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Cahiers Charles V

La limite invisible dans le jardin anglais au XVIIIe siècle : le saut-


de-loup ou ha-ha
Ann Grieve

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Grieve Ann. La limite invisible dans le jardin anglais au XVIIIe siècle : le saut-de-loup ou ha-ha. In: Cahiers Charles V,
n°4, mars 1983. Littérature britannique. Marches, bordures, limites, confins…. pp. 39-45;

doi : https://doi.org/10.3406/cchav.1983.931

https://www.persee.fr/doc/cchav_0184-1025_1983_num_4_1_931

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La limite invisible dans le jardin anglais
au XVHIè siècle : le saut-de-loup ou le ha-ha.

Ann Grieve

Dans un des premiers essais sur l’historique de l’art des jardins,


Horace Walpole part du prototype du jardin originel, celui de l’Eden
du Paradis Perdu de Milton, passe en revue celui d’Alcinous dans
Y Odyssée, et les jardins de l’Antiquité' ou du Moyen Age, pour abou¬

tir souligne
Il
“The
believe
for àboundaries,
ce
capital
the
qu’ilalors
first
considère
stroke,
and
le rôle
thought
the
thecomme
fondamental,
invention
leading
was Bridgeman’s)
lestep
jardin
of fossés,
to
et parfait,
all
révolutionnaire,
that
an
theattempt
lehas
destruction
jardin
followed
then
àdu
l’anglaise.
of
deemed
ha-ha
was
walls
(I:

so astonishing, that the common people called them Ha ! Ha’s ! to


express their surprize at finding a sudden and unperceived check to
their walk.” (1)
Il en attribue l’invention à Bridgeman (2) en passant sous silen¬
ce l’origine française du ha-ha (même s’il cite le “fossé”), et il y a
quelque paradoxe à penser que l’une des caractéristiques du jardin à
l’anglaise fut utilisée d’abord par les Français.
C’est en effet Dezallier d’Argenville dans sa Théorie et Pratique
du Jardinage, 1 709 (traduit en Anglais par John James en 1712) qui
fut le premier à en parler. “Les grilles sont des ornemens très-néces¬
saires dans les enfilades d’allées, pour en prolonger la vue et décou-
vir bien du pais. On fait présentement des claires-voies appelées des
ahah, qui sont des Ouvertures de murs sans grilles, et à niveau des al¬
lées avec un fossé large et profond au pied, et revêtu des deux côtés
pour soutenir les terres, et empêcher qu’on y puisse monter. Ce qui
surprend la vue en approchant, et fait crier ahah, dont ils ont pris
le nom. Ces sortes d’ouvertures bouchent moins la vue que les bar¬
reaux des grilles”
Cette définition est reprise dans l’Encyclopédie en 1751. Ah-
Ah (Jardinage) claire-voie ou Sault de Loup : “On entend par ces
mots une ouverture de mur sans grille et à niveau des allées avec un
fossé au pié, ce qui étonne et fait crier ahah. On prétend que c’est
Monseigneur, Fils de Louis XIV qui a inventé ce terme, en se prome¬
nant dans les jardins de Meudon.”
“Claire-voie”, qui insiste sur la liberté de passage, ou du re¬
gard est un terme plus général, et plus ancien, qui daterait de 1344 ;
“saut de loup”, espace qu’un loup pourrait à peine franchir, date de
1740, et s’emploie souvent à propos des jardins.

39
Les definitions plus modernes tendent à souligner l’association
du ha-ha avec des termes de défense ou de fortification, et aussi, par

son
du Larousse
“haha
nom
: demême,
l’exclamation
du XXe
avecsiècle
tout
enen
cedeux
qui mots
sept peut
volumes.
susciter
ha ! ha !la surprise. Voici celle

- obstacle inattendu et désagréable interrompant le chemin qu’on


suit. Saut-de-Loup, fossé au bout d’une allée derrière l’ouverture
d’un mur. (vieux)
- fortifications : nom donné à des sortes de coupures laiges et pro¬
rampe,
fondes un
pratiquées
escalier,dans
etc., un passage telles qu’une poterne, ou dans une

- coupures habituellement recouvertes d’un pont mobile que les dé¬


ter
fenseurs
les assaillants.
pouvaient faire disparaître en battant en retraite pour arrê¬

— en lemarine
sous beaupré.
: ancienne voile inutilisée de nos jours qui s’établissait

- n. fem. : femme d’une grande laideur, une vieille haha. Scarron.”


