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SOMMAIRE
Les droits de l'amateur - Un Pré-
cmseur - Dan~ l'intimité' dti
Sultan' -c-. Les retransmissions
d'Oméga -- Le Brevet du D'
Veyre - La Modulation - Les
Postes «Oméga » - Nos échos
- Où allons-nous' ? - C~1!p est
prêt -- L'Infernal Mystère.
Les abonnements à l'Antenne sont
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Le Numéro: 75 cent. SAMEDI 11 DÉCEMBRE H)27
maroca-in.e
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LE DROIT DES AMATEURS
Au moment même où nous pu- le de T.S.F., rapporte, en effet, mùl
blions la découverte du Dr. Veyre l~a été prévenu que le 11 novenÎbre
qui va inciter de nombreux maro- dlll- la réunion de la commission
cains à devenir des amateurs- pour les 16, 17 et 18 novembre et
émetteurs, nous parviennent de qu'il ne recevait les projets et aI'''
France de mauvaises nouvelles re- rêtés relatifs à l'ordre du jour,
latives aux droits imprescriptibles qu'au moment de prendre le train
de cette cÇltégorie de citoyens. pour gagner Paris !
« Radio-Béziers », «Radio-Vi- Cependant l'Ol'dre du jour de cet-
tus'», le « Petit Parisien» et« Ra- te commission comportait la ques-
dio-Paris » ont reçu notification tion des droits, taxes etredevances
du retrait de leur autorisatiorl applicables aux amateurs et plu-
d'émettre, et pour le seul motif sieurs autres de même importance.
« que ce ne sont pas des postes de Hésultats : la séance de la com-
l'administration ». . mission groupait, en dehors 'des re-
Nous nous associons pleinement présentants des Postes et de quel-
aux énergiques réponses du « Pe- ques technicienS, des membres qui
tit Parisien» et de « Radio-Béziers» formaient une majorité (auteurs,
qui continueront ces émissions :
II faut défendre les droits de l'a-
mateur et, pOUl' situer nettement le
compositeurs, C. G. T., etc.), qui
avouèrent ingénument leur incom-
pétence dans les questions qui leur
point de vue sur lequel nQus nous étaient soumises·
plaçons, poser en axiome que, si lé-
galement l'administra!iOl-l. ale~H?­
nopole des commulllcatIons tele-
graphiques et téléphoniques, l'ad- La force, l'inerti{' telles sont, en .
ministrtllion des Postes ne saurait, France, les lignes du plan général
ù aucun titre, revendiquer celui de de l'administration des Postes pour
la radio-diffusion. . supprimer les droits des amateurs.
La radio-diffusion, liée des ama- Lm'sque l'administration chéri-
teurs et vi-vant par les amatem;s, n'a fienne des Postes nous a demandé
pas à dev.Cl;ir «)ecif » fit~f~nique des taxes pOUl' faire vivre « Hadio-
de l'adnll111stratIon. ". Maroc » les amateurs ne répondi-
La radio-diffusion est mondiale : rent pas: « Attendez ce qui sera dé-
les gouvernements ont été amenés cidé en France ». Par la bouche de
à s'en occuper, à titre de sécurité, leurs représentants parmi lesquels
par un contrôle sévère que nous ad- nous nous honorons d'être, ils ap-
mettons et ils ne doivellt s'y, inté- portèrent à l'administration une
resser qu'aux fins d'extem>ion du colhfb'jlration d'autallt plus complè-
réseau, pour une radiophonie na- te que le poste « Oméga » du Dr.
tionale toujollr~ la pIns ,grande. Veyre était englobé dans le pro-
gramme.
Le joùrnaI des, 8 (organe! offi-
C'était la reconnaissance officiel,
le, au 1\Iaroc, dC's droits dés ama-
ciel du réseau des Emetteul's .rran- lem's. Nous la devons, aprèstfLn,l
çais) n,ous app(j)Tte ~l1ssi, dans son d'autres chosl's, au Dr. Vl'yre qui
uùmérp' dn26JXovembre uncpreu- a ainsi, une fois deplus,ntérité
ve de hi désinvolture de l'adminis- a'vL'c notre l'l'connaissance, son ti-
tration des Postes à l'égard des tre, « Le Père de la Harliophonie
amateurs. Me.rocaine» .
M. Desgronas (l'f 8 1 H), membrl'
de .la Commissio~l intermÎI1is!ériel- H. C.
;,!
PARIS xr
 UN PRECURSeUR.
Si le docteur Veyre n'avait fait
que lancer au 'Maroc la radio-diffu-
sion ce serait déjà un beau titre à
la sympathie des l~cteur~ de cett,e
revue. Mais sa physlOnonue de pre-
curseur se complète de toute une
vie d'avant-garde scientifiql~e" qu'il
est intéressant de rappeler ICI.
Le docteur Veyre s'intéresse d'a-
bord à la photograpbie. Cela pa-
raîtrait banal aujourd'hui tant il y
a d'amateurs de l'objectif. A l'èpo-
que dont il s'~git,la I?hotograf'hie
était encore 10ln d aVOlr conoms le
monde et le jeune docteur Veyre
fut précisément Qhargé, par son
concitoyen M. Lumière de diffuser
autour de la terre cet art nouveau
que les laboratoires lyonnais com-
mencaient à industrialiser, En mê-,
me temps, M, Lumière confia~t à
son missionnaire un des prermers
cinématographes réalisés par lui.
Et le jeune docteur s'embarqua vers
l'Est pour faire son tour du monde
de Lumière.
Il fut d'ailleurs accroché en In-
dochine où le gouverneur, M. Dou-
mer, lui demande une série de vues
photographiqùespour l'expositiop.
de 1HOO. Le docteur Veyre en fIt
une collection magnifique, artisti-
que, complète. C'est à son zèle de
chercheur .qu'on dut alors la ré-
vélation par l'image des splendi-
des ruines d'Angkor, qui devaient
ensuite. attirer tant de touristes et
de peintres.
Le Japon, le Mexique, les Améri-
ques du nord et du centre, Cuba
virent ensuite passer le pèlerin
vulgarisateur. Les voyages à cette
époque n'étaient pas aussi rapides
qu'aujourd'hui. Les affaires non
plus. Le docteur Veyre I!~ssa .au-
tour du monde sa prcmlere Jeu-
nesse. . comprendre qu'il. fayorisecette
Ce voyage accompli, l'affaire lan-
cée, il n'éprouva aucun intérêt à
continuer. Continuer est peut-être
ce qui répugne le plus à son tem-
pérament. Créer du nouveau, avan-
cer constamment, «devancer»
pour mieux dire, est sa seule p,a~­
sion. Il chercha donc hors des ItI-
néraires qu'il avait fondés et il ac-
cepta de venir au Maroc vulgariser
la photographie et le cinéma:
c'était en 1901.
Accueilli par le Sultan Abd el
Aziz il comprit vite le rôle que de-
vait jouer l'industrie françai~e dans
la joute d'ingénieurG et de diploma-
tes ouvertes autour du jeune Sul-
tan. Dans son livre «Au Maroc,
dans l'intimité du Sultan » dont
on trouvera plus loin des .extraits,
il a raconté cette course aux mer-
veilles modernes. Retenons-en seu-
lement, ici, qu'il inaugura .en H)03,
à Fez même, des démonstrations de
télégraphie sans fil.
APi'ès ce passage à la cour ma-
rocaine, le Docteur Veyre, attiré
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Ch. FABER, iuuéricurConseil. E.C.P, -11bis, rue BlanchE, Paris (gB), Tél. Trud 22-74 -consultatinnsaratuites
par les problèmes que posait à Ca-
sablanca l'ouverture d'un port et
l'européanisation probable de ia
ville, vint s'y établir. Il monta, en
1907, hors des murs près de l'ac-
tuelle place de France, les Usines
du Grand Socco qui devaient ré-
pondre aux premiers besoins es-
sentiels : minoterie, fabrique de
glace, distillation d'eaU, scierie mé-
canique.
Puis, un beau jour, nous vîmes
une curieuse machine circuler dans
la rue du Commandant Provost et
même sur les pistes du bled. Il n'y
avait pas encore d'automobile au
Maroc, c'est-àcdire en Cqaouia, où
l'on ne circulait qu'à cheval. Cette
machine ressemblait à une automo-
bile, mais avait une étrange sil-
houette. Je la vis un jour, haute sur
pattes, les ailes largement ouvertes
comme pour s'envoler, arrêtée pla-
ce du Commerce à l'heure de l'apé-
ritif. Au milieu de la place une cha-
melle étendue accouchait en bra
mant. Cette rencontre de deux
« vaisseaux du bled », celui de
l'ancien temps et celui qui allait sur
toutes les pIstes laisser ses tôles à
côté des squelettes blanchis de ses
anciens, me frappa. C'était ma pre-
mière vision de la Ford, amenée
au Maroc par le Docteur Veyre,
premier automobiliste de ce pays
qui en compte tant aujourd'hui.
Cependant, tout en fondant .cette
branche automobile qui devait en-
suite se formuler à part de son usi-
ne sous l'étiquette de l'Auto-Hall, le
Docteur Veyre continuait d'ajouter
à son usine des fonctions nouvelles.
Fabriquant son électricité, il se mit
à en fournir ses voisins et l'on vit
étinceler les premières électriques.
Il poussa même un fil jusqu'à l'Al-
cazar, dans la vieille ville, à l'occa-
sion d'une fête de charité organi-
sée en 1909 par la « Vigie Maro-
caine ». Il dut le faire de nuit, en
cachette, car les règlements - il
Y en avait déjà - l'interdisaient,
réservant ce beau gâteau de la dis-
tribution électrique à la puissante
finance. Le fil fut tout de même
posé, l'éclairage fonctionna, et ce
fut tellement simple et facile qne
les autorités, émerveillées, n'osè-
rent pas, de longtemps, enlever le
fil clandestin.
Cette question de l'électricité de-
vait amener le Docteur Veyre à re-
chercher de l'énergie m:tureUe,
hydro-électriqne. n étudie le cours
de l'Oul11cer-Hebia, en 1!l12~1913, le
parcourant en canot automobile de
Bou-Ia-Ouane à Azernmour. Son
choix se fixa sûr le point de Si SaÏd
Machou.
Pour cet emulacement il étn bHt
le projet complet d'une usine élec-
trique de 20.000 CV et de la cap-
tation d'eau potqble pour l'alimen-
tation des villes de Cabblanca,
AzemmolU' et Mazagan. L'autorisa-
fion d'exécution de ces travaux fut
demandée à Rabat en 1913 : la
guerre fit tomber ce projet dans
l'oubli : ce même programme est
rep~~s ,auJourd'hui tel. quel par la
S<?clCte Marocaine d'Energie Elec-
trIque.
La suite de cette carrière de pré-
curseur est mieux connue de nos
contemporains. La « Vigie Maro-
caine» a relaté il y a quelques an-
nées son magnifique travail sur
l'élevage des autruches au Maroc et
la couvée artificielle dont les éle-
veurs d'Algérie n'avaient pu trou""
ver le secret, jalousement gardé par
les éleveurs du Cap.
Puis, ce problème résolu, il vou-
lut encore du nouveau et s'adon-
na il la radiophonie, dont il aura
été au Maroc le premier propaga-
teur, au prix d'un effort technique
et financier dont peu de Mécènes
seraient capables.
C'est que le Docteur Veyre, .arrï-
vé à ce qu'il appelle «les vacan-
ces de sa vie », entend les em-
ployer en concordance de ce qui a
été toute sa vie : l'action, la re-
cherche patiente et obstinée, la·
propagande des vérités déèouver-
tes, des secrets que cachaient la na-
ture ou les conventions intéressées
des hommes.
Un de ses plus beaux souvenirs
est sa pieuse révélationphotogra-
phique des ruines d'Angkor qui'
amena le gouvernement d'Indochi-
ne à demander au roi du Siam la
i
cession de ce territoire.
Une de ses rancunes, philosophi-
quement souriante, est l'inteI'dic-
tion qui lui fut faite d'éclairer ses
semblables et l'enterrement de son
projet de Si Said Machou.
Et peut être cela aidera-t-il à
jqune revue en lm donnant, pour
quiconque voudra s'en servir, lq
texte et le schéma de son brevet
d'un dnplex radiophonique.
Il ne me démentira cel'tainement
pas si j'àjoute que plus on le lui
pillera, plus il sera content.
X. X. X.
FOURNITURES GÉNÉRALES
POUR LA PHOTOGRAPHIE
vve PH. SOHMITT
IU,IIue EI-GJa - IL\lIAT
plaques, 'Pellicules. papiers
~pparens de 1er Choix
Expédition dansJ'I~térieU~J
 Les retransntissions d' « Ontega »
Le Dr VEYRE retransmet avec ( OMEGA))
les manifestations casablancaises et les concerts de R,abat

VUE DE LA VILLA DÙ Dr VEYRE OÙ ES1.INSTALLî.; LE POSTE " OMEGA )l

L'aide apportée par l'Officc Ché- Tels procédés Ile pouvaient CO'l, Cependant l'installation au cer-
rifien des Postes au Dr. Veyre et venir au Dr. Veyre qui ne dispose c.l{:de la Hésidencé" à. Rabat, était
que nO{,lS signalons dans notre édi- pas d'un personnel adéquat. tf,ute de fortune : elle avait été
torial s'est manifestée depuis long- Le Dr. Veyre a simplifié à l'ex- réalisée sous la direction de l\f.
temps. tre'me le problème. Il a placé dans Fribaud, chargé déjà à cette épo-
LaviHa du Dr. Veyre est reliée toutes les salles de simples micro- que du service de TSF à l'Office.
téléphoniq1wment aux divers éta- phones de téléphone qui sont ali- Le ~;uccès de cette manifestation
blissemel1ts de la ville 'Où ont lieu. mentés, à sa villa, par ulle batte· fui considérable et ce fut de l'en~
regulièrementdes manifestations : rie centrale de petits accumula- thousiasme à Casablanca.
théâ.tr~.,Palais des conférences, ci~ teurs. On avait fonctionné au début de
némas, dancings. ,Ces liaisons télé- Dans la ligne téléphonique ne cc relai en transformant et en am-
phoniCJues, l;lssurées par l'Office, circule, par conséquent, que le plifiant le courant microphonique
permettent arr. Dr. Veyre de d()fi- courant primaire du microphone, 311 départ de Habat. Une panne
ner des retransmiss.ions. Ces re- (5 à 10 milliampères seulement d'accumulateurs nous fit obliga-
traIlsmissions furent, toujours sui- sous 4 à 6 volts). L'amplification toirement fonctIonner ensuite avec
vies .avecbeaucoup .de. plaisir pl;lr et les règlages se font. à la villa le seul micro alimenté par Casa et
les .amate11l1S qui seraient heureux même où est disposé l~ tableau c(' fut aussi bon COlmne rende-
de les voir reprendre. central avec manette établissant le ment, sinon meilleur.
Disons à nos lecteurs, comment, courant primaire sur l'un ou l'au- Dans un autre ordre d'idées l'é-
sur ce chapitre encore, l'esprit in- tre des concerts à retransmettre. qeitJerilent automatique actuel de
ventif du Dr. Veyre a simplifié le De RABAT à CA.SA certaines lignes interurbaines
problème. Devant les résultah; obtenus dar~s Casa-Habat procède de la même
le réseau lrrbain"le Dr. Veyre a, il l'ealisation d(' batterie eentrale il
RETRANS.I'HSSIONS y a trois ans, T~alisé le relai télé- gnmde distance.
CASaBLANCAISES phonique d'un concert donné au
Lprsqu'un poste d'émission veut Cercle de la Résidence de Rabat.
retranslnetfre une manifestation Nous avons gardé de cette re-
M. Walter, directeur de l'Office, transmission un tel souvenir de
donnée en dehors de son audito- auquel nous étions allés soumettre
rium, on installe dans la salle où concours dév(}ués auprès de l'Ad-
le projet, avait mis à notre dispo- ministration que no,us ne doutons
'estdnonée cette manifestation, un sition un circuit télCphonique 01'-
Microphone particulier. dont pas qu'avec les nouvelles lignes
(Hnaire, COllpé cependant des met1- spécialement éqJli'J>ées dans ce but.
certains 'modèles arrivent à coûter bIcs interrurbains de Casablanca entre Casablanca et Rabat, les re-
qUl;lt~è ou cinqmiHe francs. et' de Rabat, pour que nos télépho- lais de la capitale commerciale
,L~. courant du nlicrophone pas- nistes ne puissent ni nous, inter- par la ville cerveau, ne soient
ll.llSun .alllplificateur, installé rompre,.. ni nous écouter. La veil- parf~i's.
esalle.y-oisine, et manœu- le du concert un relai pp,onogra- Mais' sur ce chapitre encore, le
~p:~r.~~~~r .~p~çill.Jisé; phique dans ces conditionS,entre Dr. Vevre Hur,a été avec des m{l-
rl~ègl~,{a,p"\lis§aiïëë IC'.7-64 de Rabat et Casablanca yens de fortune, un précurseur"
satisfaction. Il,.en fut
jOll~ du concert. H. C.
 ~ 6 ~rantenne nlal'oealne~No5
Nous donnons ci-dessous quel-
ques extraits du livre du Dr. Veyre
« Au Mal'oc - Dans l'intimité du
Sultan», livre qui est à l'heure ac-
tuelle introuvable en librairie.
Ces lignes dont l'intérêt Il' échap-
pera à nos lecteurs situent dans
dans sa note marocaine l'œuvre
du DI'. Veyre.
Elles évoquent les he/ires histo-
riques dll début de l'œuvre fran-
çaise au Maroc.
COMMENT J'ABORDAI
AU MAROC
.J'avais déjà pas mal couru le
monde. J'avais connu ou approché
plus d'un souverain et maints prin-
ces exotiques, du Mikado et du
prince-impérial, son fils, à l'Em-
pereur d'Annam, au roi du Cam-
bodge et à leurs familles, sans par-
ler de quelques présidents de ré-
publiques américaines, au Mexi-
que, au Vénézuela... que sais-je en-
core ? Je me reposais aux bords
du Rhône de tant de lointains vo-
yages, lorsque J'appris qu'on cher-
chait un homme, un ingénieur à
même d'enseigner tout d'abord
au Sultan du :\Iaroe la photogra-
pbie, dont il s'Mait épris, puis de
l'initier, au besoin, aux plus ré-
centes découvertes modernes : der-
niers perfectionnements de l'élec-
tricité, téléphonie et télégraphies
mêlées, cinématographe ct phono-
graphe, bicyclette et jusqu'à l'auto-
mobile, si la chose lui chantait.
Pourquoi pas moi? L'occasion
était excellente de voir un pays
nouveau, plus mystérieux et plus
fermé encore que tous ceux que
j'avais parcourus jusque là, ct d'é-
tendre, par surcroît, mes belles re··
lations. Ma candidature fut propo-
sée. On m'agréa. C'était au COl11-
mencement de 1901.
Un Anglai,~ « le cai"d ,tlac Lean»
qui était entré ddns les bonnes
grâces du Sultan, a essayé de trou-
ver un photographe aI/glais. Mais
ce photographe n'arrive pas. C'est
alors que le Dr. Veyre accourt.
En débarquant à Mazagan, je
trouvai là, je puis dire, « ma mai-
son »aux ordres : dix soldats d'es-
corte, un cuisinier, un interprète,
,des tentes, les chariots pour les ba-
gages, tout le matériel du voyage
cnfin.
Sans tarder, je me mis en route
pour Marrakech. ~Iais la nervosité
du Sultan était telle que chaque
jour, à chaque étape, deux ou trois
fois la journée, même, Ull soldat en-
voyé à ma renconh'e venait me di-
re de me dépêcheUli au point qu'en
arrivant, après quarante beures de
voyage sur lesquelles j'en avais pas-
sé trente-six à cheval, j'étais à la
tête d'uné escorte de vingt-cinq
guerriers plus ou moins bien ar-
més.
Aussitôt arrIve à Marrakech,
mon interprète qui connaissait le
caractère' d'Abd el Aziz et les de-
voirs . qu'imposait l'étiquette, ne
1>l1t me donner qu'un conseil, qni
AU MAROC
du §ulLitan
par G'abriel VEVRE
était de courir sans tarder au Pa-
lais, au débotté, même en habits
de voyage : il me dit de me mon-
trer, au moins, coùte que coùte,
! un moment, afin d'avoir la paix.
Après avoir raconté son entre-
vue avec le Sultan, le Dr. Veyre ra-
('Ollte qll'en lzn jour plus de deux
cents Olwriers montèrent dans une
COllr intérieure du Palais un ate·
lier pllOtographique où prirent
place « les deux cent mille francs
d'objets produits et appareils de
toute espèce achetés pour l'atelier
photographique du Sultan, à Paris,
par un fonctionnaire de' la Cour».
A. la C our Impériale, le Dr. Vey~
re conserve toujours la confiance
de Sidna. C'est aiw;i que lorsque
le M.inistre de la guerre, Melzedi
el lrleneby, est en disgrâce, et qu'il
veut écrire au Sultan pour main-
tenir encore les faibles liens qui
l'unissent Il lui, c'est par le canal
du Dr. Veyre que les lettres de
Meneby parviennent au Sultan.
Voici le texte d'une de ces leUres
d'elwoi : .
Gloire à Dieu !
A l'aimable, intelligent, au très
savant :\laître Veyre, Français,
Après avoir demandé d(~ tes nou-
velles et de celles de mes amis.
Peut être êtes-vous bien portants !
.T'ai reçu ta lettre et j'ai compris
tout ce que tu m'as écrit, .T'ai en-
tière confiance dans ton amitié.
Dieu te bénisse !
Tu recevras ci-joint une lettre
que tu remettras de la main à la
main à Sa Majesté Moulay Abd el
Aziz -- que Dieu le garde ! --'-- de
faç.on à ce que personne ne le sa-
che.
Tu embrasseras la main de Sid-
na de ma part, sans faute. Que
Dieu te remercie !
Salut
29 Safar 1322.
Mehedi el Meneby.
LE POLO A BICYCLETTE
A l'époque, où j'arrivais i Mar-
rakech, le Sultan eùt passé ses
journées wr une bécane. Le Sui-
tan ayant une fois passé par ha-
sard sur un matelas qui gisait
abandonné, au 'milieu de la cour
et ayant trouvé la sensation amu-
sante, cet incident fortuit donna
l'idée d'une série d'inventions
très baroques.
Sur le trajet que nous SUIVIOns
d'ordinaire, on dressa d'abord des
caisses plates et peu épaisses sur
lesquelles s'appuyaient, formant
rampes à la montée et à la descen-
te. d'étroites passerelles de plan-
ches ; puis on entassa cès caisses
les unes sur les autres jusqu'à un
mètre, un mètre cinquante. du sol;
puis on les disJ?osa en zigzag... Là
dessus on jetaIt un plancher où
nous nous exercions à de périlleu-
ses évolutions, nous croisant, nous
passant,rebroussant c~IijIIlin. Nous
__
invelltàmes, parallèlement peut
être avec quelq:ues virtuoses euro-
péens, le polo il bicyclette, et nous
v jouions sur des machines spécia-
lement agencées, dont les roues
ètaient protégées par des plaques
de celluloïd, afin d'éviter que les
maillets ne s'engageassent dans les
rayons. A toutes ces acrobaties, le
Sultan était prodigieusement
adroit...
__ LA FANTASIA
SUR TRiCYCLE AUTOMOBITE
.Te m'avoue humblement l'auteur
responsable de l'introduction du
moteur à pétrole aux Palais Im-
périaux.
. Le jour où je déballais, en pré-
sence du Sultan, le premier tricy-
cle automobile qu'il eut vu, le Sul-
tan fit la moue. Il le trouva peu
grâcieux. Pourtant ses méc3ivques
l'intéressèrent. Il demanda à quoi
servaient les différents organes,
toucha les manettes, s'inquiMa de
savpir pourquoi, comment cela
marchait. .Te donnai quelques
coups de pédale et le tel.lf·.fenf se
mit en route. Le Sultan était en-
thousiasmé et poussa it des excla-
mations de joie. C'était la prpmiè-
re fois qu'il voyait une pareille
machine se mouvoir 'Seule : « Re-
viens, reviens ! » criait-il. Et j'a-
vais à peine mis pied à terre qu'il
enfourcbait à son tour la machi-
ne : après de brèves explieati'>ns
de ma part, il se lançait il pl~i~le
vitesse dans la cour. Je le SHlVlS,
en courant, un moment : ee fut
la seule lcç:on dont il eut besoin.
A la nuit tombante, il n'était pas.
• encore rassasié de cette joie qu'il
éprouvait. Alors il fit venir trente
esclaves noirs avec des falots, des
bougies pour éclairer sa course fol-
le, ]usqu'au moment où, excédé, las,
il lui fallut rentrer dans ses appar-
tements pour y rêver de pétrolet-
te !
- Le lèndemain, très maître de sa
machine, il v montait, un fusil en
mains, ct se 'dressant SUI' les péda-
les, mettait en joue, jonglant avec
son arme, il se livrait à tout un si-
mulacre de fantasia.
LES PREMIERES AUTOMOBIl.ES
ET LA MAQHINE
A FABRIQUER LA GRACE
L'automobile s'imposait. Nous fî·
Illes venir des automobiles, quatre,
que le Sultan lui-même avait cboi-
sies sur catalogue. Il y avait deux
voiturettes, un coupé Louis, XVII.
très simple, vert et or, et enfm un
véhiculé fort curieux à une seule
place, avec un moteur de trois
chevaux, dont la carrosserie n'é-
tait ni plus ni ni oins qu'un traî-
neau ancien, des Trianons, rehaus-
sé de précieuses peintures,ayant
servi jadis à Marie Antoinette.
Celui-ci nous arriva presque el'):
miettes, inutilisable, en
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L'·af
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"PATHÉ-RADIO" présenteson "PATHÉDYNE6"

merveille de pureté et de selectivité
Le poste le plus puissant, le plus luxueux, le plus simple à régler

