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A PARIS,
Chez L. CELL o 7 Librair..Imprimcurpour l'Artillerie & le Génie,
rue des Grands-Auguflins.
M. DCC. LXXXII.
AVEC APPROBATION ET PRIFllEC E DU RUI.
AVANT PROPOS.
N'AYANT
pu me difpenfer de prolonger d'un an le
terme auquel devoir paroître ce fecond Volume, il eft
j ufte de rendre compte de ce retardement, en faifant voir
que le principal motif a été de mettre cet Ouvrage en
état de mériter le fentiment avantageux que le Public
'iémble en avoir conçu.
Quand on eftunpeujaloux de fa réputation, & délicat
fur la précifion qui convient au fu jet que l'on traite il ne
faut fouvent qu'une réflexion judicieufe pour i-ouver
médiocre un ouvrage qu'on avoit cru digne de quelque
confidération; alors fi l'on eft encore en poffeflionde fon
manufcrit, on s'eftime heureux d'être le maître de le fup-
primer, ou de lui donner une nouvelle forme; celui de ce
volume croit entre lesmains de l'Imprimeur, & je croyois
n'avoir plus rien à y retoucher, lorsqu'une occafion im-
prévue me défabufa d'un fentimentqui paroiflbit d'autant
plus naturel, que je n'avoisriennégligé pour lemettrecn
état de voir le jour dans le tems prescrit.
Meilleurs les Prévôt des Marchands & Echevins de la
Ville de Paris ayant appris que j'avois fait des remarques
fur les défauts des pompes de la machine appliquée au
pont Notre-Dame, qui fournit l'eau de la riviere deSeine
au plus grand nombre des fontaines publiques, me firent
l'honneur de m'inviter en à leur communiquer
mes «ues fur la maniere de reÉHfiercette machine, afin de
la rendre capable d'un plus grand produit. Comme, en
travaillant au projet qu'on a exécuté il m'eil arrivé de
faire plufieurs nouvelles découvertes fur le mouvement
des eaux&laperfeâiondes machines propresàlesélevcr,
de ce
j'ai cru devoir fufpendre
de les y inférer, & en même tcms corriger
communémentreçus ai apperçu erreur,
il être
dans
traité,
être
celui-ci, voici ceux que comprennent le qui devoit leur
trieme Livre qu'on a cru
Le troifieme Livre
divifé 'en cinq Chapitres. Le
les
premiercommenceparune d'expériences.
déduites d'un grand nombre
accompagnées de remarques utiles iervant
tion à la & à la théorie des pompes.
comprendla manière de calculer la force du
Le fecond machines qui
& le plus grand effet des différentes
vent, Ion
peuvent être mîtes en mouvement par
defcription ra ifonnee
Dans le ontrouve une éten-
des pompes de toutes fortes d'cfpecès,
exaaement l'effet.
due fur la manière d'en calculer defcriptton d'uz grand
Le quatrieme comprend la
nombre de belles machines exécutées en des
pompes,
les pays étrangers, pour élever l'eaa avec
la force des hommes, des che-
mifes en mouvementpar
vaux & des courons, don: on calcule les diiférens effets
dans le cas le plus avantageux, en faifanrvoir les défauts
& les avantageas de ces machines Se ce qu'il faudroit
faire pour les rendre partantes.
Le cinquième commence par un difcours fur les grands
ouvrages que les Romains ont pour laconduite des
eaux, luivi d'une defcription de la machine appliquée au
pont Notre-Dame à Paris accompagnée des devclop-
pemensdesnouvelles pompes, pour la rcûiher, &dcs
calculs qui en déterminent le produir.
A l'cgard du quatrième Livre, il cft aufiï divifù en cinq
Chapitres: le premiercommenceparla defcription & le
calcul de l'effet d'une machine que j'ai imaginée, qui n'a
rien de commun avec toutes celles qui ont été mifes
en
utage jufqu'ici dont l'objet cft de taire que l'eau d'une
ch^re s'élève, elle-même à tc!L-haut.urque l'on voudra
t;;ns aucune fujàion enl'uitc on
en rapporte quelques
autres exécutées pour le même objet à Piris & en An-
gleterre.
Dans le fecend, l'on examine l'a aion de Tenu dans les
tuyaux de conduite, & les frottemens qui en retardent la
vitefle, d'où l'on déduit toutes les règles qu'il convient de
Invoir f'ur ce fujct, accompagnéesd'un grand nombrc
d'expériences & remarques utiles.
Le troifieme commence par un difcourshiflorique fur
l'originc & le progrès des machines mues par l'aôion du
feu; on en rapporte une pour exemple, développée juf-
qucs dans (es moindres parties, on en calcule l'effet relati
vementàla force de lavapeurde l'caubouillante,laréfïf-
tance de l'atmoiphere,&celle du poids de la colonne d'eau
qu'on veut élever; enfuite on rapporte un grand nombre
d'autres machines mues par les animaux, & les courans.
pour tirer l'eau des mines & des puits fort profonds.
rechercher ,raf-
Le quatrième comprendlamanierede
fembkr & conduire les eaux de fource par des tranchées
aqueducs tout ce qui
de pierrée, tuyaux, canaux &
appartenir aux fontaines publiques, pourdiftnbuer
peut une ville &auxma.tons
l'eau dans les différer* quartiers
particulieres la forme la plus convenable aux cuvette*
la répartition de
de diftribution pour que la jauge &
emplacement
l'eau fe faffent judicieufement le meilleur
robinets, regards
des réfervoirs, tuyaux de conduite
faire pour étein-
& puifards, avec l'ufage qu'on en peut
dre les incendies. volume
Enfin, le cinquieme & dernier chapitre de ce
jardins
renferme tout ce qui convient à la décoration des
deplaifance.pourconduire&diftribueravantageufement
produifcntun agréable
les eaux jailli(iantes, afin qu'elles
des tuyaux
effet; la maniere de déterminer les diamètres
à la hauteur
de conduite ceux des ajutages par rapport
tables fort com-
des jets&àleurdépenfe.L'on donne des
modesfurcefujct,quidifpenlcntde5calculsquilfaudrcnt
conftru&on des baf-
faire fans leurfecours, fuivies de la pluGeurs
fins, réfervoirs & citernes. Ce chapitre finit par
de don-
regles pour déterminer lepaiffeur qu'il convient
foutenir la pouffée de 1 eau.
ner aux murs deffinésà &
Ceux qui favent ce qu'on a écrit fur 1 Hydraulique
conviendront
fur les machines propres à élever l'eau
moins de la com-
qu'il y a peu de Livres qui fe reffentent conduire
pilation que celui-ci.&quiroientpluspropresa
mfenfiblementà une parfaite cormoiffance de la Mécha-
nique, par le grand nombre d'exemples différens aux-
mais pour en
quels ces principes fe trouvent appliqués
de recourir
bien fentir la liaifon il importeextrêmement qui
cités,
fur le champ aux articles que l'on trouvera qu'on con.
tribueroat à rendre familier tout l'Ouvrage, peut
d'Hydraulique,
-APPROBATION.
du
dix
Lire \'encre.
vu
ci,
un tiers tiers
inth2ts
de tous
feront la
de Paris trois de la date que
fera faite dans notre & non ..¡lieurs
pour
que fe «.et
1 e
du la Avril de les expo(er
mens de copie &
LE BRETON,
ARCHITECTURE
ARCHITECTURE
la vie.
LIVRE TROISIEME,
la Théorie des Pompes la
les
Machines
CHAPITRE PREMIER
Des Propres CMr fi^ ^nuoèOicn à la Théorie
%Jr£'<££ des Pompes.
ÏÏS2S?$~ °nt commencé
Siècle; ikavoienf attribué irhorriqr vouloir Le i Aiteimt
vers le milieu du dernier tmihoiau i
tirantde la peCanteur de l'air,
rtit)rf<*r du
lui' les tf.
Si on leur .dcm:lndoit pourquoi enfin i. U pt-
Car.
repondoient, que la nature avoit de C horreur pour le vuide, K que
l'cau aimoit mi.ux monter dans un tuyau dont on a ôté l'air, que
de fouffrir que cet efpace ne tût pas rempli par la matière. Le
célebre
Galilée eft le premier qui fe foit appercu que lespompes ajptranies
ne pouvoient élever l'eau
au-delà de 3ou x pieds quoique le
au-deffus de 3picds, tut
tuyau et, eût 40 ou 50, tk que la partie
pnvee d'air groflwr il en tira feulement cette confequence, que la
vuide que jufqu'à un certain
nature n'avoit de l'horreur pour le
l'effortqu-ellefait pour l'éviter eft limité.
po nt, & que
Toncelly foridifciple,& qui lui fuccédaen quahté de Ma-
Tcrit'Uy
J.-oiiv." il thématicien du Duc de Florence
fît enfuite une Expérience qui
pr^mitr U eu: devenue fort fameufe. Il prit un tuyau de verre
AB dé 4 pieds
fjir, ig-Jti de longueur, fccllé hermétiquement par un&bout
p.-lMIf A, qu'il remplit de
le doigt, le mit tremper perpen-
une cot&inti' mercure, bouchant l'autre avec
merctttt fet' dicubirement dans un vaiffeau D où il y avoit auffi du mercure.
viron 18 par
Il fut fort étonnéde voir, qu'en ôtant le duigc, le mercure
du tuyau
fulpendu à la hau-
Plahch. tomba en partie laiffant un vuide AC, & refia
Fie 13.
teur CE d'environ z8 pouces au-deffus de la furtace du mercure
il conçut que l'horreur du vuide étoit
contenu dans le vaifleau l'air devoit avoir de la pe.anteur. Cette
une chimere, & jugea que
expérience fut envoyée à Paris en au Pere Merjene qui la
celles qui ont
rendit publique; voilà ce qui a donné lieu à toutes
la fphere de l'air
été faites par M. P a/cal d'où l'on a reconnu que
eff vrai que
preffoit par ,on poids toute la furfacede la terre: il
poids parce que nous en fommes prelfcs
nous ne fentons point ce calculé
également de toutes parts. Quelques Phyficiens ayant homme
d un
quelle ctoit la preflkm de l'atmofphere fur le corps
d'une taille ordinaire, ont trouvé qu elle pouvoit être de deux mit-
liers de livres.
Pour rendre raifon de l'expérience de Toricelly on fera
attention que Cle mercure fe foutient environla hauteur de
pouces cela vient de ce qu'il
n'y a point d'air dans la paroeA.
du tuyau que le mercure a abandonnée & que
«lu. de dehors
preffe la furface du mercure qui eft dans
le vaiffeau & non
qui fe maintient en équilibre avec ce de;rnier
pas celui du tuyauen bas que fa pefanteur a.nfi le
qui n'eft pouffé par laaion de eft égal d
poids dune colonne de mercure, de pouces de hauteur, hauteur
celui d'une colonne iârdt mdme bafe 6- qui aurait pour
le tuyau
pour étrc convaincu que l'élévation du mercure dans
le v.nli<:au
cil un effet du poids de l'air on n'a qu'à le po.ter avec
Jjntunr-yju
vitnt de !j pe~
/jnitur de
l'air,
moyenne
de1air,
onfuppofe
delaterre,
doit
être
789,
Pour
mieux
faireconnoitreces
on
mont en qui furrnt faites d Clcr- [tilt pruc'e
Ville une montagne de parent de il y a proche
cette C'.tmoxt (n
Soo Au trçnt.
Domme, où l'on fit en méme tems nomméc le Pui de
obfervations la premiere Fio.
A dans un jardin de Clermont, le mercure fe trouva dans le tuyau
environ au tiers du la cote,
defcendu en monrant de
lignes la C au Commet
de 13 pouces
de
1
790. Ce que nousvenons de voir de l'équilibre
de l'air doit s'entendre de
du mercure
toutes les autres !iclueurs *« i5f
une colonne d'air par exemple. fe *vr;
mettra auffi en équilibre avec tt-re colon'
une colonne d'air mais comme une certaine Seju dt
égale quantité de mercure (34 3), f/f-'i etëx11
Il qu'unc t'tfn dt hju-,
lonne de leur.
mercure de
3' pieds 8 pouces; maispouces,
l'on compte près
ordinairement
voit dans la figure douzieme De quelle
en tirantntir.icrt /V.-k
n.o-.tt pur jf-
l'air par ptrjiw/t.
pif*
FlG. il.
la hauteur 1 de 3 ou 31-
CB qui
ncntcncquil.bre.
trouve une colonne d'eau,
M.ir:en de
conrulir; U
f^fantiW et
Martien de
d.*ntoitrc />i
ptfMttur m^n
me d'air.
^° °XVave7celle de l'a.r dont
comme cela arrivera en effet, la
forme fur la hauteur de
otoifes. Si l'on
de la pefanteur de l'air à celle de l'eau, veut favoir le rapport
il n'y aura qu'à réduire
pefanteur d'un pied cube d'eau dragmes, on en trouvera
8960 & comme le pied cube d'air cn
on pourra donc dirc
à celle de l'eau, comme
ou
fur ce ils
que le poids de
lont pas toujours
dément rencontrés parce que l'airils fenudilatant par-
par la
ou
qu'il 640ou630foisplus
Au fujet des hauteurs du mercure dans le baromètre
Explication
dtt variations
du BsTQMitlt.
celuidela liqueur.laquelle'Vient
à moinsfurlefond
le mercure defcend; fur quoi il eft à remarquer, que comme il
arrive foulent que la parcelles de l'eau la plus élevées en tom-
bant fort lentement mettent un tems confidérable avant que ,:e
fe joindre aux inférieures, la pefanteur de l'air diminue avant qu'il
plcuve, & le baromètre prédit le terni qu'il doit faire.
L'dir a du Une des principales propriétés de l'air eft de pouvoir erre
reffort 1 &pt*t extrêmement condenfi & de conferver toujours une vertu de ref-
être candtitji.
fort, par laquelle il fait effort pour repouller les corps qui le pref-
fent, car l'air qui répond à la (urrace de la terre eft fort éloigne
d'être dansfon ctat naturel, étant charg; du poid. de l'atmof-
toute
phere, il cft plus condenfé que celui qui eft le pl.is élevé. Pour
donner une idce de ceci fuppofons un grand amas de la ne cardée,
d'une hauteur confidsrable il eft comVant que la laine qui eft en
bas étant chargée du poids de toute celle qu'elle porte, ne tera pas
fi étendue que ce,le qui eft au fommet c'eft pourquoi celle de
deflbu- fera autant d'effort pour fe remettre dans (on état naturel
fait pour la comprimer. L'air c(t
que celle dont elle eft chargée enquelque
précifcmem dans le même cas à hauteur qu'on le prenne;
la colonne qui eft deffous une table par exemple, fait autant
d'effort pour l'enlever de bas en haut que celle qui eft deffus la
table en fait de haut en bas pour la preûer; autrement fi les deux
colonnes n'étoient point en équilibre, & que l'aQion de la fupé-
rieure oitt agir feule, la table ayant feulement 10 pieds quarrés de
fuperficie feroit chargée d'un poids de plus de 44000 qu élle
même les toits des maifons
ne pourroit ioutenir fans fe rompre; de jamais au poids
& les planchers des appanemens ne réfifteroient
immenfe dont ils font chargés, s'ils ne fe trouvoient toujours entre
deux colonnes d'air, dont celle de deffous eft en équilibre par Con
re6ort avec celle qui la preffe.
Le nprt il, il eft à remarquer, que le refort dt l'air agit en toulfens avec une
fj;r «;l en haie force. de même que les liqueurs que cette force étant
une forcg
toujours égale au poids de la colonne d'air correfpondante ou au
poids d'une colonne de mercure équivalente qui aurait la même
bafe & pour hauteurenviron 18 pouces, ou à une colonne d eau
de 3', pieds l'on connoitra toujours la force de ce reQort qui
fera égale au poids de cette colonne dont la bafe eft déterminée
par la furface du corps contre lequel il agira: par exemple,auroit1 air
un
droit Prévenu de du
aura porté.
la f9rcg da
rtfin Je Cair
tj! cjufe Je 1.
tf'iiUV J l-
dep-trtf deux
co'pt ro'ij.
Fie. i.
quiau-
attache
des
ailes
une contre
une 1<ui o/i »<
fin un
•ffm «7 louf-
""tifint tau-
la
occuper ckiti.
FlC. l; O
IC.
Ç«r U pt-
prévenu que le D où JJntturSc ro;.
il y a de l'eau, doit être un peu plus;
P'opriiti du
fïfhon.
FlC. 14.
on
mettantla plus courtebranchetremperdans
ie D, on
on voit toute l'eau d'unvaiffeau
qui vient
brancheC quedans
haut que
plus
quoique la colonned'air qui répond à la branche C, foit un peu ca-
haute que celle qui agit fur la branche B mais comms la
eft un trop petit objet pour menre une
rence de ces deux colonnes la branch: B ayant tx
inégalité lenfible dans leur pefantcur
po,ces,parc,emplc,&rautrcC j, la différence des deux colonnes
alors Ion voit que
ÎLau fera d'un douzième de leur. hauteur» plus poulice
l'eau de la branche B par rapport à fon poids tera 1^W«PP^
l'eau de la branche C ne
en haut par l'air, que
au fien; ainfi l'eau de cette derniere dtfcendra & celle de 1 autre
fera contrainte d paffer tant
trouvant à s'introduiredans le tuyau pour s'aller rendre dans
qu'il y en aura dans le vaiffeau fupérieur de quelqus
^inférieur- ce qui arrivera avec toute forte de fphon,branche to.t
grandeur qu'on les faffe, pourvu que la plus courte
la
Voici encore une petite expérience pour prouver pe-
reffo. t que tout le
fam'àu» paur fanteur de l'air, ou fi l'on veut la force de fon
eft à portée de faire on remplit un verre de liqueur tant
cr J. "JJlr$ monde
Sfurmonte les bords & l'ayant couvert d'un morceau
de
de Tût.
yio. io. papier mouillé que l'on preffe avec la main pour l'appliquer jufte
les bords; on le renverfe dans cet état la patte en haut alors
contre le verre fans
pap^r foutenir la liqueur contenue dans
on voit le répande l'air preffe de bas en
qu'il
haut s'en une goutte, parce que
le papier avec plus de force que
la liqueur nen a pour def
cendre. Pneumatique, eG:
JJ:fcrifMit La machine du vuide que Ion nomme
lit U MjrAin' trop utile dans les expériences Phyfiques, pour ne point en don-
ne voulant rien la.ffer à deviner à ceux qui n'ont
hG. a. ner la defcription, cuivre
point vu cette: machine. Elle efl compose d'une ublcuc de
ABC qui peut avoir olu pouces de diametre, foutenue
aboutiffent à un
ho-
cercle
rizontalement par trois branchesde fer E qui feringue
FG qui embraffe le corps d'une /crzngue FGHIelle cette eft bien atta-
traverfeun plateau de bois KL, avec lequel enfcmUe par
cL le tout foutenu par trois pieds M entretenu,
d abnZXL iJeftr, qui fc réunifient à un cercle N pour
plus de
B
pour le faire
& fortira par la
avoirdansfonétatnaturel.Fie. r.
ilnefaut
quel 01- le
coup de ri/Ion comme la capacité du récipient tjlàà celle la/ertneuf
6 du récipient pris cnfcmble d'où il fuit que la dilatation de l'air
aupmenteaprL-schaquecoup de pifton félon que croiffent les termes
d'une progreflion géométrique, dont le rapport des termes feroit
celle de la feringue & du récipient
commela capacité du récipientà
pris enfcmble.
Nommant a la capacité du récipient 6, celle de la feringue &
du récipient, l'on aura a,
b< £ £ dont les expofans
des numérateurs de chaque terme reprêfentem le nombre
des
expriment la dilatation de
coups de pifion tandis que termes
les
l'air refté dans le récipient. Mais l'on fait que 1 on peut trouver
dès
tel terme que l'on voudra d'une progreflion gcométrique,:clui Que qui
l'on connoit les deux premiers par exemple pour avoir
répond au quarantieme coup de pifton j'élevé le premier & le
x, celui qu'on
fecond terme à la quarantiemepuiflanec, & nommant
cherche, l'on aura a*: b«><>: x; & fi au lieu dea, Ion
prend
l'unité pour exprimer l'air naturel tenfermé dansle récipient, la
propofition fera «<•• 1 x qui donne = x. on de la
fuppofe que la capacité du récipient foit ftxtuple de celle
confenutnt 1 on
f Jineue leur rapport fera comme 6 eft à 1 parvaleur de x ou de
6 1 Pour connoitre la
aura a <= 6 il
i^ il faut fe fervir des logarithmes afin d'abréger le calcul qui
deviendroit fort pénible s'ilfclloit élever le nombre 6 & 7 à qua-
la
Ic logarithme de 6 = a
ranticme puiflance je fuppofe donc que m eft
& que n eft le logarithme de 7 = alors on aura 40 x n 40 x m
£-> *JÎ JuU faut prendre dam la tables
=% au lieu de 8450580, & 77» 5 «
les logaritbmes des nombres 7&6, qui font
fi multiplierleurs différences, qui eft 66946S par A,c pour
avoir
cherche, qui
qui eft le logarithme du nombre que fon voir
répond a A76; oniura donc ,»:*• 1 4761 qui fait qu'après
fera 47« fois plus
le quarantieme coup depifton, l'air du réc,p<ent
dilaté que celui qu on y avoir enferme.
du réci-
Quand on connoitra le rapport de la cap3cité combien
le auffi
pient, celle de la feringue on pourra trouver
du récipient
il faudra donner de coups de pour dilatcr l'air
iufcuà un certain point déterminé par exemple, on demande de
fon état naturel je nom-,
L dluitcr 476 fois plus qu'il ne frit dins
me r, le nombre de
quantité de fois dont
coups de qu'il faudra
on veut que l'air foit plus dilaté que celui
que
mi.t.
le il trouver
de l'artide prêchent
car on aura
à la place des quantitésa, 6, d, fon
ou
d'une proportion femblable ;i cellc
or
prend leurs logari;hmes,
que je fuppofe cxprimés par
aura
au lieu de ou x = x OU x
P'urqeàun
*nimtut meurt
empêche que avec celui qu'il </ It ici.
Si l'on continue circulation du a coutume de refpirer' fe dilate & r'»^t latf.
Si l'on Ion a foin de coimer
fang ne ce faire comme à 'binaire.qu'on rn
àitjté l'àr.
encore davantage. l'animal
mcurt:
par le calcul de combien
ceffât d'être retpirable iHX" que l'air
pour cet antmal. Mais ildilaté
tàut
pour qu'il
remarquer
B ij
fous le récipient n eft pas
que comme fair que l'on renferme plus ou moins condenie,
toujours le méme, pouvant fe trouver
une fois que
l'autre; l'on ne peut comparer la dilatation quia
l'état du 1 air
fervi à cette expérience ou à toute autre qu avec
naturel dans le moment où s'eft fait l'expérience
moins qu'on
qui eft un inftrument imaginé par
ne fe férve du manomètre d.fférens degres de la
M. Varignon avec lequel on mefure les
dilatation de l'air en différens tems & qui fait dans
connoure non-
la machine,
primitifqu'on renfermé
feulement combien l'air a
certain nombre de coups de pifton mais
aura été dilaté par un primitif qu'on y auroit enferme dans
encore de combien un airété plus moins raréfié de lui-même,
un certain tems auroit ou
que celui qu'on y auroit enferme dans un autre tems ce qui
lt-J expériences qui de-
donne un moyen infaillible de comparer M. de
manderoient une grande précifion. Car, comme le remarque
il ne faut pas compter
• Mimimir. Fonttneilt • en parlant du manomètre puiffent fermr en pareil
ii CAuii- que le baromètre, ni le thermomètre
mit, 1705. marque la rariraâion dequi vient du
cas- parce que le premier 13 chaleur;
poids de fatmofphere, & l'autre celle qui vientenferoblc & le
& comme ces deux caufes igiffent toutes deux degré de
modifientrune l'autre, elles mènent l'air dans un celui
rare-
feaion qui n'eft ni celui que marque le barometre, ni que
faut éonc avoir un tro.fic.me .nftru-
marque le thermomètre. Il degré de raréfaction i de ¡'air. tel que
ment qui puilfe marquer le qui ont
kprôàui'Jm à chaque moment les deux caufes différentes
dfjis le même tems les fonaions
part à cet effet & qui puiffe faire
805. dilater l'air du récipient
peutencore
L'on
jufqû un
d'une manière tr2s-fimple, en fe fervant
Mimrr de
déterminé
ftfttvirdth* certain point
r9mtirt par d'un baromètre difpoK exprès car le poids dede
l«mof^e
cilMtr tùt colonne de mercure pouces,
du ricipitnt étant en équilibre avec une fon état
jvfijiii lui et,. fi le même air étoit une fois plus dilaté, que dans na-
tain pliât iir turel, il colonne de Oc qu une
ne fot.tiendroit qu'une
pouces
Comme
de 7 s'il étoit quatre fois plus dilaté que de coutume. qui) eft
baromètre ordinaire à caufe
on ne peut fe fen-ir dumis récipient on pourra en faire
trop grand pour être fera fous le tout rempli de
un dont la hauteur ne que de huit pouces,nombre de part es
à l'ordinaire en un
mercure, divifam, comme
egy.es la hauteur de fept pouces. On pomperait de
tan que
celui de
le mercure foit à la hauteur de 7 pouces au-deffus
fon état
l'orr ce, .o:s il foa quatre fois plus dilate que dans
moyen, continuantde pomper, on !e dilatera félon telle
portion qu'on voudra au-deffus du précédent, en obfervantles pro-
dmfions marquées le long du tuyau l'on
continue à pomper
tant que le mercure approched'être de niveau de
l'on verra fenfiblemci» combien il faut donner de part & d'autre
pour évacucr tout l'air greffier. coups de pifton
*c6. Si l'on a une bouteille, où il y ait du
hauteur AB & un tuyau EF mercure iufou'à la Fie.
ouvert par les deux bouts dont u.
1 un trempe dans le mercure jufques le fond,
vers
du tuyau & le goûte de la bouteille foient intimtment Je la furface
façon que l'air ne puiffe fortir de la bouteille unis, de
lorfque celui du
récipient Ce dilate, on voit le mercure s'élever datu le
force durent de IWqui eft dans la bouteille, tuyau par la
qui cherchant à
le dilater auffi prefle la furface du mercure qui l'étant
ne plus à
prendre dire
onpeut
non-feulement
d'une
principes communs mais encure d'une
Un cirnin 808. On fe fert auffi de la machine du vuide, pour connoitre
volumt d'atr la pefanteur d'un certain volume d'air afin de la compa'er à celle
prftfltsitnAi' d dilate; on prend
fer f ji'ffi ué. un pareil volume qui feroit plus ou moins
bouteille dont on adapte bien le goulet
un bailon de verre ou une
afin d'en pomper 1 air, comme l'on
avec le tuyau de la feringue
vuide celui du recipient & après qu'on en a afÏoibli le reffort
FIG. 3.
& on le fépare de la
autant qu'il eft poflible on ferme le tuyau
feringue on pefe la bouteille en cet état dans des balances fort
juftes après quoi on ouvre le tuyau pour laiffer rentrer l'air na-
turel on pefe encore le tout une feconde fois la différence des
deux poids donne celui de l'air groffier de la bouteille, dont il
eft aile de connoître le volume par le poids de la quantité d'eau
qu'elle peut contenir C'eft ainfi que M. Homberg a
trouvé par des expériences faites avec beaucoup d'exactitude
qu'un pied cube J'air pefoit en été 7 gros 9 grains, & en hiver
14 gros & environr crains; c'eft-à-dire, un peu plus d'une once
fix gros, qui eft le mcme poids que nous avons trouvé par le calcul
du baromètre dans l'article ainfi fon peut conclure qu'en
France lair ne pefe :n été gee la moitié de ce qu'il pefe en hiver.
Une fi grande différence vient felon M. Homberg, d'un plus
grand mouvement de la matière fubtile qui produit une chaleur
plus grande & l'épare en été les molécules de l'air les unes des
autres,& leur donne un moyen de déployer leur reffort au lieu
qu'en hiver y ayant une moindre quantité de cetre matière répan-
due dans l'air, ou celle qui s'y trouve ayant moins de mouvement,
les molécules fe rapprochentles unes des autres & il s'en trouve
volume. Ainû l'air pefe
par conféquent davantage dans un même
plus ou moins felon la quantité de matière étrangère dont il eft
chargé dans les grandes chaleurs il eft plus léger parce qu'il
contient plus de matière fubtile & en hiver il
pefe davantage
parce qu'il en continent beaucoup
moins. Il fuit de ce raifonne-
ment & de l'article S07 que
la poudre à canon doit avoir beau-
coup moins de force en été qu'en
hiver parce qu'elle trouve beau-
raréfier or c'eft ce que ai éprouvé
coup moins de parties d'air à
dans un grand nombre d'expériences.
Cependant le mercure du baromètrene laiffe pas d'être toujours
élevé ou 18 pouces dans une faifon comme dans l'autre,
élevé en hiver du double
au lieu qu'il devroit, ce femble, être
de ce qu'Il eft en été. Cela vient de ce que la colonne d'air qui
pefe fur l'orifice de la phiole du baromètre eft toujours dans fa
totalité d'un poids a-peu près égal dans quelques faifons que ce
'aine mesure dudouble enétédece
laine liqueurs, dont
une
poids duoiqu'ellccer-
809. On peut condure de qui
ce n'a jamais 0» n«
««« txatl,.
moins dans J'air •"slUpefj-.
vuide de tout le
dont ils occupent la place, & d'autant volume d'air 'turdi, corp,
moins en çui
même plus il eil plus avantagcux d'acheterees lui- "V Jr >c.
de marchandifès hiver fortes
en qu'en été.
810, On
s'il s'agit dc liqueurs qui te
vendent
en contiendra davantage; par exemple. ou voit dans
de la table
que le pied cube: de vin de Bourgogne
9 onces, & en hiver pefe en été
1 once, qui de
comme 8 il fuit
aulieu
d'ctrc
privé qui
d'air tuyau, d'environ
pouces,
l'ordinaire
comme encontient
étant ajouté avec quatre équivaleat
ainfi torique l'air extérieur change colonne de
par les
ou le mercure monte ou
defcend auffi fenfiblement que dans les baromètres fimples dont
on a coutume de fe fervir; cependant les petits ne m'ont pas paru
aulG juftes.
Cctjlmnct
ïtliti-
Si 6. L'on peut conclure que fi peu qu'il y aura d'air dans
J, de tdir l'efpace BC, compris entre le pifton & la furface de l'eau dans un
U
iittn d'afpiration, la colonne DC ne parviendra pas à la hauteur
au fujtt de tuyau
CaJ/intiondt de 3X pieds quoique le poids de l'air extérieur foit alors équiva-
rc.u 4trt lu lent à cette colonne parce que le reflbrt de l'air de l'elpace BC,
fvyjpx. à
fi dilaté qu'il foit, agira toujours fur la furface C il tft vrai qu'à
fia.
mefure qu'on élèvera le pifion plus haut, l'eau montera davan-
tage, mais fans jamais parvenir ia hauteur que nous venons de
dire cet article deviendra eflenticl quand nous parlerons des
pompes afpirantcs.
L tkattur L'air a auffi la propriété d'augmenter confidérablement la
force de (on reflbrt par 1 aûion de la chaleur; il faut concevoir
foret du rtf- extré-
Jitrl dg t'iir. que la chaleur confifle en une infinité de petitesparticules
mement agitées, qui venant à pénétrer les corps qui enferment
de l'air, s infinuent parmi les molécules, qui occupent alors un
bien plus grand volume qu'auparavant, fi rien ne leur fait obllacle
mais fi elles font retenues, & comme emprifonnées par la réfiftance
de quelque corps, elles font effortde toutes parts contre les mêmes
corps pour les écarter, & c'eft la caufe des effets furprenans de la
poudre à canon & des feux Souterrains. Or comme plus le
nombre des molécules fera grcnd étant renfermées, plus leur
force élaiiique fera confidrrable quand elles feront mifes en aâion
par la ehaleur il fuit que [air condenje venant à fe raréfier, a une
bien plusgrande force de refart que s'il était en équilibre avec celui
que nous refpirons & qu ain/îla forte du rcffbrt de tair renfermé
augmente encore dam la proportion inverje de la diminution de fon
volume, Quoiqueraréfié avec un même degré de chaleur.
qui Cependant il eft a remarquerque fi l'air que l'on raréfie par
la chaleur venait par fon effort à agrandir la capacité de l'endroit
où on l'a renfermé la force de fon reffort diminueroit dans la
raifon que fon volume augmentcroit par exemple, l'on fuppofe
que fi l'air renfermé dans un globe d'airain, d'un p'ed de diamètre,
étant raréfié à un certain point en avoit augmenté la capacité
jufqu'à avoir deux piec6 de diamètre la force de fon relfort ne
fera plus que la huitième partie de ce qu'elle eût été fi la furrace
du globe étoit reftée inflexible de même 6 fon avoit un cylindre
creux dont un des cercles qui fert de fond fût inflexible & que
l'autre qui lui eft oppofé pût s'ern éloigner pour agrandir la capacité
du cylindre; l'air qui feroit dedans
venant dilater, fans trouver
aucune ouverture pour s'échapper, la force de fon fcra di-
minuée dans la de l'augmentation dela hauteur du
que fi la hauteur du cylindre étoit devenue
double chaque cercle
moitié de feffort dont fair rarcfié auroit
été capable, s'il ne point dilaté.
Le froid diminue beaucoup la force du
reffort de l'air, &
même avec plus de promptitudeque la
ce que l'on remarque quand on plonge la boule ne faugmente, for,
du du
dans de 1 eau froide les molécules de l'air
qui Ce trouvent dans
occupent moins d'efpace, &
Exptrimet
de la petite doit être fur U foret
ft I, rtf.
fil; par U
chalttu tt
ttm*ioidl-
Unu.
Fio.
BH
trouve dans le ballon avant de l'avoir plongé dans l'eau bouillante;
félon que ion reflbrt fera plus ou moins augmenté par le pids du
mercure qu'on aura mis dans le tuyau en plus ou moins g:ande
quantité c'eft-à-dire que la force de fon reffort devant & après
avoir mis le ballondans l'eau fera toujours dans le rapport de i 4;
d'où il ù:it que la chaleur de l'eau bouillante ne peut augmenter la
force du reuort de l'air que nous relpirons au-deffusde celle qu'il
a naturellement que jufqu'à lui faire foutenir le tiers d'une co-
lonr.e de mercure de 18 pouces, c'eft-à-dire de 9 pouces & quel-
ques lignes. NI. Amoncons eft le premier qui fe foit appliqué à
cette recherche comme on peut le voir dans les Mémoires de
l'AcadémieRoyale des Sciences de l'année t 6çg où l'on trouvera
auffi, que le même Auteur ayant voulu fav>ir fi l'eau falce n'ac-
querroit pas, lorsqu'elle bout, plus de chaleur que l'eau douce, a fait
diflbudre environ fix de falpêtre brut dans deux pintes d'eau
commune dans laquelle il mit encore une quantité affez confidé-
rable de fel marin; ayant fait bouillir le tout, & répété l'expérience
précédente 'a point trouvé que le mercure foit monté plus haur,
que l'endro l'avoit fait monter l'eau douce.
Orilnùrt- Des Savans ayant fait les mêmes expériences en différens
ment en FrtM- endroits de la terre dont le réfultat s'eft trouvé conforme ce qui
<< le fit arrive
F*«dfoid it en France, on peut dire avoir présentement dans la nature
un degré de chaleur égal en quelqu'endroit où l'on fe trouve
f u'J lui ¡:ci,. duquel l'on
m< de U dii.
peut, comme d'un point fixe, commencerau-deffous
à compter
--lion de la tous les autres degrés de chaleur foit au-deffus foit
de celui que donne l'eau bouillante, puifque toute chaleur moindre
chaleur de donnant moins de rcflbrt à l'air, il doit foutenir moins de mercure,
titi.
outre le poids de l'atmofphere, de ce que l'eau bouillante lui en
fait foutenir. Ainfi l'on peut dire que l'extrême froid feroit celui
qui réduiroit l'air à ne plus foutenir aucune charge par fon reflbrt;
mais il y a bien de l'apparenceque ce froid extrême n'exilte en nul
endroit du monde fi l'on en juge par la grande différence qui fe
rencontre entre ce premier degré de froidure & ce que nous pre-
nons en France pour le plus grand froid l'expénence faifant
connoitre que la hauteur du mercure à Paris pendant le plus grand
chaud, eft a fa hauteur pendant le plus grand froid comme 6 eft
a S qui n'eft qu'un fixieme de diminution, du plus grand chaud
au plus grand froid.
Fin. 8. Comme il n'y a point i douter que le reflbrt de l'air ren-
ferme dans la boule EFG n'augmente ou ne diminue dans les
mimes proroTtions que la chaleurqui agit fur cette boule, & que
la hauteur du mercure renfermé dans la branche AB fuit les mêmes
proportions que le reffort de l'air; l'on peut par le moyen de
thermomètre connoitre tous les degrés de chaleur au-deffous de ce
l'eau bcuillante en appliquant à côté du tuyau
une divifion qui
commence par zéro, au point où la chaleur de l'eau bouillante aura
fait monter le mercure mais il faudra prendre garde quand
voudra faire des obfervations fur ce thermometre à l'état aûucl on
de la pefanteur de l'atmofphere;
ce que l'on connoitra par le ba-
romètre. J'entends que li le mercure monte diffus de 18 pouces
dans le baromerce il faudra retrancher laau hauteur excédeme de
celle où fera l: mercure dans le thermomètre & qu'au contraire
fi le mercure de(cend au-de1Tous de 18
il faudra ajouter u différence à la hauteurpouces dans le baromètre
du thermomètre pour
avoir exaÛcment le degré de chaleur qui efi dans l'air, i
celui de l'eau bouillante. cu égard
Cethermometre peut fervir connoitre la température des climats
les plus éloignés, à re&fier les obfervations faites fur les thermo-
mètres ordinaires en différens tems, & en des lieux différens, &
à tranfmcttre à la poflérité les expériences
bien que celles qu'on pourra faire f ur fujet. que l'on a faites auffi-
ce
8ij. Puifque j j'en fuis fur la chaleur je crois qu'il ne fera pas
hors de propos de rapporter quelques expériences curieufes faites en failli m An-
Angleterre par M. Newton extraites des TranJaSions Philofo-
pluqucs article 170. Pour avoir
un point fixe, cet Auteur Ce fert de
h chaleur qui règne fous Ta zone torri'de qu'il prend
degré ainfi quand il dit, parexemple, pour premier don, flufmt,
que la chaleur de l'eaubouil- CO'pt ptuvtnt
lante eft de trois degrés, il entend qu'elle eft triple de celle de l'air itrc upaiUt.
fous la zone, de mime des
autres corps, comme on en va iueer.
maniere de
mais telles qu'elles font à
nous fervir de celles qui font propres
con-
chaleur que celle
il
a point de doute
fondes ne parce que moins échauffées qu'au caves
commencement de
la terre, il faut dans
ait pénétré
ayant lui tout le jour,
cerre
conforme
dans une des caves de
ce
les de
dans point des plus grandsil afroids
reconnu que
de l'hiver, &
des plus grandes chaleurs de
convaincu que dans le l'été,
pas davantage pour être
en hiver.
froides en été &
l'on met la main l'eau
au contraire, fi oa met la main dans de
l'eau prête à fe geler enfuite dans l'eau tiède cette ci pa-
roitra chaude. De même, lorfqu'cn été on fort d'un air forc
échauffé pour entrer dans une cave où il eft beaucoup moins
chaud ce dernier paroit froid & devient à l'égard de celui de
dchors ce que l'eau tiède eft à l'égard de l'eau bouillante
au concraire, lorfqu'en hiver
l'on fort d'un air très-froid pour
entrer dans une cave l'air y paroit chaud parce qu'il a moins
perdu de fon degré de chaleur que celui de dehors, & le femi-
doit être
ment qu'occafionne l'air de la cave, en été & en hiver étant plus
d'autant plus vif, qu'en été les pores de notre peau
ouverts des qu'on paffe
dans un endroit où l'air n'eft que mé-
diocrement chaud, il nous furprend en s'inûnuant dans l'intérieur
des mêmes pores qui fe trouvant alors très-chauds & très-fen-
fibles, font caufe que l'on regarde comme froid, une chaleur
moindre que cdle que nous fentons au contraire de ce qui arrivé
du froid étant de refferrer les pores mais
en hiver le propre
qui fe dilatent quand l'on paffe dans un air qui a moins perdu de fa
chaleur.
