Le Temps

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

 . Le Temps. 1893-07-04.

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 PARIS, 3 JUILLET
BULLETIN DU JOUR
GRANDEUR El BBCADENOE DE L'ARGENT
Le gouvernement britannique, sur le rapport ses jours de grandeur.
du comité spécial présidé par lord Herschell, a
autorisé le vice-roi des Indes à décréter la fer-
meture des hôtels des monnaies déT'Hindous-
tari à la frappe de l'argent -pour le compte des
particuliers.
Jusqu'ici, tout particulier pouvait, au prix
•l'un •téger droitde seign^ùfiage, remettre .aux
monnaies des Indes des lingots d'argent qui du juge d'instruction, à la mise en liberté provi-
leur étaient rendus sous la'forme de roupies. soire des étudiants ruthènes, arrêtés pour la dé-
sent dans les voûtes du trésor et pèsent lourde
ment sur sa situation économique et financière.
Le Congrès est convoqué pour le 7 août afin de
parer pas un instant trop tôt à ce danger.
Il ne restera guère que le Mexiqueà subir, sans
la moindre mesure défensive, les effets de la
décadence d'un métal qui, comme l'argent, a eu
DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES
7 L'AFFAIRE PU QUARTIER LATIN
DES CORRESPONDANTS PARTICULIERS DU Temps
Vienne, 3 juillet, 8 heures.
Le procureur général s'est opposé; malgré l'avis
un droit de sortie sur les plombs argentifères. profond dont ce serviceest atteint. La République
Elle a décidé de frapper d'un droit de deux francs n'a pas su, depuis vingts ans, lui donner
par cent kilos au tarif minimum les plombs désar- organisation et une direction il flotte à tousune
gentés venant de ces pays, conformément à ce qui vents suivant les majorités parlementaires,les
avait été décidé par la commission des douanes, caractère
lors de l'établissement du tarif des douanes. personnel des ministres, l'état d'esprit
En ce qui concerne le droit général proposé sur de la foule, les incidents de chaque jour. 11 ne
les plombs doux, la question fera l'objet d'un second sait jamais ni ce qu'il doit faire ni ce qu'il peut
rapport. faire. Espérons que le douloureux événement
M. Charles-Roux a été nommé rapporteur. d'hier et le débat d'aujourd'hui décideront les
pouvoirs publics à rétablir un équilibre durable
m*
dans ce corps détraqué. Ce qui n'empêche pas
qu'il ne faille rechercheret punir le coupable:si,:
•Les troubles qui ont eu lieu au quartier Latin en effet, c'est un agent qui a lancé le porte-;
dans la soirée de samedi viennent d'occasionner allumettes,
• une. m,O;r.t.;d'hQnirnQ,cette conclusion tragique;
d'un incident dont l'origine était loin d'avoir ce,
loi
la
qualifie
mort sans
il a commis un acte criminel que la
dacoups etblessuresayantocçasionné/
l'intention de la donner-et qui tire
gravité particulière de sa qualité même
caractère, ne pouvait manquer d'émouvoir l'o- une
suspendre les règlements concernant le di-
plôme ? Or la réponse n'était point douteuse
le
partout on se plaignait de la disette des fiacres.
En délivrant des permis provisoires de conduire,
l'administration ne prenait pas parti dans une
querelle qui ne la regarde pas mais elle pre-
nait parti pour le public, ce qui est manifeste-
ment son rôle et son devoir. L'événement
prouve, d'ailleurs, que sa décision était fort
sage, puisque la pénurie des fiacres a cessé et
que les accidents de voitures n'ont guère aug-
menté. Cela dérange peut-être les combinaison
du syndicat des cochers, mais le gouvernement
tion ? • »- •"•'
est-il tenu de mettre les Parisiens à sa discré-.
NOTES SUR LA TURQUIE
crétion je passâi derrière elles. La même raison
m'interdit de les questionner. Deux élèves passèrent
successivement au tableau. La première procéda,
sans nulle hésitation, à l'extraction d'une racine
carrée. La seconde montra la même assurance dans
la démonstration d'un théorème de géométrie élé-
mentaire. Sans doute, on exhiba les phénix de la
classe, mais qui peut le plus peut le moins. On me
fit voir ensuite des cahiers fort bien tenus, des des-
sins de fleurs et d'ornements, un bateau à vapeut
copié sur un modèle de hasard, des ouvrages de
femmes parmi lesquels d'admirables broderies.
Dans une pièce voisine on servit du café et des
sorbets. Pendant ce temps là directriceme demanda
s'il me serait agréable: d'entendre, de la musique.
Sur "ma réponse affirmative plusieurs' élèves se sùt>
cédèrent au piano. Entre autres morceaux, elles

'
Désormais, les autorités ne frapperont plus de monstration qu'ils avaient dirigée contre le métro- pinion elle se demande anxieusement s'il s'agit d'agent. Il mérite d'être non seulement révoqué, jouèrent la Prière d'une Vierge dont tous les pianos
roupies que pour le compte de l'Etat et dans la polite Sembratovicz. d'un accident malheureux ou d'un acte crimi- mais poursuivi et condamné. de Constantinopleretentissaient autrefois. L'instru-

.• 'i
mesure où il le jugerait utile droit dont il est Une manifestation en faveur du suffrage univer- nel, et jusqu'icil'enquête ouverte par la presse, (De notre correspondant spécial) ment n'étant pas accordé, j'eusse préféré à la musi-
peu probable que, dans les circonstances pré- sel a eu lieu, hier, à Gutenstein (Basse-Autriche). en attendant celle que le gouvernement a déjà Constantinople,29 juin. que un cours de comptabilité ménagère, de blan-
sentes, il fasse un fréquent usage. Les députés Kronawetter et Pernerstoffer ont parlé ordonnée sans doute,n'a pas grandement élucidé Sur 1,155 suffrages exprimés dans l'élection séna-' chissage, de raccommodageet de cuisine, mais là
'-•-•' Les écoles musulmanes
Pour l'instant, afin d'arrêter si possible la sur la nécessité de cette réforme devant un audi- ce point. Il semble cependant avéré que les toriale qui a eu lieu hier en Ille-et-Vilaine,578 Muni d'une autorisation spéciale, émanant de la directrice objecta que l'externat s'y opposait, en
baisse constante du métal blanc, le gouverne- toire composé en majeure partie dé paysans. agents de la brigade centrale envoyés .comme c'est-à-dire exactement la majorité absolue ont plus haute source, j'ai pu visiter les principales attendant la prochaineconstruction d'une école ap-
ment annonce qu'il acceptera la roupie sur le renfort sont arrivés quand le gros de l'affaire nommé M. Grivart, ancien sénateur, ancien minis- écoles musulmanes de la capitale, y compris une propriée à mes desiderata. rez-de-chaussée,
pied de 1 shilling 4 pence, à peu près 1 fr. 65. Prague, 3 juillet, 8 h.-10. était fini ils ont traité une manifestation qui tre de l'Ordre moral. Notre honorable ami, M. Ro-
L'autorité avait été informée qu'un meeting en école primaire et une école normale de jeunes filles On me fit voir ensuite, au l'école
Ce taux est légèrement supérieur au cours ac- était près de s'éteindre comme si elle venait ger-Marvaisen'est en minorité que de 5 voix. Il au-
tuel de la roupie, laquelle pendant l'exercice fi- plein air devait avoir lieu dans le jardin d'un res- réunies dans le même bâtiment. Mon vieil ami, le des petites filles. Celles-ci étant moins voilées, ja
taurant du faubourg de Lieben près de Prague; d'éclater c'est cet anachronisme qui a fait tout rait suffi du plus minime déplacement de suffrages muchir Réouf-Pacha,avait eu l'obligeance de met- remarquai chez plusieurs une grande distinction.
nancier 1892-1893 a été cotée 1 shilling 3 pence. le mal. Les officiers de paix présents ont bien pour changer le résultat. Tel qu'il est, cependant, il étaient rayonnantes de santé..
On espère que la cessation de la frappe amènera effectivement 500 à 600 ouvriers socialistes se sont essayé, paraît-il, de les avertir, mais les cris, a de quoi nous satisfaire. Qu'on se souvienne, en tre à ma disposition, pour me servir d'interprète, Toutes
rassemblés dans La visite terminée nous trouvâmes, au moment
sous peu aux Indes une hausse suffisante pour et ce local. Un bataillon d'infanterie les sifflets, et sans doute aussi les projectiles, effet, que le département d'Ille-et- Vilaine est un de un de ses aides de camp, officier supérieur fort de remonter en voiture,
rétablir le cours au niveau ci-dessus indiqué. une escouade de dragons ont été envoyés pour avaient déjà accueilli et excité les agents dont ceux où la majorité républicaine, d'abord acquise, instruit et parlant couramment le français. Les le seuil de leurs portes. les habitants de la rue sur
monsieur en chapeau
dissoudre le meeting établissements d'instruction étant dispersés à Stam- Un
Toutefois, pour le moment, et en ce qui con- et faire évacuer le jardin. La le métier est plutôt fait de rudesse que de dou- s'était peu à peu dissipée devant le retour offensif
cerne le prix de l'argent lui-même, le premier foule a fait d'abord mine de résister et ne s'est dis- boul, au'Taxim et jusqu'au fond de la Corne d'Or, sortant d'une école de filles leur offrait sans douto
effet de cette mesure a été tout contraire l'once persée qu'après plusieurs charges à la baïonnette et ceur. Il ne faut pas confondre en effet ce qu'on des réactionnaires et grâce à la défection des bou- un grand sujet d'ébahissement. En fait, je suis le
j'ai dû sacrifier l'ordre logique au hasard des voisi- premier
appelle la brigade centrale avec le corps des langistes. En 1885, la liste républicaineavait passé qui ait eu, cet honneur. Quels progrès il
de métal blanc est tombé en deux jours de 37 à l'arme blanche. Il y a -eu une cinquantaine d'ar- gardiensde la paix:. ceux-ci ont plutôt une fonc- tout entière en 1889, sur huit députés à nommer, nages. Voici la liste des écoles que j'ai successive- sous-entend I
pence 1/2 à 35 pence, soit une baisse de 6 2/3 0/0. restations. tion de surveillance sur des points déterminés il y eut un boulangiste et sept réactionnairesélus. ment visitées
En somme, le gouvernement britannique vient Rome, 3 juillet, 8 h. 40. Mulquié, préparant des fonctionnaires civils.
°
La discussion de la loi sur la réorganisation des où ils interviennent dans les rixes, constatent et Dans l'intervalle, le renouvellement sénatorial avait 450 élèves, dont 150 externes, parmi lesquels 25
de faire pour les Indes ce que firent les gouver- préviennent les menus délits, au besoin arrê- été l'occasion d'un échec nouveauet complet pour les LA PERTE DU « VICTORIA »
nements de l'union latine après 1872, lorsque la banques durera environ toute la semaine, M. Gio- tent les criminels; mais suffisants ce qui républicains. Le département semblait donc perdu
chrétiens et israélites.
démonétisation de l'argent par l'Allemagne eut litti désire que le vote définitif puisse avoir lieu sa- n'est même pas toujours vrai dans les quartiers pour la République, et pour longtemps, sinon pour Dar-el-Mouallimat,école normale de filles. 200
provoqué le commencement de la crise qui n'a medi. La Chambre prendra ses vacances jusqu'en élèves externes, toutes musulmanes, divisées en Le rapport officiel sur la perte du Victoria est ar-
novembre. excentriques pour rétablir un désordre par- toujours. Or voici que les collèges électoraux re- deux classes l'une préparatoire, composée d'en- rivé hier matin en Angleterre, et l'amirauté en a
cessé de se développer depuis lors. tiel, ils sont fatalement débordés aussitôt que viennent de leur erreur. Les réactionnaires d'Ille-et- pris connaissance, a onze heures, dans une réunion
C'est une mesure qui a pour but de mettre le En présence des réclamations continuelles contre le trouble prend quelque étendue et quelque Vilaine, ayant perdu le précieux secours des boa- fants l'autre supérieure, comprenant des jeunes
filles de quatorze à dix-huit ans. convoquée spécialement à cet effét et présidée; pat
pays qui la prend à l'abri des conséquences l'absence de monnaie divisionnaire en argent, on gravité. C'est alors qu'il est fait appel, soit par lansïistes, vont connaître de nouveau la défaite. le comte Spencer.
d'une dépréciation constante de ce métal, mais conseille au ministère de recourir à la démarche que Ruchdié, école d'enseignement secondaire, accom- Les renseignements
l'officier de paix; soit par le commissaire de po- Déjà, l'an dernier,; la majorité du conseil. général que le rapport du contre-ami-
qui a naturellement pour effet d'accentuerces Ht le gouvernement auprès des nations signataires lice, à la direction de la police municipale, qui a est passée de droite à gauche. Cette première et con- pagnée d'une école 'primaire. 370 élèves, tous mu- ral Markham donne: confirment les dernières dépê-
mêmes conséquences pour les pays où on ne se de la convention latine; en 1878, lorsque l'Italie constamment sous la main une brigade mobile sidérablevictoire a failli être consacrée, hier, dans sulmans. On m'assure qu'il y a cinquante-quatre ches reçues de Malte. C'est à une mauvaise appré-
résout pas à suivre cet exemple. abolit le cours forcé. Pour aider l'Italie, qui suppri- dant les agents se portent aussitôt sur les points un triomphe inespéré. Nos adversaires qui étaient ruchdiés dans les provinces de l'empire, tous fon- ciation des distances qu'il faut attribuer le désastre.
Le Royaume-Uni ne's'est pas porté trop tôt à mait les coupures de papier-monnaie inférieures à dés sous le règne du sultan Abdul Hamid. L'amiral Tryon, à trois heures vingt-huit, faisait
menacés. H résulte :de là qu'on les lance seu- naguère, dans le' collège sénatorial, dans la propor- le signal à l'escadre de faire une conver-
cette décisionénergique. Depuis des années le 5 francs, les Etats cosignataires s'engagèrent à re- lement quand il y a nécessité évidente et dan- tion de 627 contre 544 ne sont plus que 578 contre Ecole de médecine civile d'Ahil-Capou. 500 étu- donner
trésor des Indes et les intérêts des particuliers pousser des caisses publiques la monnaie d'argent sion l'escadre
diants dont 150 en pharmacie et 80 vétérinaires, blures (1,200 yards) était sur deux lignes, à six encâ.
souffraient de cet état de choses. En 1892-1893, italienne, afin de la faire rentrer en Italie. ger pressant. Quand la chose n'en vaut pas 573. Ces chiffres doivent sonner funèbrement aux tirés d'une écolo préparatoire (idadié) ou ayant sa- d'après le A'ew- Yorkseulement l'une de l'autre. Voici,
la peine, quand le fonctionnaire exerçant sur oreilles des ennemis de la République, s'ils conser- Herald, le signal donné par le
pour opérera Londres le payement de 16,532,000 Le comité d'enquête parlementaire a envoyé, hier, les lieux se croit en mesure de se tirer d'af- vaient par hasard quelque illusion sur le prochain tisfait aux examens d'admission. lieutenant de pavillon, lord Gillford, sur l'ordre de
livres sterling (413,300,000 francs), représentant à Naples, trois de ses membres pour interroger en- faire tout seul avec ses auxiliaires habituels, scrutin législatif. Ecole des beaux-arts au vieux Serai. 140 élèves l'amiral Tryon « Seconde division venir de seize
les obligations que le gouvernement des Indes core une fois M. Crispi dans sa villa. L'ancien pré- la brigade centrale reste dans sa remise. Elle peintres, sculpteurs, architectes, graveurs. quarts sur tribord en conservantl'ordre de la flotte »
doit acquitter en or dans la métropole, il n'a pas sident du conseil a renouvelé ses reproches au mi- Lycée de Galata-Seraï, primitivement calqué sur et « Première division, venir de seize quarts sur
fallu moins de 264,780,000 roupies,soit 87,000,000 nistère pour avoir consentià l'enquête sur les ban- a donc le sentiment ou l'instinct qu'elle ne les lycées français, préparant aux carrières dites li- babord en conservant l'ordre de la flotte ».
sort ou qu'on ne la sort que pour cogner, si LA GRÈVE DES COCHERS ET L'INTÉRÊT DU PUBLIC
de roupies de plus que ce qu'aurait demandé le ques et il a fourniles explications qu'on lui deman- l'on veut bien nous passer l'expression. Est- bérales et à la diplomatie. 600 élèves dont 430 in- tance entreMarkham,
L'amiral
les bâtiments,
estimant insuffisantela dis-
hésita à exécuter la ma-
même service si le cours de la roupie était resté dait au sujet de certaines traites. elle sortie ou l'a-t-on sortie à propos, voilà Quelques-uns de nos confrères continuent à ternes, presque tous musulmans. nœuvre prescrite, et le commandant en chef lui fit
ce qu'il était en 1873. Les chemins de fer qui, Dans les couloirs de Montecitorio répétait, ce il paraît évident qu'elle s'est mon-
la question raisonner, dans cette question des voitures de Mekteb-Houkouk, école de droit. 280 élèves ex- demander par signaux ce qu'il attendait; en fait, ce
percevant leurs taxes sur les voyageurs et les matin, les paroles prononcées samedionpar M. Bovio trée trop tard ou trop tôt; il aurait fallu un con- place, comme s'il n'y avait absolument que deux ternes dont 200 musulmans. fut le Camperdownqui signala le.dernier de tous les
marchandises en argent aux Indes, devaient qui avait déclaré que la loi sur les banques ne de- tre-ordrè; mais l'affaire a changé de face pen- intérêts en regard, celui des cochers et celui des Dar-cl-Moallimin, école normale destinée à four- navires qu'il avait aperçu l'ordre. L'amiral Mark-
payer en or à Londres les arrérages de leurs vait pas être discutée avant que la Chambre eût en- dant qu'elle était en route, et le conflit était déjà loueurs. C'ppt ainsi que M. Sigismond Lacroix nir des professeurs aux écoles primaires et secon- ham, qui avait toute confiance dans l'habileté du
obligations, les compagnies commerciales, les tendu le rapport du comité des sept dont il fait par- engagé quand les officiers de paix ont essayé de reproche au gouvernement d'avoir pris parti daires. commandant en chef, ne pouvait qu'obéir; mais il
particuliers qui avaient à transmettre dans la tie et que, dans quatre mois, quand le rapport sera Ecole d'artillerie, du génie et d'ingénieurs civils fit lancer à toute vitesse en arrière l'hélice de tri-
le prévenir. Il y a eu là un enchaînement de fa- dans le conflit en délivrant, sur la demande des bord du Camperdown, en vue de réduire le rayon
mère-patrie en or une partie de leur traitement publié, la Chambre se repentira de ne pas l'avoir talités, c'est-à-dire de circonstances sur lesquel- compagnies, des permis de conduire. D'une de Haskeui. 460 élèves internes, tous musul- du cercle effectué par le navire et, lorsqu'il vit que
touché aux Indes en argent, tous ces intérêts écouté. Quelques députés ont l'intention de deman- les la prévoyancehumaine n'a pas de prise. part, en effet, il a refusé d'autoriser le verse- mans. la collision était inévitable, il donna l'ordre de faire
souffraient du même mal. Il se conçoit sans der que M. Bovio s'explique davantage. On fait, il est vrai, deux objections à ce point ment de la somme de 10,000 francs votée par le Ecole de médecine militaire de Gul-Hané. 340 toute vapeur en arrière des deux machines.
peine qu'on ait voulu y porter remède. Armentières, 3 juillet, 11 heures. de vue, qu'on trouvera peut-être trop résigné Conseil municipal aux familles des grévistes, et étudiants, dont 36 chrétiens et 12 israélites. Mais, avant que la vitesse en avant du Camper-
Seulement, dans une matière de cet ordre, les Un pèlerinage eucharistique, avec costumes, repré- dans une affaire qui a coûté la vie à la malheu- M. Sigismond Lacroix n'hésite pas à trouver ce Ecole d'infanterie, de cavalerie et d'état-major de down eut pu être modérée, l'avant du bâtiment vint
mesures prises ne peuvent soulager les uns sentant les divers âges du christianisme, avait été or- refus légitime. « C'est vrai, dit-il, le Conseil Pancaldi. 1,200 élèves, tous musulmans. frapper le Victoria, qui coula treize minutes après
hier à Armentières douze évêques et près de reuse et irresponsable victime du plus aveugle le choc.
sans léser les autres. C'est ce qui va se produire ganisé
cinq mille prêtres et religieux de toutes sortes avaienthasard on dit d'abord que la jeunesse des municipal avait parlé de secours pour essayer L'examen détaillé de chacune de ces écoles dé-
D'après le relevé de l'état du bord, les pertes sont
en premier lieu aux Indes mêmes. pris place dans le cortège. Les rues étaient pavoisées écoles a droit à un traitement de faveur on ne de faire passer la chose au fond, c'était bien passant les limites d'une correspondance, je me de 22 officiers et de 336 hommes.
Il est à noter d'abord que le nouveau régime et décorées. peut agir avec elle comme avec un ramassis d'a- une subvention qu'il entendait accorder. Au borne à l'essentiel.
est une sorte de compromis ou de cote mal tail- Plusieurs incidents se sont produits dans la journée. narchistes ou de souteneurs. Ce serait vrai si elle nom de la neutralité, le ministre pouvait s'oppo- Les écoles militaires de Pancaldi se rapprochent
lée. C'est, si l'on veut, le monométallisme, en ce Une centaine de socialistes ont voulu, à plusieurs re- était cantonnée comme jadis dans des quartiers le plus des types européens peut-être même les dé-
* ijùe le bimétallisme, qui implique le devoirpour, prises, empêcherle cortège d'avancer dans les rues et ser au versement d'une subvention déguisée. » BULLETIN DE Lf ÉTRANGER •
les monnaies de frapper le métal argent en nu- neuf chevauxs'opposer
notamment à la marche du char traîné par exclusivement ^réservés à ses travaux et à ses • Mais, d'autre part, le gouvernement viole- passent-elles en certains points.
gris qui portait l'archevêque de Cambrai ébats, en un mot quand elle constituaitune sorte triï. pas cette, même, neutralité quand ilnefait fié-, L'Ecole: des beaux-arts, de récente création, est (DÉPÊCHES HAVAS renseignementsparticulier^
méraire à circulation obligatoire pour le compte officiant. Mais ils ont succombé devant les pèlerins de corporation. De même que les nobles avaient chir, au profit des compagnies, les règlements parfaitement bien, conçue; elle peut rendre de ET
des particuliers, est du coup abrogé mais si, intervenirplus nombreux. La police et la gendarmerie ont dû grands services, en fournissant aux écoles pri-
désormais, l'étalon monétaire est l'or, le gou- quels l'abbépour mettre fin aux bagarres au cours des- ou prenaient impunément le droit de rosser le de police sur les garanties à exiger des cochers?
MaSquélier, rédacteur en chef de la Croix guet, les étudiants jouissaient dé licences que" « II y a là, déclare notre confrère, une interven- maires et préparatoires .Ses, professeurs de mou- Autriche-Hongrie
vernement rie s'engage point à fournir une base du Nord, qui faisait consciencieusement lé coup de leurs professeurs avaient seuls pouvoir et mis- tion parfaitement caractérisée de l'administra- lage et de dessin. T
métallique en or à la circulation. poing, a été assez malmené par ses adversaires. Toutes les autres écoles pèchent par la base. Elles On nous télégraphie de Budapest:
Neuf arrestations ont été opérées. sion de contenir. Faut-il rappeler que, depuis tion en faveur des patrons, et je crois que ni les
En outre, les marchands indiens qui expor- 1789, la rue est à tout le monde sans accep- loueurs, qui sont allés prier M. Lozé de rappor- ont un caractère plus théorique que pratique. La la Le gouvernement russe a demandé l'exhumation et
tent vont se trouver placés dans une situation Calais, 3 juillet. remise des restes d'un colonel mort du choléra i
L'escadre du Nord arrivera en rade de Calais demain tion de personnes? Pour qu'ellesoit à tout le ter son arrêté ou de le laisser dormir, ni M. mémoire y joue le principal rôle aux dépens de Munkacz (Hongrie), pendant l'occupation de 1849. La
désavantageuse par rapport aux pays où l'ar- dans l'après-midi. monde, il faut que la liberté et la sécurité de Lozé lui-même, qui a obtempéré à ces sollicita- l'observation et du jugement. Dans la graduation cérémonieaura lieu prochainement avec toute la pompe
gent continue à circuler. Par exemple, le thé La municipalité et la chambre de commerceoffriront tous y soit également assurée contre les excès tions, né pourraientnier qu'en effet l'autorité du des cours, on n'y tient pas assez compte de la hié- militaire usitée enLobkowitz, pareil cas, et le commandant de Bu-
indien, depuis quelque temps, était en train aux amiraux et aux officiers de l'escadre un banquet, préfet de police a servi, dans la circonstance, dapest,.le prince
rarchie des sciences. Les sciences, comme autre- major. Les journaux de l'opposition y assistera avec son état-
d'enlever le marché au thé chinois. Désormais, mercredi soir à l'hôtel Terminus. ou abus possibles de quelques-uns ce sont protestent par
les conditions nécessaires à l'existence même les intérêts des patrons contre ceux des co- fois en Europe, sont insuffisamment pourvues avance contre la présence du commandant, qui n'a pas
le négociant indien, pour une valeur de 1 livre Nîmes, 3 juillet. de la cité. Elles le sont davantage encore sous chers..» M d'appareils et d'instruments. Ceux qui existent sont assisté à l'inauguration du monument des honveds â
En
sterling de son thé qu'il vendra en Angleterre, persistent à présence de la coalitiondes bouchers en gros qui trop peu utilisés. L'immense profit qu'on retire ail- Bude.
ne pas vouloir abattre de moutons une république où le bon ordre, étant l'apanage
la mu- On le voit, cette manière d'argumenter fait Le ministre de la guerre a prescrit une enquête au
ne touchera plus que 15 roupies (au taux de nicipalité vient de décider qu'à partir d'aujourd'hui de tous, est maintenu au nom de tous. La place
les entièrement abstraction du troisièmeterme, ce- leurs du dessin et de la cartographie semble mé- sujet des mauvais traitements infligés par des officiers
1 shilling 4 pence la roupie), tandis que, si la mesures nécessaires seraient prises pour l'approvision- de la Sorbonne et le boulevard Saint-Michelne lui qui est accoutumé à prendre des voitures connu. Le calcul, où les élèves manifestent une à des hommes placés sous leurs ordres. Quelques pu-
baisse du métal argent continue, le négociant nement du public et que les étaux libres des Halles font pas exception, et les étudiants ne s'en se- pour ses affaires ou ses plaisirs et auquel la réelle aptitude, au lieu de s'adapter à l'économie do- nitions disciplinaires ont été prononcées contre ces of-
chinois touchera pour la même valeur d'une centrales cette
seront ouverts spécialement pour la vente de
catégorie de viande. raient, d'ailleurs, pas contentés,puisque leur but prolongation de la grève ne laissait pas de cau- mestique et aux problèmes usuels, se perd dans ficiers.
livre sterling d'autant plus d'unités monétaires- avoué était de se rendre devant les fenêtres de M. les abstractions. Bref, la plupart des écoles, les an- La crise du métal blanc, résultant de la décision
argent que le cours sera plus bas. M. Cambon est parti hier pour Marseille.
Alger, 3 juillet.
Alger, ser une gêne sensible. Aux yeux de M. Sigis-
Bérenger, qui habite rue d'Anjou. Mais, étant mond Lacroix, le public ne compte pas il n'a ciennes surtout, auraient besoin d'être reprises en prise par le gouvernement des Indes anglaises de
De plus, la richesse des Indiens est le plus On mande de Biskra qu'une légère épidémie affec- de monnaie d'argent, continue à
donné q ue les attroupements tumultueuxdoivent qu'à attendre sans murmurer l'issue de la lutte sous-œuvre et élevées au niveau des besoins con- ne plus frapper
souvent conservée sous la forme de bijoux en tant le caractère cholériforme s'est déclarée depuis
quelques jours. Un sanatorium a été établi au village être interditsauxétudiants,commeauxouvriers, engagée. Mais s'il murmure, cependant, s'il ré- temporains. s'étendre en Autriche. Notre correspondant de
argent qu'ils font frapper en cas de besoin; d'El Kantara. Vienne
Cette part faite à la critique, je m'empresse de pendre nous télégraphie qu'il est question de sus-
comme aux bourgeois, ne convient-il pas de clame des voitures, l'administration doit-elle
voilà une ressource qui leur échappe, et, du Les trains venant de Biskra n'entreront plus à Cons- les réprimer avec plus de bienveillance et de donc faire la sourde oreille ? Quelle est sa mis- déclarer qu'au point de vue de la discipline, dures- bram, les plus considérablesqu'ild'argent
l'exploitation des mines de Przy-
ait en Bohême;
la valeur leurs trésors tantine. Il s'arrêteront à la gare des marchandises où y

"
coup, de ou réserves de ils subiront douceur à raison de la qualité des personnes et sion, en somme, sinon de considérer avant tout pect des élèves pour leurs maîtres, du bon vouloir l'administration recherche dès à présent le moyen
famille subit une grave dépréciation. Enfin, les une visite sanitaire.
On attribue ce commencement d'épidémie à la mal- du peu de gravité réelle des actes? Mais il n'y l'intérêt général de Paris, de ses habitants et empreint sur tous les visages, les écoles musulma- d'employer à un autre travail les ouvriers que la
importateurs anglais, qui étaient gravement propreté des canaux qui traversent la ville. a pas deux manières de disperser une manifes- de ses hôtes? Ce diplôme de cocher, que les rè- nes sont incomparablementsupérieures aux écoles suspension de l'exploitation privera de leur gagne-
lésés par les variations du numéraire-argent tation c'est de se mettre en travers ou de la
Le Caire, 3 juillet. glements exigent en temps ordinaire, a-t-il été similaires d'Europe et d'Amérique que j'ai visitées. pain.
dans lequel étaient effectués les payements de Lord Cromer, agent diplomatique d'Angleterre au charger, et dans les deux cas une collision est institué dans l'intérêt des cochers, dans celui La contrainte n'est pour rien dans ce résultat. Il est Angleterre
leurs expéditions de marchandises aux Indes, Caire, est parti pour Alexandrie, où il s'embarquera inévitable. On fait vraiment un médiocre état des loueurs ou dans celui de la population ? entièrement dû à l'éducationreligieuse. L'extrême
peuvent compter désormais sur un cours fixe quinze demain pour l'Europe. Il va à Carlsbad,où il restera de l'intelligence de jeunes gens instruits de Au moment où parait le programme officiel indi-
de 15 roupies à la livré sterling. Us augmenter
ront donc leurs envois, d'où une concurrence
insoutenable pour l'industrie indigène encore
au berceau. •-:
jours, puis ilse rendra à Londres.

