Le Temps

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

 . Le Temps. 1884-07-04.

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 Ctrai'r iutHùie.' ïe.> Taîiibeoux den Richelieu à '.r Sor-
bonne, par un membre de la Société archéologique de
Seine-et-Marne. (Thorin, 1867.)
Comment cette restitution a-t-elle pu se faire? Nous
l'apprenons par la même sourca. C'est après le 9 ther-
midor (179i), et non pas en 17S3, que M. l'abbé Nicolas
Armez recueillit le masque du cardinal de Richelieu,
qu'un certain Cheval, bonnetier du quartier de la Sor-
bonne, avait dérobé lors de la destruction des tomb.aux
de cette église. Cet homme, craiguant d"èlre compromis
par ce dépôt, obligea M. l'abbé Armez à l'accepter, et
celui-ci en fit don à son frère. Le îils de ce dernier offrit
la relique à Napoléon III, qui la lit replacer à la Sor-
bonne, comme je viens de le rappeler.
En descendant de wagon, à Asnières, M. Doll,
directeur du journal Y Anti-Prussien, a fait un
LA VIE A PARIS
Paris assaini. De l'influence des noms. Anémie,
anévrisme, choléra. Un Diclionnaire à refaire.
Bel- Air et la Santé. Le mal de la peur: Les
francs-fileurs.– Marseille en 1720.– Paris en 1870.–
La philosophiede Villemol. Comment Odry se soi-
gnait. Les journalistes. L'hygiène de la belle
humeur. L'esprit français. Ce qu'est l'esprit, à
L'esprit parisien.
propos de deux livres spirituels.
Le Chinois de la Revue des Deux-Mondes.
Le légendaire Bilboquet venait d'avoir, presque
coup sur coup, deux atteintes de fièvre typhoïde.
Villernot le rencontre, pourtant, un jour de mai,
rose et « épanoui comme le printemps a
Eh bien, mon cher Odry, comment cela va-
t-il ?
Mais très bien, répond le comédien. Oh
trouvé le joint je fais chaque année une maladie
mortelle; c'est très sain!
Les francs-fileurs trouveront, quelquejour aussi
que le choléra est très sain ». Mais je reviens à
mon idée: il est évident que, si on ne l'appelait
point le choléra, il semblerait moins malsain.
position universelle, M. Maséda, rêva un moment vent être dès provinciaux ou des étrangers qui la
de devenir auteur dramatique en France et fit
avec ce pauvre Gustave Bertrand un drame japo-
distillent, mais ils sont tenus de la distiller chez itegnoles-de-i'Oraè (Normandie), à heures
nous, sur place. Quelques uns n'y réussissentpas. de Paris, ligne de Granville, est une oasis6 au
nais représenté jadis sous le titre de Yamalo. Je
ne serais point surpris que, Parisien comme il
Ivan Tourgueneff, avec tout son génie, ne trouva lieu ^rf–3
forêts de pins où J»«*ais mala-
jamais, au fond de son verre de kummel russe, une die <*pidtMisie|Utt n'a pénétré
r .if
l'est, après avoir raillé Dumas fils et riposté à Al- On ne saurait trop recommander celte
goutte de parisine. On me dira qu'il avait mieux thermale
j'ai fred Naquet sur la question du divorce, l'attaché station
au moment où une épidémie de choléra
que cela. D'accord. Mais d'autres étrangers,' Hëîv nous menace.
militaire chinois, le colonel Tcheng-Ki-Tong, écri- zen, par exemple, ont acclimaté leur génie à Pa-
vît, qui sait? pour nous divertir, quelque comédie ris. e fNIE,CNIOROSE.01~BETE
parisino-chinoise
Je ne connais personne qui, causant écrivant, i5 LHSmSiiiLaSM Mo~A.ADAM 31B~ des
IIAUENS
Ce qu'on peut lui dire, après l'avoir lu, après saisisse avec plus d'acuité et peigne ou
avoir admiré son patriotisme, goûté son esprit et finesse que notre ami Charles Edmondavec plus de V6~dlf,~3~,P~I~antiseytigneet
les bizarre- Le
Asgt~tque
(rapport tavorable dei'Aca.JeM.ede MedM.ce). est le meilleuc
étudié son ironie, c'est qu'il a bien raison,centfois ries, les tics, l'esprit de Paris, et Charles Edmond, preser~
Yalir des maladies épidémiques et contagieusesTuutes Pharrnacifa,

i
Paris jugé par un Chinois. L'humour américain. Mais quel nom bénin, lénitif, adouci, engageant

`
faux pas, est tombé et s'est brisé le crâne. Cinq mi- raison, d'assurer que nous ne connaissons point la Parisien de Bellevue, est né en Pologne. Il est
nutes après cet accident, il expirait.
Mark Twain. Un trio véridique. -A Truthful
trio. L'esprit anglais. Les Allemands de Paris.
lui donnerait-on?La difficulté serait de le bien Chine. Nous ne la connaissons pas puisque nous Slave d'origine et a le doigté de Paris comme son Jrl !i
EAU D'HOIJBIG HUUHIGpNf,l9.Feo4oorg-a,rgouxé.
RNT La J'lus appréciée pour ta Toypy.e,

.«– M. Clément, commissaire aux délégations, a
procédé hier à l'arrestation du sieur Delanoue, gé-
rant de la Bavarde, et d'une femme Imbert, pro-
priétpire de journal satirique et obsc:ène, de moitié
avec un sieur Benoît Loup, actuellement détenu
à la prison de Chambéry. Cette feuille de chantage,
condamnée pour diffamation dans un grand nom-
bre de villes de province, Lyon, Moissac, Tarbes,
Périgueux, Libourne, etc., etc., signait ses articles
scandaleux du nom d'artistes parisiennes en vue,
telles que Mmes Sarah Bernhardt. Grauier, Des-
H. Heine et Ludwig Bœrne. Mémoires d'un trouver et peut-être vaut-il mieux occuper son avons pu croire que ce peuple de braves gens res- compatriote Chopin avait celui de son piano.
Parisien, par Albert Wolff. Charles Edmond, Her- temps à le bien soigner. pectait la signature d'un traité et que nos officiers, Et puisque j'ai abordé sujet fort intéressant
gen, Tourgueneff. Les Soirées du Monsieur de qui tiennent leur parole, n'avaientrien à craindre de « l'esprifparisien chezceles étrangers quoi de DÉPÊCHES COMMERC1AXES
l'Orchestre. Deux patries. Parisiens rapatriés. de mandarinsqui avaient donné la leur. L'aven- plus « parisien encore dans », Bordeaux, 2 juillet.
Et, pour le soigner, il faut en sourire, et c'est là ture de Bac-Lé et du défilé de Lang-Son ajoute au dre d'idées que la Bûcheronne ou Harald un tout autre or- Peaux de moutons.
Paris sent le chlore. Il sent aussi l'acide phé- Bueuos-A^e3
Buenos-Ayres 165-Montevi-
165. Montevi-
où la vaillance de l'esprit français devient très livre des Chinois peints par euoc-mêmes un post- ces chroniques quotidiennes du Monsieur de l'Or- que deo^àiloTstofkrT
nique. Je sais des gens qui s'en plaignent et se de- utile. Villemot se moquait du choléra, avec sa LUle, 2 juillet,
mandent si l'on veut enrayer les Parisiens, et si scripturn inattendu que M. le colonel Tcheng-Ki- chestre pour lesquelles Gounod vient,
fine bonhomie bourgeoise. Nos journalistes pari- Tong, qui a de l'esprit et de la droiture, demande- volume de cette année, d'écrire en tête du Sucres. -Roux 88° dispon. 3650 à 37 fr. 75; blanc n° 3
Préface?
nos édiles sont des baissiers. Tout au contraire
le chlore est, à la fois, un désinfectant et un ras-
surant. Et c'est bien aujourd'hui le cas ou jamais
siens, qui sont aussi des hygiénistes eu leur genre,
devraient tous de même décréter l'hygiène de la
belle humeur.
rait j'en suis bien certain
effacer.
une
tout le premier à tait, dans l'ordre de la littérature d'actualité, C'é-
invention des plus ingénieuses que cet art une de
44 »»; extra suivant qualité à
flnsspi" Siu de melasse»; fmraffinés,
fins »n les 100 kil. °* à
106 les 100 kif

