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wm gazeten an holl
ABONNEMENTS INSERTIONS :
Rédacteur - Administrateur :
Morlaix-Ville
Département et limitrophes.
Autres départements
. . F. G O U R V I L
Annonces Judiciaires et diverses. .
Réclames
Faits divers. . .'
0 fr. 40
0
0
50
75
Vretoned vad.
Etranger 4, Rue ÌS otre-Dame, MORLALX Prix à forfait pour les annonces de longue durée
CABINET du PRÉFET
o u z p o l i t i k a b e t . A n holl d u d a s k i a n t ,
a v o l o n t e z v a d , a c ' h a l l en e m g l e v e t
AUX BRETONS nant déclarer que ce relèvement nous pa-
raît presque impossible sans une réforme
complète de l'administration en France ;
ha laboûrat war arpoent-zo a-gevred,
A N N O N C E S C H E R S COMPATRIOTES, étaient cultivés chez nous aux différents et disons que cette réforme, tous les Fran-
JUDICIAIRES fors p e t r a v e a - h e n d a l l o c ' h r e d o n
degrés de l'échelle sociale, comme ils de- çais éclairés que n'arrêtent nulle arrière-
ET LÉGALES relijius h a g o zonjezonou politik. Nous mettons aujourd'hui entre vos pensée politique ou nul intérêt mesquin,
vraient et pourraient l'être, si l'exploita-
mains les destinées de ce nouveau journal. tous les bons Français en un mot, la ré-
LE P R É F E T DU FINISTÈRE,
tion des richesses naturelles, l'agriculture,
Da h e u l a r r e u z s p o n t u s e m o m p o Le programme que nou'o fui avons tracé clament avec nous. En effet, seules la
le commerce et l'industrie y étaient arri-
Vu l'article 23 du décret du 17 février p a o u e z treuzi e p a d t o s t d a b e m p ne peut êlre développé en totalité dans ce décentralisation administrative et l'appli-
1852 ; vés à leur maximum de rendement, il n'y
bloaz, e zo m u i o e ' h e z o m e g e t b i s k o a z premier numéro ; son exposition fera le cation du régionalisme peuvent pleine-
Vu les circulaires de M. le Ministre de aurait plus à nos yeux de Question Bre-
a Unuaniez h a g a Emgleo evit g a l l o u t sujet d'une série d'articles à venir. Cepen- ment régénérer la France, en favorisant
l'Intérieur des 27 octobre 1880, 9 avril tonne, et ce journal pourrait nous appa-
1900 et 30 novembre 1917; a d s e v e l Breiz h a g a d c ' h o u e z a d'ezi dant, nous voudrions que la simple es- la vie intense, le libre jeu des énergies
raître à nous-mêmes comme une chose su-
quisse des grandes lignes de ce pro- et l'épanouissement fécond de l'indivi-
ARRÊTE : eur vuhez nevez. perflue. Mais nous n'en sommes malheu-
gramme suffit pour marquer la position dualité de chaque province, de chaque
Article 1". — Le tarif du prix d'inser- reusement pas là, ainsi que nous le dé-
que « Mouez ar Vro » veut prendre et en- région française.
tion des annonces judiciaires et légales Evit a r r u o u t eno, eo red d'ar Vreto- montrerons ; et nous trouvant devant un
prescrites par le droit civil, les codes de tend conserver dans le journalisme en
ned en em' a n a v e z o u t h a g a n a v e z o u t état de choses défectueux, il est de notre
procédure .ou de commerce et par les lois Bretagne.
g w c l l o c ' h o b r o . S i o u a z n ' e u s k e t màir- devoir de tûcher de l'améliorer. M o u e z a r V r o combattra donc en
spéciales nour la publicité ou la validité
des actèsjttAi i>rocédures ou des contrats, teze e r bed koz e u r bobl, eur. o u e n n Notre organe est voué à ce qu'on ap- liaison avec les grandes organisations ré-
Nous croyons pouvoir, dès maintenant,
est fixé ain&Tcm'ilsuit, à tilre exceptionnel, dud a ouezfe ken nebeut é j d r i f t d i w a r pelle la Question Bretonne, c'est-à-dire au gionalistes de France et de Bretagne,
pour l'année Tifl9, savoir : par ligne de .'18 affirmer que les améliorations qu'il sied
relèvement national, intellectuel, artistique pour amener une réforme aussi prompte
il 40 lettre^, A^waclères petit romain, benn o histor, o amzcr d r e m g ^ i ' ^ t a d d'apporter à cet état de choses ne sont
et économique du pays breton. que possible du système actuel.
40 centimes pour tout le département, o b r o eu h e u r a v r e m a n , a n ' e m a n a - ni d'ordre confessionnel, ni d'ordre poli-
sans addition ÎTaucune sorte. soiL pour vezfe n e b e u t o e ' h e t r e z o o - u n a n e g e d Ces deux mots de Question Bretonne, tique, et que le relèvement de la Breta-
les titres, soit pour la délivrance à partie gne ne saurait être l'œuvre exclusive d'une En attendant que la répercussion de
de l'exemplaire certifié et légalisé. Ce ar Vretoned ! très souvent mal interprétés, nous vau-
dront peut-ôtre encore une fois de* pro- secte, d'un parti ou d'une classe sociale. celle réforme se soit fait sentir dans l'En-
tarif sera réduit de moitié pour les ventes
judiciaires d'immeubles dont le prix ne T u d n a a n a v e z o n t k e t o b r o evel testations partant de deux camps opposés. Ce relèvement doit, selon nous, s'eflec- seignement, notre journal tâchera de sup-
dépassera pas 2.000 francs (loi du 23 m ' e o d l e e t n a e ' h e l l o n t k e t lie z e r v i c h a Le premier protestataire, imbu du dogme tuer avec la collaboration de tous les Bre- pléer à l'inconcevable, l'injuste, la mons-
octobre 1884). rigide de Y Unité et de l'Indivisibilité fran- tons de bonne foi, unis sur un môme ter- trueuse lacune que contient celui-ci, qu'il
e r v a d , t u d na n e m a n a v e z o n t k e t e t r e z o
Article 2. — Devront êtrd insérées soit officiel ou privé, en ce qui concerne
n a e ' h e l l o n t k e t en e m g a r o u t . A r re ze çaise, nous accusera de faire œuvre anti- rain pour l'accomplissement d'une tâche
gratuitement dans les journaux du dépar- la formation bretonne des masses. C'est,
tement, les annonces et publications oui a zo evel e s t r e n , h a g a l i e s evel e n c - nationale, en favorisant le particularisme dont tous doivent également retirer les
seraient nécessaires pour la validité des provincial, propre à diviser entre eux les fruits. en quelque sorte, toute la Bretagne que
b o u r i e n a n eil ouz egile ; h a d r e - z e nous aurons à révéler, à faire compren-
contrats et procédures dans les affaires individus d'une môme nation ; le second,
suivies par application de la loi sur l'as- labour talvoudek abet na e'hellont humanitariste, dont les regards embras- Cette collaboration, cette union sont dre et aiiner à la ma*se de nos lecteurs
sistance judiciaire. o b e r evit o m a d d ' e z o h o l l . D i w a r an sent de larges horizons, nous en voudra possibles comme elles sont nécessaires ; qui l'ignorent. Outre les nouvelles loca-
Article 3. — Ampliation du présent hors d'elles rien de définitif ne sera fait les et régionales, nous publierons donc
Dizunvaniez h a g ar Gasoni, biskoaz de borner l'univers aux frontières de la
arrêté sera adressée à M. le Ministre de
tra vad abet n'eus diwanet. Bretagne et de rétrécir encore l'idée de pour la Bretagne, parce que de la désu- régulièrement des aperçus d'histoire et de
l'Intérieur, à M. le garde des Sceaux, à
M. le Procureur Général, à MM. les Pro- « Patrie » pour le plus grand préjudice du nion jamais il n'est sorti d'œuvre féconde. géographie de notre pays ; nous travaille-
cureurs de la République et aux divers B r e i z , b o n B r o , a zo e u r v r o g w e s t - « Progrès humain ». Mais pour arriver à l'union nécessaire il rons à cultiver la langue bretonne, à vul-
journaux publiés dans le département du let d a veza p i n v i d i k a s p e r e d h a g a faut que les Bretons se connaissent et se gariser l'étude et l'application des arts
Finistère. Ces journaux devront le repro- V o u r p e u que l'un et l'autre veuillent comprennent mieux entre eux ; il faut que bretons et à mettre à la portée de tous,
duire en téte du premier numéro qui v a d o u mai* g o u e z o m p l a b o u r a t éviti.
bien considérer notre e'Jort avec atten- ceux d'entre nous qui aujourd'hui se pré- les questions économiques intéressant di-
paraîtra après notification. Evit kement-ze e kinnigomp hirio
tion et sans parti pris, ils s'apercevront tendent à l'opposé des idées de leur voi- rectement la Bretagne.
Ouimper, le 'M Décembre 1918. d ' a n holl Vretoned e u n d o a r e d ' e n e m
immédiatement qu'il n' a rien de régressif sin, arrivent à se découvrir des affinités
Le Pré/et, anavezout, d ' e n em unani h a d a labou-
ni de subversif. L'Idée bretonne en soi, et des aspirations communes avec ce voi- M o u e z a r V r o sera de cette manière
SIGNÉ : Pierre GENEBRIER. rai, w a r d a c h e n o b r o .
ne saurait être plus anti-humaine qu'elle sin, dans le domaine de l'idée bretonne. un journal instructif, varié et vivant, que
n'est anti-française, et nous affirmons chacun pourra trouver plaisir à feuilleter.
il louez ar Vro a r o i o d ' e o c ' h b e p M o u e z ar V r o se propose d'être,
hautement que l'œuvre qu'elle nous ins-
tri mab. Ar c'hosa, Cheun, a jomas er An daou gos, war bouez beva divis ha gaout o vale etouez an dud, met ne peus Cheun, deuet da vezf. tur, a zimezas da
TBI MÁB (i)
gaer da zikour e dad da d e l ; an eil, Sezni, labourat start, a zelc'has d'o mab kosa ket, rak ne gomprenes ket pegen kasaiis Chef an Tibalann, inianvez iaouank gant
eur spered lemm a baotr, a ieas da Lez- eun tamm bara lia dilhad dibikous, ¿net out. Eun trepagn a peus bet, ne peus ket daou a vugale. An daou bried iaouank,
neven da ziski ar vicher a galvez, ha Biel, n'eus forz da beleac'h e ica eus ar gear, e hen laeret, ha da dud a vijc latven, ma eleac'h ober o ziegez (• unan, a jomas da
ar iaouanka, pa oa deuet war an oad, a vijent enkrezet gantan, ar c'heaz furzod. vije an diveza, ma vijes diwar ar mare veva e ti an daou goz, divisoe'h oa evito.
Kontaden nevez fellas d'ezan mont da Vrest, da gla*k e Eun dervez, o tont d'ar gear eu - ar bourk, dizounet diouz an hosteleriou. N'eus den Abenn eur pennad mat a amzer goude,
gant Locïz AR FLOC'H rest. Ar paotr iaouank, eun tamm berr a Cheun, torn d'e c'henou, a gavas war e ebet er barrez ken fall oc'h e dud evel ma Cheun, gant e w r e g hag e vugale, a ieas
spered, a zentas oc'h eur stultenn frou- lient daou ganfard eus a Wiseni. — « Me z'out-le, ha ma pije eun lam kalon en da da bardoun Lezneven, da welet Sezni h a g
k à.! . . y
dennus, a ieas da heul eun amezek hag a eo ar gwella goaz a zo er vro, c'houi greiz, ec'h en emstrinkfes e-harz o zreid, e familh. Sezni a oa ar voul gantan e Lez-
Gwechall goz, araok ar Reveulzi vras, e c'houlenfes pardoun oulo, e lavarfes
roas d'ezan da gredi n'oa netra da ober e n'och nemet daou zanvad, n'och ket d'in neven, brudet oa dre oil ar c'hanton evit
edo o chom e parrez Korlouan, eun toer- d'ezo e fell dit beza adarre evel pa oas
Brest nemet lipat ar mel a ziver dioc'h ar eun tanva ; ho pruzuna rafen etre va ober benveou labour eus a r re wella h a g
soul, hanvet Yann al Loustik. Yanri a oa bihan, eur mab fur ha sentus. N'oiit ket
mogeriou. Allaz I evel a welimp e k e r z an meudou evel daou c'hleslcer. » arrebeuri eus ar c'henta.
eur marvailher eus ar penn ken la ; ar vu- dtyicl aman da ober eur zermoun d'it,
danevellig-man, nr paourkez paotr a Hag e lcrogas, e krogas e kolierou ar Eur bardaezvez goude koan, an daou
gale lcoulz hag an dud en oad, o devoa met di fen a ran ouzit seac'h lia glaz ober
gouezas e veud en e zourn, e vinaoued baotred en eur skragnal e zent. Kerkent vreur a oa azezet en eur c'hougnig eus al
mil vatier, a c'hoarze leiz o c'horf, pa an disterra poan d'az tud, ma ne fell ket
vije Yann o Iconla eur marvailh b e n n a g e na deuas ket da veza souc'li, e lenn da avad edo d'an douar a stog-e-gorf, evel liorz, hag a goas, e teuas liano eus ar
vezo mor, nag e vag da veza lestr. rak eun eubeul o c'hounit e gerc'li, e gara- dit beza Iaket er goudor. Ma klevan eur
toull al ludti. Raktal ma kavas eur vaouez breur dianket peli a oa.
ne ouias ket ober e chaoser dioc'h e lenn. vellou e r v a n n , e u n trepagn en devoa lapel. grik diwar da benn, e c'halles lavaret
dioe'h e gendere, (1) Yann a g e m e r a s eur emaoul kraouict da vad. Rakse, taol evez1' « Te ne ouezes ket ive e peleach eman
pried. Mac'harid an Teven, e vaouez n'oa Cheun, a r p a o u r k e a z amboubal, adaleg Neuze, a dreuz traonien ha lanneg, e ieas
rak gwelloc'h paotred evidout-te azo bet Biel ? eme Cheun. »
kot a drazur eur gaer a b.-bren, met gwel- m'en devoa desket sevel ar weren d'e d'ar gear e kounnar-ruz, da ober harao
ententet oulo, ha te, ma ne gares diwall, -- « N'em beus bet kelou ebet dioutan
loc'h evit gened ho devoa, furnez ha reli- vuzellou, a vijo aliesoc'h mezo eget dia- ha trouz d'e dud.
a vezo kavet an tu wornout ive. » pemp bloas a zo, Cheun. »
jion grenv, evel he zud en he raok. Yann baf, hag heb mez e chome da alvaoni, da . Feas gant o vab lonker, Yann a ieas da
— « Eun druez eo I... ouspenn ar vez
ne gemere ket eur vaouez evit lie mac'ha- c'hlavourcnni dirag ar poezon melen, keit gemen d'ar mear da lavaret d'ezan pe Pelloc'h goude, Cheun na lipas mui e
evidomp ! Ar vamm, nozvesiou a zo, pa
gni, evit beza ganti evel ki ha kaz, met ma vije e dad a-zevri o tei, evit delc'her doare buez a rea d'ezan ha d'e w r e g ar vourrou diwar ar Melenog, dont a reas a
deu da zonj d'ezi anezan, ne gousk ket
evit he lakat evurus en e ser. Morse ne d'ezan eun tamm bara. Ouspenn ma oa mab kasaus. Ar mear a deuas antronoz zervez da zervez da veza zoken skouer ar
eur veraden, ne ra nemet hirvoudi ha
• i j e gwelet an toer en eun hostaleri ; d r o c h , ( l ) C h e u n a o a c ' h o a z e u r c'hasaüs a vintin pe oa diabafet ar paotr h a g a lava- ar goazed e Kerlouan, gwelloc'h e rea e
skuilha daëlou. » %
tec'hout a rea dioe'h an evach brein, rak zen ; en em ze.vel a rea oc'h e dud e-unan ras : « Diwar ar mare, Cheun, ez eo poent zeveriou a grislen, heug en devoa oc'h
d'it ehana da ober cholori d'az tud, pe ma an evach krenv, met gwin ayad a zalc'he — « Me em beus estreget eur wech
gouzout a rea e chom ar vrud vat e toull hag oc'h an estren, heb an disterra diga-
ne res ket, me a entento ouzit a zoare. dizefot en ti evit e dud, evitan h a g evit goulennet kelou dioutan, laket her c'hlask
an nor, hag e ia ar vrud fall beleg ar mor. rez, ha kaer a oa kas e dorz d'ezan d'ar
Klevet a res I ma rankan dont aman ar vignoned. Al levenez a gemeras adarre dre oll, ha morse kelou mat ebet I »
gear, © kendelc'he bepred da ober talabao
An daou bried o devoa bet digan Doue c'hoaz eur wech all, e vezo daou archer e ti an toer koz leac'h an dristidigez, an
ha da ziskouez e gounnar-ruz. {Da heuilh).
ganen, ha neuze e vezo gwelet piou ar heol a baras war an daou goz, eleac'h an
I. Eur vaouez dioe'h e gandere : une femme
ù ia convenance. I. Dtocli a zinifl sod on bro Douarnenez. mestr, pe te pe al lezen. Mez a dlefes da tan h a g al luc'hed. Daou vloaz goude, Lo«ïz AR FLOC'tL
« M PUEZ AR T VjftO »
iwrru
«'MOTJEZ AR VRO »
FILS
prononça a p r è s mon discours une h a r a n -
LAURE naient le long des ruisseaux d e plaine gue passionnée, voyant en moi « l e sym-
ainsi q u e celles qui leur ont témoi- qu'alimentaient les pluies. Dans l'histoire bole de la F r a n c e mutilée, mais i n d o m p t a -
du travail humain, la « honille verte », b le. »
g n é de la s y m p a t h i e e n cette d o u - 23, Grand'Rue, 2 3 Aleliers : 4 , Place du Dossen, 4
comme on l'appelle, de la couleur des prai-
loureuse circonstance. ries où le c o u r s d'eau paisible e t hésitant P o u r l a langue bretonne
cherche sa voie, est l'ancêtre de la houille
La presse b r e t o n n e a d o n n é e n s o n
blanche.
KERAEZ (Carhaix) temps la publicité qui convenait à la
N o t r e j o u r n a l e s t e n vente chez M. Et c'est u n ancêtre encore j e u n e et vi-
c o u r a g e u s e i n t e r v e n t i o n de M. Bouilloux-
goureux, au c o n c o u r s duquel nous devons
R o u x e l , dépositaire de j o u r n a u x .
faire appel.
L a f o n t , a u p r è s d u Ministre l ' I n s t r u c t i o n QUINCAILLERIE — OUTILLAGE
ROSTRENN (Rostrenen) A défaut de statistiques officielles, dit M. P ublique, pour l'enseignement d u bre-
M E N A G E ÉCLAIRAGE
Mouez ar Vro a vo kavet en gvverz, en Le T r o c q u e r , inspirateur d e l'article, des ton d a n s les collèges et lycées de Basse-
ti an O. Robo, « coiffeur ». r e n s e i g n e m e n t s les plus autorisés, on peut B r e t a g n e . O n sait q u e cette d é m a r c h e
d é d u i r e que les cours d'eau de Bretagne s'est h e u r t é e à l ' i n c o m p r é h e n s i o n e t à
PLOUGONVEN
L a s boys s ' a m u s e n t
c o r r e s p o n d e n t à une puissance de 150.000
chevaux environ en débit minimum, d e
1 i g n o r a n c e d u m i n i s i r e Lafferre, q u i , Maison Veuve MAHO
dans t a réponse au député Quimper,
Ils é t a i e n t deux, qui p e u pressés de re- -270.000 chevaux en débit moyen, c e qui E. PARIS, Successeur
n o u s sert des a r g u m e n t s q u i n e s o n t
j o i n d r e l ' A m é r i q u e , voulaient s ' a m u s e r un c o r r e s p o n d à la production, au cours d ' u n e plus j e u n e s et n'en sont g u è r e meilleurs Í , rue de Brest
b r i n en F r a n c e a v a n t d ' e m b a r q u e r . La année, d e plus d'un milliard et demi d e MORLAIX a - 1, rue de Brest
c h o s e n'est p a s d é f e n d u e ; mais tout d e chevaux-hcure. Le cheval-heure équivalant P o u r a u j o u r d ' h u i n o u s laisserons de
um
m ô m e il y a chez n o u s des m a n i è r e s de approximativement, au point d e vue d e côté cette r é p o n s e ; mais disons tout de
s ' a m u s e r d i f f é r e n t e s d e celles d u F a r -
W e s t , et disons q u e l e s exploits à la
l'énergie, à un kilogramme de c h a r b o n , on
voit que les disponibilités d e la Bretagne
suite qu'il est p r o f o n d é m e n t a t t r i s t a n t de
la voir qualifier de judicieuse et forte p a r Feiz ha Bresz! cidreriemorlaisienne
PRÈS LA G A R E DES MARCHANDISES
en houille verte c o r r e s p o n n d r a i e n t à u n e q u e l q u ' u n qui se p r é t e n d B r e t o n .