DÉPÊCHES DE LA CHAMBRE .[:, -

On pourrait multiplier ces exemples qui dé-
montrent que, si le problèmeest résolu pour l'in-
stant au mieux des intérêts de la mère-patrie
et des citoyens de la race dominante, les sujets
hindous pourraient bien se plaindre de voir à
la fois leurs habitudes séculaires brusquement
rompues on sait ce que c'est pour un peuple
oriental et leurs intérêts propres directement
atteints.
Reste la question internationale. C'est la Ré-
publique des Etats-Unis qui a le plus immédia-
tement à s'en préoccuper, puisque, sur une pro-
duction totale annuelle de 155,000,000 d'onces
d'argent, elle en absorbe annuellement, d'après
la loi Sherman, 54,000,000 d'onces qui s'entas-
dix-huit à vingt-cinq ans .quand on les croit in-
capables de le comprendre.
On dit aussi, et ceci est. plus sérieux, que les
agents ont des habitudes et dés traditions de
N'est-il pas évident qu'en imposant un examen
spécial on voulait s'assurer à la fois que tes co-
ehers connaissaient assez la grande ville pour
conduire les voyageurs et qu'ils possédaient
une capacité professionnelle suffisante pour ne
propreté des élèves et des classes en découle éga- quant
lement. Pas la; moindre trace de souillure sur lés cortègel'ordre
murailles et !es planchers; point de vêtements sor- May, lesdes'
des processions qui composerontle
noces du duc d'York et de la princesse'
sans-travail do Londres se préoccupent de
dides', de cheveux en tignasse, d'ongles en deuil. Si la question de savoir s'ils en formeront une le 6
lé progrès correspondait à l'ordre dans les écoles juillet, date du mariage, « pour faire voir aux heu-
A la commission des douanes violence inutile et gratuite. Précisément' parce
La commission des douanes s'est réunie, aujour- pas causer trop d'accidents? Sans doute, dans musulmanes, elles réaliseraient la perfection. reux de ce monde la misère au milieu do laquelle
d'hui, sous la présidence de M. Meline. qu'ils sont plus souvent attaques par les" ces derniers temps,, la commission d'examen, La -visite de l'école do filles m'intéressa surtout." ils vivent » ou, suivant les termes de la proclama-
composée en majorité de cochers, paraissait Le' n1inistrede "l'instructiôn publique voulut bien tion" anarchiste affichée récemment à- Londres,
Le président a donné lecture d'une lettre de M. àuns et lâchés par les autres, ils en arrivent protester contre le gaspillage detantde mil-
Froin demandant à la commission de prendre, le se dire: « Le public, voilà l'ennemi », et à avoir surtout à cœur, tant elle restreignait le m'y faire accompagner par un haut fonctionnaire. lions « pour
profit de la vermine royale (sic).
plus tôt possible, une résolution. sur sa proposition prendre leur revanche quand l'occasion s'en nombre des admissions, de décourager les can- Celui-ci entra le premier. Après quelques moments au »
Dans des meetings tenus, hier dimanche, à Tra-
relative aux vins d'Espagne. présente, de toutes les humiliations dont ils didats, afin de conserver aux cochers en exercice d'attente, la porte s'ouvrit de nouveau. Nous mon- falgar-Square et à Hyde-Park, il a été décidé que
La commission entendra dans sa séance de jeudi sont l'objet. II est vrai que d'autres se plai- une sorte de monopole. Mais n'était-ce pas faire tâmes au premier étage d'un grand konak. Là nous les sans-travail se réuniraient dès le matin, le 6
prochain un rapport provisoire de M. Jamais sur le gnent, avec plus de raison apparente, de leur dévier l'institution de son but? Quant à l'admi- trouvâmes le directeur de l'école, un beau vieillard juillet, à Tower-Hill. Le député ouvrier et leader de
régime des entrepôts spéciaux visés dans la propo.- faiblesse systématique et applaudissent nistration, elle ne pouvait entrer dans ces vues à turban blanc, et la directrice qui me souhaita la Vlndependent Labour Parly, M. Keir Hardie, annon-
sition de M. Froin. avec
La commission a ensuite examiné une proposi- là conviction les chansons de Jules Jouy. Ce sont elle devait toujoursregarder le diplôme comme bienvenue en anglais. Commeelle parlait également ce en même temps qu'il consentira à se mettre à la
tion de M. Guieysse, demandant qu'un droit de des critiques qui se détruisent, à moins une garantie non pour les cochers, mais pour l'allemand, je la pris pour une Levantine et fus fort tête d'une procession de sans-travail, si toutefois
5 francs aux 100 kilos soit imposé au plomb désar- qu'elles ne s'ajoutent, quand on considère des le public. Dès lors, en présence de la pro- étonné d'apprendre qu'elle était musulmane. cette manifestation est organisée par une associa-
genté à son entrée en France. moments différents ou des personnes différen- longation de la grève, elle n'avait qu'une Dans une classe voisine nous trouvâmes de gran- tion ouvrière sérieuse et non par quelques bruyants
La commissiona décidé de détacher immédiate- tes mais elles n'auraient d'autrerésultat, si elles question à se poser L'intérêt de la po- des jeunes filles, debout, dans une attitude respec- « inemployés » professionnels.
ment la question concernant les pays qui mettent étaient fondées, que d'étalerà tous les yeux le mal pulation commande-t-il de maintenir ou de tueuse, dévoilées, sauf quant aux cheveux. Par dis- Hier dimanche, au cours d'une visite chez le