EXPOSITION AUDITIONS

BEMBARON & HAZAN

86~ Rue de Bouskoura -- Téléphone 4=75 - CASABLANCA

Condensateur I~ MIDLINE 11 (Art et Tea>

 8 l'antenne mal'ocaine
kech, puis à Fez où tout l'envo~
était venu rejoindre. le Sl!lt~n qm
dans l'intervalle avait qUItte une
capitale pour l'autre, l'avait brisé.
.J'utilisai le moteur de la' jolie
voiturette pour actionner au l'n-
Iais, une machine à fabriquer la
glace.
LE HAREM EN AU.TOMOBILE
Le peu de temps que dura l'en-
gouement du Sultan pour l'auto-
mobile il s'v abandonna avec une
sorte de fréllésie, comme il faisnit
pour toutes ~ps fringales suc.ces-
sives. Il fit partager de son nlleux
ce beau jeu à ses femmes. Il me
souvjent à ce propos de quelques
parties que nous fimes el~semble et
qui, vraiment, n'eurent nen de ba-
nal.
C'était pendant qu'on réparait
le Palais d'Hiver. Le Sultan, avec
toute sa Maison, s'était installé au
Palais d'Eté, tout proche du vieux
Fez, mais ses femnH'~ aimaient :9-
suivre les travaux qm sc poursUI-
vaient dans la demeure qu'elles
avaient dù abandonnel', les prépa-
ratifs ql~'on ,faisait pour ~es y . re-
cevoir blentot. Il consentIt un .Jour
à les conduire en automobile. Mais
il fallait que la chose s'accomplit
en grand mystère. On décida qu'el-
les viendraient quatre pal' quatn),
avec Abd el Aziz et moi, chacun
de nous conduisant son auto, ct
emmenant deux des belles curieu-
ses. On choisit pour cette expédi-
tion le jeudi, JOUI' où le Palais est
clos, interdit à toute \)ersol1l~e dl!
d.ehors, soldats, ouvners, a. qm
que ce soit d'étranger, ct ou les
femmes peuvent y circuler .lib~e­
ment à l'abri des regards Il1dIS-
crets: Il fut convenu que je me
trouverais dans la l'om' des Amu-
sements vers une heure du matiIl,
et que nous partir,i° ns, à. bonne. vi:
tesse vers le Palms d HIver. AJnSl
fut fait, et ce furent d'étnu:ge.s
randonnées que nous fi~nes m~lsL.
pendant plusieurs semall1es, .Jus-
qu'à ce que tout le hal:em y eut
passé, à travers la "Ille ~ndor­
UIie et silencieuse! Le SOlI' les
femmes s'en revenaient tranquille-
ment à dos de mules.
U.N CHEMIN' DE FER
Abd el Aziz voulut un chemin
de fer oh! une réduction (h~
chemin de fer, un pauvre petit
chemin de fer départemental, à
voie étroite qui, deva,it lui per-
permettre d'aller de son palais à
ses jardins de Dar--Dbibar, situ'és
à quatre kilomètres.
On commanda au Creusot la
voie Decauville, une jolie petite
machine et deux amours de ,,'a-
gons salons, capitonnés, pompon-
nfs, exquis. On reçut l'avis que
tout était prêt, emballé, expédié,
lJUis qu~ tout était débarq!1é à. La-
rache. Seulement vous n ImagInez
guère ce que peut être le trans-
port de pareils coli~ de la côte jus-
qu'à Fez.
Chargés sur des chariots aux-
quels on dut atteler jusqu'à soi-
xante mules, les wagons, la ~oco­
motive et les rails mirent quatre
longs mois à nous ~arvenir , à tra-·
vers 250 kilomètres de pistes en
plein désert.
~ N°ij
La pose de la voie, le montage
du matériel roulant commencèrent
tout aussitôt les caisses ouvertes.
Mais, comble de malchance, ja-
mais on ne parvint à retrouver les
roues de la locomotive. On fit fai-
re des recherches à Larache, on
réclama à la douane, à la compa-
gnie de navi.gation, aux chemi,ns
de fer franems, au Creusot: .Ja-
mais les rOl~ies ne nous parvinrent.
En attendant le Sultan décida
qu'on le remorquerait au moyen
de mules ou de chevaux.
MARQUEUR ELECTRIQUE
POUR BILLARD
Le Dr. Veyre rapporte ensuite
âivers autres amusements : mont-
gdfières, {eu d'artifice, billard. A
cc propos une anecdoteintéressan-
te :
.Te dois dire, en passant, que le
nwrqueur avait pour Abd el Aziz
lIne grande importance, et conter
llne historiette qui attestera encore
nne fois sa bonhommie.
Il avait remarqué, ou cru remar-
quer, qll'afinde le faire à tous
coups gagner, nous oubliions
quelquefois de compter nos propres
points, alors que nous lui en attri-
buions sournoisement quelques-uns
qui ne lui revenaient pas. Il s'en
fflcha, et me demanda si je. ne pon-
vais pas lui installer un marqueur
électrique qui sonnerait chacun des
coups. .Te le fis, et il devint impos-
sible de tricher, même pour des
motifs inavouables, comme la basse
courtisanerie.
LE VRAI ROLE
DE LA COUR DES AMUSEMENTS
Si je parle maintenant de choses
plus sérieuses qui captivèrent aus-
si l'esprit du Sultan, en dehors de
ces pnrs amusements, comme la té-
lephonie, la télégraphie, l'électrici-
té, c'est que toutes les curiosités qui
le popssèrent à vouloir connaitre
nos inventions modernes prirent
naissance dans cette Cour des Amu-
sements dont mon laboratoire, mes
ateliers n'étaient pour ainsi .dirc
que des annexes.
LE TELEPHONE
Le jour où j'eus terminé l'instal-
lation de la première ligne télépho-
nique al' Marrakech elle allait de
la ~'ale de billard à mon atelier -
j'en avisai Abd el Aziz : il se rem;1it
à la salle de billard, et je lui pré-
sentait, de l'atelier, mes homma-
ges.
Aux premiers mots qu'il avait
entendus, il avait lâché les récep-
teurs et accourait émerveillé vers
moi. Il voulait, à son habitude, des
explications, et je dus démonter
devant lui l'appareil, lui en mone
trer le fonctionnement, lui faire
toucher les microphones, voir les
organes cachés. Toujours il s'ef-
forçait ainsi de comprendre, de
savoir le pourquoi des cho~.es. Sa
curiosité était parfois malaisée à
satisfaire. .Te fut fort embarrassé
par exemple, ce jour où, au cours
d'une séance cinématographique,
il me demanda à quoi \(p~pva.it
bien servir.la tour Eiffel, que Je
lui avais montrée parmi les vues
~.
de la dernière exposition. C'est
une question que se sont posée,
depuis tantôt vingt ans, bien des
Français sans être encore parve-
nus à y répondre de façon plausi-
ble.
LA T.S.F.
Lorsque la Télégraphie sans fil
fut à l'ordre du jour, je lui en par-
lai. J'entrevoyais, dans un avenir
plus ou moins lointain, la possiM-
lité peut être d'installer quelques
riostes dans le pays.
Il me semblait qu'on pouvait
utilement par ce système relier
entre elles les principales villes
du Maroc, les mettre en communi-
cation avec la côte, et cela sans les
travaux longs et coùteux qu'en-
traipe la pose d'une ligne, toujours
exposée, ensuite, aux dépréda-
tions, aux entreprises malveillan-
tes des indiltmes.
Abd cf Aziz me demanda de lui
installer un petit poste d'expérien-
ces dans le Palais.
Et bien entendu quand ce fut
fait, il me fallut lui expliquer
comment l'appareil fonctionnait,
lui exposer, grosso modo, la théo-
rie des ondes.
Alors il lui pamt qu'en se pla-
cant entre les deux stations, sur le
passage du courant, on devait res-
sentir la secousse électrique, com-
me il l'avait éprouvée en prenant
les électrodes d'une bobine de
RuhmkOl:ff, oll qu'on pouvait ar-
rêter les oudes. Et, tandis que j'ex-
pédiais des signaux en sa présen-
ce, il étendit la main, dans l'air,
pour vérifier.
•
On nous écrit...
Phonographe
et Radio-Toulouse!
-00-
« .T'écoutais régulièrement· Ra-
dio-Toulouse dont les concerts pré~
sentaient un grand intérêt musi-
cal.
Depuis quelques semaines, .mal~·
beureusement, ce poste fàit. du
phonographe, sans nous l'annon-
cer.
Cependant, entre autres signes,
notez la coupure du duo de Car;,
men, samedi soir, au cours dll
grand concert de gala offert par la'
Dépêche de Toulouse. •
Le phonographe, avec les proce-
dés actuels perfectionnés de re-'
transmission, donne de .bonnes au.-
ditions et ne saurait être exclu ~
priori des studios, mais ayons a~
moins la conscience de l'an non.,.:
cel' ».
KB.L.R. - Notre correspqndant
bénévole remue le fer dans la
plaie. La Radiophonie se meurt en
France. . .
Qu'une collaboration é~r()lte et
sincère fasse qu'il en SOIt autre-
ment, au Maroc !
~
 ~&~ r.~ ~I!i$Ur~1 ";JJ" ,~~".~ ,:3. ':,

,::o~:ti;~~:;;';'"o"Fo«r amm es
~";'LJt!lREPRODl.ié'TION ,DÈS EOOLE DES POSTES za Persa (E. Guiraud-Mouton) La Do-
~i~~~~!YI~~~,f:~T-•."...ERDITE 458 mètres lores, seleel'ion (T. Breton).
21 h, : Fiu cie l'émission.
13 h. 30 ; Concert.
OeQ,PrV RIQHdT,OOMPAGNIE l. Le sdnge d'une nuit d'été, ouvertu- LANGENBERG
FRANÇAISE DE RADIOPHONtE re (Menclelsshon) ; 2, Ma mère LOye 468 m. 25 kw.
~ Z;::'· '; ~'.1~.''' '; - , ' ". '.
(Ravel) ; 3. 'Rlgoletto fantaisie (Verdi) ; 9 il. 10 :Emi ssion religieuse, avel' soli,
5A!YIWI '0' DEC- ' 4, Narclssus (Nevin) ; 5. Ballet de Cour
(Pierné);
chœurss. orgues.
13 h, ct 14 Ir. : Musique de chamlJre.
RAD 11>-TOUTOUSE 14 h. 30 :, Depuis la salle cles fêtes cil 1 16 h. 30 ct 18 Ir. : Concert.
L:'''891,,' m,j'fI.J,sS 'kv.r. joul'nal " Le Journal ", cliffusion clu con- 1, The Scorcher (Rosey) ; 2. Egmont-
""HZ; 11;",45 "r"~ollclJM'::'('ji'l"ert par la 'S(j~ eert symphonique clonué sous la clil'eetfoll Cu~erture (Beethoven),. 3. In Adams Pa-
l'Ü'i,té',;Llinll'i1eaoc'll'lllDe "Ge" .,"$,F.. à Mont- de ;\1. Hem'f Tomasi, gr'and prix de Ho- radies (Urbaclr) ; 4. Schwanensee-Sulte
l}e lHe'p,. ",if""""" ,,;,' me. (T,,(~haikowsky) ; 5. Was Blumen traumen
L'ln .. 'Ilttle gaNlen', 'fox-trott (Felice); 17 h. 15 : Depuis le théâtre Mogaclol'. (Translatel1r) 6, Zwelte Rhapsodie
2;-'Mar!fulil: bèrgers (Jane Vlen) ; 3. The diffusion du concert Pasdeloup dirigé pal' (Liszt) 7. Morgenblatter, \-Valzer
"quaker gl,rls, (E;'Mouclltoh) ; 4, Canzo- M,. Rhème Baton. (Etr'aub) ; 8. SlIbermond, Intermezzo
netta Oi.?l,'lHppmci) ; 5: Ce sont elles HI h. 15 : Haclio-J cJU rn al cie Franc'C'. (Darewsky) .
(J>"I:l'âl'ü110nt) ,; '5."es masques, fantal~ :20 h. 30 : Cours d'Astronomie. 18 h. 30 et 19 h. : Retransmission du
SLe ,(Pédrotti), ;7,. Bell.:de Londres (P. 21 h. ; Haclio-coneert. chant du Canari.
Fauchey)j 8: ,El HabanllSo «<Jane Vieu); 21 h, 30 : Causerie : " Un métier In- 20 h. 15 : Concert populaire'.
il. Le,blt/sél' de Roxane (L.Deltour)J,; ,1a. 1. OuvertuI'&, " E. T. A. Hoffmann »
dépendant pal' M. Lomont, DireetC'llr des
Le Tro:uVèI'll, fàntalsle"(G. Verdi) ; 11. ateliers écoles cie la Chambre de Com- (Ileseh) ; 2. Reglster-Arle des Leporel-
Fantcches etpantfns (G. Razigade) ; 1,2. merce de Paris', 10 aus " Don .Juan » (Mozart). Wilhelm
Morphlna (lILSpoliansky) 13, Danse Musique de danse transmise depuis le Strienz ; 3. Gavotte aus « Idomeneo »
mlt/ilache'(P.Wachs) ; 14. Petits po- Colissum de Paris jusqu'à 24 h. (Mozart) ; 4. Nachtmusik (Hêuberger) ;
tlnéjmarclet'a (A. Barbirolli) , 5.iVJilitarmarsch (Schubert) ; 6. carmen
20 h. 45 : Concert de gala offert par RADIO-TOUTOUSE fautaisie fiir Violine und Orehester (Sa-
la 'Dépêche de Toulouse : L. 391 m. P. 3 kw. rasate) Terese Sara ta ; 7. ,a) Rondo yom
L HeplSdRl,Pi .fox-trot! (Caser et Co- 12 11. 20 : Chants religieux. ' goldenen Kalb, b) Serenadeaus der Oper
hen) ; 2. Souvenir .de Fleurine,' trompes 12 h. 30 : Just à blrd's cye of my old « Faust» (Gounocl) Wilhelm Strienz ; 8.
àe chasse ;,3,LaVJIIIl-Sall'lt Hubert, trom- Kentucky home. Algerlsche Suite (Saint-Saens).
pes de chasS'è;' L t:e Jon]llllUr de Notre.. f~ h. 45 ; Concert.
Dame. ( Massenet), fantaisie; 1re pal\tle, 1. Quand la bombe éclate, marclle (P. LUNDI '2 DEC.
faiitaisie, '2epartle, '5. La'Yierge ent~nd L1ncke) : 2. Sérénade espagnole (C. Cha-
fOJ;t bien i 7. Fleurissait une sauge ; mlnade) ; 3. Pharaon, fox-trot! (l". Capi-. RADIO-PARI8
8. El pano marunà s()IO de Vlo!on (F'aIJa); tan!) ; 4. Sous ton balcon (R, Drigo) ; 1.750 m. 5 kw.
9. Arle,qûln, solo aèvloloncelle (Popper); 5. ,Impl'omptugalant (P. Fauchey) ; 6. 8 h. : Informations Revue de la Presse.
lQ.Werther,Ilr~lude,"'Orcnestre (Masse- Kamlet, fantaisie (A. Thomas) 7. En 10' h. 30 : Informations et cours ; Dix
Mt) 11, 0 naiùre... ·; '12:J'al1ral sUr ma gaieté (E, Fllippucci) ; 8. Une goutte minutes de mus!rœle. . ..
Pàfti·ille~•.• ; 13. Prière du troisième ac" dans l'Océan, valse (J. Gung'l) ; 9. Pépita 12 h. 30 : R'lmio-Parls-Coucert.
te ; -14.' POllrtrttol me réveiller... ; 15. Air (V. Staub) 10. La Poupée, fantaisie (E. Trios classiques, chants populaires
des' letÜ'ëS', (première partie) ;16. Air Audran) ; 11. Tango de amor (E. FiIip- rl'Anjou et de Touraine avec le coneours
des larmelf'; 18. Prélude du quatrième pucci) ; 12, Lollta (L. Ferreté) ; 13. de Mona Givry. et Jean Calaln.
acte,';. 19, J;.àrsque l'enfant revient ;20. Gavotte (Gossec) ; 14. Rugby marche, Au cours du Concert, Informations de
Drlft/ng and,dreaminlJ', valse (CUrt'8). (Boyer). Presse.
2} b.· 15 :Gonféreu~e donnée pllr J'U- 14 h. 10 :, Prêch,e Par M. le pasteur 1:l h. 50 : Cours des valeurs à la Bour-
nitn dés Grlllùïes A'S50ciatlonsfrançlilsf!~ Leugereau. Psàumes chantés. S'Ü (le Paris.
pour l'ESSor ilatlQnai, '96, ·}Jouleva.r<t'Ras- 20 h. 30 : Causerie de l'Union des Fé- 16 h. 30 : Cours.
pail, à paris ; cl, Là natah'ié facteur Ile dérations des Synd1cats d'Ini.tlatlve de 16 h. 45 : Après-midi littéraire et mu-
prospérité écoil6mù1uè »'1"(; France et de la Haute-Garonne. - sical présenté par Maurice Landeau,
20 11:,45 : Concert offert par Phillps- 1. Chanson mélancolique, orchestre (G.
DIM~l'SfÇfIt ,l'IDEe. RacHo.
1. 1'111' taklng that bady home, fox-trott
Brun) ; 2, Les Troubadours par Maurice
Landeau ; 3. F!oèmes des Troubadours dits
'RADIO-PAftIS (Ji)avit) ; 2, Nice Baby (De Gel'acohiu) ; pal' Mme Suzanne Huberval ct Maurice
,.:r, 1:,;~7"~:n1;j'f5 kw., des lettres (cleuxième partie) ; 17. Air Landeau ; 4. Deux Chansons de Trouba-
1'2 h. : MusiqU:ff: sPiritJ;leIJe par les 3. Le dernier sommeil de la Vierge (Mas- dours : Il) Alba 1175 du Troubadour Gui-
Chœurs de la Société César, ,Franck soùs senet) pour violoncelle ; 4. Le Rallye l'and de Borneil ; b) Ballade Provença-
hi direction· de ,(Justin Wl'Igh~,. normand 'trompes de çhasse ; 5. Le Etien- le, nébut du XIIIe Siècle chantées par
Causerie religieuse " Si vous saviez le ne, trom'pes de chasse, (Hubert) ; 6. La Mme Wllhemine Coudray ; 5. Poèmes de
Don .de ·:])ltlU, 'Serait-ee' notre Situation fête au chAteau, trompes de chasse ; 7. Troubadours dit pal' Mme Suzanne HubeI'-
ACqUis(l IcH>as·"'»., par .leRévér~nd Père Le Fernand, 'trompes de chasse (Dardé),; val et Maurice Landeau ; 6, Rêverie Sen-
Padé, 8. Triomphe, (Vlçtor Hugo) ; 9. Ronde timentale (Fred Barlow-Letorey).
Informations de' 'presse.. " ". . de nuit (Gienka) ; 10. Le Faucheur bas- 19 h. 4.5 :, Cours de Comptabilité (5e
12 fi. 30'.:" RacUo·Concer·t,organi~llar que , (Rostand) ; 1 L Valses (extraIt de leçon).
la' Parisienne Edition. . l'enfant et les Sortilèll'es) (Ravel) ; 12. 20 Il, ; Communiqué agricole.
1. Réveit, marclile' (.Margis) ; 2. Mari, Les ,Noces de Figaro, ouverture (Mozart); 20 b. 15 : Cours.
Rose -<Vincent Scotto) ; 3. M'Amour, va,îse 13. Je ne sais quelle ardeur ; H. Mon 20 h. 30 : Causerie sur l'Horticulture
(6';"Stnet?' ; ,':4; ·v-a.lse ,Trlsf.e (Sibelius) ; cœur soupire ; 15. Mélodie (Vidal) ; 16. par M. Georges Truffaut, Directeur cIe la
ri:.'a) Tonadllla Del Arrlcero .,,(pedrO Se-. SI J'étals Jardiner (Chaminade) 17. Revue « Jardinage lI.
l'as, smo dC'Ilïanol'.Iir.):.1iM Lutins (G. Smet) Romande 'de Violine (Honegger) 18. Radio-Concert organisé par Radio-Sé-
sO'lo"'t'M ~'ianol: ;';6.,BII~Yetcla\lJj ,sQ,Il ,ol;-é- HalieluJah, ehar,leston avec refrains chan- lection.
pei'ïoll'e ,;·"7"' h'Num4ro· de,~nt;: S.,La tés (Grey Youmens) ; 19. MI patrla, tan- La Beile Hélène (Offenbach) avee le
Mascotte (Audran) ; 9. Berceuse,llIl fa go; (Sentis). eoncours de Mme PereIll de J'Opéra-Co-
(:R~'né"'iRabèY;)':;·,f~·Il.lse des Fl9l!rs'
'BARCELONE mique.
('fsehaikowsky) . , " , ,', ,: Chœurs et orchestre Radio-Paris.
ftii'ihi;'4i~;":, 'InfoI',IJlatlmls.de.,rl:es~·,;. 344 m. P. 1 'kw. & Direction : M. Bergalone.
'~,_t-ifo"ConQlll·t"'h'll.VeC" l ~'., cOI1COu~l'; "(Ill,, fj' h. :Carîllon de la' Cathédrale.
17 h, 3Q : Retransmfssion de la 2e par- , Au cours des entr'actès, Informatlo
1.tOOnymel,J.lrlW.', . '''',\"' ..,,,,: clc' Presse.
'20 h.'"liA,(Jmmuniq~ <Ur:l!~.~e.:"" .,; tie de l'Opéra jgué au Gran Teatro (lei
ECOLE DES POSTES
"90' . h. 11>: informattonsde P.ressll. Llceo. '. ,
;1#~ll>'tl. : RŒdio-m~;;pa.rll1ario\;',Ç,a,~es ,20 h. : Hécitl\.tion pal' M. Toresky. 458 mi~res
20 h. 15 : Concert. 15 h. : Diffusion du cours de M. Geo
et son ocbestre,""'n"·", " ' . ges Henàrd, professeur au Collèg-e
, Aü·,,;UoUil!$; '''des,;.entr~~$.;,,,,jnforri!atîOns Don .Juan, obertura (Mozart) ; Mar-
qu1,.etteJ:,m~nuetto (V. Charmette,s) ; Dàn- Fr;lnee, sur : « Les Conséquences social
de P~(ji'