D o u g l a s - F a i r b a n k n o u s plaisent infini-
production d'un million et demi environ M. Y. Le F e b v r e , n ' a d m e t p a s que l'on Tolen mis Gwengolo 1919 Distillerie à Vapeur
m e n t m i e u x s u r l'écran q u e réalisés d a n s
de tonnes de combustibles p a r an. puisse être r é p u b l i c a i n et « b r e t o n n a n t »,
nos campagnes. 65. Mistri ha Mestrezed skol. I.-M. PERROT
Mais t o u t e c e t t e é n e r g i e est loin d ' ê t r e c o m m e si le seul fait de c o n n a î t r e le b r e - 68. Eurusted w a r a r n i e a z . . Mibeuflibourer-doui'
Donc les d e u x Yanks a p r è s avoir b r û l é
t o u t e l'essence d e l e u r voiture v i n r e n t
s ' é c h o u e r e n pleine nuit e n t r e P l o u -
exploitée, ainsi qu'il ressort de la statisti-
q u e d e 1916, c o n c e r n a n t l'utilisation des
ton, de le p a r l e r , et m ê m e de le cultiver,
71. An danevellou
7 3 . Pevar Bloaz
pouvait influer f â c h e u s e m e n t sur les des- 8 1 . Lezen ar Pansionou
Y. M. G.
ALAN IAN
D R DUJARDIN
Pierre HUET
tinées d u r é g i m e républicain ; à plus 84. Evit œirel oui ar c'tog ii mil... F. M. B. CIDRES
g o n v e n e t L a n n é a n o u . Le ravitaillement forces h y d r a u l i q u e s d a n s les 5 d é p a r t e - 86. Ar Goulen-Eured . . . . ; . . P. TR.
d a n s ces p a r a g e s n'est pas p r é c i s é m e n t ments bretons. f o r t e raison il déplore q u e des républi- 88. Keleier ar Miz E. A. M. & E A U X - D E - V I E DE C I D R E
cains qui ne s o n t pas B r e t o n s , c o m m e 93. Divunadennou PER HA POL. ACHAT
facile, et leurs tentatives p o u r s o p r o - Il y aurait en Bretagne, en chiffres ronds,
MM. D o t t i n , d o y e n de la faculté des lettres P e m p g w e n n e g a r pez DE VIEUX CIDRES ET DE LIES
c u r e r de l'essence au b o u r g de P l o u g o n - 3.770 usines h y d r a u l i q u e s aménagées, r e -
p r é s e n t a n t uu tolal d e force d e 22.200 de R e n n e s et B o u i l o u x - L a f o n t , d é p u t é du Moullerez ar Goaziou. — Montroulez. POUR LA DISTILLATION
ven r e s t è r e n t si bien vaines q u e force leur
f u t d e passer la nuit d a n s leur a u t o , à chevaux, ce qui revient à dire que la Bre- Finistère, originaire d ' E t a m p e s , s'intéres-
tagne n'utilise que le dixième environ d e s e n t à l'avenir de la l a n g u e b r e t o n n e , et
l'endroit ou elle avait d û s ' a r r ê t e r f a u t e
d e c a r b u r a n t , non s a n s avoir é b r a n l é les
paisibles échos d e l'Arrée d e n o m b r e u x
sa puissance h y d r a u l i q u e disponible.
Q u e les initiatives p r i v é e s et les p o u -
que leur intérêt se t r a d u i s e en actes. Son
mécontentement apparaît mensuellement
MACHINES AGRICOLES
voirs p u b l i c s se m e t t e n t r a p i d e m e n t d'ac- d a n s la Pensée Bretonne. D a n s le n u m é r o RECOMPENSES A TOUS LES CONCOURS
c o u p s de revolver.
c o r d p o u r lui faire r e n d r e son m a x i m u m , du 15 a o û t d e cette r e v u e , il appelle les
L e l e n d e m a i n m a t i n , vers 11 h e u r e s ,
les c o u p s d e feu r e p r e n a i e n t e t les d e u x
et dans q u e l q u e s m o i s c h a q u e rivière, ruis- démarches en faveur d e notre langue ANCIENNES MAISONS G U I L L E M A R T & N I C O L A S
seau d e Bretagne deviendront généra- « mouvement tournant ».
soldats riaient l e u r c o n t e n t . A 15 h e u r e s
et d e m i e , ils s e p r é s e n t a i e n t chez M.
t e u r s d'électricité ; la c o n s o m m a t i o n d u
Il est un mouvement plus subtil et plus
J . D U P E N H O A T , Successeur
g a z p o u r r a i t ê t r e r é d u i t e au tiers, et celle habile dont certains républicains risquent
Troadec, à Croazou-Meine, et sans pro- TÉLÉPHONE 5 0 TÉLÉPHONE 5 0
d u pétrole à un q u a r l p e u t - ê t r e . Or, avec d'être les tristes victimes. Nous voulons
vocation, firent feu à b o u t p o r t a n t s u r
c h a q u e kilo d e c h a r b o n b r û l é , c h a q u e p a r t e r du mouvement en faveur de la lan- LOCOMOBILES
lui, en d e m a n d a n t à boire. Léon T r o a d e c ,
litre de p é t r o l e c o n s u m é c'est d e l ' a r g e n t
NOUVEAU SEMOIR ARTICULÉ
19 ans, qui allait le servir, reçut d e u x gue bretonne et de son enseignement dans
f r a n ç a i s qui file e n A m é r i q u e et en An- les écoles, dont M. Dottin s'est fait l'inter-
A DEUX R O U E S Pressoirs, Moulins à Pommes
c o u p s d e revolver, dont l'un lui brisa 11 ache-Paille, Broyeurs d'Ajoncs
g l e t e r r e ; et e n c o r e si on était a s s u r é d'en p r è t e dans les milieux universitaires e t
l ' a v a n t - b r a s droit et l ' a u t r e t r a v e r s a l a
dont M. Bouilloux-Lafond /'qui n'est p a s
B A T T E U S E S Brabants, Griflons, etc.
avoir p o u r son a r g e n t I...
clavicule, p e r f o r a les p o u m o n s et sortit M a n è g e à Moteur, à V a p e u r
plus breton que M. Dottin) s'est fait le dé- ÉCRÈMEUSES. «' PERSOON "
p a r l e t h o r a x . M. le d o c t e u r AulTray, Le peintre Lemordant, l'un des plus fenseur au parlement. Nous r e g r e t t o n s in-
a p p e l é aussitôt, d é c l a r a l'état d u blessé
g r a v e et ses j o u r s en d a n g e r .
p u r e s g l o i r e s d e l a B r e t a g n e , l ' u n e des finiment de voir M. Bouilloux-Lafont, q u i
est actif et dont les moyens politiques e t
EN FER -
plus n o b l e s et des p l u s d o u l o u r e u s e s vic- Plans e t Devis sur Demande
La g e n d a r m e r i e d e Morlaix et de Ploui- financiers p o u r r r a i e n t servir il mieux, s'em-
times de la g u e r r e , a v e u g l e , i n f i r m e , souf-
g n e a u , avisée, s'est mise en c a m p a g n e à b a r q u e r à son tour dans cette fâcheuse
r a n t , f u t appelé il y a q u e l q u e s mois e n aventure qui ne peut faire le jeu que de la S E R R U R E R I E D'ART F E R R O N N E R I E
la r e c h e r c h e d u m e u r t r i e r , mais s a n s
A m é r i q u e p a r l'Université H a r v a r d , qui partie la plus réactionnaire d e ses élec- DEMANDER LE CATALOGUE SPÉCIAL
r é s u l t a t . L ' a u t o a été a b a n d o n n é e p a r les
lui avait d é c e r n é a u p a r a v a n t u n prix d e teurs bretons. Le j o u r où on a u r a accepté
c o u p a b l e s . On y a trouvé u n b r o w n i n g
c h a r g é , u n e m o n t r e ; elle porto le m a t r i -
cule U. S. 1.538 B. S. T . Elle a p u ê t r e
10.000 f r a n c s , p o u r p r é s e n t e r son œ u v r e
picturale a u public d'outre-atlantique.
l'enseignement officiel du breton dans les
écoles cl les collèges, on a u r a p o r t é une
atteinte très fâcheuse à l'enseignement du Pevue mensuelle d'études pour la défense des intérêts nationaux
•xs m
volée au c a m p a m é r i c a i n , il y huit j o u r s . M. Ch. Le Goffic d a n s La Dépûclicde Brest français et on a u r a , en e n c o u r a g e a n t une Intellectuels, économiques et artistiques de la Bretagne
L e s officiers a m é r i c a i n s p a r o r d r e d u du 8 S e p t e m b r e , c o n s a c r e à ce mission- p r o p a g a n d e audacieuse, hostile à l ' i n - Rédacteur en Chef : PIERRE MOCAER
m a r é c h a l - p r o v o s t , sont arrivés s u r l e s naire d e l ' â m e f r a n ç a i s e et aussi de l ' à m e fluence f r a n ç a i s e et républicaine, p r é p a r é
P r i x do l ' a b o n n e m e n t a n n u e l : 8 f r . — ( E t r a n g e r : 1 0 f r . )
lieux e t p r o c è d e n t à une e n q u ê t e . L e s b r e t o n n e , q u e l q u e s lignes p u i s s a m m e n t p o u r la Bretagne des heures difficiles. r ,r
Les abonnements partent du l* Janvier et du l Juillet
d e u x s o l d a t s ne sont p a s e n c o r e r e j o i n t s gravées. D o n c p a r c e q u e f r a n ç a i s et r é p u b l i c a i n , et sont payables d'avance.
« La lumière ne lui pas été r è n d u e encore, Adresser tous Manuscrits, Carrespondintes el Mandats, i M. GOCRVIL, k, rut Nolre-Dim«, Morliii
SKRIGNAK M. Le F e b v r e n e p e u t se faire à l'idée de
- la l u m i è r e des sens. Il vit t o u j o u r s d a n s voir l e b r e t o n enseigné e t cultivé. Ah I S O M M A I R E d u N u m é r o de S e p t e m b r e
Avis à M M. Chasseurs. — La Socié- leiAônèbrcs. Mais toute cette nuit amassée
té d e Chasse d e S c r i g n a c , prévient le s'il s ' é t a i t a g i par exemple du P o l o n a i s , Pierre Mocaër.... L'Histoire locale à l'École. Roman de Kerméné.... Brocéliande.
p u b l i c , q u e la c h a s s e est g a r d é e s u r tout sous ses paupières n'empêche pas l'im- Lionel Ileuzé Essai sur la Renaissance Jules Gros I)ek devez e Verdun.
du T c h è q u e o u d u Yedish, la q u e s t i o n d'une architecture régionale François Vallée An Anoiou-pobtou.
le t e r r i t o i r e de la c o m m u n e . mense irradiation d'une des ûines les plus
était vite résolue ; il fallait ê t r e u n e k r a - en Bretagne. Chronique.
lumineusement communicatives que j ' a i Yvon Crocr[ Matilin art Dali. Bibliographie.
LANMEUR connues. Il paraît, enveloppé d e linges, p u l e d ' A l l e m a n d p o u r r e f u s e r à un p e u p l e
La Société de Chasse prévient le étayé de béquilles, p o r t é quelquefois s u r le droit d e p a r l e r et d e cultiver s a lan-
M O R L A I X , I m p r i m e r i e A. L A J A T , 31. r u e d e s F o n t a i n e s , MORLAIX
p u b l i c q u e la c h a s s e est g a r d é e s u r tout une civière d'ambulance, et sa seule appa- g u e . . . Et c h a c u n sait q u e ces Allemands
le t e r r a i n louée p a r elle d a n s la c o m m u n e . rition met c o m m e u n e a u r o r e d a n s la salle. é t a i e n t d ' i n f â m e s réactionnaires. P a r - Le Gérant : F . GOURVIL.
A (J •
« MOUEZ AR VR0 »
MOUEZ ar VRO
pe fera pas de politique
Parce que...
Si ou se représente tout un peuple
s'occupaut de politique, et, depuis
le premier jusqu'au dernier, depuis
le plus éclairé jusqu'au plus igno-
¿e$ Poète))
rant, possédé de la manie de discuter
sur les affaires publiques et de met-
Les B a r d e s e t P o ô t e s Nationaux dans son recueil quantité de pièces qui tre la main au gouvernement ; si Sous celle rubrique nous publierons chaque s e m a i n e d e s p o é s i e s et
d s la B r e t a g n e Armoricaine n'ont jamais eu que de lointains rapports l'on observe les effets que cettema- d e s c h a n s o n s (ces d e r n i è r e s a v e c m u s i q u e , d è s q u e les c i r c o n s t a n c e s n o u s
avec de la vraie poésie et qui dépiautent
Anthogie générale contemporaine (XIXe- à côté d'autres poèmes vraiment beaux et ladie produit dans l'existence de le p e r m e l l r o n l ) . Ce s e r o n t t a n t ô t les p l u s j o l i e s fleurs d u folk-lore d e B a s s e -
XX' siècles), par Camille LE MIÎRCIER inspirés.
D ' E R M , préface d'Anatole LE BRAZ.
milliers d'êtres humains ; >i l'on cal- Bretagne, t a n t ô t les œ u v r e s d e s m e i l l e u r s b a r d e s ou p o è t e s et m u s i c i e n s
Moi-même, dont tout le bagage poétique
1vol. 120X186«»» ; XXIV + XXXV -f «03 tient dans une demi-douzaine de poésies cula le trouble qu'elle apporte dans
pages. B E N N E S , Plihon et Hommay ; P A R I S , d'expression bretonne que nous ferons connaître à notre public. Nous
françaises et bretonnes qui ne sont, hélas ! chaque vie, les idées fausses qu'elle
Edward Sansot, éditeur. Prix : 7 fr. pas toujours, de la meilleure venue, j'y a c c e p t e r o n s a v e c p l a i s i r les e n v o i s q u i n o u s s e r o n s faits, m a i s p r é v e n o n s
met dans une foule d'esprits, les
L'édition de cet ouvrage étant ii l'heure ligure sans mon autorisation préalable et
qu'il est à peu près épuisée, en parler dans suis catalogué comme barde national. sentiments pervers et les passions d ' a v a n c e q u e n o u s s e r o n s o b l i g é s d'y f a i r e u n e s é l e c t i o n , p o u r n e p a s faillir
ces colonnes peut sembler superflu. M. Le Mercier d'Erm, se serait sans doute haineuses qu'elle met dansunefoule à n o t r e b u t , q u i est d ' i n c u l q u e r au p e u p l e la n o t i o n du b i e n et du b e a u .
Je tiens cependant à en dire quelques passé de mou sonnet, mais, il tenait dur d'âines ; si l'on compte le temps en-
mots : ils serviront à faire prendre à comme du fer à reproduire une lettre
levé au travail, les discussions, les
Mouez-ar-Vro, position vis-à-vis de cer-
taines théories que je me refuse t\ consi-
écrite en 1909, à Ar Dobl, où je faisais plus
ou moins profession de séparatisme. pertesde force,la ruine des amitiés, M aflimin an Dali Nag hen a sko, Iann va c'hompcr,
dérer comme dangereuses, t\ l'exemple J'avais 20 ans, à l'époque, et combien, par- Gant he zounorezik lirzin
d'anti-régionalistes intéressés, mais que je mi ceux qui tiennent une plume, n'ont pas les délations, la destruction de la
crois susceptibles, par suite de la confu- à renier a trente ans, des choses écrites loyamé, de la sécurité, de la poli- Ha d'he heul pa sko Malhurin
dix ans auparavant ? Breizis va c'henvroïs karet,
sion à laquelle ellos peuvent prêter avec la tesse même, l'introduction du mau-
vraie question bretonne, de retarder ou Ces réserves faites et je regrette qu'elles Eo mars guelet penaos e fringer.
vais goût dans le langage, dans le Ilirio siouas me a zo koz.
d'entraver la solution de celle-ci. aient dit porter sur le fonds même cíe l'ou-
Avant même que personne ne songe à vrage, rien ne m'empêche de rendre hom- style, dana l'art, la division irrémé- Ag a bel gueach e nieuz sonet
l'en accuser, M. Le Mercier d'Erm se détend mage au talent qui a présidé à la présen- di ible de la société, la défiance, l'in- Bel oun e Paris, eun devez,
« plusieurs reprises dans son introduction tation du recueil. L'introduction contient Da zansal en deis hog an noz.
d'avoir conçu son anthologie dans un esprit de belles pages, et les notices concernant discipline... ; si l'on calcule tout cela, O sini dirag ar Roue
de tendance et de parti-pris. Lorsqu'il les auteurs ont été rédigées avec soin, et on ne peut manquer de se dire que Ha mar plij gant faniez Anna
nous dit (Introduction p. XII), qu'il n'a avec une science bibliographique qui l'ait Ilag lien kouls ha tud e balez,
tenu à exclure de ce volume aucun témoi- honneur à M. Le Mercier d'Erm. Les tra- cette sorte de maladie est la plus E klevor c'hoaz var an da .hen,
gnage même outrancier, par quoi l'âme bre- ductions françaises des pièces bretonnes funeste épidémie qui puisse s'abat- Gant ar blijadur a c'hoarze
tonne pouvait s'affirmer, nous le croyons sans être toujours rigoureusement exactes Soun skillruz va boumbr.rd velen
sans peine ; mais pour être exact il eut pu sont la plupart du temps bien faites, et les tre sur un peuple ; qu'il n'y t u a pas A c'hoarze krenv, a c'hoarze pell
convenir qu'il a fait tout son possible qualités que l'auteur a déployées dans cet qui porte de plus cruclles atteintes O lakal lud hör Breiz da drida !
pour n'y introduire que ces témoignages ouvrage, nous font regretter que leur Hep gallout miret da c'hoarzin
à la vie privée et à la vie publique,
outranciers. utilisation n'ait pas été meilleure à cer-
La façon de M. Le Mercier d'Erm d'envi- tains points de vue, et qu'elles aient plus à l'existence matérielle et à l'exis- M'i eo Malhurin an dall O klevet au dall Malhurin
sager la question bretonne, lui valut avant souvent eu à desservir la haine que tence morale, à la conscience et à O tislaga toniou Breiz-Izel.
la guerre pas mal de polémiques et de l'amour. Ar ß o u m b a r d e r laouen
l'intelligence, et qu'en un mot il n'y
discussions passionnées, tant en Bretagne A laka'n dud da zansal
qu'en dehors de notre pays. Pour lui, le eut jamais de despotisme au monde
patriotisme, (le patriotisme breton, du Pour paraître prochainement : qui pût faire autant de mal. Malo-Korred a gear Ahez,
Divar va barriken :
inoins), doit moins s'exprimer en poésie Vocabulaire Français - Breton, de
par un chant d'amour au sol natal que LE GONIDEC. Nouvelle édition, mise à jour et Eun taol sul ! ha soliden Kenia grenadour a Vro G'hall,
FUSTEL DE COULANGES.
par un cri de haine à l'adresse de l'étran- considérablement augmentée par F. VALLÉE.
ger. Or, « l'étranger », ici ce n'est nulle- Polred skanv d'an abaden, A Veritas klevet ivez
ment le Saoz ou le Germain, c'est le Gall, Notre éminent amit nous a envovéenvoyé Ios
le Frank, autrement dit, le Français. bonnes feuilles d'une grande partie dee sson Eur boum soun, ha raktal, Sounerez Mathurin an dall.
travail qui va enfin voir le jour sans tarder. L'idée de rattacher nécessaire-
Certes, nous pouvons dire ici sans Nous aurons l'occasion d'en reparler dans ment à un parti la solution des pro- A dost, a bell e tiredet.
crainte que lu France n'a pas toujours Potred o fringal gé.
observé vis à vis de la Bretagi.c, une irré- ces colonnes à ce moment. Mais, dès au- blèmes qui se posent dans l'ordre
jourd'hui, qu'il nous soit permis de for- Da velet palroum ar soudard
prochable conduite, et si les différents gou- muler un regret à son sujet. Il nous politique est une idée fausse.
vernements français avaient défendu les revient que le tirage de ce Vocabulaire Iaouank e kollis ar g u t l e d . . . IIa da gievet mouez va bombard
droits de minorités ethniques dont ils En politique, il y a des questions
détiennent les destinées, avec l'ardeur serait relativement réduit, et que les ama- An eoslik, ma lavarer mad,
teurs feront bien de se hâter d'en faire dont on peut juger d'après les vues O kana enor ar Velouned.
qu'ils ont toujours mis à soutenir ceux des
minorités ethniques englobées dans les l'acquisition dès sa parution. Celà nous ordinaires du parti dont on se récla- A gali llourroc'h e'n he gaouet
chagrine fort. me, comme, en matière de lettres et
grands empires, nous n aurions pas ici a Il n'y a à l'heure actuelle aucun diction- Ivals ail a vije pinvidik
élever la voix pour réclamer certains de Pa vez dallet e zaou lagad :
naire français-breton présentable en circu- de sciences, on peut juger de cer-
nos droits imprescriptibles profondément lai ion ; le vocabulaire de M. Vallée vient Ha gan hen-me ne joum netra
méconnus depuis des siècles. Mais de là à tains ouvrages ou de certaines doc- An dal! a gœrik Kcmperle.
donc combler une lacune. Pourquoi faut-
assimiler notre pays à la Pologne ou à il que son éditeur, cédant à je ne sais trines aux lumières de l'école à la- E'n he lochen e ribl an dour, Nemet izign va bombardik
l'Irlande dont l'histoire se résume clans un quelle crainte, ait crû devoir en limiter le quelle on appartient. Mais il en
sanglant martyre, il y tout de même une tirage ? Dans quelques mois la lacune Evel an eostik a zoun Hour Da c'hounid va zammik bara.
marge que l'on ne peut franchir sans s'ex- existera encore jusqu'à Dieu sait quand,
est d'autres qui dépassent la hau-
poser à de justes critiques inspirées par la et la chose est des plus préjudiciables à la teur où les querelles sont permises Eire an Izol ag an Elle. Mez a ze pikol fors ne rann ;
raison même. langue bretonne, parce qu'elle décourage aux partis, et qu'on ne saurait mesu-
M. Ko Mercier d'Erm, ayant franchi cette les gens qui veulent se livrer à son étude. Me 'zouno keit ha nia vevin
marge se complaît moinsj beaucoup moins Les éditeurs bretons feraient bien de rer à une échelle aussi mince, Iannik-ar Japel, em c'hichen,
me semble-t-il, dans l'exaltation des gran- Ha deis va maro na gollin
prendre exemple sur leurs collègues comme il y a des chefs-d'œuvre qui
deurs, des gloires, des beautés üe la étrangers qui obéissent toujours au prin- A c'hoari gant he viniou,
Bretagne, que dans la malédiction d'un s'imposent au nom de l'art, et des Nemet va boumbard a va diskan.
cipe : tirer à beaucoup d'exemplaires pour
oppresseur que l'on pourrait croire nussi vendre bon marché, et faciliter ainsi la découvertes qui s'imposent au nom Dreist oll pa zun bord e veren
sanguinaire que le monstre germanique.