PEUILLETOM DU <&emi)0
DU 4 JUILLET 1893
CAUSERIE SCIENTIFIQUE
te filde terre et son rôle dans les circuits électriques.
Troubles apportés par le courant terrestre dans les
courants ordinaires les fils téléphoniques et télé-
graphiqueset le fil de terre nécessité des fils de re-
tour pour les forts courants dérangement des télé-
graphes, des téléphones, des signaux de chemin
"fer. Enquête faite, à ce sujet en Angleterre. Déposi- de
tion de M. Preece devant une commission mixte de
la Chambre des lords et de la Chambre des commu-
nes. Importance de la question. Les phoques de
*1 archipel Pribylof dans la mer de Behring; rapport
t oe --M-. Elliott sur les moeurs des phoques à fourru-
-tes cités par M. Oustalet les rookeries; les bachelors,
les hawling-grounds;. Réglementation nécessaire de
la chasse au plioque. Le four électrique
de M.
Moissan réalise certaines des conditions des époques
les plus reculées rôle du charbon, de l'azote. Re-
cherches de M. Jules Garnier sur la cémentation éle£-
trique du fer. La station électrique du Bazache à
Toulouse; utilisation des chutes
turbines et les machines à vapeurdeassociées;
la Garonne; les
cumulateursservant de réserve; distribution les ac-
à trois
fils. Une lettre de M. Piette sur les premiers ar-
bres fruitiers de la Gaule le noyer, le prunier, etc.;
la grotte du Mas-d'Azil.– Les propriétés de l'eucalyp-
tus le bichlorydrate d'eticalyptène et MM. Lafage et
Anthoine. M. le docteur Arnould et la Désinfection
publique.
On est très préoccupé en Angleterre d'une
question de grande importance qui touche à
j'emploi de la terre ou des fils de retour en élec-
tricité. On sait ce que c'est qu'un circuit élec-
trique pour qu'un courant s'établisse, il faut
que le circuit soit fermé, mais il peut être fermé
par la terre, qui joue le rôle d'un conducteur.
En Angleterre, les compagnies téléphoniques et
télégraphiquesemploient généralement la terre
pour le courant de retour
chose, pour la fermetureou, ce qui est la même
du circuit; la poste
emploie des fils de retour métalliques. Les
compagnies téléphoniques et télégraphiques,
les compagnies de chemins de fer qui emploient
forcément le télégraphe, ont demandé depuis
plusieurs années au Parlement de les protéger
contre,les compagnies qui donnent la lumière
électrique et contre les tramways électriques,
surtout contre les premières de ces compagnies
qui emploient des courants à très haute tension.
On sera étonné peut-être de voir
tière demander l'intervention de en
telle ma-
l'Etat c'est
que les courants de terre, les courants de retour
causent des troubles dans une certaine zone
souvent assez étendue et ont action sur les
instruments si délicats qui sontunenécessaires à la
téléphonie et à la télégraphie. Donnons à cet
égard quelques détails le trouble apporté dans
les fils déjà existants, télégraphiques télépho-
niques, par de nouvelles applicationsoude l'élec-
tricité, distribution de force pour la lumière,
tramways électriques ou autres, a pour cause
la production au sein de la terre d'ondes élec-
triques et pour cause secondaire la production
d'ondes électro-magnétiques ou ondes d'induc-
tion dans l'espace.
Les ondes qui se produisent dans la terre
même sont les plus importantes; les secondes
n'affectent que les téléphones, et l'on peut en
empêcher l'effet. Dans le monde entier, on se
sert, pour le télégraphe, du courant terrestre
comme courant de retour; et le téléphone, sauf
sur certains points exceptionnels, emploie aussi
le courant terrestre. Pour la lumière électrique,
on exige l'emploi de fils de retour métalliques,
et l'on proscrit l'emploi du courant terrestre.
M. Preece, ingénieuren chef et électricien de
la poste anglaise, a été appelé au sein d'une
commission mixte de la Chambre des lords et
de la Chambre des communes, qui prépare un
projet de règlement sur la matière il a montré
à cette commission une série de diagrammes
qui font ressortir les effets du chemin de fer
souterrain électrique qui va de la Cité au sud de
Londres. Sur ce chemin de fer électrique on
n'avait pas eu la pensée de se servir de la terre
pour le retour du circuit; ce retour était obtenu
au moyen des rails, et aussi au moyen des tubes
métalliques qui forment les tunnels
(nous avons
décrit autrefois ce chemin souterrain en détail).
Il s'est produit néanmoins dans la terre des
ondes qui ont troublé les instruments de l'ob-
servatoire de Greenwich qui est au-dessous de
Londres sur la Tamise, et la trace de ces per-
turbations a été reconnue jusqu'à North Wals- peuvent nuire à aucune autre industrie électri- Il est bien singulier qu'on ait donné aux colo- « Latemeue, ait m. uustaiet, victime douce
ham, dans le comté de Norfolk. que, parce qu'ils emploient des courants extrê- nies formées par ces animaux, dans des îles, le et résignée, reçoit souvent de cruelles blessu-
L'an dernier ces troubles ont augmenté et mement faibles. La réciproque n'est pas vraie nom de rookeries, car ce mot s'applique en An- res les mâles cherchent à se l'arracher en
l'attention fut portée sur le fait suivant Un
pharmacien de Clapham road avait eu l'idée de
il faut des courants très puissants, extraordinai- gleterre aux colonies que forment les freux l'enlevant brusquement par la peau du cou,
rement puissants quelquefois quand on deman- (rooks) sur les grands arbres des parcs anglais. comme une chatte le fait de ses petits. »
mettre à la devanture de son magasin un instru- de à l'électricité d'éclairer les villes, de transpor- Depuis longtemps, les navigateurs ont signalé Les femelles n'ont qu'un petit et, à partir de
ment pour déceler le passage de tous les trains ter la force motrice, de faire marcher de lourds et recherché les rookeries des phoques; ce fut ce moment, leurs maîtres leur laissent plus de
dans le chemin de fer souterrain son appareil véhicules. Dans ce cas, le courant terrestre peut le capitaine Cook qui signala l'extrême abon- liberté. Elles vont souvent à la mer, et à leur
était lié d'une part avec les tuyaux du gaz, de troubler et jusqu'à de très grandes distances le dance des phoques dans la Géorgie australe, et retour elles savent' reconnaître leurs petits, au
l'autre avec les tuyaux d'amenée de l'eau dans fonctionnement du télégraphe, du téléphone et les marins anglais allèrent les chercher au mi- milieu de milliers d'autres, qui bêlent tous du
sa maison. On mesura le courant, il fut trouvé des appareils de sûreté des chemins de fer. lieu des glaces antarctiques. même ton. Pour les mâles, ils ne prennent pas
assez fort pour allumer une lampe et pour faire La question étudiée actuellement en Angle- On en fit d'impitoyables massacres, sans la mer pendant trois mois, et, ne prenantaucune
marcher une des sonnettes de la Chambre des terre a, on le voit, une grande importance elle prendre aucun soin pour la propagation de nourriture, ils ne vivent que de leur propre
communes qui servent pendant les votes. La ten- a besoin d'être examinée avec grand soin et de l'espèce. Les terres australes furent rapide- graisse. Vers le 25 juillet, les colonies se dépeu-
sion électrique produite entre le tuyau du gaz recevoir des solutions rationnelles et générales ment épuisées: on se tourna alors vers. le plent, et au mois d'août, les jeunes phoques ont
et le tuyau d'eau devait lalongue amener une qu'on ne peut demander qu'aux meilleurs élec- nord du Pacifique. On se mit à la recherche assez bien appris à nager pour pouvoir émigrer.'
Il
action chimique dans les tuyaux, et une telle ac- triciens.. des colonies de phoques; les Russes commen- y a autre chose que les colonies, il y à des
tion prolongée ne pouvait-elle pas déterminer cèrent là chasse; elle fut continuée par les Amé- mâles qui font bande à part et qu'on nomme les
une fuite de gaz ou d'eau ?9 Il y a pour le moment une commission d'ar- ricains. Ceux-ci envoyèrent, dans l'archipel des bachelors(\os célibataires). Ils vivent dans des
Autre danger! On sait que les chemins de fer bitrage qui tient ses séances au ministère des îles Aléoutiennes et des îles Pribylof, cédées, aux cantonnements qu'on nomme les hawling
emploient un système dé cantonnement des affaires étrangères. On y discute des questions Etats-Unis, par les Russes, pour le prix de 38 grounds, à cause des cris qu'ils y poussent.1
trains, qu'on appelle le block-system. Ce sys- relatives au droit des gens et au droit internatio- millions de francs, un naturaliste, M. Henry C'est là seulement qu'il est permis de tuer les
tème, destinéà empêcher les collisions, en tenant nal, à propos de la pêche des phoques qui se Elliott, qui fit un rapport des plus intéressants phoques encore n'en doit-on tuer que 100,000
toujours deux trains successifs à de certaines
fait dans les îles de la mer de Behring, une mer à la suite de sa mission. par an. Les colonies sont considérées comme
distances, ne fonctionne bien qu'avec l'aide de d'une très grande étendue. Les pêcheurs anglais L'archipel Pribylof est sous le 57e degré de les réserves de l'espèce et doivent être respec-
l'électricité. Il y a quelques années, le London et américains s'y disputent les phoques; à cette latitude nord. Les deux îles principales sont tées.
and North-Western éclaira électriquement le occasion, les avocats des pays qui sont en con- Saint-Paul et Saint-Georges deux îlots, le
port de Holyhead l'effet des cinq lampes à arc testation ont dû faire de longues excursions Morse et la Loutre complètent l'archipel. Toutes La volatilisation des métaux les plus réfrac-
qu'on installa dans ce but fut de troubler tous taires n'est plus qu'un jeu pour M. Moissan,
non seulement dans le droit des gens, mais ces îles sont d'origine volcanique. Elles n'ont
les signaux du block-system à la distance d'un dans l'histoire naturelle; car, avant toute chose, que deux saisons, un été brumeux, pluvieux; depuis qu'il emploie les hautes températuresdu
kilomètre et demi. Il fallut sur cette distance il faut conserver ce qui fait l'objet du litige, il un hiver très froid. four électrique. Il volatilise en peu de temps le
munir ces signaux de fils de retour métalliques. faut conserver la race des phoques à fourrure. Les phoques craignent la chaleur; ils ont pul- cuivre, l'argent, le platine, l'aluminium, l'étain,
Dans le chemin de fer aérien de Liverpool, on M. Emile Oustalef, qui fait de si bonnes mo- lulé dans ces îles. En 1874, il y en avait des l'or, le manganèse, le fer, l'uranium, le sili-
a posé les rails sur des longrines en bois et il nographies des animaux, a consacré aux pho- troupeaux comptant plus de trois millions d'in- cium, le carbone, la chaux, la magnésie. Nous
en résulte que le trouble électrique a été beau- ques un article*bien instructif dans la Revue de dividus. Les mâles de ces phoques à fourrures ne voudrions aujourd'huiattirer l'attention que
coup moins sensible que dans le chemin de fer famille. Les phoques ont été longtemps con- (le nom que leur donnent les naturalistes mo- sur les relations de ses récentes expériences
souterrainde Londres. A Blackpool les courants fondus avec les cétacés; ils forment aujour- dernes est callorhinus ursinus) ont deux mètres avec !es hypothèses cosmogoniques. Que ré-
produits par le tramway électrique ont fait tom- d'hui un ordre, celui des amphibiens ou pinni- de long ils sont d'un noir mat, tirant au brun sulte-t-il des expériences de M. Moissan? C'est
ber un signal du block-system sur le chemin pèdes. Ils se rapprochent plus des carnassiers roux ou rougeâtre sur la poitrine et les mem- que les composésréputés les plus stables de la
de fer. que des baleines ou des dauphins. Dans le bres les femelles sont plus petites et plus pâles. chimie minérale disparaissent dans le four élec-
Nous avons lu les dépositions faites par divers même ordre sont les morses et les otaries. C'est Les vieux mâles s'installent au mois de mai surv trique. « II ne reste, dit M. Moissan, pour ré-
électriciens et par les représentants de diverses surtout à ces derniers qu'on fait une chasse les îles Pribylof ils sont les maîtres de la baie sister à ces hautes températures qu'une séria-
grandes compagnies devant le comité mixte de effrénée, parce qu'ils ont une fourrure recher- (beachrnasters) ils attendent les femelles, écar- de composés nouveaux parfaitement cristallisés-
la Chambre des lords et de la Chambre des com- chée par la pelleterie pour remplacer celle de la tent les jeunes mâles de leurs positions, forcent d'une stabilité exceptionnelle. Ce sont les bo-
munes on y voit, en somme, se prononcer une loutre. Les Anglais les nomment les phoques à les femellesà entrer dans leurs harems car ils rures, les siliciures et surtout les carbures mé-
tendance à donner le monopole du courant ter- fourrure {fur seals), par opposition aux otaries sont polygames et ont jusqu'à quinze épouses, talliques.
restre au télégraphe et au téléphone; ceux-ci ne à poil L/iair son u\ toutes conquises de vive force. Il semble donc aue p""« réalisions aujour*
comte de Dysart, en la résidence, que. celui-ci posr échoué^et le président de la République,fort indé-
8ède àPetersham, dans'le eom-të &e Sùrjey ^ufeud '• cis, garaerait pour le moment une attitude expec-
de Londres, M. Gladstone s'est foulé le pied en
descendant un escalier. En conséquence de cet acci-
dent qui'n'atira d'-ailleurs aucuneçhambue,
suite ïâ*cheuse,-ie
'
premier jsici«trea.dû garder la
àe phdsir à çfcéraitté dans la«iatinée
Un ti-a%i
d'hier dimanche, à une -courbe de la voie, .près de
Poulton-le-Fylde, comté de Lancaster. Le conduc-
teur et deux* voyageurs ont été toês. fl y a trente-
.
cinq personnes blessées, dont plusieurs griève-
ment.
ment. ;T-
r Belgique v. .::?.••
A la suite d'une décision prise par le conseil
néral du parti ouvrier, Mv.Volders, a retiré sa dé-
mission et reste rédacteur aélegué uu journal
Peuple.
"" Suisse
On nous -écrit de Berne, 2 rjuillet
– versée admirable et la mer comme un lac, avec
11 y alongtemps que nous n'avons eu une séance -du
grand conseil aussi intéressante; aussi la tribune était-
elle pleine de monde, curieux d'assister à l'exécution
d'un gouvernement, car on ne parlait derien moins que
fie la haute trahison d'un membre du conseil d'Etat,
qui aurait caché à ses collèguesdes.piôceset documents
graves et contribué ainsi à faire naturaliser un anar-
chiste russe. On reprochait à M. Gobât d'avoir garde
le secret sur une correspondanceéchangée avec la lé-
gation de Russie sur la personnalité de Wassilief et
S'avoir ainsi contribué à aider à la naturalisation de ce
personnage. Le est gouvernement interpellé, a répondu
arrivé -en Suisse il y a une dizaine
ceci Wassilief
d'années il a été l'objet d'une mesure de tolérance il
n'avait pas de papiers de légitimation, néanmoins il a
pu fréquenter les cours de l'Université, où il s'est dis-
tingué comme un élève rangé et studieux. Il fut même
nommé assistant à la Maternité. Et comme tout être
humain, fùt-n anarchiste, éprouve la, vanité de se rele-
ver par ses origines, Wassilief se dit fils 'd'un sa-
vant et conseiller privé à *Saint-Pétersb.ourg. Un
professeur voulut savoir si son assistant disait vrai
et s'il ne se présentait pas sous un faux nom; il
pria un des membres du gouvernement de s'informer
de l'identité du jeune assistant. M. Gobât écrivit à la
légation de Russie, dont il Teçut une réponse. L'assis-
tant était bien le fils du professeur Wassilief. Pendant
ce temps, Wassilief faisait des démarches pour obtenir
ses papiers de légitimation et se faire naturaliser ci-
toyen bernois. Le Conseil fédéral intervint, demanda
des renseignements qui ne furent pas défavorables.
Wassilief n'avait à son passé qu'une participation à
une émeute ouvrière. Vu son âge, on s'était borné à
l'interner par mesure administrative dans un des gou-
vernements de la mer Blanche, d'où il s'était échappé
et était venu en Suisse. Il n'y avait pas eu de condam-
nation le jeune homme pouvait rentrer en Russie il
lui suffisait d'en demander l'autorisation. Son père,
avec lequel il était resté en relation, userait de son
Influence pour obtenir l'autorisation. Wassilief refusa
il voulait se faire naturalisercitoyen suisse et épouser
une jeune fille israélite dont il avait eu un enfant. Le
Conseil fédéral autorisa Wassilief à se faire naturali-
ser il choisit la commune la plus conservatrice du
canton de Berne, celle de Muri, à 4 kilomètres de la
ville. Quand la demande fut soumise au gouvernement
bernois, M. Gobât communiqua à celui-ci les documents
qu'il avait reçus sur, l'identité de Wassilief le gouver-
nement bernois prit encore des renseignements ils
étaient bons Wassilief fut naturalisé. Le gouverne-
ment bernois déclare avoir fait tout son devoir, et le
Grand Conseil, par d'énergiques Ibravos, a souscrit à
cette déclaration..
Ce n'était que le préambule d^une séance intéres-
sante. M. Marti, président du gouvernement Taernois,
à été appelé à demander au grand conseil des pleins
pouvoirs au cas où il y aurait des mesures à prendre
Il a fait les dé-
pour prévenir toute nouvelle surprise.gouvernement
clarations les plus catégoriques le
faillira pas à sa tâche, il comprend ses devoirs, il est
résolu a prêter la main à toutes les réformes légales,
destinées à améliorer le sort des classés ouvrières,
mais il n'entend pas laisser dévier ces revendications
et tolérer que Berne devienne une ville d'un « pays
sauvage » (allusion à une phrase de M. de Bismarck,
lors de l'affaire Wohlgemuth).Il ne sera pas dit qu'une
bande de mauvais sujets fera la loi à la population.
Le gouvernement le fera sentir à ceux qui ne vou-
dront pas entendre raison. Deux socialistes, les deux
seuls du grand conseil, se sont plaints timidement de
la brutalité de la police; on dit que, comme toujours,
Italie ''
on rejette sur tout le parti la faute de quelques-uns.
Par un vote unanime, le grand conseil bernois a ap-
prouvé l'ordre du jour et approuvé énergiquement les
ûéclarations du gouvernement. •. ••
; leur pardonne, de toile cirée, mais si bien gan-
LaChambre a discuté l'article premierdu projet
des banques.
M. Ginori et plusieurs autres députés ont proposé
un amendement tendant à conserver les banques
toscanes.
Le ministère s'y est opposé et la Chambre a rejeté
: nement auquel fait vis-à-vis le bel hôtel Termi-
par 189 voix contre 107 cet amendement.
L'article premier a été ensuite approuvé. Puis la
séance a été levée.
Espagne •
L'accord entre les "ministériels elles conservateurs
en vue de faire cesser l'obstruction et d'obtenir
l'adoption du budget parait presque arrêté.
MM. Sagasta et Gamazo acceptent que quelques
réformes soient faites.dans le budget, pourvu que le
chiffre total. des économies et des recettes ne soit
pas changé.
Les réformes pour le ministère de la justice con-
sisteraient à maintenir .tes tribunaux provinciaux
mais on supprimerait 87 juges de tribunaux de pre-
mière instance; l'économie serait donc maintenue;
La Gaceta, journal officiel, donne la répartition
des 50 millions que Ïa-Banqûe d'Espagne doit four-
nir .au trésor conformément à la loi àe prorogation
du privilège. Ces cinquante millions seront affectés
aux dépenses suivantes Matériel de guerre 2 mil-
lions, escadre 34, subventions aux compagnies de
chemins de fer 12, travaux des ports 11/2, ca-
uaux, etc. 1/2 million.
Indes anglaises
l
Une bagarre sérieuse s'est produite, entre "des
Hindous et des mahométans, à Azimgurh, ville si-
tuée non loin de Bénarès. La police, étant interve-
nue, fut reçue à coups de pierres et riposta par des
coups de fusil. Il v a eu plusieurs morts et les hô-
pitaux sont remplis de blessés. Toutes les femmes
de nationalité anglaise ont quitté la ville, où sont
arrivées en grande hâte des troupes de Fyzabad;
qui est la garnison la plus voisine d'Azimgurh.
Il est probable que ces troubles auront eu la
même origine que ceux qui se sont-produits en
Birmanie, et dont une dépêche de Rangoonannonce
qu'ils sont terminés à savoir la prétention émise
par les mahométans, pendant la durée de leurs fê-
tes religieuses, de tuer, à proximité des temples
hindous, des bœufs, qui sont considérés comme
bêtes sacrées par la religion brahmanique.
Afrique occidentale
pelle maintenant en Angleterre les inoccupés. ments
L'institution n'en est que plus intéressante.
l'étranger appartenir à cette classe qu'on ap- ciers de vaisseau qui doivent commander les bâti-
"M. Samuel Lewis, un nègre de Sierra-Leone,' vient
d'être nommé par la reine Victoria compagnon de on lit debout. Chaque journal a plusieurs lec- cuirassé de croisière La Galissonnière; Le Borgne
l'ordre de Saint-Michelet dé Saint-Georges. Cet or- teurs. Je suppose qu'on tourne les pages d'un de Kerambosquer, du,croiseur de lre classe Dupuy-
dre fut originairement créé .(en 1818, par le roi accord commun. Tous les journaux de Liver- de-Lôme, en essais à Brest; Pradier, du croiseur de
George III) pour les indigènes de Malte et des îless
Ioniennes; une amplification des statuts autorisa pool et les principaux journaux de Londres, le Times rassé d'escadre Magenta, en essais à Toulon.
en 1850 la reine Victoria à l'appliquer à la récom-; entre autres, et devant
pense des mérites acquis dans les colonies et à'i'é-* fond de la salle on peut consulter,
tranger.
C'est la première fois qu'il est conféré à uri Afri- bout, une étonnante série de directordes, livres cuirassée Achéron Bonifay, de la canonnièrecui-
cain de couleur. M. Lewis est un avocat. Il quitta d'adresses, répertoires commerciaux, etc. La rassée Mitraille j et de Percin, du transportd'esca-
Sierra-Leoneen 1866, fit ses études dans University liste affichée n'en comprend pas moins de 180, dre Gironde.
collège, à Londres,,et retourna dans la colonie dont dont le Bottin français, bien entendu.
il est originaire en 1872. Il est actuellementmembre
non ,officiel du Conseil législatif de Sierra-Leone.
1 République argentine
Il se pourrait que la nouvelle d'après laquelle le
Un gamin à l'entrée me -remet mon bulletin de de haute mer Zouave.
demande. Point de rayons, point de livres aux voir
Suivant de nouvelles dépêches de Buenos-Ayres, murs des bancs et des tables. Sur .un pupitre éux, tels que VIsly et 'l'Eclaireur, à Brest, se join-
à hauteur d'appui sont plusieurs exemplaires dront à l'escadre du Nord pour en suivre tous les
cabinet aurait décidé de donner sa démission fût du catalogue avec un crayon à côté, retenu par mouvements; au contraire, les bâtiments mobilisés
prématurée. En effet, la combinaison ministérielle une ocelle. Chacun inscrit avec le crayon sur à Cherbourg ïumnixe, La Calissonnière, Flamme,
radicale à laquelle on espérait avoir recours aurait son bulletin la cote du livre qu'il désire" Vous. Grondeur et Zouave, ainsi que quatre torpilleurs
d'hui en petit, dans le four électrique, les condi- leur devait rendre les molécules du charbon
tions des époques les plus reculées, « époques où facilement mobiles et l'électricité devait alors
comme l'a fait remarquer.M. Daubrée, le car- les transporter. Un faible voltage était pour cela
bone qui, aujourd'hui, entretient la vie organi- nécessaire et il se contenta de cinq volts et de
que, n'était encore associé qu'àdesmétaux.» Ne 55 ampères. Dans an tube réfractaire un crayon
voit-on pas aussi le carbone associé aux métaux de charbon de cornue et une barre de fer légè-
dans les pierres météoriques, débris de mondes rement aciéreux furent placés bout à nout. Le
où la vie organique n'a jamais existé ? Le car- tout fut disposé dans un four à réverbère,; une
bone qui, aujourd'hui, remplit notre atmos- machine Gramme fournit le courant. Sans en-
phère, qui joue un rôle si proéminent dans le trer dans d'autres détails, nous dirons seule-
développement de la vie animale et du monde ment qu'il résulte des expériences faites que
végétal, a existé d'abord sous forme cristalline, vers 1,000 degrés de température, sous l'action
comme une partie d'un monde inorganique en d'un courant très faible, l'aciération du fer se
apparence inaltérable. produit avec une très grande rapidité.
IIen est de même, sans doute, de l'azote
Dans cette même période, l'azote devait se
« M. Juppont, ingénieur des arts et manufac-
rencontrer sous forme d'azotures métalliques,
tandis que, vraisemblablement, l'hydrogène
existait en grande quantité à l'état de liberté
dans un milieu gazeux complexe renfermant
des carbures d'hydrogène et peut-être des com-
posés cyanés. » Ce ne sont là que des hypothè-
ses mais elles ont une certaine vraisemblance;
en tout cas, il est bien intéressant de voir nouer
des liens entre l'électricité et la genèse des
mondes.
Nous la voyons aussi se lier de plus en plus à
la métallurgie. M. Jules Garnier vient de faire
de curieuses recherches sur la cémentation du
fer ou sa transformation en acier par une lente
carburation. L'usage de la cémentation se perd,
on peut le dire, dans la nuit des temps; on n'en
a jamais bien pu donner la théorie. Réaumur
l'a essayé, mais sans approfondir vraiment la
question. Comme aux siècles passés, on conti-
nue à cémenter le fer, seulement on emploie de
plus grands appareils, on tient le fer chauffé
pendant plusieurs jours avec du charbon, on
ajoute, pour suivre de vieilles pratiques, un peu
de sel, de cuivre, de la corne.
La méthode est encore tout empirique. M.
Jules Garnier a pensé que l'on pourrait peut-être
activer la cémentation en faisant intervenir un
courant électrique et en formant un circuit dans
lequel le charbon formerait l'anode et le fer le
cathode. Il a fait ses expériences dans les ate-
liers de M. Hialairet. Dans sa pensée, la cha-
tante. Em,A
LETTfcM DE VOYAGE^
:> Œn route pour Chicago. Au Canada
Saint-Laurent, 3 juin 1893.
ti.-ir- Sur
> vetteiGesion. C'est le quatrième croiseur protégé de
Mon cher Directeur,
T JkTîâis à Chicago, 4'ai pris le chemin des éco-
liers., par le Canada, me suis embarqué à Liver-
pool et nous voilà remontant ce grand fleuve
du Saint-Laurent qui n'eut jamais dû cesser
le d'être français. Sauf quarante-huit heures, tra-
des troupes de OTuffleurs, des is"bergs éblouis-
sants dans le clair de lune, et les côtes de Terre-
Neuve toutes plaqiiées de neige. Sur un bateau
français -on eût organisé chaque soir une saute-
rie loi, on a chanté, dimanche, force cantiques.
Les passagers avaient d'ailleurs le choix, avec
à 'bord un pasteur anglican, un autre presby-
térien écossais etnin prêtre catholique irlandais.
Tous trois ont officié à leur façon: le pasteur
anglican, naturellement, dans le salon, en sur-
plis et en rocliet tirés de sa valise; lepresbyté
rien sans apparatsur le pont, le prêtre irlandais
dans FentrepcmipoTir les catholiques fort nom-
breux.
') Le âépartdes'paquebotschargés d'émigrants,
comme te nôtre, a Niduj ours quelque chose de
poignant, mais moins qu'autrefois. Ces expa-
triés, plus instruits, connaissent maintenant le
ils dont; tes icompaunications,mieux
monde où
établies, leur laissent un "lien assuré avec le
mondequ'ils quittent; ils se sont librementdéci-
dés. La plupart'semijleritàl'aise et sans tristesse
ce n'est plus du tout le>troupeau d'inconscients
lamentables que j'ai vus jadis, conduits par les
racoleurs d'émigration. Notre départ, cette fois,
eut presque, un moment, un air de fête. Une
heure avant qu'on tire la passerelle, arrivent
deux grands breaks bondés l'un de garçonnets,
l'autre de fillettes, très gentilles sous leurs ca-
pelines bleu-foncé,, bleu-clair en dessous, Tous
portent une médaille de laVierge retenue par un
ruban bleu, les garçons à la veste, les filles au-
tour du cou. C'est charmant, ce petit monde
rosé, ouf fin, bien portant, discipliné sans con-
trainte, entassés plus de quarante sir cha-
que voiture. Ils .saluent de hourras joyeux
une passagère embarquée déjà et qui sort
du 'bateati au devant d'eux. Jusqu'aux pou-
pées qui manifestent, levées au bout des
petits bras dans le'break féminin Une con-
..
duite, sans doute, un adieu à quelque maîtresse
aimée qui s'en va? Non. Toute cette jeunesse va
s'embarqueret part avec nous pour le Canada
on a spécialement disposé pour elle un quartier
dans l'entrepont. Ce sont des orphelins ou des
enfants moralement abandonnés de familles ca-
tholiques. (très nombreuses dans le Lancashire)
recueillis par un ;orphelinat de Liverpool et que
celui-ci dirige sur une maison sœur de Mont-
ne
réal. Là on les instruira et on les placera,, me
dit-on, dans les fermes. Sans doute, mais je
part.
crois bien que les couvents en auront leur large
Deux surveillantes conduisent le gentil trou-
peau sous l'œil d'une maîtresse, passagère du
salon, mais qu'on voit peu, physionomie tout à
fait curieuse, fine et rougeaude à la fois, avec
ses cheveux gris, mal coupés courts, sous sa
toilette invariablementnoire, qu'elle porte d'ail-
leurs très bien; je soupçonne une religieuse ca-
nadienne. J'en ai vu déjà de ces religieuses au
Canada, avec une affreuse coiffe doublée, Dieu
tées, si bien chaussées!
Je n'avais pas voulu traverser Liverpool sans
une visite à la bibliothèque populaire ( free li-
brary). Elle est au centre et sur la principale
place de la ville. D'un côté, le palais
du gouver-
nus du chemin de fer de Londres. A droite, en
descendantvers la mer, trois monuments dans
ce style néo-grec cher aux Anglais le musée
depeinture; plus bas, une rotonde, c'est la bi-
bliothèque publique, celle des chercheurs et
des travailleurs, où conduit une entrée assez
modeste; enfin, un vaste péristyle ou fronton
soutenu par de hautes colonnes, et que vous
prendriez à voir ceux qui montent et descen-
dent les marches, pour une Bourse du travail
ou une Maison du peuple. Je m'y étais trompé."
C'est tout ensemble le musée d'histoire natu-
relle tet dlantiqurtës,fort riche, ma foi1 et la bi-
bliothèque populaire.
Sous le péristyle, la porte grand 'ouverte
laisse voir, au delà d'un vestibule, la première
salle du Th usée pleine de modèles d'après l'an-
tique. La bibliothèque populaire est à droite
dans le vestibule. Chaque lecteur arrivant voit
les chefs-d'œuvre de Itert grec et peut se sentir
attiré par eux. <•
Le règlement affiché à >la. porte est forme*
« Les ivrognes {intoxicated) ne sont pas1 admis.
il n'est pas permis de fumer; ni de cracher, ni
de manger, ni de se chauffer aux cheminées.
On n'emporte pas.de livres et le bibliothécaire a
pouvoir discrétionnaire de refuser le livre qu'il
juge;ne pas convenir à l'âge du demandant. »
Je pousse la porte et me trouve dans la salle
des journaux; une autre est pour les livres et
les revues. Toutes deux sont pleines de lectEUrs:
le même monde, comme aspect, qu'on voit aux
docks de la ville, étendus, affalés le long des
murs, attendantle labeur de bête de somme qui
leur permettra de vivre. Je vois bien un ou-
vrier en bourgeron bleu qui sort certainement
de sa machine; mais la plupart me semblent
je puis me tromper, je ;connais les mirages de
viennent
mobilisés pendant les manœuvres navales
d'être nommés. Ce sont
capitaines
Les journaux sont fixés sur de hauts pupitres; ment du cuirassédedevaisseau
Les
sont là, et ceux des grandes villes voisines, Ire classe Isly, en essais à Brest, et Valéry, du cui-
Les capitaines de frégate Richard d'Abnoar,.déla-
tous il y a presse. Au canonnièrecuirassée
toujours de- 2e classe Eclaireur Schlumberger,
Je passe dans la salle des livres et des revues.
Les lieutenants de vaisseau Lecoulon, du torpil-
leur de haute mer Grondeur, et Lamy, du torpilleur
On sait que ces bâtiments sont destinés à rece-
les réservistes de la marine. Certains d'entre
tures, a décrit avec soin, dans le Génie civil,
l'usine électrique du Bazacle, à Toulouse. La
Garonne, en traversant cette ville, franchitdeux'
chutes, l'une de 2 m. 50, l'autre de 4 m. 59. II
est bien rare de trouver au milieu d'une grande
ville de telles forces motrices; les industries de
Toulouse exploitent depuis trois siècles la force
que donne la Garonne. En 1887, M. Maurice de
Chanteau, qui avait créé en 1885, à Bellegarde-
sous-Valserine, dans l'Ain, une des premières
usines de distribution d'énergie électrique éta-
blies en France, loua pour cinquante ans les
usines du Bazacle, de Toulouse, et entreprit
d'y établir une station électrique.
On choisit comme moteur hydraulique la tur-
bine Girard, et on établit quatre de ces turbines
développant 320 chevaux sur l'arbre de transmis-
sion. Les turbines donnent le mouvement à des
dynamos il a été nécessaire, à cause du carac-
tère souvent torrentiel de la Garonne, de ses
crues extraordinaires qui diminuent parfois
considérablement la hauteur utile de la chute,
de donner aux dynamos des machines à vapeur
commeauxiliaires. Cesmachines,installées entre
deux turbines, peuvent s'accoupler à l'une ou à
l'autre; elles peuvent aussi marcher seules. Il
y a, en ce moment, trois machines à vapeur,
une machine à détente et condensation de 320
chevaux et deux machines verticales de 250
chevaux-condensation.
Les dynamos sont du système Thury^à cbu-
savez qu'en Angleterre on n'a pas la supersti-
tion de l'encre et qu'il est loisible d'écrire ses té-
légrammes au crayon, sans que l'Empire bri-
tannique en soit moins ferme sur ses bases.
Le bulletin est remis à un autre gamin qui
va chfer^ner lé livre et le rapporte. ÏJeux
infants suffisent à tout le service apparent delà
bibliothèque. Point d'employé renfrogné ni de
bibliothécaire-majestueuxqui intimident, com-
me ailleurs, le pauv«re monde. En somme, c'est
le même système qu'à la grande bibliothèque
un. modèle entre toutes.– du British muséum.
'Pour la police des deux salles de lecture, un
simple gardien, comme dans les salles du mu-
sée, avec le même costume.
On ne donne qu'un volume à la fois. On n'écrit
pas, on ne -prend pas de notes on lit ou on re-
garde les gravures. Je vois dans beaucoup de
mains des magazines, des années de. journaux-
illustrés, un volume duPuneh.Le dernier nu-
méro des périodiques, de l'illustrationanglaise,
du Graphie, aussi bien que de tous les maga-
zines et de toutes les revues, est de même com-
muniqué, mais dans un cartonnage et à une
table spéciale où l'on est debout, avec, devant
soi, une grandepancarte, invitantà ne pas met-
tre ses coudes sur les pages.
Les lecteurs qui sont là, cherchent peut-être
à se distraire, encore plutôt qu'à s'instruire.
L'impression n'en est pas moins vive; au con-
traire. On sent que les organisateurs de cette
bibliothèque populaire. sont partis d'une can-
ception tr-ès haute de leurs devoirs 'envers les
déshérités. Les livres, les revues, les journaux
qu'on trouve là sont les mêmes que lit ou re-
çoit la bonne société anglaise. Dans les deux
salles tout est simple,mais parfaitement propre
et parfaitement tenu. Sur les murs sont accro-
chés de grands 4ableaux. Un d'eux, en belle
place, au centre, me frappe c'est un combat de
loups affamés. Sans qu'on l'ait voulu, sans
doute, le sujet fait penser, dans ce milieu où
plus d'un est venu peut-être tremper sa faim
parla lecture, et peut-être aussi chercher, dans
la dernière gazette, la nouvelleespérée, l'événe-
ment incertain, mais toujours attendu, qui mar-
quera l'auroredes revendications prochaines.
Les 'bateaux du Canadafont escale pour pren-
dre le dernier courrier d'Europe, au nord de
l'Irlande, dans la baie de Londonderry. Je re-
garde curieusementautour de nous, les coteaux
bien cultivés, avec des maisons de campagne
d'aimable apparence, et des fermes qui sem-
blent fort bien tenues. Le village voisin, Mo-
ville, où nous pouvons descendre quelques
heures, est propre, aisé et ne donne nullement
du moins au visiteur étranger l'idée
d'un peuple malheureux entre tous. Mais nous
sommes dans l'Ulster et ce n'est pas précisé-
ment ici que l'on peut juger l'Islande propre-
ment dite. Il est vrai que, grâce à des croise-
ments de race multipliés, nous ne sommes pas
davantage chez un peuple anglo-saxon pur. Cela
se sent de suite, rien qu'à voir descendre la
côte à fond de train ces petits chars-à-bancs
que le conducteur vous offre pour une prome-
nade, souriant, avec un bon mot et les airs les
plus engageants du monde. Dans ce coin perdu
je retrouve lés traits caractéristiques de l'Irlan-
dais, la bonne humeur, le goût des chevaux, la
musique le bateau de Londonderry, avec la
poste nous avait apporté un ménétrier et son
violon. Et pendant qu'on chargeait les ballots,
il a joué, dansé, plaisanté et fait parmi ces pas-
sagers anglais qu'il déteste probablement, une
abondante récolte de pièces blanches.
Et maintenant nous remontons le grand
fleuve à travers ce pays qui s'appela jadis Nou-
velle-France nous suivons ses rives bordées
d'habitations, dé scieries, de grands villages e
ses rives, qui ont gardé des deux siècles passés
tant de noms français, variés, curieux il y en
a pour tous les goûts Sainte-Anne-des-Monts,
le Saut-au-Cochon, les Mille-Vaches, Saint-
Philippe-de-Néris Port-au-Persilj, l'Anse-à-
,1,
Gilles, Château-Richer, en face de l'île d'Orléans
quelques heures..
avant d'arriver à Québec, où nous serons dans
Agréez, mon cher Directeur; etc.
: r,-
''
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-••g. poughet
-;
•'
•
X8B-
AFFAIRES MILITAIRES:
.-•: ARMÉE -j'-v [ -Mi
Modificationà la date de convocation des résëririsies.
Voici la note par laquelle le Journal officiel an-
nonce que les convocationsde réservistessont re-
tardées
Par modification aux' instructions antérieurement
données, la période de convocation que les réservistes
devaient accomplir du lundi 21 août au dimanche
17 septembre aura lieu .du mardi 5 septembre au lundi
2 octobre.
Les dispositions nouvelles qui sont la conséquence
de cette décision seront portées prochainement, par
voie d'affiches, à la connaissance des intéressés.
Les nouveauxrégiments de cavalerie. Le décret
portant création du 31e régiment de dragons et du
14e régiment de hussards vient d'être publié.
Ces nouveaux 'corps de troupe seront formés à cinq
escadrons dans les conditions suivantes Le 31e dra-
gons, par le prélèvement de vingt pelotons, sur dix
régiments de même subdivision d'arme, actuellement
existahts. Le 14° hussards, par le prélèvement de dix
pelotons, sur sept des régiments -de hussards et de dix
pelotons sur sept des régiments de chasseurs actuel-
lement existants. Les pelotons ainsi prélevés seront
désignés par voie de tirage au sort.
Les régiments de cavalerie qui auront fourni un ou
deux pelotons pour la formation des deux nouveaux
corps de troupe seront complétés dès. que les ressour-
ces le .permettront.
MARINE
Commandements tpow les manœiivres.
Ravel,1 Tau commande-
–Les offi-
croisière Turenne; Fortin, du
Flamme; Goez, du croiseur de
de la canonnière
-.
rant continu elles ont six pôles et développent,
à la vitesse de 380 tours, un courant de 150
volts et 700 ampères (ce qui donne 105 kilo-
*ats). Chaque turbine commande deux dyna-
mos le système de distribution est le système
à trois fils. Le tableau de distribution a une
partie affectée au réglage des machines dynamo
à turbine, et une partie d'où partent les fseders;
nous ayons emprunté ce mot pour désigner les
barres reliées par des câbles aux dynamos.Aux
extrémités de chaque feeder, il y a un interrup-
teur, un mesureur d'ampères et un coupe-cir-
cuit.
Les lampes les plus éloignées de l'usine sont à
2,300 mètreset la consommation se fait principa-
lement dans un rayon de 1,200 mètres; c'est ce
qui a fait adopter le système de distribution à
trois fils, avec conducteurs aériens, qui amènent
le courant à 125 volts, en certains points choisis,
sur un réseau fermé, également aérien, sur le-
quel se branchent les dérivations. Il y,actuel-
lement 8 conducteurs qui alimentent un réseau
de 21 kilomètres..
L'emploi de la lumière électrique s'est déve-
loppé dans de telles proportions que l'on a bien-
tôt épuisé les ressources premières de la station;
il fallait, ou établir de nouveaux moteurs à va-
peur, puisque l'eau n'était pas suffisante en
toute saison, ou employer des accumulateurs;
on s'est arrêté à ce dernierparti et on a utilisé
dans les postes d'accumulateurs un feeder qu'on
isole du réseau au moment où il est inutile. On
a trouvé ainsi une utilisation meilleure du maté-
riel on a pu augmenter le nombre des lampes
par l'emploi des accumulateurs sans rien ajou-
ter à ce matériel. Après l'établissement de la
station électrique, l'administration municipale
appliqua l'éclairage par lampes à arc aux prin-
cipalesartères de Toulouse, aux principaux mar-
chés et à divers bâtiments communaux.
M. Piette, qui a beaucoup écrit sur l'époque
quaternaire, nous envoie une lettre intéres-
sante à propos de « la conquête du monde vé-
gétal » de M. L. Bourdeau. Ce dernier attribue
aux Phéniciens, aux Grecs et aux Romains la
propagation dans tout le bassin méditerranéen
de la plupart de nos arbres. M. Piette ne pense
:
mobilisés à Brest, concourront spécialement à la la candidature ultra-socialiste du citoyen tratàen chandisea. diverses .qui, dans, une réunion tenue
défense de "Cherbourg pendant les manœuvres. Pemjean. hier, avaient voté là tnise eh 'grève, sont revenus
Les .bâtimentsmobilisés à Toulon: Fusée, Mitraille
et Gironde, soutiendront l'escadre de réserve de la
La lutte sera très vive aussi dans le .25 arrondis- ce matin sur cette décision et ont manifesté inten-
Méditerranée.Le Magenta parait devoir servir sim-
sement, où les candidats seront nombreux le dé- tion de,reprendre du travail. Huit cents
:puté sortant, M. Clapot, un ou deux socialistes, un ont été embauchés. Les charbonniers d'entre eux
plement à l'instruction des réservistes. rallié, dont on ignore le nom, un républicain mo- seuls la grève. continuent.
déré, M. de Leiris, ancien concurrent de M. Clapot,
Marine allemande. Les nouveaux chantiers On nous télégraphiede Bordeaux
SSchictiau à Danzig viennent de lancer pour le
et un libéral, M. Ulysse Pila, le grand" négociant
lyonnais dont le nom reste attaché à la colonisation
=a
Les ouvriers carriers des communes de Fronte-
•
compte du gouvernement allemandle croiseur-cor- de l'Indo-Chine. nac, Cessac, Lugasson et Jugazan (canton de Tar-
Lutte également très vive dans Te ^'arrondisse- gon) viennent de se mettre en grève
plus de 4,000 tonneaux de déplacement inscrit sur ment, où M. Guillaumou aura pour concurrent M. des patrons de leur accorder une augmentation. sur le refus
la liste de la flotte allemande; les autres sont la
Kaiserm-Augusia,V Irène et la Prinzess-Wilhelm.
Navarin, conseiller général, qui fait campagne de-
puis longtemps un rallié se présentera aussi.
Le Gesion a deux hélices et devra atteindre 20
nœuds de vitesse. Son déplacement est de 5,000
Dans les autres circonscriptionsÇraix-Rousse,
Brotteaux et Guillotière, la lutte sera circonscrite AU JOUR LE JOUR
tonneaux, et sa protection est assurée par un pont entre des radicaux et des socialistes.
cuirassé d'une épaisseur de 76 millimètres. Sa co- M. Aynard n'aura peut-être pas de concurrent
partiments étanches et, à la
d'une ceinture de cellulose.
a de nombreux com-
que, munie d'un double fond,flottaison,
est entourée
l'Arbre-sle.
M. Lachize sera probablement remplacé à Tarare
par un autre socialiste.
--la bagarre du quartier Latin
LA SOIRÉE D'HIER
Son armement consiste en quatre canons Krupp Nous annoncions,hier, que la mort de M. An-
à tir rapide de 15 centimètres et de nombreuses pe- Saone-et-Loire. M. Plassard, directeur du Bon- toine
Nuger avait produit au quartier Latin une
tites pièces. Il a deux mâts militaires. Marché, dont nous avons annoncé la candidature vive émotion. Dès que le
dans la lre circonscription: de Màcon, aura -comme nu, le comité d'étudiants triste événement fut con-
qui avait organisé la ma-
concurrentradical le docteur Dubief, conseiller gé- nifestation contreM. le sénateur
Le vice-amiralPueeh est nommé commandant en Bérenger, se réunit
chef préfet maritime du 4e arrondissement, à Roche- néral de la Chapelle-de-Guinchay, directeur de l'asile au café de la Source, boulevard Saint-Michel, et ré-
des aliénés de Bron (Rhône).
fort, en remplacement du vice-amiral Franquet.
.CHRONIQUE XLECTÛRAI-E
Dans la 2° circonscription, on parle de M. Symian
comme concurrent radical de "M. de Lacrëtélle.
Élections municipales
digea l'appel suivant,qui fut immédiatementaffiché,
sur papier bordé de noir, dans tous les cafés du
quartier Latin:
Camarades,
,u ,c;n-
i .-,'si
•-
'Un jeune étudiant de vingt-deux ans,
- . , -•
-•
Antoine Nu-
•
.••
Les élections pour le remplacement de M. Blon- ger, a été assassiné, hier soir, par un agent de la po-'
'''
ÉLECTIONS SÉNATORIALES deàti, invalidé par le conseil dé préfecture, ont eu lice, alors qu'il était assis tranquillementdans un café/
,1.,
'Finistère/c'"
Y"
,T
"f.. du Fi-
Les délégué sônàtorïattx lieu hier, dans le quartier de la Chapelle. Nous Il convient de prendre des mesures pour organiser
nistère, au nombre de près de 400, se sont réunis, avons dit que M. BlondeatT avait été élu précédem- le jour de ses funérailles une imposànte manifestation,
hier, en congrès, à Châteaulih,dans le but d'arrê- ment par 1,474 voix contre "1,458 accordées à M. Ce soir, à neuf heures, réunion au gymnase Cesarij
ter leur choix sur l'un des candidats au siège de- Boil, conseiller sortant rue Victor-Cousin.
Fretay.
'•
l'amiral Voici comment se sont répartis les suffrages du
venu vacant par suite du décès de Halna A 9 heures une foule compacte était réunie place dé
,»
du scrutin d'hier '[''. la.Sorbonne et boulevard Saint-Michel. Tout à coup»
,+_.
A cette réunion, présidée par M. Astor, sénateur, Inscrits: 4,882 Votants 3,346
.»- un même cri éclate « Assassins assassins
rythmé sur l'air des Lampions M parce millier de.
assistaient MM. Hémon et Gourvil, députés. Les MM. Blondeau, broussiste.
quatre candidats en présence MM. Delobeau, maire
de Brest, Le Goff, maire de Morlaix, le contre-ami-
ral Reveillère et Glaizot, manufacturier, maire de
Landéda, ont successivement exposé leur pro-
Vallée.
Boll, républicain municipal. 1.188
Hesling
Divers i,
1.887 Elu. jeunes
ÎZQ
33
.9
de
5e
et
la
gens. Nous n'apercevons en tout, sur la place
Sorbonne,
arrondissement.
le cri: «
que deux gardiens de la paix du
Un cercle se forme autour d'eux,
Assassins !» redouble. Après avoir
gramme. fait bonne contenance pendant quelques minutes,
Afin d'éviter les divisions dans le parti républi- les deux agents quittent la place. La foule s'écarte
cain, MM. Le Goff'et Glaizot se sont désistés en fa- M. Bertrand, secrétaire rédacteur au Sénat, dont pour.les laisser passer, mais les suit jusqu'au coin
veur de M. Delobeau. L'amiral Reveillère a déclaré nous annoncionshier la candidature, a et6 élu, par de la rue Soufflet et de la rue Victor-Cousin, les
s'en remettre à la décision du congrès. 3,700 voix, conseiller municipal de Versailles, en poursuivant de ce cri poussé infatigablement et
Le vote, qui a eu lieu par bulletins fermés, a remplacement de M. Védrine, adjoint^ décédé.
donné les résultats suiv ants Nombre de votants, -°, Il y avait 5,000
353. Ont obtenu: MM. Delobeau, 319 voix; l'amiral
votants.. ••- sans relâche « Assassins assassins! »
Les manifestants s'engagent dans la rue Victor-
Cousin, se rendant au gymnase Çesari. Ils trouvent
Reveillère, 26; Glaizot, 6; Pierre Loti, 1. la porte fermée.
.M. Delobeau a été proclamécandidatrépublicain. islection au conseil générai '•' Après un instant d'hésitation, ce mot d'ordre cir-
Ardennes, canton de îlocroi il cule « A Bullier! » et l'on remonte le boulevard
Saint-Michel jusqu'à la célèbre salle de bal. Pendant
Elections législatives M. Lamy, républicain modéré.
M. Desplons, constitutionnel.- 1.146
1.153 voix tout le trajet, les cris ne cessent pas un instant.
P=AiRis. Voici des candidatures adoptées par di- II y a ballottage. Arrivés à la porte de Bullier, les manifestants s'y,
vers comités engouffrent. Mais les agents de service, d'abord
Le comité républicainde la 2e circonscriptiondu débordés,repoussent la foule et ferment vivement
5° arrondissement (quartiers du Val-de-Grâceet du
Jardin-des-Plantes), dans son assemblée générale, NOUVELLES DU JOUR la
ont
porte.
pu
Cent
pénétrer
à deux
dans
cents
la salle.
manifestants seulement
Les autres commen-
tenue le 30 juin, a décidé à l'unanimité de soutenir cent à crier «On ne danse pas on ne danse pas!
la candidature de M. Emile Trélat, député sortant, Les étudiants- voulaient que Bullier fermât en
aux prochainesélectionsgénérales. M. Terrier, ministre
Dans la 2° circonscription du 6e arrondissement, la distribution des récompenses aux ouvriers-élèves
du commerce, a présidé hier signe de deuil.
Un certain nombre d'entre eux montent sur les,
le comité républicainradical socialiste fait choix des cours professionnels créés par le syndicat géné- terrassements des travaux du, chemin de fer de
a ral des mécanicienset chauffeurs de France et d'Al- Sceaux, saisissent des pierres et des pavés, en bom.-»
de M. Vallet.
Dans la 2e circonscriptiondu 15e arrondissement, gérie. Dans un discours chaleureusement applaudi, bardent la porte de l'établissement et brisent la
réunion socialiste adopté la candidature de M. Terrier, faisant l'éloge des mécaniciens et chauf- partie supérieure de cette porte qui est vitrée. La
une a
M. Chauvière. feurs, s'est exprimé ainsi porte se rouvre un et certain nombre de personnes
Dansla3e circonscriptiondu 18° arrondissement, sortent. D'autres
Au-dessus et au delà de vos associations,il en est rent la route et referment la porte. veulent entrer lés agent leur baF-
le comité républicain radical socialiste de la Cha- une autre dont vous ne perdez jamais le souci et la ment Le bombarder
pelle présente aux électeurs la candidature de M. préoccupation. C'est ce vaste syndicat des esprits et des lampes
Gérault-Richard.
Les comités républicains des quartiers Saint-
des
se
âmes
réunissent
où tous
et qui
les intérêts
s'appelle
intellectuels-etmatériels
Patrie! neux le
recommence;
long
électriques
du mur,
les
qui
volent
globes
forment
des becs de gaz et
un cordon lumi-
presque tous en éclats
Le sang-froid et la résolution que les chauffeurs et La direction fait éteindre le gaz, l'orchestre s'arrête
;•'
Georges et Rochechouart se sont réunis, hier, dans mécaniciens apportent chaque jour à l'application ri- l'on fait évacuer la salle.
une dos salles de la mairie du 9e arrondissement goureuse de leur devoir prouvent qu'ils aiment leur et
L'un des directeurs nous explique qu'il eût éM
pour y procéder à l'organisation de
d'un comité unique tâche et qu'ils la comprennent.
tout disposé à ne pas ouvrir sa salle, ce soir, s'il
qui soutiendrala candidature M. Georges Ber- Un jour pourrait venir où, au lieu des voyageurs et
des produits qu'ils transportent,ils auraient à porter avait reçu à temps une demande des étudiants Í
ger, député sortant.
L'honorable député a développé son programme pour sa défense. De leur coup d'oail, de leur précision, et l'onnous
à la frontière tout ce que le pays contient de valide mais, dit-il, nous n'avons pas été prévenus^
devant un auditoire nombreux, qui l'a acclamé. vient nous sommer de renvoyer avant
leur rapidité, l'ordre lequel ils agiront l'heure public qui a payé pour danser jusqu'à
de de avec
Le bureau du comité est ainsi composé MM. milieu des difficultésdépendra la victoire ou la défaite. minuit".
C. Pra, président; Guilleminot, 0. Lami et Georges Or ils savent que, ce jour-là, ce serait la victoire ou la
au un
Fleury, vice-présidents Bailly et Bureau,, secré- mort. Quoi qu'il en soit, les étudiants, ayant obtenu sa-
taires.. tisfaction de ce côté, redescendent le boulevard
A la fin de la séance, M. Terrier remet les insi- Saint-Michelet. trouvant le pont barré, ils font le
Am. On assure que M. Germain, député de gnes de chevalier'de la Légion d'honneur à M. Ro- tour par le quai des Grands-Augustins, le pont
Trévoux, directeur du Crédit lyonnais, aurait comme guenaut, secrétaire général. Neuf et le quai des Orfèvres. Devant la préfec-
concurrent M. AlexandreBérard, conseillergénéral Il décerne ensuite vingt médailles à de vieux ture de police, dont les portes sont fermées, les
de l'Ain, substitut du procureur général à. Gre- chauffeurs et mécaniciens ayant accompli trente cris « Assassins assassins 1 » alternent avec ceux
noble. ans de service dans les divers réseaux de chemins de « Conspuez Lozé conspuez la rousse Démis-
do fer. sion » Deux réverbères devant le Palais de jus-
AUBE. Hier a été tenu, à Arcis-sur-Aube, un
congrès organisé par les conseillersgénéraux et les est décerné à M. Anse.
conseillers d'arrondissementrépublicains de l'arron-
•
Un prix offert par le président de la République tice sont brisés à coups de canne. Aucun agent ne
<• se montre et les manifestants arrivent place du
Châtelet.
dissement pour la désignation d'un candidat répu-
blicain devant se présenter en concurrence avec M.
Nous recevons la'lettre suivante •:
Paris, 3 juillet.
Un cocher veut fendre la foule et distribue des
coups de fouet aux manifestants. Deux d'entre eux
le comte Armand, député réactionnaire sortant. se jettent à la tête du cheval, qui vient buter contre
Le congrès a fait choix de M. Castellard, substi- Monsieur le directeur,
Monsieurle
L'article que le Temps du 1er juillet a consacré à la un réverbère et tombe. Quatre ou cinq agents arri-
tut à Paris, originaire de l'arrondissement et qui y séance
possède d'importantespropriétés. du consistoire du 30 juin appelle une rectifica- vent et réussissent à dégager l'automédôn.
tion que je vous prie de vouloir bien accueillir dans Les manifestants repassent le pont au Change et
M. Lesson, pharmacien Paris, dont nous avons votre plus prochain numéro. L'article dit que la pa- défilent de nouveau devant la préfecture
annoncé la candidature républicaine, a protesté roisse de l'Oratoire,tout en étant privée, par la décision en poussant les mêmes cris que la première fois.
contre cette décision du congrès:; il ,se présentera du consistoire, du pasteur titulaire qu'elle demandait, Un instant là porte de la -préfecture donnant sur lé
de police
donc devant les électeurs. va se trouver pourvue d'une place de pasteur auxiliaire boulevarddu Palais; s'entrebâille, mais il n'en sort
<•, qu'elle ne demandait pas du tout. Cela ferait supposer
Charente. M. Déroulède vient d'adresser la que la présentation de M. Elie Lacheret, comme pas- aucun agent.
Au coin de la .rue Saint-Séverin; un agent du
lettre suivante aux électeurs de la première circon- rable teur auxiliaire, était subordonnée à une solution favo-
de la candidature de M. Roberty; comme pasteur fîe arrondissement est entouré et l'on parle de lui
scription d'Angoulême: titulaire. Il n'en est rien. La présentation de M. Xache- faire un mauvais parti. Mais la majorité déclare;
.Chers amis, j'ai été appelé hier 'aU! Palais dé" justice, ret était une présentation ferme., indépendante du vote « Ce n'est pas lui ce sont les centrales
où j'ai déposé devant M. Atthalin et où j'ai moi-même sur le pasteur titulaire, et, ce qui le confirme, c'est laisse » Et on le
interrogé Norton. Je ne veux ni ne dois rien redire de que, après le vote négatif sur le pasteur titulaire, l'ap- tants reviennent aller sans lui faire aucun mal. Les manifes-
place la Sorbonne, là,
ce qui a été dit; mais voici ma résolutionbien réfléchie probation, par le consistoire, de la nomination de M. une sorte de meeting improvise, lin étudiantdans et
de
et bien arrêtée si, je le souhaite ardemment Lacheret, auxiliaire, a été votée, sauf un billet an-
et comme on me lecomme
rcomme
fait espérer, le procès Norton-Du- blanc, à l'unanimité des suffrages, par' un scrutin
cret a lieu avant les élections.
Si
au- nonce qu'un comité se tient en permanence au café
quel ont pris part les représentants de la paroisse de de la Source. Puis les manifestants se rendent da
la. lumière se fait pleine, .entière,éclatante, si n on l'Oratoire aussi bien que ceux des autres paroisses. nouveau rue soufflât, et montent jusqu'au poste de
seulement ma bonne foi, dont personne ne semble dou- Recevez, monsieur le directeur, l'assurance de mes la place du Panthéon, devant lequel ils continuent
de
ter, mais encore ma prudence et ma clairvoyance pa- sentiments distingués.
triotique sont nettement, indiscutablement établies, je
solliciterai une cinquième fois les suffrages de mes
dévoués électeurs charentais, heureux de pouvoir tou-
jours les .servir et lés représenter. Sinon, quelles que
'. Paris.
Louis VERNIS, pasteur,
Président du consistoire del'Eglise réformée
à crier. M. Lanet, commissaire de police, sort du
poste,
nifestants
tir du
ceint de son écharpe, s'avance vers les ma-
poste
et les invite à se retirer. Puis il fait sor-
25 agents qui déblayent la rue Soufflot
soient les conséquences de mon abstention et dussé-je président Nous accueillons bien volontiers la lettre de M. le sans incident. Alors la foule se disperse'd'elle-même
rester quatre ans en dehors de la politique, je ne po- du consistoire. Mais elle rectifie un point peu à
l'animation reste très grande sur le bou*
serai même pas ma candidature. Il ne s'agit pas en ef- que nous n'avions pas avancé. Nous n'avons pas levardpeu;
avec beaucoup d'autres, dans un piège habilement teur auxiliaire que la paroisse ne demandait pas, dite est terminée, r;
tendu: il s'agit de savoir si je suis ou non capable de encore moins que la majorité du consistoireavait eu
discerner la vérité de l'erreur, si ma passion pour la des dispositions malveillantes
France m'aveugle au lieu de m'éclairer, si, quand je cheret à l'égard de la paroisse de
parle, le pays doit me croire ou se méfier, si, en un
Nous
Sailit-Michel jusqu'à deux heures du matin,
fet de savoir si je serais excusableou nond'être 'tombé, dit que le consistoire a nommé à l'Oratoire un pas- mais à onze heures, la. manifestation proprement
rencontrons
.»!•>
en nommant M. La- M. Gustave Rouanet, conseiller municipal.
l'Oratoire. Nous
sur le
c'uii;-) • ;
boulevard'
''
Saint-Michel
Il nous
mot, je suis utile ou dangereux. avons seulement constaté une situation de fait que annonce qu'il a l'intention, non pas d'interpeller le
En politique comme en guerre, les bonnes intentions M. le président ne conteste pas, savoir qu'à l'Ora- préfet de police, puisque le conseil a cessé tous rap-
ne sont rien. C'est pourquoi ma rentrée en campagne toire est créée par le fait une seconde place de pas- ports avec la préfecture, mais-de demander, à la
ou ma retraite dépend de prochains débats qui vont tpur auxiliaire dont la paroisse n'éprouvait pas le séance do demain après-midi, que les obsèques de
avoir lieu devant la cour d'assises. Jusque-là, je me
tiendrai en dehors de tout, ne répondantpas plus aux besoin
cordiales instances des uns qu'aux inutiles .provoca-
tions des autres. Je n'ai pas pris cette Tésolution sans
peine, mais je ne l'ai pas prise non plus sans réflexion.
place de
et devra supporter la charge; tandis que la M. Antoine Nuger soient faites, aux frais de la
pasteur titulaire reste non pourvue.
Voici le relevé des opérations de la Caisse d'épar-
Ville, • .:•
Une souscriptionest ouverte parmi les étudiants
à l'effet d'acheter une couronne.
le docteur Vibert, médecin légiste, est chargé
Amitiés.
.•••' DÉROULÈDE. gnedeParis, dudimanche25 juiaau samedi 1er juil- deM. l'autopsie de M. Nuger, qui sera faite dan8-Fâni4
let phithéâtre de l'hôpital de la Charité. > • ">
GIRONDE. M. Rayna'l, ancien ministre, député Versementsjreçus ,de.6T799.djépûsaiits,dont48?nou-
sortant de la 4° circonscriptiondé Bordeaux, a pour veaux, 1,208,766 francs. LA FAMILLE JDE M. ANTOINE N.ÙGER. r?;
concurrent conservateur M. Benon. Remboursements :à4,î36 déposants, dont 387 pour
solde, 1,077,398 fr. 36.
M. Nuger père, qui est gérant de l'Union ca.thors
de fabrication de vêtements ecclésias-
• Isère. Dans les deux circonscriptionsdevienne, Rentes achetées à la demande des déposants pour tiques société lique,
Clermont-Perrànd, recevait, hier matin, à.
MM. Jouffroy et Lombard se représentent. s un capital de 36,991 fr..80. huit
à
heures, un télégramme de son neveu, M. Boycrj
M. Lombard aura pour concurrent M. Plissonier,- employé de
municipal commerce chez MM. Lamy, Duncas et'
libéral, conseiller de Beaurepaire.
Nièvre. Le congrès républicain de la 2° cir- claré lycée
conscription de Nevers a désigné comme candidat
national.
:Par décret le collège de Beauvais (Oise) «st -é&î Cie, rue Croix-des-Petits-Champs. lui annonçant
que son fils était gravement malade. M. Boyer ac-
-] compagnaitr M. Nuger au café d'Hàrcourt, avee
àla députation M. Eugène Raiga, rédacteur à la
Justice, par 78 voix contre à M. 58 Frebeault.
'- ••• LES GRÈVES- '* - M.
temps,
Cousinet,
M.
representant.de commerce. En môma
Boyer, dont le père est marchand-tait.
Rhône. Notre correspondant de Lyon nous en- la
voie quelques renseignements sur la
torale.
Dans le 1er arrondissement, M.
comme concurrent un radical socialiste, M. Méra,
situation
Burdeau
élec-
aura.
décidé
d'hUÎ. '(.
Le maire de Besançon ayant refusé dé rapporter leur également à Clermont-Ferrand,télégraphiait 4
taxe officielle sur la viande, les bouchers ont sa famille qu'Antoine Nuger était décédé et il la
jjue les boucheries seraient fermées aujour- priait de préparer M. Nuyr père à la triste nou-
,'=
On nous télégraphie «e matin aeSaint-Nàzairer
velle.
M. et Mme' Nuger'1 et
-.••
leur Beau
prirent le train de Paris ils sont arrivés à cinq
;•
•••
-frère, M.
>' '•
Boyer,'
conseiller général, et comme concurrent rallié Une certaine détenté :se produit dans les esprits heures du matin à la gare de Lyon, où ils étaient'
M. Chavent, conseiller municipal. Signalons encore des grévistes. Les ouvriers décliargeurs de mar- attendus par MM. Boyer fils, Cousinetet Guinet, >
pas que certains du moins de ces arbres man- D'où viennent les propriétés bienfaisantes de sinfection est toujours nécessaire, le choléra, la
quassent à l'époque quaternaire ni même ter- l'eucalyptus? Cet arbre, de la famille des myr- diphtérie, la variole, la fièvre jaune; 2° celles
tiaire dans notre Gaule. Il cite le noyer à l'é- tacées, est originaire de la Tasmanie et de l'Aus- dans lesquelles la nécessité de la désinfection,
poque pliocène, dit-il, il y en avait plusieurs tralie du Sud. Il y a été découvert en 1792 par est subordonnée à des circonstances particuliè-
espèces sur la terre de France on a trouvé no- Labillardière qui l'employa pour, dessécher les res et variables; 3° celles dont la prophylaxie ne
tamment dans la molasse de Saint-Fons (Isère) lieux marécageux.. réclame que des précautions très simples, qui
une juglandia très voisine de notre noyer or- Des voyageurs ayant remarqué que, dans les ne méritent pas le nom de désinfection.
dinaire. régions où existait une forêt d'eucalyptus glo- La ligne de démarcation entre ces trois clas-
« Nous avons, écrit M. Piette, très peu de do- bulus, la fièvre intermittente avait disparu, on ses est parfois difficile à tracer. Sur certaines
cuments sur la flore quaternaire nous savons planta ce végétal dans des foyers paludéens, et maladies, nul doute possible, le choléra, par
cependant que les tufs de Moret, près de Paris, le succès vint couronner l'entreprise. exemple; cette maladie a tué plus de 250,000 per-
renferment des débris de figuier, de laurier. Nous savons aujourd'hui que c'est par les sonnes dans l'Inde de 1870 à 1888 à Calcutta,
Le climat, qui permettait à ces arbres de végé- émanations odorantes de ses feuilles que l'eu- elle tue encore chaque année environ 1,800 per-
ter, n'était pas assez inclément pour empêcher calyptus contribue à faire disparaître le miasme sonnes de l'Inde, le fléau se porte dans certains
le noyer de se reproduire sur notre sol. paludéen. foyers préférés il se concentre à la Mecque,
» A la fin de la période quaternaire primitive,
Cloëz, en 1878, dans une note envoyée à l'A- s'y renforce par l'accumulation des pèlerins,
à cette époque de transition qui sépara l'âge du cadémie des sciences, signale, dans l'essence prend de là le chemin de l'Egypte, de la Perse,
renne de celui de la pierre polie, le noyer vivait d'eucalyptus,deux corps, l'un qu'il nomme eu- de l'Asie-Mineure, de la Russie, de Constanti-
dans l'Ariège. J'ai trouvé des noix dans la cou- Colyptol l'autre, engendré par des réactifs chi- nople, plus vite aujourd'hui qu'autrefois, par
che à galets coloriés, sur la rive gauche de miques, auquel il donne le nom d'eucalyptène. suite de la rapidité croissante des communica-
l'Arise, sous l'abri de l'immense voûte de la
grotte du Mas-d'Azil. Elles étaient petites et le
En faisant agir l'acide chlorhydrique sur l'es-
sence pure d'eucalyptus, MM. le docteur La-
tions. Il est probable que la désinfection qui se
fait maintenant avec méthodesur certains points
bois de leurs coquilles était dur et épais. fage et Anthoine ont isolé un corps cristallisé, où arrive le choléraet sur les navires qui le por-
» Dans l'assise à escargots qui la recouvre et
qu'ils ont reconnu être du bichlorhydrate d'eu- tent aura pour l'Europe les plus heureuses con-
qui correspond aux kjœkenmœddings, il y a calyptène. Ils ont proposé, pour faciliter la séquences. En 1892, M. Gibert est convaincu que
aussi des noix elles sont plus grosses que prescription, de l'appeler eucalyptéol. la désinfection a triomphé de l'épidémie qiti
celles de la couche précédente; le bois de leur M. Edouard Lully nous donne aujourd'hui menaçait de se constituer au Havre.
coquille est moins épais. une étude expérimentale et clinique sur ce pro- La fièvre typhoïde doit-elle être rangée parmi
» Enfin, dans cette même grotte, l'assise qui
duit cristallisé tiré de l'essence d'eucalyptus et les maladies pour lesquelles la désinfection est
contient des haches polies renferme aussi des sur ses applications au traitement des maladies obligatoire? A Berlin, après quelques hésita-
noix qui me paraissent semblables à celles de respiratoires (bronchite, tuberculose) et des tions, on l'a estimé. M. Arnould a beaucoup
notre noyer ordinaire ». affections septiques. Cette étude mérite toute écrit sur cette maladie; il a fait, notamment, un,
Le prunier est-il indigène? la question est l'attention de ceux qui cherchent un remède à rapport sur l'épidémiede fièvretyphoïde en 1891
plus controversable. Le merisierou cerisier sau- ces maladies tenaces qui font de si grands ra- sur les troupes de Landrecies, Maubeuge et
vage, d'où sont dérivées nos variétés de cerises vages et qui augmentent, pour une très grande Avesnes. On discute encore aujourd'hui la ques-
est indigène dans nos forêts. L'orge a été con- part le chiffre de la mortalité humaine. Elle a tion de savoir si cette maladie se propage uni-
nue des hommes de l'âge du renne; on a trouvé paru dans les publications relatives à la physio- quement par l'eau ou si elle se propage aussi
dans la grotte de Lourdes et sous les abris de logie expérimentale, appliquée à la thérapeu- par l'air. La question, et il n'y en a pas de plus
Bruniquet, des sculptures en ramure de renne tique publiées par la Société d'éditions scienti- grave, est longuement exposéedans le livre da
représentant des épis de cette céréale. Nous fiques. M. Arnould, avec toutes celles qui se rattachent
saisissons avec plaisir l'occasion de signaler aux maladies infectieuses. En somme, nous
aux géologues et à ceux qui étudient l'homme Les questions traitées par M. le docteur pouvons recommander son ouvrage si nourri et
préhistorique, les études de M. Piette sur la fa- Arnould dans la Désinfection publique, sont si plein de faits à tous les médecins, à tous les
meuse grotte du Mas-d'Azil. Il y a exploré un à d'une grande importance sociale. On peut, à ce hygiénistes, à tous ceux enfin qui ont charge de
•=
un les feuillets préhistoriquesqui retracent l'é- point de vue spécial et nouveau de la désinfec- sauvegarder la santé ou d'une famille ou d'una
volution de l'industrie humaineaux temps les
,plns nn~'ctt~
tion publique, diviser les maladies infectieuses
en trois classes: i° celtes dans lesquelles la dé- '•
cité.
- .-i- e. A- VERNIER*
 fcjneNuger.
ces deux derniers amis et le premier cousin d'An?

