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Le Corsaire : journal des

spectacles, de la littérature,
des arts, des moeurs et des
modes

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


. Le Corsaire : journal des spectacles, de la littérature, des arts, des
moeurs et des modes. 1828-01-01.

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VP'" ANNÉE. rio \ ,093- A BONNEMENT.

r.~
MARDI
Le prix est, pour Paris, de 6 fr.
pour uu mois; i5 fr. pour 3 mois ;
3o fr. pour six mois, et 60 fr. poux
l'année. Le prix pour les départe-
4" janvier 18:'18.
mens est de 18 fr. pour 3 mois; 36 f.
Él'HÍl'l,ntD.IDES. pour six, et 70 pour l'année.
Premier janvier ]8)5. Incendie Les bureaux du Corsaire sont rue
du Bazar, à Paris,
— 1515. Mort de du faubourg Montmartre, n. 4, au
Loirs HL coin du boulevard.

Le Corsaire,
JOÏJHIML ms S.PSCTACLSS, Bïï LA LITTERATURE, DES ARTS, MŒURS ET MODES
Aimez f[ii'o:j vous conseille et non pas qu'on vous loue.

THÉATRE FRANÇAIS. Emilie Pl!11.1 ut Guillemin, J. Cololl,Ddisle, ITuhy, Irma.


Marie Prévost 3L Bolle. — Foutenay, Guillemin, Le"
[illisible] EN AUDIDE,
î'.'IlKiKVlF, Gazette Boulangern peintre j., Bercourt, Lepeintre aîné, Derou-
Tragédie en 5 actes, de Racine. vère, Volny,Emilien,—Mcsd. J.-Colon,Flor &
Agall!UlililOU P>13ï. Dosmo"sscaux
LES RENDEZ-VOUS BOURGEOIS
, d
Le llllssa; de Felsheim.
Opéra-comique en acte de Hoffmann, GujJlelllin, Lepc-fUtre j Lepeintre aîné, Emi.
Fonlcnay
/lc/Ú!!, L-a ibn 1
, ,
Ulysse Dt))))!);')tre musique de Nico)o. lien, Lejeune.—Mesd Minette, Clara J
Colon, Guilîomiu . ,
An-as Marais Du gravier MM. Vizentini
Er/bale Ldjlie César Jluet THÉATREDESNOUX
Clitemnestre M»'es Duc)iest)Ois Charles Lcm.onn.ic''
iphigùàe Jn ,'rJlP C- Le Futur de la grand'maman.—Philippe,
Erip/nle Valmonzey licrlrancl rcieol Albert, Mesd. Albert, Laurence;
Reille Mraes Buu.;i,ues Bouffé, —
Dons Tliénard Beaupré.
Eginc Des préaux Louise El.Colon Dcrval, Bouffé, Vernet,
JlI/ie Boulanger Le Portefeuille.—
|Ja usserand, Morel. —Mesd. Laurence, Mil-
LE IMAGINAIRE,
MALADE

THEATRE ROYAL ITALIEN. 1er, Florval, Clémence.