Difcnfi'" 817. Tandis que nous en tommes fur l'action du chaud & du
..ne pompe froid, le crois qu'on ne fera pas faché de trouver ici la description
d'une pompe naturelle qui peut élever l'eau à une hauteur mé-
tir Cim i uni diocre par le moyen de ces deux agens.
ttMttut mi- Elle eft compofee d'un vaiffeau fp hérique NBAC,qu'il convient
cuivre & lui donner le plus grand diamètre qu'il eft
fjfiioi êlltt* de faire de
Kjme du poffible à ce vaiffeau font adaptés vers le bas deux tuyaux le
,I:juJ b il premier NK qui eft vertical & qui trempe dans l'eau qu'on veut
ftaii.
clever doit avoir à fon extrémité K une foupape.
Fie. 18. Le fecond tuyau EFtfqui va en montant aboutir par !on extré-
mité G au réfervoirH, où l'on veut que l'eau aille fe rendre
doit avoir auffi une foupape en F difpoféede façon qu'étant fermée,
l'eau qui eft une fois montée dans le tuyau ne puiffe plus descendre,
& faire attention que l'autre extrémitéG de ce tuyau doit être plus
élevée que ic fommcr de la fphere.
Pour faire agir cette machine il faut qu'elle foit expofée de
façon que le foleil puiffe donner deffus pendant toute la journée;
l'eau dans la fphere environ
on commence d'abord par vcrfer deintroduit
jufqu'aus deux tiers BNC que l'on par un orifice A qu il
la
vient à fe raréfier 'par la chaleur,
fon,
ConjtKart
fur U HUnieri
dont Itfnu fit
pour 4'iUttr
lilfiutdu.
Pendant cette agitation, les parties du feu, qui demandenttoujours
à s'étendre enlèvent avec elles quantité de parties d'eau & ce
compote de parties de matière éthérée & d'eau, étant p!us léger
que t'air qui ;¿pond à la furface de la terre ce dernier les chailc
au-deffusde lui, & les tient fufpenduesen vapeurs, brouillards, ou
nuées, jufqu'à ce que les vents les pouffent les unes contre les
autres & lorfqu'en s'épaiffilfant elles deviennentplus pefantes que
l'air qui les foutient elles retombent en pluie.
MfittifirfTt* 8; L'air contient en tout tems beaucoup de ces vapeurs ou
mans du (Or- petites gouttes d'eau fufpendues, comme cela fe prouve par l'expé-
*•! mtnilléa.
rience fuivante fi l'on trempe une feule fois une vieille corde
dans de l'eau talée, & qu'on la fufpende en cet état, elle dégout-
tera toute l'année des gouttes d'eau on fait aufli que quand on
commence à pomper 1 air de la machine du vuide il s'y forme
comme un brouillard qui ne peut venir que des vapeurs qui
retombent les unes fur les autres n'étant plus fouoenues par 1 air
comme auparavant.
Mais rien n'eu plus admirable qu'une corde fufpendue à une
poutre on attache à l'extrémité de cette corde un poids auffi grand
que l'on veut comme de enforte qu'il pote légérement
à terre pendant un tems fec; auffitôt que l'air devient humide,
on voit ce poids monter peu-a-peu & redefccndre de même
quand l'air devient plus fec Pour expliquer ce phénomène, il faut
conGdérer les parties de l'eau comme des grains de fable très. fins,
extrêmement polis, fort durs, & fans angles, qui pénètrent le»
pores des différens corps comme feroient de petits coins qui glif-
ient les uns contre les aucres & sTnfinuent dans les pores de la
corde, où elles ne trouvent pas un air auffi groffier, & auffi embar-
raffant a pénétrer que celui qui les contient & quand elles font une
fois dans ces pores, elles font forcées de pénétrer plus avant par
l'aâion du reflbn de l'air environnant alors la corde s'enfle par
eonféquent Ce raccourcit & enlevé le poids.
La même chofe arrive, lorfquc cette corde étant feche on
l'arrogé avec de l'eau, on voit le poids monter dans le moment ce
qui prouve que la corde s'eft renflée par l'humidité qu'elle a bue,
puifqu'elle s'eft raccourcie. Maisfi cette élévation du poids vient
de la preffion de l'air extérieur, comme nous le fuppofons, il
fauc que la colonne d'air, qui environne la corde trouve lieu de
defcendre un peu, à mesure quelle éleve le poids, puifque dans
l'état de l'équilibre, le poids doit toujours être à la force motrice
réciproquement, comme le chemin de celle-ci eft au chcjnia dit
poids, il faut donc qu'à mefure que la cordes'enfle, clic s'at ourciffe
en telle proportion qu'elle occupe moins d'efpace humide que
feche c'eft-à-dire, que fi l'on multiplie fa bafe groffeur par fa
longueur dans fes deux états le dernier produitou lorsqu'elle eft
mouillée fera plus petit que le premier iorfqu'elle eft feche, qui
pourrait paffer pour un paradoxe, & la différence de ces produitsce
étant divifée par la bafe de la colonne d'air environnante, qui eft la
furface de la corde enflée, donnera une longueur qui fera égale à la
descente de cette colonne; mais la difficulté qu'il
y a de taire ces
calculs exaâement fait que je ne m'y arrête pas davantage.
834. On fe fert de la même force de l'eau pour déroquer les Omfn, fi
marbres des carrieres, ou pour fendre de groffes pierres
ayant fait finir iiutilf
un fillon autour du bloc qu'on veut détacher on y enfonce des mni tic.
coins d un bois très- léger defféchéau four, ùtn de Cidtt
que l'on arrofe enfuite pour
J dinfuir
d'eau; & après quelque tems on trouve le bloc de marbre détaché Ú mortrt it$
de (on lit ce que des milliers de chevaux n'auroient
pu faire. Or
ce qui produit un effet fi furprenant c'eft fans doute le doubleefforc
camtnt oit
ii
F'JpufUmt,
du coin qui s'y rencontre, car le bois
que l'on y enfonce a force,
fait déjà un très-grand effort
par fa figure; & les parcelles de l'eau,
par la leur, l'augmentent encore prodigieufement.
Il n'y a pas de doute au refte que la pluparc des
particulièrementcelles qu'on appelle maigres autres liqueurs,
Ment enfler les
corps fecs, poreux, & capables d'eztenfion ne quelles
parce con-
tiennent beaucoup d'eau, outre les parties fclines dont elles font
fort remplies, qui ne font pas moins même effet, que
propres
celles de l'eau fi elles ne le font davantage. au
CHAPITRE II.
De la Théorie des Machines mues par le vent & la
maniere d'en calculer l'effet.
Fxdmn du 8}
choc du wsf
j.
JL'A
I étant un fluide doit à certains égards fuivre les
mêmes loix que l'eau l'on fait que quand la vîteffe de l'eau eft
où (on fiit différente. fes impreffionsfont
vtirfu co*for~ comme les quarrés des viteffes (j 68);
rùti jvtc le de même quand un vent va plus vice qu'un autre, non-feulementil
tlacitCuM. frappe
un corps oppofé avec plus de force, parce qu'il va plus
vite mais parce qu'il y a plus de parties d'air qui frappent dans le
rnC-mc tems & le nombre de ces parties fera d'autant plus grand
que la viiefle eft plus grande 69) d'où il fuit que de deux vents,
dont le premier auroit deux degrés de viteffe. & le iècond trois
fimpreffion du premier fera à l'impreffion du fecond fur des fur-
faces égales & directement oppofées eomtae le quarré de deux en
au quarré de trois.
ExpîrlfllCtl Comme on n'ofe s'affurer de rien dans les fujets qui ont
ftr U cAtM tht rapport à la Phyflque, que l'expérience ne rait confirmé Mef
vint pour tn fleurs Mariotte & Hughens en ont fait un grand nombre qui fe
concourt Il
rtprort svic font toutes trouvées conformes à ce rationnement. Prévenus que
U choc de l'eaud'un réfervoir foutenoit à la fortie des aj uageségaux des poids
tau.
proportionnésà la hauteur des colonnes d'eau qui répondoient aux
mêmes ajutages (570) ils ont voulu voir s'il arriveroit la même
chofe à l'air quoiqu'il n'y eût nulle raifon d'en douter ils fe font
fervis d'une machine dans laquelle l'air étoit fuccefùvement preffé
par différens oids, & s'échappoit par un tuyau àouvert; on voyoit
par-là quel poids l'air pouvou contrebalancer fa fafe & la
force de fon impreffion fur les furfaces qu'il rencontroit on pou-
voit voir auffi combien il étoit. de teins à en fortir entiérement,
fuivant les différentes vîteffes que lui donnoient les différens poids
dont il étoit chargé.
Par toutes les différentes expériences qui furent faites, on fut
convaincu qu'il en étoit de fait comme de l'eau l'air fort plus vite
de fon tuyau quand il eft preffé par de plus grands poids c'eft-
à-dire quand la viteffe eft trois ou quatre fois plus grande 1'im-
prefiion qu'il fait à fa Ibctie fur les furfaces oppofees eft neuf fois
feizr fois plus grande, toujours en raifon doublée des vîteffes,
ainli les poids qui lui imprimentces différentesviteffes font entr'eux
comme les quarrés des Voici le détail de quelques unes de
La machine dont on efi
la planche par la
de cylindre creux,
dont les deux bafes AD & BC font de bois, Pl*i»cii.
tendu par cerceaux de fil de fer FE, HI Fie. 3.
la bafe AD afin que
s'approcher de la bafe
un trou N, par où l'air enferme dans
L'on a place du
dans la fecondc figure, compofé d'un un tourniquet
regle OR, pofée horizontalement &
aifficu .traverse Fie. s;
en deux parties
au-deffous du trou l'autre extrémité étoit
à
un poids Q,
un appui UO; enfuite l'on chargé la bafe
a AD d'un
poids
en avec la même
poids Q
& l'on a trouvé
grands
dont
ayant fait équilibre parfon choc avec un poids qui étoit an poids P,
comme l'ouverture K à tou:e la bjfe BC fur quoi il eft à remar-
quer que le poids de l'eau renferme dans le cylindre ne pouvoit pas
contribuer à la force du jet, puifque s'appuyant fur la hafe BC
elle étoit prefque toute au-deffousde l'ouverture.
11 fuit donc que l'air & l'eau qui fortent fucceffivement par la
mêmeouverture,quelque poids qu on mette fur la bafe, fouiennent
le même poids par leur choc quoique l'eau foit d'une matière
beaucoup plus denfe & plus pefante que celle de l'air ce qui vient
de ce que l'air fort beaucoup plus vite que l'eau.
L'on a trouvé par pluiteurs expériences, que quand le cy-
tm lindreétoit plein d'eau, il lui falloir un tems vingt-quatre fois plus
24
que
grand pour fe vuider que quand il étoit plein d'air; c'eft-à-dire
que quand il faUoit ving-quatre fécondes à l'eau pour fe vuider il
pour n'en falloir qu'une à l'air d'où l'on peut conclure, qu'afingu'un jet
d'air fafle le même effet par fon choc qu'un jet d'eau qui auroit
un même ajutage il faut que la vuefle de l'air foit vingt-quatre
fois plus grande que celle de l'eau.
Puifque les forces ou les impreffions de l'air font comme les
quarres des viteffej il fuit que quand il a 24 degrés de vîtefle il
fait une impreûloncinq cents foixante-feizefois plus grande que s'il
n'en avoit qu'un; or, comme fa vitefle doir être vingt-quatre fois
plus grande que celle de l'eau pour faire une impreffton egale on
voit que quand l'air & l'eau vont égalementvite, l'eau a cinq cents
foixante-feize fois plus de force que l'air c'eft-à-dire que les im-
prefiionsde l'air & de l'eau font comme les quarrés d'un & de 14,
puifque ces deux nombres expriment le rapport des viteffes qui
rendent leurs forces égales,
8;g. On peut encore juger du rapport du choc de l'eau à celui
le de l'air, indépendammentde l'expérience précédente, car, félon
l'article 791 l'on a trouvé que le poids de l'eau étoit à celui de
l'air comme 6+o eft à un or, s'il s'agiflbit de deux corps bolides
dont l'un fût fix cents quarante fois plus léger que l'autre il
faudroit que le plus léger allât fix cents quarante fois plus vite que
le premier pour que leur choc fût égal, parce qu'alors leur quan-
tité de mouvement fera la même mais étant queflion de deux
fluides leurs quantités de mouvement feront en raifon composée
de leurs malfes, & des quarrés de leurs viteffes; & pour que la
quantité de mouvement de l'air & de l'eau foit la même, il faut que
les peianteursd'un égal volume d'eau & d'air qu'on peut prendre
pour leurs mafïes, loient dans la raifon réciproque des quarrés de
le=
leurs vîtçffcsainG prenant l'unité
pour la viteffe de I eau 640 pour
fon poids, eclui de ia.rfcraauffi exprimé l'unité, &
fa viteffe, l'on aura un quarré de la vitefli par nommantx
de l'eau eil xx quarré
de la viteffc de l'air poids
comme 1 de l'air, eft à 64Ô, poids
la de l'air doit être
au moins vingt-cinq fois plus grande que
celle de 1 eau pour choquer avec une égale force une même furface
ce qui ne cadre point exaaemem avec les expériences dont nous
venons de parler, mais il ne faut pas s'en étonner, vu les frotte-
mens que 1 air & eau ont effuyés en lortant du trou d'ailleurs l'air
étant beaucoup plus dilaté en été qu'en hiver (808), doit avec la
même vtefle choquer avec d'autant moins de force qu'il
plus dilate & fera
ainfi fon ne peut eftimer à la rigueur
le choc de l'airau contraire
le quarré de fa viteffe feulement à moins
par
d'avoir égard à l'état où il Ce trouvera alors;
nous arreter un point fixe, & nous conformer à
cependant pour
la regle la plus
fuivie dans les Mémoiresde l'AcadémieRoyale des Sciences,
nous en uendrons l'expérience de l'article nous
840. Puifqu'il la vingt-quatrefois
plus grande que ceA- de l'eau,
pour que le choc du venc foit égal
il fera le choc du vcnt comme on duvent lrv.
enfait
de l'eau en divifanc la du vent par comme
on
qui feroit la même impreffion, pour la celui
dttc*u.
la du vent, & en divifer le produit ou quarrer
par le quotient
pourra être comme le quarré de la vit :ff d'une eau dont
équivalent à celui du méme
vent enfuite il fera aif
connoitre en livres ou en onces la force du
choc du vent
d'un dont la
de pied) par feconde, fon quarré fera vent
divifé par le même nombre. le quo:ient fera encore qui étant
der comme le quarré de la vîtelfe d'une eau un qu'on peut regar-
pied par féconde qu'il faut qui ne
par 6o, pour avoir
par la furface choquée fi l'on fuppofe multiplié
cette furface d'un pied
produit fera encore qui étant multiplié par :0.
pc-
colonne d'eau. équivalent au choc d'un
courant dont la
1
prefenteà air eft .L.ndre ^propor^n
du petit boulet ne IVfl à l'égard
de^l' que lecercle
de la fienne
les
dansla dit
du 1:" f·ui
J
E ij
rtdTtpn la comme M. Parent l'a démontré dans le fecond volume de fes
vint. Recherchesde Mathématiques & de Phyfique, imprimé en
page S;o; mais fi la pratique en cette occaûon a prévenu la théorie,
en récompenfe nous allons faire voir que les ailes des mêmes mou-
lins fonc bien éloignées d'avoir toute la perfection qu'cn pourroit
leur donner.
Le£ àltti 846. L'axe d'un moulin étant dans la difpofition que nous Tenons
tT un moulin de dire, il eft vifible que fi les furfaces des quatre ailes, comme
f>ur têanur CDEF étoient perpendiculaires fur le même axe AB, elles feroienr
«T/V etliqttf auffi choquées perpendiculairement par le vent, & cette irnpreffion
ne,-
ntr.t l'ivyrrf. tendroit à renverser le moulin & non à le faire agir ce qui fair
j.jn au vtnt. voir la néceffilé de rendre les ailes obliques à l'aie. Ainfi ne confi-
dérant qu'une aile l'impreffion oblique qu'elle reçoit du vent
felon la théorie des mouvemenscompofés,le rédui: a une direction
perpendiculaire cette direction, qui ne peut être entièrement
Suivie par faile, eft compofée de deux autres dont l'une tend à
faire tourner l'axe & l'autre le renverfer de devant en arrière
mais il n'y a que la premiere direction qui peut être fuivie par
conféquent tout l'effort du vent fur cette aile n'a d'autre effet que
de la faite tourner d'un côté ou d«! l'autre, félon que l'angle aigu
qu'elle forme avec l'axe regarde la gauche ou la droite; la queftion
fé réduit donc à favoir quelle doit être l'obliquité des ailes j.r
rapport 11 l'axe, ou fi l'on veut, l'ouverturede 1 angle que les atles.
8c l'axe doivent former, pour que les mêmes aila reçoivent la plus
grande impreflion qu'il eft poffible.
Px-akCH.1. Je fais abftraâion des moulins à vent, pour un moment, afin de
nous attacher à la féconde figure de la planche, qui nous menera
à ce que nous cherchons. Pour cela je fuppofe que la ligne RS
repréfente un eflieu qui peut tourner horizontalementautour des
poincs P S; que fur cet effieu on a attaché obliquementà l'endroit
G, milieu de la ligne AB, une furface rectangulaire ACDB, telle-
ment fituée, que l'on centre de gravité F fe trouve dans le milieu
de la ligne EG, perpendiculaire à l'effieu ainfi la furface & l'efficu
feront un angle aigu AGP. Nous fuppoferons auffi qu'un fluide-
comme le vent, par exemple vient félon les paralleles OA, PG
QB choquer cette furface avec la liberté de fe réfléchir.
Prenant la ligne KG pour exprimer la force totale de fimpul-
fion du vent, cette ligne étant oblique à la bafe AB, j'abaiffe la
perpendiculaireKH qui exprimera faction du fluide fur la fur-
face. Je divife de rechef l'impulfion KH dans les deux autres KM
&MH, la première parallèle & la féconde perpendiculaireà l'axe
PS; ainfi HM exprimera feule l'aûion du fluide pour faire tourner
la furface autour de l'axe.
847. Pour trouver l'angle AGP, que la furface & Teffieu doi- M j litre dt
vent former, afin que la force latérale HM du fluide qui agit trouvtrtangte
pour faire tourner la furface, foit la plus grande qu'il eft poffible sile
fu# ckiqut
doit faire
nous ferons abftra&ion de cette furface aufli-bicn
longueur du bras de levier GF pour n'avoir égard qu'aux que de la
ane taxe.
lignes
qui nous font néceffaires afin de rendre le calcul plus fimple;
nous nommerons AG, a; KG, 6; & RG, x; à caufe du triangle
reOangle AGR, fon aura AR = y/aa– xx. Pour venir la i con-
noiffance de la ligne KH & enfuite de HM je confiderc que
les triangles femblables AGR & KHG donnent AG ( a) AR
( Vaa-xx KG (A) KH (j V aa-xx ) de même â caufe des
triangles femblables AGR & KHM on aura AG ( a ) AR
(x) ::KHjy*»-r): HM (*£V aa^xJ )
par conféquent
HM (£v>a–xx) fera l'expreffion de la force latérale du fluide
qu'il faut multiplier par AI, (zVaa–xx, c'eft à-dire la largeur
par
réduite de la furface, qui donne ^±1 qui doit être plus
grand; car il ne fuffit pas que l'imprdlion latérale HM duun
vent
loit la plus grande qu'il eft poffible; il faut auffi que la ligne AI. qui
exprime la largeur de la furface réduite fi l'on la largeur
ou
de la colonne d'air quidoit la choquer, foit auflî veut
la plus grande
qu'il eft poffible parce qu'alors il réfultera le
que produit de HM
par AI fera le plus grand de tous ceux qui pourroient naitre de
ces deux lignes en rendant l'angle AGP plus ouvert
aigu il ny a donc qu'un feul angle qui puiffe répondreou plus
au plus
à
multiplie le numérateur & te dénominateur de la fra&ion par
pour en extrairc la racine plus exactement il viendra fJJ
Lé fort' rt'qui peut Ce réduire ainfi on aura ab, qui montre que la
itïtivr 4u vint force
fur tel tilts latérale n'eft que les de la force abfolue.
fcr/qu'iUtt
fonavtel'axt On pourra donc à l'avenir dans le calcul des machines
mues par le venc chercher la force abfolue du vent & en prendre
>ju environ lu
ta n ou bien l'on peut prendre les de la furface entière des
ailes, qu'on multipliera par la force abfolue du venc; le produit
7T de la font
ttu donnera la puifiàncr motiice ce qui devient
mimt vtiu. mode dans la pratique
un abrégé fort com-
comme on en juger par un exemple.
Mdnitre Jt 849. pour faire voir préfentementva de
fairt Ucttctd calculer l'action du quelle manière on peut
vent contre les ailes d'un moulin ordinaire il
vent fur Iti faut être prévenuqu'elles ont;o piedsde longueur fur 6 de largeur,
moulin otdi*
& qu'il y a toujours une diflance de pieds entre l'Extrémité CF
des toiles & le centre B de l'axe
ntirt. parce qu'elles ne font jamais
tendues jufques-lA; ainfi il fe trouve *o pieds de difiançe du
centre
dont
la feroit
Vent de
fera
égale
àcelle
d'un
ailes réduites. on aura
latérale du vent contre les quarre ailes pour
du moulin, qu'or. doit con-
levier de so pied! de longueur.
du moulin qui répond
levier qui répond la
cette on aura
du rouet
les lanterne
(le la
de
au le premier chapitre du j
de du vcnt pour moudre
des moulins à papier ou à
on pourra toujours
celle
mJuLinfjffhU
Uvittjjidtt
aUt sprift
à
du centrect6 leurctntre
de
on fruviti/oit
tetitrideclU
duvttu.
desailesquedépend
leplus
grandeffet
dumou-
moudre$ lafois
tourner la meule que d'ailleurs cette vi telle de la meule doit être
limitée on gagnera beaucoup plus à proportion en augmentant
faction de la puiflance qu'on ne perdra par la diminution de la
vîtefle des ailes; mais l'on (ait que pour qu'une tnachine, mife
en mouvement par l'eau, faffe le plus grand effet qu'il efl poffi-
ble, il faut que la viceffe de la roue foit le tiers de celle du courant
qui la fait tourner & comme il en eft de même pour toutes
celles qui font mues par un fluide, il fuit qu'un moulin à vent
fera auffi capable du plus grand effet lorfquc la vitefTe des ailes
fera le tiers de celle du vent. Or comme cette vîtefle des ailes doit
être mefurée par la circonférence que décrit le centre de gravité
des mêmes ailes, c'eft-à-dire du cercle qui auroit pour rayon
le bras de levier à l'extrémité duquel l'on fuppofe l'aâion du vent
réunie fi ce rayon a t8 pieds de longueur, fa circonférence en
aura 88 qui eif la mefure du chemin des ailes dans chaque révo-
lution ainli il faudroit,pour que li machinefût dans toute fa per-
feflion que le vent fit z64 pieds de chemin, tandis que les ailes
fcroient un tour.
Defcription L'obliquité qu'on eft obligé de donner aux ailes des moulins
din moulin étant caufe qu'il s'en faut beaucoup que le vent n'agite avec la
liant Iti aiki forceabfolue, l'on cherchéà profiter de
a toute faforce, en faifant
tourner les ailes horizontalemenc, comme on en peut juger par
l'exemple que j'en rapportefur la planche
Planch. Les ailes font au nombre de 6 marquées par les lettres B, C D,
E, F G, au plan d'une cage de charpente, dont l'élévation HI cft
Fie. 7 G au-deffous;
cette cage cft placée au fommet d'une tour L, qui com-
prend le corps lu moulin, & peut tourner indépendamment des
ailes, lefquelles font formées par des chaffis revêtus de toile & af-
femblés dans l'arbre tournant A qui répond à la meule fuperieure
car on peut fe pafler ici de rouet & de lanterne.
L'objet de la cage eft de n'expofer au vent que les ailes qui en
doivent être choquées, & de mettre les autres à l'abri pour cela
elle n'cfl revêtue d'ais fort minces que fur une partie IOH j'ai lu
dans le Recueil des Machines approuvées par l'AcadémieRoyale
des Science^, qu'en Portugal & en Pologne, les moulinsdans le
goût de celui ci étoient fort en ufage.
Les formules étant très -commodes pour exprimer d'une
manière générale toutes les grandeurs qui entrent dans les rap-
ports, en voici deux par le moyen defquelles on pourra connoître
exactement tout ce que l'on peut efpérer da machines mues par
le vent.
Nommant il la viteffe du vent ,&tf,h furface choquée, prife
Formules çi»
fans aucune réduaion, l'on aura pour l'expreflion du quatre néralis pour
de la vîteffe d'un courant; dont le choc fera égal celui du ctlcultr Vtffet
vent dt taure
( qui étant multiplié par 70 murs 1 les
faxe jufqu'à I
ra«trif-1O1"eUeVr
extrémité H, fe
•R."ud«
ailes prifes depuis k centre R de
tranchant 3 pieds 6 pouces trouve ici de pieds, d'où re-
pour la diftanceHs\ il refiera 6 -L
pieds pour la longueur du bras de levier de la puiflhncc. D'autre
part le rayon de aroueD, pris depuis le de l'eilkujufqu^
centredegravnedundcgodets, étant decentre trois pieds pourra être
«onfidere comme à rextrémi.ePduqùereftTPX
un bras de levier
Jante le poids que 1 on
fante, qui •?' "T™ en divifint le moment de la
par le rayon de la roue,
P^
mais comme il s'agit d'élever l'eau pour »v«r 28 î »
les godets Ce touchent immcdiatcmcnt par le moyen ^ne roue dont
fur une deraicircoofe-
rence du cercle & dont les bras de leviers doivent être exprimés
par tous les finus du quart de cercle fc non par le feul rayon lî
poids de l'eau réuni à l'extrémité du rayon fera à celui de l'eau
contenue dans les Cadet,, comme la fupcrficie d'un quart de cercle
eft à celle du quarre de fon rayon ou comme 1 1 eft à 1
Or, ayant trouvé que la machine pouvoit élever à l'extrémitédu
rayon une colonne d'eau du poicL de 18 – tt, on dira donc: comme
t 1 eft à 14, ainfi s8 -f-J- tt etl à
un quatrième terme qu'on trouvera
d'environ 36 -J pour le poids de l'eauque la roue élevera chaque
tour dans le cas du plus gr;.nd effet lorsqu'elle fera mife en aSion
par un vent 10 de pieds de viteffs.
Agit, estai 859. Pour Cavoir combien cette machine épuifera d'eau en
pourjtecmvrir une heure il faut conférer
U qtuntiti que la roue & les ailes ayant un
ftju fut li axc commun feront un égal nombre de tours dans le même tems,
nintmtckim que lé viteffe des ailes prife à leur
tpaifirj fir le tiers de celle du centre de gravité fe trouvant
kturt. vent, dans le cas du plus grand effet ne
feront que 6 pieds 8 pouces du chemin par féconde qu'il faut
multiplier par 3600 pour avoir leur viieffe par heure qui fera de
24COO pieds, qui étant divifés par 40» pieds, qui eft la circonfé-
rence que décrit le centre de gravité de chaque aile dans une
révolution donne tours par heure qu'il taut multiplier par
;6 i tt d'au il vient 571 U> ou environ 308 pieds cubes pour
la quantité d'eau que cette machine épuifera par heure, en fà/ant
abstraction de ce qu'il s'en pourra perdre. Je ne dis rien du déchet
que peut caufer le frottemenc qui eft peu de chofe n'ayant lieu
qu'aux endroits 0 & P où t'arbre ED eft foutenu tous ces calculs
precédens ne devant être confiderésque comme des exemples pour
faire fentir l'application des principes qui fervent de fondement
i ce Chapitre.
J'oubliois de dire que pour qu'un tel moulin foit capable du plus
grand effet il faut fur toutes chofesWcn proportionner la grandeur
des godets à la quantité d'eau qu'ils doivent puifer fans quoi le
plus ou le moins retarderaitou augmenteroitla des &
alors cette viteffe n'étant plus le tiers du vent la machine ne feroit
pas ce qu'on veut qu'elle taffe.
Pour dire auîfi un mot de la girouette A qui doit diriger le
moulin au vent, il faut confidérer qu'elle a t6 pieds 6 pouces de
longueur depuis le pivot L jufqu à fon extrémité R & que la
hauteur RS eft de 6 pieds, ce qui donne une furface triangulaire
de 49 pieds, fans avoir égard au vuide qui eft vers le pivot L,
qu'on a lailTi tel pour faire voir le chaJBs auquel font attachés les
ais, mais qui doit être couvert dans l'exécution or
ce triangle
ayant pieds de fuperficie, préfentera au vent une furface
beaucoup plus grande que celles que peuvent préftnter les ailes
du moulinprifes de côte ainfi il faut de néceflité
que le fort l'em-
porte fur le foible, d'autant plus que le bras de levier qui répond
àla girouctte eft exprimé par l'intervalle LM, pris depuis le point
d'appui L, jufqu'au centre de gravité M qui retrouve de
t!e longueur (100). Moyennant toutes ces confidérationj i ilpieds fera
ailé de calculer l'effort du vent fur cette girouette.
La [roifieme figure repréfente une autre machine qui
a un
avantage fur la précédente, pouvantélever l'eau beaucoup plus haut
ceft une pompeafpirante dont le pilton agit par le
d'un moulin à vent, & d'une manivelle moyen de* ailes
comme le mouvement
du pifton dépend de laaion des ailes cette élevera
pompe plus
ou moins d eau fclon la viteffe du vent & la grandeur du
corrs de FIG. r.
pompe. Je ne m'arrêterai pas a en faire le calcul, je me contenterai
de dire qu'elle fe dirige d'elle-même
girouette comme dans la PFicédeme au vent par le moyen d'une
n'y ayant que le chaflis
ABCD qui tourne la girouette & les ailes; & le corps de
avec
pompe EF refte immobile, étant bien arrêté par l'affemblage de
charpente qui l'accompagne. Je crois qu'il nVft befoin
pas d'ajou-
ter que quand l'eau e<t élevée à la hauteur de la gargouille 1 qui
peut être fituée jufqua 30 pieds au-deffus de la furface de l'eau
elle va fe déchargerdans une gouttière
1 endroit ou ou auge pour être conduite à
on veut & que cette machine peut fervir pour dcffé-
ou pour arrofcr des jardins, y faire des
86t. Voici un moulin il chapelet repréfcntéparla
figure de la feconde planche fervant épuifer quatrieme J>r/ir!rri,-n
l'eau par l'aÔion dufun r-oul.i; j
vent & qui pcut être très utile pour deflecher un terrein aquatique. *<iUfourd,Ç.
IleftcornpofedunaxeCD, auquel font attachées fizlur
les ailes cet'triit ajujû.
axe .tourne dans deux clpeccs de colets L & M il eftdifpoféde façon
qu'il ne touche point J'arbre immobile A, duquel tourne Pus-ca.
toute la machine pour être dirigée au vent autour
pourquoi ce moulin doit avoir par la girouette • c'eft Fie .;«.
autour de lui un foffe circulaire BB,
^ffin^f"^
afin ^ei0UI-fi??-lerCl?Pîlet
trempe dans l'eau: l'axe CD doit
fon extrémité D, pour recevoirl'eau
que le chapelet éleve & la conduire enfuite dans
culaite A ?' qui ^f™™™ fur des la gouttiere cir-
croix de Samt-André afin poteaux affemblés par des
que de quelque côté que le moulin
foit Gtué le tuyau D puiffe verfer l'eau fans perte & pour empft!
cher que le tuyau F, qui reçoit l'eau de la gouttiere pour la con-
duire où l'on fouhaite, n'interrompe le mouvement des ailes du
moulin lorfqu'elles fe trouveraient de ce côté-là on a fait un
fiphon GF afin que les ailes puiffent palier librement. J'ajouterai
que l'axe CD Ce trouvant plus chargé du côté C, que du côté D,
on pourra donner l'équilibre en attachant des poids i l'extrémité de
la girouette.
Comme le plus effentiel de la machine connue i &ire tomber
l'eau des barrits dans le canal pratiqué au centre de l'arbre tour-
nant CD, on a cru que, pour plus d'intelligence, il convenoit
de def&ner en grand la lanterne qui porte le chapelet exprimé par
la cinquieme figure. Nous fuppofemns qu'elle tourne du fens que
le marquent les fleches qui font à la circonférence cela pote il
faut être prévenu que la lanterne eft divifée en quatre cellules
par des doifons de planches qui répondent à quatre ouvertures
quarrees, comme c & d, pratiquées dans l'effieu à l'endroit de la
lanterne. En dedans de chacune de ces ouvertures, il y a un petit
clapet de fer ou de cuivre, qui s'ouvre & fe ferme par fon propre
poids par exemple, l'on lent bien qu'à mefure que le chapelet
tourne, chaque barril, lorfqu'il fe trouve vers le Commet de la
lanterne, verfe fon eau dans la cellule a c c qui lui répond &
qu'alors le clapet/' du trou c qui regarde cette cellule, le trouve
ouvert pour donner pafTage à l'eau qui entre dans le tuyau un inf-
tant après, aufli-tôt que la lanterne a fait un demi-tour, le trou qui
étoit ouvert, fe trouve fermé par le propre poids du clapet, comme
on le voit en g; mais, comme il y en a quatre qui s'ouvrent &
Ce ferment l'un après l'autre, l'eau en trouve toujours un ou-
vert pour lui donner entrée dans le tuyau ce qui en: affez bien
exprimé par la figure, pour n'avoir pas befoin d une plus longue
explication.
Pour donner un nouvel exemple de la manière de cal-
culer les machines mues par lèvent je fuppofe que les tories de
chaque aile s'étendent depuis 0 jusqu'en P fur la longueur de
-r pieds & fur cinq de largeur, ce qui donne 41pieds quarrés
pour la fuperficiede chacune & 170 pour les quatre enfemble
le de
ainfi on aura^"= je fuppofe auffi que la diflance du centre
R de l'axe au centre de gravité Q des ailes eft de 6 pieds &,
comme c'eft du point Q qu'on doit mesurer la viteûedcs ailes,
il fuit que le rayon de la lancerne étant le quart du bras de levier
QR, le rapport de la vîteffe de la puiflance appliquée au point
Q, fera à celle du poids comme 4 eft à on. Or fi l'on nomme Il
la vîteffe du vent; exprimera cette de la puiffance dans le cas du
plus grand effet par conféquent pourra exprimer la viteffe du
poids qui étant nommé x, & la puiffance P, on
aura P x = x
x £ mais comme la formule de l'article donne
fubftituant la valeur de P dans l'équation précédente,
P "f
rjf on aura
x J =x ou x api ès la réduaion qui en une der-
niere équation ou formule, dans laquelle il
ne s'agit plus que de
connoitre la viteffe du vent, pour juger de la pefanteur du poids
que la machine élèvera dans le cas du plus grand effet & de la lîtua-
tion la plus avantageufe des ailes par rapport à l'axe.
Aymtff= 170, & fuppofant que la vîteffe du vent foit de
c'eft-à-dire que les barrillets du chapelet, pris d'un
côté fcule-
ment & qui font depuis la furface B de l'eau jufqu'au fommet N
de la lanterne, ne doivent comprendre enfemble qu'environ
d'eau pour en élever le plus qu'il efl poffible \6 »
avec le plus de
Il but remarquer que plus la hauteur où on voudra élever
1 eau fera grande, & moins on en puifera dans le même
dl U ijujtrttc
parce que le chapelet fera plus long &, comme il doit êtrerems, affu- tfejo
qt.t a
ne
jettia porter que la même quantitéd'eau, les barrils fe trouvant tpuiftr pur
en p.us grand nombre, il faudra que la lanterne faffe aufli plus de tttkre.
tours pour les vuidcr tous. Or, fi l'on fuppofe qu'il s'agit d'élcver
l'ciu VJ Pieds & que la circonférence de la lanterne foit
pieds il faudra qu'elle faite de o
un tour & demi, pour que tous les bar-
rils qui font depuis B jufqu'cn N puiffent fe vuider dans
«-L» pendant le canal
ce tems, la machine n'aura élevé que 5 lt d'eau
ou ce qui revient au méme
37 tt chaque tour de lanterne. Et^
comme les ailes de la machine & la lanterne tournent
tems on pourra eftimer la quantité d'eau en mémc
le chapelet puisera
en une hcure dès qu'on faura le nombre que de tours que les ailes
feront pendant ce tems. Car le
de 6 p:eds du centre de gravité Q Lm éloigné
centre R de l'axe décrira à chaque tour
conférence d'environ une cir-
19 pieds; & la viteffe des ailes ne devant
etre que le Mers de celle du
veut le point Q ne parcourra que 5
fart. I. fome Il. G
pieds 4pouces par féconde. Il lui faudra donc un-peu plus de trois
fecondes & demie
pour décrire une circonférence entière mais
nous fuppoferons que ce tems fuffit, afin d'éviter l'embarras du
calcul: cela étant, les ailes feront
i-peu-près 17 tours & {• en une minute, &
en une heure. Or favoris qu'à chaque tour
de lanterne le chapelet doit élever nous -i » d'eau; ainfi multipliant
ce nombre l'onaura qui étant divifé par 7°
donnent environ f6; pieds cubes
d'eau que cette machine élevera pour la plus grande quantité
pieds par un vent de
en une heure à la hauteur de
pieds de viteffe par féconde.
Après avoir trouvé l'eau qui peut être
contenue dans les barrils
La paxJeur depu's B jufqu'enN, il faut proportionner lagrandeur dc
àtihir'dtttsdu à leur nombre afin que chacun ces barrils
c/uftlet d^it quantité ne contienne à-peu-près la
*ttt propor- qu il doit élever; car s'il en comenoit davantage, laquema-
tionnée .i U chine iroit plus lentement,8r la diminution de viteffe
hauteur où il compense n'étant point
pu>J tttvtr la par une quantité d'eau proportionnée à la du tems,
machine ne feroit plus capable du plus grand effet perte
il arriveroit tout en un mot
ce que nous avons dit des machinesmues par l'eau,
puifquececi n'eft qu'une fuite du premier volume, artieles
car, qu'une machine foit mife en mouvementpar l'eau ou par
le vent, elle
ne pourra jamais élever, dans t'état de perfeûion que
les de fon poids d'équilibre.
