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PAROLES DE MINISTRE :
« Pas davantage l'unité et l'indi-
visibilité de la Patrie n'excluent
une puissante vie régionale.
10 Ceptiipes Pour rompre avec les abus si
2 W e p p e g
PU souvent dénoncés de la centra-
Hebdomadaire Breton - Français lisation, nous trouverons dans
©R^M 3OTF E S i É f S i f f i T IWnOH&X. B S h ä . BBITtóüI nos chères provinces reconquises
Régionaliste — Artistique — Economique des indications et des exemples
précieux..." »
"•h
ABONNEMENTS : INSERTIONS :
Rédacteur - Administrateur--:- Extrait de la Déclaration Ministérielle
Morlaix-Ville 5 fr. Annonces Judiciaires et diverses. . . . 0 fr. 70 de M. Millerand.
Département et limitrophes. 6 fr. F. GOURYIL Réclames 0 60
Bien parlé, Monsieur le MÎîkfôtte.
Autres départements . . 7 fr. Fai'.s divers 0 75
Etranger 8 fr. 4, Rue JSotre-Dame, MORLAIX Prix à forfait pour les annonces de longue dur^e Maintenant, AUX ACTES !
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• "Peoeiï7"îiag"'"Uti Alhnaiitcd, o deus Carrée de Nîmes, aux Arènes du Midi,
asantet sina ar pooc'h-ze, a renko mettre ! aux dolmens el aux menhirs du pays
breman plego da c'hoant leal ar d'Armor.
broïou gwasket ganto gwechall.
à « Mouez ar Vro » Nous devons tenir pareillement à la
Mar na fell ket d'an Holland lakat langue bretonne et puisque, par une
etre lion daouarn a re a zo aet da Avranclies, le '¿.') jt/iuinr l'JSO. sorte de prodige cette vénérable cente-
glask repu war he douar, e zo kont naire que (iis-je ? cette antique millé-
da dr>rri ganti an dareinpredou (relar On nous ressa se trop souvent, hélas 1 naire vil toujours, nous devons non pas
lions) « diplomatik ». Lavaret a rer que nous, les Français, nous sommes des la détruire, ce serait une profanation,
Priz an Ed . Kastiz ar C'haizer zoken e vo stignet ar « blocus » war Latins. Notre langue a beau être latine, un acte de barbarie, mais à la conserver
hag e genseurted vor evit na resçvo nelra a ziavaes, tra il ne s'en suit pas forcément que notre religieusement.
Hetek-hcn, an ed prenet kcr gant sang l'est aussi. Les Irlandais — mieux D'ailleurs, cette langue qui doit nous
ar gouarnainant digant ar bayzanled, Impalaci- an Almanied, ar prinsed ma talc'ho kement da groc'hen Gwil-
encore — les nègres des Etats-Unis, qui être chère pareeque c'est un rest# de
hag an ofiserien-veur diskleriel kir- hom hag e gendirvi divalo.
a vije root d'ar velinerien war goll Eur c'hlenved nevez parlent l'anglais, tangue germanique, nè celle de nos ancêtres, les valeureux
riek d'ar brezcl ha d'ar vahommerez
bras, cvit herzel ouz priz ai bara da sont tout de même pas des Teutons. Gaulois, qui craignaient le feu du ciel
graet er broïou diskrapet epad ar Anvet eo en galleg : encéphalite
zevel re uhel. Pour savoir à quoi s'en tenir sur notre et rien autre, elle est encore intéressante
brezel, a die beza galvel dirak barn léthargique ; ar re a zo paket gantan
Azalek an deiz Icenta a viz meurz racif, il suiil de se représenter ce qu'a parcequ'elle est la sœur des langues
an Emgleo (Entente) evil respont eus a gouez kousket hag a chomm er stad-
a zou e vezo save! priziou an ed cvel- ze epad deveziou ha sizunvcziou. En été la colonisation de la Gaule par les antiques, latin, grec, vieil-allemand,
o zorfejou.
hen : Romains. Cette colonisation s'est faite vieux-slave, sanscrit etc. Ses racines le
Hogen, c'hoari a zo evit paka an Digoin-war-Loire (Saône-ha-Loire) e
tout comme se fait à notre époque colle prouvent assez. Pour n'en citer qu'un
Edou ar vro : Gwiniz, 76 lur ar aotronez ze. Eun darn mail anezo a zo eun itron kousket abaoue teir zi-
du Tonkin et de Madagascar. S'il ne va exemple, le mot dour, eau, qui se
100 kilo. zo en em dennet en Holland, hag ar zun ; hogen gallout a rer boueta anezi
dans notre Indo-Chine et dans noire retrouve dans le nom d'une multitude
Brazed : 74 lur. vro-man n'eus mall abet ganti da ha marteze e c'hellfer he savetaat. En
grande île africaine qu'une poignée de de fleuves et de rivières, depuis l'Oder,
lezel anezo gant o barnerien. An Toulouse, eur plac'hig yaouank pem-
Segal : 71 lur. colons et de fonctionnaires français, jusqu'au Douro, depuis la Durance et la
Allmanted, euz o zu, ken ruz, ken zék vloaz a zo kousket abaoue daou-
Edou etlren : Gwiniz : 76 lur. qui y feront à la longue prédominer Drôme jusqu'à la Dive, ne ressemble-
gwerin, na c'houllont ket kennebeut zek devez. En Mulhouse, en Alzas
notre langue, mais n'affecteront pas t-il pas au grec udor ?
Segai : 71 lur. gwelet o doueou koz sachet evel tud pederezel eus an hevelep liegez a zo
kouezet kousket abaoue diziou euz ar sensiblement le sang de la population De plus, il n'y a pas que le sentiment
Ed Turuk : 73 lur. a renk izel dirak eur varn.
indigène, les choses ont dû se passer de archéologique et l'amour filial qui nous
Priz gwerz ar bleud d'arvolonjerien Hag evel ma skrivomp an dra-man, zizun dremenét.
Betck-hen klenved ar c'housked na la même manière en Gaule. poussent à conserver le bretofl. Il y a
a vezo savet kevatal gant ar pri- e ten d'eomp ar c'helou en deus von
oa anavezetkoulz lavaret nemet emesk Les Français sonl donc, non pas des encore une raison pratique. Quelqu'un
ziou-ze. Lersner, kannad an Allmagn, nac'het
morianed ar Sénégal hag ar G'hongo, Latins, mais des descendants des Gaulois. a dit qu'un homme en vaut deux quand
En oll departamanchou, ar feur a digemer roll ar 860 den diskleriet
broïou tomm an Afrik. Ce sont des Celtes. Leurs vrais frères il parle deux langues. Le mot a fait
kablus. gant kuzuilh an Emgleo, hag
Tczo merket gant ar Prefet. AI « Lur » hag ar « Mark » sont les Irlandais, les Ecossais. Ce sont fortune plus qu'il ne le mérite, car il
a zistro d'e Vro en eur strakal an
Evit mirout ouz ar gwal-implij e Derc'hell a ra alao bon arc'hantda aussi les Anglais, qui descendent bien exprime plutôt une notable exagération
norojou war e lerc'h.
vezo moarval difennet ober gant bleud goll e dalvoudegez er broïou estrenn. plus des anciens Bretons j,que des qu'une vérité réelle. Mais il n'en reste
Roll ar « re gablus » a zo eul leor
gwiniz digemmesk pe gemmesket Al lur «sterling » saoz a dal ordinal groupes d'envahisseurs saxons. Ces pas moins que la connaissance de deux
bras a 190 pajen ; peb bro llastret en 25 1 25 a zav breman war ar marc'had
evit ar gwaslell fresk. frères là, tous distingués comme nous langues peut être un trésor intellectuel.
mod pe vod e kerz ar brezel, he deus da 48, 50, da lavaret eo na dal pevar
Lavaret a . r e r e savo priz ar bara par leur bravoure à la guerre, sont aussi Que les habitants de l'Armorique n'en
merket warnan ano'iou an dorfedou- real gall nemet ,10 gwenneg hanter en
etre 18 ha 23 gwenneg ar c'bilo hervez honorables que ceux qu'on nous prête soient pas privés, que le breton se con-
rien ha doare an lorfejou. Bro-Zaoz Londrez ; an dollar amerikan ( 5 fr. 25)
a n departamanchou. gratuitement en nous appelant des serve donc ! Qu'il se propage même I
he deus roet 112 ano emesk pere e a dal breman 14 1. 39, ha kemenl-man
latins. Ce sont ceux-là qu'il faut récla- Pourquoi la bourgeoisie et l'aristocratie
Boniou evit 400 gramm bara bem- kaver re ofiserien" listri-splujerien a gas gas lalvoudegez lion fez pevar
mer et il faut s'indigner qand on veut ne tiendraient-elles pas à le savoir et k
tlez a briz izeloc'h a vezfe roet d'ar (sous-marins), bombardourien -aër, real da 7 gwenneg en New-York. Er
nous en donner autres. le parler ? Il leur serait si facile de don-
runimadou tud-man : muntrerien ar zoudarded prizoniet en Spagn ar c'hant pesetas (100 lur) a
Allmagn pe en broïou-all... Mais si nous sommes des Celtes, tout ner des bonnes bretonnantes à leurs
1- D'ar pennou ticgez o defe d'an dal 251 1. gall, ha kant lur Suiss a dal
ce qui a rapport aux Gaulois nos enfants en bas Age — (Remarquez bien
iiebeuta 3 a vugale en o c'harg o Ar Franz a c'houlenn evil ; h e lod 249 1., Er Japon, ar gen a dale 2 f. 80
ancêtres doit nous être cher. Or le bas- que celui qui écrit ainsi n'a pas l'hon-
350. En o mesk ec'h en em gav breman ' zo bloaz a dal 6 1. 35. Bis-
unan, evit peb bugel a zindan 16 breton est un reste de leur langue. Nous neur d'être breton).
Belhmann-Hollweg, unan eus penii- koaz n'eo bel ken izel gwerz hon ar-
yloaz. devons donc le vénérer. Nous devons Que le clergé l'entretienne comme il a
kaoziou kenta ar brezel, von Tirpitz, c'hant en neb lec'h.
2- D'an intanvezed o defe d'an ne- nous réjouir de ce qu'il ne nous est pas entretenu le français des 70.000 colons
von Capell, renerien ar brezel din- Gwir eo, war ar poent-ze an All-
heuta daou vugel en • c'harg, evit seulement transmis à l'état de langue abandonnés à l'Angleterre en 1756, avec
dan-vor. mantod a zo c'hoaz falloc'h lodennet
p e b bugel a zindan 16 vloaz. morte par ses monuments, comme le « les quelques arpents de neige » dont
Ar Beljik he deus roet 265 ano, an egedomp. Kant mark (1251.) en Berne,
3- D'ar re « reformed » e u s ar bre- latin, le grec, a sanscrit etc., mais de ce se moquait Voltaire, c'est-à-dire avec le
Itali 29, ar Pologn 53, ar Roumani 41. Suiss, a dal unek lur da lavarel eo
zel gant eur bansion, hag o defe d'an que, chose merveilleuse, il existe tou- Canada, et qui sont aujourd'hui plus de
An Emgleo a zalc'h start d'he zonj, izelloc'h evit an dekved eus o fris
nebeuta eur mac'hagn a 50 0/0. jours à l'état de langue vivante. Nous 2 millions.
ha kouslel a gousto e renkfer paka kenta.
tenons à juste titre à nos vieilles cathé- Que le clergé l'entretienne comme il
4- D'ar re goz lia d'an dud dibare an boll dud fall merket war ar roll ; Gant ma 'n en em gavfomp ket ken
drales, à nos vieux châteaux, à la Maison a entretenu le polonais en Pologne, sous
(incurables) a zp dindan lezen 1905. ar Yarn-ze a zo bel divizet ganl ar izel en desped d'ar viktor ! •
KONTADEN « MOUEZ AH V n o » (11) — « Abanta Job ! penaoz email ar bed breman ein beus re a brez, breniaik e — « Da ober pelra oc'h deuet da Bariz, teze breman var ar varv-skaon, abala-
ganes paotr ! » kaozeimp. Et da bourmen vardro aze, paotred ! » mour d'eoc'h. Ah !... pennou avelet I
— « Sell'ta ! sell'ta ! lia piou'an diael lia d'an laol a zeiz heur bezil dirak an ly, — n Da c'hounit arc'hant ereldout, deut oc'h da baea ker ar boan ho peus
a velen ! te eo Alan Bodaleg, ket'la ha goudez hor bezo amzer d'en oui entent. » Kenderv, eine Alan. great d'ho tad en deisicu diveza eus e
An Daou Hent te eo Perig, douelus ! » An daou Vreizad n'oa ket neniéur a
lorc'h enno o pourmen er gear gaer a
— « Ah ia ! da c'hounit arc'hant! e
vuhez! »
— « Kris eo da gomzou, kenderv Job,
(Kendalc'h) — <( Da zaou genderv, Job, gourc'he- Brciz e kav d'an dud n'eus netra da ne dlefes ket ! »
mennou a peus digant hon tad, e c'lier Bariz. Traou lugernus awalc'h a welent ober aman neinet plega ha dastum, — « Ha nan nfe dlefen ket a-dra-zur
diveza oa evidout Job. j> er slaliou, tyez uhel awalc'h a veleni a klanv oc'h oll ganl ar nienies klcnved, lavarout d'eoc'h pegen diez eo beva
— « An daou baotr sabalurt, a zellean hep tu d'ezo, met eno n'oa nelra evito,
— « Ah ia ! an lonlon Per I... monta tud keiz, amboubalcd 1... hag ho peus aman, gwelloch e vije bet ganeoc'h ne
eil oc'h egile anezo evel daou alvaon. hag an digemer nebeut kalounek great ket 'ta klevoul ac'hanoun o lararout
ra var e benn ivez ne Jcet'ta ! eun lamín lezet o lad du-ze, beuzet en e c'hlac'har,
« Aman eo ker an traou avad, evit doare, d'ezo ganl ho c'henderv Job, ne roe ket d'eoc'h e peleac'h email ar bern, ma vi-
mat a oad en dens ivez, hag er vecli di- ar c'heaz koz, evit dont aman da frita
a lavaras Perig, mantret. » niemeur a esperans d'ezo, ha scblanlout paourenlez oc'h unan. Ah ! lavaret e jec'h eat da sailha varnan. Siouaz 1 ar
veza ma oan bel er I5r«iz, em boa kavet
— Ok ia ! mot treid lion deus da vale, a rea d'ezo kleveto tanailhi o diouskani vez : que les paysans sont betes, met bern-ze n'emani nemet e pennou an dud
anezan gwall gasliz. »
rak blken ne roin pever real evit obet ar c'homzou lavarci ganl Job. a gred e vez noz da greiz deiz. »
— u Abaoue m'eo maro hor mamm c'lioui n'e ket hebken betes oc'h, met
eun anter-lieure vale. Dcomp var hou archibelcs ho taou, ha te, Alan eo a ga- — « Ha koulskoude, Job, e velan meur
e ra goad fall, Job, ha ncuze, eun den « Petra, paolred, o poueden-benn a zo
troad. Eun ugent minutengoudo, an daou a bini deus Iluelgoat o tont d'ar gear
naonlek ha tri-ugent, an disterra trn a Iroet e dour ! » ven ar sota a galz. Met petra ta zo bei
vreur a oa o 17 boulevard Scbastopol. eus a Bariz, ha ar re-ze oli a vez aour
speg ennan, a zo tumpct deuslu » Erelalo, seiz heur a zounas, ha Job a etrezoc'h, m'lio peus evelse ranket dile- en o godcllou, chupennet mat int ivez,
Digant eun aotrou a oa e toull an nor, zer ar gear, ho ly egez bras. »
— « Allazya, Alan!... Asa mad ! e'houi deuas er mea/, eus e dy-labour lier var- ha maneget o douarn. Sell I evit henrel
Alan a c'houlennas : « C'est ici qu'il de-
lio peus sonjetdonl da obereun la ni ni i g nan, e zaoulagad mousklenct, — « Pelra ve bet etrezomp a gav d'it, daou hebken d'it, Biel ar Fleulen ha Job
mcur Moncheu Le Guen ? » an Talar. Ma ! sed aze paotred hag a
tro da üariz ivez neuze. » « Alo paolred, kemeromp ar vvetur Kenderv ! »
— « Pas précisément, mou ami, mais vez rus o c'hribellou pa deuont da Huel-
— « Eun tammig tro ha em bous sonj genia, lia buhan d'am c'liamp, eno e ve- — « Ah !... la la ! lud vrao a ran ga-
il travaille ici. Vous avez besoin de.lui O ' ar re-ze n'e ket arc'hant a», vank
íroal,
a badfe pell, Job ! » zimp sioul, e c'hallimp en ein entent. neoe'h nie lavar d'eoc'h I deuet oc'h
parler ? ganto, cleac'h ni, klapezeyn divar ar
— « Da glask labour oc'h deuet aman — Pa oa erruet ar baotred ergampr aman var ho troad, da glask an cvurus
— « Je suis sa cousine, Moncheu, a lio taoulac'houlennasJob en cungroasia vilian, eul lukarn hebken evil rei ear ted, hag Iii a oa e loul hor lor, digor he meaz, ne vez roet d'eomp nemet dek
lavaras Perig 1 » d'ezi hag eur bann lieol eur vecli an divreae'h ganti evil ho tigemer, hag ho gwennek bep sul da baca hor c'hador
e zivreac'h ha en eur huanadi. »
— « Sou cousin ta, baous ma z'aout 1 en iliz. ha da breña biituii evit ar zizun.
— « Da g a o u t e o ez eo, e m i c h a n s , aiiizcH'. Job a r o a s c u r g a d o r ila Alun, a peus he stlejet ilreist ar harz, pennou
E peleac'h a gav d'it ivez e c'hailer kaout
erac Alan. kendel'v! » lavaras da Berig azeza var an daol, hag droch ma z'oc'h, lezit ac'hanoun da la-
plijadur ganl ken nebeut se a dra I »
— « Ah ! on voit que vous êtes de bons — « Petra, paotred, lio poueden-benn ben a azezas gwella uia c'hallas var e varout an dra-ze d'eoc'h, dre garantez
(Du henil).
Bretons, bons travailleurs. Allez voir a zo troet e dour, mel, gortozit seiz licur, vele, hag a lavaras : ' evidoe'h hag evit ho lad, a zo du-ze mar- Loeíz AR FLOC'M.
Monsieur Le Guen dans la cour. »
r / V -
® MOUEZ AR VRO »
le joug moscovite et sous le joug encore Théâtre Municipal 1 Mouvement de la population
plus funeste du hoche. Cinéma Palhé du 29 Janvier au 5 Février 1920.
Que les ignorants cessent de le flétrir (Vesl encore un programme sentation- Naissances
du nom patois. 11 faut être encore plus nel que nous offre celte semaine la Denise Iluilric, fille de Corentin et de
niais pour méconnaître son caractère de direction du Cinéma Palhé. Marie Barbeoch, 55, rue de Brest. —
langue, (pie pour lui découvrir des D'abord une scène comique intitulée Yvonne Le Borgne, fille dé Jean et de
ressemblances avec l'anglais apparentes Chez la Modiste. Cette pièce interprétée Marie Colten, ChAteau. — Lucette Kré-
du premier abord (je ne parle pas de par des artistes remarquables tels que bel, fille de Onésime et de Marguerite
\ Foariou ar Zizun Combattants, IVIutilés, Veuves,
celles que les philologues constatent Clo Marra, Daussmonl, etc., plaira beau- Braouézec, venelle des Eaux. — Paul
(Foires de la Semaine) Orphelins et Ascendants
entre «es racines et celles de la lille du coup. Ensuite Ma/n'zelle Chiffon, comédie Morvan, fils de Auguste et de Marie
Lundi : Quimerc'h, Guiclan. • L'assemblée Générale est fixé au di en 3 parties de M. Ilugon, aura sa part | Brual, rue Villeneuve. — Odette Le
vieil-allemand et du latin).
Mardi : Landudec, Lambézellec, Pla- manche 22 février. Elle aura lieu dans de succès. Le seul nom de la principale ' Cousse, fille de Jean et de Jeanne Le
Mai« que le Gouvernement, de son bennec, La Feuillée. une des salles de l'Hôtel de Ville. Nous interprète : Musidora y contribue. Le Roux, 25, Grand'Rue. — Yvonne Richet,
côté, l'aide à prolonger son existence si Jeudi : Guipavas, Porl-Launay, Pley- attirons l'attention des Sociétaires sur Comte de Monte-Cristo (le 7" épisode). fille de Gustave et de Ilortense Druon,
étonnamment longue en le faisait ensei- ber-Christ, Belle-Isle-en-Terre. l'importance de cette réunion, la première Derniers exploits de Caderousse passion- Troudoustin. — Marie Jézéquel, fille de
gner dflns ses écoles primaires et Secon- Vendredi : Plounéour-Lanvern, Lan- depuis l'extenlion du groupement, et la nera au plus haut point. Puis pour finir Louis et de Jeanne Lucas, 23, rue Haute.
daires. Il lui a bien donné, déjà, droit deleau.
nécessité pour toutes les Sections d'y un des succès du célèbre comique Toto — Paul Récam, fils de Jean et de Rosalie
de cité dans l'enseignement supérieur Samedi : Carhaix
être représentées. L'ordre du jour com- dans Une famille d'affolés.
dans trois contres : Faculté de Rennes Avennec, ,15, quai de Léon. — Pierre
prendra : Le Compte-Rendu moral et En supplément au programme : Le Cordon, fils de Pierre et de Marie Goar
et de Poitiers, et au Collège (le France, jVioptroOlez (Morlaix) financier de l'année, l'Exposé de revendi- Courrier de Washington, Mystères de don, 1, rue des Vignes. — Madeleine
à Paris. cations à produire au Parlement, l'Exa- l'espionnage étranger aux Etats-Unis, Lohou, fille de Guillaume et de Marie
Qu'il suive donc l'exemple de la libé- Tapage et injures men et l'adoption des vœux pour le grand ciné-roman adapté par Marcel Guéguen, 16, Madeleine. - Magdeleine
rale Angleterre ; elle fait enseigner dans Dimanche soir vers neuf heures, M. prochain Congrès, et l'Election du Con-
Allain et interprété par Miss Pearl White Quéméner, fille de Jean et de Léontine
ses écoles primaires l'erse en Irlande, I. J. ; boucher à Morlaix, en état d'ivresse, seil d'administration.
dont la bravoure et l'audace vont avoir Bodivit, Kernéguès. - Andrée Baron,
le gallois dans le pays de Galles et le se présentait au Cinéma municipal et I.e Bureau. libre cours dans ce merveilleux roman. fille de Jean et de Hélène Garnier, rue
gaélique en Ecosse ! Que dis-je ? Qu'il voulait entrer sans payer, prétextant qu'il
ne reste pas en arrière de l'Italie ! Les Coke à prix réduit 1" Episode : « Mission secrète ». Gambetta.
n'avait pas joui du spectacle de la veille,
8 0 . 0 0 0 habitants des 72 communes de Par suite d'une attribution préfec- Avec un tel programme, nul doute que Publications
parce que la machine n'avait pas fonc-
l'arrondissement d'Aoste et du Val de torale, l'Usine à Gaz de Morlaix, mettra le Cinéma Pathé ne refuse encore du Paul Kérautret, négociant et Jeanne
tionné, ce qui était exact. A la majeure
Soana parlent le français. Eh bien le à la disposition des habitants de l'ar- monde cette semaine aus^i sera-t il pru- Ilamon, s. p. -- Guy Guernigou, ouvrier
partie des assistants, il était délivré des
gouvernement italien fait enseigner cette rondissement de Morlaix, pour la con- dent de retenir s>'s places dès samed1 en tabacs el Jeanne Denis, cigarière. —
cartes pour une autre séance. Un nombre
langue en môme temps que la sienne sommation domestique : matin. Pierre Delourmel, employé des chemins
minime de récalcitrants furent rembour-
dans toutes les écoles. Lorsqu'il arriva sés, dont 1. J. Le brigadier de police 22 tonnes de coke au prix réduit de Ce soir vendredi : Occupe-toi d'Amélie, de fer et Ma leleine Buanec, s. p. - Guil-
au roi Victor-Emmanuel de visiter la Guizien, sur la demande du directeur du 190 francs la tonne (7 fr. 00 l'hectolitre) !e grand succès de Georges Feydeau. laume Cozic, forgeron et Françoise
région, ce fut en français qu'il parla aux cinéma intervint pour mettre l'homme à prise à l'Usine. Caroff, cigarière.
