Vous êtes sur la page 1sur 18

Le Monde illustré

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


. Le Monde illustré. 1881-01-29.

1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le
domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978
:
- La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le cadre d’une publication académique ou scientifique est libre et
gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source des contenus telle que
précisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » ou « Source gallica.bnf.fr / BnF ».
- La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation
commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service ou toute autre réutilisation
des contenus générant directement des revenus : publication vendue (à l’exception des ouvrages académiques ou
scientifiques), une exposition, une production audiovisuelle, un service ou un produit payant, un support à vocation
promotionnelle etc.

CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE

2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes
publiques.

3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit :

- des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être
réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits.
- des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par
la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès
de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation.

4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du
code de la propriété intellectuelle.

5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue
dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays.

6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en
matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue
par la loi du 17 juillet 1978.

7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter


utilisation.commerciale@bnf.fr.
MARIETTE BEY, égyptologue, fondateur du musée de Boulacq.
— (Dessin de III. Bocourt,
d'après la photographie de MM. Délié et Béchard (Il Î'"irn'
.Arv Je reviens aux transes directoriales qui m'ont Les cochers demandent qu'on établisse à leur

TEXTE:
Pérou : ;
SOMMAIRE
Courrier de Paris, par Pierre Véron. — Nos gra-
:
vures : Mariette-Bey — Les Obsèques de Mgr Régnier; —
Une Vue de Lima; — Hollande Une Course sur
la glace; — Joies et Misères des petits oiseaux; - La
servi de point de départ.
L'homme le plus angoissé de France est à coup
sûr, pour l'instant, ce pauvre M. Vaucorbeil.
Le public insoucieux ne se doute pas de ce que
chaque représentation coûte, en cette saison,
gueur des courses.
profit un maximum, tout en leur laissant la faculté de
traiter de gré à gré avec la pratique, selon la.loi1'

Pour le coup, je proteste au nom de tous.


Voyez-vous quelle source de querelles inépuis*1'
Saint-Rémy, à Reims; — Les Ombres parlantes. — Cour- d'anxiétés etde sursauts au malheureux impresario bles et inextricables ce serait là.
rier du Palais, par Petit-Jean. — Le Pope de village, par chargé de lui organiser ses plaisirs. Quelle garantie peut offrir en effet une telle cou'
E. Gothi. — Voyages de quatre officiers au Monténégro
Dès le matin, craintif et frémissant, M. Vaucor- vention?
par Loti. — Chronique musicale, par Albert de Lasalle.
Récréations de la Famille, par beil saute à bas du lit. Dare dare, il s'habille et Je parle aussi bien au point de vue des cocher

:
— Le Monde financier. —
P.-L.-B. Sabel. — Solutions d'Échecs et de Rébus. demande son courrier. qu'au point de vue des bourgeois, la mauvaise fOl
Mariette Bey. — Les Funérailles de Mgr Ré- C'est le premier acte du drame. Le courrier de n'étant pas plus bannie du cœur des uns que du
GRAVURES
gnier : La mise au tombeau; - Le Cortège sortant de
la cathédrale. — Une Vue de la ville de Lima. — Course
Damoclès!. Qu'apportent-elles, ces lettres closes cœur des autres.
de patineurs dans la Frise (Hollande). — Un Coin de la dont il interroge du regard la forme et l'écriture? On tombe d'accord sur un prix au départ. A 1ar
halle auxpoissons, tableau. — Joies et Misères des petits - Oh! ces pattes de mouche!. quelque chanteuse rivée, il y a contestation. ;<tfr
*1
:
oiseaux. — La Fête patronale de Saint-Rémy, dans la ca- qui. Il décachète d'une main frémissante. Non! —C'est deux francs, dit celui-ci.
thédralede Reims. — Les Ombres parlantes VeretDin-
don ;—C'est à se jeter dans la mare.
un peu.Ce pli portant la mention :
une demande de places pour ce soir. Respirons
Urgente! ce
pli que je n'avais pas vu. Ciel!. un de mes té-
Vousavez
—Vous accepté
avez accepté francs.
—Du tout, c'est cinquante sous, soutient l'autre.
--Si! gL..,
deuxfrancs.
deux

nors qui. Non!. simple avis administratifdu mi- P


i
nistère. Rien encore dans cette enveloppe. ni
danscette autre!. Ouf!
-- Si!
Non!
*
OURRIER DE
PARIS Ce soupir de satisfaction exhalé, le directeur de
l'Opéra achève sa toilette et s'achemine vers le
-Il n'yNon!pas
a de raison pour que cela finisse. Quel

théâtre, — où la scène du courrier a un deuxième arbitre consulter? Comment savoir lequel des dcl1
acte. trompe ou se trompe? A

Merci, mon Dieu! seulement deux ou trois rhu- C'est-à-dire que les rues de Paris ne tarderaient
devenir arène dans laquelle lutterai
Veiller sans cesse, mes de choristes et une entorse dans le corps de pas à une on
Trembler toujours ballet. accidents faciles à réparer. de tous côtés à mains plus ou moins plates, et que
Pour Son Altesse
Etpour ses jours !. M. Vaucorbeil déjeune.
Mais ne croyez pas que tout soit dit. C'est l'im-
force serait bientôt d'établir des ambulances à cha-
que carrefour pour y porter les vaincus de ces pl1-
Ainsi, dans le Comte Ory, chante la mâle poésie prévu de la journée qui est le grand ennemi. celui gilats intimes.
du librettiste. Ainsi pourrait, avec une variante, qui fond sur vous au moment où l'on y pense le Toutes les réformes qu'on voudra, celle excep là
chanter, pour le moment, la corporation des direc- tée. Sinon, avant de monter en fiacre, il faudra
teurs de théâtre.
Les Altesses de la comédie, du drame, et surtout
!
moins et à la dernière heure.
Patatras Le voilà qui apparaît menaçant, sous la
forme d'un trottin du télégraphe.
avoir soin de rédiger son testament. ;:,
du chant sont, en effet, fortement éprouvées depuis Ces bambins télégraphiques ne se doutent pas
v/w Le nom de George Sand est livré de nuw
que l'hiver rattrape les gelées perdues par les ri-
gueurs d'une température qui prend à la gorge les
des tribulations que leur uniforme bleu cause à un
impresario sur le qui-vive. veau aux disputes des critiques.
Disputes n'est pas le mot, car il y a quasi unani-
célèbres aussi bien que les obscurs. Cette fois, tout est perdu. Mlle X., atteinte d'un
mité d'appréciation.
!.
»
Nana elle-même a payé son tribut, ce qui a ajouté enrouement subit. Vous savez la formule. -.<
Il court chez une A mesure que les lettres du grand écrivain pW
quelques relâches au compte courant de cette rui- En avant le fidèle Colleuille complètemef
raissént, on s'aperçoit qu'on s'était
neuse personne et quelques fioritures aux réclames première doublure. Elle vient de se poser un ri-
ininterrompues parlesquelles la direction a charmé gollot et le médecin lui a défendu de mettre même mépris sur son caractère vrai. On l'avait crue bieI1
sesloisirs forcés. le nez à la fenêtre. Chez une seconde. Chez une plus virilisée. Elle était restée femme par des sen-
Des chefs-d'œuvre qui dateront, que ces récla- troisième. Allons! il faut changer le spectacle. sibilités profondes et des délicatesses exquises.
faIt.
mes-là! Vite chez l'afficheur. Mais la Juive manque d'un Il faut bien le dire, le public n'est pas tout à
Comment fera-t-on après pour égaler les étonnants rôle d'homme. Les basses sont compromises. responsable de l'erreur, et George Sand fit beall'
période de
prodiges d'avant? l'accréditer pendant toute une
On passe au Trouvère : les barytons sont sur le flanc. coup pour
pM
Elle prenait à tâche de donner, au
Il semble que la gamme chromatique soit épui- Avec un ballet et le Freyschutz peut-être. Oui. La sa vie. se
sée et que la trompette de la Renommée en doive combinaison est trouvée. sique comme au
moral, des apparences masculines
être fêlée de l'embouchure au pavillon.
Parmi les merveilles de la dernière heure, — car
Mais qui sait si d'ici à huit heures ?.
M. Vaucorbeil court s'enfermer chez lui. Il n'y
-
qui venaient confirmer l'opinion déjà courante qu'o¡J
avait sur les bas-bleus en général.
il faut bien espérer que Nana aura vu la rampe Excentricités de costume, théories politiques 011
est pour personne.
quand vous me lirez, — j'ai pointé au passage le On a sonné pourtant. Le domestique pénètre. sociales, thèses romanesques, tout concourait à l'1
-
morceau du Ruisseau, variation brillante.
Étant donnée la formule naturaliste, on serait
Un monsieur est là, porteur d'un papier. Il insiste présenter sous cet aspect qui égara les conternpo,'
rains, à l'exception ceuxde qui, vivant dans sa
fan11
t, pour qu'on le remette. Une sueur froide perle sur liarité, savaient probablement ce qu'il y avait réelle'
porté à supposer que c'est du ruisseau de la rue le front directorial. Cette insistance ne peut présa-
ment derrière cette façade. -
Maubuée qu'il s'agit. Je l'avais pensé moi-même, ger qu'un nouvel accroc.
quand on annonça qu'un ruisseau pour de bon tra- Au diable l'importun!. C'est unmendiant à do- La divulgation va se populariser, grâce à la cor-
verserait la scène. Il me semblait même que c'était micile qui présente des certificats de dénuement.,. respondance dont chaque page éclaire d'une l11'
mièreinattendue cette figure et ce cœur.
faire assez chichement les choses et que l'on aurait Mais ma foi! on est si content que ce ne soit pas
femme, trèS
La véritable George Sand était
bien dû àNana un coin du grand collecteur. autre chose, qu'on lui donne un louis.
Nous étions dans l'erreur.
Il s'agissait d'une source sentimentale, en l'hon-
à
Six heures. table!. le dîner est troublé en-
core par deux ou trois coups de timbre. Fausses
femme, exclusivement femme.
Elle a connu, — en les dissimulant parfois, le
émotions et les défaillances par lesquelles l'â,"0
-
:
suffisant.! f?
neur de laquelle a roucoulé ce brin d'églogue dans alertes.
féminine se raffine et s'attendrit. Elle n'était
pas
lesracontars desreporters A sept heures, M. Vaucorbeil retourne au théâtre.
« On a essayé (je copie fidèlement), on a essayé,
disait l'églogue, pour la première fois le petit cours
C'est d'une voix brisée qu'il demande en arrivant
Pas de télégrammes ?
:
l'esprit fort que la convention a accepté sans &%il
men
— Ceci connu, on l'aime mieux ainsi
d'eau qui complète le paysage dans l'œuvre de Néant. Il peut enfin se croire sauvé!
Chéret. L'effet du murmure de l'eau est tout à fait L'androgyne en littérature peut étonner. Il 1113
Mais après-demain, il faudra recommencer cette Singulièrernefl:
poétique. » aimable existence-là. subjugue pas. Elles se trompent
l'enrfl
Pour lecoup, je suis resté ahuri.
On parle de poésie maintenant à propos de
!
0 hiver! hiver quels martyrs tu fais! celles qui, du jour où elles se mettent de
au bout des doigts, veulent se faire prendre po"
classil1
qui font exception à la
mure! ! !.
M. Zola. Renierait-il donc ses dieux? Le doux mur-
l'effet poétique Mais c'est de la romance
Rentrée en scène de MM. les cochers.
Eux aussi, il faut en convenir, sont cruellement
des natures
cation normale.
Un penseur
mixtes

s'est trouvé pour lancer cette abstf


toute pure Monsieur Zola, monsieur Zola, vous
allez être désavoué!
martyrisés par la froidure, et ces pauvres diables dité solennelle :
méritent toute compassion, par ces temps de ver- sexe.
— Des effets poétiques! des gazouillements de
robinet! Ah! mince! Il trahit donc! s'écrierontles
Coupeau de lettres.
Et ils auront raison.
glas, de neige et de bise.
Ce n'est pas une raison toutefois pour que l'on doit rester
admette sans conteste les nouvelles réclamations
qu'ils viennent de formuler dans une réunion pro- barbe,

féminin..
Le génie n'a pas de
Que si, monsieur le penseur. Le génie

Vous avez confondu femme de lettres avec


fémi'1'.,

fem
~<
Les ruisseaux murmurants, c'est bon pour ces fessionnelle, et qui pourraient bien être le prélude
infirmes de rimeurs qui ont nom Victor Hugo ou d'une autre grève.
Musset, et à qui M. Zola, avant sa défection im- Parmi ces réclamations, j'en vois une qui certai- "Irv Tantœ molis erat. q11
prévue, disait si rudement leur fait. nement me parait grosse de conflits, voire même de Le long enfantement de la Société des artistes,
Où allons-nous? batailles. va essayer de conquérir sa place au soleil, n'a V;¡:
-
été, eu somme, aussi laborieux qu'on l'avait faveur consistant à se trémousser toute la nuit en maine semble devoir toutbriser devant son irré
supposé. glapissant des Ohé! à prix fixe dans ces bacchanales sistible effort, et le book-muker se démène éperdu,
Nonpas les difficultés soient toutes vaincues. tarifées. Il fallait un certain tact pour contrôler à la comme porté malgré lui en triomphe par ceux qui
Mais enfin,
que
il y a commencement de solution. Ou, porte les demoiselles qui menaçaient d'être trop lui apportent presque de force leurs placements à
du moins, d'expérience.
On se constitue.
Cest une preuve de pour un
sagesse
an.