Comédie en prose el cn 5 actes de Molière. Caleú.- GUÓlél',Armand, Derval, Bouffé,
,
Armant MM. De vigny Pour la rentrée de Mlle. Sontag. Préval, Flcury.-Mmes Albert, Génot.
Bcra L /,; S a i n t-A u lai r e M Jovial. —Ptulippe, Armand, Emile,
DiaJi¡il'IlS
V/aJbirus fils
Rozan
Monrose
OTELLO.
(Othello.)
Bury.
-
Albert, Murel. l\1csd. Génot, Beaupré .
PW'SO/l
Opéra-séria en 3 actes, de M. Rossini.
Sa u: son THÉATRE VARIÉTÉS.
Leuudre Olello MM. Donzelli DES
Menjaud
Flel//'rillt Armand-Dailly ELlIlÍro Zucchjlli Le Désespoir de Jocrisse.
BOIlIlej'oi Dumilâtre Rodrigo Bordogni Les Dames peintres. — Bosquier, Odry .
Le P/'tuses C;\l'liguy Jago Ludovici Vernet. — ,Nlcscl. Pauline, Aldégonde, ChaI..
Beline Mmes Tousez Doge pi'oi,eti i)os,Lettiery, Laignelet,Ernestine, St.-Ange.
Ail!.{dlilll!i! Menjaud Desdemorza Mme, Sontag La Villageoise somnambllle.-Odry, Ver-
Toi tic II n Déni erson Emilia Rossi net, Victor, Bouguol—M'ues Baroyer , Pan-
Loin sou Anais THÉATRE ROYAL DE L'ODÉON. line, St.-Ange pacha. Lefebvre, Odryp
Toute la comédie paraîtra dans la céré- ADOLPHE ET CLAIU, opéra-comique.
IJ Ours et le —
Blondin, Vernet.—Mesd Piquot, Ferville.
monip. L'tMt'onTAXT, comédie en 5 actes de M. An-
cclot. THÉATRE DE LA GAITÉ.
THÉATRE DE L'OPÉRA-COMIQUE i
LE NOUVEAU SEIGNEUR,
IS
,
NOCES DE GiMACHE, Opéra-bouffon,
en trois actes fie Al M Sauvage et Dupin.— guette.—Barbe-bleue.
Delaunay, Tiiénard, Léon, I)tipr ez, V. Adol- THÉATRE
Lobimoo'-L'l

DE
Tanle.-Un

LA PORTE
Coup

S-MARTIN.
de ba-

Upera-Comique en un acte, de MM.....mu- dlie, Relioclle.— Mmcs Duprcz.


Anglais aurais A,.,oridel ou les Trois Talismans.
sique de wI. Boieldieu. et FI Parga, ,
mélodrame
Par MM. les artistes de l'Odéon. M. Abott , en 3 actes.
Le Marquis MM. Génot jouera un rôie français. Le Ménage du savetier.
Le Ba II y F i r in OLYMPIQUE.
Frontin
11
THÉATRE DE S. A. R. MADAME. CIRQUE
Chollet Irène. —La Lutte.—Rognolet.—M. Bas-
Allan Spectacle demandé.
tien, Mad. Varnier. — Le Grotesque.
Biaise Bel nie La Marraine.— Uormeuil, i'aul,Legrand.
Babel 11,, Colon -J\lcsd. AdclilJe, Jcnny-Vertpré. THÉATRE DE M. COMTE.
Le Mal du pays. — Gontier, Fenille, Le- Papa Gâteau. — a Sou-jjpayiiiule. — Le
1

MARIE, grallu, Paul.—Mcsd. Dejazet, Leontinc-Fay, Serpent.—Les AuvcrguaL^.||^~~'*


Opéra -comique en 5 actes, de M. PlananJ, Clara.
musique de M. liérold. Le Diplomate. — MM. DorlllcuiJ, Gontier, Cartouche.— La Yilla|r#»}S&.
Le B iiroa MM. H11 et Fcrville. Klein, Paul, Brienue, Bùrdicr.-¡
THÉATRE D'ÉLÈVES.
w
Àcloipite
Ileii
forges
Laleuiliadc
Chollet
Mesd. Théodore, Léontiue-I.'av.
THÉATRE DU VAUDEVILLE.
Ficrian. — Le Paysan.—^îtTjaTfîei^v'" /
Guiaud Cinq ans. — Foutenay Yicîoi Lafon'. NÉORAMA -~1-

Lubin Féréol Lepciutre jeune Berouvère , ,


Chaibos, , Tous les jours, depuis dix heures
Li Baron/ie ,
Emi- <Ju ma-
Mme. Paul ,
ilieu Davesnc le petit Lepeintrd. Mu" lin, jusqu'à 4, Prix d'enti'ée : 1 fr. ùo C. s..
, , —
AVIS. Je n'eus point d'un enfant la gnteeni les traits ;

Les personnes des déparlcmcns et de élran- r D'un vieillard je n'aurai jamais ,


Ni les infirmités ni la décrépituJe.
,
ger dont, l'aboiinenient expire au ier janvier, Sans boire, sans manger je suis gras, vigoureux -,
,
sont priées de le faire renouveler, afin de ne point Et j'ai contracté l'habitude j

De dormir sans fermer les yeux.