Au Patronage
autorités à la réception officielle, Le la raison. Les demandes des intéressés devront de Saint - François -Xavier Mariages
Bulletin de la Société de Géographie de Aussitôt I. J. se mit à injurier et à être remises à la mairie de Morlaix avant Dimanche dernier, à 4 heures, inté- Charles Lemercier, boucher et Jeanne
Paris, du 18 août 1903, qui en parle menacer le représentant de la loi. Un le 10 février et pour les, autres com- ressante séance, où, heureuse innovation, Prigent, cigarière. — Yves Levier, culti-
ajoute que c'était pour récompenser la autre compagnon prit fait et cause pour munes de l'arrondissement, les bons une bonne place avait été réservée à la vateur et Catherine Bécam, commer-
population de son dévouement à sa le boucher. Tous deux furent arrêtés au visés par les mairies devront parvenir à Bretagne et à la langue bretonne. Elle çante.
maison et il la patrie commune. nom de la loi, par le brigadier de police. l'Usine à Gaz de Morlaix avant le 12 débuta par le Bro goz ma Zadou dont le Décès
Apparemment ces Français avaient Malgré le concours de deux hommes février. refrain fut chanté à trois voix par un Marie Floch (ChAteau), 85 a. 5 m. —
chœur habilement dirigé par M. l'abbé François Simon (Château), 49 a. 11 m. —
fait des soldats supérieurs dans l'armée requis pour prêter main forte, I. J. et son Avis aux grossistes et aux Odeyé. Ensuite, MM. Le Goaziou et Marie Breton (ChAteau), 43 a. 2 m. —
italienne I Eh bien les Bretons n'ont-ils compagnon ne furent arrêtés que lundi.
détaillants Garion interprétèrent les louchantes Guillaume Kermarrec, veuve de Marie
pas mérité la même récompense en Rixe mélodies écossaises : Barbara Allan, et
France ? Lorsque Guillaume inspecta le La Chambre de Commerce appelle Le Deunf (ChAteau), 45 a. 8 m. — Marie.
Le matelot Rousvoal, 20 ans, en per- Ye Ban/is and braes o tionny Doon, har-
Borda, qu'il rencontrait dans sa croi- toute l'attention des intéressés sur les Flamant, veuve Broustail (Château),
mission à Morlaix, menait grand tapage monisées par Bourgault-Ducoudray.
sière sur les côtes de Norvège, il y a instructions suivantes qui seront stric- M. O. C., chanta la Toussaint de Lacome 94 a. 3 m. — Marie Urien, veuve Riou
lundi, vers 5 heures, sur la place de Viar-
quelque 20 ans, il dit au commandant, tement appliquées : avec infiniment d'Ame. Puis ce fut au (ChAteau), 69 a. 6 m. — Françoise Cot-
nies. Il assommait à coups de pied et de
au cours d'un petit éloge de la marine 1' Les nouveaux coupons départe- tour des bardes Barr-IIio el Pipi Talon, ten, femme Le Borgne (ChAteau), 29 a.
poing un matelot, puis frappait ceux qui
française, que les journaux de l'époque mentaux devront être collés avec soin qui, se secondant dans la partie bre- 10 m. — Catherine Minons, Bergerie,
arrivaient au secours du malheureux.
ontrapporté : «Vos Bretons sont les pre- sur feuilles de papier grand format et tonnante du concert, satirisèrent l'un 64 a. 4 m. — Joséphine Le Corre, veuve
M. Guillemet, économe du collège, inter- avec Paotr e c'halleg plad de Rolland, de Jules Morvan, 47, rue de Paris, 75 a.
miers marins du monde ». Et les jour- séparément, par catégories de cou-
vint ; mais il fallut l'aide des agents l'autre avec ar Barizianes, de Bocher, les 2 m. - Mai•ie Chcrvalain, 24 rue du
naux allemands enregistrant naguère pons à 750 c/ruinmes el de coupons ù
Crenn et Jaffrennou pour conduire l'é- Bretons et les Bretonnes qui renient leur Porsnieur, 66 a. 7 m. — Marie Proufî,
quelques succès sous Verdun, qu'ils 1 kilogramme.
nergumène au poste. pays d'origine en copiant ridiculement
devaient sans doute à la supériorité Chaque feuille devra indiquer en tête place Emile Souvestre, 29 a. 3 m . —
Les noctambules les mœurs cosmopolites.
écrasante de leur artillerie, ajoutaient : le nom du détaillant et le nom du gros- Jean Le Gall, époux de Jeanne Guével.
Dans la nuit du 31 janvier aur 1"'février siste fournisseur. Elles devront être Le Ti Kaniri Breiz de Berthou, el les 4, rue Longue, 63 ». 11 m.
«r Nous avons eu raison des Bretons, qui
des n o ' a m b u l e s ont brisé vers minuit et retournées au Président de la Chambre Paotred liosko de d'IIcrbais connurent ?
sont loi meilleures troupes^ de l'armée Commission Paritaire dans
demi, à l'aide d'une pierre d'un kilo, une de Commerce pour le 5 du mois suivant une fois encore le succès et furent sou-
française ! » la Boulangerie
croisée de la fenêtre d'une maison au la remise des sucres, avant si possible. lignés d'applaudissements à chaque
F. GUÉROULT.
Créou. Vers une heure et demi, un cail- complet. Jeudi 29 janvier avait lieu en la salle
Un premier contrôle sera exercé sur de l'IIôtel de Ville sous la présidence de
lou de même dimension entouré d'un le nombre de coupons fourni par chaque Les deux Aveugles, la célèbre opérette 1
d'Offenbach magistralement interprétée Monsieur le Sous-Préfet une réunion de
tablier noir, est entré par la fenêtre dans ,commune et un deuxième contrôle pour
Marchés de Bretagne une pièce de l'hôtel Branellec, rue Ville- la totalité des coupons des communes par MM. O. C. el Garion déchaîna le fou délégués patrons et ouvriers, dans le
„rire dans toute la salle pendant une but de discuter de l'augmentation des
Lundi neuve, où se trouvait une femme malade du canton. — Ce total devra être con- demi-heure. salaires des ouvriers.
ChAtelaudren, Pontrieux, St-Nicolas Vers trois heures et demie, un carreau corder avec le nombre des cartes (l'ali-
s La Ronde des Heures, de Xavier Privas, Etaient présents : Patrons : MM. Ini-
du Pélem, Vitré, Redon, Brest, I'ontyvi, fut aussi cassé dans l'habitation de Mme mentation délivrées par les soins des zan, Rams, Castel, Tanguy Alex. Gef-
fut finement nuancé par Louis C.
Ploërmel, Moncontour, Uzel. Bodiou, à Traon-ar-Velin. Voie d'accès municipalités, conformément aux ins- Le Kouslc Breiz-Izel, chanté ù deux froy, Ménagère ; Ouvriers : MM. Prigent,
Mardi du Port, du linge qui se trouvait dans un tructions préfectorales. voix au refrain par M. L. Lavanant et le Alain Jaffrès, Le Bars A"'», de l'Union
Ilostrenen, Painipol, Quintin, Rennes, séchoir a été plus ou moins saccagé et 2° A l'avenir, les sacs du Ravitaille- barde Bar-IIio, témoigna que notre Syndicale
Pleyhen, St-Pol-de-Léon, Bourbriac, cela sans doute par les mêmes chenapans. ment ne seront plus facturés, mais le « brezoneg », a parfois des accents Monsieur le Sous-Préfet remercie les
Pluzunet, Yflignac, Etablcs. La police les recherche activement. sucre sera réglé sur le poids brut, c'est- d'une douceur exquise. délégués patrons et ouvriers, d'être ve-
Mercredi ^ Accident mortel à-dire que le sac de 100 kilos net sera M. O. C., dont la voix chaude alla nus et exprime le désir que, par ce m< ide
Pontrieux, Saint-Brieuc, Tréguier, Mardi après-midi, Madame N..., Agée payé sur le poids de 101 kilos, le sac de droit cœur de tous, se fil rappeler dans
de commission paritaire, les conflits
Cocorico.
Uzel, Plouaret, Callac, Landivisiau, de 07 ans, depuis de longues années au 45 k. 250, sur le poids de 45 k. 600, le tendent à disparaître.
Puis de nouveau Pipi Talon et Barr-
Merdrignac, Vieux-Marché, ChAteauncuf. service de la famille de M. Rivoal, rue sac restant acquis à l'acheteur. Par Un accord est intervenu entre les
Ilio, se firent des interprêles de l'humour
Jeudi du Porsnieur, tomba dans l'escalier et suite de cette nouvelle modification, les breton, l'un dans une causerie pleine de délégués sur une augmentation de 10 fr.
Belle-Isle-en-ïerre, Binic, Lamballe, roula si malheureusement qu'elle fut re- stics vides qui ont été facturés lors des verve, dans laquelle il développa les rai- par semaine.
Lannion, Lézardrieux, Plume, Cancalc, levée à demi-morte. La pauvre vieille dernières livraisons devront être retour- sons que les Bretons ont de rester « eux Une entrevue avec la Municipalité
ChAteaulin, Corlay, Dinan. ne put résister à la secousse et mourût nés aux grossistes et aux demi-gros- mêmes », l'autre en détaillant quelques avait précédé cette réunion pour l'appli-
Vendredi peu après. sistes pour le 20 février dernier délai. « soniou », populaires, d'un art si simple cation de l'arrêté préfectoral.
Bégard, Lanvollon,La Roche Derrien, Tribunal Correctionnel Passé celle date, Us seront laissés et touchant.
L'augmentation du prix du pain par-
Plougenast, Quintin, Sainl-Jouan, Lo- Voici les jugements prononcés par le pour compte aux délenteurs. Les Deux Réservistes, scène de la vie
tira du 1- février et portera sur le pain
guivy, Brest, Auray, Chftteaubourg. tribunal correctionnel dans son audience de caserne, jouée par MM. Louis C.,
Le Président : de 3 kilos qui sera vendu 1 fr. 70 et sur
du 30 janvier : Alphonse Garion, Guillemet et Le
Samedi le pain de 5 kilos qui sera vendu 2 fr. 75.
A. ARTUR. Goaziou, clôtura celte excellente séance
Saint-Quay, Guingainp, Saint-Brieuc, Morlaix. — Défaut devisa et de carnet. . L'augmentation des salaires partira
dans la plus saine des gaités.
Morlaix, Loudéac, Plouha, Tréguier, — Marcel Noëppel, 64 ans, marchand Objet perdu de la même date.
Les Morlaisiens et tous les régiona-
Plancoët, Rennes, Landerneau. ambulant, originaire de Nantes, sans Prière à la personne qui a trouvé une lisles sauront gré à M. L'Abbé Odeyé, Avis aux cultivateurs
domicile fixe, s'est fait prendre par le pèlerine-fourrure au Théâtre ou rue de de la note bretonne qu'il a bien voulu
Il est rappelé aux cultivateurs qu'il»
CHANTEZ commissaire de police en contravention Brest, Dimanche 1" février de la rappor- donner à son concert, et qui est trop
LISEZ doivent livrer aux minoteries les plus-
de défaut de visa, même de faux en écri- ter au bureau du journal. — Récompanse. souvent absente des séances de patro-
Publications de « nouez flfi VRO » ture. Quinze jours de prison. nages el cercles, tant religieux que
proches, dans un délai de six semaines à
Avis laïques. compter du 8 février prochain, tout le
Première Série Sainl-Martin-des-Cliamps. — Vol. —•
L'Union des Commerçants Vitréens et Mlle P., qui s'est prodiguée pour blé, seigle et méteil, qui se trouve on
Yves Rolland, 50 ans, sans profession,
Soniou koz Brezonek dont le casier judiciaire est orné de huit Syndical d'Initiative de la Région à l'hon- accompagner tous les chanteurs, avec leur possession.
un talent de pianiste consommée, a Toute quantité de froment ou autres
S 0 MMA I It E : condamnations, est inculpé d'avoir frau- neur de faire connaître a MM. les Eleveurs,
droit à tous les remerciements. céréales taxées, mentionnées plus haut
Ar Pillaouer. duleusement soustrait au préjudice de la Cultivateurs, Propriétaires, Négociants
Musique Municipale trouvé en culture postérieurement au
Greg al Lonker (Julig ar Ververo). compagnie des chemins de fer armori- en bestiaux, qu'une foire importante de
Programme du concert, qui sera exécuté délai ci dessus fixé, sera réquisitionné
A r C'hloareg Neo'het (so chante en cains, en Ploujean, deux fûls vides et Printemps pour biles à cornes, chevaux,
breton, en français et on luhn). sur le kios pie de la Place Thiers, le avec réduction de 15 fr. par quintal.
deux sacs d'avoine. Le tribunal le con- poulaine, aura lieu le 23 février prochain
Y a n n ha J a n n e d . et chaque année le dernier lundi du même dimanche 8 février, à 14 heures. Les cultivateurs se fournissant actuel-
damne 5 trois mois de prison.
C'hoant Dlmezi. 1. Le Braconnier lement en boulangerie n'auront droit à
Pleyber-Chrisl. — Défaut d'affichage mois. L'importance de l'élevage dans la GUÉTRON.
An D u r z u n e l . aucune réserve de blé, de seigle ou de
— Jeanne Jégou, 49 ans, épicière, avait région de Vitré, le succès des foires pré- (allegro)
R i m a dellig. ,
2 . Ouverture dt Concert. MICHEL. méteil pour la consommation familiale.
Dam Dam Darinl. omis d'afficher de façon très apparente, cédendes, l'époque particulièrement fa-
Bibliographie. le prix des denrées et substances mises vorable aux allaires la présentent sous 3. Marche Indienne SELLENICK. Convocation
4. Les Vêpres Siciliennes. V E R D I .
8 gwenneg 4 0 centimes par elle en vente dans son épicerie. les meilleurs auspices. (fantaisie) Au Temps-Perdu, le Dimanche 8 Fé-
Envoi franco contre 0 fr. 45, en timbres Application lui est faite des articles 1 et Des démarches'sont faites auprès de la 5. Souvenir de VilliersAI.DKKERT. vrier :
posto, adressés à nos bureaux. 2 de la loi du 23 octobre 1919.. Seize Compagnie des chemins de fer pour «ob- (polka pour piston) Ameublement : Paiement des coti-
LENNIT K ANIT francs d'amende avec sursis. tenir des wagons. Le Chef de Musique, C. KERIIOAS. sations.
r~
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« MOUEZ AR V R O »
Agression. — Samedi soir, en reve- Agrandisseur « A'OXA n ;i la lumiùre artificielle Développement, Tirage, Collage
gnes. François Le Meur f u t arrêté sur la
nant d e Morlaix, M. Guénan, commis- Démonstration fjraliiile —o— Noi ice et prise franco sur demande Agrandissements
grève de Kéraliou.
sionnaire a été attaqué entre Lannéanou Le parquet s'est rendu hier sur les Etudes de M" Ernest CROISSANT, doc- PREPAREZ-VOUS POUR LA BELLE S A I S O N !...
et Scrignnc par une bande de malan- lieux. Le meurtrier el ses trois compli- teur en droit, avoué à Morlaix, et de
drins qui ch irchèrent ù le dévaliser. Il oi s ont été amenés à Brest el écroués à la M0 P O U L I Q U E N notaire à Landivisiau. ^Y l ' A m a t e u r : H , P l a c e d e V i a r m e s , Alorlaix
put les mettre en fuite, non sans peine ; maison d'arrêt du Bonguen.
l'un d'eux à qui la voiture du commision- Réunion. — Dimanche prochain 8
février, à deux heures de l'après midi, réu-
naire a pa; s > sur le corps doil porter les
traces de son mauvais coup. M. Guénan nion des retraités Plougastel-Daoulas et
Loperhel. Questions diverses; cotisations P A R L I
V E N T E
C ITATION JUDICIAIRE
PHOTOGRAPHIE MORLAISIENNE
porte i ne blessure au front.
1919, elc. L e L u n d i 16 F é v r i e r 1920 Photographies d'Art Maison IVIAZÉ LAUNAV
Un p e u auparavant, deux cyclistes
avaient paieillement été attaqués par la A 1 HEURE 1 / 2 DE L'APRÈS-MIDI Agrandissements M é d a i l l e d ' o r 1895 — o — M é d a i l l e v e r m e i l i 9 o 4
môme baatle. Un peu de surveillance de LE COIMQUET en tous genres
ce côté ne M rait pas supei Hue pour évi- En l'étude
par tous procédés
ter que ces laits ne se reproduisent.
Villas cambriolées — T o u t derniè-
rement la villa Kerbrennic, situé à Tré-
el par le ministère de M» P O U L I Q U E N
notaire à Landivisiau. au Charbon et Gélatino LI JEUNE, S U C C B 3 S B U R
CARHAIX g a n a en Locmaria-Plouzané, f u t cam-
briolée. Cette villa n e fut pas la seule à LOT UNIQUE Reproductions 6, glace (Emile <Souvestre —
Mou.'em.-nt de la population recevoir la visite des cambrioleurs. • EN LA COMMUNE DE LANDI VI-
penda.it le •nois de janvier 1920 Spécialité — VI o r l a i x
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lui était p; s destinée... vertures de laine, un drap. 1111 dessus de de 1921, des v i e u x b o i s de 1920 e t de «S
Mme La our s e rendait à la halte i.e lit, des lilels, des chemises, des cols, i u t a v i d e s de pétrole, m e u l e s c u i v r e ,
;>onity poi r p r e n d r e le train, vers G h. 1, . etc., f u r e n t dérobés. Les cambrioleurs acier et a n t r e s métaux.
SCULPTURE
( u matin ; il faisait encore nuit ; sur le s é j o u r n è r e n t certainement un certain A u comptant, •> °/0 en sus T e n t a r e s e t M e u b l e s d e tous S t y l e s
chemin, elle a p e r ç u t un h o m m e qui sem- temps d a n s l'immeuble.
b ait a t t e n d r e quelqu'un ; arrivée a sa De l'enquête, il résullerail que les
h .uU'ur e le f u . interpellée : « Ah 1 te malfaiteurs étaient au nombre île trois :
vi ilà, sale curé, j > vais le faire ton al- un marin, u n e f e m m e et un civil On les
fa î-e : accu e n'avoir de plus, empoisonné le
A U X T R A V A I L L E U R S
Jean C O N A N IIORVAN
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Ecrire : A D O R , Colombes (Seine).
V< m alisme. — La municipalité lit MIUUI FRERES
plac r i n octobre dernier, de belles pla- CHAMBRE DE COMMERCE
q u e s p o u r indiquer le nom d e s rues. 41, Rue de Paris, 41
Non - vouons de constater q u e plusieurs
DE MORLAIX
OK DEMANDE Ä Ä " Successeur
— ^ S MORLAIX
d'eiii rc .¡lies ont été sérieusement détério- S'adresser aux bureaux du Journal.
rées, d e s lettres o n t été enlevées sans AVIS VINS & SPIRITUEUX IÊN GROS
d o u l e à coups de pierre. Une plaque Place du Dossen — MORLAIX
— ( elle du « Chemin d u P a r c o u », — VENTE D'OBJETS MOBILIERS DE L'ETAT TEINTURERIE
KOMZET A VEZ BREZONEG
« MOUEZ AR TRO *
Gesia. Celtoruni
Le Mercure de France qui avait déjà
une chronique des lettres helléniques, la-
tines, allemandes, scandinaves, possède
depuis quelques mois sa Chronique
¡6S Idiomes locaux & l'Enseignement
(Suite)
Armoricaine. La rédaction en est assu-
mée par notre collaborateur et ami E. J. AUROUZE « Elevée à la plus haute perfection par
r
ft àJff
N° 23. - SAMEDI 14 FÉYRIE&, M r
LE REMEDE
Je soussigné,
demeurant
2 W e p r) e g 1 0 C e p t i i p e s
• »J I
Ar zac Ii
'), -<|H
gwelloc'h ganeoe'h gouzout eun dra
b e n n a k d i w a r - b e n c a n dra e g e t d i w a r -
b e n n a r ger...
Ez o u n o e ' h e r r u o u t e n o .
Tourisme
q u ' à ces i n t e l l i g e n t s c o u r e u r s d e
g r a n d s et p e t i t s c h e m i n s d e la r a c e
des Young, des Flaubert, des Maxime
d u C a m p , d e s M a u p a s s a n t , e t c . . . qui,
à l'hôtel, v o u s avez a f f a i r e à u n e p e r -
sonne r e t r a n c h é e derrière un vitrage, s
q u i d ' u n g e s t e e n n u y é v o u s d é s i g n e la
u v u ' > ¡Tn«»< -i<
salle à m a n g e r ; là, v o u s ê t e s s e r v i
J u s t a w a a l c ' h evit an deziou d i w e z a s a c au d o s , b â t o n à la m a i n , p a r c o u -
A r g e r sac'h a i m p l i j a n a m a n cvit p a r d e s filles, en coiffe e n c o r e il e s t
e zo r o e t d ' e o m p ar c ' h e l o u m a d e r e n t un p a y s u n i q u e m e n t p o u r a d m i -
t r e i en b r c z o n e g a r pez a a n v c r c Il y a d e u x f a ç o n s d ' e n v i s a g e r le v r a i , m a i s q u i s o u v e n t v o u s t o i s1e n t
m a n sac'h a r vro p e m a r k e r e t gwel- r e r ses b e a u t é s , et se p é n é t r e r d e s o n aj> un air m é p r i s a n ti si• v o u s p o u s s e z ila
g a l l e g (?) ar budget, d a l a v a r e t co a r t o u r i s m e , selon q u ' o n le p r a t i q u e , ou
loc'h a r b u d j e t o v o n t d a veza s k a n v a e t . e s p r i t ; c e u x - l à n e sont p a s d a n g e - h a r d i e s s e j u s q u ' à leur d e m a n d e r q u e l -
stad a saver bop bloaz eus dispignou q u ' o n l'exploite d ' u n e m a n i è r e q u e l -
A r m i n i s t r Iviotz en d o a m e r k e t d ' e o m p r e u x ; m a i s ils s o n t r a r e s ! . . . T a n d i » q u e c h o s e en b r e t o n .
ha gounidegeziou ar vro. 47 iniliard da b a ë a evit ar b l o a z 1920. c o n q u e . E t c e t t e q u e s t i o n s u s c i t e de
q u e les a u t r e s t o u r i s t e s , c e u x q u e j e ... « T o u s les é c o n o m i s t e s et les r é -
M o a r v a d m e u r a bini a v c z o e s t o n e t Mes setu ez eo bet c h e n c h e t , ha d e u t j o u r en j o u r p l u s d ' i n t é r ê t d a n s les
déteste, f i n a n c i e r s é t a l a n t leur luxe i n - g i o n a l i s t e s d é p l o r e n t l'exode d e la
o w e l e t a n d a o u c ' h e r - z e t o s l a e t an en e blas an Ao. M a r s a l , a zo, w a r a deux c a m p s opposas. Le touriste, d'a-
solent, P e r r i c h o n s a y a n t q u i t t é p o u r c a m p a g n e v e r s la g r a n d e ville ; c e l u i -
eil ouz egile, d r e m ' e o d i a e s dizoloi g l e v a n , eun d e n e u s a r re a m p a r t a da v a n c e r é s i g n é à se l a i s s e r e x p l o i t e r ,
q u e l q u e s s e m a i n e s l e u r s s u i f s ou leur ci n'est-il p a s p o u r b e a u c o u p i m p u t a -
e u n t a m m h e n v e l e d i g e z e t r e z o , ken veska moneiz ha paper-bank daoust d é s i r e q u ' o n le f a s s e i n t e l l i g e m m e n t ,
m o u t a r d e , m é t è q u e s au teint b r u n et ble au t o u r i s m e ? C o m b i e n d e j e u n e s
en o l a v a r i d i g e z ( s e n s ) evel en o f u r m . n ' e o k e t « d é p u t é ». H a g h e m a n en et v e u t t r o u v e r d a n s les p a y s qu'il vi-
au r e g a r d i n q u i é t a n t , d e m i - m o n d a i n e s filles q u i t t e n t c h a q u e é t é la f e r m e ou
deus adsellet kontehou e ziagienliad site, le m a x i m u m d e c o n f o r t et d e b i e n -
K o u l s k o u d e ar g e r b r e z o n e g s a c ' h à la h a n c h e t r a g i q u e , p e r r u c h e s m u l - le v i l l a g e p o u r s u i v r e à P a r i s ou d a n s
( p r é d é c e s s e u r ) h a g en d e u s s a v e t e ê t r e p e n d a n t ses d é p l a c e m e n t s et au
neo nemet troïdigez rik penn-gwri- t i c o l o r e s et j a c a s s a n t e s , ah ! ceux-là, q u e l q u e g r a n d e ville telle <a b e l l e m a -
oainteun lammikpebret(oh, pazkalz) ; c o u r s d e ses s é j o u r s . De s o n c ô t é l'ex-
zien a r g e r budget. ils s ' a b a t t e n t t o u s les a n s p l u s n o m - d a m e » qui a u r a fait à sa famille d e s
h a setu lien o k l a s k , o trei, o kildrei p l o i t a n t s e r e n d c o m p t e qu'il a intérêt à
H e m a n a zo b e t d i s k r a p e t g a n t a r b r e u x s u r n o s p l a g e s et n o s s i t e s cu- o f f r e s a l l é c h a n t e s ? D a n s c e r t aji •n s c.y.
