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SAMEDI 13 SEPTEMBRE 1919.

ezibeza
wm gazeten an holl
ABONNEMENTS INSERTIONS :
Rédacteur - Administrateur :
Morlaix-Ville
Département et limitrophes.
Autres départements
. . F. G O U R V I L
Annonces Judiciaires et diverses. .
Réclames
Faits divers. . .'
0 fr. 40
0
0
50
75
Vretoned vad.
Etranger 4, Rue ÌS otre-Dame, MORLALX Prix à forfait pour les annonces de longue durée

République Française M a d h a B r a s d e r lion B r o n ' i n t s t a g Toutefois, nous pouvons dès mainte-


DU
PRÉFECTURE
FINISTÈRE

CABINET du PRÉFET
o u z p o l i t i k a b e t . A n holl d u d a s k i a n t ,
a v o l o n t e z v a d , a c ' h a l l en e m g l e v e t
AUX BRETONS nant déclarer que ce relèvement nous pa-
raît presque impossible sans une réforme
complète de l'administration en France ;
ha laboûrat war arpoent-zo a-gevred,
A N N O N C E S C H E R S COMPATRIOTES, étaient cultivés chez nous aux différents et disons que cette réforme, tous les Fran-
JUDICIAIRES fors p e t r a v e a - h e n d a l l o c ' h r e d o n
degrés de l'échelle sociale, comme ils de- çais éclairés que n'arrêtent nulle arrière-
ET LÉGALES relijius h a g o zonjezonou politik. Nous mettons aujourd'hui entre vos pensée politique ou nul intérêt mesquin,
vraient et pourraient l'être, si l'exploita-
mains les destinées de ce nouveau journal. tous les bons Français en un mot, la ré-
LE P R É F E T DU FINISTÈRE,
tion des richesses naturelles, l'agriculture,
Da h e u l a r r e u z s p o n t u s e m o m p o Le programme que nou'o fui avons tracé clament avec nous. En effet, seules la
le commerce et l'industrie y étaient arri-
Vu l'article 23 du décret du 17 février p a o u e z treuzi e p a d t o s t d a b e m p ne peut êlre développé en totalité dans ce décentralisation administrative et l'appli-
1852 ; vés à leur maximum de rendement, il n'y
bloaz, e zo m u i o e ' h e z o m e g e t b i s k o a z premier numéro ; son exposition fera le cation du régionalisme peuvent pleine-
Vu les circulaires de M. le Ministre de aurait plus à nos yeux de Question Bre-
a Unuaniez h a g a Emgleo evit g a l l o u t sujet d'une série d'articles à venir. Cepen- ment régénérer la France, en favorisant
l'Intérieur des 27 octobre 1880, 9 avril tonne, et ce journal pourrait nous appa-
1900 et 30 novembre 1917; a d s e v e l Breiz h a g a d c ' h o u e z a d'ezi dant, nous voudrions que la simple es- la vie intense, le libre jeu des énergies
raître à nous-mêmes comme une chose su-
quisse des grandes lignes de ce pro- et l'épanouissement fécond de l'indivi-
ARRÊTE : eur vuhez nevez. perflue. Mais nous n'en sommes malheu-
gramme suffit pour marquer la position dualité de chaque province, de chaque
Article 1". — Le tarif du prix d'inser- reusement pas là, ainsi que nous le dé-
que « Mouez ar Vro » veut prendre et en- région française.
tion des annonces judiciaires et légales Evit a r r u o u t eno, eo red d'ar Vreto- montrerons ; et nous trouvant devant un
prescrites par le droit civil, les codes de tend conserver dans le journalisme en
ned en em' a n a v e z o u t h a g a n a v e z o u t état de choses défectueux, il est de notre
procédure .ou de commerce et par les lois Bretagne.
g w c l l o c ' h o b r o . S i o u a z n ' e u s k e t màir- devoir de tûcher de l'améliorer. M o u e z a r V r o combattra donc en
spéciales nour la publicité ou la validité
des actèsjttAi i>rocédures ou des contrats, teze e r bed koz e u r bobl, eur. o u e n n Notre organe est voué à ce qu'on ap- liaison avec les grandes organisations ré-
Nous croyons pouvoir, dès maintenant,
est fixé ain&Tcm'ilsuit, à tilre exceptionnel, dud a ouezfe ken nebeut é j d r i f t d i w a r pelle la Question Bretonne, c'est-à-dire au gionalistes de France et de Bretagne,
pour l'année Tifl9, savoir : par ligne de .'18 affirmer que les améliorations qu'il sied
relèvement national, intellectuel, artistique pour amener une réforme aussi prompte
il 40 lettre^, A^waclères petit romain, benn o histor, o amzcr d r e m g ^ i ' ^ t a d d'apporter à cet état de choses ne sont
et économique du pays breton. que possible du système actuel.
40 centimes pour tout le département, o b r o eu h e u r a v r e m a n , a n ' e m a n a - ni d'ordre confessionnel, ni d'ordre poli-
sans addition ÎTaucune sorte. soiL pour vezfe n e b e u t o e ' h e t r e z o o - u n a n e g e d Ces deux mots de Question Bretonne, tique, et que le relèvement de la Breta-
les titres, soit pour la délivrance à partie gne ne saurait être l'œuvre exclusive d'une En attendant que la répercussion de
de l'exemplaire certifié et légalisé. Ce ar Vretoned ! très souvent mal interprétés, nous vau-
dront peut-ôtre encore une fois de* pro- secte, d'un parti ou d'une classe sociale. celle réforme se soit fait sentir dans l'En-
tarif sera réduit de moitié pour les ventes
judiciaires d'immeubles dont le prix ne T u d n a a n a v e z o n t k e t o b r o evel testations partant de deux camps opposés. Ce relèvement doit, selon nous, s'eflec- seignement, notre journal tâchera de sup-
dépassera pas 2.000 francs (loi du 23 m ' e o d l e e t n a e ' h e l l o n t k e t lie z e r v i c h a Le premier protestataire, imbu du dogme tuer avec la collaboration de tous les Bre- pléer à l'inconcevable, l'injuste, la mons-
octobre 1884). rigide de Y Unité et de l'Indivisibilité fran- tons de bonne foi, unis sur un môme ter- trueuse lacune que contient celui-ci, qu'il
e r v a d , t u d na n e m a n a v e z o n t k e t e t r e z o
Article 2. — Devront êtrd insérées soit officiel ou privé, en ce qui concerne
n a e ' h e l l o n t k e t en e m g a r o u t . A r re ze çaise, nous accusera de faire œuvre anti- rain pour l'accomplissement d'une tâche
gratuitement dans les journaux du dépar- la formation bretonne des masses. C'est,
tement, les annonces et publications oui a zo evel e s t r e n , h a g a l i e s evel e n c - nationale, en favorisant le particularisme dont tous doivent également retirer les
seraient nécessaires pour la validité des provincial, propre à diviser entre eux les fruits. en quelque sorte, toute la Bretagne que
b o u r i e n a n eil ouz egile ; h a d r e - z e nous aurons à révéler, à faire compren-
contrats et procédures dans les affaires individus d'une môme nation ; le second,
suivies par application de la loi sur l'as- labour talvoudek abet na e'hellont humanitariste, dont les regards embras- Cette collaboration, cette union sont dre et aiiner à la ma*se de nos lecteurs
sistance judiciaire. o b e r evit o m a d d ' e z o h o l l . D i w a r an sent de larges horizons, nous en voudra possibles comme elles sont nécessaires ; qui l'ignorent. Outre les nouvelles loca-
Article 3. — Ampliation du présent hors d'elles rien de définitif ne sera fait les et régionales, nous publierons donc
Dizunvaniez h a g ar Gasoni, biskoaz de borner l'univers aux frontières de la
arrêté sera adressée à M. le Ministre de
tra vad abet n'eus diwanet. Bretagne et de rétrécir encore l'idée de pour la Bretagne, parce que de la désu- régulièrement des aperçus d'histoire et de
l'Intérieur, à M. le garde des Sceaux, à
M. le Procureur Général, à MM. les Pro- « Patrie » pour le plus grand préjudice du nion jamais il n'est sorti d'œuvre féconde. géographie de notre pays ; nous travaille-
cureurs de la République et aux divers B r e i z , b o n B r o , a zo e u r v r o g w e s t - « Progrès humain ». Mais pour arriver à l'union nécessaire il rons à cultiver la langue bretonne, à vul-
journaux publiés dans le département du let d a veza p i n v i d i k a s p e r e d h a g a faut que les Bretons se connaissent et se gariser l'étude et l'application des arts
Finistère. Ces journaux devront le repro- V o u r p e u que l'un et l'autre veuillent comprennent mieux entre eux ; il faut que bretons et à mettre à la portée de tous,
duire en téte du premier numéro qui v a d o u mai* g o u e z o m p l a b o u r a t éviti.
bien considérer notre e'Jort avec atten- ceux d'entre nous qui aujourd'hui se pré- les questions économiques intéressant di-
paraîtra après notification. Evit kement-ze e kinnigomp hirio
tion et sans parti pris, ils s'apercevront tendent à l'opposé des idées de leur voi- rectement la Bretagne.
Ouimper, le 'M Décembre 1918. d ' a n holl Vretoned e u n d o a r e d ' e n e m
immédiatement qu'il n' a rien de régressif sin, arrivent à se découvrir des affinités
Le Pré/et, anavezout, d ' e n em unani h a d a labou-
ni de subversif. L'Idée bretonne en soi, et des aspirations communes avec ce voi- M o u e z a r V r o sera de cette manière
SIGNÉ : Pierre GENEBRIER. rai, w a r d a c h e n o b r o .
ne saurait être plus anti-humaine qu'elle sin, dans le domaine de l'idée bretonne. un journal instructif, varié et vivant, que
n'est anti-française, et nous affirmons chacun pourra trouver plaisir à feuilleter.
il louez ar Vro a r o i o d ' e o c ' h b e p M o u e z ar V r o se propose d'être,
hautement que l'œuvre qu'elle nous ins-

D'ar Vretoned sizun p e n n o d o u en b r e z o n e g h a g en


g a l l e g d i w a r - b e n n kelennadurez ar
pire, quoique bretonne, parce que bre-
tonne sera française et humaine. La Franco
dans sa sphère d'action, un instrument
d'éducation et d'union nationale des Bre-
tons.
Voilà, chers compatriotes, largement
brossées les grandes lignes de notre pro-
bobl, a r micheriou Icaer, al labouriou, et par extension l'humanité, ont autant g r a m m e . Nous souhaitons vivement que
a r binvidigez, h a g ail ; s k r i d o u w a r d'intérêt que la Bretagne elle-même, à ce Pour celà, nous avons soigneusement vous daigniez nous suivre dans son expo-
K e n v r o i z k e r , e v i d o e ' h holl, t u d a
que le peuple breton soit supérieurement écarté de son p r o g r a m m e toutes choses sition complète ; vous vous persuaderez
b e p s t a d g a n e t e u s c u r p e n n d'égile a histor h a doare a r Vro h a g a r brezo-
organisé intellectuellement et économi- susceptibles de diviser au lieu d'unir, et, que nous sommes non des esthètes ou des
Y r e i z , e v i d o e ' h , b r e u d e u r aet d a neg ; kontadennou brezoneg skrivet
quement ; la bonne organisation d'un en premier lieu : pasteurs de chimères, mais des réalistes
c h o m m d a v r o C'hall p e d ' a r b r o i o u g a n a r g o n t e r i e n w e l l a , keleier e u s a r
pays dans de tels ordres d'idées ne peut La politique de parti ; ne demandant rien que de très possible et
e s t r e n n , pell d i o u z d o u a r h o k a v e l p a r r o z i o u h a g a r b r o i o u b r a s , en e u r
qu'être utile à tous les autres, ne fût-ce désirable.
h a g h o k e r e n t ; evit k e m e n t hini, g w a z g e r , k e m e n t a c ' h e l l o d e r e o u t ouz an La polémique,
qu'à titre d'exemple.
p e b l a c ' h , a v e r v en e g a l o n g w a d holl, b r a s h a b i h a n , p i n v i d i k h a p a o u r . M o u e z a r V r o veut être une maison
Les personnalités ;
b r e i z a d , ez eo b e t s a v e t a r c ' h a z e t e n - Lorsque nous parlons du relèvement
accueillante à tous les gens de bonne foi.
B r e t o n e d , l e n n i t Mouez ar Vro ; national, intellectuel, artistique et écono- La défense d'intérêts particuliers, etc...
man. Les grands souffles purs, d'où qu'ils vien-
m a r plij d ' e o c ' h , h a r p i t anezi, s i k o u - mique en Bretagne, peut-on sérieusemen)
Le relèvement total de la Bretagne, tel nent, pourront toujours y pénétrer à l'aise
R o e t h o n d e u s d'ezi evit a n o Mouez- prétendre, en connaissance de causc, que
rit a n e z i en e u r b r e n a anezi b e p s i z u n , que nous l'avons décomposé plus haut, et, en retour, de ses baies large ouvertes,
ar-Vro, abalamour m' hon deus ce soit là une question oiseuse ?
h a g w e l l o c ' h o k o u m a n n t i d'ezi ; reste seul à la base de noire programme. nous voulons que les idées puissent pren-
c ' h o a n t e v e k l e v e t drezi n a n n m o u e z Nous étudierons ici les meilleurs moyens
h a g hi d ' h e z r o h e r r e n t o d ' e o c ' h , o Si le peuple breton était parfaitement dre leur envol au grand soleil, pour fécon-
e u r r u m m a d tud h e p k e n , m e s m o u e z conscient de ses origines, de sa situation de l'assurer ; toutes les suggestions inté- der le creuset où s'élabore l'avenir de no-
k l a s k b e p r e d m a d p e p h i n i en Mad an
k e m e n t h i n i a l'eli d ' e z a n l a b o u r a t e n présente et de ses destinées possibles ; si ressantes qu'on voudra bien nous sou- ire Bretagne à tous.
holl I
e s t u m m evit M a d ha Brasder a r son éducation et son intellectualisme mettre dans cet ordre d'idées recevront
V r o a bez. B r e i z da Virviken ! avaient atteint leur perfection, si les arts donc la publicité qu'elles méritent. LA RÉDACTION.

tri mab. Ar c'hosa, Cheun, a jomas er An daou gos, war bouez beva divis ha gaout o vale etouez an dud, met ne peus Cheun, deuet da vezf. tur, a zimezas da
TBI MÁB (i)
gaer da zikour e dad da d e l ; an eil, Sezni, labourat start, a zelc'has d'o mab kosa ket, rak ne gomprenes ket pegen kasaiis Chef an Tibalann, inianvez iaouank gant
eur spered lemm a baotr, a ieas da Lez- eun tamm bara lia dilhad dibikous, ¿net out. Eun trepagn a peus bet, ne peus ket daou a vugale. An daou bried iaouank,
neven da ziski ar vicher a galvez, ha Biel, n'eus forz da beleac'h e ica eus ar gear, e hen laeret, ha da dud a vijc latven, ma eleac'h ober o ziegez (• unan, a jomas da
ar iaouanka, pa oa deuet war an oad, a vijent enkrezet gantan, ar c'heaz furzod. vije an diveza, ma vijes diwar ar mare veva e ti an daou goz, divisoe'h oa evito.
Kontaden nevez fellas d'ezan mont da Vrest, da gla*k e Eun dervez, o tont d'ar gear eu - ar bourk, dizounet diouz an hosteleriou. N'eus den Abenn eur pennad mat a amzer goude,
gant Locïz AR FLOC'H rest. Ar paotr iaouank, eun tamm berr a Cheun, torn d'e c'henou, a gavas war e ebet er barrez ken fall oc'h e dud evel ma Cheun, gant e w r e g hag e vugale, a ieas
spered, a zentas oc'h eur stultenn frou- lient daou ganfard eus a Wiseni. — « Me z'out-le, ha ma pije eun lam kalon en da da bardoun Lezneven, da welet Sezni h a g
k à.! . . y
dennus, a ieas da heul eun amezek hag a eo ar gwella goaz a zo er vro, c'houi greiz, ec'h en emstrinkfes e-harz o zreid, e familh. Sezni a oa ar voul gantan e Lez-
Gwechall goz, araok ar Reveulzi vras, e c'houlenfes pardoun oulo, e lavarfes
roas d'ezan da gredi n'oa netra da ober e n'och nemet daou zanvad, n'och ket d'in neven, brudet oa dre oil ar c'hanton evit
edo o chom e parrez Korlouan, eun toer- d'ezo e fell dit beza adarre evel pa oas
Brest nemet lipat ar mel a ziver dioc'h ar eun tanva ; ho pruzuna rafen etre va ober benveou labour eus a r re wella h a g
soul, hanvet Yann al Loustik. Yanri a oa bihan, eur mab fur ha sentus. N'oiit ket
mogeriou. Allaz I evel a welimp e k e r z an meudou evel daou c'hleslcer. » arrebeuri eus ar c'henta.
eur marvailher eus ar penn ken la ; ar vu- dtyicl aman da ober eur zermoun d'it,
danevellig-man, nr paourkez paotr a Hag e lcrogas, e krogas e kolierou ar Eur bardaezvez goude koan, an daou
gale lcoulz hag an dud en oad, o devoa met di fen a ran ouzit seac'h lia glaz ober
gouezas e veud en e zourn, e vinaoued baotred en eur skragnal e zent. Kerkent vreur a oa azezet en eur c'hougnig eus al
mil vatier, a c'hoarze leiz o c'horf, pa an disterra poan d'az tud, ma ne fell ket
vije Yann o Iconla eur marvailh b e n n a g e na deuas ket da veza souc'li, e lenn da avad edo d'an douar a stog-e-gorf, evel liorz, hag a goas, e teuas liano eus ar
vezo mor, nag e vag da veza lestr. rak eun eubeul o c'hounit e gerc'li, e gara- dit beza Iaket er goudor. Ma klevan eur
toull al ludti. Raktal ma kavas eur vaouez breur dianket peli a oa.
ne ouias ket ober e chaoser dioc'h e lenn. vellou e r v a n n , e u n trepagn en devoa lapel. grik diwar da benn, e c'halles lavaret
dioe'h e gendere, (1) Yann a g e m e r a s eur emaoul kraouict da vad. Rakse, taol evez1' « Te ne ouezes ket ive e peleach eman
pried. Mac'harid an Teven, e vaouez n'oa Cheun, a r p a o u r k e a z amboubal, adaleg Neuze, a dreuz traonien ha lanneg, e ieas
rak gwelloc'h paotred evidout-te azo bet Biel ? eme Cheun. »
kot a drazur eur gaer a b.-bren, met gwel- m'en devoa desket sevel ar weren d'e d'ar gear e kounnar-ruz, da ober harao
ententet oulo, ha te, ma ne gares diwall, -- « N'em beus bet kelou ebet dioutan
loc'h evit gened ho devoa, furnez ha reli- vuzellou, a vijo aliesoc'h mezo eget dia- ha trouz d'e dud.
a vezo kavet an tu wornout ive. » pemp bloas a zo, Cheun. »
jion grenv, evel he zud en he raok. Yann baf, hag heb mez e chome da alvaoni, da . Feas gant o vab lonker, Yann a ieas da
— « Eun druez eo I... ouspenn ar vez
ne gemere ket eur vaouez evit lie mac'ha- c'hlavourcnni dirag ar poezon melen, keit gemen d'ar mear da lavaret d'ezan pe Pelloc'h goude, Cheun na lipas mui e
evidomp ! Ar vamm, nozvesiou a zo, pa
gni, evit beza ganti evel ki ha kaz, met ma vije e dad a-zevri o tei, evit delc'her doare buez a rea d'ezan ha d'e w r e g ar vourrou diwar ar Melenog, dont a reas a
deu da zonj d'ezi anezan, ne gousk ket
evit he lakat evurus en e ser. Morse ne d'ezan eun tamm bara. Ouspenn ma oa mab kasaus. Ar mear a deuas antronoz zervez da zervez da veza zoken skouer ar
eur veraden, ne ra nemet hirvoudi ha
• i j e gwelet an toer en eun hostaleri ; d r o c h , ( l ) C h e u n a o a c ' h o a z e u r c'hasaüs a vintin pe oa diabafet ar paotr h a g a lava- ar goazed e Kerlouan, gwelloc'h e rea e
skuilha daëlou. » %
tec'hout a rea dioe'h an evach brein, rak zen ; en em ze.vel a rea oc'h e dud e-unan ras : « Diwar ar mare, Cheun, ez eo poent zeveriou a grislen, heug en devoa oc'h
d'it ehana da ober cholori d'az tud, pe ma an evach krenv, met gwin ayad a zalc'he — « Me em beus estreget eur wech
gouzout a rea e chom ar vrud vat e toull hag oc'h an estren, heb an disterra diga-
ne res ket, me a entento ouzit a zoare. dizefot en ti evit e dud, evitan h a g evit goulennet kelou dioutan, laket her c'hlask
an nor, hag e ia ar vrud fall beleg ar mor. rez, ha kaer a oa kas e dorz d'ezan d'ar
Klevet a res I ma rankan dont aman ar vignoned. Al levenez a gemeras adarre dre oll, ha morse kelou mat ebet I »
gear, © kendelc'he bepred da ober talabao
An daou bried o devoa bet digan Doue c'hoaz eur wech all, e vezo daou archer e ti an toer koz leac'h an dristidigez, an
ha da ziskouez e gounnar-ruz. {Da heuilh).
ganen, ha neuze e vezo gwelet piou ar heol a baras war an daou goz, eleac'h an
I. Eur vaouez dioe'h e gandere : une femme
ù ia convenance. I. Dtocli a zinifl sod on bro Douarnenez. mestr, pe te pe al lezen. Mez a dlefes da tan h a g al luc'hed. Daou vloaz goude, Lo«ïz AR FLOC'tL
« M PUEZ AR T VjftO »
iwrru

A TRAVERS et de décider l'admission du breton Viande frigorifiée


comme matière d ' e x a m n n au baccalaiï Samedi 13 S e p t e m b r e , de la viande
LE RÉGIONALISME réat au môme titre que l'annamite et le congelée de tout premier choix sera d é -
persan.» (Vœu présenté par M. de l'Es- bitée aux Halles centrales, par les soins
FÉDÉRATION tourbeillon).
* /
des b o u c h e r s Lemercier el Quélen, r é -
* »
cemment démobilisés, qui feront tous
Régionaliste de Bretagne « Le Congrès de l'U R. B., considérant leurs efforts pour donner satisfaction aux
(Unvaniez Arvor)
que la distillation du cidre présente à acheteurs.
L'assemblée générale de la Fédération l'heure actuelle le grave inconvénient de Eun nijeres vras chian na oar ket kasaat. Doujans en deus Les prix de débit ci-dessous seront affi-
Régionaliste de Bretagne, se tiendra à contribuer au maintien du prix élevé du Er zizun-man, eun nijeres-vor (hydra- ouz an hini e renk slonrm eneb d'ezan. Ni chés devant les stalles de vente.
St-Brieuc, les lundi 22 et mardi 23 sep- cidre, boisson indispensable au pays, et vion) eus ar re vrasa he deus graet eo ar re drec'hed. Koulslcoude ar Walleur Cette viande congelée, aussi saine el
tembre. risque d'autre part de donner à l'alcoo- e daoliou-esa en Cherbourg. Deut he deus digaseld'eomp al líbrenle, ha fran- de bon goût que celle d ' a n i m a u x réce-
• En voici le p r o g r a m m e : lisme un dangereux développement dans int tre da vad. Diouaskel an nijeres-ze o kisaet, ac'hanomp diouz eur rummad ment abattus, sera délivrée aux a c h l e u r s
Lundi 22 et mardi 23 septembre. — 1° les campagnes, émet le vœu que cette deus 32 melr hed, tri motor 3.500 marc'h- rouane didalvez. JJistagel he deus ac'ha- de telle sorte que sa préparation culi-
lundi 22 f eptembre, 11 h. 15., réunion du distillation soit en ce moment interdite galloud pephini a zo o kas anezi en-dro ; nomp diouz broiou gant pere n'em gle- naire sera identique à celle de la viande
bureau ; 13 h. 30, réunion du Conseil de et ultérieurement réglementée, de façon ouspenn 14 000 liur pouez a zo ganti ha vemp ket, ha na'n em ket etrezo o-unan. fraîche. Le Maire : F. Hervé
Direction ; 15 h., réunion de travail de la à toujours éviter les inconvénients signa- d a o u s t d a z e e c'ha'l ober 150 kard-leo Setu ni liiviziken lion-unan, ha barek da Bœuf frigo. — Prix du 1 / 2 kilogramme.
F . R. B. lés. (Vœu présente par M. Degoul). en heur, ha sovel betek 3.GOO metr uhel- zevelhon li eveln'lion devoe'hoant. Siouaz, Filet, 4 francs 00. — Faux filet, Aloyau,
2°. — Mardi 23 septembre, 8 h., réu- der. kement-ze neo ket aes, rak peb tra a vank R u m s l e a c k , 3 francs 25. — Côtes désossées,
nion de travail de la F. R. B. ; 10 h., réu- INAUGURATION —o— d'eomp. Eun oaled lion deus, liogen ríhon E n t r e côtes, Bœuf à j u s , G i t e à la noix,
du
nion générale : renouvellement des mem- En Iverzon deuz tamm glaou da zevi enni ; alelierou 2 francs 50. — Culotte, Paleron, 2 francs
bres du Bureau et des Bureaux d? Sec- Monument du Barde Prospcr PEOIX Seul-vui ma' zeer, e t r e n k a an traou hon deus evit labourai, ha tamm danvez 00. — Poitrine, Chapelet, Jarret, 1 f r a n c
tions ; élection d'un président Proclama- à Guerlesquin etre B r o - Z a o z h a g Iverzon (Irlande). abet da slumma ; eun armel hon deus, mes 30." — Collier, 1 f r a n c 00.
tion des lauréats des concours do 1919; LE DIMANCHE 21 S E P T E M B R E 1919 Paotred ar Sinn-Fein (ar re a fell d'ezo evit ar mare, n'euz enni nemet paper. Dis- Avis aux consommateurs
19 h., banquet. d i s l a g a k r e n n Iverzon diouz Bro-Zaoz, h a g huai omp, ha koulskoude en omp stag ous
PROGRAMME DES FÊTES Le Comité du g r o u p e m e n t morlaisien
Etant donné le n o m b r e réduit des séan- ober ganti eur republik) o dei.s asailhet an Tcheked hag ar Polomz evit ar glaou ; d'action économique assurera, j u s q u ' à
ces, il n'y aura pas de séance spéciale 10 heures — Inauguration du Monu- eur monilor saoz e-pad an noz. ouz ar Banat evit an «d ; ouz an Itali evit nouvel ordre, tous les samedis, à p a r t i r
pour chaque section. Les travaux présen ment, œuvre des artistes Quillivic et Y. En boë Monkstown ; deut int a-benn ar c honvers dre-vor, hag ouz an holl de 9 heures, dans les magasins de la
tés seront classés par genre. Hernot, sous le patronage de M le Préfet da baka an akipaj, ha da skarza al lestr vroiou bras evit an arc liant. « Ménagère », place du Dossen, la répar-
Le Bureau. du Finistère et de M. le S o u s - P r é f e t de diouz kement fuzuilh, armou ha benviou Hon fobl a zo krenv ha kalonek ouz al tition des beurres et œufs qu'il pourra se
Morlaix. ail a oa w a r n a n . labour ; dign ez eo da veza sikourel ; ha procurfer.
Horaire d'arrivée à Sainl-Brieuc
Remise du m o n u m e n t à la ville par —o— kredi'ran e vezo eur vad do. gement hini a Il invite expressément les revendeuses
P r o v e n a n c e de Morlaix : 9 heures 42 ;
à s'abstenir, sous peine de poursuites,
10 h. 0 7 ; 10 h. 37 ; 15 h 0 6 ; 17 h. 30 ; M. Dottin, président du Comité, doyen An Aotrich a sin ar Peoo'h harpo anezi. Mar kar ar Franz hon harpa
de tenter d'acheter ces denrées.
19 h. 1 5 ; 21 h. 10 et 21 h. 49. de la faculté des? lettres de Rennes ; dis- Ar peoc'h etre an Aotrich h a g ar en eur feson vad, ano kastel Sant-Germain
Le Comité se réserve d'ailleurs le droit
Provenance de Pontivy : 10 h. 22 et cours du doyen ; réponse du représentant Broiou-Unanet (alliés) a zo bel sinet a zigaso en hon c'halonou sanlimanchou
d'exiger la présentation des cartes de
17 h. 24. de la municipalité et d'un m e m b r e de la Diziou diveza en Sant Germain-en-Laye. hag a trenkadu an heur ez omp o paouez ménage lorsque les quantités demandées
Provenance de Rennes : 4 heures 50 ; famille. — Allocutions et Poèmes par A. Da 10 heur eus ar mintin ar chancelier treuzi. p a r a î t r o n t exagérées.
5 h. 18 ; 5 h. 19 ; 7 h. 31 ; 10 h. 24 ; Dayot, inspecteur des beaux-arts, délé- Renner, kenta ministr an Aotrich, a 'nm —o— Le b e u r r e vendu samedi dernier dans
13 h. 36 ; 17 h. 04 ; 17 h. 28 ; 19 h. 54 et gué du ministre des Beaux Arts, A. Le gavas en porz bras ar c'hastel, eilet gant Keraouez ar Vuhez les m a g a - i n s de la « Ménagère », place
22 h. 17. Braz, Théodore Botrel, François Jaffren- oliserien gall ha pemp s e k r e t o u r . An Ao. Minister ar Pourvezadur (Ravitaille- du Dossen, par les soins du Comité, a été
Provenance de G u i n g a m p : 9 heures ; nou, Charles Rolland, Léon Le Berre : Clémenceau, rener al lid, an doa en e du m e n t ) a ro da anaout kement-man : livré au prix uniforme de 4 fr. 40 le demi
10 h. 1 5 ; 17 h. 50 et 19 h. 25. Poésies de Proux, dites par F. Gourvil. kleiz ouz taol ar sinatur, an Ao. Balfour kilog.
Ar gigerien, o laloural a gevred gant ar
Provenance de Gollinée : 9 heures 10 ;
13 h. 40 et 15 h. 50.
Midi. — Grand banquet populaire par
souscription 10 fr., s'adresser au trésorier
M. Miroux, pharmacien à Guerlesquin.
ha kannaded Bro-Zaoz h a g ar Japon, hag
en e du dehou, kannaded an Amerik, ar
Franz, h a g a n Itali. Ar c'hadoriou miret
Minister, a zo deud a benn da lakat dis-
kenn a priz ar c'hig maout, a zo izelaeleus
a bemp da bemzek gwennek etre an 5 hag
Bourses Sudistes ne FD.S.PI
evit kannaded ar Roumani h a g ar Yougo- an 8 viz Gwengolo. Favorisée par un t e m p s superbe la
LE CONGRES D i L'UNION A l'issue du Banquet : Allocutions par
Slaved a oa goullo. Ar re-man, o veza réunion organisée par l'U. S. M., au
M. le Représentant du Gouvernement de E u r vad na ve ken, m a r teufe an holl
RÉGIONALISTE BRETONNE na ro ket ar peoc'h-ze d'ezo ar pez a Vélodrome de Kernéguès a obtenu u n joli
la République ; M. Bouilloux-Lafont, d r a o u ail da varc'hamatât da heul ar
c'horlozent a zinac'h e sina. succès.
député, M. Jaouën, conseiller général du c'hig maout.
Au cours do son congrès de Quimper, Malheureusement de nombreuses chu-
canton de Plouigneau ; Concert par des Goude beza bet pedet g a n t an Ao. Cle- —o—
l'Union Régionaliste a renouvelé son tes, d u e s à la défectuosité de la piste, se
a m a t e u r s et bardes ; diction d'œuvres de menceau da lakat e zinatur e traon an Ar c holera er Chin
bureau, qui se trouve ainsi composé : sont produites et ont faussé les résultats.
Proux. diviz-peoc'h, ar chancelier a azezas dirak Korniou'zo eus a r Chin a zo distrujet
Président : M. de l'Estourbeillon ; secré- Le fameux danois Ellegaard, six fois
A 15 heures. — Jeux populaires cor- heman h a g hep diskouez tamm etrafiulh gant eur barad Kolera ; war-dro 500 m a r o
taires généraux : MM. de Guenyveau, champion du monde, n'a pu défendre
nouaillais et trécorrois ; Danses bre- a sinas e ano w a r al leor teo elec'h ez eo a zo c'hoarvezel en Kôriou ar Honan, h a g
S a g o t ; trésorier : M. Iiardy. sérieusement sa chance el a été b a t t u
tonnes avec prix. Concours de costu- stad e vro divizet evit an amzer da zont. en Kharbine, er Mandchouri e z o bet ous-
Section de langue bretonne. — Prési- par des coureurs qui lui sont de beaucoup
mes, etc. W a r e lerc'h, holl gannaded ar broiou- penn 4000 m a r o en teir zizun. Er gêr-ze
dent : M. Ernault, professeur à l'Univer- inférieurs.
unanel nemet re a r Roumani h a g ar ni ver ar marventeziou a zisken b u h a n dre
sité de Poitiers ; vice-président : M. A 21 heures. — Grand bal.
Yougo-Slavi a reas kement-all, ha da ma freska an amzer. En gortoz e ver e vo Voici les résultats des différentes
l'abbé P e r r o t , directeur de «Feiz ha Le lundi 21 septembre, une excursion
10 heur 10, e oa achu al lid. achu e reuz gand ar c'hlenved ac'hann de épreuves :
Breiz» ; secrétaire : M. Boscher(Ar Yeo- facultative à la vallée du Guic et une
8 pe 15 deiz. Locale — 1" Le Bars,2- Scouarnec, à
visite au manoir de P e n n - a r - R u , d e m e u r e W a r lerc'h ar vodaden, ar chancelier
det). - o —
en deus g r a e t d'ar gazetennerien m e u - une demi-roue, 3- J. Breton, 4- A. Breton,
Section économique. — Président : M. du barde, sera organisée par le comité Tape'o kas heaour 'maez ar Frans
leudi e vro evit esaat truanti ar Franz. 5- Criminec. Les trois derniers sont
Léautey, industriel ; vice-président : M. local.
« En peb amzer, emezan, Vienne a zo bet Dalc'het ez eus bet en gar Bellegarde, tombés au dernier tour.
P i e r r e Huet, industriel ; secrétaire : M. Le m o n u m e n t du Barz Kerne sorL du
karanlezus en kever Paris. Adversourien war ribl ar Suiss, eur veajoures a oa o I n t e r n a t i o n a l e — 1•• série : 1 - Billy,
Laurent-Nel, négociant. déjà vu par sa conception et son exécution.
omp bet awechou, a-dreuz amzeriou, mes klask tremenn er vro-ze g a n t tri mil liur 2' Ellegaard, à 25 mètres. Non classés : Y .
Section d'histoire et littérature. — Pré- C'est un monolithe g e n r e Menhir, en
bislcoaz riomp bet cnebourien. An Aotri- aour kuzet en eun dorz vara. Le Roux (tombé), Joa, Michiels, Huiban.
sident : M. de W i s m e s , président de la granit, orné de scullures symboliques et
2 Série : 1- Didier, 2- D. Le Roux.
Soiécté académique de Nantes ; vice-pré- d'inscriptions b r e t o n n e s , d'où surgit
Non classés : Berlaud, P e r r o n , Grelle-
sident : M. Aveneau de la Grancière ; se- sans l'adjonction d'un chapiteau d'art
poix, Compain.
crétaire : M. de P o r t g a m p , pubhcisto. grec le buste en bronze de l'auteur de
Repêchage, !•• Y. Le Roux, 2 - B e r l a u d ,
Bombard Kerné.
Section des beaux-arts. — Président : *
à 1/4 de roue, 3- Compain.
* »
M. Guéniot, sculpteur ; vice-président : Non classés : Michiels, Grellepoto, Joa,
Comme on peut s'en convaincre, à la
M. Henriot-Tanquerey, faïencier d'art ; Perron.
lecture du programme ci-dessus, qui nous
secrétaire : M. de Gibon, compositeur de F i n a l e — 1- Didier, en 4 ' 1 9 " 1/5,2-El-
a été communiqué par le comité organisa-
musique. legaard, à 3 longueurs, 3- Billy à u n e
teur, les fêles du barde Prosper Proux,
déléguées à l'organisation des exposi- longueur.
seront une belle manifestation bretonne. M O N T R O U L E Z (Morlaix)
tions. — Mlles Rozen et Gwennola Riou. Union Musicale Non classés : D. Le Roux, Y. Le Roux
Jusqu'ici, bien des poètes ont été statufiés Concert de Musique Bretonne
Les vœux suivants ont été ensuite L'Union Musicale nous communique la (crevé).
en Bretagne, mais jamais encore, de On nous annonce pour le mercredi
adoptés : note suivante : « Nous avons eu la désa- Américaine — 1 - Didier-Billy, 2- Bep-
poète de langue bretonne. Or, toute 24 septembre, au soir, un très b ' a u con-
«Le c o n g r è s de l'U. R. B., réuni è gréable surprise de voir échouer au der- taud-Huiban, 3' Le Roux-frères, 4- Com-
l'œuvre de Proux est bretonne de langue, cert de la musique bretonne, auquel doit
Q u i m p e r , envisageant uniquement la né- nier moment le bal projeté par notre pain-Ellegaard, 5- Saby, seul.
el c'est ce qui donne à nos xjeux, une haute participer Mlle Corrie Psichari, Ier prix
cessité du développement de son action de violon du Conservatoire de Paris. société l'Union Musicale. Ce bal, tant Non classés : Michiels-Grellepois, P e r -
signification à la fêle du 21. Nous vou- ron-Joa.
régionaliste, proteste avec la dernière Mlle Psichari est la petil e fille de Renan attendu par la j e u n e s s e morlaisienne,
drions doia que les Bretons se rendissent
énergie contre les nombreuses difficul- et la s œ u r des héroïques Michel et Ernest devait nous apporter quelques subsides Consolation. — 1 - Grellepoix, 2- Mi-
tés : défauts de correspondances des en foule à Guerlesquin honorer à la fois chiels, 3* J o a .
Psichari dont on connaît la mort glo- et sa suppression cause préjudice à notre
trains, suppléments de taxe pour les par- la mémoire du barde el langue bretonne. rieuse. Elle est, en outre, une des élèves La musique municipale qui prêtait son
caisse. Les démarches de notre chef
c o u r s de moins de 200 kilomètres, susci- ¥ * de notre illustre compatriote Jules Bou- concours à la fête a fait entendre ses meil-
avaient abouti près du maire (nous l'en
tées p a r les chemins de 1er de l'État et de Mouez ar V r o p u b l i e r a la semaine pro- cherit. leurs morceaux.
remercions ici), et seul le mauvais vouloir
l'Orléans aux commerçants, industriels chaine un article sur l'œure de Prosper Vagabondage des jardinières et bouchères des halles, N. B. — Nous croyons nous faiie l'in-
et voyageurs bretons, d e m a n d e expres- Proux el quelques unes de ses poésies. La police a dressé procès-verbal contre terprète de tous les cyclistes et de tous
prétextant le d é r a n g e m e n t causé, a entra-
Louis Hagin, sans profession ni domicile les a m a t e u r s de sport en d e m a n d a n t la
sément que les directeurs et administra- vé l'exécution de notre projet. Le règle-
tions de ces voies ferrées prennent d'ur- Remerciements fixe, 46 ans, infirme et mendiant, pour
ment porte que les halles ne doivent être
réfection immédiate du vélodrome d e
Kernéguès (si l'on p e u t donner ce nom à
défaut de carnet d'identité de nomade et la triste piste que d ' a u c u n s appellent tout
gence les mesures nécessaires pour faire Mouez ar Vro se fait un plaisir de re- évacuées qu'une fois l'an, pour le bal des
v a g a b o n d a g e . D'autre part, môme sort a crûment un casse-g....). Les doléances
cesser, dans le plus bref délai possible, mercier ses excellents confrères de la courses ; mais un peu de bonne volonté sont de plus en plus n o m b r e u s e s de la
été réservé à Marie Debois, veuve Rouet,
un état de choses si préjudiciable à la presse locale et régionale, qui ont an- 56 ans, belge, ancienne acrobate de foire, pourrait pallier à cela et nous regrettons part des coureurs, et si les améliorations
B r e t a g n e tout entière. » (Vœu présenté vivement la mesure prise à notre é g a r d , qui s'imposent n'étaient p r o m p l e m e n t
noncé sa parution et lui ont souhaité la pour défaut de déclaration d'étranger à apportées, nous risquerions fort de m a n -
par M. de Guényveau). bieuvenue : l'arrivée dans une nouvelle résidence. ainsi que celle qui ne pourra qu'être prise quer totalement de g r a n d s kracks aux
«Le congrès de l'U. R. B., réuni à La Résistance, i'hclaireur dit Finistère, à l'égard de toute a u t r e société, entravant épreuves de l'année prochaine.
Musique Municipale
Q u i m p e r , considérant qu'un récent dé- de Morlaix, La Dépêche de Brest, Kroaz parfois quelque bonne œuvre.
Programme du Concert qui sera donné
cret a autorisé la présentation aux exa- ar Vretoned, de St-Brieuc, L'Union Agri- le Samedi 13 Septembre, à 20 h. 30 P o u r Y Union Musicale :
m e n s du baccalauréat, d'une longue ac- cole, de Qimperlé, et l'Ouest-Eclair, de 1. Les Coloniaux (Allegro) Aldebert ; P . DEUNFF, secrétaire. Que faut-il
cessoire facultative el que bien que la Rennes. 2. Marguerite des /•Ws(Ouverture) Planel ;
3. Caresse de Fleurs (Valse) Lanqueteau ;
Vaccination pour bien ylvre
liste des langues ainsi reconnues comme Mouez ar Vro est persuadée d'avance
4. La Traviata (Fantaisie) Verdi ; 5. Sur Le Maire de Morlaix a l'honneur d'avi- à MOUEZ AR VRO ?
matières d'examens soit fort longue et que les meilleurs sentiments de confra-
le Bosphore. Coard. ser ses concitoyens que Mme Mauviel,
qu'on y r e m a r q u e j u s q u ' a u persan et à ternité persisteront entre elle et tous ses — Des abonnements.
Médecin vaccinateur sera à la Mairie le
l'annamite, on n'y trouve pas le breton, confrères sans distinction de parti, et elle Bal des Courses Apportez lui le vôtre et ceux de
Mercredi 17 Septembre à 9 h e u r e s et ù
qui est pourtant notre plus vieille langue se fera toujours un devoir de mentionner Avis. — Des cartes, pour l'entréo au 14 heures p o u r la deuxième tournée de vos amis.
nationale, prie i n s t a m m e n t M. le ministre dans ses colonnes ce que les leurs p o u r - bal, seront délivrées, toutes la j o u r n é e vaccination de l'année 1919 et le Mer-
de l'Instruction publique de réparer cet ront offrir d'intéressant au point de vue de Dimanche, chez Monsieur Boustouler, credi 24 S e p t e m b r e , aux mômes h e u r e s ,
Ha trugarez en ano Breiz !
oubli qui constitue une regrettable lacune régionaliste et breton. Conoierge à la Mairie. pour la tournée de revision. (Voir en 4° page).
r