Mélasses disp., 9 50 à »»; livrable 10 fr. les 100 kil.

clauzas et Léa d'Asco, dont elle affichait le nom en
tête comme étant celui de sa directrice. C'est à
Saint-Pétersbourg,où elle donne des représenta-
e*
de dire de la peur ce que Montaigne en a écrit Il faut rendre à l'esprit français cette justice qu'en grouper tout un petit monde d'observations et d'é-
« Je n'ai de rien tant peur que de la peur. » Donc, voilà un Chinois qui manie l'esprit pari- vénements purement parisiens autour de la pre- Anvers, 2 juillet.
pareil cas il n'a jamais failli à son rôle comme ce sien comme un Parisien et qui nous embarrasse- mière représentation d'une pièce nouvelle. Ce fut à UrCugulySf SA:usBtrlfieS6f yr6S 71 k 81 fr. Dévidée
Montevideo .4.

3/2
A tout prendre, ce qu'il y a de plus effrayant fifre qu'entendait, par-dessus la fusillade, Frédé- Uruguay 72. Australie 67. 74'
tions avec la troupe de M. Lagrange, que cette ar- dans le choléra, c'est le nom que porte la maladie. ric II, un jour de bataille, il a toujours continué à rait fort si nous voulions réclamer pour la France propos de Froufrou que furent inaugurées ces Shanghai, 2 juillet.
tiste apprit qu'elle avait encouru, du fait de la Ba- Ces sept lettres réunies, choléra, ont une terrible seule le privilège de l'esprit français. Soirées parisiennes, qui ont fait école. Eh bien, Marché faiblissant:
varde, diverses condamnations s'élevant à plus de
10,000 francs. Immédiatement elle envoya une
plainte au parquet de Paris, qui fit arrêter ces dif- à quelque fureur de la nature, à quelque colère plus
d'une puissance inconnue. On devrait toujours n'avons
jouer
harmonie imitative. Il semble qu'on doive songer chose,allègrement
en tous
encore, en
de son turlututu. C'est quelque
temps,
temps
que l'esprit. C'est mieux et
de crise. Et, Dieu merci, nous
L'esprit français, dont notre Chinois a si leste-
ment pris l'habitude, n'est ni l'humour, ni la fan- «
taisie, ni la bizarrerie, mais quelque chose d'ai-
leur
lande,
inventeur, M. Arnold Mortier, est encore un
Parisien
comme
importé » C'est un Parisien de Hol-
le peintre de Nittis, son propriétaire,
Lion noir
Dito 4
Change, 6 fr.
Pahoc
57.
336 1/4 taëls
325»/»
famateurs sans vergogne. Ils seront poursuivis jamais manqué de gens d'esprit pour tra- guisA de léger, de piquant qu'il est plus facile de est un Parisien d'Italie. Londres, 2 juillet.
pour outrages aux bonnes mœurs, extorsion de donner aux maladies un nom aimable. Anémie duire le Sucres marché lourd. Porto-Rico 14 sh. 6 d. à I? sh
fonds, usurpation de signatures, etc., etc. est un mot charmant, par exemple. « II a une ané- mot brave. sursum corda par un bon mot ou par un saisir que de définir. Et je m'arrête stupéfait. Le colonel Tcheng-Ki- 6 den. par çwt.– Sucres de betteraves allemand 88
sur juillet lo sh. 6 den.; octobre-décembre14 sh. 6 den 0/6
mie. Il se meurt d'anémie Cela vous a un petit L'esprit et la bonne humeur sont des formes Tong-, de Nittis, Albert Wolff, Arnold Mortier,

• Le corps de Lebon, auquel on ne connaît pas
de parents, et que personne n'a réclamé, a été con-
duit hier, par un fourgon de la Morgue, au cime-
tière d'Ivry. Son assassin Miellé était, pendant ce
temps-là, photographié au Dépôt, où il disait cyni-
quement à M. Kuehn « Avez-vous bientôt fini de
îiie faire, sécher pour un crime dont je suis inno-
cent »? En dépit de ses dénégations, tous les jours
les preuves de sa culpabilité s'amoncellent à son
dossier. Mme Damé, propriétaire du café-concert
situé rue de Lyon, en face de la maison du crime,
a porté au greffe le panier dont se servait Lebon
çais.
Je crois que je ferai mieux comprendre ce qu'est
air doux, et poétique et attirant. Je ne m'étonne pas du
que l'anémie soit à la mode c'est le nom qu'elle courage et je dirai volontiers du
une
courage fran-
l'esprit français en disant ce qu'est un autre esprit,
tout opposé, par exemple l'esprit américain. De
Charles Edmond, Alfred Stevens, tous Parisiens,
essentiellement Parisiens, Parisiens du pinceau ou
par cwt franco à bord.
£ater, 24nAh-; Pains coupés Sucres raffinés cubes de
de Martineau 24 sh.; cubese
23 sh.; ïitlers 22 sh. 0 den.; cubes de Dunosan 24 sh
porte qui la fait si bien portée. Anévrisme est fort cet esprit américain, si puissant chez Poë, si cu- de la plume et tous étrangers de naissance 1 dito perlé 22 sh. 3 den. à 24 sh. Pains de Paris Le-•
Il a, en effet, je ne sais quelle allure légère et crâ- Parisiens nés par hasard hors Paris A faire croire baudy juin-juillet 20 sh. f. à b.-Bruts hollandais H. R,
poétique aussi. Je ne fais point ici de paradoxe, rieux chez Mark Twain et les autres humoristes S eA sacs à Amsterdam prompt embarquement19 sh.;
mais il est certain que ce mot tragique et reten- ne, cet esprit de France, et voilà longtemps qu'onl'a du nouveau monde, je trouve tout justement des que l'esprit de Paris, la parisine, se volatilise ou R. S. 17 sh. 4 1/2 den.; A. S. R. super. disp. 10 sh. G d.;
tissant, choléra est pour beaucoup dans la comparé à ce pétillant vin de Champagne" qui guérit exemples dans des journaux récents, venus d'Amé- s'envole et s'en va féconder des fleurs exotiques, 4*1/2 T. SUÇ«-ri|uy9,v6 den-; dito centrifuge
iautrichien
/£&ni"' W>- S. R- 19 sh. 6 d. f. à b. par cwt. 19 sil:
frayeur que le mal inspire. aussi du choléra. Mais, ce qui est curieux, c'est rique. comme une autre sorte de pollen transporté Bruts
Et puis les adjectifs le compliquentencore! Spo- que l'esprit français se puisse aspirer comme une Mark Twain et Petroleum 0. Vasby dînaient en par le vent. Et, depuis Grimm et Galiani, il en a cinq marques disp. 17 sh. à 17 sh. 1 1/2
par cWt franco à bord.
radique, qui voudrait rassurer, ne rassure guère, boufiée d'air et passe dans les veines de ceux qui compagnie d'Eli Perkins à New-York. Tout en fu- toujours été ainsi, et l'homme, au total, a deux pa- Cuivre: Chili en barres G 0 B comptant54 liv. 7jG d. à
et asiatique prend tout aussitôt des aspects et des le hument, de telle sorte qu'un étranger puisse de- mant-je traduis le journal américain –ils com- naître. tries celle où il naît et celle où il eût aimé 54 1. loh. Etain
-Zinc bon ordinaireDétroits 83 05/ à 83 liv. 15 sh. » den.