NOTRE ROMAN
 II
(18 la création des chemins de fer ".
1.; IL : Conecrtdn journal an Studio.
1. Suite Bergamasque (ll(\lmssy) ; 2.
Au Matin (Ghnminade) ; :1. Manon' ,élec-
tion \lIlllS"elwt ; .f. fIal)H!Wl'a (Hary)
5. Ciboulette (Beynai<lfl Hahn) ; (;. Mar-
che Turque (Mozart).
jg 11. Hadio .J'HIl'lHll <le Fr:mef,.
"" ~o ,.IL :Lr; La 1,l (1. l' Î 1/,: SIlI' l'aeellJnutateuT'
me'rveiU:t Alnwid:t pal' ill. lIaniel Aug'e: in-
g-(,;nielll' (,;lt'(:trÎeit.·rL
21 h. : Baclio coneen (lo gala.
RADIO-TOUTOUSE
L. 391 m. P. 3 kw.
12 11. 4;, : Com·('rt.
L Pierrot va t'en guer're, marche (F.
Le Bey) ; 2. Page et soubrette (L. Chris-
tol) ; 3. El enamorado. tang'fl I.E, Bosso);
4. Tout Paris, vaise I.E. \Valclteufel) ; 5.
Les Cloches de Corneville, t'antaisie (Plan-
quette) ; G. Sérénade plaintive CE. Gillet);
7. Picard y, t'ox-trott (Al. Hose) 8.
Klang Sou (J. l'orret) ; 9. Rêve (A. d'Am-
lJrosio) ; 10. Les Huguenots fantaisie Me-
yel'lleer) ; ej L FeuIlles d'autJmne (O. Du-
pas) ; 12. Matinée de mai (L. Gregh) ;
1:l. Danse russe (A Imayrae) ; 14. In-
dische Gaukler (L. Siede) ; Marion (O.
Grillaert et K Van lIerek) ; Encore et
toujours (E. Van lIùrek) ; Ça, c'est le
fox blues (E. Van lIerd:).
14 Il. 15 : Re1ransmission de l'émis-
sion Hadio-Agen. Cours commerciaux el;
agricoles. ,q
17 b. 20 : Causeric einématographiqüe
hebdomatlaire (le Ciné-Miroir.
17 h. 30 : Sam the accord l'on man
(Donaldson) .
20 h. : La Dame de pique, première
partie (Suppé).
20 Il .• 4" : Concert oHert par la Compa-
gnie <les iampes M"lal-Hadio.
Les Dragons de Villars Opéra-Comiflue
en 3 aeles (le Maillard (sélecti(m).
RADIO-BEZI ERS
158 m. 600 w
20 h. 30 : Comrnnniw. eonceJ't
L Original marche (Joseph I1ico)
2. Ouverture du Barbier de Séville (I1os-
sini) ; 3. Melodrame pour violoncelle (Bo-
nay) ; 4, Les Cloches de Corneville fan-
taisio (Planquette) ;). Ce que chantait.
Grand-Mère Bluette (Francis l'opy); ô.
Aida l'anlai"ie (Verdi) ; 7. Gent.ilie Pou-
pée valse intermezzo (Hiquet'ort) ; 8.
Carmen t'anlaisie (Bizet) ; O. Entr'acte
(Franeis Popy) ;10. Vas-y Marie ono step
(illario-Cazes) .
BARCELONE
344 m. P. 1 kw. 5
>11 h. : Carillon dola Cath(,drale.
18 h. 10 il 10 Il. : Concert.
The ride of the Janissaries, mlll'cila ('fr.
1'inel<) ; Los de Aragon, seleccion (S"I'-
ràno-I',H'lweo) ; Mecachis ! que guapo
soy 1 schotis (E. Fnst(,) ; El baturro, valz.
,inta (A. Coto) ; Buena boca, polka (Jo:.
Waldleut'el) .
21 h. : Carillon de la Cath.i<lrale.
2211. il 23 Il. : Concert.
La Soprano Ligera Carmen Rimat. in-
tcrpretera ; Serenata (Sdl1~bel't) ; La 71'a-'
vl'ata, andante y allngro (>"'l'cli) ; Can-,
cion de Solveig (Erl. Grieg) ; Vocè de
primavera (.r. Slranss) ; l'ol'ehestro in-
terpreteta Escenas napolitanas" suite (J'.
Map,sen"l-Monton) ; a) La Danza ; lJ)
La procesion y el improvisador (varia-
eionns) ; e) La Fiesta.
LANGENBERG
468 m. 25 kw.
13 h. il 1'1 h. 30 : Concert.
1. Unter Brief und SI!egel, MarseII (BeC'-
ker) ; 2. Strand wellen, Walzer (Lüllng-» ;
3. Ouverture zur Oper <t Die Madchen von
Artois » (BaHe) ; 4. Melodlen aus dem
Ballett <t Sylv'ia » (Delibes) ; 5. Ich hab'
dich so lieb, Lied (Wott') ; G. Potpourri
#_au~ der Operette <t Gasparone » (Milloe-
ker) ; 7. Bacchantenzug, Charakterstück
(Siede) .
.--......._--:----"':":--------,_....-.,..... ---_.-.......
18 h. il i 0 h. : Concert. 0 (E. BosSo).; 5. 8. A. R..,rantllisl.e (L Ca'-
Vesperkonzert. Leltung Rlngnalda.
LOuverture, zur Oper« Indra» (Fio-
SII':Hlll ; 3. Szenen aus d!lr Oper <t Bohè-
tow) ; 2. F'esche Gelster Walzer (Ed.
me )) (Puceini) ; 4. 'Seren'ade (Gounod);
fi. Gang durch den Marchenwald (Meyer-
Holmnnd) ; 6. Lortzlng Llebblingskinder,
Fantasie (Urllach) ; 7. Abmarsch ln die
Quartiere, Marsch ,( Blank,mlJurg).
20 h. 1" à 24 h. Concert.
MARDI 13 DEC.
RADIO-PARIS
1.750 m. 5'kw.
8 h. : Int'ormations ; Revue cIe la Presse.
10 h. 30 : Int'ormations ct cours.
Dix minutes ete musique.
12 11. 30 : Radio-Coneert par l'orches-
tre Albert Locatelli.
1. Fais ça pour mol (P. Pares) ;2,.
Mélancoiie (R. Branga) 3. Namouna
(suite) (Lalo) ; 4. Recueillement (R. Ge-
llot) ; 5. Gavotte (Lully) ; 6. 'Sérénata-
Mor'lsca (Chapui) ; 7. a) L'Ile Madeleine
(l\enan(l-Maflel-Clerc) ; lJ) Var'iations sur
le Clair de la Lu ne (I~ambert) solis ete
niano Mareel Briclot ; 8. Le Roi s'amu-
se ballet (L. DelilJes) ; 9. Le Jongleur de
:Notre-Dame (Massenet) ; 10. Danses, !lS-
:pagnoles (Mozskowski) 1 L Romance
,du Concerto (Lalo) ; 12. Suite brève (Au-
ibert) .
Au cours clu concert. int'ormations de
T'l'esse.
13 h. 30 : Cours.
1 () Il. 30 : Cours.
1 () Il. 45 : Radio-Paris-Concer'.
L Espagne (lI. Frevillot) orchestre
2. Sonate (Gabriel Faure) vt610n 'Jéliny
.Joly ; 3, a) Nocturne en Fa Dièse (Cho-
pin) ; lJ) Valse Bourrée (Georges Brun) ;
piano MaJ'eel Brielot ; 4. a) Lied (Vincent
fi'lndy ; b) Danse des Elfes (Popper),
violoncelle Jaeques Serres ; 5. Menuet Vif
(Louis Ganne), orchestre.
10 11. 4" : Cours d'anglais élémentaire
:le leçon, répétition.
20 11. : Communiqué agricole.
20 h. 1" : Cours etes cafés. des mé-
taux, etu cuivre, programme etes specta-
1:ies, résultats des courses. communiqués
clivcrs cours (le clÔture cles cotons. In-
formattons.
Causerie littéraire " Marcellin Berthe-
lot ", par M. Marcel Ray.
21.1. h. 30 : Haclio-Concert.
Le Coq d'Or (R. Korsakoff) avec le
con",ours (le Mme Ritter Ciampl et' de M.
lluIJcrty cie l'Opéra.
OrC'!les11'e sous la direction de M. Hen-
ri Det'osse.
Au CUlIl'S (les ell\r'aetes, int'ormations (le
Presse.
ECOLE DE$ POSTES
458 mètres
14 h. : Coneert.
L Jos!lph, ouverture (Méhul) ; 2. S6-
l'fltlade (\Viclor) ; 3. Parsifal, sélection
(Wagner) ; 4: Au Temps Jadis (Monta-'
gné) ; 5. Avril au Bois (Gregh) ; ô. Hé-
J'(jriiailc, ballet (Massenet).
16 h. : Cours rIe M. Ch. Gide sur
" Les Communautés 'Coopératives ".
18 h. : Hadio Journal de France.
21 11. : SoIrée fie gala.
L Cosi Fan Tutte, ouverture (Mozart)
par l'orehestre ; 2. Ballet musique de
Hosamunde (Schubert-KrelsSler) par
l'urchestre ; 3. ,Sélection sur La Damna...
tion de Faust, opéra en 4 actes, mUSique'
,cl'lIeetor BCTliOz. uvee le concours de Mme
Nuva Barelli, MM. Chàrles' Murand, René
l'rot ; 4. Hérodiade, ,ballet (Massenet)
Ilar l'orchestro.
RADIO-TOUTOUSE
L. 391 m. P. 3 kw.
12 11. 45 : Concel·t.
L Dlé Schonbruner, valse (J. Lanner)
2. Madrigal (Brunett!) l 3. Danse hon-
,grolse I.E. GIllet) ; 4. Sérénade attendue
, ........
.....:.;.--.....:.;.
l'yI!) ; 6. Dane svOllée (H. Candlolo) ; 7.
Désengano, tango (J.-M. tUcchesi) ; 8.
Air de danse (A. d'Ambrosio) ; O. a) El
Meneco (H. Collet) ; b) El Ba,le (H. Col-
let) ; 10 Sapho, fantaisie (. tÇjassenet) ;
11. Polonalse (G. Auvray) ; 12F-or 'ou,
fox-trott (M. Brunest) ; 13. La vraie, la
bath .java (Ch..Braun) ; 14. ,lImbo, .Ilm-
bo (E. Siroux). ,
14 h. 15 : Retransmission de l'émission
Radio-Agen. Cours commerciaux et agri-
coles.
17 h. 20 : Causerie agricole hebdoma-
daire (le l'Agriculture Nouvelle.
20 h. 45 :. Concert offert par le Jour-
nal l'Antenne.
L Went a IIttie levln, fOx-trott (Harry
Waren) ; 2. Manomar, Mary, fox-troU
Conrad ; 3. Romanoe, solo de violoncelle
(Fauré) ; 4. Les Noces de Jeannette (Vic-
tor MaSSé) Air de Jean, 1re partie)
5. Air de J~an 2e partie ; 6. Margot lève
ton sabot ; 7. Bill, Taylor, cornemuse et
binious (Nancyt) ; 8. The Portland, cor-
nemuse et binous (Kheel) ; 9. Le Biniou,
eornemuse et binious (Durand) ;10. La
dérobée de Guingamp (Durand)·; 11.
Humor!lsqu!l, solo de violon (Dvorak) ;
12. Prière et Chanson (GullI!lant) ; 13.
Résurrection, Pleure, qui pleure (DMa-
no) ; 14. Résurrection Katlnska, ee Jour
exquis (Défano) ; 15. Extase (LouiS Gan-
ne) ; 16. Les COntes d'Hoffmann (Orren~
bach)' Les oise,aux dans la charmllle, 17.
J'ai cles yeux, 18. ScIntille diamant ; 19.
Juanlta (Sentls) ; 20. $e canto que canto
12 h. 45 : Concert.
RA.DIO-BEZIERS
1&8 m. 800 w
2'0 h. 30 : Concert offert par àPhllips-
RadIo»
1. Echos de Gloire marche (Josepb Ri-
co) ; 2. La P!ltlte Marle ouverture (Le
coq) .; 3. Mlnuetto (SudeSsl): 4. LaUe
ju Réglm!lnt fantaIsie, (Gauvln) ; 5. Solo
de concert pour vIolon par MI'. Fernand
Fournier ; ô. Scènes mignonne. Tartan. .
1. Air de ballet, 2. Méloctie violon solo,
3 Chanson de l'Aieule. 4. Danse Bollé-
~ienne : 7. 8010 de concert pour viOlon-
cel1e par M., André Laget ; 8. Le violoneux
fantaIsIe (Offenbach) ; 9. ~drlgal il
Manon (Staz) ; U. Hop? Hop? one step
(LeI!lpers) ; en' intermède M. Den'ys tin
dil'eur dans son répertoIre.
BARCELONE
344 m. P.1'kw. 6
11 h. : Carlllon de la Cathédrale.·
18 h. : L'orchestre interprète. ,
The March of the' Crueader.. marcha
(H. Finck) ; El O8.erllo, selecclon (J. Gu-
ridl) ; Murmul1o., tango (L. M. Ferreté);
Thlnk1ng of you, valz (Ioble boston (Cl.
Worsley).
1 W h. 40 : Radiophonie fémInine par les
Stos. pompadour et Georgette.
21 h. : Carlllon de la Cathédrale.
21h. 1'0 : La Quintette interprète
Blltls, marcha espanola (Mario Bruse-
las) ; S!lrènata romantlca, valz lento (91•
Worsley) ; .Iules Ver~ et cfe, schotis (A.
Coto) •
21 h. 10 : Le poète catalan Don Jaime
Rosquel1as Alessan.
21 h. 45 : La QuIntette interprèt~ :
El esoandalo, polka (A. Cotü1 : Nenlta.
tango (.8. V{)lart) ; En badlnan~ (d'Am-
broSIo) •
, 22 b. 05 : La C{)ntl'alto Concepclon Cal·
lao Interprète : '
o mlo bel foco, aria (B. MarcellO) ;
Gatone, arIa (G. B. pergolessi) : 0
~I dl plagarml; arIa (A. Scarlatti).; 0 de'
c_-
mlo doloe ardore, arIa 0:;. Gluck).
22 h., 35 :La ConcCTtlste de Guitare
Eatudlo en SIBéII'Iol (Sor) ; Pavana
Srta. Rosa Rodes Interprète :
(Tarrega) : Mlnueto enLa,ma,or (Sor)
Mazurka (Tarrega) : 8u!lno (Tarrega).
23 h. :' Fin de l'émll\slon•
_-
............... ........ .......----.......