«'MOTJEZ AR VRO »

Mouvement de la Population d o n . . . pas tous. Il y e n eut j a d i s un qui LESSPORTSENBRETAGNE


du 4 nu II S e p t e m b r e 1919 s ' a p p e l a i t Iiebel, il était socialiste, c o m m e
Naissances le f u t M. L e F e b v r e ; e t voici ce qu'il Circuit Cycliste du Finistère
R e n é Caouissiu, ii!s d^ F r a n ç o i s t t d e écrivit s u r l e droit imprescriptible d'un
F r a n ç o i s e P o u l i q u e n , C h â t e a u . — Ber- Le circuit cycliste d u F i n i s t è r e , q u i
n a r d Q u é m é n e u r , fils de R e n é cl de IMii- peuple d e p a r l e r s a l a n g u e , et d ' ê t r e
l o m ô n e Madec. 1, rue C o u r t \ — Marie é J u q - i é d a n s celle l a n g u e . C o n t r e c e doil se c o u r i r s a m e d i cl d i m a n c h e p r o -
Crozon, fille de E m i l e et de Anna P a s t o l , droit, il n'y a p a s d e billevesée politique c h a i n s , 13 et 14 s e p t e m b r e , a r e ç u d e
23, r u e Villeneuve. — R e n é P a u g a m , fils ou politicienne qui t i e n n e . n o m b reux adhérents. Nous pouvons dès
de J e a n et de Marie Rrozec. 14, r u e Lon-
g u e . — Y v o n n e Le J e u n e , fille de J e a n et
de J e a n n e Le Dantec, 2, r u e de Cnllac. —
fcevae 4e la Pre;;e • Tout peuple et toute fraction de peuple
qui parle une autre langue maternelle que le
m a i n t e n a n t publier la liste des c o u r e u r s
qui p r e n d r o n t p a r t à ce tournoi. Ce s o n t ,
Michel Carolî, fils de Sylvain et d e Ga- peuple dirigeant, peut revendiquer, au point par o r d r e d'inscription :
brielle Miorcec, 14, quai d e T r é g u i e r . —
La crise du Charbon élanl toujours j. Il parle et tout s'illumine. CeL aveugle est 1 Chevalier, La Montagne ; 2 Monot,
un foyer inépuisable de clarté spirituelle de vue des intérêts de la civilisation et à celui
J e a n Talbo, fils de J e a n e t d e F r a n ç o i s e et plus q u e j a m a i s à l'ordre d u j o u r , il G u ipavas ; 3 L e Breton, Cherbourg ; 4
un bloc d e r a d i u m pensant. Ainsi jadis, de ses droits humains, le droit d'être instruit
J a f l r e t , 36, r u e de P a r i s . s'agit d'y r e m é d i e r p a r tous les moyens, dans la langue qu'ont parlée ses pères. Dans Ménez, S e d a n ; 5 C r a n , B r e s t ; 6 Salou,
d'après lu légende, le patron des b a r d e s de
Publications car d e s a solution e t de son a g r a v a t i o n la langue s'incarne la nature particulière B r e s t ; 7 Poslollec, Saint-Dizier ; 8 L e
Bretagne, l'ermite aveugle de l'Arez, Saint-
P i e r r e L a u r e n t , capitaine au cabotage d é p e n d e n t la p r o s p é r i t é ou la r u i n e d e s d'un peuple ; c'est par lu qu'il se distingue de Doaré, Brest ; 9 R i c h a r d , Brest ; 1 0
IIervé, flanqué de son loup familier, mar-
et J e a n n e T r o a d e c , c o u t u r i è r e . — E m m a r é g i o n s d e F r a n c e dont l e sous-sol ne tout auti e peuple. C'est par la langue qu'il
nucl H e r r i o u , 2" Maître T. S. F . et Hé- chait dans une nue phosphorescente. Le Cloarec, B r e s t ; 11 L a u r e n t , B r e s t ; 12
r e n f e r m e pas de c o m b u s t i b l e . Celui de la vieux mythe est devenu avec L e m o r d a n t exprime ses sentiments et ses besoins dans la Laveuve, Brest ; 13 J o n c o u r , B r e s t ; 14
lène K e r r i e n , cigarière. — Georges Spa-
gnol, f e r b l a n t i e r et Marcelle Bellec c o u - B r e t a g n e n'a pas d o n n é t o u t ce q u ' o n e n une réalité...» forme qui est la seule vraie. Contraindre un
Nicot, P a r i s ; 15 Gobillot, P a r i s ; 16
t u r i è r e . — J u l e s Loiseau, tapissier e t p o u r r a i t tirer, et le bassin houiller d e peuple à exprimer ses sentiments et ses be-
La parole du g r a n d peintre est aussi lu- Nédélec, B r e s t ; 17 Bossennec, C a m a r e t ;
L o u i s e Rolland, c o u t u r i è r e . — P i e r r e Q u i m p e r d ' u n e p a r t , et les t o u r b i è r e s de soins dans une langue qui lui est étrangère
m i n e u s e q u e le fut sa p e i n t u r e ; le t a l e n t équivaut à mutiler son être intime. Sans 18 H e r v o t , P l o u é d e r n ; 19 B e r t h o u ,
Mérer, peintre e n b â t i m e n t s et J e a n n e l'Arrée de l ' a u t r e , j u d i c i e u s e m e n t exploi-
P r i g e n t , l'actrice. — J e a n Raoul, cultiva- chez lui n'a fait q u e c h a n g e r de m a n i è r e doute, ce n'est pas une erreur qu'une popula- Brest ; 20 Pelletier, P a r i s ; 21 P o r e t ,
t e u r et J e a n n e P o u p o n , c i g a r i è r e . tés, d o n n e r a i e n t p e u t - ê t r e à n o t r e pays Brest ; 22 Antonia J u a n , N a n t e s ; 2 3
de s ' e x p r i m e r ; e t n o u s p o u v o n s n o u s tion soit mise à même d'apprendre la langue
Mariages le c o m b u s t i b l e d o n t l ' i n d u s t i i e et l e Merrien, L o r i e n t ; 24 B o h i n , P a r i s ; 2 5
faire u n e idée des succès o r a t o i r e s r e m - d'une autre population civilisée avec lar/uelle
J e a n T r é a n t o n , employé des c o n t r i b u - c h a u f f a g e d o m e s t i q u e ont besoin, et cela elle est en contact, mais cela ne doit pas se P o i g n e t , P a r i s .
tions i n d i r e c t e s et A u g u s t i n e L e Bras, p e n d a n t des a n n é e s . Ce q u e v a u d r a i e n t la p o r t é s à Yale et à H a r v a r d , les g r a n d e s
faire aux dépens de la langue maternelle. Ces 25 c o n c u r r e n t s n o u s f e r o n t assister
employéo d e s P o s t e s . — J e a n P é r i o u , houille Q u i m p e r o i s e e t la t o u r b e d u universités américaines, p a r n o t r e c o m p a - Je considère ¡ouïe atteinte portée à la lan-
ferblantier et F r a n ç i n c Déniel, c o u t u - à la /in d e c e l t e s e m a i n e à u n e belle
Yeun-Elez c o m m e c o m b u s t i b l e s , il n e triote. à la l e c t u r e de la lettre qu'il é c r i t gue maternelle d'un peuple comme une at-
rière. — E m i l e T r e u s s a r t , électricien et épreuve spot live. T o u s ou p r e s q u e t o u s ,
Fanny Breton, cigarière. n o u s a p p a r t i e n t pas de l'assurer dès a u - ou fait écrire à Ch. Le Goflic. N o u s en dé- teinte portée aux intérêts de la civilisation ;
et une nation qui veut être ¿i ta hauteur de ceux qui a v a i e n t négligé le s p o r t de la pé-
Décès j o u r d ' h u i . N o u s y r e v i e n d r o n s d ' a i l l e u r s t a c h o n s ce p a s s a g e :
son époque ne doit pas se rendre coupable dale p e n d a n t c e s l o n g u e s a n n é e s d e
A n n e T o u d i c , m é n a g è r e , f e m m e Au- s a n s l a r d e r d a n s ce j o u r n a l . E n tout cas,
« Enfin, mon tour de p r e n d r e l a p a r o l e g u e r r e , vont pouvoir s'y r e m e t t r e à n o u -
d r e n , 06 r u e des Brebis, GO a. — M a r g u e - en a t t e n d a n t q u e des r é s u l t a t s décisifs d'une pareille manière d'agir. En ce cas,
était venu, et j e devinais au silence l'atten- veau et se m e s u r e r également 6ur n o s r o u -
rite Grison (Clu\teau), 9 a. 9 m. — Marcel aient été o b t e n u s e n c e qui c o n c e r n e l e comme en cent autres, est vraie la parole :
L e Roux, 61 r u e des Brebis, 1 a. — Ro- tion de tous ces gens fixée vers moi.
« Ne fais pas à autrui ce que lu ne voudrais tes b r e t o n n e s . Le s u c c è s d e cette é p r e u v e
sous-sol, rien n ' e m p ê c h e de c h e r c h e r à la Mais le s u j e t traité était trop grave p o u r
salie Bellec, f e m m e Martin, r o u t e d e pas qu'on le fil a loi-même. » «era q u e l a j u s t e r é c o m p e n s e d e s
Callac, 39 a. 8 m . — J e a n n e L e Cam, s u r f a c e d ' a u t r e s r e m è d e s à la crise. e n t r a î n e r de f r é q u e n t s applaudissements,
{Temps, n° du 30 m a r s 1898). louables efforts d u Comité des F ê t e s
veuve Derrien, (ChAleau), 64 a . 5 m . — LOuest-Eclair (9 s e p t e m b r e ) consacre et, m u r é dans ma nuit, ne pouvant s u i v r e
J e a n Fouillard, veuf de F r a n ç o i s e Tudo- sur le visage de mes auditeurs le reflet d e s AR F U K E T E R - bresloises.
u n intéressant article à la " houille verte"
ret, 1 Venelle de la R o c h e ; 75 a. — Guil- émotions suscitées p a r mes paroles, l e
l a u m e Boheé, époux de Marie Le Gac, 57 force nouvelle à utiliser, dit son a u t e u r .
d r a m e continuait à se jouer en moi.
Villeneuve, 62 a. 9 m. Q u ' e s t - c e e x a c t e m e n t q u e l a houille
Ce fut seulement après la chute d e ma
vertelN. H. Cotant n o u s r e n s e i g n e là-des-
d e r n i è r e période que j e compris, au ton-
sus en q u e l q u e s lignes : n e r r e des applaudissements, aux mains qui
REMERCIEMENTS Avant môme qu'une technique plus p e r - se tendaient vers moi, aux voix haletantes SCULPTURE
fectionnée, soit dans le domaine de l'hy- qui me félicitaient, à quel point c e pubiic
Monsieur et M a d a m e A N D R É D E draulique, soit dans celui de la production d'intellectuels, d'éludiauts et d'habitants de
J A E G I 1 E R et la famille, r e m e r c i e n t et d u t r a n s p o r t de l'électricité, n o u s ait la ville avait été remué. L'enthousiasme le T e n t u r e s et M e u b l e s de tous Styles
d o n n é les moyens d e tirer parti de la sortait de sa n a t u r e ; le président de l'Uni-
t o u t e s les p e r s o n n e s qui ont assisté
houille blanche, les moulins, les scieries, versité, homme froid, entraîné lui aussi,
a u x o b s è q u e s de leur fille les taillanderies, les tissages, s'échelon-

FILS
prononça a p r è s mon discours une h a r a n -
LAURE naient le long des ruisseaux d e plaine gue passionnée, voyant en moi « l e sym-
ainsi q u e celles qui leur ont témoi- qu'alimentaient les pluies. Dans l'histoire bole de la F r a n c e mutilée, mais i n d o m p t a -
du travail humain, la « honille verte », b le. »
g n é de la s y m p a t h i e e n cette d o u - 23, Grand'Rue, 2 3 Aleliers : 4 , Place du Dossen, 4
comme on l'appelle, de la couleur des prai-
loureuse circonstance. ries où le c o u r s d'eau paisible e t hésitant P o u r l a langue bretonne
cherche sa voie, est l'ancêtre de la houille
La presse b r e t o n n e a d o n n é e n s o n
blanche.
KERAEZ (Carhaix) temps la publicité qui convenait à la
N o t r e j o u r n a l e s t e n vente chez M. Et c'est u n ancêtre encore j e u n e et vi-
c o u r a g e u s e i n t e r v e n t i o n de M. Bouilloux-
goureux, au c o n c o u r s duquel nous devons
R o u x e l , dépositaire de j o u r n a u x .
faire appel.
L a f o n t , a u p r è s d u Ministre l ' I n s t r u c t i o n QUINCAILLERIE — OUTILLAGE
ROSTRENN (Rostrenen) A défaut de statistiques officielles, dit M. P ublique, pour l'enseignement d u bre-
M E N A G E ÉCLAIRAGE
Mouez ar Vro a vo kavet en gvverz, en Le T r o c q u e r , inspirateur d e l'article, des ton d a n s les collèges et lycées de Basse-
ti an O. Robo, « coiffeur ». r e n s e i g n e m e n t s les plus autorisés, on peut B r e t a g n e . O n sait q u e cette d é m a r c h e
d é d u i r e que les cours d'eau de Bretagne s'est h e u r t é e à l ' i n c o m p r é h e n s i o n e t à
PLOUGONVEN
L a s boys s ' a m u s e n t
c o r r e s p o n d e n t à une puissance de 150.000
chevaux environ en débit minimum, d e
1 i g n o r a n c e d u m i n i s i r e Lafferre, q u i , Maison Veuve MAHO
dans t a réponse au député Quimper,
Ils é t a i e n t deux, qui p e u pressés de re- -270.000 chevaux en débit moyen, c e qui E. PARIS, Successeur
n o u s sert des a r g u m e n t s q u i n e s o n t
j o i n d r e l ' A m é r i q u e , voulaient s ' a m u s e r un c o r r e s p o n d à la production, au cours d ' u n e plus j e u n e s et n'en sont g u è r e meilleurs Í , rue de Brest
b r i n en F r a n c e a v a n t d ' e m b a r q u e r . La année, d e plus d'un milliard et demi d e MORLAIX a - 1, rue de Brest
c h o s e n'est p a s d é f e n d u e ; mais tout d e chevaux-hcure. Le cheval-heure équivalant P o u r a u j o u r d ' h u i n o u s laisserons de
um
m ô m e il y a chez n o u s des m a n i è r e s de approximativement, au point d e vue d e côté cette r é p o n s e ; mais disons tout de
s ' a m u s e r d i f f é r e n t e s d e celles d u F a r -
W e s t , et disons q u e l e s exploits à la
l'énergie, à un kilogramme de c h a r b o n , on
voit que les disponibilités d e la Bretagne
suite qu'il est p r o f o n d é m e n t a t t r i s t a n t de
la voir qualifier de judicieuse et forte p a r Feiz ha Bresz! cidreriemorlaisienne
PRÈS LA G A R E DES MARCHANDISES
en houille verte c o r r e s p o n n d r a i e n t à u n e q u e l q u ' u n qui se p r é t e n d B r e t o n .
D o u g l a s - F a i r b a n k n o u s plaisent infini-
production d'un million et demi environ M. Y. Le F e b v r e , n ' a d m e t p a s que l'on Tolen mis Gwengolo 1919 Distillerie à Vapeur
m e n t m i e u x s u r l'écran q u e réalisés d a n s
de tonnes de combustibles p a r an. puisse être r é p u b l i c a i n et « b r e t o n n a n t »,
nos campagnes. 65. Mistri ha Mestrezed skol. I.-M. PERROT
Mais t o u t e c e t t e é n e r g i e est loin d ' ê t r e c o m m e si le seul fait de c o n n a î t r e le b r e - 68. Eurusted w a r a r n i e a z . . Mibeuflibourer-doui'
Donc les d e u x Yanks a p r è s avoir b r û l é
t o u t e l'essence d e l e u r voiture v i n r e n t
s ' é c h o u e r e n pleine nuit e n t r e P l o u -
exploitée, ainsi qu'il ressort de la statisti-
q u e d e 1916, c o n c e r n a n t l'utilisation des
ton, de le p a r l e r , et m ê m e de le cultiver,
71. An danevellou
7 3 . Pevar Bloaz
pouvait influer f â c h e u s e m e n t sur les des- 8 1 . Lezen ar Pansionou
Y. M. G.
ALAN IAN
D R DUJARDIN
Pierre HUET
tinées d u r é g i m e républicain ; à plus 84. Evit œirel oui ar c'tog ii mil... F. M. B. CIDRES
g o n v e n e t L a n n é a n o u . Le ravitaillement forces h y d r a u l i q u e s d a n s les 5 d é p a r t e - 86. Ar Goulen-Eured . . . . ; . . P. TR.
d a n s ces p a r a g e s n'est pas p r é c i s é m e n t ments bretons. f o r t e raison il déplore q u e des républi- 88. Keleier ar Miz E. A. M. & E A U X - D E - V I E DE C I D R E
cains qui ne s o n t pas B r e t o n s , c o m m e 93. Divunadennou PER HA POL. ACHAT
facile, et leurs tentatives p o u r s o p r o - Il y aurait en Bretagne, en chiffres ronds,
MM. D o t t i n , d o y e n de la faculté des lettres P e m p g w e n n e g a r pez DE VIEUX CIDRES ET DE LIES
c u r e r de l'essence au b o u r g de P l o u g o n - 3.770 usines h y d r a u l i q u e s aménagées, r e -
p r é s e n t a n t uu tolal d e force d e 22.200 de R e n n e s et B o u i l o u x - L a f o n t , d é p u t é du Moullerez ar Goaziou. — Montroulez. POUR LA DISTILLATION
ven r e s t è r e n t si bien vaines q u e force leur
f u t d e passer la nuit d a n s leur a u t o , à chevaux, ce qui revient à dire que la Bre- Finistère, originaire d ' E t a m p e s , s'intéres-
tagne n'utilise que le dixième environ d e s e n t à l'avenir de la l a n g u e b r e t o n n e , et
l'endroit ou elle avait d û s ' a r r ê t e r f a u t e
d e c a r b u r a n t , non s a n s avoir é b r a n l é les
paisibles échos d e l'Arrée d e n o m b r e u x
sa puissance h y d r a u l i q u e disponible.
Q u e les initiatives p r i v é e s et les p o u -
que leur intérêt se t r a d u i s e en actes. Son
mécontentement apparaît mensuellement
MACHINES AGRICOLES
voirs p u b l i c s se m e t t e n t r a p i d e m e n t d'ac- d a n s la Pensée Bretonne. D a n s le n u m é r o RECOMPENSES A TOUS LES CONCOURS
c o u p s de revolver.
c o r d p o u r lui faire r e n d r e son m a x i m u m , du 15 a o û t d e cette r e v u e , il appelle les
L e l e n d e m a i n m a t i n , vers 11 h e u r e s ,
les c o u p s d e feu r e p r e n a i e n t e t les d e u x
et dans q u e l q u e s m o i s c h a q u e rivière, ruis- démarches en faveur d e notre langue ANCIENNES MAISONS G U I L L E M A R T & N I C O L A S
seau d e Bretagne deviendront généra- « mouvement tournant ».
soldats riaient l e u r c o n t e n t . A 15 h e u r e s
et d e m i e , ils s e p r é s e n t a i e n t chez M.
t e u r s d'électricité ; la c o n s o m m a t i o n d u
Il est un mouvement plus subtil et plus
J . D U P E N H O A T , Successeur
g a z p o u r r a i t ê t r e r é d u i t e au tiers, et celle habile dont certains républicains risquent
Troadec, à Croazou-Meine, et sans pro- TÉLÉPHONE 5 0 TÉLÉPHONE 5 0
d u pétrole à un q u a r l p e u t - ê t r e . Or, avec d'être les tristes victimes. Nous voulons
vocation, firent feu à b o u t p o r t a n t s u r
c h a q u e kilo d e c h a r b o n b r û l é , c h a q u e p a r t e r du mouvement en faveur de la lan- LOCOMOBILES
lui, en d e m a n d a n t à boire. Léon T r o a d e c ,
litre de p é t r o l e c o n s u m é c'est d e l ' a r g e n t
NOUVEAU SEMOIR ARTICULÉ
19 ans, qui allait le servir, reçut d e u x gue bretonne et de son enseignement dans
f r a n ç a i s qui file e n A m é r i q u e et en An- les écoles, dont M. Dottin s'est fait l'inter-
A DEUX R O U E S Pressoirs, Moulins à Pommes
c o u p s d e revolver, dont l'un lui brisa 11 ache-Paille, Broyeurs d'Ajoncs
g l e t e r r e ; et e n c o r e si on était a s s u r é d'en p r è t e dans les milieux universitaires e t
l ' a v a n t - b r a s droit et l ' a u t r e t r a v e r s a l a
dont M. Bouilloux-Lafond /'qui n'est p a s
B A T T E U S E S Brabants, Griflons, etc.
avoir p o u r son a r g e n t I...
clavicule, p e r f o r a les p o u m o n s et sortit M a n è g e à Moteur, à V a p e u r
plus breton que M. Dottin) s'est fait le dé- ÉCRÈMEUSES. «' PERSOON "
p a r l e t h o r a x . M. le d o c t e u r AulTray, Le peintre Lemordant, l'un des plus fenseur au parlement. Nous r e g r e t t o n s in-
a p p e l é aussitôt, d é c l a r a l'état d u blessé
g r a v e et ses j o u r s en d a n g e r .
p u r e s g l o i r e s d e l a B r e t a g n e , l ' u n e des finiment de voir M. Bouilloux-Lafont, q u i
est actif et dont les moyens politiques e t
EN FER -
plus n o b l e s et des p l u s d o u l o u r e u s e s vic- Plans e t Devis sur Demande
La g e n d a r m e r i e d e Morlaix et de Ploui- financiers p o u r r r a i e n t servir il mieux, s'em-
times de la g u e r r e , a v e u g l e , i n f i r m e , souf-
g n e a u , avisée, s'est mise en c a m p a g n e à b a r q u e r à son tour dans cette fâcheuse
r a n t , f u t appelé il y a q u e l q u e s mois e n aventure qui ne peut faire le jeu que de la S E R R U R E R I E D'ART F E R R O N N E R I E
la r e c h e r c h e d u m e u r t r i e r , mais s a n s
A m é r i q u e p a r l'Université H a r v a r d , qui partie la plus réactionnaire d e ses élec- DEMANDER LE CATALOGUE SPÉCIAL
r é s u l t a t . L ' a u t o a été a b a n d o n n é e p a r les
lui avait d é c e r n é a u p a r a v a n t u n prix d e teurs bretons. Le j o u r où on a u r a accepté
c o u p a b l e s . On y a trouvé u n b r o w n i n g
c h a r g é , u n e m o n t r e ; elle porto le m a t r i -
cule U. S. 1.538 B. S. T . Elle a p u ê t r e
10.000 f r a n c s , p o u r p r é s e n t e r son œ u v r e
picturale a u public d'outre-atlantique.
l'enseignement officiel du breton dans les
écoles cl les collèges, on a u r a p o r t é une
atteinte très fâcheuse à l'enseignement du Pevue mensuelle d'études pour la défense des intérêts nationaux
•xs m
volée au c a m p a m é r i c a i n , il y huit j o u r s . M. Ch. Le Goffic d a n s La Dépûclicde Brest français et on a u r a , en e n c o u r a g e a n t une Intellectuels, économiques et artistiques de la Bretagne
L e s officiers a m é r i c a i n s p a r o r d r e d u du 8 S e p t e m b r e , c o n s a c r e à ce mission- p r o p a g a n d e audacieuse, hostile à l ' i n - Rédacteur en Chef : PIERRE MOCAER
m a r é c h a l - p r o v o s t , sont arrivés s u r l e s naire d e l ' â m e f r a n ç a i s e et aussi de l ' à m e fluence f r a n ç a i s e et républicaine, p r é p a r é
P r i x do l ' a b o n n e m e n t a n n u e l : 8 f r . — ( E t r a n g e r : 1 0 f r . )
lieux e t p r o c è d e n t à une e n q u ê t e . L e s b r e t o n n e , q u e l q u e s lignes p u i s s a m m e n t p o u r la Bretagne des heures difficiles. r ,r
Les abonnements partent du l* Janvier et du l Juillet
d e u x s o l d a t s ne sont p a s e n c o r e r e j o i n t s gravées. D o n c p a r c e q u e f r a n ç a i s et r é p u b l i c a i n , et sont payables d'avance.
« La lumière ne lui pas été r è n d u e encore, Adresser tous Manuscrits, Carrespondintes el Mandats, i M. GOCRVIL, k, rut Nolre-Dim«, Morliii
SKRIGNAK M. Le F e b v r e n e p e u t se faire à l'idée de
- la l u m i è r e des sens. Il vit t o u j o u r s d a n s voir l e b r e t o n enseigné e t cultivé. Ah I S O M M A I R E d u N u m é r o de S e p t e m b r e
Avis à M M. Chasseurs. — La Socié- leiAônèbrcs. Mais toute cette nuit amassée
té d e Chasse d e S c r i g n a c , prévient le s'il s ' é t a i t a g i par exemple du P o l o n a i s , Pierre Mocaër.... L'Histoire locale à l'École. Roman de Kerméné.... Brocéliande.
p u b l i c , q u e la c h a s s e est g a r d é e s u r tout sous ses paupières n'empêche pas l'im- Lionel Ileuzé Essai sur la Renaissance Jules Gros I)ek devez e Verdun.
du T c h è q u e o u d u Yedish, la q u e s t i o n d'une architecture régionale François Vallée An Anoiou-pobtou.
le t e r r i t o i r e de la c o m m u n e . mense irradiation d'une des ûines les plus
était vite résolue ; il fallait ê t r e u n e k r a - en Bretagne. Chronique.
lumineusement communicatives que j ' a i Yvon Crocr[ Matilin art Dali. Bibliographie.
LANMEUR connues. Il paraît, enveloppé d e linges, p u l e d ' A l l e m a n d p o u r r e f u s e r à un p e u p l e
La Société de Chasse prévient le étayé de béquilles, p o r t é quelquefois s u r le droit d e p a r l e r et d e cultiver s a lan-
M O R L A I X , I m p r i m e r i e A. L A J A T , 31. r u e d e s F o n t a i n e s , MORLAIX
p u b l i c q u e la c h a s s e est g a r d é e s u r tout une civière d'ambulance, et sa seule appa- g u e . . . Et c h a c u n sait q u e ces Allemands
le t e r r a i n louée p a r elle d a n s la c o m m u n e . rition met c o m m e u n e a u r o r e d a n s la salle. é t a i e n t d ' i n f â m e s réactionnaires. P a r - Le Gérant : F . GOURVIL.
A (J •

« MOUEZ AR VR0 »