o i niTTi
s
d r e lioll e m e s k a r chilTrou, h a g o tile- i n d u s t r i a l i s e r le t o u r i s m e le p l u s a d r o i -
galleg digant ar zaozneg ; hogen ar rieux, et c h a q u e fois q u e j ' e n i e n c o n - de la c ô t e d u T r e g o r , il n ' y a p o u r
mel diouto... petra ? — Nebeut awale'h t e m e n t p o s s i b l e , d e m a n i è r e à lui f a i r e
z a o z n e g e - u n a n , en d o a a z i a g e n t e m - tre au c o u r s de m e s p é r i g r i n a t i o n s a i n s i d i r e p l u s d e j e u n e s filles a u - d e s -
a d r a : 8 iniliard h e p k e n ! r e n d r e le m a x i m u m d a n s les m e i l l e u -
p r e s t e t a n e z a n d ' a r g a l l e g koz, h a s u r o o s c ô t e s ou d a n s l ' A r g o a t , il m e s u s d e 16 a n s . A p a r t i r d e c e t â g e ,
M a r t e z e n ' o u z o e ' h k e t p e t r a eo 8 res conditions.
n ' h e n d o a g r a e t n e m e t c h e n c h eun s e m b l e a s s i s t e r à la p r o f a n a t i o n d e la elles s o n t m û r e s p o u r le t a b l i e r b l a n c
miliard. Ma, gvvelit : k e m e n l - m a n a L a g u e r r e n ' a u r a l'ait s e m b l e - t - i l
ta m m e z o a r e : a r bougette er X V e d beauté. ou le b o u c h o n d e vaisselle, e t p r e s t e -
ra 80.000.000 billied a g a n t lur, h a g q u e d o n n e r de l ' e s s o r au t o u r i s m e , et
k a n t v e d a oa e u r z a c ' h i g lêr e l e c ' h m a « V o u s r e p r é s o n t e z - v o u s t o u t le m e n t e n l e v é e s p a r u n e famille d e P a -
a r r e - m a n nia v i j e n t l a k e t p e n n - o u z - si, d é j à , les a n n é e s p a s s é e s n o u s ont
lakae ar veajourien o arc'hant pe traou m a l qui r é s u l t e , au p o i n t de v u e b r e - risiens...
p e n n , a r a j e e u r « r u b a n » a 14.400 ki- fait a s s i s t e r à d e v é r i t a b l e s e x o d e s e s -
ail. P h i l l i p e d e C o m m i n e s , s k r i v a - ton, d u c o n t a c t de c e s « P a r i s i e n s » et « J e ne vous parle que pour m é m o i r e
l o m e t r h e d , da l a v a r e t eo, g a n t a r b i l - t i v a l s de la ville v e r s la c a m p a g n e , la
g n i e r h a g h i s t o r i e r gali, a v e v e en é t r a n g e r s d e toute, e s p è c e , a v e c la p o - d e la t r a n s f o r m a t i o n q u e la villégia-
h e j o u a g a n t lur e s p e r n e t g a n t an Ao. m o n t a g n e et la m'tfr, il e s t à p r é v o i r
a m z e r L o e i z XI a s k r i v en e Vemoriou pulation indigène ? Vous connaissez t u r e inflige à la p h y s i o n o m i e d e n o t r e
Marsal, laket keit-ha-keit c c'hellfed q u e l'été qui vientf, et ceux qui s u i -
( I V . 7) : « El lui mist ori une belle c o m m e moi la m e n t a l i t é d e la p l u p a r t pays. Quels actes de vandalisme, quels
o b e r eur wech-lianter Iru ar bed ! A r vront, accuseront encore une certaine
bougette à l'arçon de sa selle... » (1). d e c e s g e n s , et savez q u ' e l l e e s t a u x crimes n'ont pas commis chez nous
b i l h e j o u - z e l a k e t en b e r n a r a f e e u r augmentation du n o m b r e des touris-
a n l i p o d e s de la m e n t a l i t é b r e t o n n e . c e u x qui o n t d o t é n o s f a l a i s e s et n o s
" S a c ' h i g an a r c ' h a n t a zo d e u t da golonen a900metr uhelded, teirgwech tes.
V o u s savez aussi a v e c q u e l l e facilité s i t e s les p l u s d i s c r e t s d ' i n n o m b r a b l e s
v e z a y a l c ' h a r v r o a bez g a n t ar z a o - n i e n t ar T o u r Eiffel, h a p e r v a r z e k Le tourisme esi donc définitivement
n o s c o m p a t r i o t e s se l a i s s e n t , h é l a s ! as- K e r - P a u l e t t e et K e r - M a i s o n n e t t e a u x
zon, h a g ar C'hallaoued o deus ad- g w e c h hanter uhelded pont braz e n t r é d a n s les m œ u r s d e s c l a s s e s ai-
s i m i l e r , et p r e n n e n t d a n s c e t t e m e n t a - styles ébouriffants... » y
k e m e r e t o g e r koz g a n t e c h e n c h a m a n l Moutroulez ! Eun netraïk ! Diwar ke- s é e s , et p e t i t à p e t i t il g a g n e m ê m e
lité ce q u ' e l l e a j u s t e m e n t de p l u s Puis, mon interlocuteur poussa un
d o a r e - s k r i v a , er « s e n s » r o e t d'ezan m e n t - z e e c ' h e l l e r g a n t e u r « muliipli- les c l a s s e s p o p u l a i r e s . Il m é r i t e d o n c d é t e s t a b l e , se d é p o u i l l e n t d e leur p r o f o n d s o u p i r , et e s s u y a s e s l u n e t t e s
en tu ail d ' a r M a n c h , en b l o a v e z i o u c a t i o n » k a o u t an l a n v a e u s a r pez a q u ' o n s'en o c c u p e s é r i e u s e m e n / . personnalité bretonne pour devenir e m b u é e s p a r la c h a l e u r d e sa t i r a d e .
k e n t a an X l X e t i k a n t v e d . c h o m m c ' h o a z g a n e o m p da b a e a , pe- J e s u i s allé t r o u v e r d e u x c o m p a t r i o - souvent de ridicules p e r s o n n a g e s de
K e n t a m a k a v e r ar g e r budget d i - g w i r ez e u s c ' h o a z 39 m i l i a r g d a daëli t e s de m e n t a l i t é s o p p o s é e s p o u r v a u d e v i l l e . Et n o n c o n t e n t d e d é b r e t o -
g e m e r e t da v a d e r yez g a l l e g evit e r y a l c ' h pe e r zac'h. F. GOURVIL.
d e m a n d e r à c h a c u n d ' e u x ce qu'il n i s e r la B r e t a g n e aux p o i n t s d e v u e d e
lavarci « stad dispignou ha gonidege- An e s p e r n g r a e t g a n t an A o . M a r - p e n s a i t du « T o u r i s m e » au p o i u t de la l a n g u e et d u c o s t u m e , le t o u r i s m e in-
ziou ar v r o » eo er : Rapport au roi sal a dal d i o u - w e c h , pe d o s t « b u d g e t u v u e b r e t o n . Le p r e m i e r , i d é a l i s t e et flue s u r les m œ u r s et d é v e l o p p e l ' e s - AE VOUS ABONNEZ PAS
sur la situation des finances au hou bro, eun nebeut araok ar brezel, « passéiste » incurable, regrette que > T .'. .Ir.'
prit de mercantilisme chez des gens
Avril en 1814, et sur les budgets des p e g w i r h e m a n na y c ket kalz en tu ail les b o i s d é f e n s e u r s q u e B r i z e u x c o n - qui j a d i s , p r a t i q u a i e n t le p l u s a b s o l u à ce journal
années 1814 et 1815. da 4 m i l i a r d , h a c'iioaz e l a k e e an d a r n j u r a i t de p o u s s e r p o u r désintéressement des jouissances que
M e s m a r t e z e oc'li a r r h s k u i z o kle- v u i a e u s an d u d da h u r s u n i , d r e m a oa si ce qui intéresse la
...fermer tout chemin à nos envahisseurs... p r o c u r e l ' a r g e n t . Où est le t e m p s d e s
an u h e l l a e u s h o l l « v u d g e d o u » a r b e d . n ' a i e n t p a s été r e n f o r c é s à t e m p s d e p l a n t u r e u x r e p a s à q u i n z e ou v i n g t
BRETAGNE
(i) Gallout a rer c'hoaz lavaret-penaos
Ha b r e r n a n cz o i n p en cm g-avel ken <> b a r b e l é » r é b a r b a t i f , qui a u r a i t ôté sous, dans ces bonnes hôtelleries de son passé, son état présent
bougelle a zeu tliouz bouge, boulge, bolge,
u h e l en s k c u l ar m i l i a i d o u m a c ' h a l - aux é t r a n g e r s t o u t e velléité d e v i s i t e r
(iiyeret diouz ai gir koz keltiek bolg, a ville, et c e s m o d e s t e s a u b e r g e s d e et son avenir
garer c'hoaz en ireizoneg (irlandais bole lonip d i l e m e l en e u n taol diou w e c h c e côté-ci du C o u e s n o n . c a m p a g n e , où le v o y a g e u r é t a i t r e ç u
hag er c'houmraeg (gallois) bol « W » ha m u i o e ' h e g e d na z i s p i g n e m p e t r e lioll VOUS IMPORTE PEU.
— « L e t o u r i s m e , m e dit-il, e s t un c o m m e l ' e n v o y é du b o n D i e u , t r a i t é
« tac'h ». Dre gement m a n e w e l e r c c hall gvvechall, e r p o e n t - m a c ' h o u l e n n e dija
p r i n c i è r e m e n t , et a c c o m p a g n é j u s -
Dans le cas contraire
geriou a zeblant da genta beza pell en pep iléau v é r i t a b l e p o u r t o u t e s les p e t i t e s
« l e u r a h i n i — Da b e l e c ' h ez e o m p ? votre DEVOIR est. t » de« •le * <
d o a r e a n eil ouz egile, evel budget en gal- n a t i o n s qui c o m m e la B r e t a g n e tien- q u ' a u seuil p a r les b é n é d i c t i o n s d e
Où allons-nous ?
leg, ha bol (kof) en kcumraeg ber.a kerent REZOUARN n e n t à c o n s e r v e r leur o r i g i n a l i t é . l'hôte ! soutenir en vous y abonnant
tost.
et en y abonnant vos amis.
! • ' i ov 'I '. (• •' t. t'IBT!» RO'
debri r e a n t dizamant an t a m m o u lip-c- rout eo c'houec'h real dre benn. Gouzoul — « Neuze eo poent d ' e o m p s k r a b a t ! »
K o n t â d e k « M o u e z a r V r o » d'coc'h ober ho kousk mintin, rak m'oar-
( 1 2 ) — « Gwelloc'h eo d ' e o m p k o u s k a t , m a r
bao laket dirazo, ha P e r i g ne c'hellas a res crvad du-inan, pa voz frikoyou
vad oc'h feas. Met, a brepos da beleach gallomp ober, b r e u r . »
ket m i r e l d a lavarout : « An dra-man n'e J u l o d e d , njoman ket a r c'hiz da vont en
e zeoc'h da g o u s k a t I.... n'ho p c u s ket Antronoz vintin, v a r d r o seiz heur, J o b
A n Daou Hent (Kendulc'h)
dalc'het eur g a m p r e v i t a n noz ? »
— « Daon a vad, kenderv ! me zonjc
ket yod siici eo a v a d , na patate/, poazet
en d o u r kroe'hen h a g all, Alan ! »
tu all da naoiilek g w e n n e k a n t e r dro
benn, Alan. »
— « Ma r a n k o m p p a c a k e m e n t s e bep
a oa o skei var d o r k a n i p r e gendervi.
Moni a roas ebarz, rak an ñor n'oa ket
— « Nan, breurig, h a g a r gwin a zo
k o u s k a l aman ! » alc'houezet.
gwelloc'h evil an d o u r sklear a zo e preti, e m a o m p brao g a n t ; ! h a g hör
— « E poleac'h ! n'eus nemet eur « E u r vech all, paolred, pronnit h o
— « Me, Alan, a oar petra eo ar vuhez fcunlcun S a u l Herbot. » c'hainpr, a gouslo d'eomp d o u e t u s dek
g w e l e evidoun. Allaz paotr, e P a r i s n'eus tor, rak a m a n c vez a bep s c u r t tud o
var a r meaz, met u'c ket an dra-ze eo, Pa oa leu il kof ar baotred, Job a gwennek d'an nobeuta ! F i d a m d o u s t i k !
ket kemont a veleou-kloz evel a zo e o Pariz n'cman kot an traou evil bennoz loja, enlentil. P o vez gwelet lud evel-
k a o z e o m p d e u s an afer vras, ha lavarit c'houlennas d i g a n l ar ves tre/, pegeniel
S a n l Herbot, a m a n ne ve a blas d ' a r doue, Perig, ha ma no c'hounczomp k e t tloc'h-c'houi o tont divar ¡ar meaz, e
d'in b r e m a n pc s c u r i lubour ho peus a dlie ovil ar proci.
seurt-se, s e d ' a m a n cul loch-ky hag a ugenl real beindez poh hini a c ' h a n o m p , leverer : * an dud-sc a zo arc'hant
c ' h o a n l da ober e Pariz, p'c g w i r e Pa- — « Trivec'h real, Monsieur Le Gucn !
baca il daou c'hant lur ar bloaz evel o clioino lior fri or wask a b r e d , » ganto, brao e ve ober d'ezo le coup d u
ri/. emaoc'h. » met c'houi baco an clra-ze g o u d e g a n t
m'eman. — « L a k o m p o paeinip lion dijuni pere FraiiQoii! »
— t Me a raio n ' e u s fors p e t r a J o b . ar g o n i koz, eme a r vestrez.
— « l)aou c'hant lur ar bloaz, ken- povar g w e n n e k ; our gweiincgad bara, — Petra eo an dra-ze, Job ? »
Uà douctus, P c r i g a raiooveldoun, kregi — « Va, ya, Madame Le Gros. Ponaoz
derv !.... Met du-num evit daou c'hant eur g w e n n o g a d aniann ha daou wenne- — « Eun d r a benag evel terri da b e n n
raio er b e n v e g kenta a gavo. » lur, e kaver ty lia kraou lia seiz pe eiz a lavariu-nio d'eoc'h ! our gwele ho pel'e
gad kale du. Ilor gwele dek g w e n n e k ouzit, Alan, na mui na meaz, p a o t r .
— « A zo m a d , bolonlez vad a zo, eun devez a r a t d o u a r (la labourai. r> evit an daou Vreizad-man ? »
etrezomp hon daou, a rafe trivec'h Allaz ! aman n'emaoc'h ket ken on Sant
dra benag eo. Evit hirio ne dalo ket ar — « Deomp breman goania, rak m'oar- — « Y a „ y a , Monsieur L e G u e n , en cm
g w e n n e k , lakomp povar real m a r keres. Herbot! »
boan m o n l d a g l a s k labour, m e l v a r c ' h o a z vad eo digor ho slrcal, ha va hini-me a g l e v i t g a n l ar valez. »
Ma ! pa roimp c'hucc'h real pep hini evit « Me oni beus c'hoant da vont d'ar
e m a n ar zul, h a g e vezo amzcr, ne labou- zo ivez. » Ar valez a lavaras e oa eur gwele a
loin, ha koinent all evil koan, an dra-ze gcar, Alan, r a k en toull daonet-man
r a n ket varc'hoaz j u s t awalc'h, n c m e l zaou en niveren '12 or p e m p e d . Job
An tri g a n f a r t , Job oc'h o bleina, a vi1 just, seiz lur benulcz etrezomp lion n'ount k e t sur deuz va buhez, ha gwel-
eun t a m m prez a zavl'e. » neu/.o, h a g a ouie mal an ardromez, a
— « Avechou e laboures da zul, ken- a reas eur c'hart-heur baie, hag a en oui daou, Alan ? » loc'h e kavan dizrei dioc'h a n t e r h e n t
bignas g a n l a r baolrod belog o c'hanipr,
derv. » g a v a s en tavarn-vorn el leac'h e vije — ir l l a g h o n dilhad !,.. h a g h o r bulun, ogol m o u t da goll, a lavaras Perig. »
a lavaras d'ozo k o u s k a l c'houok, ha
_ « Gwcch ebel, koulz lavarout, Alan kavet boued da zebri ovil nebeut a paoli- ! Mont a ran o bollii, a lavaran —« L a v a r ' t a , n e d l e f e s k e t b e z a d e u e t l
«roiulo boza relee;tel nozvez vad d'ozo, o
oc'h red hebken ! » arc'hant. d'il, pa r a n t va c'hounl, Porig. » eme Job. »
lec'has evil m o n i o-uiian d'e lojeiz.
— « E poleac'h o vezes en oferen, « Aman, eme Job, c o c vezan peurliosa
« Moines Ira avad, Alan, o kavan kor — « Pegenienl a zo c'hoaz er yalc'h, (Da henil).
Job ? » o tebri, rak pa-ven re liell ac'hann o la-
an Iraou v a r d r o aman, ha mantruu eo Alan ?
— « Oli I an iliz a *zo t o s t a m a n , m o n i bourai, € tebra el leac'h ma vezan. »
paca trivec'h real koan tri zen, da lava- — Dok lur d'an hirra, Perig. » Loeiz AR F L O G ' * ,
a raiinp (l'an oferen ciz heur, a b a l a m o u r Oc'h taol,' ar baotred a oa lorc'h onno,
« MOUEZ AR VRO »
« MOUEZ AR VRO»
I
POUR VOS ACHATS
Mardi 11 Février 1920, en matinée et
tn soirée, deux représentations extraordi-
naires a l'occasion du Mardi-gras avec le
PLOURIN
Echo des él étions — Le Conseil
de Préfecture du Finistère a rejeté la de Papeterie et de Librairie IHL
AMORTISSABLE
57c Emprest Broadel '5 °/<
KWITABL
célèbre drame d'Hector Malol : Sans Fa- protestation élevée par la liste des « In- adressez-vous à
térêts Economiques » contre l'élection
mille, interprété par des artistes réputés de la liste municipale républicaine élue
des principaux théâtres de Paris, tels que au premier tour de scrutin. T I B B . E I Z • LA AR
MM. Lerans, Tréville, Antony, Mesdames 33, Place Thiers - MORLAIX Banque de France Banque de France
CARANTEC
Limes Schmitt, Lola Noyr et la pelilo Spécialité d'Ouvrages sur la Bretagne
C nseil municipal Le Conseil reçoit a zigemer
Fromet. Ces représentations se termine- municipal de Carantec, dans sa séance RECHERCHES D'OUVRAGES RARES
rons par un comique très réussi interprété du 8 février, a approuvé un projet (l'a- • S ÉPUISÉS —
dès à présent les® souscriptions azalek breman ar prenadennou
inenageinent d'un dortoir à l'école de
par Cazalis et Marguerite Deval, intitulé garçons, eu vue de constituer une 4" Renseignements gratuits aux bibliophiles
C'aza cherche une fuite Pour ces deux re- classe à celte école. sur demande EntreprisesGénéralesd Électricité
présentations, prix ordinaire des places.
Etude de M" ERUSSA RD,notaire àMoi'laix Industrielles el particulières CIDRERIE MORLAISIENHE
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mènera le jeu avec la fantaisie qu'on lui et impôts à Ilippolyle Crété.
PLOUIGNEAU S'adresser à M» ERUSSARD.
connaît ; il est brillamment entouré par
Le tribunal correctionnel de Morlaix
les meilleurs comiques et les plus jolies vient de condamner à huit jours de
femmes que seul sait trouver M. MAX, prison un cultivateur de Coarvéant,
Etudes de M» Ernest CROISSANT, doc-
teur en d>'oit, avoué à Morlaix, el de
L'AMATEUR
l'actif imprésario des TOURNEES Ed- ï vos Fouler, âgé de 30 ans. M0 RIOU, suppléant M» GUILLOU no-
Fouler, qui était entré un jour dans le Fournitures
mond ROZE. taire à Plounévez-Lochrist.
débit tenu par M. Le Jeune, voulait se Générales et Produits
Celte unique représentation est fixée au faire servir à boire. Mais comme il était Photographiques
déjà en état d'ivresse, la débitante
VENDREDI 20 FÉVRIER. relusa d'acquiescer à son désir; Furieux V E N T E Plaques, Papiers, Pellicules, Pltés
de ce refus, Fouler frappa la débitante P A R LICITATION JUDICIAIRE Cuvettes, etc...
2k
n
\i y
I; 0.9
« MOUEZ AR VRO »
sur les idiomes locaux & ÍEn tendait les contrain re à 11e parler qu'un
dialecte étranger ? N'y verraient-ils pa s
(Suite)
une servitude intolérable ? Est-il juste,
est-il généreux de dépouiller avec si peu
«VÁR2ED r\ r • fi»-
Un Instituteur Irlandais prendre pour des caractères universels, dé S'Tip'do tant de nos compatriotes ?
Je; Poète;)
« Les enfants irlandais sont naturelle- les particularités qui lui sont propres. ... Remar uez, Messieurs, que noire
ment très bien doués, mais la métnode « A défaut du latin, l'humble patois projet, loin de combattre la suprématie
suivie actuellement, qui consiste à leur rend ce service à ^écolier rural de le pré- du français, tend au contraire à lui assi-
donner l'intruetion dans une langue qui server de cotte illusion et de lui donner gner de plus en plus son rôle naturel de
n'est pûs la leur, a pour résultat de les
abrutir (0/ maliing Ihem stupid...) N'est-
une conscience plus vive du charme ou
de la vigueur propre aux expressions
moyen decommunicalion, entre toutes les
populations du territoire. Sa domination
Z ô n arIJistr
il pas souverainement déraisonnable multiples qui s'offrent ensemble à sa sera d'autant plus soli'le, ses progrès
d'attendre des jeunes Irlandais des pro- pensée, doublets ou miroirs explicatifs d'autant plus prompts qu'il ne prétendra
grès sérieux dans la lecture et autres les uns des autres. qu'à sa part de supériorité légitime, qu'il
matières du programme, quand ces ma- « Ainsi, Messieurs les instituteurs, c'est ne pourra plus a-pirer à la tyrannie ni
KANBT GANT EUN TELENNER 0 VONT DA VERVEL
tières sont enseignées en anglais ? C'est vous qui devez être dorénavant les con- être imposé aux populations comme le
là une méthode barbare... On sacrifie servateurs des patois, après les avoir sceau de leur sujétion.
ainsi les facultés de l'âme, sans parler détrônés et presque d é t r u i t s . . . » W a r dòn : «A S FIHISTBB
des humiliations imméritées auxquelles En conséquence, les soussignés ont
on condamne ces malheureux enfants ». Lettre aux instituteurs (Manuel Géné-
l'honneur de demander : Digasil d'in, m'ho ped, mignonet, Ar jistr an euz eur galon doner
Lettre insérée dans le rapport de 1888- ral de l'Instruction Primaire, Paris.
1°- En ce qui concerne l'enseignement Va zelen goz evil mervel ; Da gemer perz e stâd an den ;
89, de la « Society for the préservation tf Hachette, 17 juin 18(J9).
primaire, l'autorisation pour les maîtres Marteze, raog am ino peurzònet, C'hoarzin a rai pa vefoc'h zeder,
the iris/i language ». (1) E toni an Ankou d'ani gervel ; Ho frealzi mar pé anken ;
Pétition pour les et maîtresses d'écoles communales exer-
M. A. Tarde çant leur profession dans les communes Digasit atao Nag a zonj c'hoëro
Philosophe
Langues Provinciales Va zelenik vrao,
où l'on parle une langue autre que le 'N euz ka§et en dro,
« . . . Messieurs les instituteurs... c'est au Corps Législatif de 1870 (1) M euz ganthi keitall c'hoariet jubadao,
français, de se servir de l'idiome provin
Nag a lanini roet d'ar Blaneden garo,
vous qui, après avoir nourri l'amour de Dans un grand nombre de provinces, cial afin d'enseigner le français aux élè- Ma veulin c'hoaz, mignoned,
Nag a daelou 'n euz «ec'het,
la grande*patrie française dans le cœur l'enfant arrive à l'école sachant à peine ves, 'et d'employer dans leur enseigne- Jistr ar gwir Vretoned.