Dtfcnptio* 864. Voici encore un moulin dans le goût des préeédens,
tTuntmtchint
pourarroftrun pour
arroger un terrein aride, qui efi affez bien imaginé. La feconde:
terrt'mmridt* 6gure eft le plan du fond d'un puits creufé à une profondeur
Planch. 3. venable pour recevoir les eaux d'un ruiffeau con-
ou d'une riviere;
ceit pourquoi il répond à
un foffé de communication le petit
aqueduc AB. La premiere figure exprime le proftl dupar puits, &
celui de la machine dont il s'agit le feuil fert
C à loger une cra-
paudine, dans laquelle tourne pivot attaché à la femelle D,
d un chaffis DEE, compofé deun deux montans E, avec
les entretoifes G
ce» montans vont aboutir à cylindre de bois
un
F, qui tourne dans un collier HI collier eft fourenu & agcm-
ce
blé avec huit pieces K qui font enmortoifées
dans femelle
une
circulaire LM, pofée fur le bord du puits, l'on ne peut bien
diftinguer que dans la quatrième figure. Cetteque
charpente qui fert
3 foutenir le lommct de la machine, eft immobile
mais non pas le
chaflisDEE, qui tourne fens au gré du à l'aide d'une
en tout
girouette dont la queue ON eft faite d'une vent pièce de 4 pouces
depauleur fur depuis N jufqu'en P de largeur, pofé à plat
mais la PO beaucoup plus légerc
d'une certaine force
efl
puur
que l'autre
lice avec le cylindre F
qui
cette Pl*XCH. i.
lt des poupées Q
La
rentes de ce moulin, l'une en faceor l'autre de élévations diffé-
côté, le profil
avec
toit qui couvre l'arbre du
l'affemblage des pièces qui compofent le collier HI, défigné dans
la jc & 7c- Je ne dis rien de la 13e qui eft un bout de chapelet
dont il eft aifé de s'imaginer la conftruâion. Je n'ai pas cru qu'il
fût néceflaire de calculer l'effet de cette machine, le grand nom-
bre des exemples de même efpece ne faifant qu'entier un livre mai
à propos.
CHAPITRE III.
Où l'on donne urse Defcripdon générale des Pompes de
toutes fortes d"ejpcces avec un examen de ce qui peut
contribuer à les rendre parfaites.
Les Pompes font devenues fi nécefiaires par les commodités
qu'elles procurant, & le fujet eft par lui-même fi intéreflant
qu'on peut regarder ce Chapitre comme un de ceux de cet Ou-
vrage qui méritent le plus d'attention. On y trouvera un examen
de toutes Ici pompes qui ont été imaginées jufques ici je m'y
fuis appliqué d'autant plus volontiers, que je ne crois pas que
perfonne ait pris ce foin d'une maniere aflêz inftruûive pour
fatisfaire ceux qui aiment que les chofes foient traitées avec exacti-
tude, & qui ne s'en tiennent pas aux ufages que les gens qui
n'ont que la fimple pratique fc font faits fans rechercher fi celles
ou telles parties d'une pompe ne font pas fufceptibles d'une plus
grande perfection.
De quelque maniere que l'on faffe agir ces fortes de machines,
elles peuvent toutes fe réduire à trois etpcces principales favoir,
la Pompe tfpirante, la Pompc refoulante & celle qui cil en meme Plakch. i
tems aJpir4nte & refoulante. Fie. 4.
86 j. La Pompe afpirante fimple eft compofée de deux tuyaux Drffirtio*
AB, CD, dont le diametre du fécond eft beaucoup plns grand
que celui du premier ces deux tuyaux font unis par deux cipeecs
de rebords EF que l'on nomme brides qui ont été fondues
avec
les tuyaux mêmes ces brides font percées de quatre trous pour
y paffer des vis CC, qui s'ajufient dans des écrous; & pour ferrer
plus intimementces brides l'une contre l'autre, l'on met entre deux
des rondelks de cuir. Le tuyau AB qui trempe dans l'eau YZ,
qu'on veut élever, fe nomme tuyau ttafpiraùon {on extrémité eft
un peu évafée par le bas pour que l'eau s'y introduire mieux
i
& l'endroit AA eft une plaque de tôle percée d'un nombre de
trous pour que l'eau en montant n'entraîne point d'ordure. Le
tuyau CD, qui eft ordinairementde cuivre ou de potain, Ce nomme
corps de pompe que l'on fait intérieurement fort poli parce que
c'eftlà dedans que joue le pi/Ion dont il convient de diminucr le
frottement le plus qu'il en poflible.
866. Le pifton de cette pompe eft une efpece de cone cronqué
renverfé OKPL dont la grande bafe ett entourée d'une bande de
cuir, clouée par une ou deux rangées de clous pofés près-à-pris
cette bande doit être un peu évafée en entonnoir du côté du ciel,
& entrer avec peine dans le corps de pompe quand
duit le pifton, dont le diamètre doit être de deux ligneson y intro-
plus petit
ces fortes de piftons fï iont de bois de charme ou Saune étant
moins Sujets à Ce fendre que les autres on frette leurs deux bafes
avec des cercles de fer, afin qu'ils durent plus long-tems. Ce pifton
eft percé d'un trou, MKL, le long de fon axe que l'on ferme d'une
foupape N, faite de cuir, attachée fur le bois par
une queue fervant
de charnière cette foupape, quand elle eft abattue, doit déborder
d'un demi-pouce le pourtour du trou & pour le fermer plus
exadement on la charge d'une plaque de plomb; enfin le pifton
a une queue, OQP faite du même morceau de bois dont il eft
compofé, évuidéeeu forme d'arcade, ORP, laquelle eft attachée
une c»e 4e fer R 4; on a repréfenté en particulier ce pifton fur la
plancne par les figures 1 &1 z.
867. Dans le milieu EF de la jonâion du corps de pompe, &
du tuyau d'afpiration eft un autre trou H, fermé
foupape G, qui fc trouve développée par une feconde
cops de par les figures*, 3 &4,
auxquelles je m'arrêterai un moment. Le tuyau d'afpiraaonAB,
eft uni à une plaque de cuivre, repréfentée par la quatrième figure,
l'un & l'autre ayant été fondus en même rems; cette plaque eft
3 percée dans le milieudu trou H, dont nous avons déjà fait mention,
& le diametre EF excédant celui du tuyau d'afpiration la partie
excédante forme unecouronneque nous avons appelléebride, dont
la largeur eft exprimée par l'intervalle EG & IF de deux cercle
concentriques. C'eft fur cette couronne que l'on applique
delle de cuir NKL échancrée de N en L pour loger la une ron-
la foupape comme on le peut voir daos la figure troifieme
queue de
où il eft aifé de dillinguer le morceau de cuir qui compofc la
foupape qu'on a exprimé d'une teinte
refle. On remarquera que fon diamètre eft un peu plus forte que le
plus petit que Gl &
plus grand que celui du trou H, afin qu'il puiffe le fermer exaôe-
ment. La féconde figure montre que l'on applique le rebord du
il
corps de pompe fur la troiûeme la queue N de la foupape & la
rondelle de cuir OQP fe trouveront enfermées
brides que l'on ferre 1'uge entre les deux
l'autre, l'aide des vis & des
écrous, comme nous l'avonscontre
dit plus haut.
Il faut que le morceaude fer or de cuivre R, dont la foupape
ert chargée, pour lui donner du poids, afin qu'elle fc ferme
plus
promptement aie auffi une forme circulaire & que fon diamètre
excede un peu celui du trou H; fur-tout quand ifeft
queftion des
pompes refoulantes, afin que la grande Preffion que la foupape
«t obligée de fouffnr la fàfle
868. Quand on leve lenepifton, ,1pas plier.
la.fle ungrand
vuidedansl'efpaa
ISTG ou il ne reftç qu un air extrêmement dilaté alorscelui du r.'ttrt
lepcUi
tuyau dafp«nçm n'étant plus en équilibre avec eelui du corps dtC jtfRofpht*
pompe éleve par la foKe de fon reffort la foupape de
tefait
oui l'eau monttr
<Unt
fcrmoK la commun,canon des deux tuyaux, fe dilate dans 1Gefpace let
ISTG, & fe met au même degré de raréfaaion, depuis pompe,.
de l'eau, jufquau de1fous de la bafe ST du pifton fonla furface Plakch.
Flo. 1i..
trouvant afibikh donne lieu poids de ratmofphere! reffort fe
au
Sriôn7^YZrdeleaU'deIataire dans
letûyluE
qui D«fle
ration jufquesàune certaine monter
hauteur, pas bU
fc1ûta^cnondeC°f?I-tpiftOn.; « P^^SiS
qui neft
Car'"MU
SKssrsr pieds,
piftonWaf^peC^raTce^^S
dans
lecorps
de pompe fera contraint de paffor à travers le pifton avec une
partie de l'eau qui étant une fois montée au-deffusde la foupape
N il n'y aura plus du tour d'air au-deflbus c'cil alors que l'eau
l'accompagnera en montant jufqu'à la hauteur ST. Faifant dcfcen-
dre le pifton l'eau du corps de pompe, fe trouvant refoulée
paffera au-dtfliis, & lorfqu'on le fera remonter, elle ira fe dégorger
dans la cuvette VX, pour être distribuée où on le jugera à propos;
ainfi Ion voit que tout le jeu de cette pompe fe fait par l'action de
l'air extérieur (7ço) & le mouvementdes deux foupapes N & G,
qui s'ouvrent & fe ferment alternativement.
Afjnîcrt dt 869. Si l'on vouloir favoir à quellc hauteur l'eau montera dans
le tuyau d'afpiration, au moment de la première élévationdu pifton
où
auffi-bien qu'à toutes les autres fuivantes, tant qu'elle foit parvenue
Il« r-P*fp rj- à une hauteur déterminéedans le corps des pompes; il faut com-
chercher la capacité du tuyau d'afpiration, y compris
twpJtpifton, mencer par
l'cfpace vuide qui fe trouver au-dettous de la foupape N lorfque
le pifton cft arrivé au plus bas du fond du corps 'de pompe, qu'il
ne touche jamais à caufe du relief de la foupape G. Le trou KLM
laiffe encore un efpace rempli d'air qu'on doit confidérer auffi
comme faifant partie du tuyau d'afpiration dont la capacité fera
par conféquent exprimée par le volume d'air, qui cft depuis la
lurface de l'eau jufques au deffous de la foupape N, qu'il faudra
divifer par la fuperficie du cercle intérieur du tuyau d'afpiration
afin d'avoir la hauteur qu'auroit ce tuyau s'il étoit uniforme d'un
bout à l'autre. Il faut de même chercher l'efpace que le pifton par-
court, & le divifer par la fuperficie du cercle du tuyau d'afpiration
alors le quotient exprimera la hauteur du vuide du corps de pompe,
réduit en un tuyau de même diametre que celui d'afpiration; &:
le rapport de ce quotient & du précèdent, fera le même que celui
du vuide du corps de pompe à la capacité du tuyau d'alpiration.
Pour rapporter ces deux termes à une application qui puiffe fervir
d'exemple nous fuppoferons qu'on a trouvé pieds pour le pre-
mier quotient, Se 6 pieds pour le fécond ajoutant ces deux nom-
bres cnfcm blc, on aura pieds qui exprimerontla capacité du
tuyau dafpiration avec celle du vuide caufé par l'élévation du
pitlon ain/îfair naturel renfermé dans le
tuyau d'afpiration efi
à la dilatatio.z où ilfe trouve après avoir élevé le pifîon
mière J'ois comme le; ejl à
pour la pre-
ou enfin
l'eau montera dans
pieds, un pouce
i la hauteur d'environ trois
lignes. On trouvera de même
4
r
elle montera après chaque hauteur
coup de combien il en fauc
donner avant que J'eau
rendre dans la cuvette;
m'arrêterai pas davantage,
ces recherches
d'en avoir
mêmes que
pompes refo,ulantes' leurs parties
celles des afpirances, font les
n'y de
ayant différence que dans
5.
le
dilatede nouveau,
&
le tuyau montant
elle
où retenuc dans le tems que le
SittutUli)dif. Les pompes de la troifieme espèce
finm plufieurs
jn'o/i peuvent être variées de
macères dans leurs conftruaiohs qui ont chacune leurs
peut donne,
**x wydux avances 8c leurs défauts, que nousexaminerons après avoir montré
**fplr*tivn les differentes fituations qu'on
de. pcmptt & aux peut donner aux tuyaux d'afpiration
tuyaux montans par rapport aux corps de pompe.
Dans la figure feptieme, on voit
lia. 7. eft dégagé du corps de pompe que le tuyau d'afpiration CDE,
auquel il eft uni vers le haur afin
que le pifton A qui ne diffem en rien du précédent finon
fa tige eu portée par un chaffis puiffe refouler l'eau que
haut, au licu que dans l'autre il la refoule de haut bas; de bas en
voir bien que lorfqu'il baiflêra pour la première fois en car Ion
il formera
un vuide dans lequel fe dilatera '1 air naturel renfermé dans l'etpace
CB; alors celui du tuyau d'afpiration ouvrira la foupape
viendra te répandre dans le corps de
C,
&
pompe faifant remonter
le p.fton la foupape F s ouvrira, & la plus grande
partie de l'air
fera refoulée dans le tuyau montant G continuant
refoule, l'eau parviendra -enfin dans le corps de à afpirer &à
pompe & mon.
fera dans le tuyau G, ce qui eft aifé à entendre par ce qui été dit
ci devant. a
T)tf:npt\on 87f' Les pompes de la troiûeme efpece
i<i pcmpti da mitons ont quelquefois deux
don. fun afpire l'eau tandis que t'autre ta refoule pour la
faire monter; telles font les du
O*m,lPmnu pompes Pont
dont la fagure huitième rcpréfcme l'effet: d'abord
Notre-Dame à Paris,
Fio.«. il y a un corps
de pompe AB uni avec le tuyau d'aération EF,
ayant une fou-
pape Y la jon&on comme à l'ordinaire,
dégorge fon eau dans une tache HG ce corps de pompe
d'où elle eft enfuite reprife
par 1 autre pifton 0,
PQ & de pour être refoulée dans le corps de pompe
dans le tuyau montant RS, qui aboutit
Je crois qu'il il n eft pas befoin de dire au réfervoir
que les tiges M & N des pillons
font attachées à la traverfe KL du chaffis CD qui les fait louer
cette forte.. en
Lorfquele chaffis monte, l'eau de la rivière paffedans le
tuyau
d'afpiranon EF par la preffion de l'air extérieur (790), & levant
foupape Y la
monte dar^ le corpsde pompe AB que le pifton 1 a
laiffé vuiàe, & quand le chaflisdeicend h foupapi
s'ouvre &
1 autreY Ce referme & l'eau du
toute de
corps pompe paffant au
travers du oifton va Ce décharger dans la bâche HG, D'un
cote 'e pifton O, en défendant, laifle autre
un efpace vuide dans le
corps de pompe PQ alors l'air qui preflefurla furfeceHW de
1 eau de la bache fait lever la foupape T & le de pompe
le remplie peu après le pifton venant à remonter corpsla foupapeT Ce
referme, force l'eau d'ouvrir dans le
tuyau RS, qui
referme que le pifton dcfcend ainfi l'on voit que la
cuvette refie toujours pleine le
d'eau que
J'autre 0 en refoule mème i propos de autanc
donner quelques
lignes de plusau diametre du corps de
pompe d'en bas qu'â celui
afin qu'il toujoursplus d'eau dans la bache qu'il n'en
peut monter, pour la
d.penfe de celle qui le perd.
Voici encore une autre forte de qui appartient la
troiGeme efpece, exécutée à machine pompe de Marly PUlHCH. 2»
d'un tuyau de communication F:G.
feule dont l'un des bout.\ GH eft uni
d'une
ration avec un tuyau
qui trempe dans l'eau; l'autre LMK fune pumpt
d'équerre aboutit au tuyau qui fait en retour i< U mic/iuir
montant KSM qui porte l'eau fur la dt hluly.
monta;;ne au premier dans le milieu eft une branche
ECDF, entée avec le corps de pompe ABCD, dans lequel agit le
Q, & mallif, traverfe par la tige
VY, pcndante, qui lui donne le mouvement
à une bille
comme nous le ferons voir ailleurs.
l'air
delapartie
PXdilate
dans
Puxck. »,
CDEf'comy i ^fP'ra»°n
AB
eftuniaucorps
depompe
enfile dans la V, en auffi grand nombre qu'il eft néceflkire-
«ftpourque.verge
pompe, pïïîï*
la tête du pillon qui n'entre point dans
quarrée d'un capacité fuffifantc
le corps de
Srvî
du pour
!'
r •- b uurhricire ciPour
87S._
toute
lignes de
éviter le frottement du pillon
fon
contre la furface inté-
corps de pompe qui feroit confidérable, s'il avoit lieu fur
étendue, on a donné au diamètre du pillon deux
moins qu'à ou trois
de pompe, afin de laiffer un
celui du corps
empêcher la communication
intervalleentre deux. Cependant
de 1 air extérieur, qui croit
pour
un obftacle aspiration & qu'en
foulant, l'eau ne forte par l'entrée CD du.corps de pompe, l'onre-
difpofé cette entrée d'une maniere fort fimple a
& fort ingénieufe
niais qu'on ne peut bien entendre qu'avec le fecours de la figure
faaçme, qui rfeft autrechofe la panieCDmife «
que grand.
Fic. le,. L entrée LL du corps de pompe eft accompagnée d'un rcbord
&?"nir^XH r10™ coulés enfemble comme fort les
brides; fur lc rebord fonc appliquées dcux
cuir EFG ou trois rondelles de
repliées autour de la furface intérieure du de
pompe; enfuitc eft un anneau de cuivre dont le diametrecorps
du petic
cercle tient un milieu entre celui du pifton &
celui du corps de
pompe; là-dcflus fontpofécsd'autres rondelles decuirABZ, repliées
comme les précédentes, mais d'un fens oppofé, le
tout recouvert
d'un fecond anneau de cuivre HH, dont le petit diamètre
cral a celui du corps de pompe I,T, eft
Fie. iiO üL, par des vis CD, ajuftées danscet anneau cil lié avec le rebord
leurs écrous. Ainfi l'année
du milieu fert de guide au piftor. qui ne touche qu'au cuir ZG,
avec lequel il eft intimement uni
1 eau dans la cuvette XY, le cuir fe
car comme il 1 a toujours de
maintient rende cette eau ne
pouvant s'écouler, empêche que l'air extérieur puiffe s'intro-
duire dans le corps de pompe, & cela de la ne
maniere du monde la
plus commode, puisqu'on quand il eft
peut, néceflaire
renou-
vellcr les cuirs & maintenir la pompe bon état, fans être obligé
de démonter aucune de ces parties.
en
Pour que l'eau de la pompe même puiffe entretenir
la cuvette
plcine,1 on a ajouté un petit robinet R qui a communication
le corps de pompe & qui eft fermé avec
par
fontaines ordinaires. Quand lepifto:, refoule,une clef S comme aux
lui a donné, l'eau monte dans le robinet & quand à caufe du jeu qu'on
tc rende dans la cuvette,on ne faitq-e on veut qu'elle
la violence avec laquelle elle eft poufféetourner la clefS; & comme
la faon jaillir avec uopjnw&e, par l'effort du pillon,
on lui a oppofé une piaquc dç
cuivre Z. portée par quatre branches, liées
comme la
pompe plus promptementque
le defcend,
décrire, on
par intervalle, •ItifmptiJ:
ne ù Pjrii.
PLANC.
Si. l7.
le
Pour
avoir
lafacilité
deréparer
une
on veut
grandes uux,
vénient.-
da di.
bien
plus
commode
faire
barres de fer qn'on emploie
pour cela ont beaucoup plus de force
plier; le poids du chaffis dans
ilfe
de cercle à du balancier
lieu que quand il refoule de haut en
b;u,
l'airfans
« il arrive ordinaire-
l'autre;
P' ASCII.
ou tout au-
de
qu'il en produire de
*tfixchtfi, laforce
dela
3'. De la plus grande hauteur où l'on
relativement au poids de
peut élever l'eau par
l'atmofphere
af
au
que
au
duréfer-
la
volume, mais bien telon fa hauteur perpendicu-
calcule·
fctTOrt
delaPuilfanee
qui le dans
meut le de
endroits
delafuitedece
les deux tuyaux & PS, l'un plus
gros que
fond du ruzau
a un parune puif-
d'eau
du bas en Itaut par
d'un
nouvel accroiffementde force, à mefure
que la ligne IL approchera
de FH parce que la hauteur de la colonne HL, qui
pifton de bas en haut, diminuera félon
pouffe le
que le pifton
-I
lieu que celle qui le pi de haut en bas demeurera toujours au
montera
méme; ainfi quand le pillon fera parvenu au point E, ceft-à-dire
la
que quand ,a ligne IK prendrala place de FG, la puiffance X por-
tera tout le poids de la colonne ICDK, qui par nouvellefituation
fera devenue FABG.
Il 6ft aifé d'appliquer ce qui précede
faifant abftraawn de la communication aux pompesafpirantes; car
ST, pour ne confidérer
que leniyauPV, dont le bout SV trempe dans l'eau, repréfentée
par la ligne QY, 1 on pourra prendre HT pour une colonne d'eau
de } picas de hauteur .équivalente au poids de latmofphere (790)
tuyau d'afpintion PV /&
qui prde la furface QY autour du
founent celle qui feroit élevée dans le même
tuyau, laquelle étant
en équilibre avec la partie LT, de la colonne HT, l'autre partie
HL exprimera ce qui refle du poids de latmofphere pour pouffer
le pifton de bas en haut, lequel étant auffi preffé de haut bas
tn
le poidsde tout I«mofPhCTB.«lu'valeiit à celui delacolonned'eau par
ICDK,dont la hauteur DKeit encore de
retranchant la hauteur HL ou GK de DK,ji il rofiera la colonne
pieds; il fuit que
FCDG, ou fon égale QIKR,
pour exprimer la partie du poids de
latmofpherequi preffe abfolumew fur le pulon par conféquent la
torcedelapuiflanceX.
Si l'on vouloitquela puiflàuceX fit monter le pillon de K
G, d'un mouvement umforme, il eft conftant la force en
que que
nous venons de lui attribuer ne fuffiroit pas. parce qu'a mesure
que le piflon montera, il fera chargé d'un plus grand poids qui
approchera toujours de plus plus d'égaler la totalité de de
l'atmofphere amû il faudraen la puiffance acquière celui
que à
inftant de nouveaux acenoiffemensde foree félon l'ordre des
chaque
d une progreflîon arithmétique,pourfuppléer à faction de latermes
du poids de latmofphere exprimé par la colonne HL qui pouffoitpartio
le ptlton de bas en haut, & qui ira toujours diminuant, & fe
en
terminera à zéro, au moment que la bafe IK fera à la
hauteur FG c eft-à-dire à 3pieds au-defliis de laparvenue
furface QY
alors la colonne qui preffe de haut bas
en fera égale poids de
au
I atmofphere.
Xmmi PU Il fuit de-là i«.quelaforcedelapuiflancequiafpire l'eau
tfftntUlk dans
poir caIcu d eau une pompe doit être au moins égale au poids de la colonne
hr f'fitt qui aurait pour bafe le cercle du piflpn & bauteur lit
pour
diftance
diftance de la foureciu pirton lorfqu'il eft
parvenu dans fa plus
haute élévation; il quoi il faut ajouter le poids de
pifton eft furmonté lorfqu'il sïleve au-deffus du l'eaudedont le Jcifempti.
l'afpi-
terme
ration poup la dégorger dans une cuvette ou réfervoir.
*ir Que !J.poffl;ur du ruyau d'afpiration eft indifférente
puifïance qui eltvc le p.fton puifqu'elle foutiendra toujours la
le
même poids (36o).
3°. Que la hauteur où l'on veut élever l'eau étant déterminée
au-deffous de 31 pieds, il n'y a
pas plus d'avantage de la faire
monter par afP.«..ondeS cn 1K que fi le pifton la puifoit dans
fourcemerne & qu il fût réeUemcn: chargé d'une colonne la
égale à IQRK, dans k cas où le corps de d·eau
pompe NFGO,
d une grofleur uniforme fur toute la hauteurVcefl-à-dire, feroit
qu'il de-
vint femblable au tuyau FQRG. Voilà l'explication
de donner de la pompe dont il été fait mention furque j'ai promis
mier volume, articles a la fin du pre-
8.
Sur les diametres des
corps de pompe ou des piflons.
Quand on veut déterminer les dimenfions d'une
quWa'Tl^ connoitre, I0' la quantitépompe,
il faut,
de mouvement
qu aura la force motrice qui doit la faire agir; la hauteur
laqueIle il faudraélever l'eau au-deffus dc la
fource, foit en afpirant
wmmmm
oroduY. Selon de la «"«hanique
on fait que le Le iîûmttrt
doit //rr pro-
ptnimnii
pu'^fdnet eut
fur agir Z.
Planc.t.
U
Fie. 1.
Le pied cylindrique pefai.t j j livres fi on le multiplie par
s6, on aura livres pour le poids d'une colonne d'eau qui aurait
pour bafe un cercle de Il pouces de di-mctre, & 16 pieds c'e
hauteur; mais comme celle dont il s'agit
din: ne doit pefer que 360 liv.
on Si une colonne de liv. donne 144 pouces,
du diamètre de pour le
quarre fa bafe, que donnera une colorne de 3 6o
livres de même hauteur,
pour le quarré du diamètre de la derme ?
On trouvera environ pouces, dont la racine donne 6 pouces
pour le diametre de la pompe.
Si la puiffance motnce devoit faire agir
ju'il faut pompes afpirantes, 6c que les pillons n'élevaffenr en même tems deux
•noir qu**i l'eau qu'alterna-
une puifanu tivement,
afin que la puiffance travaille fans interruption, & non
fait *gir i U par intervalle, il ne faudroit
foin plufitun d'eau dont compterque fur le poidsde la colonne
un des pillons doit être chargé, ce qui tomhe dans
le cas précédenr. Mais au lieu de deux
rMUi. pompes afpiramcs fi la
puiffance en faifoit mouvoir
la 4 ou 6
moitié du nombre des pillons qui fît
à la tois & qu n'y eût que
monter l'eau, tandis
que fautre moitié ne ferait chargée d'aucun poids étranger, il
faudrait divifer le poids
que la puiffance eft capable d'élever par
la moitié du nombre des pillons. & le quctient donnera
le poid;
de la colonne d'eau
que chacun d'eux doit foutenir dont cher-
on
chera le diametre de la bafe, relativement à.la hauteur de la
colonne, pour avoir celui de tous ies même
de
corps pompe, que nous
fuppofons uniformes.
Si 1 on avoit une ou plusieurs pompes refoulantes comme celle
qui eft représentée par la cinquième figure de msme
PtAKC. 1. le diametre dont il s'agit, relativement au on trouveta
poids que la n'iiflance
motrice peut foutenir, & à la hauteur de la colonne du réfervoir
la
ou
au deflusdî la furtac; de l'eau qu'on veut puiferf.890).
Ohftmtion 893. Mais fi la pompe étoit afpiranre & refoulante
celles des fil;ures <S« 7e & Se, dont le réfervoir fût comme
plus élevé au-
deUus du pifton lorfqu'il eft
ntr aux pcm- parvenu en ton plus bas, que ce même
per fui a pi. pilton tuft Jeve au-deffus dc la fourec jorfqu'il arpire; la puiffance
rrnr rrfuu- faifant alors deu efforrs fiparés, l'un
Util alttmati- poix afpirer (890) & l'aurre
vemtnt. pour refouler il faudra récler le diamètre du corps de pompe )
furle poids de la plus haute des deux colonne» c'eft a-dire, fur le
poids de l'on qui doit pafftr dans le
tuyau montant.
PlANC 7. 894. Enfin fj la puiff.mte afpiroit d'une v
r,fouloit en
A <;u.r i! fini même terr.sde l'autre, part
avoir égard comme cela arrive aflli lo..vent, il [¡droit
en cc cas déterminer le dijm.tre du corps dep.>mr>e Ju piflon lui
fatet -{pu.ifr refoule fur le poids de la colonne d'eau
qui adroit pour hauteur
l'élévation du réfervoir au-deffus de la fource parce que dans ce rtffute en «c.
cas la puiffancefoutient eafcmble le r/oids de ta colonne qui eft mt Itou.
refoulce & celui de la colonne que le pifton afpirc (S90). C'eft à
quoi il tant bien prendre garde de mêmequ'au nombre des piftons
qui agiront de la force, pour partager le poids que la puiflance peut
cli-vcr dans le nombre de'- colonnes d'eau qui feront'cffcQivcment
élcwéesdans te même tems, afin d'en déterminer au jufle le diamètre,
pour ne point tomber dans quelqu'erreurgrofficre en faifant les
corps de pompe trop gros ou trop petits, comme je pourrois en
citer des exemples.
89 j. Quand les pompes font en nombre impair, la puiffance
A fiiu Ufiut
n'agiffanr pas uniformément, il eft à propos de faire remarquer cet awir éptrd
qui arrive dans cc cas afin que l'on Cache à quoi il finit avoir qua'.dU puif-
égard, pour déterminer le diametre des corps de pompe.Suppofonsitt powipts
qui
donc que l'on aie trois pifions fufpcndus à une manivelle à tiers- font tr. t.uir.^tt
points (ni) pour faire monter l'eau con.inuellement & que le
premier pilori, dans le tems que la machine joue, foit parvenu au
fornmet de fa levée, le fecond fera en chemin de defeendr" & le
troifieme en cheminde monter; enfuite le premier dercendra avec
le fécond & le troificme montera feul immédiatement après le
fecond & le troifieme monteront enfcmble & le premier defcendra
feul le troifieme étant parvenu au (ommet de fa levée,
ne tardera
pas de defcendre avec le premier, & il n'y plus que le fécond
qui montera feul, I:quel étant fuivi par le aura premier, ils monteront
tous deux enfemble, & il n'y aura plus que le troifiemequi def-
cendra feul; par conféquent il y a alternativementdeux pillons qui
montent & un qui defcend, & puis deux qui descendent & un qui
monte. Or (oit que la puiffance sgifle pour faire descendre
les piftons, ce qui arrive lorfqu'ils refoulent de haut en bas ou
qu elle agiffr quand les piftons remontent
haut, cette puiffance foutiendra par intervalle pour refouler de bas en
deux colonnes d'eau
au licu d'une; mais auflî le bras de levier qui répond à ces colonnes
"'étant plus que la moitié du cou le de la manivelle, tandis
celui de lapuiflanc*: demeure le même, il fuit que ces colonnes font que
le même effet que s'il n'y en avoit qu'une qui eût pour bras de
levier le coude entier, qui eft le cas de la plus grande réfiftanec
tandis que la moyenne n'en eft les quinze feiziemes (s Ceft
pourquoi il faut fuppofer que que la puiffance ne doit mouvoirqu'ua
léul pifton, & faire le cercle de chacun des trois de pompe
égal aux quinze Seizièmes de celui que la puiffance corpspourroit élever,
afin de fe conformer à farticle Il'
ld hdtittnr
dépendre
deleur
diametre
cepen-
on ne peut pas établir un rapport entre ces deux lignes. 1a
diametre en
du
1.
a
la figure dix-feptieme,il fuffit que le diametre du tuyau
foit le même que celui d'un des corps de pompe montant dtntl m ml.
je fuppofe nu tuyju mon-
égaux, parce qu'il n'y aura jamais qu'un des piftonsque qui refoulera tant il fjiit
à la fois; mais C l'on avoit trcis corps de pompes dont les bran-
ches allaffent fe réunir à un même tuyau montant & qu'il eût foie pr.pt,-
y
par intervalledeux piftonsqui rcfoulaffent l'eau dans le même tems, tiotuiri la
il faudroit pour proportionnerla groffeur du
quantité d'eau qui doit y palfer, que le quarré tuyau montant à la qttamiti
S.-j't
font
la
vîteffes
entières dont il peut être
906. Le objet d'un pifion qui refoule l'eau, étant de la
faire monter beaucoup plus haut /l'flt four
que le niveau de la Source il éiltmintr le
n'arrive jamais que la chute du courant qui le
meut foit plus élevée rjpptn de la
que le tuyau montant, comme on l'a vu dansles artides goo, fera in ton-
parce que le courant au lieu d'agir immédiatementfur le ring fui flirar
agit fur les aubes d'une une pmpt
roue, dont la fuperficie de chacune eu poididiltcf
beaucoup plus grande que celle du Unnt de.8
alors la fut I, fi/lin
doit fuivre, aprc's avoir la de la roue, 11 defaire'rrfotli.
où on vtut aubes, la
la chûtt capable dc la
courant. comparent quatre termes
ce qui revient au même. que le produit de la chûre dont nous ou
par-
où on veut élever l'eau, L'on
trouvera
qui comprennent
Il fuit des articles 9°1,
que quand une puiffance fera mou-
voir une pompe fans défaut, c'eft-à-dire,
une pompe refoulant
du tuyau montant, & celui du trou de la foupape,
quelle eft la force qu'il faudra à cette puitfance
avec une certaine pour refouler l'eau
déterminée, relative à la quantité d'eau
qu'on voudra faire monter
par heure au
celledu
liminaires. qui faciliteroncfintelligencede ce quej'at detfcin
Txati$n&, Si l'on a un fyphon d'une
4igin«tt »i- uniforme,
d'un robinatT, enforte la première branche AE foit
toujours entretenue pleine d'eau malgré la
faire; il fi tout le reffie du fyphon fe trouve
licél. vuide,
Plamc j. & que l'on ouvre
la communication VX,
le robinet, l'eau coulera d'abord dans
une uniforme égale à celle
qu'un corps peut acquérir avec
en tombant de la hauteur AB,
mais qui
plus
Pour faire voir dans quel ordre diminuera
la vteflé de l'eau à
tous les points Q de la hauteur GS
ofl fa furface QR fe trouvera
en montant, il faut décrire fur les lignes AB, CD
avec un même parametre, deux parabole, égalesCPH comme axe
& BKI
Wi.
^i ^S, X qU^ les branches du <Vphon'foient chacune de Ln anlcU,
hauteur. le poids de l'eau de la premiere AD
être pris pour celui de latraofPhc;e (»W).
prictdttti peu-
pourra vtnt l'appl.i-
& ne confidérant plus euerJ thio* U
que leleul tuyau GL trempant dans l'eau juqu'au niveau DM, il
rie Jet ptirtj'tt
arriveraqueCi, par quelquecaufe
ce privé
deux cas
la
Plusgrandeél^atbn dàSô^'
qu'il ne la longue des pertuis imperceptibles par où l'air
extérieur s'infinue convient dzns la pranquede donner toujours
il
moins de hauteur que celle qu'on trouvée
aura par
Il de remarquerque dans
de dire fur les pompes tout ce que nous venons
nous avons fuppofé que l'air
il
en avoit été évacué avant même que le piQon eût
n'avoir égard la diminution de la par
dépend en
de l'eau en montant, l'augmentation de fort
poids mais comme par propre dr
cette fuppof tion ne peut avoir lieu quand feau
ne monte que par degré dans l'afpirant à mefure
évacue l'air, 1 ci ne de retarder la que le
naturellement, elle ne rencontroit que l'eau auroit
la modihcation
pas cet il nous
de
peut
la pompe, afin de déduire de
la rituation de la
& au poids de mais pour qu'il
nicelledel'eau afin
enmontant,
les chofes que dans l'état d'équilibre
ccil-
haute élévation l'eau de mon-
de dnerminer dans quelles oceafions
1 .eaupeut s'arrêter
en montant
913. La fioation de la
par rapport au jeu du Vrmpljtt'
peut faire naitre trois cas le premier. lorfque ment du '.in-
cette foupape, étant placée dans le fond du
corps de: pompe, Ie pwt ft\,
PLANC. 3.
FlC. c.
Fic. j:
cher qu'à une certaine diftance.pour des raifons
qui ne permettent
pas d en ufer autrement.
Eramen du 9 r 4- Il eft à remarquer que dans Je premier
cas l'on peut faire
prunier cas, monter l'eau dans une pompe afpirante à
rie. 6. chera plus que dans les deux autres de 1 pieds; une hauteur qui appro-
d'afpirationétant totalement épuifé, l'eau car l'air du tuyau
le p.fton au moment qu'elle fera ne manquera pas de fuivre
parvenue à la hauteur Y, parce
qu elle trouvera un vuide dans le corps de pompe où il
avoir qu'un air extrêmement dilaté dont le reffort n'aura ne pourra y
allez de force pour s y oppofer; & lorfque point
le pifton défendra
immédiatementaprès l'air & l'eau paflant
pifton, .1 ny aura plus du tout d'obftacle dans au travers du trou T du
les levées fuivantes
qui puiffe empêcher l'eau de monter jufqu'à une certaine hauteur.
qui fera toujours inférieure à celle de; pieds
articles il faudra que cette hauteurfoitparce que felon les
ménagée, relati-
vement à la moindre vîteffe de l'eau, à celle du pifton aux quarrés
des diametresdu corps de
pompe & du tuyau d'afpiration qui
doivent, comme nous avons dit être toujours réciproque-
ment proportionnels, indépendamment de la folution des problê-
mes qu on va voir que M.Parentapropofésfurce fuie!.
Comme les pompes afpirantes les plus parfaites font celles
élèvent l'eau à une plus grande hauteur Ion voit qu'on
qui
leur donner cet avantage, ne peut
qu'il y a le moins de vuide
quil efl poffiblç entre la foupape & le pifton & qu'il feroit
fouhaiterquilnyen eût point du tout; mais à
ne pouvant éviter
totalement ce vu.de, parce que le
trou dont le pifton eft percé
en fait naître indifpenCablement un, dans lequel l'air que l'on
veut évacuer fe condense toutes les fois que le pillon deicend il
faut fur-tout bien prendre garde de
pas l'augmenter comme il
arrive à la plupart des ouvriers, qui ne
au lieu de difpofer la bande de
cuir du p.fton dans le fens où elle eft exprimée à l'endroit MN
de la fixieme figure la mettent dans Cens oppofé comme
le voit dans la cinquieme où le pifton undescendant on
ne point jufqu'au
fond du corps de pompe, occafionne
mal-à-propos. un furcroit de vuide fort
'Examen du De tous les endroits où l'on placer foupape il
n'y en a pas de plus défavantageux peutcelui du une
fecond
que
quand même la bafe du Mon E viendrait cas; car
toucher le fond du
corps de pompe, on trouvera toujours beaucoup de difficulté à
Çxpulfer 1 air du tuyau d'afpiration & on ne fera jamais monter
l'eau
l'eau au ffi haut quc fi la foupape étoit au fond du corps de pompe, PLAKCH.ji
comme on en va juger. FlO.6.
Lorfquc, dans la figure fixieme, on veut expulfer l'air, à chaque
levée celui du tuyau d'afpiration V X fe dilate dans le
corps de
pompe; & toutes les fois que le pifton defcend, il en chaffe un
volume égal i la capacitéde fon jeu. Ainfi plus cette capacité eft
grande, par rapport â celle du tuyau d'afpiration, plus l'évacuation
eft prompte & faci!e; au lieu que quand la foupape eft placée
bas, le pition, en defcendant, ne peut évacuer qu'un volume d'air en
égal à celui de l'eau qui paue dans le tuyau d'afpiration. Comme
il entre toujours moins d'eau dans
ce tuyau à mefure qu'elle y
eft plus élevée, il fort par conféquent de la des volumes
pompe
d'air qui vont toujours en décroiffant jufqu'à l'inftant où il n'en
fort plus du tout. Alors, à moins
que la hauteur du tuyau d'afpira-
tion ne foit médiocre, l'eau ne paffe pas dansje corps de pompe
&rcfte à une certaine hauteur GY, fans qulftoit poffible de la
faire monter plus haut quoique l'on continue à faire jouer lc
oif-
ton, parce que felon l'article 8 t f il y a un moment où le poids
de la colonne d'eau ZGY joint à la force du reffort qui fera relié
à 1 air qu'on n'a puexpuiïer, eft en équilibre
avec i'atmofphere-.
Pour faire voir la différence qu; caufe l'emplacement des foupa-
pes, toutes chofes d'ailleurs étant égales, nous allons chercher à
quelle hauteur on peut faire monter l'eau dans la figure cinquième.