MOUEZ ar VRO
pe fera pas de politique
Parce que...
Si ou se représente tout un peuple
s'occupaut de politique, et, depuis
le premier jusqu'au dernier, depuis
le plus éclairé jusqu'au plus igno-
¿e$ Poète))
rant, possédé de la manie de discuter
sur les affaires publiques et de met-
Les B a r d e s e t P o ô t e s Nationaux dans son recueil quantité de pièces qui tre la main au gouvernement ; si Sous celle rubrique nous publierons chaque s e m a i n e d e s p o é s i e s et
d s la B r e t a g n e Armoricaine n'ont jamais eu que de lointains rapports l'on observe les effets que cettema- d e s c h a n s o n s (ces d e r n i è r e s a v e c m u s i q u e , d è s q u e les c i r c o n s t a n c e s n o u s
avec de la vraie poésie et qui dépiautent
Anthogie générale contemporaine (XIXe- à côté d'autres poèmes vraiment beaux et ladie produit dans l'existence de le p e r m e l l r o n l ) . Ce s e r o n t t a n t ô t les p l u s j o l i e s fleurs d u folk-lore d e B a s s e -
XX' siècles), par Camille LE MIÎRCIER inspirés.
D ' E R M , préface d'Anatole LE BRAZ.
milliers d'êtres humains ; >i l'on cal- Bretagne, t a n t ô t les œ u v r e s d e s m e i l l e u r s b a r d e s ou p o è t e s et m u s i c i e n s
Moi-même, dont tout le bagage poétique
1vol. 120X186«»» ; XXIV + XXXV -f «03 tient dans une demi-douzaine de poésies cula le trouble qu'elle apporte dans
pages. B E N N E S , Plihon et Hommay ; P A R I S , d'expression bretonne que nous ferons connaître à notre public. Nous
françaises et bretonnes qui ne sont, hélas ! chaque vie, les idées fausses qu'elle
Edward Sansot, éditeur. Prix : 7 fr. pas toujours, de la meilleure venue, j'y a c c e p t e r o n s a v e c p l a i s i r les e n v o i s q u i n o u s s e r o n s faits, m a i s p r é v e n o n s
met dans une foule d'esprits, les
L'édition de cet ouvrage étant ii l'heure ligure sans mon autorisation préalable et
qu'il est à peu près épuisée, en parler dans suis catalogué comme barde national. sentiments pervers et les passions d ' a v a n c e q u e n o u s s e r o n s o b l i g é s d'y f a i r e u n e s é l e c t i o n , p o u r n e p a s faillir
ces colonnes peut sembler superflu. M. Le Mercier d'Erm, se serait sans doute haineuses qu'elle met dansunefoule à n o t r e b u t , q u i est d ' i n c u l q u e r au p e u p l e la n o t i o n du b i e n et du b e a u .
Je tiens cependant à en dire quelques passé de mou sonnet, mais, il tenait dur d'âines ; si l'on compte le temps en-
mots : ils serviront à faire prendre à comme du fer à reproduire une lettre
levé au travail, les discussions, les
Mouez-ar-Vro, position vis-à-vis de cer-
taines théories que je me refuse t\ consi-
écrite en 1909, à Ar Dobl, où je faisais plus
ou moins profession de séparatisme. pertesde force,la ruine des amitiés, M aflimin an Dali Nag hen a sko, Iann va c'hompcr,
dérer comme dangereuses, t\ l'exemple J'avais 20 ans, à l'époque, et combien, par- Gant he zounorezik lirzin
d'anti-régionalistes intéressés, mais que je mi ceux qui tiennent une plume, n'ont pas les délations, la destruction de la
crois susceptibles, par suite de la confu- à renier a trente ans, des choses écrites loyamé, de la sécurité, de la poli- Ha d'he heul pa sko Malhurin
dix ans auparavant ? Breizis va c'henvroïs karet,
sion à laquelle ellos peuvent prêter avec la tesse même, l'introduction du mau-
vraie question bretonne, de retarder ou Ces réserves faites et je regrette qu'elles Eo mars guelet penaos e fringer.
vais goût dans le langage, dans le Ilirio siouas me a zo koz.
d'entraver la solution de celle-ci. aient dit porter sur le fonds même cíe l'ou-
Avant même que personne ne songe à vrage, rien ne m'empêche de rendre hom- style, dana l'art, la division irrémé- Ag a bel gueach e nieuz sonet
l'en accuser, M. Le Mercier d'Erm se détend mage au talent qui a présidé à la présen- di ible de la société, la défiance, l'in- Bel oun e Paris, eun devez,
« plusieurs reprises dans son introduction tation du recueil. L'introduction contient Da zansal en deis hog an noz.
d'avoir conçu son anthologie dans un esprit de belles pages, et les notices concernant discipline... ; si l'on calcule tout cela, O sini dirag ar Roue
de tendance et de parti-pris. Lorsqu'il les auteurs ont été rédigées avec soin, et on ne peut manquer de se dire que Ha mar plij gant faniez Anna
nous dit (Introduction p. XII), qu'il n'a avec une science bibliographique qui l'ait Ilag lien kouls ha tud e balez,
tenu à exclure de ce volume aucun témoi- honneur à M. Le Mercier d'Erm. Les tra- cette sorte de maladie est la plus E klevor c'hoaz var an da .hen,
gnage même outrancier, par quoi l'âme bre- ductions françaises des pièces bretonnes funeste épidémie qui puisse s'abat- Gant ar blijadur a c'hoarze
tonne pouvait s'affirmer, nous le croyons sans être toujours rigoureusement exactes Soun skillruz va boumbr.rd velen
sans peine ; mais pour être exact il eut pu sont la plupart du temps bien faites, et les tre sur un peuple ; qu'il n'y t u a pas A c'hoarze krenv, a c'hoarze pell
convenir qu'il a fait tout son possible qualités que l'auteur a déployées dans cet qui porte de plus cruclles atteintes O lakal lud hör Breiz da drida !
pour n'y introduire que ces témoignages ouvrage, nous font regretter que leur Hep gallout miret da c'hoarzin
à la vie privée et à la vie publique,
outranciers. utilisation n'ait pas été meilleure à cer-
La façon de M. Le Mercier d'Erm d'envi- tains points de vue, et qu'elles aient plus à l'existence matérielle et à l'exis- M'i eo Malhurin an dall O klevet au dall Malhurin
sager la question bretonne, lui valut avant souvent eu à desservir la haine que tence morale, à la conscience et à O tislaga toniou Breiz-Izel.
la guerre pas mal de polémiques et de l'amour. Ar ß o u m b a r d e r laouen
l'intelligence, et qu'en un mot il n'y
discussions passionnées, tant en Bretagne A laka'n dud da zansal
qu'en dehors de notre pays. Pour lui, le eut jamais de despotisme au monde
patriotisme, (le patriotisme breton, du Pour paraître prochainement : qui pût faire autant de mal. Malo-Korred a gear Ahez,
Divar va barriken :
inoins), doit moins s'exprimer en poésie Vocabulaire Français - Breton, de
par un chant d'amour au sol natal que LE GONIDEC. Nouvelle édition, mise à jour et Eun taol sul ! ha soliden Kenia grenadour a Vro G'hall,
FUSTEL DE COULANGES.
par un cri de haine à l'adresse de l'étran- considérablement augmentée par F. VALLÉE.
ger. Or, « l'étranger », ici ce n'est nulle- Polred skanv d'an abaden, A Veritas klevet ivez
ment le Saoz ou le Germain, c'est le Gall, Notre éminent amit nous a envovéenvoyé Ios
le Frank, autrement dit, le Français. bonnes feuilles d'une grande partie dee sson Eur boum soun, ha raktal, Sounerez Mathurin an dall.
travail qui va enfin voir le jour sans tarder. L'idée de rattacher nécessaire-
Certes, nous pouvons dire ici sans Nous aurons l'occasion d'en reparler dans ment à un parti la solution des pro- A dost, a bell e tiredet.
crainte que lu France n'a pas toujours Potred o fringal gé.
observé vis à vis de la Bretagi.c, une irré- ces colonnes à ce moment. Mais, dès au- blèmes qui se posent dans l'ordre
jourd'hui, qu'il nous soit permis de for- Da velet palroum ar soudard
prochable conduite, et si les différents gou- muler un regret à son sujet. Il nous politique est une idée fausse.
vernements français avaient défendu les revient que le tirage de ce Vocabulaire Iaouank e kollis ar g u t l e d . . . IIa da gievet mouez va bombard
droits de minorités ethniques dont ils En politique, il y a des questions
détiennent les destinées, avec l'ardeur serait relativement réduit, et que les ama- An eoslik, ma lavarer mad,
teurs feront bien de se hâter d'en faire dont on peut juger d'après les vues O kana enor ar Velouned.
qu'ils ont toujours mis à soutenir ceux des
minorités ethniques englobées dans les l'acquisition dès sa parution. Celà nous ordinaires du parti dont on se récla- A gali llourroc'h e'n he gaouet
chagrine fort. me, comme, en matière de lettres et
grands empires, nous n aurions pas ici a Il n'y a à l'heure actuelle aucun diction- Ivals ail a vije pinvidik
élever la voix pour réclamer certains de Pa vez dallet e zaou lagad :
naire français-breton présentable en circu- de sciences, on peut juger de cer-
nos droits imprescriptibles profondément lai ion ; le vocabulaire de M. Vallée vient Ha gan hen-me ne joum netra
méconnus depuis des siècles. Mais de là à tains ouvrages ou de certaines doc- An dal! a gœrik Kcmperle.
donc combler une lacune. Pourquoi faut-
assimiler notre pays à la Pologne ou à il que son éditeur, cédant à je ne sais trines aux lumières de l'école à la- E'n he lochen e ribl an dour, Nemet izign va bombardik
l'Irlande dont l'histoire se résume clans un quelle crainte, ait crû devoir en limiter le quelle on appartient. Mais il en
sanglant martyre, il y tout de même une tirage ? Dans quelques mois la lacune Evel an eostik a zoun Hour Da c'hounid va zammik bara.
marge que l'on ne peut franchir sans s'ex- existera encore jusqu'à Dieu sait quand,
est d'autres qui dépassent la hau-
poser à de justes critiques inspirées par la et la chose est des plus préjudiciables à la teur où les querelles sont permises Eire an Izol ag an Elle. Mez a ze pikol fors ne rann ;
raison même. langue bretonne, parce qu'elle décourage aux partis, et qu'on ne saurait mesu-
M. Ko Mercier d'Erm, ayant franchi cette les gens qui veulent se livrer à son étude. Me 'zouno keit ha nia vevin
marge se complaît moinsj beaucoup moins Les éditeurs bretons feraient bien de rer à une échelle aussi mince, Iannik-ar Japel, em c'hichen,
me semble-t-il, dans l'exaltation des gran- Ha deis va maro na gollin
prendre exemple sur leurs collègues comme il y a des chefs-d'œuvre qui
deurs, des gloires, des beautés üe la étrangers qui obéissent toujours au prin- A c'hoari gant he viniou,
Bretagne, que dans la malédiction d'un s'imposent au nom de l'art, et des Nemet va boumbard a va diskan.
cipe : tirer à beaucoup d'exemplaires pour
oppresseur que l'on pourrait croire nussi vendre bon marché, et faciliter ainsi la découvertes qui s'imposent au nom Dreist oll pa zun bord e veren
sanguinaire que le monstre germanique.
Aussi accorde-i-il tout juste une page aux
diffusion des ouvrages de première néces- de la vérité. Evit souplad e vuzellou Tcnnel diouz Kanaouennou Kerne,
sité. p. GOUBVIL. PROBUS.
Proux, aux Parker, aux Le Braz, aux
Le Gofiic, et oublie-t-il quantité d'autres, leor laket war g.rnt anAbadQuéré, moul-
comme Bolland, comme J. Cadiou, etc...,
qui n'ont pas assez su, à son gré, l'aire lel en Urest en ti Kaigre, -1, rue ar C'hastel.
vibrer la corde qui lui est chère, et insuf-
fler à leur œuvre la haine du Gall.
Ayant minutieusement dépouille les Ira-
vaux des bardes et poêles du siècle dernier
ULLETIN D'AB (1900). 274 pagen, gant muzik ha skeuden-
nou.
et ceux des contemporains, il y a décou- AU JOURNAL « MOUEZ VRO Kerneviz a zulc'h sonj diouz Matilin an
vert des accents, très nombreux à la vérité,
qui s'harmonisent avec ses propres senti- Dull, gwelia bombarUer a zo bet anavezet.
ments. Seulement, alors que dans le recueil Je soussigné (nom et prénoms),
E vrud a yeas beleg Paris, lia rener teatr
qui nous occupe, ces accents groupés
avec soin constituent un chœur impres- demeurant à (adresse exacte)
ar Porte Sainl-Marlin, a lakeas ar zoner
sionnant, il ne sont en réalité que de
simples accidents, par rapport à 1 œuvre hag e viniou da rei eun abaden en eur pez
intégrale de l'ensemble de nos bardes et déclare souscrire à l'abonnement d'un an au journal EVÎouez a r V r o , à partir d u .
de nos poètes. en devoa d ar c'houlz-zc berz bras (succès;
Et Dieu sait si l'étiquette de Darde ou de emesk ar bobl : La Closerie des Genêts. Ar
Potte National recouvre souvent dans le
livre de M. Le Mercier d'Erm, de pi- SIGNATURE. roue Louis-Philippe a deurvezas e-unan
toyables faiblesses. C'est qu'il ne sullit
pas, duvantage en Bretagne qu'ailleurs, donl da zilaou an daou Yreton. Tro
d'avoir aligné quelques bouts riniés avec
plus ou moins de science, d'avoir commis Matilin an Dall en Pariz a zo bet. kontet
Morlaix-Ville 5 fr. Aulres départements 7 fr.
quelques vers plus ou moins corrosifs, PBIX DE L'ABONNEMENT dispar en rimou gallek gant Frederik ar
pour entrer définitivement dans le Parnasse Déparlements et limitrophes. 6 fr. Etranger 8 fr.
et pour être un vrai lils de YAuien. L'au- Guyader en e zastumaden La Chanson du
teur, qui cependant est poète lui-même,
n'en a eu cure, et à l'ait entrer de force A retourner rempli et signé à M. F. Gourvil, direcleur-adminislrateur, provisoirement 4, Rue A'olre-Dame. Morlaix. cidre (Roazon ; Caillère, edit. MDCCCCI).

NOTES D'HISTOIRE LOCALE Devant ce rude terroir d'un passé disparu, les laisiens par la nécessité de se protéger contre d'in-

Le Château du Taureau âmes belliqueuses rêvent de combat, de corsaires,


de furieuses canonnades roulant sur les vagues d'é-
cessantes razzias anglaises. Au temps jadis, nos bons
voisins de l'Outre-.Vianche n'ont pas été toujours ai-
Nous aurons souvent dans Mouez ar Vro à nous d'épaisses volutes de fumée, d'épiques échanges de mables à l'égard des Bretons, mais comme ceux-ci
poser en champions résolus de l'histoire locale à tous boulets entre ce lourd vaisseau de granit afi'ourché leur ont rendu la pareille avec usure, on peut à pré-
les degrés de l'enseignement. Mais, en attendant l'in- sur sa roche, et une escadre de ces frégates à civa-
Le château du Taureau, est-il n o m p l u s évocateur sent, sans ombre de rancune, passer l'éponge sur ces
troduction clans celui-ci des réformes que nous récla-
pour un vrai Morlaisien ! De le lire, de l'entendre, dière, bonnettes gonflées et poupe adornée de sculp- antiques griefs. Donc, en 1522, l'amiral anglais Ho-
mons, en conformité avec notre programme d'Educa-
tion Bretonne, nous tâcherons de combler, dans la cela môle aussitôt, au souvenir de joyeuses eslivales tures, telles qu'on en voit dans les tableaux de Rossi. w a r d , informé que la ville était dégarnie de troupes,
mesure de nos moyens la lacune qu'il laisse dans l'es- vers le Bas de la Rivière, le Dourduff ou Saint-Julien, Les esprit romanesques, e u x ; songent a Latude, a jela à terre un millier d'hommes qui brûlèrent le
prit de nos compatriotes relativement à leur histoire et la vision lointaine t l dorée du vieux fort accroupi Trenck, à Monte-Chrislo, à une sombre légende d'in- château de Lezireur, près d Henvic, puis gagnèrent
ii l'histoire de tout ce qui les entoure immédiatement. nocenls emmurés vifs, de lettres de cachet, de geô-
comme un dogue au repos il l'entrée du beau lac sous le couvert des bois épais de Cuburien et Kera-
Comme le public morlaisien est le premier que tou- liers muets, de torture et de désespoir. Les artistes
bleu, empli de soleil el de brise, que dessine la rade roux, le.j aproches du port. La nuit venue, ils se
chera notre journal, bien qu'il ne doive pas rester le
de Morlaix dans l'agréable contour de ses amènes aiment la martiale silhouette de son donjon, ses gué-
seul, nous commençons dès aujourd'hui une courte ruèrent à l'attaque, pillèrent les maisons des riches
étude sur la vieille forteresse qui a veillé pendant des rivages. Que l'on découvre le Taureau de la crête rites de guetteurs en nid d'hirondelle, ses courtines
négo.ianls, les trésors des églises, mirent le feu aux
siècles au salut de notre ville. Cette élude est due à venteuse du Méné - Plouian, au milieu du chapoltl trouées d'embrasures béantes cl formées d'assises ré-
plus beaux quartiers, se gorgèrent de vins et de vic-
notre ami Louis Le Guenncc, dont un éloge définitif a d'Ilots, d'écueils, de phares, de tourelles, de balises gulières de largvs blocs roussâlres, toute celte farou-
tuailles, puis, dès l'aube, regagnèrent leurs navires
été fait publiquement eu décembre dernier dans notre égrené au travers des passes ; qu'on l'aperçoive de che masse crénelée s'enlevant avec un puissant r e -
salle municipale par A. Le Braz. Tout ce que nous en pliant sous le poids du butin. La population, ter-
la palue herbeuse de Coatilès, du plaleau nu oû s'é- lief sur le lumineux azur du ciel et des flots, tandis
pourrions dire ici de plus, n'ajouterait rien à la rifiée, s'était enfuie. Au premier écho du désastre, le
rige la blanche lour de la Lande, de la pointe mon- qu'à son ombre de lines voiles blanches s'inclinent
réputation de M. Le Guenncc, aussi nous nous en seigneur de Laval accourut ventre à terre de Guin-
dispensons. tucuse de Penalan, entre les Ironcs squameux des et glissent légères. « Qu'il est beau à voir, le vieux
gainp, suivi de l'arrière-ban, mais déjà les Anglais
Qu'il reçoive pourtant nos remerciements pour sa grands pins que balance le souffle du large, des ga- Taureau, s'écrie quoique part Charles Alexandre,
poussaient au large ; pour toute consolation, on ne
collaboration si précieuse à notre effort. Grâce à lui rennes escarpées de Kerarmel, du sommet d'un des lorsque dans les tempêtes d'hiver la mer brise et cou-
put qu'assommer quelques centaines de traînards
nos concitoyens qui tous ont vu le Taureau, do près cairns do galets qui, sur la presqu'île de Barnénez, vre les remparts comme la proue d'un navire, ou
ou de loih, le connaîtront autrement que de nom, ou qui cuvaient leur ivresse sous les ombrages du Sty-
recèlent de mystérieuses sépultures, partout la vieille lorsque dans la splendeur des jours d'été, les vagues
du moins, ce nom, au lieu de n'évoquer dans l'esprit vel. Leur sang rougit les eaux de la fontaine dite de-
forteresse ajoute à l'incomparable décor marin qui bleues moutonnant dans la baie lavent en mourant le
de la plupart rion do précis, y fera surgir loul un puis Fontaine des Anglais.
passé dont l'intérêt ne se confine pas aux limites du l'encadre, l'émouvant attrait de choses d'autrefois, pied des tours dorées par le soleil, qu'une blanche
terroir morlaisien, ni même à celles de la Bretagne, le prestige d'une longue histoire mal connue que ceinture d'écume ondule le long des pierres I * (A Suivre).
mais rayonne à plusieurs reprises dans les pages do chacun peut s'imaginer guerrièie ou dramatique à La fondation du chûteau du Taureau remonte au rè-
la grande histoire, souhait. gne de FrançoisI" et fut imposée aux bourgeois mor- Louis L E GUENNEC.
Is. D, L. IL
N° 2. SAMEDI 20 SEPTEMBRE 1919.

ne fera pas de politique


parce que...
2 Weppeg
(LA vont ou C e p ti rp e s L'individu se rapetisse à se
lier à un parti. Or, l'idéal de
Hebdomadaire Breton - Français toute action est de faire des
individus qui soient forts, qui
Régionaliste — Artistique — Economique
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Rédacteur - Administrateur : INSERTIONS : soient libres, c'est-à-dire qui
Morlaix-Ville ..'•: 5 fr. Annonces judiciaires et diverses. . . . 0 fr. 40
Département' et limitrophes G fr. F. GOURVIL Réclames 0 50
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Etranger : . 8fr. 4, Rue A otre-Dame, MORLAIX Prix à forfait pour les annonces de longue durée

Petra omp-ni ? yezou kosa h a kaëra komzet w a r


dremm an d o u a r ; yez, s t u m m , pinvi-
N O T R E PROQRAJŒÎV5E de tous les hommes sincères et désinté-
ressés, où ceux ci peuvent travailler en
D'ailleurs, de tout temps, ce qu'on
pourrait appeler « l'aristocratie », des

Le Relèvement National
digeziou, labour, konvers ar vro-ze na commun à la grandeur totale de leur pays, mines cornouaillaises me paraît avoir été
d'origine française et allemande.
vezont ket disket d'ar vugale er sko- sans rien abdiquer de leurs croyances ou
Eun amzcr 'zo bet n'eus ket c'hoaz Dans Cambry, nous trouvons les noms
liou ; ha dre-zc ar Vretoned vihan a de leurs opinions politiques. L'idée de de Pourcelet, Schreiber, Balosse, Gesner;
gwall-bell, ma oa Brciz h a g ar Vre-
zo muioe'h dizisk diwar-benn o bro Le rapide exposé de programme que race, en ce qu'elle a de noble et d'humain, et les actes de nais-ance et de baptême
toned ken dizanav en hon Bro h o n - du jeune Prosper, portent les signatures
o-unan eged w a r stad n'eus forz pesort nous avons donné dans le premier n° de l'intellectualisme, l'art, la prospérité ma-
unan ha n ' e u s forz pclec'h. Evit ar de Blavon, Beau, Cramer de Clausbruek,
bro ail eus an E u r o p ; h a g abalamour Mouez ar Vro nous a yi)u de nombreuses térielle d'un pays sont en dehors et au- Dyèvre, Bébulet, etc., qui nont rien de
C'hallaoued, Brciz a oa cur vro gouez,
da-ze ez int lechet da gredi ez eo an lettres d'approbation ; des amis connus dessus de tous les partis ; ni les uns ni les précisément breton. Tous ces person-
hesp, trist, elec'h ma veve tud ken nages étaient des ingénieurs, des contrô-
dud all, h a g ar broiou ail gwelloc'h et inconnus désirent se rallier à ce pro- autres ne peuvent être d'essence exclusi
gouez ha sovajed an Afrik, ha g w a l - leurs. des chirurgiens, des inspecteurs
tud ha broiou eged o zud h a g o b r o . gramme dès maintenant, et veulent nous vement républicaine, ni exclusivement qui formaient une sorte de communauté
leùrus evel mein eun lient b r a s . En
Kement-ze n'eo ket j u s t ; kement-ze aider à le réaliser. Nous les remercions monarchiste ; toutes ces idées et ces cho- aristocratique au milieu d'une population
penn k e n t a ar brezel, pa r e n k a s riji- ouvrière et paysanne, dans les environs
n'eo ket leal. Ar Breton n'eo ket eur des encouragements qu'ils nous adres- ses ont préexisté aux partis, et devraient
m a n c h o u Amiens, Arras, S e d a n , Bcau- immédiats de l'exploitation.
bastard ; skuilh a ra e w a d kenkoulz, sent ; nous tacherons de nous montrer toujours se traiter en dehors d'eux.
vais h a g ail, dont da rêpui dre aman Il est donc assez curieux de constater
rak an Almanted, pehiiii ac4ianomp ha gwelloc'h awcchou, eged ar rc-oll ; dignes de la confiance qu'ils veulent bien C'est donc sur ce terrain d'entente assez que celui qui devait devenir l'un des plus
paëa ra tailhou, koulz h a g ar ro-all, nous l'aire. vaste, que nous invitons à nous suivre populaires des poètes bretons, était de
n'hen d e u s klevet kriadennou souez o * par son père d'origine française et bour-
zud, o kaout dre a m a n eur vro gaër, labourat a ra eus e wella evit b r a s d e r * » non seulement tous les Bretons, mais geoise. Mais bourgeois et français par son
labouret mad, lier maen, konverz, ha pinvidigez ar F r a n z w a r vor, ha Ceux qui jusqu'ici ¿ont demeurés étran- aussi les étrangers toujours- de plus en père, il était noble et breton par sa mère,
w a r zouar ; gant-ze eun dever ri/c eo gers au mouvement br- ton ont pu s'éton- plus nombreux qui s'intéressent à notre une Du Parc de Kerret, et parcelle-ci, il
labour, kaerderiou, kement ha se rattache au meilleur de notre race.
m u i o e ' h a wechou eged el lec'hiou e rei d'ezan ar gelennadurcz a zere ouz ner que nous ayons écrit en tète de notre pays, afin de travailler avec nous pour Celte famille Du Parc, dont la devise
oaint o paouez kuitaat ?... e ouenn, ouz e spered h a g e s t u m m programme les mots de " Relèvement la plus grande, p k s belle et plus riche était : Vaincre ou mourir, Trec hi pe ver-
beva. Ar gclennadurez-zc a zo cur National ". Pour éviter tout équivoque, Bretagne. Nous n'ignorons pas que ce vel ! est une vieille lignée bretonne qui a
O v e z a m a oa k e m e n t a gojou treuz fourni l'un des glorieux champions du
sklerijen evit ar Breizad. B r o - c ' h d l il s'agit d'abord de s'entendre sur le sens terrain est encore bien épineux el qu'il Combat des Trente, l'écuyer Maurice du
o redek diwar-benn e vro, lavaret a importe de le défricher soigneusement Parc.
he d e u s bet a viskoaz ar vrud da skle- de ces mots.
rejed e oa deut ar Breton da gredi e pour que chacun puisse y accéder sans
rijenni ar bed ; na c'hall ket d i n a e ' h Le relèvement d'un peuple est — à nos Proux avait sept ans lorsque son père
oaint gwir, ha na oa hen nemet eur craindre de se déchirer aux ronces, ou de mourut, et à la suite de ce deuil, sa mère
da viken d ' h e bugale he-unan ar pez yeux — l'effort d'une élite en vue d'assu-
paour kêz den didalvez en kever an se blesser sur de perfides se retira avec lui et ses deux sœurs au
a ro gant k e m e n t ar largentez da bo- rer à ce peuple le maximum de perfec - manoir familial de Penn ar-Ru, en Guer
dud ail. chausses - trappes. Ce
blou estrenn. Dcvcr kenta eur Varnm lion morale, intellectuelle, artistique, et lesquin. C'est ici qu'il faut chercher les
Ar brezel en d e u s k o u l s k o u d e laket vad eo soursial ouz he ziegez a-raok le maximum de prospérité économique- défrichage et ce débla- origines de la vocation bretonne du
ar Vretoned, nann marteze d'en em yage Mo nez ar Vro va s'y barde. Au milieu de la colonie française,
ouz tiegez ar re-all : pe ma na ra ket Le principal facteur de ce relèvement de la mine, qui devait compter au moins
anavezout gwelloc'h, m e s da welet gwaz a ze eviti, m a r teu darn euz h e consiste en une éducation nationale, qui atteler dès aujourd'hui. une cinquantaine de personnes, et dont
p e n a o s ma '/.o eur c ' h e m m bennak bugale da veza yen en he c'hever. donne aux individus la notion de leurs les relations avec les indigènes se rédui-
(différence) etrezo h a g ar C'hallaoued saient au minimum, Proux aurait pu
Breiz a c'hortoz ma k e m e r o ar origines, qui les amèjp.o, à se reconnaître grandir sans apprendre le breton, ou son
ail, ar c'hemm-ze a zo e n o r u s evito,
ha n a n n d i s m e g a n s u s evel m'o dije
k r e d e t diagent.
F r a n z eun lamm p r e d e r eus kelenna-
durez he bugale-
RIK.
des affinités et des aspirations communes
dans l'ordre moral, sentimental, artisti-
que ; qui les détermine à concourir cha-
Prosper Proux vocabulaire celtique eut été réduit à
quelques mots usuels qu'il eut peut-être
employés uniquement pour se gausser de
la paysanlaille. Au Guerlesquin, il devait
Mes kement-ze n'eo ket awalc'h. cun dans la mesure de ses moyens à la Le poète dont l'élite bretonne se pré- en être tout autrement ; l'aristocratie
pare à célébrer la mémoire à Guerles - guerlesquinaise n'était pas très nom-
Ar Vretoned na c'houzont ket c'hoaz richesse collective de la nation it laquelle quin, le 21 de ce mois, est né le 20 breuse ; le manoir de Penn-ar-Ru était
tre diouz pelec'h e teuont, petra int, ils appartiennent. octobre 1811, à Poullaouen, où son père, probablement une maison accueillante
petra ' dalvezont, ha petra ' c'hellont Car lorsque nous parlons de « peuple », maire de la commune, exerçait les fonc- au peuple ; en tous cas, son domestique
tions de contrôleur des mii.es. Cambry devait être exclusivement bretonnant. A
ober. Eur vroad tud na c'hall ket nous entendons la nation toute entière, nous donne dans son Voyage dans le
gwellaat, na m o n t w a r - r a o k ma na Que faut-il sans distinction déclassé et de parti. L'ex- Finistère (1), une description assez com-
cause de ses relations inévitables avec
celui-ci, à cause de ses accointances
'nem anavez ket, ma na oar ket petra clusive ne peut être prononcée contre plète de l'exploitation minière de Poul- évidentes avec les petits voisins, à une
e o bet adreuz an amzeriou, h a g al pour bien vivre personne sous peine de sectionner la na-
laouen, en 1794. Quinze années a p r è s
les choses n'avaient guère dû beaucoup
époque où le français était presque com-
plètement ignoré du peuple dans les
lec'h a zalc'h b r e m a n emesk ar pobla- tion, et d'opposer l'une à l'autie deux ca- changer, cl nous pouvons donc, grâce à villotes bretonnes, !e jeune Prosper ne
dou ail. à MOUEZ AR VRO ? tégories d'individus qui peuvent être ani- cet ouvrage nous faire une idée des lieux pouvait rester dans l'ignorance du breton.
où s'écoulèrent les premières années du
Ni, Breizis, a zo eur bobl a 4.000.000 més d'un égal désir de travailler sincère- futur Barz-Kemé. De quelle façon il le maîtrisa, ses Kana-
— Des abonnements. ment à l'œuvre commune. ouennou, nous en donnent une idée.
a d u d ; muioe'h a zo a c ' h a n o m p eged La tradition veut que les Proux soient
Les artisans d'un relèvement national originaires de Suisse ; je ne sais sur quoi A la mort de sa mère, survenue deux
eus poblou an Danmark, an N o r w e j , ans après un second mariage plutôt mal-
ar Suiss, ar Bulgari, ha m e u r a vro doivent donc rechercher tout ce qui est repose cette tradition ; en tout cas, le
Apportez lui le vôtre et ceux de nom de Proux n'est pas d'origine bre- heureux ,Proux fut mis en pension au
ail ; histor h o n tadou a zo dishenvel susceptible d'unir les individus, et écar- tonne ; il se trouve assez fréquemment collège de Saint-Pol-de-Léon ; mais c'est
en France, et Lorédan Larchey (Aima- au lycée de Lorient qu'il acheva ses hu-
tre diouz hini a r C'hallaoued. Breiz a vos amis. ter au contraire ce qui pourrait les dres- manités. On eut aimé savoir quelles
zo cur vro v r a s o e ' h eged kalz a ser les uns contre les autres. Et pour no- nach des noyns, Paris, 1882), l'assimile
au mot proux, qui dans la langue d'oc étaient exactement ses aptitudes à l'école ;
vroiou ail o d e u s urz d'en em ren o- Ha trugarez en ano Breiz ! tre part, nous croyons fermement qu'il veut dire « montagne ». malheureusement, les cahiers et palmarès
u n a n ; eur yez a vez komzet en cur qui auraient pu nous fixer là-dessus ont
existe, en Bretagne, comme ailleurs, un échappé aux investigations de M. Jaffren-
(1) Edition Fréminville, Brest, 1836
r a n v r a s anezi h a g a zo unan eus ar (Voir en 4° page). terrain d'entente où est possible l'union p. 147 à 151. nou, qui a consacré une thèse en langue