Aussi accorde-i-il tout juste une page aux
diffusion des ouvrages de première néces- de la vérité. Evit souplad e vuzellou Tcnnel diouz Kanaouennou Kerne,
sité. p. GOUBVIL. PROBUS.
Proux, aux Parker, aux Le Braz, aux
Le Gofiic, et oublie-t-il quantité d'autres, leor laket war g.rnt anAbadQuéré, moul-
comme Bolland, comme J. Cadiou, etc...,
qui n'ont pas assez su, à son gré, l'aire lel en Urest en ti Kaigre, -1, rue ar C'hastel.
vibrer la corde qui lui est chère, et insuf-
fler à leur œuvre la haine du Gall.
Ayant minutieusement dépouille les Ira-
vaux des bardes et poêles du siècle dernier
ULLETIN D'AB (1900). 274 pagen, gant muzik ha skeuden-
nou.
et ceux des contemporains, il y a décou- AU JOURNAL « MOUEZ VRO Kerneviz a zulc'h sonj diouz Matilin an
vert des accents, très nombreux à la vérité,
qui s'harmonisent avec ses propres senti- Dull, gwelia bombarUer a zo bet anavezet.
ments. Seulement, alors que dans le recueil Je soussigné (nom et prénoms),
E vrud a yeas beleg Paris, lia rener teatr
qui nous occupe, ces accents groupés
avec soin constituent un chœur impres- demeurant à (adresse exacte)
ar Porte Sainl-Marlin, a lakeas ar zoner
sionnant, il ne sont en réalité que de
simples accidents, par rapport à 1 œuvre hag e viniou da rei eun abaden en eur pez
intégrale de l'ensemble de nos bardes et déclare souscrire à l'abonnement d'un an au journal EVÎouez a r V r o , à partir d u .
de nos poètes. en devoa d ar c'houlz-zc berz bras (succès;
Et Dieu sait si l'étiquette de Darde ou de emesk ar bobl : La Closerie des Genêts. Ar
Potte National recouvre souvent dans le
livre de M. Le Mercier d'Erm, de pi- SIGNATURE. roue Louis-Philippe a deurvezas e-unan
toyables faiblesses. C'est qu'il ne sullit
pas, duvantage en Bretagne qu'ailleurs, donl da zilaou an daou Yreton. Tro
d'avoir aligné quelques bouts riniés avec
plus ou moins de science, d'avoir commis Matilin an Dall en Pariz a zo bet. kontet
Morlaix-Ville 5 fr. Aulres départements 7 fr.
quelques vers plus ou moins corrosifs, PBIX DE L'ABONNEMENT dispar en rimou gallek gant Frederik ar
pour entrer définitivement dans le Parnasse Déparlements et limitrophes. 6 fr. Etranger 8 fr.
et pour être un vrai lils de YAuien. L'au- Guyader en e zastumaden La Chanson du
teur, qui cependant est poète lui-même,
n'en a eu cure, et à l'ait entrer de force A retourner rempli et signé à M. F. Gourvil, direcleur-adminislrateur, provisoirement 4, Rue A'olre-Dame. Morlaix. cidre (Roazon ; Caillère, edit. MDCCCCI).
NOTES D'HISTOIRE LOCALE Devant ce rude terroir d'un passé disparu, les laisiens par la nécessité de se protéger contre d'in-
Le Relèvement National
digeziou, labour, konvers ar vro-ze na commun à la grandeur totale de leur pays, mines cornouaillaises me paraît avoir été
d'origine française et allemande.
vezont ket disket d'ar vugale er sko- sans rien abdiquer de leurs croyances ou
Eun amzcr 'zo bet n'eus ket c'hoaz Dans Cambry, nous trouvons les noms
liou ; ha dre-zc ar Vretoned vihan a de leurs opinions politiques. L'idée de de Pourcelet, Schreiber, Balosse, Gesner;
gwall-bell, ma oa Brciz h a g ar Vre-
zo muioe'h dizisk diwar-benn o bro Le rapide exposé de programme que race, en ce qu'elle a de noble et d'humain, et les actes de nais-ance et de baptême
toned ken dizanav en hon Bro h o n - du jeune Prosper, portent les signatures
o-unan eged w a r stad n'eus forz pesort nous avons donné dans le premier n° de l'intellectualisme, l'art, la prospérité ma-
unan ha n ' e u s forz pclec'h. Evit ar de Blavon, Beau, Cramer de Clausbruek,
bro ail eus an E u r o p ; h a g abalamour Mouez ar Vro nous a yi)u de nombreuses térielle d'un pays sont en dehors et au- Dyèvre, Bébulet, etc., qui nont rien de
C'hallaoued, Brciz a oa cur vro gouez,
da-ze ez int lechet da gredi ez eo an lettres d'approbation ; des amis connus dessus de tous les partis ; ni les uns ni les précisément breton. Tous ces person-
hesp, trist, elec'h ma veve tud ken nages étaient des ingénieurs, des contrô-
dud all, h a g ar broiou ail gwelloc'h et inconnus désirent se rallier à ce pro- autres ne peuvent être d'essence exclusi
gouez ha sovajed an Afrik, ha g w a l - leurs. des chirurgiens, des inspecteurs
tud ha broiou eged o zud h a g o b r o . gramme dès maintenant, et veulent nous vement républicaine, ni exclusivement qui formaient une sorte de communauté
leùrus evel mein eun lient b r a s . En
Kement-ze n'eo ket j u s t ; kement-ze aider à le réaliser. Nous les remercions monarchiste ; toutes ces idées et ces cho- aristocratique au milieu d'une population
penn k e n t a ar brezel, pa r e n k a s riji- ouvrière et paysanne, dans les environs
n'eo ket leal. Ar Breton n'eo ket eur des encouragements qu'ils nous adres- ses ont préexisté aux partis, et devraient
m a n c h o u Amiens, Arras, S e d a n , Bcau- immédiats de l'exploitation.
bastard ; skuilh a ra e w a d kenkoulz, sent ; nous tacherons de nous montrer toujours se traiter en dehors d'eux.
vais h a g ail, dont da rêpui dre aman Il est donc assez curieux de constater
rak an Almanted, pehiiii ac4ianomp ha gwelloc'h awcchou, eged ar rc-oll ; dignes de la confiance qu'ils veulent bien C'est donc sur ce terrain d'entente assez que celui qui devait devenir l'un des plus
paëa ra tailhou, koulz h a g ar ro-all, nous l'aire. vaste, que nous invitons à nous suivre populaires des poètes bretons, était de
n'hen d e u s klevet kriadennou souez o * par son père d'origine française et bour-
zud, o kaout dre a m a n eur vro gaër, labourat a ra eus e wella evit b r a s d e r * » non seulement tous les Bretons, mais geoise. Mais bourgeois et français par son
labouret mad, lier maen, konverz, ha pinvidigez ar F r a n z w a r vor, ha Ceux qui jusqu'ici ¿ont demeurés étran- aussi les étrangers toujours- de plus en père, il était noble et breton par sa mère,
w a r zouar ; gant-ze eun dever ri/c eo gers au mouvement br- ton ont pu s'éton- plus nombreux qui s'intéressent à notre une Du Parc de Kerret, et parcelle-ci, il
labour, kaerderiou, kement ha se rattache au meilleur de notre race.
m u i o e ' h a wechou eged el lec'hiou e rei d'ezan ar gelennadurcz a zere ouz ner que nous ayons écrit en tète de notre pays, afin de travailler avec nous pour Celte famille Du Parc, dont la devise
oaint o paouez kuitaat ?... e ouenn, ouz e spered h a g e s t u m m programme les mots de " Relèvement la plus grande, p k s belle et plus riche était : Vaincre ou mourir, Trec hi pe ver-
beva. Ar gclennadurez-zc a zo cur National ". Pour éviter tout équivoque, Bretagne. Nous n'ignorons pas que ce vel ! est une vieille lignée bretonne qui a
O v e z a m a oa k e m e n t a gojou treuz fourni l'un des glorieux champions du
sklerijen evit ar Breizad. B r o - c ' h d l il s'agit d'abord de s'entendre sur le sens terrain est encore bien épineux el qu'il Combat des Trente, l'écuyer Maurice du
o redek diwar-benn e vro, lavaret a importe de le défricher soigneusement Parc.
he d e u s bet a viskoaz ar vrud da skle- de ces mots.
rejed e oa deut ar Breton da gredi e pour que chacun puisse y accéder sans
rijenni ar bed ; na c'hall ket d i n a e ' h Le relèvement d'un peuple est — à nos Proux avait sept ans lorsque son père
oaint gwir, ha na oa hen nemet eur craindre de se déchirer aux ronces, ou de mourut, et à la suite de ce deuil, sa mère
da viken d ' h e bugale he-unan ar pez yeux — l'effort d'une élite en vue d'assu-
paour kêz den didalvez en kever an se blesser sur de perfides se retira avec lui et ses deux sœurs au
a ro gant k e m e n t ar largentez da bo- rer à ce peuple le maximum de perfec - manoir familial de Penn ar-Ru, en Guer
dud ail. chausses - trappes. Ce
blou estrenn. Dcvcr kenta eur Varnm lion morale, intellectuelle, artistique, et lesquin. C'est ici qu'il faut chercher les
Ar brezel en d e u s k o u l s k o u d e laket vad eo soursial ouz he ziegez a-raok le maximum de prospérité économique- défrichage et ce débla- origines de la vocation bretonne du
ar Vretoned, nann marteze d'en em yage Mo nez ar Vro va s'y barde. Au milieu de la colonie française,
ouz tiegez ar re-all : pe ma na ra ket Le principal facteur de ce relèvement de la mine, qui devait compter au moins
anavezout gwelloc'h, m e s da welet gwaz a ze eviti, m a r teu darn euz h e consiste en une éducation nationale, qui atteler dès aujourd'hui. une cinquantaine de personnes, et dont
p e n a o s ma '/.o eur c ' h e m m bennak bugale da veza yen en he c'hever. donne aux individus la notion de leurs les relations avec les indigènes se rédui-
(différence) etrezo h a g ar C'hallaoued saient au minimum, Proux aurait pu
Breiz a c'hortoz ma k e m e r o ar origines, qui les amèjp.o, à se reconnaître grandir sans apprendre le breton, ou son
ail, ar c'hemm-ze a zo e n o r u s evito,
ha n a n n d i s m e g a n s u s evel m'o dije
k r e d e t diagent.
F r a n z eun lamm p r e d e r eus kelenna-
durez he bugale-
RIK.
des affinités et des aspirations communes
dans l'ordre moral, sentimental, artisti-
que ; qui les détermine à concourir cha-
Prosper Proux vocabulaire celtique eut été réduit à
quelques mots usuels qu'il eut peut-être
employés uniquement pour se gausser de
la paysanlaille. Au Guerlesquin, il devait
Mes kement-ze n'eo ket awalc'h. cun dans la mesure de ses moyens à la Le poète dont l'élite bretonne se pré- en être tout autrement ; l'aristocratie
pare à célébrer la mémoire à Guerles - guerlesquinaise n'était pas très nom-
Ar Vretoned na c'houzont ket c'hoaz richesse collective de la nation it laquelle quin, le 21 de ce mois, est né le 20 breuse ; le manoir de Penn-ar-Ru était
tre diouz pelec'h e teuont, petra int, ils appartiennent. octobre 1811, à Poullaouen, où son père, probablement une maison accueillante
petra ' dalvezont, ha petra ' c'hellont Car lorsque nous parlons de « peuple », maire de la commune, exerçait les fonc- au peuple ; en tous cas, son domestique
tions de contrôleur des mii.es. Cambry devait être exclusivement bretonnant. A
ober. Eur vroad tud na c'hall ket nous entendons la nation toute entière, nous donne dans son Voyage dans le
gwellaat, na m o n t w a r - r a o k ma na Que faut-il sans distinction déclassé et de parti. L'ex- Finistère (1), une description assez com-
cause de ses relations inévitables avec
celui-ci, à cause de ses accointances
'nem anavez ket, ma na oar ket petra clusive ne peut être prononcée contre plète de l'exploitation minière de Poul- évidentes avec les petits voisins, à une
e o bet adreuz an amzeriou, h a g al pour bien vivre personne sous peine de sectionner la na-
laouen, en 1794. Quinze années a p r è s
les choses n'avaient guère dû beaucoup
époque où le français était presque com-
plètement ignoré du peuple dans les
lec'h a zalc'h b r e m a n emesk ar pobla- tion, et d'opposer l'une à l'autie deux ca- changer, cl nous pouvons donc, grâce à villotes bretonnes, !e jeune Prosper ne
dou ail. à MOUEZ AR VRO ? tégories d'individus qui peuvent être ani- cet ouvrage nous faire une idée des lieux pouvait rester dans l'ignorance du breton.
où s'écoulèrent les premières années du
Ni, Breizis, a zo eur bobl a 4.000.000 més d'un égal désir de travailler sincère- futur Barz-Kemé. De quelle façon il le maîtrisa, ses Kana-
— Des abonnements. ment à l'œuvre commune. ouennou, nous en donnent une idée.
a d u d ; muioe'h a zo a c ' h a n o m p eged La tradition veut que les Proux soient
Les artisans d'un relèvement national originaires de Suisse ; je ne sais sur quoi A la mort de sa mère, survenue deux
eus poblou an Danmark, an N o r w e j , ans après un second mariage plutôt mal-
ar Suiss, ar Bulgari, ha m e u r a vro doivent donc rechercher tout ce qui est repose cette tradition ; en tout cas, le
Apportez lui le vôtre et ceux de nom de Proux n'est pas d'origine bre- heureux ,Proux fut mis en pension au
ail ; histor h o n tadou a zo dishenvel susceptible d'unir les individus, et écar- tonne ; il se trouve assez fréquemment collège de Saint-Pol-de-Léon ; mais c'est
en France, et Lorédan Larchey (Aima- au lycée de Lorient qu'il acheva ses hu-
tre diouz hini a r C'hallaoued. Breiz a vos amis. ter au contraire ce qui pourrait les dres- manités. On eut aimé savoir quelles
zo cur vro v r a s o e ' h eged kalz a ser les uns contre les autres. Et pour no- nach des noyns, Paris, 1882), l'assimile
au mot proux, qui dans la langue d'oc étaient exactement ses aptitudes à l'école ;
vroiou ail o d e u s urz d'en em ren o- Ha trugarez en ano Breiz ! tre part, nous croyons fermement qu'il veut dire « montagne ». malheureusement, les cahiers et palmarès
u n a n ; eur yez a vez komzet en cur qui auraient pu nous fixer là-dessus ont
existe, en Bretagne, comme ailleurs, un échappé aux investigations de M. Jaffren-
(1) Edition Fréminville, Brest, 1836
r a n v r a s anezi h a g a zo unan eus ar (Voir en 4° page). terrain d'entente où est possible l'union p. 147 à 151. nou, qui a consacré une thèse en langue
— « Ma vije maro, e vije deuet eur pa welas azezet war ar geot eur plac'h — « Goude ma ven tri c'hant, moëreb, noz, pell goude kuz-heol, e veloc'h ar
(2) paper evit kernen d'e dud ! » goz-goz, oc'h ober stamm. an dra-ze ne ra ket, nemet her c'havin walen o rusia, neuze e vezoc'h tost da di
— « Hini ebet ac'hanomp na oar petra « Marteze a zonj e paolr Kerlouan, hou- ar breur paour 1 Iridai a ra va c'haloun va c'hoar, a zo hanter-kant vloaz kosoe'h
d n ï o n j a t clioc'h ar paour keas a m b o u b a l , man, ar vamm-goz-man a anavez va om c'hreiz ». evidon. Eno c rankec'h kouskat, e kreiz
Kontaden nevez
ne ouezomp ket petra eo deuet da veza, breur !... N'eus forz, ne vezin ket kannet — Tennit eus va bizar walen-man, ha etre daou gi kounnaret, a venno sailha
gant Loeïz AR FLOC'H
na petra zo bet oc'h hen poulza da gasaat ha refuzet ganti, mont a ran d'he c'ha- lakit-hi war biz bihan ho tourn kleiz, ha ganeoe'h evit ho trailha etre o dent,
(Kendalc'h)
hag e dud hag e vro. Awechou em beus vout; eur wrac'hgoz cohihcb douetans ». selaouil mal ar c'homzou emaoun o vont taolit evez, paour keas den ».
— * C'houek eo c dud da bep den, bet c'hoant da lezer peb tra, lia mont da Pa oa azezet Cheun etal an hini goz, e da lavaret d'eoc'h : « Keit ma vezo melen — « Ma vezont stag mat, an dra-ze n'eo
Sezni, ha pa deu cm speret ar zonj eus ar redeg ar vro, da welet hag her c'havout lavaras : « Demad d'eoc'h moüreb, skuiz ar walen, e vefoc'h war an hent mad, met netra, kustum oun da glevout chas o
paour keas Biel, e teu an dour em daou- a rejen en eun tu pe du. Met evil beachi oun o vale dre gear, hag aman e vezin mar teufe d'ezi dua, e vefoc'h faziet war c'harzat, moereb. Bennoz Doue d'eoc'h,
lagad. Ar paourkeas paotr, evel aouezes, ez eo red kaout arc'hant, ha n'om eus ket. » brao, eun tachad, en ho kichen. Me a zo hoc'h lient. En noz-man e teufoc'h d'am ha kenavo ! Skuiz maro, poan d'ezan o
n'oa ket eus ar re finna, mont a reas da — Mar kerez e zi da ober eun tamm tro, deuet da Vrest, da welet ha kavet em zi plouz da loja, lia kouskat a reoo'h gant cliom war e ellou, Cheun a en em gavas
Vrest, touellot gant komzou flour eun me a roio dit arc'hant, ha te a roio da bije va breur Biel, dianket trogoni vloaz va zad etouez eur bern raden ». wardro deg heur e koat ar C'hrannou.
amzer, alavaras Sezni da Gheun. » a zo. Aoun braz am beus ma ve maro, — « Ilo polontez bezet great, moëreb ! Bleinet gant c walen, ec'h erruas e lo-
amezeg a roas d'ezan d'à gredi n'oa nelra
da ober o Brest, nemet plega ha dastum. — Great an traou, breur, warc'hoaz e rak ar c'heaz don a oa anter droch ». gant ma kavin va breur, ne ran ket a hen ar wrac'h goz ; daoubleget, met lemm
M'em bije gouzet neuze ar pez a ouezan zia e leo, ha bez sur ne gollin ket va — Ilo preur, va den mat, n'eo ket forz e pe leac'h na war belra e kouskin ». he daoulagad.
amzer, rak eun anter e vezo easoc'h hor maro, met pell eman ac'halenn. — « Ilo preur Biel a gavfoc'h, pe n'eo
hirio, em bije laket d'ar paotr-ze ar pile « Edon oc'h ho kortoz, va den mat, ho
spered, pa ouezimp e peleac'h eman va — « C'houi a oar, moëreb, e peleac'h ket pemp biz a zo war va dourn, mot da
war an I, ha desket d'ezan eo kaletoc'h kwele a zo great er c'hraou a zo stag
breur dianket hag hor mamm a vezo as- eman Biel Loutik, va breur ? ziwall ho peus, grit hervez liou ar walen,
ar vein da derri e kear eget war ar meaz. » oc'h va maner, me a zo vont d'ho kas, rak
tennet kalz d'ezi he buez, pa glevo kelou pe... ».
— « Petra <..A';>keusial hirio I gouzout — « Ya, ha pa ho kwelan, e seblant va c'hi Mindu na zouj den nemedoun, ha
eus he mab Biel.
a ra an hent du Gvnouan ha da di e dud, d'in her gwelet, henvel-poch oc'h outan — « Ober a iin, moëreb, bezit dincc'h va c'hi Plaouf, a zo ken gwas hag hen,
ha ni ne ouezomp keí e peleac'h ema hen. Cheun a la da glask e v r e u r Biel evel daou lomm dour ; ganen-me eo bet war ar poenl se ». ho trailha rafenl e berr-amzez ».
Gouzout a ro e vefemp lawen oe'h e mevel epad tri bloaz ». Eur pennad goude, Cheun a oa asten-
welet l Perak ta neuze ne deu ket beleg Antronoz vintin, goude beza kimiadet Cheun a en em gavas e ti-plouz ar
— « Va Doue 1 mad em beus great net war diou orden balann hir, ha n'oa
ennomp, po da vihana perak ne skriv ket deus e dud, Cheun, eur ialc'had aour wrac'h goz, ne ouias dare po heur na
azeza en ho kichen 1... hag e peleac'h ket iiemeur a lorc'h ennan e kreiz etre
eur ger d'eomp, evit rei d'eomp eus e gantan e godei e vruched, a gemeras penaoz, h« mont a reas da gouskat e
eman va breur neuze o koza, hast am eus an daou gi iud a oa oc'h hen diwall, ne
gelou, fall pe vad 1 » penn an hent evit mont da Vrcst. Tri kichen tad ar voëi eb madelezus.
da glevet, itroun ? » dennenllagad cbet diwarnan.
— A-dra-zur, e tiefe hon dinec'hi holl, dervez oa bet o furchal ar gear-ze, ha den Antronoz vintin, kerkent ha goulou-
hag eur ger hebken digantan hör lakafe enni ne aneveze Gabriel Loutik, eus a — « Tri dervez ha teir nozvez e vefoc'h (Da heuilh).
deiz, an dortezig kant vloaz a oa war-zao,
lawen... Met mar d'oo maro I »... G .rlouan, War mont kuit edo Cheun, o vont beleg ennan »... o rei he ursiou da Cheun. « Em-ber da Lo»Iz AR FLOC'H.
