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THÉODORE. DE BANVILLE
I
LA VIE
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D'UNE J
| COMÉDIENNE
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I .A.N,dlEMNEMAISON MICHEL LÉVYFRÈRESI
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LÉVY,1 Ir. 25 c.ie volume
MICHEL
COLLECTION daCataiop
(Extrait
A. Pumas* Midi de In. France. A. Damas fils. M™ E. de «Irai
Acte. De Paris à Cadix. Antonine. Canne de M. de Ba n
Amanry. Quinze jours au Sina'I. Aventures de 4 Femmes. Cornes d'une vieille
Le Speronare. Boito d'argent. La Croix de Berny.
Ange Pitou" 11ne faut pas joue
Ascanio. Lb.Véloce. Dame aux Camélias.
Aventure d'Amour. Villa Palmierl. Dame aux Perles. La douleur.
Aventures de John Davys, Diane de Lys. Le Lorgnon.
Les Baleiniers. In»<înue.
Isapel de BaTière.
Bavière. Docteur Servang. .llar;,merite.
Bâtard de Mau.éon. Italiens et Flamands. Régent Mustel, Marquis dé Pcntane
Black.. Ivanhoa de W. Scott. Le Roman d'une Femme. Nouvelles.
Les Blancs et les Bleus. Jacques Ortis. Sophie Prin teins. Poésies complotes.
Bouillie de la Cl8"°Berthe. Jacquot sans Oreilles. Tristan le Roux. Vicomte de Launay.
Boule de Neige. Jane Trois Hommes forts. W. «odwfn.
Brioà-Brac. Jehanne la Pucelle. La Vie à vingt ans. Caleb "Williams'.1-
Un Cadet te famille. Louis XIV et son Siècle. S*. Féval. ©I. «olclsmltli
Louis XV etisa Cour. Alizia Pauli. Vicaire de Wakeflel
Capitaine Pamphile,
Capitaine Paul. Louis XVI et la Révolut. Amours de Paris.
Capitaine Rhino. Louves do Machecoul, Baril iîe Poudré1 d'ôi
Capitaine Simon.
Capitaine Richarû. Madame de Chambli'.y. Compagnons du Silence. La Coinïîclîe et lesGp
Catherine Blum. Maison de Glace. Dernières Fées. La Foîle dujogis.
Cauâeries. Maître d'Armes. Fanïarons du Roi. Notaire du Chantilly.
Cécile. Mariages du Père Oiifus. Maison de PÙate. Slm» Ma», tïe «parti
Charles la Téméraire. Les Médicis. Nuits de Paris. L'Amour aux champs
Chasseur de Eàuvagino. Mes Mémoires. Roi des Gueux. L'Autre Monde,
Château d'Eppstein. Mémoires de Garibaldi. M. Giilzot;
«. Flaubert. La France et la Pruss
Chevalier d'Harmental. Mémoires d'un Aveugle. Madame Bovary.
Cheval, de Maison-Rouge. Mémoires d'un Médecin H,. CSil.iIrc.
S». Faucher.
Collier de la Reine. Xouvelîes fantaisistes
(Balsamo).. Vie de plaisir. aïllxlebrand.
La Colombe. Le Meneur de Loupa.
A. Frein y.
Compagnons de Jéhu. Mille et un Fantômes.1
Confessions d'un Bohémien
La C h am'bve obscure;
Comte de Monte-Cristo. Les Mohicans de Paris. Scènes de là- vie ?.olla:
Comtesse de Gharny. Les Morts vont vite. Galoppe d'Onqualro. A. Hoossaye.
Comtesse de Salisbury Diab'a Boiteux à' Paria. L'Amour comme il Pm
Napoléon. Diable Boiteux au Château Femmes comme ellesj
Confessions de la Marquise Nuit à Florence.
Conscience l'Innocent. Olympe de Clèyes. Diable Boiteux au Village. Ch. Hugo.
Création et Rédemption. Le Page du Duc de Savoie. A. CSàndou. Ohaise de- paille.
Le Docteur Mystérieux. Parisiens et Provinciaux. Le Grand Godard. F. Victor Hligo
'< Ljunllè du Marquis.. ,. Pasteur d'Ashbourn. L'onçlé Philibert. Faust anglaise'* ''
T- Les,32 duels de J. Gïgon.
'^Dgmejie Monsoreau. Pauline et Pascal Bruno. bonnets; 'de .Sfrâkèspé;
Dame de volupté. Un Pays inconnu. JF, Jânln. •
«ay. morù'
Lea deux Diane. 8. L'Ane
Père,- Gigogne. Le Chemindé traverfii
liés' deuxRuines. Père la Ruii:.a. -, Comte de Guiche.