— « Ma vije maro, e vije deuet eur pa welas azezet war ar geot eur plac'h — « Goude ma ven tri c'hant, moëreb, noz, pell goude kuz-heol, e veloc'h ar
(2) paper evit kernen d'e dud ! » goz-goz, oc'h ober stamm. an dra-ze ne ra ket, nemet her c'havin walen o rusia, neuze e vezoc'h tost da di
— « Hini ebet ac'hanomp na oar petra « Marteze a zonj e paolr Kerlouan, hou- ar breur paour 1 Iridai a ra va c'haloun va c'hoar, a zo hanter-kant vloaz kosoe'h
d n ï o n j a t clioc'h ar paour keas a m b o u b a l , man, ar vamm-goz-man a anavez va om c'hreiz ». evidon. Eno c rankec'h kouskat, e kreiz
Kontaden nevez
ne ouezomp ket petra eo deuet da veza, breur !... N'eus forz, ne vezin ket kannet — Tennit eus va bizar walen-man, ha etre daou gi kounnaret, a venno sailha
gant Loeïz AR FLOC'H
na petra zo bet oc'h hen poulza da gasaat ha refuzet ganti, mont a ran d'he c'ha- lakit-hi war biz bihan ho tourn kleiz, ha ganeoe'h evit ho trailha etre o dent,
(Kendalc'h)
hag e dud hag e vro. Awechou em beus vout; eur wrac'hgoz cohihcb douetans ». selaouil mal ar c'homzou emaoun o vont taolit evez, paour keas den ».
— * C'houek eo c dud da bep den, bet c'hoant da lezer peb tra, lia mont da Pa oa azezet Cheun etal an hini goz, e da lavaret d'eoc'h : « Keit ma vezo melen — « Ma vezont stag mat, an dra-ze n'eo
Sezni, ha pa deu cm speret ar zonj eus ar redeg ar vro, da welet hag her c'havout lavaras : « Demad d'eoc'h moüreb, skuiz ar walen, e vefoc'h war an hent mad, met netra, kustum oun da glevout chas o
paour keas Biel, e teu an dour em daou- a rejen en eun tu pe du. Met evil beachi oun o vale dre gear, hag aman e vezin mar teufe d'ezi dua, e vefoc'h faziet war c'harzat, moereb. Bennoz Doue d'eoc'h,
lagad. Ar paourkeas paotr, evel aouezes, ez eo red kaout arc'hant, ha n'om eus ket. » brao, eun tachad, en ho kichen. Me a zo hoc'h lient. En noz-man e teufoc'h d'am ha kenavo ! Skuiz maro, poan d'ezan o
n'oa ket eus ar re finna, mont a reas da — Mar kerez e zi da ober eun tamm tro, deuet da Vrest, da welet ha kavet em zi plouz da loja, lia kouskat a reoo'h gant cliom war e ellou, Cheun a en em gavas
Vrest, touellot gant komzou flour eun me a roio dit arc'hant, ha te a roio da bije va breur Biel, dianket trogoni vloaz va zad etouez eur bern raden ». wardro deg heur e koat ar C'hrannou.
amzer, alavaras Sezni da Gheun. » a zo. Aoun braz am beus ma ve maro, — « Ilo polontez bezet great, moëreb ! Bleinet gant c walen, ec'h erruas e lo-
amezeg a roas d'ezan d'à gredi n'oa nelra
da ober o Brest, nemet plega ha dastum. — Great an traou, breur, warc'hoaz e rak ar c'heaz don a oa anter droch ». gant ma kavin va breur, ne ran ket a hen ar wrac'h goz ; daoubleget, met lemm
M'em bije gouzet neuze ar pez a ouezan zia e leo, ha bez sur ne gollin ket va — Ilo preur, va den mat, n'eo ket forz e pe leac'h na war belra e kouskin ». he daoulagad.
amzer, rak eun anter e vezo easoc'h hor maro, met pell eman ac'halenn. — « Ilo preur Biel a gavfoc'h, pe n'eo
hirio, em bije laket d'ar paotr-ze ar pile « Edon oc'h ho kortoz, va den mat, ho
spered, pa ouezimp e peleac'h eman va — « C'houi a oar, moëreb, e peleac'h ket pemp biz a zo war va dourn, mot da
war an I, ha desket d'ezan eo kaletoc'h kwele a zo great er c'hraou a zo stag
breur dianket hag hor mamm a vezo as- eman Biel Loutik, va breur ? ziwall ho peus, grit hervez liou ar walen,
ar vein da derri e kear eget war ar meaz. » oc'h va maner, me a zo vont d'ho kas, rak
tennet kalz d'ezi he buez, pa glevo kelou pe... ».
— « Petra <..A';>keusial hirio I gouzout — « Ya, ha pa ho kwelan, e seblant va c'hi Mindu na zouj den nemedoun, ha
eus he mab Biel.
a ra an hent du Gvnouan ha da di e dud, d'in her gwelet, henvel-poch oc'h outan — « Ober a iin, moëreb, bezit dincc'h va c'hi Plaouf, a zo ken gwas hag hen,
ha ni ne ouezomp keí e peleac'h ema hen. Cheun a la da glask e v r e u r Biel evel daou lomm dour ; ganen-me eo bet war ar poenl se ». ho trailha rafenl e berr-amzez ».
Gouzout a ro e vefemp lawen oe'h e mevel epad tri bloaz ». Eur pennad goude, Cheun a oa asten-
welet l Perak ta neuze ne deu ket beleg Antronoz vintin, goude beza kimiadet Cheun a en em gavas e ti-plouz ar
— « Va Doue 1 mad em beus great net war diou orden balann hir, ha n'oa
ennomp, po da vihana perak ne skriv ket deus e dud, Cheun, eur ialc'had aour wrac'h goz, ne ouias dare po heur na
azeza en ho kichen 1... hag e peleac'h ket iiemeur a lorc'h ennan e kreiz etre
eur ger d'eomp, evit rei d'eomp eus e gantan e godei e vruched, a gemeras penaoz, h« mont a reas da gouskat e
eman va breur neuze o koza, hast am eus an daou gi iud a oa oc'h hen diwall, ne
gelou, fall pe vad 1 » penn an hent evit mont da Vrcst. Tri kichen tad ar voëi eb madelezus.
da glevet, itroun ? » dennenllagad cbet diwarnan.
— A-dra-zur, e tiefe hon dinec'hi holl, dervez oa bet o furchal ar gear-ze, ha den Antronoz vintin, kerkent ha goulou-
hag eur ger hebken digantan hör lakafe enni ne aneveze Gabriel Loutik, eus a — « Tri dervez ha teir nozvez e vefoc'h (Da heuilh).
deiz, an dortezig kant vloaz a oa war-zao,
lawen... Met mar d'oo maro I »... G .rlouan, War mont kuit edo Cheun, o vont beleg ennan »... o rei he ursiou da Cheun. « Em-ber da Lo»Iz AR FLOC'H.
;
« MO U E Z ARTR'O »

bretonne au barde, à sa vie et à son oeuvre. Concert au Théâtre


J'aime, quand à moi, à me figurer le
A TRAVERS LE MONDE CELTIQUE
jeune Prosper comme un élève intelligent, Le 24 Septembre aura lieu au theâtre
apprenant facilement, mais dissipé en de Morlaix un concert organisé au pro-.
diable. Sa correspondance témoigne d'une
grande facilité de plume, et d'une bonne fit de la société « Le Secours aux Victi-
connaissance du latin. mes de la Guerre et de l'œuvre des dis-
Proux visa-t-il une carrière quelconque Le Congrè-s Celtique de cette année, qui pensaires antituberculeux » , avec le
et échoua-t-il dans sa préparation ? On ne s'annonce comme devant être la plus concours de Mlle Corrie Psichari, 1- prix
sait. Toujours est-il que vers 18 ans il
abandonna ses études pour une campagne brillante manifestation celtique dans cet de violon du conservatoire de Paris, de
de pêche à Terie-Neuve. Mais, la mer ordre d'idées, s'ouvrira le samedi 4 octo- Daou njier Breizad kollet war vor En kalz a gôriou e ver krog da rei kar- Mlle Madeleine Lagarde, des Grands
ne dût guère l'ensorceler, et les durs bre, à Edimbourg, pour se terminer le tennou-butun evel gwechall kartennou-
Eur darvoud a zo c'hoarvezet e kichen Concerts de Paris, de M. Kermarec,
bourlingages dans les brumes d'occident
ne sourirent pas beaucoup au terrien mardi 7. Toulon gant eur nijeres-vor. Houman a bara. compositeur breton, de Mlle Kermarec
u'il était, car sa vie nautique fut bien — o—
zo kouezet a b a r n er mor e kreiz he ni-
2 phémèrès.
A 21 ans, il voulût tater du métier des
Les différents peuples celtiques y se-
ront représentés, c'est-à-dire : le Pays de jaden ; siouaz daou varlolod a V r d z a 18 000 litrad eoi maen krog an
et plusieurs auteurs et amateurs de la
région.
armes et prit du service dans un régiment Galles, l'Ecosse, l'Irlande, l'île de Man, oa ouz he ren, an eil-vest, evesaer (obser- tan enno Ce concert sera accompagné d'une
de cavalerie à Versailles ; mais quelques la Cornouaille britannique et naturelle- vateur) E. Guillemote, ganet en Riantek En Sant-Ouen, e kichpn Paris, an tan conférence de M. Yves Le Febvre, qui
semaines après son incorporation une (Morbihan1* hag an eil-vestr levier (pilote)
ruade de cheval le faisait réformer n° 1, ment la Bretagne. a grogas disul da nos, n'ouzer dare penaos traitera cet intéressant sujet « L'Ame
et à la suite de cet accident, dont il pa- Paol Prima, eus kostez Goazien (Au- en peder bagon « réservoir » a oa enno d'une Ville, le Vieux Morlaix ».
Les travaux et les conférences présen-
rait s'être pourtant bien remis, il revint se dierne). Betek-hen, en desped d'an holl etre-hoU, 18.000 litrad eoul-maen pe Le prix des places est ainsi fixé : Loges
fixer définitivement à Guerlesquin. teront le plus grand intérêt et seront pré-
enklaskiou, na ver ket deut a benn da pe « essence », da g a s a r c'hirri dre-dan et balcons 5 fr. 50, fauteuils d'orchestre
En 1835, nous l'y trouvons dans les sidés par les personnalités les plus émi-
fonctions de commis de l'administration nentes. Des concerts et des excursions, gavoud o c'horfou. en dro. et baignoires 3 fr., parquet 2 fr., galeries
des Domaines et du Timbre ; des Ka- En div eur e oant holl aet en moged. 1 fr. 50, amphithéâtre 1 fr,
dans un des pays les plus pittoresques du
naouennou gret gant eur C'hcrnevod ont Diaes eo en em loja
été composées entre cette date et celle monde, contribueront à rehausser l'éclat An « essence » n'eo ket gwell-builh, war Concours Agricole
de son mariage (1839). Le retentissement et l'intérêt du congrès. En peb lec'h dreist holl er c'hêriou, e veno ar re he implij bemdez; seurt dar- L e c o n c o u r s o g r i o o l o o e g a n i o i - par la
de ses chansons fut énorme à plus de dix klemm an dud, na c'hélTont kaout logeiz
La question des langues celtiques, de vou dou na lakfont ket anezi da veza société d' Agriculture de Morlaix aura lieu
lieues à la ronde, et n'eut d'égal que le
abet, pa ve red d'ezo kuilaat o hini koz, aesoc'h da gaout na d'he c'haout marc'had
scandale qu'elles provoquèrent dans les l'histoire et de la musique des différents comme de coutume, le 14 Octobre. A
milieux bien pensants et « collets montés ». Bemdeiz e weler embannou war ar ga- mnatoc'h.
peuples seront l'objet d'une étude spé- cette occasion, indépendamment de l'ex-
La langue bretonne comme toutes les zetennou embannou a seurt homman :
ciale. —o— position habituelle de matériel agricole,
langues a bien eu de tout temps sa litté-
rature légère (1), mais jusqu'à Proux, 100 lur gwerz butun d'an neb a c'hello
Les Bretons qui seraient désireux de se Porz-Dukart gourleun des essais de tracteurs mécaniques se fe-
dans toute notre littérature imprimée on va lakat da gavout eut lojeiz gant kement-
rendre à ce congrès sont priés de s'adres- Epad ma zo kalz a borziou mor ha na ront dans des champs mis pour la cir-
aurait vainement cherché autre chose man-kement a gambjou...
que des vies de saints, des traductions ssr, le plus tôt possible, à M. Pierre Mo- velonl liou nemet a nebeudou, beza zo constance à la disposition de la Société.
d'ouvrages d'édification religieuse ou des En lec'hiou 'zo eo red d'ar c'hêriou rei
caër, 33, place du Château, à Brest. re ail a nem gav gourleun gant ar varc'ha- Les constructeurs que la question inté-
feuilles volâmes relatant sous forme de bod d'an tiegezou ebars barakennou cho-
gwerz des accidanchou épouvantait ou dourez a vez disgarget enno, ha n'heller resse, et qui désiraient participer à ces
met war lerc'h ar zoudnrded pe an ame-
des crimou horribt choarvezet .. ket ket goude he c'has ac'hano. essais devront en aviser dons le plus bref
On juge quelle innovation était dans rikaned ha zoken dindan tinellou (tentes).
délai le secrétaire de la société d'Agricul-
nos campagnes ce recueil de chansons
d'inspiration pyronienne, rimées avec
L'agitation en Irlande Er broiou estrenn ez eo memes tra ; en
Copenhagen ker-benn an Danmark en
Ouspenn 15,000 lonnel marc'hadourez
a bep sort a zo berniet war gaeiou ture, 15 rue de la Prison, Morlaix.
un art exclusivement populaire et portant Dukart (Dunkerque), magazinou a zo
dans leur exécution la marque du meil- eur gav, 1417 famill gant tud koz hag Citations dans la Gendarmerie
leur génie breton. Je souligne à dessin L'agitation continue en Irlande, rien aleiz a vugale vilian, hep ti d'en eun loja. lcargrit da straka panto, ha treini a
Voici les citations que le Lieul'-Colonel
le mot exécution, car je suis certain ne sert de le dissimuler. L'Irlande en a Red eo bet rei d'ezo goudor er skoliou, vank evit dont d'o lemel, ouspenn 25,000
qu'une bonno partie tout au moins d'en- appelé, le orintemps dernier, à la Con- chef de la Légion, a décernées pour actes
hadre-ze, 32.000 a vugale-skol na c'hal- horzad glan hag eun niver bras a sier
tre elles ne sont pas bretonnes d'inspira- férence de Paris pour se voir accorder de courage aux gendarmes Porodo et
tion, et que, quoique en pense Luzel, qui lond mui heuilh o c'hlasou. kafe a zo en o mesk.
son autonomie. A entendre les nationa- Bergot à Morlaix.
ne voit dans l'œuvre de Proux aucune —o— E-keit ze usinou mezer an Hanter-Noz
trace d'imitation, notre barde a seule- l i s t e s irlandais, e t parmi e u x MM. O'Ceal- 1° PORODO, gendarme à Morlaix :
Trouz abalamour d'ar butun a renk serri o dorojou dre na c'hellont
ment lu des poètes français, mais qu'il a laighet G"orges Gavau Duffy, envoyés à « 24 Août 1919, momentanément séparé
tiré parti de la lecture de leurs œuvres. Paris du gouvernement élu de la Républi- Ar vulunerien, mogederien dreist-holl, digemer tamm glan evit ober o clanvoz.
Je n en veux pour preuve que l'original de ses camarades dans la recherche de
que irlandaise. La nature même a façonné en eum glemm dre-holl ma 'z eo berrek Eun doare fall da lakat disken priz ar
de An Dogan, intitulé ldon Dieu 1 qu'tes six malfaiteurs, soldats et marins améri-
l'Irlande pour être une nation. Elle veut ar butun, hag ez eo ken diaez e gaoud. mezer. E pad na c'hello ket ar marc'ha-
C... sonl heureux, paru dans la « Gau- cains et se trouvant seul en présence de
driole » en 1821, sous la signature de M. le devenir, ou le redevenir, la Pologne En Breiz-Izel e vezont jentil awalc'h, ha doureziou mont a dont fraez evel gwe-
B. de Rougemont ; Pioux suit presque est ressuscitée aux applaudissements de quatre d'entre eux, n'a pas hésité révolver
na reont ket nemeur a jolori. Hogen chall, ar vuhez na c'hall mont nemet
pas à pas la pensée de cet original, mais l'humanité entière. Pourtant elle n'a été en main, à procéder à leur arrestation et
n'eo ket kont evelse en pep bro. En war gl eraat ; pa vezo peur bareel or pez
combien il le dépasse dans l'expression I à les fouiller. Pendant le transférement
libérée que par la l'oixe. Que l'Irlande le departamant ar Saon-ha-Loir, en Chagny, a anver « crise des transports », priz ar
Chaque Kanaouen est un petit chef-
d'œuvre du genre. On n'y trouve aucune soit par la justice seule, et l'honneur en des dits prisonniers auxquels avaient été
paotr en ti butun a zo bet pilet gantbutu- vuhez a ziskenno kalz. Gant-ze, dever ar
longueur, et nulle redite ne vient retar- rejaillira sur l'Angleterre, sa persécutrice réunis les deux autres arrêtés et amenés
nerien fuloret ; en Autun, eun ti-butun gouarnamant eo slaga gantan, ken a vo
der l'action. Les portraits de Proux, qu'il d'hier et d'aujourd'hui encore I par un camarade a été l'objet d'un»
s'agisse du Merc'netaër, de la mégère, ou a-bez a zo bet drastet ha peilhet. deut an traou en dro d'o stad diagent.
du Jean-Jean de village, ont été immé- Encouragés par le succès des élections agression de la part des six malandrins
diatement adoptés par le peuplf, qui luit de janvier, qui donnèrent 73 sièges aux qui, après s'être concertés en anglais et
le conventionnel et aime tout ce qui est, Sinn Feinerssur 105, les agitateurs irlan- avoir fait usage d'armes passées inaper-
suivant l'expiession anglaise, true to na- dais se réunirent le 21 du même mois en
ture. çuespendant la fouille, ont frappé les deux
La majorité des pièces contenues dans assemblée irlandaise (Dail Eireann), clans gendarmes à coups de pied et de poing,
ce petit recueil qui tut imprimé à Saint la grande grande salle de l'hôtel de ville les ont terrassés et ont pu s'enfuir.
Bneuc chez Guyon, est évidemment plus de Dublin, où après lecture d'un projet
ou moins lice> cieuse, mais moins peut" Jeté à t rre malgré une vive résistance
de constitution provisoire, déclaration l'ut
être que certain ^ fabliaux d i i X I l P siècle, et après s'être, mais inutilement servi de
faite de l'indépendance irlandaise sous
que les « folastreries » de Ronsard, que son révolver, a été volé pardeux des Amé-
les œuvres de '-carron et autres auteurs foi me d'appel aux nations libres du mon-
galants des XVII» et XVIII» siècles, à la de. L'indépendance irlandaise n'a pas été MONTROULEZ (Morlaix) o- course (trot monté), prix d'Encou- ricains alors qu'un troisième le menaçait
lecture desquels peu de gens songent à reconnue par les Allié». Les Courses ragement. — 1 - prix, Quinault ; 2- de mort en lui plaçant le canon d'un
se voiler la lace. D'ailleurs la pièce n° XII browning sur la tempe. Contusionné au
mise à part, aucune des canaouennou n'est Mais le Daill Eireann n'a pas perdu Les courses de Morlaix, favorisées par Pierre Ier ; 3- Quinquina.
à proprement parler grossère ; il y a au courage. Les Sinn-Feiners ont l'œil ou- poignet gauche, n'a pu continuer la
un temps superbe, ont revêtu cette an 6- course (steeple-chase), prix de la So-
contiaire une réserve très habile dans vert sur le monde extérieur et se préoc- poursuite. »
telles d'entre-elles comme : Ian Pipi, née leur éclat accoutumé d'avant la ciété des Steeple-chase d<> France. —
cupent de chercher partout des appuis. 2° BERGOT, gendarmé à Morlaix :
a Vesirès ac al lairon ; Pipi an Divead ; guerre. Le public s'est pressé très nom i " prix, Ararat) 2- Hugomart.
D'énergiques « agitateurs » parcourent
An Dogan ; Ar paour quès Lazar, etc « Le 24 Août 1919, momentanément
l'Amérique, réclamant l'intervention du breux à l'hippodrome de Langolvas pen-
Au point de vue breton, le cas de Proux, Les apaches brestois séparé de ses camarades dans la recher-
si l'on considère la date à laquelle il p u - président Wilson, et le mouvement dé- dant les deuxjournées, et les épreuves ont
blia son premier recueil est assez rare, et clanché par eux a fini par inquiéter les été des plus intéressantes pour les ama- che de six malfaiteurs, soldats et marins
mérite d'être signalé. gouvernements de Washington et de Dimanche soir, au bal des courses, on américains et se trouvant seul en présence
teurs de sport hippique. M. le Maréchal
Jusqu'à lui, la plupart pour ne pas dire Londres. pouvait remarquer parmi le public choisi de deux d'entre eux, n'a pas hésité ré-
les seuls fournisseurs de la littérature Foch les a honorées de sa présence.
qui évoluait sur le ciment de nos halles volver en main, à procéder à leur arresta-
bretonne étaient comme nous le disions L'heure de la répression est venue.
plus haut les écclésiastiques et les rapso- Lord French, nommé lord lieutenant
Première Journée municipales, quelques figures sinistres tion et a les fouiller. Pendant le transfé-
des, paysans et autres ; si le peuple bre- d'Irlande, a ordonné la suppression du 1" course (trot monté) prix du Conseil détonant étrangement avec le reste de rement des dits prisonniers auxquels
ton n'est pas intellectuellement mort l'assistance ; il s'agissait d'un groupe
d'inanition ce n'est pas de la faute des Dail Eireann. Les républicains irlandais général. — l o r prix, Quadri, 5' 57" ; 2« avaient été réunis les quatre autres arrê
premiers, qui dirait-on, se sont appliqués répondent par des menaces de guerre Quine, 6' 2" ; 3" Quécho, 6' 3". d'apaches brestois composé de civils et de tés et amenés par un camarade, a été
à enlever à la langue bretonne tout ce civile. Ces menaces pourraient bien ne 2" course (au galop), prix de la Victoire. militaires, venus pour exercer leur détes- l'objet d'une agression de la part des s i r
qu'elle avait d'original dans son expres- pas être vaines. table industrie dans notre paisible cité. malandrins qui, après s'être concertés en
sion Leurs respectables successeurs ne — l , r prix, Quercitello, 2° Pot Bian, à
m'en voudront pas j'en suis sûr, de cette Le principe wilsonien du « droit des une longueur ; 3 1 Pax II ; 4e Vendora. Dès avant le bal, ils avaient déjà anglais et avoir fait usage d'armes pas-
phrase un peu dure, mais qui ne dépas- peuples à disposer d'eux-mêmes » mettra semé la terreur dans plusieurs quartiers sées inaperçues pendant la fouille, ont
3* courses (trot monté), prix du Syndicat
sera pas la pensée de tout bretonnant à chaque jour, vous le verrez, le feu à où ils avaient attaqué, sans motif aucun, frappé les deux gendarmes à coups de
qui il est arrivé de feuilleter une des pro- des éleveurs de chevaux de demi-sang en
ductions de la littérature religieuse quelque coin du monde. des passants inoffensifs. pied et de poing, les ont terrassés et ont
France. — 1" prix, Quinault, 6' 38" ; 2°
antérieure à la seconde moitié du siècle Ordan, 6' 45" ; 3° Quinquina, 6' 47". Après lo Lui, s ' é u n t rerugiés dans cer- pusenruii.
*
dernier (2). * *
4' course (course de haies), prix Fer- taine auberge louche de la rue Traverse, Jeté à terre malgré une vive résistance,
{A Suivre) F. GOURVIL. M.Arthur Griffith, député et chef des gantine. — \npvi*,-MissJJunb.ch. 3' 59" ils y furent cernés, et MM. les agents a été à nouveau frappé par deux des éner-
(1) Le plus ancien texte breton du moyen- sinn-feiners en l'absence de Valera, vient Lijour, Jaffrennou et Crenn, que vint gumènes alors qu'un troisième en le
I /5 ; 2" Bristol II, 3' 59" 2/5 ; 3° Florian
Age consiste en un fragment de pièce en d'expliquer en ces termes au corres-
vers où l'on trouve ces vers : IV, 4' 5" 2 / 5 ; Chipote disqualifiée. renforcer une patrouille commandée par menaçant de mort lui appuyait le canon
Mur am guarant ma karantic pondant du Daily Mail son opinion sur
5° course (trot monté), prix du Com- le lieutenant Hamon, eurent bientôt rai- d'un browning sur la tempe. Malgré sa
Da vont in nos och he costic. les conséquences de la proclamation de
[2] E n v e u t - o n un e x e m p l e e n t r e millo '/ J'ou- merce et des Amateurs morlaisien. — 1°- son d'eux. fatigue a recommencé 1? poursuite des-
vre a u h a s a r d u n e truduction de VImilalion de
lord French, ordonnant la suppression
prix, Oran, 6' 39" ; 2- Myrrhine V, 6' 43" ; GrAce au courage de nos braves agents malfaiteurs et a contribué a leur arresta-
J. C., " t r a d u i t e " , dit le tilre, par un prôtre de du Dail Eireann, c'est-à-dire du parle-
C o r n o u a i l l e s , et r e v u e « L ' n n l a r b r o s a s o i g n » [ 8 i c l 3- La Cité, T 28". tion le lendemain. »
[ t M o n t r o u i e z , e ty L e d a n , 1839]. Livre IV.
ment irlandais : et des militaires de la patrouille, ces
Ch. V. " Ar bileg, en ur u/J'ri ar sacriftç sanlel
— Gomment compte-t-on faire ensuite 6- course (steeple-chase), prix de la ville hôtes indésirables sont maintenant en Nantes, le 9 Septembre 1919.
eus an oferen, a c hlorijl Doue, a réjouis an Aelel,
a ediji an lliz, a sicour ar re veo, a sou/ach ar re cette suppression ? demande-t-il. Voilà de Morlaix. — l " prix, llugomart ; 2- sûreté. Espérons que le public morlai- Le Lieut1- Colonel chef de la Légion,
varo hac a brocur dezan e-unan ur mad infinit. "
qui me parait amusant. On ne songe pas, Ararat ; 3' Pemzek-Mill. siens, pou familiarisé avec de tels indivi-
Signé : EMOUD.
j'espère, à supprimer 73 députés dûment Deuxième Journée dus va désonnais pouvoir d'ici longtemps
Le Congrès RegionalLte d8 piarseille élus. Et si l'on prétend recourir à la baïon-
nette et aux balles, eh bien, on recevra
1" course (trot monté) prix.des Landes.
_ 1« prix, Quo-Vadis, 6' 33" ; 2° Querel-
respirer à l'aise. Pour copie conforme : Quimper, le
13 Septembre 1919, le chef d'escadron
Le congrès régionaliste, qui s'ouvrira à en retour des coups de baïonnette et des Avis Sailly, commandant la compagnie.
leur, 6' 52" ; 3- Ordan, 6' 54".
Marseille le 19, sous l'égide et avec le con- balles 1 Les ouvriers feiblantiers sont priés de
cours de la Fédération régionaliste de 2" course (galop), prix des Montagnes.
» En deux ans, les troupes anglaises se réunir, le samedi 20 septembre, à 8 h. Succès d'examen
Paris (MM. Louis Marin et Charles Brun), — l o r prix, Corolle ; 2' Minfredine ; 3e du soir, petite salle du Temps-Perdu.
poursuit un double but : la diffusion ré- ont fait en Irlande 1.000 raids, et tué Nous apprenons que Adolphe Le Gac,
gionaliste et surtout la délimitation de la 22 de mes compalriotes. Pensez-vous Quéméner.
ancien élève de nos écoles primaire et
Provence économique, que, dans ces conditions, je vais décon- 3" course (trot monté), prix du Gouver-
i L'organisation même du congrès a per primaire supérieure, vient d'obtenir au
seiller les représailles ? nement.— l o r prix, Quès-Aco; 2• Quelfa; Le trésorier du Bâtiment se tiendra à la
mis de constater la force de l'idée régio dernier concours des arts et'métiers le
3- Quinconce ; 4 Quenouille. disposition des adhérents, le dimanche 28
naliste en France ; de tous les points du » On nous reproche d'avoir exécuté brevet d'ingénieur des arts et métiers
territoire sont en effet venues des adhé- 4" course (course de haies), prix des Da- septembre 1919, de 9 h. à 11 h. du mutin,
le détective Hoey. Pourquoi a-t-il voulu avec médaille d'urgent, classé 3' sur 82.-
sions et celle particulièrement touchante, mes). _ 1«' prix, Miss Harlech ; 2- Bristol salle du Temps-Perdu, pour le paiement
sortir do son rôle de policier et se trans- Sincères félicitations.
des pays envahis. On attend, en outre, II ; 3- Florian IV. des cotisations.
l'adhésion de l'Alsace. former en espion ? »
a MOUE'Z AR VRO »

Pour se rendre aux fêtes de Proux CARHAIX prix, Cléach, 2- Choquer, 3 ' Bohic ; 2- une nation que pour un individu. EN VENTE
de 13 à 16 ans :. 1 " prix, Le Roux, 2- La culture physique est le procédé le
M. Pape, marchand de porcelaine, a Ecole Primaire Supérieure
de Jeunes Filles
Guillou, 3' Trividic ; III, de 16 ans et au- plus sûr, pour acquérir e t conserver la
sanlé. Je le prouverai ici dans un article
A LA LIBRAIRE LE GOAZIOU
bien voulu mettre son camion automobile dessus : 1. prix, Reungoat, 2-, Cléach, 3-,
ultérieur. Place Emile-Souveslre - Morlaix
à la disposition de nos concitoyens qui Résultats obtenus aux divers examens Kerrien ; ?•. courses ae bicyclettes : 1-,
C o m m u n a l e : !•• prix, P r i g e n t , 2 ' Bohic, Mais outre cette possibilité première et
désiraient s e rendre dimanche prochain pendant l'année scolaire 1918-1919. 3- Rumeur ; II, Régionale^ 7 parlant«! : directe, il en est bien d'autres, plus géné- Koulmig Arvor. — Mouez Meneou Ktrne.
au Guerlesquin. Certifual d'Etudes primaires. - - Sur 7 1" p r i t , Jean Criminec, de Morlaix, 2-, IV)le« ou plus spéciales. 1 vol. in-8°. 196 p., illustrations de Louis
Breton, de Morlaix, 3-, Scouarnec, d e Parmi les premières, j e citerai la lutte L E G U E N N E C . Poésies et chansons bre»
Le camion peut charger une trentaine élèves présentées, 7 ont été admises et 6 contre l'alcoolisme cl les maladies véné-
Lanmeur ; III, Consolation : l " prix, tonnes avec musique. Prix : 3 fr.
de personnes, il reste encore à prendre d é f i n i t i v e m o t reçues. Ce sont : Le Moal, Guillaume Criminec, de Morlaix, 2', Le riennes ; parmi les secondes : le dévelop-
quelques places. Alice (mention bien) ; Ricou, Lucie (men- Deunff, de Plouénan, 3 , Berg. Durant pement des forces mentales (volonté, F. Gourvil. — Buez ar Pevar Mab
tion bien) ; Marie, Jeanne (mention as- toutes ces courses, dos attractions diver- sang-froid, décision, elc...) Emon. 1 vol. 324 pages. Adaptation en
Départ de Morlaix : (Près la Mairie), Je ne parle, pas bien entendu, des possi-
ses comporlant : mât de cocagne, ava- prose bretonne du célèbre roman de che-
Dimanche matin à 8 heures ; Départ du sez bien) ; Prigent, Marguerite (mention leurs de ficelles, coufspsen broueltes, en bilités physiques (force, vélocité, sou- valerie Les quatres fils Aymon. Prix : 2f.75.
Guerlesquin à 18 heures. Le prix du assez bien) ; Berneron, Marie et Auffr^f, sacs, à quatre patles. ont provoqué l'hi- plesse, e t c / qui - ont les eftets directs de
Marie. larité générale. Le concours de danses la culture physique. Jos Parker. — Journal de Village. 1 vol.
voyage aller et retour est de 8 francs.
a été très animé. Le soit-, un bal grand Je démontrerai, dans de prochains ar- in-8'. Vers et prose avec portrait de l'au-
Se faire inscrire au plus tôt chez M. Concours des bourses d'Enseignement orchestre a l'ait tourner de nombreux ticles les relation« nombreuses et étroites teur. Prix : 3 fr.
Gourvil, 4 Rue Notre Dame. primaire supérieur. -- Sur 3 élèves pré- couples de 21 heures à 24 heures. La plus de la culture physique avec toutes les
franche gaieté n'a cessé de présider à branches de l'Education générale. Abbé P e r r o t . — Buez ar Zenl. Edition
sentées, 3 ont été déclarées définitivement
Concours de Tracteurs cette fête, de laquelle jeunes et vieux ont léonnaise. 1 fort volume de plus de 900 pa-
reçues. Ce sout : Guéguen Eugénie, de Professeur ANDRÉ BUSSAC.
ges. Cartonné. Prix : 4 francs.
emporté le meilleur souvenir. Le lende-
La Société d'Agriculture organise, Guipavas ; Guillou Sylvie, de Spézet et main, lundi, Je comité a fait fait célébrer
comme de coutume, son concours annuel, Riou Jeanne, de Carhaix. Abbé Perrot et G. Le Moal. — Bue ar
à 9 heures un service solennel à la mé-
moire de soldats et des marins de la com- Elude de M« ERUSSARD, notaire à Zenl. Edition trégorroise. 1 fort volume,
à Morlaix. le 14 octobre. A cette occasion
Brevet d'Enseignement primaire supé- mune morts pour la France. Tous nos Morlaix, 38, Place Thiers, successeur 995 pages. Cartonné. Prix : 4 francs.
uu concours de tracteurs mécaniques se
rieur. — Définitivement admises p a r remerciements à la musique l'Union Mu- de M0' F L E U R Y et DE LANSALUT. Port en sus.
tiendra, et des essais seront faits dans des sicale, dirigée par son excellent chef M.
ordre de mérite :
Surel, ainsi qu'à ses infatigables musi-
champs mis spécialement à la disposition
Hervé, Marguerite ; Gestin, Marie- ciens qui n'ont cessé de jouer sur la place, VENTE MOBILIÈRE
de la société. Les"constructeurs qui dési-
J e a n n e ; Coheuuer, Marie-Anne; Adelm, au milieu d'une énorme affluenco, ainsi
reraient participer à ces essais sont priés
Angèle; Le Merrer, Antoinette; Lozach, u'à MM. Jourden, Mescam de Grainville, Le Venliedl 26 Septembre 1919
SPÉCIALITÉ D E VINS FINS
d'en aviser dans le plus bref délai, le
Mm-ic; Cariou, Louise; Quislinit, Louise;
Î rividic, Kerrien, Guillou, Le Saint,
à 1 heure précise
Secrétaire de la Société d'Agricultuie, Jacq, Messager, Nicolas, Bohic, etc.... Maison Francis CONAN
15, rue de la Prison, Morlaix.
Viala, Jeanne et Tallec, Marie. - A G O U É L O U - B I A N -
Théâtre Municipal - Cinéma Pathé LANMEUR
(A suivre).
Hommage à Laënnec En S^-Martin-des-Champs, près Morlaix,
au domicile de Mme Vve Cléach.
J e a n CONAN Successeur
Samedi 20 septembre, dimanche 21 Le premier devoir des régionalistes fer- Mobilier et matériel complet de ferme,
Mouez ar Vro a vo kavet bep sul en
outils et instruments aratoires, harnais,
septembre, "^n matinée et soirée, repré- gwerz en li an Itr, Cosquer, ti-bulun, ki- vents est de célébrer les gloires locales. 4 juments, 6 vaches, 1 porc, betteraves,
séntations exceptionnelles pour l'ouver- chcn an Iliz. L'une des plus pures est celte de Laënnec, panais et navets en terre, etc... VINS & SPIRITUEUX EN GROS
ture de la saison cinématographique. qui compléta ia mélhode de la percussion, A terme 10 0/3 en sus. — Consulter les Place du Dotsen — MORLAIX
AR FOLGOAT affiches.
L'immence succès mondial, le plus œuvre de Corvisarl, par celle de l'auscul-
beau film qui a fait courir tout Paris : Pardon braz an 8 a viz Gwengolo lalion.
J'accuse, tragédie des temps modernes Biskoaz n'ez eus bel gwelet en pardon Ce fut une grande et mémorable dé-
en quatre époques, d'Abel Gange avec ar Folgoa! eur mor a dud a seurt ma 'n couverte. Que de guérisons a facilitées, T A P I S S E R I E
le célèbre mime Séverin Mars ; Mme em. gave eno an 8 a Wen&o'o. Darn a en permettant le diagnostic, l'oreille dn SCULPTURE
Mancini, M. Joubé de l'Odéon, M. Des- gont c c'helled kas o niver belek 40.000. médecin attentivement appliquée sur la
jardin de la Comédie Française, Mme 47 prnzision eus ar parroziou Iro-war-dxo poitrine du malade ! Merveilleuse étape
Marin Dauvray du Gymnase et la petite a oe gwelet ; hogen parroziou Gwiseny, vers la radio ;copie qui vint prolonger et Tentures et Meubles de tous Styles
Guys. Goulven ha Trellez eo ar re a zigasas ar compléter aujourd'hui cette mélhode de