En eur derri zec'hed !
de vos élèves, y entretiendrez ou y réveil- quelques mots de français. Le maître d'é- ment des livres rédigés dans l'idiome pro-
lerez le patriotisme local, source et cole n'a pas le droit pour l'instruire, de vincial.
aliment du patriotisme national, et, pas An devez ma oan bet dizônet,
se servir de la langue locale. Il en résulte L'autorisation poui les mêmes maîtres Ar jistr, evel an heol binniget,
plus que celui-ci nullement contradic- E oa blaz l'ail w a r va genou ;
que l'élève perd un temps infini à se ren- et maîtresses d'enseigner, aux élèves qui A lak pep tra ar liou gantan ;
toire au culte général de l'humanité ou Macs eur banne jistr a oa tennet,
dre compte de ce que lui dit son profes- le désireraient, à écrire el à parler correc- Dre e c'halloud e vê kinniget,
de la civilisation. Roet d'ar potr '11 e gabranou ;
seur et quitte l'école sans avoir l'ait de tement l'idiome provincial ; Enfin, l'obli- D'ar paour an hunvreou koantan ;
« Dans ce but, ne pensez-vous pas Ar weren kerkent •V
réels progrès. Fait remarquable qui se gation pour.les maîlreset maîtresse.-, d'é-
qu'il serait bou en toute occasion de Voutiz tre va dent, Rei 'ra da Yan gêz
rencontre même dans le Midi de la cole qui seront nommés à partir de 1875,
donner à vos enfants quelques notions du Ar jistr a redaz e unan gant e hent, Eiirusted hag aez,
France où cependant la langue du pays de justifier, par un examen spécial, de
passé de leur bourg, de leur petite Riskoaz ahoe, mignonet, Lerenez, dudi, nerz ha pinvidigez,
se rapproche le plus du français. Aussi, leur connaissance de la langue de la pro-
région natale, de les initier aux joies N'em eus fallgalonet. Pa r e r v e deun e volen, v
plus d'un instituteur pense qu'il ne se- 2°- En ce qui concerne l'enseignement
savoureuses des éludes archéologiques rait possible d'apprendre le français Splannoc'h vit aour melen
secondaire, la création dans chaque lycée
faites sur place 7 d'une manière efficace aux enfants des et collège de l'Etat d'une chaire où sera Empad va holl buhe dremenet,
« Ne pensez-vous pas aussi, et ceci a, campagnes qu'au moyen de grammaires en eignée la lange provinciale parlée Netra 'n euz kûnet va zelen ; Oh ! mar n'evfe ken ar Vretoned
je crois, assez grande importance, que, rédigées dans la langue de la province. dans le rassort de l'Académie. L'étude de Nemed Doue, Breiz hag ar Gened, Netra nemed dour avalou,
la connaissance du français étant main- [ ] Pourquoi celle mesure si équita- ces idiomes pourra compter pour les élè Ar bleûn aour hag ar jistr melen ; Veffent barrek, eun de da zonet,
tenant répandue parlout partout, grâce à ble, si féconde en résultats heureux, si 'Vos lors <|e l'épreuve du baccalauréat Ha biskoaz 11'em euz Da drec'hi w a r an holl boblou ;
vous, jusqu'aux derniers villages des conforme aux principes de la saine rai- aulant que celle de;; langues vivantes. Labeet va c'hreuz Dalc'hit 'ta, potred
régions lo plus reculées, ¡1 serait temps son, n'a t-ellepas été .adoptée partout ?
Gant traou da gas lud korf hag ene d'an
de prendre des mesures pour sauver d'une 11 y a là, on ne saurait en disconvenir, non Da jaclia bepred,
MM. Le comte ri. de C h a r a n c e y , [ trcuz,
complète destruction les débris survi- seulement un regrettable oubli des inté- Fors pe badeiant, pe dimei, pe cured.
membre du Conseil général de l'Orne. Vel hini-krenv alaouret,
vants de nos anciens patois... rêts des populations, mais encore un vrai 'N eur drinka tre mignoned,
H. Gaidoz, directeur de la Revue Cel- Pe kos gwin Gallaouet.
. . .Pendant longtemps, il vous a fallu déni de justice, une atteinte des plus gra- War jistr ar Vretoned.
Contraindre à parler français les nouvelles ves portée aux principes de 89 et aux 110- tique.
générations ; vous avez réussi à tel point lions les plus simples d'égalité devant la Charles de Gaulle.
Dre 'r sort evachou 11a brienter
que de nos jours l'habitant des cam- loi, atteinte contre laquelle il est du de- p. p. 19. 20. 21. 27. 28. Va mouez a glêvan o c'houitellad,
Neinep glac'har ha l'allenLe ;
p a g n e s . . . a conçu un réel mépris, un voir de tout bon citoyen de prolester. Tostàt a ra d'in an termen ;
Lec'h ar jistr a brezegan douster,
mépris ignorant et absurde pour le parler Mais en refusant ainsi satisfaction aux Digasit d'in c'hoaz eur skudellad
L I S E Z CHANTEZ Ar peuc'h, ar joa, ar garante ;
de ses aïeux. désirs, auxbesoinsdes populations, atteint Jistr alaouret araog tremen ;
Rak gantan vé graet
« . . . O n a i e regret de voir les restes 011 du moins le but qu'on sa proposait ? Publications de « fflOUEZ Ml VfiO » Eur zao d'ar spered Dispont rak maro
vénérables des antiques dialectes régio- Képatid-on parmi elles l'usage du français. Trinkomp tro-war-dro,
Première Série W a r zu an oabl glaz lec'h e lugern ste-
naux traités avec dédain, repoussés avec Non ne craignons pas d'affirmer que [red ; Keiiro d'ac'k, va zud, va zelen ha r a bro,
affectation, ou, ce qui est à peu-près, non, et que l'effet produit est tout opposé Soniou koz Brezonek Diwar jistr e ve kdiiet, Ha kement tra m euz kanet,
mutilés et dénaturés, francisés maladroi- à celui qu'on espérait obtenir. Choqué du
SOMMAIRE : En yez ar Vretoned, Aboe 111a z on gftnet 1
tement par ceux qui devraient être les dédain si peu justifié que l'on témoigne
Ar P i l l a o u e r .
dépositaires l'erveals de ces reliques. pour son parler populaire, l'homme yle la Greg al Lonker (Julig ar Veruero).
« Il n'est rien de plus inintelligent, à campagne conçoit, à son tour, une sorte Sethu va fenii karget a domder,
Ar C'hloareg iMec'het (se chante en
mon avis, que la proscription des patois de répulsion pour ce qu'on veul lui ensei- breton, en français, et en latin). Ila va c'halon leun a e»per ;
et les sentiments qui l'inspirent. Loin de gner de force. Il se révolte instinctive- Y a n n ha J a n n e d . Brema nie c'hai dinec'h ha zeder
nuire à la connaissance du français, le C'hoant Dimezi.
ment contre un esprit si exclusif. Il y voil Da glask digor digant zant P e r ;
patois régional sert à le mieux com- An D u r z u n e l .
une oppression systématiquement exercée R i m a dellig. Hag hen lavaro
prendre. . . par Paris sur la province, et de même Dam Dam Darini. Kerkent 111a velo
« L'inconvénient de ne savoir qu'une que l'on veut mettre en suspicion la lan- Bibliographie. I
langue, c'est que l'on est exposé à gue de son pays, il met lui aussi, si nous Lion ar j istr melen e korn va muzello
8 gwenneg 40 centimes
osons nous servir de ce terme, la langue « Digoromp frank adarre
(1) D e p u i s c e t e m p s l ' e n s e i g n e m e n t b i l i n - E n v o i franco e o n l i o 0 fr. 45, eu t i m b r e s
poste, adressés à nos buieuux.
« D'eur Brcizad a zoare I »
g u e « d ' a i l l e u r s été adopté on Irlande c o m m e
a u Pays de G a l l e s . (I) P a r i s , A l p h o n s e P i c a r t e t F i l s , é d i t e u r s ,
(N. D. L. H.) L E N N I T K A N I T A n BRHIZAD K O Z .
82, Hue B o n a p a r t e .
FEUILLETON DE « MOUEZ AU VRO » (3) A11 quatorzième siècle, son culte était déjà tombé au Plourin le manoir fortifié de Bodister, résidence Des trois grandes seigneuries de la paroisse,
discrédit et Saint-Yves, canonisé en 1347, le sup- habituelle des Dinan, lorqu'ils venaient visiter leurs Kerlaoguen, Gaspern et Rosampoul, les deux pre-
/
planta bientôt après dans le patronage de l'église domaines du Tréguier. Aussi le nom de Bodister, mières étaient, dit-on, des démembrements de
paroissiale, qui n'en a même point conservé d'image. prévalut-il dans la suite comme celui de chef-lieu de Bodister. Kerloaguen, d'abord possédé par une
Notice sur îa Commune Dans sa chapelle de Plouézoc'h il est figuré tète nue, celte partie Ju fief. famille du même nom, a passé par alliance aux
face rasée, vêtu de la robe des cénobites, tenant, à la Goudetin, Le Cozic, Kersauson et Tinténiac. Le 26
DE PLOUGONVEN s main un livre el un bâton courbé.
Jacques de Dinau, chevalier, seigneur de Bodister,
dernier de sa race, laissa de son mariage avec
octobre 1643, Messire Vincent du Parc, marquis de
(Suite) Loemaria, vendit à Yves Le Cozic, seigneur de
Au point de vue féodal, I'Iougonven, faisait partie Catherine de Rohan, une fille unique, née en 1436, Kermellec, en Plourin, fils aîné du seigneur de
de 1» ch^tlellenie ducale de Morlaix-Lanmeur et du qui fut la célèbre Françoise de Dinan. Son magni- Kerloaguen, tous les droits féodaux, terres, rentes,
fief de Pougastel (Pagus Castelli, ou pays du fique apanage en (il la plus riche damoiselle du chefïrentes, haute, moyenne et basse justice, qui
Plougonvon aip.our patron primitif un thauma- château), région comprise entre lo QuefOeut et le duché, mais déchaîna aussi autour d'elle des ambi- dépendaient de son fiel' de Bodister, en Plougonven.
turge inconnu, Saml-Conven, qui fonda probable- Douron, qui constituait au spirituel l'un des trois tions saris frein et de féroces convoitises. Veuve à 15 L'acquéreur prit possession le 3 décembre suivant.
ment l'église et donna son nom au plou (J'iebs archidiaconés de l'évéché de Tréguier, et formait ans, du prince Gilles de Bretagne, élouflë en 1451, Noble et discret Messire Charles de la Houssaye,
Conveni). Un peut croire que Saint-Conven accom- une grande seigneurie possédée ciè's le onzième siècle au château de la Hardouinaye par ordre du duc prieur du Ponthou, procureur du marquis de Loe-
pagna en Petite Bretagne, le clan qu'il édifiait de ses par la famille de Dinan. Le Pougastel tirait cette François l»r, son frère, elle épousa en serondes noces maria, lui transféra la propriété de 12 écussons
vertus ; qu'il s'établit d'abord au lieu même du appellation, semble-t-il, d'une forteresse gallo- Guy de L ival, baron de Vitré. Des Laval, le fief de placés dans la maîtresse vitre de l'église, armoriés
débarquement, au fond d'une anse charmante el romaine qui couronne un mamelon élevé, près bodister, a passe par alliance aux familles de du blason-des familles de Dinan et de Gondy, de la
abritée où existe encore une petite chapelle a lui d'Encremei en Plouigneau, el qu'on nomme encôre Montespédou, île Scépeaux, de Gondy, par acquit première arcade du chœur du côté de l'évangile, du
dédiée, en la paroisse de Plouézoc'h. Puis, comme ie ie château île Dinan (Castel-Dinam). Il y a aussi sur aux du l'arc de Loemaria en 1038, et lui annexé en banc placé au-dessous et du droit de lisièri (bande
fit Saint-Guirec, qui abandonna son promontoire de le Tromorgant un moulin de Dinan. 1654, par lettres patentes, au marquisat de Guerrand. ornée d'écussons que les fondateurs d'une église
Manathias, pour les futaies de la Forêt-Profonde, Josselin (Golhcelinus) de Dinan contresigne en pouvaient l'aire peindre sur les murs extérieurs et
Saint-Conven quilla son ermitage du lillorul, remon- 1040, la charte de fondation par' la duchesse Berlhe, Ce fief s'étendait sur presque toute la paroisse de
ta la rivière de Moi'laix et marcha par une vieille voie intérieurs),
du prieuré de Saint-Georges, en Plougasnou, agis- Plougonven, à part les terres dites du Duc èl celles t
.gallo-romaine courant au Sud-Est, jusqu'à ce qu'il sant là comme seigneur du fief de Pougastel, dont de la mouvance de Rosampoul. Les seigneurs de
eut trouvé un canton paisible, abondant en bois et en cette paroisse dépendait. En 12(.)4, Monsour Rolland Bo lister prenaient le titre de fondateurs de l'église
(A suivre).
eaux, ensoleillé et agréable, devant la sévère pers- de Dgna/n, déclare devoir au duc un chevalier de la paroissiale, el avaient le droit de placer leurs armoi-
pective de l'Arrée. Il fixa là sa demeure, y recul terre de Poaslel (Pou-Hastel ou Pougastel). La mai- ries dans les lobes les plus élevés du tympan de la
vénéré et y mourut sans doute, car ou ne connaît eu son do Dinan, Monlalilant possédait en Plougonven maîtresse vitre, ainsi que celui de les mettre en
Bretagne, aucun autre sanctuaire sous son vocable. le château de Disquéou, déjà ruiné au moyen-âge, et supériorité dans toutes les autres fenêtres. L. LE GUENNEC.
I O .
N° 24. — SAMEDI 21 FÉVRIER 192Ô.
gaout, met Job a zistroas d'ezan penn e — « Un pernod pour moi, Mademoi- stlejet an evurusted-ze dreist ar harz, he vije great he pije aoun na vijemp deuet
KorcrADBît « Mounz ar Vno » (13)
gazegen eui lavaroul d'ezan oa c'houec'h s«lle, s. v. p. » breset o deus gant o zreid or vouilhen.» da c'houlen bara diganes. C'houi ho taou,
gwenneg peb banne, hag e oa deread — « Et ees Messieurs ? • — O troada gevier einaout evelato, pa oac'h var armeaz, a oa diez ho prenv
« MOUEZ AR VRO »
Tribunal correctionnel Le C. A. P.
EXPOSITION B E T O N N E EVIZIADURIOU
da gemer
P R É C A U T I O N S
à prendre
"
Le tribunal correctionnel, dans son au- Les épreuves du certificat d'apitude pé-
à New-York, Boston, Philadelphie dience du 13 courant, a prononcé les ju- dagogique auront liau à Morlaix, pour
E i i e p a n D e i zien S p a g n o l f u O N T E t h L A G R I P P E
Le séjour qu'ont l'ait en France les gements suivants : l'arrondissement, le jeudi 26 février 1920,
Américains, la connaissance que beaucoup La grippe est une maladie contagieuse, Morlaix. — Coups et blessures : Le ma à 13 h. 30, à l'école des garçons du Poan-
d'entru eux ont maintenant d'. nos indus- An derzien spagnol, pe « grippe » a zo elle se transmet par le contact avec les telol chauffeur Marcel Rouswal, 20 ans, Ben.
tries, de nos sites, de nos productions eur c'hienved stagus ; mont a ra eus an malades dont le mucus nasal et les parti- du torpilleur Annamite, en rade de Tou-
artistiques, les relations qu'ils ont nouées eil d'egile dre darempred ar re glanv. cules de salives constituent le principal Chez les pâtissiers
lon, en permission de 40 jours à Morlaix,
avec les familles françaises, font espérer Mec'hi ar fri hag elvennon krench ar re danger de transmission. A la suite de l'émotion causée d a n s le
originaire du Hâvre, a un peu brutale-
une extension croissante des rapports glanv eo an traou danjerusa da rei ar Précautions à prendre autour c o m m e r c e de la pâtisserie par l e s récen-
ment poussé un mutilé contre une devan
entre nos deux pays. c'hienved. du malade es décisions, un com merçant morlaisien
ture. dont une vitre fut brisée. Il fut ar-
Mais, retournés chez eux, nos alliés Isoler le malade : cet isolement sera a fait le tour du département pour pren-
Petra d'ober cndro d'an hìni klanv rêté par les agents place Viarmes. Le tri-
conserveront-ils le souvenir précis de ce réalisé au mieux .suivant les conditions dre contact a v e c les pâtissiers de la ré-
Lakat anezan ez-unau ar muia ma vo dont on dispose. bunal l'a condamné à six semaines de pri-
qu'ils auront vu chez nous ? Digageront- gion. L'entente établie, il a reçu du syn-
gallet. son,
ils suffisamment l'utile de l'agréable ? Faire bouillir les mouchoirs, endettes, dicat de Nantes la réponse que voici et
Sous l'empire d'une concurrence qui va Lakat bervi ar mouchouerou, ar zervie- petits linges souillés par l'expectoration. Bresl. — Chasse sans permis : Guil- qui précise bien des points : « N o u s
se faire énorm>, garderont-ils du g o û t dou, hag an holl lienajou a c'halfe beza Laver à l'eau bouillante les tasses, laume Blons, 20 ans, infirmier à l'hôpital a v o n s le plaisir de v o u s annoncer qu'à la
français la bonne impression qu'ils en bet kontammet gant e grenoh. cuillers, verres, qui auront servi au ma- maritime de Brest, a chassé sans permis
auront eue, et ne st ront-ils pas ébranlés Gwelc'hi gant dour bero al listri a bep lade, ainsi que le crachoir. suite des d é m a r c h e s faites près du mi
sort a vezo bel gant an bini klanv, hag ar et en temps prohibé. 50 francs d'amende
par des imitations olïertos à grand ren- Restreindre au minimum le nombre nistre du Commerce par le s y n d i c a t gé-
c'hrenchouer kenkoulz ali. avec sursis.
fort de réclames ? de. personnes qui approcheront ou soi- néral de la pâtisserie et d e s d é l é g u é s d e s
Tels sont les espoirs et telles sont les Lezel an nebeuta 'i gwella a dud da gneront le malade. Lannéanou. — Transport de céréales : s y n d i c a t s de province, parmi l e s q u e l s
craintes qui ont inspiré le projet l'expo- dostaat ouz ar c'hlanvour. Ces personnes prendront les précau- Pour avoir transporté 105 kilos de fro- notre président, M. Jouin, l'article 6 du
sitions et de conférences bretonnes à D'an dud-man e vezo mad : tions suivantes : ment sans permission en infraction au dé- décret du 4 février qui supprimait l'em-
New-York, Roston, Philadelphine, p-ojet Gvvaranti o bizaj dre lakat dirak o fri Se préserver le visage en plaçant devant cret du 30 novembre 1919, Jean Le Guen,
le nez et la bouche un masque de trois ploi de la farine d e froment d a n s la
conçu par Mme Caille, qui se propose un hag o genou eur maskl a dri doubl gazen 44 ans, est condamné à 16 francs d'a-
épaisseurs de gaze ou de tarlatane molle pâtisserie fraîche à partir du 20 courant,
triple but : économique, artistique et pe « darlatan » gwak, dalc'het gant eur mend?, avec sursis.
gordennig. el maintenu à l'aide d'un cordon. a été remplacé par les disposition» sui-
touristique. Plounévez-Lochrist. — Défaut d'affi-
Gwalc'hi o daoaarn gant dour ha saon Se laver les mains à l'eau et au savon vante», qui paraîtront i n c e s s a m m e n t à
Au point de vue économique, l'exposi- chage : Philomène Rohoux, femme La-
kerkent ha m'o devo ¡.irederict ouz an aussitôt après avoir donné les soins au l'Officiel et qui entreront é g a l e m e n t en
tion, bretonne comportera les dentelles,
malade et avant de se mettre à table. Se gattu, 26 ans, bouchère au bourg, a omis
faïences. jouets, toiles, meubles bretons, hini kìanv hag araoken em lakat ouz taol. v i g u e u r le 20 courant : « La vente d e la
Rinsa alies o genou ha lakat d'an nebeuta rincer fréquemment 1a bouche et intro- d'afficher dans son magasin, de façon ap-
ainsi que les toiles, costumes, poupées pâtisserie, biscuiterie, confiserie et cho-
diou wecli bemdez en o fri « vaseline » duire au moins deux fois par jour dans parente. 'e prix de sà~ marchandise : 25
rappelant notre province. Un stand sera col#teriesera interdite deux jours par se-
mesket gant eul louzou-digontanim chaque narine do la vaseline additionnée francs d'amende, avec sursis.
naturellement réservé aux grandes indus- maine dans les m a g a s i n s de pâtisserie,
bennak. d'un produit antiseptique.
tries nantaises : biscuiterie, conserves, Fêtes de la Rue de Brest boulangeries, cafés, restaurants, salons
savons, etc. Ar Prefed, GÉNÉBRIER. Le Préfet, GÉNÉBRIER.
Dans sa réunion, les habitants de la rue de thé, épiciers, e t c . . , m a i s l'emploi de
Des échantillons seront présentés, et
de Brest, ont nommé un comité d'orga- la farine de froment reste autorisé
des commandes seront prises pour toutes
nisation pour la fête de la Mi-carême, c o m m e avant, » Les d e u x j o u r s d e fer-
les productions indiquées ci dessus.
Au point de vue ar'isij.pie. d : chan- qui est ainsi constitué : président d'hon- meture seront fixés dans chaque dépar-
sons popu!;iw< s l^'tti' •ni:.., b r - neur, M. Jourand du Trémen, maire de tement par nii arrêté préfectoral, après
tons, exposition.; ù-j UkI--, iliustrunt la Plourin ; piésident, M. Louis Hamon ; entente avec le< s y n d i c a t s patronaux.
Bretagne d - Lucien Simon, ' liai les vice-président, M. Francis Heurlault ; se- Anciens Combattants
Co'.let, Lemordant, de i a p i s e r i - s de crétaire, M. Robert Férel ; tfésorier, M. Mutilés, Réformés, Veuves
Mme Dcltombe. *etc. ; d.; dentelles pré
Norbert Le Hir. La date de celte fête est Orphelins et Ascendants
cieuses modernes, de faïences de Quim-
fixée au 14 mars. Assemblée Générale du 22 février. —
per, feront connaître aux Américains les Foariou ar Zizun Petits faits locaux
traditions de la Bretagne et ses produc- (Foires de La semaine) Les Courses de Morlaix L'Assemblée générale de l'Association
Le 14, l'agent Cren a mis au violon
tions artistiques. Lundi : L e s u e v e n , Argol, Dineault, aura lieu dimanche prochain, 22 février,
Nicolas Jean, marin de c o m m e r c e de La Société des courses de Saint Brieuc
Au point de vue touristique, de projec- Sizun. à 13 heures précises, dans une des salles
Carantec, qui avait trop fêté la divine étant obligée, à cause de la marée, de
tions cinématographiques, conférences, de la mairie. N o u s insistons sur l'impor-
Mardi : Irvillac, Commana, Saint-Pol- (ixpr ses réunions au 27 et 28 juin 1920,
expositions d'afiiehes de syndicats d'ini- bouteille.
de-Léon, Rostrenen. tance de cette réunion, la première
tiative et de chemins de fer, popularise- Le brigadier Guizien a y a n t é t é outragé les courses de Morlaix sont reportées aux
Mercredi : Coray, P l e y b e n , Scrignac. depuis l'extension du g r o u p e m e n t , et
ront les sites bretons depuis Nantes et la par Ilenry Efflam q li était ivre et dor- 4 et 5 juillet 1920.