Dieu dispose. Le Prince des Voleurs. .Comtesse d'Egmont. Un cœur pour, 2 A'mp>
Drame du 93. La Confession.' '-:
Princesse de, Monaco. Duchesse de Cnâteauroux.
Drames de la Mer. Princesse Flora, Èllénore. p. Jjiillcrat;
Drames galants. Les Quarante-Cinq. Le FauXitrère. Lesdeux Balcons.
La marquise trEscoman. La Régence. Laure d'Estell. A. Karr.
La Fem. au Collier de Vel- La Reine Margot. Lépnie,.de Montbreuse. \gathe et Cécile.
Fernande. Robin Hood le Proscrlt.- Malh. d'un Amant heureux Chemin le plus court.
Une fille du Régent. Route de Varennes. :iotilde.
Un Mariage sous l'Empire ;iovis GosseliE.
Filles, Lorettes et Courtis. Le SaHeador, suite"' des Mari confident.
Le Fils du forçat. Mohicans. Marie de Mancini.. 'ontes et Nouvelles.
Les Frèrea corsefl. Salvâtor. : Marie-Louise d'Orléans. Sncore- les Femmes?
Gabriel Lambert. Souvenirs d'Antony.- Moqueur ^.amoureux. ?amilla. Allairi. -V^
Les Garibaldiens". Les Stuarts. Physiologie du ridicule.. jés .iFemrries;
Gaula et France. Sultanetta. Salons celiibreSï ?eùBre:sii|r.
.
Syltaiidire. Souv. d'unejvieîlle 1
Femme '.jea'iFiêifêf.1' "
Georges.
Gil-Blas en Californie.
Califor.l.. La Terreur Prassienno. J. Gérard. ïérièVièvoi11'
Grands Hommes en robe Testament de.Mv Chauvelin .Chasse an Liori.i- jes Guêpe1"
dé chambre. C^nàr: Théâtre complet. G. de Wèrvar.
Henri IV – Louis illl Trois Maîtres, Ii t de R et J. Duchi ~i,
Bohême galantel
et Richelieu. Trois Mousquetaires. Filleg du:ff-eu. iortense %J
Guerre des Femmes. b?rpu de l'Enfer. (tenus
pi
opos
' Mar.q-ulSfiièT.Fa.jolle.
Hist. d'unrCa3se-Noîsette., La Tulipe Noire. SouVèSIts:; çpjïlïëînagne. ·· \î tïi à quatorzèyb.éûrte
L'Homme.aux Contes, iyicointe. de, Bragelonne. e lis en eau doucâ,7^
Léoes de fer. eiusàlëe. '
yie àu'DésÔrt.;1" r-J
L'Horoscope/ Une:vïe 'd'Artiste; ; Brjgands "tle^prairïès. ?én«lope
Normande.
L'Ile de feu.- Vingt 'ans-ïaprôs' '• V:ï}Uûrs;'d'el*Çhejvaux. ?oignèe.de \érité8.
F âr-Wést "'roffiea; 5orà de mon J
;Iraprèss..de voyage– en G. d'EistE-agîieS^ - Çâcfnhîèri';àu
Suisse. Hist. d'Am,our efra'Argèht Ëel ï'eku^Ro uge . l->,oul
en Russie. Maison St'ystérîeuseVi1' v:~ oses nôtres et Rpi&S
Charmante ^Habitation. NOiteebde Saînte-Âdre
Urio ànmie à Florence Aventuriers et Corsaires.
1 L^Ârabie heureuse» Femmes-du.- N^oiîv .Monde.el E. de «Bîrardîia. ~r~.
Emile.. • îoub le? Orangers. =_
du Rhin.. Les Péaux-Rbulès;, ious lea Tilleuls,
• Capitaine1 'Aréna. Le Rpi des. Tropiques. lGœ(ba. irois cents Pages.
;Z^.Cs#asa;-ir, .' Hermann'-
eiDorothée.
,ojaga autour de
Le -Tirônô d'Argent. Werther. Jardin
1Â Co^rriçclô; '1
Boulogne
/•(S.ei'aè)* 'ï^primeriéJtJÏ^iï BOlTït*
COLLECTION MICHEL LÉVY
LA VIE
D'UNE E
COMÉDIENNE
CALMANN LÉVY, ÉDITEUR
DU MÊME AUTEUR
Çj&MÉDIENNE
PAR
'TH. DE BANVILLE
PARIS
CALMANN LÉVY, ÉDITEUR
1877
Droits de reproduction
de traductionréservés.
