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Le Monde illustré

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


. Le Monde illustré. 1885-07-11.

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Franchement, si c'est la seule raison qui fasse Car non seulement, cette année, vous aure
SOMMAIRE préférer les casinos aux tapis verts du passé, il affaire au surcroît de vigilance dont la Sûreté
est permis de la trouver insuffisante. vous menace, mais aussi vous aurez à opérer
TEXTE:: Courrier de Paris, par Pierre Véron. — Nos
La morale contemporaine, sur presque toutes
les questions, se paye ainsi de fausse monnaie.
sous les yeux de messieurs les représentants de
la justice.
Arts :
gravures L'ambassade marocaine à Paris; Beaux-
la Vierge, tableau de M. Dagnan; Théâtre il-
tre : Sigurd à l'Opéra; Arrivée de la statue de la Li-
Elle prend hypocrisie.pour vertu. Elle ne sauve
que les apparences. Au fond, rien n'est changé;
il n'y a que quelques simagrées de plus.
On vient de décider que désormais les va-
cances du Palais seraient avancées d'un mois.
Grosse réforme pour un pays aussi routinier
berté à New-York; M. Léon Renier; M. Vuitry;
M. Tresca.
— Chemin de fer métropolitain.
- -
Salon que le nôtre. Réforme impatiemment attendue
de 1885, par Olivier Merson. Revue anecdotique,
par Lorédan Larchey. — Cyrille l'exorciste et son ri-
tuel (nouvelle), par Eugène Gothi. — Chronique mu-
— Ces révélations de M. le directeur de la
Sûreté mettront-elles en garde les pigeons contre
par les intéressés.
Il y a bien longtemps, en effet, que magistrats,
sicale, par Albert de Lassalle. — Echecs. — Récréa- les plumeurs? J'endoute. Les pigeons aiment à avocats, avoués et généralement tous gens d:

GRAVURES :
tions de la famille.
Les ambassadeurs marocains. — M. Léon
Renier. — M. Vuitry. — M. Tresca. -
La Vierge, ta-
bleau de M. Dagnan. — Sigurd à l'Opéra. — Récep-
être plumés.' C'est un goût bizarre, mais c'est
un goût certain.
Tous les ans, des scandales plus ou moins ta-
pageurs révèlent la présence des grecs dans les
basoche se révoltaient contre un règlement qUI
les retenait au coin du quai, tandis que députés,
universitaires, collégiens, fonctionnaires de
tout poil et de toute plume consacraient au*
tion de la statue de la Liberté éclairant le monde, à rendez-vous de plaisir ou d'hydrothérapie. N'im- joyeux ébattements les mois d'août et de sep'
New-York. — Chemin de fer métropolitain. — Rébus. tembre.
porte. On n'en continue pas moins à s'offrir en
holocauste. L'exercice de la justice souffrait singulière'
Ce qu'il y a d'incroyable, c'est que ce person- ment de ces préoccupations mal déguisées. }.

nel des tricheurs est ouvertement connu. On se partir du jour où les autres avaient levé le pie",
COURRIER DE PARIS
montre tel ou tel rastaquouère en se disant : on remarquait chez les juges d'étranges chs
tractions.
— Il paraît que ce monsieur est un filou.
N'empêche que, le soir, le monsieur qui est Il arrivait parfois à l'un d'eux de se tromper
un filou, faisant une tailleou proposantun écarté,
trouve tou jours d'aimables partenaires pour lui
en lisant un arrêt et de dire
Considérant
: bronchite aunlÍI
— que ma
ESSIEURS les grecs n'ont qu'à bien se donner la réplique. besoin d'être en ce moment à Cauterets.
tenir. On leur fait obligeamment sa- Qu'elle serait curieuse à écrire, l'histoire de Les avocats, de leur côté, commettaient à:
voir qu'on s'occupera d'eux, cette an- tous ces déclassés que des vicissitudes diverses singuliers lapsus, en songeant aux douceurs de
née, avec une vigilance toute particu- ont fait tomber d'échelon en échelon jusqu'au la vie des champs tandis qu'ils plaidaient. Oj
lière. vol en habit noir! ne saura jamais combien de procès perdus po:
Je ne sais s'ils se montreront très sensibles à le
C'est là-dessus que M. directeur de la Sûreté ce motif spécial, ni combien de gens guillotinés
l'attention, mais il y aurait ingratitude de leur aurait dû plutôt demander des renseignements dont l'éloquence aurait sauvé la tête sans CCi
part à ne pas être reconnaissants envers M. le instructifs à ses agents. maudites vacances.
directeur de la Sûreté, qui a pris la peine de les Il en est parmi les écumeurs de banques qui Il faut dire aussi que magistrature et barreau
prévenir par une circulaire retentissante. sont ornés de particules parfaitement authen- jouaient vraiment en cette affaire le rôle d¡
La police d'autrefois avait d'autres moeurs tiques, possesseurs de grands noms, survivant victimes. Ils n'arrivaient que pour avoir ]j,
Elle estimait généralement que le meilleur à de grandes fortunes. Il en est dont la dé- desserte de tout le monde. En octobre, ils ¡]t
moyen de prendre les gens, c'était de fondre à chéance constitue un véritable roman. On en trouvaient plus que des hôtels entre-bâillés, que
l'improviste sur eux. Aujourd'hui, on les pré- tirerait deux ou trois volumes à sensation. des sources à moitié taries par l'affluence de
vient gracieusement. S'ils ne se mettent pas sur A Nice, il y a trois ans, un de ces misérables buveurs. Ils erraient comme des âmes en peine
leurs gardes, c'est que vraiment ils ne le vou- en qui il persistait un reste de pudeur se fit sau- sur les plages désertes. On leur accommodait.
dront pas. ter la cervelle dans son lit. Sur sa table de nuit dans les tables d'hôte, des restes mystérieux.
Cette sorte de sollicitude indirecte témoignée il avait laissé une autobiographie concise.
: Des parias, quoi!
aux Alphonses de la dame de pique n'est pas la L'autobiographie disait De par la décision du conseil d'Etat, ils vot''
seule singularité à noter dans le document dont — J'ai été un homme riche, j'ai été un homme être heureux, cette année. Ils prendront la clef
nous nous occupons. On y trouve la recon- honnête. Un jour, j'ai aimé une femme qui ne des champs en même temps que les lycéens.
naissance officielle du jeu en France. m'aimait pas. J'ai joué pour m'étourdir et pour Ceux qui continueront, par exemple, à ll £

oublier. J'ai perdu. Aprèsavoir perdu, j'ai voulu pas être heureux du tout, ce seront les malheu-
C'était pas la peine assurément, continuer à jouer encore. J'ai triché. Et je meurs, reux plaideurs, qui mourront de faim coirm1'
De leproscrir si sévèrement. tué par celle qui m'a dédaigné jadis. par le passé, en attendant l'issue d'un proc
Donnez cela à un faiseur habile; le drame y interminable; ce seront les innocents soumis
En effet, la circulaire parle en toutes lettres sera tout de suite. aux tortures de la détention préventive, pendant
et avec insistance des casinos où l'on joue, des Mais ces escrocs avec circonstances atté- que la loi tutélaire tirera le lapin ou soignera
employés attachés aux salles dejeu, desjoueurs nuantes sont, hâtons-nous de le dire, l'infime ses rhumatismes.
suspects, des stations où l'on joue. Qui se dou- minorité. Le plus grand nombre des grecs est Mais de cela il n'est venu à personne Pidée
terait, d'après ce langage, que les Chambres
furent, il y a tantôt cinquante ans, saisies d'un
à
parti d'en bas, puis a aspiré monter — avec es- de prendre souci.
calade. Et pourtant l'interruption de la justice est une
projet de loi qui anathématisait les cartes et se Souvent de simples contacts ont déterminé énormité sociale, une abomination sans excuse.
proposait de soustraire à jamais la France à l'entraînement fatal. Est-ce qu'on interrompt jamais le balayage de la
leurs néfastes tentations? Celui-ci était garçon tailleur chez un patron voie publique, l'éclairage des rues et tant d'à11'
Jusqu'à présent, tout en violant cette loi, on qui habillait une clientèle d'élite. Tout en es- très services publics de nécessité permanenter
y avait mis quelques formes. Les cercles seuls sayant des culottes ou des vestons aux ducs et Est-ce que l'exercice de la justice n'est pas le pre
des conditions spéciales
— et encore à — jouis- aux marquis, l'envie lui est venue de parader mier de ces services-là? Est-ce que.
saient d'une immunité qui semblait même n'être pour son propre compte.
qu'une tolérance. On considérait que le jeu n'y Il file la carte aujourd'hui, et souvent il lui
était pas public, le recrutement plus ou moins —— Mais la question nous entraînerait trof
est arrivé, sans qu'il fût reconnu, de dépouiller loin et nous avons pas mal à déblayer aujour-
difficile des membres établissant une sorte de ceux qu'il habillait jadis. d'hui.
huis clos. Cet autre était garçon coiffeur. L'ambition lui D'abord le cas du docteur Brouardel.
Mais aujourd'hui c'est bel et bien la publicité vint en grattant des mentons à la mode dans On l'avait envoyé en Espagne pour examiner
du jeu qui est reconnue, proclamée, sanction- quelque station balnéaire. Chaque jour il en- de près le vaccin cholérique. Il arrive, il de:
née. Le baccarat passe à l'état d'institution so- tendait conter par des clients qu'Un tel avait mande au docteur Ferran de lui permettre d,'
ciale.
La seule différence, c'est que le trente-et-qua-
gagné 50,000 francs, Un tel 70,000. Au diable contrôler ses expériences. Refus de celui-ci. }<)

fer et rasoir! Six semaines après, le garçon M. Brouardel est forcé de revenir bredouille.
rante jadis exploité rapportait des millions au coiffeur était vicomte au Casino d'en face et Je vous avouerai franchement que je n'al
budget, qui ne serait pas fâché présentement de commençait à dévaliser très galamment son jamais eu de grandes illusions sur les décou-
recevoir cet appoint; tandis que le baccarat monde. vertes mirifiques du médecin espagnol.Nous
n'enrichit que quelques exploitations particu- Oui, certes, ce serait une histoire curieuse à avions, pour nous mettre en garde, les déceptions
lières.
:
Je me trompe il y a une seconde distinction
à établir. Dans lesanciennes maisons de jeu, la
écrire que celle des tripots et des tripoteurs, des
casinos et des casinotiers.
Et ce serait rendre un service réel que de la
antérieures de M. Pasteur lui-même. Car 01
en est encore à voir sortir quelque chose de 1
fameuse mission qui s'en alla en Egypte, a~'
tricherie était impossible. La circulaire de M. le
directeur de la Sûreté établit, au contraire, qu'elle
fleurit en permanence sur les plages trop hospi-
:
publier, puisque la devise administrative au-
jourd'hui paraît être « Le jeu est mort, vive
le jeu! »
beaucoup de courage certainement, mais a^1,
bien peu d'utilité, j'en ai grand'peur.
Que M. Ferran ait la foi, je l'admets. ce
talières et dans les villes d'eaux, d'où l'on re- qu'il y a de certain, c'est qu'il a déjà l'inu'l1
vient plus lavé que ne le comportaient les pres-
criptions du docteur. -'" !
les grecs
Mais redoublez d'attention, messieurs rance.
N'aurait-on pas pu épargner au représentant ,1
de la science française
le camouflet qu'il vient Des salons de dix-huit pieds de haut. Un pano- On sait ce qu'on quitte; on ne sait pas ce
rama splendide! Tout le parcours de la Seine, qu'on trouvera.
de recevoir? Il était bien
te à
egraphier Valence
simple cependant de
et de demander à M. Fer- de Notre-Dame au pont de la Concorde. En face, Je ne vois pas de raison pour qu'on demande
ran s'il désirait ou non tenir la lumière sous le les Tuileries. On peut voir M. Poubelle se à Mme Porcher des libéralités sans compensation.
boisseau. Est-ce qu'elle doit quelque chose aux lettres?
mettre à sa croisée!
Son attitude bizarre de supposer qu'il On pourra aussi — au besoin — assister de C'est un simple traité de commerce qui
nest permet s'exécute de bonne foi. Il a ses profits et pertes
pas absolument convaincu de l'excellence son balcon à l'envahissement de la Chambre!
,
de son système. Au-dessous, le café d'Orsay, célèbre par comme tous les traités de ce monde.
l'évasion de Mme X. déguisée en mitron et Il est clair que si l'agence Porcher s'y ruinait,
~——~. Est-il meilleur, dans un autre genre, fuyant la vengeance conjugale. elle ne continuerait pas ses opérations. Mais si