îf«r ee sont rendus tous les six, à sept heures et

à «.'hjftnital de la Charité, où ils ont été reçus
dans la direction d'un agent, un porte-allumettes
qui s'est brisé en deux morceaux en tombant terre.
Ces débris ont été ramassés par le gardien sur
qui l'objet avait été lancé et qui n'a pas été atteint.
temps une jeunesse martiale est venue en rangs pres-
sés faire un rempart plus solide au drapeau trieolore,
et, sans rien abdiquer de ses souvenirs et de ses re-
grets, la France républicaine, laborieuse et pacifique,
Méditerranée. Mer belle à Marseille et à
très belle à Nice..
Corse. Mer belle aux îles Sanguinaire*. J
Variations atmosphériques du 3 juillet:
SicM»

païïe'directeur-. Il* ont été admisà corps,
est toujours dans' f amphithéâtre.
qui
M.et Mme Nuger, dofft JeA» chagrurost profond
sont ensuite allés au domicile leur fils 4, rue de
laJussicnne, pendant que MM. B<7?er fils et Cou-
café
sinet, qui se trouvaient avec Antoine Nuger au chez
se rendaient,
d'Harcourt, lors de l'accident,police du quartier u6
M. Lejeunej commissaire de
ia Sorbonne. Celui-ci reçut leur déposition et les
accompagna à la préfecture de police.
CHEZ M. LOZÉ. LES TÉMOIGNAGES
Nous avons vu, à leur sortie de la préfecture de
police, MM. Boyer et Cousinet qui nous ont raconté
leur entrevue avec M. Lozé, ainsi qu'il suit
«M. Lozé nous a exprimé ses regretsdelamort dé
notre ami et il nous a demandé de lui faire le récit
circonstanciéde ce triste événement.Nous lui avons
donc renouvelé la déposition que nous venions de
faire à M. Lejeune, commissaire de police, et que
nous avons signée tous les deux.
» Les récits des journaux, vrais dans
leur fond,
contiennent quelques détails inexacts. Nous étions
1
d'cux^le jeune Blairzy, est mort dans la nuit au
milieu d'atroces souffrances.; trois, autres sont à
toute extrémité.
La population est consternée.
Lé budget dès beaux-arts
La ChamDre achève sans discussion le budget de
l'instruction publique et passe aubudgetdesbeaux-
arts.
Sur le chapitre 18 (théâtres nationaux) M. Raî-
..:
voir le Ils ont été remis au préfet de police. a senti renaîtreet .grandir sa, conflaaefi en sa. force et BABOHàTBB
sa foi en de plus justes destinées. lOUtL HEURES THERMOMBTRSr
INFORMATIONS DIVERSES berti demande 50,000 francs pour encourager les
Les papiers de M. Millevoye Après ce discours très applaudi, les troupes ont Lundi »h.
8 h. matin 2t »/» au-dessus "66«"» »/» théâtres de musique dans les départements. La
Hier a eu lieu à la salle Wagram la fête annuelle or- France forme à grands frais des musiciens et, ne
défilé devant la tombe aux sons de la musique du »/» 23 766mm »/»
M. Atthalin, juge d'instruction, accompagné de 119e d'infanterie jouant la marche de Sambre-et-
]2 h. 26 »/» 766mm »/» ganisée par le comité de direction du patronage des leur donne pas le moyen de se faire jouer.
apprentis du dix-septième arrondissement. L'affluence Frank ne l'a été qu'après sa mort Il faut réagir
•- 2 h. soir 28»/» •/» 766mm
son greffier M. Thérouanneet de M. Clément, com- Meuse. Ce défilé exécuté dans l'étroite allée du cime- était grande. M. de Heredia présidait. Il a prononcé un contre la centralisation dont le rouleau de ferapassé
missaire aux délégationsjudiciaires, suivi lui-même tière où les cavaliers ne pouvaient passer qu'un à un La rosière d'Enghien, Mlle GabrielleEtienne, discours applaudi et a annoncé qu'il était candidat aux surla France.
de ses deux secrétaires, s'est transporté,hier matin, a été forcément très irrégulier. Les soldats, partis à âgée de vingt ans, a été couronnée hier. Elle est la élections législatives dans la première circonscription Il faut coloniser la province. L'orateur termine en
â huit heures, au numéro 83 du faubourg Saint-
Honoré pour procéder à l'enlèvement des scellés
apposés sur les bureaux de M. de Cesti. Les magis-
une heure de l'après-midi de leur quartier, en pleine fille aînée d'une famille de jardiniers composée de
chaleur, paraissaient d'ailleurs vaincus par la fati- quatorze enfants, dont neuf encore vivants. Après boulangiste, qui, aux dernières élections, ne l'a em-
gue la régularité de leur tenue et de leur allure en une cérémonie à l'église d'Enghien, Mlle Gabrielle porté que de 300 voix sur M. de Heredia.
souffraitvisiblement. Une trentaine d'hommes des Etienne a reçu une somme de 1..800 francs et diffé-
des beaux-arts.
du dix-septième arrondissement contre M. Le Senne, faisant appel à la bonne grâce du jeune mirilstre
M. Poincaré constate q.u,ron lui demande sa bonne
trats ont opéré une perquisition minutieuse dans grâce et 50,000 francs. Sa bonne grâce est toute
les papiers, les dossiers, ^es livres et là correspon- deux régiments étaient d'ailleurs tombés dans les rents cadeaux. On se souvient que M. Moïse Schuhl, grand-rab- prête, mais il n'a pas les 50,000 francs. Il ne peut
dance personnellede M. de Cesti. Cette perquisition, Châtillon, victimes commencement d'in- Vesoul, s'étant jugé diffamé par la Libre Parole,
qui a duré jusqu'à midi et demi pour être reprise à
deux heures et s'est terminée à sept heures du soir,
rues de de
solation. Les ambulanciers des régiments les ra-
bin de
t– A la suite d'une altercation dans laquelle M. avait porté l'affaire en police correctionnelle.
massaient et les portaient dans les voitures régi- Sohège, l'amateur d'escrime bien connu, avait été teurs de la diffamation furent, entre autres, condamnés
Les au-
promettre qu'une étude.
L'amendement nr'est pas adopté. '''•'
n'a amené aucune découverte nouvelle. Les magis- mentaires aidés des habitants assez péniblement provoqué par un de ses anciens amis, M. Georges à 400 francs de dommages intérêts. Le budget des cultes
Le surplus du budget dés beaux-artset, le budget
Ducret-Norton.
M. Viette à Brive
r..
trats se sont retirés sans avoir saisi le moindre do-
cument se rattachant de près où dô'lôîh à raflai™
•-
impressionnés par ce spectacle.