Comme nous le voyons, la surprise peut être d’origine très di¬
verse (3) et semble le plus souvent désagréable ; il s’agit de surpren¬
dre un ennemi en déjouant ses attaques. Stephen Switzer, en 1718,
dans son Iconographica Rustica, soulignait déjà l’origine militaire du
ha-ha.

“Je n’ai pas grand chose à ajouter sur l’art des fortifications ap¬
pliquée aux
martiaux de jardins
ce pays,; c’est
et il paraît
ce quiquelque
plaira fort
peujeétonnant
crois à tous
que les
cette
esprits
uti¬

che
lisation
chemin
illustrant
de
ait ronde
étéunfaite
des
ha-ha
jardins.”
si tard.
et montrant
La
Cetpremière
ouvrage
comment
le
contient
futlaà terre
Blenheim
la première
retiréepour
d’une
plan¬
le

tranchéeà àl’intérieur
terrasse l’extérieur
ded’un
celui-ci.
mur(4)
de jardin est utilisable sous forme de

Protection qui surprend celui qui tente de pénétrer dans la pro¬


priété, résistance inattendue, obstacle creusé, invisible, le ha-ha dé¬
courage les attaques de façon un peu traitre. Là où tout laissait at¬
tendre un accès facile, surgit soudain un fossé infranchissable. Tantôt
formidables, les fortifications doivent dissuader par leur masse et
s’imposer de loin à la vue pour repousser toute avance. Tantôt dissi¬
mulées, elles sont, au contraire, d’autant plus efficaces qu’elles sont
imprévisibles, et provoquent la surprise plutôt que la méfiance.
Proche des douves, le ha-ha des jardins contient parfois de
l’eau, comme le montre l’une des planches des New Principles of
Gardening (1728) de Batty Langley. Mais après le début du siècle,
l’influence militaire, qui marqua peut-être Van Brugh ou Cobham
dans leurs domaines de Blenheim ou Stow, est peu évoquée. Cela rat¬
tache
et
territoire.
montre
néanmoins
qu’il s’agit
l’utilisation
d’une limite
du ha-ha
qui est
à une
également
traditionune
plusdéfense
ancienne,
de
A. Grieve

On peut se dire que l’exclamation de surprise vient moins de


ceux qui cherchent à pénétrer dans la propriété que de ceux qui la
parcourent et s’étonnent de trouver une limite à un domaine qui
semblait sans fin. Le jardin se fond dans le paysage environnant, re¬
trouve la nature, et c’est en cela que le jardin à l’anglaise du XVIIIè
siècle s’oppose au “formal garden” à la française, avec ces divisions,
ses enclos et ses lignes droites. Le ha-ha, limite invisible, annule l’op¬
position entre jardin et nature.
Dès 1715, dans The Nobleman, Gentleman, and Gardener’s
Recreation (voilà le jardinier en belle compagnie. . .) Stephen Switzer
souhaitait que “All the adjacent Country be laid open to the View,
and that the Eye should not be bounded with High Walls, Woods
misplaced, and Several Obstructions, that one sees in too many pla¬
ces, by which the eye is at it were imprisoned”. En enterrant les
murs, en cachant les frontières, on pourra libérer le regard, comme
le préconisait aussi Addison dans son article du Spectator (N° 414
du 25 juin 1712.)