;
« MO U E Z ARTR'O »
Pour se rendre aux fêtes de Proux CARHAIX prix, Cléach, 2- Choquer, 3 ' Bohic ; 2- une nation que pour un individu. EN VENTE
de 13 à 16 ans :. 1 " prix, Le Roux, 2- La culture physique est le procédé le
M. Pape, marchand de porcelaine, a Ecole Primaire Supérieure
de Jeunes Filles
Guillou, 3' Trividic ; III, de 16 ans et au- plus sûr, pour acquérir e t conserver la
sanlé. Je le prouverai ici dans un article
A LA LIBRAIRE LE GOAZIOU
bien voulu mettre son camion automobile dessus : 1. prix, Reungoat, 2-, Cléach, 3-,
ultérieur. Place Emile-Souveslre - Morlaix
à la disposition de nos concitoyens qui Résultats obtenus aux divers examens Kerrien ; ?•. courses ae bicyclettes : 1-,
C o m m u n a l e : !•• prix, P r i g e n t , 2 ' Bohic, Mais outre cette possibilité première et
désiraient s e rendre dimanche prochain pendant l'année scolaire 1918-1919. 3- Rumeur ; II, Régionale^ 7 parlant«! : directe, il en est bien d'autres, plus géné- Koulmig Arvor. — Mouez Meneou Ktrne.
au Guerlesquin. Certifual d'Etudes primaires. - - Sur 7 1" p r i t , Jean Criminec, de Morlaix, 2-, IV)le« ou plus spéciales. 1 vol. in-8°. 196 p., illustrations de Louis
Breton, de Morlaix, 3-, Scouarnec, d e Parmi les premières, j e citerai la lutte L E G U E N N E C . Poésies et chansons bre»
Le camion peut charger une trentaine élèves présentées, 7 ont été admises et 6 contre l'alcoolisme cl les maladies véné-
Lanmeur ; III, Consolation : l " prix, tonnes avec musique. Prix : 3 fr.
de personnes, il reste encore à prendre d é f i n i t i v e m o t reçues. Ce sont : Le Moal, Guillaume Criminec, de Morlaix, 2', Le riennes ; parmi les secondes : le dévelop-
quelques places. Alice (mention bien) ; Ricou, Lucie (men- Deunff, de Plouénan, 3 , Berg. Durant pement des forces mentales (volonté, F. Gourvil. — Buez ar Pevar Mab
tion bien) ; Marie, Jeanne (mention as- toutes ces courses, dos attractions diver- sang-froid, décision, elc...) Emon. 1 vol. 324 pages. Adaptation en
Départ de Morlaix : (Près la Mairie), Je ne parle, pas bien entendu, des possi-
ses comporlant : mât de cocagne, ava- prose bretonne du célèbre roman de che-
Dimanche matin à 8 heures ; Départ du sez bien) ; Prigent, Marguerite (mention leurs de ficelles, coufspsen broueltes, en bilités physiques (force, vélocité, sou- valerie Les quatres fils Aymon. Prix : 2f.75.
Guerlesquin à 18 heures. Le prix du assez bien) ; Berneron, Marie et Auffr^f, sacs, à quatre patles. ont provoqué l'hi- plesse, e t c / qui - ont les eftets directs de
Marie. larité générale. Le concours de danses la culture physique. Jos Parker. — Journal de Village. 1 vol.
voyage aller et retour est de 8 francs.
a été très animé. Le soit-, un bal grand Je démontrerai, dans de prochains ar- in-8'. Vers et prose avec portrait de l'au-
Se faire inscrire au plus tôt chez M. Concours des bourses d'Enseignement orchestre a l'ait tourner de nombreux ticles les relation« nombreuses et étroites teur. Prix : 3 fr.
Gourvil, 4 Rue Notre Dame. primaire supérieur. -- Sur 3 élèves pré- couples de 21 heures à 24 heures. La plus de la culture physique avec toutes les
franche gaieté n'a cessé de présider à branches de l'Education générale. Abbé P e r r o t . — Buez ar Zenl. Edition
sentées, 3 ont été déclarées définitivement
Concours de Tracteurs cette fête, de laquelle jeunes et vieux ont léonnaise. 1 fort volume de plus de 900 pa-
reçues. Ce sout : Guéguen Eugénie, de Professeur ANDRÉ BUSSAC.
ges. Cartonné. Prix : 4 francs.
emporté le meilleur souvenir. Le lende-
La Société d'Agriculture organise, Guipavas ; Guillou Sylvie, de Spézet et main, lundi, Je comité a fait fait célébrer
comme de coutume, son concours annuel, Riou Jeanne, de Carhaix. Abbé Perrot et G. Le Moal. — Bue ar
à 9 heures un service solennel à la mé-
moire de soldats et des marins de la com- Elude de M« ERUSSARD, notaire à Zenl. Edition trégorroise. 1 fort volume,
à Morlaix. le 14 octobre. A cette occasion
Brevet d'Enseignement primaire supé- mune morts pour la France. Tous nos Morlaix, 38, Place Thiers, successeur 995 pages. Cartonné. Prix : 4 francs.
uu concours de tracteurs mécaniques se
rieur. — Définitivement admises p a r remerciements à la musique l'Union Mu- de M0' F L E U R Y et DE LANSALUT. Port en sus.
tiendra, et des essais seront faits dans des sicale, dirigée par son excellent chef M.
ordre de mérite :
Surel, ainsi qu'à ses infatigables musi-
champs mis spécialement à la disposition
Hervé, Marguerite ; Gestin, Marie- ciens qui n'ont cessé de jouer sur la place, VENTE MOBILIÈRE
de la société. Les"constructeurs qui dési-
J e a n n e ; Coheuuer, Marie-Anne; Adelm, au milieu d'une énorme affluenco, ainsi
reraient participer à ces essais sont priés
Angèle; Le Merrer, Antoinette; Lozach, u'à MM. Jourden, Mescam de Grainville, Le Venliedl 26 Septembre 1919
SPÉCIALITÉ D E VINS FINS
d'en aviser dans le plus bref délai, le
Mm-ic; Cariou, Louise; Quislinit, Louise;
Î rividic, Kerrien, Guillou, Le Saint,
à 1 heure précise
Secrétaire de la Société d'Agricultuie, Jacq, Messager, Nicolas, Bohic, etc.... Maison Francis CONAN
15, rue de la Prison, Morlaix.
Viala, Jeanne et Tallec, Marie. - A G O U É L O U - B I A N -
Théâtre Municipal - Cinéma Pathé LANMEUR
(A suivre).
Hommage à Laënnec En S^-Martin-des-Champs, près Morlaix,
au domicile de Mme Vve Cléach.
J e a n CONAN Successeur
Samedi 20 septembre, dimanche 21 Le premier devoir des régionalistes fer- Mobilier et matériel complet de ferme,
Mouez ar Vro a vo kavet bep sul en
outils et instruments aratoires, harnais,
septembre, "^n matinée et soirée, repré- gwerz en li an Itr, Cosquer, ti-bulun, ki- vents est de célébrer les gloires locales. 4 juments, 6 vaches, 1 porc, betteraves,
séntations exceptionnelles pour l'ouver- chcn an Iliz. L'une des plus pures est celte de Laënnec, panais et navets en terre, etc... VINS & SPIRITUEUX EN GROS
ture de la saison cinématographique. qui compléta ia mélhode de la percussion, A terme 10 0/3 en sus. — Consulter les Place du Dotsen — MORLAIX
AR FOLGOAT affiches.
L'immence succès mondial, le plus œuvre de Corvisarl, par celle de l'auscul-
beau film qui a fait courir tout Paris : Pardon braz an 8 a viz Gwengolo lalion.
J'accuse, tragédie des temps modernes Biskoaz n'ez eus bel gwelet en pardon Ce fut une grande et mémorable dé-
en quatre époques, d'Abel Gange avec ar Folgoa! eur mor a dud a seurt ma 'n couverte. Que de guérisons a facilitées, T A P I S S E R I E
le célèbre mime Séverin Mars ; Mme em. gave eno an 8 a Wen&o'o. Darn a en permettant le diagnostic, l'oreille dn SCULPTURE
Mancini, M. Joubé de l'Odéon, M. Des- gont c c'helled kas o niver belek 40.000. médecin attentivement appliquée sur la
jardin de la Comédie Française, Mme 47 prnzision eus ar parroziou Iro-war-dxo poitrine du malade ! Merveilleuse étape
Marin Dauvray du Gymnase et la petite a oe gwelet ; hogen parroziou Gwiseny, vers la radio ;copie qui vint prolonger et Tentures et Meubles de tous Styles
Guys. Goulven ha Trellez eo ar re a zigasas ar compléter aujourd'hui cette mélhode de
P I T O N ft FILS
La mer de glace et la vallée de Chamonix. muia a dud ; hag an darn vuia anezo o l'auscultation.
(Plein air). devoa laket o gwiskamanchou giz koz, La haute fortune de Laënnec, médecin
P e n d a n t que s«* dérouleront ces su- koulz gwazed ha merc'hed. Eun dudi e à l'Hôpital Necker, professeur au Collège
perbes vues, une j e u n e artiste Brestoise oa d'al logad ouz o arvesli. de France, médecin de la Cour, ne dura 23, Grand'Rue, 2 3 —
— Ateliers : 4 , Place du Dossen, 4
chantera un morceau choisi. D'ar gousperou, an Ao. an Eskob a guère que trois ans. Atteint l u i - m ê m e ,
7 oto, manequin par amour (comique). reas e u r brezegen bouezus meurbed dès sa jeunesse, de la maladie qu'il avait
Mariage forcé (scène comique, par Max elec'h e reas meuloudi ar brezoneg hag e si profondément étudiée, il vint mourir à
Linder). Et enfin Le grand défilé de la komzas diwar-benn diski hon langaj er Ploaré, le 13 août 1826.
Victoire, que tout le monde voudra voir skoliou. Ivement-z>! a raïo, a gretlomp, La Société Quimpéroise des médecins QUINCAILLERIE — OUTILLAGE
et revoir. plijadur da gement Breton mad. Goulen- du Finistère, présidée par le docteur MENAGE ÉCLAIRAGE
Un excellent orchestre symphonique nomp ma vezo sevenet buhan menoziou Colin,-célébrera, le 12 octobre prochain,
composé de prix du conservatoire assu- fur an Ko. an Eskob. Evit gwir, an 8 a viz le centenaire de la première édition de
rera i\ celle représentation un succès sans
précédent dans k-s annales Morlaisiennes.
Gwengolo a vezo bet eun devez pouezus
evit hon Bro ger.
1' « AuscultaLion médiate », dépôt d'une
palme à la statue de la place SainL-Coren-
Maison Veuve MAHO
Le bureau de location sera ouvert selon tin, apposition d'une plaque à l'emplace- E. PARIS, Successeur
SERRIEN
l'usage et il sera sage de louer pour être ment de la maison natale, pélérinage le
Hon gazeten a zo en gwerz en ti an ao. 1, rue de Brest 1
" ^ MORLAIX I, rue de Brest
bien placé ; toul faisant prévoir des salles Pouliquen, boareller, er bourk. lendemain au tombeau de Ploaré, appo-
combles. sition d'une plaque s u r la maison où
PENZEZ
Mouvement de la Population
du 11 au 18 Septembre 1919
Voici les résultais des courses de
Penzé : courses de bicyclettes : Régio-
mourut Laënnec, banquet, etc., consti-
tueront les diverses étapes de cette mani- Feiz hja Breiz PRÈS
CIDRERIE M0RLAIS1ENNE
LA G A R E DES M A R C H A N D I S E S
festation celtique.
Naissanocs nale : r - prix, Le Bars, de Morlaix ; Tolen mis Gwengolo 1919 Distillerie à Vapeur
Charlotte Masson, fille de Jean et de Audic, de Lorient ; 3', Ménez, de Landi- La Faculté de médecine de Paris, l'é-
65. Mistri ha Mestrezed skol. I . - M . PERROT
Anne Baudry, Château. — Germaine cole de Nantes, l'Association générale des
de Angèle Fouillard, 27, rue Longue. tes (locale) : 1 • prix, Gustave Prigent, de mais aussi par leur souscription. Moullerez a r Goaziou. — Montroulez. POUR LA DISTILLATION
Penzé ; 2-, Guillou, de Penzé ; 3 , Pierre L'Association Quimpéroise leur de-
Publications mande une modeste souscription de cinq
Jean Tilly, retraité de la marine et Prigent, de Penzé. — Courses de che-
Jeanne Guyomarch, cigarière. — Jean vaux, trot altelé : l " prix, Miry, de Lan-
Steun, cordier et Marguerite L e Gall, divisiau ; 2- Charles, de Landivisiau ; 3-,
francs.
au
Prière d'adresser les cotisations, soit
docteur Colin, président de la Société
MACHINES RÉCOMPENSES A TOUS LES
AGRICOLES
CONCOURS
couturière. — Jean Yzac, cultivateur et Abgrall, de Landivisiau. — trot monlé :
Marguorite Le Jeune, couturière. — Jean 1-- prix, Abgrall, de Landivisiau ; 2-, Quimpéroise des médecins dn Finistère;
Le Cousse, employé d e commerce et Monfort, de Landivisiau ; 3-, Saout, de soit au docteur Feillard, trésorier de ANCIENNES MAISONS G U I L L E M A R T & NICOLAS
J e a n n e Le Roux, couturière. — Jolm Landivisiau. notre société locale, 56, rue de Siam.
Manouskis, soldat C. H. R. et Joséphine Pour le président : J. DU PENHOAT, Successeur
LESNEVEN
Huellen, couturière. — J e a n Gourvil, cul- Le secrétaire TÉLÉPHONE 5 0
Ti-gwerz Mouez ar Vro eo Diskenn Pao- TÉLÉPHONE 5 0
tivateur et Marie Brignou, commerçante. de l'Association Brest-Morlaix,
tred an Arvor, d a l c ' h e t g a n d an Itr. Gou- LOCOMOBILES
Mariages zien.
D R
A . COMMENGE.
NOUVEAU SEMOIR ARTICULÉ
Théophile Vantaevel, scieur de long et N. D. L. R. — Laënnec, outre un grand A DEUX ROUES Pressoirs, Moulins à Pommes
HENVIC médecin fut aussi un celtisant distingué ;
Jeanne Simon, mémagère. - - Yves Le Hache-Paille, Broyeurs d'Ajoncs
et la fortune médicale (ju'il conquit à Brabants, Grxflonz, etc.
Gallou, marin de commerce et Marie Ré- C'est avec une bien grande j o n que Paris et dans le monde entier, ne lui fil pas B A T T E U S E S
nous avons vu notre si aimable bourg de mépriser le breton qui était sa langue ma- Manège à Moteur, à Vapeur
guer repasseuse. — Adrien Gallois, jardi- ÉCRÉMEUSES " PERSOON "
Iienvic s animer soudain dimanche der- ternelle. Notre ami G. Esnault, agrégé de
nier et Clothilde Hamon, repasseuse. — nier pour célébrer après de longues an- l'Université, prépare en ce moment une
François Tincuff, cultivateur et Marie nées de silence et de recueillement, la étude sur Laënnec cellisant dont nous
i i e r n e c , s. p. — Joseph Le Faucheur, cul- Victoire. Favorisées par un temps super- aurons l'occasion de reparler.
CONSTRUCTIONS MÉCANIQUES - CHARPENTES EN FER - MOULINS
be, ces fêtes ont obtenu un énorme suc- Plans et Devis sur Demande
tivateur et Marie Kerrien, cultivatrice.
cès qui fait le plus grand honneur aux
Décès organisateurs. La fêle a commencé par S E R R U R E R I E D ' A R T F E R R O N N E R I E
Françoise Réguer, veuve Lozach, Chû- un brillant défilé. L'Union Musicale ou- L'ÉDUCATION NOUVELLE DEMANDER LE CATALOGUE SPÉCIAL
vrait la marche, suivie des présidents
teau, 75 a. — Jean Daniélou, CliiUeau, d'honneur, du comité, des commissaires,
Je sais bien que nous allons n o u s h e u r -
31 a. 8 m. — Guillaume Lautrou, époux des médaillés militaires, des drapeaux ter aux vieux principes de la routine e t
de Françoise Prigent, 61 rue des Brebis, portés par trois enfants du pays : Rumeur, aux préjugés en énonçant cet axiome :
79 a. 3 m. — Catherine Glooguen, femme Bohic et Prigent, des écoles publiques, « La culture physique, base de l'Educa- P e v u e mensuelle d'études pour la défense des Intérêts nationaux
des marins et poilus en permission, des tion. » intellectuels, économiques et artistiques de la Bretagne
Joncour, Château, 39 a. 9 m. —Angélina
démobilisés. S u r tout le parcours, la Mais qu'importe ? Puisque nous avons Rédacteur en Chef : PIERRE MOCAER
Bouteille, veuve Leleu, 6 rue des Brebis, foule élait compacte. Sur la place, au
résolu de collaborer à la lutte pour le Prix do l'abonnement annuel : 8 f r . — (Etranger : 1 0 f r . )
60 a. 5 m. — Guillaume Le Foll, 30 Grand' centre du carré formé par la municipa- triomphe des principes nouveaux d'où
Rue, 35 a. — Marguerite Ci appin, veuve lité, la jeunesse des écoles et les militai- sortiront la régénération et le salut de Les abonnements partent du l«r Janvier et du 1er Juillet
Manac'h, Château, 76 a. 11 m. - - F r a n - res, les drapeaux étaient rangés. M. L e noire race, nous ne nous laisserons arrê- et sont payables d'avance.
Ber commande le Salut au drapeau. Le ter par aucun obstacle. AdfHMf (oui MiDustrilt, Correipondiacei il Mindils, i M. GOURVIL, 4, rw Nolre-Diw, Morliii
çoise Cotty, veuve de Pierre Cléach, Châ- moment est émouvant. Les porte-dra- Aux sceptiques et aux incrédules, nous SOMMAIRE du Numéro de Septembre
t e a u , 79 a. 7 m. peaux remettent leurs étendards à deux répondrons par des arguments probants,
mutilés: Jacques et Puill. La musique et j e suis certain qu'ils viendront à nous Pierre M o c a ë r . . . . L'Histoire locale à l'École. R o m a n d e K e r m é n é . . . . Brocéliande.
GWERLISKIN exécute l'ordre donné, suivi do la Mar- dès qu'ils verront que nous sommes dans Lionel Ileuzé Essai s u r la Renaissance Jules Gros Dek devez e Verdun.
A r Barz Charlez Rolland a werzo Moue: seillaise. La cérémonie est terminée. Un le vrai. d'une architecture régionale' F r a n ç o i s Vallée An Anoiou-poblou.
en Bretagne. Chronique.
ar Vro bep sizun. concert très applaudi a lieu ensuite de 11 Quel est donc celui d'entre vous, lec- Yvon Crocq Matilin an Dali. Bibliographie.
heures à midi. L'après-midi, diverses teurs, qui n'admet pas cette vérité : à sa-
LOKÉIMOLÉ courses très intéressante se sont dispu- voir que la sanlé est la principale condi-
Goulenn Mouez ar Vro en li an ao. Jaf- tées Voici les résultats : 1', courses pé- tion pour réussir? MORLAIX, Imprimerie A. LAJAT, 31, rue des Fontaines, MORLAIX
frès, ti-butun er bourk. d e s t r e s : 1' enfants jusqu'à 13 ans : 1 " Et ceci est, aussi bien pour un peuple, Le Gérant : F . GOURVIL.
»
« MOUEZ AR VRO »
de, el, pendant des années, montèrent une garde vigi- goat, capitaine des francs-archers de l'évêché de Léon. du château du Taureau, une singulière figure se dé-
NOTES D'HISTOIRE LOCALE
lante sur les deux pointes de Pennalan et de Barné- Trente hommes résolus formaient la garnison ; leur tache pourtant avec un relief incisif, comme gravée
nez, qui limitent à l'ouest et à l'est l'entrée de la rade. premier exploit fut la saisie, sur un îlot voisin, de dix à l'eau forte. C'est celle de Guillaume du Plessis,
Mais ce qui-vive perpétuel, fatigant et dispendieux, espions anglais qu'ils pendirent haut et court à leurs sieur de Kerangofï, « L'Enragé têtu». Il resta neuf
dit comme
2 W eppe g 1 0 Ceijtirpes Salaün ar Foli
Hebdomadaire Breton - Français
6R&&KS I « I 8 » I , ©38 h ñ
Régionaliste — Artistique — Economique
B B I T & œ ®
Na Bleiz na Monfort,
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Etranger 8fr. Prix à forfait pour les annonces de longue durée
sailho warnoc'h evel war eun danvad. Sant-Koranlin, ha goulennet outan ar war Cheun. Heman a c'hoarias a gleiz
mintin ».
