni co ar Breton, réalité pour p a r a î t r e aux y e u x les
partement du Finistère. Les journaux de- et les Lorrains défendent leurs liber-
vront le reproduire en tète du premier ma 'nom zantan tosloc'h a spered hag a dalc'homp sonj a ze, hag hon bro genta m o i n s avertis un peuple original, dif-
tés locales c o n t r e la centralisation
numéro qui paraîtra après notification. galon ouzar Vretoned va c'henvroïz eged eo Breiz. IIa mar d'oo arabad d'eomp fèrent du reste de la collectivité fran-
française : « Ah ! c o m m e elle était
Quimper, le 30 décembre 1919 ou/ lud ar broiou ail, abalamour ma'zeo seilet hepken ouz an amzer dremenet, çaise : n o u s avons une « Ame bre-
belle... après 70 I »
Le Préfet, bot va gourdadou cur bohl vad lia gwi- sonjonip gwech ha gwech en gariou cur tonne », une langue différente par son
SIGNÉ : Pierre GENEBRIER. í'ion, abalamour d'ar c'haërderiou a bej) Breizad brutlet, Ronan : i vocabulaire, sa syntaxe el son génie, Nous, régionalistes, q u e n o u s s o y o n s

c'horn-galv, lia goude lein, o dije karet lio peus-hu gwelet ar breudeur yaouanka
allazik da Wil'iou, evcl pa ne vije nenie- gant tlaëlou a c'hlac'har.
KONTADEN « M O U E Z AU V n o » (6)
gwelout an lieol o kuzat pa vijent o vont o rei o ursiou d'ar regosa, e peleac'h ho
tan mah d'ozan ? Ne veles-le ket ane/.o — « Gouela res, Gwilhou va breur
da gregi gant al labour, en cur ger, peus-hu gwelet ar mal) kosa o lavarout ker !... poan hon deus eta great d ' i t ! ».
o kuzula alioz, pa gav tl'czo ne vezonip
ne glasko.nl nemet an tu da lopa var ar d'e dad pe seurt labour da ober benulcz ! — « Ya, Alan, Perig cu deus Ireuzet
An Daou Hent ket dirak o daoulagad ».

— « E gvfirioncz, cm beus o gwelet


gor a oa heget cur pennacl a oa. Va mouez a clleit da selaou evel mouez va c'halouu gant e gomzou c'hoero, ha
ne ouezan ket piou a zo o leski d'ezan
Gwilhou, dre al labour great, a ouie ho lad, va ursiou a illeit da zigemer
(Kendalc'h) cur vcch benag o kaozeal goucsladik an kaozeal ken dipilus. Ah ! ma vije j e t
mat ne dorre ket e vreudeur o c'horf evcl re lio tad, rak c penn pep tyegcz
oil oc'h egile, met lion lad on deus e hon lad o selaou komzou ken kris, ne
gant al labour, ne e'hede kot zoken unan hcbken a die rei c ursiou, ar re
ursiou da rei da Wilhou, evit kas cu- gredan ket e vije eat pelloc'h da vervel ».
konicnla ilioulo. Mot evclato, eun droad ail a die senti oulan. Petra tleufe eun
« Oh in ! gant ar relijion email evel ma cirò an tyegcz ».^ ^ e ¡cas ganto il'ar c'hoad da eren ken- arme da veza, ma ve lezet pep hini da — « Pardoun a c'houlennan ouzit,
'z oo gant e zouarou ha gant e loencd 1 — « Kaoni a ra dit en deus ezom nend, hag evit diskouez d'ezo skoucr lie il 1 e ioulou, ma ve ar c'habitened o breur ker, hag evidoun hag evit Perig,
C'hoant en tleus (la veza gwelet, enorel Gwilhou ursiou hon lad evit kas en-dro vad, o labouras evel nia lie pcb tien roi o ursiou d'ar c'horonel, ar sorjanled ne oar ket mat pelra lavar, dallet eo
gant ar vcleien, evel m'en tleus c'hoant an tyegcz ! daoust ha n'enian kel peni- (livae'hagn ober. O velout e roa Gwil- d'ar c'habitened. N'e kot c'hoaz lio kwa- ganl techou fall ».
raslellat kernent pastel zouar a gav da zek vloaz zo o lesiti, o stima gant hon hou diou orden oc'h unan d'ozan, Alan risi oo a ra d'in ar muia poan, met
Ali ! lavaret cm boa il'hon e oa trou-
raflat ». lad. Nan, krod ac'hanoun, ne za kot a lavaras : « Che ! lo zo dilloüs da eren dioc'h klcvout Perig, o vefee'h lia taou
c'ha cur vielen da lopa var e benn, p a o a
« En han' Doue, Per, serr da c'henou | niad an traou evidomp er gcar, abaoue avad, Gwilhou, n'ouu ket evit antera o labourat n'e kot evidoe'h, met evi- oc'h ober kamenibre da Berig ar mou-
aoun cm beus na zigorfe an douar clin- n i a z ' o i n p bot o rendaci oc'h ar paolr ganes ». « Pardantlien 1 eme Berig, doun nie. An dra-zc a frailh il'in va 11101111, lia gwelet a ran e toug broman
dannomp, na deul'e ar gurun d'horpulu- koz ». gouzout a ra ovil pión email oc'h ober c'halouu, rak ar zonj da gaout evidoun
an haden frouez c'hoero meurbet. »
c'lia, d'à/. kasliza evit da grisder e — « Oc'h ar paoli* koz pimi co ivoz. Ni a iaje muioc'h en-dro ivez, nía ar frouez eus c'houezcn ho tal, n'eo bet — - « Gouzout a rcz, Gwilhou hon deus
kever da dad I Ro peoc'li, ro pcoc'h, líennos, P e r ? ». vijenip oc'h ober d'eomp hon unan ». biskoaz cm spered, entent a rit ganen,
laket on hor penn mont da Bari/., eur
gant aoun na vc klevct al looudouet-zc — « Perig ! a lavaras Gwilhou gant va breudeur. An douarou-man, glebiel pennati a zo hon deus komzet eus ar
— « Pion nemet hon tail ! amboubal
o tont er meaz eus da c'henou, rak ma cur vouez truezus, Perig, cur bir a peus gant c'houozen hon lad ha broman gant niennad-ze, met iicuze oa fall an amzer,
nia z' oui ».
iafent beteg hon lad, c rofent d'czan sänket cm c'halouu. Ma ouijec'h pege- hon hini, a vezo divezaloe'h d'eomp bon beri* an deiz, n'oa ket caz trcc'hout. Bre-
taol ar maro. Difen a ran ouzit eta seae'h An traou a ica en doarc-ze tri miz a inent a garante/, cm beus evidoe'h ho tri, ha karout a rajen boza kondaonet man avad, e miz mae, eo brao en em la-
ha glaz lavarout dirak-oun komzou ken oa : Alan ha Perig, pa vijent kaset o taou, ne vijec'h ket ken ltris ein c'hever. da zebri an douar ani befe lacroi divar
kat en hent. »
heuzus, laket en da spered gant Salan daou da labourat er mêmes laclicn, a Pcc'hcd ar warisi a zav da uliela en ho lio kousl ».
milliget ». vije gwelet aljcsoc'h e korn ar c'hae o kaloun, lia diez e kavit va gwelet o rei O lavarout ar c'liomzou-ze, Gwilhou (Da heuil).
— « Mnrtoze e fazian, Alan, met ne vuluna, ogotkrog en o benveou. Dioc'h d'eoc'h hoiudez an lainmig labour a a oa gwcnn evol eur goaren, o zaou- Loo'iz AR FLOC'H.
veles-te ket bcnulez hon lad oc'li ober ar niinlin o ilije mail cla glevout ar dlcit cla ober. IIa koulskoucle, c peleac'h lagad troet varzu an douar, a oa beuzct
« MOUEZ AR VRO »
.Vs.*. ' '

Berrichons, P r o v e n ç a u x ou Bretons, Comité départemental de lutte anlituber- Avis


culeuse. — MM. Le Gorjcu, Guillemot.
n o u s p r é t e n d o n s que l'originalité des A u Temps- Perdu, le Dimanche 11 Jan-
Comité déparlementai des habitations-il ;
« nations » et provinces françaises bon marché. — MM. Trémintin, Quéméner, i vier 1920 :
constitue un trésor qu'il faut non seu- Tanguy. boulangers : Réunion à 9 heures, com-
lement conserver, m a i s l'aire prospé- LA. QUESTION D'OUESSANT pte-rersdu financier.
r e r intelligemment ; nous considérons
l'uniformisation — et non l'unité —
de la F r a n c e comme un fléau pour
MM. Mocatër cl Trémintin déposent le
vœu suivant, signé par un grand n o m b r e
de leurs collègues, relatif au médecin de
l'ile d'Ouossant :
1Mor)troi)lez (Morlaix) Élections à la
Ameublement : Paiement des cotisa-
tions.
*
*
*

c h a q u e province en particulier, et « Comme suite fi la délibération du 18 Chambre de Commerce Les Alsaciens et Lorrains qui habitaient
c o n s é q u e m m e n t pour la F r a n c e en s e p t e m b r e 1919, les conseillers généraux la France avant la guerre et dont les
Reprise du travail Les élections du 9 décembre 1919,
général.' soussignés, vu l'urgence, demandent l'ins- biens ont été mis sous séquestre ou ven-
cription d'un crédit suffisant pour la rétri- Après quelques jours de cessation de pour le renouvellement de la Chambre
N o u s , Bretons, qui t r a n c h o n s si net- de Commerce de Morlaix, ont donné les dus, doivent adresser une demande à
bution d'un médecin à Ouessant. » travail, l'activité a repris aux chantiers
tement sur les autres provinces, qui M- Mocaër, après avoir dépeint la situa- résultats suivants. Sont élus : MM. Ar- l'Office d'AIsase et Lorraine, 16, rue
de construction de chalands en ciment bé-
' constituons à p r o p r e m e n t parler plus tion intolérable dans laquelle se trouve tur, courtier à Morlaix, 482 voix ; Bra. St-Dominique, à Paris, pour obtenir, en
tonné du Bas-de-la-Rivière, en Plou-
q u ' u n e province : une nation véritable l'île d'Ouessant, fait r e s s o r t i r que la sub- nellec, négociant à Morlaix, 490 ; Puyo, application de la loi du 8 octobre 1919,
vention actuelle de 1.200 francs par an est jean.
dans la Nation, nous avons une Ame, négociant à Morlaix, 487 ; Queinnec, né- le remboursement de la partie des frais
absolument insuffisante cl demande qu'elle Arrestation de nomades
un caractère û entretenir, à exalter ; qui ne seront pas maintenus à leur
soit portée ii G.000 francs. M. le préfet dit M. A. Bonnin, commissaire de police, gociant à Morlaix, 488 ; Chevalier négo-
n o u s avons à notre disposition deux charge.
qu'il a déjà l'ail de nombreuses d é m a r c h e s et M. Guizien, brigadier, ont arrêté, le 2 ciant à Saint-Pol-de-Léon, 495 ; Danié-
merveilleux i n s t r u m e n t s d'expression pour trouver un médecin, mais sans suc- lou, expéditeur de légumes, à Roscoff,
courant, une famille de nomades, lo- Carnets de sucre
que nous devons é g a l e m e n t utiliser : cès. M. Mocatfr fait r e m a r q u e r qu'il en a 491 ; Grall, industriel, à Landivisiau,
trouvé 1111, oflrant toutes les garanties et geant dans une roulolle, place Callr.c, Les carnets de sucre, pour l'année 1920
le breton et le français ; n o u s avons 482 ; Rams, boulanger, à Morlaix, 418 ;
qui consentirait, s'il se fixait ù Ouessant, ii Ces individus n'avaienl pas de carnets seront délivrés, à-la mairie, (Salle des
des arts et des styles à cultiver et dé- Ilémonin, épicier en gros, à Morlaix,
soigner, dans la m e s u r e du possible, les d'identité de nomades. Le m a r i , L e T i e c Conférences) aux heures habituelles d'ou-
velopper, des c o s t u m e s f i sauvegar- habitants de l'île Molène, dont la situation 485 ; Martin, négociant à Morlaix, 489.
(Henri), est écroué à la maison d'arrêt ; verture des bureaux, sauf le dimanche,
der, la beauté de tout notre p a y s à est également intéressante. Le bureau n'a pu être constitué, faute
la femme Goufn (Françoise, mère de du lundi 12 au mardi 20 janvier inclus,
préserver du vandalisme cosmopolite. M, Trémintin appuie très éncrgiqucnient d'électeurs, à Plouzévédé et à Sizun.
cinq enfants, a été laissée en liberté pro- ur présentation de l'ancienne carte d'ali-
Il faut bien avouer que jusqu'ici les observations de son collègue et se joint
ii lui p o u r d e m a n d e r l'ouverture immé- visoire. Le forain Le Tiec (Louis), ven- Monuments historiques mentation.
notre originalité était p l u s ou moins
diate du crédit demandé, vu l'urgence. dait sa marchandise sans être pourvu de M. Leforl, architecte à Guingamp, a Par circulaire, en date du 20 décem
inconsciente ; nous étions originaux La proposition est adoptée ù l'unanimité, patente. En outre, il était accompagné été nommé, à titre pravisoire, aux fonc- bre, M. le Préfet fait savoir que passé le
sans le savoir ; celte originalité est et un crédit provisionnel de G.000 francs d'un chien sans collier. Le commissaire tions d'architecte ordinaire des monu- délai du 20 janvier, il ne sera plus déli-
é v i d e m m e n t par bien des côtés de est volé.
LE GAZ A BREST
de police et le brigadier Guizien lui ont ments historiques de l'arrondissement vré aucun carnet. L'opération sera donc
meilleur aloi que l'originalité raison-
M. Le Gorjeu appelle l'attention de M. dressé deux procès-verbaux et lui ont de Morlaix, eu remplacement de M. Gui- terminée à cette date et aucune réclama-
née, parce qu'elle est plus naturelle,
le préfet sur la situation de la ville de fait prendre une patente d'office. omar, qui a quitté le département. mation ultérieure ne sera admise.
plus spontanée, mais elle a le g r a n d Brest, qui, faute de charbon, est privée de L'action de la police municipale Sucre aux permissionnaires
tort d'être fragile et de ne pouvoir gaz depuis deux j o u r s et se trouve égale- Anciens Combattants - Mutilés
pendant l'année 1 9 1 9 La démobilisation étant achevée, il ne
l o n g t e m p s résister au « p r o g r è s ». Au ment menacée d'être privée d'électricité. Veuves
Il demande que l'administration lasse le Au cours de l'année 1919, 86 individus sera plus consenti d'attributions de sucre
contact de la p r é t e n d u e civilisation, Le bureau porte à la connaissance des
nécessaire p o u r remédier le plus tôt à ont été l'objet de poursuites correction- au titre des permissionnaires,
son inconscience constitue sa faiblesse sociétaires que l'Assemblée générale est
cette situation. nelles dont : 22 pour vol ; 8 pour coups
et elle s'efface sans résistance. Théâtre Municipal
M. le préfet rend compte des d é m a r c h e s et blessures, 6 pour bris de clôture, H proche, une note ultérieure paraîtra dans
N o u s voulons que n o t r e originalité qu'il a déjà faites pour obtenir le charbon
CINÉMA PATH*. - Le superbe
pour spéculation illicite, 11 pour défaut la presse. La cotisation annuelle, vu programme de celle semaine réserve une
bretonne s'affirme et s'amplifie d a n s nécessaire au fonctionnement des usines à l'augmentation de la cotisation de l'Union grande surprise aux fidèles habitués du
gaz du d é p a r t e m e n t . de carnet de nomade, 2 pour abus de
ce qu'elle a de meilleur, d a n s l'avenir fédérale a dû être porlée à 5 francs ii Cinéma ; Robinne reparaît sur l'écran,
11 d o n n e lecture d'une lettre qu'il vient confiance et escroquerie, 7 pour infrac- après avoir dû pendant un moment renon-
comme d a n s le passé. P o u r cela, ren- partir du 1 er janvier.
de recevoir et de laquelle il résulte que, tion ii la police des chemins de fer, 4 cer à sa carrière artistique, elle nous re-
dons-la consciente chez tous nos com- depuis le 1 - j a n v i e r , les Sociétés gazières Le bureau fédéral a été modifié. Noire vient plus belle que jamais.
pour vagabondage, 1 pour outrage pu-
patriotes, et employons-y sans relâ- s'alimentent par leurs p r o p r e s moyens ; • président M. G. Vidal, élu député de Dans la route du Devoir, elle est tout
blic à la pudeur, 3 pour tromperie sur la simplement adorable. Son nom est at-
che notre parole et notre plume. a u j o u r d ' h u i , il est donc impuissant p o u r
qualité de la marchandise vendue, 2 pour l'Allier et démissionnaire de ce fait a été trayant, dans toute la France, et dans le
intervenir.
R o n a n LRC Den M a t . rébellion cl outrage aux agents. remplacé à la présidence par M. M. Leh- monde entier, il signifie Beauté, charme,
M. Trémintin dépose une proposition grâce et promet un film qui laisse un
t e n d a n t à la créalion d'une carte de tabac. Dans ce nombre, 46 individus ont été mann vice-président. Aucune dame ne
beau souvenir.
CONSEIL GÉNÉRAL DU FINISTÈRE — Renvoyé à l'administration pour élude.
Le Conseil s ' a j o u r n e à samedi prochain,
arrêtés pour llagrant délit et conduits figurant encore au conseil d'Adminis-
tration de l'U. F. la place vacante a été
le Comte de Monte-Cristo a obtenu tout
le succès qu'il mérite. — Il est impossible
Séance du Lundi 5 Janvier immédiatement au Parquet. de surpasser ce chef-d'œuvre de l'art ci-
10 janvier, pour l'examen de quelques attribuée à Mme Callarec par le Comité
Le Conseil constitue ses commissions questions u r g e n t e s qui lui sont soumises. En outre, 137 condamnations pour di- nématographique. - Il passionne, il
fédéral dans sa réunion du 21 décembre émeut ; ses vues admirablement choisies,
comme suit : A 2 h. 30, réunion des commissions ; à verses infractions ont été constatées.
dernier. La défense de nos intérêts sera plaisent infiniment — « Le Philantrophe »
Intérieur. — MM. Masson, Jaouen, doc- 3 h. 30, séance publique. La pluparts des affaires faites au cours 3« époque est attendu avec impatience.
teur Lancien, I.e Jeune, Tanguy, Le Dilas- donc assurée en haut lieu.
de l'année 1919 sont dues uniquement au Pourdérider les plus moroses : la comé-
ser, Damey, Le Guern. Le délai accordé par la loi pour faire die Papoul et Pimprenelle, dont la prin-
Finances. — MM. Bouilloux-Lafont, Bé-
nac, dootour Le Gorjou, Le Uars, Rodal-
ÉLECTIONS SÉN0TOHLES commissaire de police.
Dans la, magistrature bénéficier les démobilisés d-: la pré- cipale interprète Simone Judic du Théâ-
tre des Variétés assure un grand succès.
somption étant bientôt échu les cama-
lec, Louppe. Trains spéciaux mis à la disposition dcHM. les Délégués Nous sommeâ heureux de relever dans On commencera par Pallié-Journal :
Agriculture, — MM. de Guébriant, de le tableau d'avancement de la magistra- rades sont priés, au plus tôt de faire actualités du monde entier afin que les
Coatpont, Le Mcur, Berthélémé, Gouérou,
Sénatoriaux à l'clcclion du Dimanche 15 Janvier 1920 valoir leurs droits. retardataires ne perdent rien de la route
Ligne de Roscoff à Morlaix ture, publié à l'Officiel du 5 courant, le du Devoir.
Bihan-Poudec, Quéméneur, Audren de Ker- Le Trésorier remercie M. le Sous-
drcl, Guyonvarch, Le Bouclier. D é p a r t de Roscol'f 4 h. 11
nom de 11. Picaid, le sympathique Pro- Le bureau de location sera ouvert selon
cureur de la République de Morlaix, au- Préfet qui a bien voulu lui adresser l'usage.
Travaux publics. — MM. de Kcrdrel, For- St-Pol-de-Léon 4 h. 22 *

tin, Fonoux, Corentin Guyho, Biger, Guil- Plouénan • 4 h. 29 quel nous adressons à celte occasion, nos 26 fr. 50 partie d'une quête faite à Sizun. * *

lemot, Goude, Guillou, Février, Tréniintin, Henvic-Caraulcc 4 h 35


sincères félicitations. Secours aux victimes de la guerre Mardi 13, soirée. — Tournée Bourgine :
Cheminant, Le Louédec, de L'Hôpital, Ca- Taillé-Ilenvic 4 h. 42 Le Chemineau.
Taulé 4 h. 43 P o r t de Morlaix L'assemblée générale de l'œuvre « Le *
riou, Mocaôr, Bourgot, * *
Arrivée à Morlaix 4 h. 48 Année 1919. - Navires entrés, 136; Secours aux victimes de la guerre d«
Commission départementale. — Sont 61us La Tournée des Grands Films Français
Ligne de Morlaix à Rosporden sortis, 137. l'arrondissement de Morlaix » a eu lieu le nous donnera trois représentations excep-
d'après le système de la proportionnelle :
MM. de L'Hôpital, do Coatpont, Guyonvarch, Départ de Morlaix 3 h. 20 Marchandises à l'importation : guanos, 20 décembre dernier, sous la présidence tionnelles de L'Aiglon, le chef-d'œuvre
Damey, Le Guern, Jaouen et Bourgot. Plougonvon-l'lourin 3 h. 40 phospha:es, engrais, 1.139 Ix ; ciment, d Edmond Rostand, le mercredi 14 en
de M. Fruit, sous-préfet. 11 ressort du rap-
Commissions diverses. — Le Conseil dési- Le C l o i l r e - L a n n e a u o u 3 h. 58 67 Ix. soirée el le jeudi 15 matinée et soirée.
port qui a été lu à cette assemblée, que *
gne polir l'aire partie de diverses commis- Carhaix, arrivée 5 h. 04 Bois, 1.443 tonnes; houille, 16.775 tx; * *
Carhaix, d é p a r t 5 h. 07 l'œuvre a distribué, en 1919, aux diffé-
sions, savoir : briquettes et houille, 2.480 Ix. M. MAX, Directeur des Tournées Ed-
Arrivée à R o s p o r d c n G h. 52 rentes catégories de victimes de la guerre :
Conseil départemental de l'enseignement Exportation : poteaux de mine, 5.550 mond ROZE, toujours à l'aflut des nou-
primairo. — MM. Lancien, Guyonvarclu Ligne de Morlaix à Landerneau démobilisés sans travail, réformés n° 1 et veautés intéressantes nous promet
tonnes. bientôt une représentation du Crime da
MocaCr et Cariou. D é p a r i de Morlaix 5 h. 10 n° 2, malades, veuves et orphelins, un
Eoole de laiterie de Kerliver.— MM. Loup- Pleyber-Christ 5 h. 23 Mutualité Potru, l'énorme succès actuel du Théâ-
po et Villicrs. total de 9.421 colis, atteignant une valeur tre National de l'Odéon.
Sainl-Thégonnec 5 h. 28 l a Société Amicale de Morlaix, a invi'é
Taxation des denrées et substances. — Guiniiliau 51i.i)9 de 139.315 francs. Malgré cet effort bien- *
M. le Sous-Préfet do Morlaix à présider • *
MM. Février, Tréniintin, Berthélémé, Le Landivisiau 5 h 43 faisa nt, la siluation financière de l'œuvre Le Maire rappelle qu'il est formelle-
La R o c h e Maurice 5 h 53 la réunion de leur Assemblée Générale,
Hars et Boucher. est encore prospère. Elle est ainsi en me- ment interdit de fumer au théâtre. Des
Bureau des céréales. — M. Bouclier. Arriv e ù L a n d e r n e a u 6 h. »» qui aura lieu le 11 janvier courant, à 9 procès-verbaux seront dressés et des
heures du matin, salle de l'Hôtel de Ville, sure de continuer sa lâche charitable.
Bureau permanent des charbons. — M. Ligne de Plouescat à Landerneau poursuites exercées contre les délin-
Le Mars. et a remettre, à cette occasion 1ns récom- Placement d i s démobilisés quants.
Plouescat, départ 4 h. 05
Comité départemental des mutilés de la PlonnévczLochrist 4 h. 24 penses qui ont été décernées à ses mem- Mouvement de la population
Les ouvriers de toutes catégories démo-
g u e r r e . — MM. Le Louédec, docteur Le Tréllez 4 h. 33 bres. bilisés depuis moins de six mois et dési- du l" r au 8 Janvier 1920.
Gorgeu, de L'Hôpital, Le liars. Plouider 4h 46
M. le Sous-Préfet a fait connaître à la rant partir pour se trouver du travail Naissances
Comité de la protection du premier Age. Lesneven 5 h. 05
— MM. Damey, Lancien. Arrivée à L a n d e r n e a u 5 h. 50 Société Amicale qu'il se fera un plaisir dans les régions libérées peuvent se pré- Jean Picart, fils de Hervé el de Hélène
. Commission locale de vérification des Ligne de Primel à Morlaix d'assister ii la réunion et d'épingler les senter au siège de l'œuvre de l'Abri du Reyh, 4, rue de la Prison — André Tan-
comptes des chemins de 1er d é p a r l e m e n - dé'co'ra!ions"accordées aux mutualistes. guy, fils de Olivier et de Anne Le Jannou,
Déport do P r i m e l 3 h. 30 Soldai, où il leur sera remis instantané-
aux. — M. Trémintin. Plougasnou 3 h. 43 Doivent être décorés : M. Maillard, pré- 23, rue du Château. — Jean Villemin,
Buroaux de tabac. — M. Guyonvarch. ment un billet de demi-place. Facilité de
Saint-Jean-du-Doigt 3 h. 48 sident, médaille d'or ; M. Thomas, vice- fils de Marcel et de Madeleine Cachet, 42,
Office agricole départemental. — MM. Arrivée à Plouézoc'h 4 h. 08 pension pour l'ouvrier. Situalion variant
Bouclier, Berthélémé. D é p a r t de Plouézoc'h :. 4 h. 15 présidenl, médaille d'argent ; M. Madec, de 16 à 25 francs par jour. Les chômeurs rue Gambetta. - Robert Lamanda, fils
Evaluation des propriétés 11011 bâties. — Le Dourdull 4 h. 25 médaille do bronze. n'ayant jamais été mobilisés ou étant dé- de Louis el de Jeanne Huet, route de
MM. Guyonvarch, Le Meur. Le Bas do la Rivière 4 h. 30 Médaille de a La Victoire » Plourin.
Ploujean 4 h. 40 mobilisés depuis plus de six mois peuvent
Comité de surveillance du domaine dé- Aux termes de l'Instruction ministé- Publications
Morlaix 4 h. 50 se présenter au siège de l'office, qui se
partemental de Kériolet. — MM. Tanguy, rielle du 2 novembre 1919, des imprimés François Bourven, quartier - maître
Bouilloux-Lafont, Guyonvarch. Ligne de Landerneau à Quimper chargera de leur procurer de l'embauche
doivent êtie déposés dans les mairies, à dons un délai variant de huit à dix jours. canonnier et Francine Masson, s. p.
T r i b u n a l des d o m m a g e s de g u e r r e . — D é p a r t de L a n d e r n e a u G h. 20
MM. Le Bars, Lo Louédec, Guyonvarch. Arrivée h Q u i m p e r 8 li. 27 la disposition des ayants droit en vue do Mariages
la demande du ruban do la médaille in- Descente de Justice Auguste Raoul, peintre et Marguerite
Commission des sites et m o n u m e n t s ac-
tuels de caractère pittoresquo et artistique. teralliée dite « Médaille de la Victoire ». Le parquet de Morlaix s'est transporté Clou, couturière. — Jean Argus, maître
—• MM. de Guébriant, Mocatër. CONGRÈS DES SOCIÉTÉS SAVANTES Ont droit au port de ce ruban, lou les à Plouégat-Guerrand, pour enquêter au mécanicien et Eugénie Bozec, commer-
Commission spéciale de la station de
militaires français ou marins ayant servi sujet d'un infanticide commis dans la çante. — Jean Parquic, cordier (en
Guervenan. — MM. de Guébriant, Lancien, Le 53° Congrès des Sociétés Savantes
au moins 3 mois dans une unité réputée aommune. retraite) et Jeanne Jézéquel, s. p. —
Le Gorjcu, Guyonvarch, Guillemot. de Paris et des départements se tiendra à
combattante. Ce délai n'est pas exigé Adjudication du droit de chasse Joseph Gicquel, plâtrier et Françoise
Commission interdépartementale pour le Strasbourg le 25 mai 1920.
raccordoment des réseaux cln Finistère et dans le cas ou les intéressés auront été dans les propriétés de l'Etat- Saliou, laveuse. — Jean Iierry, quartier-
On peut consulter, à la Sous-Préfec-
du Morbihan des chemin» de 1er d é p a r t e - évacués pour blessure ou maladie prove- L'adjudication du droit de chasse dans maître canonnier et Francine Herry,
ture, le programme des questions propo
mentaux. — MM. Le Louédec, Guyonvarch, les forêts de Carnoët, de Coatloch, du employée de commerce. — Joseph
sées pour ce Congrès. nant du service. 1 a même dispense sera
Dilasscr, Fenoux, Le Guern.
accordée aux militaires prisonniers de Cranou, de Fréau, du lluelgoat et de Laurent, coupeur et Anna Coz, s. p.
Commission spéciale des travaux de res-
tauration do la sous-préfecture de Brest. Avis tx^ès important guerre à la suite de blessure ou ayant Landévenncc, ainsi que sur les dunes de Déoès
— MM. Goude, Trémintin. oblcnu une citation pour un acte de cou- Santec cl de Crozon, aura lieu à la Marie Fouliard, époux de Jean Le
Office départemental des Pupilles de la L'assemblée générale des action- rage accompli au moment de la capture. Préfecture du Finistère, le morcredi 21 Noan, 16, rue du Porsmeur, 73 a. 9 m.
Nation. — MM. Masson, de L'Hôpital, Tan- naires de la Société Anonyme de Les ayants droit pourront retirer les Janvier 1720, à 14 heures. On peut obte- — Félicie Ribreux, veuve Fent. — Mar-
départemental des habitations ¿1 MOUIiZ ar VRO est reportée au dits imprimés au Secrétariat de la Mairie nir, à la Sous-Préfecture, des renseigne guerite Moguen, 27, rue Haute, 82 a. —
bon marché. — MM. Bourgot, Le Hars. dimanche 24 janvier. tous les jours à partir du lundi 12 courant. monts complémentaires. Marie Le Gonidec (Château), 49 a. i l m.

i
« MODEZ AR VRO»"
rata

CAFÉ DE FRANCE - RESTAURANT Erratum p h a l a n g e de l'Union Musicale de Morlaix,- E t u d e de M-1 E R U S SARD . n o t a i r e à Morlaix
Chambres pour Voyageurs Une erreur typographique a fait dire à dirigée p a r son chef M. Sure], i i t e n t e n d r e
p l u s i e u r s m o r c e a u x au c o u r s de l'office.
E. LE Si

C0U1ELLIER-ARMUBIER
. . Pl. de V i a r m e s ,
à M O R L A I X , i n f o r m e MM. les p é c h e u r s
38, P l a c e T h i e r s .
notre collaborateur B. La Denmat dans Un service f u n è b r e eutlieu a p r è s la messe, qu'il r e p r e n d r a c o m m e p a r le passé ses
Emile LÉTANG l'article L'originalité Bretonne, P" page, à la m é m o i r e des e n f a n t s de B e r r i e n expéditions de poissons à p a r t i r du 1 " fé-
A VENDRE
PROPRIÉTAIRE 4' colonne, leur instinct natif au lieu de m o r t s p o u r la patrie. L'église était trop vrier.
de Gré à Gré
étroite p o u r contenir la foule a c c o u r u e
34, Place Thiers — MORLAIX leur c a r a c t è r e natif,
MENU DU D I M A N C H E 11 JANVIER
PLOUÉGAT-GUERRAND
r e n d r e h o m m a g e aux vaillants poilus.
A la sortie de l'office, le conférencier
b r e t o n P . J a o u a n , (Pipi Talon) m o n t e
frnNftMiP .500/0 surc^e, LA FERME DE
Setu a m a n R o l l - P r e d
a r zul ,11 a viz C'Iicnver Un terrible accident. — Mercredi e n c o r e u n e fois sur la pierre et exalta à
son tour les v e r t u s b r e t o n n e s et f r a n ç a i -
L ' - U i l U m S SU . e n c a u s t i q u e , p â t e à
n e t t o y e r ; dentifrice, Lotion s u p é r i e u r e .
E c r i r e : A D O R , Colombes (Seine).
KÉRSMPRONOST
6 J a n v i e r , à 10 h e u r e s , l a s a b o t e r i e m é c a - EN P L O U R I N
Huîtres — Crevettes — Coquillages n i q u e dirigée p a r M. P o u l h e t , située à ses des h a b i t a n t s de Berrien, avec lesquels
Canapé d'Anchois — Filets d'Harengs il s'est déjà trouvé p l u s d ' u n e fois en E l u d e s de M 0 E r n e s t C R O I S S A N T , doc- c o n t e n a n t e n v i r o n 6 h e c t a r e s , louée 600fr.
L a n - P l o u e g a l , a élé le t h é â t r e d ' u n épou- t e u r en droit, avoué à Morlaix et de et i m p ô t s à Hippolyte Crété.
Mayonnaiso de poissons — Suliidc Husse c o n t a c t au c o u r s de la g u e r r e .
Salade do bettoravo — Céleri remoulude v a n t a b l e a c c i d e n t d û à u n e explosion de M" P O U M E A U D E L A F F O R E S T ,
A u n e h e u r e un p l a n t u r e u x b a n q u e t S ' a d r e s s e r à M» E R U S S A R D .
la m a c h i n e . Le seul s u r v i v a n t de la ca- notaire à Morlaix.
Homard Mayonnaiso tastrophe, M. P i o l e a u , du Falven, en servi d a n s les salles de l'école c o m m u n a l e
Coquilles do Saint-Jacques P l o u é g a l , a déclaré q u e la m a c h i n e venaiL r é u n i t p l u s de deux c e n t s convives. Les Jlî. ( M C E T B E Ï , eLtTc"odmp!agn?
Sole Meunière d'être arrêtée pendant 5 minutes pour vieux v é t é r a n s de 70 et les mutilés e u r e n t m e n t . Petit-fils d u c o m p o s i t e u r E . Bis-
p r o c é d e r à un 6 e r r a g e d'éc-ou. Appuyé les places d ' h o n n e u r , ensuite, les a u t r e s VENTE choff, Ofl. d'Acad., O r g a n i s t e du Grand
Escargots do lîourgogno
s u r elle, il r e g a r d a i t l'opération. Il ne sait convives poilus et invités se r a n g è r e n t par licitation judiciaire o r g u e de R o u e n . (Méthode de piano
Choucroute do Strasbourg garnie d a n s les dillérenles salles. Les plats et E . Bischolï, a p p r o u v é e p a r le Conserva-
Civet de lièvre forestièro p l u s ce qui s'est p r o d u i t ; lorsqu'il est re- LE MERCREDI 28 JANVIER 1920
venu à lui, il se trouvait d a n s son lit et les bouteilles — p i n a r d à discrétion s'il toire de P a r i s ) . L e ç o n s à domicile et 13,
Escalope do Veau Zingara vous plaît I — se succèdent perH-nrit pv<V à ? heures de l'après-midi
avait de n o m b r e u s e s c o n t u s i o n s s u r toul r u e de P a r i s .
Gigot de pré-salé le corps. Les cadavres des vi limes ont tic d e u x h e u r e s ; parler de i'u iiriMiion et Eu l ' é t u d e et p a r le ministère de M* DE
Chftteaubriand aux pommes été retrouvés à 120 et 150 m è t r e s du lieu de la cordialité qui r é g n è i e u t à toutes L A F F O R E S T notaire à Morlaix.
Choux-fleurs Hollandaise
Salsifis frits
de l'explosion. l e s . t a b l e * serait s u p e r f l u . M. P . J a f f r é ,
le d'isti g u é président d e l à fòle, en quel- En la ville de Morlaix,
PROTHÈSE ET CHIRURGIE DENTAIRES
Ce sont MM. P o u l h e t François, 47 ans, 2, Quai de Léon — M O R L A I X
Céleri demi-glace — Pommes pailles q u e s p h r a s e s bien servies avait dès le dé- (donnant sur la rampe Saint-Nicolas)
Salado d'IIuelgoat, marié, 4 enfants, directeur
but m a n i f e - l é le désir d e v o i r é c a r t é la M . B A V A R D a l'honneur d'informer
de l ' e n t r e p r i s e ; Octave Alluin, 26 ans, fy
F r o m a g e — F r u i t s — GAleaux dissolvante politique des conversations. sa clientèle qu'il vient de s ' a s s u r e r la colla-
mécanicien, g e n d r e du précédent origi-
B o n n e cave — L i q u e u r s de Marque Il a p p a r a î t q u e son désir fut des m i e u x boration de son n e v e u , M. A T A N G U Y ,
naire du N o r d ; A d r i e n Salou, 16 ans,
Service à loule heure exaucé ; en ce j o u r où ils étaient à l'hon- C h i r u r g i e n - D e n t i s t e d e la F a c u l t é d e
c h a r r e t i e r , du R o u d o u r , en Plouégat ; ayant rez-de-chaussée, 2 étages et m a n - Médecine de P a r i s , diplômé d e l'Ecole
Salailu F r a n ç o i s , 45 ans, sabolier, marié, n e u r , les poilus ne v o u l u r e n t pas davan- sardes, c o u r d e r r i è r e , e n t o u r é e de m u r s .
Salle p o u r B a n q u e t s et N o c e s t a g e d ' é t i q u e t t e q u ' a u x j o u r s où ils f u r e n t Dentaire de P a r i s .
de 40 C o u v e r l s 6 e n f a n t s , de P o u l l a o u e n ; S a l a û n Guil-
l a u m e , 17 ans, d ' H u e l g o a t ; Poder à la peine, et ils r e s t è r e n t t o u s u n i s d a n s Mise à Prix 3.000 fr. C o n s u l t a t i o n s et O p é r a t i o n s d e 9 h . à 5 li
BEMDEZ : L e g i s t r i , h i s t r h a p e s k e d f r e s k . A l e x a n d r e , 33 ans, j o u r n a l i e r , marié, 3 la belle f r a t e r n i t é créée p a r le sacrifice
enfants. Le P a r q u e t de Morlaix, s'est c o m m u n . A l ' h e u r e des c h a n s o n s MM.
CARANTEC transporté s u r les lieux p o u r e n q u ê t e r .
Le h a n g a r de l'exploitation est e n t i è r e -
T h . G u y o m a r c ' h , Pipi T a l o n , F . Gourvil,
r é d a c t e u r d e Mouez ar Vro, gracieuse-
Etudes de M' E r n e s t C R O I S S A N T ,
avoué à Morlaix, et de M* Le V A I L L A N T , SPÉCIALITÉ DE VINS FINS
Inauguration du Monument aux m e n t invités p a r le comité, m i r e n t l'audi- notaire à P l o u g a s n o u . Maison Francis CONAN
m e n t détruit ainsi q u e la m a c h i n e . Cette
Morts pour la Patrie. — Dimanche 4 d e r n i è r e fut r é c e m m e n t achetée d'occa- toire en liesse en c h a n t a n t ou débitant
j a n v i e r e eu lieu à Caranlec, ainsi que
n o u s l'avions a n n o n c é , l ' i n a u g u r t i o n du
sion à Saint-Brieuc. Un i n g é n i e u r des
mines e n q u ê t e r a é g a l e m e n t .
les meilleurs m o r c e a u x de leur r é p e r t o i r e
b r e t o n . La Madelon, a t t a q u é e par la m u - VENTE Jean CONAN
m o n u m e n t élevé aux m o r t s de la g r a n d e sique, et reprise en c h œ u r p a r t o u t e l'as- par licitation judiciaire Successeur
L'exploitation de M. P o u l h e t occupait
g u e r r e , s o u s la p r é s i d e n c e de M. F r u i i , sistance clôtura le b a n q u e t .
u n e t r e n t a i n e d'ouvriers. M. P o u l h e t et LE MARDI 27 JANVIER 1920 VINS & SPIRITUEUX E N GROS
sous-préfet ue Morlaix. son g e n d r e , victimes de ce triste acci- Le t e m p s b r u m e u x et m a u s s a d e p e n -
S u r ce m o n u m e n t , simple et de lignes d e n t , étaient des a b o n n é s de la p r e m i è r e d a n t la m a t i n é e s e m b l a i t lui aussi s ê t r e « 2 heurts de l'après-midi Place du Dossen — MORLAIX
s o b r e s , sont gravés les n o m s de 82 h e u r e de Mouez ar Vro. A leur tamille si mis de la fête, et p o u r la p r e m i è r e fois
e n f a n t s de C a r a n l e c t o m b é s à l'ennemi. depuis des semaines le soleil se fit voir. En l ' é t u d e et p a r le m i n i s t è r e de M0 L E
c r u e l l e m e n t éprouvée, n o u s offrons nos V A I L L A N T , notaire à P l o u g a s n o u IM&IÇ Rouge depuis 360 fr. la B a r r i q u e
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Morlaix. . couples sollicités par les sons r u s t i q u e s V I II C Blanc depuis 420 fr. la Barrique
En la commune de Plougasnou de 220 litres franco g a r e destinataire
A 9 h e u r e s et d e m i e , M. le sous-prélet, PLOUIGNEAU des Ireujennou kol, et bientôt la g a v o t t e
a c c o m p a g n é de Mme F r u i t , el M. C h a r l e s cornouaillai-ie 'déroula ses capricieux ru- (au lieu du Feunteunigou) F û t p e r d u . T o u s droits payés.
Descente de parquet. — Le Par- b a n s d a n s différents coins du b o u r g . Pen- LIQUEURS DE T O U T E S MARQUES
Le F e b v r e , président de la section m o r -
laisienne d u Souvenir Français, sont
q u e t s'est t r a n s p o r t é ii Saint-Eloi, chez
les é p o u x Le J e u n e . La nuit de Noël, un
dant ce t e m p s les a m a t e u r s de j e u x de UNE PROPRIÉTÉ — Prix de Gros aux Détaillants —
r e ç u s à l'entrée d u b o u r g par la m u n i - force, et Dieu sait s'ils sont n o m b r e u x
cipalité d e C a r a n l e c et p a r M. de Dieule-
voisin, M. Fouler, qui se trouvait chez les
d a n s la région de l'arrée, faisaient cercle
c o n n u e s o u s le nom de Ker Mélanie, com- (Çhicorés - $hés - fëisciï.ts - ¿Salaisons
époux Le J e u n e , f u t mis à la porte p a r p r e n a n t maison d ' h a b i t a t i o n , composée de
veult, p r é s i d e n t du c o m i t é d ' é r e c t i o n du
m o n u m e n t . Le c o r t è g e , au son d ' u n pas
le m a r i n . F o u l e r revint el les deux h o m -
a u t o u r d e s c h a m p i o n s du min pouez (jet
de la pierre) et de la perche, e n t r e deux
rez-de-chaussée et 2 é t a g e s , j a r d i n , le OLIVIER JANY
mes s ' é t r e i g n i r e n t et r o u l è r e n t e n s e m b l e tout c o n t e n a n t 25 ares, 70 c e n t i a r e s . Représentant
r e d o u b l é j o u é par la Musique Municipale j o u l e s un Ti kaniri Breiz fut improvisé
s u r le sol.
de Morlaix, qui prétait son c o n c o u r s ù p a r les b a r d e s ; tour à tour T . Guyo- Mise à Prix 15.000 fr. 6 7 , Rue Navarin — B R E S T
La f e m m e a c c o u r u t au secours d e son
c e l l e lète du Souvenir, se r e n d ensuite à m a r c ' h , Gourvil, Pipi Talon, du h a u t
mari et les deux h o m m e s se relevèrent
l'église où est célébré u n service à la d ' u n bloc de g r a n i t accôté au m u r du ci-
aussitôt. Mais F o u l e r saisit Mme Le J e u n e
m é m o i r e d e s soldats m o r t s p o u r la metière, j e t è r e n t à la foule les plus joyeu-
p a r le foulard qu'elle avait a u t o u r du cou
France. ses p r o d u c t i o n s de la m u s e b r e t o n n e .
el la renversa. Celle-ci, enceinte de trois
A l'issue de la c é r é m o n i e religieuse, le E l t o u t e s ces r é j o u i s s a n c e s en plein air
mois e u t un g r a v e accident le l e n d e m a i n .
c o i t é g e , suivi d ' u n e foule é n o r m e , se se p o u r s u i v i r e n t j u s q u ' à la nuit.
Voilà les laits. N o u s ne savons les sui-
r e n d au pied du m o n u m e n t , qui est tes qui seront données à cette affaire. Le soir à 20 h. 30, à l'école des filles, SCULPTURE
d é c o r é d e d r a p e a u x aux c o u l e u r s alliées, un bal à o r c h e s t r e , b r i l l a m m e n t d i r i g é
et qui se dre;»e sur la place de l'Eglise, SAINT-POL-DE LÉON par M. Surel clôtura cette belle j o u r n é e .
face li la baie de Caranlec. Là sont p r o - Les o r g a n i s a t e u r s de la fête, MM. B a u d , T e n t u r e s et M e u b l e s d e t o u s S t y l e »
D a n s la nuit du 28 au 29, un n o m m é
n o n c é s d ' é l o q u e n t s d i s c o u r s : au n o m du R o u a n F e r r e c , d e m e u r a n t BU p a s s a g e à m a i r e de B e r r i e n , p r é s i d e n t d ' h o n n e u r ,