LANQENBERQ
468m. 25 kw.
13 h. à 14 h. : Coneert.
l. Teutonen, Marseh (Lüling') :1.
Verschmahte Liebe, Walzer (Lincke) ; 3.
OUllerture zur Oper « Die w'lebe Dame »
(Bolldieu) ; 4. Melodlen aus der Oper
« Der Postillon von Lonjumeau » (Adam);
5. FrühlllljL am Rheln, Lied (Roser) ; 6.
Pollpourrl aus der Operette « Der Ober-
ateiger » (Zeller) ; 7. Zigeuner,. inter-
mezzo (Konisberger).
18 Il. à 19 h. : Concert.
1. Immer oder nimmer, Walzer (Wald-
teufel) ; 2. Ouvertur'e zur Oper « Le Roi
d'Ys» (Lalo) ; 3. Melodien aus der Oper
« Don .Juan.» (Mozart) ; 4. Traume (Wa-
gner)'; 5. Russlsches Ballet (Luiguin\) ;
6. Küb mich, Tango mllonga (Eysoldt).
20 h. 3U à 22 h. : Grand coneert xocal
et instrumental avec chœurs cPenfants.
MERCREDI 14 DEC.
RADIO-PARIS
1.75()m. 5 kw.
8 h. : Informations; Revue de II/- Pres-
se.
10 h. 30 : Informations et cours ; diX
minutes de musique.
12 h. 30 : Radio-ParIs-Concert.
1. Ouverture de « M,ozart » (R. Hahn);·
2. Cydalise (Pierne) ; 3. La Mélodie (Rey-
,raud), trompette solo : 111. Laurent ; 4.
Berceuse (Max d'Ollon\l) ; 5. Mourette
(Pons) ; 6. Le chant du Barde (Pons) ;
trompette solo : M. L~urent.; 7. Ballet
de Patrie (Paladhile) ; 8., Scènes Forai-
nes (E. Mignan. \
Au cours dU" Concert, informations [le
Presse.
13 b. 50 : Cours.
16 b. 30 :, Cours.. ,
16 b. 45 : Radio-Concert organisé par
T.S.F. Revue. . BARCELONE
20 b. : CommunIqué agricole.
20 h. 15 : Cours.
20 h. 30 : Radio-Concert.
1. Festival dè 'MU$lqueA~trlèhlenne. ;
2. Les Chœurs de Mlle Dewlnsky ; 3.
L'Biolle CChabrier), Opéra-bouffe.
Orchestre Radio-Paris.
DIrecti6n : Pierre Sechiari. '.
Au .cours des entr'aetes, informations
de Presse.
ECOl.E DES POSTES
458 mètres
13 h. 45 : Radio coneert. X lèvres perfumées, valz boston (Cl. Wors-
'1. Ruy !lIas, ouveryture (Mendelsshon);
2. Sarabande (Bach) ; 3. Roméo et.Ju-
lIette, fantaisie (Gounû[l) ; 4. Nocturne
(Coecls) ;5. La Damnation de Faust, bal-
let (les sylphes .(Berlioz) ; Il. 11e' Sym-
phonie scherze et finâle (Beethoven').
18· h. : Radio Journal de France.
20 h. : • Les Légumes » par M. Jac-
ques de Vllmorin.·
20 h. 15, Chronique CInématographi-
que par M. Ch. Lefraper.. . ....
20 h. 30 : Cbronique de la Mode par
Mme LucIe Neumayer. .,
20 n, 45 : Cours de littérature par M.
Jean TerraI, hQmme de lettres.
21 h. : Radio concert. . ..
Musique de danse transmise depHis le
Collseum de Paris jusqU'à 24 h.
RADIO-TOUTOtJSE
L. 391 m. P. 3 kw.. , LANGENBERQ
1. For my Sweetheart fox:'trott (W. Do-
naldson) ; 2.' SéguldJl\e CH. çoUet) ; 3.
En tapinois (E.Gillet) ; 4. Belle voyageu-
ae, tango (E. Malhé) ;5. Le Postillon de
l,LongJumeau,fantaisie (Adam) ; 6. La
PAT"E~iRADlO
,~6, Rue àe Bouskoura
CASABLANCA
Rose noire, valse (G. Aubry) 7. Char-
mante aventure (A. Bose) ; 8. Tzigani'a
(C. Cannas) ; \J. Menuet du printemps
(BeetlloVen) ; 10. La Damnation de Faust,
fantaisie (If. Berlioz) ; 11. Sérénade d'au-
tomne (C. Chaminac!e) ; 12. La Valse à
l'envers (i.. Dequin) ; 13. Parade des
soldat do bols (1.. Jessel) ; 14, A. Taras-
con (i.. Christol).
14 Il. 15 : !tetransmission de l'émis-
sion !ta[lio-Agen. Cours commereia'ux et
agrieoles,
17 h. 20 : Causerie sportive cIu Miroir
des Sports.
20 h. 45 : Coneert.
1. Mes adieux à la Garde marche (Cour-
tade) ; 2. When do we dame? Tip tees
(Gerawhin) ; 3. Put your ai ms whera
they belong (Aekerman) ; 4. Villanella,
solo [le hautbois (FlégIer) ; 5, La Fille
de M.adame Angot (Leeocq). Je vous (lois
tout, 6. Chanson politique ; 7. Le Petit
Duc, Lecoeq). Enfin nous voiei ma pe-
tHe ; 8. Mllrche turc, elavesein solo (Mo-
zart) ; 9. Les deux Grenadiers (SellH-
mann) ;10. Hamlet, Chanson baehi(j'ue
. (A. Tholnas). ; lJ. La Basoche, 0 ton
amour simple (MeSsager) ; 12 LaWalky-
rIe, 0 'glaive, 2e partie (Wagner) ; 14.
Fortunio (Messager). Si vous eroyez que
je vais (lire; 15. 'Ma vième maison grise;
16,..Le Mariage secret, ouverture (Cimaro-
sa) ; 17. Invocation à la nuit (Charpen-
tier) ; 18. Madelon, Madeleine (Borel-
Clerc) ;1\J. Charlot, charleston (Puig) ;
20. Ma loulou (Borel-Clerc).
RADIO-BEZI ERS
158 m. GOO w
20 h. 30 : DancIng.
1. l'M" Gonna 'Lei Bumble Bee Be, fox
trot; 2. Orientai Moon, fox trot ; 3. Haard
Herted Hannah, fox blues ; 4. Babette,
vàlsè anglaise ; 5.My Sugar, one step. etc.
344 ni. P. 1 kw. 5
11 h. : Carillon (le la Cathédrale.
18 h. 10: Concert.
El nino de .Jerez, pasaealle (C. Zavala);
Juegos malabares, sèleceion (A. Vives) ;
May que renovarse, scho'tis (Jose M. Tor-
rens:) ; Gentillesse, valse serenade (CI.
Worsley) ; Tin-tin, polka (A. Coto).
21h. :. Carillon de la Cathédrale.
21 h. 10 : Orchestre :
El Capltan, marcha (J. P. Sousa) ; La
musam danza amerlcana (A. Coto) ; Tes
ley).
21 li. 30: La Sra. Olivar ESc,oté inter-
prète : . .:) 7 h. : Depuis le Collège de FrancJ,l,
'La Parranda (Perez Capo, E. Bnrrull) ;
Charivari, muneeas (lei amor (J. M. de
8agarra, V. Quiros) ; Rosas de Espana,
e"readon (G. Noir, E. Lleonart) ; Tus vlu-
da alegrlta (Perez Capo, E. Burrull) (Gus-
tipi) •
22 h. 05 : Le 'l'enor Santiago MoreIl in-;
terprète :
La nlna. de oJos IlzuleS, romenza (Pa-
dilla) ; La alegrla dei batallon, romanza
(Serrano) ; Canclon de les Batanes,ro-
manza (Soutulloy Vert) ; La Severa, 1'0-
manza ( Millan) .
22 h.40 : Orchestre : El Caballero de
la rp'sà, suite (R. Strauss).
2'3h. : Fin cIe l'émission.
468 m. 25 kw.
13 h. à 14 h. 30 : Concert.
1. Plerrot-Marsch (Bosc)
; 2. Krolls
Ballklange, Walzer (LUmbye) ; 3. Die
Nürnberger .Puppe (Adam) ; 4. Melodlen
•
III
aus der Oper « Manon » (Massenet) ;, (1.
Venezlanlsche Baccarde, Intermezzo
(Leoncavallo)'; G. Türklsche Suitc NI'. 1
(Gauvin) ; 7. Pupper] (SiecIc).
18 h. à' J\) h. : Une hcure musicale' eon-
sacrée aux œuvres de JoSeph Haas.
20 h. 15 à 24 h. : Gran(1 Coneert, œu-
vres de Mozart et HaycIn, (Schubert et
pt l'écHa lion de " der Tor unll cler ToC! ,;.
JEUDI 15 DEC.
RADIO-PARIS
1.750 m. 5 kw.
8 h. : Informations; Revue de la
Presse. ,.
10 h. 30 : Informations et cours ; dix
minutes de musIque.
12 h. 30 : Radio-Concert par l'Orches-
tre Albert Locatelli. .
1. My Heart Stood Still (RûdgerS) ;; 2.
La Corte de Faraon (V. Lieo) ; 3. Coucou
(IL Branca) ; 4. Nocturne (Boellmann) ;
5. Bourrée (Février) ; 6. 2e Arabesque
(Debussy) ; 7. Faust, fantaisie (Ch. Gou-
nocI) ; 8. Aux Etoiles (Dupare) ; 9. Deux
Pièces (Paul Dupin), solo de violoncelle
Jacques Serres; 10. Sur la Giralda (J. Tu-
rina) ; 11. Andante et Final (Grieg) ; 12.
Dans la Cathédrale (B. Godard).
Au cours [lu Concert, informations de
Presse.
13 h. 50 : Cours.
16 h. 30 : CourL
16 h. 45 : L'Heure Classique : Flo-
rian et ses Fables, présentation par M.
Dorival de la ComédIe-Française.
j \J h. 45 : Cours de comptabilité élé-
mentaire (6e leçon).
20 h. : Communiqué agricole.
20 h. 15 : Cours.
'Radio Communiqué en Espéranto.
20 h. 30 : Radio-Concert.
1. M. Paty de l'Opéra ; 2. Le Mariage
secret (Cimarosa), Opéra-ComIque. Or-
chestre Radio-Paris; Direction: M. Cloez
chef cl'orchestre à l'Opéra-comique.
Au eours des entr'actes, informations
de Presse.
ECOLE DES POSTES
458 mètres
16 h. : Radio Concert de la Pile Plle-
bus. X
1. Petite suite de Concert (Czloudge
Taylor) ; 2. Aubade (Husyssmann) ; 3.
Lakmé fantaisie (Delibes) ; 4. La Walky-
rie, ehant d'amour de siegmum] (Wa-
gner) ; 5. Humoresque (Tchaikowski ;
6. Fête .Florentlne, (Mignan).
diffusion du cours de M. Ch. Glme, sur
" Mes clivers aspects de la solldarité »
18 h. : Hadlo.J ournal de France.
20 h. : Cours d'ESpéranto.
20 h, 30 : " Le Quartier Latin». cau-
serie aneccIotique par M. Jean Emile Ba-
yard, homme de lettres. .
20 h. 45 : CauserIe juridique par Me
André Saudemont avocat à la Cour.
21 h. : Soirée de gala offerte par
la Pile Leclanché.
1. NIIelusine, ouverture (Mendelsshon) ;
pal' l'orellestre ; 2. Roland (Lulli) ; Les
Abencerages (Cherrubini) ; M. René Prot,
dèS Concerts Colonne ; 3. Chant du Soir
(Schumann) pour vIoloncelle : M. Ray-
mond Worms ; 4. Soleil Vainqueur (P.
Codini) ; Xavlère (Th. DuboIs) M. E.
Gaymard, deseonce.rts Pasdeloup ; 5.
IXe Symphonie (Beei,thovull) par 1'01'-
ehestre et les ehœurs. Ténor solo : lit.
René Proto
L08 meilleUrs postes de T.s.r;
Les·meilleures piècesùôtachéos
Les lampes les plus résistantes
Sur demande
envoi' franco du catalogue
 IV
RADIO-TOUTOUSE
L. 391 m. P. 3 kw.
12 1", .J 5 COIlC'TI olï'e,1 P:If' le Badio·
Club de l)ax et. dela Cùte d'Argent:.
l. Marche éthiopienne (E. Filippllcci) ;
2. Vous dites, marquise ? (E, Gille!) ;
3. Chant d'amour (A. Capri) ; .J. Séréna-
ta (U. Cacciali) ; ;;, Phi-Phi fantaisie
(II. Clll'islin(,) ; G. Desde la réja (B. Hu-
guet) ; 7. Un soir de fête à la Havane (E.
Filippncci).; 8. Souvenirs viennois, valse
(R. Berger) ; n. Fantoches et pantins (G.
Razigaele) ; 10. Si j'étais Roi, fantaisie
(A. Aelam) ; 11. Ninive, fox-troU (L. Sie-
ne) ; 12. Sérénadé du pr'intemps (F.
Drella). ; 13. Dejo Dolga (Barcll) ; H Za-
mora, paso doble (.I.-~r. Lueel,e'i).
14 Il. 15 ; Helransmission de l'émis-
sion Radio-Agen. (~(nll'S C(Yflllnercianx ct
agricoles.
17 h. 20 ; Causerie scieutifique de la
Science et la Vie.
20 h,. 45 ; Concert.
1. Marche nationale de l'Emblème (Eat-
hlM) ; 2. The sesqui, marelle (Sonsa) ;
:J. Le Ruisselet (P. Fiévet) ; 4. Air dé
!,.ia (Dellllssy) ; 5. Mignon, Elle est ai-
mée (A" Th. Thomas) ; G. Mignon, Con-
nais-tu le pays (A. Tllomas) ; 7. Ray-
mond, ouverture, 1re parUe (A. TllOmaS);
9. Marche pontificale (Widor) ; 10. Sé-
rénade (Gounod) ;11. Largo (Haendel);
12. Ave Maria (SciJubert) ; 1 a. Rêverie
(Selmberl) ; 1-1. Mélodie en fa (Rnbins-
tein) ; 15. Mefistofele, .Te suis l'esprit
(Beilo) 1 G. Mefi'stofele, La fougue infer-
nale (Beito) ; 17. Light Hoits ('Iargo-
l'Y) ; 18. Brasi Serita, tango espagnol; j Il,
La Marseillàise (Bouget de l'Isle).
RADIO-BEZIERS
158 m. GOO w
21l 11, ao ; Concert sous la direction cIe
M.Baymond Fournier, cliplümé de l'Ins-
titut National (le Paris.
1. Marche Tunisienne, piano ; 2. En-
chantement de Massenet, chan té pal' Mlle
Oelette Simon; a. En bateau (cIe Bnssy) ;
4. Le Pardon de Plohermel chanté pal'
M. Gllicholl Basse ; 5. Le Cygne de St-
Saens pour hautbois ; Ü, Causerie snI' la
T. S. F. par M. Ancll'é Faucher ing'énieur
E. B. P. ; 7. La Favorite Donizetti Pour
tant d'Amour ciJaulé pal' M. Navarro Ba-
ryton ; 8. Faust trio final ehanté par
Mlle MarUrnori MM. ()UiellOU basse et
Bor Tenor ; 9. 'Huguenots Pif Paf chanté
l\f. Comte IHlsse ; 'IOW M. Leouel phéno-
rni,ne vocal dans son répcrloir ; 11. Va-
lencia paso dollle(,loSe Padilla).
BARCELONE
344 m. P. 1 kw. 5
11 Il. ; Carillon (le la Cathéclmle.
18 h. 10 ; Orclles tre.
Folies Bergère, marcha (P. Lincke)
El Huésped dei Seviliano, sleccion (.r.
Guerrero) ; Oanco d'antena, tang'o (Il. Pe-
rez Vilar) ; Charmant, valse lento (Cl.
Worsley) .
21 h. ; CarHlon de la Cathédrale.
21 IL j 0 : Hetransmission de l'Opera
qui se ,joue an Gran TealI'o deI Lieeo.
LANGENBERG
468 m. 25 kw.
j 3 h. ft 14 Il. ao; Concerl.
r. Frischer Mut, Marseh (Bion) 2.
Blumenkorso, Walzer (\Valclteut'el) 3.
Sacuntala, ouverture (Oo!clmark) 4.
'lVJelodien a. d. Oper « Der Bajazzo»
(Leoncavallo) ; 5. Serenata (OneSli) ; ü.
Romanze (Soludsen) Solist ; Heinrich pe-
neis ; 7. Japanlsche Suite (Yoshitomo).
18 h. ft 19 h. : Concert.
1. Husarenvedette, Marseh (Fucilr) ; 2.
Phonix~chwingen, Walzer (SlrauI1) ; a.
FelsenmUhle, Ouvertnre (Relsslg'er) ; 4.
Liébesfeil' (weingartner) ; ". Klingender
Tl'aum (Percy) 7. QfOcl\en-Serenadé
(Koekert). ' nia.
20 h. 11 24 Il. ; Soirée Jack J~onclon.
VENDRED J 16 nEC.
RAOIO·PARIS
1.750 m.
5 kw.
8 Il. : Int'pI'mation ; Hevue de la Presse.
10 Il. ao : rnfarm<l\tions et cours.
Dlx minulés dé musique.
1.2 Il. ao ; HacUa- Coneert par l'Orches-
Gaylna. . to, E Il sol délLanma; duo (V,frdi); 6.
1. Petite Marche 8ùrlètl(lUé (C. Sol-
,:al'd) ; 2, Sicilienne (Pergolèse) ; a. Al-
legro Con Brio (Beethoven) ; 4. Crépus-
cule (Massenet) ; 5. Allégro (,J. M. Le-
elair) solo cIe violollpar Mlle M. Meuri-
ce ; IL a) Nanny (ChausSoll) ; b) Ra-
danista (Haendel) cl1anté par .Mlle De-
rnontllY ; 7. Dardanus (Rigandon-Rameau). '
8. Suite Funambulesque (H. Busser) ; 9.
L'Ane Blanc (O. Hué) ; 10. Ballet du Old
(Massenet) ; 11. Solo de Céllo par M.
Pierre Pnissant ; 12. Entr'acte ét R4verle
de Cendrillion (Fourdrain).
Au cours clu eonccrt" informations de
Presse.
t 3 h. 50 et IG h. 30 : Cours.
1 G h. 45 ; L'Après-Midi Llttéralré et
Musieal présenté ]laI' Maurice Landeau.
1. Prélude d'Opérette (FI'. Casadesus) ;
orches Ire ;2. Un Auteur Dramatlqué O'al :
.Iean Marseli pal' Maurice Landeau ; 3.
Aquarelle (Cantrele-B1ondin) ; orchestre;
4. a) La Ohanson Politique de la Fille dé
Madame Angot (Lecocq) ; b) SI tu lé
veux (KoeChlin) cl1antées ]laI' Mlle Yvon-
ne Pe]llowska ; 5. Mariagé d'Amour (An-
dré cIe Lorele et Jean Marseli). Mme Mag.
cIe Vellac, Maurice Landeau ; 6. Aubépi-
nes en Fléurs (O. Brun) ; orchestre.
19 b. 45 ; Cours d'anglais~omplém!)n-
taire (4e leçon).
20 h. ; Communiqué agricole.
20 h. 15 ; COUl's.
\. Sophie Arnould (G. Wiginc1) avec le
20 h. 30 : Radio-Concert.
concours de Mme Blanche Toutain et De-
Ilon, M. Beaulieu ; 2. Mélodies, Mlle Fer-
rer (le l'Opéra, M. Sizes professeur au
ConservatoIre : 3. MusiqUé Symphonique.
Orchestre Raclio-Paris ; Direction P. Se-
clüari.
Au cours c1es entr'actes, Informations de
Presse.
ECOLE DES POSTES
458 mètres
14 h, : Raelio Concert de la self duo
latérale Hamo.
1. Euryanthe, ouverture (Weber), ; 2.
Reverie (Debussy) ; 3. Le Tannhauser,
fantaisie (\Vagner) ; 4. Oultaré (Thomé);
5. Peer ,Oynt, fantaisIe (Orieg).
18 h. ; RadIo J oUl'nal de France.
20 Il. Cours de langue espagnole.
20 h. 40 : Causerie pédagogique ,
causerie SUl' ; " L'Art Français sur Mer »
par M. Lindemann, Directeur à la MarIne
Marehancle.
21 b. : Depuis le théâtre du Trocadé-
ro, cliffusion de la manifestation en l'l1on-
neur de Victor-Hugo sous la présidenee
cle M. Ed. HerrIot, Ministre de l'Insti-ue-
Hon PUblique, avec le concours de 1'01'-
(:heslre sous la direetion de M. Gustave
Charpentier Membre de l'Institut, les éco-
les de chant choral, sous la direction de
M. Hadiguer, Professeur au Conservatoire.
RADIO-TOUTOUSE
L. 391 m. P. 3 kw.
12 h. 45 :Coneert.
1. La F4te du vllfage voisin ouvertUl'e
(Boieldieu) ; 2. Scherzlno ('l'h. Akimen-
ko) ; a. Oopak (Moussorgski) ; 5. En-
tr'acté ri~audon (Th. DuboiS) ; 5. Le
Vaisseau fantômé, fantaisie (R. Wagner);
G. Nuit d'étoiles (Cl. Debüssy) ; 7. Valse
OI},. 34 n. 2 (F. Cl1opin); 8. \'es Vieilles
de chez nous (Ch. Levadé) ; 9" Aubade à
Ninon (P. Lacombe) ; 10. Lé Jour ét la
nuit, fantaisie (Cil. I.ecocq) ; 11. El Ha-
banico (.Jan!) Vieu) ; 12. Céndrlllon, sui-
te (,1. Massenet) ; 13. La Moréna (C, Cha-
minade) ; 14. Polonalsé en ré mlneU/' (F.
SchUbert) .
14 Il. '15. : RetI'ansmiSsion de .I:émis-
siou HacUo-Agen. Cours commerciaux et
agricoIés.
17 h. 20 ; Causerie automoblle àe Om..
20 Il. 3() : Grand coll/murs radiopho-
nique organIsé, par 'Ie~ grands lfiagasills
Sigrand.
20 h. 45 : Concert de gala offert Pl\f
l'Association Générale des ,,'commerçants
Hadio-Eleetriclens du Midi.
1. 1 nêVér knowthe moonllght,fox-
trott ; 2. LaLlégéOlsé (MlIIo») Il .. Ma NI-
non (E. van Herck) ; 4. Rlgolet~,>C~ro
nom~ che 1I1T11oe9r' (Verdi); 5;;~lrgQlét­
Chansons ardennal.é8, prè-mIêre tlartle. :
7. Ohansons ardennaises, deuxIème part:e;
8. La Damnation de Faust, sérénac!l> (13el'-
lioz i : li. La Damnation de Faust invo.
eation (Berlioz) ; 10. Le Oarnaval de' Ve-
nise, ehanté en italien, première partie ;
1 L .Lé Oarnaval de. Venise, chan 1:(: en Ha-
lien. <leuxlème partie ; 12. Galathee, COll-
l'lets de la Coup" (Vietor MaSSé) ; 11.
Oavallieria Rustlcana, solo rie violon (Mas-
cag-nl) ; 14. Pas sur la Bouohe, (lu 0, fla
e'est geutil (l'vain) ;15. Pas sur la 80~­
che, duo, .Je suis venu (Yvain) : '! o. 01-
boulette, Arnoul' quI meurt. Heynalclo
(Hahn) ; 17. Oibouletté, Ce n'était pas la
même ehose. ; 18. SlI'on voyait ce qu'II
y a derrièré ; 19 Marié ; 20 Secret, valse.
RADIO"BEZIERS
168 m. 600 w
20 Il. 45 : Concert offert par la Lam-
pe Racliofotos fabrication Grammont.
1. Marche 8arbaré (Gaubert- Elgé) ; 2.
Berceuse POUl' vIolon Jehlinpar M. Fer-
nand Fournier ; 3. Jo.yeux Arlequin (Piz-
zicato Rabey) ; 4. Tanhauser sélection ;
5. Coquetterie (Geirges Brun) ; 6. Stella
MariS grande valse (Soassola) ; 7. Pén-
sando a té (Jacavacel) ; 8. Olna taren-
telle (Sterny) ; 9. Faust 2e séleetion ; 10.
Serenade napolltàlne (Gonela) ; 1L,An-
dalouse (Marc De1mas) ; 12. Mon Pays
marche (GabrIel Parés),
BARCELOI\IE
344 m. P. 1 kw. 5
11 h. ; Carillon rIe la Cathédrale.
18 h. 10 ; Radiophonie féminine.
18 h. a0 ; Orches tre.
Metropol, marella (P. Lincke) ; La Alle-
grla que passa, s"leccion (E. Morera)
En la 80mbllla, schotis (C. Casademont)
ValSé erotlque, valz (J. Sancho Marraco.
21 Il. : CaI'lIIonde la Cathédrale.
21 Il. j 0 : Orchestre :
0001 Luck (L. Mignard).
Le ,jeune Manuel Sobernll, âgé de 15 ans
donne une audition .de chansons. aragonal-
ses avec accompagnement de guItare.
Orchestre : .
Vision, valz lento (Cl. Worsley) ; Deu-
xlèmé canzonetta, (D'Ambrosio).
21 h. 30 : RetransmIssIon 'de " DtJna
ClarInes " pIèce en 2 actèS.
LANQENBERG
4G8. m; 26 kw.
13 h. i'J. 14 h. 30 : Concert.
1. FrOhlings Elnzug, Marsch (mon) ;
2. a) Spielzeug, h) Waldnlxen (Ertl) ;
3. Hélmkehr au. der Fremdé, Ouverture
(Mendelssohn) ; 4. Melodlen aus deI'
Oper « Tletland " (d'Albert) ; 5. Nol'..
dlsche Fantasle, Solo fOr Trompeté (Hocl~),
7. Potpourrl aus der Operette: « Die géS-
chledéné Frau » (Fall).
18 h. à 111 h. ; Le pIaniste Walter Dje-
mann exécute des ÇlJuvres de sa compo-
sitIon.
. 20 h. 15 à24h. : Concert:
1. Ouverture zur Oper : « AgrlpPlna »
(Handel) ; 2. Lukrezia, Solokantaté fOI"
Sopran und Orchestel' (Handel) MiaNeu-
sitzer"Thoennlssen ; 3. Suite 111 D-dul'.
(Bach} ; a) Ouverture.; b) Air. c) Ga-
votte ;d) Bourrée; e) Gigue ; 4. Album-
blatt fUr Violine mit Orchê8ter (Wagner)
BronislawMlttmann ; 5. FOnf Gédlchte von
Mathlldé Wésendonok (Wagner), ad Der'
Engel,b) Stehe still, c) lm Treibhauss,
d) Scnmerien, e) Traume, il-lia Neusitzer"
Tl10enntssen : 6. Vorsplel und Isoldens
yerk111rung aus ; « Tristan. und Isolde'»
(Wagner) Isolde ; Mia Neusitzer-TllOenc'
nillsen,
SAMEJDI 17 DEC.
RADIO-PARIS.
'.760 m. 6 kw~
8 h. : InformatIons: Revue de la PreSSé.
10 h. 30 : Informations et cours ; dix
minutes de musIque.
12 Il. 30 : Radio-Concert le Diabolique
Jazz sous la cllrection.de Mastér Jack~
Au COUI'S des entr'acies, informations
dé Presse.
111~.5f et 1(; 1:1. 3(L: GOUl')!,
16 11,. 45 : Radio- Concert organisé par
ImQmonyme-Jazz.
2.0 h. . CommunIqué agricole.
20 Il. 15 : Causerie ~ous le!?