pour vendre sa volaille et ses œufs, et a déclaré que
Miellé l'avait mis en dépôt chez elle le lendemain
de l'assassinat. M. Levy, bijoutier, rue Rambuteau,
a reconnu la montre saisie sur le meurtrier pour
l'avoir vendue à Lebon, coranie son registre en
faisait foi.
Il est à peu près démontré qu'avant d'être coupée
en morceaux, la victime a dû être étranglée et op-
poser une résistancevigoureuse, et que Miellé n'au-
rait pu en venir à bout sans l'aide de complices. On
est sur la trace d'un de ces misérables. La cravate
de Miellé a été trouvée dans un corridor toute tor-
due, déchirée et déchiquetée dans la lutte contre
Lebon.
Une masse considérable de terre s'est affaissée
hier dans les fondations d'un immeuble, rue de
Billancourt, à Passy, ensevelissant trois terras-
siers, Mornet, Guillot et Mercier. Grâce au dé-
vouement et à l'activité des habitants de la rue,
ils ont été dégagés avant que l'asphyxie fût
complète. Ils avaient reçu de très graves contu-
sions, et de plus Mornet avait le bras gauche
fracturé. Les trois blessés ont été transportés à
l'hôpital Beaujon. V les hommes que celui de Croquemitaine pour faire fus comme des lianes; tantôt elle s'épanouit, au
-r Voici un prodigieux fait divers que nous trou-
yons dans les journaux italiens et qui nous paraît
être le chef-d'œuvre du genre
Un paysan de Gip.q?a s'était rendu, le matin, comme
d'habitude, aux travaux dés champs.
Sa jeune femme, vers midi, lui apporta son dîner et
déposa sur l'herbe, à l'ombre d'un arbre, sa petite tille
âgée d'un an à peine, pendant qu'elle allait servir quel-
ques pas plus loin le repas de son mari.
Peu après, s'étant tournés vers la petite, les deux mal-
heureux parents virent qu'elle s'agitait convulsivement.
Ils accoururent, et quelle ne fut pas leur horreur, en
voyant une vipère, qui attirée par l'odeur du lait, etait
entrée dans ,1a bouche entr'ouverte de la pauvre créa-
ture, et tordait sa queue d'une manière épouvantable
entre les deux lèvres devenus livides.
Le père, désespéré, se mit à tirer de toutes ses forces
la bute immonde, mais il arracha avec la vipère les en-
trailles sanglantes et fumantes de sa fille.
proportions fantastiques. On rêve de ces paysages venir plus Parisien qu'un Parisien et aussi Gau- mencèrent à causer et Mark Twain demanda aux 14 liv. 01 sh, 6 à 14 liv. 12 sh. 6 d.
-Mercure 5 liv. 5 sh. » d. à liv. en premières mains
criblés de lumière, de ce fleuve immense que Ve- lois qu'un fils de Gaute. Après tout, nous respi- autres convives s'ils avaient entendu parler de son J'ai d'autant moins de peine à constater le fait »
New-York, 2 juillet.
reschagin a pris pour modèle, comme Daubigny rons bien les microbes Il est juste qu'on s'em- cheval. que je n'eusse point demandé à naître autre part Change sur Londres, 4 82 »/» cents.
prenait les bords de l'Oise, et qu'on s'imagine rou- plisse aussi les poumons d'oxygène. C'était, dit-il, un cheval étonnant de rapidité, qu'en France, et que le coin de terre que j'aime le Change sur Paris, 5 18 3/4 cents psar 1 lollsr.
lant des cadavres sous un implacable ciel bleu et les Voici tout justement deux livres bien différents,
Mémoires d'un Parisien, d'Albert Wolff, et. mais il avait la bouche si dure, si dure, que, je ne mieux après Paris. c'est Paris 1 Cotons.. Middling uplaad", 11 UU; mlda. LouUlaa.!
P«ew-Orleans 11 »/»» cents la-livra. 1
dans une atmosphère pestilentielle. Il faut pour-
tant bien se dire à ramener toutes choses aux les Chinois peints par eux-mêmes, par le colonel pouvais pas me servir de mors; je le conduisais
par l'électricité et j'avais une pile (une batterie
-r ; JULES CLAK.ÉTIE.
Halle de Paris. 2 juillet. Les "alfaims en.
proportions voulues que les épidémies de fièvre Tcheng-Ki-Tong, qui me font faire cette réflexion électrique) dans la voiture. Il courait si vite, que ont encore été des plus restreintes. La meunerietiliv
typhoïde, de diphtérite ou de variole sont tout et m'amènent, négligeant tout côté bibliographi- le son ne l'attéignaitjamais, il ne m'entendaitpas;. mandait une petite concession que les vendeurs ne de-
AVÎS ET COMfôUNIGÂTîOUS ont pas accordée. Il y avait du reste peu de monde. lui
aussi redoutables que peut l'être une invasion de que, à me demander ce que c'est que « l'esprit il allait plus vite que le son. Il allait si- vite, qu'il Une dépêche arrivée de Cochiuchine nous signa- culture est aux champs. On a coté Blés de Monteras L;i
choléra. D'où vient qu'on ne s'en préoccupe pas françaiset s'il y a un esprit purement français dépassait l'orage. Exemple pendant un ouragan, le une immunité du choiéra très curieuse il pa- 29 50 80 francs les 120 kil. Blés de pays blancs, £5 à u
autant et qu'on s'en effraye beaucoup moias? et si l'esprit n'est pas de tous les pays ? 25 fr. 50 c,; dito roux, 23 à 25 fr. les 100 kil. en garc-
Certes, l'esprit comme la sottise, appartient à en me penchant en avant, j'étais criblé de rayons raît que les malades soumis à un traitement par d'arrivée. Blés exotiques roux d'hiver d'Amérique, 2i 50
Le nom, je le répèle, c'est le nom qui est cause de de soleil et, en me renversant en arrière, je rece- la papaïne ne sont jamais atteints ni du choléra ni à 22 fr. 75 c; Californie n» 1, 23 à 23 fr. 25 c.; Australie
tout! Qu'on signale au public une épidémie de tout le monde (je veux dire à tous les peuples). vais la pluie et la grêle, si bien qu'en arrivant le des autres maladies épidémiques. Ce fait a étécon- 24 25 à 24 fr. 50; Bombay blanc, 2Î 23 à 22 fi- 50 le tout
diphtérite, il ne sait trop ce que c'est et ne s'en sou- L'esprit court les continents, s'il ne court plus les
devant de la voiture était parfaitementsec et l'ar- trôlé sur un très grand nombre de personnes qui, aux 100 kil. sur wagon dans un des 4 ports.
j
cie que médiocrement une recrudescence de la rues. Il n'est ni le produit spécial ni l'apanage rière plein de grêlons. C'est véridique. toutes
sévissait
sans exception, ont échappéau choléra qui
dans le pays avec une très grande vio-
L°s affaires sont calmes sur les menus grains•
petite vérole, il en connaît les effets, ce n'est pas d'une nation. Mais c'est comme une plante rare A propos de vérité, reprit M. Vasby, avez- lence. Seigles nouv., 16 à 16 50; orges W 50 à 21-»»; essrmr-
pour lui une maladie mélo-dramatique; il y est qui, cultivée différemment en bien des pays, sem- geons, 21 50 à 22 -50:'nouveanx, l!) à 20; avoines, 2.1 »»
vous appris comment j'ai frappé un homme à To- La scienre croit donc avoir trouve dans la pa- à 20 50, gri:e 110uvel]e-
nouvélle, ÎS; sarrasins noùv.,
!.S; strra~3ins
préparé il s'y résigne. Il ne sera ni affolé ni ter- ble atteindre, en de certaines serres, un degré de lède ? païne le préservatif si longtemps cherché. La pa- les ^ook'i81"1*6
10 à 16
nouv., W lô 50
rifié. culture tout à fait spécial et supérieur. Plus puis- Non, dit Mark Twain. païne expérimentée est l'Elixir de Trouette Perret Les issues sont cotées comme suit
Mais choléra Comment garder son sang-froid sante ici, la plante est plus élégante là. Tantôt elle Voici donc comment cela m'est arrivé c'était a la dose de trois cuillerées à café par jour. Gros son, 15 50 à 16; fin, 13 à *» »»; sou 3 cases
devant ce mot aussi joliment fabriqué pour effrayer pousse des rameaux nombreux, entortillés et touf- un de ces hommessceptiques qui mettent toujours l'i à »» »»; recoupettes, 13son
»=> à 13 50; remoulages ordi-
naires. 15 »» à 16 »»; remoulages blancs, 1S »» à 20 t'r. k-i
en doute ma véracité. Je me souviens qu'il posait UBRAIRIi 100 kil.
tremblerles enfants ? A dire vrai, il y aurait tout un haut d'une lige élégante, en une fleur .d'un, parfum un tapis au moment où je le frappai." Il avait la
Dictionnaire à refaire, c'est le Dictionnairede Mé- subtil. L'humour anglais, la plaisanterie alle- bouche pleine de clous. Je lançai l'homme contre Les graines fourragères donnent lieu à qucMutà ai-
faires i
decine. L'homme qui baptiseraitde mots galants les mande, l'excentricité américaine, la finesse ita- L'ouvrage du colonel Tchen-Ki-Tong, les Chi-
fr fr
un paillasson, et sa femme, qui était en train de le nois Trèfle incarnât nouveau, 50 fr.; id. vieux 30 à -50
maux dont gémit l'humanité aurait bien mérité prit lienne, sont de l'esprit diverses formes de l'es-
secouer, ce paillasson, a cru que c'était un mor- tion du moment.
peints par eux-mêmes, est le livre h seu sa- Trèfle violet, 120 à 130 fr.; id. blanc 220 à 250 lu-
de ses semblables et peut-être– •tant l'imagination, mais, pas plus que l'esprit français, ces ceau de guttâ-percha et l'a jeté devant la porte. La publiés dans la .Revue Plusieurs fragments en ont été zerne de Provence nouvelle, 160 à 170 fr.; Iiîzerae4e
modes de l'esprit ne sont l'Esprit, avec un grand E, des Deux-Mondes, et l'on pays, 130 à 140 fr.; minette véritable nouvelle, 45 à 55 îr.
comme la chair, est faible aurait-il, par ce sim- pauvre femme ne se doutait pas qn'elierbaïayait sait quel succès de curiosité ils ont obtenu. Rien, les 100 kil.
ple changement de dénominations, plus fait pour l'absolu de l'esprit, si je puis dire. son mari. Le lendemain,, les clous qu'il. avait dans en effet, de pl.us .imprévu et de. plus actuel que ces Vesces d'hiver nouv., 38 à ai): pois gris de printemps,
» 1
la guérison de la foule que bien des médecins avec Donc, variétés infinies d'esprits, selon la culture 24 à 25 "» les 100 kil. i- » 1
de la plante et le sol qui la nourrit. Mais on me la bouche furent retrouvés dans le fond de ses révélations sur la vie chinoise, mêlées d'observa- Sainfoin nouveau, Ire coupe, 32 à ><»; 2« coupe, 40-à
leurs ordonnances. souliers!J tions humoristiques sur la société française, et que les 100 kil. l «
On a remarqué que, dans les épidémies parisien- permettra bien de dire que, pareils à certains ob- A cela, le troisième dîneur, Eli Perkins, de ri- l'on dirait écrites par le plus raffiné des Parisiens.
nes, les deux quartiers les moins éprouvés sont, jets d'art qui prennent une grâce spéciale entre les poster Calmann Lévy, éditeur. Fourrages. La Chapelle, 2 juillet. Approvision-
mainsfrançaises qui les fabriquent,l'esprit acquiert nement ordinaire. Vente bonne
presque toujours, ceux qui portent ces deux noms Savez-vous, messieurs, comment j'ai pu me
tout à fait hygiéniques Bel-Air et la Santé Des un
savants ont vu là la preuve manifesté d'uue situa- France.
fini et un poli particulierslorsqu'il est manié en
Sterne, que je citais tout à l'heure, a bien
l'esprit, mais Rivarol, qui ne le vaut pas, le
rendre à l'assemblée des fidèles à New-London,
dans le Connecticut? J'étais à cheval, me rendant
NÉCROLOGIE Paille de blé
l'oqto 2= qtè
4 #qli
48 »» i0^
tion climatérique exceptionnelle j'y verrais vo-
lontiers et simplement en attribuant, comme
de
battrait parfois. L'amertume générale de Swift ne
à l'église, quand je fus surpris par l'orage, la fou-
dre tomba sur l'abri où je m'étais réfugié et lança Foin de seigle.
d'avoine
35.»»
28 »»
61
33 »»
25 »»
oy
a 1»,