-
En attendant le jour de l'émigration, Pai lleron elle y trouve son compte tout en étant utile,
le système
employé par les tailleurs pour
dames, qui
ont dressé des listes de proscription
dont le retentissement
part pour la Savoie, où il achèvera sa pièce pourquoi lui chercher chicane?
a été si scandaleux? nouvelle, qu'il destine. à la Comédie-Fran-
On irait loin dans çaise, quoi qu'on en ait dit. Et les concours du Conservatoire? Et
J'entrevois déjà cette voie.
un avenir singulier où Paris J'espère que je suis assez précis et assez poti- les envois de Rome ?
se régalerait quotidiennement de vendettas nier! Le tout est de s'y mettre. Deux primeurs périodiques.
analogues. Pour le Conservatoire, rien encore de public.
On commence
par les tablettes secrètes. Qui A la Comédie-Française, dont j'ai pro- On prélude à portes closes au grand défilé
sait si l'on
ne finira pas par les hommes- noncé le nom, toujours même émoi provoqué annuel.
sandwiches ? par la maladie de M. Emile Perrin.
Attendons.
Avouez que serait drôle de spectacle! Son remplacement est, assure-t-on, décidé. Quant aux envois de Rome, ils sont honnêtes
ce
Sur les trottoirs, des un
gens chargés de promener Et l'on désigne personnellement son succes- et modérés en général.
p3r devant et derrière des pancartes sur qui serait autre que Jules Claretie. On avait parlé à l'avance d'une toile de
seur, ne
lesquelles par
on lirait :
« M. X., tailleur, résolu à fin aux
Je confesse que j'ai révoqué la chose en doute M. Doucet dont les audaces avaient effarouché
la première fois qu'on a lancé la nouvelle. Il M. Cabat, directeur à échéance de la villa
ajournements scandaleux mettre Médicis.
dont il est victime de me semblait impossible que Claretie dît adieu
a part de sa clientèle insolvable, fait savoir aux au succès qui partout lui fait risette, pour affron- Le tableau de M. Doucet
— une
scène de
Passants: les rebuffades, les embûches, les coalitions, harem — est bien anodin, si on le compare aux
ter
«JO Que le vicomte de la Cascadière lui doit les mauvais vouloirs qui environnent le futur Nanatismes auxquels certains pinceaux nous
SIX pantalons,
quatorze gilets, cinq redingotes, administrateur. ont accoutumés.
quatre pardessus; Il me semblait impossible qu'en pleine pro- Ce n'est ni une révélation ni une révolution.
(( 20 Que M. Dumanchon, chef de bureau duction, Claretie posât la plume pour mettre la Du bruit pour peu de chose.
mances (quelle dérision!) lui aux
ne a pas même main sur un sceptre aussi fragile.
Paye un paletot doublé de soie qu'il lui livré Il me semblait impossible. "-—— A relever encore sur le carnet — je
ily a deux a
Mais on insiste, mais on affirme, mais on vous ai prévenus que c'était une semaine de
ans et demi;
le soutient mordicus que la chose est signée. Je bribes — la vente de l'hôtel de Sarah Bernhardt,
li « 3° Que baron dela Pannenon seulement
a commandé à crédit pour 3.642 fr. 25 de
ements qu'il négligé absolument de solder,
:
n'ai plus qu'à dire Ainsisoit-il, et qu'à sou- l'inauguration imminente des statues de Voltaire
haiter toutes les heureuses chances à un ami. et de Béranger, le procès de M. Paulus.
aI a
encore qu'il a revendu à un brocanteur
lesdits vêtemnts
Claretie fort probablement sera reçu rue de La vente de l'hôtel de la rue Fortuny n'est
pour la somme dérisoire de Richelieu avec des arrière-pensées de domi- qu'un choc en retour.
63 fr. 10. nation. Le comité se dira qu'il aura facilement Elle était décidée en principe depuis que Sa-
Et ainsi de »suite.
Vous raison de ce bienveillant, de ce souriant, de ce rah Bernhardt avait quitté cette demeure jadis
frêle. aimée.
badaudpensez quel régal pour la malignité du Eh! eh!. Il pourrait bien se produire des Nous avons manifesté déjà toute la tristesse
Certains fournisseurs arriveraient, je surprises sous ce rapport. De même qu'il y a les que nous cause la série d'épreuves douloureuses
en gage,
il

neuf.
a, Pousser les représailles jusqu'à l'affichage aussi peint que traverse la vaillante mais imprévoyante ar-

c
urne- Ils feraient promener des transparents
nomenclatures expiatoires.
Les illuminations
de la vengeance!
roseaux
roseau.
peints en fer,

:
y a le fer

Qu'on ne s'y trompe pas il y a chez Claretie


une volonté très virile qui se cache sous ces malaisément
en
tiste.
Inutile d'y revenir.
Sur Voltaire et sur Béranger on trouverait

o--Une
in enSlVe. autre innovation, mais celle-là
dehors d'urbanité optimiste et facilement acces-
sible.
du
Je suis heureux cependant qu'on élève une
Le jour où il se mettra en tête de résister, la statue à un chansonnier d'autrefois, ne fût-ce
deh..
u ugure cette résistance sera opiniâtre. que pour provoquer un instructif parallèle avec
de semaine un genre inédit
re
-
ronique, la chronique du déménagement.
n'avaitpas
Mais, comme disent les feuilletonistes, n'an- les chansonniers d'aujourd'hui.
songé encore àcelle-là. Mais le ticipons pas sur les événements. Relisez, pour vous édifier, quelques pages du
reportage ne vieux et mettez à côté quelques-uns des refrains
poesormais connaît pas d'obstacles. qui enthousiasment à cette heure le public des
donc les personnages connus ne Un peu partout préparatifs de fête.
•ertlent
Pourront plus changer
nIvers attentif.
de domicile sans qu'im-
leur déplacement soit signalé à
N'est-ce pas dans huit jours l'anniversaire de cafés-concerts.
gala? Toutes les guirlandes sont décrochées. Quelle lamentable dégringolade du goût et
On Tous les lampions sont garnis de leurs mèches. de l'esprit!
a commencé avec M. de Lesseps, qui Tous les pétards sont prêts. La chaussée Clignancourt elle-même me
vient hde. quittet la
aller abIter rue Saint-Florentin pour Mais les réjouissances se ressemblent trop en parait tant soit peu inférieure, même chantée
l'avenue Montaigne. se suivant, au nom des gouvernements les plus par M.
Paulus, qu'on vient de condamner à
Les courriéristes bien informés ont donné le divers, pour que j'aie la moindre envie d'in- 20.000 francs de dommages-intérêts parce qu'il
norn, des jesuiscaritoiiné, la longueur des sister. avait quitté brusquement le café-concert auquel
c h flOts le

PuisS'Ce*aVasansdire,
tures,
le
norn des dé ména g eurs et leurs pré- Deux mots plutôt d'un débat qui paraît vou- il était attaché.
loir tourner à l'aigre.
Il s'agit des agences de billets d'auteurs.
! !
Vingt mille francs Un gros chiffre Plus peut-
être que Béranger n'a jamais touché pour toutes
contenu des voi-
!
trea prochaine
tres eh oses
A
ttSatl'f
sansf-
fois, on nous révélera bien d'au-
encore. Ce n'est qu'un prélude.
?
qui la faute N'est-ce

Ehbien!
thème à
pas à l'insatiable
lecteur, qui jamais ne se tient pour
Puisque le déménagement devient
On sait que chaque théâtre alloue tous les ses œuvres
soirs à ceux qu'il représente un certainnombre
de places. Ces places sont revendues à 5o pour
100 de rabais sur le prix fort à des agences.

que beaucoup ont appelée Mme Mécène.


Il y avait peut-être quelque exagération dans
- Autres temps, autres tarifs.

semaine.
A chaque jour son inauguration de
La plus importante est celle de Mme Porcher, statue. Paris en aura même deux à la fois cette
Donc on inaugurait le mois dernier dans une
Sachez la mode, je suivrai le mouvement. ce titre. Mme Porcher est venue en aide à beau- petite
ville de province.
doncqu'uneautrenotabilité faitses
Paquets.Edouard coup d'écrivains par des prêts considérables. L'allure était banalement correcte ou correc-
Mala?Uai. S- Les dînersPailleron va quitter le quai Quelques-uns de ces prêts n'ont jamais été tement banale, — comme vous voudrez.
LmayOntvécu..littéraires de l'hôtel de remboursés. Mais c'est la très infime exception. Pas trace d'inspiration ni d'élan.
Et comme on demandait à notre confrère Z.,
E edernier
Endeoctobre, a été donné l'autre jour.
tion l'auteurreprise dans la nouvelle habita-
Au contraire, des bénéfices sérieux ont été
réalisés par l'agence. Mais est-ce une raison qui assistait à la cérémonie
pour en demander l'abolition? -
:
Eh bien? qu'en pensez-vous?
Et
|quai iciune du Monde où l'on s'amuse. Je ne vois pas ce qu'on gagnerait au change. — Je pense, fit-il, que c'est un sculpteur qui
Si les billets étaient rachetés par le théâtre doit travailler avec un ciseau à froid.
s'installera primeur selon la formule c'est au

1
l'anglra
d
la
ee Pailleron. Un premier superbe à
toujours des quais! — que
T7.

rue du Bac, chère à Mme


:

de Staël.
même à l'auteur, celui-ci risquerait fort d'être
pris dans la débâcle des entreprises malheu-
reuses.
PIERRE VÉRON.
M. VUITRY, de l'Académie des sciences morales
et politiques, récemment décédé.

M. RENIER, de l'Académie des inscriptions M. TRESCA, de l'Académie des sciences,


et belles-lettres, récemment décédé. récemment décédé.

Dessins de M. VUILLIER, d'après les photographies de M. PIROU.

LES AMBASSADEURS DU MAROC ET LEUR SUITE A L'HIPPODROME. — lDt:ssin de M. TYNAIRE.)


l'auteur.)

de

dessin

un

d'après

BAUDE,

M.

de

(Gravure

DAGNAN.