:
Qui vivra verra.
que cette modestie
!
folâtres et aussi celles qui risquaient d'être trop
comme il faut.
Doser la folie. Occupation bizarre et épineuse.
r
fonds trop souvent perdus.

!.
Qui veut un cheval?. Cinq pourBrigitte
Égalité pour Isménie Je donne Versigny à deux!.

mois. Lorsque le défunt entra en fonctions, il y avait


de tâtonnement

faire faillite
après six
:
Mieux vaut dire C'est provisoire
et durer, que de crier L'avenir est à nous! pour encore des gens qui s'amusaient pour leur argent.
Il n'y a même plus de gens qui réussissent à amu-
On paye trois pour Beauminet!
.Et l'écho étonné redit.ces clameurs, pendant que
les merles délogés s'en vont battant de l'aile
en se
La question demandant quelle émeute met aux prises tous
ne me paraît, pas absolument tran- ser pour l'argent qu'on leur donne. Les entraîneur s ces
chée, mais de bals masqués secouent au milieu d'une glaciale
au pied du mur l'ouvrier sera jugé. énergumènes qu'on dirait prêts à s'entr'égorger.
Opérant eux-mêmes, torpeur leurs désossements professionnels. C'est ce spectacle que nous n'aurons peut-être
les artistes vont nous organi-
serun Salon à leur gré. Le public appréciera. C'est triste à en pleurer. Le cancan macabre ! plus. On condamnerait le pari au piquet, réservant,
Un membre du
L'enfant est mis
comité a résumé la situation :
monde, a-t-il dit. Reste à
Le brave.Chevalier aura-sans doute pensé que sa
mission était terminée. Il n'a pas survécu à cet en-
— c'est là le côté faible du projet, — le droit de se
ruiner aux gentlemen de haut ton.
savoir s'ilest né viable.
au
fouissement de feue la gaieté française. Si les paris sont un jeu coupable, il est étrange
A lui de prouver
sa vitalité. en vivant. Il avait assisté au trépas de Chicard et à la dé- de voir le high life en réclamer le privilège.
gringolade de Rigolboche. Il avait vu le mot spleen Atteindra-t-on, d'ailleurs, le résultat espéré? Je
pénétrer dans le dictionnaire national. crains fort qu'on n'obtienne, comme progrès, qu'un
-e:vn/v A propos du Salon, il serait peut-être temps
réagIr Il est parti en désespérant de l'avenir de l'avant- déploiement de filouteries ingénieuses.
contre une coutume qui se propage de- deux. Avec le pari au comptant,le parieur est du moins
riïf quelques années dans la
Qétranges presse et qui produit à peu près sûr, s'il gagne, d'être payé tout de suite.
cacophonies.
sslemois de janvier, les journauxcommencent vw La Courtille n'est du reste pas morte tout en-
Le pari sur parole, pratiqué par des chevaliers no-
àélllaillerleurs colonnes d'indiscrétions tière. Elle a émigré dans la littérature.
mades qui ne diraient pas toujours leur vrai nom,
sur la fu- et qu'on aurait chance de ne jamais revoir, ne sup-
el
ture exposition.

me Peintre prépare ceci, tel aùtre cela. Ce troi-


C'est ce que démontrera sous peu une préface qui

:
est appelée à faire du bruit dans Landerneau.
M. Édouard Pailleron.
primerait pas le jeu. Il ne supprimerait que la ga-
rantie qui reste au joueur.
asur le chevalet un tableau représentant. Auteur
Serait-ce une amélioration bien méritante?
La chose Édouard Pailleron va publier un volume de co-
PlJa^.ttrop ne tirerait pas à conséquence si
elle ne Sni) judice lis est. Il y a lieu de bien réfléchir
souvent le lecteur dans une alternative médies et de saynètes genre trumeau, d'une allure
sisuiièrement
Comme ces rensei- charmante etd'un esprit raffiné.
avant de se prononcer.
6m6I1'tS avantembarrassante. obtenusqu'en pé- Mais il a prévu l'objection qui cherchera à lui
Les courses n'ont, ensomme, de raison d'être
la lettre sont
nétrantdansl'atelierdesartistes,la
ne
barrer la route. que dans l'alea qui attire le public. Si l'on en fait
et onllete civilité pu6rile un spectacle exclusivement technique pour les éle-
interdit absolument d'abuser de leur — Vieux jeu! criera tout d'une voix
le clan des
Cfrfflaraderie hospitalière brutalistes. veurs et pour quelques sportsmen de profession,
Il en résulte pour les éreinter. répond Pail- on verra bientôt les hippodromes désertés se mor-
Oui, vieux jeu, et je m'en vante,
-
sont invatablement
que ces nomenclatures
-
préalables
escortées de pompeux éloges.

leron dans sa préface.
fondre dans une solitude que n'égayeront pas de
tardifs regrets.
Ce SOllt les Sur quoi la poudre à la maréchale de dire carré-
blés superbes falaises de M. X., les aclora-
bl
Z.
>
Paysa9es de M. Y., la délicieuse composition de ment son fait à la poudrette.
M. Puis La préface à tapage ne tape pas de main morte. depuis le discours du Vauxhall,
traits, ]6S 'Utvant.es
IBs bébés ravissants, les spZend.tdes por- wv Peut-on,
iLe,'trales natures mortes, les scènes spirituelles,
compositions.
Vous verrez ça. Elle signale avec une véhémence
endiablée la déplorable tendance qu'a notre temps
parler, sans politiquer, du mouillage des vins?
Oui, tout de même, n'est-ce pas?
0S répertoire des formules compte environ cent
apothéoses anticipées.
à glisser dans le voyoutisme.
Voyoutisme littéraire;voyoutisme politique; voyou-
En attendant que l'on puisse légalement tromper

luet*es
sur là quantité de la marchandise vendue, les con-
par malheur, tisme de relations. sommateurs protestent encore contre ce baptême
Plus tard, quand le Salon s'ouvre et
Peut-être, dans un prochain courrier, pourrons-

-
raiss s œuvres ci-dessus panégyrisées appa- peu orthodoxe.
f
fois
à
le critiques, qui n'ont plus les mêmes
atténuer
éreinter leur franc parler, se mettent par-
nous vous donner quelques échantillons anticipés
de cette plaidoirie éloquente en faveur de lacour-
Les marchands de vin trouvent parfois des ré-
ponses à ces protestations, qui charment par leur
précédemmentexaltées.
à tour de bras les toiles qui étaient toisie proscrite.
Plaidoirie qui, il faut bien le reconnaître, arrive
imprévu.
Prenons cette scène d'une authenticité récente :
V-ouUs
à son heure et vise juste. Le débraillé qui nous
t
p aUVre abonné
tour
vous imaginez ensuite, la perplexité du-
à qui sa feuille vient dire tour à envahit est lamentable. Au Parlement, l'invective.
Un client entre inopinément dans l'arrière-bou-
tique d'un cabaret.
C'est
luiqu'il
: adoreetb<ùU! Dans les polémiques, la diatribe. Dans les conver- Il trouve le patron en train d'arroser fortement
fi:Un peu moinsfaut prendre en pitié, lui qui
ÛXlté
solli-
d'informations et un peu plus de
dans les jugements.
sations, le schoking. Dans les romans, l'immondice.
La'poésie elle-même a un Parnasse nouveau dont
un ruisseau fangeux remplace le vieil Hippocrène.
Parexemple !.
un fût destiné à ses pratiques.
-
ce que vous faites là!
s'écrie-t-il. c'est dégoûtant
Ce qu'on chante ne vaut pas mieux que ce qu'on — Comment, dégoûtant!. mais c'est de l'eau
Cette fois, C'est officiel. Il
VVv
dit. Les refrains de café-concert se vautrent dans propre!! -

111encernent
U y a même un com- l'argot. C'est à faire regretter les niaiseries de la
d'exécution au ministère de l'instruc-
tinn Puhliquè. vieille romance, qui, elle au moins, endormait,

chaine
SUn
granddîner mais n'écœurait pas. VVVJ Sur un album de ma connaissance :
suivi
un
randdîner a ouvert la
a ouvert marche.Il
la marche. Ildoit
doit être Oui, vraiment, elle arrive à propos, la préface « Il suffit d'un misérable pour rendre féroce une
foule inoffensive. Il y a aussi les tigres de Pa-

!
non moins grand bal la semaine pro- contre le voyoutisme. Augias à l'écurie, c'était déjà
Pourtant, il trop. Mais Augias partout. on demande des ba- nurge. »
l'exemple ne paraît pas jusqu'à présent que layeurs L'auteur ?
I.
Ce
doive être suivi avec un entrain bien fou-
étili. et les
qui
violons ont bien du mal à sortir de
,

vvv Puisque nous parlons balayage., c'est le


moment decauser un brin de la grrrande réforme
Lamartine.

vvv X. est le plus résolu paresseux des boule-


mélancolie
11e--; -De IlOSjours,
:
Intéde a inspiré à un philosophe ce commentaire

les ministres sautent plus qu'ils


projetée, pour le printemps qui vient, par là Société vardiers.
d'encouragement. Impossible de l'arracher à son lit avant midi. Et
He ont *
sauter! Il s'agirait d'interdire désormais les paris au encore.
comptant qui ont envahi l'enceinte du pesage, où Or, le pauvre X., à la suite d'une querelle au

i glapit l'appel des books-makers. jeu, s'est trouvé, mardi, un duel sur les bras.
Dnhomme est mort cette semaine qui, lui,
av Hfait
III Un coin parisien, singulier de bousculade in- Ses témoins arrivent le soir :
Uiais

sauter pendant trente ans sans sauter ja- terlope. — C'est pour demain.
— Ah! très bien.
Cet homme, c'était Le provincial naïf qu'on jetterait soudain dans
!
u1appelait Chevalier.
Devant Ul,
-.
le contrôleur des bals de l'O- ce milieu au tohu-bohu assourdissant, ne saurait
à quelle branche raccrocher son ahurissement.
— A sept heures du matin
-
A septheures!. jamais!. La pointe de l'épéè
Formant un immense cercle qui s'enroule comme tant qu'on voudra, mais pas la pointe du jour!
V,~itp

t
,' ontdéfiléimpassible et grave en sa blanche cra-
dudePierrotsdes générations de débardeurs, des
du ha et de pierrettes. Il put suivre ainsi,
décadencedusaquadrille.
Unob
chaise nonSujet deméditation
curule, les étapesde
pourla des chevaux.
un serpent, les marchands de paris, sont là, ju-
chés sur leur marchepied, et faisant faction à côté
du piquet sur lequel grimpe et redescend la cote

Les vociférations s'entrecroisent en jargon mi-


PIERRE VÉRON.

eent lui anglais mi-français. Les joueurs se ruent avec des


qui était chargé des entrées de faveur, hu-
poussées furibondes. Par instants, cette marée
La mise au tombeau près du monument funéraire de Fénélon. Le cortège sortant de la cathédrale.

CAMBRAI. — Les funérailles de S. Em. Mgr Régnier. — (Dessins de M. Ferdinandus,d'après les croquis de M. Daniel Dave.)

PEROU. Une vue de la ville de Lima, récemment prise par l'armée chilienne. — Pont sur le Rimac. — (Dessin de M. de Drée.)

Laan.)

der

Van

M.

de

croquis

un

d'après

Haenen,

de

M.

de

(Dessin

Frise.

la
dans

patineurs

de
Course

HOLLANDE.
d'aujourd'hui, où l'on trouve seulement les Misères
Pérou. — Une vue de Lima des petits oiseaux.
NOS GRAVURES — A bientôt les Joies.