Pour cet effet nous fuppoferons que l'on réduit la grofleur du
a
.corps de pompe à celle du tuyau d'action, afin que deux
tuyaux ayant le même diametre, on puiffe prendre leurces hauteur
il la place de leur capacicé cela pofé nous nommerons a, la co-
lonne d'eau équivalente au poids de l'atmofphere h, la hauteur
JL du tuyau d'afpiration, deffus de la furface de l'eau QR; c, la
hauteur réduite du jeu deau
J'eau dans la pompe.
pifton & x,
la plus hauteélévationde
9'<î- Quand l'eau fera parvenue a la hauteur GY, fans pouvoir
pal.er out.-c & que le pifton, Man'urt tic
que nous fuppoferons plein, fera def- aUultr la
cendu jufqu'au fond du
corps de pompe, 1 am fera réduit dans lef- rein
hittttur eu
pace GI qu'on peut exprimer b-x;
&
dans fon état naturel, il fera par équilibre comme cet
air eft alors monterptëi
djit
en avec le poids de l'at- liipartpttdu
mofphere. Mais lorfque le p'fton fera monté [«uni Cil.
au plus haut de fon
jeu, cet air Ce dilatera dans un efpace plus grand que le preécédcnc,
de toute la capacité du
«,qui étant
Pan. J.
ajoutée
reine
avecJ– x.l'on
Il.
aura pour
corps de pompe, que nous avons nommée
ex-
primer la ai.atation de l'air qui ne fera plus cn équilibre qu'avec
M
ce qu'il manque hauteur YL pour égaler
une colonne d'eau det
avec a-x. Mais l'on fait, par l'article
8t produit de l'efpace certain volume d'air
par la charge qu'il {ou tient eft mu ours un
égal au
condenfé & dilaté, par la charge qu il eut foutenir
produit de
pace où
alors.
aura
après la &
Ajoutant de part & d'autre le quarré de on aura
du la moi-
du fecond terme, pour avoir
il un quarré parfaic,
dont les racines
ta
l'on 4 doit prendre préférablement la
quarré vient de la multiplication de-x
par-x, par le réfultat donne
tetT&Krj^1 k '"I^P'ftonréduh'deiu/piedsdehau:
vifez le produit i$6
par 8 joint avec ceft-à-dire
par '°',le
io- le
quotient donnera 1 &comme ce ^A moindre que
avec les hauteurs données 8 & parfaite.
^fJJ" une
pompe
vulde?toltd/.e 11 ajoutant
»5? ci-deffu$, par leur femme
8 avec 11, & «fivifant
10; letirer
moindre que io.ilfaudra*
quotient donnera
la racine ixT
quarrée de
cubU favoir I<5' & k d0U,bIer'iC du double nombre pani-
it noth
d?e «u'eTf 10 pour avoir leUr?fte
?4, 6, &&
lesnombres donnés 8 & 11I0»mais pourra
alors tout nombre moin-
fervir d'afpiranr avec
la fouft"âio" "« peut fe
tiï;*1™-
là <t DUtVq ^r multiplier par
8 donné, dont le produit
*ft 51 -• que l'on défera
par
quotient; comme donc ce joint
ici-deffu$ qui donnera
ce ddcffus
avec ce 8
7eR2 au i
ce
faut ôter de l'abfolu 3 i pour avoir le refte 7 -J- qu'il faut doubler
afin d'avoir I4f dont on tirera la racine quarrée
que l'on multi-
pliera par 8 nombre abfolu, ce qui donner: environ 30 -SI; j'ajoute
enfuite aurefte 7-ici-ikuus l'ablolu ce qui donne 39 -J-, à la-
quelle Comme j'ajoute 30 f pour avoir 69 j & j'en ôte auffi 30 f
le refte eft 8 t je prends donc entre 8 -f & 69 un nombre plai-
fir pour la hauteur du jeu du pifton comme par exemple
30, le-
quel avec les données 17 & 1 1 f compofera une pompe par-
taise & d'autant plus parfaite que ce nombre pris fera plus grand.
Ayant la hauteur du pifton il ne refera que de la réduire fur
la grofleur du corps de pompe pour avoir la hauteur naturelle.
Les cinq autres problèmes ne comprenant rien qpi ne fait ren-
fermé dans les précédera je les pafle fous filence; mais pour qu'on
ne s'imagine pas qu'ils foient de quelque conféquençc, en voici
l'énoncé.
Qmtnenie les hautturs du jeu de.1
On
trois premiers
dû remarquer, dans les trois premiers problèmes,
r-ttir:l( que M. Purenta diftinguoit
•uiitMVi- deux cas; le premier, lorfque le tuyau
mit. d'afpiration étoit plus grand que la fomme du vuide & du jeu du
pifton le fécond lorfqu'au contraire la fomme du vuide & du
Jeu du pifton furpaflbit l'afpirant. On a peine d'abord d'apperce-
voir la raifon de cette différence, & pourquoi les opérations du
feconS cas font plus composes que celles du premier; aufiî eft ce
là le noeud de la théorie de fon calcul; nuis avant que de l'cxpli-
qucr, à propos de commencer par rendre raifon des opéra-
qu'il fait pour le premier cas.
Quand on a une pompe dans le goût de
& qu'on la fait jouer pour faire celle dont nous Sclutien du
J'eau dans le tuyau pnmitr pro.
il efl conftam, que toutesmonter
les fois tUmt de /or,
l'air naturel contenu dans I'efpace fuperflu Parent, lorf-
en état de une colonne d'eau de t jm & tuyau
pieds de hauteur & d'jfpiratian
•Hpluipani
çu€ la fournit
dit vuiitbdu
jn du pilU*.
FlC. 4.
plus en équilibre qu'avec ce qu'il
manque à la colonne VP pour
vuide par le
colonne d'eau de 31 pieds, &
le produit par la Comme du
Sil'on
donne
pour
hauteur
au
tuyau d'afpiration le
J'eau montcra indubitablement quotient de
jufq ues au-
E, & ne paffera jamais dans le
corps de pom-
de
puifl< ir.jiter de 9, la hauteur
GD du vuide de 8 & celle du jeu du pifton de
Cela pofé, réduifanc la grofleur du
ynt .uurtur fuyau d'afpiranon, on trouvera 18 pieds
for.nii.
corps de pompe
pour le jeu du
celle
pifton
du
&
vuide;
6 pour le quoi ajoutant 4 pouces pour la hauteur du trou
K, nous aurom<i=}i, £=18, & c=6
= .v,
j; & fon trouvera
fuivantla formule que la hauteur naturelle du tuyau
d'afpiration doir être de pieds 6 pouces.
Préfentemcnt fi l'on veut que l'cau
monte h la hauteur MN de
4 pouces au premier coup de pifton que l'on donnera immédia-
tement après qu'elle aura atteint la toupape E je confidere que
le tuyau d'afpiration étant fuppofé de 21 pieds ± il il refte 8 pieds
pour la colonne d'eau qui eft en équilibre avec l'air de lcfpacc
tuperflu, après s'être dilaté dans le corps de
pompe, & que cet
air fe trouvant refferré dans lefpace M ABN aura plus de force
de
de report qu'il n'avoit étant répandu dans lefpace CABD dans
la raifon mverfc de la diminution de fon volume.
ceft-à-d,re, (8, z, si 3)
comme i, eft parce que lefpace CMND
étant réduit la groffeur du tuyau d'afpiration donne 3 pieds,
au lieu de .pouce, pour la hauteur de NB, qu'il a fallu retrancher
de V T' *
ainG multipliant pieds 8 f, & divifant le pro-
duit par ii T, l'on trouvera peu prèspar 9 pieds 9 pouces pourla
hauteur de la colonne d'eau équivalente à la partie du
lacmofpncre, qui doit faire monter l'eau à la hauteur poids de
qui étant retranchée de 31 pieds, refte donnée
pieds 3 pouces pour la
hauteur du tuyauafp.rat.on; alors on fera afluré qu%n continuant
de pomper l'eau lU1rra le P.fton,
comme un l'a explique dam
9jo. k reviens à fexamen des Problèmes de M. Parent; dans
on demande de trouver celle du vuide, pour cela nous Servant de
la même formule ~;=x,
nous nommerons p, l'afpirant, & y,
la hauteur du vuide; ainfi mettant
p à la place de x, & y à la
place de,, fon aura £
=p, ou ±=û qui indique le même
calcul que celui de ce Problème, Puif£l"'l
kûdu'pTrtn^ Itd;la,tm,°fphere' multiplierfaut fouftraire lafpi-
^rence
jeu du P'fton & divifer le produit par le
par lafpirant, pour avoir
quotient qui exprimera la hauteur du vuide. un
9; •- Dans le troifieme Problème,on demande le jeu du Piflon
moyennant la conno.ffance de l'afpirant & du vuide; InifitniPto-
dans la formule^ à la place de^l'on mettant •tèiae, «vrc
qui donne cirtotifljrtm
*t tan.
& divifer le produit par la différencede à U hauteur de faf
J
lUtfon
peur
UfutlUM.
Z~2i
= *<* wtzx*
T
nn, ou enfin x = ^-i_ \j'T- j
Fin,quel
j'ai eru.quecelan^toitpasn
mais .ccflbii^^
a
f,lmit fain dù s'appercevoir que cet efpace étoit indifpenfable
du aux pompes
pvmpti afpirantes & refoulantes, comme font celles des figures
20 dans Iefçucllcs le tuyau montant,
ou celui d'afpira-
tion, communiquantau corps de pompe par le côté, cmpécbent
l'LASCK. 1 que le piflon puiffe defcendre jufqu'au fond
t no
tomberait dans l'inconvénient que nous avons remarque, autrement fon
article
884 l'on fera feulement attention, déterminer
que pour cet efpace
on doit obferver trois chofes: la premiere, que voulant, par exem-
ple, unir un tuyau montant au corps de pompe de la quatrieme
flANC. 3. figure il faut que le diametre GN, de la branche GNZY,
fuit égal
à celui du corps de pompe (8o7) la feconde
approche le plus près qu'il fera po.'ilble du fond que cette branche
du corps de
pompe (884): la troifieme faire en forte de ne lui donner que le
moins d'étendue que l'on pourra, parce que fa capacité depuis GN,
jufqu'à la foupape qui foutient 1 eau dans'le tuyau
partie du vuide montant, fait
c'eft pourquoi, quand on veut faire quelques-
uns des calculs priicédenî l'on divife t'efpace CFGYZND,
ou
tout auue, par le quarré du diametre de l'afpirant, & le quotient
donne un nombre qui exprime la hauteur du vuide; l'on
en fait de
même pour avoir celle du jeu du pifton la branchedont nous par-
lons p étant qu'ébauchée, fon pourra en fa place confidérer celle
de'la feptieme figure.
940. Il arrive allez fouvent que les tuyauxd'aspiration ne font pas
luytux J"jf-
droics, pouvant ramper le long d'un plan incliné être coudes, &
qui même aller en ferpentant, pour être conduits à fendroit où ils
Jiitt truja doivent
tremper dans l'eau mais de quelque manière qu'ils foient
fa fur dci difpofés, leurhauteurnedoit être conûdérée que par celle du pifton
fUu Mplinis. au-deffus des plus baffes eaux (î<$o); & lor(qu'elle ferabien
pro-
portionnée, leau moatera de même que fi ces tuyaux étoient
droits; la feule différence, c'eft qu'ayant plus de volume,
plus de tems à expulfer l'air. on mettra
Crriur au Ceux ignorent la méchaniquede l'air, s'imaginent que
fent U ptm» pour faire qui l'eau dans
pjrt dt€ Ou- introduire monter une pompe afpirante, il fuffit d'en
vntTi & Mm- dedans pour remplir le tuyau d'aspiration & l'efpace
fiitiiftej^ fur vuide, & qu'enfuite
Cilhaiom dt la machine, on n'a plus qu'à remettrele pifton & faire jouer
r<js itiu fans avoir égard toutes les conûdérations dont j'ai
tufUtpamf- parlé; ils croient même qu'il n'en:
fimau. pas poffible qu'elle s'y éleve
jamais uns s'y prendre ainû parce qu'en
na point paru après un certain tems, ce qui ayant fait lcflai l'eau
les a fait conclure
quelle ne monterait point du tout mais s'ils avoient plus de
pstience ils auraient vu le contraire. Je conviens euquand le
que
jeu du pifton eft médiocre & qu'il eft élevé
qu'il peut l'être
au-deflus de la fource, l'air eff Iong-tems autant a s'cvacuer, & qu'il
faudra peut-être f ou <Seo coups de pillon
eependant, à la fin, cela arrive, à moins avant que l'eau le (ulve;
faite felon les regles précédentes & que la pompe n'ait pas été
1 eau ne fc fuir arrêtée
chemin. Mais je veux que toutes lesque fois qu'on aura été obligé en de
mettre la pompe à fec pour renouveller les cuirs des piftons celui
des foupapes ou réparer quclqu autre défaut
on la remplie
pour une plus prompte exécution lerfqu'on voudra la foire a-ir-
cela n eft pas toujours auffi aifé qu'on
pourroit Ce l'imaginer, car
il faudra tcrmer le tuyau d'afpiranon
fous des plus baffes eaux de la fource, par le bout inférieur au'de"
autrement, à mefure que
1 on er verfero.t elle fe perdroit
or r ce tuyau eft plongé dans
une riviere fuiette a groflir, & que fon extrémité fe
quefo.S a i o ou 1 pieds au-d.ffous de la furface
trou%le 1'quel-
aller
comment
termer toutes les fois que Ion fera M^ de faire cette manoeuvre;
tout cela ne le fera point fans beaucoup de fuKtiun
l'on n'y mette une feconde foupape mais à moins que
on aura toujours la
difficulté de maintenir levée celle du
corjJ5 de pompe,
l'eau que l'on veut verfer puiffe dépendre aulieu qJcn pour que
fuivlnt
les regles on prévient
tous ces inconvénient
M.Pare.1tPirle,dansleUvrequej'aicité(9.8)paee6,
d'une pompe, qu'il nomme parfaite' dans laquelle FxJrtini'if
il
fix iemffi" quoiqu'elle foiufpirante & refoulante, dit que le
comme laP°ft CJma:
j.
Flanc,
Fie. f.
fidlSî1
duTrfto
fft deJ"
guere poffible d'élever l'eau à unc l>auteur co,:
lonoueur qu'il faudroit donner i la <" "e
du pifion, qui deviendroit Fort incommode
par elle-même, &
Sur
Sur l'epaifiur qu'il faut donner 6
aux Corps de Pompe,
aux Tuyaux de Cuivre & de Plomb.
L'épaiffeur qu'il convient de donner
aux corps de pompe & aux
tuyaux, encore une moins
Ion n'ait qurlques il pourra arnver qu'on les fera que
épais, par contcqucnt chargés d'une quantité de métal trop
ou trop ce qui mertra la machine en danger d'échouer,
comme cela en arrivé fois. M. Parent eft le premier
ait examiné ce fujet en Géomètre, dans les Mémoires qui
de l'Acadé-
mie Royale des Science% de mais j'ai fuivi une route un peu
différente de la Genne pour me rendre plus intelligible.
Si l'on Ce rappelle ce qui été dit
a la pouffée de l'eau ttpltUfrgnd
qu'ayant un tuyau AB, verti- Ctéut
calement & rrmpli d'eau, il pourroit être tellement
creveroit par le bas chargé qu'il vtrticjl ou ta»
qu'il Ce feroit une verticale
qui par le bas. parce que %-trt U hjt dm
l'effort de l'eau y agit plus puiffamment mime tt.ya*.
que dans tout autre endroit; Planch. j;
poids que foutient la baie, il
de favoir quel eR l'effon qui Tiq. 13.
le tuyau, quelle en ci la
fure, avoir me-
945. Ayant uré les diametres AC & FD, qui Ce coupent à L'ttM peur
que l'eau qui
de cercle agira en fens Crevtrun
contraire, Cclon les direaions
tttujaun Jur
àtux qu*rtg
dt tercU tca»
AD & DC qui rendront "puJf.pjrtr
iueilt
féparer au point & a tous les autres quarts de cercle,auffi à i»ctitd
pris à feUndtt dirtc*
lions
Ut ju dLuw
trt.
Tlaxc 3.
Fi«. 11.
contre
pourra exprimer par la longueur
point S fon
SR fur le demi-diametreEF la force précédente fera compofée
de
mSue
deux autres FR & RS felon le principe général de la
(la); la premiere FR pouffera la face FS felon une
direO^
^rnf^TA^ol^
Su au diametre AC; d'où il fuit que ™°° perpendiculaire^
du point F,
Ce que nous venons de dire de ra&°n de reau
miere face FS conviendra auffi contre la pre-
deux
l'on tire la
r aux autres SX & XC
ligne XVjparallele diamem AC & que l'on abaiffe
les perpendiculaires & XY au la force abfolue de 1 eau
«féconde & la troifieme face, fera partagée deux
en
TX pour la féconde face &XY/&fcpour la troifieme
car fi
contre
autres ST
arrivera alors que lacbon perpendiculaire de J'eau fur il
bs trois
commeFS+SX + XCeftaFR ST-i-XY
diamètre AC
Sta£^HS+S"v?i!: fomme des Puifl^-exfriS
par les lignes RS TX YC, étant auffi égale au Rayon Ion voir
q« ag.ffi.nt felon des direaions parallèles
au diametre FD Ion
aura encore la même proportion pour l'effort que l'eau fait dans
Si l'on un cercle comme vu Polygone d'une infinité
de cotes ron pourra dire que Ceffort perpendiculaire [eau contre
tout Uauan dt cercle e/I a t effort <pùdéchire, commedela Tommede
tous les c6tés infinimentpetits pris depuis Fjufyu'enC,U'd!t-k-
dire, le quart de cercle même ) ejl Comme il en arrivera
au
autant au quart de cercle FA, l'effortrayon. de
qui fe fera panTdW
pour déchirer le tuyau au point F, fera dans le même
tadJÏÏ quJfi
P «-gifforent en fens contraire, cas féparer
ur au
les deux quarts de cercle, felon des direâion$ P»^" dia-
L'tfinmifa. L'effort perpendiculaire de l'eau pris
la en fon entier, agif-
Ctjm qui
épi furau,
Ufurfiuetkn S/T
ûnt fur toute la circonférencedu
fur point tuyau
l'on peut
&
'fii endroit que 1 onunvoudra queil s'enfuit prendre
celui qui déchire n'a-
indiff«mnienttel
ttfvrtmiunt que [effort perpendiculaire de
J kiiclunr, [<™1«'*F<frUfu*faccdut«yau%JlàUonqPai^edï-
«k Ucir- c™r!<»™'lacirconUrenccdumémetuyautftaurayonyoucomme
tnfîrtatt 6ejlai, fuppofant
daa terclt ejt en la circonférence fextuple du
En fuivant rayon.
ifmrmycn. m,!™L Cette théorie, il cft aifé d'exprimer géemétri-
quement effort par lequel l'eau creve mais pour en
Expér'ma faire l'application, il fout être prévenuun tuyau
fat fur U Ion de quelque expérience
l fait qu'un tuyau de plottyb de izpcmcesi diamètre & de 60
pieds de hauteur doit avoir 6 lignes d epaiffeur foutenir
verticalement, fans crever, l'effort de l'eau l'on faitpour qu'un rjfîflanct'dts
tmyaitx de
encore
tuyau de cuivrc, auffi de 1 pouces de diametre & de 60 pieds de ^ternit, de
hauteur, doit avoir deux lignes d'épaiffeur attvt plans
1 effort de feau dont il eft rempli pour foutenir de mêmed"c*M.
d'où il fuit que les tuyaux de
cuivre ont une force triple de ceux de plomb,
leurs égales, ce qui s'accorde affez bien toutes chofes d'ail.
avec celles que M. Parent
Cela pofé, je nomme h la hauteur du
r fon ravon tuyau tiré de l'expérience
fa circonfiW- & n fon épaiffeur Ion
ki pour la furface de rupture, f< hc la furface du tuyauaura
pour
étant multipliée par la moitié de la hauteur de l'eau qui
fon
aura qui exprima l'eflfort perpcndicuî-ire de l'eau
furface du tuyau pour cornoitre celui qui tend contre la
à le crever, l'on
fera cette proportion,
c r: ceft-à-dire comme la cir-
conférence eft au rayon; ainG l'effort perpendiculaire
eft à celui
qui agit fur la furface de ha
rupture (946).
L'on voit que les deux termes hnSc!±
vont devenir communs
a toutes les proportions qu'on voudra faire,
îelsafS-r^eStAUyaUXde, routes fortes de grandeurs, pour trouver les
les faITe de même métal celui de l'expérience: par pourvu qu£
exemple, fi
que
on a un tuyau dont la hauteur foit
nommée p fon rayon 1 fa
circonférence t fon épaiffcur
x; la furface de rupcure
l'effort perpendiculairede l'eau fera E.
K/ &
948. Pour avoir l'effort qui tend à déchirer
ce tuyau, l'on aura Formulefi-
encore r m ffl, dont le quatrieme donne cenirait pur
qu'on demande; l'on tromvtr /V-
peut dope former cette analogie, comme f*i§*ttr qu'il
la furfccc de rupture lur du eo'n'uut de
tuyau d'expérience, eft à l'effort dentier aux
qu'elle foutient ainfi la furface de tuyûux jtlon
S rupture,
s'agit, eft à l'effort qu'elle doit foutenir d'où
du tuyau dont leur il hjbttur
ttur ^i*r
Ion tire cette
mure.
x io pouces x i lignes, ou
J^°=ï qui donne t8o pieds pour foitrr* rtfau-
la hauteur que l'on demande, er. fuppofanc que la puiffance
qui fera
monter 1 eau fcra égale au poidsde la colonne.
9! i. Pour faciliter aux Ouvriers le moyen de trouver l'éoaiffeur
des corps de pompe, & celle des de plomb & de cuivre
je joins ici deux Tables trè«xaaes tuyaux
dont la premiere appartient irunxr la
aux tuyaux de plomb, où l'on ipjifttirtju'it
l'épaiffeur qu'il 'faut leur fm
donner pour toutes les hauteurs trouve
depuis 10 pieds jufqu 'à Jor:n,r
feconde appartient sux tuyaux de cuivre, qui 400: la
auraient auffi'les "'•'« JtUndtplomtOdt
mêmes diamètres & mêmes hauteurs les précédens faifanc ttun Jijnt-
attention que pour les corps de pompe ilquefaut fuppofer leur hauteur *• iniit
égale ¡¡ la colonne d'eau équivalente â h puiffance qui luttuuri.
£ !?J felon ^a"Icl"8W'9^Par»e™Ple,f.cettec0lonne0éoit fait agir le
de pieds de hauteur, & que le diametre du pifton fut
de huit
0 7 3 9 0 t0 3 I2 0 ,3 3
2
o
x 100J14 s© 64 8 2. la 0 Il 4 13 2. 11 0 16 4
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3 7 Il 0 12 y 14416318a 2
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1 4 4 7 o 92
60 8 o 10 0 u o 14 o 16 0 18 o 20
8 4 10
11
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o n
16
x 18 o 23 1
C
o a4 o'a7
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IBO 0 69 o3 11 o 18
190 3 9
4 ly j I9 o'ii
©lu 1 ay xja8 0 30 0
3
SUITE de la Table pour les Tuyaux dt Plomb.
Diametre des Tuyaux en Pouces.
Plomb.
des Tuyaux en Lignes &
3
230
3 383
3 3
3
0
3
34 039 3
360 6 0
3
3
SECONDE TABLE Contenant /« Epaiffiurs des Tuyaux ·de Cuivre
pourpres Diamètresjujqu'à la Pouces & pour les 'Haauurs jufquà
Puas.
Diamecres des Tuyaux en Pouces.
Cuivre.
Epaifreurs des Tuyaux en Lignes & Points.
0
o 01
ox oaoi
040J ojioo 11
03
30 o01 loti 1113 14
40 03040J11 1 z 13151011
jo 0Z o3 oy iiit i4ioai13 xS
60 oa io zo ïa 4 30 34 3
^-noo4
03 ioi42iij3X3j43jO533
S. 110 04 ia;io
ijjt, 2432 4O.44
4i> 5»«o <J4
130 o 3t <3
pi '5° î oj y 73 8 a
{4|<4'73>3
170 1 if H 44
60! 70809c 9 3
i8o io 10 30
190 10 ai 31 03
t1?a y y 8 en1
SUITE
SUITE de la Table pour la Tuyaux de Cuivre.
Diamètre des Tuyaux en Pouces.
Cuivra
x 6 I 8"JjlljlPiL^l^
Epaifleun des Tuyaux
en Lignes & Points.
ai ti2
3
'V3 7<9«wih3iij
| *4o*ïo 4 S
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3
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g ^o 42 j 4 7t 8 ^to 1 ri 3 13 o 14 2
*7o 43 7
44 6l 7
o 3 9 c .a 3 tx o «3
7 9 3 ri
9 4 Il 413 4 15 3 '7 0 .G 4
31'9
• 360 & o; 4 0 tf o 8 o ,0 2
370 x o'4l 6
38o a ,j4l 62
o
1 8 1 la,2Sr42 ,tf3 ,83^0
0
3. 6 4
o
Sur les Pijlons.
le milieu FF
fe d'une croix de
repréfentéc par la
Plakc-4. fur la longueur de la
E, & enfile
une barre de fer
l'intérieur de moitié
par tnoitié
daris
en entrer une clavette
le pré-
Quant a la tige LO,
d'un tenon qui des fommet &
une barre de fer,
de la qui parulr dans
deux viroles fervant ferrer l'une contre
d'un balancier.
pouvant
exécuté aux pompes de la machine de
fait en effet, il
quelque vitefe qu'il puiffe avoir
en je doute qu'on
Les pillons pleins, tels qu'on les
emploie communément
peu, à ne pas bien
fort élevée, le cuir ne
qu'on aléfer fi
à]airouàl'eau.
Pour remédier àautre fournit des
ces débuts, voici un
beaucoup &qui peur
été mis en ufage pour le plus parfair de
tous
ceux qui prêter commc
juger par l'explication des figures on ca aa
1 16.
Le corps de ce eft de dcue cvlinc-cs de
cuivre ABCD, d'une via & d'un
fondu le CD cil
demie plus petit que celui du ,rune
corps de
ce
deux,
deux afin qu'il le foit plus fortement & les deux boites n'en Pu*.
taffent qu'une; on les cftrcint enfcmble que le
boulons de fer par moyen de plufieurs Fil. z.
18. dont les extrémités font taillées vis
en
pour sajufter dans des écrous ainf. lepifton compofe
une efpece
de bourle ? 4, 5
JevieteTt^eu?. le ciel,
6, qui fe retourne toutes les tois que le tbnd
que ce qui étoit intérieur
Au fond de cette bourfc cft un trou L,
qui vient s'appuyer, quand elle couvert d'une foupape
K eft élevée, contre l'anfe MVM
à laquelle eft attacha la tige N fervant à faire
cendre le pifion; pour cela il y monter & def-
de la boue fimeneure qui répond a un autre trou 9, dans le fond
au tuyau montant
lequel paffe la tige: N ce trou eft évafé 4 dans
venir s'appliquer contre le ciel 00 quand pour que plateau puiffe
le
le pifton monte. Dans
le fond inférieur de la boite, il
répond au tuyau d'arpiration
j,
y un autre
t6, qui trempetrou r9, la qui
dans l'eau qu'on
veut élever ce trou efi couvert d'une fouPaP^
comme à l'or-
le piflon vient à monter, "eau qu'on fuppofe
Quand
dans le
tuyau da^ranon ouvre la foupape I & Jaffe dans -le vuide qui
fe torme Cur la hauteur de
doit leulement avoir 4 pouces, qui cft le jeu que le piflon
pour ne pas trop affoiblir le cuir qui ne Ce
ic-JtiendruK pas long,tems, s'il avoit beaucoupde portée, lieu
quc n,)anc tour au plus que 2 pouces & de au
fouvrl quand le P™1'
s'ouvre, &leau qui eft renfermée
en X, il ne fatigue
^foupape 1 fe referme, J'autre K
entre le fond TV,& le cuir
YZ?V k A paffe par le trou L
Ju^'nm i" refo"«dan, le tuyau
ç ueleptfon flottant toujours
Vicnl fe rendre dans Ve{PKe OP
pour
ou baffins fervant pour les mettre à fec, ou à lâcher l'eau dans les
tuyaux de conduite, pour la faire jaillir dans un jardin de plagiée.
Cette foupape, que 1 on voit représentée par la dixième figure de
la premiere planche du chapitre fuivant, eft compofée d'une boite
de cuivre ABCD, nommée crapaudine femeUe accompagnéed'un
rebord BC, évafé comme les coquilles des foupapes ordinaires,
pour loger le couvercle G, nommé crapaudine mâle, auquel eft
attachée une tige H, fervanc à ouvrir & à fermer la foupape l'aide
de la mverfe EF percée dans le milieu d'un trou dans lequel la
tige joue perpendiculairement.
Voilà en général ce qu'il m'a paru qu'on pouvoit dire fur les
pompes: peut-être trouvera-t-onque je fuis entré dans un trop
grand détail; mais j'ai cru qu'un fujet auffi utile que celui-ci, &
fur lequel on n'a point écrit, ne pouvoit être trop développé,
m'étant principalement propose l'inftruaion de ceux qui ont da
goût pour les machines, & auxquels je ne devois pas fuppofer plus
de connoifiancesque n'en ont la plupart des ouvriersqui
en mêlent
jepourrois ajouter que les pompes étant les parties lessplus effen-
tielles des machines Hydrauliques, chapitre devient la bafe de
ce
celtes que je vais expliquer.
C HAPITRE IV.
pour élever lu* par
Où ton décrit plufieurs Machines
moyen des Pompes.
• JL/
quelquemanièreque l'on s'y prenne pour élever l'eau
E
parle moyen des pompes, on tombera toujours dans l'un des trois
as que voici. Le premier, de la tirer d'un lieu profond, pour
1 élever jufiju au rez-de-chauffée; & c'eft
fcrvant des pompes afpiranut répétées ce qu'on peut faire en Ce
de fois qu'il eu nécef-
faitr. Le fecond loriqu'on veut élevérautant
l'eau d'une fource, fur une
montagne; il faut fe fervir des/wm/wre/ôa/Ww,qui contraignent
feau de monter dans des tuyaux, poCs verticalement, le long
d'un plan incliné. Et le troifieme, torique l'eau fe ou
inférieure au rez-de-chauffée trouvant fort
l'élever beaucoup au-deffus;
alors, comme ce cas renfermeon veut
les deux précédens, il faut néceffai-
rement fe Ccrvir des pompes afpinntes & refoulantes.
Pour donner dans ce Chapitre différer» moyens de faire mouvoir
les pompes qui conviennent
aux trois cas précédens, & qui foient
en même tems portée d'être exécutées par des particuliers,
commencerons par la defcriptiond'une pompe afpirante, exprimée
nous
fur la premiereplanche, dont l'ufage eft de tirer l'eau d'un puits
d'une citerne. r ou
97 2. Cette pompe eff composed'un tuyau de plomb A, de deux
pouces de diamètre qui trempe dans l'eaU qu'on veut élever,
fon extrémité H aya.tt
crudée afin de l'arrêter fur un Cocie
bois ou de pierre. Ce tuyau aboutit à un autre 8, auffideplomb de
de cinq pouces de diamètre fervant de
partie N terminée
corps de pompe, ayant fa
en
entonnoir pour fe raccorder avec 1 afpirant &
pour fervir à loger un petit barritlet D couvert d'une foupape ou
clapet O ce barr»ller
cft de bois garni de filaffe, afin que l'eau qui
cfi njontec dans le corps de
pompe, ne puiflb plus defcendre lorfque
la foupape eft fermée.
Le fifton de cette pompe eftcompoft d'un
autre petit barriltetE»
garni par le haut d'un bande de cuir; il eft attaché à une anfe de fer
la verge C, & couvert par la N, qui s'ouvre
& je ferme alternativementavec la précédente, de la même maniere
qu'on la expliqué dans l'article 868.
La puiflànce appliquée à la poignée K, fait jouer le levier MAI,
DES
fore
,riftPd,
«w
f "f •>*
tau mi,
taytiuu.
dans le
pour la déchargcr par la gargouillc H mais
alors
9, c!!e
Mutint et
/> éfir il.
itnuriinem
.1,
de« rcmf
'[(inuua.
Plaxc. j. qui s engrené avec une
roue D, dorirl'effieu GH eft coude, de
Fie. 3. maniere à former une double manivelleLMKINp,
à laquelle font
fufpendues les verges EF des piflons agirent alternativement.
pour qu il n y ait point de tems perdu.
A 1 égard des dimenfionsqui conviennent le mieux
aux parties de
cette machine il faut donner t* pouces au coude de la manivelle
A; (Sàcelui de 1 autre manivelle MN; 6au de la roue D-
2 à celui du pignon C & 3 pieds à celui de rayon
la volée B.
CélalJiU 976. Suppofant que l'on veuille élever l'eau à
mtekint pré' pieds, le de la force
une hauteurde 28
tidtntt, four par moyen d'un homme, eftimons
ttomtrU dû- de livres appliqué la' manivelle A; voici que nous
mttrt itl fif- trouver le diametre des piftons
commenton pourra
Ions, rtUtnt- pour que poids de la colonne
le
matJUnif. d'eaufoitproportionnéàlapuiflànce.
au
tante Si on fe rappelle ce qui a été enfeigné dans les artides
/unirur tù & 11 on verra que cette machinepeut être confidérée 109,
f'« vau de. fi ellenavoit
qu'un corps de pompe dont le pifton fît comme
l'eau fans interruption, & que le bras de levier monter
qui répond
aupo ids, doit être exprimé par les deux tiers dumoyen
coude LM ou NO
de la manivelle. Or comme il fe
rencontre ici quatre bras de levier
entre la pud&nce8cle poids, qui font le coude LM réduità pouces;
le rayon de la roue D de 6 telui du pignon C de & le coude
de la manivelle A de la puiffance fera au poids
4x»dtl«xii, ou comme eft à 9. On pourra donc dire,
comme
comme i
de
eft ij eft
ainfi un quatrième terme qu'on trouvera
livres pour le poids de la colonne d'eau la puiflânce
doit élcver dont on aura le volume, difanc Sique 70 Irvresfeau
donnent en
pouces cubes, combien donneront in livra Il
vient jjj4 pouces cubes, qu'il faut divifer 28 pieds,
pouces, hauceur de la colonne dont il s'agitparon aura environou
poucesS: demi pour la fuperfidedu cercle de fa baie qui répond à
un diametre de 4 pouces 6 ligne.
Pour calculer le produitde cette machine, il faut conGdérer
d'un eut utu que le coude de la manivelle MN étant de 6 pouces, la levée de
machuu pua chaque pifton fera de ainfi, dans chaque révolution que fera
élmr par cette manivelle, lesdeux pitlons enfemble déchargeront
kam. une colonne
d'eau de pieds de hauteur, /or 4 pouces 6 lignes de diametre,
r
peie environ livres i.
Le rayondu pignonC n'étant que le tiers de celui de la
qui
,-78, Voici un moyen agez funple de faire agir deuxJ84 pouces. PlAKCH. li
en
l'aide balancier AB, chargé de poids à fes
équilibre fur deux tourillons C,
le plan. A droice &
à F10. 3.
Mjnitrt de
dans
lescorps
depompe
dumoteur.
Il
balancier.
Antrtmoytn
fonfimple fi*
t**tr Ct ait par
Il moyen du
pmp».
Plawch.a.
Fie.
pi
PUWCR.».
faire agir des pompes afpirantes & refoulantes mifes
mouve--
ment par un ou deux hommes, appliqués la manivelleenA
oagnee d'une volée Q à l'effieu de laquelleeft accom-
un pignon Bqui
engrené avec deux roues C, D dont l'effieu eu commun à deux
autres pentes roues E & F qui ne font dentées que fur la moitié
de leurs circonférences
comme on en peut juger par la cinquième
figure, qui montre la Gtuation de ces roues par rapport fi leur
effieu. Ain6 quand on
met la manivelle en mouvement, elle fait
tourner le pignon B par conféquent les roues C D de même
que les deux autres E, F, qui s'engrènent alternativement dans
les coches des regles G
dont 1 un foule leau dans le
H, attachée, aux tiges des pillons
tuyau montant O, tandis que l'autre
fafpire Çïï f^î monter «u-deffi» de la Soupape inférieure
comme il eft aifé de fe 1 imaginer en fe rappelant ce qui été
expliqué dans les articles 871 & 877. Car on fera a
les dents des deux petites attendra que
roues étant (ituces dans un fens oppofe.
la premiere E fait monter la règle G jufqu'à la dernière
après quoi ne préfentant plus que la partie qm n'a point de denu coche
le
refouler 1 eau à une hauteur proportionnéeà la
à
depo mpe, & a&on du poids 1, qui doit être
de la colonne. D autre
groffeur du corps
fupérieur a celui
part, tandis la régie G monte, &que
fon pifton afpire, les dents de l'autreque Faccrochent
roue la reste H,
pour la faire defcendrejufqu'ala dernière coche; alors fon pifion
N refoule ce qui fe fait par l'acbon de la fuiaance motrice
auffitot que ce trou préfente la partie qui n eft point dentée de
règle H remonte, parce qu'elle eft élevée la
l'aaion du poids
auquel elle répond par une corde qui paffepar K
fur deuxpo ulies. Ainfi
il lumt que la pefanteur de
ce poids.foit un peu au-deffus de celui
de la colonne d'eau que le pifton afpire y compris la réûftance
causée par le poids de la règle & du pnton. Ajouterai
G & H doivent gliffer dans des couliffes L que les «des
pour qu'eUes Ce main.
tiennent verticales.
Quant aux dimenfions de cette machine il faut donner
P;ed de coude .• manivelle A, 6 pieds au diamètre de la volée
M, 4 pouces à celui du pignon B, t6 à celui des roues CD, Se*
un
1.
troifiemc
auroientembrouillé la figure.
on n'a point repréfenté ces diffërens étages parce qu'ils Fie 1.
Une chute d'eau qui coule le long de l'auge R fait tourner la
roue D, dont l'effieu E eft accompagné de quatre pattes X Y,
qui appuient les unes après les autres fur les leviers F G,po ur faire
mouvoir le treuil B, auquel ces leviers répondent par des verges
de fer attachées aux extrémités du balancier K. Comme les bouts
de l'autre balancier N portent les tiges des pillons des corps de
pompe 1 & H on voit qu'ils agiflent tous deux i chaque mouve-
ment du treuil; car, félon la conf truâionde la machine le levier F
ne fauroit bailler fans que l'autre G ne hauffe en même teins par
le mouvement du balancier K.
La pompe H, qui eft afpirante, & femblable à celle que nous
avons décrite dans l'article élevé l'eau du puits dans le bac C
a une hauteur d'environ pieds, enfuite la pompe I, qui eft afpi-
nnte & refoulante comme dans l'article 871 la reprend pour la
faire monter par le tuyau L à 60 pieds plus haut d'où elle eft con-
duite dans un réfervoir voifin du lieu où Ce fait le fel, qui fe trouve
environ a 84 pieds au-deflus de la furface de l'eau du puits. Je ne
donne point les dimenûons que fon a fuivies dans la confrruction de
ceae machine: Mo Morel, qui l'a deffinée fur les lieux avec allez
de précipitation, n'ayant pas eu le tems de les prendre. Mais voici
ceUes qui me femblem pouvoir lui convenir.
98 3. Je fuppafe que la roue a 5 pieds dé rayon, que la longueur Dimtnfioiu
des pattes X Y prifc depuis l'axe de l'arbre, eft de zo pouces;
que la longueur VS du levier FV depuis fon point d'appui
I.P*t.T*mU. S tttttwuJùnt,
LIVRE
ïu'kcji. 3.
Fie.
en
dont
gQ4. Pour montrer de quelle maniere il faiidroit caiculer
Machine, confiderer que le rayon de la roue étant de pieJi cette
ou
Mi-urrr
fat; It calcul
de 60 pouces, & la longueur de la patte X de A U mim
10, pui/Tance que macàÎMt.
la
nous nommerons P fera à l'effort que fait cette pt:e au point S,
comme i eft à 3. Ainfi la puiffance réduite au point S pourra être
exprimée par lorfque le levier FV & la patte X fe trouvent
dans un même alignement or comme ce Ici ier eft de la féconde
elpece ( la puiffance qui agira au point S, fera à UCoit qu'elle
produira au point, pour pouffer la verge de haut en bas,
VT (60) eft à VS (70) ou comme 6 eit 7 1tfort au point comme
T
pourra donc être exprimé pir~p.