éprouver de retard dans l'envoi de leur journal.
Depuis que j'ai quitté le toît qui m'a vu naître ,
Sans faire un métier lucratif,
LITTÉRATURE. Chamarré d'or j'aime à paraître ,
,
A fixer les regards d'un public attentif.
POÉSIE.
Je gesticule , je raisonne ;
Choix d'énigmes; chàrades et logogriphes, depuis leur origine, On rit de mon humeur bouffonne,
jusqu'à ce jour, dédié aux amateurs (par une société de gens
de lettres. De -mon jargon plus que grivois
'Et de mes actions peu décentes parfois.
WALTER-ScoTT, dans une de ses préfaces, dit que l'existence
la plus heureuse à son avis, serait celle d'un homme qui pas- En quelque endroit que la foule m assiégé ,
,
serait sa vie étendu sur un sopha et lisant des romans. Nous préfet.,
, Y verrais-je'un gendarme un mouchard, un
partageons son opinion , pourvu toutefois que l'histoire de Na- ,
poléon du barde écossais ne fit pas partie des ,omans dont il Je puis battre, assommer quiconque me déplart,
parle : ce serait acheter le plaisir trop cher. Mais nous croyons Impunément, corbleu ! car mon nom me protège
qu'une existence non moins agréables , serait celle d'une so- Et fait taire soudain l'autorité , la loi.
ciété de personnes aimables qui consacreraient chaque jour ,
quelques momens à deviner des charades, énigmes ou logo- Toujours envers le peuple affable, doux , honnête,
griphes. Beaucoup d'hommes graves accoleront sans doute l'é— Je salue humblement et fait mainte courbette :
.pithète de puérile à ce passe-temps ; mais nous nous permet-
Mais quoique fort poli, si j'allais chez le roi,
trons de ne pas être de leur avis. Ces jeux d'esprit faisaient p- ,
dis les délices des rois de l'Orient ; les plus grands hommes de Ou s'il me visitait quand je donne une fête ,
tous les siècles n'ont point dédaigné de s'en occuper , etles Devant Sa Majesté , sans être un Quaker , moi,
littérateurs du dix-septième siècle ont même enrichi ce genre Je garderais mon chapeau sur ma tète.
moins rèmtfrfflUtëi'É pertes Pièces charmantes qui ne sont
pas
le rapport de l 'invention. Serions-nous plus Que suis-je donc ? un nain un roturier,
hélas graves que nos ,
aïeux . ^en voyant ce
qui se passe tous les jours sous nos Ma généalogie ainsi se développe :
yeux, on ne s 'en douterait pas. Aujourd'hui encore, comme Un mauvais figuriste un croûton un fripier
du temps du célèbre Mazarin, tout termine , ,
se par des chansons. Tels sont mes bons aïeux, je ne le puis nier.
Nous avons dit que les littérateurs les plus illustres des
deux derniers siècles s 'étaieiit occupés de la compositiou Le mystère qui m'enveloppe
d'énigmes, charades ou, logogriphes. vBeaucoup de Cessera
l ignorent sans doute. Cette ignorance profitera personnes
Dès qu'on apprendra
sans doute à
l'éditeur de l'ouvrage que nous annonçons aujourd'hui, les Qne mon père et ma mère, aussi riches qu'Esope
car
noms de Voltaire,Rousseau, Piron, Lamothe, Fontenelle, etc., De taille... et non d'esprit, à leur digne héritier,
assureront le succès de son livre. Nous résistons avec peine au