“The Beauties of the most stately Garden or Palace lie in a nar¬


row Compass, the Imagination immediately runs them over, and re¬
quires something else to gratify her ; but in the Fields of Nature, the
Sight wanders
infinite Varietyup
of and
Images,
down without
withoutany
Confinement
Stint or Number.”
and is fed with an

De l’idée de délimitation, de séparation, d’espace clos, on passe


à celle d’appropriation de la Nature, et de liberté laissée à l’imagina¬
àtion.
son Le
regard
propriétaire
en une succession
devient alors
de spectateur
points de vue,
privilégié
de scènes
: toutchoisies
s’offre
qui se suivent et s’opposent. Les objets déplaisants sont masqués par
des plantations
rochers intéressants,
d’arbres
les ruines,
ou des ou
collines
les villages
artificielles
pittoresques
; par contre,
des envi¬
les
rons, sont intégrés au jardin grâce au ha-ha. C’est Walpole qui donne
la version la plus heureuse de cette toute-puissance acquise par l’abo¬
lition des frontières du jardin, et par son mariage avec la nature.
“I call a sunk fence the leading step, for these reasons. No
sooner was this simple enchantment made, than levelling, mowing
and sunk
the rolling,
fence
followed.
was to The
be harmonized
contiguouswith
ground
the lawn
of the
within
park ; without
and the
garden in its turn was to be set free from its prim regularity, that it
might assort with the wilder country without. The sunk fence ascer¬
tained
line of the
distinction
specific garden,
betweenbut
thethat
neatit and
might
thenot
rude,
drawthe
toocontiguous
obvious a
out-lying parts came to be included in a kind of general design : and
when nature was taken into the plan, under improvements, every
step that was made, pointed out new beauties and inspired new ideas.
At that moment appeared Kent (. . .) He leaped the fence, and saw
that all nature was a garden. He felt the delicious contrast of hill and

41
valley changing imperceptibly into each other, tasted the beauty of
the gentle swell, or concave scoop, and remarked how loose groves
crowned
called in the
an easy
distant
eminence
view between
with happy
their graceful
ornament,
stems
andremoved
while they
and
extended the perspective by delusive comparison.” (5)
Ainsi sont abolies toutes les oppositions terme à terme : “wi¬
thin”/44 without”, “prim regularity”/“wilder country”, “neat”/“ru-
de”, et finalement 4 ‘garden”/ 44 nature”. On est frappé par la sensuali¬
té de la description, par le plaisir qui s’en dégage. 'C’est le plaisir d’un
dieu créateur qui transforme le monde selon son goût, comme par
enchantement. Il y a de l’illusion, de l’artifice, dans cette toute-puis¬
sance, car il s’agit d’une nature “améliorée” : on manipule les paysa¬
ges à plaisir. Si tel aspect ne vous convient pas, effacez-le ; si le ter¬
rain est trop plat, creusez-le de lacs artificiels ou de vallons, et for¬
mez des collines. Il y a de la mégalomanie chez certains des “lands¬
cape gardeners” et les discours de Lancelot Brown, par exemple, sur
les “capabilities” des terrains, semblent presque inquiétants. L’ap¬
propriation de la nature est totale, et le possesseur du jardin devient
maître d’une vaste perspective. Centre d’un cercle immense, il pro¬
clame sa position de privilégié.
Joseph Spence, après avoir expliqué pourquoi il a remplacé par
un ha-ha le mur qui semblait lui dire : “Hitherto shalt thou look and
no further”, raconte qu’il a planté des arbres à la fois à l’intérieur et
à l’extérieur de sa propriété, pour unifier le terrain ; par bonheur ses
voisins se sont joints à lui dans cette entreprise. “Won’t you say (. . .)
that I am a very fortunate man to have others join me in such odd
undertakings ?(...) If one was to measure the farthest points that
are already planted from east to west, I dare say it would be a line
of near four miles, as these from north to south would, I believe, be
three and a half ; and supposing a circle drawn all round them, it
would contain a much larger quantity of ground than the city of
Geneva and all the contiguous land belonging to that state. ”(6)