M.

DE

TABLEAU

VIERGE.

LA

1885.

DE

SALON
contraire, se rapprochant plus de la réalité, a peint série. M. Sanger, président du Conseil des alder-
NOSGRAVURES la Vierge telle qu'elle devait être et, la faisant plus men, a pris ensuite la parole, et lorsque les orateurs
nature, est arrivé à donner plus de poésie encore ont eu achevé, un lunch a réuni l'assistance dans la
à son sujet. Ce n'est plus la Vierge décorative de la salle du gouverneur.
L'Ambassade marocaine à Paris. légende, c'est la mère pauvre de l'histoire sainte Cette mémorable journée a été célébrée des deux
ES ambassadeurs du Maroc ont
été solen- enveloppant le nouveau-né sous son voile de bure parts avec une émotion patriotique.
nellement reçus à Toulon au bruit du d'où sortent les rayons lumineux de celui qui doit Les Américains amis de la France ont montré
canon et des torpilles lancées par vingt éclairer le monde. Il se dégage de cette toile une leurs sentiments avec une chaleur et un enthou-
torpilleurs qui formaient à l'entrée de la poésie si suave que les yeux ne peuvent s'en déta- siasme absolument spontanés.
rade une escorte dhonneur. Lambassade est pré- cher; c'est une œuvre religieuse par excellence, qui Nos dessins reproduisent quelques-uns des prin-
sidée par Sidi-Abd-el-Malek-ben-ali-Saïdi-Amel, fait penser et nous laisse sous la plus délicieuse im- cipaux épisodes de la solennité touchante dont nous
gouverneur d'Oudjada, un des généraux les plus pression. constations le prélude il y a quelques semaines, en
influents du Maroc. Très dévoué à la France, ce fut M. Dagnan avait eu beaucoup de succès avec l'En- publiant une gravure sur l'inauguration, à Paris, de
lui qui empêcha Bou-Amema de se réfugier sur le fant blessé, les Fiancés, la Vaccination des enfants, la réduction de cette statue de la Liberté éclairant
territoire marocain. Il est accompagné de Sidi-Abd- il a donné là une nouvelle note plus élevée, plus le monde.
el-Ouad-ben-el-Mouez, le grand chef de la justice au parfaite qui lui fait beaucoup d'honneur. Nous y le
On voit quel accueil peuple américain vient de
Maroc, de quatre caïds ou colonels de tribus, d'un applaudissons des deux mains. faire au don que la France lui adresse en gage de
intendant des écuries, d'un secrétaire d'ambassade, sympathie et de fraternité.
de trois domestiques et d'un cuisinier. Douze jeunes
gens appartenant aux meilleures familles de Tanger
ont suivi Sidi-Abd-el-Maleck en France, et vont être THÉATRE ILLUSTRÉ.
attachés au 2e régiment du génie,
Montpellier, en qualité d'élèves officiers.
en garnison à — :
Opéra « Sigurd ». M. Léon Renier.
'INSTITUT vient d'éprouver en la personne
de la E dessin de M. Adrien Marie reproduit
L'ambassadeur est de taille moyenne, l'une des principales scènes du 3eacte de M. Léon Renier une perte qui sera vi-
physionomie la plus énergique empreinte cepen- de Sigurd, le bel opéra de M. Reyer, re- vement sentie dans le monde de l'érudition.
dant de la plus grande bienveillance.
;
Sidi-Abd-el-
Mouez, président des cadis de Fez, est plus âgé son musique.
regard pleinde finesse se dérobe derrièredes lunettes
présenté actuellement à l'Académie de ) Né
en 1809 à Charleville, M. Renier col-
labora d'abord à l'Encyclopédie de la France, faisant
partie de l'Univers pittoresque que dirigeait M. Le-
Les principaux personnages sont groupés sur le
bleues. Tout le personnel de l'ambassade porte le
théâtre, en ce moment, et forment un tableau très bas. Plus tard, il conçut la pensée de centraliser les
burnous blanc à capuchon relevé. imposant. travaux dont l'antiquité était l'objet et dans ce but
Après un court séjour à Toulon les Marocains se Le roi Gunther célèbre ses noces avec Brunehild, fonda la Revue de la Philologie. Les services
sont dirigés sur Paris où ils sont arrivés le 28 juin journal rendit à l'érudition furent énormes, et que ce
la belle Walkyrie, et le cortège de Sigurd arrive au l'on
dernier. M. Mollard, introducteur des ambassadeurs, milieu de lafête. L'effet est magistral. peut dire que c'est à partir de cette époque que la
les attendait à la gare du chemin de fer de Lyon Le décor, la mise en scène et les costumes sont France commença à rivaliser heureusement avec
et les a conduits au Grand-Hôtel, où on leur avait superbes, et l'éminent dessinateur a su tirer parti l'Allemagne dans un genre de travaux dont celle-ci
préparé les appartements du premier étage, donnant de ces éléments variés. semblait avoir eu jusque-là le monopole.
sur la place de l'Opéra. A droite, Brunehild (Mme Caron), costumée à la La magnifique publication qu'il avait commencée
En fervents disciples du prophète, leur premier façon des reines de la France primitive, se tient en 1850:Les inscriptionsromaines de l'Algérie, mit 'e
soin fut de réclamer de l'eau pour leurs ablutions; dans une attitude inquiète, aux côtés du roi Gun-
ils ont pris ensuite leur repas, fort simple, préparé
à
sceau saréputation.Admis en à
1856 l'Académiedes
ther (M. Lassalle). Derrière eux, Hagen (M. Gresse), inscriptions et belles-lettres, il fut quelques années
sous la direction du cuisinier nègre qui les accom- semble épier ce qui se passe au fond du cœur de la plus tard mis à la tête de l'Ecole des hautes études,
pagne. Leur nourriture se compose exclusivement jeune reine. que venait de créer M. Duruy. Si cette belle institu-
de poissons, de fruits, de volailles tuées par l'un A gauche Hilda (Mme Bossman), et Uta, sa nour- tion a atteint et dépassé même le but en vue duquel
d'eux, de légumes, le tout amplement arrosé d'huile rice (MilO Richard), semblent saluer le jeune héros, le célèbre ministre de Napoléon III l'avait créée,
bouillante ou crue. Ils font une grande consom- tandis qu'au milieu d'un flot compact de peuple et on
peut dire que c'est grâce aux érudits et aux savants
mation de fruits; un journal évaluait à deux kilos de guerriers, Sigurd (M. Sellier), à cheval, domine dévoués auxquels on avait su confier dès le début
laquantité d'abricots et de pêches que chacun d'eux le groupe, à la façon des triomphateurs. les destinées de la nouvelle école, et parmi lesquels
consomme par jour. Un intendant nègre, splendi- Le soin avec
lequel le nouvel
ouvrage a été monté M. Léon Renier tenait la première place.
dement costumé de rouge, se' tient debout derrière fait grand honneur à la nouvelle direction de l'Opéra, Il ne suffit pas de retracer à grands traits la
le chef et le sert à table. Il porte au côté un grand
et lorsqu'on songe à la rapidité avec laquelle Sigurd rière de cet homme, qui n'eut d'autre pouvoir car-
poignard recourbé à fourreau d'argent, et, le soir, celui de la science; notre génération que
la a été appris, répété et mis au point, de façon à for- a une dette de
it à haute voix la prière devant toute troupe l'un des plus beaux spectacles qu'il ait été donné reconnaissance à acquitter envers lui, car toutes les
assemblée. Puis chacun va se coucher tout habillé. mer
d'applaudir depuis longtemps, on ne saurait assez heures qu'il ne consacrait pas à l'étude, il les don-
Ces mœurs singulières ont pour effet de surex- louer MM. Ritt et Gailhart d'avoir doté notre pre- nait dans son cabinet de la bibliothèque de la Sor-
citer la curiosité des Parisiens, qui,semble-t-il, de- mière scène lyrique d'un ouvrage aussi intéressant et bonne, dont il avait été nommé administrateur, à
vraient commencer à être un peu blasés sur ce aussi complet en tout point. tous ceux qui venaient le consulter sur les points
genre de distraction. Aussi un certain nombre de douteux d'une recherche ou d'un travail. On n'est
curieux s'était massé l'autre jour devant
du ministère des affaires étrangères, où M. de
Freycinet a reçu solennellement les Marocains.
les grilles

Un de nos dessins nous les montre assistant à Arrivée de la statue de la « Liberté », à New-York.
A. B.

:
un grand savant qu'à la condition d'être un savant
affable et modeste
l'autre.
M. Léon Renier était l'un et