(3) Eun heur all goude, eun toullad moc'h grasou en devoa ezom, e kemeras hent hag a zeou, sutal a rea ar wialen gant an
— « E pe seurt parrez emaoun aman,
gouez, naoun d'ezo da zrailha eskern, a Rosporden, ha deus eno,_e walen her herr a oa ganti, ha bleiz ebet na gredas
AN T O E R KQZ mar plich, moéreb ? »
zanto ar c'houez diouzoc'h, a deuio da c'hasas beteg koad braz Karnoét. tostaat da sailha war ar preiz a oa gour-
E parrez Lokronan-Kerne, peder leo vezet en o c'hichen. Unan evelato, en
Kontaden nevez glask ho mala gant o dent. Evit treac'hi Teval-zac'h oa, pa welas ar walen o
eus Kemper. Il aze da c'hourvez, da zis- eur lesker eur iudaden skiltrus, a reas en
g a n t Loe'íz A R F L O C ' H an olí enebourien ze, n'ho pezet nemet rusia, evel pa vije an tan ru enni. Neuze
kuiza hoc'h ezili war an orden lann a ear eul lamm spontus, o sonjal koueza a
kinnig ar wialen d'ezo, mar tizit unan e chomas a-zav, e trouc'has eur ar c'harz
(Réndale'h) vezo ho kwele en noz-man ». bloum war e breiz. .
liebken anezo, ar re all'a ielo gant an eur wialen, e sankas en he fenn ar walen
Cheun na lavaras grik, met ne zonje laiifoueltr diouzoc'h ». a zouge war e viz bihan. Gant e wialen Allaz I ar wialen hen tizas, ha kerkent
Antronoz, kerkenl ha sao-heol, mes- ket nebeuloc'h, gourvez a reas war al en e zourn deou, e c'hourvezas war al al loen a gouezas a-fardakleo d'an douar,
P'lio pezo bet an treae'h war al loened
trez al lochen a deuas da zihuna ar bea- lann garó a doulle e gorf d'ezan e kant letounen, hag e c'hortozas ar chatal evel eur zac'had loaiou.
gouez, e kemeroe'h ar wenoden genta a
chour, hag eur pennad goude, paotr leac'h. Evit gwir, evel a zonje, e vije bet gouez a dlie dont heb dale d'hen taga. Ne
vezo a zeou, e pignoe'h er c'hoad keh a Cheun, deuet braoik a-benn eus ar
Kerlouan a oa adarre en hent war/.u eur gwelloc'h en e wele du-ze e Kerlouan, c'hedas ket pell, rak pemp minuten a
weloc'h eun li-mouded, lianvet Lochen chas hag eus ar bleizi, a c'hortoze ar
vro dizanav evitan. Mont a rea evel p'hen egel war al lann, met ar garanlez a vago veac'h goude, e oa kelc'het gant eun
an Ermil. Eno e c'houlennoc'h ar gwa*- moc il gouez d'en em gavout war an
dije greal marchad da vale. Evit kren- evit e vreur eo a rea d'ezan gouzanv gant daou-ugent ki bennag hag a ziskragne
ked evil an noz. Eur flipad mat a hent dachen a vrezel. Ne zaleas ket da glevet
vaat e galón, e kemere en hostaleriou a habasked ar poaniou a zivaske breman. d'ezan o dent lemm evel minaouedou.
ho peus da ober, rakse, lakit herr gant ar c'harnach spontus ganto er c'hoad,
gave wäre hent, eun tamm bata hag eur Antronoz vintin, wardro pemp heur, ar hokammojou, najomit ket d'o c'honta. hag heb dale o gwelas o tont a-benn-herr
Unan anezo, an tan en e zaoulagad,
banne gwin, hag adarre el leo. Wardro wrac'h daou c'hant vloaz a lo.skas eur En eur dremen dre Gemper it en iliz- eun eonen wenn en e c'henou, a doslaas warnan en eur vagad. Cheun, oc'h o
deg heur noz adarre, e welas e walen o iouc'haden skiltrus, hag a zihunas krenn veur da lavaret eur beden a galon, ha da esa lapout peg en e lavreg. Neuze, gwelet a lavaras :
rusia, ha prestik goude ec'h en em gavas ar bcachour. « Em-ber, va den mat, pa goudeze, kemerit an hent a verko d'eoc'h ken prirn h a g eul luc'heden, Cheun hen « Ahanta, akolisted t m'oarvad n'oc'h
en eun ti soul war ribl an hent, edo -vvelfoc'h lio kwalen o rusia, o c h o m o c ' h ho kwalen, sentit outi bepred ». tizas gant e wialen, ha kerkent al loen ket savet mintin awalc'h da lemel ho
erruet e ti c'hoar ar voereb goz. a-zav raklal, e c'hourvezoc'h el leac'h ma paro lia da lemma ho kildent, hag mar
« Ha va breur Biel, e peleac'h her- kounaret a astennas e bevar ibil war al
— « Ah 1 erruet oc'h, va den mat, a vefoc'h, hag e c'horlozoc'h ar pez a zo da d'eus unan bennag ac'hanoc'h hag en
gwelin ? ». letounen, maro-mik oa. Ar chas all a
lavaras ar wrac'h goz daou c'hant vloaz ; zigouezout ganeoc'h. Trouc'hit araok defe c'hoant da welet adost va gwialen,
— « It, lia gortozit, Doue a oar e dec'has, pa velchont o c'henseurt oc'h
edon e-ged ac'hanoc'h rak va c'hoar a zo gourvez eur vialen, ha lakit start en he aman ema-hi, tostait d'he lipat.
peleac'h her c'havot ». torgen.
bet bremaük oc'h va gwelet, hag he deus fenn ar walen a zo war ho pez, rak da
Ha setu Cheun el leo adarre. Pa oa Eun heur goude, eur vagad lampouned (Da heuilh).
lavaret d'in o tliec'h digouezout en noz- c'houren ho pezo oc'h eur slrollad chas a Loeïz AR FLOC'H.
erruet e Kemper, e ieas, evel e oa gour- a bevar droad, sklear o daoulagad «vel
man, en noz-man ; eur mare bennag. It lampo warnoc'h dioc'h ar c'hoad a vefoc'h
c'hemennet d'ezan, da lavaret e bater en kefou tan,a zifoupas eus ar c'hoad en eur
da gouskat pa garfoc'h, rak m'oar vad tost d'ezan. Eun heur gou Je ar chas, eur
iliz-veur. Goude beza en em erbedet oc'h iudal, ha ken buhan ha lavaret, e oant
oc'h skuiz maro o veachi, abaoue ar vagad bleizi kounnaret gant an naoun, a
4
« MOUEZ AR VRO »
UNE GRANDE JOURNÉE BRETONNE les g e n s qui n'ayait pas do petite patrie, d ' u n e parfaite o r g a n i s a t i o n , et qui p e u t L a section de i a n g u e et de l i t t é r a t u r e
n'ont pas d'otloche I U I I sol dont l'image leur se v a n t e r d e s'en ê t r e tiré d son h o n n e u r , b r e t o n n e déclare q u e d e p u i s leur f o n d a -
soit restée chère
L'inauguration du Monument de Prosper Proux r e m e r c i e tous ceux qui lui ont a p p o r t é tion, les c o n c o u r s de l a n g u e b r e t o n n e
Nulle province l'eut jamais de fils plus leur c o n c o u r s ; il adressa des r é m e r c i e - n'ont cessé de p r o g r e s s e r . Ce m o u v e m e n t
ftproment fidèles quî cette admii uble et grande m e n l s spéciaux à tous les c y n e g è t e s qui ne s'est par ralenii du fait de la g u e r r e .
terre de Bretagne, riche d'un noble p a s s é ,
ont b i e n voulu oublier q u e le j o u r d ' o u - Il a m ô m e bénéficié d u r e n o u v e a u du sen-
AU GUERLESQUIN mère d'uno race vigoureuse et hardie, terre
plus fertile encor« en h o m m e s qu'on mois- v e r t u r e de la chasse c o r r e s p o n d a i t avec t i m e n t national. L a l e c t u r e des j o u r n a u x
s o n s et fière de sa ceinture do r i v a g e s , celui de la fôte. b r e t o n s a fait n a î t r e p a r m i nos soldats
La j o u r n é e de d i m a n c h e d e r n i e r m a r - naissance brotonne, présentait sur la vie comme de la couronne de s e s forêts. Nulle « D'ailleurs, ajoute-t-il, les c h a s s e u r s q u e l q u e s vocations .poétiques d ' a v e n i r .
q u e r a s a n s d o u t e u n e date u n i q u e d a n s et les œuvras do P r o s p e r Proux une thèse en province n'a figuroplus porsonnellc. Mais 00 doivent venérer P r o u x à p l u s d ' u n titre, Le j u r y a r e ç u six pièces de t h é â t r e et
langue brotonne. C'était là une grande nou- qui donne ù son canclère lo trait lo plus s i n - car il était aussi lin fusil q u e bon poète et u n e d i z a i n e d e v o l u m e s d e poésies, contes,
les a n n a l e s de la p e t i t e ' v i l l e t r é g o r r o i s e gulier, c'est assurément cotte langue qui lui
d u G u e r l c s q u i n . Ses vieilles m a i s o n s à veauté. Tandis quo le provençal avait déjà été c o u c h a , u n e a n n é e , à son t a b l e a u , 121 p e r - etc. La qualité s'améliore. Le j o u r o ù la
l a n g u e de thèse, aucune langue celtique — est propre, langue mystérieuse et lointaine
solide façade de granit,$ c o r r e c t e m e n t drix, 16 bécasses et cinq lapins. » B r e t a g n e a u r a l ' e n s e i g n e m e n t de la l a n -
bien quo au pays de Galles l'enseignement du d'origine, rauquo ot s o n o r e à In fois et qui
a l i g n é e s le long de sa g r a n d e place, son éveille s u r cette teno antique les s o u v e n i r s M. Dottin se leva ensuite, et considé- g u e , elle d e v i e n d r a , c o m m e le P a y s d e
gallois, en Irlande, l'enseignement du g a ô t i - Galles « Mor 0 Gan » u n e m e r d e c h a n t .
vieux présidiat, i i è r e n i e n t c a m p é au milieu que fussent obligatoires dans les é c o l e s de des Ages les plus reculés. C'est ello, à vrai r a n t q u ' a p r è s avoir g l o n l i é P r o u x c o m m e
de cette place, son église g o t h i q u e au tous les d e g r é s — n'avait pas encore servi dire, m e s s i e u r s , que v o u s fêtez aujourd'hui. il convenait., il ne messeyait pas de pro- P r i x des éco.es. Un prix (le livre de
c l o c h e r a e r i e n , ont r a r e m e n t dû voir à obtenir un diplôme de docteur. Après ln C'est un devoir filia! que v o u s a c c o m p l i s s e z . clamer les m é r i t e s de la l a n g u e qui lui ser- T o s c e r s u r le Finistère) a été offert p a r
soutenance où l'on discuta à fond la question Prosper Proux n'eût jamais rêvé tant do vit a t r a d u i r e ses i n s p i r a t i o n s , il i m p r o - T h . B o t r e l a l ' i n s t i t u t e u r libre ou p u b l i c
défiler, au c o u r s d - s Ages qu'ils ont t r a - gloire. Telle est la vertu do la poésie qu'elle
versés, une a f f l u e n c e aussi n o m b r e u s e des luugues populaires et des langues litté- visa u n c h a l e u r e u x plaidoyer en sa f a v e u r . qui a u r a a p p r i s a lire et à é c r i r e le b r e t o n
raires, quand le candidat eut été solenn d e - laisse au poète, a^rès sa mort, un prestige
q u e celle du 21 s e p t e m b r e . unique. Sa ponsée lui survit et son iinnge Le breton, dit-il est l ' u n e des plus ancien- au p l u s g r a n d n o m b r e d ' e n f a u t s .
mont proclame docteur de l'Université de nes l a n g u e s de l ' E u r o p e ; il a droit au Ci j o i n t rapport et lettre d e M. l ' a b b é
Dès 9 h e u r e s , des véhicules de t o u t e B e n n e s , uno conversation familière - ' e n g a - s'idéalise.
sorte, chars-à-banc, cabriolets, l o u r d s respect d e tous. Les B r e t o n s o n t i n t é r ê t Bozec, i n s t i t u t e u r libre à Saint-Nicolas-
gea entre 1«» récipiendaire et s e s examina- Celui-ci fut un hommo simple, qui aima
c a m i o n s a u t o m o b i l e s , etc... y a m e n a i e n t teurs. On convint que P r o s p e r Proux m é r i - son pays de tout i-cn cœur et ciiantu aux g e n s a le cultiver, p a r e e q u ' u n h o m m e qui con- du P ê l e m , qui a p p r e n d à lire le b r e t o n a
des p a r r o i s s e s e n v i r o n n a n t e - , et m ô m e du tai! un monument eommcmnrat.il'analogue ù do chez lui en pnrluut à leur c œ u r avec c e s naît d e u x l a n g u e s vaut d e u x h o m m e s , et u n e c i n q u a n t a i n e d'élèves. Depuis, M.
v e r s a n t maritime de l'Arré, u n e foule de celui que, quelques minées auparavant ou mots étranges qui forment leur langue. On que, l o r s q u ' o n a c o û l u m e de t r a n s v a s e r Bozec a c o m m e n c é d a n s Arvorig. la
v i s i t e u r s de t o u t e s conditions, pèlerins avait érigé ¡1 Plnuarel à son ami François Lu- l'ignorait, on l'ignore presque encore dans ses idées d ' u n e l a n g u e dans une a u t r e , 011 publication d ' u n c o u r s d ' e n s e i g n e m e n t
zel, et, sur le cl;nmp, un comité d'initiative l'histoire littéraire le notre France, et celte p r e n d l ' h a b i t u d e d e n e p a s se payer de b i l i n g u e . Les cours, i n t e r r o m p u s p e n d a n t
du s o u v e n i r a c c o u r u s m a l g i é l'incertitude fut formé qui comprenait M. François Jaf- obscurité est cela n ê m e que v o u s e é l é b i e z . m o t s ; et c'est là une h a b i t u d e q u e beau- la g u e r r e , ont r e p r i s t o u t r é c e m m e n t . L a
du t e m p s , p o u r c é l é b r e r la m é m o i r e d'un fronnou, l'auteur de la thèse sur Prosper Qu'importait lu gloire au bardo de Guerles-
n o m c h e r e n t r e tous a u x B r e t o n s b r e t o n - c o u p de F r a n ç a i s g a g n e r a i e n t à c o n t r a c - Breuriez ar Brezoneg r e p r e n d , ainsi q u e
Proux ; MM. Anatole Le Braz, Pierre Lo quin ?
n a n t s , et d'ailleurs à tous les a m o u r e u x Ronx et G e o r g e s Dot in. p r o f e s s e u r s à lu ter. A c e u x qui a c c u s e u t l a l a n g u e b r e t o n n e sa revue Arvorig. M. l ' a b b é Bozec m é r i t e
a L'oiseau qui chante, disait-il, ne fuit pus
de la vraie B r e t a g n e : le nom de Prosper Faculté des lettres de Rennes. L'inaugura- d'être uue l a n g u e r é a e t i o n u a i r e , M. l a r g e m e n t le prix des écoles. Il serait à
attention ù ceux (fui l'écoutent. » Et de cet
Proux. ,, tion.fut lixée au m o i s de septembre 1911, esprit pétillant et fantaisiste jaillissaient ces Dottin r é p o n d q u u n e l a n g u e n ' a p a s de s o u h a i t e r q u e n o t r e sociéLé p û t s u b v e n -
A l'issue de la g r a n d ' m e s s e , la foule se qu'alors on ne pensait pas être lo s e c o n d s o n s originaux, spirituelle e x p r e s s i o n de p a r t i poiiiique et qu'elle est la c h o s e de tion uer Breuriez.
m o i s de la guerre. notre poésie populaire où la naïveté s'allie ù q u i c o n q u e veut bien l'utiliser. La diffu- P r i x des s e n e s . V i n g t - c i n q f r a n c s de
p r e s - a i t a u t o u r du m o n u m e n t , avide de
L'origine de cette fête ost donc purement l'esprit gaulois. sion du b r e t o n ne p e u t en rien compro- prix a u x trois meilleurs recueils d e six
c o n t e m p l e r l ' œ u v r e des d e u x artistes
universitaire. L'Uuivorsilé de Brctuguo ne Tel est le Brelon quo vous célébrez, tel m e t t r e l'unité f r a n ç a i s e , puisqu'elle n'ex- sônes sur un choix de mélodies h a r m o -
Quillivic et H e r n o t , qui i m m o r t a l i s e r a les que nous l'a éloquemmant et si finement décrit
t r a i t s et symbolisera la vie du plus génial so considère pas, en ollet, comme 1111e insti- clut en a u c u n e m a n i è r e la diffusion d u nieuses p a r B o u r g a u l t - D u c o u d r a y ou
tution étrangère implantée pur un hasard ad- le savant président de votre comité, cet autre f r a n ç a i s ; au c o n t r a i r e , elle p e u t r e n f o r c e r Duhamel.
des p o è t e s de l a n g u e b r e t o n n e p o u r les ministratif dans lu capitale bretonne. Elle Bas-Breton si qualifié pour apprécier tous les
ftges à-venir. Ce m o n u m e n t se c o m p o s e mérites de P r o s p e r P r o u x .
cette unité. T r o i s recueils très r e m a r q u a b l e s d e
s'est enracinée dnns le sol où elle puiso son
d u n e belle stèle cylindrique de K e r s a n - développement, et elle a depuis longtemps Celte c a u s e r i e faite sur un ton e n j o u é E o s t i g - K e r i n e g , K o u l m i g Arvor, L a o u e n -
M e s s i e u r s , grâce ù v o s s o i n s fraternels,
ton, s u r laquelle s'inscrivent en relief de compris quelle part lui revenait dans l'étude d é s o r m a i s la gloire de ce barde no consistera plein de b o n h o m m i e , valut a M. Dottin n a u i c ar lioz.
délicates stylisations de vagues et u n e du p a s s é et du présent de la péninsule ar- plus seulement eu <v- que son nom pt s e s v e r s les a c c l a m a t i o n s de toute la salle. M. N o t r e j u i y les a classés d a n s cet o r d r e :
caravelle, r a p p e l a n t la c o u r t e vie n a u t i q u e moricaine. Ce 11'est ni le temps ni lo lieu do demeureront dans l'esprit et sur les lèvres des F r u i t , sous-prel'et de Morlaix, a p r è s avoir 40, 30 et 20.
du p o è t e , des entrelacs, des m o t i f s de rappeler le rôle qu'eilo remplit, rôle s o u v e n t h o m m e s . Un hnbilo sculpteur a fixé son heu- p r é s e n t é les excu-es de M. G é n é b r i e r , P r i x de t r a v a u x b r e t o n s . S o i x a n t e -
ignoré et parfois méconnu. Il lui suffit, au- reuse image. C'est tout co que comporte ¡a p r é f e t du Finistère, rappelle avec fierté quinze f r a n c s a u x trois m e i l l e u r s t r a v a u x
fleurs de p o m m i e r s , des mftcles, des sym- jourd'hui, do s'ussscier ù l'hommage rendu gloire humaiuo Vous avez fuit œuvro de son o r i g i n e b r e t o n n e p a r sa m è r e , et b r e t o n s , appréciés a u p o i n t de vue de la
boles e m p r u n t é s à la m y t h o l o g i e celtique, par la Bretagne à celui que fiersurt de la justice en signalant ù la postérité par ce
le t o u t traité à la m a n i è r e des artistes Villemnrqué, dès 1866, mettait à lu tête des s'associaul de tout c œ u r à l ' h o m m a g e laiigue et ue l'esprit celtique.
monument, celui qui ne fut p a s seulement ar
i r l a n d a i s du h a u t m o y e n - â g e . Les dates poêle-; bretons. barz mad, eur Breizad comme l'appelait r e n d u à P r o s p e r P r o u x et à la l a n g u e Q u i n z e c o n c u r r e n t s o n t envoyé des re-
de la n a i s s a n c e et de lu m o r t du barde s'y Luzel, mais encore un homme dont a pu dire : b i e t o n n e , p r o c l a m e son a m o u r a r d e n t cuciij, ai général considérables, et la
d é t a c h e n t en or, suivies de ces d e u x vers M. Dottin Irace e n s u i t e u n e b i o g r a - « Je crois qu'il n'a jamais connu la haine et p o u r la t e r r e de B r e t a g n e , t e r r e de p i u p a r t d e reeile valeur. P l u s i e u r s c o n c u r -
de Ch. Rolland : phie très n o u r r i e d e P r o s p e r P r o u x , et n'a pus eu uu seul ennemi », un brave hommo poésie et de b e a u l é s multiples, n o u r r i c e r e n t s soldats ont t a r d é , p a r s u i t e des
u n e é t u d e de son œ u v r e donl on retrou- qui ne s o n g e a i t à rimer que pour donner un de h é r o s . Dépouillant lu p e r s o n n a g e ofll- c i r c o n s t a n c e s , a faire leurs envois, de
Da zoniou ken /enlus lia brao vera les lignes essentielles d a n s celle q u e peu de joie uux misérables, car disait-il, ciel, M. Fruit d o n n a a lu tin de son toast sor;e q>je le c l a s s e m e n t n ' a pu ê t r e établi
A lako c'hoarz em Breiz atao. nous p u b l i o n s d a n s ce j o u r n a l . Après « que ne vaut une chansonnette pour le cœur l e c t u r e de jolis vers de sa c o m p o s i t i o n , d ' u n e îaçou déimitive, sauf p o u r les d e u x
avoir passé en revue les faits les p l u s des malheureux ? »
P o s é à m ô m e la stèle que c o u r o n n e où se manifeste p r é c i s é m e n t son a t t a c h e - p r e m i e r s , q u i sont E o s t i g K e r i n e g et
s e u l e m e n t un d o u b l e c o r d o n d ' e n t r e l a c s , saillants de l'existence du poôle, et souli- lit, en ces jours où le lumullc de guerre m e n t p o u r n o t r e terre. Mathaiiz. Le j u r y a décidé ue m e t t r e n o r s
s'enlève le b u s t e en b r o n z e p a t i n é où g n é ses h a b i t u d e s , ses étals d'esprit suc- n'ost pus encore apaisé, je voudrais retenir M. E t i e n n e P o r t r e m e r c i e de l'accueil c o n c o u r s , c o m m e é t a n t plutôt une œ u v r e
revit la p h y s i o n o m i e de P r o u x , cl qui cessifs tels q u e n o u s les fait c o n n a î t r e sa que le dernier poème de co Breton p a s s i o n n é d ' é r u d i t i o n , u n e excellente é t u d e de M.
date de 1870, aux heures ciuolles, et qu'il
e m p r e s s é qui lui a été fait. Il d é c r i t
fera tout à l ' h e u r e dire au m ô m e Rolland, correspondance, M. Dottin termine l'émotion e s t h é t i q u e qu'il a ressentie, le E s n a u i t s u r Le Laë. Un de nos poètes.
jette la « malédiction aux P r u s s i e n s , voleurs
r e p r e n a n t le t h è m e d e l ' u n e des Ca- ainsi aux a p p l a u d i s s e m e n t s de l'assis- e n r a g é s ». m a t i n , a son arrivée au Guerlesquin, dont Laouik, e u t e u r d ' u n des m e i l l e u r s
naouennou d u lin r i m e u r . tance : il p r o m e t d'écrire la m o n o g r a p h i e . Il recueils de ce c o n c o u r s , esl u n e des vic-
« En avant, chantait-îl. Un vrai breton
Si, de c e s traits épurs dans sa correspon- jamais ne recule devant uue épée. La mort évoque le souvenir de L é o n D u r o c h e r ; m e s de la g u e r r e .