P I T O N ft FILS
La mer de glace et la vallée de Chamonix. muia a dud ; hag an darn vuia anezo o l'auscultation.
(Plein air). devoa laket o gwiskamanchou giz koz, La haute fortune de Laënnec, médecin
P e n d a n t que s«* dérouleront ces su- koulz gwazed ha merc'hed. Eun dudi e à l'Hôpital Necker, professeur au Collège
perbes vues, une j e u n e artiste Brestoise oa d'al logad ouz o arvesli. de France, médecin de la Cour, ne dura 23, Grand'Rue, 2 3 —
— Ateliers : 4 , Place du Dossen, 4
chantera un morceau choisi. D'ar gousperou, an Ao. an Eskob a guère que trois ans. Atteint l u i - m ê m e ,
7 oto, manequin par amour (comique). reas e u r brezegen bouezus meurbed dès sa jeunesse, de la maladie qu'il avait
Mariage forcé (scène comique, par Max elec'h e reas meuloudi ar brezoneg hag e si profondément étudiée, il vint mourir à
Linder). Et enfin Le grand défilé de la komzas diwar-benn diski hon langaj er Ploaré, le 13 août 1826.
Victoire, que tout le monde voudra voir skoliou. Ivement-z>! a raïo, a gretlomp, La Société Quimpéroise des médecins QUINCAILLERIE — OUTILLAGE
et revoir. plijadur da gement Breton mad. Goulen- du Finistère, présidée par le docteur MENAGE ÉCLAIRAGE
Un excellent orchestre symphonique nomp ma vezo sevenet buhan menoziou Colin,-célébrera, le 12 octobre prochain,
composé de prix du conservatoire assu- fur an Ko. an Eskob. Evit gwir, an 8 a viz le centenaire de la première édition de
rera i\ celle représentation un succès sans
précédent dans k-s annales Morlaisiennes.
Gwengolo a vezo bet eun devez pouezus
evit hon Bro ger.
1' « AuscultaLion médiate », dépôt d'une
palme à la statue de la place SainL-Coren-
Maison Veuve MAHO
Le bureau de location sera ouvert selon tin, apposition d'une plaque à l'emplace- E. PARIS, Successeur
SERRIEN
l'usage et il sera sage de louer pour être ment de la maison natale, pélérinage le
Hon gazeten a zo en gwerz en ti an ao. 1, rue de Brest 1
" ^ MORLAIX I, rue de Brest
bien placé ; toul faisant prévoir des salles Pouliquen, boareller, er bourk. lendemain au tombeau de Ploaré, appo-
combles. sition d'une plaque s u r la maison où
PENZEZ
Mouvement de la Population
du 11 au 18 Septembre 1919
Voici les résultais des courses de
Penzé : courses de bicyclettes : Régio-
mourut Laënnec, banquet, etc., consti-
tueront les diverses étapes de cette mani- Feiz hja Breiz PRÈS
CIDRERIE M0RLAIS1ENNE
LA G A R E DES M A R C H A N D I S E S
festation celtique.
Naissanocs nale : r - prix, Le Bars, de Morlaix ; Tolen mis Gwengolo 1919 Distillerie à Vapeur
Charlotte Masson, fille de Jean et de Audic, de Lorient ; 3', Ménez, de Landi- La Faculté de médecine de Paris, l'é-
65. Mistri ha Mestrezed skol. I . - M . PERROT
Anne Baudry, Château. — Germaine cole de Nantes, l'Association générale des

Thépaut, Château. — Juliette Artur, fille


visiau ; 4 ' , Hernot, de Plouédern.
T a n g u y , fille de Jean et de Guillemette Cautonale : l - , Picard, de Taulé ; 2-, médecins de France ont promis de se
Puill, de Taulé ; 3', Le Deunff, de Ploué- faire représenter.
68.
71.
73.
81.
E u r u s t e d w a r a r m e a z . . Mab eu r libou rer-doua'
An danevellou
P e v a r Bloaz
Lezen a r Pansionon
Y. M. G.
ALAN IAN
DR DUJARNIN
Pierre HUET
de Jules et de Marguerite Genel, 46, rue Il est indispensables que les confrères 84. Evit miret oui ir c t o g da m i l . . . F . M. B. Cl DRES
nan ; 4-, Merret, de Taulé. — Régales : 86. Ar Goulen-Eured P. TR.
Longue. — Joseph Sourimant, fils de
1" prix. Coat, d'Henvic ; 2-, Guéguen, de Brest et Morlaix prennent part à cette E. A. M. E A U X - D E - V I E DE C I D R E
88. K e l e i e r a r Miz
Marcel et de Léontine Chameau, Château. P E R HA P O L . ACHAT
d'IIenvic ; 3-, Kerné, de Penzé. —- Réga- fête non seulement par leur présence, 93. Divunadennou
ET DE LIES
— Camille Corradini, fille de Camille et P e m p g w e n n e g a r pez DE VIEUX CIDRES

de Angèle Fouillard, 27, rue Longue. tes (locale) : 1 • prix, Gustave Prigent, de mais aussi par leur souscription. Moullerez a r Goaziou. — Montroulez. POUR LA DISTILLATION
Penzé ; 2-, Guillou, de Penzé ; 3 , Pierre L'Association Quimpéroise leur de-
Publications mande une modeste souscription de cinq
Jean Tilly, retraité de la marine et Prigent, de Penzé. — Courses de che-
Jeanne Guyomarch, cigarière. — Jean vaux, trot altelé : l " prix, Miry, de Lan-
Steun, cordier et Marguerite L e Gall, divisiau ; 2- Charles, de Landivisiau ; 3-,
francs.

au
Prière d'adresser les cotisations, soit
docteur Colin, président de la Société
MACHINES RÉCOMPENSES A TOUS LES
AGRICOLES
CONCOURS
couturière. — Jean Yzac, cultivateur et Abgrall, de Landivisiau. — trot monlé :
Marguorite Le Jeune, couturière. — Jean 1-- prix, Abgrall, de Landivisiau ; 2-, Quimpéroise des médecins dn Finistère;
Le Cousse, employé d e commerce et Monfort, de Landivisiau ; 3-, Saout, de soit au docteur Feillard, trésorier de ANCIENNES MAISONS G U I L L E M A R T & NICOLAS
J e a n n e Le Roux, couturière. — Jolm Landivisiau. notre société locale, 56, rue de Siam.
Manouskis, soldat C. H. R. et Joséphine Pour le président : J. DU PENHOAT, Successeur
LESNEVEN
Huellen, couturière. — J e a n Gourvil, cul- Le secrétaire TÉLÉPHONE 5 0
Ti-gwerz Mouez ar Vro eo Diskenn Pao- TÉLÉPHONE 5 0
tivateur et Marie Brignou, commerçante. de l'Association Brest-Morlaix,
tred an Arvor, d a l c ' h e t g a n d an Itr. Gou- LOCOMOBILES
Mariages zien.
D R
A . COMMENGE.
NOUVEAU SEMOIR ARTICULÉ
Théophile Vantaevel, scieur de long et N. D. L. R. — Laënnec, outre un grand A DEUX ROUES Pressoirs, Moulins à Pommes
HENVIC médecin fut aussi un celtisant distingué ;
Jeanne Simon, mémagère. - - Yves Le Hache-Paille, Broyeurs d'Ajoncs
et la fortune médicale (ju'il conquit à Brabants, Grxflonz, etc.
Gallou, marin de commerce et Marie Ré- C'est avec une bien grande j o n que Paris et dans le monde entier, ne lui fil pas B A T T E U S E S
nous avons vu notre si aimable bourg de mépriser le breton qui était sa langue ma- Manège à Moteur, à Vapeur
guer repasseuse. — Adrien Gallois, jardi- ÉCRÉMEUSES " PERSOON "
Iienvic s animer soudain dimanche der- ternelle. Notre ami G. Esnault, agrégé de
nier et Clothilde Hamon, repasseuse. — nier pour célébrer après de longues an- l'Université, prépare en ce moment une
François Tincuff, cultivateur et Marie nées de silence et de recueillement, la étude sur Laënnec cellisant dont nous
i i e r n e c , s. p. — Joseph Le Faucheur, cul- Victoire. Favorisées par un temps super- aurons l'occasion de reparler.
CONSTRUCTIONS MÉCANIQUES - CHARPENTES EN FER - MOULINS
be, ces fêtes ont obtenu un énorme suc- Plans et Devis sur Demande
tivateur et Marie Kerrien, cultivatrice.
cès qui fait le plus grand honneur aux
Décès organisateurs. La fêle a commencé par S E R R U R E R I E D ' A R T F E R R O N N E R I E
Françoise Réguer, veuve Lozach, Chû- un brillant défilé. L'Union Musicale ou- L'ÉDUCATION NOUVELLE DEMANDER LE CATALOGUE SPÉCIAL
vrait la marche, suivie des présidents
teau, 75 a. — Jean Daniélou, CliiUeau, d'honneur, du comité, des commissaires,
Je sais bien que nous allons n o u s h e u r -
31 a. 8 m. — Guillaume Lautrou, époux des médaillés militaires, des drapeaux ter aux vieux principes de la routine e t
de Françoise Prigent, 61 rue des Brebis, portés par trois enfants du pays : Rumeur, aux préjugés en énonçant cet axiome :
79 a. 3 m. — Catherine Glooguen, femme Bohic et Prigent, des écoles publiques, « La culture physique, base de l'Educa- P e v u e mensuelle d'études pour la défense des Intérêts nationaux
des marins et poilus en permission, des tion. » intellectuels, économiques et artistiques de la Bretagne
Joncour, Château, 39 a. 9 m. —Angélina
démobilisés. S u r tout le parcours, la Mais qu'importe ? Puisque nous avons Rédacteur en Chef : PIERRE MOCAER
Bouteille, veuve Leleu, 6 rue des Brebis, foule élait compacte. Sur la place, au
résolu de collaborer à la lutte pour le Prix do l'abonnement annuel : 8 f r . — (Etranger : 1 0 f r . )
60 a. 5 m. — Guillaume Le Foll, 30 Grand' centre du carré formé par la municipa- triomphe des principes nouveaux d'où
Rue, 35 a. — Marguerite Ci appin, veuve lité, la jeunesse des écoles et les militai- sortiront la régénération et le salut de Les abonnements partent du l«r Janvier et du 1er Juillet
Manac'h, Château, 76 a. 11 m. - - F r a n - res, les drapeaux étaient rangés. M. L e noire race, nous ne nous laisserons arrê- et sont payables d'avance.
Ber commande le Salut au drapeau. Le ter par aucun obstacle. AdfHMf (oui MiDustrilt, Correipondiacei il Mindils, i M. GOURVIL, 4, rw Nolre-Diw, Morliii
çoise Cotty, veuve de Pierre Cléach, Châ- moment est émouvant. Les porte-dra- Aux sceptiques et aux incrédules, nous SOMMAIRE du Numéro de Septembre
t e a u , 79 a. 7 m. peaux remettent leurs étendards à deux répondrons par des arguments probants,
mutilés: Jacques et Puill. La musique et j e suis certain qu'ils viendront à nous Pierre M o c a ë r . . . . L'Histoire locale à l'École. R o m a n d e K e r m é n é . . . . Brocéliande.
GWERLISKIN exécute l'ordre donné, suivi do la Mar- dès qu'ils verront que nous sommes dans Lionel Ileuzé Essai s u r la Renaissance Jules Gros Dek devez e Verdun.
A r Barz Charlez Rolland a werzo Moue: seillaise. La cérémonie est terminée. Un le vrai. d'une architecture régionale' F r a n ç o i s Vallée An Anoiou-poblou.
en Bretagne. Chronique.
ar Vro bep sizun. concert très applaudi a lieu ensuite de 11 Quel est donc celui d'entre vous, lec- Yvon Crocq Matilin an Dali. Bibliographie.
heures à midi. L'après-midi, diverses teurs, qui n'admet pas cette vérité : à sa-
LOKÉIMOLÉ courses très intéressante se sont dispu- voir que la sanlé est la principale condi-
Goulenn Mouez ar Vro en li an ao. Jaf- tées Voici les résultats : 1', courses pé- tion pour réussir? MORLAIX, Imprimerie A. LAJAT, 31, rue des Fontaines, MORLAIX
frès, ti-butun er bourk. d e s t r e s : 1' enfants jusqu'à 13 ans : 1 " Et ceci est, aussi bien pour un peuple, Le Gérant : F . GOURVIL.
»
« MOUEZ AR VRO »

Déboisement et Reboisement et particulièrement dans les régions où,


comme en Bretagne, les ventâ de mer
jVlouez ar Vro
soufflent avec violence, l'arbre est la dirak \)e leyperiep
Au nombre des sacrifices imposés pai-
la guerre à notre Bretagne, il en est un
.dont elle ne paraît pas avoir compris le
protection de la culture En outre, par
ces bordures d'arbres, les dépôts de rosée
sont plus abondants, ils se maintiennent
...Vol reprogramme est fort intéressant,
et si vous réussissez h le réaliser — ce
que je souhaite de tout cœur, — vous
KOfcN "VARZEb
de; Poète;)
poids pour le présent et les conséquences plus longtemps sur le sol, puis, à l'au-
tomne, les feuilles mortes qui s'envolent
aurez rendu un signalé serwee à la cause f f o i 17
pour l'avenir, puisqu'il se trouve chez bretonne. M. G. (Paris)
nous bon nombre de gens tous dispo-és ii travers le champs lui portent un engrais ... J'ai reçu le 1" N° de Mouez ar Vro
à la continuer de gaîté de cœur alors qu'il précieux. hier, je l'ai lu avec le plus vif plaisir. Je
• n'est plus exigé par les nécessités de la A l'état de forêts ou de bois, les arbres, vous félicite cordialement de l'attitude An amzer guechall ac an amzer breman
défense nationale. Nous voulons parler par leurs branches et leurs feuilles, di- hors-parti que vous prenez. Aucune sec-
du déboisement. visent la pluie, à la manière d'une pomme tion n'est possible en Bretagne d'abord, Ar bed olí, eme Yan goz, a guemer eur stumm fall
Séduits par les prix fantastiques aux- d'arrosoir, et l'empêchent de tomber par ni nulle part ailleurs dans le monde, sans Neus chomet var an douar man vel ma oa guechall 1
quels se vend le bois depuis trois ans, paquet, de ruisseler en torrents boueux une telle exaltation « Au dessus de la Paour quès Yan, c'hui zo chanchet dre m'oe'h deut da c'hriza
propriétaires et cultivateurs so sont em- emportant tout avec eux sans imprégner Mêlée E. M (Pontivy) Maes ar bed a zo chomet nemeus tra, nemeus tra.
er
pressés d'aller au devant des demandes le sol. ... J'ai reçu le 1 N° de Mouez ar Vro.
et d'abattre fiévreusement leurs plus Permettez-moi de vous faire amicalement Goudc al loar, ar stered, ac an dévalijen
Le terreau de la forêt et les racines des
beaux arbres avec la conviction tic réali- observer que la partie bretonne n'a pas Gant an heaul bep mintin e pâr ar sklerijen,
arbres forment une véritable éponge qui
ser, dans une excellente opération, des l'ampleur que j'aurais souhaitée. A part Bars an oab an alc'hueder a zao en eur gana,
constitue un réservoir d'humidité rendant
bénéfices dont l'occasion ne se retrouve- celà, le numéro est parfait. Vel en amzer tremenet, nemeus tra, nemeus tra.
l'eau aux champs et aux prés du voisinage
rait plus. M. C. (Brest)
pendant les périodes de sécheresse. Gant e chupen erc'h scornet pa deu ar gohan cri
• Por cette étrange conception de leurs An fe avad kleo l kempennet mad eo
Inversement, les bois respirent l'eau "Da cTiourda om biziet a da ruya or fri,
intérêts, ils font penser au nigaud de la ar pennad kenta deuz Mouez ar Vro,
trop abondante pendant l'hiver et empê- An eil demeus eguile daou bried a dosta
fable du bon Lafontainc qui tua un beau diskuezet sklêr ar pez a ranker da gaout Vel en amzer tremenetp-namous tra, nemeus ira.
chent les terrains avoisinants de devenir er penn, er spered, er galoun evit servi-
jour, croyant que dans son corps elle
marécageux. cha mad ar Frans ha Breiz-Izel. P'erru an nevez amzer da yeeat ar parcou
avait un trésor, la poule qui pondait tous
C'est surtout sur les pentes que les Urz er spered hag en oberou, pas bea Da laquat bleün er balan, deilho bars ar c'hoajou
les jours un œuf d'or.
forêts et les bois sont utiles en retenant disboell na bea oe'h hiskinat ar re-all... Lagat ar merc'het yaouancq ive a sederra
Autflnt s'impose le déboisement rai-
l'eau nui, sans eux, s'accumulerait dans ... Je crois que Mouez ar Vro a devant Vel en amzer tremenet, nemeus tra, nemeus tra.
sonné dans un pays neuf, autant doivent
les fonds de vallées et les transformerait lui un bel avenir et j e le souhaite...
être parcimonieusement pratiquées les Ar vugale zo brema beguecq, vif a seder,
en triste marécages. ...Ilfaudraabsolumentsauverlesarticles
coupes dans un pays tel que la France, Var meur a dra int sçavant aroc gout o fater,
Les arbres enfin sont les meilleurs con- remarquables et les pièces bretonnes, vers
remué, exploité depuis les origines de la An avalou affuret a blij dê ar muia
servateurs des sources ; l'expérience a ou prose qui ont une réelle valeur ; par
civilisation. V'el en amzer tremenet, nemeus tra, nemeus tra.
rnainli s fois prouvé qu'après un déboise- conséquent faire ¡es tirages à part pour
Les arbres sont une richesse perma-
ment brutal, les sources de la contrée composer des recueils qui seront de vraies En despet dar veleyen, d an diaoul a de guernio
nente, durable, c'est en méconnaître la
sont irrémédiablement taries. Donc, qu'ils perles. C h n ' A b . (Quimper) An dud yaouancq zo troet terrub gant an dansço,
valeur que vouloir la transformer bruta-
soient forêts, bois, bordure de chemin ou ... Il estimpossible de poser la question Guell a ve gante tremen ep dibri nac eva
lement en un bénéfice occasionnel, ines
haie autour des prés et des champs, les bretonne sur un meilleur terrain, avec Vel en amzer tremenet, nemeus tra, nemeus tra.
péré, mais bien éphémère.
arbres ont, tous, non seulement leur plus de modération dans les termes, et
«' Des cultures, dira l'on, remplacent Meur a seurès ve lacquet da zouguen ar Verc'hès
utilité, mais leur nécessité. plus de patriotisme sincère dans la pen-
avantageusement les bois, l'ombre pro- He deus guelet an deilho a enep aliès ;
sée...
jetée par les arbres est nuisible aux Les engrais les plus coûteux, les? tra- Ze na vir quet dioulhi modest bras da ruya
L. Le G. (Quimper)
champs. Les céréales ont besoin du soleil, vaux de conduite d'eau les plus ingénieux
... Le ton de votre journal est excel- Vel en amzer tremenet, nemeus Ira, nemeus tra.
voyez la fertilité, la richesse des vastes ne peuvent rendre à la terre les avantages
lent ; c'est le seul périodique breton qui An diaoul a gollas Eva bepret a zo tentus,
plaines nues de la Beauce. » que la nature lui a donnés en lui prodi-
ne soit pas plein d'engueulades. Ar merc'het coant zo ive atao bresq a sentus,
Le moment est mal choisi pour parler guant les arbres et, qu'en les abattant G. D. Trébeurden.
de la Beauce. La sécheresse, les vents aveuglément, lui retire l'homme en même (Signataire non Breton) Demeus ar frouës diffennet cals siouas a glanva
brûlants de cet été ont causé à ses récoltes temps prépare sa propre ruine ... Le premier n" de votre périodique Vel en amzer tremenet, nemeus tra, nemeus tra.
cette année des dommages incalculables. me parvient aujourd'hui ; j e me suis
La guerre est enfin terminée ; de même Bea zo en oll kaeriou cals a goz rampennet
C'est à ses haies d'arbres entourant les contenté d'un examen superficiel, mais
qu'il ne doit plus tomber un homme sous O deus roet da Zoue pès a zisplich d'ar bed,
prés et les champs que la Bretagne doit je tiens à vous adresser mes sincères
le feu, de même il ne doit plus tomber un Nos de o zeod milliguet a ifTam o nesça
sa richesse en pommes de terre et en cé- félicitations. Tout est éphémère ici bas,
homme chez nous un arbre sous la cognée Vel en amzer tremenet, nemeus tra, nemeus tra.
réales, alors que dans le centre de la mais l'idée est éternelle. Vous défendez
sans absolue nécessité.
France tout e«t désséché brûlé. Les bor- votre vénérable langue ; comment pour- Pautret a veler bemde o voapad ar merc'het,
« Partout où les arbres ont disparu, a Merc'het a veler ive o caquetai pautret,
dures d'arbres sont la meilleure protec- rais-je rester étranger à une pensée aussi
dit Chateaubriand, l'homme a élé puni forte et aussi élevée ? Touet cals, derc'hel nebeut, a zo ar c h i s brema,
tion contre les vents froids qui ralen-
de son imprévoyance ». L. P. (Bâle, Suisse) Vel en amzer tremenet, nemeus tra, nemeus tra.
tissent la végétation, contre les vents
chauds qui déssèchent la terre. Partout (A suivre). Ar. C'hoadour. (Signataire non Breton)
Meur a hostis eb bursud a chanch an dour en guin,
Meur ar blac'h a lacq pilhou da rountat e feultrin,
Broziou d'ober un tailler, an oll a glasq troumpla,
Vel en amzer tremenet, nemeus tra, nemeus tra.
BULLETIN D'ABONNEMENT Ar Pitou quès zo barnet bepret da zouffr poaniou
AU JOURNAL « MOUEZ AR VRO » Gant ar Vovoaon ve flemmet, brevet a vac'hadou,
Ma chanch dezan dimesi, eo dogan peurvuia
Je soussigné (nom et prénoms), Vel en amzer tremenet, nemeus tra, nemeus tra.
demeurant à (adresse exacte) Meur a zogan a ra goab deus pen e amezee
A ne voar quet aliès eo c'hoaz muioe'h corniec,
déclare souscrire à l'abonnement d'un an au journal M o u e z a r V r o , à partir d u . Darn ail n'int quet er vreuriès ac a garfe beza,
Vel en amzer tremenet, nemeus tra, nemeus tra.
Ci-joint un mandat de fr. montant de mon abonnement.
SIGNATURE, Cepet ar brago toul gouiz, al lèro marellet,
Ar {/iletten cof yodec, ar beruquen poultret,
Ar peur rest a zo chomet ebars ar stad ma voa
Morlaix-Ville 5 fr. Autres départements 7 fr. Vel en amzer tremenet, nemeus tra, nemeus tra.
PRIX DE L'ABONNEMENT Etranger 8 fr.
Départements et limitrophes. 6 fr.
Prosper PROUX.
A retourner rempli el signé à M. F. Gourvil, directeur-administrateur, provisoirement 4, Rue Noire-Dame, Morlaix. Extrait de : Canaouennou gril gant eur C'hernevod

de, el, pendant des années, montèrent une garde vigi- goat, capitaine des francs-archers de l'évêché de Léon. du château du Taureau, une singulière figure se dé-
NOTES D'HISTOIRE LOCALE
lante sur les deux pointes de Pennalan et de Barné- Trente hommes résolus formaient la garnison ; leur tache pourtant avec un relief incisif, comme gravée
nez, qui limitent à l'ouest et à l'est l'entrée de la rade. premier exploit fut la saisie, sur un îlot voisin, de dix à l'eau forte. C'est celle de Guillaume du Plessis,
Mais ce qui-vive perpétuel, fatigant et dispendieux, espions anglais qu'ils pendirent haut et court à leurs sieur de Kerangofï, « L'Enragé têtu». Il resta neuf

Le Château du Taureau n'allait paé sans désagréments de toutes sortes, et


c'est ainsi qu'un jour nos bourgeois s'avisèrent qu'un
créneaux. Cette aventure faisant craindre une pro-
chaine attaque, on adjoignit aux soldats un renfort de
ans au fort, de 1593 à 1604, c'est-à-dire pendant la
période la plus troublée de la Ligue en Bretagne, ce
(Suite) vingt robustes gaillards et et de 3 trois dogues féroces qui fait croire qu'il avait reçu d'Henri IV des ordres
solide bastion, construit au milieu du goulet et armé
d'une bonne artillerie, remplirait à merveille, dans qui rôdaient la nuit sur les rochers. secrets pour conserver le commandement du chft-
Sur les bords de la rade, on chante encore une l'avenir, le rôle de sentinelle. A cette époque, on ne A partir de 1564, les maires de Morlaix devinrent teau jusqu'à la fin de la guerre civile. En vain la mu-
complainte bretonne contemporaine sans doute de ce s'éternisait pas en formalités et en paperasseries ; le de droit, leur année d'exercice révolue, capitaines nicipalité de Morlaix lui dépêchait-elle des escoua-
coup de main. C'est l'histoire d'une belle fille du duc d'Elampes, étant venu à Morlaix inspecter les du Taureau pour l'année suivante. C'était là une des d'huissiers pour le sommer de cesser son u s u r -
défenses de la côte, accorda aussitôt sa permission, charge purement honorifique, car, hormis le cas de pation. Les premiers trouvèrent porte close, et du-
Dourdufl, Marivonik, qu'un capitaine anglais trouva
et obtint même du Roi que les impôts sur les vins guerre, ils y résidaient très peu, préférant la douce rent afficher leur exploit sur l'huis bardé de fer ; les
fort à son goût et s'adjugea pour part de prise. Age-
déchargés dans le port fussent affectés à l'entretien pénombre de leurs maisons à lanterne de la ville-close seconds, moins chanceux furent bâtonnés, houspillés
nouillée sur le tillac du bateau qui l'emportait loin
du fort e t s a garnison . Aujourd'hui, le fisc n'est plus à l'enceinte humide et morose de ce fort sans cesse par les soldats, poursuivis par les dogues, emprison-
de son pays, vers l'exil et la honte, Marivonik pleu-
coutumier de semblables largesses. âprement souffleté par le vent du large, fouetté par nés même, selon l'humeur du maître de céans. Pour
rait en adressant aux siens de touchants adieux.
l'écume qui retombe le long des remparts en baves Pour se ravitailler, Kerangoff arrêtait les naviressous
Tout à coup, implorant avec un élan de ferveur la De 1542 à 1544, on travailla à établir le château
neigeuses. Ils tenaient pourtant à ce poste, et le la menace de ses canons, et en réquisionnait le char-
Vierge du Mur, secourable aux malheureux, elle se sur la roche, dite le Taureau, peut-être à cause du
firent bien voir, lorqu'en 1568 leur gouverneur, gement ; la municipalité faisait-elle incarcérer son fils,
précipita dans la mer. Furieux et blasphémant, « le rugissement des flots dans ses cavernes. Il ne res-
Troïlus de Mesgouez, aventurier et spadassin et mar- il s'en vengeait aussitôt en enlevant sur le quai de
Grand Anglais » fit manœuvrer pour tenter de res- semblait pas à l'édifice actuel ; c'était une sorte
que pour qui Catherine de Médicis eut, dit-on, des Morlaix, des notables habitants qu'il enfermait dans
saisir sa proie. Inutiles efforts 1 un poisson gigan- d'ouvrage arrondi et massif, d'une soixantaine de pas
bontés, s'avisa de s'annexer le Taureau. Les Morlai- ses cachots les plus inconfortables; l'une de ses facé-
tesque avait soulevé sur son dos la jeune fille éva- de circuit.
siens se regimbèrent si rudement que le beau Troïlus ties habituelles était de faire saisir les gens mal dis-
nouie, et s'en vint la déposer doucement au rivage, Les Morlaisiens le bâtirent tout entier à leurs frais,
dut battre en retraite, et, comme au fond il n'en posés à son égard, de les embastiller, puis de leur
devant la maison paternelle. méritant ainsi que la garde leur en fut confiée —
voulait qu'à la pécune, on lui acheta sa démission vendre leur liberté moyennant la forte somme.
Les gens de Morlaix avisèrent d'abord au plus «privilègeglorieuxet unique en France.ditM.deBlois,
moyennant quelques milliers de livres qu'il s'en alla
pressé ; c'était se mettre désormais à l'abri d'aussi d'une place forte frontière exclusivement gouvernée
gaiement éparpiller à la cour des Valois. (A Suivre).
terribles surprises. Avant même de rebâtir leurs logis et admistrée par des bourgeois ». L'élection du pre-
mier capitaine eut lieu sur le perron de l'église collé- Dans l'incolore galerie des pacifiques bourgeois,
et de relever leurs clochers, ils constituèrent entre Louis LE GUENNEC,
négociants ou minces gentilhommes qui furent an-
eux une sorte de milice urbaine à laquelle concou- giale du Mur ; le choix des notables se fixa sur un
nuellement, durant près d'un siècle, les capitaines
raient les paroisses d'alentour, ix trois lieues à la ron- soldat de carrière, Jean de Kermellec, sieur de Ker.
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N° 3 . — SAMEDI 2 7 SEPTEMBBJEUàHLâ^__^

dit comme
2 W eppe g 1 0 Ceijtirpes Salaün ar Foli
Hebdomadaire Breton - Français
6R&&KS I « I 8 » I , ©38 h ñ
Régionaliste — Artistique — Economique
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Diwar-benn Pa c'houlennomp digEnt a r V r e t o n e d


derc'hel da gomz, da lenn ha da skriva
NOTRE PROGRAMME gue, l'histoire et le génie breton, mais à
les cultiver, à les magnifier pour renfor-
Gaule, que ses aïeux s'appelaient les Gau-
lois, » etc... alors que la majeure partie de»
ar brezoneg, n'eo ket evit klask harz cer la personnalité bretonne, et en tirer le Bretons sont originaires de Grande-Bre-
ar Brezoneg anezo da ziski komz, lenn lia skriva
ar gallcg. Pell a c ' h a n e ; m e s cur w e c h
m'o devo disket ar galleg, daoust ha
L'Éducation Bretonne maximum de « bien» dans les domaines de
la solidarité nationale, de la littérature, et
tagne, et que léurs aïeux étaient non des
Gaulois continentaux, mais des Celtes
de l'art dans toutes ses expressions. insulaires. On lui enseigne l'histoire
E u n nebeud tud, w a r hon deus red eo d'ezo dilczel krak ar b r e z o n e g ?
Ar c'hontrol eo. Ar Breizad en deus Nous disions l'autre jour que le princi- On peut parfaitement y arriver sans Égyptienne, Assyrienne, Grecque, Ro-
klevet, a zo bet souczet o welet o
interest braz o c'houzout diou yez ; pal facteur du relèvement national auquel dresser une cloison entre la Bretagne et maine, etc..., et à ses examens il devra
tifluka eur c'hazclen ncvez badezet
rale eun den a oar diou yez a dalv daou est voué notre journal, consiste en une la France ou les autres pays. Ceux qui pouvoir parler de Sésostris, d'Assourbani-
en brezoneg. — « P e n a o s , eme ar
re-ze, e c'hall dont en penn unan zen ; h a g eun den a oar diou yez a éducation qai donne auxindividus la notion nous accuseraient de vouloir en ce faisant pale, de Leonidas ou de Catilina, alors
b e n n a k sevel eur c'hazeten en eur g u s l u m gouzout anezo o diou gwel- de leurs origines, qui les amène à se recon- « isoler » la Bretagne du reste de l'univers que les plus grands noms et les dates les
gêr vraz evel Montroulez g a n t brezo- loc'h eged an hini na gomz n e m e t sont des naïfs ou des gens de mauvaise foi. plus importantes de l'histoire de son pays
naître des affinités el des aspirations com-
n e g ha gallcg enni k e m e n t ha kc- unan. P a zen tud da lavaret d'eoc'h e et de ses ancêtres, antérieurement à
munes dans l'ordre moral, sentimental, Si nous réclamons l'enseignement en
m e n t ? Daoust h a g - h e n na vije ket ra ar brezoneg gaou d ar galleg en l'union à la France, lui sont totalement
artistique. Basse-Bretagne de la langue bretonne à
bet kerkouls. holl en galleg ? » spered a re a gomz anezan, n'it ket
tous les degrés de l'enseignement, ce n'est inconnus.
d'o c'hredi, rak an darn vuia eus ar Puisque nous sommes en Bretagne,
— Nann, lennerien ger, Monez ar Vretoned a oar ar gallcg a zo trec'h pas pour empêcher nos compatriotes d'ap- Etranger chez lui, le Breton l'est encore
cette éducation doit être bretonne. En
Vro na vije ket bet kerkouls, ma vije da gomz anezan da galz a G'hallaoued ; prendre le français. Nous démontrerons
effet, la Bretagne est plus qu'une« région » une fois ; il connaît mieux la géographie
bet moullet holl en galleg. Awalc'h h a g lion s k r i v a g n e r i e n gwella en qu'au contraire, cet enseignement ne
dans la collectivité française ; quoique économique de l'île de Java ou du Togo-
a c'hazetennou gallek a zo dija, ha gali g. Renan, Ch. ar Gofllk, A. ar pourrait qu'être utile à celui du français.
m a na raie hon hiiti nemet kreski o loyalement attachée à la France, elle cons- land, que celle du Léon, du Trégor, de
Braz lia kalz a re ail, a oa, pe a zo Si nous désirons voir inculquer aux petits la Cornouaill« ou de n'importe qu'elle
niver, biskoaz na vije deut en bon titue une nationalité véritable avec une
brezonegerien mad, ar pez na vir ket Bretons l'histoire de leurs ancêtres, et
l'enn sevel anezi. Mar l a k o m p bre- langue, une histoire, un caractère qui lui autre partie de la Bretagne ; s'il est un
outo da veza b r u d e t en gallcg. celle du pays qu'ils habitent ; si nous dé-
zoneg en Mouez ar Vro n'eo ket sont propres, et en font aux yeux de tous peu cultivé il parlera d'art roman, byzan-
h e p k e n evit ar re n'int ket g w e s t da Mar komz darn eus ar Vretoned un pays bien à part. Toutes ces choses, il sirons qu'ils connaissent davantage les tin, grec, de musique germanique, slave,
g o m p r e n n ar galleg, m e s ive evit galleg fall, n'eus da damall n e m e t an n'est au pouvoir de personne de décider ressources de ce pays, ce n'est pas pour italienne ; mais la moindre allusion à un
enori hon yez ko/., ha l a k a t d ' h e lenn, diskadurez fall a zo bet roet d'ezo qu'elles n'existent pas. Quelle attitude leur laisser ignorer tout ce qui s'est passé art ou à une musique celtique sera pour
ar re a gomz h a g a lenn galleg, ker- g a n t mistri skol na c'houzent, pe n'o ou se passe, s'est fait ou se fait ailleurs ; lui une révélation.
dès lors observer vis-à-vis d'elles ?
kouls h a g ar re na c'houzont nemet devoa ket urz da rc'i d'o diskibien eun c'est parce que nous considérons qu'il est
brezoneg. diskadurez s t u m m e t ouz o s p e r e d . Il y en a une qui consiste à les ignorer Une éducation nationale doit changer
indispensable à la perfectibilité d'une col-
An diskadurez, evit beza s t u m m e t totalement et à traiter le peuple breton tout celà ; par elle le peuple breton, qui
A m a n c'hoaz e welomp o tostaat lectivité comme à celle d'un individu qu'ils
ouz spered ar Vretoned a renk rei eun tout à fait comme si sa langue, son his- n'est qu'une rature à l'heure qu'il est,
Yann an E n e b e r . — « P e r a k keinent- se connaissent eux-mêmes avanlde connaî-
tamm lec'h d'ar brezoneg ; paneved- toire, son génie particulier étaient abso- redeviendra quelque chose de grand, de
ze, eme h e m a n , daoust b a g hen n'eo tre des peuples et des pays qui leur sont
ket awalc'h lenn en eur langach ; ze, na vezfomp morse n e m e t divroïdi lument les mêmes que ceux du peup'e beau, d'intégral.
totalement étrangers ; qu'ils sachent quel
petra dalv d ' e o m p lenn en b r e z o n e g ? en lion bro h o n - u n a n . A b a l a m o u r da parisien, auvergnat ou méridional ; c'est Cette éducation fait
ze e c ' h o u l e n f o m p d a l c ' h m a d ma vezo parti ils peuvent tirer de leurs richesses
H e m a n a zo cur yez koz, paour, d a r e ce.le des gouvernements français depuis matérielles, et de leursjhspositions ii:tel- partie de nos droits les
¿ a UOJRUûl, l.\n n^AO Irftm>>ftf rv, , kelennet ar brezonejr ci s -AV..
er sKoiajon, na cuplcci -a Ht 11 y en a une autre qui consiste à recon-
vons cesser 3e Iâ "rèclâ-
g a n t dud dizi.sk h a g a renk izel. Ous- c'hlasou izel dre zikour ar brezoneg. autres el de s'en imprégner de f a ç m sou-
mer jusqu'à ce qu'elle
penn-ze n'eo implijet nemet en eun naître leur existence, en la déplorant, el à vent néfaste.
An eil h a g egile na c'hallont nemet soit devenue un fait.
t a m m bro vihan, ba n'hellcr ket ober g o u n i d gant cur seurt tra. persuader le Breton qu'il a tout intérêt à C'est en un mol, parce que nous voulons
ouspenn h a n t e r - k a n t leo lient g a n t a n . » s'en dépouiller ; qu'il est même de son de-
Da c'hortoz ken na vo deut lion que le. Breton ne soit plus un étranger
Da g e m e n t - z e e r e s p o n t f o m p penaos voir de s'en débarasser, et que pour être dans son propre pays.
menoz da wir, e talc'hfomp da rei
eur yez a zo eun dra veo, a c'hall vraiment lui-même, il doit oublier tout ce
d'hon c'henvroïz ar muia ma c'hall- Etranger chez lui, le Breton l'est mal-
y a o u a n k a a t bep kantved elec'b kosaat; qui lui donne conscience de sa nationa-
fomp a vrezoncg da lenn ha da g a n a ; heureusement : on lui apprend une lan- Que iaut-il
eur yez p a o u r — h a g ar brezoneg n'eo lité, oublier ses origines, mépriser sa lan-
diskleria 'refonip d'ezo kaôrderiou o gue qu'il est évidemment de son intérêt
ket ken p a o u r ha ma kred an darn-
yez, ha perak e tleont derc'hel start gue, et se fondre intégralement à un au- et de son devoir de connaître et d'étudier,
v u i a — eur yez paour a c'hall pinvi-
dikaat ; an holl yezou a zo bet paour
d'ezi evel d'eun tensor talvoudek. tre moule intellectuel et artistique. mais en laissant de côté celle qui lui parle pour bien vivre
Abcnn derc'hel d'.cun dra co red e
eun amzer zo bet ; ha dever an dud o Celà pourrait sembler le fait d'amou- le plus au cœur, celle qu'ont parlé ses
g a r o u t , abenn e g a r o u t eo red e ana- h MOUEZ AR VRO ?
g a r o bro eo labourat da zerc'hel reux du paradoxe ; ce n'est que celui de pères de lemps immémorial ; de sorte que
vezout h a g e g o m p r e n n .
y a o u a n k o yez, ha da rei d'ezi eun politiciens ; et nous défions ces gens de le cas est général de bretonnants qui sa
nerz newez, en eur gomz, en cul lenn, Hondever-ni eo lakat k o m p r e n n h a g nous servir à l'appui de leurs théories un vent lire et écrire en français et dans — Des a b o n n e m e n t s .
en eur skriva ar ycz-ze ar muia 'r anavezout ar brezoneg m u i - o u z - m u i ; seul argument qui, en définitive, ne nous d'autres langues, et sont incapables
gwella. ha dre ze, e garout ha derc'hel start A p p o r t e z l u i le v ô t r e e t c e u x d e
ramène à cette politique, qui semble être de déchiffrer un texte ou d'écrire une
d'ezan.
Nerz ha b r a s d e r Breiz evel bro, a leur seule raison de vivre, et dont nous phrase correcte dans leur langue mater-
Mar k a r o m p holl, lion yez koz he vos amis.
zo s t a g evit eul loden vras ouz ar voulons, quant à nous, nous garer à tout nelle.
brezoneg. Mar teu heman da vervel, d e u s c'hoaz eun amzer da zont leun a
prix. Etranger chez lui, le breton l'est ; sur
Breiz lie h u n a n na vo ken nemet cur sklerijen hag- a lorc'h, h a g a vevo en Ha trugarez en ano Breiz !
Breiz - I z e l , da viken a - dreuz an La troisième attitude, qui sera la nôtre, les bancs de l'école ou du collège on lui
c'horf h e p ene, pe m a r he deus eun
oajou 1 FANCH. consiste non seulement à admettre la lan- dit que « son pays s'appelait autrefois la (Voir en 4" page).
ene, e vo eun eno estren.