tète.
A cette vue, devenu subitement fou furieux, il saisit
sa faux et trancha la tête à sa femme.
Après quoi il se mit à courir à travers champs en ap-
pelant la foudre du ciel sur sa
REîfeËnSXÈMÈNTS utiles.
Stern et Balzac, une influence aux noms la toute-
puissance des mots dont ces quartiers ont été bap-
tisés.
Peut-on être malade à la Santé, absorber des
va
mot,
pas
d'esprit.
la
plus loin dans la misanthropie que, d'un
verve de Chanifort, qui n'est qu'un homme
M. Thiers, Français jusqu'aux ongles, avait une
mon cheval dans un champ de blé je me désha-
billai, je fis le gros dos et j'attirai toute l'électricité
du ciel sur mon dos nu. Je pus alors remonter à
cheval et arriver à temps pour la prière
ble
Le général Todtleben
L'armée russe vient de faire une perte irrépara-
général
près
une dépêche nous apprend, en effet, que le
Todtleben est mort, hier soir, à Soden,
Luzerne.
Sainfoin
Regain de luzerne
60
45
45 »>>
»»
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»» 42
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13 »»
Suife. Au marché du -2 juillet, le comvs moyen o/-
55 »»
55»,,
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48 »»
48
33 »•>
40 »»