La Saint-Rémy, à Reims
Mariette-Bey
A Saint-Rémy. d'hiver a été célébrée le di-
E plus savant des égyptologues, Mariette-Bey, à
nous nous bornons aujourd'hui, reproduire une des manche 16 janvier, avec la solennité accou-
vient de mourir au Caire, le 19janvier. vues de la capitale du Pérou, qui fut fondée par Pizarre, tumée, dans la basilique qui garde, depuis
Né à Boulogne-sur-Mer, le 12 février1821, il en1535. tant de siècles, les reliques de l'apôtre des
s'était de bonne heure passionné pour l'étude Cette ville, qui renferme une quantité d'édifices remar- Francs.
des hiéroglyphes. quables, est peuplée d'environ 87,OOuT habitants. La rigueur du temps, la neige, qui commençait à tom-
En 1848, il fut attaché au musée égyptien du Louvre, Le climat y est délicieux. Les étés, comme les hivers, ber, ont empêché la foule d'être aussi nombreuse que
puis chargé, en raison de ses aptitudes spéciales, d'une y sont doucement tempérés. d'ordinaire; elle était néanmoins très considérable.
mission en Egypte. Les secousses de tremblements de terre, qui malheu- Les vêpres étaient célébrées par Mgr l'archevêque.
reusement sont fréquentes dans cette région, ont causé, Après une apologie de saint Rémy, faite par M. l'abbé
.l'antique Memphis enfouie sous les sables. ,
L'idée lui vint alors de rechercher l'emplacement de

Il découvrit le Serapeum et les tombeaux des bœufs


à différentes reprises, d'épouvantables désastres, dont
Lima a été victime.
Bichery, la cathédrale s'est illuminée, pour le Salut,
et cette belle et importante cérémonie s'est terminée
Apis. Ces remarquables fouilles eurent lieu en 1851. t par une procession solennelle des reliques à travers les
Un an plus tard, Mariette-Bey mit à découvert le co- nefs immenses du célèbre monument.
lossal Sphinx, que la gravure a rendu si populaire. Ce Hollande. — Une Course sur la glace
fut également lui qui retrouva la Table de Manéthon,
grand-prêtre du temps de Ptolémée Philadelphe et gar- L est d'usage, en Frise, d'organiser chaque hi- Les Ombres parlantes.
à
dien des archives sacrées Héliopolis. ver des courses de patineurs auxquelles peuvent
Grâce à cette intéressante trouvaille, le savant Fran- prendre part les femmes, aussi bien que les hom- ous profitons desloisirs que nous laisse l'actua-
çais reconstitua l'histoire de la royauté en Égypte jus- mes.Ces courses donnent lieu à des réjouissan- lité pour nous livrer à la fantaisie On a déjà
qu'aux limites les plus reculées. ces fort populaires et attirent toujours une grande af- vu défiler quelques dessins humoristiques dÓ
Quelques années plus tard, il fut nommé inspecteur fluence dans les villes où elles ont lieu. notre spirituel collaborateur, M. Edmond Ma-
général et conservateur des monuments égyptiens, di- C'est surtout à Leeumarde, chef-lieu de la province, rin : l'Ivrogne, le Poltron, etc. La satire est plus pro-
recteur du musée de Boulaq, et reçut le titre de Bey. que cette sorte de divertissement offre l'aspect Je plus noncée dans ceux de ce jour, surtout dans celui
Officier de la Légion d'honneur en 1861, Mariette- pittoresque et le plus curieux en même temps. que l'artiste appelle Ver et Dindon. Le gros boursouflé,
Bey fut fait commandeur en 1867. La piste, si nous pouvons employer ce mot, en par- plein de morgue, qui fait la roue devant le plat valet
On a de lui un grand nombre d'ouvrages, notes et lant d'un canal glacé, est excellente, étant donné le qui rampe à ses pieds, nous donne bien, en effet, l'i-
mémoires, sur les antiquités de la terre des Pharaons. peu de détours auxquels elle oblige les concurrents. mage du parfait imbécile parvenu, tandis que celui qui

:
On lui doit en outre le dramatique poème sur lequel
Verdi a écrit son chef-d'œuvre Aïda.
Lors de l'Exposition de 1878, ce fut M. Mariette qui
t
Des prix, variant de trois à quatre cents francs, sont
tenus à la disposition des vainqueurs par les directeurs
de l'ys-club.
se brise la colonne dorsale pour le saluer et obtenir ses
faveur nous montre le plus souple des reptiles.
Quant au malheureux Peintre qui se noie dans une
dirigea l'organisation de la section égyptienne. Tous les alentours sont pavoisés; de bruyantes musi- mare, c'est l'histoire trop réelle de ces malheureux en-
Sa mort met la science en deuil, et l'on se demande ques éclatent de toutesparts, et la foule exprime son têtés de l'art qui se morfondent devant la nature, pa-
qui pourra continuer les travaux de ce chercheur infa- enthousiasme par des danses et des chants. * taugent dans leur palette et font sciemment de ces
tigable et convaincu, si heureusement récompensés par Notre dessin représente l'une de ces courses au pa- malheureuses croûtes qui ne procurent ni honneur ni
des résultats qui feront vivre sa mémoire. tin, à laquelle prennent part en même temps plusieurs argent. C'est à se jeter àl'eau avec sa silhouette! comme
concurrents. l'indique M. Edmond Morin.
Leurs énormes patins portent le nom de trotteurs. Nous ne faisons qu'indiquer la pensée de l'artiste.
Celui qui les chausse obtient, grâce à leur longue Nous laisons nos lecteurs développer l'idée philosophi-
Les obsèques de Mgr Régnier dimension, une excessive rapidité; mais les évolutions que qui se dégage de ces simples images. Comme nous
sur place et les mouvements circulaires ne se prati- l'avons souvent dit, le dessin est une langue univer-
ES obsèques de Son Éminence Mgr le cardinal quent pas aussi aisément qu'avec nos patins français, selle que tout le mondesaittraduire.
Régnier, doyen de l'épiscopat français, ont eu plus légers de beaucoup, etaussi beaucoup moins ap-
lieu le 11 janvier à Cambrai, avec une grande parents. ——————
pompe.
Le canon a annoncé le départ du convoi lorsqu'il a
quitté l'Archevêché. Un piquet de dragons à cheval Joies et Misères des petits oiseaux OURRIER RÂLAIS
DU
ouvrait lamarche.
Le corbillard, d'une grande simplicité, n'était rehaussé os abonnés n'ont pas oublié la charmante col-
que par un écusson aux armes du cardinal et par la. lection des Mois que publiait ici M. Giaco-
croix de la Légion d'honneur, qui figurait sur l'un des melli, avec des sonnets de M. Coppée. Ce fut
côtés. La cour .d'assises du Finistère. — Un article du code d'in-
un des grands sucoès du Monde illustré, et le
I
struction criminelle. — Application rare. — Un parricide.
Les chanoines titulaires marchaient autour du char, volume de ces mêmes Mois, en phototypie, est toujours
— Un pénitent inconnu. -- Le secret de la confession. —
que suivait la maisondu cardinal, composée de Mgr de demandé à notre librairie. Les présomptions graves. — Les paroles imprudentes. --
Lydda, de l'abbé Marchaise, neveu de Ms* Régnier, et Quatre grandes compositions des Saisons suivaient Le verdict. — Arrêt de la cour. — L'article 352. Renvoi

à une autre session. — Attendons l'épilogue.
de M. le vicaire général Destombes. cette première publication et étaient goûtées avec le — Ancienne
Un groupe d'évêques venait ensuite, parmi lesquels même plaisir par nos lecteurs. -
histoire d'un coffre-fort. Seconde édition. — Le courage
des témoins. — Une ancienne connaissance.
l'abbé mitré de la Trappe du Mont-des-Cats, entière- Nous ne saurions donc douter de l'accueil que trou-
ment vêtu de blanc. veront dans notre public les Joies et Misères des petits EVANT la cour d'assises du Finistère, une très ,
Une foule nombreuse, composée des autorités de la oiseaux, dont M. Giacomelli commence aujourd'hui grosse affaire, dont le dénouement a été tout à 1

ville, du préfet, du premier président, des magistrats l'intéressante série. Ce petit peuple ailé a le don de fait inattendu!
et des officiers en garnison à Cambrai, suivait également charmer tout le monde, non seulement par ses chants, Est-ce bien d'ailleurs un dénouement que cet
en foulant laneige. mais par sa simple vue, et le représenter dans ses faits arrêt de la cour? — Non! car il aura nécessairement son
Les communautés avaient envoyé des députations, et gestes, dans les milieux où il se plaît, avec ses plai- épilogue. Le code d'instruction criminelle renferme un
ainsi que les dames de charité de la ville et les mem- sirs, ses détresses, le suivre dans sa vie intime ou aven- article très peu connu, même des habitués de cours
bres des œuvres catholiques. Sur le passage, les troupes tureuse, c'est faire l'histoire de la plus aimable et de la d'assises, parce qu'il est, d'ailleurs, bien rarement ap-
rendaient les honneurs militaires au prince de l'Église plus inoffensive créature du bon Dieu. pliqué. C'est l'art. 352, quidonne aux magistrats com-
défunt. Trop souvent les poètes et les romanciers ont à pein- posant une cour d'assises la faculté de déclarer qu'ils
Chacun avait tenu à donner une dernière marque de dre les passions humaines avec leurs tristes réalités, sont convaincus que le verdict du jury est le résultat
respect et de sympathie au vénéré et regretté prélat. nos artistes eux-mêmes sont appelés à retracer les évé- d'une erreur, et de renvoyer l'affaire à une prochaine -
Sa mort jette un deuil général sur le diocèse, dans nements douloureux que nous impose l'actualité dont session afin qu'ellesoit soumise à un nouveau jury. H
lequel sa charité et ses vertus l'avaient fait aimer de nous sommes esclaves, et produisent forcément des faut se hâter d'ajouter que la cour ne peut user de ce
tous.* émotions brutales; chez les petits oiseaux, les mêmes droit que contre un verdictaffirmatif de culpabilité, et
Après le défilé, qui a duré trois quarts d'heure, la scènes donneront des émotions plus douces qui seront que tout verdict négatif, entraînant l'acquittement de
messe a été célébrée par Mgr Desprez. et cinq absoutes un repos pour l'esprit et pour le cœur. l'accusé, reste souverainement décisif. Je n'oserais pas
ont été faites, après l'office, par différents évêques.
Le corps de Mgr Régnier a été déposé ensuite dans le
caveau des évêques, situé derrière le chœur.
Aux dessins de M. Giacomelli, qui n'ont pas besoin
de descriptions, d'aimables poètes joindront les pensées
qui peuvent se dégager de l'image et compléteront ainsi
affirmer que, depuis quarante ans, aucune application

me borne à dire que je n'en retrouve aucun exemple


;
n'a été faite de cette disposition de notre droit pénal je

ces petits poèmes an crayon et à la plume.


C'est M. Théodore de Banvillequi a bien voulu se
charger de commenter en vers spirituels le petit drame
:
dans mes souvenirs de chroniqueur judiciaire. Je veux
néanmoins bien préciser mon intention cet article 352,
qui pourrait paraître une restriction, une atteinte portée
àla Pleine l'année scolaire. Pour célébrer dignement les fêtes
souveraineté du jury, est, selon moi, dans les quelques jours après. Il est consolant, sans doute de
conditions où il est formulé
et que je viens d'exposer pouvoir rappeler aussi que ces coquins ont été décou- de Noël, j'avais invité Schutz, un de mes collègues,
tout à l'heure,
verts, arrêtés, traduits devant la cour d'assises de la à partager mon dîner de garçon. Il est vrai de dire
complément profondément philoso-
PIque et humain, un
raineté nécessaire.
profondément juste de cette souve-
La conviction des jurés, en effet, se
Tneutplus librement dans la fermeté qu'on leurdemande,
Seine et condamnés à plus ou moins d'années de tra-
vaux forcés; mais il serait plus consolantporté
pouvoir constater que cette sévère leçon a
encore de
profit
café et de la fine Champagne!
que, pour l'amorcer, jelui avais promis d'excellent
Ces recherches gas-
tronomiques étaient complétées par de vrais ma-
car elle est
en même temps protégée contre les excès de et que, depuis ce temps-là, les coffres-forts sont de- nilles! L'authenticité de ces cigares était incontes-
Scrupules qu'onleurreproche;lacour,quiaurait meurés intacts dans leurs niches ou dans leur scelle- table, car ils me venaient, en quatrième main, je
0iceinvoquer l'art. 332, s'associe pu
ment. Malheureusement, iln'en est pas ainsi, et voici l'avoue, du contre-amiral Wrangel, et je lui savais
par son silence au
verdictle plus rigoureux expédition du même genre, plus audacieuse en- gré de son voyage autour du monde tout comme
et en atténue la responsabi- une
s'il est possible, qui vient d'être appréciée par la s'il l'avait fait dans le but de me les procurer.
arairequi
dans lesquelles
m'inspire ces réflexions est de celles
l'horreur que soulève le crime serait
lUt de nature à nuire à
:
core,
justice répressive. Des voleurs se sont introduits, en
plein jour cette fois, par une fenêtre de cuisine, dans
l'appartement de M. Gorniot, marchand devernis, rue
;
Notre appétit de vingt ans satisfait, nous savou-
rions le moka dans une douce béatitude mais un
Allemand ne sait pas s'écouter digérer, il faut qu'il
agit un froid et impartial examen
d'un parricide; Alain Grall est accusé d'avoir Beaubourg; ils ont descendu à bras le coffre-fort re- pérore! Tout sujet lui est bon, tout lui sert de
assiné son père, âgé de soixanteetun ans,deconcert couvert d'une toile, — les voisins ont cru que c'était thèse.
et
se Faujour,sonbeau-frère, GuillaumeRiou,
une machine à coudre; — ils l'ont chargé sur un
fiacre Depuis quelques minutes, nous fumions silen-
la victime et les accusés sont des cultivateursson
la commune
de pour le porter chez un camarade nommé Malher, qui a cieusement en pensant. —Je ne suis pas bien sûr
a
de Guiclan. Il n'y pas un seul témoin
(levisu de l'assassinat;
trouvé cette marque de confiance trop compromettante si je pensais. — Enfin Schutz prit son air le plus
profond et me dit :
de la
lues
mais le fils a été vu s'éloignant
maison de son père, le matin même du crime,
instants avant qu'on découvrît, encore chaud,
et s'en est déclaré indigne. — Fouette,
ça, bourgeois? —
Plaine !. ;
Saint-Ouert
cocher! — Où