De même, Whateley dans L ’Art de former les jardins modernes


ou l’art des jardins anglais, (traduit par le Duc de Nivernois en 1771 ,
un an après sa publication en Anglais) se déclare maître d’un “vaste
circuit” : “les séparations seront reculées ou dérobées à la vue, et de
grandes parties du jardin seront liées avec celles qui les terminent ex¬
térieurement. Ainsi les limites apparentes de l’enclos s’étendront
au-delà des différenes perspectives qui lui sont unies, et le vaste cir¬
cuit qui rassemble toutes ces perspectives avec la multitude des
points auxquels elles répondent seront des sources de variété beau¬
les
coupscènes
plus sont
abondante
enfermées
que dans
cellessa qui
véritable
naissent
enceinte.”
d’un jardin dont toutes

Mais Whateley ne se dépêtre pas toujours très bien du para¬


doxe de cette limite à la fois marquée et niée. Le ha-ha, qui sert de
A. Grieve

défense tout en ne nuisant pas à la vue, doit marquer très distincte¬


ment une séparation, tout en la déguisant. “Le déguisement le plus
simple est de tenir le bord du fossé du côté du jardin plus élevé que
l’autre, en sorte que celui-ci ne puisse être vu que de fort près ; mais
cette précaution n’est pas toujours suffisante parce que la ligne de
division paraît toujours, quelque faible qu’elle soit si elle est tracée
uniformément. Il faut donc que la ligne soit interrompue. Des mon¬
ticules peu élevées, mais étendues produisent cet effet : on peut mê¬
me quelquefois croiser le fossé”. Voilà la limite, pourtant enterrée,
invisible, qui devient franchissable, et donc s’annule elle-même. La
trace de séparation doit elle-même être cachée ou déguisée, et “la
manière même de cacher la séparation doit être déguisée.” Etrange
paradoxe que ce double déguisement, cette dissimulation au carré. . .
Mais rien n’est simple, qui concerne le ha-ha. Moyen de s’ap¬
proprier le paysage environnant, de se proclamer au centre de l’uni¬
vers, il peut également signifier l'abolition de la propriété, et par là
sembler démocratique. Finies les “selfish solitudes” dénoncées par
Walpole, finies les “enceintes d’ennui” décrites par le Marquis de
Girardin en 1775, dans sa critique du jardin classique à la française,
qui ne cherche qu’à “claquemurer l’univers”. Il faut s’ouvrir au mon¬
de, au Heu de chercher à s’en distinguer. “S’approprier les fonds
d’un pays par un bel aspect est une sorte de propriété d’autant plus
satisfaisante qu’en contribuant à la beauté générale du pays, elle
appartient à tout le monde, que tout le monde en jouit, et qu’elle
n’humilie personne.” S’il y a un chemin public qui traverse votre
propriété, tant mieux, cela animera le paysage, déclare le Marquis, et
“un fossé rempli d’eau ou revêtu de pierres peut toujours vous en
séparer pour la sûreté et ne point vous en séparer pour l’agrément
de la vue et la liaison avec les objets au-delà.” Il ouvre d’ailleurs
son domaine d’Ermenonville au public : “Je me suis divisé chez moi
en quatre enclos : celui de la forêt, celui du désert, celui de la prai¬
rie, et celui de la métairie qui comprend toutes les les cultures ; mais
à l’exception de ce dernier, dans les trois autres, je ne me suis défen¬
du que contre les bêtes de la Capitainerie, ils sont ouverts aux hom¬
mes : le tableau de la nature appartient à tout le monde, et je suis
bien aise que tout le monde se regarde chez moi comme s’il était
chez lui.” (7)
La Capitainerie était le territoire dépendant d’un Capitaine de
chasse, sous l’Ancien Régime. On raconte que le Prince de Condé
bousculait les clôtures du Marquis de Girardin, quand il chassait ; ce
dernier lui fit un procès qu’il gagna, rétablit la clôture et fit construi¬
re une cabane
bonnier est maître
de charbonnier
chez lui.” avec
Ainsiune
affirmait-il
inscription
la liberté
sur le toit
individuelle
: “Char¬
contre le pouvoir royal.

chercha
Aristocrate
à créer à Ermenonville
révolutionnaire,
un grand
cadre conforme
ami de Rousseau,
à un nouvel
le Marquis
art de