de l'Union des Gl\1lHles'Ai<soctaHens i~'r::+n-
çaLses. ,;,
20 Il. 30 ': lla(lio-(:OIwert, oeg-ahis{' l'M',
lejflUrnal 'b Le Matin l>,
. l. Chansons Nèg..es (.M_ Coving-toll) ;.":li'
.Airs de Banjo (P;, '<:l1l:1Il).. ,3.' ii':llanstHls
'Am>,iennes;;Mlle Annie vèlm(~uiLOnell','stl'e
Hadio-Matin.
Al! r~ours (les· cntr'a.ctes,. inforluation';.î
de Presse.
ECOLE DES POSTES
. 458 mètres ". .' .
It II,: .flarlio (~4n('.crt d,·, Etablis,e,-
ments Berrens\. , " , 1
1. Scè.nes Alsaciennes. (Masscn!jt) ... ; 2.
Au Matin (G~iw,\inarfcÎ';.3.Capmen,faIi-
taiBie ('Bizet)'"; 4.. Sè"ên'~~~â ma Mie
(CasSarrl); 5'. Le Roy' s'âm'use air, Oc
rlùnsc (DeliiJ'es) ,:
17 h. 15' : Diffusion depnis le Ihétl.ll'e
Mogarlor" rIes conéei'tsPa,rlêloUPrlii'igés
PaI: 1\1. mM1't \VoIrf. ' Villageoise (Henri Gl'CIgh) piano; 6. Duo
l.\lll. Ir, -: HIHlio Joul'flal de France.
20 h. 15: Hèvne des hebd01l1adairps rie
T.S:F: chronique 'spMlive 'paI' 1\[ O. Bom-
bart, "Directeur rI,e Paris .Sports.
20 h. 30 : Causerie sur: " Le Maroc »
par M. lé Dt, 'vV. Grinberg.
21 li. : Soirée de g'ala' organisée par
!'As,;ocia!ion Oénérale' cles auditeurs rIe
T.S.F.
RAI;)IO';"OUTO~SE
~ .. 391 m. P. 3 kw.
12 11. of 5 : COnCllt't. .
L Estudlatina, va:se (\Valrl:'~I!.l'l'!.' 2.
Une noce à '\1ascara (G. Haz'i;arle; , :1-
Sé'r"&nade (Tiarko-HiclIepin) '; 4: Gavotte
des pages (E.·Cazanellve) ; r" La Prln-'
cesse Czarda, fantaisie (E. Kalman) ; ll.
La Réponse du' be..ger (E. Oillet) ;7.
Master Punch «(:·lJillemont) ; 8. Pa-
t ..ouille Indiscrète (O. OoutHer) ; 9. Dan-
se ·blanehe, fan taisie (Boielrlieü.) ; j 1.
Menuet ..égence (Max Ouillalinll') ; 12.
Piéacio.. , onl' 'sIe (II. Niiill6l1s) ; 1:3 Pier-
rot galant (ClIillernont)H. Màf'che
triomphale (G. Auvray),
1.11. ·15 : Hetl'ansrnission dl' l'ëmission
Harlio-Agen. CrJHrS 'cr,llltrierciaux ct ag'l'ico-
les. . 21 Il. 20 : Orcllestre Demons-Jazz.
'l7 li. 30 : Lady lucl (Herllcy).
20 h. : AubQde ~'anioul' (Menti).
20 lI. • 5 : .Conet\l't de gala orrert pal'
la Dépêche de 1'oulouse,
j. l'm looking ove.. a fou .. leaf cio ver,
fox- trott ; ·Z. Le Ca.. naval des animaux
(s''aint SaN1S) ; 3. -Le Cygne (Saint 5al\l1').
. '." Manon, ouvertm'c orellCstt'e (.\la"""'·
net) f, Ne bronr:lH'z pas, Ij_Alloni "la-
G·ILLOT·· RATEL
inaugurent leur rayon T. S. F. par la vitrine
"LB CAUÇt1EMA~ DB L!lÀ..MATBUR!I!I
. '.
'BU~LETIN
.-
Veuillez m'inscri.r~l?our un abonnement de Un an
,Nomet..préno1J1S
A dl' esse' : : :i .'. •.•.
:Adresser '/:lé' ''bune~jp" .
Irr~··6j.irPtllj([j{C.,.
"Ïil',1ll4h:v:llu lH'finier:
:ll'llo dllllJ;hmilJ[' ·an"'"
le Le têv'c~.'''" En fel'rnant
Il''' .\',!((x :·.·jO 0 Il,(iSalilltle ;1 LJe mal'-
("ht'V~~lfr-- I(JUS '~Iei5 elle.Il1ins:q; "1 '2"••\lenHet
()r-rjJI~~:-;tl'é .... UL Ah l-"fuye.z' dOlJ1~,-~ iIn:t-g'n- ;.
J ft. "Efi{)llst· '(}'ür;'jt,I~H~-- 1-T"a v 0:' , f'j{.;·(
; 15 l)tlo
(t(): S:lillt:':-;'UJpl((~~' \ Ll'e. T1:1Pt1è")-
; "1 iL Duo
(/ii'MnÏ'![!-Slll!li('(\ (2e p:lr.ti(-) : 1-i.. MaIJC<l-
co~ onf~ ste.p' '; 1 g ·Yasmina, fox - (1'01 l, ; --J~.
Bh;:ek' 'blJttom, l'ux~tDot 1 ; 20. A, night of
love, valse'.
RADIO-BEZIERS
158 m. GOa w
20 Il. :lO ; ,(:on(l(1n.
, 1. Pièce .,en la mineur. (le Eranck pour
m'g'lle ; ,2. Pièce de .CQf'e.lli violon etpia-
IlO . L.,3., Air .de . Q·lsmonda Henry Février
.elJantë par MIlle Aurlirae ;. 4. Vieux ·com-
tes (EcLRostaud) avee. aclaptatton..musi,
.r:aJ~ .lj(~clamalion par. Mlle. Tergon ;5.
.de .Lakmé (L .. Delibes) ehanté pal' Mme
AHdirae ct, M. Bord 'l, 7. Esuqieses de
(SciIIIIHll1ann) violon ct. piano ; 8. Ma-
d"id (d'Alfred cIe Musset) déclamation et
P!:HlO ; U Ton souri ..e Cathe.. lne clIanté pal'
'~Ime AHdirae ; 10, F .. ivolité (rt'Henl'Y Fé-
nier) piano ; 11. Sé..énade (Sehbert)
pal' .\1. !lord ; j 2. Pochades Andalouses
(de Manuel Infante) piano ; j 3. Berceu-
se (c~11. Sevaclé) rlHllllëpar Mme Audi-
l'al' ; H. Pièoe en mi majeur (St. Saens)
orgue,
BARCELONE
344 m.. P. 1 kw..5
1 1 Il. ; .Carillon de la Cathédl'alc.
18 h. 10 : Orchestl'e.
Belyarenstandchen marcba (L. Sie rIe);
Fan' y 1'oros, seleeet'on (1'. A. Barbieri) ;
Ma..ga.. ltina, tango (E. Zamacois) ; Mou-
rant d'amour', valz boston .lenlo (CL \Vors-
ley) ; Se..enade des baisers (O. de Mi-
(']Ieli) ; Pizple..at, polka (A. Coto).
21 b. : Carillon de la Calbédrale,
21 h. 10 : OrchesU·û'·:
Ouverture du Barbier de Séville (Hos-
sinl) .
22 h. l\(·'transmission du programme d.e
;\IarlrifL
LANGENBERG
468 m. 25 kw.
1:1 11. il 14. h, : Concert.
1. Tr&ueum. Treue, Mars eh (Thelben)
2. Siee,ta-Walzer (Wa1rlteufel) ; 3. Ou-
verturo zur Oper « Zauberflote )) (Mo-
A Casablanca
RUe' de l'Horloge
.,'. '"
D'ABONNEMENT
Ci., :·IJ : ::. " : ::,:::.." ':.:: ;.• :
v
zart) 4:,)Vi;;{od{an a:S: :der·;;ope..
aus « ,Hoffmanns E..zahlungén ,,' (Orren-
bac,lI); 6. Il. Suite (.\lielwli) ; 7. I\n den
Frllhllng (O,'ir'I1). .
18 h. à 19 b. : Cne heure rie rnllsi(Iue.
consael'ëe aux reunes d'Hprrnann Ooti.
20 h. 1 r, il 1 Il. : Soiréc' r'èeréative, l'e-
transmisston (j'Hne opérette,
DIMANCHE 18 DEC.
RADIO-TOULOUSE
L. 391 m. P. 3 kw.
1.2 heure;;; : Carillon llofai:'D,
12 h ..20 : C!lanls r'c,!igiun.
j 2 h. 45 : Concert.
L Arlette, ouvel·ture (,lane Vien) ; 2.
Sérénade (Ch. Gonnorl) ; 3. 'I.e Comte de
Luxembourg, valsC's (F. 1.011ar. ; 4. Scè-
lies montal!<nardes (J. Dyrt') ; ". LucIe' (le.
Lammermoor fantaisie (Donizetti) ; 6.'*
MI copia (M. Jovès) ; 7. Les Millions d'Ar-
lequin 0'. Drigo) ;' (Pal' i\I. Salû'RRe) ;
8. Los ojos de mi morena (J. Sav/lsta) ;
\l.Fandango d'Alnoha (G. Raziga.]f,) ; HI
I.a Chaste Suzanne, fantaisie «(}ilb(\['t) ';
1 L En badinant (A. rl'Ambrosiu; ; 12 Loli lll
ve night, fox-troU (B. Bonacci) ;13. Pi-
rouette (H. Finek) ; 14. Sédibal, one H'.\'l-)
(.il. Bt·;[nl'st).
14 Il. 10 f l(~cbe ]JIU' 'II. l, OaS13111'
LpngereaH. i··:~adJneS c}wntés.
20 h. 30 : Cn userie (Ill l'UnIon df;s Fé-
rlérations rll's Synclieats d'Initiative de
France et de la Haute-Garonne.
20 h. 17, : Conee!'t offe!'t par Philips-
, HacHo.
1. Wimmln Aaah. fox-trott (Dang.her-
ty) ; 2. Dans le fond noir du MissiSSipi"
Blaekbottom (Puig). ; 3. Bive. me you'
heart (S tyx) ; POUi' piano, guital'e ha-
waienne el t'lCtte ; 5. Fa..ewell des.. Ha-
waï (Sacowaeci) ; POUi' piano. guitarf; ha-
walennf; et t'lute; n. Come dy Deal' ("'a-
i'Qwaeci) ; p0l1l' piano. g'uitare lHl\viC'n;
ne ei flûte; 7. Le Crépuscule des. Dieux
(\Vagner) ; Marehe funèbre ; S, !\lai"
ehe filnN)!'e (suite) 9. 1,8 V0j'lg'e (IC
Siegl'riprl ; 10. Le Voyage rie Siogfe!e::!
(sulle) ; II. Chants russes, Rolo (le \'10-
lon'( Lalo) ; 12. Rêverie solo (jr. Ylolon-
celle (SChUnlimu) ; 13. 'Tani1J)ausé.., on-
vorture, 11'(' partie (Wagner) ; Iii. ·2e
pnrtie ; 15. 3e pa!'tie ;. 1H. Chœur des
p('lerins en ,mglhiR ; 17. Hol11ançe do
l'Etoile ; IR. Tango mllonga (Sentis) ;
19. Flo..eclta (José Lukès) 20. En selle,
rnarl!lte (Courtade).
" FreischOtz )) (Weber) J' r,. Barca..ôle
Qualité
<.X,· L::".:.:::,.;.•:::.".•:.:,",',: , , : , ..
 I{(;'raii-es
dernmzdés

Voulez-vous un jonr de silence par semaine, lequel'? . .

Com ment désirez-vous recevoir l'heure'? Carillon - Gong - Annonce verbale.
............ .

Comment aimeriezcvous entendre annoncer les émiSSiOns?I··, . . • . ,.

Que voulez-vous pour régler votre poste avant les émissions? Phono, énuruération. de .chiffrEl's,·
môtronome?
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Musique instrumentale classique minutes -- Variétés. . minutes.
Musique instrumentale légère.......... . minutes - Caüser!es instructives........ minutes.
Musique instrlllnentaie populaire. . minutes - Musique vocale minutes.
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'~;.t'LEnfirl:rbtl)~";"les
les Dlu3'b~tm7~d'lr;êsiusqula
&Uil01JlJ,l'lDlJilQ.;)liil"11 io-6-.cr<9 1
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 LE BREVET DU Dr VEYRE
Montage 'ldeT. S. F. permettant rémiSSion et l~ ~q~eptiH9
simultanées sur une seule antenne
(Copie in-extenso vvec shemas du brevet du D' Veyre)
---~-.-.=..---"-.--_.------=--

La présente invention a pour densateurfixe 18 de 2 à 3millièmes cord 9b-l0b et si, par le collecteur
but de réaliser, au moyen de dis- de microfarad. d'onde 1-2-6-4 arrive une onde
positifs d'émission et de réception Les inductances 9 et 13 partant amortie ou modulée, ayant la fré-
respectivement couplés par indue: de la grille 8 et de la plaque 12 doi- quence sur la.quelle. est réglée le
tion à des bobiines de quelques vent présenter leurs enroulements circuit d'accord 9b-l0b, cette onde
spires, placés en série sur un cir- en sens invers"C ; de même pour les sera transmise à ce circuit par la
cuit antenne-terre non accordé, un inductances 9b et 19b dont le cou- bobine 3 et. l'on ent~ndra par l'é-
poste de TSF permettant d'émettre plage est également variablc. La couteur 17 l'onde anlortie ou mo-
et de recevoir en même temps des batterie d'anode 14 est shuntée J?ar dulée détectée par 16:
courants éledriques de forme et un condensateur fixe 19 de 2 a 3 Pendant que l'on; écoute, on
de fréquences diverses, sur un seul microfarads, pour laisser passer. chauffe le filament 5 par le rhéos-
collecteur d'onde, sans qu'il y ait facilement la haute fréquence. tat 7. Le circuit 9-10, couplé forte-
composition ou mélange de ces di- On dispose, d'autre part, un eïr- ment avec 13,' entretient des oscil-
vC'rs courants. cuit ant"cnne-terre 1-2-3-4 non ac- lations de haute fréquence qui sont
Grâce il ce nouveau montage, on cordé, ayant, en série, deux bobi- transmises il l\~ntenne par la bobi-
peut, par une seule antenne, émet- nes 2 et 3 de chacune quelques spi- ne 2. Si le circuit d'accord 9-10
tre et recevoir en même temps des res seulemeJ1t (quatre il six spires) est réglé à une fréquence très pro-
signaux différents. Plus spéciale- et l'on couple fortement les induc- che de celle de !lb-lOb ou d'une de
ment en radiotéléphonie, on peut tances !) et 13 ayec 2 et les induc- ses harmoniques. on entendra en
causer et écouter en même temps. tances !Ib et 13b' avec 3 dans des 17 un sifflement d'interférences,
par une seule antenne, de la mê- positions telles que le .groupe 9-13- mais en modifiant très légèrement
me façon qu'avec le téléphone par 2- ne puisse réagir, en aucune fa- la valeur du condensateur 10, on
fils. çon pm' induction, sur le groupe fera disparaître ce sifflement d'in-
La description qui va suivre en !)b-l:ib-3. Pour cela il suffit d'éloi- teférences et l'on continuera à en-
regard des dessins annexés donnés gner suffisamment ces deux grou- tendre en 17 l'onde modulée, que
il titre d'exemple, fera bien com- pes l'un de l'autre et de les placer l'on écoutait avant le chauffage du
prendre de quelle manière l'inven- perpendiculairement l'un il l'autre. filament 5, c'est-à-dire avant la
tion peut être réalisée. On chauffe alors le filament 5b production d'ondes entretenues
pal' le rhéostat 7b et on modifit' le dans le tube électronique A.
La fig. 1 est un schéma du dis- couplage Ub-13b, de façon à rester Si, par un des procédés connus
positif d'émission ct de réception sur la limite d'acct'ochage des os- de modulation, on fait agir sur
,;imultanées sur une même anten- cillations pour la graphie, et sut la l'un des circuits 2-9-13, le courant
ne, objet de la présen~e inv~ntion. limite de décrochage pour la pho- électrique venant d'un microphone
La fig. 2 est un schema d une au- nie. En manœuvrant le condensa- 20. on émettra. pat' l'antenne, deS
tre application de l'invention. teur variable lOb, on fait varier la ondes moduléeil', et comme le svs-
Un tube électronique à trois élec- longueur d'onde du circuit d'ac- tème- antenne-terre n'est accordé
trodes A (fig. 1) a son filament 5
chauffé par la batterie 6 il travers
le rhéostat 7. La grille 8 est reliée
il un circuit oscillant composé d'u-
Réalisation du lTIontage
ne inductance \) et d'un condensa-
tetu' variable 10. Le retour de ce
circuit de grille ~e fait, 'par le fil
Il, il l'un des pôles de la batterie
de chauffage. Dans le circuit de
l'anode 12, se trouve une inductan-
ce 13 coupU'e avec l'inductànce de
la grille 9 par couplage variable,
et la batterip de plaque habituelle
14, dont le négatif est relié il l'Ull
d~s pôles de la batterie de chauf-
fat.!e. pour fermer le circuit ano-
dique.
Sur ces mêmes batteries électri-
ques 6 et 14 on établ.it avec un d<;u-
xièll1e tube électrolllque ,R des Cll'-
VUE INTf:RlEl:iŒ
l'nits identiques il ceux de A, com-
me on peut les voir en : 5b, 7b,
Sb, \lb, lOb. llb, 12b, 13b.
La seule différence dans les mon-
tages de ces tubes. A et R, c'est .qu~·
le circuit de la gnlle Sb est l'elle a
l'inductance !/b par un condensa-
teur fixe Hl de 0,10 il 0,15 milliè T
mes de microfârad shunté pil!' une'
_résistance de 2 à 4 méghoms :
c'est le détecteur habituel. On peut
aussi. au lieu de shunter le con del1-
'aieUl' par la résistance, mettre eet-
le résistance entre la grille Sb et
le pôle positif de la batterie de
suivant lin autre procé-
f!{>IN'llCln connu- D:ws le eïr-
enit de l'anode de on place des
écouteurs 17, par tin cmF

\
,,'Ou a supposé la, réception faite
par l'intermédiaire <J'un tube élec-
tronique : elle pourrait aussi bien
êtr.e ,fa~tèp!lrg.alène, ou par un
système, détectéht quelconque.
De même, au lieu d'employer un
tuheélectronique, on pourrait pro-
',(1:u1re les ondes de haute fréqu~n­
ce ara1ternate • par' arc ou par
toji regéné l'd'ondes hert-
\:zle ' ,
même antenne
on peut, bien enten,du, empl9yer
pour Cela un autre des procédés
connus par inductance et capaci-
té, par exemple, ou par réslstaùce
ct capacité, ou bien par résonan-
ce et capacité. etc...
TROISIEME APPLICATION.-=-
Si, au lieu de monter le t 'Ibe élec-
tronique B en système ré,'epfeur"
on le monte identique à A, 01; pour-
ra, en réglant son système <.l'ac-
cord sur Une fréquence différ~'nte
de celle de A émettre en Inêvle
teml?s sur deux longueurs .d'ond~
differentes, des ondes modulées' ou
amorties, qui seront transmises au
système antenne-terre par les in-
ductances 2 ,et 3 et si, sur un autre
système lointain antenne-terre, l'
6' on monte comme l'indique la fi-
gllre 2 deux ou plusieurs inductan-
ces en série 2', 3', 4'" de quelques
spires seulement, c'est-à-dire non
accordées surIes ondes à recevoir
èt ne réagist'ant pas les unes sur
les autres, dque l'on couple des
appa,reils détecteurs A' B' X' avec
ces mdlwtances, 'on pourra l'ccc·
voir avec! l'un des téléphOlles A'
l'oncle émise par A. avec le télépho-
he B' l'onde émisepanB, COI'nme
il èst ind!qu.ê au paragrilphepr,é-
en acte...
, rnarocaine<';
, ,"
i
,;J'~ !'
cédent, avec le téléphone X' l'onde collecteur d'ondes des ondes de poste émetteur, plusieurs systèmes
émise par X, etc... fréquences différentes qui pour- de récepteurs couplés respective-
On peut indiquer à titre d'exem- ront être reçues et séparées par un ment par induction sur un même
ple quelques applications intéres- poste comprenant, à l'instar du circuit antenne-terre.
santes de l'invention à savoir :
a) conversation simultanée sui-
vie entre deux postes éloignés.
na'yant chacun qu'une antenne ;
b) retransmission amplifiée sur
un circuit antenne-terre des ondes
reçues par ce même circuit. . .
c) émissions simultanées sur une
seule antenne d'ondes de fréquen-
ces différentes ou réceptions si-
multanées sur une seule antenne
d'ondes de fréquences différentes.
Il est bien entendu d'ailleurs que
l'invention n'est pas limitée à ces
applications.

