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Les Beaux-Arts
«t ïa Nation
PARIS
LIBRAIRIE HACHETTE ET O
79» BOULEVARD SAINT-GERMAIN,
79
1908
INTRODUCTION
PAUL-LOUIS GARNIER.
I
L'ART ET L'ÉTAT
Leurs Relations
L'Art et l'État.
»,
d'objets d'art et d'oeuvres préciouses. D'ailleurs, une
ville qui ne sorait pas, assez richo pour créer chez ello
un musôo spécial ot; suffisant d'art décoratif aurait
20 L'ART ET L'ETAT.
LA DÉCENTRALISATION
ARTISTIQUE
La décentralisation artistique.
LA PÉDAaOOEE ESTHÉTIQUE
leurs.».
élèves doivent Bortir do chez elle égaux, nous oserions
dire supérieurs, à tous leurs camarados venant d'ail-
L'ART DÉCORATIF
L'Art décoratif
à l'Étranger et en France
EN ALLEMAGNE
Al'X PAYS-OAS
KN ITALIE
AUX ÉTATS-UNIS
D'ART DÉCORATIF
La première Exposition
des Écoles départementales des Beaux-Arts
et d'Art appliqué à l'Industrie,
L'ART A L'ÉCOLE
L'Art à l'École.
LE CONSERVATOIRE
Les réformes au Conservatoire.
«
Les concours do celte annéo sont les premiers auxquels
préside M. Gabriel Faurê. Matntos personnes, les unes
bienveillantes et les autres moins, attendaient curieuse-
ment-cette occasion do juger la réforme accomplie au Con-
servatoire, depuis qu'avec un nouveau directeur uno pen-
sée nouvelle habite la maison. Mais lo Conservatoire es
uno machine trop vaste et trop lourde, l'enseignement do]la
musique une disciptlno où la patience et la longueur do
170 LE CONSERVATOIRE.
La reconstruction du Conservatoire.
Depuis que j'appartiens au Parlement, il no s'est
passé aucune discussion du budget des Beaux-Arts sans
quo los rapporteurs vinssent demander au Ministre
compétent la démolition du Conservatoire et sa recons-
truction sur remplacement de la caserne do la Nou-
velle-France. Chaque fois lo Ministre a promis son
bienveillant concours, sauf à s'entendro avec son t ex-
cellent collègue » do la Guerre, détenteur do la caserne
nationale Nous avons attendu dix ans te résultat do
cette conversation difficile entro civils et militaires.
Aujourd'hui, — les deux Sous-Secrétaires d'État étant
des civils, — espérons quo l'entente sera tout à fait
cordiale Sinon, « il faudrait regretter quo le Gouver-
nement ne fît pas au Conservatoire de musiquo une
visite collective Cette excursion serait moins lointaine
que les voyages d'Algérie et elle amènerait d'utiles
résultats. La reconstruction du Conservatoire s'im-
pose ». L'invitation ainsi libellée date dô 1899. Elle
porte la signature do M. Dujardin-Beaumetz. M. Chéron,
le sympathique Sous-Secrétaire d'État de la Guerre,
doit cette visite à son aimable collègue des Beaux-Arts.
En attendant, allons-y voir nous-mêmes! C'^st,
182 LE CONSERVATOIRE.
THÉÂTRES SUBVENTIONNÉS
La question du théâtre populaire
et les théâtres subventionnés
RAPPORT GÉNÉRAL
Présenté au nom de la première Sous-Commission à M. te Sous-
Secrétaire d'État des Hcaux-Arls et à la Commission consul-
tative des théâtres par M. Henri Tùrot, conseiller municipal
deParis.