a
comité d'érection du m o n u m e n t par M. de niveau n" 21, a y a n t travaillé à la fabrica- J a f f r é , p r é s i d a n t , Yzac, Arzic secrétaires,
Dioulevcult ; p a r M. H a m o n , conseiller
d ' a r r o n d i s s e m e n t , m a i r e de C a r a n l e c , au
n o m de la m u n i c i p a l i t é ; p a r M. Charles
Le F e b v r e , avocat à Morlaix, au n o m du
tion du cidre chez M. T a n g u y , cultiva-
t e u r à Sainl-Nep, s'élant levé vers minuit,
a dû - s ' é g a r e r d a n s la grève et t o m b e r
à la m e r , où son corps a élé r e t r o u v é le
J . G u y o m a r c ' h J . M. Foli, J o s Grall, L.
B e r n a r d , m e m b r e s du comité, ont droit
aux félicitations de tous ; en t e r m i n a n t
n o u s n o u s f e r o n s l ' i n t e r p r è i e de c h a c u n
PITON
23, Grand'Rue, 23 Aleliers
FILS
: 4, Place du Dossen, 4
Souvenir Français, et p a r M. le Sous- l e n d e m a i n , vers trois h e u r e s de l ' a p r è s - en adressant p u b l i q u e m e n t des r e m e r c i -
Pr- fel d e Morlaix, au n o m d u Gouverne- midi, par des cultivateurs des environs. m e n t s ù M M . l e s abbés Jézéquel et G u é -
m e n t de la R é p u b l i q u e . M. le c o m m i s s a i r e de police et M. le g u e n , p u i s à M. et Mmo B e r é h a r qui a s s u - m info-
'1 o u s ces discours, a p p l a u d i s c h a l e u - d o c t e u r B a g o t p è r e ont p r o c é d é aux m a i e n t la t â c h e diflicile de bien t r a i t e r
r e u s e m e n t , c é l è b r e n t l'héroïsme des en- constatations d'usage. les convives du b a n q u e t , et qui s'en sont
fants de C a r a n l e c m o r t s p a r la d é f e n s e tirés m e r v e i l l e u s e m e n t .
d u sol sacré d e la P a t r i e . — L e c o m i t é de la Musique Munici-
Un b a n q u e t , servi à l'hôtel du Kélenn, pale, c o m p o s é de MM. P i e r r e S t é p h a n , ENO OAN
QUINCAILLERIE — OUTILLAGE
r é u n i t ensuite u n e c e n t a i n e d e convives. P i e r r e Le Lez, Yves Le Morvan et Claude
C r e a c ' h , p r é s i d e n t la réunion qui a eu MENAGE ECLAIRAGE
Au c h a m p a g n e , M. le m a i r e de C a r a n t e c
r e m e r c i a M. le S o u s - P r é f e t d'avoir bien lieu à Keroulas le d i m a n c h e 28 dé- DE m i l - D M I E DE CIDRE
voulu a c c e p t e r la présidence de c e t t e l'été c e m b r e , fait c o n n a î t r e q u e M. le Rûe,
p a t r i o t i q u e . M. F r u i t p r o n o n ç a ensuite
u n e v i b r a n t e allocution d a n s laquelle il
r e m e r c i a de l'accueil t r è s cordial qui lui
c o m p t a b l e , a c c e p t e les fonctions de chef
d a n s la m u s i q u e m u n i c i p a l e , et M. de la
R u e , d i r e c t e u r du Crédit N a n t a i s à Saint-
CULTIVATEURS,
Voulez-vous faire de l'eau-do-vie de cidre
ou de poiré trois semaines apiès avoir pilé ?
Maison Veuve MAHO
est fait ; il évoqua le souvenir de nos P o l d e - L é o n , celles de secrétaire de la Oui, n'est-ce pas I Alors, rien n'est plus E. PARIS, Successeur
g l o r i e u x m o r t s , lit l'éloge de la popula- société. M. Miette, receveur de l'enre- simple. Au laboratoire Amand Marie, case
255 à Vire (Calvados) démandez le Ferment 1
tion de C a r a n l e c , dont il célébra les g i s t r e m e n t , offre son g é n é r e u x concours Amand Marie, 8 fr. le paquel, dose pour î , rue de Brest • " M O R L A I X S" " - ' 1, rut de Brest
fortes qualités. Il envisagea l ' œ u v r e de c o m m e p r o f e s s e u r de solfège. Le comité 1.000 litres ; les 10 paquets, 80 fr. franco. '
r e l è v e m e n t national à accomplir d a n s a inscrit d a n s les 50 a d h é r e n t s . Les inté- En vous conformant au mode d'emploi indi-
l'union et la paix, sous le dr ipeau de la ressés qui désireraient se faire inscrire qué sur l'éliquelte, tout le sucre do votre
R é p u b l i q u e , qui a refait l'intégrité de la
P a t r i e a p r è s avoir p r é p a r é la victoire. Ce
d i s c o u r s est salué par de v i g o u r e u x
u l t é r i e u r e m e n t n'ont q u ' à s'adresser à
M. P i e r r e S l é p h a n , C r a n d e R u e .
cidi\! ou poiré nouveau se transformera
promptement en alcool. Pas de traces, pas
de risques, résultat certain. A la môme
Feiz ha Breiz PRÈS
CIDRERIE M0RLAIS1EHNE
LA GARE DES MARCHANDISES
applaudissements.
LESNEVEN adresse, vous pourrez également vous pro-
curer la Poudre Amand Marie (3 fr. le Tolen mis Genver 1920 Distillerie à Vapeur
Les j e u n e s g e n s de Lesneven et des
A l'issue d u b a n q u e t , u n c o n c e r t des paquet, dose pour 1.000 litres) la meilleure D'hon c'houmananterien ; d'hon g w e r -
e n v i r o n s d é s i r a n t participer à la fondation
p l u s réussis, donné p a r la Musique Muni- pour colorer et bonifier le cidre et la Mixture zerien. — Penôs lion devo eur bloavez
d ' u n g r o u p e régionalisle sont priés de se
cipale de Morlaix, sur u n e des places de
C a r a n l e c , c h a r m a la p o p u l a t i o n .
Celle belle j o u r n é e se t e r m i n a p a r u n e
r é u n i r d i m a n c h e 18 c o u r a n t à Lesneven
d a n s u n e salle qui sera u l t é r i e u r e m e n t
désignée.
Amancl Marie (8 fr. lo paquet, dose pour
1.000 litres), la préparation excellente pour
conserver les cidres doux et les empêcher
de s'engraisser, (lier, noircir, durcir (Di-
niad, F . B. A. —- Bloavez mat da Ian
G o u a r d , POTR L. N . — K e l e i e r a r Miz, E.
A. M. — Ar roue Grallon, M. A. ABGRALL.
— A r S k a r l a t i n , D r DUJARDIN. — P o t r e d a r
Pierre HUET
d i s t r i b u t i o n de j o u e t s et de f r i a n d i s e s CIDRES
Le soir m ô m e u n e soirée artistique b r e - plôme de Grand Prix. Exposition Interna- C'hornboud, TF.LEN A B E H . -— En eur lenn
faite au n o m du Secours aux Viclimcs de
la Guerre de l'Arrondissement de Morlaix, tonne au profit du g r o u p e sera d o n n é e tionale de Paris 1914). an Emgleo a beoe'h, I. U. — Istor hon & E A U X - D E - V I E DE C I D R E
p a r des a m a t e u r s de Morlaix et de L e s - Bro : Chapel an Itugunoded, Y. M. G. — ACHAT
p a r Mme F r u i t , Mme de K c r s a u z o n , Mlle Le T h é â t r e chrétien en France, ALMANACH
d e F l o t t e et M. do Dieuleveult, M. le neven. Les détails en s e r o n t donné.s p a r CATHOLIQUE. P a u l Q u é g u i n e r , J . - M . P E R R O T . DE VIEUX CIDRES ET DE LIES
S o u s - P r é f e t , qui présidait, p r o n o n ç a u n e affiche. Etude de M* E R U S S A R D , notaire à — Divunadennou, PER HA POL. POUR LA DISTILLATION
c h a r m a n t e allocution et la m u s i q u e j o u a CARHAIX Morlaix, 38, place T h i e r s
p o u r t e a m i n e r , un de ses airs e n t r a î n a n t s . Mouvement de la population pen-
C e t t e i m p r e s s i o n n a n t e j o u r n é e laissera d a n t le mois de d é c e m b r e 1919.
ADJUDICATION
à C a r a n l e c le p l u s d u r a b l e et le meilleur
souvenir.
Naissances.— Riou, M a r i e - I l é l è n e . —
Bouédec, Pierre-Marie. — P a s t o r , Yvon- En l ' E t u d e
MACHINES AGRICOLES
Hommage posthume ne. — Le Flao, André. — Mazéo, Gil- RÉCOMPENSES A TOUS LES CONCOURS
b e r t e . — Louise-Yvonne. — Yvonne- Le Samedi 24 Janvier 1920, à
M. E u g è n e D i r a i s o n , c o n n u en littéra- Joséphir.e ( p è r e et m è r e inconnus). — deux heures, d ' u n e P E T I T E F E R M E ,
t u r e s o u s le n o m d'Olivier Seylor, a u t e u r L e G a c , J e a n n e Louise. — I J r i a n d . J e a n . — à K é r a n t r é i s , en Ilenvic, louée à Veuve ANCIENNES MAISONS G U I L L E M A R T & NICOLAS
d e s Maritimes, de« Nuits vides e t de quel- Le P é r o n , Y v o n n e - E u g é n i e . •— H e r v é , Bohic.
q u e s a u t r e » r o m a n s , e t bien c o n n u à
C a r a n t e c p a r les n o m b r e u x s é j o u r s qu'il
Noëlle-Marie — Le Grall, Maria. MISE A P R I X : 5 . 5 0 0 F r . J. DU PENHOAT, Successeur
Décès. — D u b r é , J e a n - C h a r l e s - G é r a r d , S'adresser à M» ERUSSARD, notaire.
y fit, v i e n t d ' ê t r e p o r t é 4 a n s a p r è s sa TÉLÉPHONE 50 TÉLÉPHONE 50
4 ans, — Madec, J e a n - L o u i s , 72 ans. —
m o r t a u t a b l e a u d e la L é g i o n d ' H o n n e u r .
Le Q u a y , Marie-Josèphe, 33 ans. — Le
L ' e n s e i g n e D i r a i s o n , q u i a v a i t d û dé- LOCOMOBILES
R o u x , F r a n ç o i s , 33 ans. — Q u é l e n , J e a n - NOUVEAU SEMOIR ARTICULÉ
m i s s i o n n e r à la s u i t e d e la p u b l i c a t i o n E t u d e de M« E R U S S A R D , N o t a i r e
Joseph, 5 ans.
d e s o n livre les Maritimes, s'engagea à Morlaix, 38 P l a c e T h i e r s . A DEUX ROUES Pressoirs, Moulins à Pommes
c o m m e s i m p l e s o l d a t a u d é b u t de la Mariages. — Pérou, H e r v é el, Le Bor-
Hache-Paille, Broyeurs d'Ajoncs
g u e r r e , gagna ses galons d'oflicier p a r g n e , J e a n n e . — Lapous, Joseph et Dirai- Brabants, Griffons, etc.
son, A n n a . — T u r m e a u , G e o r g e s et B A T T E U S E S
sa b r a v o u r e et ses c o n n a i s s a n c e s militai-
t a i r e s e t t o m b a a u c h a m p d ' h o n n e u r le Cyrille, Madeleine. — Bivoal, Yves et Le ADJ UDU ATJOX M a n è g e à Moteur, à V a p e u r
ÉCRÈMEUSES '' PERSOON "
17 j u i n 1916. Dû, Françoise. En l ' é t u d e
BERRIEN M A
' S a fln h é r o ï q u e d o n t les j o u r n a u x
p a r i s i e n s o n t p a r l é en son t e m p s , lui a
Le 2 Février à 2 heures CONSTRUCTIONS MÉCANIQUES - CHARPENTES EN FER - - ™
La Fête des poilus. — Dimanche 4- Plans et Devis sur Demande
valu la c i t a t i o n s u i v a n t e :
« L a m a i n t r a v e r s é e d ' u n e balle, a c o n -
j a n v i e r a eu lieu la fête des Poilus a n n o n -
cée d a n s noire n u m é r o de la s e m a i n e
D'UNE MAISON
t i n u é d e p r o g r e s s e r a v e c le 100' b a t a i l l o n d e r n i è r e . Elle d é b u t e p a r u n e m e s s e en , et d é p e n d a n c e s &vec j a r d i n , r u e Ville- S E R R U R E R I E D ' A R T F E R R O N N E R I E
d e c h a s s e u r s j u s q u ' a u m o m e n t o ù il lut m u s i q u e en l'église parroissiale ; M. neuve n° 15, occupés p a r Monsieur DEMANDER LE CATALOGUE SPÉCIAL
atteint d'une blessure au ventre. ' a b b é G u é g u e n officiait ; le s e r m o n Dessommes, R e c e v e u r de l ' E n r e g i s t r e -
« T o m b é d a n s u n t r o u d ' o b u s , a de- b r e t o n , p r o n o n c é p a r M. l'abbé Jézéquel, ment.
m a n d é le m o u s q u e t o n d ' u n m i t r a i l l e u r magnifia en t e r m e s é l o q u e n t s l'héroïsme M O R L A I X , I m p r i m e r i e A. L A J A T , 31, r u e des F o n t a i n e s , M O R L A I X
et à c o n t i n u é à t i r e r j u s q u ' i l ce q u e l'en- Mise à Prix 10.000 fr.
des e n f a n t s do B r e t a g n e qui l u r e n t tant à
n e m i l ' e û t a c h e v é à c o u p » do g r e n a d e » . » a p eine sur lerre et sur m e r . L'excellente S'adresser à M• ERUSSARD. Le G é r a n t ; F . G O U R V I L .
« MOUEZ AR VRO »

QUE PEUVENT FAIRE


les Maîtres de l'Enseignement Primaire et Secondaire
travers le leoiosaliis
POUR LA LANGUE BRETONNE
dans l'état actuel des choses ?
On nous communique les slaluls
nouvelle association d'étudiants
vient île se former à Angers, cl qui
d'une
brelonsrjui
porle
KORN "VARZED
(Fin)
le nom île Nation de Bretagne :
(Coi j) Je; Poètej)
Article I. — Le groupement des étu-
P a r bonheur, nous voilà hors îles diants bretons à l'Université Catholique
L'Ame du peuple, ce grand enfant, el Pötr yaouank, serz evel eun derven,
.murailles scolaires, hors des geôles pé- du peuple breton surtout, (notre grand
d'Angers, est reconstitué sous le lilrede
« Nation de Bretagne ».
Kaiiomp Korfet yae'h, speredet poellus,
, dagogiques, universitaires, administra- Renan le dit jadis à Tréguier et à Ouiin-
tives. Nous voilà libres d'agir, en nos per, et ses paroles, si nous les méditons
Article II. — Le siège social de la
Nation de Bretagne, est le domicile de
Zoniou Brezonek ! Pa welez merc'hed Breiz ho tremen,
IIa ne chomez ket hunvreüs ?
villes libres, en nos libres campagnes, assez, sont tout un programme de pen- M. l'Aumônier des Bretons, 12, Chemin Da betra neuze
sans (pie rien ni personne, sauf naturel- sée el d'action pour la Bretagne) : l'Aine du Ilaut-Pressoir. War don : Soudard Kastel Paol.
lement le respect do In liberté d'autrui, du peuple breton c'est la gaîté, la belle Disprizout anö
entrave désormais nos efforts. Nous Article III. — La « Nation de Bre- Pegwir int koantoe'h kalz eget forz pere ?
humeur. A tous les démons de l'enfer tagne » veut : Torret ez eo pelloc'h d'in ma fenn,
voilà libres de parler notre langue, li- déchaînés sur le monde des hommes, le 0 hievet en hon eureujo, Kanomp zoniou brezonek
1 Favoriser la bonne camaraderie
bres de l'écrire, libres de lui l'aire publi- peuple breton oppose son invincible Kana kanaouennou diskempenn Dreist d'ar zoniou gall«k !
entre étudiants bretons.
quement hommage, partout où nous gaîté. Bretagne est danse et chanson ! Elec'h soniou karel hon Bro ;
2- Faire mieux connaître les richesses
sommes. Le faisons-nous ? Que faisons- Chaque Breton est poète et musicien. artistiques et littéraires de la Bretagne,
nous de la liberté, nous qui gémissons Ma c'hlevit, pölred,
Il sul'lit au premier venu d'entrer dans ses ressources, de toute nature, le déve- Merc'hig Arvor, lurzunel dener,
Ma c'hlevit, merc'hed,
de l'esclavage ? Et d'abord, savons-nous le premier chemin creux qui lui ouvre loppement de ses œuvres religieuses, Zell lirzin, kalon birvidik,
notre langue '? Non, pas tous, hélas ! sociales, économiques. IIa mez ho peus holl o vezan Breton d ? Ha c'houi a drokfe ho koantiz ker
son portique d'ajoncs e l d e chênes, pour
Que ceux d'entre nous qui l'ignorent vérilier celle élémentaire vérité : la voix 3-Venir en aide à la colonie bretonne Kanomp zoniou brezonek Eneb lakez chupen lost pik?
commencent donc dès aujourd'hui par du pAlre de quinze ans qui garde ses d'Angers. Dreist d'ar zoniou gallck ! Nan, nan, emezoe'h,
s'y instruire. Leurs domestiques les en- vaches dans le champ voisin le lui en- Article IV. — La Nation de Bretagne Ar maro kentoe'h I
seigneront et, du même coup, ces do- seigne mélodieusement. One le passant comprend des membres actifs el des N'ouzon pelra a zo krog ennoe'h,
mestiques, conscients de la dignité in- membres honoraires. A-drenv an estren I Ma c'hoantiz zo
écoule, qu'il note, qu'il frappe ensuite Kollet eo ho skiant, marvad;
comparable que leur confère cette au haut ballant de l'huis : ni le père ni A) Membres actifs : les étudiants seuls. Daout;t na perak e karel muioc'h [gwelloc'h I
charge nouvelle, s'anobliront à leurs B) Peuvent, être membres honoraires : Kcment a zo eneb d'ho kwad ? Kanomp zoniou brezonek
la mère souvent n'ont enseigné ce ryth-
propres yeux et aux nôtres, pour l'a- 1 • Les aumôniers bretons d'Angers et Lezit au traou-ze
me ; l'enfant seul l'a composé... Dreist d'ar zoniou gallek I
mour de la commune patrie ; et le lien Trélazé.
Iiag, en han Doue I
de la fraternité en sera d'autant resserré. 11 nous faut à chaque minute payer de 2' Les professeurs brelons de l'Uni-
War zao ! evit Breiz... War zao ! dre Plac'h ha pötr yaouank, evit netra
versité.
Car, sans la connaissance de notre lan- notre personne, inlassablement, soil [garante !
3- Les bretons, anciens élèves de Ne dilezfec'h koanliz, mestrez ?
gue, comment être des patriotes, des dans notre vie privée, soil publiquement, Kanomp zoniou brezonek
l'Université. En ho soniou ho peus peadra,
hommes sincères ? De l'usage constant Ce n'est lien de savoir noire langue, Dreist d'ar zoniou gallek !
Article V. — Les membres actifs ver- Kement-all a dalvoudegez :
en Bretagne, entre Bretons, de notre de la parler, de l'écrire : 11 nous faut
seiontcu trésorier de la nation une coti- Yez eur bobl a zo,
langue nationale, faisons notre loi pre- fonder des fêles populaires, des fêtes Ar Vretoned, a zo dianket
sation annuelle de 5 francs, versée dans Nerz, spei ed e vro,
mière, inviolable, sacrée, cl qu'il soit à rustiques surtout ; il nous faut faire ser- En-kreiz eun cured en o Bro ;
le premier mois de l'année scolaire.
jamais entendu entre nous qu'elle est le vir à noire grand dessein toutes ces O diouskoarn paour a zo maslarel En e werziou koanl e kan mouez e Dado...
Les membres honoraires paieront une
verbe de notre race, le verbe à notre énergies éparses, errantes, ardentes, el Gant cur bern zoniou divalo, Kanomp zoniou brezonek
cotisation de 10 francs p^r an.
image créé, et à notre race donné par qui secrètement nous cherchent, nous Le trésorier de la « Nation » acceptera Zoniou a netra, Dreist d'ar zoniou gallek I
le Destin, comme le corps à l'Ame. Kl allendenl, nous appellent, crient vers avec reconnaissance les dons particuliers. Leun a dra, In, la I
songeons, en môme temps, qu'elle est le nous depuis des siècles, dans- lous ces Ennö ardou fall, den n'hall larel pelra I
ArlicleVI. — La « Nation de Bretagne » Enor eta d'hon c'hanaouennou,
sceau de notre fraternité, (pie notre plus marchés, ces foires, ces pardons où fer- sera dirigée par un comité composé de Kanomp zoniou brezonek A-dreuz, a-hed kanomp anö ;
grand peuple, celui de nos campagnes mente l'Ame populaire de notre pays. 11 5 membres : Dreist d'ar zoniou gallek ! Mar sav eneb d'imp, blejadennou,
ne nous accueille, ne nous écoule, ne faut que nous recrutions autour de nous Un président, un vicc-;;résident, un
nous obéit, comme à ses élus, connue à des chanteurs brelonnanls, des acteurs Kanomp pell krenvoe'h evite I
trésorier, un secrétaire et un secrétaire-
ses chefs pour la victoire, la liberté, la Mar ne vije nemed se ennö, Kounarus ha kri,
brclonnanls, el que ces chants, ces poè- adjoinl, les dignitaires seront des membres
vie, que si nous la parlons comme lui actifs élus pour un an, avec fondions E vijemp bet c'hoaz evurus ; N'en defe pep ki
mes, ces proses, notre théâtre, répan-
cl (pie si nous l'anoblissons pour l'ano- renouvelables. Tra spontus ! Ijin ar fallende
dent sur les places publiques el dans Frankiz da harzal ha da zifenn e di !
blir lui-même, que si nous l'affranchis- A zil enn6 pep tra mezus,
les foyers domestiques, toutes les vivi- Article VIL — Le bureau fera des
A veul siou-fall, Kanomp zoniou brezonek
sons de toutes les souillures de l'igno- liantés haleines de nos héros et de nos convocations ordinaires et extraordinaires
rance, de la routine, de l'automatisme dé terminera les programmes des réunions. Bosen ha lan-gwall, Dreist d'ar zoniou gallek I
saints...
OU du mépris, par l'effort du génie hu- Lousloni ha leilli, moc'hajouhalraou-all..
Article VIII. — Les réunions générales
E. MASSON. se feront une fois par mois, au patro- Kftnomp zoniou brezonek 0 kana zoniou Breiz ho pezo
mnm.
nage Sic-Anne, 56, rue Volney. Dreist d'ar zoniou gallek ! Grad-vad kenvroiz ho kerent,
Article IX. - Sans faire de l'assistance Gourc'hemennou an dud ho ldevo,
à ces réunions' une obligation stricte, la Dibot eo, warlerc'h zoniou hudur, Bennoz Doue, bennoz ho s e n t ;
: est rempli d'idées ingénieuses et nourries,
Bibliographie « Nation de Bretapne », compte sur la Gwelet en kalon yaouankiz
En ho liabarz
i bourré de conseils pratiques donnant la fidélité de ses m- mbres qui ne voudront Eur l'ulennig a venoziou für :
— • • • —
! marche à suivre pour une immédiate Eur galon a Varz,
se dispenser des réunions plénières, que — Furnez da genlan, kenvro'iz !
application comme seule la Vie « la
Organisation îles Exploitations Campagne sait les grouper. Jugez-en d'ail-
pour des raisons sérieuses- 0 teulit evez 0 la/cAl dre-holl evurusled ha c'hoarz...
/

Rurales de Culture et d'Elevage leurs d'après les quelques tilres suivants : Article X. — Serait exclus de l'asso- Ne deufe ho mouez Kanomp zoniou brezonek
Installation avicole méthodiquement com- ciation tout membre qui par sa conduite D'ober d'an disleran ruzia gant ar vez; Dreist d'ar zoniou gallek I
Le nombre de personnes qui désirent prise ; produise: intensivement des jeunes porterait atteinte à l'honneur ou ù la Kanomp zoniou brezonek
s'établir ii la campagne ou réorganiser bœufs ; faut-il employer les nourrisseurs réputation de la « Nation de Bretagne ».
une exploitation rurale est considérable. automatiques ? Organisation d'une ferme Dreisl d'ar zoniou gallok I Alo, tudou koz, eun lamm kalon,
Pour répondre aux nombreuses questions
Article XL — Le patron de la « Nation
fruitière type en Normandie ; produisez des Sec'hit ho taoulagad breman ;
qui sont journellement posées à ses colla- œufs non fécondés ; bien gérer la basse-
de Bretagne », est Saint Yves.
Perak, p'ho peus kAniou lcen brudet, C'houi, yaouankiz, kanit pep a zon,
borateurs experts, la Vie à la Campagne, cour reconstituée ; le nouveau potager à La fêle de ce saint patron sera célébrée
Ken dudius, ken deread, Ken ma tregerno an ti-man :
multiplie clans son numéro de Novembre grands rendements ; pour tirer pari d'une par tous les étudiants de la « Nation »,
des conseils s'appliquant £i plusieurs cas vieille grange ; utiliser le mulet aux travaux avec toute la solennité possible. Kemer oberou lud kailharet, Telcn ha gwerziou,
déterminés sous le titre : Comment organi- agricoles ; les droits de lous el les droits de A glask labeza ho prud-vad ? Bombard, ebatou,
ser une exploitation rurale, lesquels appor- chacun, etc. Hon zoniou, ludou, Breiz ha Bretoned... dudi, kän, eureujou I
tent une solution directe à d'impérieux Pour faire vivre
problèmes actuels. Et, comme son précé- Vous voudrez donc posséder ce pré- A zo kaer, m' hen toü I
« Mouez ar Vro Kanom zoniou brezonek
dent numéro avait été consacré aux pota- cieux numéro, que vous trouverez partout Mar tere bepre-1 oute ho kalonou...
(prix : 2 francs), ou que vous pouvez Dreist d'ar zoniou gallek I
gers fruitiers et vergers, celui-ci est plus apportez-lui Kanomp zoniou brezonek
spécialement réservé à l'élevage des uni demander à la Librairie Hachette, 71), bou-
maux de la ferme el de la basse-cour. Il levard Saint-Germain, Paris (VIe). votre abonnement. 'Dreist d'ar zoniou gallek ! AR YEODET.

les gens se plaignent de loi. » — « El pourquoi se L'empereur partit à la chasse et arriva au bord à l'Eryri(l), « Voici encore », dirent-ils, « la terre
FEÙÏLÎETON DE « M O U E Z AR Vno » (2)
plaignent-ils de moi ? » dit l'empereur. — « Parce d e l à rivière. « C'est ici, dit-il, que je me trouvais arrosée qu!a vue notre seigneur ». Ils avancèrent
(pie lu ne leur donnes plus ni mission, ni réponse lorsque j'eus ce songe cl je marchais vers la source jusqu'à ce qu'ils aperçurent Mon (2) devant eux, et
Le Songe de Maxell comme en obtiennent d'ordinaire les vassaux de
leur Seigneur. Voila la cause du mécontentement
de la rivière, dans la direction de l'occident. »
Alors treize hommes se mirent en route comme
qu'ils découvrirent également tout l'Arvon. « Voici »,
dirent-ils la terre qu'a vue notre seigneur en rêve.
CONTE GALLOIS DU WlOYE^-AGE
(pii pèse sur loi. » — « Eh bien, valet, dit l'empe- messagers de l'empereur. Devant eux ils aperçurent Puis ils aperçurent Aber-Sein, avec sa forteresse à
E x t r a i t du Livre liouije de llerrjcsl
reur, fais venir ici les Sages de Home et je dirais une grande montagne qui leur sembla aussi haute l'embouchure de la rivière. La porte en était
(SUITE) pourquoi je suis triste. » On réunit les Sages de que'la nue. El voici quel était leur accoutrement ouverte ; ils y entrèrent. A l'intérieur ils virent une
Home autour de l'empereur, qui dit alors : « Sages dans leur marche : chacun d'eux portail une salle « Voici, dirent-ils, la salle que notre seigneur
Une fois réveillé, l'empereur n'eût plus ni vie,
'de Home, j'ai eu un songe dans lequel j'ai vu une manche(l), par devant sa cape, pour indiquer qu'il a vu dans son rêve ».
ni repos, au souvenir de In jeune lille qu'il avait vue
en rfive. II n'y avait pas en lui une jointure d'os, un jeune lille ; depuis je n'ai plus ni vie, ni repos, à s'agissait de messagers, et pour qu'il ne leur fûl Ils pénétrèrent dans la salle et y aperçurent
cause d'elle. » — « Seigneur, répondirent ceux-ci, l'ail aucun mal dans les pays en guerre qu'ils
intérieur d'ongle, ni n plus forte raison un endroit deux jeunes gens jouant aux échecs sur la couche
puisque tu as cru devoir nous consulter, nous te auraient à parcourir. El quand ils eurent franchi l a '
p l u s considérable de son corps qui ne fut pénétré d'or ; l'homme gris était au pied de la colonne,
donnerons un conseil ; et voici le conseil (pie nous montagne ils virent de grandes contrées unies
de l'amour de la jeune lille. assis dans la chaire d'ivoire et taillait les cavaliers
le donnerons : envoie des messagers pendant Irois traversées par des fleuves. « Voici », dirent-ils, « les
Les gens de son escorte lui dirent: « Seigneur, de l'échiquier. La jeune lille se tenait dans sa
ans dans les trois parties du monde pour chercher pays que noln seigneur a vus ».
il est plus que temps que lu manges » Alors, l'em- chaire d'or rouge. Les messagers tombèrent à
l'objet de Ion rêve, lit puisque lu ne sais quel jour Ils ¡-e dirigèrent vers la mer en suivant les rivières genoux.
pereur monta sur son palefroi, plus triste (pie per-
ou quelle nuit le viendra la nouvelle, cet espoir le jusqu'à ce qu'ils atteignissent un lleuve qu'ils
sonne ne l'avait jamais paru el se dirigea vers Home, (A suivre)
soutiendra. » voyaient se jeter dans lii nier. A son embouchure
lit il fut ainsi toute la semaine. Lorsque les gens de Traduit du Gallois par F. GOURV1L.
sa maison allaient boire du vin el de l'hydromel Alors les messagers se mirent à errer à travers était une grande ville cl dans celle ville une grande
dans des vases d'or, il ne les accompagnait pas ; le monde pendant loule une année pour s'informer forteresse aux tours multicolores. Il y avait aussi
non plus lorsqu'ils allaient écouler de la musique et du songe. Lorsqu'ils s'en revinrent, au boni de l'an- une, flotte, la plus grande du inonde, et au milieu
d e s r é c i l s plaisants. Il n'y avait qu'un« seule chose née, ils n'en savaient [tas un mot de plus que le jour de celle flotte une nef plus grande que toutes les (1) Chaîne de montagne s'étendant sur la majeure
qu'il désii'At : dormir. lit aussi souvent qu'il dor- où ils étaient partis. Et l'empereur s'attrista à la autres. « Voici encore», dirent les messagers, « ce partie du Comté de Carnarvon, en Galles ; les Anglais
mait, il voyait dans son sommeil la femme qu'il ai- pensée qu'il ne saurait jamais rien de la jeune lille que noire seigneur a vu en songe ». El ils traver- l'appellent Snowdonian range, à cause de son sommet
mait le plus. Lorsqu'il ne donnait plus, il n'en res- qu'il aimait le plus. sèrent la nier sur cette nef, si bien qu'ils arrivèrent culminant : le Snowdon (S.560 pieds), en gallois,
Y Wyddfa.
tait rien, car il ne savait même pas où elle se trou- Le roi de Homanie.lui dit alors : «Seigneur, pars
(1) Il s'agit ici d'une longue echarpe de soie qui, (2) Nom gallois de l'île d'Anglesey, séparée du
V< à la chasse dans la direction que lu pris en rêve ; ians le costume du XII - siècle, pendait le long itu
" Le valet de chambre — qui bien qu'il fut valet Comté de Carnarvon, par le détroit de Menai.
vois si c'est à l'orient ou à l'occident. » bras des personnes de haut rang.
était roi de Homanie — lui dit un jour : « Seigneur,

D o1
SAMEDI 17 JANVIER 1920.

He instamment ses
lecteurs de communi-
2_Wep 9 e g
wm
Hebdomadaire Breton - Français
10 Cer)tiipes
quer cet exemplaire
BiiBKY aux instituteurs et
Ré gionaliste — Artistique — Economique

ABONNEMENTS : INSERTIONS :
institutrices de leur
Rédacteur - Adm inistra leur :
Morlaix-Ville
Département et limitrophes
5 IV.
61V. F. GOURVIL
Annonces Judiciaires et diverses. . . .
Ré. lames
0 fr. 40
0 50
connaissance.
Autres départements 71V. Fai'.s divers 0 75
Etranger 8fr. 4, Rue Aotre-Dame, MORLAfX Prix à forfait pour les annonces de longue durée

li.ag a ve d'an AJjerianed nempas gouzout métier » ignorant d a n s 9 cas sur 10


Diskit ~ petra oaint araok nia oa deut o bro da
veza eur c'holoni d'ar Franz.
Le breton L ' h o n o r a b l e M. Kerbrat sollicite
« l'opinion des h o m m e s de métier, de
ceux que la question intéresse au
le vrai côté de la question qu'ils o n t
à résoudre.