Besusitet ez eo Prosper ! dance, nous e s s u y o n s de composer un portrait plutôt que le déshonneur sera toujours la et excuse M. Anatole Le B r a z , actuelle- De m ô m e q u e les p r é c é d e n t s , ce con-
Le tout se dresse à q u e l q u e s pas de ce de Prosper Proux, il nous apparaît comme un devise de l'Armor. «
campagnard lettré et aimable, d'une gaîté tan- m e n t en A m é r i q u e ; M. A r m a n d Dayot, c o u r s m é r i t e r a i t u n e s u b v e n t i o n qui p o u r -
b e a u , de cet é m o u v a n t présidial a u q u e l En eitnnt c e s mots ardents du poète j'évo- r e t e n u à Saint-Raphaël et p o r t e un toast rait servir a p u b l i e r les œ u v r e s les p l u s
ses q u a t r e tourelles d o n n e n t tant de tôt un peu truculente, tantôt logero cl spiri- que, avec piété, l'épopée do c e s cinq années
tuelle, passionné pour la langue bretonne. au G i e r l e s q u i n remarquables.
grâce robuste. terribles durant lesquelles coula ù flots lo
Sa p h y s i o n o m i e revit dans le monument s a n g généreux des Bretons. P u i s les c h a n t s r e c o m m e n c e n t . T o u r à M. Le B e r r e d o n n e c o m m u n i c a t i o n à
D a n s l'enceinte m é n a g é e aux descen- d'un art simple, sincère et pur, que M. Quil- t o u r , B o t r e l , Taldir, Gourvil, B e r l h o u , se l'assemblée g é n é r a l e , p r é s i a é e p a r M.
d a n t s du poète, a u x autorités, et aux livic conçut et dont M. llernot exécuta le P u i s voici le lour d e s b a r d e * et des font e n t e n d r e ; le Bro-Goz ma Zadou, Vallée, d ' u n e l e t t i e d ' u n m e m b r e h a b i t a n t
b a r d e s a c c o u r u s des q u a t r e aires du vent, socle ; l'un et l'autre avec leur ûmo de Celtes. p o è t e s ; c'est un véritable tournoi poéti- repris en c h œ u r p a r l'assistance, f u t P a r i s , M. W e i s s , t r è s c o n n u p a r m i les cel-
p o u r r e n d r e u n fervent h o m m a g e poéti Lo granit du pays est la matière, les motifs que qui s'ouvre, et c'est à qui exaltera tisants. M. W e i s s p r o p o s e c e r t a i n e s idées,
qui le décorent sont tous empruntés ù l'art
écouté d e b o u t .
ue à celui q u e tant d ' a u t r e eux consi- d a n s les termes les mieux estampillés du
3 è r e n t c o m m e leur m a î t r e i n c o n t e s t é .
r e n n e n t place, Mme et Mlle P r o u x (le
populaire breton. La pierre du s o u v e n i r du
bon poète est faite do co qui jadis 0 charmé
sceau de l'Awen, de la m u s e celtique, les
vertus, le* qualités de celui qu'on com
Il étaiL p r è s d e q u a t r e h e u r e s lorsque
l'on s o n g e a à évacuer la salle du feslin,
dont quelques unes attirent l'attention.
La F . R. B. souhaite d o n c q u e les biblio-
E »octeur H e n r i P r o u x , seul descendant,
m â l e d u poète, en mission en Tunisie,
su vuo ; elle so d r e s s e sur cette place où il
passa si souvent ; elle c o n s e r v e son imajje lu m é m o r e , et la gloire impérissable d e la
l a n g u e b r e t o n n e , du vieux b r e z o n e g d o n t
où les r é g a l s avaient été si divers ; au bas
d u b o u r g les d a n s e s et r é j o u i s s a n c e s
t h è q u e s breLonnes soient t e n u e s à j o u r ,
en ce qui concerne les nouveaux ouvra-
où l'on aime ù l'évoquer, duns celte campa- diverses b a t t a i e n t déjà leur plein. g e s b r e t o n s celtiques ou ¿ ' a r t celtique.
n'avait pu venir), M. E. P o r t , i n s p e c t e u r gne où s e s chants vivent sur les lèvres des c'est ici a u t a n t la fôle q u e celle de son
Les p i t t o r e s q u e s c o s t u m e s du sud-cor- Al. P i c a r d , p r o f e s s e u r au lycée d e ¡¿aint-
g é n é r a l de l ' I n s t r u c t i o n P u b l i q u e , délé- hommes. heureux interprète. Plus d'une heure
nouaille j e t t e n t une note j o y e u s e p a r m i B r i e u c , a fait d e s d é m a r c h e s p r è s des
g u é ' d u Ministère des B e a u x - A r t s en r e m - Monsieur le maire, nu nom du comité d u r a n t , s t r o p h e s et. couplets se succèdent. ;
les g r o u p e s ; les T r é g o r r o i s e s , L é o u a r d e s m e m b r e s de la c o m m i s s i o n d e la biblio-
p l a c e m e n t de M. A r m a n d Dayot, e m p ô - d'initiative, en présence de la famille de c'est un véritable florilège qui se déploie
Prosper Proux, j'ai l'honneui de remettre à s a n s i n t e r r u p t i o n . Successivement pren- et C o r n o u a llaises rivalisent de g r â c e , et t h è q u e m u n i c i p a l e de c e t t e ville, p o u r
ché, et d i r e c t e u r de la r e v u e le Fureteur
lu ville que v o u s administrez la stèle du nent la parole : M. Toussaint Le Garrec, le j u r y d u concours de c o s t u m e s doit sou- l'acquisition d un volume r e p r o d u i s a n t
Breton ; M. Dottin, doyen de la Faculté de
R e n n e s , M. F r u i t , s o u s - p r é f e t d e Morlaix, poète brelon dont lo nom e s t inséparable de j u g e de Paix à T a u l é , d o n t la r e n t r é e vent hésiter avant de se p r o n o n c e r défi- les initiales d u livre de Kells, célèbre m a -
celui de Guerlesquin. Kilo sera ici comme lo nitivement ; les c h a n t e u r s e u x aussi f o n t nuscrit irlandais, a l l r i b u é p a r la tradition
et M a d a m e ; M. J a o u e n , conseiller g é n é - symbolo rare et touchant de lu gaité bretonne.
d a n s la lice littéraire b r e t o n n e a p r è s un
ral du canton ; M. Le Meur, a d j o i n t , long silence, est un véritable t r i o m p h e du zèle et f o n t vibrer les p o u t r e s des a K o l m - K i l l , et édité p a r la r e v u e d ' a r t
Ello rappellera uux générations qui montent halles des p u i s s a n t e s m o d u l a t i o n s de anglaise ¿¡tudio. {A suivre).
f a i s a n t fonction de Maire du G u e r l e s q u i n ; à notre suite ot qui n'auront pus, comme le d r u i d e Yves B e r l h o u , dont on aime
M Ch. Le Gol'lic, hom me de lettres, nous, c e s cinq années d ' a n g o i s s e s , ( p e tout t o u j o u r s la l a n g u e châtiée et l'inspiration leurs voix. Et toute cette foule g r o u i l l a n t e ,
a u t e u r de tant de p é n é t r a n t e s é t u d e s s u r n'ost pus que t ù s t o s s e dans lu dostinée hu- élevée ; le d o c t e u r Le Coq'iil, l'excellent j o y e u s e et c h a t o y a n t e est u n e vivante
la B r e t a g n e ; Mme et M. T h . Botrel ; maine ; ello encouragera ceux qui, dès muin-
ten;>nl, se donnent tout entiers, de toute la
praticien dont les b o r d s de l'Aulne, b e a u x
c o m m e u n paysage d ' é g l o g u e ont fait un
p r o t e s t a t i o n contre le fade cliché de la
B r e t a g n e m o r n e et triste.
KELEIER EUS AR VRO
M. R . Quillivic, s t a t u a i r e , a u t e u r de la
m a q u e t t e , b a r d e du Gorsedd ; M. H e r n o t , force de leur corps ot de leur esprit, au délicat poète ; Taldir, qui a r e t r o u v é les M<;,is l'heure du d é p a r t a p p r o c h e ; les Cnronique Locale
le s c u l p t e u r L a n n i o n a i s qui cisela la développement de notre Bret i g n e , et elle les milles accents de sa meilleure é p o q u e ; véhicules s ' é b r a n l e n t un à un ; les adieux
maintiendra dans l'atmosphère saris laquelle et les kenavo se croisent ; à r e g r e t n o u s
s t è l e ; M. F o u g e r a t , a r t i s t e - p e i n t r e , direc- Ch. Rolland dont la voix claironne et
t e u r de l'école des Beaux-Arts de N a n t e s ;
un pays ne peut vivre, dans la j o i e sereine et
vibre avec des accents é t e r n e l l e m e n t r e g a g n o n s le l o u r d c a m i o n qui va n o u s M O N T R O U L E Z (Morlaix)
calme, créatrice d'énergie ot de lumière.
les d o c t e u r s C a m u s . Q u é r é , Le Coquil ; j e u n e s ; E. Masson, le sociologue et p o è t e r a m e n e r vers Morlaix ; et b i e n t ô t d a n s le Fêtes de la Ligue Maritime
MM. M. C o u d u r i e r , de la Dépêche de M. Le Meur, a d j o i n t , r e m p l a ç a n t VI. p r o f o n d , i n t e r p r é t é par M. Dottin . L. Le ronflement du m o t e u r s ' é t e i g n e n t les
Bocher, m a i r e , t o m b é au c h a m p d hon- d e r n i e r s b r u i t s de la l'été.
Française
Brest, Le Berro, de Y Union Agricole, de Berre, le « c o m p a i g n o n du gay sçavoir » ;
Q u i m p e r l é ; Le B r a s , de l ' E c t a i r e u r du n e u r , r é p o n d à M. b o l l i n au n o m de la n Ire d i r e c t e u r , qui c h a n t a Mouez ar Le nom de Guerlesquin r e s t e r a é t e r - Voici le programme des l'êtes des 26, 27
Finistère, Mauviel, de la Dépèche, A n d r é , m u n i c i p a l i t é et de la population de la chleïer (la voix des cloches) de P r o u x ; nellement lié d a n s la m é m o i r e des B r e - et 28 ¿septembre, sous la P r é s i d e n c e de
de VOuesl-Eclair, Ch. Chassé, de l'Opi- c o m m u n e , et r e m e - c i e les d é l é g u é s offi- ° o t r e l , f r a î c h e m e n t r e t o u r d'Alsace, qui t o n s d'ailleurs qui s'y t r o u v a i e n t le M. c h . i^haumet, D é p u t é , ancien Mi-
nion ; Yann Caroff et Maurice Marchai, ciels d u g o u v e r n e m e n t , les m e m b r e s de s è m e au vent q u e l q u e s couplets dédiés d i m a n c h e 21 s e p t e m b r e 1919, au s o u v e - nistre ue la Marine, P r é s i d e n t de i&
d e BreizAtuo ; F . Gourvil, de Mouez ar la famille, les m e m b r e s du comité d'ini- au Béranger brelon. nir d ' u n e r é c o n f o r t a n t e j o u r n é e t o u t e L i g u e .Maritime :
Vro ; les b a r d e s B e r t h o u , Rolland, L e tiative, les o r g a n i s a t e u r s de la fête, les bretonne. Vendredi 26 Septembre
G a r r e e , J a l ï r e n n o u - T a l d i r et Mad<me, s o u s c r i p t e u r s , tL les a u t e u r s du m o n u - N uis avon la b o n n e f o r t u n e de p o u v o i r
p u b l i e r dès a u j o u r d ' h u i en 4* p a g e les Trugarez, Prosper Proux,
trugarez eur 17 h . 21. — Arrivée de la Musique des
L o ï z a r Floc'h, etc... MM. Maurice D u h a - ment q u i d e m e u r e r a , dit-il, la p l u s belle
m e l , c o m p o s i t e u r de m u s i q u e , E v e n o u - p a r u r e de la ville. p o è m e s de MM. Le G a r r e c et B e r t h o u , [wech c'hoaz, Equijjuges de la Flotte, ^la m u s i q u e sera
N o r v è s , Even, notaire à T r é g u i e r , Mlle Le dont ceux-ci ont bien voulu d o n n e r la llalc goude da varo teus gruet eur burzud c o u ü u i t e à la c a s e r n e G u i c h e n . )
Au nom de la famille de P r o u x , M. le
p r i m e u r aux lecteurs de Mouez ar Vro. [braz. 20 h . 30. — Au T h é â t r e Municipal :
Mérer, de Lanvellec, Ollivier, G u y o m a r c ' h D r Le Coquil, de Châteauneul'-du-Faou,
f r è r e s , de Berrion, P a r i s , Dohollau, La foule massée a u t o u r de l'enceinle Digasel eus disul emesk da genvroïz, I o — Grund /Uni de la L. 1,1. F. : (Notre
associe ses r e m e r c i e m e n t s à ceux de la
L e Gall F r è r e s , d e P l e s t i n , etc. n'a cessé d ' é c o u t e r r e l i g i e u s e m e n t t o u s Karanlez, unvaniezwarlercharbrezelkriz. m a r i n e sur le R h i n . — V o y a g e d e la
municipalité du G u e r l e s q u i n .
les d i s c o u r s p o è m e s et c h a n t s , et n'a pas AR SELLER. L . i\l. F. en Alsace-Lorraine, A l l e m a g n e
M. E t i e n n e P o r t , d é l é g u é d u m i n i s t r e
M. Dottin, l'éminent celtiste, p r é s i d e n t m é n a g é ses a p p l a u d i s s e m e n t s a u x u n s et o c c u p é e . — Les F u s i l i e r s - M a r i n s à D u n -
des Beaux-Arts, p r e n d ensuite la p a r o l e
d u Comité, r e m e t en ces t e r m e s le m o n u - aux a u t r e s . kerque, Louvre etDixmude).
en ces t e r m e s :
m e n t à la ville du G u e r l e s q u i n : 2° — Allocution de M. Paul Parsy,
Messieurs, Le Banquet d é l é g u é a la p r o p a g a n d e de 1a L. M. F .
Un d o s traits caractéristiques -du thôûtro
breton ost qu'au commencement d'un acto, un
porsonrtugo nommé le Prologue
quo l'on appolle l'excuse aux auditeurs, de-
mandant leur indulgenco pour la pièce et
présenlo ce
D e s m e m b r e s du comité du monument
do Prosper Proux ont demandé au ministre
de l'Instruction publique et des B e a u x - A n s
de donner ù leur œ u v r e uno marque do s y m -
A l'issue de la c é r é m o n i e un b a n q u e t
de 120 couverts f û t servi d a n s une dépen-
d a n c e de la maison Guillou, et réunit la
foule des a d m i r a t e u r s de P r o u x a u t o u r
íiíj I
La F é d é r a t i o n régionaliste a t e n u ses
3° — Musique des Equipages
Flotte, s o u s la direction de AI. F a r i g o u l :
Fantaisie sur ¿Sigurd, (Reyer) ; Scènes
pittoresques, (Massenet) ; Mousse de Bre-
de la
pour l e s acteurs, l i e m p l i s s a n t ici un rôle de puthie. C'est en s o n nom que j'ui l'honneur
do prendre ici lu parolo et de m'ussocior ù de tables copieusement g a r n i e s . De l'avis assises à S a i n t - B r i e u c . a l'hôtel du Com- tagne, (J. F a r i g o u l ; ; Fantaisie surLakmé,
Prologue, j'ui aussi uue e x c u s e à présenter.
Jo n'ai point, il est vrai, à demander votre in- l'hommage quo v o u s rendrez ù co poète. u n a n i m e , la qualité el la q u a n t i t é des m e r c e . Les séances p u b l i q u e s ont d é b u t é ( L e o D e l i b e s ) ; Ballet de Faust (GounodJ.
dulgenco pour l'œuvro do Prosper Proux, ni Combien ont été bons Français, aussi bien plats et des boissons, f o n t h o n n e u r à la le lundi 22 s e p t e m b r e , à 14 h e u r e s , p a r Prix ordinaires des places d u C i n é m a .
pour les Bretons qui célèbroront sa mémoire. que b o n s Bretons, ceux qui ont conçu et réa- conscience professionnelle et au zèle d e la p r o c l a m a t i o n de* l a u r é a t s des concours. (Location au T h é â l r e , J e u d i p o u r tes
Le p e r s o n n a g e dont jo dois e x c u s e r In pré- lisé l'idée do commémorer dans cettc petite ceux qui avaient à c h a r g e de bien t r a i t e r Le c o n c o u r s des B e a u x - A r t s n e p r é s e n t e m e m b r e s de la L. M. F . ; Vendredi poul-
s e n c e , c'est moi-mémo. cité do Guorlet.quin l'esprit si vivant qui ie public).
l'onima do su verve durant de l o n g u e s a n n é e s les n o m b r e u x convives ; aussi p e u t - o n les a u c u n travail, m a i s diverses c o m m u n i c a -
Je m ' c x c u s o de liguror dans uno l'été bro-
et lui donno aujourd'hui la célébrité ! féliciter s a n s m e s u r e . tions s u r lesquelles n o u s r e v i e n d r o n s . Samedi 27 Septembre
tonno, n'étant point liroton. Je m'cxcuso de
v o u s parler d'un poète, n'étant point poète. Assurément, nous a v o n s tous à l'heure Au dessert, M. I aldir J a f f r e n n o u lit des La section é c o n o m i q u e , pour le prix de 17 h. 30. - A la Mairie, Salle des Con-
Toutofois, si jo no s u i s pas liroton, o'est- présente bien dos deuils ù c o m m é m o r e r — et lettres d'excuses de MM. Le Bail, Bouil- M. d ' H e r b a i s , p r o c l a m e p r e m i e r M . J u l i e n f é r e n c e s : Grande réunion de la Section
ù-diro deux fois Culte (Celte de Gaule et Celte bien dus gloiros aussi qui, s a n s doute, ont loux Laffont, Even, d é p u t é s ; G é r a r d - G o d e s l , d e Callac, 30 fr. ; d e u x i è m e , M.
plus d'éclut — et eopomlunt vous n'uvoz pas morlaisienne de la L. M. F., sous la p r é -
d e ü r u n d o - l l r e t a g n e ) , jo s u i s tout do même, Varet, r e c t e u r de l'Académie de R e n n e s ; Marzin, p h o t o g r a p h e à L a n m e u r , 1[> f r . sidence de M. Ch. C h a u u i e t , (le p u b l i c est
comme la m a s s e des Français, Cuulois, et on voulu, m e s s i e u r s , laisser inachevéo l'œuvre un t é l é g r a m m e du président de l'Associa- L ' o u v r a g e de M. Julien Godest, Gwerz
peut, ù la rigueur, admettre qu'un Gaulois qu'uvuit interrompue la guerre, et c'est un invité à assister a la r é u u i o n ) .
tion des é t u d i a n t s r e n n a i s , une a u t r e du s u r l'Emigration bretonne (ses consé-
prétunde parler d'i P r o s p e r Proux, dont l'ft- sincère chansonnier que v o u s l'éloz. 20 h . 3(1. - P l a c e Tliiers. — Musique
publicisle breton Emiles Gilles, qui é m e t q u e n c e s au poinl de vue de la m a i n -
mo bretonne fut souvent g a u l o i s e . Si je ne Au miliou de tous les s o u c i s uctuols, vous des Equipuges de la Flotte, s o u s la d i r e c -
s u i s pas poète, je s u i s du moins llls d'un c o n s u m e z un dimanche ù la chunson, rnnis lo le vœu q u e les h o m m e s de lettres de Bre- d ' œ u v r e et de la m a i u d ' œ u v r e agricole.
tion Ue ;>». F a r i g o u l : Murche Lorraine,
poète du puys dus lieliovaques, qui — le bu- refrain que v o u s chuntoz uujourd'hui n'ost t a g n e , d e t o u t e opinion, p r e n n e n t l'habi- Atténuation de s*'s c o n s é q u e n c e s ) esl
(Garnie; ; Ouverture du lioi d Ys, (Lalo) ;
s a r d a parfois do c e s rapprochements h e u - plus 111 lu Marseillaise ni mémo la Madelon : t u d e de se réunir, u n e fois l'an ; e n c o r e écrite duns un l a n g a g e t r è s p u r . L'un d e s
La Muludetta, ( l ' u u l Vidai) ; hérodiade,
reux — était de Son métier percepteur dos c'est celui auquel vous êtes particulièrement des lettres; de MM. Louis D u j a r d i n , de m e m b r e s du j u r y r a p p e l l e q u ' u n c o n c o u r s
f i n a n c e s c o m m e lo fut P r o s p e r P r o u x . Mais sousiblo et qui v o u s ost cher naturellement, (iMasscnetj ; Ballet debaust, (Gounod).
S a i n t - R e n a n , Yves Le F e b v r e , du c o m t e a n a l o g u e s u r l ' é m i g r a t i o n valut à n o t r e
ce qui me jusliliora lo mieux auprès de vous celui qui résonne clans votre langue, dans Erskinc of Mar, de Miss Taylor, qui du société un très r e m a r q u a b l e travail d e Dimanche 28 Septembre
d u s o u p ç o n d'indiscrète intrusion, o'est le cotto ardonto lnnguo bretonne qui, par s e s Biel L a n n u z e l , de L a n d e r n e a u . Cet excel-
fond de l'Ecosse saluent avec P r o s p e r 17 h . 30. — Musique Municipale. —
simple liistoriquo de lu commémoration q u i accords immuables, relio la Urolagno actuello
n o u s réunit au pied do co monument. à s o n p a s s é celtique. P r o u x l e u r s f r è r e s d e r a c e de B r e t a g n e . lent c u l t i v a t e u r est m a l h e u r e u s e m e n t u n e (Voir le p r o g r a m m e d ' a u t r e p a r t ) .