désir de citer quelques pièces de cesauteurs, On fait en sens contraire un présent singulier.
car elles sont gé-
néralement charmantes. Mais l'éditeur a inséré également, Le volume que nous annonçons ne contient pas moins d-e
dans ce petit volume, des énigmes, charades et logogriphes de 600 énigmes-charades ou logogriphes ; c'est une excellente
quelques écrivains de notre époque. Il est de notre devoir de provision d'hiver pour les amateurs et un cadeau charmant i
prouver que ce supplément n'est pas inférieur au reste, et c'est leur faire pour étrennes ; on le trouve chez Amable Costes ,
ce que nous allons faire en citant l'EniË-nie po: trait suivant, libraire, rue de Bcaune, n° 2, et chez les libraires du Palais-
qui sera sans doute du goût de nos lecteurs, et sur lequel nous Royal. Prix : 3 fr. 5o c., et 4 fr. par la poste.
les engageons à méditer un peu.
ÉNIGME-PORTRAIT.
MA face est large et rubiconde L'ANNÉE 1828
Ma voix rauque ; et sans être gris
, ,
-,
Comme si de vin j'étais pris OU LES ÉTRENNES.
,
Je ne puis sur mes pieds rester une seconde ENCORE une année écoulée , encore 365 jours dont n&tre
A moins pourtant qu'un conducteur adroit
, courte existence est diminuée ! et quand la première aurore
d'une nouvelle année vient frapper tes regards sottement
Ne m'oblige à me tenir droit. ébahis, tu t'écries, ô homme : Allons , en voilà encore une de
passée! peut-être celle-ci sera-t-elle plus heureuse ; et l'ima-
" J'avais il faut que je le dise gination de trotter, et des chimères ridicules et vaporeuses de
, ,
La chevelure épaisse et déjà plus que grise travailler ton faible cerveau. Crois-moi , la fortune, la plupart
'Lorsqu'au monde je suis venu du temps prend un malin plaisir à trompertes folles espéran-
, dupés en [
,
ces... ton ambition ton avarice, ta cupidité, seront
Non comme tant d'autre tout nu ,
, , 1828 comme en 1827.
e
Mais cpuvert d'un brillant bizarre uniforme
Mettons un instant à part cet accès de misanthropie toujours
Avant ma naissance inconnu
'""f
, prêt à saisir le penseur qui s'amuse à examiner -.t travers les
Et dont j'ai consacré les couleurs et la forme. cristaux 'une optique les sottises-de cette débile et chefiv-e race
entre
chambre Vers
narbleu ! installons-nous dans notre jeune
•t. •
p ie'l-i
défiler une foule d'originaux as- P rriement
et nOUS verrons
il s'en trouvera vJs(
le
aussi passablement méprisables... qu 'iiiipor refuseraétonne
,qtii seront ci ,<n"4
bien juger, ne faut-il pas tout voir. - ui)
'pour hâter; de dépo r
d'abord tous ces grands enfans se prétention à Fesprit.
Remarquez cet f.,,ble
et portiers de 1 arrondisse satisfaction voit-on pas e r'
leurs cartes chez tous les concierges De quel œil de ne u
.. Comme si un morceau de carton pouvait devenir un momentanement le joug de .
-ment naissante Li
par
P sa nature , secouer poids. Elle profite
' talisman dequi eût le pouvoir de consolider une amitié viendra bientôt l'accabler de tout son
vingt trente de date, liberté le de 1 enlanct
on celui résiner des liens que ou
peut-être déjà rendus indissolubles .. une foule ue
ans 1