une représentation de l'Hippodrome. Là encore ils


ont été l'objet d'une ovation un peu indiscrète de 'EST le 19 juin que le transport l'Isère est
la part du public. Ils ne paraissent nullementim- entré à New-York, ayant à son bord la
portunés, du reste, de l'empressement dont ils sont fameuse statue de la Liberté éclairant le M. Vuitry.
l'objet. A la sortie particulièrement, comme on monde, dont la France fait hommage aux
criait vive le Maroc, ils donnèrent des poignées de États-Unis d'Amérique. 'N membre de l'Académie des sciences
main à droite et à gauche en gagnant leur voiture. morales etpolitiques, M. Vuitry, est
Les notabilités de la ville et les principaux
Paris leur semble une ville de féerie, et ils avouent membres de la colonie française, accompagnés des mort subitement ces jours derniers, dans
simplement qu'ils ne s'attendaient pas à tant de représentants de la Presse, se sont rendus, sur sa propriété de Saint-Domès. près de
merveilles. Montereau. Appelé dans son salon pour recevoir
l'Atlantic, au-devant du vaisseau qui arrivait.
Le port était couvert de navires pavoisés du haut une visite, il s'affaissa tout à coup sur un canapé.
Transporté dans sa chambre, il expira presque
en bas, qui tous, portaient à l'avant le pavillon aussitôt en disant:J'étouffe!. Il était âgé de
Beaux-Arts. français, tandis que des musiques jouaient les airs soixante-dix ans.
nationaux de France alternativement avec les airs Sorti de l'École polytechnique un peu après 1830,
américains. il était entré au Conseil d'Etat sous le règne de
LA VIERGE. L'Atlantic a accosté l'Isère et le commandant Louis-Philippe. La république de 1848 le fit sous-
Tableau de M. Dagnan. Lespinasse de Saune a reçu la délégation. secrétaire d'Etat aux finances; puis, sous l'Empire,
Plus tard les deux bâtiments, suivis de la flotte, se il devint conseiller d'État, gouverneur de la Banque,
L semblerait que le mystique
sujet de la sont rendus à Bedloe's Island, où les officiers de
plus tard ministre et enfin président du Conseil
Vierge et de l'Enfant-Jésus, si souvent traité l'Isère ont été conduits par le général Stone pour d'Etat.
avec un art merveilleux par les anciens, ne examiner les travaux du piédestal, qui s'élève actuel- Depuis 187 1, il était resté tout à fait étranger à la
dût tenter aucun de nos peintres modernes, lement à 90 pieds au-dessus du niveau de la mer. politique, et passait une grande partie de l'année à
plus portés vers les interprétations de la nature. Le reste de la construction doit s'élever encore maison de campagne.
Cependant deux jeunes maîtres ont osé cette année, à 60 pieds environ, et il se passera deux mois sa
génie particulier, peindre la divine
Lesobsèques de M. Vuitry ont eu lieu à Saint-
chacun avec son encore avant l'achèvement définitif. Augustin.
mère, et nous devons dire tout d'abord que les deux Ce n'est que vers le milieu de la journée que le
toiles ont fait l'admiration de tous les délicats. débarquement des passagers a eu lieu au Barge-
Nous mettrons nos abonnés à même de comparer Office, où le maire et les autorités municipales
l'œuvre de M. Gabriel Férier à celle de M. Dagnan attendaient les invités. M. Tresca.
que nous publions aujourd'hui d'après le dessin Un important et solennel cortège s'est aussitôt
même de l'auteur spécialement crayonné pour le formé, et c'est au milieu d'une mer humaine qu'il ES obsèques de M. Tresca, membre de
Monde Illustré. a pu atteindre Brodway dont les maisons étaient l'Académie des sciences, sous-directeur du
Le premier a fait de son groupe mystique un pavoisées aux couleurs françaises et américaines. Conservatoire des arts et métiers, mort le
tableau plein de charme par la grâce de la compo- C'est au City-Hall que les discours ont été pro- ; 22 juin, ont eu lieu le
24 à l'église Saint-
sition et sa délicieuse coloration; M. Dagnan, au noncés. Celui du maire, M. Grace, a commencé la Vincent de Paul.
D'immenses couronnes de fleurs naturelles étaient par une quadruple voie ferrée, magistralement tracée rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie par exemple, puis-
portées par les élèves de l'École centrale et de celle à travers le centre de la ville, les principales de nos sent exciter de très sérieux regrets.
grandes gares de chemin de fer. Il y a déjà près de deux ans que M. Haag, dans une
des arts et métiers.
Il serait superflu de rappeler les services rendus »
Cette « artère centrale — c'est ainsi que l'auteur du première communication à la Société des Ingénieurs
projet désigne la voie en question —placée au milieu civils, exposa ses idées générales et traça à grandes
par M. Tresca à la science, l'énoncé seul de ses d'un boulevard nouveau, seraitportée par un viaduc lignes le remarquable projet que nous venons d'es-
titres, qu'il n'est peut-être pas inutile de rappeler, en maçonnerie dont on aménagerait les dessous pour quisser ici, mais malgré le bruit que fit dès lors cette
prouve quel infatigable travailleur, quel collabora- l'établissement d'élégantes boutiques. L'aspect extérieur communication dans le monde technique, la nouveauté
teur dévoué vient de perdre l'Académie des sciences. de ce viaduc devrait d'ailleurs être varié suivant les même de la solution, les dimensions de l'entreprise,
M. Tresca était membre plusieurs fois prési- quartiers traversés afin d'éviter toute monotonie. l'absence de données suffisantes pour contrôler l'éva-
et
dent de la Société des ingénieurs civils, vice-prési- Des deux groupes de voies portées par le viaduc, luation des dépenses effrayèrent beaucoup d'esprits. Il
dent de la Société d'encouragement, membre du l'un serait réservé au transit des grandes lignes et des manquait effectivement à cette première conception,
Conseil supérieur de l'enseignement technique, pré- banlieues. Les trains venant de Lyon, de Marseille, du pour en faire autre chose qu'une grandiose chimère,
sident du Conseil de perfectionnement de l'Ecole Havre, etc.,ou s'y rendant, y circuleraienten prenant et la jus'ification que des études approfondies et détaillées
déposant des voyageurs au centre de la ville. D'autres pouvaient seules lui donner. Ces études, M. Haag les a
centrale, membre du Conseil du Conservatoire des
arts et métiers, président de la Commission des
poids et mesures, secrétaire de la Section française
trains établiraientdes services directs à travers Paris
entre les points les plus fréquentés des environs
Auteuil et Vincennes, Versailles et
:
Brunoy,Saint-Ger-
courageusement entreprises et menées à bonne fin.
Son projet actuel, étudié dans ses. moindres détails,
n'a plus rien de commun avec ces tracés fantai-
du mètre, vice-président de la Société des électri-
ciens, main et Joinville-le-Pont, Argenteuil et Juvisy, par sistes consistant dans quelques lignes rouges ou
président de la Commission de l'unification exemple. bleues se croisant sur un plan de Paris, et ses éva-
de l'heure. Le second groupe de voies serait spécialement affecté luations ne ressemblent en rien à ces estimations au
Il y a quelques jours, il assistait, plein de vie, à la
:
reunion hebdomadaire de la Société des ingénieurs
civils
en sortant de la salle il s'est affaissépour ne
plus se relever.
:
à un service purement urbain, à arrêts fréquents, et
se rapprochant davantage par sa nature de celui des
tramways ces voies se rattacheraient à la ceinture et
constitueraient le premier et le plus important tronçon
d'un réseau à créer à l'intérieur.
kilomètre dont on s'est trop souvent contenté. Plans et
profils en long, coupes et élévations des ouvrages, étude
minutieuse des expropriations, faite, pour ainsi dire
maison par maison par les personnes les plus compé-
tentes; M. Haag apporte tout cela et les résultats qu'il
Il était âgé de soixante Par l'exécution de ce vaste projet, Paris se trouve- publie sont de nature à satisfaire les plus difficiles et à
et onze ans. rait doté de voies ferrées urbaines à ciel ouvert comme convaincre les plus incrédules.
Londres, Berlin et Vienne, et si nous arrivons fort en Pour nous, qui ne sommes pas gens techniques, ce que
retard sur les autres capitales dans la question de la nous voyons dans ces résultats, c'est l'intérêtdu public
CHEMIN DE FER MÉTROPOLITAIN locomotion métropolitaine, au moins bénéficierions- pleinement satisfait,cesont les financesde l'Etat, celles
nous de ce retard en créant une œuvre plus complète et de la Ville et l'argent des obligataires sauvegardés contre
plus satisfaisante que celles de nos devanciers. tout aléa et préservés des aventures que leur réserverait
LE PROJET HAAG Hâtons-nous d'ajouter, pour rassurer nos lecteurs, l'exécution des entreprises fantaisistes préconisées jus-
Au moment où la question du chemin de fer que l'exécution du projet Haag ne nuirait en rien à la qu'à ce jour, si par malheur elles venaitnt à s'exécuter:
métro-
Pitam de Paris paraît devoir être soumise à la discus- physionomie de la ville. En vrai Parisien, M. Haag nous voulons parler notamment de la folle idée de
SIOn
s'est appliqué à ne toucher à aucun monument, à ne construire des chemins de fer dans nos rues actuelles,
des Chambres,
donner à nous sommes heureux de pouvoir détruire aucun de ces aspects artistiques de Paris qui entre les égouts et les caves des maisons, idée que tous
joints, unenos lecteurs, par la carte et les croquis ci- nous sont si chers. Quelques ponts, analogues à ceux les gens sérieux et désintéressés ont depuis longtemps
idée assez complète d'un projet fort intéres- denos croquis, et dont l'aspect n'aurait vraiment rien jugée à sa vraie valeur technique et financière.
sant dû à M. Paul Haag, ingénieur en chef des ponts et de déplaisant, voilà tout ce qu'on apercevrait du nou- En raison de l'énorme circulation des banlieues qu'il
chaussées. amène directement au cœur de Paris, en raison de l'in-
Ce projet, qui rencontré dans le monde technique veau chemin de fer dans les rues actuelles, et quant
a aux deux nouvelles rues qui doivent longer le viaduc génieuse utilisation du viaduc pour la location des des-
aussi bien que dans l'opinion, le plus favorable accueil, sous en boutiques, M. Haag arrive à ce magnifique
nous paraît appelé à l'emporter certainement et l'accompagner sur tout ou partie de son parcours,
les autres, le jour sur tous elles ne pourraient que profiter à la salubrité des résultat, de couvrir entièrement les frais d'exécution de
où la question du métropolitain pas-
sera du domaine de la spéculation et de la théorie dans
quartiers généralement fort laids et artistiquement très son chemin de fer, et cette œuvre grandiose, éminem-
celui de l'exécution pratique. peu intéressants qu'elles traversent. Nous ne pensons ment nationale, dont l'intérêt au point de vue des rela-
pas que la démolition de quelques maisons dans la rue tions sociales et commerciales est évident, dont l'impor-
La solution de M. Haag consiste à relier
entre elles, des Deux-Portes-Saint-Sauveur, la rue Mandar, ou la tance militaire et stratégique ne peut échapper à

LE CHEMIN DE FER MÉTROPOLITAIN.


— Projet Haag. — Plan général du tracé.
9
-
ENTRÉETRIOMPHALE
ILLUSTRÉ.
LE THÉATRE Sigurd.
OPÉRA M.
m).
Uta (MlleRICHARD).
DESIGURD (ACTE
- ERNEST
Hilda (MUl

DE
Bossu
AN).
-Des*"
- 1
Sagurd(M.SELUER)-

REYER.
rof,E NI
DE
M.
MM"
M
ADRIEN
DU
Hagen M.GRESSE).

LOCLE ET BLAU.
MARIE.
-
Gunther(M.LASALLE).

REPRÉSENTÉ
-Gravurephototypographique A
de SGAP.

Brunehild(MlleCARON).

L'ACADÉMIE NATIONALE DE MUSIQUE.


personne, pourrait être ainsi réalisée sans demander tort ou raison de donner autant de saillie aux per- dit que ce groupe sort de l'atelier M. L. Martin?
à à
uncentimeni l'Étatni laVille. sonnages. M. Christophe expose de loin en loin. Cette fois il
Quant aux deux rues latérales qui sont, à notre avis, Telle qu'elle se présente au Salon, c'est-à-dire iso- nous donne un bronze d'où se dégage comme un
le complément indispensable du projet, la Ville reste- lée de son couronnement, la statue du général, souvenir des élégances florentines. Mais l'allégorie
rait libre de les faire ou de ne pas les faire, mais dans détachée des formes architecturales sur lesquelles qu'il intitule la Fatalité contient trop de choses pour
notre conviction, elle aurait grand intérêt à les exécuter, elle doit s'ajuster, l'œuvre est très méritoire. Assu- essayer de l'expliquer et il faut se borner à signaler
au moins sur une grande partie du parcours, car ces rément, il y a de l'élan et de la variété dans toutes l'œuvre comme une pièce intéressante, conscien-
rues, en désencombrant des quartiers où la circulation ces figures personnifiant les corps divers de l'armée, cieusement, amoureusement conduite et d'un goût
est excessive, rendraient d'immenses services et pour-

sité par leviaduc.