RESUME
1 Une combinaison de systèmes
0

d'émission ct de réception de TSF

respectivement couplés par induc-
tion, à des bobines de quelques spi-
res seulement, placées en série, sur
un circuit antenne-terre non accor-
dé, chaque système ayant ses in-
ductances propres suffisamment
éloignées de celles des autres sys-
tèmes et placées de telle sorte
qu'elles ne puissent réagir par in-
duction d'un système sur l'autre.
2° Une variànte de la combinai-
son spécifiée sous le N° 1 dans la-
quelle on place en série sur le cir-
cuit anodique du tube électronique
de réception le primaire d'un
transformah'ur à basse fréquence.
le secondaire du dit transformateur
étant relié à la grille du tube émet-
teur dans le but d'obtenir un relai
transmettant, après amplification.
les ondes recues sur le collecteur
d'ondes. .
3° Lne autre variante de la com-
binaison spécifiée sous le N° 1.
comprenant un dispositif de mon-
tage de deux ou plusieurs systè-
mes émetteurs, couplés respective-
ment par induction sur un même
circuit antenne-terre, dans le but
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LES POSTES "OMEGA"
« Le nouveau poste, à ondes courtes, fera rayonner par le
. monde la belle œuvre de la France ».
LE PREMIER POSTE
Le premier poste, installé par
le Dr VeYI:e, comprenant quatre
lampes d'émission de ~45watts,
montées en parallèle, chauffées
à 5 volts et ayalnt une tension pla-
que de 1.000 volts.
La tension plaque était obtenu~
par une batterie d'accum.ulateurs
,(12 batteries de 80 volts 2 AH).
Deux lampes ordinaires de ré'-
ception servaient à transmettre
aux grilles des lampes oscillaltri-
ces le courant, modulé et amplI-
fié, du microphone.
Le courant du microphontl
était amplîfié,par un système à
4 lampes.Get amplificateur de
mùdulation,alirn,.enté p~r une
hatterie dechaluffage de 6 volts
80 AH, avait une tension plaque
de 160 volts.
LE SECOND POSTE
al!' les succès ob-
oc (où le ou-
LE DEUXIÈME d'OSTE " OMEGA"
réception pal'faitc d'écoute, no-
tamment da'ns la région lyonnai-
se), le Dr Veyre envisage la pos-
&ibilité de l'mnplacer le preIIllcr
poste Oméga pal' unnouveau.'pes-,
te Oméga plus puissant.
C'était dans l'été de 1925. Le
Dr Veyre, pensait anos soldats et
voulait réaliser le moyen de les
distralire pal' des concerts radio-
pholllques.
Il se met aussitôt au travail et
monte le second poste Oméga.
Le second poste Oméga cum-
portait une lampe ,de 150 watt.;
comme modulati'ice, une laml)C
de 600 watts comme oscillatrice.
Cette fois, le procédé de modu-
lation utilisé est celui, simplifié,
trouvé par le Dorteur et dont
nous donnons da:ns ce même nu·
méro le principe.
La tension, anodique de 2.500
vults était fournjepar accumula-
teurs. Il en ét.ait', de même du
chauffage, sous :Ut volts. , '
L'antenne de25 IU ètres de lon-
güeùr éfjaltJ"cpit8ti~uéepar une
de Wdisffls,' à 25 mètres
tet'fr.
VERS RADIO-MAROC
Ensuite le Dr Veyre montait
un troisième poste Oméga', dont
110US reproduisons les photogra-
phies. Ce poste avait '1 kilowatt.
Mais il vient d'être démonté,
avant d'avoir été .Qratiquement
mis en service. Fidèle à son pro-
gramme, le Dr yeyre, par le suc-
cès incontestahle de ses émis--
sinus d'amateur, aValjJ, tracé la
voie, incité les Autorités à s'in-
téresser à la radio-diffusion.
« nadio-Maroc » naissait.
Le Dr Veyre l'lii laisse la place.
AUX ONDES COURTES
Mais le matériel du troisième
poste Oméga al été remanié et
maintenant il ,sert à équiper un
Pllste à ondes' courtes en cours
de montage.
Avec ce poste a ondes courtes
qui pourra ,travailler à grande
puissance, les c,oncerts relayés
de U.adio-:Nfal'oc pourront rayon'-
ner dans le mondé ehtiel' et por-
ter ain&i, partout le témoignage
de: labeUe œuvre de hl' Frimee,
en pays<feprotectorat,ma~ocâih,
süus le î'ègle glorieux de Sidî ~o-
hammedben Youssef. " ,
 NIoduJlati 0
UN PROCÉOË SIMPLE
Le problème de la modulation
ne devait pas laisser insensible le
chercheur inlatigable qu'est le Dr.
Veyre.
Les émetteurs-amateurs lui doi-
vent Illi. nouveau procédé de mo-
dulation : ce prucédé a été expo-
sé par le Dr. Veyre dans Illi article
que nous reproduisoIZs ci-dessous,
articlc paru dans l'Onde Electri-
que d'octobre 1!J2tj·
Tous les procédés de modub.tion
ont, en définitive, pour but unique,
de faire varie:- le débit plaque de
la "~'" UC OSl:UWt1"ll:t; ptt,· iL' cou-
rant modulé du microphone ou de
l'amplificateur qui le suit et cela
par des appareils plus ou moins
simples à régler et toujours coû-
teux.
Le plus typique de ces procé-
dés et, semble-t-iI, le meilleUl' com-
me puissance de modulation, est
celui dit « à courant constant »
ou « chock system» qui a l'incon-
vénient de nécessiter l'alimenta-
tion en haute tension de lampes
modulatrices égales en nombre et
en puissance aux lampes oscilla-
trices : la bobine de choc ou d'im-
pédance traversée par le courant
d'alimentation de toutes les lam-
pes en haute tension s'oppose à
toute variation de ce courant,
créant ainsi un jeu de bascule en-
tre le courant filament-plaque des
oscillations et celui des modula-
trices.
J'ai pensé qu'il y aurait intérêt à
amener jusquià 'la plaque de la
modulatrice les oscillations de hau-
te fréquence. La résistance du cir-
èuit filfiment-plaque de cette trio-
de variimt avec la tension de sa
grille sous l'action de la parole, il
en est de même de son courant
plaque et comme la partie haute
fréquence de ce courant est ali-
mentée par l'énergie du circuit os-
cillant lui-même, cette énerg~e
doit être modulée sans qu'il soit
nécessaire d'interposer aucune bo-
bine de choc. Pour ce faire, j'ai
pris deux lampes semblables et j'ai
réuni ensemble les bornes plaques
directement au sortir des cornes:
l'une de ces lampes a son induc-
tance grille. couplée avec l'induc-
tance commune aux deux plaques
tandis que la grille de la secon-
de est attaquée par le secon-
daire de sortie d'ltn amplificateur
microphonique (montage push-
pull). La grille de cette deuxième
lampe est rendue très négative par
une batterie de piles de 100 à ,120
volts.
Allumons les deux lampes et ;ê-
glons le circuit oscillant au mieux:
,nous voyons qu'en rabsence [dé,
modulation, le m.illiampère-:mètre
100 sur la plaque de la modulatri-
ce indique un débit très faible (15
à 20 m A pour une lampe de 150
watts) e~ raison de la forte tension
négative de' sa grille. Parlons de-
vant le microphone et aussitôt l'ai-
guille monte en suivant les varia-
tions de la parole : un sifflet pro-
longé devant le microphone fait
débiter à la lampe 20, 25 et même
30 III A de plus qu'au repos.
Examinons en même temps le
miUiampèremètre 500 placé sur
le circuit d'alimentation d'ensem-
ble en haute tension des deux lam-
pes. En l'absence de modulation,
si le débit indiqué est de 100 m A,
il Y a 80 à !Hl ru A provenant de
l'oscillatrice (ce qu'il est facile de
vérifier en éteignant Ja mod ulatri-
ee). Si nous parlons devant le mi-
crophone, les deux milliampèremè-
tres 100 et 500 suivent les mêmes
variations, dans le même sens.
Ainsi que nous le pensions, la ré-
ception indique une excellente mo..,
dulation,
Le débit de la rnodulatrice étant
très faible, nous avons essayé de
moduler deux lampes S 1 F de 350
watts avec une lampe Gr3ln111ont
de 60 watts que nous avons alimen-
tée sous 2.001 volts (quoiqu'elle
soit donnée pour un maximum de
1.000 volts) en rendant sa grille
négative par 120 volts. La modula-
tion est bonne, assez profonde, et
en mettant une seconde lampe de
60 watts en parallèle pour la mo-
dulation, on augmente le rende-
~ent dans de très fortes propor-
tIons : en effet, la variation de
courant traversant la seconde s'a-
joute à celle de la première et dou-
ble les variations de courant tra-
versant le circuit oscillant. Deux
triodes de 60 watts en paran~le
modulent plus profondément qu'u-
ne de 250 watts.
Nous avons essayé comparati-
vement sur deux lampes S 1 F de
250 watts, la modulation à courant
constant et la modulation parno-
tre procédé· La profondeur de mo-
dulation est la même et il s,emble
que pour les notes fortes et très
ai/lUës notre procédé soit meilleur.
TI a pour lu~ l'avantage de ne né-
cessiter aucun appareil ni au-
cun réglage spécial et de fonction-
ner avec une puissance d'alimen-
tation réduite.
OSCILLRTRICE
fi
Les expériences faites en étu-
diant ce procédé de modulation
nous Ont démontré que les varia-
tions "de courant de la modulatri-
ce sont plus ,grandes lorsque le dé-
bit plaque, en l'absence de modu-
lation? est faible et nous pensons
que sr dans la modulation à cou-
rant constant on rendait les "rilles
des modulatrices fortement Ifé"ati-
ves, on réduirait notablement la
dépense du courant d'alimentation
à haute tension tout en augmen-
tant les variations de courant dans
les modulations et, par conséquent
dans le circuit oscillant.
Dans le procédé étudié dans le
numéro de mai 1926 de l'Onde
~lectr~que par le capitaine Caillat,
a TUl1ls, procédé que j'ai employé
pendant plus d'un ·an, la modula-
tion, comme l'a très justement re-
marqué le capitaine, est fonction
du débit de la grille oscillatrice et
la b?u,ne modulation correspond
au debrt moyen de cette grille (elle
dépend aussi de la résistance in-
terne de la lampe modulatrice) :
mais, où je ne suis plus d'accord
avec lui, c'est lorsqu'il dit que le
maximum de rendement est obte-
nu pO,ur de hauts potentiels de cet-
t,e g:rlle : les courbes que nous
etudrerons plus loin nous indi-
quent le contraire. Nous avons
toujours obtenu le meilleur réglage
et le plus grand rayonnement dans
l'antenne lorsque nous arrivions à
la Iimited'un décrochage ou d'un
changeme!!t b:usque de fréquen-
ce, ce qUI arrrve lorsque le débit
de la grille tend vers son minimum
et c'est préciséIIlent lorsque le dé-
bit de la grille oscillatrice s'apJ?ro-
che de zéro que la modulatron,
par notre procédé, est la plus puis-
sante - elle corrèspond donc au
meilleur rendement du poste émet-
teur.
L'aiguille du milliampèremètre 50
plac~e ~ur l~ c~rcn.it de la grille
de 1 oSClllatnce mdlque une légère
variation de courant de la grille
de même sens que la variation du
• MO.DUl.l1rRICl:
1filliamp.
100
Voici deux vues. <:lu poste cc OMEOA» 1 kvv.

llstructeurSf<cite~ l'snteîJnêmarDC8ine
, '
 courant plaque pcndant la modula-
tion, de sorte quc, sous- une note
puissante, le débit grille augmente
et le poste s'élol[jne du décrocha·
ge, tandis qu'avec les autres pro·
èédé~, de modulation, un cri fort
fait souvent décrocher les osci !Ia-
tions.
En général, les auteurs indiquent
une baisse aux milliampèremètres
plaque et de grille ainsi qu'au
thermique d'antenne, au moment
de la 1110dulation. Avec notre pro-
cédé, les deux milliampèremètres
marquent une w/[jlllelltatioll de
courant à la modulation. Quant au
thermique d'antenne (gradué jus-
qu'à 4 ampères), il débite 2 A, ()
sous 350 watts d'alimentation des
oscillatrices et son aiguille reste
absolument immobile quelle que
soit la force des sons émis devant
le microphone.
Hevenaht sur la question du dé-
bit de grille, vovons les courbes ob-
tenus avec notre poste émetteur.
Ces (;q,urbes 0!lt été relevées pour
un reglage spceial de notre poste
où la seule manœuvre du conden-
sateur de plaque 0,35 m 11 F nous
fait passer de 250 à 442 mètres de
longueur d'onde, soit une différen-
ce de près de 200 mètres avec un
« trou » de 310 à 356.
Ponr suivre les courbes, indi-
quons les degrés des· condensateUl's
de 0 à 82, pui;; de 82 à O.
LOI'sque le condensateur monte
de zéro à 80 degrés, les débits grille
ct plaque varient en sens inverse
l'un de l'autre (il semble que la
grille prend son courant à la pla-
que). La courbe de l'intensité dans
l'antennc monte très rapidement
de 10 degrés jusqu'à 70 degrés où
l'accroissement commence à s'at-
ténuer, celle de grille baisse régu-
lièrement de 40 degrés à 80 de-
grés. Notons qüe les longueurs d'on-
des croissent dans le même temps
de 250 à 310 Înètres.
Arrivé au 82" degré, .saut brus-
que sans décrochage, la longueur
d'onde devient 442, le thermique
d'antenne qui était à 2A,555 retom-
be à lA,2 : les courants de grille et
de plaque remontent.
Hamenons lentement le conden-
sateur de 82 degrés à 0 degrés
sans rien modifier au poste ,; nous,
constatons que le. thermique d'an-
tenne remonte pour atteindre 2A,6
alors que le débit plaque arrive au
minimum de 155 m A au lieu de
HW qu'il indiquait tout à l'heure
lorsque le thermique marquait 2A,
55 : la longueur d'onde baisse de
442 à 356 mètres, et à nouveau,
sau,!: brusque, sans d'écrochage
lorsque le condensateur approche
de zéro : tout revient au _point de
départ et en remontant leconden-
sateur, nous reproduisons le même
cycle enregistré.
Ces courbes montrent nettement
que c'est verS un niin,mum de dé-
bit des grilles que lè thermique
d'antenne atteint son maximum,
c'est-à·dire au voisIl,age d'tIn chan-
gement brusque de fréquence-
Si, le couplage étant plus lâche,
nous relevons les courbes pour
d'autres réglages, ce n'est plus un
changement de fréquence mais un
décrochage complet que nous ob-
servons et toujours vers un minf.
mum de dôbit de la gl"ille.
De ces courbes il est normal de
conclure que le meillem' rendement
correspond à un minimum de dé-
bit de la grille.
Depuis plus de six mois, nous
employons notre procédé_de, m?-
dulatlon sur l'onde de 30:> metrt's
avec 1.\l00 volts haute tension et
200 Hl A, soit 380 watts alimenta-
tion totale, et nous avons été en-
tendus un peu dans toutes les ré-
gions de France, et, notamment,
sur une seule lampe avec la cote
5 sur \l à 'Bourg-la-Reine, aux en-
virons de Paris ; à Marseille, un
amateur nous reçoit avec trois
lampes sur antenne intérieure de
G mètres. Nous sommes également
reçus en Allemagne. Etant donné la
faible puissance du poste émetteur,
il semble bien que notre réglage
est fait au meilleur rendement et
que la modulation est profonde :
tous nos correspondants indiquent
une grande pureté de modulation,
musiqué très nette, parole très
compréhensible.
.Jusqu'à ce jour, tous nos régla-
ges ont. été faits sur la première
moitié des courbes c'est-à-dire là
où le courant d'antenne augmen-
te en même temps que la capacité
du circuit oscillant.
Nous venons de modifier nos
réglages en diminuant les spires
des iiHluctanc(~s de plaque et d'an-
tenne pour obtenir l'onde de 305
mètres dans la partie des courbes
où le courant d'antenne vari~ l'Il
sens inverse de la capacité. Nous
voyons alors qu'à l'approche du
zéro du eonden~ateur il. Y .' a un
brusque changement de fréquenee
avec elmte du thermique à zéro.
Avec ce nouveau réglage;. nous
atteignons facilement 2A,tl HU lieu
de 2A,55, l'alimentation restant la
même. Hien n'est ehangé dans la
valeur de la modulation et nous at-
tendons des nouvelles d'amateurs
lointains pour savoir si.la portée
du poste a été améliorée.
G. VEY11E
PETITES ANNONCES
-00-
Prix lie la ligne : 1frallc.
Le texte des PetiLes Annonces ac- au primaire. Leseco~dairea 30.000
compalgné d'un mandat doit nous .par- spires et attaque entre la grille et
venir le lundi soir à 18 heures 'Pour le filam.ent la première lampe de
paraHre le samedi suivant. "
La 'domiciliation au .Journal,entrill-
ne une majoration de f franc par an-
nonce,
" MItNUF'AC'tUREPI.EOES DE'tAOHEE;S
T.S.F. demande AGE;NT DEPOSITAIRE
pour le Maroc Ecrire avec référenoes :
Etablissements J. VENARD 64, rue de Sè-
vres à OLAMART ».
Vu :DE'JP<4iRT.~Cède poste 4 Ja/TI..,
pes !,elle, ~bé.ni'terie lllarqy.eK pa- .ra tgrille de l'émetteur qui engen-
ris-:Rhône .'» . n.u600 francs. 'Beatrix
Antenne Marocaine.
IIMipORT,AiNT' Maison tSF'cheÎ'che
reprÉllsentantsal\t6C ré·férenc6s 'dans
tQ,ut le .(Maroc. iFl,\Îreoffres « Voya-
geur » Antenne ,Marocaine, Rabat.
Les ondes courtes
FM. 8 MA.
les émissions de GranDier,
disciple du Dr Veyre
Comment eoneevoir notre numé-
ro spécial de « l'Œuvre du Dr.
Veyre » sans parler de Grangier
qui est son disciple préféré.
Grangier est spécialisé dans les
émissions à ondes courtes. Si vous
allez un jour lui rendre visite, if
ouvrira seS tiroirs et les cartes d'ac-
cusé de réception qui proviennent
de tous les eoins du monde seront
les meilleures preuves des excel-
lents résultats obtenus.
C'est lui, aussi, qui a donné, pen-
dant longtemps des coneerts de ra-
dio-diffusion, au temps où il fallait
pousser l'essor,erécr les galéneux,
laneer la TSF au Maroc.
Nous le félicitons de ses efforts:
aujourd'hui Grangier peut être eon-
tent ; la TSF a conqüis .le Maroe.
if"
L'indieHtif du poste à ondes cour-
tes de Grangier e~ FM 8 MA.
FM 8 MA travaille avec :31 m 50
de longueur d'onde etune puissan-
ee de 50 watts. Son antenne, unifi-
laire, est constituée par un fil de
30;10 de 25 mètres de long, plaeé
à)7 mètres de hauteur et dirigé
en direetionNord-Est.
Comme eontre. poids une nappe
de 3 fils de 15 mètres à3 mètres
de bauteur·
Le montage du poste d'émission
est du système HarUey direct. Une
lampe Fotos,. prenant 7 ampères
sous 6 volts, ehauffèe pHI' aceumu-
lateurs.
La tension phiqueattein,t 96:0
volts., Elle.est Journie par une sé-
rie de petits aceumulateurs.
Le microphone, alimenté par une
tension de 1. volt, 'débite sur un
transforma~,eur ayanla,500 spiresl
l'amplifieateur (montage pus-pull).
Ce cOW'ant amplifié se eoncen-
tre surl~transformateurde sortie
qui agi entre lefilalllent et la grille
de lampe mod "e, se module
sur la g~ille, règl~ début du cor·
cuit plaque <Elt,de e~ fait sa résis-
tance va:iie.<Cette. variation de po~
tentiel shtl'fite:plus ou lIl,oins le cou-
l1
dredans l'espace, par l'antenne,
une modulation.
L'antenne travaille sur SH cin-
quième harmonique avee une in-
tensité de 0 ampere 2.
~ N°5 "",~I'anteDnem a " o e a i n e ~17
ANOS lECTEURS
-,--
Il Y a UU' mois l'A ntenne
Marocaine se présentait à Nous notons que le 14 avril s' ou-
vous, chers lecteurs.
Aujourd'hui, elle faitparaî-
tre un premiel' numéro 'spécial,
consacré à l'œuvre du Dr
V,eyre.
En faisant paraître ce nu-
méro qui l'end hommage au
premier des amateurs Maro-
cains, l'Ant'ennel1Jarocaine a
tenu à marquer une étape.
Les premiers numéros nous
ülitp$rmis de prendre un con-
tact absolu avec nos lecteurs.
De nombreuses lettres sont ve-
nues nous apporter encourage-
ments eh suggestions. Pareilles
lettres sont 'précieuses.
L'Antenne NIar'ocaine est
r organe des amateurs, le j our-
nal hebdomadaire quid'üudj-
da à Mogador et Agadir, don-
ne des nouvelles à toute leur
grande fanlille. j
Devant ce succès de sYlupa-
thie ino:ontestable, devant
l'augmentation considérable du
nombre de ses abonnés et de
ses lecteurs, l'Antenne Maro-
caine se devait qn nouvêl ef-
fort.
Notre cadre trop restreint
pour nous permettre les études
techniques détaillées sera élar-
gi et nos programmes étendus.
Le numéro du 31 Décembre
inaugurera la ,nouvelle formu-
le: ,les pr.ogrammes, comme
dansee numéjw,' spécial, sercmt
.donnés en dehors de. la pagina-
tion de l'Antenne dont chaque
numéro aura au minimum 20
pages. Gela fera, au moins;
cinq pagés de gagnées par se-
maine pour ,le texte sur la com-
position' actuelle des numéros.
L'Antenne Marocàine remer-
,oie ses abonnés et lecteurs.
,EUe est fièred'avoi~ ,obtenu
leu'r confiance et s'efforcera de
la mériter touj ours davantage.
__
ECHOS Nouvelles des postes
d'émission
LES DROITS DU MICRO
A Radio-Toulouse
l')rira, cl Rabat, la conférence Nord.
Africaine. Ce sera une magnifique LES AMITIES AUTOUR D~
occasion de radio-diffusion de la «RADIO-TOULOUSE ))
séance inaugurale. « Radio-lvlaroc » Tous les samedis, à 21 h. 15,
se doit d'inscrire cette manifesta- Gadio-Toulouse donne UIle COll--.
tion cl son programme. fiji'ence ,,;ous les auspices de
l't'nion des Grandes Associations
CHEZ LES AMIS frarH;ai,,;es pour l'Essor national.
DE RADIO-MAROC Ces l'lmféreuee,,; ,,;'ajoutant à
celles déjà prononcée avec le con-
Nous apprenons que la Cie des cour,,; de l'l;nion des Syndicats
Chemins de Fer du Maroc vient de d'Initiative de la Haute-Ga'roune
remettre une somme de 500 francs à ";Ollt pcu'tieulièrement appréciées,
l'Association des Amis de Radio- On est heureux de constater la
Maroc. collahoration si cordiale qui exis-
Nos félicitations. te putr(' les Emissions Hadib-
Touluuse et I('s divers groupe-
C.N.P. SE REGLE UH'uts corporatifs, n;gionaux ou
nationaux, tels que la' Fédération
Vendredi dernieJ: pendant plus ciu Spectacle, le Syndicat des Mu ..
d'une heure CNP s'est rpnusé cl fai-
re des V. des X et des points d'ex- s1ciens, les Sociétés de Droits
clamation. d'auteurs, les Chambres de Com-
Les amateurs marocains remer- merce, les Conseils géIHjraux, le.3
communes, la presse, etc.
cient CNP de semblables attentions
qpi touchent toujours aux heures LES SELECTIONS D'OPERAS
de concert. ET D'OPERETTES
Heureusement que la fin du mar- Le;; sélections d'opéras et d'o-
tyre approche. péret tes ont lieu il Hadiu-Toulou-
se tous les lundis et tous les ven-
LE CHEF DE'POSTE dredis,
Ces sélection s sont particuliè-
DE « RADIO-MAROC» rement apIH,,''Ci('ps par les audi-
Nous souhaitons la bienvenue à teurs qtli jugent très favont'ble-
M. Delahaye, qui a quitté la section ment leur interprétation qui met
des essais de la SFR cl Paris, pour en valeur les artistes de passage
devenir, au titre de l'administration il Toulouse,
marocaine, le chef de «Radio- Il n'est pas inutile de rappe-
Maroc ». ler, d'autre part, les chroniques
M. Delahaye sera le grand modu- quotidiennes sur les travaux
lateur marocain. , a:gricoles qui ont lieu à 17 A. 30
et qui sont faites en étroite col~
UN LECTEUR ENRAGE laboration avec la Confédération
des Assbciatiolls agTicoles du
DE NOTRE JOURNAL Sud-Oues t, e'es t-à-dire les 183
A partir. de ce soir, les cas,a- Sociétés d'Agriculture qui aident
blancais pourront voir à quel Radio-Toulouse depuis sa créa-
point «; L'Antenne Marocaine» tion, le 15 a\Til 1925.
passionne un lecteur de cette vii-
le. AMELIORATIONS TECHNIQUES
Ce lecteur se trouve conforta- Les travaux entrepris pa'l' I-ta-
blement i.nstallé, dans lesvitri- dw-Toulouse depuis plus d'un an
ries de l'A.I.A.,rue dè Bouskoura, pOUl' l'amélioration de son poste
et transformées en un « home vont être term'Înés.
radio )). Ces améliorations ont porté SUl'
deux points principaux : 1° Sé-
!ectiYité absolue; 2,°Augmenta-
tion de rayonnement et de puis-
sanee.
Si ces travaux ont été assez
lents, c'est paree que Hadio-l'ou-
]ouse les a t'ffectués sans arrêt
DEPPTS.MAROC&ÉTRANGER de son pxploitation,
MAURICE ADRIEN Depuis le J 5 auil 1925, jour de
Conse.il en matiere 4~ ~p,.ie.t( h,dustrlelte
37. Rue de Beal"n, RABAT sa eréatioll. ec' poste ne s'est pas
arrêté un seul jour.
II TOUR EIFFEL
Le poste radiophonique à gl'a~l­
de ptlissanee de la Tour Eiflel
Abonnez- VOUS à radio diffusera le lundi 12 décem-
bre à 14 heures, la sèance. pu-
l'antenne marocaine bliqueannuelle de l'Açaciémiedes
Seiences.
TECHNIQUE "SONT LES -M~ILLEURS