Ça n'est pas là précisément une adresse mais le co-



Je ne comprends pas l'envie qu'on porte aux
soi-disant heureux de ce monde, aux gens qui, nés
I cadavre du vieillard, y
dont la tête avait été fracassée cher était complaisant et on lui avait offert un verre de avec de la fortune, n'ont jamais connu les priva-
] Un seul
les
1opr
coup de masse; les assassins avaient fouillé
armoires, avaient emporté les clés et l'argent. Fau-
vin - ce qui ne se refuse pas. — Le
coffre-fort a été
forcé dans la plaine, et les voleurs se sont partagé ce
tions. Ce sont justement ceux-là qui, à cause même
du manque de privations, n'ont jamais pu connaître
seul avait été arrêté et l'instruction qu'ils ont pu retirer en passant la main dans la très le bonheur.
UI, se poursuivait
:
c

atimônier révélation des plus étranges :


lorsque tout à coup il fut remis en liberté
par Suite d'une l'abbé
chapelle de la Sallette, près
étroite ouverture qu'ils étaient parvenus à pratiquer
une quinzaine de mille francs en or, une bagatelle! —
Le coffre-fort est retrouvé incomplètement brisé, et son
Tout en reconnaissant in petto l'analogie de nos
réflexions:
— Comme ce n'est pas encore passé à l'état
de *orlaix,vint
enendu
de la
:
déclarer ceci « Un homme, que j'ai propriétaire retrouve, dans un compartiment où les
mains des voleurs n'avaient pu arriver, vingt-cinq bil-
d'axiome, lui répondis-je, je demande une démons-
tration.
• a
crime ÏI>
en confession, s'est reconnu le seul auteur du
remis, pour vous les apporter, cette masse- lets de banque de mille francs. — C'est encore du bon- — Volontiers, et, pour ne pas me perdre dans
de ferqui les nuages, comme tu me le reproches souvent
des meubles
et 1es
a servi
de la victime;
à l'assassinat et ces quatre clés, celles
il m'a affirmé que Faujour
autres membres de la famille sont innocents;je
heur!
Les auteurs de ce coup hardi étaient au nombre de
sept, mais il n'yen avait que cinq figurant sur le banc
avec tant d'obligeance, je la prendrai dans notre
monde. Ainsi notre camaradeBarkoffvient de faire
ne Pourrais une maladie qui l'a tenu trois mois alité. Crois-tu
la COnfession.en dire davantage sans violer le secret de de la cour d'assises; les deux autres se promènent à

'sesclés étaient
été
»
bien celles du père Grall ; un expert
par justice reconnut que la masse en fer avait
1 au moins vraisemblablement, l'instrument du
CrI.rne pa-iij.our
l'étranger, ou peut-être se tapissent dans quelque coin
de Paris. Ce qui m'a le plus frappé dans ce débat, c'est
l'indolente indifférence des témoins qui ont vu descen-
dre etemporter le coffre; tous, y compris le cocher de
qu'il n'apprécie pas aujourd'hui lesbienfaits de la
santé beaucoup mieux que nous qui n'avons jamais
été malades ?
— C'est possible; mais je ne tiens pas à en
faire
fiacre, — et remarquez qu'on lui redoit quelques sous l'expérience.
jours
et
il
aUme après
fut remis en liberté; mais, quelques
était arrêté de nouveau avec Alain Grall sur sa course, — ont bien eu des soupçons;
mais les — Tu comprends que je ne peux pas me con-
Riou. On demandait en vain à Faujour plus avisés d'entre eux se sont contentés de les expri- tenter d'une réponse aussi évasive. Pour te con-
Coment il iro- vaincre, je vois qu'il ne faut rien moins qu'un ar-
(les emoins
avait pu connaître d'avance et raconter à mer par des haussements d'épaules et autres gestes
niques dont les voleurs se souciaient fort peu. Un seul, gumentumadhominern, soit: te souviens-tu d'avoir

r
certaines circonstances particulières -de la
scè du meurtre de regarder le nu- consacré, l'année passée, la moitié des quinze jours
véléeSaU,'.u^e que l'aumônierKersalec avait ré- une fruitière, avait eu le courage
d'instruction, et certainement il n'a- méro du fiacre, et il faut la féliciter de cet excès de dé- , de congé que nous apporte Pâques à mettre en
vait Pas que
pu faire connaître à d'autres personnes. On vouement, car c'est avec cela que la police a retrouvé ordre et à recopier dans un charmant album, — à
rrouvait a Alain
Grall qu'il était allé, huit jours aupa- la piste des accusés. qui le destinais-tu, je ne l'ai jamais su, — enfin tu
ravan' a la
"tsa t l chapelle de l'abbé Kersalec avec sa femme
qu'il les avait laissées seules pendant un
Ceux-ci se dénonçant ou s'excusant les uns les au-
tres, faisant des révélations, puis les rétractant, ont été
as recopié une vingtaine de tes poésies que tu m'a-
vais lues. une vingtaine de fois! C'est même la
rév' ps.,tait-ce condamnés à des peines qui varient entre dix et douze plus grande preuve d'amitié que je t'aie donnée,
^véi6Ur' pas lui qui était le pénitent
C ccerches ayant imaginé cette manœuvre pour dépis- ans de travaux forcés. car personne n'y aurait in sisté.
rornrilent,
.r es r h
de la justice? Je ne sais si vous vous rappelez Brall, ce reclusion- — Où veux-tu en venir? interrompis-je,
froissé

eS en dehors de ces présomptions et de bien


? à
Proies imprudentes échappées Faujour, le
crirnelxpliquait-il
naire qui a tenté de tuer, à la Roquette, un de ses co-
détenus pour se faire condamner aux travaux forcés et
Ila été ap-
dans mon amour-propre de poète.
— A ceci: tu es resté huit jours entiers en com-
pagnie de ton Pégase, — triste compagnie s'il en
se Le père Grall avait manifesté pour être envoyé à la Nouvelle-Calédonie?..
l'intentionde remarier; son fils Alain en avait e- pelé pour témoigner dans cette affaire, et il a déclaré fut, — et pourtant, choseinvraisemblable, quand je
Igné Une violente naturellement que les accusés étaient innocents comme t'ai revu, le neuvième jour, tu n'avais pas l'air en-
des
h irritation, qu'il avait manifestée
propos compromettants et par des menaces si- l'enfant qui vient de naître. nuyé!
gnirl"t'ves, bien, après?
1Jo ul-meme. soit devant des tiers, soit adressées à son Quand M. le président a rappelé à ce témoin sa con- — Eh
posaient a Au cours des débats, les accusés n'op- damnation, un murmure d'étonnement s'est élevé au — Non, avant. Deux mois auparavant, tu étais
et le
Enfln,
toutes ces charges que des dénégations éner-
absolues. fond de l'auditoire, et Brall, se retournant d'un air de
:
pitié
allé passer le carnaval à Saint-Pétersbourg, et tu
avais laissé périmer ton congé, ce qui t'avait
Pa.u' jury délibère et rend son verdictnégatif en -Eh bien, oui. à perpétuité! Ils s'étonnent de ça valu deux jours d'arrêts chez toi. Et ces deux jours
l veut' de
d 1), t'ont paru d'un long, oh! mais d'un long! Aussi que
l'au.jour, lIOU, mais affirmatif contre Alain Grall et Ils n'ont donc rien vu, ceux-là!
pour ayec admission de circonstances atténuantes PETIT-JEAN. tu étais heureux, le troisième jour, ton service et
ané le Ce dernier
erOler seulement. tes arrêts terminés, de pouvoir faire avec nous un
Vanhs Cas deux accusés retombent
seulement. Ces
tour de promenade! Je suis certain que nul de nous
(-'rall,
nlr
Grall Sur leur banc; ils peuvent prévoir l'arrêt qui
: ce sera la peine suprême pour Alain
-——————————

ne l'était autant que toi. Pourquoi?


VILLAGE
M ai les travaux forcés
pour Faujour!.
l'art d- après son délibéré, la cour, aux termes de
(jans1 du code d'instruction criminelle, déclare que,
LE POPE
- RÉCIT
DE
— Oui, pourquoi? demandai-je.
— Parbleu, c'est toujours :
la même cause lapri-
vation, la privation forcée, s'entend, car les autres,
conviction, le jury a pu se tromper et elle ren- à vrai dire, n'en sont pas.
Voie aIre
Ie 1 aff'
— Eh bien, il en est une que nous subissons vo-
L'p4h^Kersalec parlera-t-il peut-il parler? Tout
, une autre session.
a
? lontairement, et que je n'en trouve pas moins pé-
fe est

n'étaIt
Car
urraIt-II, sans porter atteinte
au sceau de la con-
méconnaître que le pénitent qu'il a entendu ;
nible : nous mourons d'envie d'aller jouer au bil-
lard allons faire une partie!
— Allons! fit Schutz àmoitié satisfait.
alorspas Alain Grall? Voilà qui devient bien délicat,
car
je vousSOn silence aurait une portée terrible ! sans fruits leur insipide oisiveté. Mais quand vous Le lendemain matin, j'étais encore au lit à neuf
dirai ce qu'il en adviendra. avez la conviction de l'utilité du but que vous pour- heures. C'est une jouissance qu'ignorent les mal-


cesersonne
n'a pu oublier encore le coup d'audace de suivez, vous redoublez d'énergie et, le but une fois heureux qui se lèvent quand ils veulent, aurait dit
fort
cesvoleursqui, une nuit, s'étaient introduits dans la
duncommerçant et avaient enlevé un coffre-
atteint, vous éprouvez une satisfaction qui vous dé-
dommage amplement de tous vos efforts.
Schutz. Pour moi, que le service arrachait du lit
tous les jours à huit heures,j'inaugurais les diman-
av Une dimension et d'un poids considérables. Ils Telles étaient les réflexions auxquelles, en mo- ches et fêtes en faisant la grasse matinée, non que
nt
Vaie Jeté
l'ce, brisé dans un terrain vague, et ils l'a- deste pédagogue, je m'abandonnais doucement en je dormisse — dame habitude y mettait bonordre, —
dans la rivière de Bièvre, où on l'a retrouvé songeant à mon travail du premier trimestre de mais j'entendais avec une superbe indifférence son-
Amants des senteurs idéales,
Quand l'aube fait pâlir la nuit,
C'est pourtant un spectacle étrange
Que ces maréyeurs aux bras nus
Dont la main vive entasse, arrange
Le poisson a du bon, vraiment
N'est-ilpasd'unechairexquise,
:
Quoi que vous en disiez, marquise,

Fuyez, fuyez ce coin des Halles


Plein de mouvement et de bruit; Par lots, tous les poissons connus. Et muet, par tempérament?
Rouget, merlan, congre difforme, A diner, quand vos lèvres roses
Car vos délicates narines
Repousseraient avec mépris Sole ou mulet fraîchementpris Goûteront un turbot de prix,
Le flux de ces odeurs marines Vont calmer l'appétit énorme Vous apprécierez mieux ces choses.
Chères au Ventre de Paris. Du grand Gargantua, Paris. Il n'est fins gourmets qu'à Paris!
ADRIENDÉZAMY.

BEAUX-ARTS. - Ils COIN DE LA HALLE AUX POISSONS, LE MATIN. — Tableau de M. V.Gilbert (Salon 1880.)
(Gravure de M. Berveiller.)
JOIES ET MISÈRES DES PETITS OISEAUX. - JEUX D'ENFANT

(DessindeM.Giacomelli.)
ner les heures et les demies. Cette fois donc je me mière force, avait abattu l'animal àune distance que tagnes de pierre grise entourant plat, à peu
préparais à en faire autant, lorsqu'un coup frappé j'aurais jugée hors portée. ce pays
près comme des murailles qui enfermeraient une
à ma porte vint changer mes dispositions. A vrai Le reste du troupeau avait disparu comme par arène de cirque. ,.,
dire, j'étais encore irrésolu, j'éprouvais même un
sentiment d'indignation contre l'importun qui ve-
enchantement; force nous fut donc de borner à cette
seule pièce nos exploits cynégétiques.
Elle servait à un singulier usage, cette tour
c'était là qu'on exposait au bout de longues perches
:
nait troubler la quiétude de mon sybaritisme, mais De retour chez le prince, je parlai du merveilleux les têtes qu'on pouvait
couper aux voisins les
les coups redoublant, et ma curiosité aidant, j'en- sang-froid dont il avait fait preuve et que nul mieux Turcs.
dossai ma robe de chambre et j'ouvris. C'était le que moi n'avait pu apprécier, si ce n'est Viazemsky Depuis quelques années on a aboli cet usage