Les candidats à l'école microbes à Bel-Air? De la question à la réponse,
spéciale militaire, en 1884, sont prévenus que les exa-
il n'y a qu'un sourire.
mens oraux comnjenceront à Paris, le jeudi 24 juillet
courant, à sept heures du matin.
Vite, qu'on débaptise donc le choléra et il perdra homme d'esprit.
de sa puissance Pourquoi la cholérine, qui est
comme la miniature du choléra, a-t-elle le don
JOURNEE PARLEMENTAIRE de ne faire peur à personne, quoiqu'elle ait aussi qui a souvent été compromise par ses gens sé-
DU MERCREDI 2 JUILLET
ses dangers? C'est qu'elle est coquette, mignonne, rieux, a presque toujours été sauvée, en effet, par
et que sa rime féminine lui ôte gentiment tout as- ses
pect rébarbatif. On lui aurait trouvé un nom re-
Olxaiiabre' des députés doutable qu'elle serait parfaitement redoutée.
Je ne voudrais pas avoir l'air de plaisanter en fièrement que le duc de Richelieu, qui était un
ta loi. du recrutement un tel sujet, mais on dirait, au lieu du choléra:«Le homme
Ainsi qu'on le sait déjà, le ministre de la guerre
s'est rendu hier à la commission de l'armée pour
petit bacille est à Toulon n, qu'il se déclarerait, j'en
suis certain, moins de cas et que l'effet moral serait
tout 4utre. Figurez-vous donc que l'ennemi n'est
fr.
façon à lui de juger les gens. Il disait d'un homme: de Wiesbaden, où il suivait un traitement. Le
Voilà l'humour de l'Amérique, quelque chose de général Todtleben a, durant sa longue carrière, ficiel des suifs frais fondus de .la boucherie de Paris a
C'est un homme d'esprit, » ou « Ce n'est pas un été maintenu à 8-i fr. Clôture après cours, 8't l'r. Celui
«
passé la
Et
toise.
c'était fini. L'homme avait
colossal, d'énorme; un rire large et fort, mais qui perfectionné les différents
n'a rien du rictus voltairien ou même du, sourire son pays; son Infatigable activité services militaires de
s'est appliquée,
du suif bœuf saladeros de la Plata a été maintenu éga-
lement à 88
sous du chinois Tcheng-Ki-Tong. avec une égale Dénétration, aux sujets les plus va- -Marché très calme; la demande était aussi peu impor-
Il est bon d'aimer les gens d'esprit. La France, Autre plaisanterie américaine EU Perkins "ren- riés. Mais, s'il jouissait auprès de ses compatriotes tante que l'offre, et la cote a été presque nominale clô-
contre à Chicago un de ses amis qui lui dit d'une réputation bien méritée de soldat et de- sa- ture également sans affaires.
Suif pressé rare à 9S fr.
Mais vous n'avez pas l'air de vous amuser vant, c'est la défense de Sébastopol qui- lui a valu Eœuf Piatà sans existences.
gens d'esprit. M. de Talleyrand avait tant d'es- beaucoup en voyage. subitement une réputation européenne. Stéarine de saponification disponible, 135 à 137 5:)
prit, qu'en face des alliés, leur disputant des lam- Né à Mittau en 1818, Todtleben fut admis, en Stéarine de distillationdisponible,135 à loi 50.
beaux de la patrie, il se comporta presque aussi
Non, je ne voyagé pas pour mon plaisir, mais 1835,
pour celui de ma femme.
à l'Ecole du génie établie à Saint-Péters-
bourg. Nommé sous-lieutenant eh 18.F7.jl .prit une
Oléine de saponification disp., 67 50 à »»• oléine (\a <>-
tillation disponible, 60 à 02 50.
Oh! alors elle est avec vous Mme Per- part active aux opérations de l'armée du Caucase, Petits suifs sur wagons, 66 à 67; Suifs d'os purs, 70 v
decœur.
Mais, ce qui est tout à fait curieux dans cet es-
kins ? et se distingua particulièrement aux sièges de Salti 75, huile de palme, 78 50 à 82 50: lmile de coco, 80
92 fr.palmiste, 83 à »».
prit
briquer
français que nous avons la prétention de fa-
nous-mêmes, comme les abeilles leur miel
Non, elle est restée à San-Franciscb f et de,Tschoch. Il était capitaine' en second au début
Evidemment, tout cela est drôle, d'une bouffon- de la guerre d'Orient, mais les services exception-
nerie particulière. Mais cela ne ressemble guère à nels qu'il rendit pendant la première partie de la EICL.ARATEONS. FAtUJTÎS
_4~ ï»H

s'expliquer sur diverses questions que soulèvent et le c'est que les étrangers lui donnent, au besoin, du Danube décidèrent lè général Schil- OS

19.
qu'un « petit bacille n'y songez guère/ Fi, l'esprit français. M. Gaùthier-Villars, le fils de campagne Du 1er juillet
les résolutions adoptées par la Chambre lors de lui

la première délibération sur la loi du recrute-
ment.
La plus importante de ces questions est celle qui
concerne le chiffre- de l'effectifqu'atteindral'armée
permanente,par application des règles votées par
la Chambre. Le général Campenon a déclaré
qu'à son avis si les décisions de la Cham-
bre étaient maintenues l'effectif présenterait
un excédent dont il est impossible actuellement
de fixer le chiffre exact, mais qui n'en exis-
tera pas moins. Le ministre a «jouté qu'il allai!
étudier la question et rechercherles moyens de ra-
mener l'effectif aux limites budgétaires.
Mi Ballue, rapporteur de la commission, a sug-
géré- alors l'idée d'opérer à l'expiration de la se-
condé année de service un tirage au sort qui ser-
virait à désigner les hommes devant être ren-
voyés dans leurs foyers jusqu'à concurrence du
chiffre de l'excédent d'effectif. Les hommes ren-
voyés seraient ceux qui obtiendraient les numéros
les plus élevés.-
Lé ministre a répondu qu'en principe il n'avail
pas (i'objeeliôn à formuler contre serait
qu'il devrait recherchersi l'on ne
ce système, mais
à renvoyer un nombre d'hommes trop considéra-
pas conduit
ble. Si, par exemple, l'excédent d'effectif à ren-
voyer pour permettra l'incorporation
suivante devait être trop
de la classe
considérable,cela
drait à instituer le service de deux ans.
Lè ministre a déclaré qu'en ce cas il repousse-
revien-
vilain mal que le mal de la peur et quel adjuvant la forme même que nous avons adoptée, qui con-
vient à notre nature et à notre façon d'entendre.
pour Je choléra! Les gens qu'à juste titre on ad- L'EcossaisHamilton des grâces toutes françaises
mira le plus à Paris, durant la première invasion a là qu'il faut voir ce que devient en Amérique, dans lonel et chargé de la direction dû siège deSilistrie.
de 1830, Est-ce
ce furent les comédiens. Pas un n'avait dé- liani qui un Français ou un Italien, ce petit abbé Ga-
serté les planches. Ils tenaient gaiement, en dépit ne peut vivre qu'à Paris et déclare qu'il
de la terreur, provision de rire et de santé d'es- aimerait mieux y grelotterqu'avoir du soleil à Na-
prit. Ils chantaient des couplets de Scribe ou de ples?Fiorentino maniait aussi notre esprit avec
Duvert en se tàtant le ventre, mais ils o.haiasAcwk.t,- une habileté d'escrimeur napolitain. L'aUaaUé mi-
Les sàltès étaient vides <*t i<sa spectateurs livides, litaire de Chine à Paris le Chinois de Ja -Revue
mais les comédiens jouaient. Ils rendirent alors des Deux-Mondes, comme rappellent ceux qui ne
peuvent couramment citer son nom écrit en
autant de services que les pharmaciens. Un cou- français et
plet, un fredon, un vaudeville, c'est de la pharma- presque en Parisien des articles fort
cie morale.. spirituels sur son pays. Albert Wolff est un des
La jeune ingénue de Marseille qui, l'autre soir, cinq ou six Parisiens de Paris qui donnent le ton
est partie pour Reims au moment d'entrer en parisien à tout le monde.
scène, n'est pas de cette race de gens dévoués. La On peut donc, si je puis dire, revêtir l'esprit pa-
fuite est pourtant, en pareil cas, une précaution risien comme on endosserait un habit?
Non, mais ou n'est pas obligé de naître Parisien
inutile. On fuit le choléra, mais on l'emporte dans être Parisien, voilà la vérité.
sa valise et comme dans sa poche. Les francs- pour Je définirais volontiers le Parisien (il ne m'en
fileurs ne sont que des couinais-voyageursdu fléau.
Mais empêchezdonc les francs-fileurs de franc-
fi/er Voilà la cohorte qui se reforme après avoir d'étranger.
été licenciée. Elle se précipite vers les chemins de
voudra pas) la fleur de la bouture de provincial ou
fer, brûle, affolée, les grandes routes et, lorsque la Donc, le colonel Tcheng-Ki-Tong est une fleur
maladie r-qui ne semble .pas se répandre dans des chinoise poussée sur une branche parisienne. Je
proportions énormes aura disparu, les francs- reprocherais même à cette fleur de thé d'avoir
fileurs reviendront, souriants et calmes, dire à perdu uu peu de son parfum natal. Son odeur est
ceux qui seront restés Apres tout, vous n'avez vraiment par trop parisienne. Entre le légendaire
•
l'imprimeur, publiait naguère un joli essai sur der à faire parcourir rapidement les échelons
dè la hiérarchie suballerne. Letourneur, horloge bijoutier, rue Gomminea, Uî,–
Mark Twain et « l'huinorisme» américain. C'est Dès 1855, Todtleben était promu .lïeutenantrcôr S: pr., M. Chevillot, ruo Jean-Lantier,- 7.
Brunet, robes et manteaux, avenue des. Uhamps-El
une terre vierge et solide, cette fleur de l'esprit qui Quand l'armée russe fut obligéede battre en retraite, sées, 75. S. pr., M. Normand, nie dès Grands-
est un peu, chez nous, une fleur de serre ou de sa- le ministre de la guerre crut devoir, appeler à Sé- Augustins,
lon, et, là-bas, éclate en plein soleil ainsi qu'un bastopol le jeune et déjà célèbre officier du génie. .Delachaî, nouveaulès et confections pour dames, l'iie-
cactiis gigantesque. L'humour américain est, di- A ce moment, tout le côté sud de la' place était à da-Faubourg-Sainl-Dents,W.– S. pr..W. Cousin, boul.
SL-Michel, 76;
rais-je voiontiera. yjg'oureux comme certaines forêts découvert, et l'on a pu dire avec raison que. cette
neuves et gros parfois à couper à la hache. C'est forteresse à
était presque la merci d'un coup de
habilement
Scïialleidner, décorateur
ple, li!9.– S. pr., M. iioussard, sur porcelaine.- Fe--du-tem-
l'humour anglais plus chargé en couleur. main dirigé. rué r!e la Tacnerie, 4,
Avec ce coup d'œll merveilleux iqui le caractéri- Allègre, ..vinsrtrailcur, bout. de Vàuçirard, 100
Cet humour primitif, cet esprit anglais, le doc- sait, Todtleben comprit immédiatement la nécessité S. pr., M. Normand, déjà nommé.
teur Henniker le définissait lui-même aussi joli- de parer à un danger immédiat et, mùnf dès pleins
ment que l'eût pu faire Johnson, un jour que lord pouvoirs du ministre de la guerre, il se mit à la
Yéuve Laudarj, meubles, bijouterie al horlogerie,
bout. Beaumarchais, 67. S. pr, M. Normand, déi£r
Chatam, le père de Pitt, lui demandait, au coin du besogne avec une rare persévérance. nommé.
feu « ce que c'était que l'esprit ». Pour la première fois depuis le commencement Pèsjjayrous,prod. cliim, rue Vieil ie-dii-Tèmplej
2a-
Milord, dit finement le docteur, l'esprit est ce de ce siècle, on cherchait à fortifier une ville en S. pr., M. Chale, boul. St-Michel, 1.
de l'ennemi. C'était une conception origi-
qu'une pension serait si elle était accordée par Vo- présence nale autant qu'audacieuse les
tre Seigneurie à votre humble serviteur l'appli- escarpes et contrescarpes, il n'ymurs en pierres, les
fallait point son- SPECTACLES ET CONCERTS
cation bien faite d'une bonne chose! ger. Quinze ans avant Denfert-Rochèreau, le géné-
A accepter la définition de l'anglais, nous avons ral Todtlebenimaginade multiplier les ouvragésen
la caractéristiquemême de l'esprit français. L'es- terre et de donner à la- défense, que ses prédéces-
prit français, c'est l'à-propos. II n'a rien de l'hu- seurs en l'art militaire avaient toujours considérée
mour britannique, ni de l'originalité "américaine, et comme devant être passive, un caractère nette-
la en
Les Hongrois ne se plailuli-ual y'àb ùù n'être poin1 ''u
France.
Mme Adam publie un livre: la Patrie .hongroise
Dautro pai-l, M. Jules Claretie tire do son roman, 1*
ment offensif. Mines souterraines, lignes brisées, Prince Ltlnh, une pièce de théâtre
lorsque le baron de Munehkausen allemand de- on mettra en
seene, comme dans sou livre, la colonie il'hongroise
vient chez nous M. de Crac, il prend soudain une ouvrages il sut
avancés,
surtout les
il multiplia si bien les travaux,
garnir d'une si redoutable artille-
certaine grâce gasconne qui le différenciebien vi- rie, qu'il réussit à faire illusion à ses adversaireset
te. Et pourtant il est singulier de voir combien que l'armée alliée, qui croyait marcher à la facile
certains Allemands de beaucoup d'esprit savent conquêted'une place à peu près démantelée, dut se
actes.
Pans. Le Prince Lilah est une comédie on imaire
On annonce, pour !o dimanche. 13 juillet, une Fête
japonuise au Jardin de Paris (concert. Besseliëvre).
Uf-