%e touchante manifestationpatriotique a eu lieu,

hier, au monument du Mobile, à la Maison-Brûlée,
près de Rouen.
Legrand, une rencontre avait été décidée entre ces
messieurs. Les témoins étaient, pour M. Sohège,
MM. le vicomte Antoine de Contades et le comte de
Dion, et pour M. Legrand MM. Alfonso de Aldama
et le marquis de Billancourt. Le duel a eu lieu dans
l'île de la Grande-Jatte. Les reprises ont été nom-
M. le grand-rabbin Schuhl ayant transmis cette
somme avec prière de la répartir entre diverses
œuvres de. charité -au grand-rabbinde France, celui-
ci vient d'en attribuer la moitié (200: francs) à l'Œuvre
du sauvetage de l'enfance, présidée par M. Jules Si-
mon, et l'autre moitié à l'œuvre de la Pouponnière.
des cultes passent sans encombre et la 'séance esÇ
levée à midi,

TRIBXraiLUX
•• ;• .
assis avec Nuger, non à la terrasse, mais à l'inté- M. Viette a inauguré, nier, la ligne de TBrive à Plus de 6,000 personnes se pressaient au pied de breuses M. Georges Legrand s'était adonné,
rieur du café, à la première tahle située tout auprès Limoges, par Uzercne. ce monument, récemment restauré parsoldatsles soins de comme son adversaire, à l'exercice de l'escrime de- La commission du conseil municipal de Chinon a
et dans l'axe de la porte qui ouvra sur le boulevard Un banquet a été offert à midi, à Brivê. l'Etat, et qui recouvre lés restes des fran- puis de longues années et attaquait avee impétuo- décidé que. l'inaugurationsolennelle de la statue éques-
Saint-Michel. Au moment de la charge des agents çais, mobiles de la Seine-Inférieure et mobiles de sité. Mais au premier engagement, M. Sohège, par tre de Jeanne d'Arc, de Jules Roulleau,. aura lier le di- Tué à coups de 'baïonnette. notre cor-
Notre programme républicain, a dit M. Viette dans respondant du Puy
sur. la terrasse, nous entendons une glace de la fe- le discours qu'il a prononcé au dessert, comporte l'Ardèche, tombés dans les combats qui eurent lieu
un doublé dessus, toucha son adversaire à la poi- manche 30 juillet.
nêtre au coin du boulevard Saint-Michel et de la deux parties la première, du 30 décembre au 4 janvier autour; de la position trine. M. Legrand voulut continuer il se fatiguait Les fiâtes durerontdieux ou trois jours. :'•- Les assassins de Joseph Ouillonj- le jeune soldat
qui est aussi la plus facile, du 86° de ligne, tué à coups de baïonnette dans îeg
place delà Sorbonne voLer en éclats., Nous nous le- consiste à modifierlégislativement institutions; la de la Maison-Brûléeet de Moulineau; beaucoup. Enfin M. Sohège mit fin au combat en
cette direction.C'est deuxième, qui est de beaucoup la les
vons, les régards'tournés dansprésentait La manifestation était organisée par les anciens circonstances que l'on sait, viennent d'être con-
donc le côté droit que Nuger
vard Saint-MicheL A ce moment nous avons vu un pays qui n'a pas été impunément soumis pendant des
plus difficile, con-
au- boule- siste à'modiflèr les idées et les mœurs politiques de ce militaires d'Elteuf et parla Liguepatriotiquerouen-
naise.
touchant son adversaire par un coup droit précédé
d'un battement. Lrépée, entrant dans la joue droite,
près du nez et au-dessous de l'œil, a pénétré pro-
Chambre des Députés"' damnés André Dominique. à, dix ans de travaux
forcés; Théodore Lafont, à six ans de réclusion, et
agent, sur le trottoir du boulevard, se baisser, ra- siècles au régime du pouvoir,personnel et en a. cons Deux députés de l'Ardèche, MM, de.Montgolfier Claude Dominique, à dix-huit mois de prison.
fondément la violence du coup fut telle que le
Masser un porte-allumettes,ètlelaiicer' sur nous. et Gallix, anciens officiers des francs-tireurs, y as- blessé, pirouettant sur lui-même, tomba entre les SÉANCE OU LUNDLMA.TÏN 3 tttii t pT Pai'ents indignes. DeMiiotre correspondant{
Nuger reçut le projectile à la tempe droite et tomba servé de vivaces préjugés.
Aujourd'hui, deux adversaires sont en lutte le sistaient, ainsi que M. Goujon, député d'Elbeuf, M. bras de M. Aldama, qui s'était précipité pour le re-
fr,
du Mans
entre la table et une chaise. La contusion que Ton. culte des hommes Thorel, député de Louviers,'M. Cauron, secrétaire cevoir. Cependant, l'état de M. Legrand n'inspire C'est M. Casimir-Périer qui préside;
nécessaires, vieilles superstitions Les bancs de la gauche, et du centre sont garnis- Le tribunal correctionnel de Saint-Calais vient de
a observée à la base du crâne derrière l'oreille gau- qui viennent de la monarchie, et l'influencedominante général de la préfecture, M. Leteurtre, maire de pas de sérieuses; inquiétudes,- Le soir même du Très peu da députés à droite. condamnerle nommé; Bovrisse, marchand ambu-
che a été produite non parle porte-allumettes,mais des principes, qui est l'essence même de la Répu- Rouen, M. Nivert, maire d'Elbeuf, de nombreux of- combat, il a pu sortir et aller dîner à son cercle. mois do prison; et la fille Petel, sa
par le choc de la tête contre le sol ou les
tre la chaise. Tels sont exactement
peut-être con-
détails de blique.
Si vous voulez conserver la liberté, si vous voulez
l'événement; et ils prouvent que le projectile ne perfectionner
ciers et une foule de sociétés, parmi lesquelles la
Société des Alsaciens-Lorrains.
Des discours ont été prononcés par MM. Goujon,
Des voleurs, encore inconnus, se sont intro-
duits, hier, pendant l'absence Sie M. Goldschmidt,
budget. ;-
L'ordre du jour appelle; la. suite de la, discussiondu lant, à dix-huit
lié tradget de l'Imprimerie nationale'
y -c~. f maîtresse,
provoqué par
à huit mois delà même peine, pour avoir
leurs mauvais traitements la mort

•
pouvait être lancé de l'intérieur du café. les institutions, il faut ne plus reconnaî- député d'Elbeuf, Gallix, député de l'Ardèche, Cau- dans l'appartementqu'il occupe au rond-point des d'un bébé de trois ans que la fille Petel avait eu
» M. Lozé a insisté sur le point de savoir si le
porte-allumettes ne pouvait venir de l'intérieur ¡
nous lui avons répété que c'était impossible.
» Nous avons alors attendu quelques instantsl'ar-
rivée de M. Feras, étudiant en médecine, qui a été
tre
qu'il
poste
sans
les
d'hommes
n'y
de
nécessaires, il faut proclamer hautement
a pas d'hommes nécessaires. Dans chaque
l'Etat, tout fonctionnaire peut disparaître
inconvénient.
idoles.
Il faut renverserles pavois, briser
.:
ron, Leteurtre et
xial." *t, î par
le colonel Tulle, du 21" territo-

La mort du duc d'Uzès

•
•-•^ '•
Champs-Elysées.La presque totalité des meubles
de l'appartement à <èté fracturée jet les tiroirs vidés.
Les malfaiteurs se sont emparés de bijoux.
La concierge de la maison en ouvrant la porte
de l'appartement s'aperçut du vol et télégraphiaà.
Le président rappelle que, par suite de l'absence d'un premier amant.
du qiwrum, au premier tour de scrutin de samedi, il
y a lieu à un second tour de scrutin sur le chapitre
ïeP de l'Imprimerie nationale. Il insiste pour que ce
second tour de scrutin ait lieu à la tribune..
La Chambre décide que le scrutin aura lieu dana j Pïngot
LIBRAIRIE
Moi'
témoin du fait, et que le préfet avait envoyé cher-
cher. M. Féras n'était pas à son domicile.
Le ministre, parlant ensuite des conseils à donner
aux électeurs, s'est exprimé en ces termes
Un service funèbre sera célébré, vendredi pro-
chain, à dix heures et-demie, à. Saint-Philippe-du-
M. Goldschmidt qui est aussitôt arrivé.
A l'un de nos collaborateurs qui s'est rendu ce
la
elle
forme ordinaire. Et, à l'unanimité de4t74voix»
adopte le 10r chapitre de. ^Imprimerie,nationale.
&
Nous sommes alors descendus dans la cour, où Rouley en la mémoire du duc d'Uzès. matin aux Champs-Elysées, M. Goldschmidta ré-
» Il est une méthode infaillible pour éviter de faire Mme d'Uzès a reçu de nombreux télégrammes de (Dépenses fixes d'administration (personnel), 17&,QQ&
le préfet a fait aligner devant nous tous les agents pondu «Le vol dont j'ai été victime est insigni- francs.) L'auteur disions-nous dans la1 Vie tmlitaxre ~i&
fausseroute
des brigades centrales qui ontpris part à la bagarre. doit tout d'abord dans les élections. Un collège électoral condoléances. Voicicelui que luia adressé le comte fiant; les voleurs, en effet, ne m'Ont déroba que des lundi, est un lieutenant d'artillerie qui, sous' ïe

.
se consulter lui-même, se demander de Paris. lechapitre 2 (Dépenses fixes d'exploitation
Sur
Nous n'avons pas reconnu l'agent qui a lancé le bijoux,valant quelques milliers de fran.es»,». ^personnel), 102,70® francs),, M. Paulin Méry vou- pseudonyme d'Art Roë, a écrit le lournal d'un offi-
porte-allumettes. ce qu'il veut, s'ausculter en quelque sorte et formuler
son programme. Il doit choisir ensuite pour son man- Comtesse de Paris et moi apprenons avec peine pro- drait voir le gouvernement s^expMquer sur les cier d'artillerie. Art Roë a décrit d'une façon péné-
» Nous avons été alors au café d'Harcourt, avec On télégraphie de Rouen
améliorationsqu'il avait promis de réaliser dans le trante: et poignante la vie intime des humbles dp
''•
dataire homme qui fonde le malheur affreux qui vous frappe. Nous nous
MM. Gaillot, chef de la police municipale, et Le- un connu, non seulement accepte associons de tout cœur à votre douleur maternelle et Vendredi, à Saint-Eloi-de-Fourques, la femme fonctionnement de- cette administration. Il faut aug- mêtien militaire. Montrer au public la vie militaire
jeune, commissaire de police, et devant ces mes- son programme, mais qui soit en conformité d'opinion
avec les commettants qui l'ont rédigé. Pourriez-vous demandons à Dieu de vous soutenir dans cette si Gastine, âgée de trente-quatre ans; a été tuée d'un menter les appointements des garçons de service, d'à présent; poser devant la, conscience d'un jeune
sieurs nous avons reconstitué la scène, telle que à cruelle épreuve. coup de fusil dans les rems pendant la nuit. et, par contre, ne pas mettre à la charge de la caisse; officier les délicats problèmes que suscite l'exercice
accorder votre confiance un homme qui accepterait
nous l'avions décrite. » > ;-••; de défendre vos opinions, si elles n'étaient pas les PHILIPPE, COMTE DE PARIS. Le parquet de Bernay fait une enquête. des retraites des ouvriers les retraites des direc»- du commandement marquer l'action de l'officier
Le duc d'Orléans a, de son côté, envoyé la dé- dentelle. Le man de la victime assure que la mort est acci- teurs qui ne passent, le plus souvent, que quelques sur le soldat, la réaction du soldat sur l'officier;
M. Lejeune, commissaire de police du quartier de siennes? '• Il explique qu'étant allé à la il enten- la tête l'Imprimerie nationale. cette de l'officier
ta Sorbonne, a; reçu, sur la manière dont M. Nurger Le peuple a une conception sommaire et précise, une pêche suivante cave années à de appuyer sur personne comme sur
a été frappé, une dépositiondeM. Feras, étudiant vision très nette de. la politique. Il n'entend rien à. la dit une détonation. Il accourut et trouva sa femme L'orateur se plaint aussi que certaines imprégj- Taxe de l'ouvrage: tel est le but qu'a poursuivi
en Plus que personne, je prends part à votre vive dou- morte. Près d'elle était un fouet.- Selon lui, elle aura sions de l'Etat échappent à l'Imprimerie nationale. I¡. l'auteur. Il faut lire ce livre pour y voir, dans un
médecine. diplomatie ni à la tactique parlementaire. Il veut qu'on
M. Feras a vu un agent, délai" brigade centrale, suive le droit chemin.. 11 faut donc éviter tout ce qui
jsetit, brun, à la moustache cirée, saisir un porté-» pourrait ressembler à une équivoque, tout ce qui vous..
leur. Je perds un ami que j'aimais de tout cœur. voulu décrocher le fouet pour chasser un chat et Il signale enfim une divergence entre le nombre des, raccourci ingénieux, la grandie, oeuvre morale ac-
J'envoie ma douloureuse sympathie tout autour de aura fait tomber le fusil chargé accroché, auprès du. correcteurs réellement employés
r' P y et celui des cor- complie par l'armée, BergerrLevrault et Cié, édi-

•
allumettes sur une table de la terrasse de la brasse- pourrait l'induire en erreur, car, une fois trompé, il fouet, et le coup sera parti. recteurs portes au budget. teurs, 5,, rue des Beaux-Arts (3 fr. '50). '
Les voisins disent que la mésintelligence régnait
rie dTIaf court et le Tancer sur M. Nuger en disant
«Tiens, voilà pour toi! » Puis il se perdit dans la
s'éloignerait et ne reviendraitplus.
Il a pris l'habitude de se grouper autour d'un dra-
Cornélius; Herz dans le ménage Gastine.
Le garde des sceaux, M.. Guérin, lui donne satis-
faction sur. tin. premier point; il n'y a que les inx- Le beau roman rustique d'une si étrange saveur
foule, pendant que sa victime s'affaissait sur le sol. peau. Si vous placez ce drapeau en dehors du camp
M. Féras n'a pu noter le numéro de cet agent, mais républicain, le peuple ne saura plus où sont les siens.
.11 affirme qu'il le reconnaîtrait s'il était mis en sa Il perdra toute foi, toute confiance. Il sera atteint d'un
lI présence. irrémédiable scepticisme C'est le plus grand malheur
Le docteur Herz a passé une
plus faible aujourd'hui
Bournemouth, 2" juillet.
mauvaise
Le docteur Brunton est arrivé de Londres: il a
nuit. Il est vé
Des
que
expériences-faites
tions que raconte le
On mande
par
mari..
un armurier
-:N'<SE~e'~«sœeaeeSt~<~A. -j- nouvelé.
de Saint-Malo
ont -prou- pressions de la marine qui échappent à l'imprimerie
le fusil n'avait pu partir dans les condi- nationale le traité passé à cet égard par l'amiral que le Temps a publié en feuilleton,
Aube expire dans quatre ans
Quant à l'augmentation de traitement des hom-
et il ne sera pas re- Nine, par M.. P..
Lemerre.'
cchezLemerre.
ez
Vigné dJûçton,, vient
les Amours de
de paj-aâtre
|1
LES CONFRONTATIONS qui puisse nous arriver. eu une consultation avec le docteur Fraser. '}'
•–
Un
tamponnement s'est produit, hier, entre deux mes de service, elle représente 30,000 francs. La j Hetzel et Cie, libraires-éditeurs, 18, rue Jacph, PaTig,
I On~ vient de voir que MM. Cousinet et Boyer n'ont Puis le ministre est parti pour inaugurer la nou-
pas reconnu l'agent qui aurait tué M. Nuger. Voici velle ligne, longue de 99 kilomètres. Elle est à voie
dans -quelles circonstances cette confrontation s'est normale et sa construction a coûté par kilomètre La grève des eoekôrs %

-. •
trains de marchandises à la Fresnais. Deux con- Chambre veut-elle les voter? Il faut d'ailleurs se
ducteurs ont été grièvement blessés; l'un d'eux a demander si les hommes de service peuvent être
les deux jambes coupées. L'accident est attribué, payés plus que les employés. Quant à la caisse des
Sommaire du numéro 685 du lor juillet 1893, du
Magasin d'Kdneation et tte Récréation.
(Couronné par l'Académiefrançaise.)
P'tit Bonhomme, 2e partie (Leurs seigneuries), par

.
eu
produite. 600,000 francs. A la Compagnie l'Urbaine, on nous a déclaré, ce à un faux aiguillage. retraites de l'Imprimerie nationale, la question est Jules Verne. L'anneau de César (Au pays du feu),
f Les cinquante agentsont été alignés dans la cour, A chaque station, mais plus particulièrement à matin, que la grève était terminée, et toutes les extrêmement compliquée et ne peut être résolue Rambaud. Papa en voyage, par S. Gene-
'f en présence du préfet de polioe, de M. Gaillot et de Uzerche, les populations ont acclamé le ministre. voitures de la compagnie sorties. A la Compagnie On mande de Troyes le désire M. Paulin Méry.
P par Delmas
viève
A.
(3° partie), par Th. Bentzon. Le roi des

||
f MM. Cousinet et Boyer. Le préfet a tout d'abord
adjuré le coupable de se faire connaître, assurant de nombreux vins
qu'on arriverait bien à savoir son nom, puisque cer-
Quantité de bouquets lui
d'honneur.
ont
M. Viette est rentré cette nuit à Paris.
été offerts, ainsi que générale, la situation reste également
On peut évaluer le nombre des voitures sorties au-
très bonne, Deux jeunes gens se sontnoyés
sans cependant arriver à un résultat aussi décisif. d'hier, à Verrières, en se baignant dans la Seine.
dans l'après-midi
comme
ne
Le rapporteur, M. Labussière, fait observer qu'il Pampas, par André Valdès.
s'agit que de 5,000 francs. L'augmentation du
traitement de début des hommes de service n'en- l'on
Jacques, par
s'amuse, par
Dupin
A.
de Saint-André..
Gennevraye.
Hescomédias du petit

de Benett, Roux, Froelich, Geoffroy. «

|
Un château|-où.
taines personnes l'avaient vu. Aucun agent n'a sour- jourd'hui è 2,400 environ. Les anciens cochers con- On mande d'Angers trainerait celle du traitement de début des au- Dessins
Paris, H fr.; Provincei 16 fr. Union

.?it
I cillé. MM. Cousinet et Boyer les ont examinés les habille les nouveaux dès que pas Abonnements

.
tinuent à rentrer. On est

I
Châteauneuf-sur-Loire Dans l'après-midi d'hier, un terrible accident tres employés qui est plus élevé. La commission a
f nos après les autres et n'en ont reconnu aucun. Mais ` M. Viger à leur aptitude et leur bonne volonté ont pu être con- arrivé sur la Sarthe. M. Cosme, employé de com- accepté l'augmentation de 5,000 francs. Elle prie la 17 fr. ••
jk le «préfet a insisté encore. M. Viger, ministre de l'agriculture, a présidé, statées;
II est certain, a-t-il dit, qu'un gardien était près hier, la distribution des récompenses du comice,
•'• de l'arbre qui s'élève, à droite en regardant la porte agricole de Châteauneuf-sur-Loire. Saintonge
merce, sa femme et sa belle-sœur, Mlle
Thibault,
d'Angers,
arrivaient
longeantà
en face
pied
de l'ile
prairies;
d'Amour,
Geneviève Chambre de la ratifier.
ils
près Le directeur de l'Imprimerienationale, M. Do-
commissaire du gouvernement, répond que,
NÉCROLOGIE
4 d'entrée du café d'Harcourt. Je veux que ce gardien
¡ Les Canadiens en en les appe- niol,
En réponse au discours du président du comice, lèrent pour se faire passer sur l'autre rive. Deux pour donner satisfaction au vœu de la commission,
I <se nomme dès que j'aurai. parlé.»
§ A ces mots, un gardien, nommé
i du rang et dit
S. qui avait appelé l'attention du gouvernement sur la
se détache situation pénible que la sécheresse fait aux agricul-
Notre correspondant de Saintes nous écrit
La réception de M. Lemercier a été magnifique
jeunes gens,
bateau et
teurs, M. Viger a assuré les agriculteurs de la solli- MM. Braud et Delmas, députés,le préfet de la Cha- petit et en mauvais état, sombra instantanément. avec les chiffres de la commission.
les
Briand et
embarquèrent,
Lepage traversèrent
mais le bateau
avec un
trop
il faudrait
Le chapitre
au moins 7,500 francs.
2 est adopté, ainsi que les suivants, On annonce la mort de M. de Gasté, député répu-
blicain du Finistère, décédé hier, Paris, dans, sa
5 C'est moi, monsieur le préfet. '' de la République.M. Viger, après avoir parlé rente-Inférieure, 1& colonel du 6e de ligne, le chef du Un autre bateau à voile, qui passait, sauva Mme
I M. Lozé invite alors MM. Cousinet et Boyer à dire citude des tarifs douaniers, dit que ceux-ci ne constituent bataillon du 3° de marine, l'évêque de la Rochelle, Cosme, Briand gagna la rive à la nage, mais les Le budget du ministère de l'intérieur
quatre-vingt-deuxième anne'e.
M. de Gasté était né, en 18tl, à Alençoh; il entra
| si c'est bien là l'homme qu'ils ont vu jeter un porte- pas pour l'agriculteur un moyen de défense suffi- le sous-préfet de Saintes, toutes les autorités et lés trois autres personnes ont péri, malgré les prompts Chambre passe au ministère de l'intérieur et à l'Ecole polytechniqueet devint ingénieur:des con-
| I allumette; mais la
ceux-ci ne reconnaissent pas.
« J'étais, en effet, dit le gardien S. sant. « Ce qu'il faut, c'est un établissement de cré- fonctionnaires de la ville y assistaient.
qui est fort dit, ce sont des établissements d'enseignement Dimanche matin, à onze heures, banquet à la
secours organisés. .en
La
adopte sans débats les dix premiers chapitres.
Sur le chapitre 11, relatif au crédit alloué aux so- le règne de Louis-Philippe,
structions navales. Au cours de ses fonctions, sous
il intenta un procès de-
grand, à l'endroit même qu'ont désigné ces mes- agricole qui triompheront de la routine et retien- salle de l'ancien palais de' justice. Des discours ont Un ancien soldat des bataillons. disciplinaires, de secours mutuels, M. Ricard demande une vant le Conseil d'Etat à l'administration, qui avait
M sieurs, mais je jure que je n'ai projeté aucun porte- dront aux champs ces fils de paysans qui sont la été prononcés par MM. Lemercier et Fabre. Ce der- nommé Louis Murât, s'installait, il y a deux ans, ciétés de texte tendant à diviser le chapitre violé à son préjudice les règles, de l'avancement.
Il allumette. J'en ai vu lancer un, par exemple; il est base de notre démocratie. C'est sur ce terrain que nier a affirmé de nouveau les sympathies qui lient dans la commune de Bayet, près Saint-Pourçain modification deux crédits distincts pour assurer aux titulaires Conseillergénéral de la Manche il y a pluslégislatif de qua-
>'ivenu se briser contre le tronc de l'arbre près du- je vous convie à vous unir à moi; toutes les initia- le Canada à la France. « Français avant tout, a-t-il (Allier) et, restaurant son profit la dime et la en de livrets de caisse d'épargne une bonification de rante ans, incalculablede fois avant d'arriver à:être M. de Gasté brigùa.Ie mandat
i quel j'étais placé l'objet a passé près de moi sans- tives y sont les bienvenues; chacun y peut tra- dit, Canadiens ensuite. » M. le colonel Gaschet, du corvée, grâce à la terreur qu'il inspirait aux habi- 50,0.00 francs destinée à compenser, la baisse du taux un nombre
toucher, mais il atteint le sous-brigadier qui. vailler à la gloire et à la prospérité de la France. 6° de ligne, a rappelé, termes très heureux, tants du village, il imposait à chaque ménage l'o- de l'intérêt. M. DupuyrDutemps, au nom de la com- élu.
î\ meétait à côté de moi.»a M. Viger g a remis ensuite les récompenses p
»
sui- si les Canadiens
en que,
étaient venus nombreux aii secours bligation de lui fournir unedevaient certaine quantité de mission,
venir. cultiver accepte l'amendement et les deux chapitres 11 fut successivement,dans le Finistère, candidat à
M. Lozé a demandé au sous-brigadier si le récit vantes de la France en 1870, régiment,
un combattu autref eis, le ré- provisions les plus pauvres ainsi substitués au chapitre 11 sont adoptés. l'Assemblée législative en 1851,. au Corps législatif
deS. était exact, et le sous-brigadier l'a confirmé. Chevalier de la Légion d'honneur: M. Max Boucard, gimentdu Canada. d'Auvergne, avait pour l'in dépen- ses terres. Personne n'osait plus résister aux réqui- Sur le chapitre 31 (subvention à l'hospice national de l'Empire, comme opposant, en 1-852, en 1865, et
MM. Cousinetet Boyer se sont ensuite retirés. de cabinet du ministre de l'agriculture. dance sitions du «prince Murât », comme on appelait le des Quinze- Vingts,- -325,000 francs), M. Millerand si- en 1869. Républicain de la. ;premi:ère; heure, M.de
Après leur départ, M; Lozé a questionnéencore-le chef '.Officiers du Mérite agricole MM. Nandu, directeur Après avoir visité les monuments historiques, le bandit, qui avait à demi assommé quelques récalci- gnale l'omission d'Un crédit de !2S»0OÛ francs, qui Gasté fut en butte à toutes les vexations de la part
ï gardien S. qui s'est exprimé en ces termes: de l'école d'horticulture de Versailles, François, vété- cortège s'est rendu, aux Arènes, où M. Lucchini, trants..
il quelques jours, Murat frappa violem- " avait été promis pour subvention à la clinique oph- de l'administration. • i
I.
« Je connais beaucoupd'étudiants des beaux-arts, rinaire départemental. professeur de seconde au collège de Saintes, a fait Or y a tafmologique aux Quinze-Vingts. On sait que l'oph- Il venait d'ëdianger son mandatde conseiller gé-
ï monsieur le préfet; je dîne souvent avec eux. J'en Chevaliers du Mérite agricole MM. Delaire, secré- une conférence très applaudie sur la construction et ment un corvéable peu zélé, un vieux bonhomme, purulente, qui est traitée, fait à néral de la Manche contre un mandat pareil à Brest,
le père Court. Court refusa de porter plainte;mais son talmie y 32 35 0/0
U ai reconnu quelques-uns à la terrasse du café et taire de la Société horticole, Cons, vice-président de le la dispositiondes arènes romaines de Saintes. municipal- de et où il exerçait ses fonctions d'ingénieur, lorsqu'ilfut
| j'ai dû faire mon devoir contre eux en les obligeant din la Société horticole, Rossignol, administrateur du jar- Puis la société de gymnastique la Santone a exé- fils, un braconnier à demi-sauvage, résolut de se le Conseil général de la Seine ont donné, Parisde nos aveugles. Le Conseil
de leur envoyé en disgrâce à Rochefprt. Ayant réussi se i
làse disperser. Ils m'ont assez malmené: j'ai reçu de ladespépinière plantes d'Orléans, Feuillatre; chef de culture Avant-hier, rencontrant Murât, il l'injuria
| dé nombreux coups de canne. Il est vrai qu'ils ne
£ m'avaient pas reconnu. L'un d'eux m 'ayant flanqué préfecture du Loiret.
départementale, Lachouque, Fallot. cuté divers mouvements d'ensemble remarquable- venger.
.Officier d'académie M. Ursin, chef de division à la ment rendus. Nos gymnastes ont été très félicités et le menaça; celui-ci fitépaula
Fabre, qui leur dit, terminant gourdin. Aussitôt Court
mine de le frapper de son mis.
son fusil et,presque
côté, les 25,000 francs, qu'ils avaient également pro- faire élire conseiller municipal de cettedu
L'utilité
vit
nement
de nouveau
inmérial
en
et
butte aux rancunes
fut mis en retrait
ville, il se
gouver-
d'emploi. Il
par M. a en
lui Le rapporteur combat l'amendement:
furi grand coup de canne dans le dos, je me suis « Je n'ai plus qu'un désir c'est de vous emmener à bout portant, en pleine poitrine, tira un coup de l'hospice des Quinze-Vingts se circonscrit au dé- résolut alors de se faire inscrire avocat à, la
f vivement retourné pour répondre « Tiens s'est-il
» écrié en me voyant, c'est le grand
f; lutte a fini là.»
f. Le préfet de police ne s'en est pas-tenu là. lia lassée
S.
» Et la
Le monument de Châtillon
.Soit à cause de la chaleur accablantequ'il faisait jeunes gensla
hier, soit que la population parisienne soit un peu nous
avec moi, au Canada. Vous y apprendrez
pratique dés exercices du corps, et
vous garderons jusqu'aureviendrez jour où, la
à
France
nos chargé
meurtrier,
champêtre
à plomb. Le
tranquillement,
et se
bandit
constitua
s'en
•
tomba
alla
prisonnier
foudroyé. Le partement
trouver.le
en
garde
disant
de la Seine.
M. Millerand proteste et fait appel à cet égard devant la Cour
au souvenir de lui ses collèguesdes départements.
cour de
avocats..>•
Paris et n'y
d'appel
parvint
un procès
comme
qu'après
contre
avoir soutenu
l'ordra des
ayant besoin de vous, vous vers elle, « J'ai débarrassé le pays; j'ai tué le « prince » La Chambre donne raison en adoptant l'amen- Candidatmalheureux à l'Assemblée nationale aux
t ordonné que les gardiens de la paix qui ont opé- moratives par la multiplicité de ces cérémonies commé- suivi de toute la jeunesse du Canada. » Aussitôt la nouvelleconnue, le village se rassem- dement. élections de 1871 dans la Manche, il réussit enfin à
I ré place de la Sorbonne, samedi soir, soient gar- de la guerre de 1870, l'inauguration du bla, acclamant le meurtrier, le félicitant comme
| dés dans le poste jusqu'à ce que toutes les person- monument de Châtillon n'avait attiré dans cette De nouveaux discoursont
p nés qui déclarent avoir vu l'un d'eux saisir un porte- localité qu'un public très peu nombreux et composé de Saintes et le commissaire général du Canada.
A quatre heures, a eu lieu la réception
été prononcés
à la
parle
mairie.
maire libérateur. Quand les gendarmes'
prisonnier, on lui fit cortège, l'encourageant, lui fonds
emmenèrent
un
le Sur le chapitre 57 (agents secrets de sûreté géné- se faire élire, en 1876, député
rale 1,600,000 francs) qui n'est autre que celui des
quatre
conscription
de Gasté siégea
de Brest.
centre
par la première cir-
Républicain
gauche. De
catholiqne,M.
1885 à 1889, il
allumettes les aient examinés. surtout d'habitants du pays. donnant de l'argent, des provisions. Et toute la secrets, M. Chiché rappelle qu'il y a au parlementaire
M. Fabre a fait ressortir l'unité, morale, intellec- com- ans, à pareil jour, la Chambre expirante repoussait resta en dehors de la vie et fut réélu
M. Feras, étudiant médecine, est arrivé chez Les restes des soldats retrouvés dans la redoute canadien et fran- a signé, dit le Figaro, une pétition, demandant la première circonscription de Brest aux

tions.
y en tuelle et patriotique des peuples mune ce crédit, et des membres du cabinet actuel, M. député de
fie préfet vers onze heures et demie. M. Lozê Ta aus- avaient été placés dans quatre grandes caisses en çais. Le Canada a francisé les Anglais. Le vaincu a au jury l'acquittement de Jean Court. Peytral notamment, faisaient partie de la majorité élections générales du 22 septembre 1889.
4; sitôt accompagnédans le poste et lui a montré les
i gardiens; M. Feras n'enta reconnu, aucun.
forme de cercueil recouvertes de draperies tricolores soumis le vainqueur par la force morale. Les Cana-
et portées sur une prolonge d'artillerie conduite par diens prouvent donc que les Français sont coloni- On nous télégraphie dé Lyon ': ';'• d'alors. L'orateur, estimant que l'inutilité et l'immo-
ralité des fonds secrets ne sont plus à prouver, se
M. de Gasté a exercé son initiative parlementaire
dans tous les sens; il s'est signalé à la Chambrepar
f En présence du résultat négatif de ces diverses des canonniers du 22e régiment. Le cortège se com- sateurs. La police vient d'arrêter à Villeurbanne, dans la borne à déposer une demande de scrutin. la quelquefois singulière de ses proposi-
| confrontations,on se demande, à la préfecture de posait d'une brigade d'infanterie, IIS0 et 24e de li- Il ajoute qu'entre Québec et Saintes
f police, si le porte-allumettes n'a pas été laneé par gne, et d'un escadron du 1" cuirassiers, sous le .Champlain, un lien indissolubleque fortifierala nou- lyonnais, Collas, qui avait disparu le 1er juillet avec
il existé, par banlieue de Lyon, le garçon de recette du Crédit Le président, du conseil, imitant cette irièveté,
variété
il s'était acquis une
se borne à répondre quetout dépend de l'usage que Bienfaisant, généreux même,
un gardien de l'arrondissement qui aurait reçu lui- commandement de M. le génjéral Haubt. Les pom- ivelle ligne maritime de Québec à la Rochelle. la recette de la journée.Il avait loué un petit appar- l'on fait; etil rappelle que, si la Chambre, qui véritable popularité dans sa circonscription, surtout
-même un projectile analogue. On sait qu'un étudiant piers de Fontenay et diverses sociétés patriotiques II dit que la réception d'aujourd'hui causera une tement où il pensait rester tranquille pendant qu'on s'en en allait en 18?9,. crut devoir les supprimer, celle parmi les ouvriers. ;
||
f
a déclaré avoir vu un agent se tenant là face d'une d'anciens combattants y figuraient. Le préfet de la grande joie au Canada.
main, comme un homme qui vient de recevoir un Seine assistait à la cérémonie, à laquelle le ministre
icqup se baisser pour prendre un porte-allumettes et de la guerre s'était fait représenterpar le capitaine conférence de M. Imbart de la Tour, professeur A la
lié lancer en disant « Tiens,. cochon1 »
CHEZ MM. LAUDE, MAUREL ET Ca
f_ Chez MM. Laude, Maurel et €•, rue du Mail, où.
M. le colonelMichel.
Les restes ont été conduits de
metière
la •
Redoute
de Châtillon à travers les rues du village diens
au ci-
Dans
Vittu de Kerraoul, et le gouverneur de Paris par Faculté des lettres de Bordeaux, suivie de chants
canadiens,
la soirée

parla
les

«
Canadiens

Lyre saintaise
par la musique du 6<> de ligne.
La fête s'est terminée par le couronnement du
ont