: '
Nous donnons ci'-dessous 'qlle~­
qlles extraits d'un article de
lvi. Serf, pllblié dans la Revue des
Industries Radio-électriques, por-
tant SUl' la brlÎlante question du
monopole de la radiophonie.
Quelles que soient les divergen-
ces d'ordre technique ou commer-
cial oui ont pu les séparer, les
memnres de notr~ Syndicat se sont
mis d'accord sur une formule en
matière de radiophonie : la liber..
té. Cela peut paraître un paradoxe
que, dans une démocratie comme
la nôtre, on revendique la liberté.
:\Iais les grandes formules qui frap-
pent 1'1magination sont souvent
trompeuses, quand elles sont em-
ployées avec art par ceux qui ont
intérêt à endormir les masses.
Dans la lutted~idée~ et de doctri-
(71'S que nous soutenons, il nous est
[lrrivé d'observer que des idées
exprimées par certaines personna-
lités de gauche sont étonnamment
,:ectaires et que ceux-là imême qui,
pOUl' revendiquer ce qu'ils préten-
dent leurs droits s'appuient sur
les principes de 178!J, n'hésitént
pas pour restreindre les nôtres à
nous appliquer l'esprit des décrets~
lois de 185l.
Nous ne contestons pas à l'Etat
rê droit d'avoir sa radiophoniè,
mais nous lui contestons le dl'oit
de nous empêcher, au nod!. du mo-
nopole de l'Exploitation télégra-:"
phique, de' pr()(luire dans l'étber"
par des procédés électromagnétj~
(lues, le son d'un orchestre, la voix
pure de Mlle X•.., le chant harlllo,,'
nieux du violon de 'M. Z...
. Ndus lui contestons le droit, ml'
nom de ce même monopole, de
l'
llOUS empêcher de réfléter sous
une forme correcte, impeccable,
inspirée de la plus haute élévation
de p('nsée toutes les tendances phi-
losophiques, sociales, religieuses
ou pofitiques, quitte à rendre
compte de l'abus de cette liberté
dans les limites prévues par la lei.
Nous, estimons avoir le droit de
dift'uson dans le monde ]a penséè
et l'art français, pour donner aux
artistes, musiciens, auteurs, confé.;
renciers, la juste rémunération de'
leurs efforts et de leurs talents, de
créer entre nous, sans autre con-
trainte qu'une contrainte morale
basée sur l'équité, les ,!'cssources
nécessaires.
En ouvrant, le 15 décembre 1!J26,
la séance de la Commission inter-
illinistérielle de la TSF, qui avait
à examiner le projet de décret-loi
fixant le statut de la rad;ophonie,
M. Bokanowski, Ministre du Com-
merce, de l'Industrie ct des Postes
et Télégraphes, fit un élqquent ap-
pel à l'esprit de conciliation et à
l'abandon de principes et (l'idées
susceptibles de retarde" ct".'; r{~ali­
sations effectives.
Une, marque qui résume' tout son ,Programme en elle-même, "AR'1'BT, TBCHNIQUE
>!FÀ '\RadiopHonie,
Nous"'avons' répondu à cet :1pp'él
les' confélences doivent " '
dans un désir de collaboration et
d'union. Quelle ne fut pas notre
surprise de lire dans 'le projet du
être de dix minutes
cahier, des charges préparé par
l'Administration des PTT des clau-
ses comme celles-ci : - La British Broadcastaing Corpo-
ration vient de faire une enquête
« Le permissionnaire n'est auto- auprès des auditeurs de TSF.
« risé à effectuer que des émis- Il s'agissait d'obtenir des uma-
« sions : teurs quelques indications sur ce
Q1 De divertissement qu'ils aimeraient entendre en TSF.
C"est un travail analogue à celui
2° D'in&ormations ou d'éduca- que nous avons entrepris par notre
iion , Référendum.
0 Sur le point très particulier des
3 De publicitç. conférences, il ressort de ce réfé-
Il lui est interdit, sous peine de rendum que le public anglais veut
« suspension ou de déchéance, de 'être avant tout amusé, mais qu'il
« radioffuser ou d'émettre des ar- apprécie cependant la valeur de la
« ticles, discours ou manifesta- radiophonie pour l'instruction.
« tions quelconques :w~mt pour La Ligue des sans-filistes anglais
« but ou pour effet d'approuver, établissant un rapport lui donne la
" de commenter, de d~cu!er ou de conclusion suivante : « La premiè-
« combattre aussi bien un acte «1'1' fonction de la Radio est le
«quelconque du Gouvl.jrnement «divertissement· C'est précisé-
« francais ou d'un GOllvenlCment «ment parce que la ,Radio s'est
« étrmlget quP les "gissements ou «toujours efforcée de procurer
« opinions d'un parti 'ou d'ufte «des distractions élevées qu'elle
« personnalité politique. « a obtenu une si grande populari-
« Est également interdite la dif- ,« té et un succès aussi rapide. Ces
« fusion de tOtlt article, discours «distractions d'ailleurs, par leur
« ou manifesle présentAnt un ca- «qualité même, ont un grand rôle
« raetère,;i.de prolJ(1~a .. ~le polilique, « éducatif ».
« élcctora]e ou religieuse. Notre confl'ère « La Parole Li-
bre TSF » ajoute quelques détails
« Est au contraire autorisée la à ces indications résumées. Les
.« diffusi~l de tout discours pro- ,Anglais désirènt (e st ce que
« non~~,lW cours d'une cérémanil~ nous demandionsd otre arti-
« offiC,ijeye ». " e t e " du derntei:'n~i.., que les
(:'''S"t
.~
a' sc demander <;i nous :5:01,1\'" 'l'oms' soient séf)ar'
,éniissions. ' "
u reste des
mes"reVè'rt\ls aux plus mauvais' "Quant aux causeries qui présëiï-
jours de l'Empire, au temps fa"
nll,'J.l,X ,de $ l'ordre moral ;>. "l',
tentuue certainèvaleùr instructi-
Gardons tout de même la con- ,PASSER DIX MINUTÈS.
ELLES NE D01VENT PAS DE-
victic))l que la raison, que le b~n C;'est Uli enseign~m~nt très for-
sdÙ; finiront par avoir le dernie~' :luel ,que:lesdrganis,atédrs de Ha-
"mot"Les,bommes de l' Aclministl:a~ ,dio~Maroe'n~ doivent-pas ?ublier.
'tion dés"FTT valent ceux de l)ri~ Ils profiteront ,'llilll1i "gratUItement
dustrieprivée, ils sont bon!i,ête~r 'cle l'expérienceacqutse dans un
ct sÎùcère/i; qu'ils consentent à sa? ,pays oùlaTS'Fcstuniversellement
crifier, à l'intérêt général cc qUI répanque.Ef cett~ expérience est
leur paraît être leur ~ntérêt ,c?r~ 'd'autal'lt 'plus intéressante à retenir
poratif; et ils auront bIen mente 'a11 Mar,oc qllel}OUS aVOns ici tout à
de la radiophonie française. apprendre du côté dé la portée de
la radiophonie aU:'près des indigè-
Nous voulons la libertô sotis la 'nes~ Ce sera une préoccupation as-
seule, r~serve du respect, des l?is sez grande pour 'qi:te ,la ligne de
- dans le domain'c ll1dustnel conduite, reconnue la imeilleure à
commé' dqns celui de l'art et de la laBB,Cînspire nos 'organisateurs
pensée. Instruits par ,l'expérience 'marocains.
de l'industrie des téléphones, nO\IS Lepublic~lngl'ais" 5,01.1S un autre
avons d.c'lIIultiplé s raisons pOllt ,poin,t'de'vue de la question des
crainel're 'l'emprise d'un monppole conférences, a . ..netteluent
d'Etat ou privé en matière de ra~ 'pris positioil.l ons' parler
dioélectricité. de la person eonféren-
L~inclQst.rie du téléphone en ciers ,etdè l radiopéni-
France est tombée sous la tu·
,
que~ , '" ,',
Les ,auditeur~ ;,U1g1ais nous di-
telle de l'étranger aux points d,e, se t :~<ta,personnalité de l'ora~
vue tl'lchnique et financier.'., itetll' l1 et ''l'Îl1tèl'êt 'qu'il suscite pas-
L'Americain Bell Telephonexer""; sent avant son expérience techlÜ-
ce avec la Standard International que de la *radiophonie. ,', Autre,ment
Telep\1oJlet laliVesternEleotric dit on lui pardonnera assez facile~
le contrôle technique absolu de ment de manquer de tombreou de
nos installationstéléphon,iques. s'exp"imer avec peu de clarté ».
Il
__ N 0 5 ~ 1 ' a : D tnnelnal·oeail.e~ ... 19 _ .