sailho warnoc'h evel war eun danvad. Sant-Koranlin, ha goulennet outan ar war Cheun. Heman a c'hoarias a gleiz
mintin ».
(3) Eun heur all goude, eun toullad moc'h grasou en devoa ezom, e kemeras hent hag a zeou, sutal a rea ar wialen gant an
— « E pe seurt parrez emaoun aman,
gouez, naoun d'ezo da zrailha eskern, a Rosporden, ha deus eno,_e walen her herr a oa ganti, ha bleiz ebet na gredas
AN T O E R KQZ mar plich, moéreb ? »
zanto ar c'houez diouzoc'h, a deuio da c'hasas beteg koad braz Karnoét. tostaat da sailha war ar preiz a oa gour-
E parrez Lokronan-Kerne, peder leo vezet en o c'hichen. Unan evelato, en
Kontaden nevez glask ho mala gant o dent. Evit treac'hi Teval-zac'h oa, pa welas ar walen o
eus Kemper. Il aze da c'hourvez, da zis- eur lesker eur iudaden skiltrus, a reas en
g a n t Loe'íz A R F L O C ' H an olí enebourien ze, n'ho pezet nemet rusia, evel pa vije an tan ru enni. Neuze
kuiza hoc'h ezili war an orden lann a ear eul lamm spontus, o sonjal koueza a
kinnig ar wialen d'ezo, mar tizit unan e chomas a-zav, e trouc'has eur ar c'harz
(Réndale'h) vezo ho kwele en noz-man ». bloum war e breiz. .
liebken anezo, ar re all'a ielo gant an eur wialen, e sankas en he fenn ar walen
Cheun na lavaras grik, met ne zonje laiifoueltr diouzoc'h ». a zouge war e viz bihan. Gant e wialen Allaz I ar wialen hen tizas, ha kerkent
Antronoz, kerkenl ha sao-heol, mes- ket nebeuloc'h, gourvez a reas war al en e zourn deou, e c'hourvezas war al al loen a gouezas a-fardakleo d'an douar,
P'lio pezo bet an treae'h war al loened
trez al lochen a deuas da zihuna ar bea- lann garó a doulle e gorf d'ezan e kant letounen, hag e c'hortozas ar chatal evel eur zac'had loaiou.
gouez, e kemeroe'h ar wenoden genta a
chour, hag eur pennad goude, paotr leac'h. Evit gwir, evel a zonje, e vije bet gouez a dlie dont heb dale d'hen taga. Ne
vezo a zeou, e pignoe'h er c'hoad keh a Cheun, deuet braoik a-benn eus ar
Kerlouan a oa adarre en hent war/.u eur gwelloc'h en e wele du-ze e Kerlouan, c'hedas ket pell, rak pemp minuten a
weloc'h eun li-mouded, lianvet Lochen chas hag eus ar bleizi, a c'hortoze ar
vro dizanav evitan. Mont a rea evel p'hen egel war al lann, met ar garanlez a vago veac'h goude, e oa kelc'het gant eun
an Ermil. Eno e c'houlennoc'h ar gwa*- moc il gouez d'en em gavout war an
dije greal marchad da vale. Evit kren- evit e vreur eo a rea d'ezan gouzanv gant daou-ugent ki bennag hag a ziskragne
ked evil an noz. Eur flipad mat a hent dachen a vrezel. Ne zaleas ket da glevet
vaat e galón, e kemere en hostaleriou a habasked ar poaniou a zivaske breman. d'ezan o dent lemm evel minaouedou.
ho peus da ober, rakse, lakit herr gant ar c'harnach spontus ganto er c'hoad,
gave wäre hent, eun tamm bata hag eur Antronoz vintin, wardro pemp heur, ar hokammojou, najomit ket d'o c'honta. hag heb dale o gwelas o tont a-benn-herr
Unan anezo, an tan en e zaoulagad,
banne gwin, hag adarre el leo. Wardro wrac'h daou c'hant vloaz a lo.skas eur En eur dremen dre Gemper it en iliz- eun eonen wenn en e c'henou, a doslaas warnan en eur vagad. Cheun, oc'h o
deg heur noz adarre, e welas e walen o iouc'haden skiltrus, hag a zihunas krenn veur da lavaret eur beden a galon, ha da esa lapout peg en e lavreg. Neuze, gwelet a lavaras :
rusia, ha prestik goude ec'h en em gavas ar bcachour. « Em-ber, va den mat, pa goudeze, kemerit an hent a verko d'eoc'h ken prirn h a g eul luc'heden, Cheun hen « Ahanta, akolisted t m'oarvad n'oc'h
en eun ti soul war ribl an hent, edo -vvelfoc'h lio kwalen o rusia, o c h o m o c ' h ho kwalen, sentit outi bepred ». tizas gant e wialen, ha kerkent al loen ket savet mintin awalc'h da lemel ho
erruet e ti c'hoar ar voereb goz. a-zav raklal, e c'hourvezoc'h el leac'h ma paro lia da lemma ho kildent, hag mar
« Ha va breur Biel, e peleac'h her- kounaret a astennas e bevar ibil war al
— « Ah 1 erruet oc'h, va den mat, a vefoc'h, hag e c'horlozoc'h ar pez a zo da d'eus unan bennag ac'hanoc'h hag en
gwelin ? ». letounen, maro-mik oa. Ar chas all a
lavaras ar wrac'h goz daou c'hant vloaz ; zigouezout ganeoc'h. Trouc'hit araok defe c'hoant da welet adost va gwialen,
— « It, lia gortozit, Doue a oar e dec'has, pa velchont o c'henseurt oc'h
edon e-ged ac'hanoc'h rak va c'hoar a zo gourvez eur vialen, ha lakit start en he aman ema-hi, tostait d'he lipat.
peleac'h her c'havot ». torgen.
bet bremaük oc'h va gwelet, hag he deus fenn ar walen a zo war ho pez, rak da
Ha setu Cheun el leo adarre. Pa oa Eun heur goude, eur vagad lampouned (Da heuilh).
lavaret d'in o tliec'h digouezout en noz- c'houren ho pezo oc'h eur slrollad chas a Loeïz AR FLOC'H.
erruet e Kemper, e ieas, evel e oa gour- a bevar droad, sklear o daoulagad «vel
man, en noz-man ; eur mare bennag. It lampo warnoc'h dioc'h ar c'hoad a vefoc'h
c'hemennet d'ezan, da lavaret e bater en kefou tan,a zifoupas eus ar c'hoad en eur
da gouskat pa garfoc'h, rak m'oar vad tost d'ezan. Eun heur gou Je ar chas, eur
iliz-veur. Goude beza en em erbedet oc'h iudal, ha ken buhan ha lavaret, e oant
oc'h skuiz maro o veachi, abaoue ar vagad bleizi kounnaret gant an naoun, a

4
« MOUEZ AR VRO »

UNE GRANDE JOURNÉE BRETONNE les g e n s qui n'ayait pas do petite patrie, d ' u n e parfaite o r g a n i s a t i o n , et qui p e u t L a section de i a n g u e et de l i t t é r a t u r e
n'ont pas d'otloche I U I I sol dont l'image leur se v a n t e r d e s'en ê t r e tiré d son h o n n e u r , b r e t o n n e déclare q u e d e p u i s leur f o n d a -
soit restée chère

L'inauguration du Monument de Prosper Proux r e m e r c i e tous ceux qui lui ont a p p o r t é tion, les c o n c o u r s de l a n g u e b r e t o n n e
Nulle province l'eut jamais de fils plus leur c o n c o u r s ; il adressa des r é m e r c i e - n'ont cessé de p r o g r e s s e r . Ce m o u v e m e n t
ftproment fidèles quî cette admii uble et grande m e n l s spéciaux à tous les c y n e g è t e s qui ne s'est par ralenii du fait de la g u e r r e .
terre de Bretagne, riche d'un noble p a s s é ,
ont b i e n voulu oublier q u e le j o u r d ' o u - Il a m ô m e bénéficié d u r e n o u v e a u du sen-
AU GUERLESQUIN mère d'uno race vigoureuse et hardie, terre
plus fertile encor« en h o m m e s qu'on mois- v e r t u r e de la chasse c o r r e s p o n d a i t avec t i m e n t national. L a l e c t u r e des j o u r n a u x
s o n s et fière de sa ceinture do r i v a g e s , celui de la fôte. b r e t o n s a fait n a î t r e p a r m i nos soldats
La j o u r n é e de d i m a n c h e d e r n i e r m a r - naissance brotonne, présentait sur la vie comme de la couronne de s e s forêts. Nulle « D'ailleurs, ajoute-t-il, les c h a s s e u r s q u e l q u e s vocations .poétiques d ' a v e n i r .
q u e r a s a n s d o u t e u n e date u n i q u e d a n s et les œuvras do P r o s p e r Proux une thèse en province n'a figuroplus porsonnellc. Mais 00 doivent venérer P r o u x à p l u s d ' u n titre, Le j u r y a r e ç u six pièces de t h é â t r e et
langue brotonne. C'était là une grande nou- qui donne ù son canclère lo trait lo plus s i n - car il était aussi lin fusil q u e bon poète et u n e d i z a i n e d e v o l u m e s d e poésies, contes,
les a n n a l e s de la p e t i t e ' v i l l e t r é g o r r o i s e gulier, c'est assurément cotte langue qui lui
d u G u e r l c s q u i n . Ses vieilles m a i s o n s à veauté. Tandis quo le provençal avait déjà été c o u c h a , u n e a n n é e , à son t a b l e a u , 121 p e r - etc. La qualité s'améliore. Le j o u r o ù la
l a n g u e de thèse, aucune langue celtique — est propre, langue mystérieuse et lointaine
solide façade de granit,$ c o r r e c t e m e n t drix, 16 bécasses et cinq lapins. » B r e t a g n e a u r a l ' e n s e i g n e m e n t de la l a n -
bien quo au pays de Galles l'enseignement du d'origine, rauquo ot s o n o r e à In fois et qui
a l i g n é e s le long de sa g r a n d e place, son éveille s u r cette teno antique les s o u v e n i r s M. Dottin se leva ensuite, et considé- g u e , elle d e v i e n d r a , c o m m e le P a y s d e
gallois, en Irlande, l'enseignement du g a ô t i - Galles « Mor 0 Gan » u n e m e r d e c h a n t .
vieux présidiat, i i è r e n i e n t c a m p é au milieu que fussent obligatoires dans les é c o l e s de des Ages les plus reculés. C'est ello, à vrai r a n t q u ' a p r è s avoir g l o n l i é P r o u x c o m m e
de cette place, son église g o t h i q u e au tous les d e g r é s — n'avait pas encore servi dire, m e s s i e u r s , que v o u s fêtez aujourd'hui. il convenait., il ne messeyait pas de pro- P r i x des éco.es. Un prix (le livre de
c l o c h e r a e r i e n , ont r a r e m e n t dû voir à obtenir un diplôme de docteur. Après ln C'est un devoir filia! que v o u s a c c o m p l i s s e z . clamer les m é r i t e s de la l a n g u e qui lui ser- T o s c e r s u r le Finistère) a été offert p a r
soutenance où l'on discuta à fond la question Prosper Proux n'eût jamais rêvé tant do vit a t r a d u i r e ses i n s p i r a t i o n s , il i m p r o - T h . B o t r e l a l ' i n s t i t u t e u r libre ou p u b l i c
défiler, au c o u r s d - s Ages qu'ils ont t r a - gloire. Telle est la vertu do la poésie qu'elle
versés, une a f f l u e n c e aussi n o m b r e u s e des luugues populaires et des langues litté- visa u n c h a l e u r e u x plaidoyer en sa f a v e u r . qui a u r a a p p r i s a lire et à é c r i r e le b r e t o n
raires, quand le candidat eut été solenn d e - laisse au poète, a^rès sa mort, un prestige
q u e celle du 21 s e p t e m b r e . unique. Sa ponsée lui survit et son iinnge Le breton, dit-il est l ' u n e des plus ancien- au p l u s g r a n d n o m b r e d ' e n f a u t s .
mont proclame docteur de l'Université de nes l a n g u e s de l ' E u r o p e ; il a droit au Ci j o i n t rapport et lettre d e M. l ' a b b é
Dès 9 h e u r e s , des véhicules de t o u t e B e n n e s , uno conversation familière - ' e n g a - s'idéalise.
sorte, chars-à-banc, cabriolets, l o u r d s respect d e tous. Les B r e t o n s o n t i n t é r ê t Bozec, i n s t i t u t e u r libre à Saint-Nicolas-
gea entre 1«» récipiendaire et s e s examina- Celui-ci fut un hommo simple, qui aima
c a m i o n s a u t o m o b i l e s , etc... y a m e n a i e n t teurs. On convint que P r o s p e r Proux m é r i - son pays de tout i-cn cœur et ciiantu aux g e n s a le cultiver, p a r e e q u ' u n h o m m e qui con- du P ê l e m , qui a p p r e n d à lire le b r e t o n a
des p a r r o i s s e s e n v i r o n n a n t e - , et m ô m e du tai! un monument eommcmnrat.il'analogue ù do chez lui en pnrluut à leur c œ u r avec c e s naît d e u x l a n g u e s vaut d e u x h o m m e s , et u n e c i n q u a n t a i n e d'élèves. Depuis, M.
v e r s a n t maritime de l'Arré, u n e foule de celui que, quelques minées auparavant ou mots étranges qui forment leur langue. On que, l o r s q u ' o n a c o û l u m e de t r a n s v a s e r Bozec a c o m m e n c é d a n s Arvorig. la
v i s i t e u r s de t o u t e s conditions, pèlerins avait érigé ¡1 Plnuarel à son ami François Lu- l'ignorait, on l'ignore presque encore dans ses idées d ' u n e l a n g u e dans une a u t r e , 011 publication d ' u n c o u r s d ' e n s e i g n e m e n t
zel, et, sur le cl;nmp, un comité d'initiative l'histoire littéraire le notre France, et celte p r e n d l ' h a b i t u d e d e n e p a s se payer de b i l i n g u e . Les cours, i n t e r r o m p u s p e n d a n t
du s o u v e n i r a c c o u r u s m a l g i é l'incertitude fut formé qui comprenait M. François Jaf- obscurité est cela n ê m e que v o u s e é l é b i e z . m o t s ; et c'est là une h a b i t u d e q u e beau- la g u e r r e , ont r e p r i s t o u t r é c e m m e n t . L a
du t e m p s , p o u r c é l é b r e r la m é m o i r e d'un fronnou, l'auteur de la thèse sur Prosper Qu'importait lu gloire au bardo de Guerles-
n o m c h e r e n t r e tous a u x B r e t o n s b r e t o n - c o u p de F r a n ç a i s g a g n e r a i e n t à c o n t r a c - Breuriez ar Brezoneg r e p r e n d , ainsi q u e
Proux ; MM. Anatole Le Braz, Pierre Lo quin ?
n a n t s , et d'ailleurs à tous les a m o u r e u x Ronx et G e o r g e s Dot in. p r o f e s s e u r s à lu ter. A c e u x qui a c c u s e u t l a l a n g u e b r e t o n n e sa revue Arvorig. M. l ' a b b é Bozec m é r i t e
a L'oiseau qui chante, disait-il, ne fuit pus
de la vraie B r e t a g n e : le nom de Prosper Faculté des lettres de Rennes. L'inaugura- d'être uue l a n g u e r é a e t i o n u a i r e , M. l a r g e m e n t le prix des écoles. Il serait à
attention ù ceux (fui l'écoutent. » Et de cet
Proux. ,, tion.fut lixée au m o i s de septembre 1911, esprit pétillant et fantaisiste jaillissaient ces Dottin r é p o n d q u u n e l a n g u e n ' a p a s de s o u h a i t e r q u e n o t r e sociéLé p û t s u b v e n -
A l'issue de la g r a n d ' m e s s e , la foule se qu'alors on ne pensait pas être lo s e c o n d s o n s originaux, spirituelle e x p r e s s i o n de p a r t i poiiiique et qu'elle est la c h o s e de tion uer Breuriez.
m o i s de la guerre. notre poésie populaire où la naïveté s'allie ù q u i c o n q u e veut bien l'utiliser. La diffu- P r i x des s e n e s . V i n g t - c i n q f r a n c s de
p r e s - a i t a u t o u r du m o n u m e n t , avide de
L'origine de cette fête ost donc purement l'esprit gaulois. sion du b r e t o n ne p e u t en rien compro- prix a u x trois meilleurs recueils d e six
c o n t e m p l e r l ' œ u v r e des d e u x artistes
universitaire. L'Uuivorsilé de Brctuguo ne Tel est le Brelon quo vous célébrez, tel m e t t r e l'unité f r a n ç a i s e , puisqu'elle n'ex- sônes sur un choix de mélodies h a r m o -
Quillivic et H e r n o t , qui i m m o r t a l i s e r a les que nous l'a éloquemmant et si finement décrit
t r a i t s et symbolisera la vie du plus génial so considère pas, en ollet, comme 1111e insti- clut en a u c u n e m a n i è r e la diffusion d u nieuses p a r B o u r g a u l t - D u c o u d r a y ou
tution étrangère implantée pur un hasard ad- le savant président de votre comité, cet autre f r a n ç a i s ; au c o n t r a i r e , elle p e u t r e n f o r c e r Duhamel.
des p o è t e s de l a n g u e b r e t o n n e p o u r les ministratif dans lu capitale bretonne. Elle Bas-Breton si qualifié pour apprécier tous les
ftges à-venir. Ce m o n u m e n t se c o m p o s e mérites de P r o s p e r P r o u x .
cette unité. T r o i s recueils très r e m a r q u a b l e s d e
s'est enracinée dnns le sol où elle puiso son
d u n e belle stèle cylindrique de K e r s a n - développement, et elle a depuis longtemps Celte c a u s e r i e faite sur un ton e n j o u é E o s t i g - K e r i n e g , K o u l m i g Arvor, L a o u e n -
M e s s i e u r s , grâce ù v o s s o i n s fraternels,
ton, s u r laquelle s'inscrivent en relief de compris quelle part lui revenait dans l'étude d é s o r m a i s la gloire de ce barde no consistera plein de b o n h o m m i e , valut a M. Dottin n a u i c ar lioz.
délicates stylisations de vagues et u n e du p a s s é et du présent de la péninsule ar- plus seulement eu <v- que son nom pt s e s v e r s les a c c l a m a t i o n s de toute la salle. M. N o t r e j u i y les a classés d a n s cet o r d r e :
caravelle, r a p p e l a n t la c o u r t e vie n a u t i q u e moricaine. Ce 11'est ni le temps ni lo lieu do demeureront dans l'esprit et sur les lèvres des F r u i t , sous-prel'et de Morlaix, a p r è s avoir 40, 30 et 20.
du p o è t e , des entrelacs, des m o t i f s de rappeler le rôle qu'eilo remplit, rôle s o u v e n t h o m m e s . Un hnbilo sculpteur a fixé son heu- p r é s e n t é les excu-es de M. G é n é b r i e r , P r i x de t r a v a u x b r e t o n s . S o i x a n t e -
ignoré et parfois méconnu. Il lui suffit, au- reuse image. C'est tout co que comporte ¡a p r é f e t du Finistère, rappelle avec fierté quinze f r a n c s a u x trois m e i l l e u r s t r a v a u x
fleurs de p o m m i e r s , des mftcles, des sym- jourd'hui, do s'ussscier ù l'hommage rendu gloire humaiuo Vous avez fuit œuvro de son o r i g i n e b r e t o n n e p a r sa m è r e , et b r e t o n s , appréciés a u p o i n t de vue de la
boles e m p r u n t é s à la m y t h o l o g i e celtique, par la Bretagne à celui que fiersurt de la justice en signalant ù la postérité par ce
le t o u t traité à la m a n i è r e des artistes Villemnrqué, dès 1866, mettait à lu tête des s'associaul de tout c œ u r à l ' h o m m a g e laiigue et ue l'esprit celtique.
monument, celui qui ne fut p a s seulement ar
i r l a n d a i s du h a u t m o y e n - â g e . Les dates poêle-; bretons. barz mad, eur Breizad comme l'appelait r e n d u à P r o s p e r P r o u x et à la l a n g u e Q u i n z e c o n c u r r e n t s o n t envoyé des re-
de la n a i s s a n c e et de lu m o r t du barde s'y Luzel, mais encore un homme dont a pu dire : b i e t o n n e , p r o c l a m e son a m o u r a r d e n t cuciij, ai général considérables, et la
d é t a c h e n t en or, suivies de ces d e u x vers M. Dottin Irace e n s u i t e u n e b i o g r a - « Je crois qu'il n'a jamais connu la haine et p o u r la t e r r e de B r e t a g n e , t e r r e de p i u p a r t d e reeile valeur. P l u s i e u r s c o n c u r -
de Ch. Rolland : phie très n o u r r i e d e P r o s p e r P r o u x , et n'a pus eu uu seul ennemi », un brave hommo poésie et de b e a u l é s multiples, n o u r r i c e r e n t s soldats ont t a r d é , p a r s u i t e des
u n e é t u d e de son œ u v r e donl on retrou- qui ne s o n g e a i t à rimer que pour donner un de h é r o s . Dépouillant lu p e r s o n n a g e ofll- c i r c o n s t a n c e s , a faire leurs envois, de
Da zoniou ken /enlus lia brao vera les lignes essentielles d a n s celle q u e peu de joie uux misérables, car disait-il, ciel, M. Fruit d o n n a a lu tin de son toast sor;e q>je le c l a s s e m e n t n ' a pu ê t r e établi
A lako c'hoarz em Breiz atao. nous p u b l i o n s d a n s ce j o u r n a l . Après « que ne vaut une chansonnette pour le cœur l e c t u r e de jolis vers de sa c o m p o s i t i o n , d ' u n e îaçou déimitive, sauf p o u r les d e u x
avoir passé en revue les faits les p l u s des malheureux ? »
P o s é à m ô m e la stèle que c o u r o n n e où se manifeste p r é c i s é m e n t son a t t a c h e - p r e m i e r s , q u i sont E o s t i g K e r i n e g et
s e u l e m e n t un d o u b l e c o r d o n d ' e n t r e l a c s , saillants de l'existence du poôle, et souli- lit, en ces jours où le lumullc de guerre m e n t p o u r n o t r e terre. Mathaiiz. Le j u r y a décidé ue m e t t r e n o r s
s'enlève le b u s t e en b r o n z e p a t i n é où g n é ses h a b i t u d e s , ses étals d'esprit suc- n'ost pus encore apaisé, je voudrais retenir M. E t i e n n e P o r t r e m e r c i e de l'accueil c o n c o u r s , c o m m e é t a n t plutôt une œ u v r e
revit la p h y s i o n o m i e de P r o u x , cl qui cessifs tels q u e n o u s les fait c o n n a î t r e sa que le dernier poème de co Breton p a s s i o n n é d ' é r u d i t i o n , u n e excellente é t u d e de M.
date de 1870, aux heures ciuolles, et qu'il
e m p r e s s é qui lui a été fait. Il d é c r i t
fera tout à l ' h e u r e dire au m ô m e Rolland, correspondance, M. Dottin termine l'émotion e s t h é t i q u e qu'il a ressentie, le E s n a u i t s u r Le Laë. Un de nos poètes.
jette la « malédiction aux P r u s s i e n s , voleurs
r e p r e n a n t le t h è m e d e l ' u n e des Ca- ainsi aux a p p l a u d i s s e m e n t s de l'assis- e n r a g é s ». m a t i n , a son arrivée au Guerlesquin, dont Laouik, e u t e u r d ' u n des m e i l l e u r s
naouennou d u lin r i m e u r . tance : il p r o m e t d'écrire la m o n o g r a p h i e . Il recueils de ce c o n c o u r s , esl u n e des vic-
« En avant, chantait-îl. Un vrai breton
Si, de c e s traits épurs dans sa correspon- jamais ne recule devant uue épée. La mort évoque le souvenir de L é o n D u r o c h e r ; m e s de la g u e r r e .
Besusitet ez eo Prosper ! dance, nous e s s u y o n s de composer un portrait plutôt que le déshonneur sera toujours la et excuse M. Anatole Le B r a z , actuelle- De m ô m e q u e les p r é c é d e n t s , ce con-
Le tout se dresse à q u e l q u e s pas de ce de Prosper Proux, il nous apparaît comme un devise de l'Armor. «
campagnard lettré et aimable, d'une gaîté tan- m e n t en A m é r i q u e ; M. A r m a n d Dayot, c o u r s m é r i t e r a i t u n e s u b v e n t i o n qui p o u r -
b e a u , de cet é m o u v a n t présidial a u q u e l En eitnnt c e s mots ardents du poète j'évo- r e t e n u à Saint-Raphaël et p o r t e un toast rait servir a p u b l i e r les œ u v r e s les p l u s
ses q u a t r e tourelles d o n n e n t tant de tôt un peu truculente, tantôt logero cl spiri- que, avec piété, l'épopée do c e s cinq années
tuelle, passionné pour la langue bretonne. au G i e r l e s q u i n remarquables.
grâce robuste. terribles durant lesquelles coula ù flots lo
Sa p h y s i o n o m i e revit dans le monument s a n g généreux des Bretons. P u i s les c h a n t s r e c o m m e n c e n t . T o u r à M. Le B e r r e d o n n e c o m m u n i c a t i o n à
D a n s l'enceinte m é n a g é e aux descen- d'un art simple, sincère et pur, que M. Quil- t o u r , B o t r e l , Taldir, Gourvil, B e r l h o u , se l'assemblée g é n é r a l e , p r é s i a é e p a r M.
d a n t s du poète, a u x autorités, et aux livic conçut et dont M. llernot exécuta le P u i s voici le lour d e s b a r d e * et des font e n t e n d r e ; le Bro-Goz ma Zadou, Vallée, d ' u n e l e t t i e d ' u n m e m b r e h a b i t a n t
b a r d e s a c c o u r u s des q u a t r e aires du vent, socle ; l'un et l'autre avec leur ûmo de Celtes. p o è t e s ; c'est un véritable tournoi poéti- repris en c h œ u r p a r l'assistance, f u t P a r i s , M. W e i s s , t r è s c o n n u p a r m i les cel-
p o u r r e n d r e u n fervent h o m m a g e poéti Lo granit du pays est la matière, les motifs que qui s'ouvre, et c'est à qui exaltera tisants. M. W e i s s p r o p o s e c e r t a i n e s idées,
qui le décorent sont tous empruntés ù l'art
écouté d e b o u t .
ue à celui q u e tant d ' a u t r e eux consi- d a n s les termes les mieux estampillés du
3 è r e n t c o m m e leur m a î t r e i n c o n t e s t é .
r e n n e n t place, Mme et Mlle P r o u x (le
populaire breton. La pierre du s o u v e n i r du
bon poète est faite do co qui jadis 0 charmé
sceau de l'Awen, de la m u s e celtique, les
vertus, le* qualités de celui qu'on com
Il étaiL p r è s d e q u a t r e h e u r e s lorsque
l'on s o n g e a à évacuer la salle du feslin,
dont quelques unes attirent l'attention.
La F . R. B. souhaite d o n c q u e les biblio-
E »octeur H e n r i P r o u x , seul descendant,
m â l e d u poète, en mission en Tunisie,
su vuo ; elle so d r e s s e sur cette place où il
passa si souvent ; elle c o n s e r v e son imajje lu m é m o r e , et la gloire impérissable d e la
l a n g u e b r e t o n n e , du vieux b r e z o n e g d o n t
où les r é g a l s avaient été si divers ; au bas
d u b o u r g les d a n s e s et r é j o u i s s a n c e s
t h è q u e s breLonnes soient t e n u e s à j o u r ,
en ce qui concerne les nouveaux ouvra-
où l'on aime ù l'évoquer, duns celte campa- diverses b a t t a i e n t déjà leur plein. g e s b r e t o n s celtiques ou ¿ ' a r t celtique.
n'avait pu venir), M. E. P o r t , i n s p e c t e u r gne où s e s chants vivent sur les lèvres des c'est ici a u t a n t la fôle q u e celle de son
Les p i t t o r e s q u e s c o s t u m e s du sud-cor- Al. P i c a r d , p r o f e s s e u r au lycée d e ¡¿aint-
g é n é r a l de l ' I n s t r u c t i o n P u b l i q u e , délé- hommes. heureux interprète. Plus d'une heure
nouaille j e t t e n t une note j o y e u s e p a r m i B r i e u c , a fait d e s d é m a r c h e s p r è s des
g u é ' d u Ministère des B e a u x - A r t s en r e m - Monsieur le maire, nu nom du comité d u r a n t , s t r o p h e s et. couplets se succèdent. ;
les g r o u p e s ; les T r é g o r r o i s e s , L é o u a r d e s m e m b r e s de la c o m m i s s i o n d e la biblio-
p l a c e m e n t de M. A r m a n d Dayot, e m p ô - d'initiative, en présence de la famille de c'est un véritable florilège qui se déploie
Prosper Proux, j'ai l'honneui de remettre à s a n s i n t e r r u p t i o n . Successivement pren- et C o r n o u a llaises rivalisent de g r â c e , et t h è q u e m u n i c i p a l e de c e t t e ville, p o u r
ché, et d i r e c t e u r de la r e v u e le Fureteur
lu ville que v o u s administrez la stèle du nent la parole : M. Toussaint Le Garrec, le j u r y d u concours de c o s t u m e s doit sou- l'acquisition d un volume r e p r o d u i s a n t
Breton ; M. Dottin, doyen de la Faculté de
R e n n e s , M. F r u i t , s o u s - p r é f e t d e Morlaix, poète brelon dont lo nom e s t inséparable de j u g e de Paix à T a u l é , d o n t la r e n t r é e vent hésiter avant de se p r o n o n c e r défi- les initiales d u livre de Kells, célèbre m a -
celui de Guerlesquin. Kilo sera ici comme lo nitivement ; les c h a n t e u r s e u x aussi f o n t nuscrit irlandais, a l l r i b u é p a r la tradition
et M a d a m e ; M. J a o u e n , conseiller g é n é - symbolo rare et touchant de lu gaité bretonne.
d a n s la lice littéraire b r e t o n n e a p r è s un
ral du canton ; M. Le Meur, a d j o i n t , long silence, est un véritable t r i o m p h e du zèle et f o n t vibrer les p o u t r e s des a K o l m - K i l l , et édité p a r la r e v u e d ' a r t
Ello rappellera uux générations qui montent halles des p u i s s a n t e s m o d u l a t i o n s de anglaise ¿¡tudio. {A suivre).
f a i s a n t fonction de Maire du G u e r l e s q u i n ; à notre suite ot qui n'auront pus, comme le d r u i d e Yves B e r l h o u , dont on aime
M Ch. Le Gol'lic, hom me de lettres, nous, c e s cinq années d ' a n g o i s s e s , ( p e tout t o u j o u r s la l a n g u e châtiée et l'inspiration leurs voix. Et toute cette foule g r o u i l l a n t e ,
a u t e u r de tant de p é n é t r a n t e s é t u d e s s u r n'ost pus que t ù s t o s s e dans lu dostinée hu- élevée ; le d o c t e u r Le Coq'iil, l'excellent j o y e u s e et c h a t o y a n t e est u n e vivante
la B r e t a g n e ; Mme et M. T h . Botrel ; maine ; ello encouragera ceux qui, dès muin-
ten;>nl, se donnent tout entiers, de toute la
praticien dont les b o r d s de l'Aulne, b e a u x
c o m m e u n paysage d ' é g l o g u e ont fait un
p r o t e s t a t i o n contre le fade cliché de la
B r e t a g n e m o r n e et triste.
KELEIER EUS AR VRO
M. R . Quillivic, s t a t u a i r e , a u t e u r de la
m a q u e t t e , b a r d e du Gorsedd ; M. H e r n o t , force de leur corps ot de leur esprit, au délicat poète ; Taldir, qui a r e t r o u v é les M<;,is l'heure du d é p a r t a p p r o c h e ; les Cnronique Locale
le s c u l p t e u r L a n n i o n a i s qui cisela la développement de notre Bret i g n e , et elle les milles accents de sa meilleure é p o q u e ; véhicules s ' é b r a n l e n t un à un ; les adieux
maintiendra dans l'atmosphère saris laquelle et les kenavo se croisent ; à r e g r e t n o u s
s t è l e ; M. F o u g e r a t , a r t i s t e - p e i n t r e , direc- Ch. Rolland dont la voix claironne et
t e u r de l'école des Beaux-Arts de N a n t e s ;
un pays ne peut vivre, dans la j o i e sereine et
vibre avec des accents é t e r n e l l e m e n t r e g a g n o n s le l o u r d c a m i o n qui va n o u s M O N T R O U L E Z (Morlaix)
calme, créatrice d'énergie ot de lumière.
les d o c t e u r s C a m u s . Q u é r é , Le Coquil ; j e u n e s ; E. Masson, le sociologue et p o è t e r a m e n e r vers Morlaix ; et b i e n t ô t d a n s le Fêtes de la Ligue Maritime
MM. M. C o u d u r i e r , de la Dépêche de M. Le Meur, a d j o i n t , r e m p l a ç a n t VI. p r o f o n d , i n t e r p r é t é par M. Dottin . L. Le ronflement du m o t e u r s ' é t e i g n e n t les
Bocher, m a i r e , t o m b é au c h a m p d hon- d e r n i e r s b r u i t s de la l'été.
Française
Brest, Le Berro, de Y Union Agricole, de Berre, le « c o m p a i g n o n du gay sçavoir » ;
Q u i m p e r l é ; Le B r a s , de l ' E c t a i r e u r du n e u r , r é p o n d à M. b o l l i n au n o m de la n Ire d i r e c t e u r , qui c h a n t a Mouez ar Le nom de Guerlesquin r e s t e r a é t e r - Voici le programme des l'êtes des 26, 27
Finistère, Mauviel, de la Dépèche, A n d r é , m u n i c i p a l i t é et de la population de la chleïer (la voix des cloches) de P r o u x ; nellement lié d a n s la m é m o i r e des B r e - et 28 ¿septembre, sous la P r é s i d e n c e de
de VOuesl-Eclair, Ch. Chassé, de l'Opi- c o m m u n e , et r e m e - c i e les d é l é g u é s offi- ° o t r e l , f r a î c h e m e n t r e t o u r d'Alsace, qui t o n s d'ailleurs qui s'y t r o u v a i e n t le M. c h . i^haumet, D é p u t é , ancien Mi-
nion ; Yann Caroff et Maurice Marchai, ciels d u g o u v e r n e m e n t , les m e m b r e s de s è m e au vent q u e l q u e s couplets dédiés d i m a n c h e 21 s e p t e m b r e 1919, au s o u v e - nistre ue la Marine, P r é s i d e n t de i&
d e BreizAtuo ; F . Gourvil, de Mouez ar la famille, les m e m b r e s du comité d'ini- au Béranger brelon. nir d ' u n e r é c o n f o r t a n t e j o u r n é e t o u t e L i g u e .Maritime :
Vro ; les b a r d e s B e r t h o u , Rolland, L e tiative, les o r g a n i s a t e u r s de la fête, les bretonne. Vendredi 26 Septembre
G a r r e e , J a l ï r e n n o u - T a l d i r et Mad<me, s o u s c r i p t e u r s , tL les a u t e u r s du m o n u - N uis avon la b o n n e f o r t u n e de p o u v o i r
p u b l i e r dès a u j o u r d ' h u i en 4* p a g e les Trugarez, Prosper Proux,
trugarez eur 17 h . 21. — Arrivée de la Musique des
L o ï z a r Floc'h, etc... MM. Maurice D u h a - ment q u i d e m e u r e r a , dit-il, la p l u s belle
m e l , c o m p o s i t e u r de m u s i q u e , E v e n o u - p a r u r e de la ville. p o è m e s de MM. Le G a r r e c et B e r t h o u , [wech c'hoaz, Equijjuges de la Flotte, ^la m u s i q u e sera
N o r v è s , Even, notaire à T r é g u i e r , Mlle Le dont ceux-ci ont bien voulu d o n n e r la llalc goude da varo teus gruet eur burzud c o u ü u i t e à la c a s e r n e G u i c h e n . )
Au nom de la famille de P r o u x , M. le
p r i m e u r aux lecteurs de Mouez ar Vro. [braz. 20 h . 30. — Au T h é â t r e Municipal :
Mérer, de Lanvellec, Ollivier, G u y o m a r c ' h D r Le Coquil, de Châteauneul'-du-Faou,
f r è r e s , de Berrion, P a r i s , Dohollau, La foule massée a u t o u r de l'enceinle Digasel eus disul emesk da genvroïz, I o — Grund /Uni de la L. 1,1. F. : (Notre
associe ses r e m e r c i e m e n t s à ceux de la
L e Gall F r è r e s , d e P l e s t i n , etc. n'a cessé d ' é c o u t e r r e l i g i e u s e m e n t t o u s Karanlez, unvaniezwarlercharbrezelkriz. m a r i n e sur le R h i n . — V o y a g e d e la
municipalité du G u e r l e s q u i n .
les d i s c o u r s p o è m e s et c h a n t s , et n'a pas AR SELLER. L . i\l. F. en Alsace-Lorraine, A l l e m a g n e
M. E t i e n n e P o r t , d é l é g u é d u m i n i s t r e
M. Dottin, l'éminent celtiste, p r é s i d e n t m é n a g é ses a p p l a u d i s s e m e n t s a u x u n s et o c c u p é e . — Les F u s i l i e r s - M a r i n s à D u n -
des Beaux-Arts, p r e n d ensuite la p a r o l e
d u Comité, r e m e t en ces t e r m e s le m o n u - aux a u t r e s . kerque, Louvre etDixmude).
en ces t e r m e s :
m e n t à la ville du G u e r l e s q u i n : 2° — Allocution de M. Paul Parsy,
Messieurs, Le Banquet d é l é g u é a la p r o p a g a n d e de 1a L. M. F .
Un d o s traits caractéristiques -du thôûtro
breton ost qu'au commencement d'un acto, un
porsonrtugo nommé le Prologue
quo l'on appolle l'excuse aux auditeurs, de-
mandant leur indulgenco pour la pièce et
présenlo ce
D e s m e m b r e s du comité du monument
do Prosper Proux ont demandé au ministre
de l'Instruction publique et des B e a u x - A n s
de donner ù leur œ u v r e uno marque do s y m -
A l'issue de la c é r é m o n i e un b a n q u e t
de 120 couverts f û t servi d a n s une dépen-
d a n c e de la maison Guillou, et réunit la
foule des a d m i r a t e u r s de P r o u x a u t o u r
íiíj I
La F é d é r a t i o n régionaliste a t e n u ses
3° — Musique des Equipages
Flotte, s o u s la direction de AI. F a r i g o u l :
Fantaisie sur ¿Sigurd, (Reyer) ; Scènes
pittoresques, (Massenet) ; Mousse de Bre-
de la