» et
assisté

d'airs
à une

cana-
le cherchait au loin. Il était porteur d'une somme qui lui succéda
de 38,000 francs:
Notre correspondantde Toulousenous télégraphie:.
Une manifestation imposante
obsèques d'une malheureuse jeune fille, Jeanne
Gaudin, âgée
'.wl -|:

a en lieu hier aux

Par

Nous
301 voix

voici au
s'empressa
contre

budget
129,

de.
de
le
les rétablir.
crédit.est
Le budgetde- l'instruction puWiqu©
l'instruction
Sur le chapitre 5- (personnel de' l'administration
adopté.

de dix-huit ans, qui s'était suicidée en académique), M. Isâûibart demanda un relèvement depuis une trentaine d'années, d'une notoriété con-
publique.
Malgré
l'âge
.dernier
et
:dernierjOur..
On
la
jour.
son état
assidus du Palais-Bourbon, où

' "
physique,
il
très
maladie, il était un des membres: les lus

nous annonce la; mort d'un. artiste qui a joui,

(
compromis
a siégé .jusqu'au
par

};M. Nuger était employé, on ne tarit pas d'éloges sur pavoisées de drapeaux tricolores. Ils ont été: dépo- buste de Champlam.

•
sés à quatre heures
*'son compte. Un de ses camarades nous a dit que •érigé à gauche de la porte d'entrée et composé *de dans le monument très simple
nicipalité..
Aujourd'hui, M. Fabre est parti
j
pour la Rochelle,
se jetant dans la Garonne, après avoir découvert de 1,500 fr. pouf pourvoir au payement d'un second sidérabledans le public et don't le talent, s'il fut un
qu'elle était née d'une union irrégulière et que ceux commis à l'inspection académique de l'Eure, actuel- peu monotone, a toujours été personnel et solide: du

.
r.-M. Nuger était là depuis deux ans. Il était chef de
deux plaques ae martre séparées colonne. où il a été reçu par le maire, M. Delmas, et la mu- qu'elle croyait ses parents n'étaientque ses parents lement payé par le département, ce qui le laissa peintre Jules-JacquesVeyrassat. • •
par une dans une situation précaire et sans retraite. Sur la
liussion.
> rayon. Doux, laborieux, jamais ni avec ses patrons, Sur la plaque de g-auche'oii nt cette Inscription
pni avec ses camarades, il n'eut l'ombre .d'une dis-

matin, le malheureux père qui leur; dit

« Aux restes de 52 combattants tués aux combats i
» deChatîllon,1870».Sur celle de droiteles noms de
Les employés de la maison Laude et Maurel ont quatre des. combattants qui ont pu être reconnus. FAITS DIVERS
adoptifs.
L'administration
céder à
avait,
son
mais
Saint-Sernin
enterrement
en vain,
que les
des pompes
essayé
obsèques
à six
funèbres
heures,
d'obtenir
fussent
du
du
devait
soir.
clergé
religieuses.
pro-
On
de,
demande
repousse
commission.
M. Jourde,
du rapporteur,
l'amendement
sur le
M.

chapitre
et
Isambert,
adopte
7
le
(personnel
la Chambre Salon,ne
chiffre
de
de
facul-
la
Qui connait, pour les avoir vus tant de foisrau
lès-robustes percherons gris pommelés dont
il a fait les héros de ses scènes rustiques ? Tantôt
halant sur l'eau d'un canal une file de bateaux, tan-
tôt traînant le lourd chariot où s'empile en gerbes
vu, ce a c M. Poubelle a prononcé pour clore la cérémonies Le refus du clergé avait excité' certain émoi tés), rappelle qu'une augmentation de 200 francs; la moisson, ils égayent de leur collier bleu, d'où,
« ,Je ne voudrais pour, rien au monde que l'enterre- le discours suivant un
ment dé mon fils provoquât de nouveauxscandales, dans le quartier populeuxoù habitait Mlle Gaudin. avait été promise au garçon de salle des Facultés; pendent d'énormes sonnailles, le premier plan de
et si l'on me rend le cadavre démon enfant je l'em- En recueillant pieusement les restes des soldats1' tom- Voici, d'après le bureau central météorologique, Lorsque le corbillard arriva, la rue était encombrée des lettres, de médecine et de pharmacie. Le minis- chacun de'ses tableaux. C'est à peine si, dans ces
r -poi-terai à Clermont-Ferrand. » bés le 19 septembre dans la redoute de Châtillon, l'état
en à juillet général de l'atmosphère, aujourd'hui lundi, de femmes et de jeunes filles, amies de Jeanne Gau- tre, M. Poincaré, reconnaît que cette promesses dernières années, au retour d'un voyage en Algérie,
D'autre part, pour le cas où les obsèques auraient; leur faisant un solennel cortège jusqu'à ce cimetière, din. avait été faite il a demandé à la commission de lai l'artiste leur a fait une infidélitépassagère pour des
être réunis: dans le même marche; derrière le corbil- ratifier; elle s'y est refusée, Il peut qua s'incli- chevaux arabes. Il n'a point tardé à revenir aux ri-

''
ils vont tombeau à Le cortège met en

'
lieu à Paris, les camarades de M. Nuger ont pré- où ceux se ne
paré des listes de souscription devant servir â l'a- ,de .leurs compagnons qui, vingt-trois jours plus tard, lard la foule va croissant et on estime à 3,000 le devant
ner Chambre ce refus., ves crayeuses delà Seine et aux gras pâturages nor->
ont tenté vainement d'arracher à l'ennemi nombre de qui suivaient le En arrivant fait lui et adopte le chiffre de mands, aux chevaux de halage, d'omnibus et de la-
''• '
chat de couronnes.Ils feront passer ces listes dans cette clef de ceux corps. La comme
toutes les maisons de nouveautés et principalement la défense de Paris, le gouvernement de la République; devant l'église Saint-Sernin, une clameur immense la commission. bour; ;i- '"
Veyrassat, en même temps que la peinture, prati-
:-
.dans le quartierdu Mail où Nuger était très connu. donne une nouvelle preuve de sa constante sollici- réclame le passage du corps à l'église, mais l'or- Sur le chapitre 10 (Ecole des hautes études), M.
De plus, il demanderont que des délégationssoient; tude envers la mémoire des héros de la défense natio- donnateur du convoi frappe les chevaux à coups da Léon Bourgeois rappelle qu'il avait déposé un quait la lithographie et Teau-forte. On lui doit un
envoyées aux obsèques. nale. canne et c'est alors une galopade indécente. amendement tendant à relever le crédit qu'on avait. nombre assez considérable de belles planches d'a-
Les honneurs rendus^ ceux qui moururent alors, A ce moment, des femmes et des jeunes filles se arbitrairementabaissé de 2 0/0 sous prétexte de va- près les anciens et les modernes, surtout d'après les
L'ENQUÊTE
pour la patrie nous ont "été d'autant plus chers que le; précipitent,luttent avec les porteurs sautent à la cances d'emploi. Il le retirera si son successeur à modernes, et entre autres d'âpres Bida et Decamps.
•' Le préfet de police a ouvert une enquête, coinme souvenir dé nos désastres était plus poignant. Quelle tête des chevaux, finissent par s'emparer du eer- l'instructionpublique prend pour 1895 l'engagement Il était né en 1828; il avait été plusieurs fois mé«
on sait elle a relevé les faits suivants que soit la fortune des batailles, le simple combattant cueil qui est transporté jusqu'à l'église qui se trou- de lui donner satisfaction. M. Poirucaré fait obser- daillé aux Salons annuels et aux expositions inter-
peut faire plus que de mourir. Victoire défaite, vait à 100 mètres de-là. ver qu'il ne peut prendre- aucun engagement pour nationales,, et il était, depuis 1878, chevalier de la;
Dans la soirée de samedi, M. Gaillot, chef delà ne sacrifice été pareil, et c'est aux morts
ou
seulement Les vicaires refusent de dire les dernières prières., le budget de 1895, dont: l'échéance est encore si Légion d'honneur.
police municipale, fut prévenu que les désordres son que s'adresse
a
le Gloria victis t La foule s'indigne. A ce moment arrive le commis-* lointaine. Ses obsèques auront lieu demain mardi, à trois
'continuaient place de la Sorbonne et que les agents Aussi est-ce avec reconnaissance que la France vain- saire de police qui annonce qu'il va conférer aveclei La Chambre passe au chapitre de l'Ecole normale. heures. On. se réuniraà la maison, mortuaire,,17,,bou>
de l'arrondissement étaient impuissants à y mettre.
lin terme. On décida alors de faire évacuer, aux cue a ont consolé fierté i tourné les regards du côté de ses morts. Les; curé de Saint-Sernin. Mais rien ne devait triom-'
pher de l'intransigeance de celui-ci qui, à la dé- mentation de 7,000 francs, pour créer une chaire
supérieure^ sur lequel M. Lebon demande une aug- levard de Clichy. "'} t
abords du café d'Harcourt, la place de la Sorbonne, morts sa

lieu.
En armant l'Etat du droit d'acquérir en tout lieu la. marche du commissaire de police, répondit que; d'histoire contemporaine. La Chambre1 ne refusera. M. Daniel Rondeau, ancien négociant, est décéda
pleine de monde et théâtre du tumulte. M. Gaillot terre occupée des sépultures la jeune Gaudin, s'étant suicidée, ne pouvait dit-il, à l'Ecole normale-, cette marque de sym- Ses obsèques
par
invita l'officier de paix Noriot à se rendre place de permis gouvernement de la République d'assurer a militaires, la loi
être enterrée religieusement. Un membre de pas,
la. pathie. en son domicile, 8'l,.rue de la Pompe.
la Sorbonne avec 50 hommes, tenus en réserve à la au à auront lieu demain, mardi matin, à dix heures pré-
•préfecture de police dans cette soirée à raison des nos morts la sécurité d'un perpétuel repos et à la con- famille adoptive de Mlle Gaudin fit alors obser- M. Poùicaré rappelle qu'il a insisté dans le mê- cises. Les personnes n'ayant pas reçu lettresavis
de de
^désordres que les cochers pouvaient provoquer de- science nationale le soulagement d'un grand devoir ver à M. le curé que, la semaine dernière, il nie sens auprès de la commission du budget. Une: faire part sont priées de considérer le présent,
vant les dépôts de la Villette. Sur ces 50 hommes, accompli. avait assisté un prêtre de la rue du Taur qui s'é- majorité de deux voix s'est prononcée contre. Mais comme en tenant
Pour bien apprécier l'importance de l'œuvre dont le tait suicidé. Le refus d'aujourd'hui pouvait après; il a eu pour lui les voix du président, du rapporteur
35 appartenaient à la première brigade et 15 à la
.deuxième. Ces gardiens, sous la conduite de l'offi- laministère de l'intérieur s'est fait un honneur d'assumer cela paraître étrange, et injuste. Et il ajouta • général et du rapporteur spécial.
eier de paix Noriot, se rendirent place de la Sor- charge, il faut se rappeler que plus de 2 millions de « Je comprends cependant d'où vient votre refus. Malgré tant de suffrages, la Chambre se refuse à; BJVrj»i.H.X.IEJE3a<ihérente remplaçant avec tous I03 avantages
bonne par la rue Saint-Jacques.L'intention de M. francs y ont été consacrés, qu'elle intéresse trente-six C'est parce que la jeune fille qui vient de décéder- accepter le crédit proposé. la arefîe protbésiqueet tous les vuigt Dentiers employés jusqu'à ce joufl
fréquentait votre Ah! si avions. chapitre nationale) Cà-; A^niirahle invention due à années de recherchescouronfe
Noriot était de faire évacuer la place et de pousser départements, quinze cents communeset quatre-vingt- ne pas église'. '.nous Sur le 27 (Bibliothèque M. nées par le plus éclatantsuecés obtenu .dans lait Dentaire.Mention
les étudiants dans la direction de Bullier. Les sept mille tombes. Tant les hommes de France ont été offert de l'argent, on n'aurait pas hésité à nous don- bart-Danneville demande un million pour amorcer Ael' Académie de Médecine.)' AD LEH, 4. rue ^EYERBEBR, 4*
'gardiens veulent commencer le mouvement; ils partout prodigues de leur sang t ner un prêtre; mais nous n'avions pas 300 francs à* les travaux du côté de la rue Colbert, M. Isambert ,t~t~rrresiro
Nulle part plus qu'autour de Paris ne se pressent notre disposition. » ces observations, le curé ne lui répond que la Chambre n'a pas de millions à saj
ont devant eux de nombreux rangs de cu-
rieux. A leur vue, les étudiants, installés cessont monuments de la religion nationale; nulle part, ils
A
répondit pas, mais se tournant vers le commissaire. dispositionet l'amendement est repoussé. ®®
t;
sur la terrasse du café, se mettent à pousser des ne l'objet de soins plus attentifs. Les municipali- de police, il lui dit « Monsieurle commissaire, je Sur le chapitre 42 (lycées nationaux, M. Letellier, a
cris. Sous la pression des agents, la foule se rue tés de la Seine, sans exception, ont eu à cœur d'entre- l'extrôme Les fortes pressions s'étendent sur tout le nord et vous requiers de faire enlever le corps qui a été in- demande une augmentation de 40,000 francs pour le Hygiénique, Reconstituant, Stimulant

Croyant à une charge, les étudiants s'emparent de capitale, et

tout ce qu'ils ont sous la main et le jettent dans la chère peuvent
tenir à leurs frais les tombes des soldats
sur la terrasse du café les tables sont renversées. ignorés, accourus de toute la France à la défense de la zone inférieure à 760 mm. couvre toujours la Russie.
connus ou
Le vent est
ouest du continent (Haparanda, 770 mm.) Une troduit dans cette église malgré moi. »

ceux à qui leur mémoire est demeurée Bothnie, où il souffle avec violence des régions nord.
Le commissaire
faible, excepté sur le littoral du golfe de qui stationnait dans l'église et l'exhorta au calme, se retira alors, rejoignit •
la foulei
logement
son
Le ministre,
avis,
des
ne
surveillants
M.
peut
Poincaré,
que
généraux.
témoigner
qu'il appelle
de sa
adonner
sympathie
surtout
Remplace
Exiger
Bains alcalins, ferrugineux,
Timbre de l'État.
les Haine de mer.
PHARMACIES,BAINS _Jf'
direction des agents. Verres vides ou pleins, porte- encore se dire de loin qu'une main amie Quelques orages ont encore éclaté sur le nord et le par respect pour la morte. des pour ses fonctionnaires décriés; si M. Letellier peut
l'intransigeance du clergé, femmes; obtenir ces 40,000 francs de la Chambre, il s'en féli-
allumettes, carafes, .sont projetés plusieurs de vient
ces projectiles improvisés atteignent des gardiens, chose sinon Vendée
parfois fleurir la tombe, du petit « moblot » de sud de la France quelques pluies sont signalées à
ou de Bretagne, sans savoir de lui autre Laghouat. Shields, Wiesbaden et Riga. Le sirocco soufflait hier à
Devant
s'agenouillent et récitent à haute voix les prières citera, mais il ne veut pas les demander. Aussi la; r HUNSSÂUMSdcïl EMUlilE
notamment l'officier de paix Noriot, qui a reçu un qu'il est mort pour son pars. des morts. La foule, tout à l'heure hurlante et me- Chambre repousse-t-ellel'amendement. BESANÇON (Douiw)6 k. 1/2 de Pari».
r
température très sauf nord à
fort coup à la jambe gaucho mais les personnes C'est à de tels morts qu'est consacrée la solennité deLa reste élevée, dans le naçante devient très calme et respectueuse de ce M. Labussière, sur le chapitre 58 (secours et al- BAINS SALIHS, EAUX «ERES, HYDROTHÉRAPIE
d'aujourd'hui, et l'Europe elle a atteint, hier, 31° à Nancy, 32° à Pa- qui se passe devant elle. Les porteurs, maintenus locations à l'enseignement primaire), demande une Lymphatlsme, Goutte, Scrofule
les plus touchées sont celles qui, en rangs pressés, bre fête héroïque grave recueillie mais non pas funè- ris, Besançon, Toulon, 33° au Mans, Limoges, 34° à attendent; et, à sept heures et demie, allocations Anémie, Rachitisme, Maladies nerveuses
précèdent les gardiens. C'est dans ce tohu bohu où les soldats tombés face à l'en- Cliarleville,Croisette, 35° à Perpignan, Marseille, 36° à par la police, augmentation de 25,000 francs pour aux
qu'un agent aurait frappé M. Nuger mortellement. nemi sont célébrés en présence de soldats prêts à mou- Cette, 37° à Aumale et 40° à Laghouat. le cortège repartait pour le cimetière» instituteurs allant aux eaux thermales. M. Isambert
-Enfin, le tumulte s'apaise, et les agents se retirent.
.Questionnés aussitôt après la nouvelle de la mort
rir
de
comme eux,
Châtillon
fête
s'associent
touchante où l'Etat et la commune Ce matin, les
Toulon,
pour offrir une sorte d'hospi- Midi, 10° onmont Ventoux.. et
extrêmes
notait 16°
sont
au puy
de
de
9° à
Dôme,
Uléaborg,
11° au
27°
pic du
à On nous télégraphie de Moissac ' .' lui
ment
répond
budgétaire
au nom de la
n'augmentons
commission
pas les
par l'argu-
difficultés
finan-
GRAND CASIHO, THÉÂTRE, OOHCERTS, EXWRSIOHS
lilll.ll^^l^£,S2^SiiMf»i.f^P3'
-u
de M. Nuger, tué par l'un d'eux, d'après le rapport talité familiale à ces reliques qui viennent après un si au Hier, dans l'après-midi, pendant une fête de quar- que rencontre l'établissement de l'équilibre
long temps nous rappeler nos colères, En
nos courts es- encore probables. France, temps beau et cha.ud. Des orages sont tier, un accident épouvantable s'est produit. Au mo- cier 1 M, Gacon propose de prendre la somme né- Pendant l'été, le Ç_nina-ï.8-rocheétendu de
de trois étudiants, les cinquante agents ont déclaré dans but
qu'aucun d'eux ne s'était servi d'un porte-allumettes poirs et nos douleurs. A Paris, hier, l'après-midi, orageux; tonnerre de six mentcouleuvrine, où, dans une petite rue, on allait faire partir' cessaire sur le crédit alloué le même aux moitié d'eau tonifie l'estomacet les intestins en.
contre qui que ce soit. Ils n'ont pas même dégainé, L'âme française n'est mobile qu'à la surface. Vingt- à sept heures du soir. une des enfants de sept à douze ans se: prêtres infirmes et malades. M. Poincaré proteste désaltérant. Les liquidesfermentes et les sirops i
ajoutent-ils, et se seraient contentés de jouer des trois ans ont passé sur les événements dont ces morts Baromètre, 763°7, à sept heures, ce matin; tempéra- sont approchés d'un sac de poudre qu'on avait eu le; ce crédit est à peine suffisant pour son objet actuel.
débilitent sans enlever la 50/ Paris. 22 si 9,r. Droirat.
doudes et des poings. ont été les héros et beaucoup d'entre nous les témoins; ture maximum: 32°2; minimum: 17°8;moyenne d'hier, tort de laisser sans surveillance. Le rapporteur général, M. Antonin Dubost, de-
sentiments n'ont pas plus varié que la figure al- 27°5, supérieure de 6°3 à la normale. L'un de ces enfants a jeté une allumette sur le; mande, de son côté, à la Chambre de ne pas voter
Le préfet avait donné pour instructions formelles nos tière de ces collines. A la tour Eiffel, maximum: 30°6; minimum: 17°5. sac. l'amendement de M. Lahussière des demandes PA ~tls
à M. Gaillot, chef de la police municipale, que les En nous, toutefois, comme autour de nous, le temps Situation particulière aux ports La poudre s'est aussitôt enflammée, mettant le- analogues pourraient être apportées pour tous les OabtoFDa~
139,Boul~
agents, même frappés par les étudiants, ne ripos- a fait œuvre réparatrice. Les arbres abattus par la. ha- Manche. Mer très belle à Dunkerque et à Calais feu aux vêtement des pauvres petits qui se sont services.
lassent pas. che sont repartis du pied, les troacs que l'obus a mu- calme à Boulogne, au Havre très belle à Cherbourg. sauvés dans toutes les directions. Sept d'entre eux Par 228 voix contre 215, l'amendement est re- VINcoGAGHEVRIER^?S,S_iSSS
Un inconnu a jeté contre le mm de la Préfectuas, tilés ont pousséde.nouvelies branches. A chaque ;arii.§ Océan. Mer belle à Brest; très belle à Lo rient. ont été .plus ou moins grièvement brûlés. L'uq; BOUSBé.
r
.•-•

tes épreuves, dont

était le prix du
SPQii.i?T
r
Courses «TAuteuil
La journée d'hier, à Auteuil, a été intéressantepar
Je nombre des chevaux qui ont pris part aux différen-
la seule importante, en réalité,
Point-du-Jour (steeple-chase, 15,000 fr.,
:s
Pari mutuel 69 fr. 50.
Le prix de la Christinière {haies, S.ÔOO fr., S<000 m.)
a été gagné d'une longueur par, TwilUghtlI; à M. Dot-
ner (R. Morris), battant Taratata, 2", et Meaux, 3e.
Non placés Fable et Papyrus.

Hier également, il y avait courses à Amiens et à

Flers-de-l'Orne
Sâint-CUwd. attendant le signal, qui leur a été donné
très: exactementà 3 h. î2'-35"
Le Droit prend immédiatement une légère avance,
ramant à 33-34 coups d'aviron à la minute, tandis que
la Médecine ne rame qu'à 31-32. Jusqu'à l'aqueduc de
l'Avre, l'équipe du Droit conserve son avance, qui,
après l'aqueduc, est d'une longueur et demie. En pas-
sant devant le bateau-tribune,à 300 mètres environ de
l'arrivée, elle est toujours en tête mais la Médecine,
par la Société chorale de Suresnes et spécialement
composé pourlacîtcoristancé par~M. Suchet, directeur
de la Lyre, et dédié aux étudiants de France.
Le punch qui devait réunir les équipiers, le soir, à
l'Association n'a pas eu lieu.

BULLETIN COMMERCIAL
Sagou perlé 10 sh. 4 1/2 den.
Farine de sagou Sarawak 8 sh. 7 1/2 den.
Singapour.
Gambier qté ordin. It 'sh. 7 1/8 den.' délivré..

Poivre noir 2 3/4 den.; dito blanc 4 1/16 den. cif.

Café Bally nom.; coprah Bally nom., dito Singapore
16 sh. cif. avec coût et fret par steamer pour Ham-
bourg.
20 juin.
che. •
La clôture .annuelle^ du Nouveau-Cirque est prô»
L'amusante bouffonnerie nautique la Rosière de Clip
renion n'aura donc plus que quelques représentî^flOng>
Demain, mardi, au théâtre du Ciiât»^u d'i'au cin
quantième représentation de la Gv^.e de Dieu. A 'cett«
occasion, les deuxième et trpi5.,ème galeries seront mi-
ses à la disposition du pi'ilic gratuitement.
Mercredi, cinquante et unième et dernière représen-

kilos.
5 000 m,), où le favori, Cadix, à M. Holtzer(Boon),était A Amiens, l'écurie Aumont, particulièrement heu- qui s'était réservée, se rapproche et, dans un très bel Halle aux cuirs.- Vente publique du 1" juillet 1893.
d'ailleurs imbattable, sauf accident.Latude,Cadix a gagné de reuse, a gagné trois courses avec Claudia, qui a fait enlevage, rattrape sa rivale en quelques coups d'avi- Abats nominaux classés, livrables courant juin tation de la Grao% Oe Dieu. r
six longueurs,
Non placé Soues.
battant Whist, 2., et 3«.