"
court intervale qu'accorde à sa
profite
passage
quelque sorte
P n'en quetous.lespour
' puberté mais elle en
des jockos, des polichineL, vampire^ es • ,
àcet âge, commence deja son empire .
braves gens portent plaire;
nouS Lut car
girafes- des Osages, des trompettes, des fusils , des sabies, fixés sur elle ; on observe
de belle-soeur 1 autre pour J paroles 'éch,,ip
l'un pour le petit cousin sa ;
dres gestes , on recueille toutes les qui s
neveu;, une nièce, une pe touche chaque instant de sa vie est marqué par
marmot de son patron, pour un
à la mode de Bretagne, etc., etc.... sa : elle sait
petite cousine de surprise mêlés d'admiration qu
vement de plaisir ou
51

sœur, une
pensons! pourquoi le CORSAIRE ne ferait-il pas déjà faire éprouver à ceux qui l 'eiitoureiit.
^seUadeiux,
Mais, nous y
puisqu'on dit que les petits presens entre- s'accomplir nouvelle vie va corn
Quatorze ans vont ; une
tiennent l'amitié? plutôt c'est seulement de ce momentsaque -

roulé entouré d un
mencer, ou reprendre sa place dans
manuscrit soigneusement et exister réellement et
Ici est un personne va
ruban vert, couleur d'espérance c est une bonne tra- Ch Cegramldes
beau . crise souvent
gédie écrite en beaux vers... ce qui n est pas
-
"
changement ne peut s'op'rer sans une
de Richelieu. Puissent messieurs de la Comédie fran-
à la rue définitivement t0rNa«-uères jeune fille jouis,-
çaise mettre à profit ce cadeau et renoncer au sans inquiétude de
l'avenir, cette
elle vient 4*
mélodrame en l'an de grâce 1828. sait de tout le bonheur attaché à la période qu
,
Que cette fiole cachetée soit pour certain sociétaire du pre- parcourir. Maintenant, fuyant la société solitude
^
ses douces comp
elle étiquetée filtre de 7nodesiie. qu'elle chérissait tant elle désire la pour
mier Théâtre Français est : gnes ,
;
rasade ordinaire ne suffirait chir , ou plutôt pour cacher un secret embarras qui s •
Vite, doublons la dose, car une
Roscius en frac, et expédions. Devenue languissante, elle a des momens ue dégoût distractions,une
pas au elle cherche des .
portefeuille sont trois vaudevilles inédits... 'Ces certitude ; veut et ne veut pas ;
Dans ce brûlante et glacée, c est par u
les fuit aussitôt tour à tour
trois pièces sont fort gaies, fort amusantes, et ne peuvent man- ;
continuelle qu'elle commence sa nouvelle exis-
d'obtenir du succès... elles iie sont pas de M. En- indisposition
quer -
Sa s'obscurcit des larmes coulent de ses joues va-
voyé à l'administration des Variétés, qui a en ce moment beau- tence. vue
demande ,
sujet de et ne peut
volonté; mais malheureusement aussi , un trop ginales ; elle se le ses peines,
de bonne
coup
grand nombre de mauvaises pièces. découvrir ; elle s'ignore elle-même.
sollicitudes pareille position doit inspirer
Rubcns envoyé au jury Que de vives une
Un pinceau.ayant appartenu à ... ..

| "
qui a prononcé sur le sort des tableaux présentés à l'exposition.
I Ce présent lui est bien dit pour sa scrupuleuse .impartialité. aux âmes
de
lys et roses
sensibles
qui
! Cependant ce n'est pas tout : le teint de

animait un si joli visage ,


prennent a cou-
I Nous expédierons en même temps à certain bénéficiaire ,
leur de la mort. Viennent enfin les affections nerveuses : on
craint pour lasarite et les jours d'un être aussi cher ; on n'a
d'eau de la fontaine de Jouvence.... Après en avoir le plus critique ck
uue tonne tort c'est là contredit, le moment
avalé un litre chaque jour, jusqu'à ce que le fût soit vide , il , sans
pas ':