pour l e s acteurs, l i e m p l i s s a n t ici un rôle de puthie. C'est en s o n nom que j'ui l'honneur
do prendre ici lu parolo et de m'ussocior ù de tables copieusement g a r n i e s . De l'avis assises à S a i n t - B r i e u c . a l'hôtel du Com- tagne, (J. F a r i g o u l ; ; Fantaisie surLakmé,
Prologue, j'ui aussi uue e x c u s e à présenter.
Jo n'ai point, il est vrai, à demander votre in- l'hommage quo v o u s rendrez ù co poète. u n a n i m e , la qualité el la q u a n t i t é des m e r c e . Les séances p u b l i q u e s ont d é b u t é ( L e o D e l i b e s ) ; Ballet de Faust (GounodJ.
dulgenco pour l'œuvro do Prosper Proux, ni Combien ont été bons Français, aussi bien plats et des boissons, f o n t h o n n e u r à la le lundi 22 s e p t e m b r e , à 14 h e u r e s , p a r Prix ordinaires des places d u C i n é m a .
pour les Bretons qui célèbroront sa mémoire. que b o n s Bretons, ceux qui ont conçu et réa- conscience professionnelle et au zèle d e la p r o c l a m a t i o n de* l a u r é a t s des concours. (Location au T h é â l r e , J e u d i p o u r tes
Le p e r s o n n a g e dont jo dois e x c u s e r In pré- lisé l'idée do commémorer dans cettc petite ceux qui avaient à c h a r g e de bien t r a i t e r Le c o n c o u r s des B e a u x - A r t s n e p r é s e n t e m e m b r e s de la L. M. F . ; Vendredi poul-
s e n c e , c'est moi-mémo. cité do Guorlet.quin l'esprit si vivant qui ie public).
l'onima do su verve durant de l o n g u e s a n n é e s les n o m b r e u x convives ; aussi p e u t - o n les a u c u n travail, m a i s diverses c o m m u n i c a -
Je m ' c x c u s o de liguror dans uno l'été bro-
et lui donno aujourd'hui la célébrité ! féliciter s a n s m e s u r e . tions s u r lesquelles n o u s r e v i e n d r o n s . Samedi 27 Septembre
tonno, n'étant point liroton. Je m'cxcuso de
v o u s parler d'un poète, n'étant point poète. Assurément, nous a v o n s tous à l'heure Au dessert, M. I aldir J a f f r e n n o u lit des La section é c o n o m i q u e , pour le prix de 17 h. 30. - A la Mairie, Salle des Con-
Toutofois, si jo no s u i s pas liroton, o'est- présente bien dos deuils ù c o m m é m o r e r — et lettres d'excuses de MM. Le Bail, Bouil- M. d ' H e r b a i s , p r o c l a m e p r e m i e r M . J u l i e n f é r e n c e s : Grande réunion de la Section
ù-diro deux fois Culte (Celte de Gaule et Celte bien dus gloiros aussi qui, s a n s doute, ont loux Laffont, Even, d é p u t é s ; G é r a r d - G o d e s l , d e Callac, 30 fr. ; d e u x i è m e , M.
plus d'éclut — et eopomlunt vous n'uvoz pas morlaisienne de la L. M. F., sous la p r é -
d e ü r u n d o - l l r e t a g n e ) , jo s u i s tout do même, Varet, r e c t e u r de l'Académie de R e n n e s ; Marzin, p h o t o g r a p h e à L a n m e u r , 1[> f r . sidence de M. Ch. C h a u u i e t , (le p u b l i c est
comme la m a s s e des Français, Cuulois, et on voulu, m e s s i e u r s , laisser inachevéo l'œuvre un t é l é g r a m m e du président de l'Associa- L ' o u v r a g e de M. Julien Godest, Gwerz
peut, ù la rigueur, admettre qu'un Gaulois qu'uvuit interrompue la guerre, et c'est un invité à assister a la r é u u i o n ) .
tion des é t u d i a n t s r e n n a i s , une a u t r e du s u r l'Emigration bretonne (ses consé-
prétunde parler d'i P r o s p e r Proux, dont l'ft- sincère chansonnier que v o u s l'éloz. 20 h . 3(1. - P l a c e Tliiers. — Musique
publicisle breton Emiles Gilles, qui é m e t q u e n c e s au poinl de vue de la m a i n -
mo bretonne fut souvent g a u l o i s e . Si je ne Au miliou de tous les s o u c i s uctuols, vous des Equipuges de la Flotte, s o u s la d i r e c -
s u i s pas poète, je s u i s du moins llls d'un c o n s u m e z un dimanche ù la chunson, rnnis lo le vœu q u e les h o m m e s de lettres de Bre- d ' œ u v r e et de la m a i u d ' œ u v r e agricole.
tion Ue ;>». F a r i g o u l : Murche Lorraine,
poète du puys dus lieliovaques, qui — le bu- refrain que v o u s chuntoz uujourd'hui n'ost t a g n e , d e t o u t e opinion, p r e n n e n t l'habi- Atténuation de s*'s c o n s é q u e n c e s ) esl
(Garnie; ; Ouverture du lioi d Ys, (Lalo) ;
s a r d a parfois do c e s rapprochements h e u - plus 111 lu Marseillaise ni mémo la Madelon : t u d e de se réunir, u n e fois l'an ; e n c o r e écrite duns un l a n g a g e t r è s p u r . L'un d e s
La Muludetta, ( l ' u u l Vidai) ; hérodiade,
reux — était de Son métier percepteur dos c'est celui auquel vous êtes particulièrement des lettres; de MM. Louis D u j a r d i n , de m e m b r e s du j u r y r a p p e l l e q u ' u n c o n c o u r s
f i n a n c e s c o m m e lo fut P r o s p e r P r o u x . Mais sousiblo et qui v o u s ost cher naturellement, (iMasscnetj ; Ballet debaust, (Gounod).
S a i n t - R e n a n , Yves Le F e b v r e , du c o m t e a n a l o g u e s u r l ' é m i g r a t i o n valut à n o t r e
ce qui me jusliliora lo mieux auprès de vous celui qui résonne clans votre langue, dans Erskinc of Mar, de Miss Taylor, qui du société un très r e m a r q u a b l e travail d e Dimanche 28 Septembre
d u s o u p ç o n d'indiscrète intrusion, o'est le cotto ardonto lnnguo bretonne qui, par s e s Biel L a n n u z e l , de L a n d e r n e a u . Cet excel-
fond de l'Ecosse saluent avec P r o s p e r 17 h . 30. — Musique Municipale. —
simple liistoriquo de lu commémoration q u i accords immuables, relio la Urolagno actuello
n o u s réunit au pied do co monument. à s o n p a s s é celtique. P r o u x l e u r s f r è r e s d e r a c e de B r e t a g n e . lent c u l t i v a t e u r est m a l h e u r e u s e m e n t u n e (Voir le p r o g r a m m e d ' a u t r e p a r t ) .
P u i s vint le m o m e n t des t o a s t s . M. L e d e s victimes d e la g u e r r e . S u r proposition 20 h . 30. — Grand Bal, au Marché
En 1913, pour la première fois, depuis Le bon vivant ot lo véritublo gaplois P r o s -
por Proux n'a pus recherché une gloire fran- H é t e t , J n g e de P a i x à Morlaix, a p p a r e n t é de M. Gourvil, il est décidé d ' a t t r i b u e r à Couvert. — E n t r é e : 2 f r a n c s ; (une t e n u e
l'institution du doctorut d'Université et con-
formément au règlement qui spécifie que lu çuiso. C'est pour su nation bretonno, comme à la d e s c e n d a n c e de P r o u x , renouvela les sa famille un prix de 40 f r a n c s . N o u s c o n v e n a b l e est de r i g u e u r ) .
t h è s e p e u t être écrit» dans l'une dos languos 011 disait jadis, qu'il a c o m p o s é s e s chauts. r e m e r c i e m e n t s cordiaux do celle-ci ; p r i o n s ses a y a n t s droit de s ' a d r e s s e r à M. Des c a r . e s de bal p e u v e n t ê t r e p r i s e s
e n s e i g n é e s ù la Faculté, un candidat, bien Et rien n'est plus touchant que ce patriotisme M. Miroux à qui incombait la lâche diffi- Gourvil, 4, r u e N o t r e - D a m e , Morlaix, à i 'avance, chez le c o n c i e r g e de la mairie,
Connu p o u r la part qu'il avuit prise ù lu r e - provincial et cet amour du sol natal. Je plains cile de c o o r d o n n e r t o u s les ell'orls en v u e q u i s ' a s s u r e r a d e leur identité. à p a r t i r d u J e u d i 25 S e p t e m b r e .
« M 0 U E Z AR VR0 »

La Vie Chère Violon perdu Théâtre Municipal - Cinéma Pathé CARHAIX PLOURIN
Remèdes ou Palliatifs P e r d u , hier soir, rue C a r n o t , en face Seul, l ' i m m e n s e succès o b t e n u la se- Ecole Primaire Supérieure Dimanche 23 Septembre, fête des
do la maison Huitric, u n violon, m a r q u e m a i n e d e r n i è r e p a r le célèbre film de Jeunes Filles
L e s halles c e n t r a l e s étaient d é s e r t é e s moissonneurs, avec le c o n c o u r s d'un
s a m e d i d e r n i e r par les v e n d e u r s d e Malines, contenu d a n s un écrin d o u b l é " J'accuse " m o n t r e combien le p u b l i c R é s u l t a t s o b t e n u s aux divers e x a m e n s
velours vert. Le r a p p o r t e r chez Mme Ni- Morlaisien a p p r é c i e la valeur m o r a l e et pendant l ' a n n é e scolaire 1918-1919. g r o u p e de musiciens de l'Union Musicale.
b e u r r e et d'oeufs : pas u n e m o c h e de
b e u r r e , à peine q u e l q u e s douzaines col, toiles, G r a n d ' R u e , Morlaix. R é c o m - intellectuelle de J e a n Diaz rj'U p e u t ê t r e (Suite)
pense. servi en e x e m p l e . N o u s assisterons a u x HUELGOAT
d'œufs. Brevet Supérieur. — Mesmeur, Cathe-
L a cause ? Soirée Musicale atrocités c o m m i s e s p a r les B o c h e s en rine ; admissible : Gourvest, Marie. Moucz ar Vro a zo en g w e r z en ti a n I t r .
Prix normaux, houspillages ? pays occupés et verrons la b r u t a l i t é de Brevet Elémentaire. — Session juillet :
L ' a b o n d a n c e des m a t i è r e s n o u s oblige F r a n ç o i s vaincue par la d o u c e u r de J e a n . Le Bras.
Les prix n o r m a u x n ' é t a n t pas des prix à r e m e t t r e au p r o c h a i n n u m ro le c o m - ont été déclarées définitivement r e ç u e s :
de vente imposés c o m m e la taxe, ne cons- « Rigadin sous le Boudoir J a p o n a i s » Adelin, Angèle ; B o n o u , Marie ; Cariou,
p t e - r e n d u de l'intéressante soirée a r l i i l i - — s c è n e d'un h a u t comique — très fine
tituent q u ' u n e indication de la v a l e u r q u e du 24 S e p t e m b r e . Louise ; Cavarlé, Anna ; Cleuziou, G e r -
raisonnable de la m a r c h a n d i s e , u n e base et h a b i l e m e n t m e n é e p a r R i g a d i n . m a i n e ; Cudonnec, J e a n n e " J a c q , A u g u s - Les Bas-Bretons qui ignorent
d ' a p p r é c i a t i o n qui laisse le m a r c h é libre Mouvement de la population « Siir les b o r d s du Lac a e T h o u n e », tine ; Jail ré, Y v o n n e ; H a m o n , L o u i s e ;
plein air. G u y a d e r , G e r m a i n e ; G u é g u e n , Yvonne ; leur langue n'ont aucune excuse avec
aux fluctuations, à condition de ne pas du 18 au 25 S e p t e m b r e 1919
friser la spéculation ou le bénéfice illicite. P e n d a n t q u e se d é r o u l e r a ce film, la Guézennec, Hélène ; L o u a n d r e , E m m a ;
mélodie c h a n t é e par Mademoiselle De- LA LANGUE BRETONNE EN 4 0
E x e m p l e : le prix n o r m a l est de 4 fr., 1111 Naissances Lozach, Marie ; Le Coz, Marie ; Le Coz,
prix a e vente do 6 fr., trop éloigné de l a u n a y la s e m a ne passée sera r e m p l a c é e Marie-Anne ; Le G u e r n , Yvonne ; Le LEÇONS d e F r . 6° E d i t i o n .
J e a n n e Marrec, fille de F r a n ç o i s et de VALLÉE.
la base sera considéré p a r la police p a r un merveilleux soli de violon. N o u s Nuz, Louise ; Le Gars, Yvonne ; Marrec,
J e a n n e L o z a e h , 38, rue L o n g u e . — J e a n u e
c o m m o illicite, d'où procès-verb-d q u e le s o m m e s convaincus q u e M. L a u r e n t a u r a F r a n ç o i s e ; Moi van, A r m a n d e ; P e r c h e c , 1 v o l . in-16°. Impr. St Guillaume,
S i m o n , tille de P i e r r e et de J e a n n e Lan-
tribunal appréciera. a u t a n t de succès q u e Mlle D e l a u n a y . Hélène ; Q u i s t i n i t , Louise ; Tallec. Ma-
douar, à Pors-an-Ours. — Pierre Richer
Les prix n o r m a u x p e r m e t t e n t donc u n e " Deux Rayons de Soleil ", comédie rie ; U r v o a s , Elisabeth, el Ynizan, Viclo- Sainl-Brieuc, prix : 3 fr. 50, ils p e u -
de F o r g e s , fils de R e n é et d e P a u l e C a r -
m a r g e de fluctuation s u f f i s a m m e n t r é m u - i n t e r p r é t é e par Baby Marie Osbornt. Inu- rine.
ron de la Morinais, 7, Villeneuve. — Ro- vent l ' a p p r e n d r e en quelques mois.
n é r a t r i c e p o u r a t t i r e r les p r o d u c t e u r s et tile de dire avec quelle g r â c e cet e n f a n t Admissible : Guillou, F r a n ç o i s e .
bert G u é g u e n , lils de J e a n et de Marie
ne justifient pas la d é s e r t i o n des m a r c h é s . j o u e le d o u b l e rôle qu'elle r e m p l i t d a n s Brevet Elémentaire. — Session d'octo-
Crassin, 18, r u e de Callac. — Yvonne En vente dans toutes les bonnes
P a r c o n t r e , les a r g u m e n t a t i o n s c r i a r d e s ce film. C h a c u n e m p o r t e r a avec soi un bre. O n t été déclarées définitivement r e -
F l o c h , lille de A u g u s t e et d e J e a n n e Mo-
qui, en t e r r o r i s a n t les v e n d e u s e s , réus- rayon d e soleil c o m m e ceux dont Marie çues :
rin, 51, r u e L o n g u e . librairies de Bretagne.
sissent à leur forcer la main, incitent ces Osborne. en illuminera le foyer B r o w n . R u n g o a t , Y v o n n e ; Cozic, Marie et
Publications Le brillant o r c h e s t r e c o m p o s é de prix IIHWUIP»BJM———a—y
d e r n i è r e s , p a r r a n c œ u r , ii ne plus r e v e n i r . Jézéquel, Marie-Anne.
Q u e les c a m p a g n a r d s se r a s s u r e n t et Céleslin F l o c h , 2- m a î t r e mécanicien de c o n s e r v a t o i r e et d é j à r é p u t é à Morlaix, Concours d'Admission à l'Ecole Nor-
et Marie Le Gall, s. p. — F r a n ç o i s Hé- effectuera des m o r c e a u x choisis et a p p r o -
viennent en toute confiance it nos m a r -
c h é s ; l'appui de la police leur est assurée lary, tailleur, et Marie Grall, c o u t u r i è r e . priés p e n d a n t ce s u p e r b e p r o g r a m m e .
male. — Ont é!6 déclarées définitivement
r e ç u e s : Cohen ner, Marie-Anne ; Cozic,
SPÉCIALITÉ DE VINS FINS
et 4e bon sens public d é c o u r a g e r a les Mariages Le Salon T h é servira p e n d a n t les Marie ; Le Merrer, Antoinette ; Le B o r -
f a u t e u r s de violence et de d é s o r d r e . e n l r ' a c t e s des b a i s s o n s chaudes ou ralïrai- g n e . M a r i e - A n n e ; Jézéquel, Marie-Anne; Maison Francis CONAN
P i e r r e L a u r e n t capitaine de caboluge, c h i s s a n t e s de p r e m i è r e qualité.
S'il y avait peu d ' a n i m a t i o n au c e n t r e et J e a n n e T r o a d e c , c o u t u r i è r e . — E m m a - Gestin, M ' r i e J e a n n e ; Scieller, Made-
des halles, en revanche, il y avait foule La direction conseille do louer ses leine ; Vialla, J e a n n e . Liste supplémen-
nuel H e r r i o u , 2 - m a î t r e de T S. F . et
aux a b o r d s de la b o u c h e r i e m u n i c i p a l e , H é l è n e Kerrien c i g a r i è r e . — F r a n ç o i s Le
places dès samedi m a l i n , afin q u e tous
soient bien placés et q u e l'on n'ait pas à
taire : G o u r m e l o n , Antoinette ; Michelot, J e a n C O N A J S i
qui débitait de m a g n i f i q u e s q u a r t i e r s de Lay, b o u l a n g e r , et Anaïs Guillou, c o u t u - F e r n a n d e el R u n g o a t , Yvonne. Successeur
do b œ u f . r e f u s e r des places c o m m e la s e m a i n e Section professionnelle — Diplôme d e
r i è r e . — J e a n Raoul, cultivateur, et précédente.
Cette viand*, r é c e m m e n t décongelée, Jeanne Poupon, cigarière. — Albeit s t é n o - d a c t y l o g r a p h e : Nicolas, Lucie ;
Le b u r e a u de location est o u v e r t le
avait la f r a î c h e u r , tout l'aspect appétis- C o m b o t , m a r b r i e r , et J e a n n e R u e l l o u , S a m e d i de 9 h. à 12 h. et de 14 h. à 18 h.
Léon, Marie-Anne ; D j r n i c , Louise ; VINS & SPiRiTüüüX EN GROS
sant des m e i l l e u r s étals. s. p. — P i e r r e P r i g e n t , m e n u i s i e r et Goaïc, J o s é p h i n e et L e Guillou, Margue-
Les p r e m i è r e s ventes de la f r i g o Le D i m a n c h e de 8 à 12 h. rite. , Place du Dossen — MORLAIX
J e a n n e Inizan, s. p .
s'étaient ressenties d ' u n j e ne sais quoi Stade Morlaisien
d ' i r r a i s o n n é , d ' u n e a p p r é h e n s i o n , de Déoès
l'idée p r é c o n ç u e q u ' u n e viande c o n s e r v é e P i e r r e F u s t e c (Château), 11 a. — L a u - Le S t a d e s'est affilié cette saison à la
par le froid, ne valait pas celle récem- rent T h o m a s , é p o u x de Claudine B é c a m , F é d é r a t i o n f r a n ç a i s e d e foot ball associa-
ment abattue. (Château), 02 a. no 1 ( F F F A ) en vue des c h a m p i o n n a t s de
T o u s ceux, et ils sont n o m b r e u x , qui se Hasse-Breiagne /2° série;. S a n s nul d o u t e
sont décidés il l'essayer cette s e m a i n e en Retraites Ouvrières ces m a t c h e s de c h a m p i o n n a t s s e r o n t SCULPTURE
sont bien r e v e n u s ; ils sont p l e i n e m e n t sa d'un g r o s intérêt, aussi le public morlai-
Ayant été avisé par le Service de Con-
tisl'aits de sa b o n u e conserv .tion, de son sien est a p p e l é à assister au c o u r a n t de
trôle d é p a r t e m e n t a l des Retraites ouvriè-
g o û t excellent, qualités auxquelles s ' a j o u t e 1 hiver à de très belles r e n c o n t r e s e n t r e T e n t u r e s et M e u b l e s d e t o u s S t y l e s
res, q u e la loi du 5 avril l'JlO serait dé-
le bénufice réalisé *ur le prix d ' a c h a t . les dilïéreots clubs de la région.
s o r m a i s a p p l i q u é e o b l i g a t o i r e m e n t a tous
Ainsi : les salariés français, le Maire de Morlaix N o u s ne d o u t o n s pas q u e les c o m m e r -
ç a n t s et s p o r t m e n morlaisiens ne r é p o n -

Filet
FRIGO
P R I X DU DE'MI-KILO
V I A N D E DU P A Y S
a l ' h o n n e u r de pri r Messieurs les emplo-
y e u r s de vouloir bien inviter tous leurs
ouvriers, leurs employés et d o m e s t i q u e s
4 f. 0 0 . . . 4 f. 50 à 5 I'. 00 d e se m u n i r d'une c a r t e de retraite. En
d e n t à n o t r e appel sportif.
La cotisation annuelle des m e m b r e s
actifs et h o n o r a i r e s est fixée à 5 f r a n c s .
Vendredi soir à 20 h. 30, r é u n i o n au
PITON a FILS
F a u x filet 3 f. ¿ 5 . . . 3 f. 50 à 5 f. 00 c o n s é q u e n c e , t o u s les salariés qui ne 23, Grand'Rue, 23 Ateliers : 4, Place du Dossen, 4
Aloyau 3 f. 2 5 . . . 3 f. 50 à 5 f. 00 sont pas encore en r è g l e avec la loi sont siège social de la société, 7, r u e de P a r i s .
Rumsteack 3 f. 2 5 . . . 3 f. 50 ¿1 5 f. 00 i n s t a m m e n t priés de passer à ia Mairie en Ordre du Jour :
Côtes désossées.2 f. 5 0 . . . 3 f. 00 à 3 f. 50 vue de la délivrance de ladite c a r t e .
P a i e m e n t des cotisations.— Adhésions.
Entrecôtes 2 f. 5 0 . . .3 f. 00 à 3 f. 50 L'article 23 de la loi sus-visée prévoit
Bœuf à j u s 2 t. 5 0 . . . 3 f. 00 à 3 f. 50 q u e des sanctions et des poursuites s e r o n t — Election des m e m b r e s .
D i m a n c h e p r o c h a i n , à 2 heures, au
Gite à la noix . . .2 f. 5 0 . . .3 f. 00 à 3 f. 50 exercées contre tout r é f r a c t a i r c , aussi
Culotte 2 f. 0 0 . . . 2 f. 7 5à 3 f. 2 5
Parc de Kernéguès, séance d'entraine- QUINCAILLERIE — OUTILLAGE
bien envers les p a t r o n s q u ' e n v e r s l e u r s m e n t el f o r m a t i o n des é q u i p e s .
Palleron 2 f. 0 0 . . . 2 f. 75 à 3 f. 25 MÉNAGE — ÉCLAIRAGE
employés e u x - m ê m e s . Les j e u n e s g e n s désireux d e p r a t i q u e r
Poitrine 1 f. 3 0 . . .2 f. 50 à 3 f. 00
Il y a d o n c do l'intérêt p o u r c h a c u n d e les sports a t h l é t i q u e s et p a r t i c u l i è r e m e n t
Chapelet 1 f. 3 0 . . .2 f. 50 à 3 f. 00
se c o n f o r m e r à la loi. le f o o l - b a l l sont priés de se t r o u v e r s u r le
Jarret 1 f. 3 0 . . .2 f. 50 à 3 f 00
terrain, à 13 h. 30.
Collier I f . 0 0 . . . 2 f. 25 à 8 f. 00 Bons de Charbon
La différence est notable, et serait plus La distribution des b o n s de c h a r b o n
a i s o n V e u v e M A H O
g r a n d e , n'était l ' a u g m e n t a t i o n récente a u r a lieu à la mairie (salle des conféren- E. P A R I S , Successeur
des f r a i s d ' e x p o r t a t i o n , elle est notable ces) du lundi 29 courant au s a m e d i 4 oc-
MAISON PITON & FILS
s u r t o u t p o u r les b a s m o r c e a u x qui, en plus bre inclus, tous les j o u r s de 9 h e u r e s à 17 23, Grand-Rue, Morlaix
î , rue de Brest M O R L A I X er- 1, rue de Brest
d ' u n bon p o t au feu, font u n e excellente heures.
p r é p a r a t i o n culinaire. Cette viande exoti- P r o c h a i n e m e n t , o u v e r t u r e d ' u n atelier
Musique Municipale
q u e n'est pas, c o m m e c e r t a i n s p o u r r a i e n t de s c u l p t u r e d ' a r t .
le croire, conservée au contact de la glace, Programme
à l'instar d u poisson, m a i s conservée, d e - sur le kiosque de la place Ihiers, le di-
p u i s son a b a t t a g e j u s q u ' a u m o m e n t de son
du concert qui sera donné

manche 2 S courant de 17 h. 30 à 18 h. 30.