raient être exécutées dans des conditions extrêmement
économiques, en associant leur percement à celui néces-
Voilà, certes, une belle occasion de donner du travail
aux ouvriers parisiens, de leur procurerdes habitations
— à l'exception, toutefois, des zouaves de Charette,
exclus de l'honneur après avoir été à la peine; —
l'action de chacune s'exprime avec énergie, et la
composition se reflète le caractère de résistance
opiniâtre qui distingua la campagne de 1870-1871. Ce
très distingué. Je suis surpris que le jury ne lui ait
pas décerné une récompense honnête. — Au loup!
par M. Hiolin, est une figure intéressante, d'un jet
heureux et bien inventée.
David ayant tué un ours qui l'avait croisé en
à bon marché dans la banlieue devenue aisément acces- grand ouvrage, où l'on ne trouverait peut-être pas chemin, M. Mengin conserve le souvenir de cet
sible, afin d'imprimer aux affaires et à l'industrie le vi-
son compte si l'on entrait dans le détail, mais dont exploit en un groupe où le personnage biblique as-
goureux mouvement de reprise dont elles ont tant be- l'ensemble dénote de la force et du savoir, fa't hon-
soin. somme académiquement la bête;—morceau d'étude
neur à M. Croisy. non dépourvu de mérite. Je lui préfère le Déni-
Le groupe de M. Cordier,lesFrères Montgolfier, cheurd'ours deM.Frémyet,d'une allure plus vivante,
est tout à fait réussi. Et ce n'était pas pas une plus pittoresque, et à cause de cela, au moins, offrant
SALON DE 1885 besogne commode, certes, de former un ensemble plus d'intérêt.
pittoresque et équilibré, avec ces deux physiciens, L'idée de réprésenter Jeanne d'Arc nue sur le
en culottes courtes, en train de gonfler un ballon, bûcher de Rouen est certainement nouvelle.
l'un à genoux, brûlant de la paille au-dessous de M. Pézieux a eu le double malheur d'en faire la
VII l'aérostat que l'autre, debout, tient à deux mains. rencontre et de s'y arrêter.
L'artiste a fort bien rempli son programme, sous Lajeune mère de M. Détrier est d'un petit arran-
LA SCULPTURE tous les rapports, et parfaitement rendu l'expression gement et d'un petit goût.
attentive et grave des personnages. M. Aubé dont on n'a pas oublié le succès au
Le visiteur va à la Peinture d'abord, et par les Nous revoyons dans leur forme définitive plusieurs concours ouvert pour le monument de Gambetta,
œuvres de la Sculpture il achève, le regard ordi- morceaux qui ont figuré à des Salons précédents. expose le modèle de la statue du Général Joubert,
nairement distrait et fatigué, sa promenade à tra- Ainsi, la Nymphe chasseresse, de M. Falguière; récemment érigée à Bourg. Voyant ses grenadiers
vers le Salon. Affaire d'habitude. L'austère et ingrat
métier de tailler le marbre mérite pourtant plus
d'égards, et il est cruel de voir le courage, l'abné-
Fugitive, le Temps et la Chanson, de M. Paris;
; ; ;
l'Aveugle et le Paralytique, de M. G. Michel Molière
mourant, de M. Allouard la Jeunesse, de M. Cariés ;
ployer à Rivoli, le général mit pied à terre, saisit
un fusil et les ramena au combat. C'est le su jet traité
par l'artiste. La statue est bien construite et modelée
gation et les études du statuaire récompensés par le
délaissement, quand devant la moindre taloche de
couleur, souvent jeu du hasard, tant de gens S2
;
Jeanned'Arc,par M. Cordonnier Œdipe Colonne,à
par M. Hugues le Travail, par M. Gautherin; Dio-
gène, par M. Marioton; la Vérité, par M. Pallez;
largement; mais le geste manque d'ascendant et le
visage de jeunesse. Il faut s'en souvenir, le 14 jan-
vier 1797, jour de la glorieuse bataille, le général
poussent, s'exclament et se pâment. Maisces choses l'Innocence, par Mile Descat; l'Amour se rit de la avait vingt-sept ans, pas davantage.
datent de loin, et il n'est pas en notre pouvoir de Sagesse, par M. Vibert; le Travail, par M. Lebourg, On trouve beaucoup de sentiment dans la statue
leur faire prendre un autre tour.
Du reste, peut-être est-ce pour obliger le public à
et l'en oublie plusieurs, — chose probable.
Mais si ces diverses transformations d'œuvres
de Mme Cazin, le Regret, à défaut d'une forte exécu-
tion et d'un grand savoir technique.
plus d'attention que des sculpteurs s'efforcent de déjà vues je me borne à les renfermer dans une La Vanneuse de M. Barrau, le Premier pas de
bouleverser les caractères de leur art. Du moins, il simple nomenclature, faute de place pour parler de M. Plé, le Bonheur maternel de M. Chrétien, la
faut expliquer ainsi ce que nous voyons, c'est-à-dire chacune, une autre, la Galatée, de M. Marqueste, Surprise de M. Hugoulin, et d'autres que je sau-
la statuaire qui a pour but la glorification de la exposée en plâtre au dernier Salon et en marbre à rais citer encore, sont des morceaux de grandeur
forme humaine, prenant, sous de certains ébau- celui-ci, sollic'te l'attention parce que c'est l'une des naturelle; mais pour l'intérêt qu'ils représentent,
choirs, les licences propres aux pinceaux déréglés, œuvres maîtresses de l'année. mieux eût valu ne leur point laisser dépasser les
et que font seulement accepter les prestiges de la L'instant choisi par l'artiste est celui où s'anime la dimensions de la statuette.
couleur, l'esprit, la puissance et la curieuse audace statuedePygmalion. Le corpsgarde encore sonimmo- M. Fagel expose un groupe en marbre important,
del'exécution. Le fait est que du Jordaens en sculp- bilité, mais les bras s'élèvent et se courbent au-dessus Almaparens; M. Delaplanche une statue en plâtre,
ture est, à proprement parler, un comble de har- di la tête, sortant de leur engourdissement comme Circé, et le buste de François Coppée; M. Thomas,
diesse dans le mauvais goût. lorsqu'on s'éveille après un long et lourd sommeil. l'Architecture, statue en marbre; M. Aizelin Un
Tel est, néanmoins, l'objectit que se donne
M. Dalou, de préférence à l'Antiquité et à la Renais-
sance. Que le Triomphe de Silène témoigne d'une
vivra:
Dans un moment les yeux s'ouvriront, la statue
elle sera femme. J'ai déjà loué dans cette
figure, l'an passé,lagrâcedumouvementetlerhythme
archer (xvesiècle) et une Nymphe de Diane, ces deux
figures en plâtre. Il y a aussi Edgard Quinet, grande
statue en bronze de A. Millet; la Protection par
habileté étonnante, que ce ne soit pas une main de la pose présentant de tous côtés d'heureux pro- M. Demaille, la statue de Francis Garnier, par
ordinaire qui ait accumulé ce bloc de chairs fris- fils; or, l'œuvre a gagné au marbre un modelé plus M. T. Noël, le Sommeil,par M. Escoula; Giotto,
sonnantes et pendantes, sillonné de plis ces peaux
flasques, modelé ces innombrables muscles, en
fin, où se mêle dans une juste mesure l'étude de la
nature et l'idéal indispensable à la statuaire, et l'œil
;
par M. Guglielmo legénéral Chanzy,parM. Crauk.
Et maintenant je termine en citant comme les plus
inventant au besoin, à Dieu ne plaise que je le nie ! caresse avec plaisir ces formes pures, élégantes sans beaux bustes du Salon, indépendamment de YOphélia
Mais ce qui est autrement surprenant, c'est d'en- miévrerie, d'un dessin souple et correct, choisies etdela Béatrice de M. Léonard, merveilleusementtra-
:
tendre vanter l'originalité de M. Dalou. Notez ce
point M. Dalou cesserait sur l'heure d'être original
s'il s'avisait de prendre pour guides les maîtres et
avec un goût accompli.
La statue de .l\/DC la duchesse d'Orléans, par
vaillées, chefs-d'œuvre dedifficultés vaincues, les
portraits de M. Marmontel, par M. Barrias; de
MmeB. C. par M. Marqueste, déjà nommé; deLau-
!
les exemples des grandes époques. Ah pauvre che-
M. Chapu, est également un des morceaux de cette
exposition qui réunissent le plus de suffrages. Cette rent-Jan, par M. Rozet; du prince Kektumoff, par
min qui mène à l'amour du vrai par le culte du belle figure d'une grâce mélancolique et touchante, M.Steiner; de GiovaHl'Hèt;par M.Allard;EmileAugier
beau! L'ordre, l'harmonie, le goût, la grâce, la rai-
son, le simple bon sens n'ont rien à voir dans l'ori-
d'une douce et souriante sérénité, et dont l'exécu-
tion poursuivie avec beaucoup de conscience semble
;
etde Mme Baretta parM. Franceschi deJ.-B. Dumas
et de Paul de Saint-Victor, par M. Guillaume; de
ginalité; mais le fantasque, le laid, l'horrible, le un peu froide, peut-être, est destinée à la chapelle Mma B. et de AI. Delamarre par M. Millet de
malpropre, à la bonne heure, et de tout cela sans sépulcrale de Dreux. Marcilly; de M. Lemercier. par M. Millet; de Ber-
réserve, sans mesure. Vous avez vu le Triomphe de M. Mercié expose, lui aussi, une statue funéraire, nard de Montfaucon, par M. Oliva; du docteur TV,..,
Silène? Eh bien, voilà la belle, la vraie originalité. intitulée le Souvenir, abstraction qui convient bien
Hors de là, point de salut. Jordaens seul est grand à une tombe. La figure est assise, enveloppée d'am-
par M. Godebeski, et de M. X.. , par Mme Godebeska.
OLIVIER MERSON.
et Dalou est son prophète. ples,draperies et un voile couvre la tête, masquant
M. Dalou expose, en outre, une figure de Blanqui le visage dont on devine cependant les traits à tra-
pour le tombeau du célèbre agitateur, qui vaut vers les plis de l'étoffe à la transparence du marbre.
mieux. L'artiste, il est vrai, a porté cette fois ses De cette figure, dont le charme fait surtout le pr ix, REVUE ANECDOTIQUE
regards sur un idéal meilleur, et la statue de Cavai- allons auRéveil d'Adam, morceau robuste et ambi-
gnac, par Rude, lui a un peu servi de modèle. tieux dû au ciseau de M. Daillon. Je ne sais si je
M. Baffier, autre amant des laideurs de la création, me trompe, mais je crois bien avoir aperçu dans les
a envoyé au Salon un
Jacques Bonhomme d'un peintures de la Sixtine quelque chose d'appro- LA ROULETTE ET LE TOUR DU MONDE
aspect outrageusement repoussant, et aussi le bronze chant, auquel cas Michel-Ange ne serait pas tout à (SuiteetFin)
de Marat, exposé en plâtre l'an passé, et acquis par fait étranger à l'invention du personnage D'ail-
le conseil municipal de Paris, jaloux de posséder leurs, à cela près, l'œuvre est digne de sérieux éloges Nous avons remarqué au n° 9, dit partie des
l'image du sinistre gredin. et mérite l'encouragement honorable qu'elle a rap- arcades, qu'on y joue au trente-et-un, à la roulette
Le Terme de M. Coutan est très bien composé, porté à son auteur, le « prix de Salon ». — Le grand et au craspe; heureusement les femmes n'entrent
:
d'une allure robuste et fière, d'une exécution ferme
et suivie. C'est au titre que je m'en prendrai Res-
in
groupe en plâtre, Bonheur, envoyé par le même
artiste n'eût pas suffi, ce me semble, à conquérir
plus dans cette maison. Il faut être muni d'une
carte de l'administration pour y entrer. Il s'y joue
publica Gallorum. soit. stat œternum, me
paraît une affirmation bien osée.—M. Ottinvise
cette haute distinction.
En fait d'imitation imprudente, signalons la Fierté :
assez gros jeu; on y fait néanmoins la partie de
trois francs on appelle ceux-là carotteurs; ceux