rait le système de M.BaUue el .préférerait réta- Cette

blir une
servir qu'une année.
seconde portion du contingent appeléeà ne
M.. Ballue a déclaré que, si le rétablissement d'u-
point grand mérite àn'avoir pas éprouvé de pani- Chinois de paravent et le Chinois boulevardier, je
que! Qu'est-ce qu'il y avait à craindre? Rien!» ne serais pas fâché (ju'il y eût une nuance.
Car c'est une des remarques et des conclusions de Mais j'ouvre les Chinois peints par eux-vhêmes
s'imprégner d'esprit français, manier allègrement résigner à entreprendre ce siège de Sébastopol, la
l'arme Iran çaise.
C'est une observation que m'envoyait tout ré-
plus longue, là plus difficileetla plus savante opé-
ration de guerre de notre époque.1
de l'intérieur, le généra} Todt^ebea
lete est organisée par une ieuué Société, la Solidarité-
Universelle, qui s'occupe d'améliorer le sort d.s enfants,
des classes ouvrières en emiul des orphelinats. a"Tk'<)~
les, des colonies industrielles^ etc. n
ne seconde portion du contingent était proposée, il tout franc-fileur le danger passé, ceux qui l'ont du jeune colonel et je suis stupéfait, dès les pre- cemment un des lecteurs du Temps Mal secouru Le programme comprend des -concerts le Jour et <le
consentirait à conserver le mandat de rap- ne parvint, somme toute, qu'à retarder Théiireds soir, des représentations sur le théâtre et dans ii.m cir-
ne pas
porteur de, la commission.
bravé ne lui semblent, à lui, franc-fileur, n'avoir miers mots, de ce supraparisinisme « Dès que les Allemands sortent des régions la défaite suprême mais c'était là un iésultat que klian construit, exprès, un bal de nuit, etc.
rien bravé du tout. « Entre les petits chinois qui nagent dans le si- moyennes de la métaphysique et qu'ils se mêlent déjà surprenant et dont il convient de lui faire Le jardin sera .entièrement' décoré à la japonaise h