— On demande un apprenti. — Feiz ha Breiz PRÈS
CIPREïiïE MÔRLAIS1ENNE
LA GARE DES MARCHANDISES
d é p e ç a g e , d a n s u n e a t m o s p h è r e dont la 1. Le Ménestrel (Allegro) A. G u é t r o n ; Distillerie à Vapeur
2. La Fée Joyeuse (Ouverture) Labole ; GUERLESQUIN Tolen mis Gwengolo 1919
t e m p é r a t u r e voisine de 0°, lui g a r d e toutes
ses q u a l i t é s primitives, en a r r ê t a n t toute 3. l.e Premier Bijou (Valse) V. B u o t ; 65. Mistri ha Mestrezed skol. I . - M . P E R R O T
4. Si j'étais Roi (Mosaïque) A d a m ; Voici les r é s u l t a t s des c o n c o u r s qui ont 68. Eurusted w a r ar m e a z . . Mabeurlabourer-douaf
f e r m e n t a t i o n et décomposition.
A priori, cet a l i m e n t ne p e u t q u ' ê t r e 5. Menuet Chantilly P . Kelsen.
délicieux, a t t e n d u q u e l e s b ô t e s a b a t t u e s , Ce p r o g r a m m e sera le d e r n i e r de la
eu lieu a p r è s l ' i n a u g u r a t i o n du m o n u -
m e n t de P r o s p e r P r o u x . C o n c o u r s de
c o s t u m e s : 1'® série, Trégorrois : 1 e r prix,
71. An danevellou
73. P e v a r Bloaz
81. Lezen ar Pansionou
Y. M. G.
ALAN IAN
DR DUJARDIN
Pierre HUET
p o u r ê t r e exportées, sont choisies p a r m i saison d'été. A l'occasion de la foire Mlle F r a n ç o i s e G u é g u e n , de G u e r l e s q u i n ; 84. Evil miret OHZ ar c'hezcg da mal... F. M. B. CIDRES
les meilleures. h a u t e , la m u s i q u e p r e n d r a c o n g é du 1 e r 86. Ar Goulen-Eured P. TR.
La dextérité de d é c o u p a g e des j e u n e s au 21 o c t o b r e inclus. La p r o c h a i n e répé-
2* Mlle Lucie Cosquer, d e Guerlesquin ; & E A U X - D E - V I E DE C I D R E
Mlle Louise Crom, de Guerlesquin ; 4° 88. Keleier a r Miz E. A. M.
L e m e r c i e r et Q u é l e n , la lionne ordon- tion a u r a lieu le m e r c r e d i 22 octobre. 93. Divunadennou PER HA POL. ACHAT
Mlle J e a n n e Q u é m é n e r , de G u e r l e r s q u i n ; DE VIEUX CIDRES ET DE LIES
n a n c e , la p r é s e n t a t i o n a l l é c h a n t e de l e u r P c m p g w e n n e g ar pez
« Tire au Flanc » 5°, Mlle L a g a d e c , de Kerléran ; 6°, Mlle
é t a l a g e , ainsi q u e leur accueil e n g a g e a n t Moullerez ar Goaziou. — Montroulez. POUR LA 01 STILL AT ION
Le Meur, d e Guerlesquin ; 7°, Mlle Sézou,
l e u r s o n t u n s û r g a r a n t du s u c c è s dont N o u s a p p r e n o n s q u e MM. B r é m o n d - de G u e r l e s q u i n ; 8% Mlle Le J e u n e , de
d o n t p r o f i t e r a t o u t e la p o p u l a t i o n . P h i l b é et S a m , les impressarii bien con- Kerniou.
L a c o n s o m m a t i o n de la viande é t r a n - n u s , v i e n n e n t de traiter avec la t h é â t r e
2° série, Cornouailles : 1 " prix, Mlle
g è r e se généralisant un peu p a r t o u t per-
m e t t r a d ' é c o n o m i s e r le cheptel du pays.
C e t t e économie a m è n e r a la r i c h e s s e de
m u n i c i p a l de n o i r e ville, pour u n e r e p r é -
sentation de Tire au Flanc, l'inépuisable
Marie T a v e r c h e ; 2", Mlle Maria Bocher,
de S c r i g n a c : 3 e Mlle Louise Guillou ; —
MACHINES AGRICOLES
fou rire, d o n t 2.000 r e p r é s e n t a t i o n s con- 3° série, costumes divers : l o r prix, Mlle RÉCOMPENSES A TOUS LES CONCOURS
n o t r e bétail d o n t l ' a b o n d a n c e f e r a b a i s s e r sécutives à P a r i s n'ont pas épuie.c le suc- ltiou, de ,Pont-l'Abbé ; 2", Mlle Riou de
les prix s u r pied et au détail, ainsi q u e cès. P o n t - l ' A b b é ; 3°, Mlle P é r o n , de Ponl-
l ' a u g m e n t a t i o n des q u a n t i t é s de lait et de
bourre.
Mlle Leone Desseigne, la s o u b r e t t e tant l'Abbé ; 4", Mlle Marie Magalon, de Guer- ANCIENNES MAISONS G U I I L E I M R T & NICOLAS
a p p l a u d i e s u r les principales scènes pa- lesquin. — Concours de chants Jrelons :
D o n c , d i m i n u t i o n de la c h e r t é de la vie risiennes, a été e n g a g é e s p é c i a l e m e n t H o m m e s : i 01 prix, Yves Marrec de Guer- J , DU P E N H O A T , Successeur
p o u r u n des é l é m e n t s les p l u s i m p o r t a n t s ; p o u r i n t e r p r é t e r le rôle de G e o r g e t l e . lesquin ; 2°, J o s e p h Cosquer, de G u e r l e s -
c'est le b u t a u q u e l doivent t e n d r e tou;es La r e p r é s e n t a t i o n a u r a lieu le Mercredi quin ; 3*, F r a n ç o i s Polier, de Guerles- TÉLÉPHONE 5 0 TÉLÉPHONE 50
les b o n n e s volontés et c'est p o u r o b t e n i r 1" octobre p r o c h a i n . q u i n ; F e m m e s : l o r ,prix, Mlle Gabrielle
ce résultat q u e n o u s p r o j e t o n s la création Juill', avec « Kénavo Koz Hostelleri », de LOCOMOB1LES
prochaine, très couteuse, mais désormais Affichage des prix NOUVEAU SEMOIR ARTICULÉ
la pièce -if t h é â t r e « ar Vesvenli « de
i n d i s p e n s a b l e , d ' u n frigorilique d a n s un C h a r l - s Rolland, qui f u t crée en 1914. — A DEUX ItOUES Pressoirs, Moulins à Pommes
des é t a b l i s s e m e n t s c o m m u n a u x . Pénalités. — Le Maire de Morlaix
Concours de danses (danse a u x p o t s fleu- Iiaclie-Paille, Broyeurs d'Ajoncs
F . II. croit devoir prévenir les c o m m e r ç a n l s
ris, dérobée a u t o u r de la ville) : l o r prix, B A T T E U S E S Brabants, Griflons, etc.
détaillants qu'il est d e leur intérêt
Déserteurs Américains d ' c x é c u l e r s c r u p u l e u s e m e n t les p r e s c r i p - Mme D a g n e l ; 2° Mme Dissez ; 3 e Mme M a n è g e à Moleur, à V a p e u r
tions de l ' a r r ê t é p r é f e c t o r a l du 23 Août Callarec : h o m m e s : l u r prix, F r a n ç o i s ÉCRÊMEUSES '' P E R S O O N "
L a g e n d a r m e r i e a a r r ê t é , hier m a t i n ,
1919, i m p o s a n t l ' a f f i c h a g e des prix de Crom ; 2°, Albert Ronel ; 3" P i e r r e Gué-
d a n s u n w a g o n du train li 2, se d i r i g e a n t
s u r S t - B r i e u c , trois soldat.-, a m é r i c a i n s . v e n t e s u r les diverses m a r c h a n d i s e s ali- zrc. C 0 1 T M T I 0 1 MÉCANIQUES - CHARPENTES M FER — M O U S
Invités a m o n t r e r l e u r s permissions, l'un mentaires. Plans et Devis sur Demande
Ju.-qu'ici les i n f r a c t i o n s à cet a r r ê t é LANDËRNEAU
d ' e u x , qui c o n n a î t un peu le f r a n ç a i s , a
r é p o n d u q u ' a u c u n d'eux n'en avait. Ils étaient passibles d e l à J u s t i c e de paix, N o t r e j o u r n a l est en v e n t e chez M. F E R R O N N E R I E
S E R R U R E R I E D ' A R T
o n t été a r r ê t e s p o u r d é s e r t i o n . Fouillés, avec des a m e n d e s de 5 ¿1 10 f r a n c s , p l u s
les dépens. D é s o r m a i s , elles s e r o n t sou- Balcon, libraire, r u e F o n t a i n e B l a n c h e . DEMANDER LE CATALOGUE SPECIAL
on n'a trouvé s u r eux a u c u n q b j e l de na-
t u r e a ê t r e saisi. O11 les a d i r i g é s sur Brest mises a 1a juridiction correctionnelle dont LESNEVEN
les a m e n d e s et les frais s o n t bien plus
p o u r ê t r e p r é s e n t é s devant le provost
marshall. élevés, et en cas de récidive, la prison. Trois cents démobilisés e n v i r o n se s o n t m ¿St m wg

Pour les Réfugiés Ces pénalités sérieuses sont de n a t u r e réunis, j e u d i soir, en la salle des séances
i de Lesneven, à l'effet de constituer n n e P e v u e mensuelle d'études pour la défense des intérêts n a t i o n a u x
à a p p e l e r l'attention des inléresés. intellectuels, é c o n o m i q u e s et a r t i s t i q u e s de la B r e t a g n e
Afin d e pouvoir a s s u r e r la confection société qui sera filiale de l'une des gran-
et la d i s t r i b u t i o n d e s colis de v ê l e m e n t s Avis aux Démobilisés des société de c o m b a t t a n t s déjà existan- Rédacteur en Chef : PS ERRE IVIOCAER
d ' h i v e r aux r é f u g i é s a v a n t la m a u v a i s e tes. Cette société, Union c a n t o n a l e des
Les militaires a p p a r t e n a n t au service P r i x de l ' a b o n n e m e n t a n n u e l : S f r . — ( E t r a n g e r : 1 0 f r . )
saison, la direction du Vestiaire des réfu- démobilisés et c o m b a t t a n t s de la g r a u d e
giés les invite à a d r e s s e r l e u r s d e m a n d e s a r m é , p r é s e n t s sous les d r a p e a u x ou dé- L e s a b o n n e m e n t s p a r t e n t d u 1<-" J a n v i e r e t d u 1 e r J u i l l e t
mobilisés depuis plus de 2 ans, p e u v e n t g u e r r e , a c o n s t i t u é ainsi son b u r e a u :
d'ellels à la s o u s - p r é f e c t u r e de Morlaix P r é s i d e n t , M. B a r j ^ u , n o t a i r e ; v i c e - P r t - et sont payables d'avance.
(services des réfugiés;, ii p a r t i r de la p u - c o n t r a c t e r des r e n g a g e m e n t s J e 6 mois,
»ident, M. J a n è s , i n s t i t u t e u r ; secrétaire, Adresstr tous Manuscrits, Correspondances et .Mandais, à M. ¿Ol'RViL, i, rue Noire-Dame, llorlaii
blication du p r é s e n t avi« j u s q u ' a u 10 oc- l an 2, 3, 4 ou 5 ans, el bénéficier p a r
suite de l'allocation de p r i m e s et h a u t e s - M. B a u m e , receveur buraliste ; s e c r é t a i r e S O M M A I R E du N u m é r o de S e p t e m b r e
t o b r e p r o c h a i n , d e r n i e r délai. La date de a d j o i n t , M. R o u é , c o m p t a b l e ; t r é s o r i e r ,
d i s t r i b u t i o n des p a q u e t s sera portée à l e u r payes.
M. Le Mahon, c o m m i s principal des con- Pierre Mocatir.... L'Histoire locale à l'École. î ltoman de Kermené.... Brocéliande.
c o n n a i s s a n c e p a r un avis u l t é r i e u r . Les d e m a n d e s doivent ê t r e a d r e s s é e s Lionel Heuzé Essai sur la Renaissance Jules Gros Dek devez e Verdun.
au chef de c o r p s p o u r les militaires pré- t r i b u t i o n s i n d i r e c t e s ; m e m b r e s : MM. d'une architecture régionale François Vallée An Anoiou-poblou.
Servioes maritimes s e n t s s o u s les d r a p e a u x et au C o m m a n - Abgrall, de Dieuleveult, Jézéquel, Ker- en Bretagne. Chronique.
1 J ' ' U I M. • **' lann et L e s c o n n e c . Les a d h é s i o n s sont Yvon Crocq Malilin an Dali. Bibliographie.
Une r é u n i o n a u r a lieu i n c e s s a m m e n t d a n t du B u r e a u de r e c r u t e m e n t de la
r e ç u e s chez M. B a u m e , à Lesneven. La
d a n s le b u t d e r é t a b l i r les services mari r é s i d e n c e p o u r les démobilisés.
cotisation annuelle est de six f r a n c s , pa-
limes de Morlaix avec Le H a v r e et Bor- Les intéressés p e u v e n t consulter utile- M O R L A I X , I m p r i m e r i e A. L A J A T , 31. r u e des Fontaines, MORLAIX
yable p a r s e m e s t r e . La cotisation des
d e a u x , s u r l'initiative de M. L a r h e r , con- m e n t les affiches relatives a u x a v a n t a g e s
m e m b r e s h o n o r a i r e s est fixée à 20 f r a n c s . Le Gérant : F. GOÏiRVIL.
seiller g é n é r a l . a t t r i b u é s a u x e n g a g é s et r e n g a g é s .
MOUEZ AR VRO

Tro ziweza ar c'hemenep


(KONTADEN)

Les seuls laïcs qui s'avisaient alors d'é-


{SV ITE)

qu'il n'a j a m a i s lu u n a u t e u r f r a n ç a i s ».
"VARZED
crire en b r e t o n é t a i e n t d ' a n c i e n s clercs De plus, le vocabulaire de P r o u x est très Ne livirin k e t d'eoc'h o pelec'h
c'hoarvezel an islor-man. Lod a c ' h a n o c ' h
co
(Coir? Je; Poete^)
r e v e n u s à la terre, ou des m e n d i a n t s chan- riche et varié, et le « q u e s t e u r » de m o t s
t e u r s de c o m p l a i n t e s ; et les t h è m e s s u r peut y faire d ' i n t é r e s s a n t e s trouvailles. a zonjo eo e S a n i Pabu abalamour...
lesquels s'exerçaient les uns et les a u t r e s N a n ! Sanliz P a b u n'int k e t lud d a c ' h o a r i
T o u t e s les qualités q u e n o u s a u t r e s GWAZÖNIEZ E l TREGEBIAD
n ' é t a i e n t p a s variés h l'infini. N o u s d e -
v o n s a u x p r e m i e r s la p l u p a r t des Gwer-
« lettrés » n o u s p l a i s o a s à relever, à a n a -
lyser, à p r ô n e r chez tel poète populaire,
eur s e u r l tro d'o f e r s o n . — Pleuveil
neuze ? — K e n n c b e u l !.. — Mogeriek ?..
Da Brosper Proux
ziou et des Soniuu colligés par La Ville-
m a r q u é , de P e n g u e r n , Luzel, L e B r a z ,
le p e u p l e lui, les r e c o n n a î t et les a i m e Piou en deus va gvverzet ?.. Ya ! e Moge- DA BROSPER PRÖE
é g a l e m e n t s a n s se livrer au m ô m e travail riek eo e m a n o c h o m m Bi ar c ' h e m e n e r ; S c l h u zavel d'id eur j i j e n
l'abbé G u i l l e r m , Herrieu, etc... Les pro-
q u e n o u s ; i n c a p a b l e de les s é p a r e r , de hen eo, evel a ouozit, a reaz ar vaz-valan Ha r e n t e t d'id a r s k l a e r i j e n ,
d u c t i o n s d e s s e c o n d s , se r a p p o r t a n t le
les d é c o m p o s e r , de les expliquer c o m m e e l r e m e r c ' h e d Kerlosket ha paotred ar P r o s p e r ; seil a m a n w a r da dro
p l u s s o u v e n t à des faits d i v e r s t r a g i q u e s
nous, p e u t - ê t r e s'en laisse-t-il encore v o u r c ' h . I.avaret en eus gwechdll eo h e n Berniou tud a bep k o r n ar Vro En kreiz a r g a e r - b e n n , er Bro-C'hall,
ou plaisants, ont été g é n é r a l e m e n t o u -
plus i n t i m e m e n t p é n é t r e r ; et par là 0 lida gouel braz en envor Me g l a s k e Breiz, va Breiz g w e c h a l l .
bliés avec le s o u v e n i r des é v é n e m e n t s e u n teod fall, met d a o u s t da ze eo ivez
s'explique la v o g u e sans p r é c é d e n t q u e Da wella k ü n e r an Arvor. Distroet d ' a m bro e m c'hozni,
qu'elles r e t r a ç a i e n t . e u r pried r e n k e t . . . h a g e u r farser braz.
devaient connaître, à peine écloses, toutes N e g a v a n ken va Breiz e n n i .
Goulennit kentoc'h diganl an aotrou Dislroel o u l d a W e r l i s k i n ,
La l a n g u e b r e t o n n e ne devait faire son les compositions d e P r o s p e r . E l l e s c o u -
p e r s o n I... Lec'h ma zönaz da vouez lirzin,
e n t r é e d a n s la g r a n d e l i t t é r a t u r e q u ' a p r è s raient sans nul d o u t e , sur les lèvres de Me a g r e d e d'in e k a v e h e n t ,
Lec'h m'eo g a r ä n e t p e u r b a d u z
la p u b l i c a t i o n d u Barzas-Breiz de La Vil- « k o u e r » et d ' a r t i s a n s de toute la région qui Bi en d e u s savet eun toullad b u g a l e ha Memez tud w a r vemez k r o a z h e n t .
Koun a r speret ken g a l l o u d u z ,
l e m a r q u é (1838). va de P l o u g a s n o u à Callac et de L mnion à setu p e r a k a l loueren c'hloan kuzet en armel Ken zeder, ken p r i m m , ken g o a p a e r , S i o u a z ! dindan s k e u d a r c ' h o r f o u ,
B e r r i e n , bien a v a n t leur i m p r e s s i o n . Mais
A n t é r i e u r e m e n t à la publication de cet n'eo ket p o u n n e r , m e i , evel a lavar ar A vervö d i n d a n tok P r o s p e r ; Ne w e l a n n e m e t relegou.
celle-ci exécutée et l'édition diffusée, tous
o u v r a g e , qui révolutionna vis-à-vis de la c'hanlilc :
les a m a l e u r s , trop fiers de pouvoir se Koun an leod flour ha dilikat,
B r e t a g n e et de sa l a n g u e la mentalité de Evil beva ganl leuenez Mond e r a n c ' h o a s d'an e b a t o u ,
p r o c u r e r telles de l e u r s c h a n s o n s favorites Ken l e m m a w e j o u da b i k a t
tout h o m m e de n o t r e pays qui «pensait» 0 sonjal klevout a r g w e r z i o u ,
en « é c r i t u r e m o u l é e » d u r e n t se l'arra- N'eus liei ezomm aour na perlez !.... Ma lärö, b e p laol m i n a o u e d ,
r é e l l e m e n t , P r o u x n o u s ollre donc l'exem- Ar soniou k o a n t kanet g w e c h a l l :
c h e r avec frénésie ; aussi l'édition fut-elle Meur a D r e g e r i a d b a d a o u e t :
ple p r e s q u e u n i q u e d ' u n lettré, d'un aris- Bep sul, g o u d e ar g o u s p e r o u , eo eun Ne glevan n e m e t galleg fall.
épuisée en un clin d'œil. Mais le scandale « D a o n e l ! ewid e u r C ' h e r n e w a d ,
tocrate p a r son origine, qui ait senti le dudi e welel kelc'hiet g a n l y a o u a n k i z ar
fut g r a n d ; passe e n c o r e de c h a n t e r des « H e m a n zo dislagellet m a d ! »
besoin d e matérialiser sa pensée en bre- grivoiseries ; de les i m p r i m e r c'est a u t r e v o u r c ' h , o k o n t a d'ezo istoriou an amzer Na bourc'hiz, m i c h e r o u r , n a k o u e r ,
ton et d'utiliser c e t t e l a n g u e p o u r d'au- goz, o k a n a soniou pe gwerziou hon bar- l l o g e n , te vroudö hep g o a d a ,
chose. Tout d é t e n t e u r d'un e x e m p l a i r e Na matez, mevel, na m a e s a e r ,
t r e s fins q u e de simples relations j o u r n a - Te roö l a m m , hep d i b r a d a ;
des Caruinouennou fut ii.vi é p a r sou con- zed pe o c'houeza en e v o m b a r d . E u n Na m a m m , e n d r o d ' h e b u g e l i g ,
lières avec des g e n s de condition infé- T e loskö da nijal en noaz
fesseur à le lui ap portei p o u r être détruit, deiz, Goulc'hen, e vab h e n a , paslor-saoud Gouest da zispaka e u r zonig 1
r i e u r e . (1) Geriou dibikou-; ha dinoaz ;
sous peine de se voir r e f u s e r l ' a b s o l u t i o n . e F e u n t e u n - V e a z a deuaz d a v e r v e l . Bi
Biskoaz na da g o m z na da g ä n
C o m p o s a n t u n i q u e m e n t p o u r les h u m - Celle c h a s s e inexorable devait r e n d r e vn a lakaaz lavarel eun oferen evil repoz e Kanerien koz, c'houi zo beziet
Da zen e-bed n'o deuz g r a e t p o a u .
bles qui l ' e n t o u r a i e n t , ne visant qu'à peu de t e m p s le livre tellement, race q u e ene en iliz parrez. Mont a reaz d ' a r zul H a g ho soniou 'zo a n k o u e z e t .
é m o u v o i r leur â m e , P r o s p e r n o u s a p p a P r o u x lui m ô m e s'en trouva d é p o u r v u , Da werziou, 'fad, o deuz k a v e t
warlerc'h d'ar presbital evit paca an Na m a b , na m e r c ' h , en o e n v o r ,
ratt c o m m e u n véritable d é m o c r a t e . et q u ' à l ' h e u r e actuelle on n'en connaît Ilent m e u r a g a l o n g l a c ' h a r e t :
oferen. N'o d e u s miret ho k w i r tenzor.
Hélas ! c o m b i e n e n c o r e a u j o u r d ' h u i - plus q u ' u n ou deux e x e m p l a i r e s originaux, Deuz ;> glcvel sön da v o m b a r d ,
môme, p a r m i ceux qui se p r é t e n d e n t tels, conservés j a l o u s e m e n t par leurs p r o p r i é - — P e g e m e n t a dlean deoc'h, aotrou Deuz a glövet kän da zoudard,
Korf ha s p e r e d , hon yaouankiz,
a v o u e n t q u e le b r e t o n ne saurait les inté- taires. N a g a v a m m o u , nag a d a d o u ,
person ? A zo slipet e giz P a r i z
resser, p a r c e qu'il est u n i q u e m e n t une 'Ruilluz an d o u r g a n t o c h o d o u I
C e p e n d a n t , la détestable r é p u t a t i o n — Daou skoued, va m a b ! Ha n'ez an m u i d'an e u r e u j o u
l a n g u e de p a y s a n s s a n s culture et de t r a - l ' e d a zo bei, ped a vo c'hoaz
q u e ces c h a n s o n s a b o m i n é e s d u r e n t atti- — Keraet eo an oferennou g meoc'h' l a ? N e m e d va c'halon en k a n v o u .
vailleurs a u x m a i n s calleuses, et non u n e Didüet o leim da varzaz,
l a n g u e a r i s t o c r a t i q u e , policée p a r de rer d a n s le m o n d e « c o m m e il f a u t » à — N a n , t a m m ebet, daou s k o u e d eo Livel ennö k 11 s p e i e d c k Piou a zono B o m b a r d T r e g o r ,
l o n g s siècles d ' u s a g e s courtois, assouplie leur a u t e u r — Agé de 27 a n s — n'empô-
an oferen g a n t ar c ' h à n . T a o l e n n o u t j p e t 'n e u r r e d e k ,
cha pas P r o u x de faire un bon maria- E t r e Mene-Bré h a g a r m o r ?
et enrichie p a r des milliers d'oeuvres sa Troiou k ä m m , teeliou fall an d u d ,
g e . En 1839, c'est-à-dire u n an à peine N e b e u t amzer g o u d e , Bi a oa galvet Piou a r a f e c'hoas a r B u r z u d
v a n t e s et littéraires. P l u s les g e n s de l'en- Mill fentigel ha mill b u r z u d !
t o u r a g e de P r o u x et c e u x à qui il desti- a p r è s la publication de sa b r o c h u r e , il evit m o n i d ' o b e r e u n derveziad g r i a t d ' a r Da rei ar vouez d'ar r e 'zo m u d ?
nait ses couplets étaient h u m b l e s , plus il é p o u s a i l u n e demoiselle L o n q u e r - K e r m e n - presbilal. M o n t a reaz d e l a b o u r en eur Evel m a t e n n /nengleünier, Gwik
les h o n o r a i t et s ' h o n o r a i t lui-môme en g u y , donl le père, avoué à Morlaix, vousc'hoarzin : « Gorlozit aotrou p e r s o n , Euz d o u a r p a o u r mein pinvidik — Me b e p r e d , b e t e g a r m a r o ,
d e s c e n d a n t j u s q u ' à eux, en s ' a d r e s s a n t à résidait au m a n o i r du R e s t i g o u , en Ploui- e m e z a n , da gaz m a l , raz mat !.. » Da Da zevel lier k a e r m e u i b e t . A g a n o en g w i r yez va b r o .
eux, en les é m o u v a n t à l ' a i d e d e c e t i d i o m e g n e a u , un peu ù l'écart du r u b a n de r o u t e Evelse te 'leuz d i b a ' e l H a g e vez an holl e n e p d ' i n ,
zeiz eur, pa oa distro a r person eus e
qu'ils étaient si h a b i t u é s à voir m é p r i s e r r e c l i l i g n e tracé par le duc d'Aiguillon, E-louez ar bobl, w a r b e p muzel En b r e z o n e g eo e g a n i n .
oferen edo Bi o j a c h a w a r e nadoz en eur
p a r la p r é t e n d u e « élite ». C'est l'indice e n t r e Morlaix et c e t t e d e r n i è r e localité. P e p gwella deuz iez Breiz-Izel.
ganan :
d ' u n b r a v e c œ u r et d ' u n e â m e c o m p a t i s - La famille L o n q u - r - K e r m e n g u y a p p a r - G a n t a r bleuniou kavet e n n o Mez va zelen, h a n t e r frailhet,
s a n t e , et j e ne suis nullement é t o n n é q u e Palronez clous ar Folgoad
tenait à la meilleure b o u r g o i s i e morlui- E teuz liehet k a n a o u e n n o , N e p r e d na g a n ar j o a ü s t e d .
P r o u x ail laissé le souvenir d'un parfait Hor Mamm hag hon Ilron... Söniou. g w e r z i o u , m o j e u n o u d r a n l , Oh ! piou eta 'zeuio da zon
sienne ; ses r e v e n u s étaient assez élevés
h o m m e de bien. E u r b a g a d dirnezellet k o a n t B o m b a r d K e r n e en hon c ' h a n t o n ?
p o u r l ' é p o q u e , alors q u e ceux de P r o u x Da nav eur p'edo o k a n a n : « Foei,
devaient se Irouver assez mal en p o i n t ; foci, foei, va z a m m i g a o t r o u . . . e t*uaz an A ra d'o zad ha d'an Arvor
L a l a n g u e des Canaouennoa gril ganl Evel e u r g u r u n e n enor.
il est donc p e r m i s de p e n s e r q u e le ma- Oh ! m a r vijez c ' h o a s en buez,
tur C'hernevod est un b r e t o n exclusive- aolrou p e r s o n da zigas dezan eur b a n n e
r i a g e ne f u t pas décidé sans q u e l q u e s ré- Ah I p e r a g n ' o u t ket a m a n ken Me larfe d'id : « D e u s en hon touez
m e n t p o p u l a i r e , et c o m m e tel, émaillé j i s t r da rinsa e g o m a i l h e n . — N a te a zo,
de t e m p s à a u t r e de m o t s f r a n ç a i s ; m a l g r é ticences de la p a r i des p a r e n t s . D a verka k r i s d e r an anlcen » Deus Prosper, d'ober jolori,
laouen hirio ! e m e z a n — Ya, e m e Bi
t o u t , celte l a n g u e est i n c o m p a r a b l e m e n t On p r ê l e à P r o s p e r , éconduit au cour.-; A stardaz holl galonou Breiz » Ha J a b a d a o h a K a n i r i .
g o u d e ar glao e teu an heol !...
m e i l l e u r e et plus p i t t o r e s q u e q u e celle d'une p r e m i è r e tentative de visite au ma- W a r d a o l - s l r a k eur brezel direiz,
noir familial de sa fiancée, le p r o p o s sui- Da deir eur, ar g a b a r a s s e n , s k u i z o u z e » D e u s d a zihuni hon s p e r e d ,
employée p a r les c o n t e m p o r a i n s de l'ou- P a g e r z a z h o n zud k a l o n e k
v r a g e ; ni l ' o r t h o g r a p h e ni la syntaxe vant tenu à la m è r e de la j e u n e fille : — glevet a d o s t a a z o u l a n : « Bi, n'eo ket » Spered Bio Dreger, hen m o r e t ;
En eur gAna d'al l a c ' h a d e g ?
n ' o n t subi l'influence de Le Gonidee, Madame, si vous ne m'adm n ,ltez pas libre- d e r e a t deoc'h evelato k a n a n evelse, dek » D e u s da v o u g a k a n an a r c ' h a n t ,
q u e l ' a u t e u r i g n o r a i t peut ê t r e totale- ment chez vous p a r la porte, votre fille dervez g o u d e m a r o ho m a b ! » — P e o c ' h Te 'tije roet a zoare » Doue n e v e p e p k o u m a n a n t .
m e n t à l ' é p o q u e de ses d é b u t s . Mais on me r e j o i n d r a p a r la f e n ê t r e ..Et avant Mari, ar pez a r a n ne zeli ket ouzoc'h... Da b e p s o u d a r d e vod lore :
t r o u v e chez P r o u x u n e e x t r a o r d i n a i r e d e u x mois j e serai votre g e n d r e I » Ha Bi k a n a n gvvasoc'h eged biskoaz son D ar re s l o u r m a z lör h a di.-pont, » Zon d a V o m b a r d a z i h u n f e .
m a î t r i s e de la l a n g u e , servie p a r un na- H a d'ar re zo m a r v e l d u - h o n t , » P o b l ar vered, ya I w a r va le 1
N o u s i g n o r o n s quelles c i r c o n s t a n c e s ar « Gastoloren difonset. »
t u r e l et u n e s p o n t a n é i t é d'expression qui Iaouankizou Hamm, k i n n i g e t » B e t e g ar c'hlanvour o vervel,
a m e n è r e n t la p r e m i è r e r e n c o n t r e des Da betnp eur, ar c'hure, paolr an
d o n n e n t à son vers une allure et u n e d e u x j e u n e s g<'ns, cl d a n s q u e d e s condi- ' D a r F r a n s g a n t h o n Breiz vinniget.
ogrou, m a r plij, a zonje ouz e glevet, » E n em zanlfe oe'h a d g e n e l .
c o u l e u r qui ont été r a r e m e n t égalées et tions leur a m o u r avait p u se d é v e l o p p e r Roöt a tijö pep a d ä m m
j a m a i s dépassées ; les f o r m u l e s livresques, p'edo o lenti e ofiz : Daoust ha n ' e o ket
et s'affermi<-suffisamment p o u r q u e P r o u x Da ziwalerien " m a b o m a m m ", » H a g evelse p e p tra ve m a d :
les g a l l i c i s m e s et a u t r e s écueils d o n t les d e u l ar c ' h a n f a r d ze da veza darzod ? Ha
p û t tenir un pareil l a n g a g e ; q u o i q u e il D'ar re, deuz b e i g r a e t er g w a s k e d » Levenez d ' a r v a m m h a d ' a n tad
m e i l l e u r s d ' e n t r e - n o u s ne savent pas en soit, le m a r i a g e se fit. Bi o k e n d a l c ' h e r da youc'hal : « Ha n'eo Brezel d i d r o u z an " a m b u s k e t ", » 11a levenez d ' a r v u g a l e
t o u j o u r s se g a r e r , il s e m b l e s'en ô l r e j o u é k e t brao, n'eo ket b r a o p o l r e d . . . » H a g a zo d e ü t b r a v i k d ' a r gör,
t o u t n a t u r e l l e m e n t ; et c'est j e p e n s e ce » l i a d'an d u d y a o u a n k da vale.
{A suivre) F . GOURVIL. Da zeiz eur, e zervez e c h u , e teuaz a r S o n n a l'enn h a dizrast o lör.
qui a pu faire écrire à Luzel qu'« on dirait person d'e g a o u t epad m'edo o k a n a n ar
T e 'tije m c u l e t a vouez k r e n v » Mouez da Vombard ? mouez ar v a e i :
« Bro Goz » evit paca dezan e zervez. T u d koz ha m e r c ' h e d an a drenv » Ankounaat, c'hoarzin... Ha d a r bez 1
— P e g e m e n t a tlean d'id, Bi ? 0 terc'hel p e n n e k da h a d a » Da l a b o u r c ' h o u e k ? E u r follen-goar :
1. Il y a p o u r t a n t quelques p e n d a n t s à L'abondance des matières nous Evit ar vro d a n v e b a r a ; » P e b e z r e m e d 'vil a r g l a c ' h a r 1 »
cet exemple : Le Lai!, de Lannilis, a u t e u r — Daou s k o u e d , aotrou p e r s o n !
oblige à r e m e t t r e au p r o c h a i n n u m é r o R a k da v o m b a r d 'vijö w a r n h i
de Miliel Morin, et du poème«/ 1 C'hy, etc..,
l'intéressant feuilleton de L o u i s Le — Daou skoued ? H u n v r e a l a rez ? E u r zön p r e s l evit p e p - h i n i . N a p a ve k e n P r i n s e d er bed,
était un laïc et un fin lettré. Dans le Ma-
nuscrit n° I do la collect. Lédan, de la Bi- G u e n n e c , s u r le — N a u , a o t r o u person, c'houi eo, ho S ö n e l k a e r he deuz an delen T e 'zo b e t h a g a vo b e p r e d ,
bliothèque Municipale de Morlaix, p. 421- peuz g r e a t ar pris, da lavaret eo daou E loa disfi- r a k h e h e c ' h e r d e n ; 0 p r o s p e r P r o u x , barz b u e z e k ,
422, j e trouve une chansonnette galante CHATEAU DU TAUREAU
6koued g a n t ar c'hitn !... Klövet hellez w a r au avol P r i n s a r G a n a o u e n vrezonek 1
intituléo Anneliq ha Lubin qui est l'œuvre et l'article de noire collaborateur Moueziou barzed all o sevel,
d'un M. Pitot du Ilcllès qui fut iniseur a
Ar C'/ioadour s u r le Déboisement Yann CAROFF, H a kalz anö na g f l n j e n t ket You ! You ! You ! Vit hon yez k a r e t ,
Morlaix dans les d e r n i è r e s annéos de l'an-
c i t n régime. et le Reboisement. d e u s " Strollad R a n n v r o e l e r i e n Breiz ". Mar n'o dijö g a n i d d e s k e l . E n l a b o u r hon B a r z e n o r e t .
Gant e u r lals a o u r e teuz m e d e t , A g a l o n , e u r y o u c ' h a d e n all
' N e u r v r a g a l dre b a r k ar s p e r e d , Evidoc'h, tudjeniil Bro-c'hall.
E u n orzen w e s k gvviniz d a r o ,

BULLETIN D'ABONNEMENT Iac'h h a k r a z , h a g an em viro


E g r i g n o l ar c ' h a n h a g a r zön
T r a ma vo Breiziz a g a l o n .
AU JOURNAL « MOUEZ AR VRO » Hourrah 1 pour Prosper Proux I hourrah !
Diskwiz b r e m a n w a r da j i j e n , [du fond du c œ u r
J e s o u s s i g n é (nom e l p r é n o m s ) P r o s p e r , e giz ar g o e r i j e n P o u r la l a n g u e b r e t o n n e , en ce j o u r à
d e m e u r a n t à (adresse exacte) P ' o devö g r a e t cul l a b o u r vrao ;
[l'honneur,
C ' h o a i z e r lia d i b r e d e r atao,
Toi da l a g a d w a r g e r z an t r a o u , E t p o u r le droit, v a i n q u e u r , en sa p e r s é -
déclare s o u s c r i r e à l ' a b o n n e m e n t d ' u n an au j o u r n a l M o u e z a r V r o , à p a r t i r du_ D i g o r da s k o u a r n da s e t a o u . vérance,
C i - j o i n t un m a n d a t de f r . m o n t a n t de m o n a b o n n e m e n t . P a glövi, 'benn fors bloaveziou, H o u r r a h I p o u r vous, g e n t i l s h o m m e s d e

SIGNATURE, T u d o köna c'hoaz da werziou, [ F r a n c e I (1).


T e zavo da b e n n o s o n j a l
E vi b e t eun h a r p m a d g w e j a l l
Da g e n d e r c ' h e l s t a r d en he za Erwan BERTHOU.
Morlaix-Ville 5 fr. Autres départements 7 fr.
PRIX DE L'ABONNEMENT Breiz i a o u a n k a e t en eur goza.
D é p a r t e m e n t s et l i m i t r o p h e s . 6 fr. Etranger 8 fr. (Kaledvoulc'h).
21 a W e n n g o l o 1919.
A retourner rempli et signé à M. F. Gourvil, directeur-administrateur, provisoirement d, Rue Noire-Dame, Morlaix.
T. A GARREK. (1) En s'adrassant aux autorités f r a n ç t i i e » .
uta

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