Histor ho Pro Ma c'houvezo hon bugale anoiou ha


pennadou kaëra histor ar Franz, nelra
welloc'h ; ma c'houvezo an holl Vretoned
à l'école premier c h e f » . P a r avance, plusieurs
de ceux-ci, auxquels personne ne
En effet, telle qu'elle est posée
d a n s l'article de M. Kerbrat, celte
question est bien incomplète. Ce
saurait j ' i m a g i n e r e f u s e r une certaine
liistor an holl-ved, na welomp en ze nep compétence, ont déjà r é p o n d u direc- n'est p a s assez de dire que les régio-
Dans le n u m é r o de Décembre 1919
Evel hon deus lavaret rneur a wech'er si ; morse na c'houvezer re a draou. tement ou indirectement aux deux nalistes réclament telle réforme d a n s
de YEmancipatrice, bulletin du S y n -
c'hazeten-man, n'eus ket marteze emesk Hogen, da vihanna, ma c'houvezfonl da questions reproduites ci-dessus. J e r e n s e i g n e m e n t ; il fallait tout au
dicat des Instituteurs du Finistère
holl boblou an Europ unan hag a oar genla, ha dreisl-holl anoïou ha pennadou donne ci après quelques p h r a s e s qui m o i n s esquisser les raisons de leurs
(p. 22) nous trouvons un article sur
nebeutoe'h a dra eus he amzer dremenet, kaCr histor Breiz. r é s u m e n t l'opinion de leurs auteurs « prétentions ». F a u t e de cela, j e
une question qui nous intéresse p a r -
eus histor he douar hag liini he c'heu- Setu aze ar reizder. Setu aze ar red, soit sur la question du breton à crains fort que bien peu de réponses,
ticulièrement. Nous en donnons les
dadou egeil ar bobl Vreton. Gwir eo n'eo evidomp da •'.ont da veza eur bobl skian- l'école, en particulier, soit sur l'uti- ne contiennent autre chose que des
lignes principales :
ket kirriek da ze ; ebars ar skoliou e vez tek ; a hendall na vezfomp morse nemet lisation des idiomes locaux dans généralisations v a g u e s , des affirma-
diskel d'ar vugale histor ar Franz hag l'enseignement. Ces opinions satis- tions tranchantes, ou des cris d ' a l a r m e
bini ar poblou ali da lieul ; cvelse ai-
eur bobl diroudennet.
Paëa 'rcomp tailhou d'ar Franz evil
L'Enseignement du Breton dans les Ecoles feront je l'espère les exigeances de contre la réaction.
Breton bihan, araok achui e skol en deus d'hon buhale resed eun deskadurez reiz (Enquête) M. K e r b r a t , puisque ce sont celles C'est peut-être là une m é t h o d e de
klevet kement tra 'zo diwar genuini bro lia slummet ouz spered bon gouenn, evel « Chacun a pu prendre connaissance, à « d ' h o m m e s du métier », parmi les- délraclation commode, n'exigeant
a zo er bed kouls lavaret, hogen na oar m'a oa dit et d'eomp reseo diagenl. Tra l'occasion de la récente bataille électorale, quels : M. Michel Bréal, m e m b r e de qu'un minimum d'efforts ; mais elle
nelra diwar-benn e vro c-unan, diwar- ma vezo an deskadurez-'ze diazozct hep d'un programme minimum soumis par les l'Institut, l'un des plus forts linguistes n'est ni scientifique ni définitive et
régionalistes hretonnants à l'approbation des t e m p s m o d e r n e s , l'un des savants
benn Breiz. hislor hon bro ha kelennadurez hon yez, faute de prendre un à un les a r g u -
des divers candidats à la Chambre. Ce
Eur penn zot bennak a c'hallo resjiont ar brezoneg, d'he harpa, eur falz kelen- programme demande, ù son premier ar- qui honorent le plus la science phi- ments « b r e l o n n a n l s v (disons-mieux,
penaos en eur ziski histor ar Franz c li.-k nadurez na vezo ken. ticle, que l'enseignement du breton de- lologique ; M. IL Gaidoz, professeur regionalisles, p u i s q u e aussi bien le
ar Breizad bihan histor e vro, pcgwir ez Ar gambr nevez a zo en lie c'hreiz kalz vienne obligatoire dans toutes les écoles à l'Ecole des H a u t e s Etudes, fonda- débal intéresse toutes les provinces
cl« la Basse-Bretagne ; il propose en outre teur de la Revue Celtique, de Mélu- où un idiome local est encore en
eo Gall evel ar Bariziaued, arC' haskoned a dud Iroel mad gant ar gwelladuriou,
que les instituteurs bretons soient tenus sine, collaborateur de quantité de
hag all. Mess kemenl-zc n'eo nemet gaou ; ha dreisl-lioil an depuleed vreton a dlo usage), de démolir ces a r g u m e n t s
d'apprendre le français ii leurs élèves par
Ar Breizad a zo breman Gall, gwir eo ; evesaat piz ouz kemenlze ; lia fizians hon l'intermédiaire de la langue bretonne. revues françaises el é t r a n g è r e s ; c h a c u n à son lour, on risque fort de
hogen n'eo ket bet a viskoaz. Eur poent deus e leuy hepdale kislion an diskadu- « J'ai pensé, camarades, qu'il serait bon M. Paul Passtj, directeur de ['Ecole laisser entier leur appareil.
zo bel e oa lnslor Breiz dishenvel lia rez war al leur, hag lie devo Biviz eur de faire entendre clans notre Bulletin cles Hautes Etudes ; F. Mistral, le J e serais désolé que M. K e r b r a t
dislak krenn diouz bini ar Franz; Breiz mad bennak da denna a ggmenl ze. l'opinion des hommes de métier, de ceux grand écrivain provençal, auteur de m ' a c c u s â t de m a r c h e r sur ses brisées;
que la question intéresse au premier chef. « Mireille » ; de M. J. Aurouze, doc-
a oa breizades araok beza galles ; ar Vre- Da c'horloz Breloned, lennit, diskit ar J'adresse donc un appel pressant aux ins-
mais, je me vois obligé pour satis-
teur ès-Leltres, auteur d'un ouvrage faire ma soif de probité, d'ouvrir d a n s
loned a oa breton araok beza gall. Pa muia ma c'hellfel histor ho kouenn hag tituteurs de Basse-Bretagne, et en général
à tous ceux cíe nos $mis_qui peuvent avoir sur la P é d a g o g i e Régionaliste, qu'au- les colonnes de ce j o u r n a l une autre
lavarer er skol d'hon bugole e oa gwe- ho touar. Levrion a zo gract da zp-hagu
quelque chose ¡\ dire sur le sujet : profes- cun instituteur qui aime son métier enquête parallèlement à la sienne.
chall anvcl o bro ar « Gaule » (Galin) hag a zo aes awalc'h da gaoul.
seurs, inspecteurs, etc... Je les convie à ne devrait ignorer ; de M. J. Loth, Avant de solliciter une réponse
o zadou ar C'halianed (Goloaed) e konler I. — Histor Breiz, gant Trivars, me faire connaître leur avis avant le 1 er m e m b r e de l'Institut, professeur au définitive de qui que ce soit sur une
d'ezo eur gaou. Breiz, a oa anvet Aremo- skrivel en brezoneg. Evil lie c'haoul Février 1920, sur ces d e a í questions :
Collège de F r a n c e , le mal Ire incon- si g r a v e question, je veux m e t t r e tous
rica, hag re perz eusar « Gaule » ; hogen skriva d'an ao, Berlhou, Lancanaf, Pleu- « Io Étes-vous partisan de l'enseignement
testé des E t u d e s Celtiques ; de pro- ceux qu'elle intéresse en possession
ar Vretonrd a hirió na ziskennont ket du breton clans nos écoles ? (obligatoire
hilian (C.-du-N.) 5 réal. fesseurs de r e n s e i g n e m e n t secondaire
diouz ar « Goloaed ». Gouenn ar Vrelo- ou facultatif — écoles rurales, écoles des éléments d'appréciation. J e re-
II. — H i s t o i r e de Bretagne, gant urbaines) ; et supérieur, d'instituteurs, d'ins- c o m m a n d e donc à tous les institu-
ned a oa en Dreiz-Veur, en Bro Zaoz
GIi.-V. Langlois, Paris, Armand Colin, « 2° Estimez-vous profitable pour nos pecteurs de l'instruction publique etc.. teurs et institutrices qui a u r o n t con-
breman ; hag alese e leujont da chomm élèves, que le français leur soit enseigné
rue Mézières, priz, 10 réal naissance du présent article de vou-
en Arvorig war dro ar c'houec'hved avec l'aide du breton, ou bien ôtes-vous On sait qu'à Mouez ar Vro nous
kanlved goude J. G. Setu aze arwirionez. III. — La B r e t a g n e depuis l e s ori- pour l'enseignement du français par la s o m m e s p a r t i s a n s de l'enseignement loir bien lire les ouvrages suivants
g i n e s jusqu'à la Réunion, gant du méthode directe ? ».
du breton pour lui-même, et de son qui me paraissent les condenser uti-
Goude-ze, pa zisker d'ezo kement a zo
Cleuziou, Sanl - Brieg, Prudhomme, P. KERBRAT,
utilisation pour r e n s e i g n e m e n t du lement :
c'houarvezct er Franz adalek amzer ar
Goloaed belek hini an dukez Anna, n'eo Levrer, 1 skoued. CI Plougonuen. français. Mais personnellement, je I. M . B r é a l . Membre de l'Institut.
kel c'hoaz histor o bro a zisker d'ezo ; Eur prez leoriou breizad a diefe atao Voici donc portée encore une fois suis prêt à dépouiller le vieil h o m m e Quelques mots sur l'instruction
pegwir Breiz n'eo bet staget da vad ouz beza enni da vihana hini pe hini eus al en débat public la question si contro- « b r e l o n n a n t » à m e r a n g e r d'enthou- publique en France. Vol. in-16
Bro-G'hall nemet (Ire zimezi an Dukez- levriou ze. versée de l'enseignement du breton siasme au n o m b r e des plus farouches b r o c h é . Paris, Hachette, 79, Boule-
Anna ha Charle/. Vili, roue Franz. REZOUARN. et de l'enseignement bilingue. J e ne f r a n c i s a n t s si l'enquête de M. K e r b r a t vard Saint-Germain. 3 lr. 50 (majoré).
Goude-ze avat e tiskont dam eus hislor m e fais, p o u r m a p a î t , oucime illusion amène lé Ilot d ' a r g u m e n t s décisifs II. J. Aurouze. Histoire critique
o bro, pcgwir Breiz ha Bro-G'hall na sur les résultats de l'enquête ouverte qu'il en attend contre l'un et l'autre. de la Renaissance Méridionale au
Pour faire vivre
reont hiviziken ncmel unan. Ilogen par M. K e r b r a l , et suis à p e u - p r è s F r a n c h e m e n t , je ne le pense pas. XIXe siècle. La Pédagogie Kégio-
« Mouez ar Vro » persuadé que ces résultats seront Nous c o n n a i s s o n s tous ces a r g u m e n t s n a l i s t e . Vol. in-8° broché. Avignon.
duoust hag hon ez eo reiz d'eomp beza
diwiziek war drnou lion bro araok ma apportez-lui tels qu'il les souhaite, c'est-à-dire qui seront invoqués, de la meilleure F. S e g u i n . 13, R u e Bonquerie. Prix
oa higallekaet? Ken direizerc'havan-me votre abonnement. négatifs. foi du m o n d e , par des « h o m m e s du 7 f r . 50 (majoration 25 0 / 0 ) .

KONTADKN « MOUEZ AU V R O J> (7) — Ya, Alan, nec'h a peus, ha kaout a heuzus 1... skrijus eo klevoul leoudouet se. « Rreman, siouaz, Louiza geaz, e « Einaoun o paouez lenn d'ho moereb
c'halles, rak an laol-ze eo a hilo hon lad ken kris o tout eus genou eur paolr kaver kalz a vibien prodik en hor bro istor ar mab prodik, eun islor doanius
var e benn. » c'houezek vloaz, a lavaras Gwilhou, an Rreiz-Izel. Kaout a ra d'ezo emaint aman meurbet, ha siouaz re vir. Dalc'hit mat

An Daou Heñí — « Oh ! Gwilhou, gra gwella nía


c'halli ovil ma ne vezo ket re galet an
laol-ze evitan, le a oar brao dioulan, le
daëlou en e zaoulagad. »
— « Deomp d'ar gcar hon tri, Gwilhou,
rak n'ennan ket va spered var al labour,
en ifern, ha sonjal a reont email or
c'heariou bras ar mei oc'h ar mogeriou.
Mont a reont da laboural var an hent-
d'al levr-ze, bugale, kenteliou fur a
gavfot ennan. A drugare Doue, e sonjan
n'eus hini ebetoc'hanoc'li c'hoant d'ezan
{Kemkdc h) liculia roudoii an diskiant-ze, a oa re
a vez selaouet gantan, ha den gwelloc'h ha mail cm beus da rei da anaout d'am houarn emaor oc'h ober ciré Pariz ha
cvidoul na c'hall digori d'eomp an zad ar c'hclou doanius a ranko kouls- Rrest, hervez ani beus klevet gant an vad magel er gear, a zavas ar c'herc'li
aode. » koude da glevet abred pe divezad. Eur aolrou lersoun, a lenii ar c'hazetennou. d'e e'houzoug, a ieas da foueta bro, hag
— « Ma ouosfec'h pegen cvurus oc'h Eno e c'hounezonl are'hanl founnus, mei a deuas d'ar gear, goullo e gof, e gro-
— « Chomiter gear, va breudeur kciz, gwall gefridi a-dra-zur eo evidoun, met,
aman, breudeur diskianl, ina ouesfec'h siouaz eur c'halz anezo, etre ar zul hag c'hen en noaz. »
rak aman cmaoc'h e lcreiz an cvurusted, n'eus ket da guiiidi, great c rank beza.
an trubuilhou a bep scuri a zo du-hont al lun, a lounk o zizunvez, a vez klanv
etouez lio tud, e kiclien amezeyen val. — « Pa gari, Alan, me a ielo ganes « O nan, va zad ! me a joino beprcd
e Pariz oc'h lio korloz, o chomfech e ly gant an evachou ainpoezounet a evonl
Aman, al levenez a bar splann varnoc'h d'ar gear, da gennerzi va zad er stour- en ho kichen, evil ho kennerzi cn ho
lio lad. evel dour. »
bemdcz, du-hont e Pariz, ar goabren a niad en deus da c'houzanv aberz c vugale kozni ; eun lad re vad oc'h evil ho
— « E chomfemp da vevelien ganes-te,
vezo bepred teval o para a-uz d'ho a zo bel niagel re evurus er gear. — « Sell 'la Por, erru ar baotred d'ar pugale, ha ne garfen ket rei d'eoc'h taol
Gwilhou ! »
penn. » gear, ha nevez sounet pcmp heur ! » ar uiaro, o kimiadi diouzoc'hevil mont
— « Ro peoc'li 'ta, leod-aspik, a
— « Nan, Gwilhou, ne dalv kel d'it IV — Doublé ! va 'vad Louiza I daoust da foueta bro pa n'eo ket red d'in. »
lavaras Alan, droug cunan. »
sermoun, laliel hon deus en hor penn hag oun dra benag a ve erruet ganlo !... — « Te, Gwilhou a zo eur mab mat,
— « Ma kav d'il emaout mevcl ganen Nijet eus ar gaoned
moni da Rariz, ha moni a raimp. » Gwilhou a seblant cnkrezel ! Ah 1 me eur paolr a galoun, hag a r o f e e vuhez
Perig, n'cm bous mui lanini plijadur da
— « Ne argilin kel ouzit, Alan, rak Vardro pcmp heur, eur zadornvez oar, a r z a d o r n d'abardaez a zo, ha daou evil o dad. Gouzouta rescz eo gwelloc'h
gaoul en da ser, kca, paotr, kea da vovel
lavaroul a rajes e vijen o viret da vad d'ahardaez, Per Modaleg ha Louiza goz yarrad incielici! a zo da drouc'ha ha da
© eur c had lapel, evil diou o redeg, a
d'ai leac'h ma kari, n'c kel me eo a viro
0U7.it, niel dalc'h sonj eus ar c'homzou- a oa o daou, unan anezo a bep lu d'an gerc'hat, Louiza. Kendalc'honip ganl lavar lcor ar I'urnez ! ha te. Alan, petra
ouzit. Pa vezi bel o lizoun e touez an
inan a lavaran d'it dirak Uoue a zo oc'h tan. Arc'har-neza a iea en-dro gant ar hon istor, re vir siouaz evit meur a hini. leveres var genienlse, ni'eus aoun email
estren, marteze e kavi casoc'h doni da...
vevel d'nv gcar. » va aclaou : « Na pezo ket a chans o reí vrac'h, ha Per, levr an Tcslamanl koz Edo an tad o peurachui e lennadcg, pa da voned adreuz ganes en abardaez-
— « Lez an lamín droch-zc a goslez, d'az lad taol ar maro ! » hag an Testamanl nevez gantan, a lenne erruas e dri mal) en ty, doaniet o spered. man ! »
Gwilhou, ha lavar d'in penaoz en em — « Pell awalc'h zo email oc'h ober ar a vouez uhel d'e c'hoar-gaer Ruhez ar Gwilhou a azezas e kichen e dad, var
gemer evil ar gwclla ganl an lad, rak maro bihan, ha ! »... mal) prodik 1 Rep an amzer : al lenner a eur skabell zero great gantan. Alan ha (Da heuil).
eno co email an dalc'h gant ar guden. — « Den digaloun !... hag e ligorfes jome a grenn a zav, evil lavarout e Perig a oa a daou azezet var an askom,
da c'honou da lavaroul kotnzou ken golpad, e zonj var valiez an don diekianl- tosi d'o niocreb Louiza. Loe'iz AR FLOC'H,
Aoun em bous, rak !...
MOQUEZ AR VRO »
I• ! • ! IH

III. P . M o c a ë r . Questions Régio- parla guerre, puise ux qui s'associaient R é s u l t a t d u 2«>tour d e s c r u t i n pour
avec eux dans l'hommage rendu au grand les é l e c t i o n s à la C h a m b r e d e
nalisiez. L ' E n s e i g n e m e n t b i l i n g u e C o m m e r c e d e IVIorlaix
écrivain.
a u P a y s d e G a l l e s , avec préface de Avec M Eugène Le Mouël, qui vient ARTUR Auguste 585 voix ELU.
J . L o t h . P r o f e s s e u r au collège do apporter uu double tribut d'admiration
à la mémoire de Féval : celui do la Société BR.-vNEL.LEC François. .593 — —-
F r a n c e . B r o c h u r e in-'28. lin vente
des gens de Lrlires dont l'écrivain fut SERRURIER Charles...527 — —
aux bureaux de Moue: ar 1 ro 4, rue président de sou vivant, et celui de la PIERRE Jules 589 — —
Notre-Dame, Morlaix. Prix 0 fr. 50. Bretagne tout entière, c'est un magnifi-
que morceau de littérature qui se dé- PUYO Marcel 590 - —
Après lecture sérieuse de ces trois QUEINNEC Alain 591 - —
roule ; c'est toute cette Bretagne idéa-
ouvrages je les prierai de vouloir bien liste, fervente, héroïque, celle Bretagne
Koll ar ranioker « Pluvier » Al Lokal Anzeiger a lavar c vo CHEVALLIER Albert...598 — _
répondre sur les points suivants : qui nous est si chère, el que Féval sul
si bien interpréter, qui surgit à nos sens, u n a n e t lioll an Allmagn en hevelep DANIÉLOU Jean-Marie.594 — —
1- E t e s - v o u s satisfait d e s r é s u l t a t s q u e E kerz ar b a r r a d amzer fall a zo bet GRA.LL Ernest 584 — —
et se fait soudain palpable el tangible. dispid : « An Emgleo a dlefe lezel ar
v o u s o b t e n e z p a r la m é t h o d e a c t u e l l e m e n t en divez miz kerzu, ar ramolcer Plu- g o u a r n a m a n t allmant d'ober e-unan. RAMS François 520 —
« La Bretagne, dit-il, estparexcllence,le
p r a t i q u é e en B a s s e - B r e t a g n e . pays du souvenir. Nous portons nos vier a zo en em gollet, b a g ha tud
Citez d e s c h i f f r e s , d o n n e z d e s r a i s o n s
Mar na fcll ket d'ezi lien ober e wel- HÉMONIN Paul 589 - —
morts en nous-mêmes avec une piété war aocliou ar C'horse, er Méditer-
positives ou n é g a t i v e s . lidèlc, qui va parfois jusqu'il la supersti- fomp hep dale traou g r e v u s a daolo MARTIN Edgar 592 — —
2- D é v e l o p p e z vos r a i s o n s p o u r , ou vos tion. Vous connaisse/, nos légendes. Les ranée, Ira ma oa o v o n t l r e s c k a r m o r er skeud k c m e n l lion d e u s r e n k e t g o u - Psïusique Municipale
critiques contre l'adaptation des pro- Ames des défunts cheminent invisible - Adriatique. zanv b e t e k - h e n . v> Dimanche prochain 18, la Musique
g r a m m e s ù la r é g i o n , et l ' i n t r o d u c t i o n d e s meut sur nos roules ; elles s'attardent à Ar G o u a r n a m e n t en d'eus kasel li-
nos foyers el j'imagine que c'est une force Ar vochcd n'int ket c'hoaz dizonet Municipale donnera, sur le kiosque de la
i d i o m e s locaux clans les d i f f é r e n t s d e g r é s zer da famillou an 24 den \c o a c n n a n ,
d e l ' e n s e i g n e m e n t , à titre obligatoire, fa- pour notre race do mêler aux actions du evel ma welit. place Thiers un concert avec le pro-
présent, aux rêves de l'avenir, toutlecceur da zigemenn c oat hep kelou abet gramme suivant qui n'avait pu être
cultatif ou auxiliaire. A u t a n t q u e p o s s i b l e
et tout l'esprit des Bretons d'autrefois dioulo. Eur Miliard en Moged
invoquez votre expérience personnelle. exécuté le 30 décembre dernier à cause
Ceux-là, seulement, sont vraiment forts
qui regardent leur temps avec des yeux En o zouez ec'li en cm gave eun Eur miliard ! setu ar pez e g eo du mauvais temps :
L e s r é p o n s e s seront publiées inté- niver inad a Vretoned : Stanislas Le
clairs, des yeux que n'ellraie point l'ho- b c t k o n t e t da lioll vutuncrien ar F r a n z A ux Armes (allegro), A. Bosc ; Cons-
gralement — sauf avis contraire — rizon nouveau, mais (pie traversent Roux, cilvestr m a n c u r , eus Trebeur- mogedi toullou o tri c kerz ar bloaz crit et Vétéran (ouverture), Coquelet ;
au fur et m e s u r e qu'elles n o u s arri- aussi des visions anciennes, des visions
de gloire et de fierté, des visions évoca- ilcn ; P e r Carré, morlolod, tommer, 1919. Valse Bachique de Castagnette, Ch.
veront. eus Pont-Skorf (Morbihan) ; Jos. Quis-
trices. C'est le soir, quand le soleil cou- Ar Franz co ar vro elec'h m'eo ar Sandoz ; Le Cœur et la Main, Lecocq ;
Francis GOURVIL. chant empourpre l'espace qu'on médite tinic, karter-vestr tommer, eus Ker- c'hera ar butun, lia lavaret, e rajed e La Belle Demoiselle (muzarka), A. Corbin.
le mieux et qu'on se prépare le plus ré-
solument à l'aurore du lendemain. ber ( P c n n ar Bcd) ; Ian Troadcc, cil zo m u i o e ' h a brez w a r e lerc'h eul- Banque Populaire
veslr, o cliomm en Brest ; E u g è n e vui ma 'zeo ker. En 1910 e oe butu-
PROPAGANDE Nulle pari, mieux qu'en celle ville de
Noël, karter-vestr timonier, eus Equi-
M. Cabon esl nommé directeur de la
Bennes, dont la vieille histoire est si nct evit 452 milion ; en 1912 evit Banque du Crédit populaire, dont le bu-
pleine d'enseignements, dont les lils hen (Côtes-du-Nord) ; Ian Dcrrien, 396 milion ; en 1914 evit 517 milion ;
illustres ne se comptent pas, on n'asso- reau sera établi provisoirement au 2«
Les v r a i s amis du régionalisme se k a r t e r - v e s t r mekaniker, eus Plera- en 1916 evit 560 milion ; en 1918, pa élage de la mairie, à côté de la Chambre
cie le culte de la tradition à l'impérieux
r e n d r o n t c o m p t e de l ' i n t é r ê t q u e souci du progrès moderne. Auprès de la nek (C.-d.-N.) ; Marcel Bizien, mestr 'z eo bet kreskel priz ar b u t u n , ar de Commerce.
p e u t o f f r i r p o u r le s u c c è s de n o s statue du bon connétable Guesclin, se timonier, Douarnenez ; Henri Pierre, g o u a r n a m a n d en deuz tennet 636
e f f o r t s en f a v e u r d ' u n e r é f o r m e de dresse le monument de Vanneau el de V é t é r a n s de 1 8 7 0 - 7 1
Papu. Sur la façade de notre maison marlolod gabier, Plourin, Monlroulcz; milion eus ar butun ; h a g épad ar
l ' e n s e i g n e m e n t e t de s o n a d a p t a t i o n Les membres pensionnés de la 19° sec-
commune, la Duchesse Anne est immor- F. Cloarec, id., Brest ; André N o u r y , bloaz koz tost da vad d'eur miliard a
a u x b e s o i n s de la p r o v i n c e , la d i f f u - tion des Vétérans, sonl priés de se rendre,
talisée ! » marlolod tommer, Naoncd ; Y. ar vulun a zo bet m o g e d e l ; liog aze na
sion des OPINIONS SUR LES dimanche 18 courant, ù neuf heures du
A midi, dans les salons Gaze, un Meur, martolod mekaniker, Lomikel, gonter ket c'hoaz ar butun amerikan
IDIOMES LOCAUX dont nous com- banquet réunit les fervents admirateurs matin, à la Mairie muni de leur certificat
(Cûles-du-Nord). a oa ken puilh dre holl cr c'houlz ma
m e n ç o n s la p u b l i c a t i o n en 4" p a g e . du grand Rennais, autour des labiés et du livret. Les membres sociétaires sont
Nous leur demandons instamment ornées avec goût de Heurs e l d e chapelets oa paotred ar c'haki o redek kement invités à payer leurs cotisations. Le tré-
d e n o u s f o u r n i r l e s m o y e n s de l e s de gui, prirent place les organisateurs An Allmanted ha Gwilhom lient-douar h a g lient h o u a r n a zo er
de. la fête, lis invités, parmi lesquels: sorier recevra chez lui à Saint-Nicolas
p u b l i e r en b r o c h u r e q u i s e r a i t t i r é e An darn vuia eus ar Vochecl a zalc'li vro.
Mme Crépin-Leblanc, MM. le général de jusqu'au 25 janvier, dernier délai, les
à quelques milliers d'exemplaires, Boissoudy, le marquis de L'Eslourbeil- atao tost d'o impalaer koz, ha bcp
An « Afrik » goueledet certificats et les livrets.
et r é p a n d u e d a n s t o u s l e s m i l i e u x lon, président de l'LJ. R. B., Barthélémy g w e c h ma zo kôz da vont da baka
Pocquet, historien, Edouard Beaufils *; Eun g w a l l e u r ail a zo o paouez en Retraites ouvrières et Paysannes
intéressés. h e m a n er Ilolland d'e sacha dirait e
Rébillon, Bahon, professeurs à la Faculté Afin de faciliter aux employés, ou-
C h a q u e b r o c h u r e de 16 p a g e s re- des Lettres ; Simon, imprimeur ; F. varnerien, en Allmagn c sav kroz em gaoul w a r vor. Al lestr b r a s
« Afrique » renet g a n t ar c'habiten vriers et ouvrières l'échange de leurs
v i e n d r a i t e n v i r o n à 8 ou 10 c e n t i m e s Gourvil, directeur de Mouez ar Vro, diwar benn-ze.
a u m a x i m u m . Il s u f f i r a i t q u ' u n e nos confrères de la presse rennaise, etc... Le Du a Blourivo (C.-d.-N.) en deus cartes annuelles de. retraites, le Maire de
Eun député allinand a lavare an
d i z a i n e de n o s a m i s s o u s c r i v i s s e n t Le banquet fut excellent de lous points. penseet en larg Bourdel pa oa o vont Morlaix a l'honneur de porter à leur
A l'heure des loasts, M. Janvier prit la deiz ail k c m e n t - m a n : « Bikcn hini
à une ou plusieurs centaine d'exem- diouz ar porz-ze da Dakar (Sénégal). connaissance que le bureau de la Mairie
parole, el en une causerie pleine d'hu abet eus ar vourc'hizien na asanto
p l a i r e s p o u r n o u s p e r m e t t r e de r é a - inouï* s'excusa, d'avoir été mis en de- 550 den a zo bel beuzct w a r an taol, sera ouvert jusqu'à nouvel ordre, les
gwelet an Impalaer dirak an varn. Ar
l i s e r ce p r o j e t . N o u s l e s p r i o n s d e meure, lui l'homme pratique, d'accepter h a g eun lianter-kant b e n n a k hepken dimanches et jours fériés de 9 heures à
la présidence d'une telle réunion litté- gatoliket hag ai' sozial-demokratct a midi.
n o u s f a i r e c o n n a î t r e a u p l u s t ô t le
raire ; après lui, E. Le Mouël, nous zilezo kentoe'h ar gouarnamant* N'eus savetact. E m e s k ar i-e veuzet, ken
c h i f f r e de l e u r s o u s c r i p t i o n . . Il rappelle également, afin de dissiper
reparla de Féval, el de la Bretagne ; ncmel cur g o u a r n a m a n t sosialisted martoloded, evel tremenerien ez eus
M. P. Cloarec, au nom de la Ligue tout "malentendu et incertitude que les
dislak ha kommunisted a vije prest da kalz a Vretoned.
Maritime exhorta les intellectuels de assurés de toutes catégories peuvent, en
zenli ouz mennadou an Emgleo
Le Centenaire ile Paul Feval chez nous à se tourner plus résolument
que jamais vers le grave problème de la
mer ; M. le comte de Tournemine, ini-
(Entente).
Ar gwall-amzcr eo a zo kirriek d'an
darvoud.
dehors de leurs versements réglementai-
res, faire des versements supplémentaires
sans limitation de valeur, qui auront pour
tiateur de la commémoration relit le
A RENNES panégyrique de notre grand compatriote effet d'augmenter leur pension de retraite.
el remercia lous ceux qui lui appor-
taient en ce jour un si bel honiniag« En ce cas, les timbres ne doivent pa's être
Les fêtes du centenaire de Paul Féval, M. Bigot au nom des Régionalisles datés.
le mercredi 14 janvier, ont été l'occa- exalta l'œuvre et la gloire de Paul Féval ; liVî S
sion d'une magnifique manifestation M. Gérard-Varet parla au nom de l'Uni-
bretonne, littéraire et artistique. I Le Comité National de Ravitaillement
versité de Bretagne et envoya un souve-
temps, pour la première fois depuis nir à deux grands absents dont tout le ayant supprimé à daler du premier Jan-
l'avènement de la nouvelle année, s'était monde regrettait avec lui l'éloigncinenl vier l'allocation de sucre spécialement
l'ait très doux et clément. de Rennes en ce jour : A. Le Braz et Ch.
Vers 10 h. 1/2 le cortège officiel, ayant réservée aux Hôtels et Restaurants, la
Le Goffic ; le Général de Boissoudy, ap
à sa tête M. Janvier, président et lJigot, porta son tribut d'admiration à la race /VloptroOlez (Morlaix) C o u p s do c o u t e a u Chambre de Commerce informe cette ca-
secrétaire du Comité, se dirigea de bretonne, dont Féval lui paraît être l'un M. Jules Péron, 41 ans, journalier, 42, tégorie de Commerçants qu'ils devront, à
l'hôtel-de-ville vers la rue du Chapitre des représentants les plus typiques, et Les Pilleurs de G a r e s rampe St-Nicolas, stationnait rue Carnot, l'avenir, s'approvisionner en sucre libre
où se tient l'austère hôtel de Blossac termina sur le cri de « Vive la Bretagne ! » Arrestations mouvementées
dont les murs vénérables ont vu naître I'aul Féval fils, nous apporta certains quand un individu, sans provocation, le du Commerce.
notre grand romancier national. Reniai' détails piquants et ignorés sur l'œuvre Quatre individus, qui semblent spécia- frappa d'un coup de couteau sous le men- Combattants, Mutilés, Veuves
qués clans le cortège : MM. Béchude, de son père. lisés dans le pillage des gares, désireux A s c e n d a n t s e t Orphelins
secrétaire général de la Prélecture, rem- Les agents l'arrêtèrent bientôt j l'éner-
A la demande générale le « Bro Goz
plaçant le Préfet empêché ; le général ma Zadou » hymne national breton fut d'élargir leur champ d'action, prenaient gurnène se nomme Triehet Alexandre, La rentrée à l'Ecole Hôtelière de Saint-
de Boissoudy, commandant la 10" ré chanté par notre directeur, et il fut le train de G h. 45, à Brest le 12 janvier 35 ans, ajusteur, 4, rue du Mur. Il a dé Cast, esl fixée au l " février, les orpheli-
ion ; Laurent, adjoint au maire ;
ë érard-Varet, recteur d'Académie
Dollin, doyen de la Faculté des
repris en chœur au refrain partoulel'as-
sistance debout. Celle magnifique musi-
que fit les délices des personnes étran-
et débarquaient à Morlaix.
Au cours de la nuit, comme ils opé-
claré avoir agi sous l'influence de l'ivresse
cl ne même pas connaître M. Péron. 11
nes pupilles de la Nation qui doivent y
être admises, sont priées de passer d'ur-
Lettres, correspondant de l'Institut ; gères à la Bretagne qui l'entendaient ruii-nt dans la gare, des employés les sur- se;a mis à la disposition de M. le Procu- gence, 12, Grand'-Rue, pour compléter
P. Cloarec, vice-président de la Ligue pour la première fois. prirent en flagrant délit de vol de diverses leur dossier.
Maritime ; Berlhaut, homme de lettres ; reur de la République. •
A trois heures el demie, au théâtre, se marchandises. » »
Paul Féval, lils du romancier , E. Le donna une matinée gratuite ; elle com-
Mouël, vice-président de la société des En s'en fuyant, les malfaiteurs, s'ar- T e n t a t i v e d e vol Le bureau avise les sociétaires qu'un
portait quelques morceaux d'orchestre
Gens de lettres ; le poète Edouard exécutés par l'excellente musique du mant de leurs revolvers, tirent feu sur Le sieur Rolland, surnommé Guillidic, secrétaire de mairie est demandé pour un
Beaufils : de Tournemine de Karlan Cercle Paul Berl habilement dirigée par chef-lieu de canton.
M. Marchai, secrétaire du Groupe Ré- ceux qui les poursuivaient. Fort heureu s'occupait à charger un sac d'avoine de
M. Magadur. Le publie applaudit vigou- Il serait heureux que les employeurs de
gionaliste Breton, etc. reusement la Marche des Korrigans, sement, ils n'atteignirent personne, et 75 kil os sur un charrelon, tandis qu'un
Une plaque de marbre rose apparais- de Guy Iloparlz, et une Mazurka bre- second sac de poids égal était à sa portée Morlaix el de la région fassent des offres
l'un d'eux, Laurent Croq, docker, demeu-
sait sur le mur extérieur de l'hôtel, à tonne, de Garnie. d'emplois.
côté du portail festonné de glycine; elle rant rue (le la Douane, à Brest, put être sur le trottoir, quand ses allures attirè-
portait celte simple inscription : M. Paul Féval lils prit la parole et re- appréhendé. rent l'attention de M. André, brigadier — Un mutilé, 22 ans, demande place
Paul Féval, homme (le lettres et traça une vie anccdotique de son père, surveillant ou garçon de magasin, de
qui divertit fort l'assistance. M. de Ses trois complices ne s'étaient cepen- des douanes, qui arrêta vigoureusement
auteur dramatique, naquit en cet hô- courses, etc.
tel, le 30 septembre IHW. Tournemine dit ensuite un à-propos en dant pas éloignés. En effet, au moment ces opérations suspectes. Rolland, en ef-
vers du bon poète Edouard Beaufils, qui fel, ne tarda pas à reconnaître qu'il avait Médailles d ' h o n n e u r
Le groupe des ofliciels et des curieux où le B 15, qui arrive il Brest à 8 h. 20
pénétra dans la cour el se rangea aux a retrouvé ses accents du temps de aux m a r i n s du c o m m e r c e
l'Hermine, de Tiercelin ; et c'est tout passait en gare, ils parvinrent à s'y dis- dérobé ces sacs dans un wagon.
abords du perron do pierre. M. Janvier Par décision du commissaire aux trans-
ouvrit la série des discours en retra- dire. Puis c'est le tour de M. Bigot qui simuler. Rolland, ûgé de 50 ans, habite à Ker-
çant de façon très sobre la belle vie de dans une causerie très nourrie et docu- 2erho. ports maritimes et à la marine mar-
mentée sur Paul Féval et son temps évo- M. Ménessier, commissaire spécial, chande, en date du 23 décembre 1919,
l'écrivain. Parlant des débuts difficiles
de la carrière littéraire de Féval, M. qua pendant une heure les souvenirs avisé du fait, prit des mesures en consé- Battues d e s a n g l i e r s la médaille d'honneur instituée par la loi
Janvier s'écria avec émotion : d'un vieux Rennes — gens et monu- quence ; si bien que lorsque le B. 15
ments, qu'il a exhumés au cours de pa- Par arrêté préfectoral du 6 janvier, du 14 décembre 1901 a été décernée aux
« Qui n'a connu dans sa jeunesse de entra en gare, malgré l'imprécision des marins du commerce dont les noms sui-
ces sursauts d'amour-propre et de vo- tientes recherches. Lu Marche bretonne, M. Jourand du Trémen esl autorisé à or-
de Fauchay termina musicalement celle signalements fournis, MM. Larrivoire el vent :
lonté, et ne s'en souvient plus tard avec ganiser et à diriger, d'ici le 31 mai 1920,
intéressante après-midi. Cadet, commissaires adjoints, ainsi que Quartier de Morlaix. — J. Bellec, ma-
attendrissement '? Et combien d'ambi- vingt battues avec fusils et chiens pour la
tions généreuses et d'teuvres utiles ont Losoir à 20 h. 30, une représentation telot, demeurant à Locquénolé; O. Bihar.,
leurs inspecteurs, parvenaient à arrêter de-lruction des animaux nuisibles, et no-
été réalisées grâce à ces mouvements de du Bossu, le célèbre drame de Féval matelot, demeurant à l'lle-de-Batz ;
l'orgueil qui tient tête aux coups du Henri Quéméncur, 27 ans, manœuvre, tamment des sangliers, sur le territoire
qui lit en son temps courir tout Paris et Y. Bohic, demeurant à Henvic ; N. Boua-
sort et ne veut pas plier. Une secrète tout Londres, fit salle comble. Interpré- demeurant 3, rue Saint-Marc, cl Eugène de l'arrondissement de Morlaix. Le nom- lec, demeurant à l'lle-de-Batz ; Gabriel
inclination, je 1 avoue, m'attire vers tation remarquable de M. Franek-Morcl, Forest, 20 ans, forain, demeurant 2, rue
ceux dont les débuts furent ainsi diffi- bre de ballucs pourra être augmenté si Coat, matelot, demeurant à Taulé ;
de la Porte Saint-Martin, dans le rôle de du Pont.
cilcs — peut-être parce que, dans une Largardère, et de Mlle Yvonne Fau- besoin esl. F. Guéguen, matelot, demeurant à Hen-
certaine mesure, j'ai vécu des moments cheux de l'Athénée, dans celui de Blan- Le troisième réussit à s'enfuir ; mais vic ; G. Guilcher, matelot, demeurant à
semblables el que moi aussi j'ai voulu che de Neyers, à qui la salle fil une véri- comme il est connu, il ne tardera sans Liquidation des stocks Sainl-Po!-de-Léon ; Jérôme Hervet, ma-
— et la physionomie de Paul Féval table ovation. telot demeurant à Carantec ; François Le
m'eût paru moins attrayante si sa vie doule pas à être également appréhendé. La Direction de l'Artillerie Navale, à
Des remerciements particuliers sont Saoût, matelot, demeurant à Roscoff ;
s'était déroulée dans une agréable et fa- dils pour celte excellente journée à MM. Quéméneur cl Forest ont été trouvés Brest, possède des matériaux, machines
cile succession des événements. » de Tournemine, Bigot, Le Breton, etc... A. Moguérou, mécanicien, demeurant a
porteurs de revolvers chargés. L'arme du el objets divers à écouler au litre de la
Puis il termina en remerciant toutes qui ne cessèrent de se prodiguer pour Carantec ; O. Ménez, matelot, demeu-
les personnes dévouées qui avaient bien deuxième contenait une cartouche qui liquidation des stocks. On peut consulter,
assurer son succès. Tous les lettrés bre- rant à Morlaix ; G. Person, matelot de-
voulu prendre l'initiative de la commé- tons et les «fidèles» du souvenir leur en avait été tirée. à la Sous-Prélecture un état donnant une meurant à Carantec ; G. Turrier, mate«
moration, malheureusement retardép sauront gré. Tous deux onlélë conduiis au parquet. idée des stocks disponibles. lot, demeurant à Kerlouan.
< MOUEZ AR VRO»