Jeudi : Pouldreuzic, Gouesnou, Plou- sur la nécessité pour toutes les S e c t i o n s
presqu'île guérantlaise, jusqu'aux belles mait Place Thiers, cet individu habitué
gastel-Daoulas, Sainl-Eloi, Berven, Le Récompenses de l'arrondissement de se faire repré-
plages des Côtes-du Nord, y compris le à la justice a été arrêté et conduit devant
mont Saint-Michel, la merv ¡Ile de l'Oc- Cloître. Dans la liste des capitaines de navires senter.
le Procureur de la République.
cident, et la Côte d'Emeraude, Dinard, Vendredi : Plomodicrn, Roscanvcl, de commerce qui ont obtenu des félicita- L'ordre du j o u r comprendra : I o L»
Silleau, 20 ans, journalier, s a n s domi-
Saint-Malo, Paramé. Lainpaul. tions pour la bonne tenue de leur navire, compte-rendu moral et tinancier ; 2°
Est il besoin <ie faire ressortir l'intérêt cile lixe, a été arrêté par le brigadier
Samedi : Loc-Eguiner. nous re'evons les noms de nos compa- L'action de l'Association en 1919 ; 3°
ui s'attache à celte entrepris« ? Cons 'li- Guizien, Comme il était en état d'ivresse
3 er entre les Américains et nous les
liens de sympathie d'estime créés pen-
il a passé la nuit au violon.
triotes ci-après : MM. Le Guen (Nicolas),
capitaine du remorqueur Iihône ; Maurice
L'exposé des revendications d e s éprou-
v é s de la g u e r i e ; 4° Les v œ u x à présen-
/VloçtroOlez ( M o r l a i x ) Le 10, les a g e n s Jaffrennou et Lijour
dant la guerre ; entretenir dans l,>ur (Jean-Louis), chef mécanicien du remor- ter au prochain Congrès National ; 5*
esprit le souvenir, qu'ds auront remporté, ont procuré un l o g e m e n t gratuit à Pou-
. Un drame au Val-Pinard queur Rhône ; PrigentMJean), capitaine L'élection du Conseil d'Administration
de nos beautés artistiques et touristiques liquen Yves, charpentier à Guimiliau,
bretonnes ; favoriser, étendre les rela- Dans la nuit de Dimanche à Lundi, au cabotage, capitaine du vapeur Cabourg ; et de la Commission de Contrôle ; 6°
tions commerciales entre la Bretagne et qui avait trop absorbé de pinard. Prigent (Joseph), capitaine au long cours,
vers minuit et demi, un drame dont les Questions diverses. Lo Trésorier sera
l'Amérique el permettre à nos industries Le 17, le brigadier Guizien ayant
causes sont encore imparfaitement éluci- commandant du vapeur P. L M. 2. ; à la disposition des camarades pour
diverses de s'y constituer d'importants
dées a attristé le paisible faubourg de la trouvé la demoiselle Chézal et sa sœur tous inscrits à Morlaix. Nos félicitations.
débouchés ; efl un mot, accroître l'in- percevoir les cotisations à partir de
fluence française aux Etat Unis, eu fai- Fouasserie. Un nommé Quéinéneur Lu- Mme Tournade nittréhandes, sans patente
9 heures, au S i è g e Social, 12, Grande
sant mieux connaît e el apprécier l'une cien-François, né i» Morlaix, âgé de 27 leur a t'ait verser chacune une caution Médaille Militaire
de nos plus belles provinces ; tel est le Rue.
ans, a été noyé dans des circonstances au de 40 fr. Extrait d'une citation à l'Officiel à l'or-
but et tel doit être le résultat de l'Expo- 1919 a vu le nombre do nos adhérents
sujet desquelles plusieurs versions cir- M. Tromadre é g a l e m e n t sans patente dre du 48" Bégiment d'Infanterie pour la
sition bretonne i» New-York, Boston et
culent. médaille militaire. dépasser 2.000. Il faut que t o u s c e u x
Philadelphie. e s l venu verser volontairement une eau
D'après l'une de ces versions, Quémé- Le soldat Le Bars Francis, du 48 e régi qui sont intéressés à notre œ u v r e vien-
lion de 4 0 f r . c'est un principe il imiter
ment d'Infanterie, 2" compagnie : nent s'éclairer et grossir notre nombre,
Adresses aux ner, accompagné de. son cousin, Emma-
par les marchands qui n'ont pas de pa"
nuel Le Duc, dit « :anu » regagnaient « Etant cycliste de bataillon a fait pour obtenir l'application i m m é d i a t e d e
Présidents de la République paisiblement leur domicile, lorsque le
teille.
preuve dans tous les combats d'un dé- la loi du 31 mars et la j u s t e réparation
Molarje vouement remarquable pour ses camara-
Un grand nombrt de municipalités ou chien de M. Cam, marchand de bois, les des torts causés par la guerre à ceux
de Conseils municipaux de l'arrondisse- assaillit brusquement. Mis en fureur, Les fêles des gras, qui depuis la des au combat d'Ham-sur-Sambre, le 21 qui l'ont faite.
ment de Morlatx ont, à l'occasion de la Quémener aurait alors poursuivi l'ani- guerre n'existaient plus qu'à l'état de août 1914, a ramené sur sa bicyclette
Le Président : J. W A L B O T .
transmission des pouvoirs présidentiels, mal à l'intérieur de la propriété, où M. lointain souvenir, ont repris cette année l'adjudant de bataillon atteint de 4 bles
prié M. le Sous Préfet de transmettre des
Catn réveillé par les cris et. habillé en sures. Avis
-
adresses exprimant leu' profonde recon- avec un peu de leur éclat d'antan.
naissance envers VI. le Président Poin- hâte, l'aurait trouvé, et après une courte D i m a n c h e et mardi, de nombreux « A été très grièvement blessé au com- Le Maire de Morlaix rappelle à s e s
caré pour les éminents services rendus lutte, précipité dans le bief de la scierie bat de Ficheux, le 6 Octobre 1914, en administrés que la liste des p e r s o n n e s
Iravestis ont circulé dans nos princi-
au pays, dans ses hantes fonctions, aux mécanique qu'il exploite. Quéméner s'y restant à l'arriëre-garde faire le coup de devant bénéficier d'une réduction du
heures graves que nous avons traversées, pales artères, el profitant du temps
serait noyé après avoir lancé plusieurs feu ». prix du pain doit parvenir à la Préfec-
et apportant au nouveau Président de la superbe, une foule j o y e u s e a solennisé
appels à l'adresse de sou compagnon. ture le 20 février.
République, V I . Paul Deschanel, avec
le Molarje breton s o u s les indulgents
Commission Paritaire dans
leurs vives, sincères et respectueuses Des déclarations de M. Cam, négo- Il insiste donc pour que t o u s les re-
rayons du soleil nouveau. l'Ameublement
félicitations, 1". témoignage de leur con- ciant, Agé de 54 ans, il ressort que tardataires f a s s e n t leur d e m a n d e à la
fiance dans le fils du proscrit du 2 décem- Les fêtes de la Rue de Paris donl la Une c o m m i s s i o n paritaire de patrons Mairie, avant le samedi 21, à 16 heures.
celui-ci. réveillé par des aboiements el
bre, comme gardien vigilant d e l à <'ons
titution, c o m m e ardent défenseur des d ' s voix d'hommes sur ses chantiers, se tradition semblait é g a l e m e n t s'être per- et d'ouvriers ébénistes se réunira le L e s d e m a n d e s parvenues après cette
institutions parlementaires, des id-<os de serait levé en toute hâte, et en ouvrant due ont repris en cette circonstance. dimanche 22 février 1920, à l'Hôtel de date ne pourront être reçues.
Droit et de Libel lé et pour n surer it la la porte du couloir «le la maison, aurait Des divertissement^ de toutes sortes y Ville de Moilaix, à 10 heures 30, salle Le Maire, G. CHATEL.
France, dans l'union nati naie, dans été assailli par un homme qui s« tenait
l'ordre et la paix, mie politique de pro- avaient attiré les amateurs de plaisirs. des mariages, s o u s la présidence de Théâtre Municipal
grès démocratique et de justice sociale, an sommet de l'escalier. Un orchestre lit tournoyer de nombreux M. le sous-préfet, en vue d'examiner les Cinéma Pathé
et lui affirmant leur dévouement nvers Une lutte s'engagea entre eux, dans couples sur la place Traoulen pendant revendications des ouvriers de celte
sa personne e!. le profond attachement laqu lie la chemise de M. Cam, fut Encore un programme magnifique
des populations bretonnes aux institu- toute l'après-midi ; e l ceux que le sport corporation.
déchirée, mais celui-ci, doué d'une force cette s e m a i n e au Cinéma-Pathé.
tions républicaines. plus paisible du jeu de boule intéres- Prestations de serment
peu commune, aurait réussi à se débar- Un film français de toute beauté inti-
' Cilons, parmi les communes ayant sent, purent assister à un passionnant tulé : L e M a s q u e d ' A m o u r , superbe
ra ser de son agresseur en le précipitant Devant le tribunal civil de Morlaix, les
envoyé c e s adresses, celles de Ploujcan, match qui m i t aux prises les plus fins
Plourin, Róscofl, Guiclan, Plouescal, dans le bief, au Las de l'escalier extérieur. membres du bureau du tribunal de com- adaptation cinématographique d'après
Plouigneau, Pleiber-Christ, Bodilis, Il s'entendit alors interpeller pat le com- joueurs de la ville. Aucun incident n'est le roman de Daniel Lesueur. - Ce film
merce ont prêté serment : M. François
St-Sauveur, Le Cloître, S t T h é g o n n e c , pagnon de Gué néneur, qui lui dit. : venu troubler l e s fêtes. interprété par des articles de valeur
Guimiliau, llc-de-Batz, Guerlesquin, Perrot, piésident : j u g e s titulaires : MM.
« Vous avez noyé mon cousin, M. Cam, Saut Molarje kolo, kenavo du via I (tels que MM. Escoffier, Milo, Lagrenée,
Plougasnou, Plouégat-Guerrand, Lan- Félix Castel, Gabriel Miorcec, Charles
meur, Sizun, Commana, Garlan, Plou- mai-, j'aurai votre peau ». Les bandits en auto Dolley, Charlier, Mevisto ; Mme« Der-
Serrurier ; juges suppléants : MM. Pierre
gonven et Carantec. Mme Vve Lédan, tille de M. Cam, s'en m o i , Grumbaeh, Delvé, Barry, Dange-
Denis Petit, chef de la bande qui a Barvet, Alfred Lajat, Jean Le Maître et
Enfin la municipalité de Morlaix a l'ut prévenir les autorités qui ne tardèrent • i l l e et la belle Serana) a été filmé dan»
chargé M le Sous-Préfel de faire parve- opéré il Garlan, a été arrêté â Chartres. Sempé.
pas à arriver sur V» lieux. Les recherches de» »ites merveilleux de Bretagne.
nir l'adre®sesuivante : « l.a municipalité ,11 d e v i e n d i a p r o c h a i n e m e n t l'hôte de la Union Sportive
républicaine et socialiste de Morlaix avaient, déjà c o m m e n c é pour retrouver le Le troisième é p i s o d e du « Courrier
corps de Quéméneur. Mais ce n'est m a i s o n d'arrêt de Créac'h-Joly. de W a s i n g t h o n » passionnera ceux de
salue, en M. Paul De-chanci, Président Les sociétailes de l'Union Sportive
de la République, le liU m proscrit du qu'une heure après qu'on réussit à le Accident de voiture 'Morlaisienne sont priés d'assister à la nos fidèles abonnés que s u i v e n t ce film.
2 décembre, la victoire de l'union répu découvrir, à 150 mètres du lieu de la Lundi après-midi, un camion attelé de Une c o m é d i e de Marcel Levêque, inti-
réunion générale qui aura lieu à la
blicaine des Gauches. »
chule, en aval dos vannes qui retiennent deux c h e v a u x c l chargé de marchandises mairie, salle des Conférences, le diman- tulée « Serpentin Janissaire » obtiendra
A la i.-te des municipalités ayant en-
l'eau du bi< !' et qui sont laissées ouvertes opéra à g r a n d e allure le virage de la rue che 22 février, à 10 heures du matin. un s u c c è s mérité et enfin un c o m i q u e
voyé une adresse aux présidents de la
République, à l'occasion delà I ransmission pendant la nuil. Carnol c l la rue Noire-Dame, quand un Ordre du jour : paiement d e la cotisa- interprété par Louise Fazendo déridera
des pouvoirs présidentiels, il convient d'a- La déclaration du compagnon du noyé, des p e r c h e r o n s glissa sur le p a r é et tion annuelle de 10 fr. ; élection du petits et grands.
jouter celles de Si-Martin des Champs, »'»battit net. En supplément et pour permettre
Emmanuel Le Duc, n'est pas encore comité ; a d m i s s i o n dé nouveaux s o c i é -
Plounéour Méne/., St Thégonnec et Loc-
quénolé. officiellement enreg L e s deux brancards o n t été brisés. taires ; questions diverses. anx retardataires d'admirer « Le Masqa»
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Emprunt National 5 0/0 de la ville. La fête se termina par un bal Près la Poste
sous les halles, où toute la jeunesse
Guerlesquinaise s'en donna à cœur joie, M O R L A I X QUINCAILLERIE - OUTILLAGE
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ainsi qu'à tous les organisateurs, sans
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A S A I N T - P O L - D E - L É O N , tous les Mardi«.
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oublier M. A. Surel et ses excellents E. P A R I S , Successeur
provisoires. Des dispositions seront prises
pour que les souscripteurs n'aient pas musiciens. 1, rue de Brest "3 M O R L A I X 1, rue de Brest
à attendre. A noter, la rentrée triomphale au
bal, de Sanl-Malarger, qui déchaîna un
fou rire et sa (in tragique sur la place. Prollièsc et Chirurgie Dentaires
TAULÉ Pauvre Sanl-Malarger ! ! 1 SPÉCIALÎTÉ DE VINS FINS CARROSSERIE
Le prisident de la République, par LESNEVEN Maison Francis CONAN
décret en date du 26 janvier 1920, a ap-
prouvé le projet d'érection d'un monu- Les suites d'un bal HENRI B A V A R D
Dentlstë
Jean CONA M OR VAN FRERES
ment aux Morts pour la Patrie, qui doit Un bal avait lieu jeudi soir à l'hôtel Successeur -11, Rue de Paris, 41
être élevé à Taulé. Le Roux, à l'occasion du mariage de M.
Joseph Lesconncc avec sa cousine Mlle de S h. à 5 h. 2. Quai de Léon, MORLAIX ^ MORLAIX ri
SAINT-THEGONNEC Lesconncc.
VINS & SPIRITUEUX EN GROS
Un peu avant dix heures du soir, deux Place du Dossen — MORLAIX
M. le Ministre de l'agriculture a alloué KOMZET A V EZ BREZONE«
une subvention de 8.000 francs en vue eniplovés de la gare se présentèrent à la
d'être affectée au concours de poulains porte de la salle et manifestèrent leur
ÉTUD r D'HUISSIER
entiers qui doit avoir lieu en 1920, à intention de prendre part à la fêle.
St-Thégonnec Cette subvention sera à Comme ils n'avaient point de carte d'in-
répartir comme suit : poulains entiers vitation, le garde champêtre, chargé de A C É D E R l'office de feu M" CARRIOU,
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d'un an : 2.870 francs ; poulains enljcrs la police de la salle, s'opposa à leur en- huissier à Morlaix.
trée, en leur faisant remarquer aimable- S'adresser à M* ERUSSARD, notaire,
de 30 mois : 5.130 francs.
ment que la soirée étaient privée. Morlaix.
Anciennes IRISONS GUILLEMART & NICOLAS
CARHAIX L'un des employés, Boudigou, Agé de J . D U P E N H O A T , Successeur
Jeudi, vers 11 li. 45, un lourd camion 24 ans, conçut de ce refus une violente TÉLÉPHONE 5 0 TÉLÉPHOUB 5 0
automobile, chargé de marchandises, colère, et menaça le garde champêtre IÌM ncmaninc à louer, une chambre
passait rue Fontaine-Blanche, au mo- d'un coup de couteau. Uri IlL|lini\UL garnie, confortable, au NOUVEAU SEMOIR ÄRTICUL L O C O M O B I LES
ment où les enfants, sortant dos écoles, Le garçon d'honneur et M. Olivier centre de la ville. — S'adressser aux A 1)EUX HOLES Pressoirs, Moulins à Pommes
rentraient chez eux Un petit garçon de Lesconnec, frère de la mariée, intervin- bureaux du Journal.
Hache-Paille, Broyeurs d'Ajoncs
sept ans, Charles Gloaguen, courut pour ren alors, et sortirent sur |a place Le BATTEUSES Brabants, Gri/fons, etc.
s'accrocher derrière le camion ; mais il Flô. Manège u Moteur, ù Vapeur
glissa sur le pavés boueux, et les roues Mais la colère de Boudigou, loin de Peinture el Vitrerie ÉCRÈMEUSEIJ PERS00N "
de l'arrière du camion lui passèrenUsur s'apaiser, allait croissant. S'annanl d'un
le corps. H retomba inanimé sur la rue. revolver, il lit feu par deux fois. M. Les- CONSTRUCTIONS MÉCAiMOUES - CHARPENTES EN FER - MOUS
Les témoins le relevèrent aussitôt, mais conncc, atteint d'une balle au cœur, lui " LA, L A B O R I E U S E " Plans et Devis sur Demande
tous les soins furent inutiles, la mort tué net. SOCIÉTÉ COOPÉRATIVE DE PEINTRES
S E R R U R E R I E D ' A R T
avait été instantanée. On juge de la Le meurtrier et son compagnon s'en- DEMANDEtt LE CATALOGUE
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douleur de la mère, Mme veuve Gloa- fuirent ; mais ils ne tardèrent pas à PAPIERS PEINTS — ENCADREMENTS
guen, une veuve de guerre, lorsqu'elle être arrêtés. V H H I U X -- DKCOH8
apprit la fatale nouvelle ! Les obsèques M. Olivier LcstyMinec, marchand bou- MORLAIX, Imprimerie A. LAJAT, 31, rue des Fontaines, MORLAIX
du jeune Gloaguen ont été célébrées au cher à Lesneven, était marié et père de 29, Rue du Mur, 29 - MORLAIX Le Gérant : F. GOURVLE
»illieu d'une affluence considérable. trois enfants. Il était Agé de 30 ans.
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J! / ft. '
J - »MM,
MOUE'Z AR
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drait-on plus les gens du peuple parler T f t ML AR C'MftVt »y *V
de la -platane on de la figuière, au milieu
sur les Idiomes locaux & l'Enseignement de leurs phrases françaises, oü les savants
parler de la rue Jean de Loly, du Pas des
Lanciers ou de la Pierre qui rage, quand
(Suite) il s'agit de Jean de l'Huile, du Pas de i
gnement primaire n'est pas ici en cause ; l'Anxiété ou de la Pierre qui coule. . (1)
M . E. RIPERT
ce dévouement, vous le connaissez ; il Ainsi séparerait-on justement la langue
Agrégé de /' Université. Chargé de cours française de la langue provençale, afin de
était déjà tel dans la paix qu'il a été dans
à la Faculté des Lettres d'Aix-Marseille. les clarifier en les canalisant chacune
la guerre, où nos instituteurs ont forcé
Transportons nous par la pensée dans par leur courage et leur patriotisme l'ad- dans leur cours normal, au lieu de laisser
une école>primaire du Midi de la France. miration de leurs détracteurs eux-mêmes se mêler leurs flots, q u i s e troublent en Noms de Famille tent à un celtique neot, pour nepot,
apparenté au latin nepos < petit-fils,
Voici venir un petit campagnard, timide obligés de s'incliner devant tant d'héroïs se mélangeant. neveu ».
L A U T R O U . — Epithète. Devrait
encore, mais éveillé déjà ; il apporte avec et d'abnégation. Il peut sembler paradoxal au premier s'écrire L ' A u t r o u (an Otrou). L'article M É R E R . — Epithète ; doublet de
lui un petit bagage de connaissances Mais précisément ce dévouement aurait abord de dire : « Pour bien apprendre au se soude souvent à l'épithète commen- Merour : « métayer » ; dériré de mera
enfantines, il connaît déjà le nom de bien pu donner des résultats plus heureux, peuple du Midi la langue française, il çant par une voyelle dans les noms de «manier,administrer»; lui même dériré
des choses, il sait en un mot parler une s'il avait été mis sur les terres du Midi au faut bian lui apprendre la langue proven- famille : Lozac'h pour L'Ozac'h (an de maer, maire », gall. muer, « inten-
langue... O r cette langue, au lieu de la service d'un enseignement mieux compris çale ». Cependant, pour peu que vous y Ozac'h), Lintaniï pour L'Intaniï (an dant, administrateur ». Maer, comme le
fixer définitivement dans sa tète, au lieu si notre République; s'orientant dans le réfléchissiez, vous verrez que c'est l'ex- Intanv), etc... Aotrou, forme pleine du français « maire » remontent au latin
d'en enseigner à cet enfant la syntaxe et sens libéral qui s'accordait à ses vraies piession même d'une vérité facile à Léon devenant Otrou en bas-Tréguier major ( 1).
l'orthographe, au lieu de se servir d'elle origines, n'avait pas recueilli sur ce point, et en Cornouaille, Otro en Tréguier, Mérer, Mérour se trouvent aussi avec
contrôler... Différencier nettement les
pour la comparer à la langue française Eutru en Vannes, a actuellement les l'article : Le Mérer, Le Mérour.
comme sur d'autres, l'héritage encom deux langues dans l'esprit des enfants,
sens de « Monsieur » : an Aotrou Des-
qu'il s'agit de lui apprendre maintenant, brant et désuet des régimes ccnlra'iso- c'est le meilleur, c'est, ie seul moyen de G U Y A D E R . — Epithète, terme de
chanel... ; « maître, propriétaire » :
cette langue, harmonieuse et belle d'ail- leurs, qui n'avaient point scrupule, < n les épurer. an Aotrou u zeuio ar zizun a zeu da m é t i e r ; « Le Tisserand ». Dérivé de
leurs, ii laquelle on n'a aucun reproche à étouffant d'autres libertés, de sacrifier douch e love (le propriétaire viendra la gwiad, gwead : « pièce de foile, ou-
A cela on peut répondre : « Non, il y a
faire, on la chasse de l'école, impitoya- aussi celle d'une vieille langue indépen vrage de tisserand » ; de gwia, gwea,
un autre moyen. Si la langue française semaine prochaine toucher ses ferma-
blement. . dante. « tisser, tresser, tordre », en moyen-bre-
est encore si mal parlée dans le MÏai de ges). « Seigneur » : an Aotrou Doue
ton : gueaJT, gallois gweu, comique
Elle végète ainsi sans honneur depuis la France, c'est parce que la langue d'Oc (Dieu, litt. : le Seigneur Dieu).
guiat, etc..
des siècles, flétrie du nom de patois, et Cette méthode en effet parait capable y est encore trop vivace.¿. Supprimez La forme ancienne de ce mot est
On a également L» Guyader, et la
pourtant vivace encore et robuste, car celle-ci, et le français resté seul, n'aura Altrou (XIV" s ) J devant t étant sujet à
d'apprendre aux enfants du Midi deux graphie Guiader ; et le nom de famille,
elle est de bonne race... Proscrite, elle pius à craindre la contamination des se vocaliser en breton comme en fran-
langues, qui, loin de se combattre, s'al- primitivement nom de lieu : Keraa-
çais (c. f. pour le fr. alter donnant autre,
s'obstine, mais elle souflie, et, fille des lient entre elles pour arriver à plus de dialectes locaux ». guyader.
Walterius, Gautier, etc... pour le bre-
rues et des campagnes, quand la langue .force, de clarté, de précision; en outre D U D O R E T . - Nom ancien ; doublet
Soit, si vous voulez... Il n'y a rien à ton : ail, donnant aod, grève, altinos,
française sort de l'école avec les enfants elle introduit à l'école primaire un exer- aoten, rasoir, etc...) de Tudoret qui eet la forme régulière.
dire contre de tels arguments. En admet-
qui s'en échappent, elle l'entraîne avec cice qui semble réservé jusqu'à présent à Le comique, langue autrefois parlée Le Cartulaire de Redon présente : Tud-
tant qu'à la longue il soit possible de
elle, la pousse, la fail tomber, l'écorche à l'enseignement secondaire ou supérieur, en Cornouaille anglaise, avait également woret (892), Tuduuoret (868).
tuer tout à fait la langue d'Oc et que de
toutes les pierres, la salit à toutes les celui de la traduction... Altrou « beau-père », le gallois : all- Nous y trouvons d'abord le terme
ce fait la langue française puisse régner
mares... Elle est la sauvageonne qui traw, devenu athro, « tuteur, profes- Tut, n peuple», aujourd'hui tud, «gens»,
Songez-y en effet ; la traduction, cet dans toute sa pureté, en maîtresse incon-
froisse la robe empesée de la petite fille seur ». pluriel de den, fréquent dans les noms
exercice si fécond dans les écoles secon- testée, des Alpes aux Pyrénées et de la anciens : Tutian (auj. Tujen), Tut-hael
de la ville venue aux champs en excur- En Bretagne, ce nom aura été donné
daires, cette gymnastique de l'esprit, Loire à la Méditerranée, en vérité le beau (auj. Tu tel) Tut-gual (auj. Tudual,
sion... à un propriétaire ou à quelque campa-
cette transposition de la pensée d'une résultat, dont il conviendra de se vanter, Tudal, etc. voir ce nom à l'un de nos
gnard affectant des manières bour-
Cela veut dire, pour abandonner les langue dans l'autre qui la précise et la que d'avoir exterminé un langage, que geoises. précédents articles) ; puis uuoret, éga-
métaphores, que l'habitude des dialectes fortifie. — la traduction, si elle est la d'avoir donné l'usage d'une seule langue lement fréquent en composition. (C. f.
d'Oc, mal parlés, entraine fatalement les base de l'enseignement secondaire est à un peuple qui pouvait aisément en P R I G E N T . — Nom ancien. Se trouve Cadoret, Tréoret, Madorât, etc...),
enfants du peuple méridional à mal parler dans les cartulaires sous les formes semblable au gaulois Voreto, dane Vo-
absolument exclue de l'école primaire... munier deux !...