:
planton du prince Viazemsky qui m'apportait une
lettre dont le contenu me fit bondir de joie. Jugez-
en vous-même !
il s'agissait d'une chasse à l'élan
Je renvoyai le brave soldat aussi content que je
lui-même auquel la modestie fermait la bouche. chrétien-slave.
Pendant mon récit, Soukhanine me jetait de temps a suspendu une — A la
grosse
place des têtes humaines,
cloche, offerte par le czar
à autre un regard suppliant, craignant sans doute pour la cathédrale de Cettigne.— (La cathédrale
que, par la même occasion, je ne parlasse de son n'est pas bâtie, la cloche attend là, — et le diman-
on

l'étais moi-même, et Je me hâtai de faire mes pré- Je


accident. lui fis un signe pour le rassurer et l'on che on la fait sonner.)
paratifs. Mon fourniment de chasseur étaitirrépro- allait changer desujet, lorsqu'il s'écria : Le czar, qui a donné tant de choses au Monténé-
je
chable; n'avais plus qu'à déjeûner et à m'habil- — Mais ce n'est pas tout! gro, ne pouvait faire moins que de lui envoyer ce
ler. Pendant ce temps, mon domestique était allé

j
Et il se mit alors à raconter tout au long sa mé- pieux souvenir, car il est grand donateur de clo-
chercher des chevaux air village qui nousavoisi- saventure qui provoqua de bruyants éclats de rire. ches : pas une paroisse en Bulgarie qui n'ait dans
nait. Par-dessus mes habits de chasseur, je mis une !
Je n'y comprenais plus rien Pourquoi donc alors son clocher tout un carillon offert par lui.
grosse pelisse, et je me jetai dans le traîneau qui sa pantomime suppliante? Était-il jaloux de voir
m'attendait. Quinze verstes me séparaient du vil- Viazemsky captiver toute l'attention et voulait-il la Dans une salle du couvent, — sorte de vieux gre-
lage de Novacélitza, où la batterie de Viazemski partager, fût-ce à ses dépens? Ou bien s'était-il rap- nier où
Il
était cantonnée. faisaitun tempssuperbe, quatorze :
nous montons par une échelle, — on nous
pelé que je n'avais pas seul été témoinde sa décon- montre le trésor de l'église des armoires poudreu-
degrés de froid tout au plus. Nous franchîmes les
dix premières verstes en moins d'une heure, nous
n'avions qu'à suivre la chaussée, qui, comme toute
:
venue et qu'ilne pouvait compter sur la discrétion ses, vermoulues, toutes remplies de riches étoffes
du traqueur, comme sur la mienne, partant qu'il anciennes draps d'or et d'argent, ornements d'au-
ferait mieux de s'exécuter lui-même? Je ne sais, tels, mitres d'évêques
: grecs, reliquaires d'or fi11
grande route qui se' respecte, était ornée d'une mais je lui dis d'un travail précieux, calices, ostensoirs.
longue ligne de poteaux milliaires. Nous prîmes — Puisque vous tenez à ce que le récit soit com-
ensuite un chemin de traverse, mais la neige était
épaisse, le chemin bien frayé, et une demi-heure : Au milieu de toutes ces vieilleries du passé, eI1
plet, n'omettez pas une circonstance qui ne laisse furetant sous les toiles d'araignées et la poussière,
pas que d'être remarquable untraqueur, témoin parmi d'antiques Évangiles du rite slave, nous trou-
après avoir quitté la chaussée, j'étais arrivé.
Le prince me reçut à bras ouverts. On n'atten-
dait plus que moi. Une collation avait été préparée Les éclats de rire redoublèrent.
Deux-Mondes.
de votre chûte et furieux de votre maladresse, vous vâmes une collection de dix années de la Revue des
a dit. et je répétai le juron du mougik.
'(i
à laquelle on fit médiocrement honneur, tant on
avait hâte de se trouver en présence des élans. A

permis.
Comment! s'écria Soukhanine exaspéré, il s'est
un
La chapelle du prince est petite et basse cela fi
aspect sombre.
;
ce propos, mon voisin me donna quelques rensei- — Dame, mettez-vous à sa.place. De chaque côté de l'entrée, un catafalque noir
gnements : il m'apprit qu'un chasseur émerite de — Mais
moi, ce n'est pas la même chose.
l'endroit, le paysan Yvan, avait découvert la piste
d'un troupeau de six têtes, qu'il en avait fait.part à
La fureur de Soukhanine était trop amusante-pour bres posés dessus
en
ne pas entretenir l'hilarité des convives. Par bon- morts en combattant les musulmans.
croix :
bordure d'argent, avec des baïonnettes et des sa-
tombeaux de princes
Jr""
Viazemski, et que le prince avait pris aussitôt ses heur pour Soukhanine, on vint annoncer que le dî- C'est bien Monténégrin, ces sabres, ces baïon-
dispositions; une partie du village avait été réqui- ner était servi. Il ne fallait rien moins pour faire di- nettes, dans cette église. On sent là le petit peu-
sitionnée, et quarante traqueurs, partis depuis deux version. —
ple farouche, mêlant à ses idées religieuses des
heures, attendaient le signal pour commencer leur Le premier service se passa dans un religieux idées de guerre et de vengeance, de têtes coupées
charivari. silence, l'estomac parlait trop haut pour qu'une et d'éventrements.
L'impatience des autres m'avait aussi gagné. autre voix pûtêtre écoutée; mais, ces exigences Le fond de la chapelle est occupé parunegrande
Nous partîmes enfin. Au bout d'un bon quart satisfaites, les quolibets recommencèrent à pleuvoir boiserie peinte et dorée, dans laquelle s'ouvrert,
d'heure de marche sous bois, nous arrivâmes àune sur le jeune pomestchik, qui se défendit tant bien suivant la coutume slave, trois petits volets sculp-
longue percée, et nous fûmes échelonnés à cin- que mal; enfin il dut y renoncer. Ne pouvant plus tés. C'est ouvertures pendant les
par que,
quante pas de distance les uns des autres. J'avais à
ma droite le frère d'un de mes collègues, un jeune
donner de coups de langue, il eut recours aux coups offices,
de dents, et res victuailles se ressentirent de cette
— ces
les fidèles peuvent apercevoir l'autel.
pomestchik (propriétaire) nommé Soukhanine, et, à conversion, comme le fit observer un lieutenant
ma gauche, Viazemski. Nous restions immobiles et d'artillerie que j'avais pour voisin. Mais le lieu très saint est une aile latérale de l'é-
silencieux. La nature elle-même semblait se con- glise, — une voûte basse sous laquelle le jour ar-
former au mot d'ordre. Les branches, dépouillées
de feuilles, formaient mille hâchures sur le ciel,

! Décidément

suivre.)
que l'appétit
Soukhanine n'a
ajouta-t-il en riant.
d'un chasseur
rive en passant entre d'épais barreaux de fer.
Là, des reliques de saint Pierre sont conservées
d'un gris de plomb. Pas un nuage à l'horizon! Pas
K. GOTHf. dans un grand cercueil magnifiquement recouvert
un atome de vent! Rien ne donnait signe de vie, — de drap d'or. Au-dessus du catafalque sont suis-
si ce n'est un pic noir dont le calme absolu rendait
le cri strident encore plus aigu. Tout à coup la fo-
rêt se remplit de mille clameurs assourdissantes.
VOYAGE pendues de vénérables Icous, images de saints re-
couvertes d'or et d'argent, pièces curieuses de l'art
slave ancien. — Les vêtements, les fonds, tout est
C'étaient nos braves traqueurs qui se mettaient à L'ESCADRE INTERNATIONAL en métal précieux repousssé et ciselé; et, dans ces
DE QUATRE OFFICIERS DE
l'œuvre. J'étais tout tremblant d'émotion. Quelques grandes plaques d'or, aux endroits voulus, sont
AU MONTÉNÉGRO
minutes s'écoulèrent ainsi, puis une énorme masse percés des trous par lesquels les saints qui sont
passa comme une trombe tout près de Soukhanine, (Suire derrière montrent leurs figures et leurs mains
qui, pâle et troublé, laissa tomber son fusil! Et peintes. — Ces saints ont de grandes couronnes,
puis, dans le mouvement rétrograde que lui lit faire de grandes auréoles d'oret de brillants, d'un des-
son épouvante, il ne vit pas une souche qui l'envoya Dans un commencement de rue transversale, est sin primitif, d'un luxe sauvage, — œuvres rares des
sournoisement rejoindre son arme! Un des tra- situé le palais du prince, — entre cour et jardin. orfèvres d'autrefois. -
i
queurs survint alors, et dans sa rage de voir le — Deux lanternes au portail, et une guérite; — Les siècles ont noirci ces Icous, ils ont donnéje
jeune pomestchik profiter si mal de la chance qu'il l'aspect d'une maison de campagne de bons bour- ne sais quoi de mystérieux à ces personnages qui
avait eue, il lui échappa un juron comme la langue
russe seule en produit! Soukhanine était trop émo-
geois aisés.
: vous regardent par les trous de leurs revêtements
Derrière, un grand jardin triste murs bas, allées splendides, — qui vous fixent avec des yeux vagues,
tionné pour l'entendre, et, quant à moi, je fis la
sourde oreille, sentant parfaitement que j'en aurais
dit autant si le génie de ma langue s'y était prêté.
-
droites, rares arbustes, qui ont déjà semé sur le sol comme plongés dans la nuit du temps.
leursfeuilles jaunes; c'est làque le petit prince Quand cet empire des Slaves du sud, dont les di-
Danilo, héritier présomptif, prend ses ébats avec plomates prévoient l'aurore, aura envahi la rive de
!

D'ailleurs, je n'étais guère exempt de reproche;


tout entier à mon admiration pour ces bêtes magni-
les sept princesses sessœur?. • l'Adriatique, cette chapelle restera le lieu sacré par
Près du palais moderne, le palais des ancêtres, excellence, de même que la dynastie du prince Ni-
fiques, qui, le bois sur les épaules, courbaient les
arbrisseaux sur leur passage, je regardais bouche
béante et ne songeais pas à tirer. Enfin, l'apos-
trophe du traqueur me rappela à moi, et je me dé-
des canons pris aux ennemis héréditaires, aux des
Turcs : des canons de bronze marqués au chiffre
souverains.
plus modeste encore; — dans la cour abandonnée, kita restera la dynastie légitime, la vieille souche

On se demande ce que sera ce peuple slave, des-


J
du Sultan, qui traînent à terre sur l'herbe verte. cendu de ses montagnes et devenu un vrai peuple-
cidai à épauler, mais il était un peu tard, les élans Plus loin, la chapelle des princes, et un très an- — On ne se le représente pas, transformé en peuple -
avaient fait du chemin et notre bande serait reve-
nue bredouille, sans un coup de feu qui retentit. Le
cien couvent, adossé à un rocher. moderne, et lancé dans le mouvement du siècle.
En haut de ce rocher, une tour ronde, pareille à Certes, dans chaque maison on conservera toujours :
-
chef dela petite troupe tomba sur les genoux, puis, là
un moulin à vent sans toiture. -- De on domine les saintes Icous; dans chaque famille on conservera i
par un effort héroïque, il se releva et retomba toute la plaine de Cettigne : des champs labourés la manie des reliques de martyrs, des vieux osse- h
comme une masse. Celui qui avait sauvé l'honneur
de la journée, c'était Viazemski, qui, tireur de p¡;e? ;
et des prairies; quelques bouquets d'arbres, quel- ments enfermés dans des boîtes précieuses, des fé-
ques lignes de peupliers sans feuilles et les mon- tiches, des débris humains enchâssés d'or et de
î'-é
&rreries.— Et ce coin de chapelle restera lecœur, Autrefois, on n'exigeait d'un critique musical Le stratagème réussit à souhait pour avoir été
la Mecque, la sainte Kasbah de ce pays ;-
il que la connaissance dela article.
musique; aujourd'hui on machiné dans une petite tête de femme et de mo-
a dans ce lieu
sentle
Y
est moins sé\ère sur cet En revanche, l'é- diste. Janot, piqué au jeu, épouse Suzon.
une solennité de sanctuaire on y
mystère, le recueillement, du berceau de tout crivain chargé d'analyser les œuvres lyriques, doit, Mais, pardon! il y a encore le personnage d'une
i11,11Peuple. avant tout,être ferré sur la question des chiffons. danseuse de l'Opéra, qui rôde dans la pièce
Si, dès le lever du rideau et après le premier coup sous toute sorte de prétextes; quand elle n'a qu'une
VI d'œil jeté sur les costumes, il n'est pas en état de bonne raison à donner de son indiscrétion, c'est
dire à quelle datese passe l'action de la pièce, il qu'elle est représentée par l'amusante MlleDes-
Comme les pays changent de physionomie avec est évident qu'il ne sait pas son métier. clauzas.
Jesspects
l
d'Nous
dHaUornne,
du ciel!
quittons Cettigne par une splendide matinée :
Le plus docte dans sa spécalité sera celui qui ré-
pondra àune question ainsi posée «Monsieur,
voici un soulier d'homme selon la mode de l'année
tentions comme cantatrice ;
Mlle Desclauzas n'a pas, que l'on sache, de'pré-
et les succès de
MIlo Krauss ou de M1!o Bilbaut-Vauchelet
ne l'ont
de Pierres
enlidi
Le,ciel'est
et cette fois nous traversons le désert
aux heures les plus lumineuses du jour,
^quatre heures.
tant; veuillez nous dire quelle était la forme des
chapeaux que les femmes portaient à la même
!
jamais fait maigrir de jalousie. Eh bien le hasard
a voulu qu'elle eut à chanter, avec Vauthier, le
absolument pur. Les pluies de la veille
-ontrendu l'air.plus
belntesdétoutes transparent et plus léger; les
époque? »
On croirait que je plaisante. Il n'en est rien pour-
tant, car, et en dépit de plusieurs de mes amis, di-
:
meilleur et de beaucoup le meilleur morceau de la
partition un duo à la manière italienne, et qu'on
dirait avoir été composé par quelque élève de Do-
belles..C'est toujours choses sont plus vives et plus *
gris, ce pays, d'un gris pres- lettantes d'un goût plus austère, j'avoue mon faible nizetti. Il est vrai que cette bonne veine mélodique
qUlllforme dans toute pour les splendeurs de la mise en scène. Je de- n'a pas fourni à toute l'œuvre nouvelle de M. Lecoq.
Cette son
:
étendue; mais dans
rnonotonie il y mille détails des tapis de
lC!lens;

corn16 des
a
de petits cristaux de glace qui brillent
mande seulement que les attifages soient justes et
portent le millésime indiqué par les auteurs de la
Mais on peut encoreciter, parmi les pages les plus
saillantes, la marche, d'une solennité comique, qui
gemmes précieuses, des plaques de pièce. accompagne le défilé des saltimbanques sur la place
ftiousse Ces raffinements, on est toujours à peu près sûr de la Bastille; lerécit de la première représenta-
Pareilles à de petits morceaux de velours
17ert,

tout ce
et des brouillées rougeâtres de branchages
mortS' Les
mones tristes sont baignés de soleil, et
pays de pierres découpe ses lointains tour-
de les trouver et d'en jouir à la Renaissance, qui
nous a restitué, visible .aux yeux, l'époque de la
Fronde, dans la Petite Mademoiselle; celle de
tion de Michel et Christine, véritable feuilleton
chanté, et où se trouve plus d'un trait spirituel la
valse sentimentale qui sert d'introduction au troi-
;
entéB en gris Louis XV, dans la Camargo, celle du Consulat, sièmeacte; enfin la romance démodée à plaisir,
lave, clairs. de cendre, en blancheurs de
SUr le ciel bleu.
grand aIme — Un grand silence et un
dans les Voltigeursde la 32e. surannée, dégageant comme une odeur de moisi,
Et voyez ce que c'est; tous tant que nous som- et dont le comédien Jolly souligne encore les in-
nuage qui sur le Monténégro. — Ce ciel sans un
s
djtgj.^néenne, étend sur nous est d'une limpidité mé- mes, nous aurions peut-être de la peine à retrou- tentions avec une finesse cruelle.
d'une couleur admirable. ver dans notre mémoire un couplet de ces pièces Mlle Granier, la grande étoile du petit firmament
TroisOu et de bien d'autres de même fabrique, tandis que de la Renaissance, a eu son succès ordinaire dans
quatre petits hameaux par-ci par-là,

*
en°ncé® dans des gigantesques, ou nous nous souvenonstoujours des tableaux char- le rôle de Janot. Mais je ne sais si elle s'inquiète
bien crevasses
chés
toujours comme des nids d'aigles, — et faits mants qu'elles nous ont fait voir. assez du voisinage de Mlle Mily-Meyer, cette
de la même pierre grise; toujours de la Quant à la mise en scène deJanot, très fraîche petite actrice d'une fantaisie absolumènt folle, à
Y
même
couleur et toujours
sans verdure. encore, après huit jours seulement d'exposition, laquelle le public commence à prendre goût?