Théâtre Municipal Chambre de. Commerce de Morlaix HENVIC Elude de M0 ERUSSARD,notaireàMorlaix


Cinéma Pallié
Taxation du prix du sucre O kenderc'hel o zroiou dre ar Vro, El . I X
r ÇSnilT
a ê i U U
il MORLAIX, inform» MM. les pécheurs
rOUTELLIER-flRMURHR
I , Pl> de V i a r m e s , 38, Place Thiers.
Cette semaine avec le IV épisode de
Paotred Mouez ar Vro a zo deut disul di- qu'il reprendra comme par le passé ses
Monte-Cristo, Simbad le Marin passion-
(Extrait de l'Arrêté préfectoral en dale
veza da Ilcnvic, ha goude an oferen bred expéditions de poissons à partir du l " fé- A V E N D R E
du 24 Décembre 1919). vrier. de Gré à Gré
nant au plus haut point, passera un pro-
gramme de tout premier ordre avec « La
Marque île Cain » grand drame Américain Article
A R R Ê T O N S :

l»r. — A partir de la publica-


tion du présent arrêté, le sucre réparti
o deus grael d < dud ar baivoz peb a bre-
zeg< n a zo bel digemoret mad gant ke-
me.nl hini en deus o silaouet. Goude lein, É C O N O M I E : » »
u. mm d i
bnliament interprété par la célèbre artiste nettoyer; dentifrice, Lotion supérieure.
par l'Administration du Ravitaillement en li ar Ao. Kervarrec, o deus c'hoaz
Miss Vernon Casllc, rayonnante do Ecrire : ADOR, Colombes (Seine). ËIM PLOURIIM
pour la consommation familiale ne pourra dastumel an dud, bugale, paolred ha
beauté et d'élégance ; ce film est appelé être vendu dans le département du Fi- contenant environ Gheclares, louée 600fr.
merched, evit rei d'ezo da danvât darn Eludes de M» Ernest CROISSANT, doc-
au plus retentissant succès. et impòls à Hippolyte Crété.
nistère, en gros, en demi gros ou au détail, eusarzoniou brezonnek a ouezont dispaka teur en droit, avoué à Morlaix cl de S'adresser à M" ERUSSARD.
Une scène comiquo hilarante qui déri- à des prix supérieurs aux tarifs suivants, ken koulz. Eun eurvez a blijadur eo bet M0 POUMEAU DE LAFFOREST,
dera les plus moroses Casimir esl sans dans l'agglomération de Brest, Lambé- notaire ¿i Morlaix.
evit pephini.
vilié. zellcc, Saint-Marc, Saint-Pierre-Quilbi-
Trugarez d'an Ao. Kervarrec, en deus PROTHÈSE ET CHIRURGIE DENTAIRES
Pallié Journal, actualités du monde gnon ; à Morlaix et dans les parties
entier. agglomérées il celle ville des communes prestet e zal da Di Kaniri Breiz. Kavet e VENTE
par licitation judiciaire
2, Quai de Léon — M O R L A I X

Le Cinéma Pathé au grand théâtre rece- de Ploujean et de SlMarlin-des-Champs ; vo Mouez ar Vro bep sizun da brena en li M . B A V A R D a l'honneur d'informer
( ar Ao. Mescam, ar bon1!; 'P. MERCREDI 28 J A N V I E R 1920 sa clientèle qu'il vient de s'assurer la colla-
i ra samedi soir par dépèches spéciales du à Quimper et dans les parliesa, relomérées
à i heures de l'après-midi boration de son neveu, M. A TANGUY,
Congrès de Versailles le résultai de l'élec- à cette ville des communes d'Ergué-Ar- TAU LÉ Chirurgien-Dentiste de la Faculté de
En l'élude et par le ministère de M" DE
tion présidentielle de l'Agence Fournier. mel, Kerfeunleun et Penhars : LAFFOREST notaire à Morlaix. Médecine de Paris, diplômé de l'Ecole
Une quête faite au profit des orphelins Dentaire de Paris.
Il sera prudent de retenir ses places à 1" Sucre on pain et en morceaux irré-
de la guerre, au bul de noces de M. Fran- En la ville de Morlaix,
l'avance pour ces trois représentations guliers, gros et petits déchets de sucre, Consultations et Opérations de 9 h. à 5 li
représentant la ration du mois de janvier çois Mare avec Mlle Françoise Jégol et (donnant sur la rampe Saint-Nicolas)
qui font prévoir des salles comble.-! : de M. Jean Spagnol avec Mlle Margue-
1920 : 3 fr. 13 en gros ou demi-gros ;
Location comme d'usage.
3 fr. 20 en détail ; pour les autres mois :
Mercredi 21 courant : Le crime de 3 fr. 07 en gros ou demi-gros, 3 fr. 15 au
rite Jégot, a produit la somme de 10 fr. Hiaison ¡ i l i t a t i o i i SPÉCIALITÉ D E V I N S F I N S
PLEYBER -CHRIST ayant rez-de-chaussée, 2 étages et man-
Potru. détail. sardes, cour derrière, entourée de murs. Maison Francis CONAN
« Le Crime de Potru » Conseil municipal. — Le Conseil est
« Voilà de bon, d'excellent théâtre.
L'Odéon tient un grand et durable
2° Sucre raffiné, scié ou rangé en boîtes
ou paquets contenant 1 kilo au moins, convoqué en réunion extraordinaire pour Rfliso à Prix 3.000 fr. Jean CONAN
représentant la ration du mois de janvier le 18 courant pour délibérer sur les ques" Successeur
succès... » Etudes de M° Ernest CBOISSANT,
C'est en ces termes que la presse pari- 1920 : 3 fr. 1S en gro ou demi-gros, 3 f. 25 lions suivantes : VINS & S P I R I T U E U X E N GROS
avoué à Morlaix, et de M" Le VAILLANT,
sienne accueillit la première du Crime de au détail ; pour les autres mois : 3 fr. 12 Indemnités aux maîtres d'école adjoints notaire à Plougasnou. Place du Bossen — MORLAIX
i \otru. en gros ou demi gros, 3 fr. 20 au détail. non logés ; indemnités aux cantonniers
Cette œuvre admirable émeut le grand
[ublic qui se passionne pour la pièce,
romme elle conquiert les lettrés friands
3° Sucre raffiné en poudre, semoule et
glace de sucre raffiné, représentant la
communaux ; achat (le matériel pour les
écoles ; monument aux morts pour la Pa-
VENTE
par licitation judiciaire
Etude de M° ERUSSARD, Notaire
île belle littérature. ration du mois de janvier 1920: 3 fr. 17 à Morlaix, 38 Place Thiers.
trie ; chemins vicinaux ; création d'une
La Tournée Edmond R O Z E (MAX, im- en gros ou demi-gros, 3 Ir 25 au détail ; LE M A R D I 27 J A N V I E R 1920
présario) nous en donnera une r. présen- ponr les autres mois : 3 fr. U en gros ou nouvelle foire.
à 2 heures de l'après-midi
tation le Mercredi 21 Janvier.
demi gros, 3 fr. 20 au détaii. SAINT-SAUVEUR ADJUDICATION
En l'élude et par le ministère de M" LE
Mouvement de la population 4° Sucre blanc cristallisé ou granulé VAILLANT, notaire ù Plougasnou En l'étude
Monument aux Morts. — Une sous
du 8 au 15 Janvier 1920. de toute origine, sucre cristallisé ou i Le 2 Février à 2 heures
criplion faite clans la commune de Saint En la commune de Plougasnou i
Naissances granulé en poudre, glaces, semoules
Pierre iMérer, fils de Pierre eL de Jeanne diverses, ou pilé en gros ou petits grains,
Choquer, rampe St Nicolas. — François dit « e x t r a » , représentant la ration du
Sauveur pour l'érection d'un monument
aux morts pour la Pairie a produit une
(au lieu du Feunleunigou)
D'UNE M A I S O N
Gefl'roy, lils de Jean et de Henriette mois de janvier 1920: 3 fr. en gros ou somme de 3.000 francs. UNE PROPRIÉTÉ et dépendances avec jardin, rue Ville-
Le Conseil municipal, dans sa séance connue sous le nom de Ker Mélanie, com neuve n° I5, occupés par Monsieur
Lirzin, route de Callac. — Robert Le demi-gros, 3 fr. 10 au détail ; pour les Dessommes, Receveur de l'Enregistre-
Faour, lils de Joseph et de Jeanne Dudo- autres mois : 2 fr. 94 en gros ou demi- du 9 janvier, a volé pour cel objet une prenant maison d'habitation, composée de
rez-de-chaussée et 2 étages, jardin, le ment.
ret, 13, rue des Bouchers. — Marie Raoul, gros, 3 fr. 05 au détail. somme do 500 francs et a sollicité le con- tout con'enanl 25 ares, 70 centiares. Mise à Prix 10.000 fr.
lille de Jean et de Jeanne Orain, 2, Made- cours do l'Elat pour obtenir le complé- S'adresser ù M• ERUSSARD.
5" Auires sucres cristallisés ou granulés IVlise à Prix 15.000 fr.
leine.— Jean Guillou, fils de Frauçois (sucre roux, vergeoiscs ou balardes, pre- ment nécéssaire.
et de Jeanne Bol, 16, rue de la Prison. — mier ou deuxième jet), représentant la
HUELGOAT
Simone Guyader, fille do Alain et de ration du mois de janvier 1920 : 2 fr. 89
Jeanne Gestin, 5, rue A. de Guernisac.— en gros ou demi-gro-;, 3 fr. au détail ; Terrible accident. — M. David
Charles Quiguer, fille de Auguste et de pour les autres mois : 2 fr. 83 en gros ou François, chef de poste à la mine du ¿ ¿ D e n i s
Horlense Le Ny, 16, venelle au Beurre. demi-gros, 2 fr. 94 au détail. Huelgoat, est tombé dans un puits pro- SCULPTURE
Publications fond de 15 mètres. Il s'est fracturé la co-
Art. 2. — Le sucre restant à livrer au
Maurice Morant, mécanicien et Yvonne titre de la consommation familiale du lonne vertébrale et est mort peu après. Il T e n t u r e s e t M e u b l e s d o t o u s S t y l e s
Salou, s. p. — Claude Dugay, 2e maître mois de décembre 1919 devra être payé était Agé d'une trentaine d'années, marié,
de timonnene et Ernestine Huon, prépo- aux prix fixés pour la ration du mois de père de deux enfants. Il a été enterré
sée des tabacs. — Paul Fouqueau. em- janvier 1920. hier, commune de Locmaria.
ployé des chemins de fer et Françoise Art. 3. — Dans les autres communes
Bourven, employée de commerce. — PLOUGA8TEL- DAOULAS
du département, les prix ci dessus pour-
Louis Farge, chef mécanicien et Anne ront, en raison des frais de transport, Voici le tableau comparatif des nais- 23, Grand'Rue, 2 3 Ateliers : 4, Place du Dossen, 4
Rivoal, s. p. - Christian Gaillard, char- être majorés d'une somme qui, en aucun sances, mariages et décès en 1918 et
cutier et Madeleine Kérilis, s. p. — cas, ne devra dépasser 0 fr. 05 par kilo. 1919 : 1° naissances : en 1918, 110; en memumn « n *
Joseph Coal. marin pécheur et Anne Le Toutefois, si les détaillants de ces der- «*SKBBaBSKaB»Ä8«*BSaßIi^
1919, 90 ; différence en moins pour 1919,
Morvan, cigarièro. nières localités viennent s'approvisionner 28 ; — 2- mariages: 1918,"28 ; 1919,134;
Mariages
par leurs propres moyens, chez les mar- différence en plus, 106 ; — 3- décès :
Alexandre Kergoat, mécanicien et chands en gros des centres d'approvi-
QUINCAILLERIE — OUTILLAGE
Francine Mat, employée de commerce.— 1918, 145 ; 1919, 155 ; différence en plus,
sionnement définis ci-dessus, ladite prime MÉNAGE — ÉCLAIRAGE
Jules Lautrou, carossier et Anna Prigent, 10. Les naissances étant de 90 et les dés-
de 0 fr. 05 par kilo, leur restera acquise
s. p. — Jaan Jossic, étudiant et Odette cès de 155, les décès priment de 65 sur
et, par suite, le marchand en gros sera
Pierre, s. p.
Décès tenu de leur livrer le sucre au prix du
tarif de base sus-indiqué.
les naissances.
Maison Veuve MAfiO
Louise Boisard, rue Sle-Marthe, 1 m.
Arl. 6. — Il esl formellement interdit E. PARIS, Successeur
— Marie Maguet (Château), 27 a. —
Pierre Camuzard, époux do Marie Vau- à tout commerçant d'exiger pour la vente DE L M ' - D P I E DE CIDRE 1, rue de Bres
lier, 32, rue de Brest, 68 a. 11 m. — du sucre, l'acquisition de toute autre 1, rue de Brest -s M O R L A I X -
denrée, de quelque autre nature qu'elle CULTIVATEURS, Il MHB—MmBWBa
Hervé Charreteur (Château), 49 a. — Voulez-vous faire de l'onu-de-vio de cidre
Jeanne Le Bras, veuve Lucas (Chûteau), soit. ou do poiré trois semaines api os avoir pilé ? RM» •
.7 a. 5 m. — Joséphine Parrondo, 5,
Villeneuve, 31 a. 8 m. — Jeanne Troniou,
Oui, n'est-ce pas I Alors, rien n'est plus
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Journée règionaliste. — Dimanche 1.000 litres ; les 10 paquets, 80 f r . franco.
En vous conformant au mode d'emploi indi- D'hon c'houmananterien ; d'hon g w e r -
18 janvier, à 3 h. de l'après-midi, aura qué sur l'étiquette, tout le sucre do votre z e r i e n . — P e n ô s lion d e v o e u r b l o a v e z
cidiv) ou poiré nouveau se transformera m a d , F . B. A. — Blonvez m a t da l a n
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Emile LÉTANG le régionalisme n'étant pas une politique, paquet, doso pour 1.000 litres) la meilleure
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C A T H O L I Q U E . PaulQuéguiner, J . - M . P E R R O T .
DE V I E U X C I D R E S E T DE L I E S
34, Place T h i e r s — MORLAIX ter à cette réunion, et venir y entendre 1.000 litres), la préparation oxccllcnto p o u r
conserver les cidres doux cl les empêcher — D i v u n a d e n n o u , P E R IIA P O L . POUR LA DISTILLATION
M E N U DU D I M A N C H E 1 8 JANVIER l'exposé des doctrines qui y sera fait. de s ' e n g r a i s s e r , filer, noircir, durcir (Di-
Setu aman Roll-Pred Nous convions donc tous les jeunes gens plômo de Grand Prix. Exposition Interna-
tionale de P a r i s 1914).
ar zul 1 8 a viz Genver de la localité et des environs à y assister.
Huîtres — Sordinos à t'Huile Au programme causerie par F. Gourvil, M A C H I N E S A G R I C O L E S
Filets d'ihii'cngs rédacteur de Mouez ar Vro ; exposé du 0
Etude de M ERUSSARD, notaire à RECOMPENSES A TOUS LES CONCOUKS
Canapé d'Anchois
Mayonnaise de Poisson fonctionnement du G.' R. B. par M. M. Morlaix, 38, place Thiers
Saludo Husso
Céleri remouludo
Marchai, secrétaire, discours en breton
par P. Jaouan.
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Le soir, salle du patronage, grande soi- J . D U P E N H O A T j Successeur
Homurd Mayonnaise En l'Etude
Coquilles do Saint-Jacques rée artistique bretonne donnée avec le
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Solo Normande concours d'amaleurs de la localité et de Le Samedi 24 Janvier 1920, à
Choucrouto garnio Morlaix et celui des bardes du Ti-Kaniri- deux heures, d'une P E T I T E F E R M E , LOCOMOBILES
à Kérantréis, en Henvic, louée à Veuve NOUVEAU SEiïlOIR ARTICULÉ
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ia « •• mwmmm
Daou varc'hadonr kezeg divvardro
Landivisio a oa bel en eur Toar e Keraez. l'Enseignement
Ar goanv a oa, an avol a iude, ar glao
puilli a bile war an daou veachour o tont
d'ar geur gant o toened edoug an noz. M. M. BREAL n'avons jamais essayé de lui enlever son
MEMKRE n E L'INSTITUT langage (1). Laissons des nations qui par-
En Iluelgoat o devoa koaniet a zoare, ha
« Je n'ai pas cessé de penser que, quand lent plus que nous du respect de la lan-
reul o chiletennou ec'h en em lakeont
on enlève à un enfant sa langue mater- gue, faire la guerre à tout ce qui n'est
war lient ar gear.
nelle, on lui enlève sa vie morale ; en lui pas leur propre idiome. Elles n'arriveront
Noms de Lieux gonnet, Gourin, ('Morbihan), Tonquédec,
Plourac'h, Ouimper-Guézennec (C.-d.-N.).
Digouezet e Kommana ar goan a oa
diskennel, ha seac'h o c'hornailhen,
défendant d'aimer cetle langue, on lui qu'à faire haïr leur domination. »
Il y a des Locunolé, paroisse dans le conseille presque le mépris de ses pa- Quelques mots sur l'instruction publique
gleb-te'l o c'hroc'hen ec'hen en em lakont
PLOURIN. — I,o premier ternie Plou Finistère et villages en Inzinzac, PontscorlT, rents. » en France (1872. Paris-Hachette).-
Kervignac. Quistinic (Morbihan), Locqué- da lopa war dor eun hostaleri. Tosí oa
abonde sous ses diverses formes Plo, pieu, Lettre à Mistral (citée par Aurouze. Pé-
plu, dans les noms de paroisse en Basse nolé même existe comme nom do village en d'an anter-noz.
dagogie Régionalislc, p. 30).
Frédéric MISTRAL
et en Haute-Bretagne. Forme non accen- Plonévez-du-Faou (Finistère). Kaer o devoa an daou Leonard lopa Le grand vice du système qui ne tient
*
**
tuée du mot ploué, « campagne, village », .M. Loth, (Nomsdes Saints Bretons p. 53) war an or, den na responle nemet an pas compte des dialectes populaires, c'est
mentionne une église de Suini Wulloi à ekleo. « ...Vous ôlcs les représentants de l'u-
c. f. Gorrébloué (Plouescat, Finist.) : le de faire le vide dans le cerveau des en-
haut du village ; représente le vieux-bre- Montreuil-sur-Mer dont le vocable serait nité française en ce qu'elle a de meil'eur;
Daonel ! a layaros unan anezo, deomp fants du peuple, en remplaçant les assimi-
ton pluiv, ici., au gallois plwtjf, « paroisse », le mémo que celui du fondateur de l'ab- mais celte œuvre d'assimilation esl au-
baye de Landévcnnec. En Cornouaille an- da di Jok an Tarlous, eno e vezo digoret lations naturelles et spontanées de l'intel-
et du comique ptui ; emprunté au lutin jourd'hui assez avancée pour qu'on puisse
plebe. glaise il y a une paroisse de Gunwalloc d'eomp. ligence enfantine par un bagage factice
faire grâce à ce qui resle de diversités
dont le nom est certainement à rappro- — tíwelloc'h eo sur, rale aman eo maro el essentiellement fugitif de notions dis-
Le terme qui suit plou, plo, pieu, plu, est provinciales... Là où la chose est possi-
cher de celui-ci. A ChiUeau-du-Loir l'église an dud. parates qui, en dehors des quatre règles,
presque toujours un nom propre, généra- ble, j e voudrais voir l'école s'appuyer sur
est consacrée à Saint-Guingalois qui n'est bont en général inutiles à l'écolier. Les
lement, un nom de Saint (c. f. J. Loth, Selu inl o daou e toull dor Job, ha da
autre que Saint-Guénnolé dont les reli- les originalités natives ; cela introduirait
Les Noms des Suiuls Bretons, p. 3). Très lopa mar gouient, ken a bardaone ! élèves des écoles primaires sont destinés,
ques transportées de Landévcnnec à Mon- quelque d i lloren ce entre les écoles des
souvent d'ailleurs ni les textes ni la mé- Job !... Job ! pan pon ! pour la plupart, à devenir laboureurs, ou-
treuil-sur-Mcr, lors des invasions nor-
moire du peuple n'ont conservé le sou- diverses régions. Mais je ne crois pas que
mandes, passèrent ensuite à Saint-Serge — Piou zo ! vriers et le resle, c'est-à-dire à vivre dans
venir de ce saint, (l'est ici le cas ; on ne nous devions avoir des écoles uniformes
d'Angers et île là à Chrtteau-du-Loir où — P e r ar Rutel eus Landi. les milieux où la langue populaire leur
sait i-ien de saint Pin ; son nom se retrouve comme les gares de chemin de fer qui,
elles se trouvent actuellement. sera indispensable, soit pour la technolo-
dans P1erin (Côtos-dn-Nord), Trcfl'rin, — Ne zi-kennin kel evit tapoul eur
(G.-d.-N), 1.(tarin, village en Malinlon tout le long de nos voies ferrées, présen-
F-LOUIGNEAU. — Mentionné dans une barr riou hag evit kaoul pevar g w e n n e g ! gie traditionnelle, soit pour leurs rap-
(Finistère). tent toujours le même aspect, el dont le
vie de Saint-Tuihval (La Borderie, Trois Ar prenestr, trum a oa serret, hag an ports sociaux, et l'on s'évertue à chasser
vies anciennes... p. -11; : in parrochia qiue modèle, toujours le même, a été expédié
hostiz a ieas etouez an dilhad-vele tom. de ces jeunes cervelles les éléments de
SAINTE-SÈVE. - Traduction fausse de Paris.
limait vocatur. J luttait est pour Ittniau, Per ha Bicl a jome dindan ar glao- compréhension et de sociabilité qui s'y
du nom breton Sanl-Seo (prononcé sanseo).
plus tard Iunieo, Igneo puis Igno. Il contient « Si, à des enfants qui ont parlé patois
Seo est un nom masculin ; eu vieux-bre- puilii gant o loened. étaient naturellement amassés I C'est de
le ternie luit, commun dans les vieux noms jusqu'à l'âge de 12 ans, vous défendez su-
ton Se;juo ; il entre en composition dans — Triste diu ! eme Biel, va c'hornailhen la folie. C'est comme si l'on s'amusait à
bretons. Une vie de Saint Sainson évêque
I.anseo, village en Plougonvcr (C.-d.-N). bitement ce langage, si vous traitez le pa-
de Dol, écrite dans le courant du VIP siè- zo seoc'li I vider un œuf pour remplacer p a r d e s m a -
En Cornouaille britannique il y a un ma- tois comme un paria, l'esprit de l'enfant
cle explique ainsi le nom de Iuniatv : Igno : — Va gouzoug me zo ive, eme Per ! tières chimiques le contenu fécond que
noir de Lanseo. Seo a fourni les dérivés deviendra incertain cl il n'esl pas sûr
« luniuvus qui et ipsœ britannica lingua la nature y a déposé. »
Scoc, Teseor, qui apparaissent dans l.an- Eur zonj a dou em spered, ha bremaik
cuir, illis lux vocitabatur. * Il se retrouve qu'il puisse remplacer ce que vous l'obli-
cieiix (C.-d.-N.) au XVI- siècle, I.aiisiu, en Biel e weli tud o lispaka. Lettre à Savinien (citée par J. Aurouze.
dans Bo'ligneuu (Iloti « buisson », ou «de- gez à abandonner tout de suite.
IlS(i Ecclesia Saiwli Seori, l.unth'zeoc, vil- An tan e Iraon ar bourk ! an tan I an Pédagogie Régionalisle, p. 28).
meure ») eu Clobars-Foucsnnnt(Finislère). Discours aux instituteurs à la Sorbonne, •
lage en Guipronvel (Finistère).
A Saint-Aignan, il a été changé en Saint- tan ! en eur bern kolo ... an tan I . . . * *
Ignace. 11 y a un village de Sainl-Uniac à l'occasion de l'Exposition
* de 1878.
PLOU JEAN. - Kn breton : Plouiann, Iíerkent an daou veachour a welas eur Qua-l-on fait depuis cent ans pour la
dans lesC.-d.-.Y, dont la prononciation Uttiu • • conservation des mœurs et des coutumes
dans le pouillé de Trégnier (XV. s.) ; l'Ior- goulou war elum en ho.-laleri vras hag
représenle Irès vraisemblalement une « La plupart de nos in-tiluteurs ensei- qui entretenaient l'amour du foyer, ratta-
jelian (Plebs .lobaunis), lu paroisse de l'orme haule-bretonne du même nom (com- int da doull an or gouesladik.
gnent le français comme une langue tel- chement au sol natal ? Moins que rien, car
Jean. Saint Pierre et Saint Jean sont pres- parez Sullo : Sul ine pour Su/ia.) An hosliz, war g o r f e roched, a llenas l'indigène de chaque pays de France est
que les seuls saints d'origine étrangère lement au-dessus du patois qu'on n ; peut éducjué à rebroussepoil. On s'efforce par
dont lo nom ait fourni quelques rares com- da zibrenna e zor, ha da c'houlen digant
LAN m EUR. - Littéralement : « le grand même pas songer un instant à les mellre l'école {et par toutes les écoles), de lui ar-
posés à l'onomastique bretonne : Les Ker- an daou veachour e peleac'h edo an tan. racher set traditions, et avant tout l'usage
monastère ». Lan dans les noms de lieu a en parallèle. Le patois est pour eux non
jean (Keriann) apparaissent en Léon sur- presque toujours le sens de « église, mo- — lín liar gouzougou-ni eme Biel, en de ces par 1ers antiques par lesquels se
tout ; par ailleurs nous avons Ploubezrc avenu, ou s'ils en parlent, c'est comme transmettent et se perpétuent le génie, l'in-
nastère, territoire consacré », et est pres- eur vont en ti gant her !
(C.-d.N) dont l'e tinal est en trop, el Ker- d'un antagoniste qu'il faut détruire. L'é- dépendance el le naturel de la race. Tout
que toujours suivi d'un nom propre, nom — M'ain Lije gouezel, eme anüosliz, eela est broyé par l'éducation moderne.
ber, nom breton île Saint-Pierre Quilbi- de saint ou de sainte ; en Galles les noms lève qui arrive à l'école parlant son patois
gnon (Finistère). ne kel me eo a vije savet d'hen laza ! >< De l'histoire locale, provinciale même,
do en Llan sont innombrables. Nous avons est traité comme s'il n'apportait rien avec
— Eul lilrad gwin, eme Per, ha bep a il n'en est plus question. L'accent, les ha-
vu le sens de meur au nom de famille I.e lui ; souvent même on lui fait un reproche bitudes, les choses spéciales au pays et à
LOCQUE1MOLE. — Composé de Loc, Mt'itr. damm bara ha kig, an dra ze a zigaso
lat. locus, « cellule, lieu consacré », et du de ce qu'il apporle et on aimerait mieux son peuple sont tout nés en dérision, lout
Dans les anciens textes, Me de Sl-Mélar lonuler en hon diabarz. Dre eun hevelep ce qui vient des aïeux est ridicule et doit
nom, Guénolc célèbre dans l'hagiographie la lable rase que ce parler illicite dont il
par exemple, Lanmeur est désigné sous le amzer, an hoslaleriou a ra vad, er poont- être remplacé par les mixtures des pro-
bretonne. Le cartulaire de Lundévcnncc a l'habitude. Rien n'est plus fâcheux et grammes. Et avec ça on produit des inco-
mentionne un Locus saneli Wingunloei qui noni ile Kerfunlun, le » le lieu do la fon- chou all e reonl ijroug.
plus erroné que celle manière de traiter lores et des ineptes, des chemineaux de
peut être notre Locquénolé ou Loctinolé taine » à cause de la fontaine souterraine L O E I Z AR FLOCH. tous les genres...
de la célèbre crypte romane qui se trouve les dialectes. Loin de nuire à 1 élude du
.Cornouailles). I.e loc désignait générale-
sous l'église paroissiale. Plus tard on français, le patois en esl le plus utile auxi- On ne saurait trop le répéter : Oui,
ment des paroisses de peu d'importance. LISEZ
trouve Lanmtir-Mcler, désignation dans la- CHANTEZ liaire, et il ne sera pas difficile de démon- l'enseignement direct du français, tel
La forme la plus ancienne de Guénolé
est Luin uualoe, qui rend impossible l'in-
quelle se trouve associé le nom du saint
local à celui de la paroisse. publications iie__«_nioiiEZ ab veo » trer que là où il existe un patois, l'ensei-
gnemenl grammatical, pour peu qu'on
q i il esl donné dans les écoles, en vertu
des programmes officiels est absolument
terprétation formulée par les Le Scour et
Première Série néfaste. Car outre qu'il ne produit chez la
autres érudits du siècle dernier : Gwenn- F. GOUBVIL, sache s'y prendre, devient, aussitôt plus
oll-c : il est tout blanc (I) Diplômé des Eludes Supérieures Celtiques. Soniou koz Brezonek intéressant cl plus solide. On ne connaît ma-se des élèves que de misérables
résultais, il tend criminellement à incul-
Nous avons vu à l'explication du nom bien une langue que quand on la rappro-
Guengant que Uuin, (juin, gwenn peut avoir SOMMAIRE : che d'une autre de même origine. Le pa- quer dans les jeunes cervelles le mépris
les sens de « blanc », d ' « heureux » ou de Ar Pillaouer. du parler local, le mépris du clocher, des
R é p o n s e h la q u e s t i o n IV tois, là où il existe, fournit ce terme de
« saint ». Tudal, nous avons parlé de uual, Greg al Lonker (Julig ar Veruero). comparaison. us originaux, de la province.
fréquent dans les noms bretons, el qui re- Ar C'hloareg Nec'hot (se chante en
monte peut-être à une racine identique à François Guilmer, gendre de Jacques Et c'est ainsi qu'on voit éclore ces
breton, en français et en latin). « N'est-ce pas le premier des biens, de
celle de l'allemand wolf « loup » ; le der- Nicol, libraire. Après sa mort, 1 8 1 0 , sa lauréats d'académies franchimandes, qui,
Yann ha Janned. ne pas être exproprié de son langage grisés par une médaille en similor, cou-
nier terme oe, très fréquent en vieux-bre- veuve exerça quelques temps, puis se dé-
C'hoant Dlmezi. vrent de crachats leur vraie langue-mère. »
ton, est généralement devenu ou dans la mit en faveur do son lils en 1 8 2 0 . pour adopler exclusivement celui de Pa-
An Durzunel.
langue moderne ; et de Winwaloe on eut Victor Guilmer, en 1 8 2 0 , imprimeur- Rimadellig. ris ? MISTRAL.
pu attendre Gwcnnolou au lieu de Guén- libraire. Il fonda en 1 8 3 9 l'Echo de Mor- « Dans les provinces qui, comme la Extrait d'une lettre-préface aux Lec-
Dam Dam Darini.
nolè. lai.c qui a cessé de paraître. Cette impri- tures ou Versions provençales françaises
Bibliographie. Bretagne, le pays basque, parlent une lan- de Savinien. (à suivre)
Il y a de nombreux villages de Saint- merie fut après tenue par Mme Haslé, qui
S gwenneg 4 0 centimes gue ii part, introduisez le français lout en
Guénolé dans toute la basse-Bretagne imprima le journal ar Wirionez, conserva- (1) On n'en pourrait plus dire autant depuis
tour el défenseur dos intérêts religieux. Envoi franco contre 0 fr. 45, eu timbres respectant le dialecte natal. Si l'Alsace le rultaehement. El nous nous sommes laissé
(Clohars-Fouesnant, Lannilis, Collorec, posle, adressés à nos buieaux. dire que lus griefs des populations sontnom-
Locronan, Elliant, Bcuzec - cap - Sizun, Mme Haslé dirigea et imprima aussi le nous est cl nous reste attachée de cœur,
LENNIT breux.
Beuzec-Cap-Caval (Finist ), Priziac, Lan- Morlaisien journal républicain. T. IL KAN I T c'est entre autres causes parce que nous N. D. L. R.

FEUILLETON DE « MOUEZ AN Vno » (3)


« Nous serons les guides, Seigneur », dirent-ils, m a n d a aussi qu'on lui construisit trois g r a n d e s for- Ensuite, Elen eul l'idée de faire construire d e s
« sur mer el sur terre, j u s q u ' a u lieu où se trouve la teresses d a n s les e n d r o i t s qu'elle choisirait d a n s g r a n d e s routes, d ' u n e forteresse à l'autre, à travers
femme que lu aimes le plus ; nous connaissons son l'île de Rrelagne. Elle choisit alors l'Arvon pour s; l'Ile de Bretagne ; et ces r o u t e s f u r e n t faites. C'est
nom, ses attaches el son r a n g ». forteresse la plus élevée, e l l'on y lit venir des gar- p o u r cclà qu'elles sonl d e p u i s appelées Iioutos
Aussitôt, l'empereur partit avec ses troupes, les des de Rome afin que l'empereur p u t y dormir, s'y d'Elen Lluydnwn parce qu'elle était née d a n s
C O N T E GALLOIS DU ¡VâOYEft'-AiàE messagers lui Servant de guides. Ils a r r i v è r e n t à asseoir el s'y promener avec plus de sécurité. En- l'île de Bretagne, el que les gens ne seraient ja-
l'Ile de Bretagne à travers la m e r el les Ilots. Maxcn suite on lui bfllil les deux a u t r e s forteresses, à sa mais assemblés en si g r a n d n o m b r e p o u r d ' a u t r e
Extrait du Livre tlouge de Uergesl
conquit cette île sur Meli, lils de Manogan, el ses voir, l'une à Caer-Llion f l ) l'autre à Caer Vyrdin(2). qu'elle.
(SUITE)
lils, ci les chassa au-dela de la mer. II s'avança lin j o u r l'empereur alla chasser et monta jus- L ' e m p e r e u r resta sept années d a n s l'île ; m a i s les
j u s q u ' e n Arvon et reconnut le pays tel qu'il l'avait qu'au s o m m e t de Brcvi-Vawr (3) ; il lit dresser ses g e n s de Rome, à celte époque, avaient une c o u t u m e
— « Impératrice de Rome, salut ! » vu ; comme il aperçut la forteresse d'Aber-Scin, tentes à cet endroit, el depuis ce temps il s'appelli qui faisait q u e tout e m p e r e u r qui resterait en con-
— « Seigneurs, dit la j e u n e lïlie, je vois que vous « Voilà, dil-il, la forteresse où je vis [jour la pre- Kadeir-Vaxen (\) .chaire de Maxenj. I')e même c'est quête plus de sepl années conserverait les territoi-
avez l'extérieur de g e n s de marque cl des insignes mieri 1 fois, la femme que j ' a i m e le plus ». parce qu'elle fut construite par des m y r i a d e s de res c o n q u i s p a r lui, m a i s ne pourrait r e t o u r n e r à
de messagers. Quelle esl cetle moquerie à mon gens que Cacr-Vyrdin f u t ainsi appelée (5)
Il entra d a n s le château puis d a n s la salle el y vit Rome. Ils élurent donc un nouvel empereur, et celui-
a d r e s s e ' ? — « Nous n'avons eu, princesse, nulle
Kynau, lils d ' E u d a l , el Adeon, lils d ' E u d a f , j o u a n t (1) GaerlIeon-sur-Wyse, Monmouthshire, célèbre à ci écrivit une lettre de menaces à M a x e n . Elle con-
moquerie à ton adresse. Mais l'empereur de Rom
aux échecs ; puis Eudaf, lils de Karadawc, assis cause des romans de chevalerie qui en ont l'ail la rési- tenait seulement ces m o t s : « Si lu viens, oui, si lu
l'a vue en rêve, et depuis il n'a plus ni vie ni repos à dence favorite du roi Arthur.
dans la chaire d'ivoire, taillant les cavaliers de. viens j a m a i s à Rome !.. »
cause de toi. Nous le d o n n e r o n s le, choix, princesse, (2) Caruiarlhen ; ville importante du sud du pays do
l'échiquier, la femme qu'il avait aperçue en rêve La lettre el la nouvelle lui parvinrent à Caer-Llion ;
ou lu nous suivras pour devenir l'impératrice de était assise d a n s la chaire d'or. -- « Impératrice de Galles. Voir plus loin la noie au sujet do l'élymolo^ie
de ce nom. alors il envoya lui-même une lettre à celui qui se
Rome, ou l'empereur viendra lui-même ici le Moine, dil-il, salut ! « Il lui j e t a les bras au cou, el
prendre pour femme». (9) M. Loth, dont il faut lire la magistrale traduction p r é t e n d a i t e m p e r e u r de Rome ; el celte lettre ne
celte nu il même il coucha à ses cédés. des Mabinogion, litre général de l'ouvrage dont ce contenait également que : « Si j e vais moi-même à
— « Ah, seigneurs I » r é p o n d i t la j e u n e fille, conte fait partie, (2 vol. gr. in-8, Paris, Fontenwing, Rome, oui, si j ' y vais !.. »
Le lendemain malin, la j e u n e lille lui d e m a n d a
« j e ne veux pas mettre en doute ce que vous venez 1913) pense qu'il s'agit ici d'une colline appelée Vreni
son présent conjugal, cl l'empereur lui-même la
de dire, ni non plus trop y croire, mais si c'est moi Vaivn, située dans le comté de Pombroke. (.4 suivre)
pria de préciser son désir Elle d e m a n d a p o u r son
que l'empereur aime, qu'il vienne me chercher ici ». père l'Ile de Rrelagne depuis la Manche j u s q u ' à la ('!) Dans notre Brîlagne, plusieurs collines portent Traduit du Gallois par F. GOUR VIL.
Les messagers s'en r e t o u r n è r e n t en voyageant mer d'Irlande, el les trois g r a n d e s îles ad jacentes (1) également le nom de Kador.
(5) L'auteur du conte fait dériver Myrdin, de mtjrd,
j o u r et nuit, et dès q u e leurs chevaux s'épuisaient, p o u r les tenir sous l'Impératrice de Rome ; elle de-
aujourd'hui mijrdd, myriade ; on réalité le moderne
ils en achetaient d'au 1res. Quand ils eurent atteint mtjrddin représente le nom ancien Mariduniim (forte- (1) Le mot lluijddoc signifie en gallois moderne « qui
R o m e ils allèrent saluer l'empereur et solliciter leur (I) II s'agit des lies dc Wight, do Man, ct d'Orc (la resse de la mer) cité par Ptoléméc connue ville de a rapport ajix armées »,. M. Loth traduit lluydawc p a r
r é c o m p e n s e . Ils l'eurent selon leurs désirs. — principale do l'archipel des Orcades). Dcmctac. » conductrice d'années ».
N° 20. — SAMEDI 24 JANVIER 1920.