Pritient,Pricient(869). l i s e décompose retovirius conservé dans le gallois mo-
la langue française... Or l'on ne saurait songer à introduire
Extraits de La Littérature Provençale donc en Prit, que M. Loth (Chresto- derne gwaredwr « qui secourt qui pro-
Oui, il faut oser le dire : depuis des dans cette école une langue morte comme mathie, p. 158), propose de rapprocher tège ». On peut interpréter Tudoret i
et de l'Enseignement. (Société de la Revue
siècles le peuple méridional est victime le grec ou le latin, on ne saurait sans de du gallois moderne pridd, « prix, va- i qui protège le peuple. »
Le Feu, Aix-en-Provence. MCMXVIII),
d'une erreur pédagogique dont les consé- grandes difficult'és et sans surcharger pp. 14-15-16-18-19-20. leur », et de gen, gent, que nous avons
quences sont déplorables ; au lieu de encore le programme y introduire l'en- déjà trouvé dans Derrien (v. n° du 20 Q U É R É . — Epithète. Terme de mé-
procéder du connu à l'inconnu, c'est-à- décembre 1919) dérivé de la même tief : « cordonnier » c. f. le comique
seignement des langues étrangères, —
( f ) Voir pour tous cas e x e m p l e s la b r o c h u - chereor (le breton a également Kérécïur
dire du dialecte local à la langue fran- mais l'introduction, toute naturelle de la racine que le latin genus, et le grec
re publié» à Montpellier par le Félibrige dans le même' sens) le gallois crydd,
çaise, on jette tout d'un coup l'enfant langue d'Oc dans lesvécoles du Midi per- Latin. Les Ecoles du Midi et la langue d'Oc
genos (c. f. encore Urien, Féjan, etc...)
Le sens exact de ces noms anciens est pour cerydd [c*~k), l'irlandais cairem.
dans l'inconnu ; au lieu de faire servir mettrait aux enfants d'assouplir et d'exer- 1902.
Le cartulaire de Quimper.àla date de
leg connaissances premières de soutien souvent assez difficile à déterminer ;
cer leur, esprit par la comparaison de 1126, mentionne un Gradlon Kera ; et
nous ne pouvons nous prononcer défi-
aux connaissances nouvelles, on démolit deux langues assez proches pour ne pas Caer Chëréon (vicus sutorum Jqui est la
nitivement sur celui-ci.
en lui les premières et l'on bâtit ensuite les dérouter, assez différentes pour que L I S E Z CHANTEZ i rue Kéréon actuelle, à Quimper.
sur le vide ; au lieu de faire des soeurs leur étude parallèle puisse donner à G E S T I N . — Prénom ancien, d'origine Autres formes de Quéré :
des deux langues provençale et française, l'école primaire les mêmes fruits que Publications de « MUEZ HB YBO » latine (Iustinus) ; on devrait écrire Jes- Le Quéré, Le Quérré, Lequerré,
faites naturellement pour s'entendre et l'étude combinée du français et du latin.. lin ; la prononciation bretonne est Le Yerré, forme morbihannaise dans la-
pour s'aimer, on en fait deux rivales qui
Pramlére Série les tin. Ce nom se trouve assez fré- quelle le Q initial s'est palatalisé jùe^u'à
Ainsi le provençal mériterait définitive-
quemment dans les noms de lieux de devenir / consonne (c. f. également dans
»e livrent d'éfjanges combats dans la tôte ment de s'appeler le « latin des pauvres », Soniou koz Brezonek Bretagne et du Pays de Galles ; c'est lui la prononciation locale : Yingan pour
des enfants, et de la sorte ces enfants, au comme on l'a si joliment qualifié... qui a donné Pies tin, anciennement Guingamp.)
lieu de bien parler deux langues, arrivent En devenant de la sorte officielle, la
SOMMAIRE :
Ploe-iestin, Keristin, village en Bot
péniblement à mal en parler une seule. .. Ar Plllaouer. P A U G A M . — Epithète ; littérale-
traduction et la langue d'Oc en langue sorhel, Kerjestin village en Boscoff
Greg al Lonker (Julig ar Ververo). ment : v patte boiteuse », de pao, pau,
Que l'on me comprenne bien ; je ne française échapperait à l'arbitraire local, (Finistère), Bodiestyn (Anglesey) et
Ar C'hloareg Nec'het (so chante en patte (c. f. gallois pawen) e t kamm
v-iux poihl faire ici le procès de l'enseigne- à la fantaisie individuelle. Ainsi aurait-on Llaniestyn (Carnarvonshire) paroisses
breton, en français et eu latin). «boiteux».
ment primaire : je suis trop honoré moi du Pays de Gallos.
chance de ne plus entendre un maire dire Yann ha Janned. Comme dérivée ou composés de pao
même d'appartenir à l'Université pour en à un Président de la République en tour- C'hoant Dimezl. L E N Y . — Epithète ; terme de pa< dans les noms de famille nous trouvons :
faire une critique irraisonnée; c'est par née : « Vous venez pas voir la commune An Durzunel. rente : « Le Neveu » ; ni est aujourd'hui Pavic (écrit Pauic au XVI* siècle), Payée
Rlmadelllg. devenu niz dans la plupart des dia-
amour du bon enseignement aussi bien M. le Président ? il a été fait par nous...» (litt. : qui a de grandes pattes), Le Pau-
Dam Dam Darlni.
que de la Provence que j'ose ici élever, Ainsi pourrait-on espérer que les écoliers lectes ; en réalité niz est un féminin : blat : « qui a les pattes plates », Pau-
Bibliographie.
après bien d'autres, une protestation, d'Avignon n'écriraient plus des phrases n nièce » ; à cause de son allure mas- marc'h « patte de cheval ». etc...
8 gwenneg 4 0 centimes culine, au XVI» siècle on y a ajouté la
fondée sur l'expérience, contre des théo- comme celles-ci : « il y a la Banque où F. GOURVIL
Envoi franco contre 0 fr. 45, en timbres préfixe-es, d'où le moderne nizes, et
ries pédagogiques, qui se sont révélées l'on donne et où l'on tire d'argent, la Diplômé des Etudes
poste,, a d r e s s é s à n o s bureaux. par analogie niz est alors devenu le
dans la pratique insuffisantt's ou funestes. grande carrière qui mène de la place de Supérieures Celtiques
masculin de nizes. En gallois on a nai,
Le dévouement des maîtres de l'ensei- l'Horloge à la gare... » Ainsi n'enten- L E N N I T K A M T en comique noi ; tous ces mots remon (1) L'Allemand Meyer à la même origine,
Feuilleton dk « Mouiz api Vro » (3) appartint ensuite aux Kerloaguen, Carné et du Parc. Plestin paient tous deux 70 sols. Il est difficile de« près la croix chemin de Mauconseil ». Un contrat
Le 8 octobre 1650, Yves du Parc, sieur de Kergadou supputer ce que peuvent valoir, au cours actuel de passé le 10 juillet 1432, entre Hervé Marchec et
et de Rosampoul, échangea son fief de Gaspern, l'argent, 50 sols du X I V siècle ; au inoins 100 francs.
Robert du Gazspern, fait déjà mention de « la cha-
Notice sur la Commune contre d'autres terres cédées par Yves Le Cozic de Un autre compte de 1461 donne la forme Ploëgonmen. pelle de Jésus-Christ au bourg de Plougonven » à
Kermellec, qui devint ainsi possesseur de tout ce
Un inventaire des archives paroissiales, dressé laquelle ledit du Uazspern, s'engage à payer 2 sols,
DE PLOUGONVEN vaste démembrement de Bodister, et le laissa à ses
vers 1700 et conservé au presbytère nous a gardé monnaie de rente sur une pièce de terre au Disquéou.
(Suite) successeurs, les Kersauson et les Tinténiac.
l'analyse précieuse, quoique trop brève, de beaucoup Vers 1440, le duc de Bretagne, Jean V, aecorde
Rosampoul eut pour premiers seigneurs les
de titres anciens, aujourd'hui perdus. (1) des lettres d'anoblissement à deux paroissien« de
Kerloaguen, qui bâtirent en 1442, la chapelle de
Saint-Eutrope, et transmirent ce domaine aux Carné, Plougonven. Par ces lettres, dont nous n'avons qu'un
Le seigneur de Kermellec, s'agenouilla devant le L'un d'eux, daté de 1392, nous apprend qu'à cette
Le Lévyer, du Parc-Kergadou, du Parc-Kervyon, de vidimus ou transcription du 21 juillet 1440, le duc
grand autel, récita « ses prières et oraisons », et fit date reculée l'église de Plougonven possédait une
Crezolles et aujourd'hui Boscal de Réals. J'étudierai expose que, « à la supplication et requeste d'aucuns
ensuite célébrer une messe à chant par Missire rente sur une maison sise à Si-Mathieu de Morlaix,
plus loin d'une façon moins sommaire l'histoire d< nos proches officiers et serviteurs », il anoblit et
Hervé Salalïn, subcuré, assisté de cinq chapelains.
ces trois seigneuries, ainsi que des autres terres franchit « Jehan Kermezou et Yvon son filz et leur
Puis il se rendit dans la chapelle de Saint-Yves, la
(1) Je ne saurais e x p r i m e r a s s e s , à ce propos, ma hostel là où ilz demourent ensemble en la parroisse
troisième du côté de l'évangile, dont le vitrail offrait nobles de la paroisse.
vive reconnaissance au R. P. Malgorn, O. B . S., c h a p e - de Plogonven, en nostre chastellerie de Morlaix, ou
les armes de Dinan et de Chateaubriand, en alliance III lain du manoir de Peulan en V l o u r i n , pour I'uide e m p r e s -
villaige appellò An Caryou Meur (le Kermeur),
avec celle de Bodister, et se l'appropria de la même s é e qu'il a eu l'amabilité de nvappoi-ler en c-e qui concerne
La pièce la plus ancienne dans laquelle, à ma avecques leurs hoirs malles procréés en loyal ma-
façon, aijisi que la chapelle de Christ, le cimetière, la présente notice. Il a bien roulu mo c o m m u n i q u e r , avec
conn issance, figure le nom de Plougonven est un de n o m b r e u s e s p i è c e s o r i g i n a l e s r e c u e i l l i e s en divors riage...» « Et ce voulons, ajoute-t-il, pourvu qu'il*
où il se promena en jetant de l'eau bénite, enfin 8
compte de décimes de la province ecclésiastique de endroits, s e s patientes a n a l y s e s d e s a r c h i v e s p a r o i s s i a l e s nous serviront en armes quand le ca» requerra,
maisons du bourg relevant prochement de Bodister.
Tours (dont dépendait l'évôché de Tréguier), rendu et communales de P l o u g o n v e n , a t me p r o c u r e r par comme les autres nobles de nostre pais.» (1)
Le lendemain, il termina les formalités requises par ailleurs, nombre d'appréciables i n d i c a t i o n s . S e s notes et
vers 1330 environ. (1)
la coutume eu prenant possession de la juridiction s e s documents^ m'ont p e r m i s do d o n n e r à co travail l'appui
Au nombre des 27 paroisses du Pougastel (Archi-
de Bodister el l'auditoire de Morlaix, où les juges du d'une documentation solide. A v e c un z è l e infatigable
(A suivre).
dxatonalus de Pago-Vastelli on trouve Ptebe Gonveni, digne des plus célèbres travailleurs de l'ordre savant,
fief, le bailli, François Jégou, sieur de Kermorval,
taxé à 50 sols de redevance annuelle au Saint-Siège ; auquel il appartient, le Et. P. Matgon.i e m p l o i e s e s l o i s i r s
et le procureur fiscal Mal burin Cossu, sieur des
c'est-à dire plus que Saint Melaine de Morlaix, taxé à colliger ot à étudier les a r c h i v e s des commune-! voi-
Aubrais, rendaient la ju tice aux vassaux. (1) s i n e s do sa résidence, sauvant ainsi de l'oubli ou de la • L. LB GUINNEC.
à 45 sols, et autant que Plougasnou. Plouigneau et
Qaspern a également donné son nom à une destruction d'inestimable» détails d'h.istoire localo. Grûçes
ancienne famille éteinte seulement au XIX* siècle. Il (lj A r c h i v e s du Vatican, Armario XXXIII, N* 10, cité lui en soient rendues. Mes remercie, monts vont a u s s i à
par A. Longnou, Pouilli de la Province de Tours, Paria, M. le Recteur de P l o u g o n v e n ot H M. Drapier, directeur
(4) Areh du Finistère, E.633. 1903, p. 337. 4« l'école publique ot secrétaire do nia irie. W (1) Jactes et Mandements du due Jean V. 1808 p. 250,
N° 2o. SAMEDI 28 FÉTOER
An Daou Hent
">"" " " (kendalc'h)
.u 1 o i
zWbuc'hu'ntÌur, o tignai aliez e solicrou
uhel. Ma ne vije'kel bet diuz moni da
ar pinvidig, ro/dour en aluzen d'an dud
klaiiY var o gwele, lia Doue a skuillio e
velet, n'enian ket pell ac'hann. »
Pemp ininuleu gpude, ar pevar Brei-
ne zalc'h ket reut er c'hof, sevel a ra
d'ar penn, ha c'houi, mar am c'hredit, a
c'hliiouer, fcm bije kinniget d'il ober ar vennoz varnout ha var da zour. » zad a oa e tv an aotrou Philobouchon, raio eveldoun, hag e vefoc'h fur. »
vichér-zò, mei diez bras co beza digeme- — « Alo nia ! keiulerv, douger-dour c perc'hen I.Atel an Tri Filip. Hernán a — Debri mat hag eva nebeut, ket ' ta
— « N'e ket au dra-ze co, Kola, ar UUii.ti'H'l • •• • kenderv. »
vezin neuze, lia nelra ail ebet ken. Setu a lavaras en devoa ezom curc'hrennard
baotred-man a velo au hent pa vezint rei cno. » — « Eno email an laol, Perig, deuet
evidon-me, deomp breman da Berig. » da ober labouriou inunut evel gwalc'hi
equaii, neuze e tigoro o daoulagad, hag a Ha ma rafe cun doi ger-dour cleac'h co ganes, paotr. »
— « Me a ve gwelloc'h ganen beza »1 listri, keuipen ar bouteyer ha mont
• velini o fazi. Da c'hortoz, ez eo red eun dougcr-glaou, a lavaras Kola, petra Job a ieas g a n t e z a o u gender da leina
merci en eun hôtel bonag, eget mont da gas a! lizertíu d'ar post, hag eun
d'oornp o lakat v a r an hent-se. Klask loyeres, Job '? el leac'h ma oa bet an daoui • vreur o
da ober va yennig dre goar gant cur ncbeut lugudurachou all. » ,
d'ezo laboùr, p'c g w i r e maint o klask». — « Ila penaoz e rankin ober, evit
varilh oe'h va c'hein, evel eun (larzod « Eul labour eus da zoare, Perig, kouskat en noz Iremenet, Eur poent
—' « An aotrou, va mestr, a zo just o gwerza dour, kéud^rv ?
benag. » chom a ri aman. » benag e teuas ar mare da baea, eua
klask «ur metel portezer. Alan mar kar — È proni eur varriken hag a gousto
— Hop ! hop ! te zo uhel an ec'hicnen — « la da, kenderv, choni awalc'h a tanim paper a oa digaset da Alan gant
a deui ganen, keoieret o rezo, ma n'eus d'it pemp skòed pe ugent ldr, lerennou
ganes avad, paolr !... Kaout a ra d'il e rin. » ar vestrez eus an ty, ha varnan oa
bet den ebet c'hoaz en cm glnnig.» hag ali,'e laki' aiiezi oe'h da geiii evel
c'halli (Jibab aman evel nia kiri ! — « Ma ! setu daou labourer muioc'h merket :
— « Dao d'ei, emo Alan, deomp da sac'h eur zoudard, e lavari var ar ru a
— « D'ar gear e ve gwelloc'h ganen euz a Vrciz e Pariz. Deomp brcm»n da Eur gampr a zaou vele . eiz real.
•elot, Kola. » bouoz da bcnn : « V i a l'chand d'eau !
mont eget clioni dre aman da ober va glask eun tam benag d'hor lein, rak me Daou zijuni bihan pevar real.
— « D'eomp hor pevar, a lavaras Job, ha pa veli ar boulaillou o tispaka, evel
leue, da zougen sanimou .. am beus naoun-du, lia c'houi m'oarvad — « A zo eur skoed, paotr, goude ma
lorc'h eunhn. » just'e zi gant da rarc'hadourez el leac'h
— « Petra ' ta ! gwelloc'h e vijes var lio peuz i vez. lezan koan deae'h var va c'houut, a
P a . o a erruet ar pevar ganfart er aia vezi galvet, hag e pezo daou wen- lavaras Job eil eur c'hoarzin.
barlen da dadadra-zur, sapre inoumoun — « Fei ya ' vad, kenderv, rak ar
V*lin-Veur, c e'houlenchont ur mestr, nek evit al litrad, pemp gWenuck an — « Me ne c'hoarzan ket kalz, kenderv,
nia z'out, a lavaras Alan. » c'hoz lapad kafe fall hon deus cvet er
cvÛ, jtyst. N'oant ket bet dalcet, an tri litrad. rak va yalc'h a zo....*lia lein aman, da
— « lia koulskoude, p'e gwir oui niinlin-niau, hag ar vouchennig vara
aotrou Moulin A ziskennas, lia d'ho gou- — Ilounnez co ar vicher a blij ar bugement e zaio ? »
deuet, e vezo red d'it lakat da gorf da hon deus debret, a zo Iremenet pell zo
Uu a respontas : a Eur portezer iievez muia d'in, da villana n'em bezo ket a — « Seil sed'aman paper leia ! »
labourai, paotr, rak sac'h goullo ne joui eme Alan. »
a ï o kcmertet abâoue dcac'h da uoz. » sec'hed ganti, a lavaras Alan en eur
kel pell en e zav, evel a ouezes, ome Job. — Ah ! aman, arabad e vezo d'eoc'h
— 'frugare, aotrou, a lavaras Kola. » C'hoarzin. » (Diikeuil).
Seil ! eur zoiij a deu em spered, eur ober g o j p deus lio kof, rak pa vez reut
— « Arabad eò d'it, Alan, kaout lceuz — « Ouspen, ma ne vez ket skournet
sonj vad, lia p'e gwir e leveres e peu s heimez, pa vez diroufen a zoare, e c'hal- Loaiz AR FLOG'M.
C»P pJiWi rak »fcfhet e vijcs bet laket *r zivesker,'na re lemm beg " da t'eod, e
AU.rii.iii
:
,-VWji.i «0kMS-|«l<lloa Ml >
•
« "M|0 UEZ AR VRO »
LE PORT DE « I X
en eau profonde
retraité de la marine, et s o u s la menace
du revolver, aidés de Jeanne Barbier,
ils mettent la main sur le m a g o t de To-
Programme du concerl'qui sera donné
le dimanche 29 février sur le kiosque de
la Place Thiers à 14 heures :
membres.
En prévision de celte vente, la Société
Le Secours aux Victimes de la Guerre
Faire baisser le change.
Pc
>ur faire diminuer le prix de tout.
Au point de vue financier, l'emprunt
quer et disparaissent, tjji'y a pas eu de Le Héros (allegro) SUZANNE.
poursuites, la plainte n'ayant pas é l é de l'an ondissement de Morlaix invite rapporte au m o i n s 5 fr. 6 0 pour cent
Nous recevons les lignes suivantes /¡ite maintenue. Alsatia (ouv.) SAI.I. avec la prime de remboursement.
nous insérons avec plaisir, le point de vue s e s s e c o u r u s habitant Morlaix e t dési-
Voici, d'après Petitdider, comment Lame de Tolède (m. e s p . ) . . CHILEMONT. Comme il a souscrit à l'emprant de
économique qui y est envisagé cadrant rant acquérir du matériel provenant des la victoire, tout bon Français doit, s e l o n
l'opération de Garlan s'est faite : La Roméo et Juliette (tant.) . . . . GOUNOD.
parfaitement avec l'esprit du journal. stocks Américains, à venir se faire ins- s e s ressources souscrire à cet emprunt
f e m m e Toquer connaissant les époux Sur la Candie (mazurka)... LEVESQUE.
Certaines observations reçues après Parc, de Garlan, depuis longtemps. C'est crire au s i è g e d e , l ' Œ u v r e , 8, Place dont la France entier• est le gaqe
mon dernier article me démontrenl la Le Chef de Musique, Les Membres de la Chambre de Com-
elle qui a décidé la bande à faire le coup Thiers, les mardis et jeudis, de 9 heures
nécessité de revenir sur les explications à Garlan. C'est au restaurant Milliac que C. KEIIIIOAS. merce de Morlaix : A u g u s t e A R T U R ,
* à II heures et de 14 heures à 17 heures, Ernest GRALL, Marcel PUYO, Charles
déjà données, mais qui onl été perdues que l'on s'arraugea pour la randonnée. * »
de vue. à partir du mardi 2 Mars 1920 SERRURIER, François BRANELLEC. Al-
Quand l'automobile arriva à Garlan, Sur la demande des organisateurs du
Le pont.de Morlaix se meurt parce que il faisait encore jour. En passant, la Les familles n é c e s s i t e u s e s et l e s plus bert CHEVALIER, Jean-Marie DANIÉLOU,
match de f'ool-bail, donné au bénéfice de Paul HÉMONIN, Edouard MARTIN, Jules
les bateaux augmentent leurs dimensions f e m m e Toquer désigna la maison Parc, l'Union des Combattants, au Parc de n o m b r e u s e s seront servies les premières.
alors que lui reste immobile ; voilit le l'ait. PIERRE, Alain QUEINNEC, F r a n ç o i s
et l'on continua la roule jusqu'à un kilo- Kernéguèz, e 1 pour ne ; as nuire au suc- Le jours de vente seront i n d i q u é s
Comment remédier à cet état de choses ? BAMS.
mètre du Itoiirg. A la nuit, le chauffeur cès de cette fête, le concert de la Mu-
Peut-on améliorer le port actuel ? Aux et la f e m m e T e s t a n t dans l'auto, les ultérieurement. Anciens Combattants, Mutilés
sique Municipale, annoncé pour 14 h e u -
prix de grandes dépenses, 011 peut trans quatre h o m m e se rendirent chez les res, aura lieu à 13 h. 1/2. L e s secourus des c a m p a g n e s seront Reformés, Veuves. Ascendants
porter les écluses au Bas de la Rivière et époux Parc et pénétrèrent dans l'immeu- prévenus par un avis spécial du jour de et Orphelins de la Guerre.
permettre ainsi l'accès du port à des na ble revolver au poing, se disant à la Danses vente qui leur sera réservé. Assemblée générale du 22 février 1920
vires de 2.000 tonaes. C est l'idéal des recherche de déserteurs américains Pe- La jeunesse morlaisienne est informée
amis du moindre ellort. Les R é f u g i é s qui v o u d r o n t profiter de Dimanche dernier, 22 février, à 18 heures
litdidier et « Montehus » montèrent dans s'est tenue, dans la salle des Conférences
Mais qui fera ces d é p e n s e s ? Les parti- que l'on dansera dimanche prochain 29 c e s ventes sont priés de retirer à la
les chambres, et Roga l'Américain de- de l Hôtel de Ville de Morlaix, l'assemblée
sans du petit Morlaix espèrent que ce meura en bas ; Le Rastard était dehors, février, salle Restaurant Surel, 41, rue Sous-Préfecture, à partir du lundi l , r générale de l'Association
sera l'Etat ; l":"lat leur a répondu eatégo- faisant le guet. du Mur, de 2 heures à 6 heures. Mars, les lundis et mercredis, de 10 h. Quatre cents personnes, représentant tou-
. riquement qu'il ne dépenserait rien ici, Milliac, le restaurateur, resta à Brest tes les Sections de l'arrondissement, se t»re3
réservant ses ressources pour les grands Délivrance des cartes d'invalidité à 12 h. et de 15 h. à 17 h., un bon sur la saieut dans la salle,
et se montra chez plusieurs personnes
ports. aux mutilés et réformés de la Cuerrc en présentation duquel ils se feront inscrire La réuniou élait présidée par un des do-
pour établir un alibi. Pelitdidier dit yens de l'Associatio'.i, M. Le Garrec, juge
Ce ne sera pas non plus la Chambre de (¡ue ce n'est pas 7.000 francs que l'on a vue de l'attribution à ces anciens mili- au s i è g e du Secours nux Victimes de
Comm ree ; elio se déclare, avec raison de paix, à Taulé, ayant à sa droite M. Fruit
volé, mais une s o m m e d'environ 4.000 taires du quart de place sur les grands la Guerre, 8, Place Thiers, aux j o u r s et Sous-Préfet de Morlaix, membre actif dé
incapable d'une dépense aussi grande. francs. Les é p o u x Parc allirment que réseaux de Chemin de fer d'intérêt heures indiqués ci-dessus. l'Association, et à sa gauch» M. Jézéquel
Ce ne sera pas non plus l'initiative c'est bien 7.000 francs qui ont disparus. général. adjoint du Maire de Morlaix, représentant
privée, car aucun capitaliste n'enfouira * L e s m e m b r e s de l'Association des la Municipalité et assisté de tous leii Mem-
Demandes des intéressés. — Tout mu-
des millions dans une œuvre qui ne p- ut ¥ * Mutilés, Réformés, Anciens Combat- bres du Bureau de la Société.
rien lui rapporter et ne paie ait pas môme N o u s apprenons, en dernière heure, tilé ou réformé de Je guerre dont 1 invali- M. Le Garree ouvre la séance en adres-
tants, Veuves et Orphelins de Guerre,
l'intérêt de l'argent. que 1» police inorlaisienne vient, en la dité atteint ou dépasse 50 0/Q pourra sant un salut ému aux secrétaires morts, en
v o u d r o n t bien, en ce qui les concerne, particulier à M. Trousse!, notre regretté
Voilà ce qu'il faut d'abord bien com- personne de l'agent Crenn, de mettre la faire la demande de sa carte à la mairie
main sur l'instigatrice du vol de Garlan, s'adresser à leur Société, 12, Grande-Rue, vice-président. Il remercie M. Fruit M. Jé-
prendre. de sa commune.