8 a des champs aussi, quenousn'avions c'est le musée complet des habillements au temps Encore une fois, avant de finir, l'outillage maté-
souPÇO'Illés,l'autre pas
de la Restauration. Et quand je vous parlais de riel de Janot est intéressant jusqu'à empêcher d'é-
n
ch ne
S'imag;ine
nuit, en passant.
date précise, les tailleurs et les couturières ont couter la pièce et la musique.
pas enFrance ce que sont les
au Monténégro. De loin en loin on aperçoit, pïis celle des représentations de MicheletChristine
au milieude ALRtRT DE LASALLE.
de terre cette aridité toute nue, de petits ronds au théâtre de Madame; soit l'année 1821.
nOIre; c'est dans les bas-fonds, le plus Grâce à la magie des couleurs et des formes, ———:—————————————
dé sou-
nous voici donc au milieu d'un monde disparu,et
dans les
déchiquetés, endroits les moins secs et les mo-ins
que la plupart d'entre nous ne connaissent que par
LEMONDEFINANCIER.
quleusementqu'on trouve ces cirques en miniature, les gravures du Journal des modes, ou par les aqua-
qUei0°1S^^S entourés de petits murs de pierre ; relles de Devéria et d'Henri Monnier. Or, il est évi-
cbamn n'ont pas cinq mètres carrés, ces
factices, et puis, pendant des lieues
on n'en
dent que ce sont ces documents mêmes qui ont Aurons-nous prochainement une émission de
guidé les habiles décorateurs et costumiers de la 3 0/0 amortissable, ou cette émission sera-t-elle re-
lèans
liment chacun de Renaissance. mise au mois de juillet, et peut-être à une époque
ces petits ronds, on voit généra-
levantiesUne femme qui travaille avecunebêche,
en- Leur travail de restitution était d'ailleurs assez plus éloignée? Voilà ce qu'il serait fort difficile de
d'enh cailloux obstinés qui tombent toujours complexe, parce que la pièce, en évoquant la so-
ciété parisienne d'il y a soixante ans, a voulu nous
dire.
Une communication officieuse a déclaré que les
Cefemme SUr ses plantations microscopiques. C'est
qu'elle
sOnd :
qui a construit à la sueur de son front
cultive elle a édifié d'abord le pe-
la faire voir sous plusieurs de ses aspects. Le pre-
mier acte se passe sur la place de la Bastille, au
Rentes ne seraient pas émises avant le mois de juil-
let, et nos fonds publics ont remonté. — Deux jours
a
?IlCelllte, etpuiselle apporté la terre sur
Sort os,1ayant
milieu d'une fête foraine; le second dans un atelier après une déclaration du ministre des finances à la
de ramassée de ci de là dans toutes de modistes; le troisième dans un salon du grand trihune de la Chambre informait les députés et le

ce
sorte.
UHpeu
Petits trous où la nature en avait caché
Il a fallu le placer dans
un endroit propice,
monde. C'est tout un panorama..
Janot (sous les traits spirituels et égrillards de :
public, que le Gouvernement, n'avait pris aucun en-
gagement etgardait son entière liberté les Rentes
redevenaient lourdes et baissaient, au grand profit
ae quelquefois très loin du hameau, et après
Journée de travail, la Mlle Granier) est un petit bonhomme au service du
sieur Latignasse, baryton en plein vent et mar- des spéculateurs qui avaient pu être renseignésur
encore pauvre Monténégrine les secrets de la coulisse.
eliers Plusieurs kilomètres à faire dans les ro- chand de chansons. Quand il a quitté son pays,
aVantde rentrer Janot avait promis le mariage à Mlle Suzon. Il Peu importe, au reste, à l'épargne. Il lui suffit do
au logis, où son époux,' oisif
,4sUivreev\LOTI.
et suPelbO,-l'attend
pour la battre. l'aime encore, et l'ayant retrouvée à Paris, il se
sont pris pour elle d'une telle recrudescence de
passion; qu'il la suit jusqu'au magasin de modes
savoir que dans un délai plus ou moins rapproché,
un empruntfrançais sera émis. Que d'ici là elle
rassemble ses ressources pour y prendre part, car
où elle est ouvrière, et où il s'engage luimême en aucun placement ne peut être plus sûr ni plus avan-
qualité de trottin. tageux;
Là, dans cette position modeste, la Fortune vient Le marché des valeurs a présenté beaucoup,plus
a
le trouver, parce qu'elle quelquefois (pas souvent) de fermeté. Le Crédit foncier, l'Union générale et
le nom des pauvres gens inscrit sur son livre d'a- la Banque des pays autrichiens conservent les
dresses. Janot, le petit trottin, gagne à la loterie cours élevés qu'explique et justifie l'excellente
royale le gros lot de trois millions.
Sa tète se trouble, son cœur s'égare; ce.n'est plus
situation de ces grands établissements. Les fonds
turcs et la Banque ottomane ont eu des fluctua-
le même Janot, c'est M. le marquis de la Jano- tions plus marquées qui correspondent aux phases
tière! Il a un hôtel, des laquais, des chevaux; il diverses traversées par le litige turco-grec. La
donne des fêtes.
Cependant Suzon, dédaignée, prend un parti sin- ; :
Bourse cependant ne paraît pas sérieusement in-
quiète le vieux dicton Beaucoup de bruit pour rien!

1,6
gulier qui, selon elle, doit ramener Janot à ses semble parfaitement résumer son impression.
-.c,et.Ei ce
Cent
CeUtue mouvement archéologique s'ac- pieds. Elle se jette dans les bras de M. de Chateau- Souhaitons que les événements ne donnent au-
qlle{: SUr toutes les scènes parisiennes, il nous minet, un vieux beau sur le retour, un vétéran de cun démenti à ces prévisions heureuses, et'que la
lIla.s? predre des leçons particulières auprès de
e la galanterie; et, sans rien accorder en échange Banque ottomane puisse mener àbonne fin la cam-
lqnes.pemtre ou de quelque érudit dans res.¡uts (c'est la condition imposée), elle se fait donner par pagne qu'elle entreprend, d'accord avec de grands
lui un train de courtisane. Châteauminet, désinté- établissements de crédit, au profit des créanciers
l'flltedeoyen, en effet, de rendre
compte d'une opé- ressé en dépitdu caractère, que nous lui connais- de la Turquie.
la Renaissance,
du rtletlt
vêteVête si on ne possède la science sons, et héroïque comme on ne l'est guère dans les La Banque de Paris et des Pays-Bas, la Banque d'es-
ce JUsqu'àhumain et de ses variations depuis le opérettes, accepte cette situation de protecteur compte, le Comptoir descompte, le Crédit lyonnais, la
hier soir? platonique. Société de Crédit mobilier, laSociété ghzrnlle pour favo-
REIMS. — La fête patronale de Saint-Rémy danslla cathédrale. — (Desain de M. Scott, d'après le croquis de M. Ruinart, notre correspondant.)
LES OMBRES PARLANTES. - Ver et Dindon.

LES OMBRES PARLANTES. — « !


C'est à se jeter dans la mare » — (Dessin de M. Edmond Morin.)
viserledcve'oppcmentducommerceetdel'industrieen
France, la Banque ottomane, ont associé leurs efforts
et demandent aux porteurs de titres leur concours,
afin de donner aux négociations une autorité indis-
cutable. Les guichets des Banques, rappelons-le,
leur sont ouverts sans aucun frais; le titre reste
toujours à l'entière disposition du déposant, qui peut
le retirer quand bon lui semble,

prononcer sur les mesures à prendre.


et
le récépissé doit
servir de carte d'entrée à l'assemblée appelée à se

Le Syndicat des Banques, en mesure d'être par-


faitement renseigné, croit le moment opportun et
pense qu'il faut agir sans retard pour profiter du
bon vouloir de la Porte. L'heure est venue pour les
porteurs d'envoyer à Constantinople un délégué
qui touchera les excédents de recettes, réservés
aux créanciers dans les prévisions de la convention
du mois de novembre j.'nn, et poursuivra, d'accord
avec les Banques, des négociations nouvelles.
Point de risques, par conséquent, mais la chance
probable d'un résultat heureux, à la condition d'une


prompte décision. Telle est la situation, qui dépend
entièrement de l'empressement des porteurs.

BIBLIOGRAPHIE
P. C.
---
482, par Bendin
— 4 à 15

489
: 48 à 42 — 29 à 24 — 28 à 37 — 22 à 4
-47
487, par l'Anonyme de Nimes : 39 à 33
30 — 48 à 42 — 46 à 14
-
à 41 45 à 29—15 à 36.

- - 50 à 22 — 35 à
— 30 à 32 — 32 à 23.

488, par M. H. Malais, au Havre


Mouche — Souche — Couche
che — Bouche.
— Louche — Touche — Dou-

MOTS SYILABIQUES EN CARRÉ,


à Saint-Etienne

490 — ANAGRAMMES ET PROVERBE, PHV LillSJ:menel'


Nacre — Ordure — Braise — Loutre
—Source — Entoir — Ourlet
- :
Glane — Echarde.
Proverbe
— Escaut — Serpent
— Boîte — Larcin— Icare
NOBLESSE OBLIGE (initiales des mots ana-
grammatiques).

491 — MARCHE (rigoureusementalternée) DU


ROI
ET DU CAVALIER DES ÉCHECS EN UNE CHAINE FERMEK
Solution graphique
par L. H.,
-
l 0 vIR GRANDS MAGASINS

LES PLUS VASTES DU MONDE

PARIS
Nous recevons l'avis suivant, que 11011S

de nos lectrices :
nous empressons de porter la connaissant
Les GRANDS MAG!- t
SINS DU LOUVRE, à Paris, fontune j
Exposition spéciale d'articles de Blanc,
Toiles, Trousseaux, Linge confec
tionné,Mouchoirs, Dentelle, Linçfe"
rie, Rideaux, etc., à partir de LundiF0'
DU

chain, 31 janvier. La nomenclature de cette


intéressaute Exposition sera publiée à laqlia'
t!ième page de tous les grands journaUXda
à
N
E
~t~

Paris, Dimanche 30 janvier. 1

La Faute du docteur Madelor, par JULES MARY.