Pour connoitre le diamètre des pilions des deux pompes con-
fidérez que puifque celui de la pompe H afpire tandis que celui
de la pompe 1 refoule ils foutiendront enfemblc le poids d'une
colonne d'eau de 84 pieds ou de too8 pouces de hauteur. Pour
avoir la bafe de cette colonneen pouces quarrés, il faut commencer
par réduire p en pouces cubes en dilant comme 70 liv. eft i
pouces ainfip eft à un quatriemeter.-pe, qui donne ~p
qu'il faut divifer par 1008 pouces; il vient après la réduction –p
pour la fuperficie du cercle des pillons qu'il faut multiplier par
Ki pour avoir !e quarré du diamètre, qui étant réduit donne n,
dont la racine fera le diamètre que l'on cherche.
Suppofcntque la force refpeôive de la chutede l'eau fur chaque
aube de la roue dans le cas du plus grand effet, foit de 1 10 liv.
fubftituant ce nombre i la place de p, il viendra quarrés,
dont la racine donne t pouceslignes 6 points t 1 pouces
pillons. pour le diametre des
On remarquera,que quoique chaque patteX & Y Soient capables
d'une force exprimée par ;p, il n'y
le levier FV qui l'exerceront aura que celles qui agiront fur
toute entiere parce qu'il n'y a que
ce levier qui afpire & refoule l'eau car pour les autres pattes Y.
elles n'exercent qu'une très-petite partie de leur force;
n agiflant point uniformément, la ce levier G
roue à chaque révolution doit
tourner plus vite dans un tems que dans l'autre. Un fecond défaut
de cette machine vient de la
également la partie SF du levier,patte X qui ne prelfe pas non plus
parce que la direaion felon
laquelle elle agit change à chaquepoint du cheminqu'elle parcoun,
de même que la longueur du levier VS, qui toujours en croif-
ûnt, Pour reaifier cette partie il faudroit vala
d'être droite, eût la figure d'une EpicycUUt, que patte X au lieu
comme M. de la Hire
enfcigné dans le Traite qu'il a fait fur ce fujet.
Pour produire le même cffet que dans la machine précé-
rf' r*r m. dente, mais d'une manière beaucoup plus
Mord. Gmple M. Mord fup-
pofe qu'on a une chute d'eau pour Lire A; que
tourner la roue
mimitftt^u, ton efficu eft accompagne de deux demi-roues dentées B, C
Punch. 3. l'autre du même côté, environ à trois pieds de diftano: l'une de
polies
pour mouvoir des pompes. Pour cela. il le fort de deux.
règles,
1 aux extrémités defquelles font attachées les tiges des pifions..
9Ces regles, qu'on fuppofe gIrffer dans descouliffes D E, pour les
maintenir
I à-plomb font dentées fur la hauteur de pouces, du
1fens qu'on le voit repréfenté l'une de ces règles eft chargée du
poids
1
F, pour faire défendre le pifton de la pompe afpiraote H
au bout de l'autre eft attachée une corde qui pafle fur deux pou-
ilies & qui va répondre
au poids G, fervant à enlever le pifton de
ih pompe refoulante I chacune de ces regles eft accompagnée
d'une
4 cheville pour limita: fon mouvement par ia. rencontre des
couliffes DE.
Lorsque la roue A tourne, on voitque la demi-roue B doit faire
monter la regle D en l'engrenant juiqu'à la derniere coche, &
qu'auffi tôt qu'elle féchappe le poids F doit faire descendre le
pifton.
i i
D'auàe part le poids G tenant la regle E élevée une hau-
lorfque là demi-roue c viendra rencontrer les.
1teur convenable
denb de cette règle elle l'obligera à defeendre pour refouler l'eau.
de ia dans le K; enfuite le poids G relevera
98r..
1 pompe 1 tuyau montant
1lh rrgle de
tout nouveau, ainû les pillons afpireront & refouleront
alternativement de la. même manière qn on. la expliqué dans.
i
l'article
Comme la roue B n'exercera qu'une force médiocre pourafpircr
l'eau a 14 pieds de hauteur, & furmonter la rcfilLinoe du poids F,,
ijoint a celui du piston, & qu'au contraireil fjudnque la. demi-roue
C, agiffe avec une force beaucoup plus grande fur la regte E, pour
vaincre
1 en même tenu la réfiftance du poid» G & celui de la.
colonne d'eau que le pifton doit refouler à une hauteurde 60 pieds;
il arrivera, encore que la roue A
tournera inégalement. Aurcftev
n'ayant pas prétendu donner pour modde les machinesprécédentes,
je laiffe à la dilcrétion de ceux qui voudions en faire conilruire
d'en tirer ce qu'ils y rencontreront de bon fans tue mettre en
peine du fentiment qu'ils en auront il fuffit qu'elles m'aient donné
lieu à inûnucr-deauellemanièreon dbit faire l'jnalyfedes machines.
Pj.utCK.4.. exécutées pour le mettre en état de leweâifier.
De, La planche quatrieme comprend les dévdoppemens d'una-
Càm<mà.hini.\fort belle, machine, exécutée à Nynphcnbourg
par M. le Comte. ci--
Wahl Directeur des Bàrimcns de l'Eleûeur de Bavure; fon objet
eft d'élever l'eau à 60 pieds dans un réiervoir pour h faire jaillir
il'
dans le jardin élcaoral.
L'eau du canal fait tourner une roue dont l'arbre eft accompagné
de deux manivelles A, qui aboutiffant à des lirons de ter B, répon-
dant â des bras de levier D qui font mouvoir deux treuils C, à
chacun defquels font attaches fix balancier* E, que l'on diftin.'ue
particuliérementdans la troifieme ligure portant les tiges F des. =
pifions de ri corps de pompes G partage en quatre équipages.
Chacun de ces équipages eft renterme dans bafche 1K ait
fond de laquelle font afii» les corps de pompe, une arrêtés avec des vis
fur deux madriers H percé» de trous, pour
que l'eau du canal qui
vient fe rendre dans les bafche» par des tuyaux de conduite ft,
puiffe s'introduire drns les corps de pompe.
Les trois branches L de chiqi e équipage le rcuni&nt
O, Ieiqueljaboutifientaux tuyaux montans P, qui conrfuilcnt aux fourches
i'eau
au refervoir. Pour que les pompes qui répondent chacun de
tuyaux (oient folidement établies, on les a liées entl-mble par des ces
entretoifcs N, aux extrémitésdcfquelle*il y a d.s bandes cle fer
embraffent les pompes, comme qui
on en peut juger par la quacncme
figure, qui reprefente une de ces pompes
avec la branche, exprimée
plus fenfiblement que dans les autres.
L'eau du canal Q, qui abouùt à la cbûte, pieds de profondur
& autant de VIteffe
a
par fcconde; comme elle coule enfuite dans le
courfter le long d'un. plan incliné TX dont la hauteur TV
cfl de
10 pieds, on voit que pour eftimq- la torec aBfolue du
les aubes, il faut (ielon l art.
tionnelle cntreSV &ST,c'eft-à.dire,enlrox Se
«M T°" 4 Pieds le Pouces 8 lignes,. qui répond dans
table à une vitefïe de
abfolue pouua être regardée
pieds pouce 6
i
chercha une moyenne courant lur
qu'un
propor-
«rouira
la première
lignes. AinÛla puiffance
colonne d eau qurauroit pour baie comme équivalente au poids d'une
U fuperfîcied'une des
aubes &
pour hauteur 4. pieds lo-pouces 8 ligne» ( j 7»):
Le diametre de 'tr°Ue eft dc i4 pieds, fes aubes
longutur fur un de hauteur, confequent ont 5 pied% des
par la puiffance ablolueeft-
équivalente 5 un poid» de
ils 5 livres.
C^r*
que quaad l'une efi honzontaJe l'autre eft venicale afin qu'il
air. PirtonsdJundi»q.««re .qu,page.
en même tems fur une levée de p.eds par laâion d'unequ.
n'y
«foulent
qui n cft que h douzième partie du poids des pui.IW
troto colùnna d'caw
que ces pilons foutiaiiicnt le coude de la manivelle n'étant que la
douiicmc parric du rayon de la roue.
Le diamccrc des corps de pompc eft de to pieds, & celui
peu! de leur branche c!> ainfi le ccrcie de ce dernier ne fera exprimé
que par 9 tandis que celui des pilons le fera par défaut
coT.r.nm à toutes les pompes refoulantes & plu; confidcrable
ici qu'ailleurs vu les differens coudes que fon a fait faire à ces
branches, qui font caufe que l'eau ne peut monter, fans ren-
contrer ptutieurs obftacles qui s'oppofent à fon paflage & qui
occafiorment à la pui1Tance plus de force qu'elle n'en tmploieroit
fi les pompes étoient bien faite Comme ce furcroit de force
ne peut avoir lieu fans que la viteffe refpeûive du courant n'aug-
mente, & que celle de la roue ne dtminue a proportion le
produit de la machine doit être beaucoup au-delCous de ce qu'il
devroit être naturellement à cela près il faut convenir que cette
machine clt fort /impie & bien entendue méritant d'être imime
en tout ou en partie lorsqu'on voudra élever l'eau au-deflus du
rez-dc-chauffee (971;.
Defcrlption # analyfc âune machine exécutée au Val
Saint-Pierre.
Voici une nouvelle machine pour faire agir des pompes refou.
Jantes exécutée au Val-Saint-Pierre Chartreufeen Tiérache à
deux lieués de Vervins, fituée fur une hauteur, eu égard à une
partie de la campagne des environs. Depuis fa fondation qui eft
fort ancienne, on n'avoit d'autres moyens d'avoir de l'eau qu'en
la tirant d'un puits d'une extrême profondeur, lorfqu'en le
livre du Chevalier étant tombé entre les mains de Dom
Fougtns alors Prieur de cette Maifon il faifit la penfée de cet
Auteur, au fu jet des Ellipfes qu'il propofe en la place des mani-
velles, pour faire agir des pompes & les appliqua a une machine
mue par un eheval, pour élever l'eau d'une fource à cent cinquante
pieds de hauteur dans un réfervoir d'oit elle cil enfuite diftribuée
par toute la maifon.
L'efpace EFGH (6g. repréfente le plan du couvert où cette
machineeft renfermée au milieu eft un arbre tournant I, pofé ver-
ticalement fervant d'aieunrouet, comme on en peut juger par
1
la deuxième& la troiGeme figures, qu'il ne faut point Perdre de vue.
Ce rouet s'engrène avec une lanterne M dont l'efueu KL enfile
trois ellipfes N égales & femblables faites de madriers dans
on a pratiqué un canal
LI,:
une
poutre.
deux
par
la
la Quant aux branches 9 de ces corps
pompe abouti!fcnt ¡ l'endroit
elles 16
un dcs piédroits de la cave, d'une
il courrier
des axes. Car lorf-
par
&îmtrt$9tu
l'exécution..
mieux fans me mettre en peine de celles qui ont été fuivies dans
metrefur 1 de-hauteur. (6g. 7& 8.) Leur figure pouces Uvtt du pif'
pofée de quatre faces, chacune de trois extérieurecil com- tant.
ils font unis par le bas un culot perce pouces lignes de largeur: Dtuit des
de trous afin que l'eau.
qu'afpirent les pifions,n'entraine point d'ordures ttlt qu'Hijant
le corpsde pompe, le entre cc culot & exécuta *u
trouve prifela languette d'une a co- P'jÎ Saint-
quille développée par les figures
Il, 1 J 14 & 1 5 auxquelles Pit-f.
je ne m'arrête ayant été fuffif»mment expliquée dans l';rt.
961. On fera feuletnent attention
£££&*& que les nombres qui accompa-
fervent qu'à faire voir la correfpondance
r«2^" Dans l'une des faces du corps de
lonfice 199 qui répond à la branche pompe, on voit ( fig. 8. )
repréfentée dans la figure^obl
fervant que chacune de
ces branches, qui n'ont guère intérieure-
Parc, Tome Il. T
ment qu'un pouce de diamètre, comprend une foupjpe djns la
partie la, femblabl: à la précédente, placée
entre les brides-
il & zz pour retenir l'eau du tuyau montant, dans le icrns que
le pifton atpiie.
Les pillons (rîg. 9 & io) font des cylindresde fonte,
ayant une
queue 17 de double métal, attache* à une double rburclu- 19, qui
embrafle auffi la tige qui n'dt autre chofe qu'un bout de folive
de 4 pouces d'cqi:arriflage & d'une
iituation de la fource. Le de
ltauteur proportionnée la i
corps ces pillons eft compofé de deuxx
partics, l'une a ponces de hauteur fur 2 pouces 5 lignes
8
de diamètre & rautre ( 3 1 5 j ) 4 pouces de hauteur fur 1 5 lignes du
diametre. A fon extrémité eft une vis 36 quis'ajufte dans
un écrou
( 34, 3 J ) lervant à retenir & à reG'errer nombre de rondelles
un cb
cuir (¡7,:8), comme dans l'article
Quant à l'adion du pifton on font bien que lorfqu'il af-
pire, le poids de l'atmofphere, qui agit ici
dentrer dans les corps de pompe, en plem, force l'eau
dans le fond, & qu'au en ouvrant la foupMc qui eft
moment qu'il rcfoule cette ioupape fe re-
fer.nant, l'eau page dans la branche levé la féconde foupape Se
monte dans le de
tuyau conduite.
999. Les branches des de pompe n'ayant guère qu'un
te font point pouce de diamètre, tandis corpscelui des
imittr, tyam
U dé/ju 997), on voit que l'eau
que z
.pillons eft de ( 99S
eit contrainte de paner dans un tuyau
ne- i tout,, dont la groffeur n'eft que la lhieme partie de celle du pifton Ce
celle, d, Ulu
'ffce.
a
que les loupjpes qui répondent au tuyau montant, étant à co-
quille, le cheval qui fait
fa force à furmonter les obitades
la machine, emploie
une partie de
que l'eau rencontre en fon chc-
min, qui eft le même cas que dans l'art. 987, auquel je ne m'ar-
rête point préfentemenr,
parce qu'on trouvera dans le chapitre cin-
quieme la maniere de l'éviter.
Minuit di 1000. Pour calculer le produit de cette machine, on faura que
le cheval qui la.
meut, fait deux tours par minute, par conféquenc
duit Je tint Il'' par heure, &
mtoeéùte. qu chaque tour, il parcourt 14 toifes 4 pieds
ainfi fa vîttffe eft de toues par heure, ce qui approche fort
de cclle qu'on a coutume de lui attribuer.
Le rouet ayant 101 dents & la lanterne 20 fùfeaux
elle feraf tours contre le rouet un comme ce dernier en fait
par heure, il luit que la lanterne en fera 106 dans !e même
tenu & connu-! chaque ,illon refoule deux fois à chaquetour
( que:
fait la lanterne 98U) les trois feront, dqnc cnlimble \6t.6 rele-
Yées en une heure..
Les p, tons ayant 7'¡' pouces de diamètre, & 8
pouces de levée,
(995 ) chacun en refoulant une foi», fera pafler dais le trnau de
p,
conduite une colonne d'eau de 39 pouces cubes, <;ui cta.u'inulii-
par 36j6, donnent 1 41S43 pouceb cubes,ou
un peu plu, dj io
muids, pour la quantité d'eau que la machine fournit
une hauteur de 1 Sa pieds fur quoi l'on remarquera pJr
|Kurc à
cheval travail e oïdinaircmentquatre heures le matin & q,,e le mOme
prè, midi. Ayant tàit mettre à fec le réïervoir, & faic autan l'a-
a-.r la ma,
chine pendant quatre heures, j'ai mefuré l'eau qui s'y étoît
rendue,
pour voir fi le produit étoit conforme à mon calcul j'ai trouvé
qu il s'y y eton rendu, 3z4 pieds cubes d'eau, ou muids & demi
40
Lorfqu'on voudra construire cette machine
icrclead"an «o°U aU'ddr°UÏ de pour élever
picds il faudra diminuer le
cercle des niftons, à proportion au on voudra élever l'eau
plus grande hauteur; autrement à une
on leur dennoit le même Ta-
mette qu'au Val -Saint-Pierre, il pourroit arriver
d'un cheval «.^«k pas pour faire agir la machine.que
Si
la force
au con- ",ut
traire on veut élever l'eau à une hauteur moindre,
il faudra aug-
mériter le cercle des à proportion, le cheval
ayant toujours a peu près une vixffe de wif« heure
fera pas monter une quantité d'eau proportionné par ne
à fa force
l'un ou l'autre de
ÏSrdre';kSdn^(1Ueiecas, relativement l'effet aôu.-l de c.-te
ces à
KÏSSS±rX '«"Vun. --diocreconnoif- principalement
donne
plus petit (1018). Or, il faut être prévenuque le plus grand /i trouve ft.il le cM.nt
it
égala la différence desdeux demi-axes de rellipfe & que fur U p'itt
ijù/t
c'eft celui qui doit entrer dans le calcul de la machine, lorfqu'elle g'JiJ, tz-i'
trouve J
eft mue par un animal, dont la force étant cenfoc limiter, ne doit U
point Cire inférieure à la plus grande refiftance que le poids peut J:.r Jeux demi.
opposer; au lieu que quand elle eft mue par un courant on peut txtt.
prendre un bras de levier moyen, felon ce qui a été dit au fujet
de la manivelle fimple par conféquent le bras de levier
qui doit fuivre immédiatement le rayon de la lanterne, eft ici de
Il pouces (993)·
ioo6. Comme l'etlipfe en tournant pouffe la roulette félon !•' y j m
une direction oblique, qui cfi: caufc que l'aQion du poids cft com. itjl4.11 où
pofée de celle de fa petanteur propre, & de la rétlftancc hori- é/mu-
zontale, qui nait de la part de l'eflîeu des balanci:rs vtnr en tuui-
on
faura que la ptfanteur abfolue du poids que Cellipj'e doit furmonter, IJICt fi.'
eft à la plus grande ré/iftance, comme le produit de
ces deux axes Cille qui n ><
tjlà la différence des quarris desmêmesaxes,c\-fi à-dire (993)commc dt U fe,'c->
5x3 eft à 5x5 ?>-3 ou comme 15 eft a r5 leur j.yj.'a,
du
Pour bien entendre ce que jt cherche à insinuer il faut L'jflia% Jet
s'imaginer que la refiftance qu'oppofe la roulette d'un balancier, ettipfet e,l
tient lieu d'un poids pofé fur un plan incliné retenu dint le mme
par une di-
reûion parallele i ù bafe ato (felon fart. U puïpnce qui
voudroit élever le poids en poujfmt leplantera à ce poids comme la introduit loue
hauteur du plan eft i fa £a/r.Ur, la hauteur du plan étoit exprimée tilevtr.
par 16, & fa bafe par 1 j la puiffance le {croit par les if du poids
voilà le cas où fon peut confidérer l'ellipfc, quand elle agit par fon
plus grand bras de levier, (tooi) Wfque le poids lui réfrire le
plus. Ainfi nommant x la refiftance qu'oppofcroit chaque pifton,
fi la roulettede fon balancier étoit pouflee de bas haut, (e!on une
direaioB verticale, on aura -j-i x, pour celle en
furmonter, lorfqu'elle agira
par un bras de levier de t
que l'eUipfc doit
pouces.
IOt°?" Si l'on avoit trois ellipfes dont les grands axes fuffent Eflitiaritti
parallèles, qu'ils fiffent agir en même tems trois pifions de même de la pl:n
diametre, la refiftance que la puiflknee motrice éprouveroit, grjndt rijif-
tance
fin(tant où les ellipfes agiraient par leurs plus grands bras de le- peuvent y
o??j'
vier. feroit triple de cette qui répond à une feule. Mais comme lesfer IttpijïjTn
de cuu ma.
troi» .llipfes de notre machine font difpofécs de façon tandis chine.
que
que la premiereagit par fon plus grand bras de levier, celui de la
Seconde lequel répond au pitlon qui refouleen même tcms.n'cd
que la moitié du plus grand ,on voit que certe puilfance ne fouticnt
alors
fcquem on aura x 77 x, ou
machine doit mouvoir.
x pour l'csprellion du poids que la
'009. Avanc que de commencer le calcul de la machin-, je ferai
obferverque les frotternens du pivot du
rouet, des tourillons de la
it mcuvtmcmt ianrerne&deleflieudes balanciers, étant peu de chofe,
fe tmmMÛ- regarderons comme nuls, pour rendre les opérations plus fimples- nous les
fw par de ainfi
nous n aurons égard qu'à celui qui nait de la des
négli-dents du rouet & deshifeaux de la lanterne. Ceft rencontre
pourquoi
g*r Vtpim– multiplierons 1S0 livres
t.omiu fiMtt- force moyenne d'ua cheval (i 14)nous
ment du pi- tî, fclon I article 191 dont le produit donne 170 livres
par
et/ du
tout'dlams.
pour la
Calcul d*U
Jo'O-CommecntrelapuiF.nce&lepoidsilyafjxbrasdeleviers
qui font le limon de 14 Pieds (99 1), ou de168 pouces; le
t'sl • S*:nt- du rouet de 6 pieds (ggo), ou de rayon
Pitni pour de 71 pouces le raVonde la lanterne
tuwwitr* te 17 pouces (99O le plus grand bras de levier de
lellipfe de z
p*iit ae U eo- pouces cJu qui vicnt de la partie du balancier répondant
A la roulette
que nous exprimerons par le nombre 1 &le der-
nier qui rrpond au nifton qui pourra être exprimé par 1 puif-
il, qu .1 neft que la d'eux tiers du précédent (99;) multipliant
fuite ceux qui répondent au poids & qui répondent de
ceux il la
puiffance félon lan.de dans lï-Jtféquilibre
:T* on aura,
170 livres 7i x ,1X2:
»7«J xx = t4^6o, ou
S» montre que chaque %=
i^=
l68 x t7 x 3 d'où l'oa tire
,x6 livres, dont le ré-
pourra refouler une colonne d'eau
Pour connaître le diamètre des pil1ons, il faur réduire
le pouces la colonne en
précédente, en difant: Si 70 livres, pefanteur d'un
pied cube d eau, donnent .718 pouces combien donneront
livres ? On trouvera 526
pouces cubes pour la maire de cette
colonne, qu'ilfaut diviler par la hauteur de la même colonne.
nous avons dit être de pieds, ou de que
pouces. Il viendra
environ pouces quarrés la fupcrficiedu cercle du pifton
dont on aura le diamètre, en pour
extrayant la racine quarrée de x 7
qu on trouvera de pouces & environ une ligne. On voit
pu là que la Machine du Val-Saint-Pime
ne rempli point tout
J efet quon pourroit en attendre, par la mauvaife conftruaion des
pompe, qui eft aufe, cumme je l'ai déji remarqué (999) que la
torce du cheval eûpomt totalement employéeà furmomerle poids
Pour en juger, il faut fe rappclicr (996)
de cette machine n'ayant que que les pifions
fera de
i
pouces
pouces comme ils
de diamètre, leur
être de "•1-f-it ti
on connoirra l'effet ce ce dernier, en difant Si G donnent
muids par heure, combien o
9 On [roulera
pour ls produit dont machine feroit capable fi rllc r
à
qu'au plus brand bras de
Il duit donc y avoir
un report entre
relatif *>?*•
rf-™
J.-
-:
rapport, aous que le grand
axe AB étant il s'agit de truuver le
“«;.
quedtu~*in.' tti
x; f
t'a. ijt.
PlANCH.
= dont voici la
A du grand élevcr la
culaire AF, à la moitié du demi-axe AE, tirer la perpenoi.
d'où ayant retranche FH épie à AF, la
différenceEH don.
1 on
Si l'on fait
Erouvera divifé en ou à ED le fe
extréme raifon
fera a x; & comme par la au de cette
"'Tl"
/•mi ptrfy,.
onvoicquepour
"I, U
}J.- /r«r ,•
filLt
h mij'une .tu
il faux petit fMd&vifitn
du grand,
irimt rêifin.
1,016, Si l'on vouloit ellipfes de la machine du Val-
les
que
dans le cas de la précédente
en
ou 6o pouces au grand axe cn donner 1vr mai S'
vc».
•"< 4i.i
i^
37 au petit au lieu de 36 alors la différence des demi axes, par
fich, fort 4. conféquent le plus grand bras de levier & le chemin de la
ffùu de fer-
lette fe trouveroient de rou-
pouces 6lignes; car fi dons l'équation
x=V aa-i-Zf- i, on fuppofe a de 30 pouces
x en vaudra
qui eft une différence de 6 lignes laquelle nous n'avons
point eu égard pour rendre les dimenfions plus fitaples autre-
ment fi le cheminde la roulette ne fe trouvoit que de 1 1 -j pouces,
tandis que le jeu des pifions feroit de 8 il faudrait que les bras du
balancier fuffent dans le rapport
dans celui de
i; à au lieu qu'ils font
rajouterai qu'indépendamment de cette
confîdération il étoit à propos de montrer la manière de calculer
faction des ellipfes quel que puiffc être le rapport de leur dia-
mètre.
lu cktmm do 1 o 1 7. Si la
différencedes axes ou le chemin de la roulette, que
nous nommerons b, étoii donnée, & que fon voulût lonnoitre la
grandeur des mêmes axes pour que l'ellipfe foit dans le cas le plus
et ia deux avantageux. Nommant x la moitié du petit axe on aurab-x
*x*t Aittr~ pour celle du grand, par conféquent"b •+- x
mi.t, x z+ b d'où l'on
dtw dtt éjut tire bb=xx
djmi U (4, le
bx, qui étant réduit donne \bb -+- x.
rUufufM. Voulant appliquer cette équation à un exemple nous fuppofe-
rons que fon veut déterminer les axes des ellipfes du Val-baint-
pierre de maniere que le chemin de la roulettefoit de z pouces,
alors onauraW-i-– dont la racine quarrée eft de
pouees lignes à laquelle ajoutant 6, valeur de il vient pou-
ces ) lignes pour la moitié du petit axe, & 1 pouces lignes pour
celle du grand. Que l'on fuit ces dimenûons la fraôion ;f de.
venant nulle dans le calcul de la machine, on aura x, au lieu
de + x fi l'on donne encore ttpis pouces au diamètre des
piftons, la puiffancefera environ d'un douzieme plus forte que le
poids ce furcroît de force Cet vira à furmonter la réfifiance que
peut oppofer la pefantcur relative des balanciers foutenus par les
ellipfes nous n'avons point fait entrer cette pefaateurdans le calcul
delà machine, l'ayant regardée comme un trop petit objet. rajou.
tenu feulement que le poids de cette partie des balanciers joint à
l'avantage qu'elle tire de fa longueur, doit &re tellement ménagé,
que les roulettes n'abandonnentjamais les ellipses afin que rafpi-
Recherches fur une ellipfe qui en tournant fur fin centre,
élève un poids.
1018 Ayant une ellipfe BCIS mue verticalement autour de fon
Exsmtn dtt
centre A, par l'aQion d une puiffince Q, appliquée à un bras de lignesfui Ipt».
levier confiant AT pour élever un poids P, repréfenté
DM
AD
dont le centre D eft fuppofé Ce maintenir dans par
& foutenu par une puiffance dont la direôion DZ
le cercle *tnt
la duexprimer
la verticale potJt le
de Initr
jamais de l'horizontale, un demande une expreffion de la puiffancene fort hraj
qui a rjmpoTt
Ce'Mrfe.
Q dans toutes les fituations de l'ellipfe particulièrement dans JPlancr.
celle où cette puiffance aura à foutenir la plus grande refiftance FIG. s.
que le poids peut lui oppofer.
Suppofant que le point M foit celui où le poids P touche l'ellipfe
tirant la ligne DMG elle marquera la dire&ion de l'effort
lellipfe fouuent au point M que
fi du même point on abaiffe fur la
verticale DA la perpendiculaires MO, prenant DO
la pefanteur abfolue du poids P, le rayon DM ( pour exprimer
que nous nomme-
rons R) exprimera l'effort que l'cllipfe (butient; & ri du centre A
on abaiffe la ligne AF .perpendiculaire Lr DC elle fera le bras
du levier relatif à cet effort. Ainfi dans l'état d'équilibre
^1! j A/ AT
on aura
il s'agit donc de trouver l'expreffion de AF &
celle de la force R.
Ayant mené du point M l'ordonnée MP
fellipfe, & formé le triangle différentiel MmR au grand axe AB de
qui fervira pour
avoir l'expreffionde ME & de EP
& DM, nous nommerons AB a; AC,
'2 AF> ri AP, x; PM, y •' MR> dy RM dx,
Antiopefimt
trouvtr ires.:
Vf- du
wumet Ufati.
PlAKCR 1.
Fie. il.
Quoiquenous ayons réduis la vakur de la
plus Q
eue eacore
dans le cas'oùellea leneplus
parait pas de la me
à foutenir,
tourna la longueus du calcul. Ayaec senti voies
tentes, qui ne pas mieux réu6s que la précéderue, pris lt
k point M du de
AD. Cette dt
de ces fortes
que tour ce qu'on en déduira pour la pratique
que la
la ligne MG perpendiculaire
UN,, la laquelle le poids P
levier AF fera le bras de
ioï5. Pour connoitre la plus grande réfiftance que le poids P
peut oppofer au mouvement de l'ellipfe nous fuppoleronsque la
tangente MN repréfente un plan incliné MLN pouff» en avant
felon une direaion horizontale LM,
par une puiflance yui a pour
objet d'élever le poids P. En suivant cette idée. la petknteurabsolue
du poids fera à la la puiflance,
comme bafe LM du plan eft à fa
la
hauteur LN ou comme MF eft
AMF font égaux
FA parce que les angles NML,
ou comme le finus total eft la tangente de
fangle AMF. Ainfi, lorfque la tangente de
cet angle fera la plus
grandequ'il eü P°ffibIC le poids opposera à 1>elliPfe
:=
la plus grande
r le finus
Nommant total, & t la tangente de l'angle AMF,
on aura (,oH) MF (-=^),AF(i^Sr)
x Vaa–xx; pfeaantdonc la
aa-xx pour
l'égaler à zéro on trouvera que le plus g-and donne x = qui
montre que lorpjutAP a cène dernière valeur, le poids oppoJe â
fellipfe U plus grande rêpftance qu'il tfl poflible.
fi
duit U rtppcrt
Si l'on fubllitue la valeur d'x dans
t= CJS x yfal^xx, il
stef*p*ftouur
mbfolu* à U
fcftnttmr nU- du poids eJl à la plus grande réfiflance qb'zlpeut oppofer
St¥€ dwptïdl. ment du plan incliné eu mouve-
ou de lellip/e comme le «Sangle comprisfous
à
ici deux axes efl U différence des quarrés des mimes
axes.
M*mttt et L'angle obtus AMN, étant compoféde l'angle droit FMN
déttrmûntr U j& de l'angle
aigu AMF, on fent bien que lorfque ce dernier fera
Je plus grand de tous ceux qui
peuvent être compris par le diametre
une tovigntt AM & la ligne MF, perpendiculaireau point d'attouchement de
&un dismtrt la tangente, l'angle obtus AMN fera le plus grand de
tous ceux qui
peuvent être formés par la tangente & le diamètre c eft ce qui
arrivera lorfque le finus total Jera à la tangente de fangle aigu
AMF, comme le reSangle des deux axes efii différence des
la
quarrés des mêmes axes.
iozS. Si l'on fubffitue auffi la valeur ( 1025-)
ëx, qui eft
mttrt dans MP {y) =
&>SMne -i ySï^S,il viendra MPO') ^,parco»-
=
S"
t'Kgrn/t tjl U
Il.. Céquenton aura AP:P,M: a: b; ce qui
!•' camfiu AMN efl le plus grand. les triangles montre que lorfcue Cangle
nrrr/poija. CA3 APM font lemblabUs.
tu /mu iau Suppofant que la ligne AK foit horizontale, & que du point P
!«»•
Umfmenifim Il'on abaifle la perpendiculaireBH, les
triangles BAH CAB feronc
femblables, puisqu'ils le font tous deux au troifieme AMP, d'où
Fie. 14.lonnreAH:BH::PM:AP::4:a, par conféquent a: AH
HB ce qui montre que quand teUip/i/bitueni la plus grande rê/tC
tanceauekvouUpeut lui oppolerU petit axeeflau/and,
lefinmtoudAHeJla ta comme
tangente HBde l'angle BAR, que U grand
axe de felùpfe fait avec C horizon.
NommamT, la tangente de l'angle BAH, &r, le faut
total, on aura r: 6 par conféquent T= iC; & commenous
avons trouvé dans l'article io*5,r=^pourlatangente de l'angle
prèoidau.
les mêmes conditions. par deux lignes tirées avec
ce qui donne AP
îte}g«PnïOf):l:t6'lorf^le produit de bIF AF
par eft le
Tirant la ligne CI & abaiflaat du
A fur cette ligne la
perpendiculaires AV on aura,cau^ecentre
Alt
du triangle XngS
cette proportion CI W–U):Al (-)::A1(O:1V– -4?J
îmB part CI (VSTS) CA (b):: CA
(iy. CV
qui
» ~-hU =y; ce montre que quand le reSanglc Je MF par
FA eft leplus grand on aCI^AP-i- PM, &
T°™ M djuffit dejatre APi,da<t regmentVl]que pour avoir le
moiuelAdu grand axt, dans le triangle CAL
fui repolit
Manière fort fimple de faix mouvoir des pifions parle
moyen dune roue ondée.
Entre les différens moyens de faire agir des
pompes refoulantes
par la force d'un cheval, je n'en connois point de plus (impie que
celui que NI. De/argua a it
d'une roue qu'il a 6it exécuter au
château de Beaulieu à huit lieues de Paris, & qui été renouvelle
a
depuis par NI. de la Hire, qui en donne la defeription dans fon
Traité des Eniçidoïdes, avec le moyen de la perfectionner.Comme
ce qu'en dit ce Auteur m a fait naître plufieurs remarques utiles,
j'ai cru devoir rapporter ici fon difcours à la kttre, a6n que
qui n'ont point ce Traicé puaient voir les endroits qui ceux
ont donné
lieu à mes rcfltxions.
LMO1 eft une grande roue faite de greffes pièces de bois
affemblées les unes avec les autres laquelle eft pofée horizon-
de la Hi- talement. L'axe ou l'arbre AB de
cène roue eft une groffe pièce
re
» de bois qui Ce meut par le bas fur fon pivot P fur une crapaudine,
étant feulement entretenu par le haut dans une moite afin qu'il
» demeure toujours i plomb. Cette roue eft dentée ou ondée par
• le bord à la maniere des roues de rencontre des horloge ordi-
» naira & il n'y que cinq dents comme qui agiflenr en
panant par deffus la roulette RS, qui eft mobile fur fon efûeu C.
Cet effieu tient au bras DC qui efl suffi mobile autour de
» ton eflicu D lequel eft arrêté ferme à quelque affemblage. Le bras
•> DCeft joint & attaché i la portion de cercle DEF, enforte qu'ils
«. ne peuvent fe mouvoir l'un fans l'autre.Sur l'épaifleurdel'arc EF,
» il y a une double chaine plate HG attachée vers le haut en E
« cettechaineadeuxanneauxifonextrémité, qui foutiennent l'anfe
» de fer qui porte le piftou d'une pompe refoulant. Le levier
ou
» bras N de cette machine page dans l'arbre en B; & peut être
• arrêté, fi l'on veut, la roue pour être plus ferme. Il
a y deux
» roulettes comme celle que je viens de décrire, qui (ont oppofées
diamétralement fous la roue & qui doivent toujours agir
alternativement. Car par la difpofidon des roulettes lorfqee
l'une Ce trouve dans le fond ou creux de l'onde l'aura fc-
» trouvera fur le haut. Mais la roue tournant de 0 en 1, ta roulette
descendra dans la rencontre de la panie OQ de l'onde & elle
» remontera dans l'autre. On ne doit confidérer que la partie OQ
» de l'onde car il n'y a que celle-li qui travaille
pour faire abaif-
» fer la roulette qui élevé k pillon de la
pompe rcfoulante &
qui foutient tout le poids de feau. La rouleue
1 autre partie de l'onde, tait remontant dans
ne aucun effort contre la roue &
» elle fuit feulementla fmuofité de la dent n'étant ilevce que par
» la pefanteur du pifton & de fon anfe, & du triangle DEF, qui
retombent en bas par leur propre poids, qu'on
près à celui de la roulette. peut rendre à-peu-
»
» que Ci elle eft auffi pefante que le poids de la colonne d'eau qu'on
doit foutenir dans le corps de pompe, la diftance des levers
étant
» confiderable fur Con pivot P mais il faut qu'elle foit toujours
» plus pefante, & qu'elle ne puiffe pas fonir de fa crapaudine,
autrement elle travailleroit fur les deux roulettes tout-à-la-fois car
» ce qu il faut éviter.
Le nombre des dents de roue doit être impair, afin
» qu y y ait toujours une des cette roulettes oppofées qui travaille
» & que la puiffance qui meut le levier N agifle roujours éga-
» lement, & non par fauts comme il arrive
chines qui n.on,t qu'une c" deux
la
plupart des ma-
roues. C'efl en ceci que con-
fifte la principale adreffe de la conftruftion des dents, & de la
5ofitl0Vie$ roulettes, car, quoique l'on fuive toujours
dans la forme des dents il faut avoir égard la regle
proportions^
» la hauteur & de la longueur des dencs aux
avec le diametre de la
On doit qu'il n'eft pas pofflble que la face des
dents ou desremarquer
ondes de fa roue travaille par. tout
v. fur la roulette
j
égales ^nCe5 de l'axe de
cette roue à caufe le
vernent de la roue eft circulaire & horizontal, & queceluimou-
» roulure eft vertical ou à plomb. Car il arrive que que de la
lorfque les
l il1 in L a r0Uleutte
fera plus
faxe de la roue,
é?aement d°i6"« de
fera
» en proche quand la roulette
l defcente ce qui •* facile à connoitre dans vers la moitié de fa
le plan. Cette diffé-
renee d éloignernentCaUfTl peu de frottement de la face de la
dent avec celle de la roulette,un mais font
a ootrardeS^ ce
entiérement dlnS les
de ces défauts qu'il
««"ffc
fon
pour ICI\ plus parfaites.
» Pour con,ftru*°" des dents i,la grande rcue de
nudiiM l le
cette
on doit les confidérer comme elles étoient dans
» même plan que ceiu: de la ..Ici.. quand on en aura déter-
» miné la figure, on l'applique-a fur la
t^e
letre la rencontre, en le &<• 1t d'un profil
à l'enoroit où la rou-
P
OQJeffortquefoMtientle plan incliné ou celui qui réfulte du
concours de h ipmfl&n» T & deb relance de lapount.Comme
il h ouif&nce T
f?î? a que
àra&wdopoidsP,
qui peut obligw la roulette def-
à monter, on voit que cette puiflànee f:ra
«uàbrefifiance que la roukàe peut opp^
fer au plan incliné, comme la hauteur AO de ce plan eft à fa bafe
AQ, ou comme la tangente de l'angle AQO, que le plan incliné
OQ forme avec l'horizon BD, eft au finus total par conséquent
cette puiflance ne peut être nulle que dans le cas où le poids ref-
tant immobile, la roulette appuiera immédiatement contre la
poutre BD.
Ce que nous venons de dire s'applique de foi-méme à l'aôion
de la roue dont nous parlons;.carchaque onde peut être regardée
comme un plan incliné, ou <i l'on veut, à caufe de fa courbe
comme compofée de plufieurs plans inclinés contigus, fur cha-
cun desquels on pourra faire le mime raifonnement. Mais cornas
ces plans font tous des angles différens avec l'horizon, il fuit que
la puiffance n'agira point d'une maniere uniforme, & qu'elle fera
tantôt plus petite ou plusgrande que le poids, félon que les tan-
gentes des mêmes angles feront au-deffus ou au-deli'ous du finus
total, comme nous le démontreronsplus bas.