43
vivre, simple, sans ostentation, idyllique par bien des côtés. Les visi¬
teurs s’étonnaient de voir que tous, maîtres et valets, étaient vêtus de
la même façon, d’une veste, d’une culotte, et de guêtres de toile
bleue anglaise, et les femmes de la même toile avec un tablier et un
chapeau noir. Les enfants du Marquis jouaient librement avec ceux
du village. Ainsi se trouvait réalisé l’idéal de Rousseau ; idéal bien
plus ancien d’ailleurs : ne trouve-t-on pas une description des habi¬
tants de l’Age d’Or .dans les Décades (De Orbe Novo) de Pierre Mar¬
tyr Angliera, au 16ème siècle, qui semble l’illustrer ? “Il est prouvé
que chez eux la terre appartient à tout le monde, comme le soleil ou
l’eau. Ils ne connaissent ni le tien, ni le mien, source de tous les
maux. . . C’est le régime de l’âge d’or. Ni fossé, ni murs, ni haies pour
enclore leurs domaines. Ils vivent dans des jardins ouverts à tous.
l’équité.”
Sans lois, (8)
sans codes, sans juges, ils agissent naturellement d’après

Le ha-ha permet de jouer avec cet idéal d’un monde d’avant la


Chute, monde sans partage, sans frontières (visibles. . .), tout en
maintenant les privilèges (cachés) de la propriété. En cela, il tient du
mensonge, de l’illusion, presque de l’abus de confiance. Mais il s’agit
d’une
les contradictions.
illusion acceptée,
Véritable
d’un
oxymoron
jeu partagé,
— limite
qui permet
invisiblede— résoudre
il donne
du plaisir, comme toute figure de style.
Qu’il nous soit permis de citer, pour cQnclure, l’exemple le
plus extrême du ha-ha, le ha-ha vivant, préconisé par William Mason :
au les
en lieu dissimulant,
de creuser un
on fossé
peut pour
également
marquer
habiller
les limites
convenablement
du jardin, tout
les

pauvresla du
cerait frontière
voisinage,
de et
la leur
propriété.
demander
Celade
aurait
parcourir
l’avantage
une ligne
de les
qui
occu¬
tra¬

Ha
per ! (“such
trait de
pourrait-on
faireandisparaître
arrangement
s’exclamer,
toutwould
insigne
petto,
be
topographique
en
truly
voyant
benevolent”)
le visiteur
de la limite.
etcroiser
permet¬
Haun!

de ces
din. . (9)personnages, et franchir sans le savoir les confins du jar¬
A. Grieve

Notes
(1) H. Walpole, History of the Modern Taste in Gardening, publié
à Strawberry Hill en 1780, mais composé en 1770, et plus tard
àtraduit
Strawberry
en Français
Hill, enpar
édition
le Ducbilingue.
de Nivernois, et publié, toujours

(2) voir Peter Willis, “Les plaisants paysages : Van Brugh, Bridge-
man, et le Ha-Ha” dans Jardins et Paysages anglais, ed. A.
Parreaux & M. Plaisant, Lille. (1977)
(3) R. L. de Girardin, De la Composition des Paysages, Paris.
(1777) écrit en 1775. Réédité en 1979, avec une postface de
M. Conan. “La plus grande laideur d’une physionomie c’est de
manquer de mouvement et d’esprit, comme celle d’un terrain
d’être enfermé par des murailles, et d’être défiguré par la règle
et le compas.”
(4) cité par Peter Willis, voir supra.
(5) Walpole, op. cit.

(6) Joseph
1751. cité
Spence,
dans Letter
l’édition
to des
the Observations,
Rev. Wheeler Anecdotes
(on gardening)
and
Characters of Books and Men, ed. annotée par J. M. Osborn.
(1966)
(7) Girardin, op. cit.
(8) Cité par R. Marienstras, Le Proche et le Lointain, Paris. (1981)
p. 242.
(9) Cité par C. Hussey, The Picturesque, Studies in a point of view,
London. (1927) P. 142, dans l’ed. de 1967.

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