blique.
:
la même apothéose en un bas-relief immense et
prolixe intitulé Marche triomphale de la Répu-
guerrière de M. Cornu, copiée sans scrupule, comme
sans réussite, sur le saint Georges, qu'on admire à
à
la façade d'Or-san-Michele, Florence.
qui jouent 5o et 100 louis d'un coup s'appellent
brûleurs.
A côté du jeu n° 9 était encore il y a quatre ans
Pour juger avec certitude le haut-relief qui doit Lulli enfant, par M. Gaudez, est une jolie figure, (1817) le bal du prix fixe. Ce bal commençait à
orner le monument du général Chanzy, le voir en —légèrement renouvelée, entre nous, duMozart de minuit; il communiquait aux salles de jeux, qui
son emplacement définitif serait nécessaire. Alors Barrias. Dans le Retour d'une bacchante il y a une se prolongeaient, ainsi que le bal, jusqu'à cinq
seulement on pourra reconnaître ses qualités déco- composition ingénieusementprésentée, et, si jevo's à six heures du matin. Les femmes qui composaient
ratives, et l'on saura si l'auteur,[M. Croisy, a eu clair, un peu d'insuffisance dans l'exécution. Ai-je cette réunion étaient exclusivement des filles pu-
bliques habituées.
Il n'y avait pas de tableau plus mencer la neuvième à minuit précis. Cela demande
curieuxetplus hideux CYRILLE L'EXORCISTE ET SON RITUEL une certaine pratique, mais, si l'ontombe juste, on
dumatin. que ces femmes, à six heures
Le restaurateur
pluscher qui y était établi vendait dix fois
que les autres, étant obligé de payer une
RÉCIT FANTASTIQUE TIRÉ DU RUSSE !
entend l'esprit malin s'agiter et gémir à vous fendre
le cœur Vous pouvez alors causer avec lui et même
le voir, si vous vous en sentez le courage. Les gens
forte rétribution timides ont la ressource de se réunir à plusieurs pour
au propriétaire du jeu, et des gra-
tifications à chacune
des filles qui procuraient du faire cette lecture; c'est ainsi que s'arrangent les
débit. 1 jeunes filles, par exemple, qui se placent devant un
Les filesqui fréquentaient tiroir en L'attendant. On se rassemble autour d'une
demandaient les maisons de jeu
toujours 3 livres ou 6 livres pourjouer, L y a à Pétersbourg un immense bazar des rable et la lecture comnence. Seulement il faut
ou proposaient de jouer à qui n'étaient pas plus pittoresques dont notre Temple ne peut avoir soin que les personnes convoquées soient du
habitués.On ceux
femmes remarque que les banquiers traitaient donner qu'une bien médiocre idée. C'est là même sexe, car il Lui arrive parfois de s'exprimer
ces que viennent échouer toutes les épaves de d'une manière inconvenante, de diredesinjures et
konnêtes. avec les égards qu'on doit aux femmes la capitale et là, par conséquent, que Ion se cou- de pousser même au delà. »

:
N°113. Maison de jeu
Dlx
pièces il
y a six
composée
tables à roulette, une
de huit grandes
table de
doie
car
avec
la
presque
diversité des
toutes les classes de la société,
marchandises
des clients. Ce gigantesque amas de bric-à-brac
'et une de biribi. On commence la partie porte le nom de Tchoukiny dvor (cour des Finnois)
fait la diversité — C'est bien cela! intervint l'employé. J'ai déjà
entendu agiter cette question par un général fort
savant qui traitait souvent avec le diable des ma-
à X heures du matin tières les plus sérieuses. Il interrogeait le démon
chaque table
cile de
et on ne
:
quitte qu'à minuit: ou d'Apraxinsky dvor
coûte 700 francs de frais il est diffi- l'appelle encore Vehivy lynuk (marché aux poux),
se figurer le genre d'individus qui composent à cause de l'incontestable malpropreté de ses mar-
(cour d'Apraxine). Le peuple selon l'usage, en parlant devant soi et l'esprit malin
lui répondait, on ne sait d'où, mais d'une manière
fort intelligible. Les entretiens roulaient sur n'im-
ce rassemblement.
les classes, On y voit des ouvriers de toutes chands et de ses visiteurs ordinaires, qui, sous ce porte quel sujet, on passait souvent du plus simple
qui jouent trente sous, et laissent leurs rapport, ne laissent, non plus, rien à désirer.
enfants manquer au plus abstrait. Plus d'une fois il est arrivé au gé-
de pain. Les trafiquants du susdit endroit surfont toujours néral de contraindre son interlocuteur à lui résou dre
No 129. On
joue au à la roulette. du triple et ont la déplorable habitude de vous les problèmes les plus compliqués, comme d'expli-
y trente-et-un et offres en vous happant au passage. J'en
No 154. Maison
faire leurs quer l'homme, son origine et sa destinée. Le diable
de jeu où l'on joue au trente-et- peux parler savamment grâce à ma bibliomanie qui avait réponse à tout, mais j'ignore comment il s'en
un c'est là que se font les grandes parties. On voit rendit l'hôte assidu de ce marché où je finis par tirait, car ceux qui ont de ces entretiens mystérieux
JOUer30,000 me
,i
40,000, 50,000 francs. Pendant le acquérir une notoriété telle, qu'aussitôt qu'ils n'aiment pas, généralement, à les communiquer.
sé'jour , Paris ,
sé français, les bou-
nouvel
: ! :
Cependant j'ai entendu dire qu'on avait, une fois,
,
phar aon, jeua des armees alliées, on y jouait le avaient quelque ouvrage

l y a aux environs
favori des Russes et des Prussiens.
de chaque maison de jeu des
quinistes s'empressaient de me le montrer et de me
le proposer
L'un
en
d'eux,
m'appelant Mousiou !
Mousiou
cependant, qui avait la spécialité des
« Que
?
posé au démon la question suivante
sommes-nous Des diables peut-être, qui
ont cessé d'être éternellement méchants et qui, en
rrettUrs sur Il est des joueurs dont les livres de religion, écrits, pour la plupart, en slavon,
gages,
monteS' d'une valeur de 600 francs, reprenant la figure humaine, redeviennent enfants
600 francs ont payé faisait bande à part et manquait absolument d'ex-
Aujourd'huid'intérêts dans le courant d'un mois. pansion. C'était un vieillard à longue barbe blanche
de Dieu?
Ce à quoi l'esprit malin répondit:
i
tenient es joueurs,
Un ponte
le banquier, pour ruiner plus promp- nommé Bogolubof, toujours confiné dans son
prête sur gages. échoppe et lisant sans cesse, le nez surmonté de — Pas tout à
chant. »
fait, mais quelque chose d'appro-

surtout au biribi nouveau pour le tailleur se présente-t-il, formidables bésicles. Quand un passant était par- Impressionnés par ces paroles, nous restions si-
ou au passe-dix; y débute-t-il par venu à découvrir un livre à sa convenance au milieu lencieux. Je fus le premier à me remettre.
ponter gros,
et sans suivre ce que l'on appelle les des bouquins amoncelés dans ce capharnaüm et — Vous disiez tout à l'heure que ce
rituel venait
cabales, aussitôt
on lui fait accueil distingué. qu'il demandait le prix, Bogolubof, avec la di-
«\iSSleurs' dit le tailleur, reculez-vous, s'il vous gnité d'un marchand turc, le lui disait sans daigner
un en ?
de vous rentrer, est-ce que vous le louez demandai-
plaît;faites
Monsieur, à
place
monsieur. interrompre sa lecture. S'avisait-on de marchander,
je au bouquiniste.
jusqu'à ce que j'en trouve un bon prix.
renfer- — Oui,
commodement; placez-vous là; vous y serez plus le bouquiniste qui ne surfaisait jamais, se Plusieurs personnes se sont entendues pour me le
nez-en une plus
unepetite cuillère :
votre cuillère est trop longue, pre- mait alors dans un noble
petite Messieurs de la chambre, peu conforme à celle de ses confrères, me remplit
à monsieur! »
silence. Cette tactique,

pour le vieil original d'une estime que je n'oubliais


si prendre en location et l'une d'eiles m'a confié sous
le sceau du secret qu'elle avait, ainsi que ses cama-
S'il se trompe
avec
avec aménité,
aménité,on
sieur, cette
en placdnt
l'ins avec
onl'instruit
truit
son
::«
argent,
avecdouceur
on le reprend pas de lui témoigner chaque fois que l'occasion
douceur « Mon- s'en présentait, aussi arrivai-je graduellement à
celle-ci, huit chance rapporte seize fois la mise; l'humaniser.
rades, entendu et vu des choses terribles, du bruit,
un murmure de voix. Tout cela les avait tellement
effrayés qu'elles avaient dû fermer le livre.
Le fonctionnaire fit un geste d'assentiment.
MaIs,.garçon,fois, et celle-là seulement quatre fois. Un jour que je passais devant sa boutique, je le — C'est ce même rituel, poursuivit Bogolubof,
Monsieur voilà deux fois qu'on vous demande! vis en train de causer avec un employé du gouver- qui a fait faire au père Cyrille un si beau chemin
Le ponte veut de la bière.» nement, à en juger, du moins, par son vitce- comme exorciste. A l'en croire, le révérend père

-
vent la est étonné, confus de tant de soins. Sou- moundir (uniforme des fonctionnaires civils). J'en
tête lui tourne.
, fus d'autant plus intrigué que je savais à quoi m'en
aurait perdu son exemplaire, un véritable trésor
pour lui, dans les ondes dela mer mondaine, lorsqu'il
tenir sur l'humeur taciturne de Bogolugof. Je luttait avec l'esprit malin qui lui faisait endurer le
Lacitation est curieuse, n'est-il pas vrai? Au- voulus alors avoir l'explication de cette dérogation froid et la faim, mais je sais positivement, je le tiens
jourd'hui,on à ses habitudes et, pour l'obtenir, je lui offris une d'un confrère, ajouta-t-il en clignant de l'œil, qu'il
contented'ouvrir ne parle plus de jeu. Fi donc! On se prise, ainsi qu'à son interlocuteur, c'était une ma- l'a bu! Et pour une somme honteuse!
crée
sous desl'i stations des artsles
des casinos, on
artsles
plus
placelibéraux,
des cercleson nière d'entrer en conversation, mais remarquant
on -- Est-il possible? s'écria l'employé indigné.