M. de la ffire a raifon d'obferver qu'il faut la roue fait tou-
jours plus pe&nte que la colonne d'eau qu'onque veut élever, pour
que cette roue ne forte point de fa crapaudine, mais on n'entend
pas encore ce qu'il veut dire, en ajoutant que fi cela arrivoit, elle
açirou fur deux roulettes tout à lapis, ceft-à-dire,
pifions refouleraient l'eau en même cems, mais c'dt que les deux
ce qui
peut Ce rencontrer, à caufe de la figure de la roue. En effet, il ne y
aura toujours le vuide d'une des ondes diamétralementoppoié à h.
faillie d'une autre onde. D'ailleurs les effieux des deux balanciers
étant maintenus inébranlablesà une diftance l'un de fautre a-pi–
près égale au diamètre de la roue, il n'eft pas poffible
lettes defcendent toutes deux en même que les rou-
quelque accident
qu'il Curvienne i la roue. Enfin, fi le tems pivot ceffoit d'être en-
terme dans la crapaudine, l'arbre tomberou de côté, & la
ne pourroit plus agir fur les roulcttes; en un mot, la machine roue
feroit plus capable d'aucun effet. ne
Quant l'application que M. de la Hiro hit de la cydoïde
déterminer la courbure des pour
ondes, afin que le chemin de la cir- lin th la çy.
conférencede la roue foit égal à celui de 1 effieu de la roulette
moyta feroit bien imaginé, pour égaler les deux puiCinces dont ce
il parle, fi elles étoient toujours les mêmes; mais elles font bien firgncs
rowAM.De-
iu
éloignéesd'être uniformes, le voir.
comme on va
OT?
On fait qu'une tangente EF, i
«nenée une cydoïde AEC, eft FlO.)*4.
oarallele à la corde AD de rare du cercle générateur
Umaa.
= ce
réciproque des bras du balancier, ou comme 1 eft a 3 la puif-
ne fera donc que la douzieme partie du poids de la
colonne que chaquepifton peut refouler ainfi cette colonne pe-
fera liv.
Kiflt cemf
Pour donner aux ouvriers une règlepar laquelle ils puiffent
midi MW trouver tour d'un coup le diametre des pifions qui doivent con-
trovtrU dî*- venir à
muttidti fif- cette machine, ou à toute autres relativement à la force
du moteur & à l'élévation de l'eau voici ce qu'il faut Cuivre.
maliUpùf la. On commencera par connoltre le poids de la colonne d'eau
fmttmtmct,
que chaque pifton peut refouler, que Ton multipliera par
Jt U flmuu nombre confiant, pour avoir un premier produit.
tia. i°. On réduira en pouces la hauteur ou l'on veut élever l'eau
que l'on multipliera par 5 5 autre nombre confiant pour avoir
un fécond produit.
3o. On divisera le premier produitparle fecond, & l'on extraira
la racine quarrée du quotient, qui donnera le diametre que l'on
cherche.
Par exemple, venant de trouver que la puiflànce pouvoit foute-
air une colonne d'eau de s t6o liv. je multiplie ce poids par
il vient 373 2480 ftippofàntqu'on veuille élever l'eau à pieds
ou à 1800 pouces, je multiplie ce nombre par 15 5 pour avoir
fàifàat la divifion, le quotient donnera 37 pouces quarrés & en-
viron f dont extrayant la racine il vient 6 pouces une ligne, ou
feulement 6 pouces, pour le diametre des pillons.
Comme on lira peut-être curieux de -(avoir fur quel principe
cette
cette regle efl fondée confidérez que nommant p le poids de la
colonne d'eau & h fa hauteur exprimée en pouces, il faudra dire
fi 70 liv., pefanteur d'un pied cube d'eau, donnent 1718
pouces
pour fa maffe combien donnera le poids p pour la ficnne ? Le
quatrieme terme fera exprimé par '^fj""1" qu'il faut divifer par
h, hauteur de la colonnc, pour avoir la fuperficie de fa bafe qui
fera Cette bafe étant circulaire, on aura le quarré de
fon diametre, en difant comme Il 1 eft a 14. ainfi rk" o'J.*8 efi à
quatrième terme,quieft
donc– j-jj-57-
'J* mais £ le réduifant à
un
on
aura pour le diametre des pillons.
Voulant connoitre le produit decettemachine,je considère que CiUuldiU
le cheval pourra faire aifement 10 tours de"
par heure, & qu'à chaque
tour les deux pillons enfemble refoulant dix fois, fur une
une levée chintfiBtdoti*
dc que m*-
huit pouces, feront monter au réfervoir 1100 colonnes d'eau dentrpérluurii
6 pouces de diamètre fur 8 pouces de hauteur, qui contiennent
enlemble pintes, environ 19 muid» & demi.
De quelque maniere ou que l'on s'y prenne, je doute que l'on puiffe
parvenir à faire une machine qui éleve, avec la force d'un
cheval une plus grande quantité d'eau à une hauteurmoyenne de S pied*
ce qui vient de ce que les bras de levier étant bien ménagés & les
corps de pompes fuppofés fans défaut, la force du moteur eft tota-
lement employée à furmonter le poids de l'eau.
Quant à la dépenfc qui regarde l'exécution de cette machine il
faut convenir qu'elle ne
d'une peut être confidérable, puifqu'il ne s'agit
que fimple roue, de deux corps de pompes, des mon-
tans, & d'un couvert pour la renfermer;auffi lui donné-je la pré-
férence fur celle du Val-Saint-Pierre. C'eft pourquoi je
plaifir me fuis fait
un de ne rien omettre de tout ce qui pouvoit en faciliter
1 ufage perfuadé que dans un grand nombre d'occafions, elle
viendra mieux que toutes celles qui ont été imaginées jufqû con- ici
par la facilité de fe fervir de l'une de l'autre des roues fclon la
lituationdu terrein; par exemple, ou fi l'on voulait tirer de l'eau d'un
puits fort profond on le pourrait encore fe fervant de
alpirantes répétées de If pieds ij pieds.en pompes
en
Les deux roulettes étant éloignées l'une de l'autre d'une diftance
a environ 7 pieds oh penfaa peut-être
que c'cft une fujétion
ûcheufe d'être obligé de mettre le même intervalle entre les corps
de pompes mais comme on peut Ce dHpcnfcr de placer les balan-
ciers parallèlement, on pourra quand la néceffité contraindra,
approcher les extrémités qui répondentaux pilions. pour n'éloigner
les corps ce pompes que de x ou 3 pieds, afin de raccorder plus
aifément leurs branches à un même tuyau de conduite. Alors fi les
balanciers ont environ 30 pieds de longueur, les roulettes n'enche.
mineront pas moins aifément fur les or. s, quoiqueleurs direaions
ne foient pas tout-à-fait perpendiculairesau diamètre de la roue.
Defcription & Analyfe de la Machine appliquée au
Pont-Neuf, d Paris.
La machine que l'on communément
Samaritaine, parce que l'on y voit jaillirnomme
une nappe d'eau qui en:
accompagnée du Seigneur & de la Samaritaine, repréfenus en
bronze fournit de l'eai de la rivière de Seine au Louvre, au jardin
des Tuileries & au Palais RoyaL Cette machine appanient au Roi,
& peut paffer pour une des plus fimples en ce genre. Comme k
bâtiment où elte eft renfermée eft parfaitement bien entendu je
vais commencer par en faire une courte defcnption qui étant
accompagnée des plans profils & élevations fuftira pour en
donner une idée aflez jufte.
Cet édifice répond à la feconde arche du Pont-Neuf, du côté
du nord, & au parapet qui regarde le couchant,fituation beaucoup
plus convenable que du côté oppofé parce que la riviere venant
du levant fon paffage Ce trouve rétréci par les piles du pont ce
qui la fait gonfler & lui donne plus de force pour faire tourner la
roue qui tait agir les pompes; cet exemple montre que quand on
veut appuyer une machine contre un pont il faut toujours la
conftniire du côté d'aval
Si l'on confidere la planche huitieme, on verra que la
'tupUlu,fro- premiere figure exprimel'élévation du bâtiment, la
fil S, iUvé- de roue, les corps
«au Ü tau pompes, vus du côté du couchant ou du Pont-Royal que la
féconde figure eft une élévation de la face du côté du midi, ou du
Fauxbourg Saint-Germain, & que la troifiemerepréfente ccllequi
tlMtOL*.
Fie. 1,1 regarde le Pont-Neuf. A l'égard de l'intérieur du même édifice, on
en pourra juger par la quatrième figure, & mieux encore après qu'on
aura fuivi l'explication des différons plans qui lui feront relatifs»
ioj 4. La cinquiemedefigure efl unfervanc
plan qui reprcfentiirafTemblage
des différentes pièces charpente ce bcfe l'édifice. On
à a
commencé par planter deux files de pieux, qui rognent de chaque
côté fur les chaptaux A B dont ib font recouverts fur ces chapeaux Pux&s
font attachés des liernes CD fervant auŒ à enclaver deux autres
files de pieux E, beaucoupplus élevés que les précédons, liés par
quatre cours de wtoifes FG, qu'on ne peut bien diflingucr yue drns
les trois premières figures, où l'on remarquera que ces moifes font
entretenues par les clefs HL
Pour rétrécir le paflage de l'eau qui coule fous l'arche
occupéepar la machine, on a fait de chaque côté un coffre de char-
pente rempli de maçonnerie afin que les eaux étant foutenues
par les bords KLM uand la riviere cft baffe Ce réunifient à la
rencontre de la roue Q pour ménager le courant, on a planté
deux poteaux N fervant de coulifle à une vanne T, que l'on ma-
nœuvre à l'aide d'un cric.
1036. A l'égard de la roue Q, Con eu!eu repofe fur deux chevets
P, encaflrésdansdeux poteaux couliflc 0, ferrant à les diriger,
quand on veut bûfler ou hauffer la rouepour l'affujeuir à la hauteur
de l'eau.
Aux extrémités de ''eflieu il y a des manivelles doubles,
qui répondent à des vanna ou jumelles fe:vant à donner le mou-
vementaux pompes placées en V où elles font entretenues par un
affcmblage de quatre poteaux R liés enfemble & accompagnés
de deux autres a coulilié Z le long defq uels peut jouer le cha£is
qui porte les pompes, afin de pouvoir les retirer Je l'eau quand
il y a quelques réparations à y faire, parce que ces chaffis foutien-
Dent des entictoifesS qui embraflen: les corps de pompe, comme
on peut le remarquer d-ns la première figure, en fuivant les lettres
prJccdemas.
Les figures 6 Se 7 repréfentent deux planchers formant deux Plakc ia«
efpercs de galeries pratiquées à la hauteur des nombres 6 & 7,
marqués aux profils Se él-vatioas, pour faciliter le travail qui re-
garde la machine.
1 038. La huitième figure exprime Péage où font placés les ba-
lanciersqui communiquent le
fervant i lever & baiffer la rouemouvement aux pifions, les crics
& la vanne, placés en A & en B
du plan & du profil.
La neuvièmefigure exprime la diftributiondu logementdu Gou-
verneur de la machine pris au rex-de-chaufféc comme on en peut
juger par le pom de bois qui y répond.
Flux. 10.
va c°?9" • d'"icmC • cell= de l'étage qui eft au-deffus de
™5,W /r
'J?' Pc°urconcourir au «èmeobjeticenefeinello
«poiefur.feplaBciWrS.qui eft foutenu
en cet endroit par des
«ichevtjlrur*R > enclavées dans les
poutres T ( fie. 1
réduite on aura T
ÏSÏ«Mg A
plus intelligibles,
f"I la planche «*-fW'«™
P»ur les rendre
r<s a/fi fj nus
6 r-fnuUnus
itUmstlùiu.
de mime quc plufieurs autre, pieces que je vais
K«-
fuffifantesà la grandeur où la Ville aVé
leur grand rouet horzonulenfaif. t «rois i: viteffe fera bien plus com-
Diode d'eflimer le produit dc la r .ne par obferver bàs
la de fes rouets,
qu'on ne peut aller au de la
que par celle de la roue fon elt en
machine, fans s'expofcr a quoique danger, au lieu que&
les mêmes roue» comme il
ftr'lé fur le plancher qui (outient hauffer & baiffcr les
foutient Miffi les crics dont on fe fert pourpoint convcnab!e,pour
de leb mettre au
vannes, on fera à portée ce qui arrivera tou-
trois
que les roues faffent des tours par minute
jours quand chacun grands rouets en fera 9 dans le même
on ne peut gueres avec une montre
tem?- Rajouterai que commed'une minute il convient pour plus
mefurer exaaement le tems
de précifion d'en laiffer écouler cinq;
alors il faudra, pour que la
des grands rouet»
?i,effe de la machine foit bien réglée que chacun
i Qusnd U
machin* f*ra tours par minute
rt&ifitt en
de vt'ttjfe a*x
rayes
rien svoir
CT
au contraire,
peurr* laifftf rencontreront
plus
l*n*
Atr.it t d* U
prèeiptutian
le jeu en fera bien plus
oblervé pendant
de la roue méridionale en faire dix ce que j'ai
ej
une heure: or puifque le courant dans fon état moyen ^capaWe
malgré les obfta-
de faire faire aux roues trois tours par minute,
une d'un plus grand poids, tiré du calcul de la puiflancc qui meut
la machine.
1 Les eaux de la riviere, le long du Quai de Pelleti'r étant
foutenues par une pefliere leur niveau eft ordinairement plu< élevé Zs riv'ttr*
de 2 ou t; pouces que celui de l'eau qui coule dn Pont Notre-
Dame au Pont-au Change, comme on en peut juger par plulieuis pied,
9
remarques.cequi fait que quand la riviere elt dans lon état moyen, piiitcti
i Je **•
fa \îtelTe iîa forcie de la féconde & troilieme Arches du coté du tejfe pu fit*
Nord & qui répondent aux roues de la machine eft de 8 ioadt»
pieds 9 pouces par l'eco;ide, ou de pieds par minute, comme
j'en ai été convaincu par plufieurs expériences toutes avec l'inltru-
ment de M. Pitot (614 ) il eir vrai que quand il le rencontre
beaucoup de bnteaux, entre le Pont Notre-Dame & le Pont au-
Ch.mge cette viteffe efi un peu retardée mais aulE quand
obftacle ne le rencontre point il y a des tems où la viteffe cet de
l'eau prife a l'endroit que je viens de dire va julqu'â pieds
feconde, fans qu'il foit furvenu de nouvelles crues d'eau mais par
nous nous en tiendrons celle de 8 pieds 9 pouces, qui regne le
plus contlamment d.n' le cours de Tannée.
Il 1 26. Quand j'ai infinué qu'il fâlloit les roues de notre ma- Qua.U Us
chine fiffrnt trois tours par minute, je que n'ai point déterminé cette '«fj fr ont
vîtefle au lufard je l'ai déduite du p;incipe général auquel doi Inît tOyrspsr
vent eirc fourni toutes les machines mues par un fluide, fçavoir
que pour qu'elles 101cm capables du plus grand cffet, il faut que la
viteffe de la roue foit J: litrs de celle du
courant ( 5S8 or comme
nous venons d= voir que celui fur lequel nous opérons, étoit ca-
pable dc taire pieds de chemin par minute, dont le tiers eft
pied. disant ce nombre \4 pieds, circonférence que
décrit le centre d'tmprelaion de» par aubes dans chacune de leur ré-
volution, il viendra fi,
machine foit bien réglée qui montreque pour que la vîtefle de la
il fdudroit que chacune des
roues fit
troi* tours & un quart de tour par minute ainfi ne leur raifant faire
que trois tours feulement, leur vitelfc ne fera gueres éloignée de
celle qui leur convient à la rigueur. Il agit plus
ne
en les a'.unmflàmâ ce point, la for.e rcfpeâive du que de voir
f.ra
capable de (urmonter le poids des colonnes. d'eau courant les pillons
doivent refouler, y compiis la rcfillance caufée que
IlLes par les frottrmen«.
roues laifii.t trois tours yar minute, leur viteffe dans Lj pt'tjfsnct
le mt-mc tems fera de pieds, qui étant retranches de S 15, relie
363 pieds pour la vitdfe rdpctti ve du
de 6 pieds 7 lignes courant par minute, qui fera
féconde, répondantdans la troifieme Ta-
Part, 1. lome il.par Ee
ble du premierVolume, page à un choc de 42 a fur
une
Surface d'un pied quatre.
Les aubes ayant 18 pieds de largeur fur 3 pieds de hauteur,
( leur fuperficie eft de pieds qui étant multipliée par
donne pour la force refpeaïve du- courant, eu
pour l'exprelCon de la puiflanec appliquée a chacune des roues.
fôjf ut iqlû- Pour eilimer le poids de la colonne d'eau que chaque
ftpiltvt unt équipage doit refouler, l'on fçaura
que dans le terns que la ri-
du poidi il vière eft la plus baffe, l'eau n'elt jamais élevée à plus de 80 pieds
au-delfus de fon niveau or comme le diamètre de toutes nos nou-
velles Pompes eft de 8 pouces chaque équipage élèvera
donc une colonne d'eau de 80 pieds de hauteur, fur 8 pouces de
diamètre qui pele 1955 ft.
Calcul de la Si l'on fe rappelle ( 1 1 1 j ) qur la viteffe de la. colonne qu*.
font atctlfji- l'équipage du petit moavemcntrefoule ( eft le tiers de la vi-
n pow mou- tefle de la roue, l'on verra que le poids & la puiûance dans l'état
voir lit deux
icmpêf,, fu d'équilibre étant dans la raifon réciproque de leur vîtefle la puif-
qui meut cet équipage fera le tiers du poids, c'eft-à-dire,
j mu mimt fanec
mpptntinntmt
mu.
le tiers de 1955 qui eft 651* qu'il faut multiplier par parce
que le mouvementeft communiqué à cet équipage par le moyen
de l'engrainement d'un rouet & d'une lanterne ( il viendra
688 pour la puiflance effective du même équipage, en faifant
abftraftion du frottement des tourillons, des balanciers, de ceux
de la lanterne & de la roue qui ne font point aflez fenfibles pour
s'y arrêter, parce qu'on va voir qu'après nos calculs faits, il nous
relie beaucoup plus do furce qu'il nen faut pour farmonter la ré-
fifiance qui peut naîre de cette parc
Etant prévenu aufli q-c la colonne d'eau que refoule l'équipa-
ge du grand mouvement ( 1 monte avec une vîtefle égale à la
moitié de celle de la roue ( 6 ) la puiflance qui meut cet équi-
page fera la moitié du poids; par conféquei.: de 978 tt, qu'il fa*:t
multiplier par le quane de qui fc réduit à peu de choie près à
*£ Ce non pas il 1., comme on l'a rapporté dans les articles &
réduction du quarré de cette fraâion a été mal faite;
cù la
il viendra après la multiplication pour la puiflance effeûi-
ve qui doit mouvoir ce fecond équipage, en faifant ibftraction du
frottement des tourillons comme ci-devant: or fi Ton ajoute I'efti-
mation de cette puiflance celle de la précédente, il viendra
pour la tomme des deux, c'eit-a dire, pour la force qu'il
faudra au courant, afin de mouvoir les deux équipagesen même
)
teins; & comme nous venons de voir ( m7 qull pouvoit exer-
cer fur les aubes une force de il lui en-reflera donc une
i
partie équivalente 533 tt, pour vaincre tous les obftaclcvdont
nous n'avons pas tenu compte, & pour fuppléer à la modification
du courant lorfque le« aubes, qui font au nombre de 8 à chaque
roue, Ce trouvent dans la Situation la plus etéfavantageufe
fur quoi il eft bon d'être prévenu qu'ayant 'fait l'eftimation de tous
ces déchets j'ai trouvé qu'ils ne pouvoient jamais aller à 200 ft;
j'ai cru devoir en fuppnmerle détail pour ne point employer t'im-
preffion à d'auffi petits objets fur lefquels je me luis affez étendu
dans le premier Chapitre du fecond Livre. Il nous refte à faire voir
quel fera le produit de cette machine lorfque les pompes étant
rectifiées les roues feront chacune trois tours
par minute.
Si l'on fe rappelle qu'on a vu dans les articles 5 &
que les piltons d'un équipage du petit mouvementdonnoient
Il relevées à chaque tou. de roue & que ceux du grand mouve- que qiijnj Il,
(iront
ment en donnoient l'on verra qu'i chaque révolution d'une des pj npti
roues, les deux équipages qui lui répondent élèvent enfemble itivina *k
colonnes d eau de pouces de hauteur conféquent mains 100
par potcaStiiu
les quare équipages enfemble en cteveront 60, ou
une feule de 90
pied), de hauteur fur 8 pouces de diamètre, qui pète qui
étant divifée par pefanteurd'un pouce d'eau donne
r pouces pour le produit des quatre équipages à chaque tour
de mue; d'où il fuu que lorfque ces roues feront affujetiics à faire
trois tours par minute la machine pourroit fournir dans le même
tems ijj
avoir
y pouces; cependant je ne compte que fur pouces
pour égard à tous lesdéchets imprévus & c'eft fur quoi l'on
pourra compter lorfque la rivière fera dans fon état moyen c'eft-
i
a-dire, lorsqu'elle aura 8 9 pieds de vîtefle
par féconde Jatis
1 endroit où le l'ai mefurce.
Il)1. Tout ce que nous venons d'exposer, étant fonde fur des
expériences & fur des principes iiicomcltables
uous forames (ùrs fin: à ct:tt
que 1 événementfera conforme à nos calculs, pourvu que les roues mjcti'uit fi-
toient tffujettics à faire trois
ntodifie l'aaion de cette viteffetours par minutes fans foutfrir qu'onfhi pi'fiutt,
dans le tems la rivière en fera fi tlltt o'ti*
capable ce qu'on peut toujourï dpérer que excepté pendant les autes lu*
lecnereffes extraordinaires alors le moins de de t. au
comme courant
vtteae que dans ion état moyen, on augmente la fuperficie des a
aubes, en y ajoutant des planches; fur quoi je ferai
les toues de cette machine feraient beaucoup plus remarquer que
avantageuses,
fi au lieu de 8 aubes, elles n'en c-oient
de hauteur, pour les nifoat que 6, de chacune 5 pieds
que nous arons rapportées au fujet de
laSamaritainedans les articles io6z auxquels je
renvoie c'eft pourquoi il conviendroit lle-s'y conformer la pre-
miere foi» qu'on voudra renouveller ees roues, pour n'avoir point
la iujciion d'augmenter la hauteur des aubes quand la rivière cft.
baffe au relie le paire à l'explication d: mes nouvelles pompes,
qui pourront lervir de modèle» pour toutes celles qu'on voudra
faire à l'avenir, ayant été généralement approuvées des habiles
gens qui les onc examinées.
Explication des nouvellesPompes qu'on pour
reSif.er la Machine appliquéeauPont Notre-Dame.
iijî. Les nouvelles pompes que nous allons décrire font fi
fimples & fi éloignas de tout ce qui peut exciter l'admiration,
qu'on fera fans doute furpris qu'elles n'aient point été imaginées
plutôt, & qu'on ait fait fi long-tems ufage des anciennes, tins un
fort à propos M. de
a, o,r apperçu les défauts mais comme l'a ditles-idées
Fonteneile dans fon Hiftoire de l'Académie Us plus navu-
nllcs ne font pas cilles qui fi Le plus Pour
bien juger de l'effet des pompes il falloit raifonner félon le* prin-
cipes d'une théorie dont les Ouvriers ne font guère à portée d être
inftruits; d'ailleurs, quand les choies fe trouvent autoriftes par un
long ufage on ne s'av:fe guère de foupçonner qu'elles font fort
éloignées de leur perfection elles fc tranfmettent d'un fiçcle à 1 autre
fans peine qu'on parvient
avec la même confiance & ce n'eft pas
à leur faire prendre une difpofition plus avantageufe le renou-
vellement de la Pliilofopliie nous en fournit un bel exemple mais
pour ne point m'engdger dam des réflexions qui pourroient me
difiraire de mon fujet je paffe à la defcripciondont il s'agit
Dhtlepff Si l'on confidere les figures comprifes fur la quatrième
mnt £um planche, l'on y verra les plans, profils & élévations des nouvelles
mouvtUt feu* pompes,
qui n'ontaucundes défauts des anciennes, ayant fuppnme
4 la ibupape à coquille,
pour en fubftituer une autre qui peut palier
PlAKC.
4 imaginées jufqu ici
pour la plus parfaite de toutes celles qui ont été comprend
comme on en peut juger par la troiueme figure qui foupape
l'intéiitur des pompes refoulant** d'un équipage où cette
fe trouve repréfentée dans les différer» fens où elle peut être ap-
perçue, lorfque les pompes agiffent, &planche,mieux encore par les de-
veloppemena rapportes fur la cinquième dont
figure exprime cette foupape. vue horizontalementfépatée de foa
pour être ferrée entre les brides des corps de pompes & de leurs
branches latreizieme, un profil de l'efüeu de la toupape, pour
faire voir de quelle maniere il y eft uni avec des vis & écrous la
quatorzième un profil Ju palier féparé de la foupape; la quin-
lisme une vue horizontale de cette foupape enfermée dans (on
palier, pour faire voir comme les tounllons font retenus par en
haut avec des fubandes attachées avec des vis la feizieme eft un
profü de la fotpape & de fon palier dans la fîtimion précédente:
enfin, la dix fepntme, un autre profil du palier & de la foupape
quand elle eft ouverte.
t Cette foupape eft compofée d'un diafragme circulaire & Le centre it
mobile fur Les tourillons C, D, d'un axe EF, dont le milieu ne neuvtmem Je
paflê point par le centre G s'en trouvant éloigné de la douzième ettte fr..pj?e
partie du diametreAB, qiî 'on juopul'e un peu plus grand que celui des /on centre il
corps Je pompe .c'eft à dire, que cecliametrcétantdivifc 1 1 parties jpanjMurieU
égales, l'intervalle AH en comprend fept, & l'autre HBcim).en dt'Uiitmi par-
tie de fondié-
Il 35. L'on remarquera auffi le
que centre 1 de l'axe EF (6g. mrtrt.
fe trouve éloigné du milieu de l'épaifieur du diafragme AB d'une PlAKC:f.
diftoncelH,égale ai:fli à la dotmeme partie du diamètre An, ce qui Fis. 8
'7'
fait naître un levier coudé KIH, dont le plus petit bras IK répond
aux frotremcns des tourillons, & l'autre IH foutientàfon-extrémité é un brai ie
H le poids de la foupape qui ne peut refter ouverte qu'elle ji'y j
foit, contrainte par une force étranger. U douzième
partie de fan
i t;6. Les fegmens inégaux dont cette foupape fe trouve com-
pofée, font accompagnésde rebords en chanfrein AL, BM.dif- Laretords
pofés dans un fens contraire, afin que quand elle eft fermée, le dtiftgmentde
premier AL qui répond au plus grand fegment puiffe s'appuyer de {tut cette fompafi
I ttjii
haut en bas fur le bord ftipA-ieur Oli du palier & l'autre BM de fini oppofi.tut
bas en haut contre le bord- inférieur QR, avec lefquels la foupape FlC. 16*
doit s'emboiter paifaitemenr.
Quand le pifton refoule l'eau pouffe de bas hautla Explication
,foupape en
nuis avec beaucoup plus de force contre le grand dit jeude cttu
fegment HA, que contre le pétit'HB, dans la rai/on du produit de U fnp*pe.
^Pfîpt'ï- J' chacun de ces f'^menspar lebras de levier qui luiréponj,
vceft-à dire, par la diftancede fon centre de gravité à ton
jnouyement; alors la foupape s'ouvre pour le mettre dans cerne
e de
fitua-
tion verticale (fig. i7;au milieu du cercle de fon.palict, une
le bras dc levier IH a autant rejeué le point H v>.<r* Je parce que du
palier, qui s'en trou voit éloigné, quuud la-foupapeétoitcentre
fermée,
esc 1 eau pa1fe librementdes deux côcïsJuâiafragme fan^rcnconticr
«ifcim obflacle, parce ijue le'cecclêaupaliera.éfc tait
un peu
plus grand que celui du corps de pompe pour avoir égard i la
place que peut occuper la foupape; amli le premier & Second dé-
faut des anciennes pompes (1117, fe trouvent entièrement
corrigés.
1 138. D'autre part, au
premier mitant que le pifton commenceà
defcendre, la foupape celant d'être fourenue par l'eau qui momoit.
Se referme entrainée par fon propre poids qui agit à l'extrémité
de fonbras de levier, fans aucuneoppofuion quc celle du frottement
des tourillons; alors la colonne deau qui eildcffus, s'appuyant
beaucoup plusfur le grand fegment que fur le petit, il eft impoffible
que la foupape puifle s'ouvrir d'elle-même, au contraire, plus le
poids de la colonne qu'elle foutiendra fera grand, & mieux les
bords s'appuieront contre leurs paliers.
T.xrticaiion Pour avoir lieu de donner plus de (uperficte au cercle inté-
rieur du palier que n'en a celui du pifion l'on a évafe le
fâciurint in-
ItUtçtnce dit fommet DE de chaque corps
de pompe CDEF, de même que icur
aouvtjux chapiteau GH1K, pourfuppléer au volume qu'occupe la toupape
corps de AB quand elle eft ouverte afin au: l'eau qui eft refoulée ne fait
Planc 4. contrainte en aucun endroit.
Fw. J- Pour la même raison, on a Supprime la fourche des anciennes
un récipientNOPQR
pompes 1 1 l),&on a fubftituéen fa place
qui ne fait qu'une feule pièce avec les trois chapiteaux GHIK, ayant
dté fondus enfemble;amG l'on voit que l'eau refouléepar les pifions
vient fe réunir dans le récipient pour paffer de-là dans le tuyau
le trouve
montant, & que par cc moyen le troificme défaut
entièrement corrigé..
La première figure repréfente extérieurement 1 union des corps
de pompe avec leurs chapiteaux, & le récipient accompagna d'un
cordon Ni fervant à foutenir le tout fur tes moifes dont ce réci·
pient doit être embraflé. La feconde eft une coupe qui paffe par
la verticale ST faifant voir l'intérieur du récipient à 1 endrottSL,
la forme extérieure du corps de pompe qui cil dans le milieu & le
profil du cordon M, du récipient.
La quatrième, eil une autre coupe qui paffe par la verticaleVX
chapiteau & du corps in
pour montrer l'intérieur du récipient dudifpofition où fe trouve la
pompe qui eft dans le milieu, avec la
foupape AB quandelle eft ou verte & vue en face..
La (ixieme eft une coupe horizontale prife fur l'alignement YZ,
qui représente le fommet des corps de pompes refoulans, leur
bride & leur évafement DE. Enfin, lafcptiemeeftune autre coupe
< horizontale
prifc fur l'âlignetnent NR du récipieiit pour en faire
voir le fond & Con union avec le collet HI des chapiteaux, dont
le diametre en cet endroit cfi: égal celui des corps de Pompes.
Quant à la cinquieme figure, elle comprend
qui montre la communicationdes Pompes sipirantcs & refoulan- un profil
tes par le moyen de la bache qui leur c1i commune, & des pif-
tons qui doivent jouer en même tems dans l'un & l'autre nour af-
pirer & refouler t'eau & comme ces piftons n'ont rien de
mua avec ceux dont on s'eft fervi jusqu'à préfont, en voicicom- l'ex-
plication.
Pour rendre un pifton exempt de défauts il faut fa
conltruâion fait affujetrie à quatre conditions cffcntiellcs.que quiCcndit'tOHT
fmtvent
La première,qu'il foit percé d'une ouverture affez grande rendre mr: pir
pour
que l'eau qui doit le traverfer puiffe remplir entièrement le corps ton jçïtt/nplù
de Pompe dans le tems que le pirton manœuvre
La fecondc, que la foupape qui terme le paflage, laiffeil'eau
une entiere liberté de monter, & que lorfqu'elle cl? baiflrc elle fuit
bien étanchée.
La troifiemc,
que l'axe du pifton fe trouve toujours vertical,
maigre l'obliquité que reçoit la tige dans le mouvement des ba-
lanciers ou des manivelles pour éviter contrainte, afin que le
cuir qui entoure le pifton nefàtigue touteplus d'un côté que de l'autre.
pas
La: quatrieme, que le cuir qui caufe l'adhéfion du pifton la.
furface intérieure du corps de Pompe foit tellement difpofé
qu il puiffe durer longtcms, pour éviter les fréquentes réparations
que cette partie occafionne, & qui eft caufe qu'il arrive fouvent
ou un ou pluficurs équipagcs font obligés de chaumer
Ion peut ajouter que pour que le pifton foit accompli, àil quoi doit
être Pe plusfolide qu il eft poffible, puifque c'eft de
toute les pie-
ces d une Pompe, celle qui fatigue davantage; font
tions que l'on a fait enforte de remplir dans la ce ces
re
conftruQion du.
pilton que nous avons imaginé,
îrn* Le corps de ce P'"on eftcompofô d'une boëte de fonte
ICDK, noyau à un nombre de rondelles de uir GFI £ttn nottvtiu
Dtferiptîet
preuees les unes fur les autres,
ayant pour bafe faillie EF, qui fifton rtfiiL-
regne autour de la boîte en forme de corniche. une
La furface extérieure de cette boite Us canal-
vers le fommetCDeftiailIoe t:o/u pri:ê-
en vis pour t'a,ufter avec un anneau AB fervant d'écrou & à iittttt.
preffer les rondelles de cuir
appliqué fur cet anneau autant qu'il eft pofliblc; en^-ite Von a Plakch. 5.
une foupape à bjfcule Jcmblablc à celle Fie. io,nt
que nous venons de décrire, retenue par quatre vis.
Le bas de la boite eft terminé
par deux oreilles I, K percées
pour reccvoit un boulon LM t'Lrvant à entier uncdufouidic la-
NO
dont le Hanche P n'clt autre cho.e que la tige piiton
qutlle peut jouer librement autour de (on bouion ainfi quand le
piiton l'era loge danï le corps de fompe, & que les balanciers ou
Pes manivelle» teront fortir la ti^e de la direthon verticale, le
pition sy maintiendra & laffera prendre à la :ig; les obliquités que
Uâion de la machine peut taire naître fans c|.e le piiton en re-
çoive aucune contrainte, ce qui fatisrait à la t.oili-.me condition.
Les rondellt-s de cuir étant appliquée» les una ly les autres
compoferont enfemble un corps incomparablement plus folide
que s'il n'y avoir autour de la boite qu'une bande comme à or-
dinaire, parce que le cuir eft capable d'une bien plus grande rc-
füiance fur fa tranche que fur fa turface d'ailleurs l'aahéfion en
fera bien plus parfaite parce qu'à inclure que le cuir j'ufera par
le frottement tl iera renouvelle pour ainfi dire par les parties con-
ciguës, qui font pouffées en dehors pour lbrtir de la contrainte oui
elles font refoulées, l'eau dont elles font imbibées les faifant ten-
dre à uccuper un plus grnd volume Se comme elei ne peu-
Pompe, ces ron-
vent fe dilater que vers les parois du corp» de renouveller, d'au-
delles fervironc longtems fans être obligé de les
tant mieux qu'ella ne fatigueront jamais plus d'un côté que de
faute, ce qui fati'fait i la quatrième condition.
La boite de ce pifton étant de cuivre on poum toujours faire
fon diametre intérieur, au moins auffi grand que celui du tuyaux
d'afpiration & comme ie trou de la foupape eft fuppofé avoir le
même diametre que celui de cette boite, 1 on voit que quand le
pifton dépendra, il pourra paircr au travers au moins autant d'eau
qu'il en doit reiuul.:r en montant, & qu'il en pourtoit même mon-
ter bien plus que le corps de Pompe n'en peut contenir, parce
eft
que le poids de l'air agit en plein fur la furface de l'eau qui
dans les bâches ce qui fatistait à la première & féconde con-
ditions.
Dtfmptle* A l'cgard du pifton afpirant, il eft entièrement conilruit
d'un pijiwi*f< dans le goût du procèdent toute la différence, c'eil que la faillie
fervent à
et. haut, de même que le» oreilles CDde qui
pirantttatiéi- A 1} doit être
glanai comme
UpriUitM, fufpendre le pifton à la fourche E qui lui tient lieu tigs; ainij la
Pukc;. vis& t'anneau FG doivent être placés au bas de la boite H, pour
Fic.18,19 foutenir& ferrer les rondelles de cuir 1K. Quant la foupjpe 1 on
* ai. voit dans la vingt-unième figure qui reprcleme le dcfius du pu-
eft échanerôe
ton, vu horizontalement, que la languette dudePallierlanguette
à l'endroii; des oreilles OP, & qu'il ne refte cette que
le»
les deux parties M N attachées fur le rebord AB
avec des vis.
Comme la dix-huitieme figure repréfente bien naturellement le
profil de ce pifion, & la dix-neuvieme, la dilpofition extcrieurc de
la boitt & de toutes les parties qui l'accompagnent excepté les
rondellesde cuirqu'ona fupprimJcspour n'en
je ne m'y y arrêterai pas davantage point cacher le corps;
parce que tout ce que j'ai
dit, au fuiet du pition précédent peut être appliquécelui-ci.
t «44- Pour juger du rapport des parties dc la foupapc, dve- 1 1 m t fûtes
loppée fur la cinquième planche, relativement à la groffeur du qui Jètcrmi-
corps de pompe où l'on voudra l'employer il fjut eue prévenu *i/ lit pér-
égales, & la premiere encore fubdivilée,
s • ft fcrvi &
qu on en a
à-ûire que les parties du
I Architecture civile.
ulc de même pour celle des piftons, c'elt-
diametre du corps de pompe doivent Corpt dt put*-
être confidérées comme arbitraires, ainfi
que les modules dans'F'*
Il
tîti dt lafâtt-
eu on a pris le diamètre du corps de pompe divifé en huit parties raptb.itfïf-
pour l'cchellcdont onfont priftt jur
Par exemple, l'on veut (avoir quel doit être le diametre inté-
rieur du palier de la foupape, il faut le prendre le compas
dans la neuvièmefigure. le porter fur l'échelle, avec
huit parties & demie, c'eft-i-dirc on le trouvera de
que fi le dian-tre du corps de
pompe etl de 8 pouces, celui du palier de la foupap fera de 8
pouces 6 lignes.
De même, fon demande quel doit
de la boite du pifion refoulant; je prendsêtre le diamètre intérieur
dans la dUieme figure
diametre, je
ce
huit pâmes & demie, qui trouve qu'il contient
de 8 pouces celui de montre que fi ce diametre cfi encore
cette boite fera de 8 pouces 6 lignes ainfi
moins grande que celle de la foupïpc, cela n'empêche
celle dtnifto6 ne puiffc appartenir la
même
pas que
celle des pillons plus petite. qu'afin de F»"«pc n'ayant tait
(kveloppcmensfur la même planche. pouvoir raflembler leurs
fuDé^itur11 nous d0nnCT la maniere de tracer I «vafement Minière dt
fupérieur des corps d'.PomPe&'=> 6gure de leurs chapiteaux. tr+cer les
<orpà dt powt-
1 V.
A l'égard du diamètre EF de l'extrémité fupérieure qui riponcl
à la fortie de l'eau il doit être de t o pouces afin. dv former
un
évafement A E F B fur une hauteur C D de 3 pouces.
Pour tracer cet évafement, on décrira du centre D & de rimer-
valle D A les portions du cercle A E & B F.
Le diametre extérieur HG de la même extrémité doit are de
13 pouces 8 lignes, afin d'avoir une couronne d'un pouce to
Ggnes de largeur pour la jonction du corps de
pompe & de foa
chapiteau.
VIII.
Les chapiteaux feront figures intérieurement
comme le repré- Cluputéux*
Pl.ANC.
8.
V
fente leur profil. Leur grand diametre IK fera de
pris intérieurement, & le diametre extérieur de t; t
pouces,
ouces lignes,
8
ainf la faillie du cordon fera de 6 lignes & lépaiffeur de ce
chapiteau de 10.