Pari mutuel, à l'unité de 10 francs 14 fr. 50.pouvait le

Souès s'est arrêté dès le début, comme on
Dré voir, et son écurie, qui était sûre de la course avec
dead-heat, avec Billet-Doux, Sylvia et Domremy Il. Ce
dernier a remporté le Grand Prix d'Amiens (handicap,
10,000 fr., 3,200 m.), battant L'Erèbe, Brandalise et cinq
autres chevaux.
A Flers-de-l'Orne,la réunion, réservée aux trotteurs,
ron et, par un autre enlevage, là dépasse pour gagner
facilement d'une longueur et demie, le Droit s'étant
arrêté, épuisé par l'effort qu'il avait été obligé de faire
Le parcours, 2,500 m., a donc été effectué en 9' 55".
Blés.
Marseille, 2 juillet.
Vendu 500 qx tendre Varna à 14 75; 1,000 qx
pour résister à ces deux attaques. Il était 3 h. 22' 30".
Ghirka Sébastopol à 16 fr. Importations 89,902 qx.
DÉPÊCHES
COMMERCIALES
de 110 à 119
de 100 il. 109
de 90 à 99 kilos.
Boeufs, de 120 kilos et au-dessus

kilos.
kilos
4-1 75
41.»
38 50
3625
SPECTACLES DU LUNDI
Opéra. 8 h. »/». La Valkyrie.
3 JUILLET '• ']

kilos.
de 80 à 89 34 Il>>
Cadix, aurait bien fait d'épargner à Sôuès cette exhi- a eu son succès habituel. L'écurie du Rozier-Vaulogé Inutile de dire combien cette passionnante arrivée Graines oléagineuses. Vendu 500 qx pavots Bom- Gaîté. 8 h. 1/2. Les Cloches de Corneville.
bitinn.
iiTprixMario (steeple-chase, 4,000 fr.i 3,100 m.) a été
a gagné le prix de la Ville avec Léda et le prix de la
Société d'encouragement du demi-sang avec Manon.
avait soulevé les applaudissements des spectateurs. bay embarq. juillet-aoûtà 30 fr.
Les progrès accomplis par nos jeunes rameurs depuis Laines. Vendu 8 balles débris Soukaras à 70 fr.;
de 70 à 79
de 69 kilos et
Vaches, de 80 kilos et
au-dessous.
au-dessus.
32 »»
26 25 Ambigu. 8 h. 1/2. Le Crime de Jean Morel.
Fol.-Dram.Sh. »/». Mari d'Hortense. 28 jours de Clairette.
gagné par Buff aio-Bill, à M. Guillerme (Bourne), bat- Le prix du Gouvernement a été pour Messagère,à MM. l'année dernière sont considérables. 60 balles Alep BL à 191 fr. et 197 50; 20 balles Alep B de 70 à 79
33 75
Cluny. 8h. 1/2. G. aux pianos.Gorignancontre Corignan.
tant Nisus, 2«, Willie, 3". Desrochers et Lallouet. Zerlette, à M. Scordel (M. Mo- Immédiatement après la course, la Favorite accoste lé 2e tonte L à 165 fr. et 167 50; GL 150 fr. et 157 50; 18 bal- 32 Il>>
Nouveautés.8 h. 1/4. Le Scrupule.- Champignol.
kilos et au-dessous. 27*"
bateau-tribune, où M. Brouardel est reçu par M. le maire les Tripoli BS à 62 50; 14 balles Sicile BS à 105 fr.; de60à69 28
Non placé Mahmod ben Gana.
Pari mutuel 15 fr. 50. (haies, 4,000 fr., 2,700 m.)
I* prix de la Pépinière
été gagné de quatre longueurs par Index, à M. fc.
Fould (Grey), battant Peppermint, 2«, et LaImmortelle,
a
Boivre, 3«.
rel), a gagné la course de haies.

Non placés Gentille-Dame, Cymaise,
Myosotis, Salien, Imola, Virginie, Marnes, Fantasque
et'Casino.
Pari mutuel 24 fr. 50.
Le prix Aquilon (handicap, 5,000 fr., 3,000 m.)
gagné de deux longueurs par Vestige, à M. Jacque-
inin (Lagden), battant Elixir, 2<=, et Noctambule, 3°.
Noii placés Moutarde, Fillette, Moka et Cléanthe,
tombé.
Pari mutuel: 64 francs.
Le prix d'Eté (stceple-chase, handicap, gemlemen-
riders, 5,000 fr., 3,500 m.) a été gagné d'une longueur
«ar Limaçon, A- M. PesplaaqueSi très énergiquement
Kiohlë par M. Max Lebàuay, battant Incognito, 2". Tu-
.1 1 del, président de la réunion, et les membres du jury. reçoit en même temps un objet d'art en souvenir dé 130,050 sont vendues et 11,348 retirées. Dans les six ca-
SPORT NAUTIQUE
de Suresnes.
La distribution des prix avait lieudans labelle salle des
fêtes de l'hôtel de ville de Suresnes, qui avait peine à
3 balles Benghazi L à 160 fr.; 9 balles dito à 135 fr.
Londres, l°r juillet.
Enchères de laines coloniales (3e série, 2e semaine).
contenir la foule des invités, parmi lesquels nous avons L'amélioration se développe pour tous les genres mé-
de 59
Veaux extra, de 25
moyens, de 14 à 24 kilos.
kilos et au-dessus.
légers, de 13 kilos et au-dessous.
43 ».
51 75
56 25
Men.-l--laisirs.8h. »/». M. le Moraliste. Mile ma femme.
Déjazet. 8 h. 3/4. La Bécassine. Les Femmes collantes.
Chàt.-d'Eau.8 h. 1/2. La Grâce de Dieu.
Olympia. 8 h. 1/2. Spect. varié. Dim. et fêtes matinées.
Th. du Chat-Noir. 9 h.1/2. La Marche à l'Etoile. Phryné.
DEUXIÈME MATCH ANNUEL A QUATRE RAMEURS ENTRE LES reconnu de nombreux universitaires MM. Marion, Dar- rinos intermédiaires à peigne d'Australie très recher- Nouveau-Cirque.8 h. 1/2. La Rosière de Charenton.
de la Faculté des sciences, Michel Bréal, chés avec une faveur de 1/2 denier sur les scoured et
FACULTÉS DE DROIT ET DE MÉDECINE boux, doyen
de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, Godard, 1/4 denier sur les suints.
Pour la deuxième fois a été couru hier. comme nous directeur de l'école Monge, Jacques Normand, Laurent, Il n'y a pas de changement sensible à signaler sur
THEATRES Matinées mercredis, jeudis, dimanches et fêtes.
Cirque d'Eté. 8 h. 1/2. Bacchus et Gambrinus.
Alcazar d'Eté Café-concerttous les soirs.
a été l'avons annoncé, le match entre les étudiants des Fa- président de l'Association des étudiants, etc.
cultés de droit et de médecine. Cette épreuve intéres-
les autres genres, si ce n'est que l'inactivité des Etats-
Des discours ont été prononcés, avant la remise des Unis continue de se faire sentir sur les laines fines su-
j
Ambassadeurs Matinées dimanches et fêtes.
sante avait attiré une assistance très nombreuse sur prix, par MM. Pierre de Coubertin, secrétaire général périeures à peigne et les meilleures métisses et croi- A l'Opéra, il est question pour le mois de septem- Jardin de Paris. 8 h. 1/2. SDectacle-concert. Bat.
l'immense bateau-tribuneVille-de-Paris, qui était amar- de l'Union des sports athlétiques, Laurent, le docteur sées bre d'une reprise de Sigurd, la belle œuvre de M. Robert-Houdin.8 h. 1/2. Ls Calife. Magie. Phys. amus.
Ernest Reyer.. Musée Grévia. Cronstadt. Coulisses de l'Opéra. <•*
ré en amontdu pont de Suresnes et l'Union met- Brouardel et Caron, maire d'Asnières. D'après les déclarations officielles des vendeurs, les Pantomimes lumineuses. Orchestre hongrois.
tait à la disposition de ses invités. Laque
si pris place sur ce bateau.
municipalité de Lé challenge du conseil municipal, une superbe adjudications se répartissent dans la proportion de
Suresnes, ayant à sa tête le maire, M. Caron, avait aus- coupe en argent, qui reste pour une deuxième année 55 0/0 pour l'Angleterre et 45 0/0 pour l'exportation
en la possession de la Faculté de médecine, est remis dans laquelle la France et l'Allemagne ne prennent pas A
Ce soir, lundi;
l'Opéra, la Valkyrie avec la
.<.
distribution suivante
•• -. Jardin d'acclimatation. Ouvert tous les jours.
cert. • ."•.
Tour Eiffel. -De 10 h. du mat. à 11 h. du soir, dîner-co>
Ah., Paris-Chicago.
Sur le yacht Favorite,à. M. Louis Désprès, qui devait par M. Brouardel à M. Maurice Marcille, le chef -de leurs proportions habituelles.
suivre la course, se trouvaient M. le professeur Broùàr- nage de l'équipe gagnante, et. chacun des équipiers
MM.Salôza, Siegmund; Delmas,- Wotan; Gresse,
;'
'E~I~
Jusqu'à ce jour, on a offert 141,398 balles, desquelles Hunding; Mme Bréval, Brùnehilde;Bosman, Sieglindc; SPECTACLES DU MARDI 4 JUILLET'

t~FftS
Richard, Fricka.
nique'3°.
-••.•• Opéra. Relâche.

t~y"F~
-z
Kon placé Désir, Kilmore et îagclîon,tombé. Dès trois heures, les équipes sont au point de dé- leur victoire commune. talogues de la 38 semaine, M. Taffanel dirigera pour la première fois l'ouvrage

CARMES ARMES
présentera 62,150 balles
La cérémonie se termine sur un joli ehceur chanté d'Australie et 2i850 du Cap. on de Richard Wagner.

0
Pari mutuel: «8 francs. part, -à une .centaine de mètres en aval du pont de (Paul Pierrard.) (Les autres spectacles comme lundi) •'

Ventes et Adjudications
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tot, Lortat-Jacob, avoués, et Michelez, notaire S'adr. aux avoués Mes Barberon, Lortat-Jacob, Lille les deux premiers trains omnibus et au retour
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visiter, s'adresser
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~1 ·LES~ 2e et 3e classe, valables pendant la journée du
14 juillet, avec réduction de 20 à 75 0/0 suivant
les distances. Les familles profiteront, en ou-
journée.
Si les heures d'arrivée et de départ de ces
trains ne permettent pas de passer une jour-
née entière à la mer, les voyageurs seront au-

r
YIWF1? tre, sur ces billets, de nouvelles réductions va- torisés à partir la veille par le dernier train
à Paris, le 26 juillet 1893, d'une riant de 5 à 25 0/0 pour les familles de 2 à 5 per-
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classe, valables pendant cinq juurs, pour la
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le premier train omnibus.
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daires, de cinq jours, en lre, 2° et 3e classe; sera
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clôtur' cours. I
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OBLIGATIONS
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'clôtur' cours des
3 juillet.
valeurs
Paris, deux heures. La liquidation
s'effectue avec assez de calme on ne re-
bards, 101»»; Alpines, 53 25; Hongrois, 115 30; Crédit
mobilier, 335 50; Rente papier, 97 60; Laenderbank,

rt o/O (cpt.
AU
de cours aussi marquées 247 10; Crédit foncier autr., »»»
marque pas de variations
3.. 5145 05 O Jouissance 1" juillet 1893 Urne 9160
3.. 97
97 30
52 10
05 Q 010 amortiss. Dem. an.1953. (cpt.
97 65 15 O Jouissance 16 juillet Hme 97 50
9155 97 60
97 40
60
01 40
97 47
97 40 I 5
I 64 17 Banque d'Algérie 16 mai. 1070 10T5 IlIl Ville de Paris 1855-60 .mars 565 50 566
| Fonc.lyon.31250p.j.l5juil.84
Rent. foncière avril 318 50 317
140.. [Il
1865
1869 31fév. 542 50 543 75 1
janv. 429.. 430
I
I Saragosse id.id.
40/0 janv.
Portugais 3 0/0 2juilletl891 110.. 112.. qu'aux
2"
140.. 138..
326 50 325 50
désirer;
samedi,
dernières
on
mais
Quant
remonte,
séances

l'allure
il
du
est
reports,
la
marché
ils
cote cependant laisse à
vrai,
ont
sur les bas cours cotés
reste encore bien in-
valu de 3 1/2 à 4 0/0
Buenos- Ay res.– Vr juil. Prime sur l'or, 237 »/» 0/0.
INFORMATIONS FINANCIÈRES
BILAN DE LA BANQUE D'ESPAGNE

.tfr1/21883 (cpt.
140
1871.janv. 423.. 421 I I Transcaucasien hypothèque décise. aux
490. 306.. 30650 s
97 50 J 25 Soc. des Immeubles ianv. 498.. 498 50 1I
3 0/0 15 déc. 77 90 77 80 en moyenne. Voici les variations du dernier bilan de la Banque
450 10635
106 60
05
15 .(taie
Jouissance 16 mai 106 35 106 45
10670
106 40
106 65 106 75
I 14 S.– Compt. des Entrep.oanv. 145 50 135 I
1 15 Banq. hypoth. d'Espagne id.
l/4r. à 100 1. id. 112.. 112
1876
1875.. 15 avril 539.. 540 Il Annuités Châlons 500 fr févr. 559.. 559..
fr
Le 3 0/0 s'avance à 97 65; puis revient à 97 52, pour d'Espagne
15.. 482 obligations TUNlSiENWBS 3 0/0. 48125
(cpt. 48150 482 I 25 Docks de Marseille
Voitures 650
mai. 505.. 506
III 27 50 Magasins gén. de Paris.janv. 563 50 565
I
I
id. 539..
1886 3 0/0. «mars 418 50 419
540 I
I
Lcrouville 500
Nord (Soc. civUe) ianv. 454 50
mars 535
500 535 se traiter maintenantà de
4 1/2 est ferme 106 75.
97 60 à 97 62.
Encaisseur
argent. pesetas pesetas 1

10 Jouissance avril
lept. 3900 3900
Hme 48125
3900
140
1111 35
575 I l/4r.àl00. 107 107 75 I Tramways O générale 5 0/0 juiilet 305.. 305.. Parmi les fonds étrangers, l'Extérieure a faitrester
juillet.
Le
63 92,
197.903.164 +
165.216.532 +
2.156

5
65 62 3900.
48125
nouv.212fr.p.id. 40250 404 75 Foncier colonial 6 0/0
id. 635.. 635
I Encaisse 390.825
BANQUE DE FRANCE
II
630
29 60 Dakar à St-Louis mai. ensuite reculé à pour à
3890.. 145 Beyrouth-Damas janvier au début; elle a 63 62, Chez correspond1»étrangers. 55.761.224 +14.455.638
1250
630 630 II!
Actionnom –Jouissance 27 juin Hme 3900
2 50 banque D'escompte de paris. (cpt. 14375 145.. 140.. 142501 25
500 fr. t p. février
II! 17 50 Départementaux lib. 250. avril
J 22 50 Sud de la France mai. 35150 355
Il
Ouest algérien janv. 61750 617 Il Ville de Marseille 31janv. 411.. 408
Il Ville de Bordeaux nov. 115.. 115 50 1 50/0 mai.
C' g1* des Eaux 3 0/0 avril 530..
I | Fives-Lille juill.
juill. 524.:
305 305
472.. 470.. 63 80. Le report
525.. liquidations précédentes.
sur cette valeur est plus tendu qu'aux
trésor
Avances sur titres, prêts, etc. 143.095.224 1.065.0i2

I 1863 janv. I
1*250 250 Avances au 33.138.938 9.204.257
30.. 5 BANQUE DE PARIS (cpt.
Hme 145
625 I 60 Eauxpour (C* générale) juill. 1610 1590 ||| parisien
Gaz L'Italien a monté au commencement à 91 50; il est DA par la Banque sur valeurs.. 59.761.130 1.418.912

2 ,v.
Il 116
27 50 471635.. 500 fr. t. p.– Jouissancejanvier Hme
algérienne juin.|cpt
compagnie
484
640 I 14 Gaz de Bordeaux juill. 1800
l'Etranger., oct. 90 240 240 Ville de Lille 1860 avril 114 25
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480.. 465.. redescendu à 91 20 et se tient actuellement à 91 45.
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Billets en circulation 902.493.200 + 2.377.O00

982 LJGV1I111YG.
90.. 455 Turc cote 21 82 et 21 92, le Hongrois 96 30 et 96 12.
1250 483 50 .50 comptoir national d'escompte.,f cpt. 482 50
500fi\p Jouiss. mai..Hme juill. III 59 Gaz centrai .avril 1275
31 25 Gaz «'France et Etrang'. mai. 577.. 575
1275
109 50
Ville de Lyon 15 juill. 10350 102 75 Omnibus 4 0/0
IlVille II Le
Messageries maritimes 4 0/0 avril. 517.. 516.. Le Portugais 3 0/0 cote 22 80 et 22 62, le Brésilien 4 0/0 135.302.544
avo.vvw.rxx
Au portefefeuille, 165 millions de piecettes de lettres
2.337.755
48250
avril
9 0/0 505 50 505 50
420 c.FONClERETAGRlcOLED\ALGÉBlE|cpt
crédit foncier icpt. Gaz. id. III Gaz de Marseille avril 1105 Il de Rouiaix et Tourcoing. 46 50 4650 Voitures 4 505 506.. 64 50 et 64 25.
du Tréswr sont remplacées par 201,930,500 piecettes des

391
1250
980
60.. 983.. 50
Union des juill. 1630
1100
Voitures Urbaine 5 0/0 315 Le Consolidé russe fait 99 45 et l'Emprunt d'Orient se nouvelles obligations du trésor, et les avances à celui-

I
317..
t. janv. 985
12 Gaz de Madrid juillet 218.. 218 I Foncières 4 0/0 1853 mai. 557 50 560
I 80
(g Transatlantique 3 0/0, r. à 500 t. p id. 369 traite
391.
1562 58250 2 50
125 500fr. p. –Jouissance
id.
.id.
itme
crédit industriel 125 fr. p. mai. I cpt. 585
982 985.. .mai. 445 978 75
I Mines de Laurium id. 595.. 592501 30/01853 663.. I
Lits militaires 368.. ..J à 69 10 et 69 20.
606.. 606 flI Parmi les établissements de crédit, le Crédit foncier ci, en vertu de la loi du 21 juillet 1891 pour le budget

240
40 652
1250
761 763
BANQ.TRANS.500fr.250pay.J.janv.|cpt.
t. I la 585
de Malfld.act.de 500 juin 2215 I 4 0/01863 p fév. 517.. 514 I Télégraphes
t. mai. sous-marins 5 0/0 r. 500. mai.
de Presse négocie à 980, après 982 et 977. La Banque de France extraordinaire, ont augmenté de 100 à 150 millions, par

115 390 Bons

391 Il 130
(cpt.
crédit lyonnais .mai. 880.. 890 Il Foncières 1877
2210
1050 1050 se

25
30.. 76250 .50 de Mokta suite du troisième et dermer versement de 50 millions
|
465
76250 38825 388 50 3,90d; la Banque de Paris cote 630 et 640; le Cré-
76125 500 fr. 250. p. Jouissance 25marsHme
porteur760.. 76125 I 40..
1 15 Etablissements Eiffel juill. 1879 p i'i2 470 j Bons de loterie de 100 fr. au porteur, t. p. 5150 50 50 dit àlyonnais est
758 et 760. La Banque ottomane vaut 590 sans intérêt, conformément à la loi Enfin, qui prorogea la
724250
1250
c.fonc. DE FRANCE 500 p. J.milletlcpt. Decauville déc. 172 I

370
5 1883 t. p. sans lots janv. 418.. 417. Bons à lots algériens au 3950 40.. au bilan
115 crédit mobilier juill.1891 |cpt. 237 50 30
I 84 79 Aciéries de France janv. 172.. II! Suez bons 5trentenaires mars 138 après charte de la Banque jusqu'en 1921.
1250 469 34 société
46750
325. iept. génkrale
t.
500fr. 250 f. p.– Jouissance avrilUme 476
472
112
465 I 35 Fives-lille mai. 650.. 650 I
Il I88530rt)r.a500fr.t.p.avr. 464 50 465
Ateliers et Ch. delà Loirejuil 521 Il Commun. 18ï930/0r.à500t.p. mars 474 50 415 Il
id.
I oblig.
3 0/0 0/0
1" série..avrilmars
id. et 183.
586.
615.. 617.. il Le Lombard est à 222 après 218, le Saragosse à 182 figure un crédit de 50 millions, ouvert au trésor pour
l'exercée actuel, selon la récente convention de la

j–
et 430..
3 0/0 2- série
335
20.. 370 banque parisienne 500 p. J. sept. cpt.
10 banque russe-française cpt
t.lSoct.
juill.
370 Il) 60 Charg-eurs réunis. mai. 1200 1191 I
I 1880 3 0/0 p 470.. 471
1891 3 0/0 f. p. r. 400 avr. 395.. 396
I
I bons de coupons nov. 94.. 94 jI Le
i] Suez monte à 2,705 après 2,685. Banque avec l'Etat.

I
105.. EtablissementsDuval.. 15 mai 2300 2310
28 Rio-Tinto varie de 377 à 375 et la De Beers de 451
950.. Le convenio de l'Ouest de l'Espagne ayant été
325
20.. 430 banque internationalede PARIS cpt. militaires I I Panama 5 0/0 p 15 Le
indust. cpt .id. 430 Lits fév. 1892 3.200/0t.p.r500janv. 493.. 492 2750 à 449.
banque commerciale Ij 3250
•
1075 1.

30/0.
302 50
3550 94850 50 EST 500 fr. t. p. Jouissance mai. cpt.
I25 25 Bateaux Waffons-Lits juill. 435.. 435 |Il BaïKniB hypothéc.
parisieia mai. 1290485.. 1289
de France, .mai 521 75 525 25 jj
3 0/0 81.. mars. 416 50 416 25 1
30/0t.p
40/0t.p 19 75 1975
20 25 ,20 50 Voici les cours de compensationpour les principales
publié le 4 avril dernier, le délai de trois mois donné
aux créanciers. pour remettre leurs' adhésions expire
juillet.
461. 79.
948
453 50 150 déc. (cpt. 454 455 Petit Journal. mai. 480
jl I série.15 El Valeurs '•
1507. Oblig.
1507 ..I
50
II Fonc. Imiaeubl. Hb: r. i 1,000 mai. 386 386 I
nouvelles 6 0/0 1" nov. 2750 2750
l| Iëj4
I
I 75
Le Printemps.30mai. 555 2« série:15 sept. 2725 27
55.V
:|cpt. PAnis-LTON-MÉWTERRANÉE.jcpt. 2812 | 'Banqûèd'escompte.145»»;Banque de Paris, 660»»; Cre- Quant au convenio présenté par .la. Société du che-

t.
557
1
566 50
SOOfr.t. p. Jouissance mai.(fane Il -«O I Ancienne C'Richer. 12 juin 1590 1600
1506
40/0 lib. r.aSOO.. id. 473 75 413:75 3» série.déc. 83 I dit lyonnais,762»»; Crédit mobilier, »»» Société générale
460-2
18O8T5,
t. min de fer de Madrîd-Cacérès,les créanciers sont in-

464 2.
50

70

21
475.
i
1340 4 50
134375
1901
1900.:
(cpt. 466
2
Oblig.

474 |
W0fr.
10'
midi. 3 0/0
t. Ip. cpt.-
Oblig. 3 O/O janv..|cpt. 1900
nord
180.
1344 50 1345
Jouissance;4anv..ttme
)Cpt.
400fr. t. p. Jouissance janv. itme 1900
OWig.30?0 ,janv.|cpt. 47475
462 I
466 50 0/0.
°
1903
462
1344 50 1
466
1900
I
jl
8 50 La Foncière..juin 92 56650
Canal de Corinthe. juillet 88 '109 120 Il
87 13 Suez (Société civile). ;jaj\v. 1910
I 4909 parts
Panama,
1 10 Tour Eiffel .jutll. 165
197
1912
Parts dé fondateur.,id.. 1133 50 1133 50 ||j
I
I

I
> AlaisauRhône juill.83
Bône Guelma fév- 450.. 452.
I.
Il),
I
Est 3 0/O nouvelles mars 45525 456 II Crédit foncier Santa-Fé 6
Ardennês
Io £Mostaganem
Est algérien.lâjanv.
janv.
avril
456 458
bons à
5 0/0..
a lots
lots 1889
432.. 428' 25 1 Crédit foncier égyptien 4 0/0.. avril 450
I
p déc. 102 50 101 50 465
210fr.p.l0aout89 218.. 24750
oct. 13250
-.août 130
9850 98..
50

453 50
I
|l
»»• Banque russe et franc88, S25 »»; Gaz,Egypte,
nibus, 1,030
Extérieure, 63
Panama,
65;
17
Hongrois,
50; Suez,.2,690;
96 10; Italien,
gais, 3 0/0,-22 55; Russe 1880, 97 90; Russe 1889, 98 45
bnsolidés,99 35 Turc, 21 80 Banque ottomane, 585 »»;
1,380 »:» Om-

9140;
101 »»;
Portu-
vités à donner leur adhésion dans un délai de trois
mois à dater du 19 juin.
M. Kleinmann, administrateurdu Crédit lyonnais,
qui s'est fait une spécialité de l'étude des questions

I-
Eiffel Tiaret 424 monétaires, vient de publier un nouvel opuscule sur la

Beers
1
ORLÉANS 1593 1591 io Parts Tour
I 20 S. gén. des Téléphones..juil. 395.. 400 Il Grande-Ceinture id.
à 4-24..
™i Autrichiens, 645»»; Lombards; 222»»; Nord de l'Espa-
58501591..
1590..
I I
461 II Tnarsis
500 fr. f. p. –Jouissance avril., (tme 1591 1591
gio-Tinto 1593
[Il 110..
518 105 I « Lille-Béthune avril 455
-S Dauphiné Union et Phénix
ft,v-n- espagnol a07 50 506 ™ 2a
gne, 145 »» Saragosse, 183 »» Comptoir national crise de l'argent et l'étalon d'or, où l'on trouve des
chiffres très précis et des aperçus judicieux sur la

I
TéleK.ParisàNew-York.oct.86
5
Bourbonnais janv. 460 Banque de France, 3,900 Crédit
1097 50 Oblig.30/0 janv. id.
cpt. 25 1 22 91 Télégraphes s.-marins. janv. 372 50 370 d'escompte, 483

7O0 I I
»»

610
46150 4 75 466 50
3850 1093.. 4 50
t. p.
465.75
30.. 700 BONE-GUELMA
465 75 500 .«“
ouest 500 fr. t. p. Jouiss. avril cpt. 1096
–Oblig.30/0 fr. p avril cpt.
id.
janv. cpt. 465 75 Robinson I 21 50 TéléK-duNord(Gd<C')..juiU. 520.. 515
I 1 40 Tabacs des Philippines,janv. 670 I
I
I
£
Genève 1855
Méditerranée 3 0/0 id. 461..
460.. 460
458 25
464
De
I
11718
448 75
115..
450..
107 50 106 25
foncier,
léans,
982
1,591
Lyon,
Russe,
1,505
3 0/0
Midi, 1,345
1891, 78 80.
Les reports suivants ont été jusqu'ici cotés sur les
Nord, 1,902 Or- question à l'ordre du jour.
On nous télégraphie d'Athènes

505 .mai
463
2750 608.. 2 est algérien 500 fr. t. Banque foncière russe 1" 445.. 443 75
pari^.Lyon-Méd.fus.anc.id. •.
parisien cpt. 4585046050 Almne3"- 700 I « Depuis dix heures ce matin, eaux entrent dans le

à
72.. ..I juil. mai. cpt. 1 462.. 46-2

juil-
ACTIONS DE JOUISSANCE 75 principales valeurs
1380 gaz Tabacs ottomans 610
74 06 Suez 2100 I£
629.
629.. 1385 1380

|
1380 1380 nouv.avr. 115-- 112 50 de Paris, 1,25 Crédit foncier, le pair et 4 fr canal par crète barrage Isthn»ia. »
510 Banque
1380
138250 250 250 fr. t. p. Jouissance avril.. (taie
715. 380..)~o-Hot~ I (28 23 Délégations.,.janv. (cpt) 17650 177.. Il yieine-Montagne 37437 375..
490.. 488 75 Comptoir national d'escompte, 1,50; Banque Impériale

».
30.. transatlantiques. J. avrU. lept. cpt. 505 43250 430
I2 S Victor-Emmanuel 1862 id. 455.. -Recettes du Suez, 1er juillet 130,000 contre 90,000
25..
25.. 625..
5
2700
messageries juillet
695.. 44.MESSAGEMESMARtTtMES.J.juinjcpt.
Il
maritimes. J. juin j
(actions) 629
(cpt. 2695 2705 629 III 35 1550
25
&0..Nord
Est
Midi
IMidi juil. 715 50 S Médoc.JUlllet
-oS Médoc juillet 386
386.. 380.. farand-Hotel 89a.. 893..
89d.. 895.. autrichienne,
fr;
0,90; Gaz, 2,50; Suez,
fr;
1 et 3 fr. Orléans,
3,50; Société en 1892. Du 2 juillet, 110,000 contre 190,000 en 1892.
112 268813 75 2688 12500 suez
avril id. .à M Midi 3 0/0 nouveau avr. 462 Î5 463.. le pair et 5 Lyon, 4,50 et Midi,

25 .à
3
2690
Orléans avril 1472 50
I g Nord-Est id.
0/0, nouveau
générale, 0,50; Autrichiens, 1,25 Lombards, 0,25 Nord Du 1" janvier au 2 juillet, 37,620,000 contre 41,600,000
1625
15323167569025 3 50 fr. t. p. Jouissance juilletttme
délégations id. cpt.
janv. dt I 43 50
B 21 Ouest 1133 1132
I a Orléans 1884
.il Central
457 75 458..
461.. 460 50 3 0/0
frimes
dt 50 fin courant
97 80à 97 85 fin prochain
de l'Espagne, 0,40; Saragosse, 0,50; Brésilien 4 0/0, 1892.
enNavires

455
686 50 686 50 586 50 589 50
1 5950 Gaz parisien avril 1080 en route, en charge ou en partance au 1er
25 .à
panama (Canal interocéanique). cpt. 1725 462 461 98 à 98 20 Extérieure 0,25; Turc 0,05 Hongrois, 0,15 Por-
45.. 104250 12 50 omnibus DE PARIS
1037 50 (cpt. 1040 1030 dt 17
I
20.. juillet
Omnibus 400 1080
400 S
4 1/2 dt 50 25 à
à 0,13
juillet 1893 738, contre 755 en 1892.
455 0,20; Unifiée, 0,15; Banque ottomane, 0,80;
IS
1042 5.. 500 fr. t.(Société p. –Jouissance janv.. Hme 1037 50 I 105 Mines de Malfidano juin 1715 1710 | <aI g Ouest 3 0/0 nouvelles avr. 461 460 50 à tugais,
455 dynamite juil. à
1250
30
31/2 9665
100 80
*T>/0 100 10 105
4 0/0 9685
|
20 101
10115 Dette
79
unifiée
centrale de). (cpt.
II
500 fr. t. p. Jouissanceavril.. Hme
ÉGYPTE3 1/2 privilégiées.avrilicpt. 96 35
mai.icpt. tme
AUTRICHE 4 0/0 or. Jouiss. avriljcpt. 97 436 1|
416 10115
97 20
a 985 455

96 35 1
101
97 05 I
I
I 10 voitures à Paris

1
FONDS «»,»»«
janv.
Belee31/2
étranger»
Autriche 5 0/0 argent. avril
Domanialesd'Autriche..mars324
155.. 166

103 05
||
I
Ouest algérien 3 0/0 .mars 430 429 50
S Picardie-Flandres juillet S64
10 LaRéunion janv.
Ch. de fer économiques..mai. 417
Ch. département. 1888 1985 avr. 416.. 416
département. 1886 1956 avr.
458..
448 50 4M..
416 50
I
Italien 5 0/0 dt 50 91 80à 9190 92
Crédit foncier.
Suez dt 10 2705
dt 10 987 50
à 2715 2715 à 2725
VALEURSSE NEGOCIANT A trois mois
papier papier
à

court
à 92 30 Russe
et
de
bus,
3 0/0 1891, 0,12 et 0,15; Russe consolidé, 0,07
0,10 Emprunt d'Orient, 0,13 et 0,14.
Il y a déport sur les valeurs suivantes Banque
France, 10 et 15 fr. Banque d'escompte, 1,25 Omni-
0,75; Nord, 2 et 3 fr. Crédit lyonnais, le pair
Blés (77/75 à l'hectolitre et 100 net
Courant 20 75 à 21 »»; août 21 »» à 21 25; sept.-oct.
comptant).
21 25 à 2150; 4dern. 21 50 à 21 75; 4 de nov. 21 75 à 22 »».
Circul. :».»»». Liquid.:250.