La question, d'ailleurs, n'est pas résolue. Le mi-
nistr.e n'a formulé aucun système d'une manière
ferme il a seulementpris l'engagement de recherr
cher ucesolulion et il a prié laCommissionde faire
de son côté des recherchas analogues.
Il semble difficile, en cet état, que la seconde lec-
ture de la loi dn recrutementpuisse avoir lieu à la'
Chambre avant les vacances..
Avant ile se retirer, le ministre a demandé à la
commission d'approuver les modifications appor-
tées par le Sénat au projet sur la création d'é-
coles d'enfants de troupe déjà voté par la Chambre.
La commission du budget
La commission du budget. a examinéhier le bud-
get des forêts. Etleaopérè sur ce budget, qui s'élève
à 14- millions j des réductions dont le total atteint
0.
2,066,620
Sur les budgets déjà examinés, la commission a
déjà opéré, on s'en souvient, des réductions s'éle-
vant à 30,375,000 fr. De sorte que, jusqu'ici, le total
des réductions atteint 32,441,620 fr.
Un incident s'est produit au cours de la séance.
Plusieurs membres ont fait observer que des accu-
sations nou justifiées avaient été portées la veille
à la tribune par M. Cunéo d'Ornano et approuvées
par d'autres membres, accusations
députés,
desquelles, il
résulterait que plusieurs pour déguiser,
leur abstention dans certains scrutins, se feraient
poi ter à tort comme « retenus à la commission du
budget ».
La commission a chargé son présilent, M. Rou-
vier, de mériter aujourd'hui a la tribune, pour
proies' er contre ces accusations et rappeler que la
commission, en raison de > l'étendue de sa tâche,
était obligée presque tous les jours de siéger pen-
dant les séances de la Chambre et que dès lors ses
membr'-s étaient souvent empêchés de prendre
part aux délibérations et aux scrutins des séances
publiques.
Le groupe agricole
Le groupe agricole de la Chambre s'est réuni
hier et a continué l'examen du projet de loi sur la
création de chambres consultatives d'agricultur2.
,,>
Quel Parisien, sorti anémié et décharné de Pa- rop, comme les prunes, et les grands Chinois qui d'avoir de l'esprit et du talent, ils émigrent à exclusivement honneur. Il eut cette chanca der- donnera l'idée des grauiies'fèies de ce pav.s: il y aura
ris assiégé, n'a rencontré un aimable franc-fileur, s'ébahissent sur les paravents, il y a-dit le colo- Paris. nière, qu'envie tous les vrais soldats, de "ne point des l"-tmes, des kiosques ternis partes pliïs jolies £a-
trioes d-. i<«>s s théâtres, musée, un café japonais, des
nourri d'huîtres d'Osteude ou de jambonsde Bayon- nel assez de placé pour nos quatre cent millions » Meyerbeer, Offenbach, le peintre Heilbuth, signer de capitulation blessé au pied dans l'assaut jeux de toute espèce, et,un le soir, illuminations cai-aclt'
autant du 20 juin, il n'assista que de loin à ja chute de
ne, lui dire, avec beaucoup d'entrain
Mais, mon cher, vous avez engraissé Parole
d'habitants. »
Sans doute. Seulement le spectre de la mère
Henri Heine,
Français d'adoption. v
d'Allemands d'origine devenus
Sôbastopcl.
Russie sut reconnaître les brillants services
rùtiques.
L'Hippodrome a donne hier, avec succès, Ja pi-e-
d'honneur, vous avez une mine superbe! Il paraît Moreaux rencontré là, à la première page, me Dans une des pages de ce livre Voyages à tra- deLa Todtlebeu. Nommé successiyemént.grànd-croix inlère .représentation de Bayard, la pantomime mili-
que c'est 1res sain, les "sièges gâte un peu le livre que je vais lire. Qu'esl-ce que vers le monde, qui forme la première partie de de l'ordre de Saint- André, élevé par déôret spécial laire à grand spectacle, dont nous avons donné :ï nos:
lecteurs le programme détaillé.
Et de même les francs-fileurs d'aujourd'hui di- ce Chinois qui fait des calembours dès l'entrée en ses Mémoires d'un Parisien, M. Albert Wolff à la noblesse héréditaire, promu inspecteur géné- Le bivouac de Marignan, la fameuse trahi-sou du con-
ront un jour à ceux que le besoin ou. le devoir matière et qui écrit sur les Chinois, à l'usage des écrit fort spirituellement « Depuis bien des an- ral des fortifications, TodllebeiV à exercé jusqtfaù nétable de Bourbon, là scène lion moins celèbre o» le
maintientleur foyer ou à leur poste Français, en se disant (pour un peu il écrirait le nées, je me demandepourquoi la Providence m'a dernier jour un ascendant moral dont l'armée roi Fra.ne.ois I*r .se fait armer chevalier par Bayard, et
Mais cela vous a donué un teint superbe, le mot) « Tiens une idée Je m'en vais blaguer fait naître en Allemagne quand elle me destinait à russe a tiré grand profit. Ésl-il nécessaire d'ajou- l'héroïque défense du pont de Garigliano par "Bavard
tenant tête à toute l'armée, sont autant d'intéressants
ciholéra! Entre nous, voulez-vous mon opinion? les blagueurs/ » écrire en français ou à peu près » c'est pour ter que le vaincu de Sébastopol, grandi par la plus épisodes, fort bieu. rendus,.par la magnifique lroupe de=
Le choléra, c'est un préjugé Et il nous blague/ Très agréablement, très spi- éclaircir la question Richard Wagner. Relisez honorable des défaites, n!avait point conservé l'a- l'Hippodrome.
C'est en tous les temps l'histoire éternelle. Tous rituellement, très parisiennement, si l'on me bien ces quatre lignes; ne n'est rien et il y a pour- dans mer souvenir des luttes de 1855 et qu'il comptait Cette brillante pantomimeRenaissance se termine par
les rangs de notre armée un grand nombre
les Marseillais qui, lors de la fameuse peste, illus- passe ce barbarisme après cet argot, mais il n'écrit tant là le « je ne sais quoi de railleur, de nar- d'amis? un 'joli divertissement,qui a été un peu égayé parla
chute. sur le sable d'une ou deux ballerines, et par un
trée par le tableau de de Troy, avalent fui la ville que pour nous blaguer, et je vois vraiment trop quois, dé très fin qui fait songer à la plaisanterie Nous avons dit plus haut que Todtleben était un superbe défilé d'hommes d'armes à pied et à cheval
n'eurent rien de plus pressé, lorsqu'ils' rentrèrent à de blague parisienne dans toute sa science euro- d'un Henri Heine. Evidemment, le genre d'esprit soldat doublé d'un savant ^l'ouvrage qu'il a publié les chevaux bardés de fer ou richement caparaçon-
Marseille, que de, nier le courage de M. de Bel- péenne et sa finesse chinoise. est de même importation et, ici et là, le wérgiss- sur le siège de Sébastopol est un livre classique, nes -le tout fort bien réglé par M. Espinosa, aux sons-,
des fanfares guerrière* de M. Wittmànn.
zuucé et de trouver tout naturel et presque enfan- M. Tcheng-Ki-Tong,dont le portrait mis en tête meinuicht a fleuri dans le bon terreau parisien. qui assure à son auteur une place distinguée entre En résumé, très beau succès pour l'Hippodrome.
tin l'admirable héroïsme du chevalier Roze. de son ouvrage nous fait connaître les traits, fort Seulement, le journaliste naturalisé Français ne Vaubanet Gorraontaigne,les deux créateurs illus-
tres de la fôrtiûcation moderne. -Concours du Conservatoire Solfege des instrumen-
Le franc-fileur est le critique né de tous ceux élégants et sympathiques, pourrait avoir mis se proclamerait pas « Prussien libéré » comme le
qui n'imitent point sa fugue. Le franc-fileur comme épigraphe à son livre le mot du Persan de
trouve toujours que la ville qu'il a quittée ne s'est Montesquieu: « Peut- on être Persan? » en le
grand poète d'Alta Troll. Il doit se dire ce qui
est tout à fait exact- un Parisien rapatrié. Pas Nous apprenons la mort de M. Lacroix, ancien
tistes.
Classes des hommes.– Première médaille
quesnes, élève de M. Danhauser; Douailler, élè.te de M-
Du-
Heyberger; Desmet, élève -de Al. Danhauser; Soiim et
pas assez bien défendue et que ceux qui ont fait traduisant par « Peut-on être Chinois ?» Et le plus que l'abbé Galiani ne regrettait la Chiaja ou président dé la chambre des avoués près le tribu- Claverie, élèves do M. Hoybergor.
face à un danger, bombe ou épidémie, qu'il a fui public eût ajouté bien vite: «Oui, l'on peut être le baron Tunder-ten-Tronch Grimm sa princi- nal civil de la Seine. v Deuxième médaille: M. Isoardon, élève de I\L Hey-
n'ont, au total, bravé qu'une fadaise. le 'baron obsèques
de Gleichen, autre Allemand de heures, à l'égliseont
Ses eu lieu aujourd'hui à onze bèrgèr.
Chinois, et à la fois Parisien. » pauté, ou de Passy. Troisième médaille: MM. Cabilliot, élève de M. Hey-
Et je ne sais pas, au total, pourquoi le franc-fi- Trop Parisien même, je le répète. M. Tcheng-Ki- France, la petite cour de Bayreuth, dans les salons berger, Gandubert. élève de M. Danhauser; Larbau-
leur n'aurait point raison et pourquoi quelques Tony, qui assure (et nous pouvons l'en croire) que de Chanteloup, Albert Wolff ne regrette les bords dièi'e, élève dé M. Hwyberger.
obus, en temps de bombardement, et quelquesdé- même après avoir lu Stanislas Julien, Natalis Ron- du Rhin en entrant à l'exposition Meissonier ou Classés des femmes.– Première médaille Mlle Simon-
cès de plus ne seraient point dés « fadaises ». Le dot, Pauthier, Lavallés, Poussielgue, Négroni, en écoutant une première de Sardou. On rencon- net, élève de M. Mangin.
FAIRE USAGE DE L'EAU DE .Deuxième médaille: Mlles Narbonnet, élève da M.
choléra ne tue pas tant de gens qu'on le dit. En Fontpertuis, Jules Arène, et tant d'autres, nous ne tre, en voyage, de ces villes où il semble, quoi- Jâouzi'i Mercedes, élève dé RK JVlâugin.
te 'ps de choléra, tout homme qui meurt semble connaissons pas la Chine, nous prouve qu'on peut qu'on y arrive pour la première 'fois, qu'on se soit -Troisième médaille Miles Briouse, élevé de M. Mou-
trappe du choléra. Hélas! les autres maladies ne fort bien aussi railler la vieille Europe en la mé- déjà promené, fût-ce éiï rêvé. De même Ludwig zin Terestri, Pernin et Pelosse, élèves de M. Mangin.
chôrnciit pas et nous avons bien de la bonté de connaissant un peu. J'accepte tout ce que nous dit Bœrne, autre Allemand enterré au Père-Lachaisë, -r- C'est .çamedi prochain qu'aura lieu le mariage, qiit»
s'écriait « Je suis chez moi! » en apercevant nous avons annoncé déjà, de Mlle Alice Lavigue, la.
nous iuquiôter de celle-ci plus que de celles-là. le colonel de ce pays bleu qui devient avec lui le joyeuse actrice du Palais-Royal, avec M. Pettet, jockey.
Entre tous ces maux dédaignons le pire. pays de l'idylle, une Salente patriarcale où les ba- à Strasbourg à Strasbourg, hélas la pre-
La librairie Paul Olieado'rff met en vente F Une
il faut prendre les choses par leur bon côté. Je leaux-iieurs méritent le prix Monthyon; mais je
sais un méJeciu qui avait jadis trouvé le moyen lui reproche un peu de nous trop railler « à la pa-
rie rassurer tous ses clients sur le chapitre du cho- risienne ». C'est un pur boulevardier que le Chi-
mière cocarde tricolore française. A Paris; Albert
Wolff est chez lui et, après le siège, je l'ai vu fort
triste, exilé durant la guerre à Bruxelles, où il
consin.
ou V-MUre, saynète en un acte de M. Eugène Vc-v-