I X.
Pour tracer le chapiteau on prendra fur le diametre M K les
parties 1 Ni & MK chacune d'un pc.ucc 6 lignes, on tic vera aux
points M N des perpendiculaires indéfinies on élèvera auffi les
perpendiculaires 1Z., KN de 2 pouces, on mènera la parallele
ZL à la ligne IK, on la divifera en crois parties égales aux points
Q, Il, & de ces points comme centre avec les rayons RZ & QL,
on décrira les arcs ZT, LX, qui venant rencontrer les perpendi-
culaires élevées aux points M N déterminerontla concavité du
chapiteau dont on aura le collet en donnantaux lignes TV Z Y
2 pouces 6 lignes.
Ces corps de pompes doivent être placés dans le fond des bâches
à 4 pouces 10 lignes de diftance fun de l'autre, de manière que
leur axe & celui des pompes fupérieures foient dans une même
verticale, afin que les uns & les autres G: répondent parfaitement,
obfervant qu'il y ait 21 ou 11 pouces de diftance entre les pompes
fupérieures & inférieures, afin que le jeu de leur pifion puiffe fe
faire librement ainfi l'on voit que la pofition des pompes Cupé-
rieures doit fe faire relativement aux intérieures.
XXI.
L'on ne parle point dans ce Devis de la maniere dont les fou-
papes & pilons doivent être conditionnés, parce qu'on en remettra
desmodèles au Fondeur, auxquels il faudra qu'il fe conforme en
tout point, n'étant pas poflîble d'exprimer par écrit la figure & la
difpofition d'un grand nombre de petites parties, dont on ne peut
@voir l'intelligence fans le fecours des reliefs.
XXII.
Le Fondeur fe conformera exa&ement à tous les articles du
nrefent Devis; il prendra garde fur toute chofe que la fonte (bit de
bonne matière qu'il ne s'y rencontre aucune foufflure ou gerçure,
devant s'attendre que fon ouvrage fera vifité fcrupuleufement
avant la réception; que fi l'on trouve quelque défaut, il fera tenu
de recommencer à les frais les pièces qui ne feront pas trouvées
fuffifamment bien conditionnées, fans qu'il puiffe prétendre aucun
dédommagement puifquo ce r.'eft qu'à ces conditions que les
ouvrages çi-deffus tnenuonnés lui ont été accorder.
Ce
Ce devis a été exécuté la lettre de la part de ceux qui font
j'ajouterai feulement que
les foupa à bafcules, d'un diamecreextraordinaire,
eu .0 ces, ne
comme de 9
pas auffi bien que quand ce diametre
n que.
des
4, 5 ou 6 pouces, nous n'avons point héfité d'y fubui-
clapets
tuer femblables à celui cil exprimé dans
la cinquieme figure de la quatrième planche qui du troiGeme Livre.
L'expérience nous a montré, dans le ccurs de ce travail, que
de bois le même effet
qu'on de juftes mefures pour queles ceux de cuivre; lorf-
que
outrent point rayés par la tête des clous qui corps de pompes ne
attachent
pour que le l'eau le pill:on le plus aiCé qu'il
cfl D'ailleurs, quand les ouvriers font dans
certaines pratiques un ne peut
tent d'autres, quoique meilleures, guere Ce promettre qu'ils en adop-
fur-tout
l'entretien d'une machine c'ell pourquoi lequand elles intéreffent
parti le plue
toujours de concilier l'avantage de l'objet
moins de fujécion de la avec qui demande le
part des ouvriers, pour modérer, autant
la répugnancequ'ils
ont à changer de méthode. Au
peu importe de quelle manien on les pilons
foupapes, pourvu qu'ils bien leurs objets,
qui refoule les point
abforbenc une partie de la rencontre
puiffance motrice.
qui
Ayant eu égard à ces
nous avons eu la
moyennant une modique dépenfe que l'équipage
répondant 3 la roue qui regarde le Qua; Pellecier,
produic cent pouces que nous avons
continue de les donner
que nous l'avions promis au Bureau de la Ville, lieu de so
au
des récipiens qui les
couronnent, & des tuyaux montans tes
ont paru qui en ont bien entendu la
LIVRE QUATRIEME,
Qui comprend U Jefiription de plujûurs nouvelles machines pour
élever [Eau la manière de la conduire & Je la diflribuer
au»
fontaines publiques de la faire jaillir dans Us Jardins de plai-
CHAPITRE PREMIER.
Où ton donne jplufîeurs moyens pour éleveraufp.haut
[Eau d'une chute au-deffia défia niveau» fut Con voudra
ii49'JL/epuis
qu'on a eu recoins aux eaux de la rivière de
Seine pour augmenter dans paris le nombre des fontaines oubli-
5"«j Meffieurs les Prévôt des Marchands & Echevins ont toujoursMU de joue
«fini d en faire monter fur la place de l'Eftrapade oùil n'y du pnjtt U-
en a rtUffé dam
pas, non plus que dans les environs. Mais comme ce quartier di le k dumm
plus élevé de Paris (on rez-de-chauflet fe trouvant fupérieur lit fHUdat.
au
de la rivière d'environ pieds, & en étant éloigné de 680 toifes;
ce projet n'a pas encore
été entamé à caufe des difficultés que
préfentoit l'exécution, &de la dépenfe extraordinaire qu'on efti-
moit qu'il talloit pour le remplir.
Prévenu que les cuvettesde lamachine appliquéesau pont Notre-
Dame font élevées de pieds au-deffus du lit de la rivière,
l"Eftrapade eft d'environ 14 pieds
en (aura que le rez-de-chaufféede
plus élevé que le fond des mêmes cuvettes par conféquent qu'il
fe trouve fupérieur de pieds au lit de la rivière. Mais comme il
Il
que moyennant dix (cpt ou dix- Chir.t imjfir.ci
Dame capable de fournir too pouces d'eaumachine du pont Notre- par lAuitur
de plus qu'aie n'en pro- lA miri,; d,
modique, de faire paffer une partie de cettepas, avec une dépenfe féirt
eau à l'Eftrapade
merter
CtM i tE(-
ce qui aura peut-tee fon exécution quelque jour mais il faudroit
d'abord renouvellerles tuyaux de conduite qui
partent de la pompe,
pour Ce rendre aux premières fontaines de chaque quartier afin
de leur en fubftituer d'autres d'un diamètre plus fort
ceux qui font en place ne peuvent actuellement recevoir parce que
l'eau que les pompes élevent. Or toute
comme le projet dont je parle
demanderoit encore la reaification des
pompes de la féconde
roue avec des modifications relatives à mes vues, il me fuflir préfen-
tement d'en faire mention & je m'expliquerai à ne laiffer aucun
doure, lorfque le zele de Meffieurs de Ville,
répondra au mien. Ayant travaillé férieufement pour le bien public,
à y parvenir, j'ai
trouve difil-rens moyens, parmi lefquelsil
y en a un des plus fimplcs;
cependant mes réflexionsfuc ce fujet m'ayant fait naitrc l'idée d'une
machine pour élever auffi haut que l'on voudra, l'eau d'une chute
au-deffus de fon niveau, j'ai
cru ne devoir point héfiter d'en faire
part au public cette invention pouvant devenir fort utile dans
grand nombre d'occafions. un
Cette machine peut paffer pour une des plus nouvelles & des plus
linguliéres; ce n eft
pas qu'on n'ait penfé avant moi à fe fervir d'une
coûte pour faire qu'une partie de l'eau éleve l'autre au-deffus de
fon niveau comme
M. Francini dans le jardinnous ferons voir que font exécuté Paris
de l'ancienne Bibliothèque du Roi
le moyen d'un certain chapelet; M. Bucker, par
en Angleterre,
deux fceaux, qui en montant & dépendant, deviennent avec
tivement plus peCans fun en alterna-
que l'autre & en dernier lieu, Mefficurs
delà DtuilU & Dtmfard" d'une maniere fort inoénicufe, qui leur
a fait beaucoupd'honneurparmi les habiles Gens, mais qui n'a rien Ijrd
de commun avec celle que je vais dévdopper, laquelle méritera le Ecdfuf. ,/?/
peut-être l'attention d« curieux, à caufe de fa fimplicité & de la tifiitqutitcut
Sfiniï1 ne dans toutes fe\ parties dont les dimenfions font ColTct Joli..
déterminéesfe on les regles les plus exades. i sitie/ti
Ut
<
Il 1 jo. Je crois qu'il convient de faire
qu'une chûte d'eau occafionnée par des remarquer en paflànt Ktturfm
éclufes, digues, batar- (n IûIIhh
foit com-.au
daux tuvaux defcendans &c. renferme rien qui Mu
1 ne ne de«
mun à a&on de tous les courans puifqu'un ,ppli-
courant naturel peut fiitiiuumj.
ctiiu.
lui-même être fuppofé pi jvenir d'une chiite dont
on détermine
la hauteur en connoifiant fa vitefle propre
infinué dans l'article ôo i En effet pourvu
comme nous l'avons
que l'eau qui doit faire
agir une machine ait une certaine vitefle pour être capable d'en
imprimer par fon impulfion,il eft fort indifférentdequelle part elle
l'a acqujfs. Ainfi il eft effentiel de faire attention
que lorfqu'on fe
fert d'un tuyau defcendant ce n'eft point par la hauteur de la chute
ou il forme qu'on doit juger de celle où l'eau peut être élevée à
l'aide d'une machine, trait bien
par la viteffe refpec7ive de l'eau de
la chute, comme nous l'avoos infinué dans les articles 899
& comme on en jugera encore par l'exemple rapportédans l'article goo
i t69. D'habiles gens, faute d'avoir fait cette obfervation, fc font
mépris en voulantcalculer les machines dans le goût de celles qui
vont faire l'objet de ce Chapitre ayant compté fur la poufiee
abfolue de 1 eau de la chute, au lieu qu'ils n'auroientdû
qu unepo uffée relative. avoir égard
Qtfjtti on 4t Il Pour expofer les deux principaux où l'on peut em-
«or f*a*ce A ployer la machine que je viens d'annoncer cas je fuppofc, comme
wi'CMt OU cela fe rencontre alfez fréquemment, l'on
Vtri II
£uit
que a une maifon de
campagne Gtuée fur une éminence, a portée de laquelle eft une
;nr on peut fource beaucoup plus baffe, mais cependant fupérieure
de dix ou
douze pieds au niveau du terrein
ontr.ucklnem
lequel elle fe décharge; alors
/•t':re monter on pourra par
avec notrc machine, fans le fecours d'aucun moteur
étranger, faire monter continuellement partie des eaux de cette
dthfourct. fource pour les belbins de la maifon &une fi elle eu affez abondante,
employer le fuperflu à la décorationdu jardin.
Li mine mm-
ikintptut avp-
Je
t V™ fuPPofe en fecond lieu que l'on a conduit dans
$ fervir une Ville les eaux d'une ou plufieurs fources des environs qui
vu l'il* vienncnc Ce raffembler dam un château d'eau
ou que provenant
Jiin manier d'une rivière une machine les a forcées à Ce rendre dans le même
fox mkx endroit,
MUattitridjnt d'où elles ne peuvent être ditlribuées qu'à un certain
« ttt- it nombre de fontaines placées dans différens quartiers & qu'il s'en
rencontre un beaucoup plusé!evé que la fource principale, où l'on
fUi ilrvé
Ú fwee f£i voudrait auûl en faire monter.Alors, fi l'eau de la première
funit aux fc trouve élevéede onze ou douze pieds de plus qu'il cuvette
ne faut pour
pu* être conduite naturellement dans celles des fontaines
iUfueu que cette
premiere doit entretenir on pourra, avec le fecours de la même
machine, faire que l'eau deftinée à ces fontaines n'aille s'y rendre
qu'après en avoir fait monter au quartier le plus élevé. Par
ce
moyen toute l'eau fera employée utilement fans qu'il y en où
de perdue.
1113. Si le quartier le plus éminent le trouvoit fort
du
la ftmirjtjtjux
funt fouine
on pourra encore, pour éviter de mulciplier les
tuyaux conduire pour tn fj,rC
itionttr dat-Â
un quurtttrfu-
manque, après avoir fait jouer la machine, firiturà ctuc
fonte uit.
entretenir cette fontaine, & même plufieurs
autres placées dans
d'infinuer
deviendra
plus
Mit grr.i.
'*• dt crtre
mjchint^fpU.
1*é* au cas
priciJtnr.
PLANCH. 1.
FiG. j.
,elle
Defcripùon analyjc d'une nouvelle machine pour dlever
&
feau d'une chute au-dejfus defafource.
t Un peu d'intelligence du cL-flïn fera juger aifément de la
machine que je vais décrire, par fes déveioppemens, dont la rela-
le* pjrtitt de
cette mttkint. tion eft marquée avec des lettres fenablable*. On y verra que les
Planch. 1. tuyaux ABCD, EFGH repréfement le petit & le gros corps de
• £*••' pompe, dont j'ai parlé dans l'article & qu'ils font liés en-
femblepar une créche ou tuyau* de jonâion 1KEG échancré fur
l'étendue LMNO, pour faciliter le mouvementd'un tfuu PQ qui
enfile les tiges des pillons R & S, dont le jeu horizontal eft limité
par les urmes ML, NO, contre lefquels vient s'appuyer l'effieu.
T
La lettre accompagne le tuyau de chute déligné par CD dans
la troifjeme figure ayant deux rameaux retournés à angle
droit, dont le premierTY répond au tuyau de communicationY V,
qui conduit l'eau dans le petit corps de pompe & le fécond TZ
etl uni à un robinet qui l'introduitdans le gros.
Idit finira- t i sy, Le logement de ce robinet que je nomme tribranche eft
it d'un on- compofé d'un barillet abc (fig. ayant trois branches évadées dfe
9tSU fillntt igk, Ihm. La premiere eft unie
<f»à dipisilt au corps depompe; la féconde, que
jrn de eau je nomme branche- d'impuyz*on,fert introduirel'eau qui doit don-
ner la chajfe au puon; la troifieme fert faciliter la fuite de la
machine.
même eau pour la conduiredans la cuvette de décharge.
Le barillet comprend un robinet percé à retour d'i guerre gof f
(fig. 6), dont le mouvementagit en deux tems féparés dans cha-
cun defquels il fait un quart de révslutioa alternativementà droite &
àgauche, c'eft-à-dire que l'orifice g prend la place de l'orifice f;
alorscedernier venantde répondre a l'orifice h de la branche de fuite
Fie !«.< (fig. 1), l'eau qui étoit entrée dans le gros corps depompe la liberté
d'en forcir, fans pouvoir être remplacée tant que le robinet refte
dans cette Situation rorifice d'impulcion étant fermé par la malle
P du robinet.
DhtUfft- 1 15S. La premiere figure de la planche féconde repréfente le
muni itt par- plan du tribranche détaché des pièces qui doivent y être conte-
tici du méat
rotini:. nues la féconde eft un profil coupé fur la longueur des branches
de fuite & d'impulfion, dont la relation des parties fe trouve mar-
quée par les mêmeslettres, qu'il convient de fuivre avec un peu
d'attention la troifjeme eft un fecond profil coupé fur l'aligne-
ipent de la branche du pifton & la quamemc repréfente l'éléva-
tion du tribranche vue par derrière cette figurede même que
la feconde montrent que pour empêcher que l'eau fe perde
le fond du barnllet, on y a adapte un culot attachéne des vis.par
par
Comme il eùt été très-difficile d'alaifer aifez proprement le bar-
rillet pour y placer le robinet, de maniere qu'il ferme exactement
les orifices de fuite & d'impulfion
nous cru que pour plus
de facilité il convenait de le loger dans avons boiffeau particulier,
un
ayant la forme d'un gobelet pour 1 emboîter dans lc barrilla; c'efl
le plan de ce boiffeau que repr.. fl-nte la cinquieme figure où l'on
voit que fa furface doit être percée aux endroits C, F, B, fuivant
le contour des orifices du barrillet. La figure fepticme
profil coupé fur l'alignement FI de fon plan où l'on en efl le
rcmar-
quera que le fond NP eft un peu convexe, pour que la bafe du
robinet ne le touche point devant tourner tur pivot, dont la
crapaudine eft reprcfentce à l'endroit 0. On un
remarquera encore
que pour empêcher le boiffeau de vaci!ler, fon bord eft accompa-
gné de deux oreilles a, 6, qui doivent être encadrées dans da
du barrilltc; quanth
entailles CD, ( Fig. 3
lj
par la huitième figure.
pratiquées dans le rcbord fupérieur
forme extérieure du boiffeau, on en jugera
A l'égard du robinet fon plan eft repréfenté
par la fixiemc fi-
gure, fon profil par la neuvième figure, & fon éLvation par la
dixieme, où l'on dingue fon pivot S, & fon
dans l'oeil d'un chapiteau VXY axe T qui joue
( Fig.. i j. ) fervant de cou-
vercle au bamllet, diftinftement exprimé aufli-bien
dans la figure onueme, qui repréfente que le fond
une élcvation extérieure du
tribranche vue en face de l'orifice de fuite.
N>>" ayant point de flottement fenfible il n'y a point de pref-
lion, il efl aifé de concevoir que quoique où le robinet toit de même
calibre que fon boiffeau ia lurface cauicra
iiitance puifqu'il doit ne qu'une foib!c ré-
tourncr fur un pivoc & qu'il n'appuie
qu l'endroit de fon axe L contre le bord de l'oeil du chapiteau,
où il foutient la pouffée de l'eau de la chute.
Il Pour expliquer qui appartient petit
l'on fçaura quil eft lié ce au corps de pompe, ExpîUatun
au rameau qr d'un tuyau vertical ? évafé d, ce qui ep.
par Ces extrémités f,
t,
foupapes ci tafcule qui s'y
( Fig. 3. 4. ) pour faciliter le jeu des partitnt tuff
trouvent placées, ( n 3 3 ) que ce tuyau tir eo*pt J,
répond par le haut tuyau
figure par les lettres au montant u, défigné dans la troifiemt
FL & en bas eft accordé
au avec la communication VY. au coude qui l'u-
x,
L'on aura une jufte idée des pillons de
cette machine,
en confidérant que la tige AB du petit, & l'autre CD du gros, font
Dhttoppt±
mett dtt pif.
Panie. Tome 1)1. Hh
tnt Wir Ctlltdeux canons de fonte
entés fun dans l'autre, entretenus par l'tflîeur
machine. 1, ( t
56 de forte qu'en ôtant cet eflieu l'on peut en taifant cou-
Plawck.1.ter les peut canon dans le
Fis. gros, raccourcir l'intervalle AD.foit pour
introduire les piftons dans leur corps de pompe, ou les retirer.
en
A l'extrémité de chacune de ces tiges efi: un petit cylindre E
dont le bout cil fait en vis, pour retenir à t'aide d'un écrou la
pifton auquel ce petit cylindre fert de noyau; obtenant
que
ce noyau que l'on fuppofe creux, doit être tondu avec fa tige
comme on en jugera par le bout de profil F qui en fait voit:
l'intérieur.
Le corps de chaque pifton di compofé d'une virolle. A fondue
avec une espèce de collet D; cetteviroPle dont
née en vis, doit enfiler plufieurs rondelles de cuir foutenues
par
un anneau B, qui les ferre étroitement par le moyen d'un écrou G
& dc la vis qui eft au bout de la virollé ( Les figures t 6,
z3 repréfentent la réunion des pièces des piûons dont chacun-
doit être enfilé par le noyau E & arrêté avec l'écrou de la vis qui-
eft au bout, comme on le voit diftinâement exprimé
par les figu.
res qui marquent le profil de ces pillons & celui d'un bour
de leurs tiges; confichrant auffi la figure S l'on y reconnoitra ca,.
tiges dans toute leur longueur vues en partie dehors & dedans.
ttfrttttmni 1161. Pour empêcher que la pesanteur des pillons ne contribue.
'de ai ptfloiu faire ufer les rondelles de cuir plus promptement vers le bas.
éti 0&.&g"j qu'ailleurs, nous avons cru que pour en foulager le frottement,
J«i en fmeili- il convenoit de Soutenir les tiges par deux roulettes celle qui ré-
untUmouvf pond au gros pifton eft représentée profil & face
wunt. en en par les fiw
Plawck. gurcs qui montrent que la tige eft errrbraflëe d'une écharpe
de fer ABCDE
Fie le quarrée GH, & l'un «c l'autre liés enfemble par une broche-
que cette écharpe eft traverfée par le boulon qui.
fert d'efGeu à la roulette F.
A l'égard de l'autre roulette G, les figures & rt font voir.
qu'il a fallu 1* loger en partie dans le canon ABC, qui fert de tige
au petit pifton; ce .1 pourquoi on l'a échancré en deffous, & dif-
pofé le métal defaçon pouvoir fcrvir de pallier au boulon DE
au refte fon fuppofe r;i;e ces pillons font frottés avec une graiffe.
conipofée de vieux oing & d'huile d'olive pour en adoucir le.
frottement.
ExfttCMdm i L'on entendra- le jeu dé cette machine en confidérant
JajiU de ectu t °.
que l'eau du tuyau de chute CD ayant la liberté de couler dans
la communication HG montera d'elle-même dans le tuyau GL.
jufqu'au point K ow elle fe mettra de. niveau avec celle de la cu-
t
vctte C parce quc les foupapes & /"(fig. 5 ) érant pouce Punch, i.
par le ¿./fous, la force de l'eau les ouvrira pour fe faire un paflbgc. Fie.»*
i«. Qu'elle ne ptur monter fans en.rer auparavant dans le petit
«orp» de pompe & fars pouffer le pifion R vers BD, par cenfi-
quent l'autre S vers le robinet qui cftluppolé dans la fituation que
reprcleme la premiere figure, afin que lorifice d'impulfion (g)
étant ferme, & celui de tùite (h) ouvert, l'eau ou l'air qui feroic
dans le gros corps de pompe puifle s'évacucr. 3°' Que quand Piakc. 1;
le pifl:on S fera parvenu à l'entrée FH de fon
robinet rail'ant (ubitement un quart de révolutioncorps de pompe le
l'orifice d'impu Hlon (g) & fermer celui de fuite (h) l'eaupour ouvrir
de la chûce
pouffera ce pifton en avant; car fi l'on fuppofe fon cercle fcxtuple
de celui du petits, il y aura fix colonnes d'eau égales à KF (fie
i)
(lui agiront enfemble contre cette derniere qui fera chaffée
N par 1-cju que comprend le petit vers
corps de pompe après qu'elle
aura terme la foupape t (fig. 5) & ouvert l'autre Comme
dans le moment que t'en!eu PQfera le
parvenu
le robinet doit faire un quart de révolution contre terme ML,
d'un Cens oppofé au
çacedent pour fermer l'orifice d'impulfion & ouvrir celui de
fuite; 1 eau que renfermera le gros corps de pompe ayant la liberté
de s'écouler, ceffera d'agir contre le pifion S ci: dans
celle qui fera montée n'étant plus pouffée de bas cet inihnt
en haut, fermera
la foupape/: alors l'eau de la communicationYV chance par
celle dc la chu:e pour remonter même nivcau ouvrira,
au
en premier lieu la foupape t pouffera encore le pifton R
comme Fie j4.fi.
tandis que fautre Précipitera la fuite de l'eau vers BD.
kt% 1 qui lui avoit
Juf<|U aU moment où •'effi«i PQ étant arrivé
terme NO, le robinet fera un nouveau quart de révolution au
fermer l'orifice pour
de fuite,8; ouvrirceluid'impuliîon: qui donnera
lieu à la chute de poufferde nouveau le ce
gros pifton, qui refoulera
encore l'eau
du petit corps de pompe
fermant la foupape comme auparavant en
t& ouvrant l'autre/, & contraindra la colonne
que cette dermere foutenoit de monter vers S (fig. 3). Ainfi l'on
voit que le jeu alternatifdu robinet fera
la Cuvette M, pourvu que le produit du monter Veau jufques dans
cercle du petit flflon & Je
**V**PV"y par la hauteur de la chute CD. 11 refle à faire voir
de quelle maniere le robinet agit
pour que Con mouvement foit
veut l'eau la de la
Comtne la quantité d'=au qui fortira de fuite.
joinre qui montera fera égale à la dépenfe totale; il fuitlaKâpftrt d,
<Lirtnft
totilt i, U
hauteur où ellefera élevée, plus celle de la chute réduite, ejl à la hau-
leur de la même chute réduite.
Après avoir établi les règles précédentes, j'ai réfléchi
Jm çr^i f flou mûrement fur la mefure qu'il convenoit de donner au diamètre
ii
produit par 60 pieds, hauttur où Con fuppofe devoir élever tcau
( i6g ) il viendra pouces pour la fuperficie du quarré du
diamètre du petit piftoiî dont la racine eft de 3 pouces 1 1 lignes
pour la valeur de ce diametre.
Pour que l'eau que ce pillon doit refouler ne fort point con-
trainte en montant, il faudra donner au moins 4 pouces 6 lignes
aux diamctres des tuyaux mjntans, des foupapcs, & i celui du
tuyau de communication.
L* mjtiîfU On connoîrra le produit de cette machine, en difànt fé-
ètjnt ixitutie lon l'article
JtUn et f:ri comme la hauteur où on veut élever l'eau plus
c/f» la
chute réduite, c'eft-à-dire, comme Vr eft à la chute réduite,
qui eft -i-P ou comme 83 eft à Il ainfi la dépenfe totale qui e&
txuïit itXi de pouea d'eau eft i la dépenfe que l'on cherche l'on trou-
ftr Jsturi. vera environ pouces pour le produit de la machine, qui fournira
par conféquent s muids d'eau par heure. L'on remarquera en
psiïant qu'il en montera d'auunt plus, qu'elle fera élevée une
moindre hauteur, & au contraire.
'1 fem f» Ayant dit que le jeu des pillons étoit de ;o pouces, &
leur vjtcflo d'un pied par feconde ils emploieront deux
çij.-furltitw fécondes & demie à aller, & fuppoiant qu'ils reviennent avec la
gh'U même vîteffe il leur faudra cinq fécondes pour chaque impuHioa,
s* jn>« arft ainfi ils en donneront i 1 pair minute mais il eft eflemiel de remar-
jtpomptfwir
{t rpjitr. querqu faut pour que cela arrive, que le gros corps de pompe
puiffe fe yuider en deux fecondes & demie, autrement s'il lui falloit
plus de tems que nous n'en avons fuppefç pour le retour des pifions,
il arriveroit indubitablement que leau de la fource étant plus
abondar.te qu'il ne faut pour le jeu de la machine, relativementà
Ja grolFcur des corps de pompes il s'en répandroit une partie
au-defius des bords de la cuvette qui reçoit la fource alors il
n'en monteroit pas la quantité que nous venons de trouver car
cpmme je l'ai dit tant de fois, il faut que les tuyaux ou permis par
où doit pafferteau,ne retardent jamais la v'utfle qui doit lui convenir.
Prtur*
Le gros pifton ayant t o pouces de diamètre ( fa
fuperficle
que
jeu du
de,8; pouces quarres, ou le)
multiplie cette
il
Pour *la quantité qui
par 1pieds, ou par
ou
de lui
entrer¡ dans le gros corps de pompe
Pour l'avoir le tems que cette eau employera à Sortir CI, du
par la feule il faut prévenu
pratiqué dans le robinet a mo pouces de hauteur fur
profil de ce pouces
trouve avoir pouces
écanc
Voulant fçavoir la quantité d'eau qui
faut, felon l'article en fortira par il
chercher qui répond à
ces de pertuis
.7 pieds, on en prendra les deux tiers, trouvera
qui donnent 4 pieds pou-
Ces ou ¥ de pieds,qu'il faut multiplier
par il viendra
cubes pour la quantité d eau qui ou
fortira du pertuis par
nous venons de voir quc le corps de pompe
on jugera du tems qu'il lui faudra pour
pieds cubes d'eau s'écoulent
en une
rems s'écoulera =' il viendra pour
le corps de pompe ou fondes.
ou t qui fait voir que
tout au plus une demie
l'article commo nous avons dans
que le corps de pompe 'fondes à
x
voit qu'il une feconde
demenc l'eau peut recevoirpour de la part
au
Ie piRon fera au moins douze
1 177. D'au= part, par minute.
comme les pifions, feront
par le poids d'une colonne d'eau, qui en Vatf'ion ié
aura pour baie le cercle du
chûee ( *>« r-i t'iv*-
birn plus que par une eu^tien du
pour relever le <v/^j d*
vaincre le frottement des pifions; qui
force fera employé à précipiter l'évacuationce
du corps
encore plus promptement que nous ne
hauteur où on veut élever l'eau avoit
10 pieds Preuverour
S MN, en fai-
tuyau montantFL, par confisquent du defcendamdoit
de
en
J* «• fUt refouler l'eau tout de fuite i
rendrait où elle
comme h féconde figure le repréfeme par ce moyen on fera
Z difpeofé de faire un bâtiment auant élevé qu'il le faudrait
le rendre
pour
ttlmtm.
pcnlec. a
placer la cuvette M mais j'ai au devoir d'abordexpofer le» cho-
fes fous l'idée que j'en ai donnée dans l'article 1 1 54 afin demieu*
jnfinuer ma
Pour arrêter la machine quand on veut, il doit y avoir
fond de la cuvette, qui répond au fbmraet de la chute une
au
a fi» m foupape ou cnpaudine ferranta interrompre la defcente de reau.
dans la cuvette rc il faut auffi un autre tuyau kr, conduiretn&ûrt ra*
daru la même cuvette l'eau qui pourra filtrer des pour d, U fim,
corps de pompes imiUantt.
dans la crèche IKEG (planch. 4).
Je ne dis rien des dimenfionsde toutes les parties de M bifiriam
machine, pour ne point entrer dans undétailennuyeux, cette
les trouvera avec le fecoursdes échelles qui parce qu'on mrrittr
tkint.
U ms-
en faire deux l'une i côcé de l'autre qui feront monter l'eau fans ft
interruption par le moyen d'une fourche qui ira aboutir tnMnnmt
au tuyau
de conduite qui recevra l'eau des deux machines, qu'on pourrait iukktlUu ntcltfitnrt
4ilpofer de façon qu'elles n'euffentqu'un régulateur
commun, qui Vnmmmimt pat
ouvriroit en même tems l'orifice de chafle de l'une, & celui de fuite djMstjtdnit fùtt
de 1 autre. JKttrpImfiemrM
Je ne doute point que cette machine MdcAimti.uU
u
cenfeurs, qui conviendront peut-être--qu'elle ne rencontre des lu f m aUum
eft affez heureufe- d,fomriUM
ment imaginée mais qui objeaeront que tout ce qui porte fur le nftmUi «m
papier un caraaere d'évidence ne réunit pat toujours dans l'exé-
çution. II eft vrai que cela n'eft que trop ordinaire cependantje tu*.
les prie de confid.-rer
que la plupart des projet font démentis Kifiximfir
par l'événement, malgré les bonne» raifons dont ils étoient appuyés,h ftwitum
il ne faut pas croire qu'une fatalité aveugle s'en foit
mêlée. Celaj«'«/i
ntir
pmvTé
M
vient de ce que leurs Auteurs n'ont point allez raifonné fur chaque CHU
J«* il
m/.V un baffin compofé de deux plateaux de bois MN, pofé, l'un
« 1 autre & çreufes
fur
en rond pour former le baffin qui efl revêtu
teutM Cent » de cuir
par haut & par bas. Dans baffin eft un pifton (960)
Pi auch. S. qui a ¡-peu-près le même diamètrece l'intérieur du baffin où il
que
pr:"iI?xTé de lui affu'CIti
Par peut monter dï(w'« ioint* datLs
• le baflin q.de trois quatre pouces; quatre tuyaux font aîapt.j
• à ce baffin deux en défions & un en deflus. Le premier tuy
» Q cfi celui de la foirce le fecond tuyau S eft le tuyau m' n-
» tant; le troifierce R eft tetuyaudefortie, & L- ouatri-ma T ert
• le tuyau défendant; les traverfes OP, de mi-mi que l»a::rrej
IlHG font pour affermir les pièces MN. Les deux leviers EF,
» qui ent leur centre de mouvement au point E portent fur une
» traverfe G, fixée à la tige du pirton ces leviers font c!i3ri;« d'un
» poids équivalent au poids de la colonne d'eau de la lource. La
parue G fur laquclle font les leviers, porte
encore une longue
» vis V garnie de deux terous qui font haufler & baiffer aller-
» nativement le balancier ILH compofé de deux badins qui
ont
» communication entr'eux par deux tuyaux qui tes aiïcmbknt,
forte que leau contenue dans un des baffins peut pafL-r dans en
l'autre, fuivanc les déterminations que les;crous l:ur donnenr
un
» troiGeme tuyau Z fort au paffage de l'air d'un des baflin". dans
» 1 autre. Aux extrémités de ce balancier font engages des ti 'es
«qui ouvrent & ferment des foupapes adaptées
aux tuyaux
» (ortie & defeendant ces fourapes (ont conduitesde la manière
» fuivantc.
» 1188, La foupape c(l enfermée dans petit coffre eb dans
coffre eft un cône tronqué i couvert un& auquel eft adapté ce
le dit \1nr4ptt
tu£au\Lt' couvercle ce ce cône tient à l'axe
• dln- ccre-
à ce méme axc ticnt la tige et qui ccft par une patte d
Il
dans le balancier. La partie de la foupape
celle lJui ,'engage: djns cent mu-
érant bouchée par le Fie. if'i,
» cône plein, (lui tient la patte d'écreviffe; toute la foupape étant
• nojte, la colonne deuu ne coûtera à élever qu'en raifon des
diamètres de. bâtes Il arrivcra
que fi l'on vient à fjire ddVendie
» la tige f; le cône plan qui a un mouvement contraire débou
chera le cône creux Se
que l'eau n'aura difficulté pafler
• dans Ies iuy.i» dr; fi au contraire l'eau aucune
éleve la mcme tige c, la
foupapc lé refermera & le
tuyau fera bouché.
» par
•
le ru)'au ITV ¿.flous le grand I)iftûn A< c
La fourec L étant fuppofée de pieds, l'eau
s'ir-rod-ir A quai fi
pouffé rtJui: U /Vu
r cette eau s'éleve raturellement & porte le poids des le* irts U même
proportionné à (a force; ce piflon ^vantPfai,
don dont il en forcir J'cau
par le tuyau F de 5.
Planch.
es
ment alternatif; l'on voit que la machine
ment de l'eau, tantôt d'un
qui fervent
tantôt de Quant aux
fermer les foupapa, elles font les
dont-on. a parlé dans les mzchines
précèdent
que les appliquer tige: de l'étrier OR. placé au on ne
des qui tient, comme centre
des mêmes pidons enferma dans
que les en
l'étrier font déterminés
i
1 uniformité du mouvement
Comme il peut arriver que la chùte CD Ce
pour entretenir
que cette
diminuant
d'une
poids rencontre
soie
fure que la chaine T fe déroule de deffus la roue Q, fon poids
augmentant, tandis flue celui de l'autre chaine S diminue en Ce
roulant fur la roue P il arrive que le levier YX approchant de
ilus en plus de la fituation horizoncale,le poids Z agit de nouveau
iir la roue R, pour en retarder la vîtefle, & entretenir l'équi-
.ibre néceuaire pour que le petit fceau ne descende point avec
trop de précipitation.
A l'égard du balancier 6 il eonmhue beaucoup à régler le mou-
vement de la machine pour lVniretenir uniforme & comme il
continue tourner après que les fceauxfont parvenus à leurs cermes,
foic qu'ils montent ou qu'ils defcendent, ils fe trouvent par-là en-
tretenus fermes & immobiles tandis qu'ils Ce vuident &rebondirfe rem-
pli ûent fans qu'ils puiflcni recevoir de contre-coup ni
après leur chute.
Quand cène machine va le plus lentement, elle n'élevé qu un
{ccau ou environ 8 pintes d'eau en cinq minutes mais cette quan-
tité augmente à médire que la fource eft plus abondante. Au refte
l'on pourroit faire une machine femblablei celle-ci, qui élèvera un
muid d'eau par minute, & même davantage 6 la fource en étoit
le Comté
J.1OZ. Cette machine qui eft conftruiteà Chidcy dans
de Buckingham,fournitaux befoins de la raaifon & jardins du Che-
valier Jean Chefter Baronet. Tous les Aniftes qui l'ont vue avouent
le, et fai rt- qu'elle <ft parfaite dans fon genre; elle a-été approuvée avec éloge
perit aap
par M. Nswton & par M. Fleuri Beigthon qui en a faic la dif-
defuiu,&joindreàlafommeUdoubledeUnwyenneproportionnelU,
prife entre les deux grandeurs ajoutées.
Commeon ne peut augmenter la vîteffe de l'eau qui doit Lit ÂMMlMft
fortir par l'orifice R fans diminuer la hauteur GQ du tuyau de il CÂf/i b
fuit, ni augmenter la hauteur de ce tuyau, fans diminuer la vîtefle de faite dot*
de l'eau qui doit en fortir, lorfque la chute VDE demeure conf vttit sveir
our'tUtt un
tante on conçoit naturellementque la branche de fuite doit avoir CfHJM rafm
dittmi,
une certaine hauteur, par rapport à la branche de chiffe pour que Pore
ni% pour fM
l'eau monte le plus haut quilrft poffible, & qu'elle vienne Ce le tmymm dt
rmdre en même tems avec le plus de vitefe qu'il eft pénible dans cvtdMUtètm
la cuvette LM, afin que le plus grand produit réponde à la plus
grande élévation.
i il a. Pour déterminer le maximum, nous nommerons encore
FIG. a la hauteur VDE du tuyau de chafe, & x la hauteur GQVa-, du
à
la foupape qui répond au fondde la même cuvette, donnera un pro-
duit {lusgrand que celui dela vùeffe de l'eau fortie de la branche
de fuire, par le quarré du diamètre defon orifice car il faut
que la
branche de chafle foit toujours parfaitement pleine com.ae fi
l'eau y était dormante, afin qu'elle foit capable de l'impulfion
de la chute fur laquelle on aura fait le calcul
U19. Il faut auŒ que la cuvette foit aflez grande pour conte-
nir une quantité d'eau capable de fournir fans interruption à la dé-
peefe de la conduite, & prendre bien garde qu'il ne Ce forme dans
l'eau un entonnoir au tk-ffus de l'orifice de chaffe ( parce
qu'il pourroit arriver que l'eau fe foutiendroittoujours au même
niveau contre les parois de la cuvette, fans que pour cela la bran-
che de chafle fût parfaitement pleine, l'eau pouvant s'engorger
l'entrée du tuyau de chaffe ce qui feroit croire que ce tuyau eft
plein, quoiqu'il y ait un vuide vers le fommet, qui diminuerala hau-
teur de la colonne de chatte, Il faudrait donc, pour éviter incon-
vénient, évafer le tuyau de cette colonne vers le commet,cet & même
le Fine d'un diamètre au-deffus de ce qu'il devroit être, afin
que
la vîtefi'e de l'eau en dcfcendant foit la moindre qu'il eft poffible
pour qu'au pied de la chute, fa force abfolue ne (oit point altérée.
Au relie il n'eft guère pofîiblc malgré ces attentions que l'eau
puiffe jamais avoir à la fbrtie d'un tuyau de chadê, la même force
que fi elle fortoit par le fond d'un réfervoir fort fpacieux de même
hauteur que la chute & où l'eau n'aurait en descendant qu'une
TÎtefle infenfible. Car l'eau que dépenfe un tuyau vertical
ne pou.
vant être remplacée par les côtés, puifque la Source eft au fommet,
il faut néceflairement qu'elle ait en descendant
une viteffe égale à
celle de l'eau qui coule dans la conduite, ou fi l'on
fort de l'orifice de fuite; ce qui eft caufe que l'eau
veut, qui
vers le pied de
la chute fedérobe, pour ainfi dire, à l'irapreflion de celle qui la
ehafle dontelle ne peut recevoir qu'une pouffée relative,
«u'il neregne point dans tome la hauteur du tuyau cette contiguité parce
de parties d'eau qui fe rencontre dans l'eau dormante, & qui fait
le progrès de la pouffée, de laquelle réfulte la force abfoîue.