Vous me permettrez avant tout, Messieurs, de remercier
mes collègues de la première Sous-Commission pour la
confiance dont ils ont honoré leur rapporteur général. Je ne
puis me soustraire encore nu souvenir do nos bonnes
heures de discussion et d'étude où il a été une fois de plus
démontré combien une question administrative peut gagner
h être débattue par des intelligences libres et artistes. D'un
sujet qui pouvait devenir aride, leur concours a su dégager
un plaisir littéraire, substantiel et fécond; mais jo manque-
rais h toute logique si je ne faisais large part dans cet
hommage à M. le Sous-Secrétaire d'État. En son bon sens
et sa finesse, il avait bien prévu que, pour atteindra au ré-
sultat voulu, par celte voie si souvent vaine et stérile des
Commissions consultatives, lo moyen le.meilleur serait d'y
convoquer un choix de personnalités moins désignées par
leurs attaches officielles quo par leur intcllectualité mili-
tante, leur sûro expérience professionnelle, leur dévoue-
ment éprouvé aux grandes causes do l'art pur et do l'édu-
cation populaire.
Nul jet n'ignoro quelles pressantes Injonctions do nos
élites pensantes et quelles poussées do l'opinion publique,
198 LES THEATRES POPULAIRES
LES
MANUFACTURES NATIONALES
La Manufacture nationale de Sèvres,
Lo Mercure, du mémo :
La Naissance do Bacchus;
Le Triomphe de Iiacchus;
L'Offrande à ïAmour etc.
^
III. —
Musée céramique.
•
Dans son rapport pour l'oxeicico 1900, M. Henry
Marct a foit valoir lui aussi avec beaucoup de raison
l'insuffisance des crédits affectés au Muséo céramique
do Sèvres, qui no peut, faute d'argent, acquérir tes
pièces anciennes précieuses dont pourraient so rehaus-
ser ses admirables collections. Do même, les 5000 francs
affectés aux Missions — 3000 francs sur lesquels sont
prélovées les sommes nécessaires pourl'inventoiroct lo
classement des archives — sont notoirement insuffi-
sants. Il faudrait pourtant qu'à l'instar des étrangers
qui viennent chez nous nos céramistes do Sèvres
pussent à leur tour visiter en Hollande, en Danemark,
on Russie, en Allemagne, tes manufactures dont les
produits font aux leurs uno si redoutable concurrence.
De tels voyages d'études semblent indispensables, si
l'on no veut pas voir ronottro à Sôvres, ou lieu d'un
esprit novateur, lo règne du procédé et do la rou-
tine
À la tribune do la Chambre, M. Gauthier do Clagny
a défendu, lors do la discussion du budget, ces légi-
times desiderata; avec Mon moins d'à-propos, il a fait,
en outre, valoir la nécessité do réorganiser dans lo
plus bref délai les locaux affectés à l'Écolo d'applica-
tion do Sôvres. On sait, en effet, quels services cette
institution rond aujourd'hui à la manufacture, qu'elle
dote d'artisans avertis et habiles, et à l'industrie, qu'cllo
fournit do techniciens consommés, versés dans la
pratiquo et la connaissance do tous les progrès et do
toutes les variétés do l'art do la céramique Or l'École do
SÈVRES. 225
13
La Manufacture des Gobelins.
elle-même
Lo muséo municipal d'art ot d'industrie, à Saint-
Etienne, n'est pas moins remarquable Un égal souci
do logique, d'ordre ot d'utilité a présidé A sa constitu-
tion commo à son ordonnancement. Les sallos consa-
crées à la peinturo sont fort riches en oeuvres do pre-
mier ordro dont quelques-unes sont signées Delacroix,
Fragonnrd, Grouzo, Raffcl, Dccamps, Oudry, Géricault.
11 y a dos Porbus, des Tcrburg, des toiles attribuées
Conclusion.
LE SERVICE
DBS MONUMENTS HISTORIQUES
Le service
des Monuments historiques.
Objets mobiliers
Sites pittoresques
LA PROTECTION ARTISTIQUE
La protection artistique.