Le groupe a repoussé un amendement de M. Bou-
thiev de Rochefort tendant à faire élire les mem-
bres de ces chambres par les conseils muncipaux.
Ce système avait été préconisé par le conseil
supérieur de l'agriculture, mais le gouvernement
n'avait pas cru devoir le proposer à la Chambre;
il demande la nomination des membres des cham-
bres consultatives d'agriculture par un corps élec-
toral spécial.
TRIBUNAUX
Ge n'est.pas M. Gerrner-Baillière, l'ancien con-
seiller municipal de Paris, qui figure parmi les
héritiers Salle, mais M. Heuri Baillière, libraire,
dont il a été récemment question à propos du Dic-
tionnaire de médecine de Littré.
Spectacles du jeudi
léra. Aux gens solides et bien trempés, il disait nois de la Revue. A-t-il à décrire un de nos ma- écrivit, pour payer sa dette à ce pays-ci, son li- s JUILLET
«Ne vous inquiétez pas, lé choléra n'alieiut que riages mundains, il déclare que c'est, « la chose vre navré Deux empereurs. Mais, pour être Opéra.– Relâche.
les natures débiles » Aux débilités, il répondait la moins gaie du monde et il en fait ce petit ta-
caricatural,
juste, ce qu'il préfère dans notre France, c'est Pa- TH.-Franc.ais.– 7 ii.3/4.– Le Bougaoii- Duchesse Maritu.
-Le Deputé de Bombignac.
« N'ayez aucune crainte, le choléra ne s'accroche bleautin légèrement mais très alerte ris, et, dans Paris, c'est le boulevard, Porte-St-Martin.-8 a. 1/4.–La Tour de Nesle.
que là où il a de la prise. II ne s'attaquera pas à « A peine rentré chez soi, on change de toilette et Ce boulevard Il fait plus que d'en avoir l'esprit, Châtelet.– 7 h.1/2.– Le Tour du Monie en 80 (ouivi.
vous. » Et, herculéens ou peiits-crevés, tous le on prend le. chemin de fer. Vraiment on ferait il le lui donne. Et depuis vingt ans, avec une verve Fol.-Dramatiques.-8 h.-Le Roi de Carreau.
quittaient euchantés et, dans leur ravissement, au- mieux de faire venir le maire et le curé dans un inépuisée. La chronique de Wolff et le motde Scholl Thl-l-yrinne-Popuîairp.– h. 1/2.– Les Martyrs.
Eâen-Thêatre.–h. 1/2.– Excalslor.
cun d'eux ue ressentit même la plus légère indis- sleeping-car et de procéder rapidement à la célé- sont essentiellement des produits de Paris, comme FoL-Bergère.– 8 h. l/2.-Speot. varié. Ballets, pantomime.
position intestinale. bration du mariage avant le départ du train. Les aussi le sarcasme de Rochefort, et je, ne vois pas AVIS rJMPORTAHT- Cirque-dVJlé.– 8 h. 1/3.– Exercices équestres.
Il devait, ce docteur Tant-Mieux,, être de l'école iuvilés se tiendraient sur le quai de la gare et l'on quel autre titre que celui qu'il a choisi, Mémoires Hippodrome.-8h. 1/3.– Services équestre3.– Matinées
d'Auguste Villemot qui donnait comme remède pourrait même prier les locomotives d'exécuter un
au choléra Cet axiome digue de l'école de Sa- choeur, pour impressionner la mariée je crois
d'un Parisien, Albert Wolff aurait pu donner à
ces choix d'articles, à ce premier recueil de Voya- A la demande d'un grand nombre de nos lecteurs,
recevront
dimanches jeudis
Robert-Houd et fêtes, à. trois heures.
in.– h. 1/2.– Magie.. Matin.dim.et j eal.U
îîldorado.– 7h. l /2.– Spectacle-concert.
lerne qu'on finira par en arriver là. » ges, que je placerai, sur les rayons de ma biblio- nous sommes priés de les prévenir qu'ils province, Jardin d'Acclimatation. Ou V3rt tous Ia3 jour*.
franco de port à domicile dans toute la
« Le meilleur moyen de s'en tirer est de s'en ti- La vie à Paris observée etgouaillée par un Chi- thèque, parmi les causeur, entre les Reisebilderde contre mandat de 25 fr., nue caisse d^ 50 Bouteilles EPECTACLSJ D'J VENDREDI A JUILLET
rer comme on peut. » nois! Heine et les Lettres de Paris de Bœrne. de la SOVMICMi dt* ]fËOBX¥-CM*TMSJ£Wr- Opéra.– 8 & Le Prophète.
Th.-FrançaLs.–
Odry, l'Odry des Saltimbanques, lui avait Mais ce n'est pius là de l'observalion, c'est de L'esprit de Parias n'est donc pas la seule propriété XEfjB1', cette eau de table sans rivale contre l'Ané- h. »K– Le Cid. Médecin malgré lai.
d'ailleurs donné depuis longtemps une excellente l'opérette. Une opérette avec « chœur de locomo- des Parisiens. Mais il est juste d'ajouter qu'il ne se mie. Adresser les demandes, 31, boulevard des Th.-ii>riuue-Popuiaire. h. 1/3.– Si j'étais w>i.
leçon d'hygiène. tives ». Le commissaire général du Japon à l'Ex- fabrique qu'à Paris. L'essence est subtile ce peu- Italiens, maison Adam. (Les autres spectacles comme jeudi.)