jouer les jeunes étourdis, et ne paraîtra pas avoir plus sa fille serËt exister
pourra C'est à ce moment aussi que la jeune se
de cinquante ans. monde entier
,
les siècles à venir, jja nature lui
le et pour
Une boîte de jujubes dites kalophoniques, au petit lU. P..., pour
destinée elle en mesure l'étendue, et c est ce qui
découvre sa
les jujubes kalophoniques rendront a ce chanteur une partie
;
lui cause tant de trouble.
;de ses moyens.
objet des hommages de tout l'univers, elle n 'ac(illiert
Digne
A M. de Guerchy -le plan d'une salle neuve , et un orches- si haute importance qu'aux dépens de sa liberté, et en
une
:tre qui sait accompagner. échange de bien des soucis.
Le Corsaire pousserait bien la générosité encore plus loin , Placée sous l'égiderd'une mère vigilante, armée de sa fai-
mais il aurait
blesse enfantine , et entouréede la protection de tout le monde,
en récompensant chacun selon iies oeuvres ,
en
conscience trop de besogne. Puissent , au reste , les étrennes 1
elle n'a rien à redouter : un triple rempart luigarantit une sé-
expédiées par ce marin quelquefois un peu brusque , arriver curité complète. Mais bientôt la scène va changer, des pièges
,
à leur adresse et produire l'effet qu'il en .attend , pour la
^bienheureuse année 1828.... Amen !
seront tendus à l'Innocence-
Portant en elle le de --l'immort-alité, elle voit s'ouvrir
germe
brillante et noble carrière. Pour la parcourir,
sous ses pas une de élegans .
elle aura besoin des fades galanteries ces
, non pas
LA FEMME A TOUS LES AGES. de salon honte de l'espèce humaine qu'ils dégradent ; jua«
des hommages que l'on doit "à la vertu et de la protection im-
,
la première, enfance il n'y a peut-être point de dif-
DANS
posée au fort en faveur du faible.
férence entre les- sexes. C'est donc comme entant que , dès saJ delà création ornement delà nature vivante il
Honneur ,
plus tendre jeunesse, la femme captive nos allections-.; il n'est ,
soit porté d'inclina- doit lui suffire de se montrer parée de tout l'éclat de son inno-
personne , du moins que je sache qui ne commander le respect et désarmer le cœur farouche
,
tion vers ces êtres faibles dont l'éloquente timidité réclame5 cence pour
, de l'homme qui n'est pas entièrement dépravé. C'est un crime
un appui. Il suffit de les voir gaie ou triste, pour éprouver en\ de lèze-humanité que de vouloir , par une coupable violence ,
quelque sorte les mêmes affections. De plus , on est entraîneL
-spontanémentvers eux, pour leur prodiguer tous les soins et les
disputer à la jeune viergel'empire du monde qu'elle a su con-
quérir par ses grâces. Eh ! d'ailleurs, cette tentation n est S01.1-
secours dûs à leur âge : s'ils commandent par les larmes , i!ss téméraire le bras du fier conquérant se trouve
n'en sont que plus promptement obéis. Il est inutile de vou-I vent que ,
car
loir exprimer tous les sentimens qu'inspire l'enfance ; qui ne promptement désarmé par celle qui commande avecdes la rmes.
'les a pas éprouvés ne pourrait les comprendre. :Lasuite .à demain,
CORRESPONDANCE.
Contraf'.Itto.-0,,ne parle plus de Croquemitaine
J
Paris, le3 décembre 1827.. aux enfans, mais de
MONSIEUR
LE RÉDACTEUR
,
JUlIe
de Desdemona la tel BUTIN.
Oh Tnle lagrime ™ du!Jà '
ayant
pour laquelle elle avait été écrite originairement,DonnaMlle
,?\ment *«• Sontag
JT' phique
représentantsuited'nnlU. Graziani,accident
sun'cnuartiste \ lapierre litbogra.
a consenti à chanter le rôle tel « nous sommes forcés d'ajourner au Yd ' Théâtre Italien,
théâtre de Naples. Pour éviter ^ JG
• l'ai composé pour le
>