P u i s vint le m o m e n t des t o a s t s . M. L e d e s victimes d e la g u e r r e . S u r proposition 20 h . 30. — Grand Bal, au Marché
En 1913, pour la première fois, depuis Le bon vivant ot lo véritublo gaplois P r o s -
por Proux n'a pus recherché une gloire fran- H é t e t , J n g e de P a i x à Morlaix, a p p a r e n t é de M. Gourvil, il est décidé d ' a t t r i b u e r à Couvert. — E n t r é e : 2 f r a n c s ; (une t e n u e
l'institution du doctorut d'Université et con-
formément au règlement qui spécifie que lu çuiso. C'est pour su nation bretonno, comme à la d e s c e n d a n c e de P r o u x , renouvela les sa famille un prix de 40 f r a n c s . N o u s c o n v e n a b l e est de r i g u e u r ) .
t h è s e p e u t être écrit» dans l'une dos languos 011 disait jadis, qu'il a c o m p o s é s e s chauts. r e m e r c i e m e n t s cordiaux do celle-ci ; p r i o n s ses a y a n t s droit de s ' a d r e s s e r à M. Des c a r . e s de bal p e u v e n t ê t r e p r i s e s
e n s e i g n é e s ù la Faculté, un candidat, bien Et rien n'est plus touchant que ce patriotisme M. Miroux à qui incombait la lâche diffi- Gourvil, 4, r u e N o t r e - D a m e , Morlaix, à i 'avance, chez le c o n c i e r g e de la mairie,
Connu p o u r la part qu'il avuit prise ù lu r e - provincial et cet amour du sol natal. Je plains cile de c o o r d o n n e r t o u s les ell'orls en v u e q u i s ' a s s u r e r a d e leur identité. à p a r t i r d u J e u d i 25 S e p t e m b r e .
« M 0 U E Z AR VR0 »
La Vie Chère Violon perdu Théâtre Municipal - Cinéma Pathé CARHAIX PLOURIN
Remèdes ou Palliatifs P e r d u , hier soir, rue C a r n o t , en face Seul, l ' i m m e n s e succès o b t e n u la se- Ecole Primaire Supérieure Dimanche 23 Septembre, fête des
do la maison Huitric, u n violon, m a r q u e m a i n e d e r n i è r e p a r le célèbre film de Jeunes Filles
L e s halles c e n t r a l e s étaient d é s e r t é e s moissonneurs, avec le c o n c o u r s d'un
s a m e d i d e r n i e r par les v e n d e u r s d e Malines, contenu d a n s un écrin d o u b l é " J'accuse " m o n t r e combien le p u b l i c R é s u l t a t s o b t e n u s aux divers e x a m e n s
velours vert. Le r a p p o r t e r chez Mme Ni- Morlaisien a p p r é c i e la valeur m o r a l e et pendant l ' a n n é e scolaire 1918-1919. g r o u p e de musiciens de l'Union Musicale.
b e u r r e et d'oeufs : pas u n e m o c h e de
b e u r r e , à peine q u e l q u e s douzaines col, toiles, G r a n d ' R u e , Morlaix. R é c o m - intellectuelle de J e a n Diaz rj'U p e u t ê t r e (Suite)
pense. servi en e x e m p l e . N o u s assisterons a u x HUELGOAT
d'œufs. Brevet Supérieur. — Mesmeur, Cathe-
L a cause ? Soirée Musicale atrocités c o m m i s e s p a r les B o c h e s en rine ; admissible : Gourvest, Marie. Moucz ar Vro a zo en g w e r z en ti a n I t r .
Prix normaux, houspillages ? pays occupés et verrons la b r u t a l i t é de Brevet Elémentaire. — Session juillet :
L ' a b o n d a n c e des m a t i è r e s n o u s oblige F r a n ç o i s vaincue par la d o u c e u r de J e a n . Le Bras.
Les prix n o r m a u x n ' é t a n t pas des prix à r e m e t t r e au p r o c h a i n n u m ro le c o m - ont été déclarées définitivement r e ç u e s :
de vente imposés c o m m e la taxe, ne cons- « Rigadin sous le Boudoir J a p o n a i s » Adelin, Angèle ; B o n o u , Marie ; Cariou,
p t e - r e n d u de l'intéressante soirée a r l i i l i - — s c è n e d'un h a u t comique — très fine
tituent q u ' u n e indication de la v a l e u r q u e du 24 S e p t e m b r e . Louise ; Cavarlé, Anna ; Cleuziou, G e r -
raisonnable de la m a r c h a n d i s e , u n e base et h a b i l e m e n t m e n é e p a r R i g a d i n . m a i n e ; Cudonnec, J e a n n e " J a c q , A u g u s - Les Bas-Bretons qui ignorent
d ' a p p r é c i a t i o n qui laisse le m a r c h é libre Mouvement de la population « Siir les b o r d s du Lac a e T h o u n e », tine ; Jail ré, Y v o n n e ; H a m o n , L o u i s e ;
plein air. G u y a d e r , G e r m a i n e ; G u é g u e n , Yvonne ; leur langue n'ont aucune excuse avec
aux fluctuations, à condition de ne pas du 18 au 25 S e p t e m b r e 1919
friser la spéculation ou le bénéfice illicite. P e n d a n t q u e se d é r o u l e r a ce film, la Guézennec, Hélène ; L o u a n d r e , E m m a ;
mélodie c h a n t é e par Mademoiselle De- LA LANGUE BRETONNE EN 4 0
E x e m p l e : le prix n o r m a l est de 4 fr., 1111 Naissances Lozach, Marie ; Le Coz, Marie ; Le Coz,
prix a e vente do 6 fr., trop éloigné de l a u n a y la s e m a ne passée sera r e m p l a c é e Marie-Anne ; Le G u e r n , Yvonne ; Le LEÇONS d e F r . 6° E d i t i o n .
J e a n n e Marrec, fille de F r a n ç o i s et de VALLÉE.
la base sera considéré p a r la police p a r un merveilleux soli de violon. N o u s Nuz, Louise ; Le Gars, Yvonne ; Marrec,
J e a n n e L o z a e h , 38, rue L o n g u e . — J e a n u e
c o m m o illicite, d'où procès-verb-d q u e le s o m m e s convaincus q u e M. L a u r e n t a u r a F r a n ç o i s e ; Moi van, A r m a n d e ; P e r c h e c , 1 v o l . in-16°. Impr. St Guillaume,
S i m o n , tille de P i e r r e et de J e a n n e Lan-
tribunal appréciera. a u t a n t de succès q u e Mlle D e l a u n a y . Hélène ; Q u i s t i n i t , Louise ; Tallec. Ma-
douar, à Pors-an-Ours. — Pierre Richer
Les prix n o r m a u x p e r m e t t e n t donc u n e " Deux Rayons de Soleil ", comédie rie ; U r v o a s , Elisabeth, el Ynizan, Viclo- Sainl-Brieuc, prix : 3 fr. 50, ils p e u -
de F o r g e s , fils de R e n é et d e P a u l e C a r -
m a r g e de fluctuation s u f f i s a m m e n t r é m u - i n t e r p r é t é e par Baby Marie Osbornt. Inu- rine.
ron de la Morinais, 7, Villeneuve. — Ro- vent l ' a p p r e n d r e en quelques mois.
n é r a t r i c e p o u r a t t i r e r les p r o d u c t e u r s et tile de dire avec quelle g r â c e cet e n f a n t Admissible : Guillou, F r a n ç o i s e .
bert G u é g u e n , lils de J e a n et de Marie
ne justifient pas la d é s e r t i o n des m a r c h é s . j o u e le d o u b l e rôle qu'elle r e m p l i t d a n s Brevet Elémentaire. — Session d'octo-
Crassin, 18, r u e de Callac. — Yvonne En vente dans toutes les bonnes
P a r c o n t r e , les a r g u m e n t a t i o n s c r i a r d e s ce film. C h a c u n e m p o r t e r a avec soi un bre. O n t été déclarées définitivement r e -
F l o c h , lille de A u g u s t e et d e J e a n n e Mo-
qui, en t e r r o r i s a n t les v e n d e u s e s , réus- rayon d e soleil c o m m e ceux dont Marie çues :
rin, 51, r u e L o n g u e . librairies de Bretagne.
sissent à leur forcer la main, incitent ces Osborne. en illuminera le foyer B r o w n . R u n g o a t , Y v o n n e ; Cozic, Marie et
Publications Le brillant o r c h e s t r e c o m p o s é de prix IIHWUIP»BJM———a—y
d e r n i è r e s , p a r r a n c œ u r , ii ne plus r e v e n i r . Jézéquel, Marie-Anne.
Q u e les c a m p a g n a r d s se r a s s u r e n t et Céleslin F l o c h , 2- m a î t r e mécanicien de c o n s e r v a t o i r e et d é j à r é p u t é à Morlaix, Concours d'Admission à l'Ecole Nor-
et Marie Le Gall, s. p. — F r a n ç o i s Hé- effectuera des m o r c e a u x choisis et a p p r o -
viennent en toute confiance it nos m a r -
c h é s ; l'appui de la police leur est assurée lary, tailleur, et Marie Grall, c o u t u r i è r e . priés p e n d a n t ce s u p e r b e p r o g r a m m e .
male. — Ont é!6 déclarées définitivement
r e ç u e s : Cohen ner, Marie-Anne ; Cozic,
SPÉCIALITÉ DE VINS FINS
et 4e bon sens public d é c o u r a g e r a les Mariages Le Salon T h é servira p e n d a n t les Marie ; Le Merrer, Antoinette ; Le B o r -
f a u t e u r s de violence et de d é s o r d r e . e n l r ' a c t e s des b a i s s o n s chaudes ou ralïrai- g n e . M a r i e - A n n e ; Jézéquel, Marie-Anne; Maison Francis CONAN
P i e r r e L a u r e n t capitaine de caboluge, c h i s s a n t e s de p r e m i è r e qualité.
S'il y avait peu d ' a n i m a t i o n au c e n t r e et J e a n n e T r o a d e c , c o u t u r i è r e . — E m m a - Gestin, M ' r i e J e a n n e ; Scieller, Made-
des halles, en revanche, il y avait foule La direction conseille do louer ses leine ; Vialla, J e a n n e . Liste supplémen-
nuel H e r r i o u , 2 - m a î t r e de T S. F . et
aux a b o r d s de la b o u c h e r i e m u n i c i p a l e , H é l è n e Kerrien c i g a r i è r e . — F r a n ç o i s Le
places dès samedi m a l i n , afin q u e tous
soient bien placés et q u e l'on n'ait pas à
taire : G o u r m e l o n , Antoinette ; Michelot, J e a n C O N A J S i
qui débitait de m a g n i f i q u e s q u a r t i e r s de Lay, b o u l a n g e r , et Anaïs Guillou, c o u t u - F e r n a n d e el R u n g o a t , Yvonne. Successeur
do b œ u f . r e f u s e r des places c o m m e la s e m a i n e Section professionnelle — Diplôme d e
r i è r e . — J e a n Raoul, cultivateur, et précédente.
Cette viand*, r é c e m m e n t décongelée, Jeanne Poupon, cigarière. — Albeit s t é n o - d a c t y l o g r a p h e : Nicolas, Lucie ;
Le b u r e a u de location est o u v e r t le
avait la f r a î c h e u r , tout l'aspect appétis- C o m b o t , m a r b r i e r , et J e a n n e R u e l l o u , S a m e d i de 9 h. à 12 h. et de 14 h. à 18 h.
Léon, Marie-Anne ; D j r n i c , Louise ; VINS & SPiRiTüüüX EN GROS
sant des m e i l l e u r s étals. s. p. — P i e r r e P r i g e n t , m e n u i s i e r et Goaïc, J o s é p h i n e et L e Guillou, Margue-
Les p r e m i è r e s ventes de la f r i g o Le D i m a n c h e de 8 à 12 h. rite. , Place du Dossen — MORLAIX
J e a n n e Inizan, s. p .
s'étaient ressenties d ' u n j e ne sais quoi Stade Morlaisien
d ' i r r a i s o n n é , d ' u n e a p p r é h e n s i o n , de Déoès
l'idée p r é c o n ç u e q u ' u n e viande c o n s e r v é e P i e r r e F u s t e c (Château), 11 a. — L a u - Le S t a d e s'est affilié cette saison à la
par le froid, ne valait pas celle récem- rent T h o m a s , é p o u x de Claudine B é c a m , F é d é r a t i o n f r a n ç a i s e d e foot ball associa-
ment abattue. (Château), 02 a. no 1 ( F F F A ) en vue des c h a m p i o n n a t s de
T o u s ceux, et ils sont n o m b r e u x , qui se Hasse-Breiagne /2° série;. S a n s nul d o u t e
sont décidés il l'essayer cette s e m a i n e en Retraites Ouvrières ces m a t c h e s de c h a m p i o n n a t s s e r o n t SCULPTURE
sont bien r e v e n u s ; ils sont p l e i n e m e n t sa d'un g r o s intérêt, aussi le public morlai-
Ayant été avisé par le Service de Con-
tisl'aits de sa b o n u e conserv .tion, de son sien est a p p e l é à assister au c o u r a n t de
trôle d é p a r t e m e n t a l des Retraites ouvriè-
g o û t excellent, qualités auxquelles s ' a j o u t e 1 hiver à de très belles r e n c o n t r e s e n t r e T e n t u r e s et M e u b l e s d e t o u s S t y l e s
res, q u e la loi du 5 avril l'JlO serait dé-
le bénufice réalisé *ur le prix d ' a c h a t . les dilïéreots clubs de la région.
s o r m a i s a p p l i q u é e o b l i g a t o i r e m e n t a tous
Ainsi : les salariés français, le Maire de Morlaix N o u s ne d o u t o n s pas q u e les c o m m e r -
ç a n t s et s p o r t m e n morlaisiens ne r é p o n -
Filet
FRIGO
P R I X DU DE'MI-KILO
V I A N D E DU P A Y S
a l ' h o n n e u r de pri r Messieurs les emplo-
y e u r s de vouloir bien inviter tous leurs
ouvriers, leurs employés et d o m e s t i q u e s
4 f. 0 0 . . . 4 f. 50 à 5 I'. 00 d e se m u n i r d'une c a r t e de retraite. En
d e n t à n o t r e appel sportif.
La cotisation annuelle des m e m b r e s
actifs et h o n o r a i r e s est fixée à 5 f r a n c s .
Vendredi soir à 20 h. 30, r é u n i o n au
PITON a FILS
F a u x filet 3 f. ¿ 5 . . . 3 f. 50 à 5 f. 00 c o n s é q u e n c e , t o u s les salariés qui ne 23, Grand'Rue, 23 Ateliers : 4, Place du Dossen, 4
Aloyau 3 f. 2 5 . . . 3 f. 50 à 5 f. 00 sont pas encore en r è g l e avec la loi sont siège social de la société, 7, r u e de P a r i s .
Rumsteack 3 f. 2 5 . . . 3 f. 50 ¿1 5 f. 00 i n s t a m m e n t priés de passer à ia Mairie en Ordre du Jour :
Côtes désossées.2 f. 5 0 . . . 3 f. 00 à 3 f. 50 vue de la délivrance de ladite c a r t e .
P a i e m e n t des cotisations.— Adhésions.
Entrecôtes 2 f. 5 0 . . .3 f. 00 à 3 f. 50 L'article 23 de la loi sus-visée prévoit
Bœuf à j u s 2 t. 5 0 . . . 3 f. 00 à 3 f. 50 q u e des sanctions et des poursuites s e r o n t — Election des m e m b r e s .
D i m a n c h e p r o c h a i n , à 2 heures, au
Gite à la noix . . .2 f. 5 0 . . .3 f. 00 à 3 f. 50 exercées contre tout r é f r a c t a i r c , aussi
Culotte 2 f. 0 0 . . . 2 f. 7 5à 3 f. 2 5
Parc de Kernéguès, séance d'entraine- QUINCAILLERIE — OUTILLAGE
bien envers les p a t r o n s q u ' e n v e r s l e u r s m e n t el f o r m a t i o n des é q u i p e s .
Palleron 2 f. 0 0 . . . 2 f. 75 à 3 f. 25 MÉNAGE — ÉCLAIRAGE
employés e u x - m ê m e s . Les j e u n e s g e n s désireux d e p r a t i q u e r
Poitrine 1 f. 3 0 . . .2 f. 50 à 3 f. 00
Il y a d o n c do l'intérêt p o u r c h a c u n d e les sports a t h l é t i q u e s et p a r t i c u l i è r e m e n t
Chapelet 1 f. 3 0 . . .2 f. 50 à 3 f. 00
se c o n f o r m e r à la loi. le f o o l - b a l l sont priés de se t r o u v e r s u r le
Jarret 1 f. 3 0 . . .2 f. 50 à 3 f 00
terrain, à 13 h. 30.
Collier I f . 0 0 . . . 2 f. 25 à 8 f. 00 Bons de Charbon
La différence est notable, et serait plus La distribution des b o n s de c h a r b o n
a i s o n V e u v e M A H O
g r a n d e , n'était l ' a u g m e n t a t i o n récente a u r a lieu à la mairie (salle des conféren- E. P A R I S , Successeur
des f r a i s d ' e x p o r t a t i o n , elle est notable ces) du lundi 29 courant au s a m e d i 4 oc-
MAISON PITON & FILS
s u r t o u t p o u r les b a s m o r c e a u x qui, en plus bre inclus, tous les j o u r s de 9 h e u r e s à 17 23, Grand-Rue, Morlaix
î , rue de Brest M O R L A I X er- 1, rue de Brest
d ' u n bon p o t au feu, font u n e excellente heures.
p r é p a r a t i o n culinaire. Cette viande exoti- P r o c h a i n e m e n t , o u v e r t u r e d ' u n atelier
Musique Municipale
q u e n'est pas, c o m m e c e r t a i n s p o u r r a i e n t de s c u l p t u r e d ' a r t .
le croire, conservée au contact de la glace, Programme
à l'instar d u poisson, m a i s conservée, d e - sur le kiosque de la place Ihiers, le di-
p u i s son a b a t t a g e j u s q u ' a u m o m e n t de son
du concert qui sera donné
Pour les Réfugiés Ces pénalités sérieuses sont de n a t u r e réunis, j e u d i soir, en la salle des séances
i de Lesneven, à l'effet de constituer n n e P e v u e mensuelle d'études pour la défense des intérêts n a t i o n a u x
à a p p e l e r l'attention des inléresés. intellectuels, é c o n o m i q u e s et a r t i s t i q u e s de la B r e t a g n e
Afin d e pouvoir a s s u r e r la confection société qui sera filiale de l'une des gran-
et la d i s t r i b u t i o n d e s colis de v ê l e m e n t s Avis aux Démobilisés des société de c o m b a t t a n t s déjà existan- Rédacteur en Chef : PS ERRE IVIOCAER
d ' h i v e r aux r é f u g i é s a v a n t la m a u v a i s e tes. Cette société, Union c a n t o n a l e des
Les militaires a p p a r t e n a n t au service P r i x de l ' a b o n n e m e n t a n n u e l : S f r . — ( E t r a n g e r : 1 0 f r . )
saison, la direction du Vestiaire des réfu- démobilisés et c o m b a t t a n t s de la g r a u d e
giés les invite à a d r e s s e r l e u r s d e m a n d e s a r m é , p r é s e n t s sous les d r a p e a u x ou dé- L e s a b o n n e m e n t s p a r t e n t d u 1<-" J a n v i e r e t d u 1 e r J u i l l e t
mobilisés depuis plus de 2 ans, p e u v e n t g u e r r e , a c o n s t i t u é ainsi son b u r e a u :
d'ellels à la s o u s - p r é f e c t u r e de Morlaix P r é s i d e n t , M. B a r j ^ u , n o t a i r e ; v i c e - P r t - et sont payables d'avance.
(services des réfugiés;, ii p a r t i r de la p u - c o n t r a c t e r des r e n g a g e m e n t s J e 6 mois,
»ident, M. J a n è s , i n s t i t u t e u r ; secrétaire, Adresstr tous Manuscrits, Correspondances et .Mandais, à M. ¿Ol'RViL, i, rue Noire-Dame, llorlaii
blication du p r é s e n t avi« j u s q u ' a u 10 oc- l an 2, 3, 4 ou 5 ans, el bénéficier p a r
suite de l'allocation de p r i m e s et h a u t e s - M. B a u m e , receveur buraliste ; s e c r é t a i r e S O M M A I R E du N u m é r o de S e p t e m b r e
t o b r e p r o c h a i n , d e r n i e r délai. La date de a d j o i n t , M. R o u é , c o m p t a b l e ; t r é s o r i e r ,
d i s t r i b u t i o n des p a q u e t s sera portée à l e u r payes.
M. Le Mahon, c o m m i s principal des con- Pierre Mocatir.... L'Histoire locale à l'École. î ltoman de Kermené.... Brocéliande.
c o n n a i s s a n c e p a r un avis u l t é r i e u r . Les d e m a n d e s doivent ê t r e a d r e s s é e s Lionel Heuzé Essai sur la Renaissance Jules Gros Dek devez e Verdun.
au chef de c o r p s p o u r les militaires pré- t r i b u t i o n s i n d i r e c t e s ; m e m b r e s : MM. d'une architecture régionale François Vallée An Anoiou-poblou.
Servioes maritimes s e n t s s o u s les d r a p e a u x et au C o m m a n - Abgrall, de Dieuleveult, Jézéquel, Ker- en Bretagne. Chronique.
1 J ' ' U I M. • **' lann et L e s c o n n e c . Les a d h é s i o n s sont Yvon Crocq Malilin an Dali. Bibliographie.
Une r é u n i o n a u r a lieu i n c e s s a m m e n t d a n t du B u r e a u de r e c r u t e m e n t de la
r e ç u e s chez M. B a u m e , à Lesneven. La
d a n s le b u t d e r é t a b l i r les services mari r é s i d e n c e p o u r les démobilisés.
cotisation annuelle est de six f r a n c s , pa-
limes de Morlaix avec Le H a v r e et Bor- Les intéressés p e u v e n t consulter utile- M O R L A I X , I m p r i m e r i e A. L A J A T , 31. r u e des Fontaines, MORLAIX
yable p a r s e m e s t r e . La cotisation des
d e a u x , s u r l'initiative de M. L a r h e r , con- m e n t les affiches relatives a u x a v a n t a g e s
m e m b r e s h o n o r a i r e s est fixée à 20 f r a n c s . Le Gérant : F. GOÏiRVIL.
seiller g é n é r a l . a t t r i b u é s a u x e n g a g é s et r e n g a g é s .
MOUEZ AR VRO
qu'il n'a j a m a i s lu u n a u t e u r f r a n ç a i s ».