LA
MINETTE
à
toujours, Capitaine fut le dernier appren-
dre qu'elle s'était follement éprise d'un jeune
homme de dix-sept ans, écuyer au Cir-
que, et beau comme un enfant trouvé qu'il
était.
Au dire de la sauteuse, ce diable-à-quatre
de soie
passait à travers les ronds de papier
avec une grâce qui devait faire rêver une
femme! Toujours est-il qu'elle n'avait pas
trop mal choisi, car son amant s'engagea
dans l'armée quelques mois plus tard, et
mourut en Afrique, officier de hussards et
aide de camp d'un général. Capitaine battait
et déchirait sa maîtresse sans obtenir un
aveu, et Adolphina que rien n'engageait
plus à ménager son tyran, ne se faisait pas
faute de lui rendre coups pour coups. Mi-
nette avait beau se jeter entre eux et ten-
dre ses mains suppliantes, son père ou sa
mère la foulait aux pieds sans plus s'inquié-
ter d'elle que si elle n'avait pas existé, et,
leurs visages saignants, leurs cheveux arra-
chés, continuaient leurs luttes de bêtes fau-
ves. Le plus souvent Minette, évanouie,
56 LA VIE D'UNE COMÉDIENNE
•'t.
66 1,A VIE D'UNE COMÉDIENNE
des
rateur consciencieux. Sur les vitres,
de fleurs tombées de la palette de
potées
Diaz, éteignaient les vraies fleurs des jardi-
nières et faisaient paraître gris les coqueli-
cots réels. Le portrait en pied et en miniature
d'une mouche, avait été payé dix mille francs
à madame de Mirbel, et collé la face contre
une bougie. Vue au travers de la bougie,
cette mouche semblait si bien vivante que
la chas-
plusieurs fois les convives voulurent
ser pendant le mémorable repas que je vais
raconter. Isabey ne faisait plus de miniature,
M. Tobie avait dû se contenter de cet à peu
près.
Mais je ne m'arrêterai pas à raconter les
a
magnificences du festin, des bagatelles qu'on
Trimalcion
déjà redites mille fois à propos de
et des empereurs romains. Il s'agit des con-
vives que Callot seul eût décrits et encore
pas avec une plume Ils étaient sept, cinq
hommes et deux femmes, attendant dans un
des
petit salon tendu de soie et éclairé par
lampes! Lord Angel ayant dit six au moins,
M. Tobie en avait mis sept, car il avait dans
96 LE FESTIN DES TITANS
l l
petit mouchoir de cou en cotonnade bleue et
un portrait de femme peint par Eugène Dela-
croix.
Trois mois après, la mort de mon père me
rendait maître d'un patrimoine inépuisable,
je l'épuisai pourtant, ou peu s'en fallut. Mes
châteaux de comtés, grands comme des
villes, mes maisons, mes palais, mes jardins,
mes serres où de folles courtisanes se pro-
menaient dans les moindres, allées en calè-
ches à six chevaux, je donnai tout au vice,
au luxe, à la luxure, au jeu, que je défiais
avec la fureur d'un combattant vainqueur
sans cesse
Quand il ne me resta plus qu'un million, je
le jetai à l'industrie tant qu'elle voulut et
comme elle voulut. Canaux, chemins de fer,
constructions de squares et de fabriques, je
m'intéressai à tout, et je me mis à vivre dans
une chambre comme un étudiant, après avoir
confié mon million à l'industrie dans l'espoir
qu'elle ne me rendrait rien. Elle me rendit
cinquante millions
Je ne me décourageai pourtant pas. L'in-
LE FESTIN DES TITANS 107
SALTIMBANQUES
Avrilestde retour,
Lapremière desroses.
eieve
repose tout l'édifice si laborieusement
par nos pères.
En effet, dit le bourgeois.
Le violoniste commença. Gomment vous
exprimerai-je quelle passion, quelle verve
inspirée agitait sa main lorsqu'il faisait pleu-
rer sous l'archet les cordes émues et frisson-
nantes ? Tout le poëme de la grandeur mé-
connue, de l'extase amoureuse, de la misère
libre parmi la nature, il le racontait, et avec
quels accents! Puis, comme l'artiste qui se
révolte et ne veut plus montrer son talent à
la foule grossière, ce furent les tours de force,
les étourdissements furieux, les carnavals en
délire, Venise tout entière, tout Paganini
attaché à sa proie! La foule succombait; elle
ne donna rien.
Pour le coup, dit le bourgeois, voilà qui
est fort! J'ai ouï dire que certains virtuoses
exécutaient ces difficultés à l'aide d'une
canne seulement; mais il m'est impossible
d'ajouter foi sans restriction à une assertion
qui blesse à un tel point les notions premières
de la technique des arts*
8.