,
Les éditeurs do l'Histoire do France ont voulu donner
à la génération présente la plus sincère imago qui
puisso lui être offerte de notre passé, glorieux de
toutes les gloires, traversé d'heures sombres, parfois
désespérées, mais d'où la Franco toujours est sortie
plus forte, on quête do destinées nouvelles et entraî-
nant lés peuples vers une civilisatiojHBfê^Jeure.
«
Ils souhaitent avoir réussi, /s&" ^£\
Table de l'Histoire de France
Lu vtlumis m vint» itnt prteWt d'un aitirliqm
TOME I.
-
•/. fableau giognphiqa» 4» Il rrauca, par H. P. VUal de La BUubt, pro-
fesseur à i'Unlrersiti de Parle.
-
'II. 14* otlgtotii Jf Oaula Inda'peBdaata «I /« Gaula romafaa, par M. 0. BtotX,
professeur à l'1/nlrersiti de Lyou, chargé de coofirencee d'HIstotr» ancienne
è l'École normile supérieure.
TOME II.
•/. — Le Chrttlltntmt, lu Btrbtrn. — Hirerlaglem *t Ctroliagteet, ptt
HM. K. hiytt, directeur de l'Enseignement supérieur, ancien professeur à
l'Université de Lyon, PJUttr, professeur à l'Unlrerslti de Nancy, et KUlH-
tlûjiii, chargé de court * l'Unlrersltt de Dijon.
•II. — tes premier* CtpMtnt i9S7-iJ37j, par M. A. Luduirt, de rAeadémledte
Sciences noriles et politiques, professeur à l'Unhersiti de Pari»,
TOME III.
-
•I. tou/i Vit, Phtltpp* Augutte et tou/i Vlll (1131-1326), par M. A. Luchslrt,
de l'Académie dea Sciences morales et politique!, professeur à l'I/nlmslti
de Paris.
•II.-Saint tou/i, Philippe la Bel, Ht dernier* CipiUea» dirait H234-
i
t328), par M. CH.-Y. Laiiglols, professeur adjoint i'UnlTtrsIt* de Paria.
TOME IV.
•I. — Le* premier* Vehlt et I» Guerre de Cent An* (1328-1433),par, H. A. Corttl»,
professeur à l'Université de Lyon. ,
'II.— Chtrlet Vil.Uni* XI et le* première* inniet deChtrle* VUHl%12-1492)
i
par M. Ci. Pttit-UutalUls, professeur l'Unlverelti da Lille.
TOME V.
*/.— LA* guerrei & Utile. — Le t'rtaee ton* Chtrli* FUI, Loul* XII et Fret-
eott l" il4M-ia«7l, par il./7.t«mi>i»«J«r, professeur à l'Unlrerslti de Parla.
II. — La lutte çootr» I* Mtleon d'Autriche. — ta rrtnee tout Haori II (1519-
iS6Si, par H. H. Ltmumutr.
TOME VI.
- professeur i l'Université -de Lyon.
*l. U Réforme «t Ja Ligue. L'tiH de Niate» (t559-l898),vu X. UirUfil,
"U. - UioillV et Uuli XIII (1598-1643), par UarUJelM.
TOME VII.
'I. - Loul* XIV UtH3-t683) (i" partie), par B. Uvitu, da l'Académie fcen-
M.
c&lse, professeur a l'Unlverelti de Parts.
'II. - toufs XIV (l643-t$85}(i' partie), par U. B Uviue.
TOME Vlll.
(. - Loul* XIV. U lia du régne (1685-17151, par MM. B. Latliu, A. WMJtoes
bibliothécairede l'Institut, et A Sjgiue, maître da conférences i rUnlverail»
Il- de Lille.
tou/i XV (IHB-tlW, par M, II. drrê, professeur a l'Unlrerslti 4a PolUert.
TOME IX.
-
f. tonft XVI (1774-1189), rar M. H. Carre,
il. — Concluront, par Jt. B. Lavltu, et Tablea analytique*, ) l