à Morlaix. zéquel, et toute l'assistance.
^fclors, que reste-il à faire, sinon de Marie-Françoise Barbier, née à Plourin-
Il justifiera de sa qualité soit par la M. le Sous-Préfet se lève pour remercier
chercher autre chose '? Morlaix le 6 juin 1896, marié à Garlan M. Le Garrec de ses paroles aimables à son
Ce quelque c h o i e existe, c'est notre le (J février lî)14 avec Jean-Marie Toe- production de son litre de pension mili- Commission Paritaire adresse.
rade. Ici la place est libre, les profon- quer. taire de la guerre liquidée sous le régime Ameublement Il tient à remercier aussi l'Association de
deurs permettent non plus un petit port, La f e m m e T o c q u e r est arrivée hier de la loi de 1831, ce titre établissant lui- Réunion du 22 Février 1920. - Les l'avoir admis comme Membre participant et
mois un grand port pour navires de matin de Paris et est d e s c e n d u e à Mor- de l'honheur qu'elle lui a fait eu l'invitant
même que l'invalidité atteint au moins patrons et ouvrieis syndiqués de l'Ameu- a prendre place, aujourd'hui à la table du
40.000 tonnes, le seul en eau profonde, laix pour voir sa tante habitant la rue blement se sont réuni« dimanche matin,
60 O/'O ; soit par la production d'un litre Bui
avec Brest, de la Manche et de l'Océan. des Vignes. C o m m e elle était allée avec 22 Février, à 10 h 30, à la mairie de Mor- 'eau. Si cethonneur s'adresse au Sous-Pré-
Ni l'Etat, ni la Chambre de Commerce sa tante d a n s 1111 débit de la rue au Fil, de Gratification portant l'énonciation du
laix, en commission paritaire, sous la pré- fet, au représentant du Gouvernement, il s'a-
ne veulent ou ne peuvent rien faire non elle fut reconnue par une personne qui taux d'invalidité ; soil, à défaut de l'un sidence de M. le Sous-Préfet. dresse aussi et surtout à l'ancien Poilu au
plus dans la rade, mais une Société pri- en avisa la police. L'agent Crenn l'ar- ou l'autre d'i ces documents, par la pro- Après discussion, l'accord s'est établi Capitaine Fruit, à l'ancien Commandant de
vée s'olire à tenter l'aventure. rêta Après avoir subi au parquet 1111 Cie de la 5-Armée ; car c'est en camarade
duction d'un certificat qui lui sera adressé s u r les bases s u i v a n t e s : qu il est ici et qu'il vient prendre part aux
Il est évident que cette société n'agit interrogatoire d'idenlé, elle a élé con-
pas pour nos beaux yeux, elle espère duite à la maison d'arrêt rejoindre s e s en franchise, et gratu'tement sur sa de- Article i" r . - MM. les p a t r o n s acceptent travaux de l'assemblée générale. Il tient à
la base minimum de salaire de 15 francs assurer de son entier dévouement les anciens
gagner de l'argent. Elle sait que les taxes compagnons. mande par le médecin chef du Centre p a r j o u r n é e de 10 heures, à p a r t i r de l'âge combattants de l'arrondissement auxquels il
et les droits ne suffisent pas, à eux seuls, Spécial de Réforme qui a instruit sa de 23 ans, sous réserve que l'ouvrier sera adresse son salut le plus cordial et dont il
à couvrir les frais de construction et Tribunal correctionnel j u g é apte de les g a g n e r par le patron. tera siennes toutes les îevendications légi-
pension.
d'exploitation d'un port, mais elle compte Article 2. — La nouvelle base de salaire times.
D a n s sa dernière audience, le tribu- En môme temps qu'il présentera sa Il est heureux de la présence à cette
gagner sur la vase, de Coatilòs à Penalan, sera appliquée à p a r t i r du 1" Mars pro-
nal correctionnel de Morlaix a prononcé demande à la Mairie avec les justifications chain. îeunion de M. Jézéquel, 1« adjoint au Maire
des terrains dont elle fera des quais, et représentant la municipalité de Morlaix •
qu'elle louera pendant la durée de la con- les j u g e m e n t s suivants : ci-dessus, l'inléressé fournira sa photo- Article 3. — Si le p a t r o n j u g e l'ouvrier
inapte à g a g n e r un salaire de 15 fr., il le celle-ci, dit-il, a comp is qu'une Municipa-
cession qui lui sera accordée ; le produit Morlaix. — V a g a b o n d a g e : Ilervé Col- graphie, d'une dimension do trois cen- préviendra 8 jours" à l'avance, à p a r t i r du lité Républicaine et Socialiste pouvait, de-
de cette location lui paiera l'intérêt et lion, 24 ans, journalier, sans domicile timètres sur quatre. Cette photograph e 1 " Mars, qu'il ne peut lui d o n n e r ce salaire, vait ouvrir son Hôtel de Ville et apporter le
l'amortissement de ses dépenses de cons- afin de lui laisser le temps de trouver du témoignage de sa sympathie aux anciens
fixe, est c o n d a m n é à dix j o u r s de pri- est destinée a être apposée sur la carte combattants et aux éprouvés de la guerre.
truction. Une telle opération est parfaite- travail ailleurs, ou d'accepter un salaire
ment saine et légitime ; l'Etat ne peut son, pour v a g a b o n d a g e . d'invalidité conformément aux règles inférieur. Il termine en rendant hommage au zèle, à
entreprendre, mais elle rentre dans les Saint-Martin-dcs-Champs. — Eftïam Article 4. — Il est entendu que, dans ce 1 activité, au dévouement des fondateurs et
habituelles en matières de carte de circu- des membres du conjité de l'Association
opérations courantes des banques. Herry, 41 ans, journalier, en état d'i- dernier cas, .le Syndicat ne se reconnaît
lation. . pas le droit d'intervenir pour obtenir que notamment au président M. Walbot, au secré- '
Voyons maintenant ce qu il laut penser vresse, a o p p o s é une violente résistance taire général M. Jégou, à l'ardente propa-
de certaines oppositions locales. Les demandes seront reçues à la Mairie l'ouvrier soit maintenu au salaire de 15 fr.
gandiste de l'Œuvre, Mme Callarec. <nii en
au brigadier et au c o m m i s s a i r e de po- (Bureau des Assistances 2° étage) du Article 5. — P o u r les ouvriers s o r t a n t ont assure le succès, et leur promet tout son
Avant de rien commencer, la Société d apprentissage, il est décidé qu'ils touche-
française d'actiou économique a demandé lice qui l'arrêtaient, et les a outragés, l o r au 6 Mars inclus. concours.
ront un salaire a u g m e n t é p r o p o r t i o n n e l l e - M. Jégou. secrétaire des mutilés, retrace à
son assentiment à la Chambre de Com- 15 jours de prison et 5 fr. d'amende. ment au dernier tarif. Toutefois, pour cette
Conférenco sur la Mutualité grands traits l'historique de l'Association
merce de Morlaix, celui-ci a affirmé son l'iouigneau. — V a g a b o n d a g e : Guil- catégorie, il restera au patron à fixer un Elle fut fondée le 14 juillet 1918 par quelques
intérêt pour l'entreprise et a promis son Messieurs les Présidents des Sociétés prix suivant leur capacité et leur âge. Mutilés et Réformés, émus à juste titre du
concours moral ; depuis lors', les adver laume G., ramoneur, 27 ans, sans do- Article 6. — Les tire-points et limes de-
de Secours Mutuels du canton de Mor- sort lamentable qui leur était réservé, dans
saires du grand port — il y en a toujours, micile lixe, arrêté par les g e n d a r m e s , v r o n t être fournis par le p a t r o n . un but de camara lerie et de solidarité. L'as-
laix, ont l'honneur d'inviter leurs mem- sociation, affiliée à l'Union Fédérale prend
hélas ! des adversaires à tout — oiit voulu aurait refusé de se rendre à pied à Mor- Cet accord a été signé par tous les pa-
opposeï un projet de transfert des écluses bres honoraires et participants, ainsi que trons, par les délégués ouvriers du S y n - part au Congrès National d'Orléans, que la
laix. Les faits n'étant pas sul'lisamment grande Presse a pu appeler non sans raison
à l'offre de la S. F. A. E. L'inertie admi- les hommes, femmes el enfants qui ne dicat de l'Ameublement et par trois re-
nistrative trouve une aide dans cette op- établis, l'affaire est remise à une présentants de l'Union des Syndicats de le Parlement des Mutilés. C'est à partir
font point parlie d'une Société de Secours d'aviil 1919 que l'Association commence à
position, si factice qu'elle soit, mais cette audience ultérieure. Morlaix, air.si que par M. Fruit, sous-
Mutuels; ils font appel surtout aux D î - prendre une sérieuse extension. Des confé-
difficulté n'ai rôtè pas le progrès en mar- Plougar. — Défaut d'affichage : Y v e s préfet. rences de propagande furent faites dans tous
ché, elle ne peut que le retarder légère- mes (le la Manufacture des . Tabacs, à
Iluinily, débitant de b o i s s o n s , 60 ans, a Ainsi lt différend entre ouvriers et pa- les chefs-lieux de Cantons et les grosses
ment. vouloir bien assister à la Conférence trons a élé réglé sans conflit. communes. Aujourd'hui 28 sections sont
o m i s d'aflicher de façon apparente le Mutualiste qui sera donnée, par M. Pellé, créées, et le- nombre d'adhérents dépasse
Le projet de port,en eau profonde dé-
range quelques h o m m e s dans leur quié- prix de s e s denrées. P o u r infraction au 2.600. Mais ce qu'il faut noter aussi d'une
Président de l'Union Mutualiste du Finis- façon particulière, c'est le labour quotidien
tude ; c'est regrettable, mais cette quié- décret du 30 juin 1 tJ 18, il est c o n d a m n é E M P R U N T N A T I O N A L DE LA PAIX
tère, le dimanche 7 mars à 14 heures, en et, c'est l'ellort immense fourni par les
tude doit s'incliner devant l'intérêt géné- à 16 fr. d'amende, m a i s avec sursis. Tournée de c o n f é r e n c e s Membres du C. A., en mettant leurs lumières
ral. D'ailleurs, même ces intérêts privés, la salle des Conférences de l'Ilôtel de
Ilosco/f. — Coupe illicite de g o é m o n : du Dimanche 2 9 Février 1 9 2 0 et tout lotir dévouement au service des socié-
ne seront pas sacrifiés ; le., commerçants Ville, sous la Présidence d'Honneur de taires, transmettant des dossiers, faisant des
Morlaisiens seront les mieux placés pour François Marchaland, 61 ans, cultiva- •M. Fruit, Sous-Préfet de Morlaix. D e s c o n f é r e n c e s aurout lieu, le Di> réclamations, écrivant des milliers de lettres,
s'installer les premiers dans le nouveau teur ; Adrien Marchaland, 26 ans, culti- manche 20 Février, dans les localités faisant des demandes d'adoption aux Pupilles
Ils leur font connaître qu'un banquet suivantes el aux heures ci-dessous indi- de la Nation, aux Ecoles do Rééducation,
port, la grande majorité d'entre eux le vateur, et F r a n ç o i s Loin, 33 ans, culti-
par ¡souscription aux prix de 12 francs quées : faisant des démarches à la Sous-Préfecture
comprend parfaitement. vateur, tous trois de Kergislin, inculpés a la Mairie, à la Préfecture, intervenant
Au surplus, transporter ses ateliers et par personne sera servi à l'Hôtel Bozellec A L A N D I V I S I A U : à 14 h. 30, confé- mémo près du Maréchal Foch et obtenant
d'avoir récolté du g o é m o n de rive en rence organisée par l e s m e m b r e s du son aj'pui pour la solution de cas urgents.
magasins au Fran/ie ou les transporter au à 18 heures précises.
Bas de la Rivière, la ditlérence n'est pas t e m p s prohibé s o n t c o n d a m n é s à 25 fr. « Comité local » : MM. Ernest Grall, né-
Prière d'adresser les souscriptions gociant, vice-président de la Chambre Mme Callarec fait ensuite uu long expos*
grande ; seulement au Frauzic le com- d'amende, a v e c sursis.
avec le montant chez M. Faver, Trésorier de Commerce, Laurent Boucher, Con- de l'action do l'association en 1919. Elle en
merce sera décuplé au centuple de celui Grève de dockers définit en ternies précis le caractère. L'Asso-
de la Société Amicale, 34, Grand Rue, seiller Général et M. le Maire de Landi-
ni se développerait à TouNMahot, ou
3 ans les prairies de Keranroux dont
l'expropriation coûterait un prix fou. Et,
L e s d o c k e r s du chantier de Jaegher
se sont m i s en grève, au n o m b r e d'une
pour le jeudi 4 mars au soir, dernier
délai.
visiau.
A L A N M E U R : à 13 h. 30, conférence
ciation n'a été créée que pour maintenir
entre les éprouvés de la guerre un lien
solide et permanent, pour grouper en un
encore une fois, pei sonne 11e s'olire à dizaine, réclamant une a u g m e n t a t i o n Pour les Présidents des S. S. M., par M. Delmas, p r o f e s s e u r au collège de faisceau compact des énergies qui se dissol-
réaliser celte dernière combinaison parce de salaire. Morlaix. 0 veraient par l'isolement, et qui acquièrent en
Le Secrétaire-Trésorier de l'Amicale, s agglomérant une force incomparable. C'est
qu'elle ne (apporterait rien J. FAVER.- A P L O U E S C A T : à 15 h. 30, conférence pour cela que la politiquo, cause de f o u b l e
N o u s avons dans notre rade l'un de.^ Bons de Charbons de Février de MM. Phillipot, p r o f e s s e u r à l'Ecole et île division, a été écartée. L'association
plus beaux emplacements de port à grand
Avis
Les bons de charbon de février seront Primaire Supérieure de Morlaix, et Lc- groupe des gens de tous les partis, tant par-
tirant d'eau, le plus beau de toutes nos Monsieur Balanant député au Finistère mi ses membres qu'au conseil d'administra-
distribuées à la Mairie (salle des confé- noir, R e c e v e u r particulier d e s f i n a n c e s .
côtes Mord et Ouest, la création d'un tel se tiendra à la disposition d e s p e r s o n n e s tion. Un article des statuts spécifie qu'on n t
rences) de 9 heures à midi et de 13 h. 1/2 qui désireraient lui parler, de 9 heures A P L O U I G N E A U : à 13 h 30, confé- peut briguer un mandat électif, si Ton faii
port transformerait toute la région, en à 16 h. 1 /2, sur la présentation du carnet rence par MM. Ternat et Chaumeil, pro-
multiplierait la richesse en m ê m e tempi a 11 h. 1/2, du matin, dimanche pro- partie du bureau. Elle se maintient donc sui-
de sucre du chef de ménage. chain 29 février, à la permanence des f e s s e u r s au Collège de Morlaix. te lorrain de la défense des intérêts com-
qu'elle consliluèrnit un facteur énorme muns des éprouvés do la guerre, en dehors
de relèvement économique de la France Convocations républicains démocrates, 15, Rue Lon- A P L O U Z É V E D E : à 13 h. 30, confé-
rence par MM. Phillipot, professeur à et au-dessus de tous les partis. Que nous
entière. Seul l'esprit bureaucratique en g u e , Morlaix. soyons libres-penseurs, catholiques, protes-
Au Temps-Perdu, le dimanche 29 fé- l'Ecole Primaire Supérieure de Morlaix,
retarde la réalisation ; tous les Uorlaisiens ] — Les personnes qui n'ont pas reçu tants, radicaux, socialistes ou démocrates,
vrier 1920 : et Lenoir, Receveur particulier des Fi-
ne devraient-ils 5 as s'unir pour combattre d'invitation et qui voudraient assister nous avons des intérêts communs à défendre,'
Bâtiment : Paiement des Cotisations, au punch, offert en l'honneur du député, nances. des droits identiques à revendiquer, et pour
ce-relard ?
d e !) à 11 heure . h; m ê m e jour à 16 heures à l'Hôtel être forts dans 1 accomplissemtut de cette
O11 m é d i t que certains perdent confiance ABOSCOFF à 13 h. 30, canférence
Section des Peintres : Réunion à 10 Rrauellec, sont invitées à se faire ins- tache nous devons marcher la main dans la
devant la lenteur do la procédure ; ne par MM. IIuel-Kerbriant, A v o c a t à Mor- main sans distinction d'opinion ou de parti
devraient-ils pas plutôt s'indigner contre heures. Présence indispensable. crire, 15, rue Longue, avant 18heures, le laix, et Prodhonmie, Directeur* i e la Après avoir exposé les dispositions essen-
cette lenteur et nous aider à la vaincre. Le lundi 1" mars : samedi 28 février. Succursale de la « B a n q u e d e France » tielles de la loi du 81 mars 1919, Mme
Voiture : Réunion à 8 heures du soir. ( Communiqué), de Morlaix. Callarec, insiste sur les nombreuses inper-
Paul C L O A R E e .
V
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o u v r i e r a u x t a b a c s , P o c h o n , e m p l o y é d'oc- Elude de M* Jean VERANT, notaire à Etude de M» KERNELS, avoué à Morlaix
troi, Mme Callarec. i n s t i t u t r i c e , Mme C e r c e l ,
Morlaix, 7, rue de Paris. L ' A M A T E U R
Mme Grall, c i g a r i ô r e , Mine L o u e t , c i g a r i è r e ,
Mme Lo lirizee.
A v a n t q u e la s é a n c e n e »oit l e v o o , M. l e Suivant acte au rapport de M" VERANT, VENTE Fournitures
S o u s - P r é f o t , q u i a p m part o n c a m a r a d e ù notaire à Morlaix, du 16 février .1920, Par Licitation Judiciaire Générales et Produits
t o u t e s l e s d i s c u s s i o n s , tient à a d r e s s e r u n enregistré ; I. Monsieur Paul Hémonin, Photographiques
appel q u i , e s p è r e - t - i l , sera entendu on célibataire majeur, négociant, demeu- En l'Etude et par le ministère de M' de
d e n o r s d e cette onceinto, à t o u s c e u x q u i , rant et domicilié à Morlaix, rue du Paris, RUSUNAN, notaire à Ouimiliau. Plaques, Papiers, Pellicules, Pieds
n'ayant p a s fait la guerj'o, ont c o n t r a c t é une numéro 5,; II. Monsieur Léon Fleuriot, Cuvettes, etc...
detto do r e c o n n a i s s a n c e e n v e r s n o s v a i l l a n t s
célibataire majeur, négociant, demeurant
LE MARDI 9 MARS 1920
P o i l u s ot dont le d o v o i r e s t do l e u r a p p o r t e r Tous trtmux d'tmeteur "
l e u r appui on s e f a i s a n t i n s c r i r e c o m m e
et domicilié à Morlaix, place Cornic ; A 9 heures du matin Agrandisseur « NOXA » h la lumière artificielle
III. Monsieur Léon-Hervé Guégucn, négo- Développement, Tirage, Ctllage
membres donateurs et b i e n f a i t e u r s d e COMMUNE DE L A M P A U L-G UIMILI AU D é m o n s t r a t i o n g r a t u i t e —o— N o t i c e e l prise f r a n c o sur d e m a n d a
l'Association. ciant, époux de Madame Eugénie Chevrel, Agrandissements
PREPAREZ-VOUS POUR LA BELLE S A I S O N I... .
Il d e m a n d e a u s s i a u x m e m b r e s d e 1 a s s o - demeurant et domicilié à Morlaix, place
Cornic, numéro 24 ; IV : 1° Monsieur
c i a t i o n d e faire d e la p r o p a g n u d è a u t o u r
d ' e u x e n f a v e u r du n o u v o l e m p r u n t n a t i o n a l , Philippe Bellenot, maître de chapelle et LE M O U L I N D E LA S A L L E Al'Amateur: H, P l a c e de Viarmes, M o r l a i x
l ' e m p r u n t d e la p a i x . Ils s o n t m i e u x q u a l i f i é s Madame Amélie Guech, son épouse, de contenant environ 10 hectares, tenu par
q u e p e r s o n n e , e u x qui ont c o m b a t t u p o u r lui autorisée, demeurant, ensemble et
o b t e n i r la v i c t o i r e , dont b e a u c o u p ont v e r s é
Madame veuve Mallégol ; jusqu'au 29
leur s a n g p o u r 1e p a y s , p o u r dire ù c e u x qui
n'ont p a s soull'ert : « N o u s v o u s a v o n s , e n
domiciliés à Paris, rue Garancière, nu-
méro 5 ; 2° Mademoiselle Madeleine
Guech, célibataire majeure, propriétaire,
Septembre 1921.