(Jules Rouff, éditeur.) Blanc et de Trousseaux des
grani^ à8
Les Dames savent que les Comptoirs Ij
M. Jules Mary, qui s'est déjà fait avantageusement MAGASINS DU LOUVRE sont orga111;
connaître par une quantité de romans intéressants et sés avec les soins les plus minutieux; lent'
mouvementés, vient de publier un nouveau volume qui
ne le cède en rien à ses précédentes compositions.
éclatante supériorité est due à la création de
Cette fois, le sujet se développe autour d'une erreur nombreux ateliers pour la confection tant
judiciaire qui entraîneà sa
suite une série de complica- appréciée du linge cousu à la main. 1

tions dramatiques et palpitantes. Le Catalogue illustré, publié à l'occasi011


Une portion du livre nous reporte aux événements de de cette remarquable mise en vente, contiel)t
1870, et nous trouvons des pages pleines de relief, avec
des peintures de mêlées et de combats remplies de vi-
de nombreux dessins d'articles nonveauX; Il 1

gueur. est envoyé gratuitement et franco à tuute


Dans la dernière partie se place le récit poignant d'une La lettre Il, dessin de C. L'iuivnj.
personne qui en fait la demande par lettre
opération terrible pratiquée sur un enfant. Cette scène
TEXTE DU >049.1
affranchie.
MM. CHAUCHARD et Ce, propr& (
*
est racontée avec beaucoup de talent et d'exactitude, et
L'il, nu fond du palais, hasardantsa naissance,
il est impossible de la lire sans émotion.
D'ailleurs, il faudrait citer tout l'ouvrage, si l'on cé-
Halèteenhautdesmotsquisoitensapuissance.
Elleheurte,ellehappe,ellehume,ellehait.
t airesdes GRANDSMAGASINS DU LOUVK&
dait à la tentation de signaler tous les remarquables Quelquefoispardonneur,timide,ellesetait.
CHEVALIERDEPUS.
à Paris, nayant ni l Ji..
agent nz succursale, 'olll

passages qu'il renferme. absolument rien de commun avec les 'JIWiS(j'I


des départements qui ont pris la même ensei-
1

+ MENTIONS DES SOLUTIONS JUSTES


RÉCRÉATIONS DE LA FAMILLE DES PROBLÈMES 481, 482 ET 487 A 491 gne; ils engagent les Dames à se mettre ell
garde contre les marchands qui se servent (le
Prière d'adresser les solutions et envois àM. P.-L.-B. SABEL, boule-
DAMES leur titre de GRANDS MAGASINS jJl
vard Magenta, 150. Les solutions doivent lui parvenir au plus tard le Le n° 481, de M. Layand, n'a été trouvé que par MM. A. B. H., à Pa- LOUVRE dans le but d'établir une confu$Íoll'
deuxième jeudi qui suit la publication desproblèmes. ris;LMagisson,àVerdun;etPh.Grasboyaux,àParis
Len°482,deM.Bendin,n'aététrouvéqueparMM.A.Begnier,à Envoi franco et gratuit, dans le
Beauvais,et Gontier,à Lyon. (Vousavezraison,simple erreur de co-
Les solutions de problèmes d'Echecs et de Rébus doivent être envoyées
directement,13,quaiVoltaire.
pie, l'original est bien.) — Tous nos compliments, messieurs, car ce
monde entier, de Catalogues, A*'

497 — PROBLÈME DE DAMES, par Magisson.


problème était trèsdifficile. bums de Modes, Gravures, etc.
NOIRS
Le n° 487, de l'Anonyme de Nîmes, n'a été trouvé que par MM. Bon-
neau,àNeversetG.Jourdain,àNamur.—M.Eni.Walletabrûlé,jus- Envoi franco de tout achat à Pae'
qu'à30à32 très bien, mais le7ecoup est mauvais.—M. Gaufrés,45
ira àdame; Magissoll, après37 des noils,
tir de 25 francs, quelque indirect cltle
cés de jouer 35à25.
M. à 23 les blancs sont for-
soit le parcours.
Ces trois problèmes hors ligne méritent tous les éloges des vérita-
bles amateurs, et MM. les solutionnistes ci-dessus nommés doivent être
fiers de les avoir trouvés. exactement
Pour être renseigné à l'avance sur les
Tous nos autres Œdipes ordinaires ont échoué, c'est une revanche à
prendre; celui de M. Magisson, que nous offrons à nos lecteurs aujour-
d'hui,est très intéressant. ,
tendances de la Mode, il est indispensable de consulter
la Revue de la Mode feuille essentiellement française'
et dont tous les modèles de toilettes, de confections, de
ENSEMBLE DES PROBLÈMES DIVERS
Prenant part aux primes de fin d'année.
,
lingerie, de chapeaux, etc., sont dessinés, gravés e
exécutéspar des artistes parisiens avec le concours
des premières maisons de la capitale. La Revue de la
LES 12 PREMIERS Mode s'est assuré la collaboration exclusive de M. Gus'
do-
1.PliiléasGrasboyaux,5pr. 7.MarieLeclerc,Bordeaux,3pr. TAVE JANET, l'éminent artiste bien connu des lecteurs
2.Linsemener,Paris,5pr. 8. CafédesPromenades,Bap.,3p. Monde illustré. — Deux fois par mois, la Revue de la
3. Mme de T., Bruxelles, 4 pr. 9.Adrien,3problèmes. Mode publie un grand nombre de patrons imprimés,
4.Albycercolim,Limoges,3pr. 10.MlledeMaintenon,3pr. no
5.CneAuclair,Glert-Ferrand,3pr 11.L.Hecker.Colmr,3pr. grandeur naturelle. Chaque numéro contient de
6.DameAS., Vie,3pr. 112.LouisdeSibour,3pr. breux dessins d'ouvrages de dames.
- Mennent ensuite :
Oméga, à Cliambéry, les deux Sueurs, à Belle-
ville;MM. Em. Waliet,Cénoman Mlle M., is; ;àà Abonnement à l'édition complète donnant chaque gn'
née 52 numéros, 52 gravures coloriées et 24 planches
E.Kouma.Mlle; Eslh.Jynamb;Berne;J.Bonrieau, Nevers;Bé-
Saint-Trond

Bémol; Mlle Élise, à Clermont; Bsudemant; Galtier;café Deygas, à La-


de patrons :
à
nuistre;G.R., Verneuil;Bougé;M.Gidelet;L.Buahot; EmilePierret; Paris, 3 mois, 6 fr. 75. -6 mois, 13 fr. -
Il 1 an, 24 fr.
, BLANCS
Les Blancs jouent, et gagnent.
à à
B.S.T., Saint-Cloud; brasserie de l'Union, Paris;Maigne; le cercle
du café de l'Union, à Cerlay; Hermann Becker à Lancy; B. B.; un Châ-
lonnais; Finis coronat opus, à Angers; les télégraphistes du bureau de
Dépts,
Europe, »
7
» 7
»
»—
50 — » 30
-
13 50
15» -
» 25

SOLUTIONS DES PROBLÈMES 481, 482] Nérac; M. N., à Versailles; E. Frau, L. L., àOrléans; de Sanchère; café Abonnement à l'édition simple (52 numéros et 24 pi0,0
de la Rotonde, Aubenas; E. Derendrager;Arthur de R.; L. Leroy;café
à ches de patrons) :
et 487 à 491. dela à
Victoire, Nice;Eudoxie-Kyriakidès,dePera;L.Jo-lier.
--
Paris, 3 mois, 3 fr. 6 mois, 6 fr. — 1 an, 12 fr.
7 » - 14
PROBLÈMES DE DAMES Prière
à MM. les
lutions, le Nom ou
Solutionnistes de mettre, en tête deleur envoi deso-
le Pseudonyme choisi, la Ville et la Date d'envoi;
Dépts,
Europe,
»
» »-
350
4
»
» 8
»
»-
16 »

-43à30
431, par Lai/and : 38 à 43 — 22 à 18
—33 à28—35à2—2à2. — 32 à 27 - 28 à17 ceh fac lite le classement et en assure l'exactitude.
P.-L.-B. SABEL. de la Mode, 13 et 15, quai Voltaire, Paris.
«
Adresser mandat-poste à l'administrateur de la Revue
1
A L'OLIVIER, 70, rue de Rivoli. THEOPHILE ROEDERER d

-
1 Cie, REIMS
AUX PORTEURS DE FOIS OTTOMANS MAISONSPÉOIALK POUR TOUlES LESHI'LKS CRISTAL-CHAMPAGNE
Par notification officielle faite
iear ambasade de
urs
en date du 23 octobre
la Sublime Porte à Paris, les por-
des divers Emprunts Ottomans ont été invités à
"entendre
HUltEOE FOIE
«
HIOHliE .NATURELLE

Huile spéciale pour machines à coudre.


MAISON f~~f ~~v.~p~, /4,
de delegusour à
désigner et envoyer Constantinople Médaille d'argent à l'Exposition universelle. A LUUER DE SUITE
bêrer,avec munis de pleins pouvoirs à l'effet de déli-
u,n dans
le gouvernement ottoman, sur les conditions
„-nesarrangement financier dont les bases sont consi- PIANOS et ORGUES
AutresINSTRUMENTS
au centre des affaires.
BEAU LOCAL au rez-de-chaussée pour commerce ou indus-
la notification susdite. trie, avec appartement à l'entresol, 7, rue PauJ-Lelong, et
urfaciliter
le
de
d
Soci
conformeraux porteurs de titres Ottomans le moyen
à l'invitation du gouvernement, les
à leursFacteurs
detous TARIFS Q CRÉDIT
Mois deù 12$oiS oJ
27, rue du Mail.

s u
ns but de cré(iit ci-dessous désignées ont consenti,
de sécurité et d'authenticité, à recevoir, UNION MUSICALE, 13,
es
BouldSt-teis. Annonces de nt les Officiers ministériels
s
pns frct/s, à leurs
Prunt Ottomans. guichets, les titres desdifférents Em-

n~<H~nP
lit l'l'UmondesIndes,! r.
qi*:,8' Ellesdélivreront des récépissés indi-
nature et la qualité des titres déposés; ces ré- JULjlij
TfiTTÏÏ1 MAISON DE CAMPAGNE, au Raincy, allée de
Issés serviront pr Robes, seul dépôt en Europe,
qui pourront de cartes d'admission aux assemblées CACHEMIRE Auber 25,000 fr. S'adr. à
Gagny, 36. Adj., le 6 février, mairie. Miseà pr.:
Me dk 'LA Mamerre, not., à Livry.

I,issés
.es tItres se réunir ultérieurement.des porteurs, qui
pou/°nt restent à la disposition
toujours les retirer, contre la remise des récé-
j*>Qque de Paris
Banque d'Escompte et des Pays-Bas.
COFFRES-FORTSsEmoiiEs
E.Pau
P_A. aN',-lU.
niUBUN, 8re..ü. mrwrfa
iai8inn>il0H0Ki, ,.,.
A
AU.)

-
une enc/len
de srParis,
TM0N'
le 22 février 1881,
,a
r- h. des not-Q
DE
h 11"ATCAATO
MAIoUlNo
A PARIS. — Ie R. dfségoitffes. 11. Rev., 4,055 f.M. à p.,
4^,000 fI': 2° K. DES novehs, 19, à l'angle de la rue Jean-
Beauvais.
Banque Impériale de Paris. — Rev., 2,910 fr. Mise à pr. : 30.00() fr.
Ottomane. S'adr. aux not. Mes TROUSSELL.II:, 23, b. B^'-Nouvelle,
COtoJr d'Escompte DépOt Général dép,e del'ench., et Magne, 14. rue Bellechasse.
Crédit Lyonnais de Paris.
à dHORLOGERIE AMÉRICAINE
n1
toutesc (sans frais, Paris,Lyon et dans
SClte de
ses succursales)..
Crédit Mobilier. SUISSE et FRANÇAISE
A'DJoN, sr une eneh.,
AJJJ le février,
22
en la chambre des not. de Paris,
en 2 lots, qui ne seront pas réunis :
Socr6
Socilt de épôts et Comptes courants. ffger T
tutIMVlAATloQAUAlN à Paris, rue Montmartre, 111,

----' Peters SINNER, etrueJoquelet,3.


frais
Generale pour favoriser le développement
du cunamerpe
et de l'Industrie en France (sans
de
Boulevard Sébastopol, 84, à Paris
lnt
Revenu, 59,191 fr.:
iUAISONS SIÏÏSÏÏÏ; A PARIS
— Mise à prix 900,000 fr.
a sonsiège social, et dans ses bureaux de quartier).
métal cylindre à 61 2 MAISONS
') contiguUs, l'lie
CIl manquait
Th,le 1 à Paris, centre des curiosités utiles,
MONTRE
MONTRE TOUT cyl. 8 rubis 14'
REMONTOIRmétalàsdes&m.àrhre 14
ARGENT, &
2nt
:
Revenu, 40,486fr. 25 c. — Mise à prix 500,000 fr.
Contenance des 2 lots, l,165,n environ.
nian* est le centre des arts, une exposition per- REMONTOIR TOUT ARGENT -pour Hommeou Dame. 20 S'adr. à Nle Masson, riot., rue Perrault, 4.
e
plet'\n^a"®mobitier, constituant appartement com- REMONTOIR TOUT OR pour Homme ou Dame 65'
GDEPRopRIÉT:¿RIS, MONTMORENCY

fmimïcïm
un
il CHRONOGRAPHE OR, 150[; ARGENT,100'; MÉTAL. 75'
11e, chambre par chambre. L'honneur en re-
la Ménagère. L'exposition permanente dont elle
a P"'Sl'initiative
coun vous permet d'embrasser d'un seul
leur d'oeil toute une enfilade de pièces contiguës, avec
Pour repassage en second, garantie de 2 ans et expédition franco,
3 fr. 50 en sus. — Demander les Prix-Courants. il
N°s' 0,
PARIS
Q 5J, XL1 l, C.,2,040
ITT 1
Revenu brut, 55,350 fr.
fr.M.àp.:500,000fr.
u
ile pe
ement spécial. Vous vous rendrez immédia-
IAISO"I A R. MICHEL-LE-COMTE, 10.
tement
chambre de la dépense à
que vous avez faire pour
Rev. brut, 2,200 fr. M. à pr. 25,000 fr. A ADJer. en 2 lots
sr une ench., en la ch. desntres de Paris, le 26 février 1881,
ànian®"er' à coucher, un salon, un bureau, une salle
Utlenn est
rai(inf~rnentsd'élégance,oublié, ni accessoires de luxe, ni Véritable marque de Starr d'Halifax par M0 MERLIN, notre, bd ,St-Gel'lilaiil, 227.
PARIS J i
etla,-
de
l't'ati ni aucune des choses d'utilité
Lacuisine est également y y -r-^FRÈRES
ALLEZ f-r l, tiig Saint-Martin,
1, riie ADJON,
AJL une ench., en la ch. des not. de lUAluUli
s"
Paris, le mardi 22 février 1881, delnt
Tir TQ'"i\T
pourvue de tous ses
»

i :
r A l'ARIS', hue dupe it-thouars,n°12.Rev., 53,733 fr. 75

-
l'ont cela" !galle de bains de tous ses appareils.
dans les meilleures conditions de goût, de Mise à prix 500,000 fr.
tl 1U-
ART
confor:eL économie. T A PARIS, DUE d'enghien, Nr 27. Rev.,
La Ménagère vous met tout sous INSTITUTION dasBÉfillESdc PARIS (ïîrttervin,av.El!;::. ,Í)I 22,417 fr.—M. àpr. : 200,000 fr.
MHfAAITOQUfnJVA
111 am. LeJeune .u.lSaéPR0N0NCIÀT10W 2nt
nie bles, ménage est instantanément dans ses ouvreCours
MATQ~1\T A PARIS, R.AUBRY-LE-BOUCHHt,NOHi,
MAiuUli
p'ëMMgel tous vices la
"peclale.Boulevard
sans avoir besoin de courir chaque maison :Jnt
-
à l'angle de
:
rueQui?icampoix.— Re-

:
IJia;:;-.- -.'--
jolies --.-
AuPAYSBLEU
Bonne-Nouvelle.
u_-
venu, 5,500 fr.
XllU-Lii
Mise à prix 55,000 fr.
PROPRIÉTÉ A MONTMORENCY(S.-et-O.), chemin
:
ni
l-----
valsesdeJ. Klein, DE
COUPS CANIF polka.