A L'EXAMEN
L'Examinateur. — « Mon petit, pourriez-
vous me dire quelques mots sur le département
2 W e i) n e £»• HO C e p ti rp e s du Var? »
L e C a n d i d a t . — « Le département du Var
Hebdomadaire Breton - Français esi ainsi nommé parce qu'il est baigné par une
©1 ©BIT rivière appelée le Var... »

Régionaliste — Artistique — Economique L'Examinateur. — « Assez ; vous êtes


i | nul ! Le torrent qu'on appelle le Var coule tout
ABONNEMENTS : INSERTIONS : entier dans le département des Alpes-Mariti-
Rédacteur - Administrateur :
Morlaix-Ville r> ir. Annonces Judiciaires el diverses. . o fr, 40 mes, a plusieurs kilomètres du département
Déparlement et limitrophes. . . . (ifr. F, COURVIL Réclames . o 50 du Var. Apprenez votre Géographie mon
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An asailherien o'ii^tis implijotan « dy-resque, tout aussi bien adopté et qui département du Gard ; l'Aude sort du
namite » ; ai- Isoliseli o deus respontet a l'avantage d'être breton. massif de Carlytte, dans les Pyrénées-
ganl o fuzuilliou, hag epad peinp boni- Restent les Côtes-du-Nord. Pour- Orienlales : le Gers vient des Hautes-
e/, eus bel eingann etrezo hag ar Sinn- quoi les Côtes-du-Nord ? Le départe- Pyrénées ; l'Isère prend sa source et
Feinerien. ment qui porte ce nom est ii l'Ouest son nom au mont Iseran, en Savoie...
Pa n'eni gavas sikour d'ai- polis, an de la France et non au Nord. Mais Incohérence et confusion presque
asailherien a oa aet kuit, ha don abet voilà : 011 avait d'abord songé à don- partout, voilà la vérité. Et qu'est-ce,
belek-hen n'eo hot kolhieret. ner au Morbihan le nom de Côtes-du- grand Dieu, quand les départements
vloaz Iremenot a zo ael or politile en Ar brizonierien Allmant Sud. L'appellation ne prévalut pas. sont affligés de noms composés com-
Penn Rencr ar Répiiblik
yaouank. Da genia en eo hot gazetenner, Elle disparut ; mais on conserva leur me les Basses-Alpes, les Hautes-Al-
Disadorn diwoza oz et» bel anvet en E ver krog da rei frankiz d'ar brizo-
goude oo hot is-prefed, lia broman zo nom aux Côtes-du-Nord. Nouvelle pes, la Charente-Inférieure, les Bou-
Versailles, gant aiuliou Gambi-, evel drc nierien ajhnaiil a oa bel dalc'hcl betek
losl da benip bloaz war-n-ugont ez oo preuve du peu de logique qui présida ches-du-Rhône, etc ? Vingt-sept dé-
gustiim, penn-roner ar Republik. peur-zinalur ar peoc'li. Adkaset 0 vezont
hot is-prefet en Brest. Anvet kannail, au baptême de nos départements. partements ont ce malheur. Nos pau-
An Ao. Poincaré, l;et awalc'h ganlan d'o bro dre henl-houarn ha drc vor..
raktal e helavarded (eloquence) a roas ... Les Côtes-du-Nord devraient vres écoliers s'y perdent.
eus ar seiz vloaz tremolici en Elysée Treiniou a-ratoz a zen d'o c'hcre'bet, hag
d'ezan eur plas merket spiami or être les côtes situées sur la mer du « J'ai entendu des candidats, dit
n'eu (levoa o'hoanl alici da i-hoiiiiu di, a gaso anezo d'o bro.a-biou al Linibourg.
gambr. Honor ar Gambr co bel epail même nom ; les Côtes-du-Sud les M. François, répondre bravement
lia na oa ket en cm lakeol war ar rcnk Manheiin, Euncmbourg. En Haor-Nevcz,
poli. Ali Akademi 011 deus ivo digemeret côtes situées au bord de la Méditer- que Digne était le chef-lieu des Bas-
evit tremenn a-nevoz. on Rouan hag en Sant-Nazaire e vezfont
anezan pell-zo, rak ouspenn prezeger, ranée. ses-Alpes. L'examinateur pestait con-
kemeret gant listri-bras, a vagadou
Glénionceau a e'hoantae awalc'h achui ez oo skrivagnier cus ar c'henta. ... Donnés de bric et de broc, les tre leur ignorance et moi je pestais
\ 1.500 ha 2.000 den.
e oadvez or slad-so, liogen eur c'heve- Gant ma vezo ovurusoc'h e zoiz vloaz départements français sont un perpé- avec plus de raison contre le caprice
Ar re genia a zo aet drc henl-htuarn tuel défi à !a nature et au bon sens ; de ceux qui ont imaginé ces dénomi-
rcr a houe/ a zavas or lin eneh d'ezan : remullir eged n'oo bel re an Ao. Poin-
au 20 ouz ar miz-man, liogen nieur a ils ne tiennent compte ni de l'orogra- nations bien laites pour embarrasser
an Ao. Deschanel, hag o komprenn na carré !
zizunvez a vezo red evit o advroïa boli, phie, ni'de l'hydrographie, ni îles be- la mémoire des élèves. Car enfin,
dizl'e ket ar nuiia a voueziou, gant
Ar gwall-anizer w a r vor o veza 111a zo anezo 400.000 er Franz. soins économiques, ni des affinités pourquoi ici les Hautes-Alpes et au-
heman on e encp, Clemenceau en dovoa
tennet e ano di war ar rouk. Gant-ze, Dalo'hot on deus an uvei da c'houoza ethniques et morales des habitants. dessous les Basses-Alpes ? C'est dit-
Paul Deschanel, a zo hot anvel Pcnn- hag ar mor da zirolla betek an deve- Mais où la puérilité éclate surtout, on parce que les Alpes sont plus éle-
llener ar rioptiblik, gant 734 mouoz war
888 voter.
ziou diveza. Tuil benzol cus an Afrik a
zou benidez da bonsezi war an aoehou. LES NOMS c'est dans le choix de leurs noms, vées dans le premier de ces départe-
bien plus choquants que celui des ments que dans le second. La raison
Da lieul ar voladeg, ar Penn-rener Evit 17 milion a varc'hadourez a oa el Côtes du-Nord : sur 8G départements n'est pas bien bonne. Si, en effet, le
nçwz en dçuz koinzel evit tragare kaal leslr-ze, hag ouspenn-ze evit 20 milion 02 portent des noms de rivières [....] département des Hautes-Alpes a quel-
ar re o deus root d'.ezaïl ar brasa cuor a ali u vilhojou baule a oa o kas da tenso- Il eut fallu au moins, pour la clarté ques sommets supérieurs, tel que le
o'ho.11 li/oiit i'uu den mis ai* vrn. ha.dis- riezou bras ar c'holonion. de la classification, que ces rivières pic des Ursins (4.100 mètres), la Mei-
Al lesti- bras Lorruine a zo en em (Nous empruntons ces lignes au fussent propres aux départements ge (3.900 m.), le mont Viso (3.850
kleria e reolen.
gavet en New-York goude eun dreu- beau livre L'Ame Bretonne (iP série) qu'elles baptisent el qu'elles y eussent mètres), les Alpes du département
« Gwardian foal al lezen 'oinezan,
ziadon spoiilus. Ken garo e oa ar mol- ( i) du grand écrivain breton C. Le à la fois leur source et leur embou- voisin no, sont pas déjà si basses, car
labourai a rin da geudoro'liol ar Gonsli-
inai- kreile d'ai- varloloded ha d'an dre- Goffie ; le chapitre duquel elles sont chure. En fait G départements sur 86 on y trouve le Grand-Bubren, qui a
tution en e zoare hag en he spcred, ila
menourion cz ac al lesti- da goufonli extraites : L'Ecartèlcment de la Bre- sont dans ce cas : le Loiret, la Nièvre, 3.340 mètres, le Bérard qui en a
grenvaat, dit wellàt a gevrod ganti kan-
(lindan ai-gwagennou a c'holoe anezan tagne [p. 226-251) est à lire en son la Drôme, la Corrèze, l'Ardèche et le 3.047 et le Pousenc '2.900 ; ce sont
nadurez ar vro (représentation natio-
sao-taol. entier. C'est l'un des plus beaux el des Gard... Restent 55 autres départe- presque des rivaux. »
nale*, an ordrenansou franlc.
plus spirituels réquisitoires qui aient ments à noms de rivières et fort mal
« An espcr a vagemp en 1918, n'oo Dami lcslr-splujcr (sous-marin) an Appliqué aux rivières, ce mot haut
été formulés contre le système adminis- nommés [...] : l'Eure, la Mayenne et
ket sevenet pomi da henu. lied co liizio Diurne ha» an Néréide a zo hot darhet ne prête pas à des confusions moins
tratif qui rétjil la France depuis la la Sarthe naissent toutes les trois dans
trec'hi an diesderiou a wask warnomp, d'ozo goueledi. Nec'het e ver hot war o regrettables. Induits en erreur, parce
Révolution). le département de l'Orne ; la Vienne, qu'ils sont tombés juste une fois et
drc lakat an Allmantod da soubla ouz le re'li epad nieur a zevez Dre curvad,
tretadlirez Versailles, lire astemi bon gallel o deus tizout ar porz, mes goude ... Le singulier baptême, et les qui nomme deux départements, des- que la Marne prend sa source dans
aliansou, hag bon mignonie/.oii, lui dre pegeiuenl a boan ! Unan anezo a oa parrains plus singuliers encore ! Ne cend du plateau de Millevaches, dans la Haute-Marne, nos écoliers croient
unvaniez an boli Fransizien. renet gant eur Monlroulczad an Ao. nous plaignons pas trop ; nous som- la Corrèze ; la Charente, qui nomme qu'il en va de même des autres riviè-
An Ao. Deschanel 011 deus goude-ze Poillcu, 011 deus diskouezcl en darvoud- mes relativement privilégiés en Bre- aussi deux départements s'écoule des res, et 11e manquent pas de dire im-
saludot ar re a zo hot Penn-rcnericn inan enn ampartiz hag enn nez kalon tagne. Si le nom de Loire-Inférieure monts du Limousin, près de Chéro- perturbablement que la Saône prend
araokan, hag on o niesk an Ao. Poin- dispar, Enor d'ezan ! esl quelconque; celui d'Ille-et-Vilaine," nac, dans le département de la Haute- sa source dans la Haute-Saône, la
' carré, en deus e korz ar hrezol diskouc- également emprunté à des cours d'eau Vienne, la Dordognc débute dans lé Loire dans la Haute-Loire, la Vienne
zet keiuent a nohlanz hag a galileou E n Iverzon 11e rappelle du inoins aucun nom du département du P u y - d e - D ô m e au dans la Haute-Vienne, etc...
uhel ; Clemenceau, d'e e dro, a zo hot N'eo kel war blenaal ez a an traou 011 même ordre. Le Finistère est un nom Mont Dore où elle est formée de deux Les départements maritimes sont-
saludot gantan, evit beza labouret paour-kaez enezen. Eur slrollad a 150 très pittoresque et, par surcroît, fort ruisseaux, la Dore et la Dogne ; l'Al- ils mieux partagés du moins que les
kemcnt da zigas ar viklor, dre zastum don he deus tagel en noz disili diweza bien adaplé à cette pointe extrême du lier, lo Lot, le Tarn ont leur berceau
boli nerzion ar vro. eur c'hazai-n serjanled polis em Brom- vieux' continent. Mais la palme reste dans l e s 'montagnes de la Lozère. (!) Vol. in-12 br. 405 pp. Paris Champion.
An Ao. Deschanel, oajet a dri-ugent bane, e kiclien Tipperary. au Morbihan, nom tout aussi pitto- L'Hérault prend naissance dans le Ed. 0, Quai Malaquais. Prix : 4 fr. 90.

Kontaoen « Mouez ah Vno » (8) — « Nag a dm! a zo cat eus ar barrez- dad, da l'realzi egozui, lavar d'in eur gei- krenv awalc'h da ziwaskol, e niji ganto vefoc'h tud honosl, selu ar c'hras a re-
mail da Bariz lia (l'ai leac'hiou ail, ha mat, Perig ! » ¡ioli eus ly da dad. kelan d'eoc'h eus a greiz va c'haloun,
koulskoude 11'ous ket bel kenientse aar- « Po da vareneuze I10 pous hizetmont bugale geiz. Deuil broman da hokal d'in,
— Va zad 1 evit gwir ez 0U11 c'hoaz
rak eur vecli c'hoaz em beus c'hoant d'lio
An Daou Hent ilou ganl o zuil evit o lozer da vont var-
lere'li ho mail. Ne lavaran ket 11-eus ket
yaouank, met kalz ai- re ail yaouankoc'h
a zo eat da c'hounit o bara, ha ine a fell
da Bariz, va bugalo '? »
— « Me zonj, va zad, eine Alan, e vezo slarda var boull va c'haloun, araok 111er-
vel. K
bel skuilhet cul loum daëlou benag, mot d'in moni ivez ila arela va fenn eun lamín koulz d'eomp en em lakat en beni diluii
(Kendalc'h)
evelalo !... n'emaonip kel o vont oc'li ar eus an toull-man, da zebri kig Iene ha vintili, ina ve ¡mal an amzer. Varc'hoaz — « Va zad ! perak e sonjil e traou
groug 11a var ar chafot, hanegredan ket kigyar 0 fell d'in moni broman, awalc'h email ar zul, e zaimp d'an oferen genta, keno danius ! 011 deisiou all-man, pa zis-
e ve c kalouii liini ebet ac'hanoriip bon a yod ani beus debret » ha goude e kroginip da ober hor paka- troin d'ar gear eus á Bariz, c tigasiu
— « Va zad ! c'hoant em bous da lieu-
daou arc'hoant da rei taol ar maro da dennou, hag e zaimp da c'houlen digant d'ooc'h eur e'haer a loor oferen hag eul
lia eun lanini buhez ai- mah prodik, mot — « Rebech a res d'in ar boucd ani
euii lad kçn niad. Pcrig en dons gwall Soaz Luron e peleac'h e Paris eman hor lunedou nevez, eme Alan. »
bezit dinecli, n'ho heuilhiu kel penn-da- beus roet d'il, va mah ! Me, selaou, cm
gaozoel, kris eo e galoun, me oar, met c'henilerv Job an Ty-Tawalc.'h. » — « lia me, eme Perig a zigaso d'eoc'h
lioini, lezer a rin arpez azo l'allei- vuhez- beus a-lied va buhez dehrelyod ha pala-
piou a zo kirick, nenict an hini a zo bet — « A zo mal va mah : grit va gour- eul lur bulun fr i hag eur arc'hig-vulun
z c, ne geiuerin neniet ar pez a zo mal tez, hag a zo yac'h va c'haloun divar ¡ar
enni, a (-'bollii kredi. » oe'h lien nioumouna pa oa bilian ! c'heinennou da Job, p'her gwelfot, rak en are liant. »
niousiou-ze a res fae varilo hirio. Sai»
— « Ha te, Perig ! lo a jomo o luchen Ar vaiiiin a espern ar vialen, va nizeo, haniigiiond'ina-hodar veach. » — « Ho Irugarekaat a ran, va bugale
d'il gwelout ila vico o venna divar da
da dad ne ket 'la, hugol mal deus darei A raiiko beza kalel koslez lie fenn. — « Ober a rainip, va zad, bezit ili* val, ho komzou, a velan, a deue usgoue-
rosi, evel ina velan poli a zo va re divar
curpok d'az tad, paoli-, ha elioni aman Entenlît mal, niammou, rak ma lezit ar yod. Met p'e gwir e fell d'il d'ohri kig nec'h. » leil lio kaloun. Mot siouaz 1 abenn nía
ganen, hag e vezin laouen 0 vervel. Deus da greski 0 italouiiou ho ptigale vihan leue, kerz va mah da olici- da geusteu- — « Kerkenl ha goulou deiz d'ai lun, teufoc'h endro da Zant-IIerbot, me ne
paotr, pa astennan d'il va divrec'h. » grisiou an ioulou l'ail, 11e zalefoe'h kel ren evel 111a plijo d'il, lies sur, mar lehes an daou ganfarl a oa varzao, samma ra- vezin niui aman, rak eat e vezin du-ze da
— « Pokal a rin d'ooc'h va zad pagi- da volet ar trouez eus I10 loziregez, a la kig yar e kouslo ker d'il, me eo liei lavar jout li-uni o fakadennou, ha d'an Iraon vored Plonevez, eat e vezin da c'hourvez
miadin diouzoc'h evit moni gant va hreur varas Alan d'il. » dioc'h ai- zolier. D ar c'houlz-ze an lad a e kiohen ho niamm vail. Mot ¡evelato,
da Rariz. » — « O va inabig bilian ! o va mabi^ oa c'hoaz en e vele, mot ne gouske ket, deuil da deuler var liar hez eurbanne
paour ! hag 0 pousur galoun da dec'houl — « Potra l'oli d'ooc'h, va zad, ar pez a sevel a reason ee'houaze hag e lavaras: dour bonniget, ha sonjil e vezo eno kous-
— « Va Dono !... va Done ! 11a krisa
ken yaouank dioe'h ar gear, al leac'li zo da zigouezout a erruo, me em beus « Gwelet a ran, va bugale, n'oc'h kel bel kol an tad hag ar vanun o deus kement
kalounad ovidoun ! »
emaoïil ken evuriis, el leae'h uw /.'eus laket em spcred e vezin gVrelloc'h el gourt o sevel hirio, gouzout a ran da karel o bugale, m'o dije roet d'ezo an
« Va zad ! va zad ! 011 0111 zalc'hit'la,
kenient a garantez evidoul ! Lez Alïin da leac'li ali evil ama 11, moni a rankan da ober pelra oe'h deuet da doull vagwele. tamm hara eus o genou.
en han 'Dono ! 1110 a jomo ganeoc'h, va
vont e-unan, heu a zo eu oail, skiant en velet kousto pegousto. » A galoun vail e roan cl'eoc'h va bennoz
zad keaz, me a jomo ganeoc'h evit ho
{Da henil).
kennerzi er slourinadgaro-nian, ha boteg dons, nui lo, va inabig nuiia karel, 0I1 ! — « Mont ar ri, va mah, n'oo ket me diveza, ra vezo ganeoc'h a-lied I10 pilliez!
armarli ! » lavaras Gwilhou. on liano Doue I olioni or gear gant da ! 00 a viro onzil Po gwir 0 kav d'il ez eo bezit bepred kristonion kalounek, hag e Loei'z AR FLOC'H.
« MOUEZ AR VRO »

départements à noms de rivières? Le g é n é r a l du « G r o u p e B é g i o n a l i s t e B r e t o n », Installation de la Chambre Union Musicale


département qui porte le nom de Man-
che n'est pas le seul qui soit baigné A LESN EVEN
li! d i r e c t e u r d e Dreiz Alao, parla du g r o u -
p e m e n t qu'il a f o n d é et d e s o n f o n c t i o n -
Lundi 19 janvier, à 14 heures, les
de Commerce Programme du concert qui sera donné
sur le kiosque place Thiers, dimanche
n e m e n t , i n v i t a n t l e s j e u n e s g e n s de L e s - membres de la nouvelle Chambre de
par cette mer ; il n'est mémo pas à n e v e n à a d h é r e r e n g r a n d n o m b r e à la Commerce ont été installés par M. le prochain 2o janvier, à 10 h. 30 du matin.
D i m a n c h e d e r n i e r , 18 J a n v i e r , l'ancien
l'avant-garde;il est au centre de cette chof-lieu du Kemenel-Ily, l ' a n t i q u e « Cour section formée dans leur localité. Sous-Préfet, délégué à cet effet, par M. Tabarinade, marche ANDRIEU.
mer. Mais le plus mal nommé de d e N e v e n » (1) qui s e s o u v i e n t d'avoir déjà D e t o u t c e qui fut d i t à c e t t e s é a n c e , l e le Préfet du Finistère.
p u b l i c s e f o r m a u n e i m p r e s s i o n d'autant Après avoir procédé à cette installa- Ouverture de Concert.... BLÉMANT.
tous nos départements côtiers c'est vu un b e a u c o n g r è s î é g i o n a l i s t e e n 1905, à
lion M. Fruit a adressé à l'ancienne
d e n o u v e a u é t é le théAtrc d ' u n e m a n i f e s t a - p l u s f a v o r a b l e q u ' a u c u n e a l l u s i o n à la Les Dragons de Villa rs fan t. MAILLANT.
incontestablement le Var. M. Fran- Chambre de Commerce ses remercie-
tion b r e t o n n e dont les o r g a n i s a t e u r s et IQS p o l i t i q u e et à la r e l i g i o n n'y fut faite, et il Polka-Marche SUREL.
çois a été amené à se demander com- c o m p r i t qu'il e s t u n e f o u l e d e q u e s t i o n s
ments au nom du gouvernement et à
p a r t i c i p a n t s g a r d e r o n t le m e i l l e u r s o u v e n i r . son nom personnel, pour les services Les Poilus, défilé BEHNIAUX.
ment il se faisait que la rivière qui a L'Un va nie: Yaouunkiz Breiz, qui e u t j a d i s v i t a l e s p o u r le pays, s u r l e s q u e l l e s l e s
qu'en des temps difficiles elle a rendus
donné son nom î> ce département se s o n h e u r e d e p r o s p é r i t é et s o n d é c l i n , a y a n t g e n s d'opinions et de croyances o p p o s é e s à l'administration dont elle fut la dé- Stade Morlalsien
peuvent et doivent s'entendre. vouée collaboratrice, au commerce
trouve toute entière dans le départe- r e p r i s u n e n o u v e l l e vie, grAce au Groupe
lîégionalisle Breton, q u i a a d o p t é ¡cette a p - U n Bro Goz va Zadou h a b i l e m e n t c o n - local et aux populations de son ressort. Dimanche dernier le Stade Morlaisien
ment voisin, et voici ce qu'il a décou-
p e l l a t i o n c e l t i q u e , YUiwcmiez, à laquelle d u i t et r e p r i s par l ' a s s i s t a n c e c l ô t u r a c e t t e M. le Sous-Préfet en félicitant et en s'est rencontré avec le Collège en match
vert : le Var est un torrent qui servait n o u s r a t t a c h e n t tant de s o u v e n i r s de n o s ' r é c o n f o r t a n t e s é a n c e , et l ' a s s e m b l é e s e remerciant les membres de l'ancienne arnical.-
autrefois de limite entre la France et d é b u t s d a n s le r é g i o n a l i s m e b r e t o n , o r g a - s é p a r a aux c r i s d e « V i v e la B r e t a g n e ». Chambre de Commerce de leur zèle et
de leur dévouement, adresse des éloges La partie qui n'a cessé d'être très cour-
l'Italie sur une faible partie de son nisait u n e « j o u r n é e » au c œ u r du L é o n . A 8 heures, avant l'ouverture des portes,
toise s'est terminée par la victoire des
tout particuliers au trésorier de cette
parcours ; on avait trouvé bon d'en La S e c t i o n M o r l a i s i e n n e , r e n f o r c é e d e s u n e f o u l e s e r r é e s e p r e s s a i t à l ' e n t r é e du
compagnie, M. Arlur, qui, dans la lourde Stadistes par 4 buts à 1.
b a r d e s du Ti-Kciniri-Breiz, d é b a r q u a du p a t r o n a g e , où d e v a i t s e d o n n e r la S o i r é e tûche de la répartition du sucre, s'est
faire l'enseigne du département dont
tortillard d é p a r t e m e n t a l et fut a c c u e i l l i e B r e t u n n e A r t i s t i q u e a n n o n c é e par l e s multiplié : un témoignage officiel de Les Stadistes auraient pu mieux faire.
Draguignan est le chef-lieu, de pré- *
par le p r é s i d e n t d e la S e c t i o n d e L e s n e - a f f i c h e s . En un clin tl'œil la salle f u t c o m - satisfaction, sous forme d'une lettre de
férence à l'Argens, qui a son cours v e n , M. J. C o z a n é t e t le b a r d e L o e i z ar ble au point q u e l'on d û t r e f u s e r q u a n t i t é félicitations de M. le Ministre du Ravi- * *

entier de 100 km. dans ce départe- F l o c ' h , r o m a n c i e r attitré d e Moue: ar Vro, d e g e n s . U n e « G a v o t t e » e x é c u t é e e n trio taillement, a d'ailleurs rendu hommage Dimanche prochain le Stade se rencon-
ment. Arrive en 1800 la réunion du c o n n u d a n s le p a y s s o u s le n o m d e Paotr par Mlles I l u n l z i g e r e t M. I l u e t c o m m e n ç a au précieux concours qu'il a apporté à trera en match de championnat avec le
ar l'takou, p o r t a n t beau s o n juslin, s o n tur- la s é a n c e . . ; • l'administration.
convié de Nice ii la France, et pour M. le Sous-Préfet croit être l'inter- Stade Charles de Blois, de Guingamp.
ban et s o u tok-lédan d e s g r a n d s j o u r s . M. J. d e B o i n c é , p r é s i d e n t d u G. B. B.,
arrondir le nouveau département des p r o n o n ç a e n s u i t e u n e b r è v e a l l o c u t i o n et prète de la Chambre de Commerce et il La partie promettant d'être très inté •
A la s o r t i e d e la " g r a n d ' m e s s e , o c c a s i o n est celui de l'Administration préfecto-
Alpes-Maritimes, 011 détache du dé- r e t r a ç a l ' h i s t o r i q u e du g r o u p e . ressante nous espérons voir un no mbreux
t o u j o u r s f a v o r a b l e p o u r h a r a n g u e r l e s fou-
Le Ti Kaniri Breiz d e Y v e s B e r t h o u ,
rale en adressant aussi, de chaleureux
partement du Var l'arrondissement l e s b r e t o n n e s , d è s q u e le t a m b o u r d e ville remerciements à son ancien président, public à Kernéguez.
c h a n t é p a r F a n c l i Gourvil, fut h a c h é M. Kérébel, qui a rendu tant de services
de Grasse. Il s'ensuit que le torrent e u t fini s e s « b a n n i e s 1, l e s b a r d e s F . Gour- Entrée : 0.50, Militaires-Scolaires : 0.25-
vil et P. J a o u a n , g r i m p é s s u r 1111 b a n c , s'iin-
d'applaudissements ù chaque couplet,; au ravitaillement et qu'il salue dans sa *
du Var se trouve tout entier dans le l e s u c c è s o b t e n u par c e c h a n t t é m o i -
p r o v i s a n t h é r a u t s d e la j o u r n é e , i n v i t è r e n t retraite. • *
département annexé : le Var n'est g n a du p r e m i e r c o u p d e la r é c e p t i v i t é M. Fruit ne doute pas que la nouvelle
t o u r à tour la p o p u l a t i o n d e L c s n e v e n à s e Le Stade Morlaisien organise pour le
plus dans le Var ! fnèler le p l u s é t r o i t e m e n t p o s s i b l e aux m a -
du p u b l i c ; d é s o r m a i s celui-ci était g a g n é , Chambre de Commerce 11e soit animée du er
et il le fit v o i r c o n t i n u e l l e m e n t , par l e s même zèle que sa devancière ; la plu- 1 Février une matinée dansante dans
...11 est vrai que si le Var ne coule n i f e s t a t i o n s d e l'U. I. B. q u i c o m p r e n a i e n t
b r a v o s qui a c c u e i l l i r e n t Gwerz unir slad part de ses membres composaient du les salons Quiviger (rue de Brest) de deux
une conférence publique dans l'après-midi
pas dans le Var, il y a des départe- ar Brezoneg d e T. Le G a r r e k , -interprétée reste celle-ci. C'est donc sur les mêmes heures à sept heures pour les familles des
et 1111 c o n c e r t a r t i s t i q u e dans la s o i r é e . concours dévoués et éclairés qu'il
ments qui ne sont point tout entiers par M. Mazé-Launay, | l e s p o é s i e s d e Le
Cette p r e m i è r e prise d e c o n t a c t p e r m i t compte pour l'avenir. Il salue les nou- membres actifs et honoraires de la so-
Gotiic et d e Le Braz : La Chanson de Mar-
dans leurs propres limites. d ' a u g u r e r f a v o r a b l e m e n t du r e s t e . veaux élus qui n'auront qu'à suivre les ciété et leurs invités.
guerite, les Epaves, en Novembre, finement
Vous 11c comprenez pas ? Eh bien ! A t r o i s h e u r e s e u l lieu d a n s la g r a n d e traces de leurs aînés et les traditions de
d é t a i l l é e s par A. d e K e r a n l l e c h , l e s trucu-
cette Compagnie pour bien faire et rem- Cette petite fête est essentiellement
regardez.le département du Vauclusc. s a l i e d e l'hôtel L e r o u x , la r é u n i o n p u b l i - l e n t s p o è m e s d e F. Le G u y a d e r : U Angélus plir un rôle utile à l'intérêt général. Il privée.
Un de ses cantons, celui de Valréas, q u e d o n t le b u t était d ' e x p l i q u e r le r é g i o - de Comanna, Dissertation sur l'ivrognerie voit parmi eux avec plaisir, M Rams, Les membres honoraires et actifs pour-
n a l i s m e et la q u e s t i o n b r e t o n n e . P l u s i e u r s bretonne d i t s a v e c t o u t e la v e r v e n é c e s s a i r e boulanger à Morlaix, dont la compétence
est situé dans le département de la centaines de personnes, h o m m e s , j e u n e s ront retirer les cartes donnant droit à
p a r E d m o n d D. ; La Ferme de Y. B e r t h o u sera précieuse à la nouvelle Chambre.
Drôme. Ne croyez pas qu'il y pousse g e n s et d e m o i s e l l e s a c c o u r u r e n t à l'appel par V. Montfort, e t c . . . Il veut le remercier publiquement du l'entrée, chez M. Charles Briens, rue d'Ai-
une pointe,. Non, il y est parfaitement d u matin. Le p r e m i e r , n o t r e d i r e c t e u r , concours que, depuis deux ans, il lui guillon, n° 4.
développa en français, en une causerie L e s Paotred Rosko, d e d ' H e r b a i s , ar apporte avec 1111 désintéressement ab-
enclavé, séparé du reste du Vaucluse Bariziancs d e B o c h e r et dix a u t r e s c h a n - Ves'iaire 3 francs.
d o c u m e n t é e et p l e i n e d ' a p e r ç u s s u g g e s t i f s , solu dans le ravitaillement en farine de
par une bande de territoire où s'élè- s o n s l u b r e t o n , v a l u r e n t à F a n c h Gourvil l'arrondissement de Morlaix et des loca-
l e s b i e n f a i t s du s y s t è m e régionaliste, Convocations
vent plusieurs villages faisant partie o p p o s a n t celui-ci à ln c e n t r a l i s a t i o n a d m i - d e n o m b r e u x r a p p e l s ; Pipi T a l o n , lui, o b - lités d e l ' a r r o n d i s s e m e n t tle C h â t e a u l i n
de la Drôme. n i s t r a t i v e a c t u e l l e d o n t il lit r e s s o r t i r l e s tinL e n c o r e u n e fois le p l u s m é r i t é d e s qui sont du ressort de la Chambre de Au Temps Perdu. — Le Dimanche 25
s u c c è s a v e c s e s f a c é t i e s et l e s j o y e u s e s C o m m e r c e d e M o r l a i x , et dans l'admi-
Le département des Ilautcs-Pyré- multiples inconvénients, tout en se tenant
nistration du stock de farine constitué janvier :
s o i g n e u s e m e n t e n d e h o r s d e la p o l i t i q u e . p r o d u c t i o n s d e l'Awen a r m o r i c a i n e qu'il
nées est exactement logé à la même sait si b i e n i n t e r p r é t e r . N o u s n e p e n s o n s à Morlaix et qui a rendu tant de services Bâtiment : Paiement des Cotisations
La c o n f é r e n c e qui d u r a u n e h e u r e fut à la population.
enseigne Ch. Le GOFF1C. v i v e m e n t a p p r é c i é e par l'auditoire où p a s qu'il s o i t d o n n é d e v o i r u n e salle p l u s de 9 heures à 11 heures.
t o u t e s l e s c l a s s e s d e la s o c i é t é s e t r o u - c o m p l è t e m e n t c o n q u i s e q u e c e t t e salle 11 invile M. Queinnec, doyen d'âge, à
î t u n p l i e d e L é o i i a r d s q u e la l é g e n d e r e - prendre la présidence de la séance poul- — Boulangers : Réunion à 9 heures,
v a i e n t r e p r é s e n t é e s . A p r è s lui, P. J a o u a n
, S o c i é t é Archéologique p r é s e n t e c o n t i n u e l l e m e n t m o r o s e s , et i n - ie tirage au sort des séries de renouvel- questions urgentes.
(Pipi Talon) d o n t le b e a u c o s t u m e c o r -
d i f f é r e n t s ù t o u t c e qui n'est p a s « a f f a i r e » , lement de la Chambre de Commerce et
du F i n i s t è r e nounillaiâ faisait s e n s a t i o n d a n s c e t a u s - pour l'élection du bureau. Il est procédé Patronage Salnt-Melaine
tère L é o n , p r i t la p a r o l e en b r e t o n , e t o u r e l i g i o n . Et l e s o r g a n i s a t e u r s o n t l i e u
à cette élection. Sont nommés :
a v e c un art, u n e r i c h e s s e v e r b a l e et u n e d e s e léliciter du s u c c è s d e c e l l e p r e m i è r e
Président : M. Arthur, de Morlaix ; Dimanche 1er février à 4 heures, séance
Enseignenienl Bilingue e x h i b i t i o n entièrement bretonne, qui p r o u v e
facilité é t o n n a n t e s c h e z un h o m m e s a n s Vice-président : M. Orali, de Landivi- récréative. Au programme : une comédie
c u l t u r e , e x p l i q u a l e s r a i s o n s qui d o i v e n t que les beautés les plus pures en poésie siau ;
Dans sa dernière séance, la Société et e n m u s i q u e , s e p e u v e n t t r o u v e r c h e z
(scènes de la vie de caserne) ; une opé-
unir é t e r n e l l e m e n t l e s B r e t o n s s u r le Secrétaire : M. Puyo, de Morlaix ;
archéologique du Finistère, après avoir nous ; e s p é r o n s qu'elle sera suivie de Trésorier : M. Serrurier, Courtier rette d'Ofienbach : Les deux Aveugles :
écouté la lecture d'une note sur rensei- terrain n a t i o n a l , et a d j u r a s e s a u d i t e u r s
d e c o n s e r v e r t o u t ce qui l e u r a s s u r e l'ori- q u a n t i t é d ' a u t r e s , qui f e r o n t e n f i n c o n n a î - maritime à Morlaix. monologues, chœurs, chansons breton-
gnement de la langue bretonne présen- M. Artur prend la présidence de la
tée par l'un de ses secrétaires, M. Ogès, g i n a l i t é p u i s s a n t e a t t a c h é e j u s q u ' i c i au tre la v r a i e B r e t a g n e ù n o s c o m p a t r i o t e s nes avec le concouis de deux bardes du
d e t o u s l e s c a n t o n s . OEuvre é m i n e m m e n t réunion. Il remercie ses collègues, en
instituteur public à Gouesiiach, a émis n o m d e B r e t o n . La p l a c e n o u s m a n q u e
son 110111 et au 110111 des membres du Ti kaniri Breiz. Avis aux personnes en
les vieux suivants, qui ont rencontré la m a l h e u r e u s e m e n t p o u r d o n n e r le détail l o u a b l e el n é c e s s a i r e , d o n t , l e s r é s u l t a t s
seront certainement féconds. bureau. Il les assure de tout le dévoue- quête d'une saine et joyeuse récréa-
chaleureuse approbation de tous les d e s o n d i s c o u r s qui é m u t et (il rire tour ment de ceux-ci et déclare qu'il s'effor-
membres présents à la réunion : N o u s m a n q u e r i o n s ¿1 n o s d e v o i r s s i n o u s
tion.
à tour l e s [»lus i n d i f f é r e n t s . cera, quant à lui, de mériter la marque
1" Il est souhaitable que, dans les éco- E n s u i t e M. Marchai, le j e u n e s e c r é t a i r e
ne r e m e r c i i o n s ici t o u t e s les p e r s o n n e s d'estime que ses collègues viennent de Chambre de Commerce
qui o n t c o n t r i b u é par l e u r a c t i o n l o c a l e au lui donner, et dont il est profondément
les primaires bretonnes, les maîtres (1) lit iiuu il'Even, comme le vont une éty- s u c c è s d e c e t t e j o u r n é e , et e n p a r t i c u l i e r touché. Toutes ses forces, toute son Voici la nouvelle composition de la
soient autorisés à employer la méthode m o l o g i e en ¡'-peu-près. NKVCII e s t ua nom île M e s d e m o i s e l l e s H u n t z i g e r et C o z a n e t , qui, activité et tout son cœur sont acquis à
saint commua •'» la Bretagne et au Pays de Chambre de Commerce : président M.
de renseignement bilingue, la seule lo- Galles, c. f. Laniioven, écrit Lannevain, près a v e c u n e parfaite b o n n e grAce, o n t a c c o m - la défense des intérêts commerciaux qui
lui sont confiés. La guerre est terminée, Auguste Arthur, courtier de marchan-
gique et el'licnce, faisant apprendre le Hégard (C.-d.-N.) ; Neven, v i l l a g e s en Lan- p a g n é les c h a n t e u r s au p i a n o , et d e s s i n é
rivoaré et eu Saint-Pierre Quilbignon ; I.es- de jolis programmes que les amateurs se
mais c'est encore une période difficile dises ; vice-président, M. Ernest Giall,
français par l'explication bretonne des neven, village en Ch;\tenuiieuf-du-Faoii ( F i - sont disputé.
qui s'ouvre à l'activité de tous les fran- maître tanneur à Landivisiau ; secrétaire,
ternies et des phrases, absolument nistère). lin Colles, c'est saint Nevijn qui a çais. Il faudra, pour la traverser, la
donné son 110111 à lu paroisse d'Eglwys Ne- Bcved Lesneven ha Bro-Léon, ha coordination de tous les efforts et le M. Marcel Puyo, négociant ; trésorier,
comme on le fait pour enseigner les vyn, en Carnnrvonshire. kenavo ar c'henta ! concours de toutes les bonnés volontés M. Charles Serrurier, courtier maritime.
langues étrangères et les langues mor- On peut compier sur la sienne et celle
tes, latin et grec ; \ de ses collègues. Assistance aux femmes en couches
11 tient à remercier M. le sous-préfet
2" (Juelo maître, lorsqu'il remarque- d'avoir bien voulu procéder à l'installa- Par circulaire du 14 janvier 1920, M. le
ra (¡ne des explications données en fran- tion des membres de la nouvelle Cham- Préfet du Finistère rappelle que les de-
bre de Commerce el des paroles aima- mandes d'admission à l'assistance aux
çais ne sont p;ss bien comprises, four- bles qu'il a prononcées à cette occasion.
nisse îles explications en breton et re- II se félicite des bons rapports qui ont femmes en couches, doivent être faites
prenne ensuite la reniai que -en français, toujours existes entre la Chambre de au moins un mois avant la date probable
Commerce el le représentant du gouver- de l'accouchement.
pour la faire bien entrer dans l'intelli- nement et de l'appui que la Chambre a
gence des élèves ; toujours trouvé auprès de M. Fruit. 11 Les postulantes devront joindre à leur
jVloptroOlez (Morlaix) la colLalion est portée de 3 francs à 5 rend hommage à l'activité, au zèle el à demande un certificat délivré par un mé-
3° Que, une fois par semaine, il soit francs à partir du 1" janvier 1920, et la complaisance de M. le sous préfet,
dont le précieux appui a beauepup con- decin et attestant la nécessité du repos
fait une lecture bretonne, publique en Arrestations qu'un posle de secrétaire de mairie est tribué à atténuer les effets de la crise avant les couches.
classe, lecture variée chaque fois, prise Le docker Jean Poren, 35 ans, demeu- oflert pour un^cpmoiune de l'arrondis- qu'on vient de traverser. Il l'assure de
dans, différents ailleurs bretons : Bar- rant à Brest, 21), rue Kéruscun, a été sement. S'adresser au siège social, 12, toute la sympathie respectueuse de la Révision de la liste Electorale 1 9 2 0
Chambre de Commerce. 11 remercie ceux' i
zax^BieÎ/., Uwerzio'u e t Sonion d é Lu- trouvé le 1(> courant, ïi 13 h. 30, en gare Grande Rue, Morlaix qui l'ont aidé comme trésorier de l'an- Le Maire de Morlaix prie instamment
zel, etc.., chansons et histoires publiées de Morlaix, sans billet el sans argent. cienne Chambre et en particulier M. les électeurs de la commune non inscrits
par nos différents journaux brctonnanls. Conduit au commissariat de police par Paiement des délégations Puyo, secrétaire.
sur la liste 1919, de s'assurer dans le plus
Ces lectures seraient accompagnées de les agents Jallrenou et Lijour, il a été Les délégations du 4° trimestre 1919 M. le sous-préfet s'associe à cel hom-
mage mérité au dévoué secrétaire de la bref délai de leur inscription sur la liste
commentaires sur le génie du pays, ses mis en étal d'arrestation. seront payées à Morlaix le 31 janvier 1920.
Chambre de Commerce. II remercie le
usages, ses traditions, ses légendes, et 1920. Les délégataires devront être por- nouveau président, M. Artur, félicite les Il rappelle en môme temps qu'aucune
— Informé qu'un individu sans argent
d'aperçus sur l'histoire et la géographie teurs d'un certificat d'existence. membres du bureau de leur élection et
se trouvait à l'hôtel de la Poste, l'agent les assure encore une fois de son dévoue- inscription nouvelle ne peut être faite si
de notre pays ; Lijour alla le chercher et le conduisit ment. l'électeur ne produit pas un certificat de
Emplois réservés
4° Mêmes desiderata en ce qui con- devant le commissaire de police. Ce der- La Chambre de Commerce aborde radiation de son ancienne résidence et
Ont été nommés à la manufacture de ensuite la discussion de son ordre du
cerne les écoles primaires supérieures ; nier l'ayant fait fouillé, le trouva porteur jour. ceci quelle que soit la situation de l'élec-
tabacs de Morlaix : préposé d'atelier, M.
5° Dans les écoles normales d'institu- de morphine, de cocaïne el de fausses teur.
Le
• Néan ; ouvriers du cadre de la fabri-
teurs, enseignement du breton, ortho- ordonnances médicales et, en outre, de Arrivages de Beurres Election à la chambre d'agriculture
cation, les candidats militai) es suivants :
graphe, syntaxe, notions sur les œuvres notes d'hôtel impayées. L'individu, Mac
M\l. Lngadou, Calice, Le Fers, Sléphan, Par suite d'arrivages importants de La liste électorale des électeurs à la
littéraires bretonnes, histoire et géogra- Aulifle, 32 ans, télégraphiste, disant ha-
Beuzil et Coroller. beurres étrangers, une baisse' sensible chambre d'agriculture est déposée à la
phie ; biter Kerhuon, a été mis en étal d'arres-
s'est produite dans les cours de celte mairie, Bureau des élections, les intéressés
G° Dans les collèges secondaires et ly- tation. Chambre de Commerce de Morlaix
denrée. sont instamment priés d'en prendre co n-
cées, que la langue bretonne soit ad- — L'agent Lijour a arrêté, le 17janvicr, Rattachement au Ministère des Finances Les beurres de choix 11e devraient pas naissance et de formuler au besoin les
mise pour l'obtention des diplômes du le sieur Holland, dit Guinidic, journalier du service des importations el exportations. se payer plus de 6 fr. à G fr. 25 le denci- réclamations qu'ils jugeront nécessaires.
baccalauréat et de la licence, au même à Saint-Martin des Champs. Cet individu kiio au détail suivant qualité.
— Pur ue décri t du 4 janvier 1920, inséré
titre que les langues étrangères. était recherché, depuis plusieurs jours, Écoles nationales d'Arts & Métiers
au journal Officiel du 6 janvier, le service
pour vol de deux sacs d'avoine commis Bons de charbons de janvier
Ces vieux seront transmis aux dépu- des importations et exportations actuelle- Des modifications ont été apportées
tés et sénateurs du Finistère, pour qu'ils par lui le 11 au malin. Les bons de charbon de janvier seront
ment rattaché au Ministère dç la Recons- récemment aux programmes pour l'ad-
veuillent bien appuyer nos revendica- < Association distribués à la Mairie, du 26 au 81 janvier
tions, lesquelles n'ont d'autre objet que titution Imluslrielle a été transféré au mission aux écoles nationales d'Arts et
la plus grande gloire, de la France, par des anciens combattants courant de 9 h. ù midi et de 1 h. 1/2,à Métiers. On peut consulter, à la Sous-
Ministère des .Finances, (Direction géné-
la conservation et le (lév'cloppénient A h. 1/2 sur la présentation du carnet de Préfecture, les notices contenant tous
Le bureau de l'Association des anciens rale des Douanes, à dater du 1" janvier
d'une de ses plus belles langues provin- sucre du chef de ménage.
ciale* combattants rappelle aux sociétaires que 1920.) renseignements à ce sujet.