MISE A PRIX : seize mille francs,
PHOTOGRAPHIE MORLAISIENNE
r i s q u a n t n o t r e v i o ot en d o u n a n t n o t r e s a n g , ci 16.000 fr.
demeurant el domiciliée à Paris, r u e Photographies d'Art
g a g n é la g u e r r o ; ù v o u s en d o n n a n t un p e u Maison MAZÉ-LAUNAY
île v o t r e a r g e n t , do g a g n e r la paix. » • Garancière, numéro 5, ont remboursé à S'adresser pour tous renseignements Agrandissements Médaille U'or 1895 — o - MécUille vermeil t m
Il t e r m i n e en r e m e r c i a n t l ' a s s e m b l é e d e la Monsieur Ernest Bodros, négociant, à M» de RUSUNAN ; et à M* P O U L I - en tous genres
c o r d i a l i t é de s o n a c c u e i l , dont il s e d é c l a r e époux d e Madame Coralie Marseiller, QUEN, notaire ù Saint-Thégonnec.
par tous procédés
p r o f o n d é m e n t r e c o n n a i s s a n t et t o u c h é . 11 demeurant et domicilié à Morlaix, quai
a d r e s s e s e s félicitations à ceux des m e m b r e s
F KERNEIS. a u C h a r b o n et G é l a t i n o L E J E U N E , S UCCS9SBUR
de Léon numéro 14, le montant de ses — ^ i
du c o m i t é q u i v i e n n e n t d'être r é é l u s . La
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assisterons aux péripéties de cette lutte. « René Fleuriot-Hémonin et Compagnie »
Ensuite, nous admirerons lafindu film dont le siège est à Morlaix, rue de Paris, R O L L A N D - L E B I H A N
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succès la semaine précédente. Le 2' épi- Comme conséquence de cette cession, Prêt la Poste
sode : Madame de Ferneuse intéressera la raison et la signature sociales de ladite
M O R L A I X
Q U I N C A I L L E R I E — O U T I L L A G E
énormément les nombreux spectateurs société sont devenues : « Léon Fleuriot- MÉNAGE — ÉCLAIRAGE
qui ont assisté au 1 " épisode de ce mer- Hémoniu et Compagnie i . DÉSINFECTION A DOMICILE
veilleux roman de Daniel Lesutur, inter-
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Les oppositions, s'il y a lieu, devront
être faites au plus tard dans les dix jours
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1, rue de Brest • '—"a M O R L A I X a 1, rue de Brest
La représentation se terminera par un Morlaix, où domicile est élu.
comique désopilant de M. Paul Tigre, Pour primière inserì ion,
intitulé : La main d'Annette. Prothèse et Chirurgie Dentaires
J. VERANT.
P o u r ces trois représentations, il sera
rudent de louer .pour être bien placé,
SPÉCIALITÉ DE VINS FINS CARROSSERIE
K e bureau de location sera ouvert selon
Etudes de M* Ernest CROISSANT, doc- HENRI BAVARD
Maison Francis CONAN
l'usage.
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Mouvement de la population
du 19 au 16 Février 1920
teur en Droit, avoué à Morlaix, 21,
place Cornic, e t de M* VERANT, Dentiste Jean C O N A N 41, Rue de Paris, 41
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Jeanne Lagadec, 42, rue de Paris. par licitation judiciaire, et sur surenchère
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Jean L e Bris, tanneur e t Françoise
Dos, couturière.
Décès
LE MERCREDI 24 MARS 1920
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LES CONCOURS
En l'étude e t par le ministère huissier à Morlaix.
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de M» VERANT, notaire à Morlaix
teau), 44 a. 8 m. — Marie Monfort (Châ-
teau), 29 a. 3 m. — Anne Guévei (Châ- LOT UNIQUE Morlaix. ANCIENNES MAISONS GÛILTEIVIART & N I C O L A S
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M O U E Z A R VjRO
•MJOCTMBMBBBM—
V»
insouciant, ce goût impénitent du rêve
qu'il tenait, de son origine celte. Indiffé-
rent Ji la notoriété, méprisant la réclame,
L e S a l o n des «Artistes Indépendants» dédaigneux des coteriés et< des chapelles,
il laissa la carrière brillantg qui su serait
ouverte devant lui au prix de l'esclavage
sur les Idiomes locaux & l'Enseignement
III-
•n
(Suite)
d'une production régulière et respectueuse
Au Grand Palais vient de s'ouvrir l'ex- Clarté que nous ne pouvons reconnaître de l'opinion, pon la sérénité plus enviable Joseph LOTH en Basse Bretagne'de posséder cet incom-
pofMtjoiK des , « Artistes Indépendants ». ici qu'à la forme. Le « Soleil couchant » à son gré d'une retraite hautaine et trop P r o f e s s e u r au Collège de F r a n c e parable instrument de développement
Cette société groupe un certain nombre de dans les landes des Traouïero est néam- éblouie de somptueux mirages, pour qu'il
peintres de genres les plus opposés, depuis moins assez vivant et coloré par d'intéres- Il n'est pas douteux cjue le breton ne qu'est la possession de deux l a n g u e s Et
ait trouvé souvent le lemps, voire le désir puisse devenir un précieux instrumennt
les classiques jusqu'aux futuristes, cubistes santes oppositions. ce n'est pas seulement, comme ailleurs,
de les exprimer. de culture intellectuelle. P o u r quincon-
et autres fumistes, en passant par les im- La « Guénédouresse » de M. K. Gra- que vil/en pays bretQnna^t» il est ftlair 'acquisition limitée & quelques privilé-
Malgré tout, ses envois assez réguliers
pressionnistes raisonnables qui sont les bouska, avec^a toque cylindrique rappe- que renseignement unique et exclusif du giés, de telle ou telle langue étrangère
au Salon étaient suivis avec le plus grand
dominants de la peinture moderne. lant la coiffure des femmes du Pays île français ne donne que des résultats mé-
intérêt par la critique; son renom de por- apprise à grand renfort de leçons, 1 tóais
Quelques toiles — comme du reste dans Galles, est une ferme et franche étude. diocres Nos paysans, même ceuJc qui le
traitiste avait dépassé les sphères officielles l'usage, à côlé de la langue c o m m u n e de
. ^jqteg, l#s expositions — sont naturelle- Le même sujet a été également bien traité p.irlent couramment, n'en ont jamais eu
et mondaines qu'il acquit tout d'abord, et qu'une demi connaissance ; ils «e le pos- la France, d'une langue nationale parlée
ment copsa^crées aux sites et mœurs de par M. H. Holt, ainsi qu'un couple de
l'Etat se rendait périodiquement acqué- sèdent pas à fond et sont, à ce point de
Brelagno. cultivateurs de Basse-Cornouaille. Coloris dès le berceau. Il faudrait avoir 1* vue
reur de la plupart ifë ses toiles de genre. vue, dans un grand état d'infériorité vis
J J i j u s n'avons pas trouvé là, la Bretagne clair, sincère, beaucoup d'enveloppe. Ci- D'aucunes ont eu l'honneur de L u x e n t à vis de leurs compatriotes des paysgallos. singulièrement courte pour ne p,as aper-
po«tiqiie, religieuse, idéaliste, mais surtout tons de M. Morin : une « Chapelle au Cré- bourg, consécration qui a son prix ; on La plupart du temp-, même les termes cevoir quels avantages intellectuels tout
la&petagné curieuse, étrange, je dirais puscule » et plusieurs vagues études. lui doit par ailleurs, entre aiitrès décora- précis concernant les choses de la cam-
même barbare. • , , * paysan bas breton peut tirer de éëtte
tions d'édifices publics, parisiens, celle de pagne, herbes, plantes, animaux, obser- situation privilégiée. , ^
* *
A u w n de ces peintres n'a traduit dans ce^tçiines salles du palais du Sénat et en vations journalières, leur manquent tan-
«es céuvfes'quelques-uns des sentimenls Mlle Berthe Halnaut aime beaucoup dis qu'ils abondent en breton Un Mais, dira-t-on, puisqué le breton se
particulier le plafond du Salon Victor-
mj-sti^ues de l'ûme Bretonne —• peut-être l ' a r c h i t e c t u r e c ' e s t un goût très inlellec en eignement bilingue favoriserait la parle et se conserve, à quoi bon l'ènsei
Hugo, séjour de prédilection de nos Pères
faut-il être Breton pour vraiment pénétrer tuel qui témoigne d'un esprit érudit, éclec connaissance approfondie du français, gner ? C'est que, si oa ne l'enseigne pas,
Conscrits. Nombre de ses œuvres.vulgari- înaio'liciiilra t a langue du pays, et
cela — tous se sont principalement atta- tique, épris de recherche. L'intérieur de la de j o u r en j o u r il se rapprochera davan-
sées par la photographie, la gravure : « Ici pourrait amener la création 'ou le déve-
chés à rendre ce qui peut frapper, éton- «-Chapelle de.Locronan» d'un vert étrange,
ou est mieux qu'en face », « retour d'en- loppe i.ent d'une littérature nationale. tage du français et son génie propre dis
ner, ahurir le public parisien auquel ces est particulièrement émouvant ; ce vert . . L'enseignementprivéparaissantdiffi-
d'humidité est la couleur caractéristique terrement », « lus Menestrels », « la Femme paraîtra, comme il a disparu depuis
toiles soût destinées. c'ile, inon ( impossible, à établir en Bre-
au miroir » et surtout « la Chanson senti-
Cola ff peutrètre l'assez bon résultat de du pays. Le « Cimetière de Tréboul » et mentale » sont connues même du gros tagne, malgré des in tiatives locales heu- longtemps des Catéchianes et Vie des
silhouetter quelques-uns des caractères le « Ch&teuu de Rosmeur » sont aussi des public qui les a d'ailleurs très souvent
reuses, il nous faudi ait arriver à l'ensei- Saints, rédigés en une langue qui n'est
essentiels et concrets qui différencient des pastels assez bien réussis. Sans se spécia- gnement du b eton par l'Etat. Il est au- ni le brelon ni le français. Ne pas l'ensei-
liser clans ce genre, Mlle Hainaut nous inspirées. jourd'hui impossible que l'Etat français se
• Français le peuple Breton,
offre aussi d'intéressants 'types bretons M. Victor Maroc meurt en pleine vigueur, montre moins libéral et moins clair- gner équivaut donc à peu près à le sup-
stoupiii j |
« L'Ancêtre » et « La vieille Mammik ». en plein labeur, puisqu'il travaillait encore voyant que le gouvernement anglais qui primer. C'est c« qu'on a compris depuis
* *
aux immenses toiles synthétisant « l'effort favorise renseignement du gallois ut de longtemps en Angleterre, où le gouver.
Les bateaux et le « Coup de Mer » de l'irlandais à tous les degrés. Le patriotis-
Parmi les « Indépendants » nous n'avons américain pendant la guerre » qui lui
M. Marcellin sont d'une' facture indécise me dos bretons est connu : ils en ont nement favorise l'euseignement du Gal-
trouvé — sauf erreur — que deux de nos avaient été commandées par le Gouverne-
et hésitante. donné journellement, pendant la Grande lois el de l'Irlandais à tous les degrés. En
compatriotes : Mlle B a r b e y & M. P é r l - • » •, ment français et qui étaient destinées à
wet. •• La « Foire » de M. Diziré Heure la ca- être offertes à nos alliés en souvenir d ? Guerre, les preuves les plus éclatantes. France, le breton n'est admis officielle-
ricature. Les pastels de M. Janssaud On peut dire que défendre le brelon,
L'œuvre de Mlle B a r b e y , fonda- leur intervention, toiles conçues, ébau- c'est combattre encore pour les intérêts ment que dans l'Enseignement supérieur :
trice de la société « Les Peintres d'Ar- plusieurs « soleils couchants » à Concar- chées dans les ports de débarquement même de la France. au Collège de France, à l'Ecole pratique
mor se rapproche assez de celle de I.e- neau — pétillent de toutes parts ; l'effet est dans le« camps et jusque dans les tran^
dispersé par la multiplicité de jolies cou- cliées, partout où il avait pu saisir sur le Extrait de la préface de L'Enseignement des Hautes Etudes, à la Faculté des
mordant. Grandes qualités do composition,
leurs. vif l'œuvre immense accomplie à nos bilingue au Pays de Galles, par P. Mocaër, Lettres de Rennes ; il devrait être admis
dessin énergique, mai» couleurs extrava-
La « Procession chez les Bigoudens » de 1915. Prix : 0 l'r. 50. En vente à Ti Breiz,
gantes. Son « Jeune Pâtre » est un type côtés. A cette occasion, il avait été notre aussi dans l'Enseignement secondaire et
M. Jéveillé est vigoureusement traitée en 33, Place Thiers, Moriaix Franco,0 fr. 60.
. biOn.construit et très naturel que dépare hôte pendant l'été 1918, et c'est le port de dans l'Enseignement primaire, pour que
malheureusement un paysage d'une cho- tonalités vibrantes et ensoleillées que l'on Brest qu'il avait choisi comme décor gran- G. DOTTIN les. Bretons n'eussent rien à envier aux
quante crudité verte et bleue. Les < Luttes ne retrouve pas dans sort * Joueur d'accor diose à sa puissante synthèse : t L'arrivée D o y e n de la F a c u l t é des L e t t r e s
déon » aux vêtements métalliques. de l'Université de Rennes Gallois et aux Irlandais. Les professeurs
de Sca6r.»y d'un caractère puissamment * des Américains », qui formelle premier des
régional, ont les mêmes qualités et les mô- sujet* traités par lui. La langue bretonne e«t en France le seraient faciles à former, puisqu'il existe
* »
mes défauts. Nous.adressons à notre ami E. Marec seul reste d'une f a m i l l e de langues qui a à .l'Université de Rennes d«s (iiplômes
En résumé, l'Exposition des « Artistes
Les toiles de M. P é r l n e t ont beauéoup Indépendants » nous offre un certain nom- l'impression éiiju.e de nos.co.n.dol.éançes les spéciaux pour les lângues celtiques. Le
été répandue d'un bout à l'autre de l ' E u
d'originalité naturelle. La personnalité s'est bre île sujets bien choisis caractérisant sur plus sympathiques. ^ plus pressé serait peut-être que l'ensei-
rope, depuis l'Espagne jusqu'au Pont-
créée sans recherche d'inédit ou de su- tout le pittoresque de la Bretagne, maison gnement du breton fût organisé dans les
raigu. Sa «»Maison de Pêcheur»,son « Mou- • Euxin et qui a même passé dans une
ne trouve pas, à vrai dire, dans tout cela éeo'es normales primaires des Côtes-du-
lin à Vent dans la lande », ses « Bateaux D a r l i e de l'Asie Mineure. Du Gaulois de
une inspiration quelque peu celtique, une P u b l i c a t i o s d e M O U E Z AR V R O
sardiniers ». sont traités comme des fres- France nous trouvons à peine quelques Nord, du Finistère et du Morbihan ; là
idée véritablement et spécialement bre
ques avec une grande simplicité. tonne. P. GUIVARC'H. Pour paraître incessamment traces en français. En dehors de France, on pourrait montrer aux futurs institu-
II y a dans «on œuvre de l'air, de la soli- les pays de Galles, d'Ecosse, d'I lande teurs comment ils peuvent utiliser le
"tuile, de la tristesse, toute la poésie mou-
VICTOR MAREC
LE CHATEAU DU TAUREAU ont seuls gardé leurs vieilles langues breton p o u r apprendre le français ; la
rante des automnes armoricains. par Louis LE GUENNEC
coltiques. Le souci de garder nos tradi- méthode directe, la seule officiellement
XIlUfl'lM - «t " " •• ; (.Nécrologie) en une élégante plaquette in-16 Jésus de
— — - * — 9- 60 pp. avec frontispice de l'auteur, et tions nationales et de conserver pieuse- reconnue, ne laisse pas de donner bien
Nous apprenons la mort "à Maison-Alfort 'couverture ornée de bois de C H . P E N T H E R . ment ceux d'entre les legs du passé qui des mécomptes, quand elle ne se limite
M. F. Bellevaux, dont la manière est (Saine) de M. Victor Marec, artiste-peintre, Prix : 1 fi\ 5 0
inspirée (le l'Ecole Flamande, nous pré- de la Société dos Artistes français* Cheva ne sont pas un obstacle à la civilation pas à quelques nôfious lièûelles et quand
Franco poste : 1 fr. 60
ente : « Trois vieilles Guénédouresses » lier de la Lé.gion d'4onneur, oncle de l'Ad moderne est, à lui seul, une raison suffi- il faut pénétrer dans le domaine de la
«in?Visages boucanés et racornis sous leur ministrateur de la Marine Marec, Chef du sante pour justifier les elïorts accomplis syntaxe ; on ne peut éliminer du langage
c^tpe noire à revers bleu ciel ; un « Joueur quartier maritime de Bône et Chef du Ser LISEZ CHANTEZ depuis une vingtaine d'années en faveur les breionismes que par une comparaison
de é f m o u » très soufflant et un « Vieux vice des Transports Maritimes de ce port
de l'enseignement du breton. Mais il ne réfléchie des nuances du français et ^Ju
mangeant sa soupe » au coin de l'Aire. Ses précédemment au Conquet et à Croix. M Pupations de _...* ...mODEZ HR YBO »
•>pnSy Us* <0r9/i s'agit pas seulement de respect tradition- breton. D'autre part, le vocabulaire fran-
reflets du feu dans cette étude, l'atmos- Marec a été enlevé par une pneumonie
phère .enfumée de l'intérieur sont d'une après, quatre jours seulement de maladie Première Série nel, il s'agit aussi du développement in- çais esl pauvre en termes précis concer-
observation fine et délicate, mais, mon le 8 Février 1920. Né à Paris il appartenait tellectuel de la Basse-Bretagne. nant les choses de la campagne, herbes,
Dièui pourquoi lès toiles de cet artiste sont- à une famille purement bretonne originaire Soniou koz Brezonek Rien n'est plus profitable que l'usage- plantes, animaux, actions et observations
elles tant cirées 'l •_> ! U de^Quimperlé.
SOMMAIRE : de deux langues : c'est ainsi qu'on ap- journalières, tandis que dans le vocabu-
Les œuvres très personnelles de M. Disciple de Jean-Paul Lauren», dont il
Louis Maasln sont une symphonie en fut l'un de» plus remarquables élèves, mais prend à ne pas se payer de mots et à pé- laire breton ces termes abondent ; en
Ar Pillaouer.
bleu. Sa « Procession le soir » et ses « Bar- dont il appliqua la rigoureuse facture Greg al Lonker (Julig ar Ververo). nétrer jusqu'au fond des idées, il condi- essayant d'absorber le breton dans le
ques vaporeuses » sont supérieurs à sa des sujets d'inspiration toute différente et Ar C'hloareg IMeo'het (se chaule en tion toutefois que l'usage n'en soit pas français, on réduit donc, en quelque sorte,
« Femmf a u ppits, i\ Concarneau. » très personelle, l'étude de la vie des Hum brelon, en français et en itthn). machinal et que la comparaison plus ôu - la rapacité intellectuelle des bre onnants.
M. Vlvaël peint les vieilles du Trégor. bles de Paris, M. Victor Marec connut Yann ha Janned.
très jeunes les faveurs de la Renommée moins consciente des deux langues éveil- Sans exagérer non plus la portée de cet
So^deçpiifcfor.t expressif est mis on valeur C'hoant Dlrnezl.
par des tonalités .volontairement éteintes. puiiqu'âgé à peine de 19 ans il obtenait le l'attention et la réflexion de celui qui axiome : « un peuple qui change de lan-
An Durzunel.
une des médailles d'or du Salon pour sa Rlmadellig. les parle. Plus les deux langues parlées
gue change d'&me », il n'est pas moins
« PetiteMalade » dont la puistance d'expres Dam Dam Darinl. sont différentes, plus celte comparaison
«ion révélait déjà un talent exeptioniiel et vrai que du jour où le moule traditionnel'
M. Alex. Fiocre a étudié Ploumanac'h. Bibliographie. sera profitable. La comparaison du fran-
que cinq ans après il se voyait attribuer le de la pensée bretonne serait brisé, cette
Il a peint ce pays éblouissant de lumière 8 gwenneg 4 0 centimes çais et de la langue d'oc, qui'sonl l'une et
Grand Prix et était classé hors concours pensée, pour se plier à de nouveaux
avec des couleurs terreuses que personne pour sa saisissante toile » Lendemain de Envoi 'fraiveo conlro 0 fr. 46, en timbres l'aulre issues du latin, est bien moins modes d'i/xpression, devrait subir quel-
n'y a jamais vues. Paye ». Ces «uccés précoces, loin de le gri poste, adressés à nos bureaux. profitable que la comparaison du français ques déformations.
Ils groupeht pourtant toutes les gammes ser, ne firent qu'aggraver son dilettantisme LENNI T ' KANIT çais et du celtique. Nous avons la chance (Extrait de l'Union Agricole 1918).
de rose, ces rochers et cette chapelle de la
. !
M [Suite) '
buables ne se trouvent pas surchargés du fait de
l'exemption des Kermezou père et (ils.
Cette famille disparut très tôt après son anoblis-
—
rice, Henry Provost,' Hervé le Rouge et Yvon de la
Tour.
Les 4 et 5 septembre 1481, Jean, vicobite de Coët-
Jean dii Garzpern, sieur du Cosker, remplacé par
Guyon le;Sugarde.
Guyon Le Lagadec.
men, Rolland de Roitrenen, seigneur de Pontchastel Tanguy de la Tour.
sement, car elle n'est pas-citée parmi les gentils
On voit par cet acte, et par bien d'autres d'une et OUivier le Moyne, maréchal des logis du Duc, tin- Yvon Le Sugarde, pour son pére.
hommes de Pléugonvon à la réformation de 1441.
teneur analogue, comment s'est formée en Bretagne rent à Lannion la montre ou revue générale de tous Olliviei; Ernault fait moulre en Cornouaille.
la classe de la moyenne noblesse, à laquelle Irop do Les réformations étaient des enquêtes périodiques
les nobles, anoblis et tenant fiefs nobles en l'évêché André Le Bervet. 1 11 >•• i b«. I
gens"inclinent à donner une origine entachée de spo- opérées dans les divers ôvêchés de Bretagne par des de Trèguier. Beaucoup des gentilshommes bretons Yvon Hamon, sieur de Penanvern.
Jj»ïion> de tyrannie et de brigandage. Jehan Kerme- commissaires de la Chambre des Comptes pour re- qui comparurent à c i t t e montre devaient, sept ans Yvon dé Launay.
H»fi et gon'flts sont des paysans aisés, labourant u s e chercher et faire rentrer dans le r a n g d» la roture Yvon du Kerloaguen, sieur de L e s g u e n ( a u j . Lesven)
après, tômber glorieusement à la bataille de Saint-
terie fertile el productive ; 'ils possèdent assez de ceux qui avaient usurpé à tort la qualité de nobles, Mahé Kerstrat.
\ubin-du-Cormier, en défendant l'indépendance de
bien po^P s'équipe? d'uno bonne armure, de solides afin de bénéficier des exemptions de dîme, de tail e Jeanne Goasguennou, veuve.
leur pays De Plougonven se présentèrent :
chevaux et s'entretenir à l'armée ducale : peut-être et de fouage accordées aux genlilhommes. Celle de Even Le Ruz, (Le Bouge) pour Catherine Ruz.
Iehan de Kerloaguen, sieur de Rosampoul, ex-
le pére a t-il déjà pris les armes lors de la trahison 1441 fut faite à Plougonven par un e; fant de la par- Maîslre Yves Kerloaguen.
cusé pareequ'il a la j a m b e rompue, et son fils de la
de».Penthièvre, en 1420, pour délivriT et sauver son ro sse, Maurice de Kerloaguen, président aux Comp- Pierre Le Bervet (1).
maison du Duc et lieutenant du capitaine de Moriaix.
souverain ; peut-être a-t-il épousé la fille de quelque tes. On y compta 15 nobles d'extraction bien établie, Guillaume do Kerloaguen, sieur du Garspein, fils
seigneur voisin peu fortuné. Il a été recommandé au 5 au lief du duc, 10 au fief de Monlafilantou Bodister ; du précédent, en équipage d'homme d'armes (1), (A suivre).
duc probablement par Maurice de Kerloagucu, ijui les premiers étaient Hervé le Seneschal, Thomas le avec deux archers en brigandine (2), lance, page et
remplit, près de oelui-ciles f o n d i o n s de conseiller et Rouge, Jehan du Méué, Guillaume de Kerloaguen cou»tilleurs (3).
et de président à la Chambre des Comptes. et Guilluutne Kcrstvat ; les seconds se nommaient L. LE GUSNNEC.
Guillaume Iveraudren, de la garde du duc.
Jean. Y l'anoblit donc avec son .fil", c'est à dire Hervé de Gaspcrn, Marguerite de Quistillic, Maurice G u i l h u m e Morice, de la garde du duc.
exempte de l'imposition roturière du fouage les de Kerloaguen, Yvon Rochuel, Yvon le Moguerou, Jehan Salaûn.
terres qu'ils {nanœuvrent, et leur permet de se gou- Jehai: Morice, Jehan Salaûn, Yvon le Flochic et Eveil
verner noblenxenl, c'est-à-dire de partager leurs le Lagadèc. (1) En armure eomplcte de chevalier.
héritages selon la règle des deux.tiers h l'aîné et du Vingt deux ans plus tard, en 1463, a lieu une nou- (2) Guiiusse légère formée de lames il'anier clouées sur
cuir lia corf.
d e r n i e r s tiers entre tous les cadets. Mais il leur im- velle réformation des nobles de Plougonven ; elle y (8) Soldat armé d'uu'côuiolas, qui achevait les ennemis
pose, eu balance de < os privilèges, l'obligation de dénombre 16 gentilshommes, dont "plusieurs déjà 'ronvoràés'iiar l'homme d'urmesT.' (1) Pol de Courcy. Montres de Trèguier et de Goitt*.