/>
Vlt de l'Ermitage. — Parc, Potager et Serres.
Cont., 1 hect. 38 ares. — Mise à prix 120,000fr.

mor"
Exolique,
NINON, poudre de riz hygiénique. Parfu-
31, rue du Quatre-Septembre.
L'ANTI-BOLBOS -. ~- PA. '$
S'adr. aux not., McsAubron, avenue Victoria 19, etSoR-
bkt, faub. Montmartre, 4, dépro de l'ench.
Étude de Me Pellertn, avoué à Paris, rue de la Victoire,

--y
,
Ciderltelle

r
deMme achapelle,
touaship"J.O,lrs>
enlève les petits points noirs du nez.
35, rue du Quatre-Septembre.
CiA STÉRILITÉdelafemme, constitutionnelle ou ac-
est complètement détruite par le traitement
maîtresse sage-femme. Consultations H
GUSTAVE JANET
RECUEIL DE MODES
LES PLUS NOUVELLES
d fi
(succr de M° Lesage).
nO 38
VENTE au Palais, le 10 février 1881
TERRAINS A PARIS
Mise à prix : 186,667 fr.
avenedtroet
S'adr. audit Me Pellerin, et à Mes Gavignot et Sénart,
avoués à Paris.
----or, de trois à cinq heures, 27, rue du Mont-
* ET LES PLUS RECHERCHÉES
(IRANDl,,
près des Tuileries.
VELOUTINE Paraît le Ier et le iS du mois ADJON,
AJJJ sT une en la ch. des HOt. de HfATCAAT
enc'h
Paris, le 8 février 1881, d'unk
:
VIARD Récompenséeàl'Exposi-
tior, umverseile-K boîte 3 f-F.VIARD, Shis, rue Auber. LES ABONNEMENTS PARTENT DU 1er
Envoyer un mandat sur la poste
ET DU 15 DE CHAQUE KOit
A PARIS, rues saim-sauveur, 4, et SAINT-DENIS, 183.
Cottten., 592m. — rev. brut, 34,465 fr.-Al. à p 350,000 f.
S'adr. à M0 Cherrier, notaire, rue J.-J.-Rousseau, 49.
:
PARFUMERIE
SOCIÉTÉHYGIÉNIQUE OE LA
Au nom de M. GUSTAVE JANET
4, Carrefour de l'Observatoire, 4
PRIXDB1L'ABONNEMENT
-
PARTS:
Un an. 18Cr. Sixmois. 9fr.
DÉPARTEMENTS 1
11fr.
fr. Unan. 22fr. Sixmois.11
:: PROpRIÉTÉ. à
rliUJ:
Mise p.:
40,000
àlr.
NUILLY-SDB-SE:NE, r. DE LA FERME,
n° 20, contenance, 872m. Revenu, 3,500
p-nnpRIÉTÉ, à ADAMVILLE, cne de Saint-
IJLlUrMaur-des-Fosséts (Seine), del'Eguse,
98. —.3 pavillons, jardin, cont., 1.500m. Mise à p. : 10,000 f.
r.
lr.
1
: I

ÉTRANGER, 1" zone Un an, 28 fr. — Six mois, 13 fr.


fr.
A ADJer, st une ench., en la ch. des not. de Paris, le 22

ENTREPOT GÉNÉRAL
Paris, rue de Rivoli, 55
28 zone : Un an, 30 fr. — Six mois, 15 fr.

Prix du Numéro pour Paris : 1 frano.


févr. 1881, par M° Michelez, rue St-Ferdinand, 10.
i-rviON, sr une ench., en la ch. des not.ne a CtAAT
nrMAluUiN d'i i
L
^Sniinir- 19
h ABONNEMENTS AUX PATRONS DE LA MODE ARTISTIQUE.
fr.5
AJJJ de Paris, le 1er février 1881,
A PAHIS, R. Ste-Anne, 50. — Hev., 23,430 fr.— M. àpr.:
:
Puis: un aa. 8 fr.; six mois. 4 fr. — Departs: us Il 9 fr.; six mois. 4
on u. 10 et 12 fr. — Ml aGil 5 et
6 fr. 300,000 fr. — S'adr. à Me Lefebvre, not., rue Tronchet, 3t
Ftbumes
r'\
Étranger

et sirop de
PATE PECTORALE TiVNfdofitA
Perfection."
DELANGRENIER
----
de
Paris. tl.,s Régénérateur Universel
f,::;(',\¡ Le
Vivienne, 53, à
rue

1 îfSvv es des eveux


CHOCOLATS
,.,;., .,"'ri:'
r!:/.<,.,,,;''}"

¡, .f.L Cheveux
S A ALLEN
"",:::-:r"';.::,. ,-wME.
J, )1)1
DE
_'F'MT
•'fj^f)couleur
•.
hEJQUALrrH SUPHRIEURFJ
G-Coloniale" h? -f-»''
",-;,;
Réussit
',

]•.-
invariablement à rendre aux cheveux gris leur
l-j;":::;""
,< -,• , v
".J';;-'
de jeunesse; il leur communique une vie, une
.¡.v croissance nouvelle et une éclatante beauté. Son effi-
cacité est certaine et parfaite, et il fait promptemcnt
EfREPOT W disparaître 4 la
couleur grise des cheveux. Ce n'est pas

Entrepôt:37,
Paris, GÉNÉRAL A teinture; sa propriété naturelle et infaillible est de
avenue de l'Opera, n° 19 <
!<l::':.'i',:-:::r'{':;>.Ç,"i une
x
fortifier la chevelure.
DANS TOUTES LES VILLES Bd. Haussmann, Paris.-Fabrique à Londres.
.;.::---- CHEZ LESPRINCIPAUX COMMRÇANTS
Se trouve chez les Coiffeurs, lcar Parfumeurs, et les Pharmaciens Anglais.
LES!N"OUVEIiiL.ES MACHINES
DE LA MAISON
A VAPEUR
HERMANN-LACHAPELLE
J. BOULET CIESUCCESSEURS
ET

IAGÉÎVIEURS-COXSTRUCTEURS, 144,FAUBOURGPOISSONNIÈRE, A PARIS

ENVOI FRANCO DES PROSPECTUS DÉTAILLÉS ENVOI FRANCO DES PROSPECTUS DÉTAILLÉS

HORIZONTALES LOCOMOBILES VERTICALES HORIZONTALES DEMI-FIXES


EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1878, MÉDAILLE D'OR, CL. 52, MÉDAILLE D'ARGENT, CL 54.
Les MACHINES HORIZONTALES LOCOMOBILES, montées Les MACHINES VERTICALES jouissent d'une réputation Ces MACHINES, à chaudières tubulaires à retour de flamme
sur trains de roues peuvent voyager sur le chemins les universelle, grâce à l'excellence de leur construction et et à foyer amovible, répondent aux besoins de l'industrieeo
plus accidentés, conviennent pour tous les travaux ambu- à l'efficacité de eur service. Elles sont faciles à placer, à général. Très économiques, elles sont comme les deux autres
lants. Elles peuvent aisément être transformées en machines
demi-fixes.
conduire, à nettoyer; elles conviennent surtout aux indus-
triels qui disposent de peu d'espace.
TOUTES CES MACHINES SONT DISPOSÉES DE FAÇON A BRULER ÉCONOMIQUEMENT TOUTE ESPÈCE DE COMBUSTIBLE
;
types ci-contre, la dernière expression du progrès en fait de
construction elles peuvent au besoin être montées sur roues-

IHORTICILTURE
- BASSE-COUR 4) PLUS DE CHAUVESI
Repoussecertain".-Arrétimmédiat
attest. chute*
WË~.H~ EXEMPLESÉTONNANTSde CROISSANCEde CHEVEUX
~M
des
,jK~- prodnita par la Pommade Qainique Lechaux, qui snp-
Journal la Maison de Campagne (Vingt-deuxième année) HHUMa prime les teintures, et
empêche de blanchir. Milliers de cert.
4f. Lechaux,Pb"
Journal illustré des chàteuux, des villas, des petites et grandes propriétés rurales spontanées. Pot enT. f* c. mandat,
h'Batomx.Proiptctuiertti». Paris,Ph"Ch. d'Antin,54, etr.de»M,
-SEIIIlES CHAUDES ET TEIi'ÉnÉES, -
INDICATION DES TRAVAUX DE JARDINAGE ET DES SEMIS, CHAQUE MOIS.—ARUQJ11CULTCIIE.—CULTURE
DESCRIPTION DES FLEURS ET FRUITS NOUVEAUX.
TEMENT —SOINS A DONNER AUX ANIMAUX DOMESTIQUES POUR CHAQUE SAISON.
DU POTAGER.
— PLANTES D'APPAR-
— OISEAUX DE BASSE-COUR ET
DE VOLIERE. — ACCLIMATATION. — AtJEILLES.
-
— pISCICULTUIlE. — EMBELLISSEMENTDES JARDINS. — MODÈLES
DE CONSTRUCTIONSCHAMPÊTRES. — PLANS DE JAIlDINS.
— CONNAISSANCESUTILES. RECETTES DE MÉNAGE, ETC.
fiÉBUS
Paraittousles15 jours:i6pagesetplusieursgravuressurboisparnuméro. Un
an:SEIZEFRANCS
DOUZE MAGNIFIQUES AQUARELLES parande plans de jardins, de villas, de basses-cours, de fleurs,
deplantesetfruits nouveaux, etc., etc.
Lare,uni.ondes24numérosformechaqueannéeunmagniifquevolumede400 pages, avec table des matières.
PRIMES GRATUITES POUR L'ANNÉU 1881 RENDUES A DOMICILE FRANCO DE POIIT:
:
1" Les mois d'octobre, novembre et décembre 1880 servis gratuitement; 2" Un joli

de graines (le fleurs ou de légumes nouveaux.


— Envoyerun mandat-poste de16
contean
3lames écussonnoir,greffoiretserpette,ouau choix un petit sécateur en acierpoli, pour
fr.
j
de ii-diriage à
dames;3°15paquets
(plusun franc, pour le
port des primes) à M le Directeur-Propriétaire du Journal, 233, Faubourg-St-IIonoré, à Paris.— (l'our
a
Jtats d" 1 Enmpe, 19 ir.) Prière d'indiquer,enadressant t'abonnement, dans (jucljournalon lucette les
annonce.

ffcHECS Solution du problème n° 826 *


1. F 6 D, échec 1.T(5D)pr.F(A)
2.TD4D 2.Fpr.TR(1)
PROBLÈME N° 828 3. C 3 D, échec 3.Fpr.C
4. D 7 C, échec et mat
COMPOSÉ PAR M. EM. PRADIGNAT (1)
2.Ppr.T(2)
3.C2D 3.Adlibitum
4.Tpr.FouC4FD,échecetmat
(2)
2.Tpr.T(3)
3.Gpr.P,échec 3. R joue
4.Dpr.Téchecetmat
(3)
2.Fpr.TD
3. D 3C, échec 3.Adtib.
4. D 5 ou 7 C, échec et mat
(A)
1.Rpr.F
2.Tpr.T,échec
3.I)pr.T,échec
2.Adlib.
3Rjoue EXPLICATION DU DERNIERRÉBUS :
4.G3DouT7D,échecetmat
Solutions justes : MM. Art. Gérard, café du Télégraphe,
à Marseille; L. de Croze; hôtel Caumartin, à Péronne; le
Unis.
Batelier au début, voici Garfield, président aux État-

:
Solutionsjustes Le café Central, à Tarare; leBichon
commandant Bojeau; un amateur, à Saint-Chamond; B. D.,
Valenciennes; Ern. Delbons; F. Lombard, à Saintes.
Autres solutions justes du problème n° 825 : M. Buis
de Lione, à Villiers-Saint-Benoît; la Réunion des officiers, à
Marseille; cercle d'Amplepuis
d'Oline, à Marseille.
;
du cercle de Mézières; les Types du cours Devilliers, a
Lagnot Pascal et l'amant

Briançon.
Problème no 824 : Hôtel Caumartin, à Péronne.
Problème nO SIS: M. le Dr F. Mendes Pereint, à Para L'un des gérants : P. FAIVRE
Les Blancs font mat en quatre coups. (Brésil). P.JOURNOUD. Paris. - Imprimerie P. Faivre, 13, quai Voltaire.

Vous aimerez peut-être aussi