J0u™cr au 4 du mois de janvier l'envoi


. de ce portrait.
vous de vouloir bien
, , dans cadTmie royaleestbeaucoupdequestiondu Cinti, à IIA-
Agréez, etc., représentation de la Muettr de ""T' ""n très-prochaine
,
ROSSINI. un
à-
mime
ar-
Italien -Ilpoursera
BORDÉE. au théâtre royaldési-
il l'a dévorée.ensucre a
UNE offerte ca matin * lU. de »" priées
de
ta7n<1T:,is;pt-"me-4t";: viedesétrennes 011
ce matin pour, marchands
M. deRigny aurait dû attendre le M.
— premier de l'an pour littéraires
donner les étrennes aux Grecs. "
75
— lU. de Corbière a envoyé du beurre de Bretagne à
collègue qui est malade, dans
un petit pot.
un
de M
TT^°h cachet médailler à oer,t devises, de l'invention
«RÏ?0/11^6 Michelot est un astronome distingué. L'air ,
est vjf ia-haut ; ça engraisse. fixer
— La Gazette de Lyon est une gazette de tigres.
-
malgré lui.H*** voudrait bien en savoir autant
que le médecin
Crspar'"t
exposition des

p X ,
produitscommede

qui est de dix , quinze francs, et au-dessus.


française.l'utilité Cette et
I

R***?ertainS ma"\du noble faubourg aiment beaucoup M. Le


de-R*** parce
qu'il brûle le ennemis du croissant P
, nous
io^„^Z;I;:RERUNPROCÈS4 lVlmeAlbert cidément ce sont lesétrennesde à,la s"" it'of^'
quichante. mode; on. ne '
aux dames un choixplus distingué pourles paroles ët rnusi-offrir
]?D dit qu'ils ne partiront qu'au 5 février. l"wSà7uxUtmérd%bi<;"4U,i succès la
,W
donc le masque juste au moment du carnaval ?
Ils jèteront quelesauteurs ne >,

la Paix Aulaguier, professeur rue de


, k
, n 9.

AVIS.
Le .sieur CARRAT, coiffeur, breveté de S. CHARADE.
A. R. MADAME,
duchesse de 13crry rue de Rohan, Mon premier lia jamais abandonné Paris;
, n. M, vis-à-vis la rue de
^rvol., tient un salon où Il. coupe les cheveux les Sans mon second lu ne lis plus Racine;
fer pour UN FRANC ; on y est également distrait deetla passe au Toujours impunément
monotonie mon premier te lutine;
une séance obligée, parla lecture des journaux les plus Et c est avec mon tout que tu t'en
dités de la capitale. Indépendamment de accré- garantis.
ses cosmétiques pour
11 toilette, si recherchés des connaisseurs de
l'un et de l'autre Le mot de la Charade d'hier
sexe, ou ne saurait trop recommander ses perruques faux est COBU-AGE.
et ses
toupets.
If vient d'ajouter à l'Huile de Scvigué,
qui conserve les che- LOTERIE ROYALE DE FRANCE.
veux a la Poudre végétale de Ninon, à l'Eau à la neige, le
de la belle Gabrielle. Lait DERNIER TIRAGE DE
54 - 55 - 7; -
LYON.
84 - !7 ,

EFFETS PUBLICS.— BOURSE


DU 31 DÉCEMBRE.
Cinq pour cent. Au compt. loi f. 65 60
7o Trois pour cent. Au compt. 67 f. 55 5o 55
Jouiss. du U2 mars. 50-
Jouiss-, du 22 déc.
Plus haut.
, I0I 70 Plus haut
Fin courant 1 Plus bas *
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f 6ÿ 60
' Fennés loi 60 Fin courant J Plus bas 1

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Après la bourse
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