»
" )

• i
« MIODEZ AR VR'O »

Syndicat des Employés gnalés par la Commission mixte d'Em- Jeanne Prigent, cigarière. — Pierre Gac, Pour faire v i v r e Etude de M» E R U S SARD .notaire à Morlaix
du Commerce et de l'Industrie ployés ; devant servir comme élément maçon et Marie Puillande, cigarière. — Jean 38, Place Thiers.
de discussion ».
Abgrall, jardinier et Jeanne Abgrall, cuisi- « Mouez ar V r o »
Réunion S/atutaire du 18 Janvier 1920 nière. — René Hélnrj, ferblantier et Amilie A V E N D R E
Très belle assistance à la première réu- Nous demandons donc aux camarades Isnac, employée de commerce. — Pierre apportez-lui
nion de 1920. empl"yés, hommes ou femmes, dont les Ronel, employé de commerce et Louise de Gré à Gré
Corre, employée de commerce.
votre abonnement.
appointements mensuels ne se rappro-
Le camarade Dantec, président, ouvre
la séance par une courte allocution dans cheraient pas des chiffres ci-dessus, de Mariages LA F E R M E D E
laquelle il montre aux Employés la né-
cessité plus vive que jamais de s'unir. A
bien vouloir s'adresser à la Commission
mixtes des employés qui agira pour leur
Jean Dorniç, métallurgisle, et Annette
Larhanlec, cigarière. — François Rourven,
quarlier-maître el Franciae Masson, c o u -
E. lLEC oAUU
ClftlIT
I , Pl. de
à MORLAIX, informe MM. les
COUTELLIER-ARMURIER
Vlarmes,
pécheurs
KERSMPRONOST
EN PLOURIN
l'heure dure que nous vivons il faut ré- donner satisfaction. " turière. qu'il reprendra comme par le passé ses contenant environ 6hectares, louée 600fr.
pondre par plus de solidarité et laisser de 11 est bien entendu que la plus grande expéditions de poissons à partir du 1" fé- et impôts à Ilippolyte Crété.
Décès vrier.
côté l'égoïsme trop fréquent pour songer discrétion sera apportée dans cette déli- S'adresser à M» ERUSSARD,
Maria Chevrel, veuve de G e o r g e s Le
aux camarades ir,oius heureux. Parlant cate question. Le nom des employés ne Cam (Chùteauj, G2 a. 8. — Jeanne Nicolus,
ensuite de la campagne menée actuelle- sera jamais mis en avant. femme Laleton, roule de Callac, 73 a. 9 m. f r n M n i w i p • 5 0 ° / o s u r cirage' PROTHÈSE ET CHIRURGIE DENTAIRES
Pour tous renseignemenls utiles — Fiacre Cabon, époux de Cogennt (Château^ LUUNUMIt . encaustique, pâle à 2, Quai de Léon — M O R L A I X
ment en faveur de l'augmentation des sa-
s'adresser à MM. F. Ceorget, 12 quai de 12 a. 9 m. — Marie Le Gall (Château), 70 a. nettoyer; dentifrice, l.otion supérieure.
laires, il demande aux camarades de ren- Ecrire : A D O R , Colombes (Seine). M . B A V A R D a l'honneur d'informer
2 m. — Jeanne Le Baot, veuve. Le Vaillant
seigner très exactement la Commission Léon, Président de la Commission et J. sa clientèle qu'il vient de s'assurer la colla-
(Château), 02 .a 2 m.
qui a plus que jamais besoin des lumières Cosquer, 1, place Annanil Cloarec, Se- boration de son neveu, M. A TANGUY,
de tous. Il termine en faisant adopter les crétaire. CAFÉ DE FRANCE - RESTAURANT DE L'EAL-DE-VIE DE CIDRE Chirurgien-Dentiste de la Faculté de
Médecine de Paris, diplômé de l'Ecole
résolutions suivantes. Une permanence est ouverte tous les' Chambres pour Voyageurs Dentaire de Paris.
CULTIVATEURS,
Venir à la permanence très souvent dimanches de 10 h. à 11 h., au siège so- V o u l e z - v o u s faire de l'eau-de-vie de cidre C o n s u l t a t i o n s e t O p é r a t i o n s de 9 h . à 5 h
prendre contact avec les camarades. cial des Syndicats d'employés hommes et Emile LÉTANG ou de poiré trois s e m a i n e s a p i è s avoir pilé ?
Oui, n ' e s t - c e pas i Alors, rien n'est plus
Comprendre davantage l'esprit syndica- femmes, 2, rue de Ploujean. PROPRIÉTAIRE simple. Au laboratoire Arnaud Marie, case

liste, être régulier dans le paiement des Avis aux Réfugiés 34, P l a c e T h i e r s — M O R L A I X 255 à Vire (Calvados) démandez le Ferment
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cotisations. P a r une circulaire du 5 j a n v i e r 1920, En v o u s c o n f o r m a n t nu mode d'emploi indi- Maison Francis CONAN
Le compte-rendu financier est la meil- Setu aman R o l l - P r e d qué sur l'étiquette, tout le sucre de votre
leure preuve de la necéssilé de prendre
M. le Ministre des Régions libérées a
fait connaître qu'un droit de priorité est
ar zul 2 5 a viz Genver
Salade de P o m m e s
cidro ou poiré nouveau se transformera
promptement en alcool. P a s de traces, pas
Jean CONAN
cette dernière résolution. L'installation reconnu d a n s les ventes de matériel amé- de r i s q u e s , résultat certain. A la même Successeur
Salade de Betterave a d r e s s e , vous pourrez également vous p r o -
confortable des cours a porté un coup ricain en faveur de tout sinistré sur tout Céleri .remoulado curer la Poudre Amand Marie (3 fr le VINS & SPIRITUEUX EN GROS
terrible à notre caisse. Il est urgent, dit Huitres paquet, dose pour 1.000 litres) la meilleure
non sinistré, en cas de recherche d'un Filets d'Harengs Place du Dossen — MORLAIX
pour colorer et bonifier lu cidre et la Mixture
notre trésorier, que les syndiqués com- même article. Canapé d'Anchois Amand Marie (it fr. le paquet, d o s e pour
prennent ce secours précieux que leur Assietle Anglais« 1.000 litres), la préparation excellente pour
P o u r leur p e r m e t t r e • l'exercice de ce conserver les cidres doux el les empêcher
donne leur groupement et qu'ils lui vien- Homard Mayonnaise Etude de M* ERUSSARD, Notaire
droit, les sinistyés ou réfugiés devront de s'engraisser, filer, noircir, durcir (Di-
. à Morlaix, 38 Place Thiers.
Coquilles de Saint-Jacques plôme de Grand Prix. Exposition Interna-
nent en aide en se mettant en règle. présenter aux Sous-Intendants chargés Raie au beurre noir tionale de Paris 1911).
Le régime forcé des restrictions a di- Sole Meunière
de la liquidation des dépôts dans les-
minué le chiffre des remises de la Coo- quels ils désirent acquérir du matériel, Choucroute garnie ADJUDICATION
pération. Le c a m a r a d t G e o r g e t , président Tournedos Béarnaise

de cette commission demande une fois de


un certificat délivré p a r le P r é f e t du dé-
p a r t e m e n t d'origine ou par le P r é f e t du
Fricandeau aux petits Pois
Poulet rôti aux P o m m e s
J. GUIOMAR Le
En l'étude
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plus aux syndiqués qu'en ne faisant pas d é p a r t e m e n t de refuge.
Chirurgien-Dentiste
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leurs achats chez nos fournisseurs ils Il est entendu que ledit certificat a uni- Artichands h l'Huile
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de la Facullé de Médecine de Paris
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abandonnent une source de bénéfice très q u e m e n t p o u r but de p e r m e t t r e l'exer- P o m m e s Fondunte et dépendances avec jardin, rue Ville-
appréciable. cice du droit précité et de p e r m e t t r e au Salade CONSULTATIONS DE 8 H. 1 / 2 A 5 H. neuve n° 15, occupés par Monsieur
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seur de seconde année dit toute la satis- Salle pour Banquets et Noces KOMZET A VEZ BUE ZONE G S'adresser à M• ERUSSARD.
(limitation de la s o m m e j u s q u ' à concur-
faction que lui prouvent l'assiduité et la rence (1e laquelle une même personne de 40 Couverts
bonne volonté de ses élèves II les félicite peut acquérir, e n g a g e m e n t de ne reven- BEMt)EZ ; Legistri, histrha pcskedfresk.
de montrer ainsi la volonté qu'ils dre que d a n s des conditions détermi-
ont d'acquérir des connaissances qui leur nées, etc...) LE CONQUET
permettront de rendre plus de services Les intéressés devront s'adresser, p o u r SCULPTURE
à leur patron et de mériter de ce fait les Médaille d'honneur aux marins
l'obtention (lu certificat en question, ex-
avantages que nous réclamons pour eux. de c o m m e r c e . — Quartier du Conquel:
clusivement, aux P r é f e t s de leur dépar- T e n t u r e s é t JVIeixTbles d o t o u s S t y l e s
F. Bazil, patron pêcheur, d e m e u r a n t à
Il serait désireux que les camarades t e m e n t d'origine ou do refuge.
P o r s p o d e r ; J. Bergot, p a t r o n pêcheur,
apportent plus d'empressement.à signa-
ler au syndicat, les emplois à pourvoir.
Quelques camarades actuellement sans
situation ou ayant des situations précai-
Théâtre Municipal
Cinéma Pathé
d e m e u r a n t à Portsall ; G. Calvez, pa-
tron pêcheur, d e m e u r a n t à Plouguer-
neau ; A. Gouzien, p a t r o n pêcheur, de-
PITON II FILS Aie tiers : 4, Place du Dossen, 4
La direction du Cinéma Pathé présente m e u r a n t à Portsall ; E. Guéua, patron 23, Grand'Rue, 23
res leur en seraient reconnaissants. cette semaine un spectacle de toute pêcheur, d e m e u r a n t à L a m p a u l ; J.-L.
A ce propos on décide de rétablir le beauté. Jean', patron-pêcheur, d e m e u r a n t à Lam-
E 3E.&ÏX
système de permanence d'avant g u e r r e . Cupidon par procuration, exquise co- paul ; Y. Jézéguel, matelot, d e m e u r a n t
Le syndicat sera donc ouvert tous les di- médie interprétée par la jeune et gra- à Plouarzel ; C. Ivermaïdic, patron pê-
manches matin de 10 à 11 heures. Aux
camarades d'y venir nombreux.
cieuse artiste qu'est Marie Osborne, char- cheur, d e m e u r a n t à Lainpaul ; J. Le Gall, QUINCAILLERIE OUTILLAGE
mera nos fidèles habitués. — Marie p a t r o n pêcheur d e m e u r a n t à Porspoder ;
Le bureau étant renouvelable tous les MÉNAGE — ÉCLAIRAGE
Osborne se surpasse encore s'il est possi- M. Le Gall, p a t r o n pêcheur, d e m e u r a n t
ans, les camarades en faisant pat tie ble dans le jeu de scène ; ses gestes il P o r s p o d e r ; II. Lucas, matelot, demeu-
actuellement sont réélus par acclama-
tions.
enfantins quoique délicats et si naturels
la font aimer de plus en plus du public ;
r a n t à L a m p a u l ; M. Malgorn, p a t r o n
pêcheur, d e m e u r a n t à Ouessant ; I. Men-
Veuve MAHO
On décide également d'agir près dos aussi, le succès que remportera cette guy, p a t r o n pêcheur, d e m e u r a n t an Con- E. PARIS, Successeur
pouvoirs publics pour hâter la création comédie est-il assuré. quet ; Y. Mocaër, patron pêcheur, de-
de la Commission Commerciale de Prud- Le comte de Monte-Cristo ("d'après m e u r a n t à Plouarzel ; J.-M. Nédélec, I , rue de Breul — MORLAIX 1, rue de Bres
h o m m e s établie, en principe, par décret l'œuvre d'A. Dumus père) pss-ùonne de p a t r o n pêcheur, d e m e u r a n t à St-Pabu ;
présidentiel du 13 Juillet 1904. plus en plus. — Ce 5" épisode : La con- P. Pelé, patron-pêcheur, d e m e u r a n t à
Le Secrétaire,
J. C O S Q U E R .
quête de Paris nous captivera encore
davantage.
Lannilis; Y.-M. Perhirin, patron pêcheur Fe reiz PRÈS
CIDRERIE MÛRLAISIENNE
LA GARE DES MARCHANDISES
d e m e u r a n t à Sirint-Pabu ; L.-J. Riou,
Pallié Journal, nous fera assister aux matelot, d e m e u r a n t au Conquet ; Y. Sa Tolen mis Genver 1920 Distillerie à Vapeur
Commission Mixte
actualités du monde entier ; enfin pour lou, matelot, d e m e u r a n t à Portsall ; E. D'hon c'houinananterien ; d'hon g w e r -
La Commission paritaire d'Employeurs finir : Ilarold Lloyd dans un comique
z e r i e n . — P e n ô s lion d e v o e u r b l o a v e z
T r é b a u l , p a t r o n pêcheur, d e m e u r a n t il
et Employés a tenu sa première réunion
samedi dernier, 17 janvier, à 20 h. 30, à
désopilant : Institut de beauté où Lui et
L'autre se feront chaleureusement ap-
Porspoder.
m a d , F . B. A. — B l o a v e z m a t <ia lan
G o u a r d , T'ont L. N. — K e l e i c r ar Miz, E.
A. M. — Ar r o u e G r a l l o n , M. A. ABURAI.L.
Pierre HUET
— Ar S k a r l a t i n , D r DUJARDIN. — P o t r e d ar
la Mairie, sous la présidence de M. le plaudir à la grande joie de tous. GUERLESQUIN C ' h o r n b o u d , TRI.KN ABHH. — E n e u r lenn
Cl DRES
Sous-Préfet de Morlaix. an E m g l e o a b e o e ' h , I. U. — Istor h o n & E A U X - D E - V I E DE C I D R E
Le piano sera tenu par M. Trey qui M. Martineau, commis de perception, B r o : Chapel an H u g u n o d e d , Y. M. G. — ACHAT
Dans cette réunion »e discutait la ques- par ses morceaux choisis et approprias a a été n o m m é g é r a n t intérimaire de la L e T h é â t r e c h r é t i e n on F r a n c e , ALMANACH DE VIEUX CIDRES ET DE LIES
tion vitale| de l'augmentation des salai- CATHOLIQUE. P a u l Q u é g u i n e r , J . - M . PERROT.
su conquérir ses nombreux auditeurs. perception de Guerlesquîn, en rempla- — D i v u n a d e n n o u , PEU HA POL. POUR LA DISTILLATION
res. La Commission mixte des Employés c e m e n t de M. Morhain, n o m m é percep-
La salle sera chaufl'ée à chaque repré
»'inspirant du coût actuel de la vie, avait sentation. — P o u r ces trois séances ; il teur à Rocroi.
établi la base de salaire suivante comme
devant Être les chiffres minimum de dis-
sera prudent de louer à l'avance, tout
faisant prévoir des salles combles. — Le
LES ACHATS DE CHEVAUX EN 1920
MACHINES AGRICOLES
cussion : RECOMPENSES A TOUS LES CONCOURS
bureau de location sera ouvert selon
SALAIRES MENSUELS Homme» Femme« l'usage.
En prévision des a c h a t s de chevaux
Débutants («prèi ipprenlmige)... 100 80 Vendredi 30 janvier : Les nouveaux ANCIENNES MAISONS GUILLESVIART & NICOLAS
de trois a n s qui p o u r r o n t être effectués
18 ans 150 120
riches. dès le deuxième trimestre, les comman- J. DU P E N HO AT, Successeur
20 ans 200 100
Vendredi G février : Occupe-toi d a n t s de dépôts de remonte invitent
25 ans #0 200
d'Amélie (Souchet). MM. les éleveurs a leur déclarer au plus
TÉ..ÉP..QNE 50 TELEPHONE 50
30 ans S25 250
Mouvement de la population tôt les chevaux nés en 1917, qu'ils NOUVEAU SEMOIR ARTICULE LOCOMOBILES
Employés qualifiés 400 300
c o m p t e n t présenter à la remonte en A DEUX ItOLES Pressoirs, Moulins à Pommes
Après un échange de vues très appro- du 15 au 22 Janvier 1920.
1920. Ilaclie-Paille, Broyeurs d'Ajoncs
fondi et une discussion parfois vive, mais Naissances
L e s chevaux déclarés seront inscrits BATTEUSES Brabants, Griffons, etc.
toujours courtoise, les délégués patrons Yvonne Lavioc, fille de Jean et do Louise Manège à Moteur, à Vapeur
Piton, Jacobins. — Madeloine Saliou, fillo s u r u n registre spécial tenu au dépôt de ÉGRÉMEUSES 4
' PERSOON "
et emp'oyés ont adopté l'ordre du j o u r
de Charles et de Jeanne Ilamon, 53, rue remonte. Un t e m p s m i n i m u m de posses-
suivant :
« Les Membres de la Commission pa-
Gambetta. — Camillo Hommet, fils de Emile sion devant être exigé p o u r les a c h a t s CONSTRUCTIONS MÉCANIQUES - CHARPENTES EN FER - MOULINS
ot de Camillo Spocht, B e r g e r i e . — Edouard réservés aux éleveurs, ceux-ci ont tout Plans et Devis sur Demande
tronale prennent acte de la base de salaire Simon, fils de F r a n ç o i s et de Jeanne
intérêt à faire connaître le plus tôt pos-
qui leur a été soumise, reconnaissent Guézou, 40 bis, Villeneuve. S E R R U R E R I E D'ART F E R R O N N E R I E
sible au c o m m a n d a n t de leur dépôt les
qu'en principe elle n'a rien d'exagéré et Publloatlons DEMANDER LE CATALOGUE SPÉCIAL
chevaux qu'ils désirent présenter en
acceptent de servir d'intermédiaires entre Adolphe Jacolot, surveillant gtëiléral au
indiquant le n u m é r o de la carte d'ori-
la Commission des Employés et les Em- c o l l è g e et Jeanne L e m a s s o n , s. p. — Auguste MORLAIX, Imprimerie A. LAJAT, 31, rue des Fontaines, MORLAIX
Le Louree, négociant et Marthe Georgot,
gine, le n o m de l'étalon père du pro-
ployeurs chaque fois que des cas
s. p. — Charles Lo Mercier, bouclier et 1 duit et le signalement de ce dernier. l e O m u l : F. UOURVIL.
particuliers iuléres«nnls leur seraient si-

••••
M.
MOUEZ AR VRO

« Ainsi désormais, l ' é t u d e de la g r a m -


maire française sera facile, la leçon du

sur les Idion m a î t r e ne sera plus incolore, insipide ;


'élève sera pour sa part dans chaque
leçon ; le maître s e u l e m e n t devra l'aider à
faire l'application de la l a n g u e qu'il con- KO RN "VAfcZED
1
1-,
M. DUPONT prendre toules ou p r e s q u e t o u t e s les
p h r a s e s patoises dont la t r a d u c t i o n pré-
naît à la langue qu'il étudie...
( C o \ r )
Je; .Poètej)
INSTITUTEUR Puni.ic (1) « Une g r a m m a i r e française expliquée —i^t-.nfci.Tn'irr _¿¡/
» La p r e m i è r e c h o s e qui f r a p p e l'ensei- sente des difficultés... au moyen de notre patois, d a n s laquelle
gnant observateur d a n s le Midi c'est « J e p r o p o s e ce moyen p r i n c i p a l e m e n t c h a q u e partie du d i s c o u r s sera dévelop-
le l a n g a g e . A l'exception d'un très pelil a u x i n s t i t u t e u r s de c a m p a g n e s et à quel- pée par des m o t s et des e x e m p l e s patois,
n o m b r e de p e r s o n n e s des g r a n d e s villes» q u e s i n s t i t u t e u r s des villes, car il serait connus de l'élève ; u n traité d'exercices
tout le m o n d e p a r l e palois, c'esl-à-dire possible qu'il ne p r o d u i s e p a s le m ô m e g r a m m a t i c a u x . . , et non c a c o g r a p h i q u e s ,
un langage qui diflère du fiançais, bien d a n s les g r a n d e s écoles des g r a n d e s ayant r a p p o r t a u x r è g l e s expliquées :
p r e s q u e a u t a n t q u e l'italien ou l'espagnol. ci lés, d o n t les élèves parlent français voilà d e u x livres é l é m e n t a i r e s qui sem-
« Cependant les écoles du midi sont d a n s leurs familles. . blent m a n q u e r aux besoins de l'enseigne-
« Ce qui me fait tenir plus particuliè- m e n t . Ces d e u x livres m e p a r a i s e n l in-
o r g a n i s é e s c o m m e celles du nord de la
r e m e n t aux m o y e n s q u e j e propose, c'est dispensables p o u r g é n é r a l i s e r et faciliter (MojenJ
F r a n c e . P a r t o u t on fait u s a g e des m ê m e s
cette observation essentielle, que les l ' é l u d e de la l a n g u e française, livres
livres, p a r t o u t on emploie les mômes
n o m b r e u s e s fautes que l'on n o u s r e p r o c h e d ' a u t a n t p l u s nécessaires que, j u s q u ' à ce
moyens.
sous le nom de g a s c o n i s m e s ne provien- j o u r , t o u l e s les m é t h o d e s employées n ' o n t
« Mais les e n f a n t s de nos contrées, par-
nent q u e d : ce q u e n o u s t r a d u i s o n s mal produit aucun heureux résultat. »
lant en p a t o i s et n ' e x p r i m a n t e n t r e eux, K o n n n d ati n e v c z a m z e r , g w e n i i i l i t r e m e n i a d ,
le patois en f r a n ç a i s ; c a r dit Coudillac,
c o m m e d a n s l e u r s familles, l e u r s pensées,
nous p e n s o n s d a n s la l a n g u e q u e n o u s
M. CKAUTARD K h a n d a n i j a l , laoslc ila z i s k u i z e u r p e n n a d
leurs besoins, que dans Fur idiome, (Inspecteur des écoles des /l isses Alpes) (I) Da askel d u o c ' h e g e i or inoliar v a r an d r e z
parlions d a n s n o i r e e n f a n c e . . .
peuvent-ils faire d a n s leurs é t u d e s les
« Enseignez d o n c a u x Méridionaux à « La m é ' h o d e q u e vous avez c o n ç u e et. Ila l a v a r d ' i n , g w c n n i l i , d e u s p e l c a c ' h e l e u e z ?
m ô m e s p r o g r è s q u e ceux du nord, qui
t r a d u i r e le palois en français, el ils ne que vous vous proposez de publier sera, — D a c ' i i o u l o u - d iz, . s k o l a o r i k , d ' a r p o e n t m ' o a z g w e l e d e t
tous parlent français ou, du moins un
feront p l u s de gasconis.nes. J e suis si à mon avis, d ' u n e - g r a n d e ulililé, non seu- E n d a v e l i a k o u s l w n i n l i n , dre'ist P a r i s ' r a e u z n i j e t . . .
l a n g a g e qui en a p p r o c h e beaucoup ?
p e r s u a d é de celù, q u e j e travaille princi- l e m e n t p o u r les élèves, m a i s e n c o r e p o u r — B r o z k e n a n ez co P a r i s ?
P e u t on profiler des i n s t r u c t i o n s qui
p a l e m e n t pour m a p r o p r e instruction à les m a î t r e s . Les l a n g u e s é t r a n g è r e s ne — Petra lavarez-ta ?
sont faites d a n s une l a n g u e à laquelle on
un o u v r a g e s u r celte m a t i è r e <>. s ' a p p r e n n e n t bien èt vile q u ' a u moyen de
est é t r a n g e r ? P e u t - o n a p p r e n d r e une E v i t g w i r , . d i o u z an n e a c ' h , e o d o a r e e t d a v e z a ,
rapprochements continuels avec un
l a n g u e p a r la seule l e c t u r e et s a n s la M. J. CHABAUD i d i o m e connu. Le patois é l a n t ici la lan
Dioc'h ar pez e meuz gwelet ebarz va beachou
c o m p a r e r avec celle q u e l'on parle habi- (Auteur d'une grammaire U n a n d e u z ai- r e v r a s s a e l r e a n b o l i g e a r i o u .
g u e m a t e r n e l l e devra ôlre le p o i n t de dé-
t u e l l e m e n t ? D a n s le cas de la négative, françaisc-prover.çale. IS.'2<>) M e z p e t r a ez e o P a r i s e v i d h o u n e k i c h e n
pari et le f e r m é de c o m p a r a i s o n . C'esl
quels a v a n t a g e s p e u t - o n r e t i r e r de la
« Une g r a m m a i r e toute f r a n ç a i s e ne u n e idée h e u r e u s e el qui p o u r r a devenir B r a z d e r a r b e d ? A b o a n 'vel e u r b o d e n - i n e r r i e n .
l e c t u r e d ' u n e l a n g u e q u e l'on ne parle
p e u t c o n v e n i r qu'à q u e l q u e s provinces où féconde... » T e i r v u n u t e n , m a r l e z e , 'ni e u z l a k e a t d'Ili d r e u z i ,
point ? Les dix neuf v i n g t i è m e s des en-
le f r a n ç a i s esl usuel. En Prpvence, un I i a g assur, anez oullie, ne zonjfenn ken ennhi.
fants du midi sont dans ce d e r n i e r cas. (1) Eu r é p o n s e à la d é d i c a c e c i - d c s s u s .
pareil o u v r a g e est insuffisant, p a r c e que Euz ar m o r doun ' m euz gwelet an tarziou eonennuz,
Ils ne c o m p r e n n e n t g u è r e m i e u x 'le fran-
n o u s ne p o u v o n s a p p r e n d r e le f r a n ç a i s
V a r le'in m e n e z i o u h u e l , a n erc'li m e z e v e l l u z :
çais q u ' o n leur fait lire q u e le latin q u ' o n
que par n o t r e l a n g u e p a t e r n e l l e , c'est-à PROPAGANDE
".hante àx l'église. Aussi, le plu* g r a n d rielu aze traou 'c'heller lavarout braz m e u r b e d ,
dire q u e p a r le provençal. »
n o m b r e n ' a p p r e n d à lire q u e fort t a r d , et L'appel lancé dans notre dernier H a ne d'eo ket k e a r P a r i s varzu p'hini a red,
(Cité par J . A u r o u z e , op. cil. p. 181).
b e a u c o u p se d é g o û t e n t et se r e t i r e n t des n u m é r o en f a v e u r du t i r a g e à p a r t M e z a o u n , da s p e r e t y a o n a n k birio d ' o b e r e u n d r o . "
écoles s a n s avoir rien a p p r i s , a p r è s y M. L. MASSE des OPINIONS reproduites ci-dessus S c l a o u ! m e s k an holl tiez a zo berniet eno,
avoir p a s s é néanmoins, un t e m p s qui (Instituteur public. Auteur d'une gram- a été entendu par quelques-uns de
N e z e u z k e t , v a m i g n o u n i k , n a n n u n a n v a r v a fe'iz,
devrait suflire à leur instruction com- maire française expliquée au moyen du nos amis.
provençal, 1840). E - l i a r z p e h i n i ' g a r f e n n d i a z e z a v a ne'iz.
plète. N o u s insistons a u p r è s de ceux qui
P e g e n g w e l l o e ' b eo a m a d i n d a n an lieo! s p l a n ,
« J e ne pense pas que l'on doive attri- « C o m m e n t se fail-il q u e d a n s le N o r d , sont en m e s u r e d'y répondre p o u r
c'esl-à-dire d a n s les pay.- où f e n f a n t n e Mesk ar gwez, ar glazcnnou... A n a v e z o u t a ran,
b u e r t o u t ce r e t a r d à l'ancienne m é t h o d e , qu'ils n o u s aident à v u l g a r i s e r par
p a r l e j a m a i s q u e français, le m a î t r e a la diffusion des b r o c h u r e s que n o u s V a r l e v e n n e u l lenii s k l e a r , ' b a r z a n d r a o n i e n k u z e t ,
j e ne pense pas non plus q u e la nouvelle,
b e a u c o u p plus de facilité pour lui ap- avons projetées, la question de E u n tv zoul en p e h i n i ez o u n p r e s t g o r t o z e t .
malgré ta grande supériorité produise
d a n s le raidi d aussi heureux, d'aussi p r e n d r e à écrire c o r r e c t e m e n t ? C o m m e n t RENSEIGNEMENT BILINGUE. La Divar an t r e u j o u , 'zanter ar c ' h o u e z euz ar s p e r n - g w e n
«apidss r é s u l t a i s q u e d a n s le nord, à se fail-il que d a n s nos m o n t a g n e s , où les solution de cette question dépend H a g euz ar b l e u n i o u lireu savet en h e c ' h i c h e n ;
m o i n s q u e l'on emploie des moyens par- e n l a n l s p a r l e n t patois, il eât si difficile l a r g e m e n t de la f a ç o n dont nous Klevet e vez ar g w e n a n laouenn 0 s a f r o u n i ,
ticuliers. Enfin, j'ai observé q u ' u n élève d'arriver au m ô m e b u t ? La raison en esl saurons la traiter. Nous pensons Balafennou alaouret a ra an dro d'ezhi...
ne p a r v i e n t à lire d ' u n e m a n i è r e s u p p o r - simple et n a t u r e l l e . Les premières éludes qu'il n'eu est point de meilleure. I i a g ar c'hreg, pa em gwelo ò tont a dreuz an e a r
table q u e l o r s q u e l ' u s a g e a familiarisé doivent commencer par la langue mater- On peut souscrire pour 50, 100 A denn-askel d'he d o e n , a vouzc'hoarzo seder.
j u s q u ' à un certain point son oreille avec nelle... 200 b r o c h u r e s et plus. Mail ani euz da e r r u o u t . K e n a v e z o , keazik.
les m o t s et los principales f o r m u l e s de la « Ce qu'il y a d'essentiel d a n s les lan- Nous adresser les adhésions le
B c v ci l c a c ' h m ' h o d e u z b o v e t d a b o l i d u d . Reuzeudik
langue française. gues est commun, universel, cl, s'il plus rapidement possible.
E z co p e u r v i a , siouaz ! buez 're d i v a r m e a z
« Celte observation m'a fait i m a g i n e r existe des lois p o u r r é g i r l'une d'elles,
ces lois.conviennent à toutes, ou p l u t ô t Vient de paraître A ia d a g l a s k e r c ' h e a r i o u p l i j a d u r p e d a n v e z .
un moyen q u e j ' e m p l o i e d e p u i s q u e l q u e
sont celles d ' u n l a n g a g e universel, d o n t Didamant euz a Boris, er vro m a zout ganet,
t e m p s avec s u c c è s p o u r h â t e r les bien-
faits de ccl u s a g e : c'est d'enseigner à mes les l a n g u e s particulières ne sont q u e les L'HIUIRE L
I LUSTRÉ Un FINISTÈRE C h ò m d a v e r v e l e t.ouèz k e r e n t h a m i g n o u n e d .
pour l'année 1920
élèves de traduire le. patois en français. différents signes. V a c'bred, an traou b u r z u d u s 'cbellez gwelet eno
« Donc, celui qui connaît bien le lalin
éililé par l'HON AGRICOLE d MARITIME N e d a l o n l ket an cor iac'h a zeu d e u z an e n v o !
Voici de quelle m a n i è r e j'ai a p p l i q u é
a une g r a n d e facilité p o u r apprendre Il e s t eu v e n t e chez t o u s n o s d é p o s i t a i r e s
ce m o y e n à l ' e n s e i g n e m e n t actuel : dès Le l é g e r î e l a r d que s u b i t sa parution doit
la p r e m i è r e classe, c h a q u e m o n i t e u r pré- l'italien, l'espagnol, etc.. ; d o n c celui qui ôlre attribué au s o u c i q u e n o u s a v o n s eu d e , CJÌARLEZ AIÌ BRAZ
c o n n a î t bien le patois de son village mettre à j o u r , n o n s e u l e m e n t , l o s l i s t e s d e s
s e n t e à ses pupilles, en demi cercle, de
autorités diverses, mais encore les Conseils
n o m palois des choses les ) lus usuelles p o u r r a , p a r imitation de celle langue M u n i c i p a u x , l e s C o n s e i l s G é n é r a u x el d ' A r
et leur en d e m a n d e le nom f r a n ç a i s . Gel p a r l'analogie, a p p r e n d r e à écrire corréc r o n d i s s e m e n t s , D é p u t é s et S é n a t e u r s . N o t r e
A n n u a i r e s e r a d o n c , s o u s ce rapport, le p l u s
exercice, q u e l'on c o n t i n u e j u s q u ' à la t e m e n l le f r a n ç a i s qu'il ne connail pas. c o m p l e t qui ait paru j u s q u ' i c i . IJ'autre part Mar n a v i j c n B r e i z a d , B r e i z a d ' g a r f e n heza
« J'ai r e m a r q u é q u e n o t r e palois aidait c o m m e d'habitude, n o u s a v o n s p o u r v u ;
cinquième classe, étant terminé, les Me gai-clic b o u t g a n e t en b r o a r b l c u n m e l o n
l'horaire d e s m a r é e s , au c a l e n d r i e r breton et
enfants commencent à traduire, toujours b e a u c o u p à t r o u v e r la solution d ' u n e dif- en faisant une largo part ù la littérature
ficulté g r a m m a t i c a l e . nationale, d a n s l e s d e u x l a n g u e s , n o u s y Ero na haouez enni an a v e l . d a c'houeza
o r a l e m e n t , de petites p h r a s e s graduées
a v o n s joint u h p r é c i s do VHistoire de Bre-
et de loute» prises d a n s l ' u s a g e le p l u s (I) Extrait da Vèridique, j o u r n a l officiel tagne, par M. le V i c o m t e do la Lande de
Hag au barz da g a n a nerzus w a r e delen.
o r d i n a i r e . Ce d e r n i e r exercice, continué de la p r é f e c t u r e d e l'Hérault, n u m é r o du 15 Calan.
j u i n 1919. Cité par J. A u i o u z o ( P é d a g o g i e R é c l a m e r l'annuairo à t o u s n o s d é p o s i
j u s q u ' à la la fin des é t u d e s , p e u t c o m - H é g i o n a l i s t e p. 179 et s c q . MATHALIZ.
t a i r e s , pour 1 l'r. 2'j.