91.
20 325 et de déport.
4 0/0 96 10 10 hongrois 4 0/0 or. Jouis, janv. cpt. 96 30
63 75 75 espagne EXTÉRIEURE 4 0/0 (cpt. 63 50 96
63 I 20 Efrypte-Daïra-Sanieh..15 avr. 102.. 102 III
–obi. domaniales juin
département 1887 1985 avr. CHANGE LONG
0/0 Amsterd.. 205 7/8 à 206 1/8 205 3/8 à 205 5/8 et 4 010 1,50
Trois heures. Le marché est plus faible, notam- Farines (12 marques le sac de 159 kil. esc. 1/2 0/0).
Courant 44 25 à 44 75: août 45 »» a 45 25; sept.-oct.
avril

4'
4 0/OAllemag" 122 1/4 122 3/8 122 1/8 à 122 1/4 et4 0/0
40/0 6360 33 Jouissance 63 I 5 0/0
I
103 50 104 20
fer la avril .et
91 ..15.
50/0 9135
30 ..30
9130 20 Italien
Jouissance 5 0/0
janv
Hme 63 70
25 portugais 1853 3 0/0. –J. janv.. |cpt. 22 55
.tTAHE!<50/0.(cpt.
30/0 22 50
(cpt. itme 91
9150
50
22 25 1 25
91501
91 50
91 50
1
35..
25..
Etats-TJnis 4 0/0 avril 114
Emp. hellén.l881,50/0..janv. 232.. 228
1884, 50/0..janv. 227..
1884.50/0..janv. 2-27.. 220
I 15 Victor-Emmanuel1863. avr. 313.. 315 IBrésilien
Ch de
2-20..
I |
Sud de
Est 5 0/0
Lyon
5 0/0r. 1250
Méditerranée
France,
r.
)Lyon50/Or.l350.avr.t280 1
à 650 juin 385..
5 0/0 r.r.à à6256-25 id. 64250
385
656.. 654
avr. 1280 5o 642
g 4 0/0 Vienne.
.)50/OMadrid.414.a416
5 O/0Madrid. 414
642 50 I 7 0/0 Lisbonne
201

â
à 202 201
à416 /.415./
415
263
à 202
417 /.et40/0
àa417
à 265
et40/0
ment sur l'Extérieure.
I 5 0/0 Barcelone 414 à 416 415 à 417 4et40/00/0 3 heures 3o. 3 0/0, 97 43 3/4. Roubles, 266 »/».
4 0/0 hongrois, 96 1/4. Extérieure, 63 5/16.
et4 0/0 ais, 22 11/16.– Egyptien 6 0/0, 505 62; dito 3 1/2, 481 25.–
Portu-
46 25 à 46 50; 4 dern. 46 75 a 47 »»; 4 de nov. 47 25 à
47 50 Circul. 13,900. Liq.: »».– Farines de Corbeil, 50 fr.
Huiles (100 kilos fût compris). Lin (esc. 2 0/0).
40/0 2182 TURC 4 0/0 (5* d'obi. D.) J. mars cpt. 2190
40/0 45050 oblig. ottom. priorité. id.. cpt. 450 50
500..
392.
510 510. 450 2182
50 1
1 Suisse (emprunt fédéral) 3 1/2 105 25
Portugais 1888 4 1 /2 avril 156.. 158 I
4 1/2 0/0 r. à 500.janv. 375.. 374
Andalous
2"
4'
mai.
id. 409
Autrichiens 1" hyp mars 423.. 423 II
313.. 312'
| 5 0/0 St-Péters 259 à 261 261 à 263 et4 0/0 Turc, 21 82. –Banque ott., 588 12.– Douanes,492 50.– Ta-
bacsottom.372 »».– Priorité, 445 »».- Rio, 374 37.-Thar-
Disp. 51 »» à »» »»: courant 51 »» à »» »»; août 51 50 à
51 ..»; 4 dern. 48 75 à 49 25; 4 premiers 48 75 à 49 25.

.{
589. Roumain 1875 5 0/0 avril 10140'
400 Dispon. 57 »» à
50/0 49850 oblig. des Douanes. janv.. cpt. 498 50 J valeurs SE NÉGOCIANT A VUE

586
Circul. »»,»»». Colza (esc. 1 0/0).
515
515.
40/0 39050 .50
5.. oblig. consolidation, mars. cpt.
..II Russe 4 0/0 1867-1869 mai 9790 97 75 I
série id. 400.
papier 15.
papier court sis, 115 »» »/». Alpines, 115 »» »/». De Beers, 453 75. courant à août 57 25 2 57 50; 4 dern.

I 3'.id.
391
550101879.
0/01879 mai | I CHANGE long 3 juil.-Cours du Paris Londres à Paris, 25 17 offert; 57 »» »»;
Il.
i
50 590 52 50BANQUE AUTRICHIENS.1|cpt.
PAYSAUTRICHIENS. Cpt. 510 510 mal 68 75 id. 2 1/2 Londres.. 25 31 à 25 22 25 à 25 16 »» »»; »»

I
1311.
13 BANQUE DES 1/2 Londres.. 25 21 à Circul.
BANQUE OTTOMANE. (cpt.
75 69 50 à
17
590 DESPAYS
589 I 4 0/01880 mai
60/01883 .juin 10195 100 97 90 97 90 |
95 II Cacerès-Madrid
A 407 407 50 2I i<j. chèque /.à 25 2-2 25 1625 1/2 15
à à 25 16 .1.
25 17 1/2 Espagne à Paris, 4 211/2 offert; à Berlin, »; roubles à 58 »» à »» »»; 4 prem. 58 75 »» »». 40.000.
Esprits'3/6 Nord fin 99 degrés l'hect. nu esc. 2 0/0).
crédit foncier égyptien fév. cpt..I
32501190.
6.. 454 50
500 fr. 250p. Jouissance juilletHme
I
crédit foncier D'Autriche cpt. 1190
327'
|cpt.
1190 587 50
4 0/01889 .iuin 99 75
101 25
cons. 40/0 1™,2« sér.avr. 99 75 99 52 I Lombardes
Beïra-Alta 3 0/0
•••
janv. 83.. 77 50 II 30/OStockohlm 138 à 139. 138 à 139./ Berlin, 215 20; en Italie, 94 87; à Genève, 996 65 »/»;
avnll891
janv. I
138 0 0/0 New-York 515
•1 à 517. 516
p. à 518./ à Vienne, 49 20 »/»; napoléons à Vienne, 9 84 »/»; Courant 46 75 a »» »»; août »»;
.-
46 75 à 47 »»; 4 dern.
4 prem. 45 »» à »» »».

.
330.. 330 IK 3 0/0 Belgique., pair.. à 1/8 3/16 b. à 1/4 b. à Amsterdam, 48 13 3/4;"à Athènes, 161 0/0; à Constan- 44 75 à 45 »»: 3 d'oct. 44 75 à
20 .a 33250 7 50 andalous (Ch. de fer). J. janv. cpt.
l.; 325 ..il 3 0/0 1891.avri} 78 80 78 75 I
| nouvelles. #.avr. 327 50 1 5 0 0 Italien b. à 5 1/4 b. 5 1/4 b. à 5 b. Stock £.475 pipes. Circul. 100450.
»»

2" >d.
5
Nord de l'Espagne 1" hyp. ?<id.
327
73 .JpoRTUGÂls500fr. t p. Janv. 1891. Serbe 50/0. jahv. 400.. 405 id. 331 330 I 3 0/0 Suisse. 1/4 b. à3/8b. tinople,- 22 90.
autrichiens. l/4p. àl/2p. M Londres. Sucres (blanc n° 3 les kil, net, esc. 1/4 0/0).
&22.
b.
'-&
15
(cpt I Marché lourd. Consolidés, 98 15/16-;

"lcpt.Il 5'id.
Empr. suédois 1878 4 0/0..juin iO5 50 294.. 293..
250 50Q fr. t. p. Jouissance janv.. jtme 646 25 50 ~75 à 50 87 1/2; août
647 50 Disp. à courant
645 ..1 I 1880 2- série. avr. 103 55 103 50 1 janv. 288.. ]\ Extérieure, 62 1/2;Unifiée, 100 1/4;0/0 français. 96 3/4; 50 75
3..WîSOsud-autrichb. (cpt.
647 50
221.. 1
250 500fr. t. p. –Jouissance juin. (tme 218 75 220 I 222 Empr. brésilien Obl.Tabacsportug.41/20/0 av. 351
4 0/0.. j.avril 64 25 346 66 50 fl
I 4«
277'
259 256 I MATIERES D'OR ET D'ARGENT
240 75 II Or en barres, 1/2 al 1/2.-
Grec 1881, 44 1/2; Turc D. 21 11/16; Rio 17 7/8»»; de 51 121/2 à 51 25: sept. 50 50 à 50 75»/»; 4 d'ojet.
46 25 à 46 121/2: dito roux 88° 48 50 à »»»»; dito raffinés
645.méridionaux
9..J-183. .(cpt. 146. .145. 1888 4 1/2 0/0. .id.
2i7
avril 69 25 69 I] Sud de l'Espagne 3 0/0 r.à5O0. avr. 132.. 133.. Il Arg. bar., pteO/00 450 a 460
3:. Banknotes Souverains 25 12
,25 13 H Beers, 17 3/4; Change sûr Paris,»»»».
121 »» à 121 50. Circul.: »»,»»». •
36
i
,5.. 144.. 2.. 183 145 I ilI
0/0. 296 espagn. Etats-Unis.25 Métal argent, 33 1/2.

–t.
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Spéciales 0/0 Ajgles
14375125
143 75 125 SARACOSSE
500fr. i.
nord de L'ESPAGNE
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500 fr. t. p.p.
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Jouissance janvier Jtme 145
145.. 147 147 5050
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Mendoza
0/0 1888.. oct 9J
1886. avril 337 25
18S8.JUlI. 140.. 146
01018S8.juil.
Mendoza 6 60/0
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mexicaines.
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I Russe consolidé: 99 7/8; Italien, 90 »»; Hongrois or. ».
1/2;1/2,avances, 3 1/2 1 Vienne. Marché calme. Autrichiens, 307 50; Lom- Paris, C. Pariset, hnp.-gérant,5, boulev. des Italiens.

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DERNIÈRES NOUVELLES Le conseil d'administration du syndicat des em-
pagnie qui doit, selon toute vraisemblance, tenir la
clef des mystères encore mal éclaircis de cette affaire.
La marine se refuse à faire des économies sur ses
crédits.
DERNIÈRES NOUVELLES DU PALAIS
L'élection du nouveau bâtonnier
DÉPÊCHES COMMERCIALES 3 JUILLET
Le Havre, 11 heures. Laines (à terme). March<
ployés de la Compagnie générale des Omnibus a M. Charles de Lesseps a déjà, je le sais, été convo- M. le ministre de la marine. Oui I c est le mmi- Aujourd'hui, les avocats à la Cour d'appel de à peine soutenu. Ventes nulles. 141 50.
adressé aujourd'hui au préfet de police la lettre sui- qué par la commission. Il n'a pas cru devoir se pré-
M. le docteur Vibert, médecin légiste, a procédé senter devant elle sa situation de prévenu lui four- mum, Paris ont procédé, au Palais de justice, dans leur Courant 137 50: sept. 139 50: nov.
vante nissait alors une excuse. Aujourd'hui, cette excuse M. Lockroy se plaint que les rivalités administra- bibliothèque,à l'élection d'un nouveau bâtonnier en Le Havre, midi. Cotons là terme). Affairel
ce matin, à l'hôpital de la Charité, à l'autopsie d'An- Monsieur le préfet, n'existe plus et, par contre, le souci de la vérité, et de tives empêchent fe ministre de la marine de donner remplacement de Me du Buit, dont les fonctions sont 1/8Cotes au-dessous des cotes. Ventes 900 balles.
toine Nuger, en présence des médecins et des in- Les employés de la traction de la Compagnie géné- la justice nous impose l'obligation de l'entendre. satisfaction au Parlement. veille d'arriver à expiration. inchangées.
ternes de l'hôpital. à la (à terme). –Languissants. Ventes nulles.
plan.
Il examine l'emploi des 300 millions, ou peut s'en Cafés
rale des omnibus prennent la liberté de protester Veuillez agréer, etc. Trois candidats trouvaient en présence, MM. générale de 25 cent.
Il a constaté que Antoine Nuger a succombéà une tre les abus de toute sorte auxquels se livrentcon- les La commission de Panama s'étant réunie aujour- faut, qu'on consacre annuellement à la marine. Cartier,
se
Pouillet et Devin.
Baisse
Le Havre, 1 h. 50. Cotons dispon. CalmeSL
fracture du crâne, à la base du rocher, derrière pseudo-cochers employés par la Compagnie générale d'hui avant la séance publique, le président lui a don- Le ministre a un Trois quatre-vingt-dix-neuf suffrages ont été Ventes 100 balles.
l'oreille gauche, qui a amené une lésion interne au des Petites Voitures et par la Compagnie l'Urbaine, et cent
Un plan de renouvelle- exprimés. La majorité absolue était de deux cents
né lecture de la lettre de M. Gauthier (de Clagny). M. l'amiral Rieumer. Cafés disponibles. Calmes. On a vendu 320 sacs
tsôté opposé du cerveau. qui occasionnent tous les jours et à chaque moment
La commission, par 8 voix contre 8, a repoussé la ment. Caracas trillados à 104 fr.: 50 sacs la Guayra gragé ft
M. Vibert n'a constaté aucune autre blessure à la des accidents, desquels ils sont rendus responsables, voix. 120 fr.; 500 sacs Santos à 97 50.
tout en prenant les précautionsauxquelles leur intérêt proposition formulée dans cette lettre. M. Lockroy. Oui, et c'est là le mal car les uni- Me Cartier a obtenu 187 voix,
tête. tés de remplacement coûtent trois fois ce que coû- 93 Terme. Inchangé sur la cote de ce matin.
Le corps a été mis dans une bière provisoire et les oblige. A la suite de cette décision, M. Gauthier (de Cla- Me Pouillet On a vendu 2.000 sacs depuis la précédente dépêcha.
En vous adressant cette protestation, monsieur le gny) a donné sa démission de membre de la com- taient les unités remplacées. Me Devin 89 Le Havre. Cafés (à terme). Clôture de 3 heures.
ouverte, en attendant le permis d'inhumer. préfet, ils espèrent que vous voudrez bien faire droit à Ce plan ruineux ne nous donne que 9 escadres, 21
leur demande en empêchant ces abus, ce qui évitera mission d'enquête. quand l'Angleterre peut en mettre en ligne 22 et la
Me Ployer Languissants.Ventes 2,000 sacs.
Cinq à six cents étudiants se sont réunis, à deux qu'ils ne soient obligés de se faire justice eux-mêmes. La déposition Chabert et la Commission d'enquête Divers 19 Courant 97 août 97 »»; sept. 97 »»; octobre 97 »»;
heures, place de la Sorbonne. Un étudiant annonce triple alliance 9. nov. 97 »»; déc. 96 50: janvier 1894, 96 »»; février 95 25;
Pour le conseil d'aministration, Après l'incident relatif à M.Gauthier (de Clagny), L'orateur se plaint qu'on ne construise pas assez Le second tour de scrutin a donné les résultats mars 94 »»; avril 93 75; mai 93 25; juin 93 »»; août 90.
que le corps de Nuger a été mis bière et que la Qualité peigné de fabrique
Préfecture va sans doute le faireenenterrer clandes- le secrétaire général, de navires légers. suivants Roubaix. Laines.
un second incident s'estla produit à la commission MM. Cartier, 270 voix; Bouillet, 71; Devin, 61. (type réduct.) courant »/»: août 4 75 »/»; octobre
A. BAUDIN. d'enquête provoqué par droite. M. Lockroy voudrait que la marine trouvât le 4 72
tinement.
On crie A la Charité et
les manifestants se MM. Taudière et Gamard ont reproché à M. Vallé moyen de sauver la France sans la ruiner. M. Cartier est élu.
l'ordre
4 77 »/»;
Liverpool,
déc. 4 80.
midi.
Ventes 35,000
Cotons.
Kil.
Soutenus. Pauvres

56.
On nous signale de Saint-Denis que plusieursou- Qu'elle s'inspire des souvenirs de l'histoire: Les membres du conseil de seront élus
rendent rue Jacob. M. le directeur de l'hôpital per-
met à une délégation d'entrer et de voir le corps
vriers renvoyés, il
y a quelques jours, des chantiers
du canal, où ils étaient occupés, à la suite des troubles
de n'avoir pas fait figurer dans son rapport la dépo-
sition de M. Chabert, recueilliedans l'instruction ou- quand Bonaparte partit pour la campagne d'Italie, mercredi prochain.
demandes. Ventes
Liverpool, 1 h. 20.
prob. 8,000 balles. Importat.8,000.
Cotons dispon. Soutenus.
dans la bière. Les étudiants lui demandent de dont nous avons rendu compte dans un de nos précé- verte contre Cornélius Herz pour chantage, et qui on lui donna 30,000 hommes et pas d'argent 1
A propos des papiers de Zawicki Ventes 8,000 balles. Futurs calmes.
der le corps M. le directeur répond que c'est gar- im- dents numéros ont envahi, hier soir, ces chantiers. est encore en cours. M. Burdeau. Cela n'aurait pas réussi avec tout
La 8° chambre correctionnellevient de rendre son
Sept.-oct.
déc.-janv. 4 27/64;» »/»; oct.-nov.
janv.-fév.
» »/»; nov.-déc. 4 26/64;
fév.-mars 4 32/64.
possible, mais que le corps ne peut être enlevé sans Ils s'y sont présentés l'arme préconisée par les con- MM. Taudière et Gamard ont prétendu que cette le monde I poursuite intentée bris » »»/»>•;
le consentement de la famille. seillers municipaux de Saint-Denis,c'est-à-dire le re- dépositionétait la clef de.toutes les relations qu'a- M. Lockroytermine en demandant à la marine jugement dans la pour de 'Vienne. Blé automne 8 34; seigle automne 7 23;
volver au poing et ont enjoint aux ouvriers de cesser de trouver dans son génie le secret de la victoire. scellés à deux étudiants, MM. Zimmieret Jullien. mais sept.-oct. 5 78; dito mai-juin 1894 5 85.
Les étudiants se dirigent vers la Chambre des dé- tout travail. vait contractées Cornélius Herz avec un certain (Applaudissements.) Les faits étant connus de nos lecteurs, nous ne Budapest. Blé automne 818; mais sept.-oct. 5 48;
putés. Ces derniers n'ont tenu aucun compte de l'injonction nombre de personnages. donnerons que les passages essentiels du juge- dito mai-juin 1894 5
0
et, loin" d'être intimides, se sont précipités sur les en- Un vif débat s'est produit. Les dix premiers chapitres sont adoptés; Londres. –Métaux. –Cuivre: comptant 43 liv. 8 sh.
Les manifestants dont le nombre s'était déjà ment. à trois mois 43 liv. 15 sh. » d. Etain comptant
vahisseurs. M. Sarrien a fait observer, après le rapporteur, La bagarre de la Sorbonne MM. Zimmer et Jullien sont acquittés.
9 d.:
sh. » den.
grossi considérablement sont arrivés à la Chambre En même temps, des autres chantiers, arrivaient des que l'instruction étant en cours, on ne pouvait en 84 liv. 10 sh. den.; a trois mois 82 liv.
A quatre heures moins dix, M. Millerand monte Attendu que M. d'Adler. chancelier du consulat de Zinc comptant 17 liv. 15 sh. den. Plomb comptant
vers deux heures et demie. Devant le Palais-Bour- équipes d'ouvriers.venant au secours de leurs cama- extraire des pièces:pour les livrer à la publicité. à la tribune pour développer son interpellation. scellés la chambre de Za- liv. sh. den.
»
bon, ils ont trouvé les grilles fermées par ordre de rades. Russie apposant les sur 9 10 »

Ja questure. Les manifestants ont poussé des cris Les agresseurs, se trouvant état d'infériorité, fi- Le débat s'est envenimé,certains membres repro- Le gouvernement accepte la discussion immé- wicki, leen27 février dernier, n'avait pas la délégationgé- Ji
divers,: « Assassin! ConspuezLozél » rent usage de leurs revolvers. Ileny eut des blessés. chant à leurs collègues de droite d'être mus exclu-
sivement par des pensées politiques, au lieu de diate, qui est ordonnée. néral du consul de Russie; DERNIÈRE HEURE
La gendarmerie et MM. Baube et Belouino eurent M. Millerand recherche les responsabilités des Qu'il s'ensuit que les scellés du consulatde Russie
Un étudiant est monté sur la grille du Palais-Bour- toutes les peines du monde à rétablir le calme. poursuivre une enquêteimpartiale. douloureux incidents que la Chambre connaît. ont été apposés une personne
par capacité exigées qui ne remplissait
bon et a recommandé le calme à ses camarades. Il Quatre des agresseurs ont été arrêtés. Finalement, la commission a décidé qu'une délé- pas les conditions defranco-russe par le texte pré- C'est M. Meyer, juge d'instruction, qui a été
a invité ensuite dix étudiants munis de leur carte à gation de trois membres MM. Vallé, Labussière cis de la convention relative aux succes- chargé d'ouvrir une information judiciaire sur la
pénétrer dans le Palais-Bourbon pour conférer avec et Grousset, ferait une démarche auprès du garde DÉPÊCHES PARTICULIERES DU SÉNAT sions mort de M. Nuger.
les députés de la Seine. Que cette apposition étant en conséquence sans va- Le parquet n'a pas encore été saisi des conclu-
•<
DÉPÊCHES PARTICULIÈRES DE LA CHAmBRE des sceaux pour lui demander de communiquer le
Sur ces entrefaites sont arrivés de l'Hôtel de Ville
MM. Vaillant et Rouanet, qui ont appris aux étu-
diants que le bureau du Conseil municipal venait
M. Charles de Lesseps et la commissiond'enquête
M. Gauthier (de Clagny) a adressé au président
document en question.
LA SÉANCE
Les Halles de Paris
leur juridique, il n'y a pas lieu de faire aux prévenus sions du rapport de M. le docteur Vibert sur l'au-
application des peines portées dans l'article 252 du topsie de M.
La commissiondes Halles centrales a nommé pré- Code pénal. Atteinte à la liberté du travail
•. Nuger.
de voter de faire les funérailles de Nuger aux frais de la commission d'enquête sur les affaires de Pa- sident M. Clamageran et secrétaire M. Cames-
S h. 50. Le nommé Lefèvre qui comparaissait aujourd'hui DERNIÈRES DÉPÊCHES DE LA CHAMBRE
de la Ville. nama la lettre suivante M.Casimir-Perier préside. casse.
Elle a commencé l'examen du projet de loi. devant la 8é chambre correctionnelle pour atteinte
Les étudiants, qui avaient paru vouloir s'éloigner,
Les étudiants ont applaudi les conseillers munici- Monsieur le président, vous me faites l'honneur de Il annonce à la Chambre la mort d'un de ses à la liberté du travail, dans les récents incidents qui reviennent
paux et ont demandé à M. Vaillant de prononcer un doyens, M. de Gasté. ont suivi la réouverture des dépôts grâce aux nou- des cris et profèrent aux abords de la grille, où ils poussent
discours. M. Vaillant a décliné cette invitation. me convoquer pour lundi 3 juillet dans le but de dis- LA SÉANCE des injures contre les mem-
cuter le rapport général de la commission d'enquête. Entré dans la vie politique, il avait donné non 3 h. 50. veaux cochersautorisés par la préfecture, a été con- bres du gouvernement.
Il semble résulter des termes de ce rapport que les seulement son temps aux affaires publiques, mais Les sociétés civiles damné à quinze jours de prison.
h. 50. accusations portées contre les membres du Parlement M. Nuger, père de la victime, a demandé à s en-
3
sa bourse à toutes les infortunes. proposition modifiant la loi Mais comme de très bons renseignements avaient
avec les députés de son département, le
Les étudiants qui étaient massés devant le Palais- auraient été mspirées par les administrateurs du Pa- Il était à la Chambre le modèle du travail et de Le Sénat examine la été fournis sur son compte et qu'il n'avait jamais eu tretenir
Bourbon se sont retirés sur le côté opposé du quai, nama et notamment par M. Ch. de Lesseps, dans l'assiduité; il laisse mieux que des souvenirs, des de 1867 sur les sociétés civiles.
à la justice de son pays, Lefèvre a bénéficié
Puy-de-Dôme.
sur la nouvelle que leur a donnée M. Camille Drey- l'intérêt de leur défense.
Dans ces conditions, j'estime qu'avant de discuter le exemples. (Applaudissements.) Le président rappelle que l'urgence a été pronon- affaire
de la loi Bérenger.
4 heures.
cée à la Chambre. M. Pierre, secrétaire général de la présidence, a
fus que M. Lozé serait démissionnaire.
Les questeurs ont consenti à admettre cinq dé-
rapport général il y a lieu de faire comparaître devant
la commission d'enquête l'homme qui, non seulement ] Le budget de la marine Le Sénat, néanmoins, ne prononce pas l'urgence La Loïe Fuller devant le tribunal civil reçu quatre délégués des étudiants.
légués des étudiants qui désirent s'entretenir avec assume la responsabilité des ruines financières de Pa- L'ordre du jour appelle la discussiondu budget de et décide qu'il y aura deux délibérations. La 5° chambre du tribunal civil a rendu aujour- Il leur a dit que si leur démarche se rapportait
M. Millerand. nama, mais encore serait, selon le rapporteur,l'éditeur la marine. M. Poirrier rappelle que la proposition est depuis d'hui son jugement dans le procès intenté à la Loïe aux incidents d'hier, il croyait savoir quel'interpel- les expli-
anonyme des accusations lancées contre le Parlement M. Lockroy a la parole. Il estime que la Chambre longtemps à l'étude et déclare que les dispositions Fuller, la créatrice de la danse serpentine, par le cations qui seraient fournies au cours de
L'agence Havas a reçu la dépêche suivante français. doit jeter un dernier regard sur la manière dont ont proposées par la commission sont incomplètes et directeur du cirque de Saint-Pétersbourg pour la lation seraient de nature à calmer leur émotion.
Je vous prie donc, M. le président, de prendre les été dépensés les crédits considérables mis à la dis- qu'elles ne remédient pas à l'état de choses dont non-exécution de son engagement.
Bangkok, 3 juillet. mesures nécessaires pour que M. Ch. de Lesseps puisse
Les Français ont occupé deux autres îles du golfe
ie Siam.
être entendu par la commission.
Il me semble difficile de clore une enquête sur le
Panama sans entendre le directeur effectif de la Com-
position de la marine. On peut se demander si le
gouvernement met une énergie suffisante à réfré-
ner des ambitions patriotiques, mais dépensières.
souffrent le commerce et l'industrie, par suite de
l'interprétation par la jurisprudence de la
1867.
loi
.'•de
La Loïe Fuller est condamnée à payer au direc-
teur du cirque le montant du dédit spécifié dans
=.
l'engagement sait la somme de 15,000 francs.
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