138 LES PAUVRES SALTIMBANQUES
écrire
toi, Frédérick!) c'est pourquoi j'ose
Les Pauvres Saltimbanques au-dessus de ces
des noms si
pages, où je nomme pourtant
ful-
illustres, encore tout baignés des rayons
où je puis
gurants de la poésie. Les jours
donner un sou à un rapsode des Champs-
Elysées, je lui fais cette aumône avec respect,
parce que je le regarde très-sérieusement
comme un confrère d'Homère. Il y a bien la
différence de talent; mais, si on faisait atten-
tion à cela, tous les membres des quatre asso-
ciations artistiques auraient-ils le droit
d'écrire à M. de Lamartine, en commençant
leur lettre par ces mots sacramentels Mon-
sieur et cher confrère?
LE VOYAGE
DE LA FANTAISIE
Mais la Fantaisie
Paresseux, paresseux Théophile, pares-
seux comme tous les poëtes! Incorrigible vo-
luptueux, qui cache sa lyre dans le cabinet de
toilette avec les tire-bottes, et qui reçoit le.
troupeau des Muses .comme si c'étaient les
créanciers du matin venant faire la scène de
la sonnette! Heureusement que vous êtes
faible comme une femme, et qu'on vous em-
porte où l'on veut. et que nous partons
Les voilà partis, les voilà arrivés!
D'abord le pays de Watteau. De grands
arbres sveltes, de murmurants
ombrages, la
belle chanson des fontaines dans les coupes
de marbre, et sous les allées, les blanches
déesses, tandis qu'étendue parmi les pelouses
avec une grâce divine, la
Comédie-Italienne,
prête à partir pour Cythère, rêve, bercée par
les instruments de musique. Et, dans le
ciel,
les nuées d'Amours précèdent le
navire, vol-
tigeant autour de la voile flottante.
Ami, dit la nymphe, veux-tu rester dans
ce pays-là, et que nous le chantions en ron-
deaux et en triolets, après qu'on nous aura
LE VOYAGE DE LA FANTAISIE 149
VIOLONROUGE
DE
MADEMOISELLE MARS
le res-
toutes parts; ce nom m'enveloppait, je
il me courait le long de chaque che-
pirais,
tradition de
veu « La jeune première a la
de Mars!
mademoiselle Mars, la démarche
elle joue
c'est l'organe harmonieux de Mars;
comme elle
comme mademoiselle Mars!
mademoiselle Mars »
rappelle
Je sortais de la salle avec ce grand critique
la plus
dont les œuvres seraient l'histoire
rêver,
complète du théâtre moderne qu'on pût
autrement
si cette histoire ne vivait bien
dans les
saisissante, animée et merveilleuse
se
conversations où le prestigieux écrivain
mille fois en une heure, entassant les
dépense
les les portraits tracés à la
faits, aperçus,
de souligné
Gavarni, avec un seul coup crayon
un seul trait de plume, et, comme fait le
par
à
statuaire avec un coup de pouce donné pro-
éclaire avec un mot lumineux toute son
pos,
esquisse.
n'a
Ma foi, lui dis-je, mademoiselle Mars
de chance, décidément! Au moment où
pas
histo-
son convoi passait devant le théâtre
comme une
rique, un rayon de soleil, parti
LE TURBAN DE MELLE MARS 183
AXIOME
ANGELO,apercevant le manteau.
Qu'est-ceque ce manteau?
LA TISBÉ.
CHEZLESMARIONNETTES
« Monsieur,
« Monsieur,
« J'aurais été très-heureux de créer le rôle
d'Almanzor dans votre magnifique ouvrage
mais, puisque notre illustre camarade Bar-
bara abandonne son rôle, je crois de ma di-
gnité de faire comme elle, n'espérant pas
réussir devant le public sans l'appui de ce
beau talent, surnommé, à juste titre, le
strass du Théâtre des Marionnettes, comme
Gidalise en est le chrysocale. Croyez aux re-
grets de votre admirateur
« MEZZETTIN. »
TYPES COMIQUES
CRÉÉS
PAR LA COMÉDIEMODERNE
M.MAYÉUX.ROBERT
MACAIBE.BILBOQUET.
M.PRUDHOMME.JEANHIROUX.
1 Sainte-Beuve,
Pensées
d'août.
238 LES TYPES COMIQUES
LOI
FI-N
r|BLE
Ui~ Pages
LA VIE D'UNE COMÉDIENNE S
3 F.RÉDÉRICK-LEMAITRE 247
16