FEUILLETON UE « MOUF.Z AU VRO » (4)


Ils a l l è r e n t a l o r s voir les s o l d a t s d e R o m e livrer l e u r d e m a n d e r , el si ce s o n t e u x q u i 011 d i s p o s e n t , C'esl p a r c e q u e l e u r s f e m m e s se t a i s a i e n t e t
le c o m b a t à la ville, e t K y n a n d i t à s o n f r è r e : lu l ' a u r a s c e r t a i n e m e n t . » qu'ils' p a r l a i e n t e u x - m ê m e s q u e l'on a p p e l a , l e s
« Nous tâcherons de lutter contre Rome de façon L ' e m p e r e u r e l E l e n s'en v i n r e n t a l o r s r é c l a m e r B r e t o n s Llydnw (1) ; c ' e s l à la s u i t e d e cola q u e

Le Songe de Maxen Wledic m e i l l e u r ^ q u e cola ». Ils m e s u r è r e n t j u s q u ' à la nuil la ville. Los o c c u p a n t s r é p o n d i r e n t à l ' e m p e r e u r v i n t c e t t e a p p e l l a t i o n c o u r a n t e , d e l'île d e B r e t a g n e ,
le» m u r a i l l e s d e H o m e el e n v o y è r e n t l e u r s c h a r p e n - q u e s e u l s les g e n s d e l'Ile d e .Bretagne a v a i e n t et q u e l l e en vient e n c o r e .
CONTE GALLOIS DU IVÏOYEM-AGE t i e r s à la f o r ê t ; dos é c h e l l e s f u r e n t c o n s t r u i t e s à travaillé p o u r p r e n d r e la ville, cl p o u r la lui d o n n e r .
r a i s o n d ' u n e p a r q u a t r e h o m m e s . Fnlin tout fut
Celle histoire est appelée Le Songe de Maxen
Extrait du Livre Houtje de Ilergesl L e s p o r t e s d e la ville d e R o m e s ' o u v r i r e n t a l o r s ;
p r ê t . C h a q u e j o u r à m i d i , les d e u x e m p e r e u r s l ' e m p e r e u r f u t p l a c é s u r le t r ô n e , et t o u s les g e n s
Wledic e m p e r e u r d e H o m e , et c ' e s t a i n s i q u ' e l l e s e
termine.
p r e n a i e n t l e u r s r e p a s , et ils c e s s a i e n t d e se b a t t r e d e Homo lui liront h o n n n a g e . Il dit à K y n a n et
(SUITE) d e s d e u x c ô l é s , j u s q u ' à ce q u e c h a c u n e û t lini de à A d e o n :
m a n g e r . Mais les h o m m e s de l'île de, H r e t a g n e « E h b i e n , s e i g n e u r s ! 1110 voilà r e n t r é 011 pos-
Maxen se d i r i g e a a v e c ses a n n é e s vers R o m e c l p r i r e n t l e u r r e p a s le m a t i n et b u r e n t j u s q u ' à en ê t r e s e s s i o n d e la t o t a l i t é de m o n e m p i r e ; j e v o u s
FIN
c o n q u i t la F r a n c o el la B o u r g o g n e , ainsi (¡ne t o u s t o u s é c h a u f f é s . Kl p e n d a n t (pie les d e u x e m p e r e u r s
d o n n e r a i celle a r m é e - c i , p o u r c o n q u é r i r la p a r t i e d u Traduit di^Gallois par F. GOVR VILI
les p a y s j u s q u ' à H o m e ; p u i s il a s s i é g e a la c i t a d e l l e é t a i e n t à leur r e p a s , les B r e t o n s s'en v i n r e n t j u s q u ' à
inonde que vous désirerez.
tfe R o m e . Il y é t a i t d e p u i s u n e a n n é e , el il 110 sem- la c i t a d e l l e , y a p p l i q u è r e n t l e u r s échelles, cl s a n s
Ils pa: t i r e n t a l o r s et c o n q u é r i r o n l dos p a y s , d o s
blait p a s qu'il diïl d a v a n t a g e s'en e m p a r e r q u ' a u t a r d e r ils l u r e n t l o i s d a n s la ville. Le n o u v e l
chiUooux, d e s p l a c e s f o r t e s d o n t ils t u è r e n t los
premier jour. e m p e r e u r 11'cul p a s le t e m p s d e s ' a r m e r q u ' i l s f u r e n t
o c c u p a n t s , e n l a i s s a n t la vie à l e u r s f e m m e s . Ils
Mais los f r è r e s d ' E l o n L l u y d a w e s'en v i n r e n t d e s u r lui, le t u e r o n t , cl b e a u c o u p d ' a u t r e s a v e c lui. Ils
c o n t i n u è r e n t ainsi j u s q u ' à ce q u e les j e u n e s g e n s
l'île d e B r e t a g n e le r e j o i n d r e a v e c u n e petite a r m é e ; f u r e n t t r o i s j o u r s et t r o i s n u i t s à s o u m e t t r e los g e n s
qui los a c c o m p a g n a i e n t f u r e n t d e v e n u s d e s h o m m e s
e t t o u s les c o m b a t t a n t s d e colle p e t i t e a r m é e d e la ville e l à c o n q u é r i r le chAleau. U n e p a r t i e
à c h e v e u x g r i s , t e l l e m e n t do t e m p s ils a v a i e n t
v a l a i e n t le d o u b l e d e celle d e H o m e . O n p r é v i n t d ' e n l r ' c u x é t a i e n t o c c u p é s à d é f e n d r e l ' a c c è s d e la
p a s s é 011 c o n q u ê t e . (I) La Urelagne armoricaine est appelée encore de
l ' e m p e r e u r , l o r s q u e l'on vit c e t t e t r o u p e d e s c e n d r e ville p o u r e m p ê c h e r q u i q u e ce f û t d e l ' a r m é e d e
a u p r è s d e s o u a r m é e et d r e s s e r ses t e n t e s . P e r s o n n e Maxen d ' y p é n é t r e r , j u s q u ' à ce q u ' i l s e u s s e n t r é d u i t Alors, K y n a n d i t à son f r è r e A d e o n : « Q u e nos j o u r s Lhjdaœ par les Gallois ; c'est le vieux nom
p r é f è r e s - t u : d e m e u r e r d a n s ce pays-ci ou r e t o u r n e r celtique Letavia qui d ' a p r è s M. Loth doit avoir le
n e vit j a m a i s u n e t r o u p e [»lus belle et m i e u x é q u i p é e , c h a c u n à leur d i s c r é t i o n .
d a n s Ion p a y s n a t a l ? » A p r è s c o n s u l t a t i o n , il même sens i[n'Arcmorica, c.-à-d. « région maritime. »
p o u r v u e d e p l u s belles e n s e i g n e s q u e n ' é t a i t c e t t e
L'explication de ce nom d o n n é par le conte gallois est
troupe pour son nombre. Maxen, d i t a l o r s à E l e n L l u y d a w e : « J e t r o u v e p r é f é r a r e t o u r n e r au p a y s , et b e a u c o u p d ' a u t r e s
un calembour a m e n é par le nom ancien des habitants
a v e c lui. Mais K y n a n r e s t a y d e m e u r e r a v e c l ' a u t r e
E l e n s'en v i n t la c o n t e m p l e r et r e c o n n u t les t r è s é t r a n g e , p r i n c e s s e , q u e ce ue soit p a s p o u r moi de lu Letavie : Lctewicion que l'écrivain Nennius au
p a r t i e dos g e n s ; el ils rléci;lè:vr,l do c o u p e r la
e n s e i g n e s de s»* f r è r e s Alors, K y n n n fils rl'Eiulnf, q u e les f r è r e s aient c o n q u i s e r l l o ville. » — « Soi- Vlll s. décomposait déjà : /,•/, semi, lewicion, tacontes ;
l a n g u e d e s f> m i n e s p o u r les e m p ê c h e r do c o r r o m p r e
et A d e o u , li'.s d E u d a i v i n r e n t v i o l e r l ' e m p e r e u r qui g n e u r e m p e r e u r », réponiiil-ollo, « 1110s f r è r e s s o n t semi- ¡accules, * qui se luisent à demi » (... qnoniam
l eur langage. confusa loi/iutnliir.)
f u i c l i a r m é do leur visite et leur j e t a les b r a s au cou los g e n s les p l u s s a g e s du m o n d e ; va l o i - m ê m e la
N° 2i. — SAMEDI 31 JANVIER 1920.

En 1918, la Bretagne a donné


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pour la Propagation de la Foi,
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DU En 1919, elle a donné
DES MILLIONS
Hebdomadaire Breton - Français
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^égionaliste — Artistique — Economique Gauche et de Droite
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Autres départements 7 fr. Fai'.s divers 0 75 DE L'IDÉÈ BRETONNE ?
Etranger 8fr. 4, Rue ]\ otre-Dame, MORLAIX Prix à forfait pour les annonces de longue durée -i u h i l ,
'nircton •>( lii'-ni I í• • i».I aimnotîrtrt i'.-Jnin . riinimu

ten ; pa o deveus ezom d'ober eun cm- et de travailler au relèvement intellectuel Dans une certaine mesure, au point tionne de devenir le lien qui unirait les
Roït bann bennak e c'hallont aes en digas da
Mouez ar Vro, a ra'io d'ezo kouls ser-
et économique de la Bretagne, par la
culture (le la langue bretonne, des arts
de vue moral, nous avons donc le droit
dénoué montrer satisfaits de nos débuts.
énergies de l'élite de ces Bretons, et la
torche qui éclairerait la route de tous

e vit Breiz vich evel ar gazetennou ail.


Eus holl vroiou ar bed elec'h ma zo
nationaux et la diffusion de tout ce qui
pourrait favoriser lu prospérité du
pays. »
Au point de vue matériel il en va au-
trement.
vers ce but si beau : la grandeur du pays.
Mais pour arriver là, que de scepticis-
mes à vaincre I II suffit qu'un journal
gazetennou, re Vreiz marteze ep ar re
Le prix du papier journal et les prix comme le nôtre prétende ne pas faire de
Evit kas da vad lion menez, a zo baoura. Gwelit kentoc'li gazétennou an Toute préoccupation politique était
la' U ' i 1 y t\n\\ ,.•«>} ' ' t if.flU'l
Alimagn, re Vro-Zaoz, re an Amerik, ha tellement étrangère aux promoteurs et
d'impression qui ont augmenté de politique, pour qu'on lui suppose les plus
adsevel Breiz, hag ober anezi eur vro re bro'iou bihan evel hon c'hoar Bro- façon fabuleuse depuis quatre ans, font noirs desseins. Beaucoup se tiennent à
aux adhérents de cette société, que les
grenv ha kaer, gaul liarp an lioll dud a Gvraru ; eno ar « paperou » a vez moul- que le premier mille de Mouez ar Vro l'écart du mouvement et se méfient de
fonds lui sont venus de gauche et de
skiant, red eo d'comp beza sikourct u t kaer, ha da lenn avez warno, awalc'h revienne à 250 francs, c'est-à-dire que nous, qui, s'ils étaient convaincus de
droite, et que, son conseil d'administra-
gant hon c'henvroïz, paour ar pinvidik, evit eur zizunvcz, evit an daou wenneg. chaque exemplaire de ce premier notre parfait désintéressement, vien-
tion établi, il se trouva comprendre un
disket ha dizisk. Breiz a die beza adsa- Perak ? Abalamour ma'z eo lennet an mille nous coûte 0 fr. 25. Ce draient à nous. Aidez-nous à conquérir
radical-socialiste, un républicain démo-
vet gant ar Vretoned o-unan ; hag evit- gazetennou-ze, n'eo ket gant mil pe zaou prix de revient extrêmement élevé ne ceux-là et la masse de ceux qui nous
crate, deux républicains indépendants
ze, pep hini eus ar re-man a dlc digas vil evel hon re ni, hogen gant eur bobl a peut être abaissé que par l'intensifica- ignorent encore totalement. Pour pour-
et un monarchiste.
e ven d'an ti ; ha kçment-ze n'eo ket bez, il» gustum o frena gant aket bep tion du tirage : à raison de 2000, l'exem- suivre notre œuvre, nous ne demandons
Le premier soin de Mouez ar Vro fut
dreistyierz ar paoura anezo. plaire ne revient déjà plus qu'à 0 fr. 17, pas un million comme Probus, ni deux
g w e c h m a tiflukont. de prendre, dès son apparition, position • .
Emcsk ar gazetennou a labour evit de 3000, à 0 fr. 13, et de 5000, à 0 fr. 10. millions comme l'Action Française.
En Breiz, eun dra anat eo, na lenner en dehors et au-dessus de tous les partis;
Breiz, çz eus daru, evel Mouez ar Vro ket awalc'li ; hag ar pez a lenner, et la meilleure preuve qu'elle a toujours Du côté débit nous avons donc les La collaboration que nous demandons à
ha Kro*x ar Vretoned, na reont nemet- siouaz, n'eo ket atao gwell-skouerius, gardé cette position, c'est qu'aucun ac- lourdes charges du tirage hebdoma- nos lecteurs, abonnés et amis ne dépasse
ze, n'int (jouestlet nemet du ze ; gant- na troet awalc'h war an traou e tlefe ar tionnaire n'a formulé le moindre grief daire du journal (1800 ex.) auxquelles pas leurs forces et leurs moyens pécu-
ze n'o ilous sikour abet digant ar boli- Breizad en cm emcllout outo da (jenta. sur ce pçiint, e t , q u e nos ^lecteurs n'ont viennent s'ajouter les frais de rédaction, niers : chaque abonné peut sans grande
tikerien a ro kement a arc'hant d'ar Pocnt eo chench kement-ze ; red eo pu se clouter qu'au cours de la bataille d'administration et d'expédition. difficulté arriver à nous trouver trois ou
gazetennou ail evit harpa, diguz pe dre d'ar Vretoned lenn, ha lenn ar pez a électorale, deux de ces actionnaires fu- quatre abonnés nouveaux ; le résul«
guz, o folitik, gwenn pe ruz. melcn pe sklerijenno anezo war o bro o-unan, ha Du côté crédit : 300 abonnements rap- tat en sera une plus-value immédiate
rent candidats à la députation, un le fut
c'hlaz. Abalamour da ze, Breizis o-unan nann war draou goullo ha didalvez evito. portant en moyenne 0 francs chacun ; dans nos recettes ; chaque lecteur peut
au Sénat, trois au Conseil général et plus
a dlefe skoazelli ar gazetennou a zo une vente au numéro montant environ à nous trouver quatre ou cinq nouveaux
Prena Mouez ar Vro bep sizun, hag de dix au Conseil municipal, — aucun de
gwostlet licpken da vad ha da vrasder 70 francs par semaine, et un petit nom- acheteurs, d'où augmentation du tirage
alia eur mignon ali d'he frena ; he lenn, ceux-ci n'ayant d'ailleurs cherché à se
Breiz. bre (l'annonces commerciales et légales et diminution du prix de revient de
ha tenna ar c'hentelliou mad a zo enni servir, à quelque degré que ce fût, de
Ar skoazol a c'houlenner diganto, ar d'un rapport à peu près identique. Il l'exemplaire. Les uns et les autres peu-
evit pep Breton, a zo dever pephini, a ce journal, pour les besoins de sa cam-
men a c'houlenner diganto digas d'an s'ensuit donc que chaque numéro de ce vent inciter les annonceurs de leur en-
zo rei eun tammig prof d'ar vro, ha n'eo pagne.
ti emeur o sevel, n'eo na pounner na journal entame sensiblement le capital tourage, officiers ministériels, commer-
ket gwall goustus da yalc'h ar paoura. Se plaçant résolument sur le seul ter-
gwall-goustus. Goulenn a recr hepkcn social de la société de Mouez ar Vro. çants, industriels, à utiliser la publicité
Boit età evit Breif, ha Breiz lier rento rain breton, Mouez ar Vro a obtenu les
diganto digas o frof ugent-real pe zaou- adhésions de nombreuses personnalités Nous confessons cette situation sans de notre organe. Au bout de quelques
d'eoch.
skoued, digas embannou konvors d'ar bretonnes, françaises et étrangères ; des fausse honte ; si le mal est indépendant mois de propagande sérieuse, Mouez ai
gazetennou gwestlet d'ar vro, pc mar encouragements lui sont venus du Haul- de nous, le remède est entre les mains Vro doit avoir ses 1000 abonnés, voir
ne dinl ket pinvidik awalc'h da roi en son tirage atteindre 5000 exemplaires, et
eun taol o frof, prena hep zizun o
gazeten, ha lakat o mignoned d'he
Pour vivre Enseignoinent, des milieux artistiques
et littéraires de Bretagne, du Nord, du
Midi, des Iles Britanniques, de Suisse,
de tous nos lecteurs et amis, et plus spé-
cialement entre celle% des vrais régiona-
listes. Jusqu'ici, neuf sur dix de ceux
posséder une clientèle suivie d'annonces.
Mille abonnés, cinq mille acheteurs (ce
c'heineret d'o heul. etc. . Ses campagnes ont trouvé un écho que nous étions fondés à croire tels, ont qui fait à peine un abonné pour 4000 et
Ar gazetennou a goust breman ken Nous voulons aujourd'hui répondre sympathique dans les colonnes de-la fait montre vis-à-vis de notre œuvre, de un acheteur pour 1000 Bretons), une page
ker da voulla mar vez koll war bep nive- publiquement à une demande souvent grande presse parisienne et régionale : l'absentéisme le plus regrettable. Il nous d'annonces, ce n'est évidemment pas la
ren a werzer mar na zav ket ar werz en faite, par écrit ou de vive voix, au sujet Le Mercure de France, L'Opinion. est permis de nous en étonner. Il y a en plénitude du succès moral — le seul qui
tuhont da bemp mil bep sizun. du succès de Mouez ar Vro. Nous en L'Œuvre, L'Action Française, L'Echo Bretagne une population de près de 4 nous importerait s'il n'était si doulou-
Red eo, evit ma c'hello Mouez ar Vro profiterons pour faire connaître franche- de Paris, etc... ont signalé nos articles millions ; tout ce pays qui va de la reusement lié au succès matériel — mais
"II]ryj'.l ilri mi t*l> JXl
derc'hel da gas komz Breiz en tiegezou, ment à tous notre organisation et notre à diverses reprises — honneur trop ra- pointe du Raz aux rives du Couësnon et
evel m'he deus graet betek-hen, ma savo situation, afin si possible de rapprocher c'est du moins la vie assurée, et la Vie,
rement réservé à la presse hebdoma- de la Loire,n'a jusqu'ici aucun autre or-
pour nous, c'est le travail et l'action
kalz ar werz anezi en pep parroz, ma de nous certains indifférents, et, plus en- daire de province. Nos abonnés se re- gane exclusivement voué à la sauve- pour la gloire de la patrie bretonne que >
kresko niver ar goumanantidi (abonnés) core, ceux qui sont déjà plus ou moins crutent dans tous les partis, à tous les garde de son intégrité et à son relève- noup ne séparons ni de la France ni de
ha ma teuio d'ezi muioe'h a embannou- des nôtres. degrés de l'échelle sociale, et sur nos ment total (1). Mouez ar Vro ainbi- l'humanité.
konvers (annonces). Gant an disterra Organe de la société anonyme de ce listes, tel noble lord d'Angleterre, tels Lecteurs, abonnes, ^¡Ifl^tea
poan, pephini eus hon lennerien a vre- nom, légalement constituée, Mouez ar possesseurs de noms illustres dans les (1) En effet, si d'autres confrères, au dé- amis proches et loin- JL • B L » ^ . .
man a c'hall kaout d'comp eun hanter- Vro, dit l'article 2 de ses statuts (1) « a noblesses bretonne et française, tel mem- voûment desquels nous nous plaisons à ren-
tains, la vie de Mouez
douaen prencrien nevez en-dro d'ezan ; pour but de défendre les intérêts bretons bre de l'Institut, voisinent très heureu- dre hommage traitent plus ou moins assidû-
ment de la Question bretonne, celle-ci n'est
ar Vro est entre vos w.mTVw m
pephini eus hon c'houmanantidi a c'hall sement avec un travailleur des champs
(1) Publiés dans La Bretagne Hippique du pas leur seule raison d'ôtre, comme elle l'est mains. Qu'allez-vous
dizolc'î en e gerontiez hag e amezegiez ou de la ville.
30 Août 1919. pour nous. en faire ?
tri pe bevar koumanant ail d'e c'haze-

KONTADKN * M O U E Z AR V R O » (9) a bignas er c'har bihan, hag eun heur gavfc gancoc'h, skrivit d'in, m'ho pele — « Poent eo hasta founnus, eme — « Paz eur ger, Alan ! cintième &
goude, e oant en Huclgoat. Gwilhou ezom arc'hant, e ve kaset d'coc'h. Mar Pcrig, an domder vras a zo erru. » gauche I pelra eo ar gregach-ze, te oar
neuze a roas cun tamm kerc'h de e teul'e d'coc'h ober aferiou fall, sonjit lio Alan, goulen outi c'hoaz 'ta ! »
— « Araok kimiadi diouzoc'h, kemerit

An Daou Hent gazeg er porz e oa kustum da zisken


cunan, ha raktal a ieas da gaout e zaou
peus eun ty c ty lio tad, e ty lio preur
kosa, deuit d'ar gear, rak kement a berz
diganen bel) a hez aour, rak m'oarvad
an tad n'eo ket bet gwall vrokus en
— ff Je suis venu, Madame à deman-
der ousqu'il est Monsieur Le Guen, voilà
(Kendalc'h) vreur, azezet en eur gampr a gostez. lio peus ha me e tyegez hon tad, d'coc'h mon papier. »
ho kever.
« Dpuet eo evidomp VÌI broudeur, mare co koulz ha d'in-me. » — « Est-ce que vous me prenez pour
— « Trugare d'it, Gwilhou, pardoun
an disparti, mare poanius meurbet hag — « Ilor zonj n'eo ket da hini, Gwil- une machine à répétition, je vous dis de
Araok kimiadi iliouzoc'h, kemerit ar d'comp ar boan hon deus great d'il, hor
evidoc'h hag »vidoun. Me a vezo red hou. Mar pellaornp deus hou tyegez, ne monter j u s q u a u cintième, spèce de
gwenneyen a roan d'coc'h ; del, Alan, spered a oa dallet, pa oamp oc'h ober
d'in breman kemer daou vevel evit ober zonjònip nemet en cun dra, gounit hor sales bretons I »
lak ar yalc'h-man en da c'hodel, bez piz kernel a boan d'eur breur ken mat. »
ho labour en lio íeac'h. bara ha lezer ganes an tyegez en e bez,
ha kempen var ar pez a zo ebarz, ezom — « Pardounel oc'h, peli zo, va breu- Ar baotred a bignas, à bignas c'hoaz ;
a pezo koulz ha Perig, rak an hent a zo C'boui a zo o vont da redeg ar c'houi- d'it eo da ober gantan evel ma kari, ni deur. » kaout a rea d'eza e oant o sevel e garido«
hir ha naounus. lia broman, va bugale, tel, ,hag e kav d'coc'h emaoc'h o vont n'hon deus perz elici ken en douar a tour Sant-Herbot. Pa oan digouezet, e
— Kenavo ar c'henta, Gwilhou, heb
kerzit gant gras Doue, me a zo tost da var eun tenzor, ia kaout a ra d'coc'h labouri, ha le na c'helli ket kenncbeut velchont skrivet var eun nor : J. Tartam-
dalo e pezo eus hor c'helou. Pcmzek dez
benn va beach, lia c'houi a zo c'hoaz o n'ho pezo netra da ober e Pariz nemet gonion da lod cus an arc'hant a c'hou- piop, déménageur, var cun ail A.
goude, an daou vreur a vele touriou
vont da gregi gant hoc'h hini. Ma vele piega ha dastuni. Siouaz I Koueza raio nczimp e Pariz. » Riboul, commissionnaire aux halles, ha
kaer iliz an Itron-Varia, edont digouezet
eur vech bennag unan pe unan ac'hanoc'h m'oarrad re vuhan ho meud en lio — « Evel just, Alan, hoc'h arc'hant a var. cun ail an hini a glaskent J. Le Guen
e penn o beach, skuiz-maro. Raktal e
en dienez vras, roit skor d'ezan, n'eus tourn, met gortozomp, rak me a c'liell vezo d'coc'h, ha libr oc'h dá ober gantan chef emballeur, a Hcman eo hon den,
iachonl da glask ar ru oa Job an Ty-
netra kaeroc'h éget en em skoazella e- fazia, ha ne foli ket d'in ho lakat da goll ar pez a blijo d'coc'h. Mot an dra-man hcine Borig. »
Tawalc'h enni o chouni, ha pa oant
kreiz trubuilhou arvuhez-man. » nerz-kaloun araok m'ho pezo pouezet n'eo ket ar memos tra, breur. Hon tad erruel g a n t a n nivoren 104, e chomjont — « Ya, evit doare n'eman ket er gear,
— * Kenavo tad, a lavaras an daou hoc'h unan ar stad nevez a vulicz en deus gounezet arc'hant, deus eur en o zav, hag e c'houlennjont digant ar kaer em beus lopa var an nor, den na
vreur a - g e v r e l . » e m a o c ' h o v o n t d a g e m e r e P a r i z . Me n e s l a l i g clister e n d e u s g r e a l e u r s t a i v r a s , respont. »
borsicrez goz, o peleac'h edo Joseph
— « Kenavo ar baradoz, va liugale, fall-galouilìn ket, ha nemet c chorno lia c'houi, p'o gwir oc'h bugale d'ezan Lo Gucn o chom. — « Vous cherchez Monsieur Le Guen,
Doue r'ho kennerzo 1 » yec'hed ganon, em bezo bara du zebri, koulz ha me, a zo galvet da gaout evel-
— ff Au cintièmc, mes amis, première il travaille 17 boulevard Sébastopol à 2
ha zolcen, goude ma chomfcn peli heb dou* por/, er madou-zc. »
• .... n . V à gauche. » kilomètres d'ici, mais prenez un fiacre,
ober notra, e kavin c'hoaz peadra da — « Ya, ia, gouzout a reamp, mei
pour vingt sous vous y serez vite rendu,
An daou Vreizad e Pariz 'derri vá nao un. C'houi, va breudeur lezomp an traou-ze a gostez evit hirió, — « Potra n'tanfoueltr he deus c'hoant
houniun da lavarout 1 te peus cntentet a lavaras an aotrou Riboul d'ezo.
Goude boza kimiadet dioc h o zad ha teiz, ha gallout a rit-hu lavarout ar divezatoc'h e vezo gwelet, a lavaras (Daheuil).
dioc'h o moereb Louiza, an daou breur • memo« N'eus fors petra a en em Alan. » Perig I » Lseïz AR FLOC'lt

Ì
r
r\í
K-P i yf/T¿r i j•
MO UËZ AR VR'j ,

Avec le s u c c è s , les ambitf .ons d u f r è r e d e m a r c h a n d i s e s en m e t t a n t en v e n t e

Le Savinien s'étaient é l a r g i e s : il visait un


enseignement secondaire et supérieur
des pointes à des prix exagérés. Atten-
d u q u e le d é l i t e s t n e t t e m e n t c a r a c t é r i s é
Gaz et é|ectrioité
P a r s u i t e d e la d é l i b é r a t i o n d u Con-

.et la volonté irlandaise De Ch. Maurras,


çaise, cet écho qui résonnera
dans

sement au cœur de tous les fervents


/'Action F r a n -
douloureu-
do la
provençal. C'était la b o n n e voie.
d é p l o r o n s q u e la m o r t l'y ait
Nous
arrêté.
p a r le f a i t q u e L e Foll a r e v e n d u à diffé-
r e n t e s ' p e r s o n n e s six f r a n c s le kilo d e
seil m u n i c i p a l d u 29 j a n v i e r c o u r a n t ,
l e s p r i x d u g a z et d e l'électricité « o n t
p o r t é s a u x prix suivants, i d a t e r d u 1er
Mais d ' a u t r e s ' y e n t r e r o n t et le continue- p o i n t e s q u i n e lui a v a i t c o û t é q u e 3 f 65,
La délégation du p a v e , m e u v e n t élu de f é v r i e r 1920 :
causa régionalisle : ront. le t r i b u n a l le c o n d a m n e à 200 f r . d'a-
la République irlandaise, h P a r i s , c o m m u - Gaz d ' é c l a i r a g e : 0 f r . 72 le m è t r e c u b e
L E F R È R E SAVINIEN. mende avec sursis, à l'insertion jusqu'à
n i q u e un d o c u m e n t d o n t ia lecture fait Gaz d e c h a u f f a g e : 0 f r . 65 le mètre
50 f r . d a n s l e s j o u r n a u x l o c a u x , et à
r e s s o r t i r combien le p r o b l è m e i r l a n d a i s U n e dépêche de F r é d é r i c Mistral, le
neveu du g r a n d poète, nous a p p o r t e u n e
line exposition d'art breton en Amérique l ' a f f i c h a g e à la p o r t e d e son d o m i c i l e et
cube.
est aigu : Electricité (éclairage) : 1 fr. 25 le ki-
de son atelier.
Pendant,'l'année 1919 l'Angleterre s'est bien triste nouvelle. lowat.
Désirant faire c o n n a î t r e à nos a m i s
rendue' coupable ' d e plus de 15.000 actes ' M. J o s e p h L h e r m i l e , en religion frère Plounéour-Ménez — Défaut d'afficha-
d ' A m é r i q u e les p r o d u i t s de n o t r e r é g i o n , Electricité (force motrice) : l f . 05 le
d'agression contre le peuple irlandais. Savinien, de l ' I n s t i t u t des F r è r e s des g e : J e a n L o u a r n . 40 a n s , c o m m e r ç a n t à
u n g r o u p e d e B r e t o n s a décidé d ' o r g a n i s e r kilovrat.
La campagne de.terreur entreprise par Ecoles c h r é t i e n n e s , visiteur des écoles K e r y a n , a o m i s d ' a f f i c h e r le p r i x d e s e s
le gouvernement, Lloyd George constiluo là-bas une Exposition où figureront les pro-
libres du diocèse d'Avignon, est m o r t en d e n r é e s d e f a ç o n a p p a r e n t e . Seize f r a n c s Notariat
une violation voulue et llagranle dcv. en- duits susceptibles de n o u s faire le m i e u x
c e t t e ville, samedi, d a n s sa 76' a n n é e . d'amende N o u s a p p r e n o n s q u e M. L é o n Lalle-
gagements solennels du premier ministre apprécier.
anglais. Ainsi, après l'entrée en guerre Le frère Savinien était félibre m a j o r a i . Guiclan. — T r a n s p o r t de blé sans t o n , p r i n c i p a l c l e r c c h e z M. d u P e n h o a t ,
Voici, à litre indicatif, u n a p e r ç u de la permis : p o u r infraction au décret du
des Etati-Unis. le gOuvei-hemont anglais, Il portait la cigale d ' o r . n o t a i r e à Morlaix, a s u b i a v e c s u c c è s , 1«
pour s'attirer de nouvelles recrues en conception des o r g a n i s a t e u r s . 30 n o v e m b r e 1917, P i e r r e Ménez, 44 a n s ,
E d u c a t e u r r e m a r q u a b l e , a y a n t consa- 22 j a n v i e r d e r n i e r , à Q u i m p e r , s o n e x a -
Irlande prit l'engagement ferme de liqui- 1 - Dentelles, broderies, poteries, p o r c e - meunier à Saint-Thégonnec , Louis
cré sa vie à la défense et à la p r o p a g a t i o n ment de notaire.
der la question irlandaise'sur la bai.e du
de la l a n g u e provençale, il a composé, laines, bois sculpté jouets, c o s t u m e s , r é P l a n t é e , 38 a n s , c u l t i v a t e u r a u même
droit de libre disposition, énoncé par le
dans cette intention, u n poème la ductions de m e u b l e s , etc., etc ; lieu ; O l i v i e r S t é p h a n , 32 a n s ; P r i g e n t Patronage St-Melaine
président Wilson dans ses 14 principes ;
et Te 16 avril dernier, M. Uoyd George Lionide, une g r a m m a i r e f a m e u s e , u n e 2- L e c t u r e de contes populaires bre- S t é p h a n , 58 a n s ; M a t h i e u O l i e r , 56 a n s ; Séance récréative.— Dimanche pro-
déclarait aux Communes qu'il fallait a n t h o l o g i e provençale, un cours de tons et de pages consacrées à la B r e t a g n e ; P i e r r e Miossee, 62 a n s , t o u s c u l t i v a t e u r s c h a i n 1« f é v r i e r , a u r a lieu u n e r e p r é s e n -
« constituer un gouvernement répondant 3- C h a n s o n s du pays (audition desellan-" à Saint-Thégonnec, sont chacun condam- tation très intéressante. Programme
versions. Son œ u v r e élait très a p p r é c i é e
à la volonté du peuple : autrement, nous
du g r a n d Mistral. Elle avait recueilli les sons recueillies p a r B o u r g a u l t - D n c o u d r a y , n é s à seize f r a n c s d ' a m e n d e , a v e c s u r s i s . éclectique, qui fera passer deux heures
aurions outrageusement méconnu tous les
principes pour lesquels nous nous som- s u f f r a g e s de Michel Bréal p o u r l'origi- D u h a m e l , J e a n Huré, etc., etc.) ; Commana. — Coups et blessures agréables. Un n o m b r e u x public tiendra
mes battus ». nale et h e u r e u s e invention qui a l'ait sa 4' Exposition d ' œ u v r e s artistiques con- J e a n E l l é o u e t , 28 ans, s a b o t i e r à Quilli- à v e n i r e n t e n d r e la s p i r i t u e l l e partition
Pendant le mois d'août 1918, lé gouver- gloire : l ' e n s e i g n e m e n t du f r a n ç a i s d a n s sacrées à la B r e t a g n e , p e i n t u r e , g r a v u r e , dic, a sérieusement contusionné sa d ' O f f e n b a c h : l e s Deux Aveugles, et
nement 1,1 oy George faisait appel ù la s c u p l t u r e : u;uyres de L e m o r d a n t , Chal- f e m m e en la f r a p p a n t à c o u p s d e s a b o t s l ' a m u s a n t e c o m é d i e : les Deux Réser-
l'école p r i m a i r e au moyen du provençal
jeunesse irlandaise en ces termes : « l'A-
qui j o u e ainsi le rôle du « l a t i n du pau- les Cottel, Lucien Simon, etc. ) ; Seize f r a n c s d ' a m e n d e a v e c s u r s i s . vistes. P o u r c o r s e r l ' a t t r a i t du s p e c t a c l e ,
mérique est entrée dans la guerre. L'Amé-
rique au secours de laquelle les Irlandais vre », Cette m é t h o d e c o m p a r a t i v e a 5- P r o j e c t i o n s de vues de Bretagne P l o u j e a n . — A c q u i t t e m e n t : M m e Vve deux de nos b a r d e s les plus connus
accoururent si nombreux quand «lie re- donné d e boau-Y r é s u l t a t s . Q u e n'esl-elle (vues de M. Gervais CóurteUement) et C....64 ans, épicière,est inculpée d'avoir B | r r - I l i o e t P i p i Talon o n t p r o m i s g r a -
vendiquait sous les armes sa propre cinéma au point de v u e t o u r i s t i q u e . cieusement leur concours.
g é n é r a l i s é e ! Un ministre de l'Instruc- m o u i l l é s o n lait. L e t r i b u n a l la r e n v o i e
liberté ; l'Amérique dont la grande armée On trouvera des cartes à l'entrée de
tion p u b l i q u e j e u n e el h a r d i ne ferait ni T o u t e s les p e r s o n n e s qui désirent par- d e s fins d e la c a u s e .
compte un demi-million d'hommes de la salle, 9 r u e d e P l o u j e a n .
u n e ni deux... Et ce serait la r é g é n é r a - ticiper à cette m a n i f e s t a r o n , destinée à
souche-irlandaise ; enrôlés pour reven- Conférence publique
tion intellectuelle du peuple du Midi en Prix des places : Premières 2 francs,
i diquer à travers le monde entier, les prin- avoir u n e r é p e r c u t i o n économique consi-
S a m e d i 31 j a n v i e r 1920, à 20 heures,' t a x e e n p l u s . S e c o n d e s 1 f r a n c , t a x e en
cipes de la liberté. Avant la tin de la cin- particulier et, en général, de toutes les dérable pour noire région, sont p r i é e s de
quième année de guerre, les armées de c o n f é r e n c e p u b l i q u e , Salle de l'Hôtel de plus.
p o p u l a t i o n s qui o n t g a r d é un idiome, eu s'adressGr au plus tfit à Mme Caille, 2 bis,
l'Amérique et des alliés auront vaincu et, Ville, o r g a n i s é e p a r Y Union des Syndicats Lever du rideau à 4 h e u r e s précise».
B r e t a g n e p a r exemple r u e B û h e r , ii N a n t e s .
par leur victoire* auront assuré, comme de Morlaix, sous la p r é s i d e n c e du citoyen
ifisait le président Wilson, le régime du Châtel, m a i r e de Morlaix : Mouvement de la population
droit des gens fondé .sur l'assentiment des du 22 au 29 J a n v i e r 1920.
La situation économique et le syndi
gouvernés et soutenu par l'opinion coor-
donnée du genre humain. calisme : Naissances
Tels"furent.les engagements qui valu- Conférencio-s : M. Brizec, secrétaire Monique T a n g u y , fille de G e o r g e s et
rent aux alliés plus d'un million de soldats du Syndicat des T a b a c s ; M. Le G u e n n i c , de R e n é e D u m o n t , 42, r u e G a m b e t t a . -
de sang irlandais, dont au moins le quart de la F é d é r a t i o n des C h e m i n o t s . Marcelle L u c a s , fille de P i e r r e et de Vic-
était des volontaires enrôlés en Irlande.
toire Klein, à la Madeleine. — Y v o n n e
Ici le d o c u m e n t énumère les actes Convocations
G u i g o t , fille de J e a n et de Marie S i n o u ,
qu'il r e p r o c h e au g o u v e r n e m e n t anglais. D i m a n c h e 1 " février, au T e m p s - P e r d u : 14, i m p a s s e P e r r o t . — A l e x a n d r e et
Il a j o u t e : Foariou ar Zizun Bâtiment : de 9 à 11 h . , p a i e m e n t des R o b e r t , fils j u m e a u x d e Charles et de
Arrestaiion
Au début de la nouvelle année, le même cotisations. Alice Chopin, 21, r u e d e P a r i s . - Marie
(Foires de la Semaine) Le b r i g a d i e r île police Guizien a a r r ê t é
gouvernement anglais s'apprête aujour- Voiture : à 9 h. 30, r é u n i o n , q u e s t i o n s Laviec, fille de J e a n et d e Marie B o u l a y ,
d'hui à renouveler, plus atrocement encore, Lundi. — Guerlesquin, L e Relecq, le sieur G..., â g é de 46 ans, m a n œ u v r e urgentes. 4, r u e G a m b e t t a . - H e n r y C i b l â t , fils de
sa campagne de violences, clans le but de P e n z é , Ploudiry. s o u p ç b n n é d ' ê t r e l ' a u t e u r de l'ignoble
Union Syndicale : réunion à 9 h e u r e s . Louis et de Jewnne L e Goaziou, 1, p l a c e
provoquer un peuple exaspéré à recourir Alardi. — S a i n t - T h é g o n r . e c , S t - P i e r r e - agression commise s u r ' u n e femme, rue
aux armes, car on espère ainsi trouver Emile S o u v e s t r e . — R e n é Saillour, fils
Q u i l b i g n o n , Coray, Crozon, Locronan. Courte. Fête de la rue de Paris
moyen d'imposer à l'Irlande, par le feu et s* de F r a n ç o i s et d ' Y v o n n e C o q u a r t , r u e
Mercredi. — Lannilis, C h â t e a u n e u f - d u -
par le sang, la prétendue autonomie, ' Disparition On nous annonce que cette année, G. L e J e a n .
/ r é c e m m e n t ébauchée par M. Lloyd Georges F a ou
c o m m e a v a n t la g u e r r e , la r u e de P a r i s
pour raffermir la domination ébranlée et Jeudi. — C h â t e a u l i n . * Un élève, r é p o n d a n t a u s i g n a l e m e n t Publications
a u r a sa fête des j o u r s Gras. N o u s pouvons
chancelante de l'Angleterre. Vendredi. — S a i n t - S a u v e u r . suivant, s'est é c h a p p é du Collège : vêtu
dès m a i n t e n a n t a n n o n c e r q u e le d i m a n - Yves Levier, c u l t i v a t e u r et C a t h e r i n e
A moins que la France et les autres puis- Samedi. — S a i n t - R e n a n , Plouescat. d ' u n complet à fond marron sombre, Bécam, commerçante. — Charles P e n -
sances civilisées ne se résolvent à inter- che Gras, u n c o n c o u r s de boule sera o r -
p o r t a n t Jes insignes d ' u n i f o r m e ( p a l m e s t h e r , a r c h i t e c t e et A n d r é e G u é g u e n , s. p .
venir pour imposer au gouvernement ganisé, allée K é r o m n è s , rue d e Callac.
et b o u t o n s dorés), coiffé de la c a s q u e t t e
anglais le respect de ses engagements, il •Mariages
é g a l e m e n t d ' u n i f o r m e et chaussé de sou Chambre d'agriculture
est fatal yue les excès du militarisme MoptroOlez (Morlaix) J o s e p h Coat, m a r i n - p ê c h e u r et A n n e
anglais en Irlande, loin de cesser au mo- liers. Taille, 1 m. 62 environ, cheveux La liste électorale des é l e c t e u r s à la
ment de la ratification de la paix mondiale, c h â t a i n s , front l a r g e , yeux roux, nez Le Morvan, c i g a r i è r e .
c h a m b r e d ' a g r i c u l t u r e est déposée à la
s'aggravent et se multiplient en 19!0. Les écumeurs de gares m o y e n , de c o r p u l e n c e plutôt forte. Les mairie, b u r e a u des élections. Les inté- Décès
C'est précisément cette intervention de p e r s o n n e s qui posséderaient des rensei-
La prison de Morlaix, a reçu les q u a t r e ressés sont i n s t a m m e n t priés d ' e n pren- Marie Le R o u x , f e m m e L e C o r r e ,
la Conférence de la paix, dans la politique
g n e m e n t s sur cet évadé, seraient très dre c o n n a i s s a n c e et de f o r m u l e r , au be- C h â t e a u , 49 a. I I m . — Marie T h o m a s ,
intérieure des Etals qui est difficile et peut a u t e u r s du pillage de la g a r e , r e t o u r de
être accusée d'être contraire à une règle a i m a b l e s de les f a i r e c o n n a î t r e d ' e x t r ê m e soin, les r é c l a m a t i o n s q u ' i l s j u g e n t néces- C h â t e a u , 72 a. 4 m. ' r - Aline B a r b e , 15,
Brest. Les n o m m é s L a u r e n t Crocq, 27
générale posée. Mais la cause irlandaise a . ans, m a r i n de c o m m e r c e ; E u g è n e F o r e s t , u r g e n c e à la Direction d u Collège. saires. rue Carnot, 39 a. 10 m. - Charles
trop de sympathies pour qu'elles ne s'ex- K e r r i e n , C h â t e a u , 21 a. 8 m . — Yves
27 ans, mécanicien ; Louis Cran, 26,ans, Tribunal Correctionnel Chez les Pompiers
priment pas. Le document ajoute :
m a n œ u v r e , et H e n r i Q u é m é n e u r , 26 ans, Bléas, époux de J e a n n e Le Gall, C h â t e a u ,
L'Irlande ne désire que la paix. Mais L e t r i b u n a l , en son a u d i e n c e du 23 Le b u r e a u électoral des r e p r é s e n t a n t s
m a n œ u v r e , inculpés de vol à m a i n 60 a. 11 m .
nous tenons, dès maintenant, à prévenir j a n v i e r , a r e n d u les j u g e m e n t s s u i v a n t s : des s a p e u r s - p o m p i e r s au Conseil Supé-
le gouvernement anglais et les puissances, a r m é e , sont d'une t e n u e i r r é p r o c h a b l e ,
Morlaix. — V i o l e n c e s : A l e x a n d r e Tri- rieur s'est r é u n i le d i m a n c h e 25 j a n v i e r , La vie chère
que le peuple irlandais' refusera absolu- q u a n t à l'habillement du m o i n s et n i e n t
ment de s'incliner lâchement devant celte cliet, o u v r i e r a j u s t e u r , a d o n n é , sans à neuf h e u r e s . Il était c o m p o s é de MM. A V I S AUX C O N S O M M A T E U R S . -
s y s t é m a t i q u e m e n t les faits i n c r i m i n é s .
nouvelle manoeuvre contre sa liberté, si provocation, un c o u p d e c o u t e a u au I l e r r , a d j o i n t au m a i r e ; G e o r g e s Muller, L e s a r r i v a g e s de b e u r r e s é t r a n g e r s c o n t i -
qu'elle est bien résolue, si tout autre Ils n'ont pas de casier judiciaire, mais
m e n t o n d e J u l e s P é r o n , j o u r n a l i e r , 41 c o m m a n d a n t de la c o m p a g n i e ; F r a n ç o i s n u e n t d a n s les p o r t s français. Il en résulte
moyen de défense lui lait défaut, de faire restent s u s p e c t s de faire p a r t i e d ' u n e
ans ; l'arme, m a r q u é e Pradel, était un P é r o n , caporal ; Alain Nicolas, s e r g e n t . u n e nouvelle baisse de soixante f r a n c s
appel, elle aussi, à la force et de défendre i m p o r t a n t e association d e malfaiteurs.
couteau de poche bien aiguisé, avec Le b u r e a u , ainsi c o n s t i t u é , a désigné p a r 0/o kilos s u r les m a r c h é s en g r o s .
ses droits jusqu'au bout, avec la fermeté
inébranlable qu'on lui connaît. bout triangulaire L e t r i b u n a l le con- c o m m e secrétaire M. P i e r r e Boga, ser-
Les colis volés Les b e u r r e s de choix ne d e v r a i e n t p a s
d a m n e à 50 f r . d ' a m e n d e p o u r c o u p s et g e n t - f o u r r i e r . Inscrits, 30 ; votants, 28.
SllAN T. 0'COALl.AICiII, ê t r e payés plus de six f r a n c s la livre a u
La police a reçu les colis q u e les pré- b l e s s u r e s , et à 16 f r . a v e c s u r s i s p o u r O n t obtenu : MM. P . G u y o m a r d , chef de
G. GAVAN DUFFY, m a r c h é au détail.
envoyés du gouvernement élit tendus d o c k e r s de Brest avaient volés en port d'arme prohibée. ' bataillon, 14 voix, et J. B o n d u e l l e , capi-
11 est f â c h e u x q u e les a c h e t e u r s m o r l a i -
de la République irlandaise à Puris. g a r e de Morlaix, au hall des m a r c h a n d i - taine, 14 voix é g a l e m e n t , p o u r le 17*
B r e s t . — V o y a g e u r s a n s billet : u n siens n e veuillent pas se r e s t r e i n d r e u n
ses, d u r a n t la nuit du 13 au 14 janvier. collège électoral.
docker, qui était inculpé d'avoir voyagé peu et qu'ils a c c e p t e n t p a r l e u r f a u t e d e
Les dits colis on été r e c o n n u s p a r M. Cus-
d e B r e s t à Morlaix s a n s a r g e n t e t s a n s payer le b e u r r e p l u s c h e r q u e p a r t o u t
son, chef de b u r e a u de la P e t i t e Vitesse ;
ANNONCEURS I ils sont au n o m b r e de onze récupérés,
billet, a été c o n d a m n é à 25 f r . d ' a m e n d e AN n F M A w n r à a c h e t e r u n b u r e a u - aillleurs.
p o u r i n f r a c t i o n à la police d e s c h e m i n s U N Ll L l ' i A 11 LlJj c a i s s e J'occasion.
houez ar Vro a plus de t r e n t e dépôts c o m p r e n a n t du sucre, du café, des étoffes, S'adresser aux bureaux du Journal. Mutilés, veuves, orphelins
de fer. et ascendants
r u r a u x , et est lue d a a s tous les milieux. e t c . , a d r e s s é s au Caïffa de Lannion ou en
S a i n t - J e a n - d u - D o i g t . — Même i n f r a c - A vous tous qui attendez avec une
Utilisez sa publicité. d e s t i n a t i o n de c o m m e r ç a n t s de Morlaix
tion : Michel C h o q u e r , du village d e Matinée Dansante ganoisse bien légitime l'application de
el aussi de P a r i s . Les n o m m é s Croq, Fo-
K é r a m p o n t , 51 a n s , et G u i l l a u m e Le la loi d u 31 m a r s , n o u s o s o n s enfin a u -
rest, Q u é m é n e r et Cran sont m a i n t e n a n t Le Stade Morlaisien rappelle qu'il
Bilian, 44 ans, de Kerenner-Bihan . er jourd'hui vous donner un espoir. L'ad-
o r g a n i s e p o u r le 1 février, une matinée
ABONNES I à la disposition du P a r q u e t .
J e a n - M a r i e F o u l i a r d , 42 a n s , d e F e u n - m i r a b l e c a m p a g n e d u c a m a r a d e Valen-
d a n s a n t e , d a n s les s a l o n s Q u i v i g e r , de
N'avez vous pas d a n s votre p a r e n t é et Jeunes Vagabonds t e u n v e n ; Y v e s Clech, 43 a n s , t o u s l e s tin, s e c r é t a i r e d e l ' U n i o n f é d é r a l e , a s o n
2 h e u r e s il 7 h e u r e s .
vos relations quatre Bretons qui a i m e n t quatre étaient inculpés d'avoir pénétré s u c c è s : un m i n i s t è r e d e s P e n s i o n s e s t
L e s c a r t e s p o u r r o n t ê t r e r e t i r é e s chez
assez, leur pays p o u r c o n s a c r e r à sa g r a n - Trois j e u n e s .vagabonds de Morlaix, s u r la voie e t les s o u s - a u s p i c e s d e la c r é é et i n s t a l l é p r o v i s o i r e m e n t r u e de
M. C h a r l e s JBriens, 4 r u e d ' A i g u i l l o n .
d e u r f u t u r e cinq, six, ou sept f r a n c s p a r Louis Le Gall, Yves Le Roy et René compagnie des chemins de fer armori- B e l l ç c h a s s e , P a r i s . M. M a g i n o t , m i n i s -
Vestiaire 3 francs.
au ? Voyons, c h e r c h e z bien ! Mainjjuy, â g é s de 17 ans, ont q u i t t é leur cains, s a n s y ê l r e a u t o r i s é s . L e t r i b u n a l t r e a choisi c o m m e Chef d e C a b i n e t M.
ville natale el pris le train p o u r u n e des- les c o n d a m n e à 16 f r . d ' a m e n d e , avec Récompense Marcel L e h m a n n , d o c t e u r en d r o i t , Pré-
tination i n c o n n u e N'ayant pu m o n t r e r le sursis. Le ministre de l ' A g r i c u l t u r e et du Ra- sident de l'Union Fédérale des Associa-
billet r é g l e m e n t a i r e à Saint Brieuc on P l o u g o n v e n . — H a u s s e illicite : J e a n - vitaillement a a c c o r d é les r é c o m p e n s e s tions de mutilés, des anciens combat-
LECTEURS 1
l'on faisait le contrôle, ils ont été tous Marie Le F o l l , 44 a n s , sabotier, est suivantes p o u r services r e n d u s dans les t a n t s , d e s v e u v e s , d e s o r p h e l i n s et d e s
Ne jetez pas ce j o u r n a l a p r è s l'avoir lu ; trois arrêtés pour v a g a b o n d a g e et i n f r a c - inculpé d'avoir, à Saint-Eutrope, dans c o m m i s s i o n s de réception : médaille d'ar- A s c e n d a n t s d e la g u e r r e . N o u s s o m m e s
faites-le lire ù cinq de vos a m i s et o b t e n e z tion a la police '.'es c h e m i n s de fer. Ils un b u t d e s p é c u l a t i o n illicite n o n j u s t i - g e n t , M. Le P i c a r t , président à Morlaix ; h e u r e u x d e ce c h o i x . F a i s o n s l u i con-
d'eux qu'ils l'achètent la scmaijue pro- o n t été c o n d u i t s d e v a n t M. le P r o c u r e u r fiée p a r l e s l é g i t i m e s p r é v i s i o n s c o m m e r - lettre d'éloges, M. Boulaire, vice-prési- iance.
c h a i n e , ?et ensuite 52 l'ois p a r an. de la R é p u b l i q u e . ciales, o p é r é ou t e n t é d ' o p é r e r la h a u s s e dent à Morlaix. N o s sincères félicitations. Le Bureau