"i
des desstationsbalnéaires, des plus libéraux,
onorganise bientôt que ma présence était inopportune, je me Si vous connaissiez le personnage aussi bien
descourses, destirs, retirai discrètement. que moi, vous n'en douteriez pas, fit le bouquiniste
mêmequelques des concerts classiques; on invente
Par la suite je fis souvent la rencontre de cet en haussant les épaules. C'est un homme faible,
personne.Un joujoux - à l'usage des grandes employé chez le bouquiniste et ces fréquentes en- capable de tout, même de vous tromper à l'occasion,
court les admirateur de Jules Verne,qui trevues amenèrent entre nous une certaine fami- pourtant, on ne saurait le nier, son talent d'exor-
ne
courtlesvillesd'eaux, ne vient-il pas de lancer ce liarité. Il était bibliomane enragé, ornais comme ,il ciste est extraordinaire, c'est un don qui lui vient
ne collectionnait que des livres religieux et que je de Dieu.
LE TOUR recherchais, moi, que des ouvrages français, nous (A suivre.) EUGÈNE GOTHI.
DU MONDE EN CHEMIN DE FER
ne nous faisions pas concurrence.
Au commencement de décembre j'échangeais
GRANDE ATTRACTION avec Bogolubof un salut, quand nous fûmes ac-
costés par ledit employé.
Cettefo?VatlOn
— Vous arrivez à propos! s'écria le bouquiniste, CHRONIQUE MUSICALE

a
lequelfonctionne consiste en un appareil coquet sur
le rituel vient de me rentrer.
ture.Les un joli petit chemin de fer en minia- Bah!
l'Europe, stations ne sont autres que les capitales de —
et
rête au hasard. le train, un rapide lancé à toute vitesse, s'ar- — Un rituel?
demandai-je.
C'est
C'estsimple et
simple amusant,sanspouvoirdevenir — Oui, le fameux rituel de Piotre Moghila dont DÉPÉRISSEMENT DU VIEUX RÉPERTOIRE
reux pourlesparieurs, e amusant, sans pouvoir devenir oné- j'avais déjà parlé à monsieur.
minde ferest
petitjeudesalon,avant
car le Tour du Monde enche-
on é -

qui tout un passe-temps mondain, un les mains tremblantes d'impatience.
!
Montrez vite interrompit le fonctionnaire, (PROPOSITION D'UN MOYEN CURATIF)

proportionsd'un ne c^0't' en aucun cas, dépasser les Le voici! fit Bogolubof en lui tendant un dit, sans me faire gloire d'une assi-
et
Installéetleuse SPort bonne compagnie.
installéeetse

intéressante innovation vient d'être vénérable in-folio renfermé dans son étui.
OIT
duité qui m'a été facile, voilà vingt-huit
Ontrouvera des plus attra y ants. L'employé le saisit vivement et se mit à le ans que je m'évertue à chroniquer ici
quetteriartistique,
riennégligé,malgré
le
d'ailleursdans cetétablissement, d'une
co-
compulser.
père Cyrille, le plus grand exorciste que
même. Et tel est le régime musical sous
lequel nous vivons que, pendant un aussi long
plus grand confortable. M. n'a — Le
la rapidité de son installation, pour je connaisse, obtient de ce rituel des effets mer- temps, je n'ai pas eu à inscrire une seule fois
à
ménager sesvisiteurslesplusgrandes surprises. veilleux, reprit le marchand. dans mes sommaires plusieurs noms de compo-
Est-ce qu'il y a une manière particulière de siteurs parmi les plus grands et les plus cé-
La plusgrande —
lèbres.
parieurs, mais surprise serait de faire gagner les s'en servir? demandai-je en souriant.
le passe-tempsl'entrepreneur Certainement, répondit Bogolubof, qui, par J'avais gardé ces douloureuses réflexions pour
promet seulement que bonheur, n'avait

le temps chaud, qui n'est point celui des lec-
la délicatesse. ne sera point onéreux. C'est de pas remarqué le ton goguenard sur
— lequel je l'avais interrogé. Voici comment le père teurs nombreux et empressés, et je compte
LORÉDAN LARCHEY. Cyrille lui-même m'a expliqué la façon de procéder. ainsi qu'elles n'attristeront que fort peu de
« Il
faut se mettre à la lecture des prières d'exor- personnes.
cisme à dix heures du soir, de manière à com- Ce qui est certain, c'est que les affiches de
I. Réception navale: la Flore saluant l'Isère à son passage devant le
;
piédestal.
en route pour le City-Hall
— 2. Le sculpteur Bartholdi. — 3. M. R. M. Hunt, architecte du piédestal.
amiral Lacombe, lemaire et l'escorte des gardes Rochambeau et Lafayette.
— 3. État actuel du piédestal.
— 4. Le cortège

AMÉRIQUE. — ARRIVÉE A NEW-YORK DE L'Isère, PORTANT A SON BORD LA STATUE DE La Liberté PAR BARTHOLDI. — (Dessin
(¡C

, M. H. A. OGDEN.)
)
23
page

l'article

(Voir

-
POISSONNIÈRE.

BOULEVARD

DU

TRAVERSÉE

HAAG.

M.

DE

PROJET

MÉTROPOLITAIN.

FER

DE

CHEMIN

LE
théâtre ou de concert ne sont point des pages
arrachées au livre d'or des musiciens.
Un acte de la Didon, de Piccini ;
Et, comme fin de soirée, deux petites pièces : ;
Thionville; Siry Le Quesne; Coutelier; G. Latta, à Mantes
Dr Michalski, à Villiers; Emile Frau, à Lyon; Reinach;
~Chaire

Depuis plus d'un quart de siècle on n'y a pas


vu, par exemple, les noms de :
L'Illusion, d'Hérold;
Le concert à la cour, d'Auber. Cercle conservateur, à l'Isle-sur-le-Doubs ;
du Rieu; L. de Croze, à Marseille; Charles G. Sswencer, à Co»5
tantinople; café Griffon, à Thouare; Venerdi, à Boulogne (Italie);
E. F., à ChampI",'
Dr Durand, à Genève; Ricca, 4 Turin (Italie); Le Duc; DrHoff-
Piccini, le rival de Glück,
Lesueur, l'auteur des Bardes, de la Caverne,
de Paul et Virginie.
Aimez-vous mieux cette autre affiche?
Stratonice, de Méhul;
Le premier acte du Barbier, de Paisiello;
Berkon ; ;
mann, à Munich; Pallion; Emile Freiwald: de Gasté: capital
Finaly; Hugo Oberndorferc de Paupignou; Bouzmon.
N° 1045. — MM. Wallet, à Romorantin; D. Carteret, à Slnt
Menehould; André du Longbois; Lavoisot, à Dijon; Gosselin, e
Dinard; Perier, à Carcassonne; A. Gouyer; Simon etCercle Etienne
Chérubini, qui a donné, entre autres opéras à Un autre de Cosi fan tutte, de Mozart; Courtiliet, à Préaux; A. Morisson; F. Aune, à Alger; du
succès prolongé, Medée, les Deux Journées, le Gilles ravisseur, de Grisar. Guiers, aux Echelles; les Amateurs du café de France, à Nan,
Porteur d'eau. J'entends que le spectacle sera payant.Et si, tes; Lemarchand, à Saint-Maur; Le Charpentier, à Etampes,
Ligier (Clément), à Besançon; Buisson; Pec, à Reims.
Il n'a pas été question davantage de plusieurs une fois les frais couverts, il y avait un excé- N° 1044. — MM. L. Deschamps, à Angoulême; Le Duc; Capl
maîtres d'un ordre moins élevé, mais qui, pour dent de recette, le partage en serait fait frater-
nellement entre tous les jeunes artistes.
ton. à Bordeaux.
No 1043.
— MM. J.
Langlois; Cercle d'Orthez; N. Lewentaner,
à Constantinople; C. Cochet, à saint-Malo; miss Anna Wight.
bien des qualités charmantes, occupent dans la
musique le rang des Chardin, des Greuze, ou à
Ce projet, que j'esquisse grands traits, ne sera Boulogne-sur-Mer. <:
,;t
des Fragonard dans la peinture. Je vous parle pas agrééparles puissants seigneurs qui tiennent PARTIE N° 49
de Philidor, de Dalayrac, de Devienne. et de en main les destinées de la musique. Jouée dans le tournoi par correspondance de la Stratégie entre
2e
M. de KERCHOVE, à Gand, et M. BAVOUX, à Besançon.
bien d'autres, dont la liste serait fastidieuse, si Peut-être aura-t-ill'assentiment des élèves du DÉFENSE SICILIENNE j
je la donnais complète. Conservatoire. ALBERT DE LASALLE. Blancs Noirs Blancs Noirs
De l'œuvre considérable de Méhul, les direc- M. DE KERCHOVE M. BAVOUX M.DEKERCHOVE M.BAVOU*
teurs de théâtre n'ont retenu que Joseph. Ils au- 1P.4R 1P.4FD 9Roq !)Fp:'()
raient cependant pu y adjoindre, tout au moins, LE MONDE FINANCIER
2C.3FD
3C.3FR 23C.3FD
P.3R
10Ppr
IlT.1R
10
11
F(f)
D
D.
pr A(,'/)
PF
TD
4P.4D 4 PprP 12T.1CD D.14FR
12D. FD
Stratonice et Uthal, ouvrages en un acte, et très 5CprP 5C.3FR(a) 13T.3CD 13 («)
faciles à monter. Uthal exciterait un vif intérêt, Les nouvelles venues du Tonkin annonçant le 7 eCprC(J) 6PCprC 14F.3TD 14C.2R
même, et surtout peut être, parmi les sectaires P.5R(c) 7C.1C(d) 15F.4R 15P.3FH
de la « jeune école »; il présente cette singula-
guet-apens dont a été victime le général de Courcy 8F. 3D
produit une baisse à laquelle il fallait s'attendre,
8F.5CD(e) 16FprPF (i) :
à
rité unique que les violons y sont remplacés mais qui n'a pas été aussi considérable que l'on p,,;"in11 1l'Y\"e 1, ln" l'fH,.,, r1 nlnYlf'

par des altos. aurait pu le craindre au premier moment.


Glück, à qui l'on accorde dans la musique la De plus les cours s'étant relevés depuis huit jours
place de Corneille dans la littérature, n'en a pas malgré la baisse, nous le retrouvons à peu près au
moins été traité avec bien du dédain depuis même prix.
Le 3 0 0 fait 80 fr. 85. L'Amortissable 82 fr. 30.
que d'entendre trois de ses tragédies lyriques
Orphée, Alceste et Iphigénie en Tauride. Quant
:
vingt-cinq ans. Pour ma part, je n'ai eu occasion Le 4L'Italien
1/2 110 fr. 20.
95 fr. 30, Égypte 33o et 338 francs.
Turc 16 fr. 35. Crédit Foncier 1.325 francs. Banque
aux autres, il m'a bien fallu les lire, par devoir. d'Escompte 445 francs. Banque Ottomane 522 fr.
et, si vous voulez, par curiosité; mais je ne puis Suez 2.060 francs. Les recettes sont bonnes pour
me vanter de les bien posséder, parce que
l'audition mentale est la moins pénétrante de
toutes.
Notre aimable et spirituel Nicolo n'existe
semaine :
le commencement de juillet. Panama 471 francs.
De nombreux coupons ont été détachés cette
3o francs sur le Crédit foncier, 2 fr. 5o sur
l'Italien; 20 francs sur la Banque Ottomane.
Madrid-Saragosse 8 francs. Méridionaux 20 francs.
plus que par les Rendez-vous bourgeois, qui ne Midi 25 francs. Nord 44 francs.
peuvent quitter le répertoire; et par Joconde, Franco-Egyptienne 5 francs. Compagnie Fon-
que l'en ne reprend guère que tous les quinze cière 2 fr. 90. Crédit Algérien 5 francs. Sous-Comp-
ans. toir des entrepreneurs 5 fr. 50.
Quelle faveur on fait à Boieldieu, qui a été Omnibus 3o francs. Compagnie générale de Tram-
peut-être le plus français des compositeurs, ways 10 francs. Voitures de Paris 22 fr. 50.
Part civile de Suez 40 francs.
quand Auber en a été certainement le plus pari-
sien! On veut bien lui maintenir sa Dame
blanche, comme spectacle favori du dimanche.
:
Voici les résultats aujourd'hui connus de l'émis-
sion de Mostaganem
On offrait 84,670 titres au public. Il en a été pr C, 8 P. 5 R — C. 4 D, 9 C. 4 R
NOTES
(a) Si 5 — P. 3 TD, 6 F. 2 R — C. 3 FR, 7 C pr C
P. FR (si 9 -
PC
D. 2
FD. 10 C. 6 D éch — F pr C, Il P pr F mieux, car les Noirs [1C
4 --
4