L~ (Q)1l<che§1t~i~',
~~~},\'\""),,,/\(:'r;'i' ";,{,~,,,~ ~

", ''Ii' .~,. i', ,;

Jean Paul Co'Uffssoo. dft>ée- jouons, aucune œuvre ou presque voulus. Bach, Mozart, J.-Ph. Ha-
teur musical du Poste Radiotélé-, n'a été écrite pOul' ·le microph6ne. meau, Purcell, Gluck, Philidor,
ph(,miq:ue de la T(mr Eiffel expos~ I! y a encore d'autres causes, celle- ,tous les musiciens antérieurs ou
dans le; Radieux, la façon dont Il ci par exeplple : l'eruplacement contemporains constituent pour
conçoit l'orchestre radiophonique. des instruments par rnpport au 'llOUS une mine d'or que nous ne
En l'état actuel des choses, il n'y microphone devrait se~'calculer à 'saurions trop exploiter.
a pas d'orchestre radiophonique, quelques centimètres pl1ès. Pourquoi ces musiques passent-
aùtrement dit aucun des, orchestres elles si bien ? Parce qu'elles 'sont
existants dans les différents postes l ' extrêmement simples, parce 'qu'il
d'émission n'est conçu pour la ra- Tant que nous n'aurons pas, à, A'l'Y a pas d'harmonie compliquées,
diophol1ie. " défaut d'instruments adaptés au ides contrepoints trop touffus et
microphone, une musique écrite ,surtout pas de dissonance". A me-
Je m'explique spécialement pour lui,' 'noUs irons sure que la musique, se complique,
La TSF est de fraîche date. Dans à l'aveuglette, et sans ,pouvoir di- ,plus nous y trouvons ce qu'il est
dix ans, peut-être même avant, vous re à coup sûr « s.i ça passe ou sï convenu d'appeler le « modernis-
sourirez au seul souvenir des con- ça ne passe pas ». me de l'écriture » et mOins les au-
certs que nous vous donnons, actuel- Il ne faudrait pas prendre ce ditions que vous recevez sont bon-
lement, tout comme la seule vue que je vais vous dire imaintenant Ines.
d'une automobile de .rI. 900 a le don
de vous égayer. Nous en so~tnes pour un paradoxe, maiS la musi-
dans notre domaine à la première que « qui passe le mieux » est cel-
automobile. le qui a été écrite, il y deux ou
trois cents ans ! Nos con'certs de , Les sourdines actuelles, qu'elles
Deux causes primordiales : musique ancienne ne sont pas seu- Isoient pour les cordes ou les cui-
ri. Les instruments de musique,
0 lement les plus goûtés, ce sont aus- -..res, ne sont pas conçues pour le
- par nature et par définition - si - et de beaucoup -'--ceux qui ,microphone, mais pour des salles.
n'ont été ni conçus, 'ni construits restituent le plus fidèlement à l'au- '" A nous de trouver les sourdines
pour la radiophonie ! diteur l'ensemble' deslh:armoniies l;1ppropriées à la TSF ; dans ce do-
2 De la musique que nous vous
0 ou des sons que le 'cOlllpositeur a ,~nainc, tout est à découvrir.

e: : :=

LES
ËTABLI.SSEMENTS RADIO L. L.
IJ,.eleo IJÉ"''', dh'eeteor
L.es plus hnpQ~~~nts fabrloants de postes én"letteurs
~t; reoepteurs
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Le Statut de la TSF
en France
IQI
La Commission interministériel-
le de TSF a terminé, le 28 novem-
bre, les travaux très importants
qu'elle poursuivait depuis plus de
neuf mois en vue de donner, con-
formément au décret du 28 dé-
cembre 1926, au ministre chargé
des PTT ses directives et ses avis
sur les modalités d'application du
dit décret, qui fixe le nouveausta-
tut de la radiodiffusion en France.
Nous croyons savoir que l'en-
semble des vœux émis par la Com-
mission, notamment en ce qui con-
cel'ne les clauses du cahier des
charges type à imposer aux ex-
ploitants de postes privés de radio-
diffusion, ont été approuvés, mal-
gré l'abstention dans le vote final
de la majorité des représentants
des groupes privés, auteurs, artis-
tes industriels, associations d'inté-
rêt géI1éral.
Ceux-ci auraient tenu à affirmer
que, malgré les amendements ap-
portés au texte présent~ par l'ad-
ministration des PTT, et malgré
leur désir de collahoration dont
ils avaient donné maintes fois la
preuve au cours de discussions, ils
ne pouvaient, au moment du vote
sur l'ensemble, que maintenir les
réserves qu'ils avaient toujours
formulées sur le principe même
du statut envisagé.
Comme par le passé, ils estime-
raient que les charges très lourdes
imposées aux initiatives privées
ne peuvent qu'handicaper sérieu-
semellt le développement de la ra·
diophonie française en face des
radiophonies étrangères, et que,
d'autre part, les dispositions en-
visagées, .même amendées, ne sau-
vegardent pas les droits essentiels
de la libre expression de l'art et
de la pensée.
La Commission interministériel-
le de TSF chargée d'établir le
projet de loi instituant des res-
sources radiotéléphoniques pour
les stations d'émission, a fixé à
10 francs la redevance annuelle et
indivisible pOUl' tous les postes
radio-récepteurs, qu'elles qu'en
soient la composition et l'utilisa-
tion. Cette redevance sera recou-
vrée Par l'administration des PTT
et le produit en sera affecté au dé-
veloppement de la radiodiffusion.
Sont dispensés de la redevance:
les postes installés dans les éta-
blissements d'assistance gratuite ;
les postes installés par les admi-
nistrations d'Etat, les départe-
ments, les communes, les établisse-
ments pul}lics, pour des auditions
publiques gratuitcs ; les postes ré~
servés uniquement à l'enseigne-
ment· scolaire, post-scolaire ct pro-
fessionnel ; les postes détenus par
les aveugles ou les mutilés de guer-
re pensionnés à 100 pour 100 ; les
postes en essais aux laboratoires
ou constituant un appnwisionne-
ment de vente.
Toute fraude constatée clans le
paiement des redev~ll1ees sera pu-
unie d'une amende égale au décu-
ple du droit fraudé, sans préjudi-
ce du recouvrement de cc droit.
Un décret déterminern les con-
(litions et délais dans lesq:'lels doi-
vent être déclarés les l'0~tes nldio-
régepteurs.
.Le Salon allemand
de T. S. f.
Après que le Salon de la T.S.F.
a fe rmé ses portes, nos leeteurs
trouveront quelque intérêt il ee
compte rendu du salon allemand
que faiL M. Lévv-GrÜmwald.
Dès l'entrée dans le hall on
éLait frappé par la répartiÜoii
méthodique des stands et par
leur décoration art moderne. Un
grand nombre d'entre eùx, entiè-
rement couverts, comprenaienL
un Salon de réception et une salle
d'audition. A ce sujet. il convIent
de souligner que les auditions en
haut parleur y étaient autorisées
et qu'elles étaient, en général,
excellentes parce que toute cau-
se de perturbation v était soi-
gneusement éliminéè.
Durant toute l'Exposition, un
poste d'émission, installé dans le
bàtiment même, radiodiffusera le
Cl ilcerL d'un des nombreux res-
tu.~ 1}'iJ 1.., ~ t).
li('UX Lliistatations synthéti-
sent, ,\ nn;,lc avis, les caractéris-
tiques du Salon de Berlin, et
com;équemment, les tendances
de r',;dustrie radlOphonique œl-
lemande. ce sont :
1" La grande variété des fabri-
eatiolJs de lampes, ou plus de 15t
fumes présentaient chacune un
grand nombre de modèles diffé-
l'enls : . qUI prouve que l'éducation musi-
2° La qualité vraiment supé-
rieure de leurs condensateurs vœ-
riables, tous d'une très belle ve_
nue, et qui, eomme les appareils
de mqmres, paraissent être la
véritable spéeialité de la faln'ica_
Lion allemande.
.
D~ .~ôté' 'd'e~' p~~ie~' ~éÇ~pt~~I;;,
des appa'reils 11 un ou deux ré-
glages, earactérisés par le blin-
(:age des cireuits, eL Une concep-
tion très judicieuse du montage
La gamme de longueurs d'ondes,
tsénéralemcnt pratiquée est de
200 à 2.000. Tous les appareiis,
ct en pa'rlieulier l'eux l'om portant
l'alimentation. le cadre et le
~aut-parleur,.pêche!}t uu peu var
.cur esthétIque. Nos construc-
teues font, en général, beaucoup
mimlx de ce l'ôté.
!'\Jal la partie alimentation, UII
111\0, S·] <lnd effort paraît avoir été
fait pOlir ia suppression des piles
r,l. HrTn:l1d]aLeurs. De 'nombreux
sy:-;l.ènlc~ il valves, eieIlcore plu,:;
de suû\;apes électrolytiques, pa..!
raiss.ent donner de très bons ré-
sultats.
Enfin. du côté des pièces dé:
tachées. une variêté considérable
ùe commutateurs, de rhéostats,
de ;jacks sont offerts a'u publIC,
ainSI que des capacités et des
résistances. La . présentation de
ces accessoires cmnme celle des
postes récüpteurs n'est pas. tou-
Jours élégante, mais la qmilité
de leur fabrication est indéniœble.
En résumé, la principale ten-
dance de la fabrication alleman-
de, est l'industrialisation dés fa-
brications pour en réduire le prix
de vente.
Voilà une, conclusion, . dont,.
heureusement, les constructeurs
commencent a s'inspire!'.
Chez nos Confrères
FIXATION DE LA GALENE
Du « Haut-Parleur ~. :
Ce\tains amateurs trouvent que
la methode de fixation de la g~llè­
ne dans son support au moven de
eÎments métalliques par suite du
ch~uffage enlève les propdétc',') au
cnstal. Cet ennui peut t'ire évité
en .employant un ciment non mé-
tallIque très fàcile à préparer :
On utilise la mine de plomb
d'un crayon très tendre, on la rp-
duit en poudre très menue. On fait
fondre ensuite de la gomme ara-
bique très pure dans une cuillerée
il café d'eau froide. On laisse re-
posel" quelques instants, l'eau s'é-
vapor~ et il r~st? une masse pâteu-
se. Melanger mhmement dans une
cuillère ou lm gobelet la gomme et
la poudre de cra,von avec une
pointe de couteau'comme spatule
on obtient ainsi une masse com~
pacte qui fera un excellent ciment
s'appliquant à froid. Il peut aussi
servir à la confection des résis-
tances de grille.
LE COMPOSITEUR PREFERE
De « 7?adio Magazine» :
Une firme américaine avant de-
mandé aux auditeurs (le TSF
quel était leur compositeur pré-
fér~, c'est le nom de Beethoven qui
a ~éuni le plus de suffrages: ce
cale américaine n'est pas aussi en
retard que certains Français vou-
draient le faire croire. Outre Bee-
thoven, quarante-neuf autres com-
positeurs ont recueilli des voix :
il serait curieux de savoir qt1els
sont ces lauréats, dont le nombre
est ,quand même un peu inquié-
tant.
UN NOUVEAU RELAI
ALLEMAND
De « La Parole Libre » :
On va prochainement inaugurer
à Kaiserslautern, dans le Palatinat,
le premier poste transmetteur de
TSF installé en territoires OCcu-
pés. Ce nOllVeau poste. est d~stiné
à relayer les progr~mmes émfS. par
le grqupe des statIOns bavaroises
de Munich,. Nuremberg et Augs-
bourg. Il serà relié à Munich, le
centre d'émission de Bavière, par
câble spécial, susceptible de trans-
mettre, sans altération aucune, la
musique ou les causeries. On espè-
re que ce poste-l'l'lai pOUI'ra com-
mencerses expériences avant la
fin de l'année. •
Cette station n'a pu évidemment
être installéequ'ayec l'autorisa-
tion de la Haute commission in-
teralliée desterritoircs fhénans,
autorisationqui,dans l'élat. actuel
des. choses,ne pouvait être refu-
sée. Mais se doute-f-on à Paris que
Kaiserslautern est à 133 km. de
Strasbourg et à une distance à peu
près égale de Metz et de Nancy ?
Les Alsaciens .et les Lorrains au-
ront de ce fait quelque peine à se
soul'traireaux émissions alleman-
des et les émissions francaises If'ur
parviehnent si pauvremeÎlt !
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la VESUVITE "
U
~ 22 - - - . - . . - - l ' a n t e n n e mal'ocalnc~N05~
La naissance de la lampe à trois grilles
Si nous faisions une concentra-
tion des renseign('ments tirés du
salon de TSF, on pourrait, sans
aucune crainte d'erreur, p,oe1a-
mer que la tendance des postes de
réception présentés était orientée
vers le changement de fréquence.
Dans cette catégorie, les monta-
ges à lampes ordinaires sont en
régression considérilble. Dans. le
changement de fréquencQ, la lam-
pe bigrille est maîtresse.
Son règne va-t-il ètre enlev~ par
la lampe tri-grille qui vient de pa-
raitre ?
Telle est la question.
Voici l'intéressante réponse
que fait à cette question la « Paro-
le Libre de TSF» :
« La lampe à trois grilles est
présentée par un important cons-
tructeur de lampes, particulière-
ment connu des amatem's pour ses
excellentes values redresseuses.
On peut s'étonner de voir appa-
raitre cette nouvelle venue et de-
meurer sceptique devant la multi-
plication des electrodes.
Happelons-nous pourtant les dé-
buts de la lampe bigriHe.
Dans l'esprit de son in\'enteur,
le savant anglais Scott Taggar, la
grille intérieure, très rapprochée
du filament et portée à un poten-
tiel positif par rapport au îilament
·était destinée à attirer les élec-
trons émis pal' celui-ci, à leur don-
ner une certaine vitesse initiale au
moment où ils traverseraient les
mailles de la grille.
La grille extérieure, dite grille
,de contrôle, servait dès lors COlll-
me dans la lampe ordinaire à fer-
mer ou à ouvrir plus ou moins le
passage au flux d'électrons.
Mai's, étant donné la vitesse ini-
tiale des électrons .au moment où
ils avaient traversé la grille inté-
Tieure, il suffisait d'une tension
plaque égale ou légèrement supé-
rieure à celle de cette dernière
pour provoquer l'appel des élec-
trons. Comme, d'autre part, la
grille intérieure est placée très
près de la cathode incandescente
(filament) le potentiel de celle-ci
peut être peu élevé.
• La lampe bigrille est donc une
lampe qui fonctionne sous faible
tension de plaque.
J\Iais il s'est trouvé que ce fonc-
tionnement de la lampe comme
amplificatrice à faible tension de
plaque n'a pas donné les résultats
attendus ct que, par contre, un
phénomène secondaire extrême-
ment intéressant est venu donner
à la lampe bîgrille un rôle de tout
premier plan dans les montages
modernes en TSF.
Les électrot;ls libérés par le fila-
ment et lancés à travers les mail-
les de la première grille sont tan-
tôt captés par, la plaque après pas-
sage à travers l,a 2e grille, tantôt
arrêtés par la 2e grille fermée.
Mais dans ce cas ils s'arrêtent
sur là première grille qui les ab-
sorbe.
Dès lors la grille de contrôle
joue le rôle d'un distributeur qui
répartit le courant entre les élec-
trodes : grille intérieure et pla-
que. La lampe bigrille se comporte
exactement comme une lampe qui
posséderait deux plaques à peu
près symétriques par rapport à
l'électl'ode de contrôle : grille ex-
térieure qui leur fournit à l'une ou
l'autre les électrons qu'elle répar-
tit.
Et nous voyons apparaître grâ-
ce à la bigrille, une foule de mon-
tages fort intéressants :
Détectrice à double réaction,
montages équilibrés, montages re-
flex et surtout le Radiomodulateur
de Marre dans lequel la bigrille
joue le rôle de deux lampes con-
centrées en une seule.
Il ne faut donc pas nous étonner
de voir un constructeur avisé lan-
cer sur le marché une nouvelle
lampe à cinq électrodes dans la-
j
quelle nous retrouvons les 4 élec-
trodes de la bigrille plus une cin-
quième : une! grille extérieure, voi-
sine de la plaque destinée à jouer
vis-à-Nis de la plaque un rôle sy-
métrique à celui que joue la grille
intérieure par rapport au filament.
La symétrie a lieu par rapport à
la grille centrale, ou grille de con-
trôle.
La grille intérieure 'lance les
électrons, la grille extérieure aspi-
re vers la plaque et la grille inter-
médiaire ou de contrôle les répar-
tit.
On peut encore considérer un
autre mode de fonctionnement.
Considérons comme étant les 4
éleetrodes initiaux le filament, les
2 grilles extérieures et la plaque.
La grilleinterieure joue alors
vis-à-vis de la bigrille le rôle que
ScoU Taggar, l'inventeur de la bi-
grille actuelle esuérait faire jouer
à sa grille intérieure vis-à-vis de
la triode ordinaire.
Et rien ne nous dit que la nou-
velle lampe ne nous apportera pas
à son tour des surprises ».
La construction
de rantenne
-00-',-
(suite)
Ne perdons pas de vue que l'an-
tenne et le récepteur doivent être
installés conjointement pour le but
proposé, c'est-à-dire qu'une anten-
ne établie par un poste à galène ne
saurait convenir à un récepteur
puissant pour la captation des
émissions lointaines.
Quelles sont donc les qualités
qui nous intéressant actuellement?
1 La première de toute, pour
0
une antenne, est ce que l'on peut
appeler sa « puissance de capta-
tion » ou de sensibilité qui repré-
sente la puissance totale reçue par
cette antenne. Cette qualité est
sous le contrôle de l'amateur, en
cc cas qu'il peut facilement l'abais-
ser en redressant la dimension de
l'antenne.
2° La deuxième qualité d'une
antenne est sa résistance haute
fréquence. On peut la mesurer
pour cbaque cas et l'exprimer en
ohms, chose peu intéressante au
point de vue pratique. Posons sim-
plement en axiome que plus l'an-
tenne est courte, moindre est sa
résistance, de sorte q1le, une petite
antenne donne un réglage beau~
coup plus facile de la station loca-
le.
La puissance des signaux captés
par l'antenne dépend, à la fois, de
sa puissance réceptrice et de sa
résistance, étant entendu qu'elle
est plus grande quand la première
qualité est grande et la seconde
faible, de sorte que lorsqu'on mo-
difie une antenne il est difficile
de dire, à première vue, qu'elle en
sera. la conséquence et si, au cas
d'un accroissement de puissance
réceptrice, cela est dît à l'accrois-
sement de la puissance de capta-.
tion ou l'abaissement de la résis-
tance.
On peut s'en tirer en observant
les caractéristiques d'accord du
système antenne terre.
Si, à la suite de la modification,
un relâchement' de l'accord de la
station locale est constaté. on en
conclut que la puissance de capta-
tion a augmenté mais que la résis-
tance est restée stationnaire ou
même a augmenté. Si, au contrai-
re, l'accord devient plus «pointu»,
c'est que la résistance a été dimi-
nuée.
Ceci nous amène à conclure que
l'accroissement d'un signal dû à
une diminution ne la résistance
de l'antenne s'accùmpagn0 d\mc
meilleure sélectivité, alors que le
même accroissement àît à 1111e aug-.
mentation .de la puissanec de cap-
tation s'accompagne d'une perte
de sélectivité.
En conséquence,quand on ériAe
une antenne, iliaut se préoccuper
de la sélectivité 'tout en sachant
que cet accroissemen't de sélectivi-
té se. fait aux dépens de la puis-
sance de réception.
Donc, si 'l'on possède une ~lIlten­
ne large et haute, la station loeale
sera reçue à grande puissance,
d'où difficulté d'accord d'Une sta-
tion lointaine sans il1terféreiH~e.
Avec une anllmne courte, puissan-
ce moins grande .Ie la station lo-
cale, plus grande facilité de H'~cep­
tion des émissions lointaines, à
condition de posséder un réc('p--
teur s('nsible à deux ou trois éta-
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Depuis quinze jours c'est une
véritable rllclu' 1:)(lUrdonnante
qui a envahi les locaux de C.X.P.
Sous la direction de M. Satizei.
ingénieur de la S.F.IL les équipes
vienncl1t de mettre en place les
trois meuhlcs qui constItuent le
poste :
Da'ns la salle d'(~mission, tapis-
sée par la toile d'araignée des
fils provisoires du petit 2 kw. qui
c"t en serviee, l'équ\;pe de lVI. 8a·-
rjzel ('st arrivéc. sans trop de
gônc h caser les meuhles.
Ces meubles ont l'aspect sévè-
rc bicn c'onnu dcs visiteuJ's d'usi-
ne éleell'iq1J() : ils sont rangés au
fond de la sal1e ;\ droitc, pOUl' les
meuhles des lampcs (aceol(~s en-
semhlc) cl le meuhle du eireuil
oscillœnt.
En fac'c dl' la portc d'cn trée, Il'
tableau de commande. Malheu-
reusement le marhre de ce [a-
;:,]eau de commande est arrivr: (,lt
miettes.
M. Satizcl s'est iJ;1média~lemenl
occupé d'en faire exécuter un
,HIll e. Mais en J'abscnl'e de ce
YC;u,j)l'C les essais du nOUVNI'J
l~. P.X. pourront eommcnccr : .
Nous rapportons de notre visi-
te Qe jeudi, la presque certitude
que c.es essais auront lieu avant
la publication de notre prochain
numéro.
LE.S ESSAIS
Les an:alcurs maroeains ouf
donc toui inU!rôt dès la fin de
la scmaine prochaine ft noter
les résultats d'écoute de C,N.P.
Nous ecntraliserons ces résultats
qui scront le seul moyen prati-
quc de vél'ificr si C.N.P. aura vé-
ri\a'blemenf cess!! d'accabler les
amatcurs de radio-l'oncert.
Én (~mission entJrefenue, les
amafeurs de Radio-Concerts. ne
doiyent plus rien entendre .. En
émission moduléc, cc n'est que
sur un accord très aigu ct non
plus la plage entière du nonden-
saleur que le D. 200 de C.N.P.
sera audible.
1\ous ne voulons pas oublier dl)
féliniter le personnel de la' S.F.Ho
et nelui de l'Administration de,.,
Postes de l'a('1 ivité mise pour le
montage du D. 200.
Sans distinction, tont le monde
s'est mis il l'œune ; l'atelier de
C.N.P. a fonctionné sans arrôL
pOUl' la dernière mise au point de
l'appareillage ou la construetion
MERCURE EXPOSE Page 25..
,
maroealne~N°5~
de nerta'ines petites plCces qui
avaient été ahîmées en cours do
transport.
Le montage de
Radio=Maroc
Comme nous en avisons nos
leeteurs dans « Nos Echos »,
M. Delallaye, l'l1ef de poste de Ba-
dio-Maroc, est arrivé il RabaL
Il s'est aussitôt mis en ra'p-
port avec sa nouvelle adminis-
tration.
M. SaUze}, pourra ainsi mener
de front les essais de C.N.P. el
le montage de Badio-Maroe.
Tl est à souhaiter qU'aussitôL
a:prt\s l'arri,;ée complète du ma-
lériel le montage de « Radio-
l\lal'Oc » marche aussi vile que
celui de C.N.P. Nous eomptons
flour ('l'la sur la mèm.e (iollabora-
lion de J'Office el de la S.F.n.
LE REPOHTEIL
RIEN DE, NOUVEAU
-00-
Le ,Journal parlé n'est pas né
de la TSF.
M. André Reverdet, dans une
Chronique parlée à Hadio-Lyon, a
donné lecture de l'amusant extrait
de « La Gazette AnecdoctiqzlC i)
du 30 juin 1881. Voici cet article : sons ». Et les harmoniques sont
, Il paraît que le progrès aidant, tout pour nos oreilles. Elles sont
nous sommes destinés, dans un
avenir plus ou moins. lointain, à
ne plus lire, mais à entendre notre
j0urnal. Voici ,ce 'que nous trou- Il présentait au public un audito-
vons dans la «Convention Socia-
le» :
Encore un nouveau journal : cependant un des côtés de l'audi-
mais ceUe fois en Amérique. Il torium n'était l~as. construit, pour'
s'appelle «T iJe Daily PhonograpluJ
et se publie sans caractère ni pa- eompte des mystères des coulisses
pier.
Une Société d'imprimeurs a, pa-
raît-il, avancé un million de dol-
lars à un disciple d'Edison,M. W.
Linier, qui a eu l'idée d'appliquer' musicaux.
il un journal l'ingénieuse idée de
son professeur. De cette façon le
lecteur 'peut écouter à domicile un
discours prononcé au congrès,
comme s'il était dans la salle m~­
me.
M. Linier a fait distribuer gra- tbéâtrales que nous écoutons pres-
tis 10.000 phonographes d'égale
dimension à 10.000peI;sonnes qui
ont demandé à s'abonner à titre
d'cssai, pour trois mois.
Dans le bureau de la rédaction
à New-School Street, se trouve le
phonographe central, où se parle
le numéro du jour. Chaque matin
l'abonné reçoit un paquet de feuil-
les d'étain qu'il peut dispo'ser lui-
même sur son phonographe ; il
adapte à ce dernier un appareil
d'horlogerie, èt le phonographe
commence aussitôt à fonctionner,
lui donnant les nouvelles du jour.
·i!:~
« Ni/Iii nove sllb soli », cepen-
dant ce progrès qui date de 1881 ~
dû attendre la radio-diffusion pour
reeevoir son application réelle,
nou plus par l'euvoi de feuilles
d'étain, mais par celui des ondes
hertziennes.
L'auditeur, confortvblement ins-
tallé chez lui, a ainsi" l'impression
de vivre la manifestation puisqu'i!
reçoit la parole même et dans le
même temps... et il n'a pas à payer
les frais de retour des feuilles de
,
ZInc. 1
Nos lecteurs nous écrivent...
A propos de
l'auditorium-00-
« .Te lis dans votre intéressant
.iournal, que les travaux d'aména-
gement de l'auditorium de « Ra-
dio-Maroc» à :Rabat se poursuivent
activement. Mais .il' suis surpris
d'apprendre que cet auditorium
va être recouvert de tentures. C'est
un procédé qui appartient dé.ià à
la routine ... des débuts de la TSE.
Du reste on ne voit, plus de ces
équipements qu'en Franc.e. Les ré-
sultats en sont déplorables : les
orchestres paraissent à l'audition
d'une maigreur effrayante.
Cela tient à ce que les tentures
absorbent les « harmonique~<; des
comme les cils pour les yeux.
·.Te me suis trouvé à Paris lors
du dernier salon de la TSF. La SF
rium. Les concerts donnés dans
cet auditorium étaient parfaits ét
pel'Jllettre au public de se rendre
de la TSF.
.J'ai visite des studios allemands
qui sont nus et c'est bien là le se··
cret de la profondeur des' sons
.
Avant de poser vos tentures,
A mis de Hadio-Maroc «. essayez
avec nn studio nu ».
D. Il.
PS. ---, Et je 'ne vous ai pas don-
né l'exemple des retransmissions
que chaque soir avec Barcelofie,
Ces retransmissions. ne sont .pas
dmlJ1ées que je sache dans des saI·
les capitonnées.
_N°5~I'antenne n.al·oeaine~ 25 ~

~ •••••••••••••Ii•••••••••••••••••••••••••• iI • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • (1 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • - :

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(Suite)
A 22 Il. 26, le 4 janvier 19.., une
émission inconnue oient troubler
l'envoi de l'llenre par la Tour Eif-
fel. Ce poste devient muet au grand
étonnement du monde. Aristide Le-
mocll, directeur du « Pllare de Lu-
tèce » assiste à l'auditorium de la
Tour, üÙ l'exécution du radio-
concert donné par son journal, tan-
dis que le Ministre des Postes est
avisé de l'étrange perturbation ap-
portée à l'émfssion lloraire de la
Tour. Il part pour l'auditorium.
Comme son secrétaire particu-
lier attendait anxieusement l'issue
de la conversation, il lui dit:.
« Partons immédiatement pour le
studio de la Tour » et c'est ainsi
que S. E. tomba à l'improviste au
milieu du concert qu'avait organi-
sé le « Phare de Lutèce ».
La chanteuse légère s'arrêta net
dans une roulade du rire de Manon
qu'enregistrait le micro quant à
Aristide Lemoch, il crut défaillir.
Hivé au sol, il bégayait ; « Ex-
cellence ! Excellence! » ne sachant
pas si l'on ne lui portait point im-
médiatement' queques-unes des dé-
corations qu'il avait enviées
II n'était qu'officier du Grouis-
sam et son ambition de «grand
j~Hlrnaliste » n'avait pas d~ limite).
Le directeur de l'auditorium s'af-
fairait auprès du Ministre : « Cons-
tatez Excellence ; on chante ; l'é-
coute de contrôle est bonne et ce-
pendant voici des messages reçus».
Lemoch n'osait s'avancer, il avait
compris que l'officielle visite
n'était point pour. lui et son Ex-
cellence avait un front assez lourd
de soucis pour que toute interven-
tion de sa part ne vint pas se trans-
former en gaffe.
Il y a des gens chez lesquels les
éclairs du génie crépitent comme
les étincelles sm' une magnéto ;
chez Lemoch des manifestations de
cette sorte étaient plutôt rares
mais il en profita ce soir là.
D'ailleurs le Ministr.e entraînait
le chef de poste.
ConÎortablemen~ calé dans le
fauteuil directorial l'Excellence
passa un'c lE' sérieux d'un juge :i
un .interrogatoire serré quoique
bref ;
- r A qUE'lle heure l'interruption?
- A 22 h. 30 1\1. le Ministre.
- Les techniciE'ns ont-ils été
alerté:': ?
- Oui M. le Ministre !
- Leilr irhpressiou ?
, - Euh... ils cherchent·
_. Bien, ils trouveront alo!"3.
Quant à moi, je ferai le 'nécessaire
,pour résoudre une aussi grave
question. Demain mes collègues se-
'ront au courant des faits car il v
fi! conseil des Ministres. Croyez q61f'
toutes les nH'sures seront '. pris'e's .
Gomme nous n'hésiterons pas ft
prendre toutes les sanctions (et
lloudain, écho bondissant des Pl'O-
fondem's subconscientes, l'lûtime
phrase du pro{·hain.discours. d().
inédit de Jacques
la rédaction avait été si fâcheuse-
ment interrompue, lui reyint en
mémoire). Pour le bien-être, pour
la gloire présente et future de no-
tre pays, il importe de ne se lais-
ser arrêter par aucun obstacle et
d'aller toujours de l'avant, empor-
té par le même esprit de devoir et
de sacrifice, d'idéal mais aussi de
réalisation, par les mêmes désirs
de paix et la même résolution de
vaincre tout ce quL.. tout ce que...
(les derniers mots ne cadraient
plus) tout ce qni... tout ce que... de
vaincre, dis-je, les difficultés du
moment..· ! »
Le Ministre se retira sur ces mots
et ~lltra.înant sori secrétaire monta
dans.. ~sori' auto.
Mâlgréson assurance précédente,
il était soucieux. Désireux de con-
naître l'avis de quelqu'un, il inter-
rogea son secrétaire qui - [ont
comme lui peu au courant de la
tecimiqu< k'é.a:t un politicien !i
--- émis cependant quelque prcpo3
vagues peu susceptibles de lé com-
pro ll1 ettre anx yeux du maîtr<' de
l'heurlil:: (si l'on peut s'exp'lue" ail:
d alorl"que tout l'aJfolem.:lnt pro-
\'l'raitq,e ce 'l'." le poste officiel
avait simpleIlllnt penIn l'heure..,)
Ce secrétaire était cependant nn
garçon précieux auquel la quoti-
dienne lecture des journaux avait
(lonné mi certain "~'l~; de la poli-
tique et qui connaissUit parfaHe-
;nent l'actualité parce que cette
chose ne durant qu'un jour, iliui
était loisible de l'ouhlier le lende-
main.
Tandis' que l'auto 'arrivait pres-
que à destination, il se hasarda
« Je pense que peut-être... »
,-- Que pensez-vous Gontran ?
-- II se pourrait que...
- Que...
-- Les communistes..·
Les communistes !
Son Excellence éclata de rire et
le secrétaire penaüd grogna d'un
ton boudeur :
_ Vous demandez d'expliquer
l'inexpliquable...
Mais le Ministre repartait de plus
belle : « Les communistes, hi ! hi...
Les communistes ! ha ! ha !
Gontran qui n'étayait son opi-
ni on que ',fi ur l'actualité,. mit fin.~
l'hilarité ministérielle par quelques
simples mots : « Et le vol des do-
cuments ? »
Coïncidence, bégaya Son Ex-
cellence qui ne parvenait pas il.
cacher·son trouble.
Le secrétaire. comprit quecetLe
fois, il avait soulevé un argument
capabIe'd'émouvoir le « patron »,
allssi l'assurance lui donna-t-eHe
l'éloquence voulue pour dévelop-
pel' l'avis qui lui avait été deman-
dé : « II ne fut point traiter à la
légère les coïncidences" même lors-
qu'ellessemblelit. âIlremièl'e.vu,e·
les l>lus folles, Lejonr où l'aeti(Hl
communiste se déclanchera ~ et
peut-être est-ce le jour quellOus
vivons ce sera sur tons les do-
ml\ines sur to Its
.• de .ht ·1'!iâ~ioll. .." ... ",,,,,,,.,,
VERDOT
gistre le vol de documents au Mi-
nistère de la Guerre et le silence
de la Tour. Croyez-moi, M. le Mi-
nistre, l'heure est grave.... »
- .Je vous crois.
L'auto stoppait devant le Minis-
tre. Tous deux, salués par les
huissiers somnolents gagnèrent le
cabinet·
Soucieuse, presqu'effondrée, Son
Excellence regarda l'heure : Mi-
nuit cinq.
A cet instant la sonnerie du té-
léphone retentit ;
- Hépondez Gontran.
Le secrétaire prit l'appareil et
soudain dans un hurlement de joie:
« New-Y()rk entend la Tour ! La
Tour parle ! ».
Le Ministre était déjà sur pied et
sonnait sans arrêt p..Qur appeler
l'huissier qui parut enfin : « Du
champagne ! et se retournant vers
Gontran; « Vons donnerez des or-
dres pour que ce ridicule incident
ne soit point commenté.; c'est bien
assez que la Tour soit demeurée
muette devant le monde pour que
lE'S journaux restent muets devant
l'incident de la Tour...' »
Puis, joyeux, il se lliit â fredon-
ner : « La Tour prends garde 1 La
Tour prends garde !.~.
Son Excellence ne croyait pas si
bien dire ; les événements allaient
sous peu lui donner raison.
CH/.,eITRE II
Le ciel muet
. Cependant le lendemain tous les
journaux, en grande manchette, pu.,.
'bIièrent le récit de cet incident.
Seul « Le Phare de Lutèce » tint
une attitude différente de celle de
ses c()llègues.
II faut dire que le « Phare de Lu,:
tèce», pour son plus grand mal-
heur était dirigé par Aristide Le.
moch et que ce vieillard tenait trop
à ses mensualités, derniers espoirs.
pour ne passe plier à toutes léS
bassesses.
Les conversations de la matinée
des. gens de * toutes les classes de
la Société roulèrent sur les inci..
dents de la. Tour. Les professeurs
de physique des étabUssements
scolaires donnèrent de longues ex-
plications pour essayer de satisfai.,
re à la curiosité de leurs élèves, Op.
comp,ret;lait qùe, par accident, un
opérateur du poste puisse être élec-
tl'oeuté mais ce silence, non explj;:
qilé officieIleme~nt, laissait lesès~
prits en émoi·
Certains se rappelaient
les plus extra"9'agantes hist
<respionna contre-e
nag(~ iées aus
'l}l'ès 1914-1918.
La soirée du cinq janvier de
in'fliger nil démenti cruel aux
les phrases officieIIçs !
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 Dès t 919, les Usines Citroën furent affectées uni quement à la fabrication des automobiles en grande série.
Aujourd'hui, l'ensemble des Usines Citroën en France, Alilglelerre, Allemagne, Belgique et Italie, couvre 900.000 m2,
et comprend : t 5.000 machines-outils de précision, t 2.500 m. de transbordeurs et de chaîne de montage, 15.000
de voies ferrées, 35.000 ing-énieurs, employés el ouvriers. Les laboratoires et bureaux d'études absorbent l'activité
2.000 ingénieurs qui déterminen t la fabrication, la contrôl ent rigoureusement à tous ses stades et recherchent cons-
tamment de nouveaux perfectionnements.
Grâce à leurs méthodes scientifiques de travaH, grâce à la concentration de tous les efforts de production
sur un modèle uniCJue : la 10 CV, les Usines Citroën ont pu sans cesse accroître la qualité de leur fabrication tout
en abaissant à l'extrême limite les prix de revient et de ve,nte.
Développer l'usage de l'automobile en fabriquant' une voiture en tous points parfaite, satisfaire la clientèle
en lui facilitant de toules ma'nières l'utilisation de son vé hicule, telles sont les directives essentielles des Usines
Citroën.
Le silence, l'équilibrage parfait de tous les organes en mouvement et l'absence de vibrations, apanage in-
contesté de la nouvelle 10 CV. *Citroën B. 14, modèle 192&,' sont des qualités auxquelles seules les voiture§w de haut
luxe et de très grande classe peuvent prétendre. Elles sont la conséquence d'études minutieuses et d'une f~brication
impeccable. Pour les réaliser, il a fallu un service technique disposant de moyens d'inves,tigations et de recherches qùe.
seuls les laboratoires Citroën peuvent offrir et que mett ent à profit des ingénieurs spécialisés depuis près de diX'
ans dans l'étude exclusive, la fabrication et le perfectionnement de voitures du type tO CV. Il a aussi fallu, en dehors
d'un outîllage formidable des plus modernes, des machines très spéciales et extrêmement coûteuses que les Usines
Citroën possèdent en grand nombre, car seules elles peùvent les amortir normalement en raison de l'importance de
Jeur production journalière.
La 10 CV. B. 1928 bénéficie de la merveilleuse mÎ se au point des modèles précédents. Le rendement du mo-
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