"VARZED
crire en b r e t o n é t a i e n t d ' a n c i e n s clercs De plus, le vocabulaire de P r o u x est très Ne livirin k e t d'eoc'h o pelec'h
c'hoarvezel an islor-man. Lod a c ' h a n o c ' h
co
(Coir? Je; Poete^)
r e v e n u s à la terre, ou des m e n d i a n t s chan- riche et varié, et le « q u e s t e u r » de m o t s
t e u r s de c o m p l a i n t e s ; et les t h è m e s s u r peut y faire d ' i n t é r e s s a n t e s trouvailles. a zonjo eo e S a n i Pabu abalamour...
lesquels s'exerçaient les uns et les a u t r e s N a n ! Sanliz P a b u n'int k e t lud d a c ' h o a r i
T o u t e s les qualités q u e n o u s a u t r e s GWAZÖNIEZ E l TREGEBIAD
n ' é t a i e n t p a s variés h l'infini. N o u s d e -
v o n s a u x p r e m i e r s la p l u p a r t des Gwer-
« lettrés » n o u s p l a i s o a s à relever, à a n a -
lyser, à p r ô n e r chez tel poète populaire,
eur s e u r l tro d'o f e r s o n . — Pleuveil
neuze ? — K e n n c b e u l !.. — Mogeriek ?..
Da Brosper Proux
ziou et des Soniuu colligés par La Ville-
m a r q u é , de P e n g u e r n , Luzel, L e B r a z ,
le p e u p l e lui, les r e c o n n a î t et les a i m e Piou en deus va gvverzet ?.. Ya ! e Moge- DA BROSPER PRÖE
é g a l e m e n t s a n s se livrer au m ô m e travail riek eo e m a n o c h o m m Bi ar c ' h e m e n e r ; S c l h u zavel d'id eur j i j e n
l'abbé G u i l l e r m , Herrieu, etc... Les pro-
q u e n o u s ; i n c a p a b l e de les s é p a r e r , de hen eo, evel a ouozit, a reaz ar vaz-valan Ha r e n t e t d'id a r s k l a e r i j e n ,
d u c t i o n s d e s s e c o n d s , se r a p p o r t a n t le
les d é c o m p o s e r , de les expliquer c o m m e e l r e m e r c ' h e d Kerlosket ha paotred ar P r o s p e r ; seil a m a n w a r da dro
p l u s s o u v e n t à des faits d i v e r s t r a g i q u e s
nous, p e u t - ê t r e s'en laisse-t-il encore v o u r c ' h . I.avaret en eus gwechdll eo h e n Berniou tud a bep k o r n ar Vro En kreiz a r g a e r - b e n n , er Bro-C'hall,
ou plaisants, ont été g é n é r a l e m e n t o u -
plus i n t i m e m e n t p é n é t r e r ; et par là 0 lida gouel braz en envor Me g l a s k e Breiz, va Breiz g w e c h a l l .
bliés avec le s o u v e n i r des é v é n e m e n t s e u n teod fall, met d a o u s t da ze eo ivez
s'explique la v o g u e sans p r é c é d e n t q u e Da wella k ü n e r an Arvor. Distroet d ' a m bro e m c'hozni,
qu'elles r e t r a ç a i e n t . e u r pried r e n k e t . . . h a g e u r farser braz.
devaient connaître, à peine écloses, toutes N e g a v a n ken va Breiz e n n i .
Goulennit kentoc'h diganl an aotrou Dislroel o u l d a W e r l i s k i n ,
La l a n g u e b r e t o n n e ne devait faire son les compositions d e P r o s p e r . E l l e s c o u -
p e r s o n I... Lec'h ma zönaz da vouez lirzin,
e n t r é e d a n s la g r a n d e l i t t é r a t u r e q u ' a p r è s raient sans nul d o u t e , sur les lèvres de Me a g r e d e d'in e k a v e h e n t ,
Lec'h m'eo g a r ä n e t p e u r b a d u z
la p u b l i c a t i o n d u Barzas-Breiz de La Vil- « k o u e r » et d ' a r t i s a n s de toute la région qui Bi en d e u s savet eun toullad b u g a l e ha Memez tud w a r vemez k r o a z h e n t .
Koun a r speret ken g a l l o u d u z ,
l e m a r q u é (1838). va de P l o u g a s n o u à Callac et de L mnion à setu p e r a k a l loueren c'hloan kuzet en armel Ken zeder, ken p r i m m , ken g o a p a e r , S i o u a z ! dindan s k e u d a r c ' h o r f o u ,
B e r r i e n , bien a v a n t leur i m p r e s s i o n . Mais
A n t é r i e u r e m e n t à la publication de cet n'eo ket p o u n n e r , m e i , evel a lavar ar A vervö d i n d a n tok P r o s p e r ; Ne w e l a n n e m e t relegou.
celle-ci exécutée et l'édition diffusée, tous
o u v r a g e , qui révolutionna vis-à-vis de la c'hanlilc :
les a m a l e u r s , trop fiers de pouvoir se Koun an leod flour ha dilikat,
B r e t a g n e et de sa l a n g u e la mentalité de Evil beva ganl leuenez Mond e r a n c ' h o a s d'an e b a t o u ,
p r o c u r e r telles de l e u r s c h a n s o n s favorites Ken l e m m a w e j o u da b i k a t
tout h o m m e de n o t r e pays qui «pensait» 0 sonjal klevout a r g w e r z i o u ,
en « é c r i t u r e m o u l é e » d u r e n t se l'arra- N'eus liei ezomm aour na perlez !.... Ma lärö, b e p laol m i n a o u e d ,
r é e l l e m e n t , P r o u x n o u s ollre donc l'exem- Ar soniou k o a n t kanet g w e c h a l l :
c h e r avec frénésie ; aussi l'édition fut-elle Meur a D r e g e r i a d b a d a o u e t :
ple p r e s q u e u n i q u e d ' u n lettré, d'un aris- Bep sul, g o u d e ar g o u s p e r o u , eo eun Ne glevan n e m e t galleg fall.
épuisée en un clin d'œil. Mais le scandale « D a o n e l ! ewid e u r C ' h e r n e w a d ,
tocrate p a r son origine, qui ait senti le dudi e welel kelc'hiet g a n l y a o u a n k i z ar
fut g r a n d ; passe e n c o r e de c h a n t e r des « H e m a n zo dislagellet m a d ! »
besoin d e matérialiser sa pensée en bre- grivoiseries ; de les i m p r i m e r c'est a u t r e v o u r c ' h , o k o n t a d'ezo istoriou an amzer Na bourc'hiz, m i c h e r o u r , n a k o u e r ,
ton et d'utiliser c e t t e l a n g u e p o u r d'au- goz, o k a n a soniou pe gwerziou hon bar- l l o g e n , te vroudö hep g o a d a ,
chose. Tout d é t e n t e u r d'un e x e m p l a i r e Na matez, mevel, na m a e s a e r ,
t r e s fins q u e de simples relations j o u r n a - Te roö l a m m , hep d i b r a d a ;
des Caruinouennou fut ii.vi é p a r sou con- zed pe o c'houeza en e v o m b a r d . E u n Na m a m m , e n d r o d ' h e b u g e l i g ,
lières avec des g e n s de condition infé- T e loskö da nijal en noaz
fesseur à le lui ap portei p o u r être détruit, deiz, Goulc'hen, e vab h e n a , paslor-saoud Gouest da zispaka e u r zonig 1
r i e u r e . (1) Geriou dibikou-; ha dinoaz ;
sous peine de se voir r e f u s e r l ' a b s o l u t i o n . e F e u n t e u n - V e a z a deuaz d a v e r v e l . Bi
Biskoaz na da g o m z na da g ä n
C o m p o s a n t u n i q u e m e n t p o u r les h u m - Celle c h a s s e inexorable devait r e n d r e vn a lakaaz lavarel eun oferen evil repoz e Kanerien koz, c'houi zo beziet
Da zen e-bed n'o deuz g r a e t p o a u .
bles qui l ' e n t o u r a i e n t , ne visant qu'à peu de t e m p s le livre tellement, race q u e ene en iliz parrez. Mont a reaz d ' a r zul H a g ho soniou 'zo a n k o u e z e t .
é m o u v o i r leur â m e , P r o s p e r n o u s a p p a P r o u x lui m ô m e s'en trouva d é p o u r v u , Da werziou, 'fad, o deuz k a v e t
warlerc'h d'ar presbital evit paca an Na m a b , na m e r c ' h , en o e n v o r ,
ratt c o m m e u n véritable d é m o c r a t e . et q u ' à l ' h e u r e actuelle on n'en connaît Ilent m e u r a g a l o n g l a c ' h a r e t :
oferen. N'o d e u s miret ho k w i r tenzor.
Hélas ! c o m b i e n e n c o r e a u j o u r d ' h u i - plus q u ' u n ou deux e x e m p l a i r e s originaux, Deuz ;> glcvel sön da v o m b a r d ,
môme, p a r m i ceux qui se p r é t e n d e n t tels, conservés j a l o u s e m e n t par leurs p r o p r i é - — P e g e m e n t a dlean deoc'h, aotrou Deuz a glövet kän da zoudard,
Korf ha s p e r e d , hon yaouankiz,
a v o u e n t q u e le b r e t o n ne saurait les inté- taires. N a g a v a m m o u , nag a d a d o u ,
person ? A zo slipet e giz P a r i z
resser, p a r c e qu'il est u n i q u e m e n t une 'Ruilluz an d o u r g a n t o c h o d o u I
C e p e n d a n t , la détestable r é p u t a t i o n — Daou skoued, va m a b ! Ha n'ez an m u i d'an e u r e u j o u
l a n g u e de p a y s a n s s a n s culture et de t r a - l ' e d a zo bei, ped a vo c'hoaz
q u e ces c h a n s o n s a b o m i n é e s d u r e n t atti- — Keraet eo an oferennou g meoc'h' l a ? N e m e d va c'halon en k a n v o u .
vailleurs a u x m a i n s calleuses, et non u n e Didüet o leim da varzaz,
l a n g u e a r i s t o c r a t i q u e , policée p a r de rer d a n s le m o n d e « c o m m e il f a u t » à — N a n , t a m m ebet, daou s k o u e d eo Livel ennö k 11 s p e i e d c k Piou a zono B o m b a r d T r e g o r ,
l o n g s siècles d ' u s a g e s courtois, assouplie leur a u t e u r — Agé de 27 a n s — n'empô-
an oferen g a n t ar c ' h à n . T a o l e n n o u t j p e t 'n e u r r e d e k ,
cha pas P r o u x de faire un bon maria- E t r e Mene-Bré h a g a r m o r ?
et enrichie p a r des milliers d'oeuvres sa Troiou k ä m m , teeliou fall an d u d ,
g e . En 1839, c'est-à-dire u n an à peine N e b e u t amzer g o u d e , Bi a oa galvet Piou a r a f e c'hoas a r B u r z u d
v a n t e s et littéraires. P l u s les g e n s de l'en- Mill fentigel ha mill b u r z u d !
t o u r a g e de P r o u x et c e u x à qui il desti- a p r è s la publication de sa b r o c h u r e , il evit m o n i d ' o b e r e u n derveziad g r i a t d ' a r Da rei ar vouez d'ar r e 'zo m u d ?
nait ses couplets étaient h u m b l e s , plus il é p o u s a i l u n e demoiselle L o n q u e r - K e r m e n - presbilal. M o n t a reaz d e l a b o u r en eur Evel m a t e n n /nengleünier, Gwik
les h o n o r a i t et s ' h o n o r a i t lui-môme en g u y , donl le père, avoué à Morlaix, vousc'hoarzin : « Gorlozit aotrou p e r s o n , Euz d o u a r p a o u r mein pinvidik — Me b e p r e d , b e t e g a r m a r o ,
d e s c e n d a n t j u s q u ' à eux, en s ' a d r e s s a n t à résidait au m a n o i r du R e s t i g o u , en Ploui- e m e z a n , da gaz m a l , raz mat !.. » Da Da zevel lier k a e r m e u i b e t . A g a n o en g w i r yez va b r o .
eux, en les é m o u v a n t à l ' a i d e d e c e t i d i o m e g n e a u , un peu ù l'écart du r u b a n de r o u t e Evelse te 'leuz d i b a ' e l H a g e vez an holl e n e p d ' i n ,
zeiz eur, pa oa distro a r person eus e
qu'ils étaient si h a b i t u é s à voir m é p r i s e r r e c l i l i g n e tracé par le duc d'Aiguillon, E-louez ar bobl, w a r b e p muzel En b r e z o n e g eo e g a n i n .
oferen edo Bi o j a c h a w a r e nadoz en eur
p a r la p r é t e n d u e « élite ». C'est l'indice e n t r e Morlaix et c e t t e d e r n i è r e localité. P e p gwella deuz iez Breiz-Izel.
ganan :
d ' u n b r a v e c œ u r et d ' u n e â m e c o m p a t i s - La famille L o n q u - r - K e r m e n g u y a p p a r - G a n t a r bleuniou kavet e n n o Mez va zelen, h a n t e r frailhet,
s a n t e , et j e ne suis nullement é t o n n é q u e Palronez clous ar Folgoad
tenait à la meilleure b o u r g o i s i e morlui- E teuz liehet k a n a o u e n n o , N e p r e d na g a n ar j o a ü s t e d .
P r o u x ail laissé le souvenir d'un parfait Hor Mamm hag hon Ilron... Söniou. g w e r z i o u , m o j e u n o u d r a n l , Oh ! piou eta 'zeuio da zon
sienne ; ses r e v e n u s étaient assez élevés
h o m m e de bien. E u r b a g a d dirnezellet k o a n t B o m b a r d K e r n e en hon c ' h a n t o n ?
p o u r l ' é p o q u e , alors q u e ceux de P r o u x Da nav eur p'edo o k a n a n : « Foei,
devaient se Irouver assez mal en p o i n t ; foci, foei, va z a m m i g a o t r o u . . . e t*uaz an A ra d'o zad ha d'an Arvor
L a l a n g u e des Canaouennoa gril ganl Evel e u r g u r u n e n enor.
il est donc p e r m i s de p e n s e r q u e le ma- Oh ! m a r vijez c ' h o a s en buez,
tur C'hernevod est un b r e t o n exclusive- aolrou p e r s o n da zigas dezan eur b a n n e
r i a g e ne f u t pas décidé sans q u e l q u e s ré- Ah I p e r a g n ' o u t ket a m a n ken Me larfe d'id : « D e u s en hon touez
m e n t p o p u l a i r e , et c o m m e tel, émaillé j i s t r da rinsa e g o m a i l h e n . — N a te a zo,
de t e m p s à a u t r e de m o t s f r a n ç a i s ; m a l g r é ticences de la p a r i des p a r e n t s . D a verka k r i s d e r an anlcen » Deus Prosper, d'ober jolori,
laouen hirio ! e m e z a n — Ya, e m e Bi
t o u t , celte l a n g u e est i n c o m p a r a b l e m e n t On p r ê l e à P r o s p e r , éconduit au cour.-; A stardaz holl galonou Breiz » Ha J a b a d a o h a K a n i r i .
g o u d e ar glao e teu an heol !...
m e i l l e u r e et plus p i t t o r e s q u e q u e celle d'une p r e m i è r e tentative de visite au ma- W a r d a o l - s l r a k eur brezel direiz,
noir familial de sa fiancée, le p r o p o s sui- Da deir eur, ar g a b a r a s s e n , s k u i z o u z e » D e u s d a zihuni hon s p e r e d ,
employée p a r les c o n t e m p o r a i n s de l'ou- P a g e r z a z h o n zud k a l o n e k
v r a g e ; ni l ' o r t h o g r a p h e ni la syntaxe vant tenu à la m è r e de la j e u n e fille : — glevet a d o s t a a z o u l a n : « Bi, n'eo ket » Spered Bio Dreger, hen m o r e t ;
En eur gAna d'al l a c ' h a d e g ?
n ' o n t subi l'influence de Le Gonidee, Madame, si vous ne m'adm n ,ltez pas libre- d e r e a t deoc'h evelato k a n a n evelse, dek » D e u s da v o u g a k a n an a r c ' h a n t ,
q u e l ' a u t e u r i g n o r a i t peut ê t r e totale- ment chez vous p a r la porte, votre fille dervez g o u d e m a r o ho m a b ! » — P e o c ' h Te 'tije roet a zoare » Doue n e v e p e p k o u m a n a n t .
m e n t à l ' é p o q u e de ses d é b u t s . Mais on me r e j o i n d r a p a r la f e n ê t r e ..Et avant Mari, ar pez a r a n ne zeli ket ouzoc'h... Da b e p s o u d a r d e vod lore :
t r o u v e chez P r o u x u n e e x t r a o r d i n a i r e d e u x mois j e serai votre g e n d r e I » Ha Bi k a n a n gvvasoc'h eged biskoaz son D ar re s l o u r m a z lör h a di.-pont, » Zon d a V o m b a r d a z i h u n f e .
m a î t r i s e de la l a n g u e , servie p a r un na- H a d'ar re zo m a r v e l d u - h o n t , » P o b l ar vered, ya I w a r va le 1
N o u s i g n o r o n s quelles c i r c o n s t a n c e s ar « Gastoloren difonset. »
t u r e l et u n e s p o n t a n é i t é d'expression qui Iaouankizou Hamm, k i n n i g e t » B e t e g ar c'hlanvour o vervel,
a m e n è r e n t la p r e m i è r e r e n c o n t r e des Da betnp eur, ar c'hure, paolr an
d o n n e n t à son vers une allure et u n e d e u x j e u n e s g<'ns, cl d a n s q u e d e s condi- ' D a r F r a n s g a n t h o n Breiz vinniget.
ogrou, m a r plij, a zonje ouz e glevet, » E n em zanlfe oe'h a d g e n e l .
c o u l e u r qui ont été r a r e m e n t égalées et tions leur a m o u r avait p u se d é v e l o p p e r Roöt a tijö pep a d ä m m
j a m a i s dépassées ; les f o r m u l e s livresques, p'edo o lenti e ofiz : Daoust ha n ' e o ket
et s'affermi<-suffisamment p o u r q u e P r o u x Da ziwalerien " m a b o m a m m ", » H a g evelse p e p tra ve m a d :
les g a l l i c i s m e s et a u t r e s écueils d o n t les d e u l ar c ' h a n f a r d ze da veza darzod ? Ha
p û t tenir un pareil l a n g a g e ; q u o i q u e il D'ar re, deuz b e i g r a e t er g w a s k e d » Levenez d ' a r v a m m h a d ' a n tad
m e i l l e u r s d ' e n t r e - n o u s ne savent pas en soit, le m a r i a g e se fit. Bi o k e n d a l c ' h e r da youc'hal : « Ha n'eo Brezel d i d r o u z an " a m b u s k e t ", » 11a levenez d ' a r v u g a l e
t o u j o u r s se g a r e r , il s e m b l e s'en ô l r e j o u é k e t brao, n'eo ket b r a o p o l r e d . . . » H a g a zo d e ü t b r a v i k d ' a r gör,
t o u t n a t u r e l l e m e n t ; et c'est j e p e n s e ce » l i a d'an d u d y a o u a n k da vale.
{A suivre) F . GOURVIL. Da zeiz eur, e zervez e c h u , e teuaz a r S o n n a l'enn h a dizrast o lör.
qui a pu faire écrire à Luzel qu'« on dirait person d'e g a o u t epad m'edo o k a n a n ar
T e 'tije m c u l e t a vouez k r e n v » Mouez da Vombard ? mouez ar v a e i :
« Bro Goz » evit paca dezan e zervez. T u d koz ha m e r c ' h e d an a drenv » Ankounaat, c'hoarzin... Ha d a r bez 1
— P e g e m e n t a tlean d'id, Bi ? 0 terc'hel p e n n e k da h a d a » Da l a b o u r c ' h o u e k ? E u r follen-goar :
1. Il y a p o u r t a n t quelques p e n d a n t s à L'abondance des matières nous Evit ar vro d a n v e b a r a ; » P e b e z r e m e d 'vil a r g l a c ' h a r 1 »
cet exemple : Le Lai!, de Lannilis, a u t e u r — Daou s k o u e d , aotrou p e r s o n !
oblige à r e m e t t r e au p r o c h a i n n u m é r o R a k da v o m b a r d 'vijö w a r n h i
de Miliel Morin, et du poème«/ 1 C'hy, etc..,
l'intéressant feuilleton de L o u i s Le — Daou skoued ? H u n v r e a l a rez ? E u r zön p r e s l evit p e p - h i n i . N a p a ve k e n P r i n s e d er bed,
était un laïc et un fin lettré. Dans le Ma-
nuscrit n° I do la collect. Lédan, de la Bi- G u e n n e c , s u r le — N a u , a o t r o u person, c'houi eo, ho S ö n e l k a e r he deuz an delen T e 'zo b e t h a g a vo b e p r e d ,
bliothèque Municipale de Morlaix, p. 421- peuz g r e a t ar pris, da lavaret eo daou E loa disfi- r a k h e h e c ' h e r d e n ; 0 p r o s p e r P r o u x , barz b u e z e k ,
422, j e trouve une chansonnette galante CHATEAU DU TAUREAU
6koued g a n t ar c'hitn !... Klövet hellez w a r au avol P r i n s a r G a n a o u e n vrezonek 1
intituléo Anneliq ha Lubin qui est l'œuvre et l'article de noire collaborateur Moueziou barzed all o sevel,
d'un M. Pitot du Ilcllès qui fut iniseur a
Ar C'/ioadour s u r le Déboisement Yann CAROFF, H a kalz anö na g f l n j e n t ket You ! You ! You ! Vit hon yez k a r e t ,
Morlaix dans les d e r n i è r e s annéos de l'an-
c i t n régime. et le Reboisement. d e u s " Strollad R a n n v r o e l e r i e n Breiz ". Mar n'o dijö g a n i d d e s k e l . E n l a b o u r hon B a r z e n o r e t .
Gant e u r lals a o u r e teuz m e d e t , A g a l o n , e u r y o u c ' h a d e n all
' N e u r v r a g a l dre b a r k ar s p e r e d , Evidoc'h, tudjeniil Bro-c'hall.
E u n orzen w e s k gvviniz d a r o ,