Mais que sont devenues ses trente autres parti- demandé 5.564.412 par 170,000 souscripteurs qui, peuvent répondre D pr P à cause de 12 P. 4 FD, gagnant une
tions?. Elles dorment dans les bibliothèques versant chacun 40 francs, ont produit la somme de pièce), 10 C. 6 D éch — F pr C, II P pr F
D! mieux.
D. 4TD éch, 12 —
de l'État, qui sont des cimetières où les cas de 225 millions 600.000 francs. D. 2
(b) Prématuré; il fallait jouer d'abord 6 F. 2 R P. 3 TD (oa
ré urrection sont très rares. La souscription a été couverte quatre-vingt huit —
(A) ou (B). 7 C pr C—PC pr C, 8 P. 5 R comme dans la note
Et puisque je viens de nommer Auber, il me fois. précédente

sera permis de déplorer le silence dans lequel


La répartition se fera sur le pied de 5 pour 1.000. P. 4 D, 7 P pr P (A)
(plus fort que 7 C pr C suivi de p.5

g
6

R que nous avons indiqué dans les notes de la partie par cf>r'<
sont tenus plusieurs de ses opéras, tel que le respondance entre les cafés du Delta et du Drapeau) P pr I'
Philtre et la Fiancée, l'Ambassadrice et le Che- ÉCHECS 8F. 5 CR -
F. 2 R, 9 Roq — Roq, — 10 F.
1 R mieux, le PD noir sera difficilement défendu.
— II T 3F-F.3 R
val de bronze, qui sont en même temps de si (B) 1
amusantes comédies de Scribe. 6 — F.
5 CD, 7 C pr C — PC pr C, 8 Roq (8 F. 3 FR est
Quant à Hérold, se douterait-on qu'il a laissé AVIS IMPORTANT. — Nous prions MM. les amateurs d'adresser
les solutions et toutes communications relatives aux échecs à
aussi un excellent coup) — F pr C (si 8 — P. 4 D. 9 P. 5 iz
suivi de P. 4 FR), 9 P pr F — C pr P (si 9 — Roq, 10 F. 3 TD
vingt-deux opéras? Il n'est connu aujourd'hui M. Rosenthal, 43, rue de Seine. suivi de P. 5 R et F. 6 D), 10 D 4 D — C. 3 FR, Il F. 3 T
que par le Pré aux Clercs et par Zampa. A vrai P. 4 D, 12 P. 4 FD ou 12 D. 5 FD mieux; malgré le pion de
dire, on remonte parfois sa Marieou son Mule- PROBLÈME N° 1049
moins, les Blancs sont largement compensés par l'attaque.
(c) Encore un coup faible; il était préférable da jouer 7 F. 3
tier, mais il ne faut pas trop compter sur ces Par

blanc.
M. CH. KONDELIK D — P. 4 D ou F. 5 CD, 8 Roq avec une très bonne position.
(d) Une faute. Le coup juste était 7-C. 4 D, 8 C. 4 R-V..-2
bonnes fortunes, qui n'arrivent que de loin en NOIRS
FD, 9 P. 4 FR (si 9 C. 6 D éch — F pr C, 10 P pr F — D 1''
loin. P mieux, les Blancs ne pouvant continuer Il P. 4 FD à ca'\s:'
Je m'arrête, car j'ai bien peur que mon plai- - D. 4 R éch) — D. 3 CD empêchant le Roque et suivi de P'

doyer en faveur des « vieux compositeurs » ne


soit aussi superflu que celui qu'on a tant de fois
4 FR ou C. 6 R. suivant le cas, et conservant une contre-at-J
taque sur le Roi
(e) Nous aurions préféré 8 — D. 4 TD suivi de F. 5 CD. ]
pre
(f) Très bien joué; par le sacrifice du Pion la Damenoire
écrit en faveur des « jeunes ».
Dans tous les cas, que de trésors perdus !
Il n'y a pas à incriminer de ce gaspillage
une mauvaise place, et, d'un autre côté, si la Dame blanche
avait joué à 1 R pour protéger les deux Pions elle se ser,ll, j
trouvée immobilisée et sans attaque.
La capture de ce Pion compromet la partie. Les Noirs out
(g)
d'jà une position inférieure et nous ne voyons aucun bon coup
les directions de l'Opéra et de l'Opéra-Comique.
Leurs forces sont absorbées par l'exécution du
à jouer; si il-F.
3 TD. menaçant F pr F suivi de C. 2 R et
Roq TR, les Blancs répondent 12 P. 4 FD (si 12 F. 4 R — P.
FR, 13 F. 3 FR — C. 2 R, 14 C. 6 D — C. 1 FD et li partie
cahier des charges; et elles ne peuvent guère est encore défendable) — F pr P, 13 F pr F — D. 6 FD, 11 T- ,
songer à la musique ancienne, se trouvant obli- 1 CD
— D pr F, 15 F. 3 TD — D. 4 D, 16 D. 4 CR et
et si II — C. 2 R, 12 P. 4 TD — Roq, 13 F. 3 TD — T. 1R, 11
gagllellti
gées d'en donner de nouvelles, même depuis
qu'il n'en est plus au monde.
Mais n'y a-t-il aucun moyen d'empêcher, du
moins en partie, le dépérissement du vieux ré-
pertoire?
(h) Si 13
gagnent.
-
1..,
F. 6 D ou 14 D. 2 R et gagneront.
D. 4 D, 14 D. 4 CR — P. 3 CR, 15 F. 3 TD <-4

'd'
(i) Très joli coup qui termine lla partie d'une manière brillante.
(j) Si 16 — P pr F, 17 T. 3 D — R. 2 F (si 17 — F. 2 C OU
3 T, 18 T. 7 D et gagnent), 18 P pr P
b .11 te

— P pr P (si 18 — R 2"
Vl

Je me figure que la salle Favart étant inoc-


cupée dans le cœur de l'été, on pourrait la
T. 3 CR éch et gagnent.
NOUVELLES|
P, 19 T. 3 FR éch et gagnent), 19 D. 5 TR éch — R. 2 C,
(k) Il est évident que si 17 — Ppr F, 18 D. 8 D éch et mat.
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livreraux élèves du Conservatoire, qui y joue- Coupsjouésdepuisnotrederniernumérodanslespartiespar


raient (ne fût-ce que par fragments) les chefs-
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peuvent fournir les classes instrumentales, et Paris (blancs). Vienne (noirs).
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consentirait peut-être prêter quelques toiles et
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50F.5C. 50T.1CR.
CORRESPONDANCE
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tacle : SOLUTIONS JUSTES
problème est juste mais le premier coup est trop indiqué.
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Traversée dela Chaussée-d'Antin.

LE CHEMIN DE FER MÉTROPOLITAIN. — PROJET DE M. HAAG. — LES DIFFÉRENTS ASPECTS A TRAVERS PARIS.
(Voir le plan etl'article page 23.)

PROVERBE A COMPLÉTER Les trains rapides et directs partant de Paris à 1 h. 3o, ;


Chissay; Lafare-Œdipe Trois jeunes débutants; Mar-

EXPLICATION DU DERNIER PROVERBE:


Après grande feste on se gratte la teste.
q h. 25 et minuit 3o desserviront, comme l'année der-
nière, Trouville, Villers et Dives, et seront prolongés jus-
qu'à Cabourg.
Le train express de 6 h. 55 du soir desservira tous les
;
tin et Martine, à Cambrai; deux Sicambres de Bres-
suire; Cercle de l'Union, au Mans; Kiki et Floflo de
Tournefeuille les habitués du café du Sud.

Ont deviné :
Routa de Chissay; Jehan de Lafare; Jules Lucotte, à
jours Cabourg et Beuzeval par Trouville.
Pour le retour sur Paris, les trains rapide et express
arrivant à Paris à 5 h. 5o du soir et à minuit 10, desser-
Avize; D. L. Antoing Péruwelz. viront directement Cabourg, Dives, Beuzeval et Villers
par Trouville.
Les trains 12 arrivant à Paris à 1 heure du soir et 52,
Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée des lundis, arrivant à Paris à 10 h. 5o, partiront de Ca-
bourg au lieu de Villers.
Voyages circulaires à itinéraires facultatifs
La Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et
à la Méditerranée délivrera, du 1er juillet au 15 oc-
tobre 1885, des billets à prix très réduits de voyages
et les plages environnantes :
Sur la ligne de Cherbourg, améliorations également
importantes, intéressant à la fois et la ligne principale,
Arromanches, Port-en-
Bessin, Asnelles, Grandcamp, Sainte-Marie-du-Mont,
Quinéville et Saint-Waast de la Hougue.
circulaires sur son réseau, pour des parcours d'au-moins Le train express, n° 15, de Paris à Cherbourg, ga-
300 kilomètres. L'itinéraire est composé au gré des voya-
gnera 25 minutes sur sa marche; de plus, un train ex-
geurs, de manière toutefois à former un circuit com- press, partant de Cherbourg à 3 h. 25 du soir, viendra
plètement fermé, c'est-à-dire que le voyageur doit reve- se souder à Caen, à l'express n° 38, qui arrivera à Paris
nir à son point de départ. à minuit 10.
Les Compagnies de Paris-Lyon-Méditerranée et de Saint-Valery n'a pas été oublié. Un train express par-
l'Est délivreront également, du 1er juillet au 15 octobre, tant à 7 h. 45 du matin, empruntera la ligne de Dieppe,
des billets semblables permettant d'effectuer, en em- au lieu de celle du Havre, évitant le transbordement à
pruntant les deux réseaux,
@ des parcours totaux de Motteville et gagnant 15 minutes sur son ancien par-
5oo kilomètres et au-dessus.
cours.
Voyageurs, remerciez la Compagnie de l'Ouest, et fé-
De bonnes nouvelles pour les clients des plages nor- licitez-là avec nous de ses consciencieux |et continuels
mandes. efforts.
A partir du 1er juillet prochain, le train express 15 bis,
qui desservait les diverses stations voisines de Caen, ga- RÉBUS
gnera une demi-heure sur son parcours et desservira
également par Mézidon, Cabourg et Beuzenval.
Le train espress 15 ter, au lieu de partir à 9 h. 3o du EXPLICATION DU RÉBUS N° 1475
matin, comme l'année dernière, partira à 10 h. 5o pour De Neuville fut un peintre de sujets: militaires
hors ligne.
Trouville, Villers, Beuzeval, Dives et Cabourg, et la
duree du trajet dans toutes ces directions sera réduite
d'une heure.
Ont deviné :
L'Œdipe du café de l'Univers, au Mans; Bouta de

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