r
I
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MOUEZ AR VRO»

Conseil munioipal PLOUÉZOC'H Etudede M°ERUSSARD,notaireàMorlaix


M. Féat, directeur dé l'école publique
38, Place Thiers. KIGEREZ-MOC'H - DEBRAJOU
(Séance du 29 janvier 1920)
de Plouézoc'h vient d'obtenir une récom- A V E N D R E SEDALES ARCUA»! TI MEDALEH A0UR
Le conseil s'est réuni sous la présiden- pense du ministère de l'Agriculture. Nous d e Gré à Gré N a o n e d 1904 Pariz 1905
ce de M. Chûtel, maire, assisté de ses
deux adjoints.
,.Le maire est autorisé à traiter de gré à
sommes certains qu'aucune de celles qui
ont été distribuées n'était mieux méritée, LA FËfiMË DE MORZED
M O C H YORK
BACQUES PAST EZ
KIG QOUEZ
et nous sommes heureux de l'en féliciter KÉRâMPBûNCST
gré avec les coopératives ouvrières poul- ici.
h a g e u s an v r o 2 5 , R u Vras, 2 3 ha klg yar

ies travaux communaux dont les devis ne EN PLOURIN


contenantenviron6hectares, louée 600fr.
dépasseront pas 20.000 fr. PLEYBER-CHRIST
et impôts à llippolyte Crété. T R E10 • 1*10 C ' H MONTROULEZ . SILZIG-LEO
La répons® à une pétition relative aux f a r s e t ha t u f r e t L y o n hag A r i a s
Nouvelles foires. — Le conseil munici- S'adresser à M» ERUSSARD.
jardins scolaires est renvoyée à une autre pal de Pleyber-Christ vient de voter la • '-.-A'.IJIT •.. KXMUI. MOM/^U^T J O U I T V VA ' I .«-Y
séance pour supplément d'information. création de nouvelles foires pour les bétes
Avis favorable est donné à la pétition à cornes, foires qui se tiendront les l 8r PROTHÈSE ET CHIRURGIE DENTAIRES
des agents des P. T. T., relative au repos 2 , Q u a i de L é o n — M O R L A I X
dominical.
Le conseil approuve la demande d'in-
undis des mois d'avril, mai, juin, juillet,
août, septembre èt octobre. Pour ces M. BAVARD a l'honneur d'informer
Feiz ha Breiz PRÈS
CIDRERIE MORLÂISIENNE
LA G A R E DES MARCHANDISES
bètes il ne sera perçu aucun droit de sa clientèle qu'il vient de s'assurer la colla-
demnité de vie chère de l'employé à la boration de son neveu, M. A TANGUY, Tolen mis Genver 1920 Distillerie ¿ Vapeur
perception des droits de place, mais ren- plaça.
Chirurgien-Dentiste de la Faculté de D'hon c'houmananterien ; d'hon g w e r -
voie k la commission celle formulé 1 par TAULÉ Médecine de Paris, diplômé de l'Ecole zerien. — Penôs lion devo eur bloavez
certains employés occasionnels, occupés
seulement une fois par semaine.
Dans la liste des instituteurs récom-
pensés par le Ministre de l'Agriculture,
Dentaire de Paris.
Consultations et Opérations de 9 h. à 5 li
mad, F . B. A. — Bloavez mat da Ian
Gouard, P O T R L. N. — Keleier ar Miz, E.
A . M. — Ar roue Grallon, M. A. ABURALL.
— Ar Skarlatin, D r DUJARDIN. — Potred ar
Pierre HUET
Le relèvement de l'indemnité aux nous relevons avec plaisir le nom de CIDRES
C'hornboud, T E L E N A B E R . En eur lenn
sous-ofliciers, caporaux et sapeurs-pom an Emgleo a .beocTi, I. U. — Istor hon & E A U X - D E - V I E DE C I D R E
M. Cotty, instituteur à Taulé. Toutes nos
piers est acceptée.
félicitations.
SPÉCIALITÉ DE VINS FINS Bro : Chapel an Hugunoded, Y. M. G. —
Le T h é â t r e chrétien en France, ALMANACH
ACHAT
Une subvention de 30 francs est votée Maison Francis CONAN C A T H O L I Q U E . Paul Quéguiner, J.-M. P K R R O T .
DE VIEUX CIDRES E TD E LIES

P L O U ÉQ A T - M O Y S A N — Divunadennou, PER HA POL. POUR I.A DISTILLATION


pour l'appositioû d'une plaque commé-
moralive des instituteurs publics morts
au Champ d'honneur.
Dans son audience du 24 courant, le Jean CONAÏi
conseil de préfecture a invalidé l'élaction Successeur
Avis favorable est donné à une demande de MM. Keromen et Derrien, élus conseil-
d'autorisation du principal relative à des vins & spfRrnjFux en gros A
lers municipaux le 30 novembre dernier. Place du Dossen — MORLAIX
achats de fourntiures aux stocks améri-
La protestation de MM. Ricou et le L'AMATEUR
cains.
Bras, en ce qui concerne MM. Berthou Fournitures
Le maire donne communication de
et le Guen est rejetée. i' O t i f l H T tOUTELLIER-ARMURIER Générales et Produits
lettres de remerciements du directeur de E . tJ i , o ? U U L Pl. de Vlarmes, Photographiques
la Banque Populaire, e t du président de SCRIGNAC à MORLAIX, informe MM. les pêcheurs
la Société Amicale, pour les locaux mis qu'il reprendra comme par le passé ses Plaques, Papiers, Pellicules, PieiS
ù la disposition d* ces sociétés. La protestation de Mme Vve Guéguen, expéditions de poissons à partir du 1" fé- Cuvettes, etc...
vrier.
Satisfaction est donnée dans une cer- MM. Berréhare, Barbier, Hélary, Coant
Tous travaux d'amateur
taine mesure, une demande do relève- et Gurs, contre l'éleotion de M. Claude Agrandisseur « NOXA » ù la lumière artificielle Développement, Tirage, Collage
ment d'indemnité formulée par les sous-
officiers, caporaux et sapeurs-pompiers.
JallVennou, élu conseiller municipal le
30 novembre, est rejetée.
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Une demande d'agrandissement du lo- "erire : ADOR, Colombes (Seine).


gement du concierge du cimetière Saint- KASTEL PAOL (St-Pol de Léon) /V l'Amateur : S, P l a c e d e V i a r m e s , Alorlaix
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\ *
« MOUEZ AR VRO s

Tdut a * cM»y| QUESTION V


Les Sabbats de Chats II' I A n r t•':••«•
q.Qi iut «
(Salad ar C'hicher) sur les Idiomes locaux & I Enseignement
Cerla'ns lecteurs de Mouez arVro (Suite)
auraient-ils été témoins ou auraient-ils «...La meilleure méthode pédagogique les méconnaître, ou les mépriser ne serait
entendu parler des Sabbats de Chats, ces surtout quand il faut s'adresser à l'intelli- plus seulement vain, mais encore sacri-
assemblées mystérieuses que la geni fé- gence des enfants, est celle qui procède lège et criminel : ce serait renier les prin-
line a coutume, assure-t-on, de tenir toujours du connu à l'inconnu, de ce qui cipes de la justice et de liberté qui sont
quelquefois la nuit, au clair de lune, dans est proche à ce qui est éloigné ; l'assimi- l'essence même de la République.
Noms de Lieux* me Carannoc, dans Llangarannoc
Llangrannoc (en Cardiganshire).
ou les landes éloignées des habitations, gé- lation des connaissances est ainsi rendue «... L'enfant qui porte à l'école l'usage
néralement autour de quelque grosse plus facile et plus attrayante... de son parler du berceau, apporte avec
pierre sur laquelle est juché un vénéra- « De môme que nous voudrions voir lui le plus admirable des outils qui soit
P L O U G O N V E N . - Le second terme H E N V I C . - Composé de l'adjectif
ble matou qui préside la réunion ? Il y a l'histoire générale éclairée en quelque
de ce nom de paroisse est un nom de lien, disparu en breton moderne, con- pour l'étude comparée, rationnelle et plé-
je crojs, dans un vieil Echo de Morlaix, sorte à la lumière de l'histoire locale, il
saint, ainsi qu'en témoigne une chapelle servé en gal'ois, qui signifie « vieux » c. nière de la langue française, tant pour la
le récit d'un sabbat de ce genre auquel nous semble que les parlers locaux de-
placée sous le vocable de saint Conven, f. l'adj. héna « aîné » qui n'est autre que grammaire, que pour les locutions usuel-
assista l'abbé Clech, non loin de Plouné- vraient servir à l'étude de la langue na-
en Plouézoc'h (Finistère) ; il existe encore son superlatif (et les noms de famille Le les et pour le vocabulaire. Le fait n'est
rin. Peut-on citer d'autres faits analogues tionale, pour laquelle ils sont les plus
un village do Trégonven en Loguivy- Ilénaff, Le Hénan, etc...) et de gwic muté plus contestable : un nombre toujours
avec des précisions sur la date, le lieu et précieux auxiliaires dans un enseigne-
Plougras (C.-du-N.) en vie, que nous rencontrons plus fré- croissant de maîtres d'école, d'inspec-
les manifestations de l'assemblée ? ment conduit suivant une saine méthode.
En Galles ce nom se retrouve sous la quemment en première position. Dans teurs d'académie, de pédagogues distin-
forme Cynftjn, prononcez Keunvyn dans Guiclan, Cuimiliau, Guisseny etc.., gwic, KEREON « Ces parlers sont un instrument de gués ont prouvé par l'expérience que la
le nom de village Ysbytty-Cynfyn (Cardi- guie, emprunté au latin vieus signifie comparaison d'une puissance et d'une connaissance rapide et intelligente du fran-
gansliire). « bourg », donc Henvic — le vieux bou»g. Lenn « Mouez ar Vro » eo dever précision sans égale ; ils joueraient dans çais pouvait et devait s'obtenir par l'étude
Le Cartulaire de Redon, à la date de Pour H en, dans les noms de lieux c. f. pep BreizaJ mad. l'enseignement primaire le rôle éminem- comparée avec le dialecte local...
895, nousoffre lenoni Cun-min qui, à pre- f/ennebont, le vieux-pont. Ilengoat, le ment utile qui est dévolu aux langues an- « Oui, l'expérience est faite ; elle a
mière vue, peut prêter à rapprochement ciennes et aux langues vivantes, dans donné partout les résultats les plus posi-
vieux bois, et en Galles, Hengoet (Gar- VA PARAITRE
avec Conven et Cynfyn ; le premier l'enseignement secondaire. tifs et justifié les plus légitimes espéran-
marthen et Glamorganshire) liendre, pour
terme Cun- Con- y est certainement le I R L A N D E « Tous les philologues s'accordent à ces, aussi bien en France qu'à l'étranger,
même, et nous l'avons déjà trouvé dans
Ilendref, le vieux village (Glamorgans-
hire).
Les Hymnes Nationaux E C O S S E dire qu'une langue est étudiée plus facile- ou l'étude de la langue officielle se fait
ment et plus complètement lorsqu'on
braEtalgn! nés peuple? Celtips
Conan, avec le sens de « haut, élevé » ; couramment par le secours des parlers
nous le retrouverons plus tard dans quan- P L O U G A S N O U . — Le Cartulaire peut la comparer à une autre... de province ».
tité d'autres noms (V. Çombrit, Convelin, de Saint-Georges de Rennes mentionne Textes gaéliques, gallois, bretons «...ces moyens d'application ne sont Requête adressée à M. Le Ministre de
Convarc'h, Concai, etc...) ; mais min eut cett^i paroisse en 1040 : Ptoicalhnou ; anglo-écassais et anglais point d'une réalisation malai-ée, et le l'Instruction publique en faveur dt la
dans le Pouillé de Tréguier (XVIo S.) lanaue d'Oc dans les écoles primaires du
donné certainement, -vin et non -ven dans publiés avec traduction française, notices corps enseignant pourrait rapidement et Miai, par le consistoire télibréen, 21
Conven. On ne peut davantage songer & c'est Ploegasnou. On prononce mainte- documentaires et musique \ facilement ôtre mis à môme de les em- Octobre 1901.
nant : Plouganou. Canou, Caznou, Cath- PAR ployer. »
cun-maen qui eut bien donné Conven en
non est un nom propre qui entre encore CAMILLE LE MERCIER D'ERM
M. PAUL PASSY
breton, mais non Cynfyn en gallois. Lettre de l'Ecole Parisienne du Féli- Directeur de l'Ecole des Hautes-Etudes
dans Guicasnou (terre en Ste-Sève), Ros- a C'est avec une vive satisfaction que
L A N N È A N O U . — Contraction de La race celtique, qui jadis a dominé brige au ministre de l'Instruction publi-
canou, manoir en Gouézec (Finistère) j'ai reçu votre bonne lettre m'annonçant
LanUanou qui est la forme donné par les l'Europe, de la Mer Noire à l'Atlantique, que, 1896. que M. l'Inspecteur d'Académie Gazin
Plougannou, vill. enPloumagoar(C.-d.-N. de la Méditerranée à la Mer du Nord, n'est
*

textes anciens. Léanou est un nom de


* * était décidé à autoriser l'emploi rationnel
M. Loth fA'oms des Saints Bretons, p. id.) plus g u è r e représentée a u j o u r d ' h u i que du béarnais (et, je pense aussi, du bas-
Saint dont nous ne pouvons rien dire ; il « ... Jusqu'ici, dans les écoles primai-
le fait dériver de Cat-Nou et y trouve en par q u a t r e petites nations : l'Irlande et que) dans les écoles primaires.
apparaît également dans Kerléano, vil- l'Ecosse (branche gaélique), le Pays de res, on l'a (le langage du Midi) générale- « Je suis arrivé à. me former là-dessus
plüs du terme Cat, « combat » : que nous
lage en Brech (Morbihan). avons déjà rencontré, l'adjectif gnouo, Galles ou Cambrie et la Bretagne armori- ment méconnu et méprisé. Force maîtres une opinion catégorique. Je suis con-
caine (branche kymrique), auxquelles on d'école en interdisent encore aujourd'hui vaincu, et j'ai déjà au l'occasion de le
Le pays de Galles qui présente tant de moyen-breton gnou « manifeste évident » dire bien haut, qu'on fait absolument
peut a d j o i n d r e le Cornwal et l'Ile de Man. l'usage à leurs écoliers. Dans de telles
noms delioux semblables à ceux de Basse- c'est-à-dire : « visible au combat ». fausse route en poursuivant au nom du
Bien qu'entraînées dans l'orbite de deux
Bretagne, a également son Lannèanou : conditions, que peuvent bien devenir les progrès', la destruction des patois ; je
G U I M A E C . — composé de Gwic, (voir puissants états modernes, les petites Na- regarde cette œuvre comme si funeste
c'est Llanleianau, village' en Monmoulh- tion» celtiques d'Occident n'en ont pas enfants qui prennent à la lettre l'inter-
plus haut sous Hernie) et du n. propre qu'elle contrebalance presque, à mes
•hire. moins conservé leur individualité, leur diction du maître ? En apprenant à l'é- yeux, les immenses avantages qui décou-
Maoc, Maeoc, Meoc, Maec suivant les da- langue en ses divers dialectes, leur esprit cole le mépris de leur idiome naturel, ils lent de la diffusion de l'instruction pri-
Faute d'avoir connu la valeur des maire. Je ne me place pas «n ce moment,
tes et les lieux. national, leur tradition et leur solidarité apprennent en môme temps à mépriser
graphies anciennes pour l'explication des raciales, qui se sont manifestées depuis un au point de vue artistique ou poétique
Ce nom apparaît encore dans Lanveoc leurs parents et leurs concitoyens qui le
noms de lieux, l'abbé Le Clec'h, curé de siècle par l'affirmation d'un Panceltissae (qui pourtant ne doit pas être négligé).
(Finistère), Tréméoc (près Poet-l'Abbé parlent, à mépriser leur village où il est C'est pour des raisons d'ordre intellectuel,
Lanmeur, dans ses renversantes « Rêve- très actif.
moral et social, que je liens à la conser-
Finistère) Lanvëac,(en Pommerit-Le-Jau- parlé, et les métiers qui sonl professés
ries d'un celtomane » (Echo de Morlaix Kllcs possèdent des hymnes nationaux vation et au développement littéraire des
dy, G.-d.-N.) Lesmaec villages en Ploui- particuliers, inspirés du plus vif sentiment dans leur village ; ils apprennent en un patois, qui sont l'une des forces les plus
1840 45) décomposait Lannèanou eu Lan-
gneau (Finistère) et en Locmalo (Morbi. patriotique et dignes d'intérét, que nous mot à mépriser tout ce qui constitue puissantes pour donner au peuple des
nec'h-an-nou, littéralement (sic) « Lande avons j u g é o p p o r t u n de faire connaître a u - campagnes un point d'attache au foyer
bihan) Saint-Mayeux, Finistère (en bre- leurs caractères ethniques, et véritable-
du haut de la Vallée » I delà des étroites frontières de la « f r a n g e natxl, et qui devraient être aussi, ce qu'ils
ton : Sant Vek). Saint-Mieux, formes fran- ment ils se dénationalisent et se détachent ne sont pas du tout, le premier instrument
celtique ».
C A R A N T E C . — Dans un certain cisées (C.-d.-N.) Plumieux (C.-d-N.), du sol. C'est ainsi que germent les sen- pour faire pénétrer l'instruction au fond
On trouvera dans ce petit recueil, — qui
nombre de noms de lieux dus au nom de Coelmieux(l.-»l- V.)etc.. En Cornouaille timents médiocres, bas et haïssables, qui dçs campagnes les plus reculées.
complète l'Anthologie générale des BAR-
quelque saint personnage, le terme Surit- il y a un village de Saint-Fsock (pour DES ET POÈTES NATIONAUX DE LA font les déclassés, ainsi que se désorgani- « Ce n'est pas là, je le sais, l'avis de la
Samt-\eock). BRETAGNE ARMORICAINE précédem- sent les familles et les communautés ; et très grande majorité de nos éducateurs ;
(Saint-) est tombé depuis longtemps : c. il faut savoir à M. l'Inspecteur Gazin un
ment publiée par le môme auteur, — les nous en voyons aujourd'hui les consé-
f . Beuzec, au lieu de Sainl-Beuzc, Guul- Toutes ces formes procèdent de Magia- gré tout particulier d'avoir su s'affranchir
textes, la traduction française et la musi-
ven, au lieu de Sainl-Goulven, Prirnel, au cos, dérivé de M¿g, vieux mot celtique quences dans l'abandon des campagnes de l'influence de la pédagogie tradition-
que de ces hymnes Nationaux, le tout nelle, qui est sur ce point très catégo-
lieu de Saint-Primel ; Carantec nous on qui signifie « Grand ». accompagné de notices très documentées qui est un des lléaux sociaux de notre rique et très fausse. Ce qu'il faut récla-
offre également un exemple. Ce nom est T A U L E . - La forme donnée par le sur chacun de ces pays et de ces chants. temps. mer c'est l'étude du parler local pour
un ancien adjectif dérivé de karant, «qui Tous les celtisants de la Péninsule Ar- l'enseignement de tout ce qui est local :
pouillé de Léon (1516): Taulle, ne nous Aux époques d'obscurité, un tel mépris leçons usuelles, topographie, histoire
aime », puis de kar-, radical du verbe moricaine, des Iles Britanniques et d'Amé-
apprend rien sur ce nom que nous range- rique, tous les ami$ des Celtes et du Cel- pouvait ôtre appliqué par l'ignorance et provinciale, en réservant le français pour
karout, en gallois caru, « aimer. » Autres rons dans une catégorie de noms de lieux la vanité. Aujourd'hui les savants les plus tout ce qui a un caractère général... Je
tisme, tous ceux qui s'intéressent aux
dérivés de ces racinotf : Caranlon, Ca- n'hésiterais j>as pour mon compte, à
pour le moment inexplicables, comme questions de nationalités et de races, ap- autorisés ont fait la iumière sur la ques- donner en patois le premier enseigne-
radec, etc... précieront cet ouvrage et lui feront place tion : aujourd'hui, personne n'ignore plus ment de la lecture... Dans les dernières
Argol, Crozon, Rrest, Sibiril, etc. qui
Caranlec se retrouve dans Trégarantec dans leur bibliothèque choisie. classes on devrait faire quelques compa
doivent être, à notre avis, formés d'élé- que nos parlers nationaux sont « les ar-
lin souscription : 2 tr. 50. — P o r t «n sus.
raisons méthodiques entre le patois et le
paroisse du Léon ; id. chapelle bn Mellio- ments étrangers au breton proprement chives de la langue » et les monuments français ; pour des enfants de 10 à 12 ans
nec (Morbihan). dit, et peut-être antérieurs à la colonisa- Les Souscripteurs peuvent a d r e s s e r dès les plus vénérables de notre histoire natio- pourrait être d'un intérêt passionnant... »
lin Cornouaille britannique, nous trou- tion de l'Armorique par les Bretons. à p r é s e n t leurs noms et adresses à l'auteur, nale ; aujourd'hui, enfin, une littérature Lettre à M. P.-D. Lafore, Secrétaire
vons Saint-Carantock ou Crantock pa- M. LE MERCIER D'ERM, aux soins de la dialectale des plus multiples, savante et de la section béarnaise de l'Escole Gaston
F. GOURVIL Librairie - Imprimerie Franco - Anglaise el
roisse ; en Galles ou le groupe ni donne n inspirée, a mis en relief, en pleine lu- Fébus (citée par Iles Réclams de Béarn,
Diplômé des Etudes Bretonne, Rue du Casino, DINARD (Breta- l , r Novembre 1903).
redoublé nous le retrouvons sous la for- Supérieures Celtiques gne). — Téléphone 1-73. mière, l'illustre richesse de ces parlers ;
I • iUl
(A Suivre).

Fhuilleton de « Mouez. ah Vno » (1) petits ruisseaux qui jaillissent de chaque creux de presqu'à sa source, à Milin-Cusuillec, pour le suivre pittoresque. Le Tromorgant reçoit aussi un mince
rocher et gazouillent, comme une nichée d'oiseaux au désormais, en bordant les communes du Cloître et de sous-affluent, qui s'échappe de la fontaine consacrée
fond de chaque ravin » (1), Plourin, jusqu'aii joli carrefour de vallées où les eaux de Sainl-Eutrope, au bourg du même nom, forme
IVolice sur la Commune Le Tromorgan sépare Plougonven de Plouigneau,
brunes de son tributaire le Tromorgant viennennt l'étang de Rosampoul et va confluer au moulin de
enfler les siennes. Kergréach.
DE PLOUGONVEN puis ife Lannèanou, et vient chercher sa source dans
la fontaine publique de ce dernier bourg, que con- Au poinl de vue orographique, la commune de Les continuateurs d'Ogée notaient, vers 1845, à
tournent de près les limites communales. Elles attei- Plougonven constitue un immense plateau triangu- l'article Plougonven, que « l'agriculture n'est pas
gnent, près de la hauteur dite du Télégraphe un af- laire, adossé à la chaîne de l'Arrée et s'abaissant du très heureuse dans ce pays, encore bien qu'elle ait la
i
lluent naissant de l'Aulne, el descendent avec lui, en Sud au Nord, par paliers successifs, des crêtes ressource des engrais de mer. Généralement ajouteit-
Plougonyen dépendait autrefois de l'évôché de s'infléchissant au Sud-Ouest, à travers la montagne abruptes du Télégraphe (295 et 282 mètres) et de ils le blé que fournit la commune suffit à peine à nour-
Tréguier et de la sénéchaussée de Morlaix-Lanmeur. d'Arrée, jusqu'au moulin de Troglos. Là, au milieu Goariva (294 mètres)à la butte de Bohast,(74 mètres) rir ses habitants, qui dans les mauvaises années sont
C'est aujourd'hui la plus vaste commune de l'arron- d'âpres solitudes, finit le Tréguier et commence la où la route de Morlaix dévale en circuilant dans la contraints d'en acheter sur les marchés voisins. En
dissement de Morlaix (Finistère) ; avec ses 0932 hec- Cornouaille vallée du Jarlot. On peut noter les côtes intermédai- revanche, les cultivateurs se livrent avec un certain
tares, elle dépasse en superficie son chef-lieu de can- r e s d e 129 mètres à Croajou Men, de 144 mètres, à succès à l'élevage des chevaux, bœufs et porcs »
ton, Plouigneau, qui n'en compte que 0373. Son ter- Coupant les garennes marécageuses de Keranfors
Keragonanl, de lG8mèlresauxJusticesprès du bourg. Depuis, cet état de choses, qui tient essentiellement
ritoire mesure 14 kilomètres à vol d'oiseau dans sa et de Lanvouiidic, la frontière de Plougonven côtoie
Après celui-ci, posé au rebord d'une terrasse élevée à la nature du terrain, fertile dans la partie nord et
plus grande longueur, de Prat-ar-Feunteun, près du Scrignac et tourne court au pied des rochers du Cra-
de 170 mètres, qui domine le cours supérieur du surtout la section de Saint-Eulrope, ingrat, argileux
du pont de Bohasl, au village de Kerbiquet, sur les gou, ces « grands schistes abrupts aux profils étran-
Tromorgant, l'altitude du plateau subit une chute el pierroux dans les cantons confinant à la montagne,
confins de Scrignac, et 0 kilomètres clans sa plus ges, sorte de caravane, de procession de roches qui
passagère, et tombe à 147 mètres près du manoir de a éprouvé de sérieuses améliorations. On a défriché
grande largeur,<du moulin Cusuillec, presqu'à l'ori- semblent s'acheminer à la lile, dans la direction de
Mezédern, mais pour remonter rapidement aux côtes des landes, crées de belles prairies, augmenté nota-
gine du Jarlot, à la montagne de Lannèanou. l'Ouest, vers la mer (2) » et qu'on a comparé aussi à
202 (Trélesquin) et 230 CBuzidou), contreforts avan- blement le rendement des terres à blé, multiplié les ,
de l'écume pélriliée. De ce poinl, les limites remon- fruitiers et les pommiers à cidre. L'élevage est parti-
Il est entièrement compris, au Nord, à l'Est et à cés de la montagne d'Arrée, dont on voit onduler au-
tent droit au nord, franchissent les tourbières du culièrement florissant, et il se tient au chef-lieu com-
l'Ouest, entre la rivière du Jarlot, et son aflluent delà les sommets violûtres.
Bouillurd, longent lo terri loir de Kermeur, vert et munal, ainsi qu'à Saint-Eulrope, des foires très
tout aussi important du Tromorgant, qui viennunt . Un gros ruisseau nourri par quatre branches qui
plantureux daus son cadre de landes mornes, comme suivies.
confluer à l'extrême pointe de la commune, en face drainent les eaux des prés de Roudoufily, des étangs
une oasis en plein Sahara, el rejoignent le Jarlot
de Berlinga. « A ces deux rivières, écrit Pol deCourcy, de Penarstang et du Gosquer et des garennes escar-
promenant gracieusement leurs nombreux méandres pées de Goasanvouez coupe obliquement le territoire (A suivre) Louis LE GUENNEC.
(1) Bretagne Contemporaine, Finistère, p* Ci.
se montrant el se cachant tour à tour sous les buis- (2) An. lo Braz, les Saints bretons d'après la tradition de la commune de sa coulée peu profonde, pour aller
sons de saulos el d'aunes, viennnet se joindre mille populaire. Annale» de Bretagne, IX, p. 252. grossir le JarÎot au moulin de la Tour, dans un site Iictionnaire d'Ogée ; éd. Marteville. II. 231.

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