Il Cuit deceraifonuement,que plus l'eau qui coule dans
duite, a de viteffe, plus la force abfolue de la colonne de une con.
chafle
cQ altérée or comme la caufe peut être modifiée
ne que fes effets
ne le foient auffi, on peut conclure que les dcpenles que l'on
trouvera par le calcul, furpaflèrom toujours celles donnera
'expérience, indépendamment du déchet caufé par lequefrottement
de 1 eau contre les paroisdu
tuyau de conduite, qui doivent nécef.
ttirement en diminuer la viteffe, par conféquent la dépenfe.
s "O- Pour faire concevoir l'idée que 1 on doit avoir de la na-
ture du frottement dont nous parlons, il faut conGdérer que les
tuyaux n'étant point alaifés leurs parois comprennent une infinité
la la
de parcies faillantes, dont les furfâces oppofées /et
dire&ion de
l'eau font rejaillir celle qui vient les
rencontrer, qui, fe trouvant
renvoyée fur fes pas, s'o ppofe au courant de celle qui fuit, & en
viieflè. Ceci n'arrive fenûblement qu'aux parties de
l'eau qui approchent le plus de la furface du tuyau; mais comme
cette diminution de vîtsfle fe communique, felon une certaine gra-
dation, aux autres parties de l'eau qui repondent à l'axe du tuyau,
ce n'ijl donc que par une vitefje moyenne entre la plus petite 6
la plus granit, c'cjl-à-dire,cntrccelles des parties de Veau qui appro-
chent le plus du parois du tuyau & celles des parties gui répondent
à taxe, qu'on doit exprimer la vîtejfe uniforme de [eau modifiéepar
rapport â fa vîtejfe naturelle.
Comme un petit tuyau de même longueur qu'un autre plus gros,
a plus de furface à proportion du volume d'eau qu'il contient
volume d'eiu
que le grv^s tuyau n'a de furface par rapport auffi au
qu'il contient, réciproquementcomme le diamètre du fecond tuyau
eft au diamètre du premier (491) ilfuit que Je rapport du déchetde
l'eau du petit tuyau, à fa dèpenje naturelle, doit être au rapport du
déchetdu gros tuyau à fa dépenfe naturelle, réciproquement,comme
le diamètre dufecondeft.audiamètre du premier toutes chofes
d'ailleurs égales. Par conféquent tout ce que nous avons dit de gé-
nénl fur le frottementde l'eau dans la huitième feâion du troi-
fieme chapitre du premier livre peut s'appliquer au calcul du dé-
chet de l'eau qui coule dans des tuyaux de même longueur.
lu frtttt- La caufe qui produit les frottemens dans un même tuyau
HMU da CtMU Ce trouvant continuellementrépétée le long du chemin que
feau
dm la doit parcourir, on voit que fa vîtejfe doit aller en decroiffant, félon
ttyêtx,
ntsrdtudeIm l'ordre des termes d'une progrejjionarithmétique, dont le premier ferait
par la vîteffe naturelle de l'eau, à [on entrée Jans le tuyau
•ntttji /Um exprimé
ttrittd*ittr-
matiufn-
1a v'uejfe effeSive a la/ortie du mêmt tuyau. Or fi l'onfuppofela lon-
gueurdu tuyaudiviféeen un grandnombre de parties égales,la viteue
Fuxc u de l'eau devant diminuer à mefure que ces parties fe préfentent, cette
J'ICI. s.
diminutionfe fera dans fordre renverséde l'augmentationdu tuyau.
Selon ce raifonnement prenant la hauteur CD du trapefe
ABCD pour la longueur du tuyau, la bafe AD pour la vîteffe
naturelle de l'eau au pied de la chute & le côte BC pour fa vi-
tefle effective à la forcie de l'orificede fuite tous les élemens de ce
trapefe exprimeront les viteffes différentes qu'aura eue l'eau avant
que d'arriver au point C où étant parvenue, elle refiera uniforme
lirattfmr
à la forcie du tuyau ainfi que dans toute fa longueur.
mz. En fuivant cette idée, il s'agit de favoir quelle feroit la
amtr ùid- vîteffe
uji nuriit uniforme de l'eau la fortie G d'un autre tuyau dont la
DG feroit moindre que DC; en fuppofant que les bran-
luuywit longueur
ches de chaffe & de fuite, font les même, que dans le premier cas.
(Mttttt.
Pour
Pour cela nous nommerons L la longueur DC du premier tuyau
l, celle d'un autre plus court, mais de même diamètre V la vîteffe
naturelle AD de l'eau au pied de la chute u la viteffe effe&iveBC
trouvée par une expérience.
Menant la parallèle FG à la bafe AD, & la perpendiculaire BE,
on aura CG ou BH = L & AE •= V « ainfi l'on pourra
tirer des triangles femblables, BEA,BHF, la proportion fuivante.
BE(L):EA (V-u)::BH(L–O:HF = ^fï^.qui donne
FH = V u + à quoi ajoutant BC ou HG (u) il vient
FG=V_ u +«+ ^2-,ouFG-V+ï=fiii«qininoir
tre que pour a voirla viteffe qu'aura [eau à lafôrtie G du tuyau DG, Fic. a.
il faut prendre la différence de fa vîtejfe naturelle la viteffeeffeSive,
multiplier cette différence par 'la longueur du tuyau le plus
court, di-
vifer le produit par la longueur de Foutre ùlouftraire le quotientde
la viteffe naturelle le reftant donnera la vtuffi
que Con cherche.
il}. Il eft bon de remarquer que dans lé premier cas le tuyau Dans tint
pourroit être d'une telle longueur, que l'eau cefferoitentièrementConduitt ex-
de couler pendant un tems, après être arrivée à t'ifttmtrtt h».
un certain point, gu< tu frat-
avoir un termequi Ce réduit a jero & qui feenrencontrera point N roitnt y
parce que la progreffion des vîteffes allant diminuant il doit itmcnt pour'
altérer
iV
où vont fe joindre les côtés prolongés AB, DC. Alors laaulongueur14 vitfJFc de
DNdu tuyau (que nous nommerons^) exprimera cette qui rtéujtifyu'ju
la
pond
ré-
plus petite vitcffe; & comme les triangles femblables
rt*Jrc nulle.
s
Cmainr ticle fuivam.
ien, fir U Ceux qui ont écrit fufou'ki fur le mouvement des eaux,
»9mumuu ont prétendu
du M», que loriqu'on avott un typhon dont la branche de
J*-mmpù, CE répondoit a cuvette AB, toujours entretenue pleine
Ofrimau d'eau la vîujfe de celleune qui fortoit par la branche de faite GK, de-
UÏfuf. d.
«û/f.» dfyok être exprimée parlaracinequarrée detexcèsVO, du nhvemu AX,
vit tmin au-dtffus dufommetQK de la branche de fuite; dans b peafée
dtu Ut les dëax colonnes que
TE, QS étant en équilibre, il n'y avoit que la
diiu, fU feule TYVO qu'ils ont nommée charge qui caufbrt la dépenfe
uànfunit
dt U Lmorlaquelle,félon eux, devoit être la même que celle qui fêferoit par
dt U ttur^t.;e fond TO s'il étoit déucbi du fy phoa c*«û-i-dw qu'en
fant abûracrion de tout obftade la vireffe de l'eau 3 la fortie de la
PUHSK.1.
branche de fuite devoà être égak à celle qu'un acquérir FlCI.
corps peut
en toarbant dt la hauteur VOde lackargt, au lieu que aous avons
par la différencede celle dont les chûtes Je c/ufc & Je faite vouvoient
être capables, parce que la colonne de chajfc YE agiflànt
force relative égale au poids dela colonne défaite QS, de mimeavec une
hau-
teur que TE, fa quantité
la vîtejje Je de mouvement ejl ncccffairemcnt égale
produit de teau dans la conduite EN, & du quant de au fa
différenceavec la vtujfe correjpon Jante dela chute YE. Or,
la racine quarréede cette chute eft moindre que la fomme descommeracines
de Ces parues VO & OE, la raifon
par
rectangleeft moindre que la fomme des que l'hypoténuse d'un triangle
deux anttrs côtés on voit
encore un coup que la viteflê de l'eau à la fortie de l'orifice $, ne
peut être exprimée par la racine quarrée de la hauteur de la charge
qui fera toujours beaucoup plus grande
des chutes de chaffe & de fuite. que la différencedes racines
1116, Ces rendons a tir échappé à M. Couplet,
la méthode qui écoiten ufage, c'eft à dire, d'eftimer la il a faivi pluOn m/'hi
vîreffe de fexeufe
le™ F*r Us racines Jcscharges^nonpKhMiKnccâecetic&es
chutes ce qui a jette dans des
urifm'm /I
erreurs confidérablesde calcul
lorfou a voulu eftimer la dépenfe naturelle des tuyaux fur lefquels /ajtit fui jm
il a fait fes expériences, pour la effkive.le- Fil il,
Mais les plus grands Géomètrescomparer avec la dépenfe lorfqu'il p*n pontftt
font fujets à fetrom>er Gryùéndinme
s'agit dcs maneres qui ont rapport à la phyfique,fans qu'on purffc
leur en faire un reproche légume, fur-tout lorfque 1 erreur étéc, 4 Jtji
tranfanfc par un nombre d'Auteurs célèbres. cela a M «M. fJr
A près le itt AultHT»
la ma- lUn,
Mémoire de M. Couplet comprend d'excellentes chofes fur
mère dc mefurer les eaux
avec précifion comme on en va juger
par l'extrait que voici, qui pourra faire naître de nouvelles
ÎC^ra Sonné.' pom à portée de lire
cet que
lumières
Ouvrage cel
i«7. M. Couplet commencepar remarquer que quoique les £xtrj!l
ïfc^ ruT^l?^" eaux aient fait l'objet «rtercl.es de M.mr,
Piuheun habile» Ma.hcmatiaem, le fruit qu'ils des m
du
feulement quelques regles fur la hauteur & laen ont tiré Ce réduit
M Couclcc
dépenfe des jets /•r le tr.r/tr.
qui ne peuvent être d'un grand
avantage dans la pratique parce
courtes. ou fur des conduites terminées par des ajutages dans
Wqudles conduites l'eau n'a
pas, beaucoupprès, les mêmesfroc-
cemew que dans les grandes, & d'où l'eau fort i gut-ule bée, c'eft
à-dire, par un orifice égal au cercle du tuyau. Ainfi ils n'ont pu
obferver les difierencesconsidérables qui fe rencontraient les
quantités d'eau, que l'expérience devoit donner, & celles entrel'on
que
trouvoit par leurs regles. A cette occafion M. Couplet rapporte
qu'une conduite qui fuivant les mêmesrègles, auroit dû fournir 6
pouces d'eau n'en a fourni que 2 polices3 lignes parce qu'elle était
extrêmementlangue 6 yu'elle verfoit Ces eaux gueule bée.
Après cela, M. Couplet donne le détail du nivellement des cinq
profils de conduite fur lefquels il a fait les expériencesavec M. fon
pee & M. Viiliard; mats avant que d'entrer dans le dttail des
mêmes expériences, M. Couplet fait obferver que la jauge des eaux
fe fàifànt toujours extrêmement en petit la moindre dans
l'expérience fondamentaledevient confidérable parceerreur qu'elle fe
trouve répétée dans le calcul total c'eft pourquoi il infinue qu'on
ne fauroit trop s'attacher à concoure la nature & la vaieur des
ermtrs où l'on peut tomber.
Par exemple, comme il eft prefque itnpoffible, en (e lervamd'un
étalon cubique, comme on fait onjinaireroent de pouvoir juger
plus d'une ligne ou d'une demi-ligne près, s'il eu parfaitement
plein, il arrive que l'erreur régnant tur toute l'étendue de la furface
de l'eau, elle fe trouvera d'autant plus multipliée que l'étalon aura
une plus grande baie. C'eft pourquoi M. Couplet, pour éviter cer
inconvénient voudroit qu'on fe Servit d'un étalon pyramidal û
pointu qu'une ligne de plus ou moins de hauteur d'eau fon extré-
mité Supérieure, pût être comptée pour rien par rapport à tout le
volume de l'eau qu'il contient & que l'étalon ni: drvifé par un
nombre de diafragmes pour calmer la rapidité de l'eau & empê-
cher les ondulationsqui peuvent rendre la jauge équivoque.
Enfuite M. Couplet démontre géométriquement que Ics erreurs
dans la jauge d'une même fource, avec différens étalons, lbnt réci-
proques aux capacités des mêmes étalons & que les erreurs qui
réfultentdans la jauge de différentes fources, avec un même étalon,
font entr'ellcs comme les quatrés des dépenfes ou valeurs des
mêmes fources.
A l'égard des erreurs qui naiÇent de la part du tems employé à
remplir l'étalon, M. Couplet fait voir que ce font celles qui urent
k plus à conséquence,parce que le calcul les répétant fur une plus
grande quantité d'eau, elles feront d'autant plus confidérables
que les fources feront plus abondantes. Or comme, par la raifon
contraire moins la fource aura de rapidité, & moins l'erreur qui
peut naître d'une demi-feconde de plus ou de moins fera fenGble,
M. Couplet trouve le moyen de diminuer la rapidité des fources
fans altérer leur dépeafe naturelle, & cela en les partageant
en un
nombre de rameaux qui pourront être regardés comme autant de
fourcesféparées, dont la rapidité de chacune fera d'autant moindre
que fa dépenfe fera une plus petite partie de la dépenfe totale.
Par exemple, fi l'on divife la fource en deux rameaux égaux, cha-
cun emploierafon écoulement un tems double de celui de la fource
totale alors ne fe trouvant que la même erreur fur un tems dou-
ble, elle ne fera que la moitié de ce qu'elle eût écé G le tems de
la jauge n'avoir été que la moitié de celui qu'on
Par la même raifon quand la tource fera divilée en trois aura employé.
1 erreur ne fera que le tiers de ce qu'elle eût été fans rameaux
ami! des autres. cette divifion;
M. Coupler ayant remarqué que M. Mariolle avoit eflimé le
pouce d'eau, tantôt pintes & tantôt 1 3 pintes n'a pas voulu
fuivre les expériences de cet Auteur, & s'en eft
tenu celles qui
ont été faites par Meneurs qui s'ac-
cordent tous donner pintes -J- mefure de Paris, la valeur du
pouce d'eau. J'ajouterai que M. Couplet s'eft fervi pour étalon,
dans
d'eau t
expériences,d'un vaiffeau qui contenoit 895
fes
valant pintes pouces cubes
& que pour plus de commodité,
calcu.é des tables pour la mefure des eaux dont les
il a
tems font par-
tagés de demi-feconde en demi-feconde. Ainfi
tables, en fe fervant de
ces on trouve qu'une fource qui rempliroiten une demi-
féconde l'étalon dont il fe fert dépenferoit 188
pouces d'eau par
minute, & que celle qui le remplira en trois demi-fccondes
depentcraque56 pouces; ainfi des autres. ne
Au refte comme mes remarques ne regardent feulement que les
expériencesrapportéespar M. Couplet, j'ai cru devoir les copier à
la lettre, auffi- bien lesconféquences qu'il en a tirées, s'agiffant
que
d'opérations de pratique, qui ne peuvent être mieux expliquées que
par celui même qui les a faites.
Expériences de M. Couplet fur la mefure des
eaux qui
coulent dans des tuyaux de conduite.
La troideme figure eft le profil d'une conduite de fer,
Dlisll di,
de 4 pouces de diamètre qui menoit autrefois l'eau du réCervoir ninllmni
de te place Dauphine dit le réfervoir des Bonnes-Eaux dans qui tfpti tint-
celui des petites écuries de Verfailles. ntnt du prtm
mitr f refit.
ABC eu le réfervoir de la place Dauphine qui eft forme
en FlAXC 1.
Plaicci. » de nriftne doit dont la bafe eft un quarré d'environ 1 pieds de
Fic. v côte, & dont la hacteureftde pieds S pouces. Il eft urne dans la
» rue Dauphine, en une auifon du Roi communément dite la
» maifon des Bonnes-Eaux il tire fes eaux du regard quatre près
» S. Antoine ce regard les reçoit de Bailly & du Chefnay qui
» font deux villages droite & à gauche de Roquancourt fur le
chemin de Marly.
» A eft une foupape placée au fond du réfervoir de la place
Dauphins elle en de 6 pouces de diamètre i cette foupape
» s'abouche un tuyau descendant de plomb, & du même diamètre
« de 6 pouces, dans la longueur feulement d'environ 6 pieds au
» bout duquel s'abouchoit un fécond tuyau defcendanc auffi de
» plomb mais de 4 pouces feulement de diamètre comme tout
le refle de la conduite.
»
Ces deux tuyaux defcendans formoientenfembleunelongueur
» verticale de 1) pieds 4 pouces faifant en D un coude tel que le
marque leprofil d'où la conduite conrinuoit en remontant une
pente DF de t Mites pieds 9 pouees de long fut une hauteur
verticale ED de à 6 pieds 6 pouces lignes. D'où fon voit que
x la longueur horizontale EF étoit d'environ 133 toifes 5 pieds 7
pouces, qui ne différent de la ligné même de conduite que d'en-
» viron deux pouces.
» Du point F, elle continue de monter jufquen H, mais par une
toifes de long fur une verticale F 1 de
» pente plus douce FH de
1 1 pied t pouce d'où fon voit que la longueur horizontale IH,
w
n'etoit que d'environ pouce moindre que la ligne de con-
» duiteFH.
» Du point H el!e defcendoit en x par une pente Hx de 54 toifes
pied, faifant en chemin au point M un petit coude infenfîble
n & ayant pour hauteur verticale xR 4 pieds t pouce 3 lignes
d'où l'on voit que la longueur horizontale HRn'étoit que de quel-
» que! lignes moindre que la ligne de conduite HMx.
» Eniuite du point x, elle remonteau point N par une pente xN
''e
• 14 toifespieds, fàifant fur la longueur au point R un petit
coude, & ayant pour hauteur verticale xV z pieds lao pouces
« d'où l'on voit que la longueur horizontaleVN ctoit de tris-peu
• moindre que la ligne même de conduite xrN.
• Enfin du point N où elle étoit arrondie elle s'élevoit par une
conduitede plomb NO du même diamètre de 4 pouces allant
0
verticalementen au fond du réfervoir des petitesécuries, ayant
• pour cette hauteur verticaleN0, 6 piedi pouces par l'extré-
• mité O de ce tuyau montant, l'eau fanait à gueule bec, & c eft
» à cette (ortie que nous avons fait nos premières expériences.
» Un voit que les différences qui font entre les lignes de niveau
• & les lignes de conduite font affa petites pour être négligées
par rapport au
de
frottement, puifque cette ligne totale LO ne fe fie %t
trouve que 4 5 pouces
à feulement plus courte qu- la ligne
» totale de conduite DFHxN, qui eft de toifes t pieds 9
» pouces.
» II eft bon de remarquer que dans se profil les finuofités hori.
zontales que cette conduite trace fur le terrein, n'y font point
mar-
<• quées; cependant elle ne Ce rendoit point d'un lieu à un autre
fuivant une ligne abfolument droite, elle faifoit plusieurscoudes
» que l'on avoit arrondis pour adoucir le choc de l'eau contre les
parois; mais toute la longueur de la conduite eft exprimée dans
» le profil.
» Le tuyau defcendant DA eft de pieds pouces le dé-
veloppement DFHMjcRN de la conduite de4 fer eil de
» toifes 1 pieds 9 pouces, & le tuyau NO eft
montant de 6 pieds
pouces; enlorte que la conduite entière eft de z96 toifes 5
• pieds 4 pouces fans y comprendre la hauteur ABC du réfer-
» voir de pieds 8 pouces.
Au-deflus des rétervoirs différens de la Place Dauphine, qui
» fonr de plomb, eft un réfervoirdediftribution,dans lequel les
qui viennent du regard quarré près S. Antoine, eaux
entrent par le
tond au moyen d'un tuyau montant qui les y répand. A chai-
ce
neau ou réfervoir de dittribution, on a foudé plufieurs robinets
• qui répandent lenrs eaux dans autant de réfervoin particu-
tiers enforte que par ce moyen on fournit auquel dettes réfcr-
• voirs on veut, tant & G peu d'eau que l'on fouhaite, enouvrant
•plus ou moins les robinets qui leur font deftiné».
il 29. m Premierement, on n'a kiffé entrer dans le rékrvoir de
» la Place Dauphine
que fuffifamroentd'eau pour l'entretenir a ni.
» veau du deflus de l'ouverture de la foupape A, placée au fond
• dudit réfervoir lequel deflùs de foupape eft élevé de 9 pou-
• ces au-deffus du niveau du boutcette 0
fupétieur du tuyau de forcie a
• gueule bée auxdicespetites icuri^
» A lors en nous Servant de cotre étalon de S$6
pouces cubiques,
• «t-i-dire de 18 pintes $, mesure de Paris ou
c 1 pintes,me-
• fure de'S. Dems, comme nous l'avons annoncé ci devant. on
• a reçu toute l'eau qui fottoù a gueule bée par l'extrémité du 0
» tuyau montant aux petites écuries, toujours fous la même charge
AL de 9 pouces & notre étalon s'eft rempli en fécondes ce
» qui donne, comme la table le montre, pouces lignes d'eau
» d'écoulement par minute.
1 130. » Secondement, on s'e!t (en! du même moyen pour en-
le tretenir la fuperficie d'eau en B, à un pied au-deffus de l'ou-
»
vercure de la fcupape enforte que cette fuperficie d'eau étoic
«alors de pouces au-defliisdu niveau de la fortie 0 du tuyau
» montant aux petites écuries.
» Alors on a reçu de notre même étalon toute l'eau qui étoic
capable de conferver cette même hauteur de fuperficie, & il s'eft
» rempli en fecondes ce qui donne, comme la table le montre,
» 4 pouces d'eau par minute, qui fortoit auxdites petites écuries,
«avec une charge BL de 21 pouces, au lieu de deux pouces 6;
lignes ci-deffus,fous une charge de 9 pouces de hauteur d'eau.
Troisièmement, on a de ta même manière entretenu
«l'eau en c, dans le refervoir de la Place Dauphine à 11 pouces
au-deflus de t'ouverturede la foupape A, c'ell-à-dire, à tpou-
» ces au-dvffus du niveau du bout 0de fortie de conduite aux pe-
» rites écuries,
Alors on a reçu dans notre étalon toute l'eau qui étoit capable
» d'entretenir la fuperficie d'eau audit point C & il s'eft rempli en
m fecondes; ce qui donne, comme la table le montre 5 pouces
• 60 lignes, qui fortoient auxditcs petites écuries fous une
x charge CL de 3 1 pouces de hauteur d'eau.
» Par ces trois expériences, nous trouvons toute l'eau que
cette conduite de 4 pouces de diamètre & d'environ ;oo toi-
h Ces de longueur, dépenfoit à gueule bée fous ces trois charges
x différentes.
» Savoir, avec une charge de 9 pouces cette conduite dépen-
» foit 1 pouces 63 lignes, ou, ce qui cft le même. comme on le
voit dans la table, 162. muids 92 pintes en Z4 heures.
Avec une charge de il pouces, elle dépenfoit 4 pouces d'eau
»ou muids pintes en heures.
Et avec une charge de pouces elle dépenfoit 1 pouces
»6o lignes d'eau ou 361 muids pintes en heures.
On voit qut cts quantités d'eau écoulées ne font point tntr'elles
» dans le rapport des tacintt de leurs charges, eomme le prétend M.
» Mariotte, ci' comme elles devrotent êtrt, conformément taccélc-
ration des vittjfes dans la chute des corps s'il n'y avoit point
» iobftaçksqui Us empêchafliiu de Juivre cette loi.
En
» En effet, dans les trois expériences que nous venons de
rap-
Il porter, les trou charges font9, pouces. dont les racines
» lont environ 3 & f ,6: lefijuellts fe trouvent entr'elics ex-
» primées par 4S &
» Mettant auffi fous une même expreffion les quantités d'eau
» écoulées, nous aurons 3 il & 780 lignes d'eau.
» 0 pour que les quantités d'eau ccoultes fuffent dans le rap-
» port de leurs charges, il faudro;t que l'expérience qui a donné
•351 lignes d'eau dans la première obfervation nous eût donné
» 53; lignes dans la fcconde obfcrvation, au lieu de Y76 que
» 1 expérience nous a données.
• Et il faudrait de même que cette expérience qui a donne les
» t
lignes d'eau dans la première obfervation nous eût donné
lignes dans :a première obfervatioa au lieu de 730,
1 expérience que
» nous a fournies.
» Enforte quc les dépenfcs d'eau feroient alors de
» 6S 5 lignes
ni,
au lieu que les vraies dépend fournies par l'expé-
» rience même font de 3 5 1 780 lignes, qui eft très-dif-
«rerentdu rapport des racines des charges ce
» Ces différences font voir la nécefTité indiipenfable j49.de con:
» naître la théorie des frottemens des eaux dans les tuyaux de
» conduite, &c'cft l'expérience feule qui
peut nous y conduire'.
» comme tous lesSçavims qui ont entrepris de traiter cette taa-
"tiere .l'ont bien fenci.
• Mais l'on ne peut parvenir i la connoifiance de cette dimi-
«nution deviteffed'etu, occafionnéc
par le frottement de ces
» mêmes eaux contre tes parois internes de leurs conduites, que
«par une très-longue fuite d'expériences, puifque c'eft de cette
» Cuite que l'on pourroitconclure la loi que la eaux fe trouvent
• forcées de
diveries
"ré fuivant les différentes circonftances que les
» conduites leur préfentent; dans cette fuite detpé-
•riences, qui ne peuvent être tropcarnombreufès, fon pourroit
découvrir les progreffions qu'il
ya lieu de croire qui sobfer-
vent dans l'écoulement des eaux.
» Selon eette idée, les expériences que je rapporte ici ne doi-
» vent être regardéesque comme un citai puifque par leur trop
• petit nombre, elles fe trouvent infuffi fantes pour parvenir à cette
connoiflance mais du moins auront-cllcs l'avantage d'avoir
• fervi a indiquer la voie que je crois qu'il convient de fuivre
dans ces recherches.
•» M. Mariette pag. dit J'ai trouve pu plufieurs cx-
Partu. L Tome IL en
pinces très-e«aes, qu'une ouverture ronde de lignes de
de
l S*E
en feau d'un large tuyau donnoit un
» Paris, de celle qui pefe
pouce, c-«ft-i-d^, qu'il
Pendant le tems d'une minute pintes, mcfure de
& dont les 3, km le pied cube
Ce font Ces paroles cependant la mefure doit être
d'un pouce
-le pied cubique en contient
36, comme je l'ai dit ci devant.
m De r,fSle^
cette ParM.Mariotte, pour mefurer beaux
jailhflantes, Ion doit conclure que par
de 4 pouces de diametre, c'eft 1-dire une ouvetture circulaire
fois plus large
de 3 lignes de l'expérience de M. Mariette, laquelleque celle
ouver-
ture aura par conféquent fois plus de furface, il fenira
pouces d'eau par minute.
Maintenant pour fçavoir qu'il lbrtira de
ce pouces d'eau fous
M une charge de 9 pouces, par une circulaire
ces de diamètre, l'on fera ouverture de 4 pou-
cette analogir.
Comme la racine de
13 3 ^eds ou de 1 t<î pouces, laquelle en
» environ 1 pouces ± eft ¡\ la racine de> pouces, laquelle
ra-
» de pouces d'eau que doit fournir notre ouverture circulaire de
• 4 pouces de diamètre fous 9 pouces de charge,
» •IîiOfieift' I2ieftJà 3'cwn««>e eft àun quatrième
terme, qui eft de 6t pouces d'eau pour
une ouverture de
4 pouces fous une charge de 9 pouces, au lieu que l'expérience
que nous avons faite à Verfailles, ne nous donné
lignes, ce qui donne a que pouces
d'eau, ou 786 pintes une différence d'environ S9 pouces
par minute; ce qui en: très-confidérable.
i
» On ne fait point attention au frottement de l'eau
tuyau dans l'ex rience de M. Mariette contre le
«de croire, il étoil très- foible, n'ayant decar, comme il y a lieu
frottement a fouffrir
que celui fe feifoit fur la plaque
contre les parois du trou de
forcie, puifque le tuyau étanc très-large l'eau defcendoit très-
lentement dans ce fournir le pouce d'eau qui for-
tuyau. pour
» toit par fouverture de; Iignes, & que le Sottement eft d'autant
moins confidrrable que la viteffe de l'eau eft plus
» Et Ion peut regarder comme jéro le frottementpetite.
li qu'il y a eu
dmlnpenenoe de M. Mariotte, l'on doit donc attribuer
pouces d esu de différence au frottement qui s'eft trouvé, Ce-
ces
» Ion notre ejcpcner.ee, dans le
» denuroa 300 toifes de longueur tuyau de pouces de diametre, Se
fous une charge de pouces,
(on eau gueule b.e; & il
que ce
de l'eau contre les parois de ait caufc une
ce tuyau
environ
la quantité d'eau qui eft fortie
par cette conduite.
Maintenant ce principe d'expériences
» faire un grand nombre d'expériences
étant établi il n'y au
a de..
avec ce même
pouces, fous des charges différentes, par ce moyen
» la progrelfion qui entrera dans les aura
charges ou ce que nous cherchons
même, avec des vitefles
msËÈm
MB
WS9ÊÊÊ de
a été dit dans article l'on idt. >ntré qu'fn p^eil tuyau,
de quelque hauteur qu'il Ûl. ne pouvait dépenfer
entroit d où il fuit qu'en r que l'eau qui
.ni le chofes dans le fens même de
M. Couplet, le,refultat- *>
Dus fes calculs n'eft recevable.
D'ailleursil les fait çn fe Servant d'une expérience depas
M. Mariette
qu il regardecomme prefque exempte de toute altération de la part
des frottemens,quoiqu'ilsfoient tres-grands caufe de la petiteffe
de forfce; ayant montré dans les articles 494 &
penfe naturelleétoii la dépenfe énerve de. 49c que la dé-
cet orifice à-peu-pres
comme 10 eft \y. Aufli arrive-t-il, en fuivant M. Couplet, que la
depenle naturelle d'une chiite de 9 pouces,
par un tuyau qui en
auroji 4.de diametrç doit être de gi pouces. au lieu de
furquoi il cil bon de remarquer que pour me conformer à la
sure de M. Couplet, je fuppofe, comme lui, le pouce de me-
13 pin-
tes T & que j en uferai de même dan< la fuite de mes remarques.
par Ayant fait voir dans les articles 1 ii j
on de l'eau qui couloit dans le tuyau que la viteffe
ne devoit point être cftiméepar
la racine quarrée de la hauteur de l'excès du niveau de l'eau du ré-
fervoir audeffus du Commet du tuyau de fuite; mais bien la
différencedes vîteffes dont les chiites de chaflè & de fuite par
être capables nous allons chercher quelles devraient étre les dé-peuvent
pend: naturelles du tuyau dont il s'agir, dans les trois
M. Couplet a 6it fes expériences. cas ot1
En fuppofant, comme M. Couplet, le tuyau de chaffe rempli
de
d'eau jufqu'au bord de la foupape, la chûu de chaffe s'eft trouvée
alors de 13 pieds 4 pouces, qui ré>ondiune
1 pouces par feçorides & comme h chargs étoit de 9 pouces,
la chute de fuite n'étoii plus que de pieds
37 pieds
du niveaude la
l'avons remarqué ci devant
elle
arempli
éta-
notre
une
charge
de Fia. 40
forte que ce du
point
R,en-
5 pouces mlm:
Stconit tX"
la
an-
ulacé du réfervoir de la Place Dauphinc.
reçu dans notre étalon toute l'eau
de la Place Dauphine, &
rempli
» de dépenfe d'eau fous lignes,.donc
une charge de 3 pouces ou
de.
lignes, ou
.la racine eft environ S lignes.
auxracines
» lignes nous donne Il. lignes, qui de
terme
encore
tuyau de 6 pouces de diametre, devoit donner 80 pouces d'eau,
au lieu de 7 pouces & environ que la première expérience lui
a donne enfuitc il trouve pardomitr un calcul fcrablahle que la charge
de 5 pouces 3 lignes, devoit 4o6 à 407 pouces d'eau, au
lieu de 1° pouces trouvé par la féconde expérience,; ce qui fait
à la refiftance
une différence de 396 pouces; & comme il l'attribue
caufée par !es frottemens il finit cet article par le Difcours fuivant.
L'on peut confîdércrcomme un obltacle à l'écoulement
le frottement de la plaque d^ns laquclle le trou de for-
»
fur In ctfj- des
» eaux,
tlti qut C*M
rrneo'ftrejaitl tic eft percé, &
même y joindre l'obftacleque caufe la réfiftance
ln HÊymxdt de l'air, d'autant plus que fi ces obftacles n'exitloient pas, les
conduite. jufqu'à la furface fupirieure
» eaux jaillifîames devroient monter
» des eaux du réfervoir qui fournit l'eau à ces jecs de plus ferreur
le tems employé dans la jauge des eaux, doit
» que l'on fait dans
quelque chofe. Donc fi l'expérience fon-
» encore y entrer pour
M
damentale Ce trouve elle-même altérée par tous ces obftacles il
fon altération fe communiqueà toutes les autres
» cit confiant que cependant il a été jufqu'à prenne
» que nous voudrons en d;duire;
m
impoffible de faire mieux, malgré toutes les attentions que l'on
à redoublerles recher-
y a apportées, & c'eft ce qui doit engager
puiffe tirer les regles que l'on
l'on
» ches à ce fujet pour que des en
» doit employerdans le
choix tuyaux convenables aux quan-
» tités d'eaux que l'on veut
conduire.
Remarques fur les Expériences du fecond Profil,
La chute de chaffe du fecond profil dans le tems de la pre-
miere expérience étoit de 25 pieds 8 pouces 6 lignes, comme il
eft aifé de s'en convaincrepar le nivellementde M. Couplet, ainci
viteffe qui répond cene chute Ce trouve de 39 piedspouces
api- la
c lignes par
feconde; & comme la charge étoit alors de 3 pouces,
la. chute de faite n'était par conféquent que de pieds, 5 pouces,
6 lignes, qui répond a une vîtfffe de 59 pieds 10 lignes, dont la
différence avec la précédente,eft de 1 pojees 7 lignes par Cocon-
des, ou de pieds Ilpouces par mmuw, pour la vîteflequa-
voit l'eau dans le tuyau de conduite qui étant multiplié par 36
( quarré du diamètre) donne 465 pieds pour la hauteur de la co-
lonne d'eau, d'un pouce de diametre, qui exprime la dépenfe
dent le poids eft de 178 par conféquentde pintes, qui étant
divifé par donne 6 pouces d'eau & environ fr au lieu de
la premiere expérience.
7 pouces 7, trouvelapardépenfe effective avec la depenfe naturelle
Si l'on compare
que
que nous venons de trouver, on verra qu'elle efi a-peu-près dans
le rapport de 11à à 11 qui montre que la feconde contre
toute
apparence, fe trouve d'un douzieme moindre que la premiere, ce
qui eft impofüble. Ainii on 1 tout lieu de croire qu'il y a eu de
1 erreur dans la mefure du
tems qu'on a employé à faire cette expé-
rience, ce qui n'a duré que fécondes mais comme il peut bien
être arrivé qu'il » en foit écoulé ou par la difficultéde mefurer
exactement un tems G court; alors on auroit trouvé par la table de
M. Couplet que la dépenfe ne devoit être que de 6 pouces
de 6 pouces 1-. Car, comme le remarque ton à
ou
propos M. Couplet
( *4j) Si Vexpinence fondamentaleje trouve elle-même altérée par
quelque erreur, principalement dans le tems employé à la jauge
des eaux, il eft confiant que cette altération doit le communiquer
à toutes les conféquences qu'on en voudra déduire c'eft pourquoi
il femble que M. Couplet auroit dû te lervir d'un étalon qui contint
beaucoup plus de pintes. Au refte voilà 1e feul cas où li dé-
penfe naturelle trouvée par nos calculs fe rencontre inférieure à
la dépenfe effeSive arrivant le contraire.pour
toutes les autres
c<pcriences dont il nous refte il parler; ce qui femble fuffirc
pour
aurorifer la raifon que nou< en venons de donner.
1145. A l'égard de la feconde expérience fur la même conduite Calcul Jt U
de 6 pouces de diamètre la chute de fuite étoit encore de
2f pieds
?_pouc-s 6 lignes, comme dans la première; par conlequent fa
vitefle correspondante de pieds 3 pouces 5 lignes au lieu que
la chute de fuite n'étoît que de
la charge étoit de 5 pouces 3 lignes
conde chute répond à une viretfe de
pieds 3 pouces 3 lignes, puilque pnmùrrtxpi~
( & comme cette fc- rond du ft-
pieds Il pouces 3 lignes,
dont la différence avec la précédenteeft de 4 pouces
r'unct
la
tivt ijt i ta
ligncs fon diptnfi
njtu*
r
voit que la vitefle de l'eau dam le tuy^u de conduite aurnit dû être rtllt comme
de 10 pieds poucespar minute, s'il n'y avoir point d'obftacles,
qui, étant multiplié par;6, donne 747 pieds poureu la hauteur de Rifltxiont
la colonne d'un pouce de diametre que cette conduite juroitdû jur U ejufi
S tint snf,
dépenfer par minute, donr le poids eft de 186 tk valant pintes.
qui, étant divifé par' donne so pouces d'eau, au lieu de 10
pouces trouvé par la fteonde expérience, ou de 407 ponces jeton
le calcul de M. Couplet Alinfi l'on voit que la depenfe
effeQive eft à la définie naturelle i-peuptès comme eft
S'il Ce rencontre'une auffi grande conformité la dépenfe
«•ffiôivè de cette féconde expérience & cclle entre
que nous
de trouver par notre calcul il y bien de l'apparence venons
a cela
vient de quatre raifons efientiellcs. La premiere, que la que conduite
ne fait qu'un coude infenfible,au lieuque dans le premier profil
il y en avoit planeurs accompagnés d'une cafcade qui devoit retarder
beaucoup la vîteffe de l'eau. La féconde, qu'en fuppofamles vîteffos
égales le frottement ou le déchet cton moindre dans le fecond
tuyau, que dans le premier, dans la raifon rici proque des diamètres
par conféqurnt comme eft à ( ( 49 j ). La troifieme que la vireffe
de [eau dans cette conduite n'étant
que de pouces 1 lignes par
feconde, les frottemem ne devoientque peu 4retarder la viteffc na-
turelle de j eau puifque les déchets caufés par les frottemens font
dans la raifon des vitefles de l'eau
ou des dépend natu-
ralles. La quatrieme, que, par la même raifon du
peu de vîteffe de
l'eau dans ta conduite, celle qui étoit renferméedans le
charte ne dcfcendant que lentement la force tuyau de
par laquelle elle
agiffoit ne dirfcroh guère de la force abfoiuetor laquelle
nous
avons compté dans notre calcul à quoi l'on peut encore ajouter
qu'il pourroit bien 's'être gli6é une erreur oppofée à la précédente
dans l'effimation du tems, ceft à-dire, qu'au lieu d'avoir employé
t6 demi-fecondes, il ne s'en fût écoute que alors on eût trouvé
Il :¡ pouces, au lieu de
Détail dit Le troisième profil (continue M. Couplet ) eft celui
du d'une conduite qui apporte les eaux du regard quarré près Saint-
inijitmtt po. »
Antoine dans le réfervoir de diftribution de la Place Dau-
f'O. y. » phine.
» BCAFH eft le regard quarré près Samt-Amotne il reçoit
» Ces eaux de Bailly & du Chefnay; favoir celles de Bailly par
l'ouverture du tuyau B, & celles du Chefnay
par l'ouverture du
• tuyau marqué C.
A eft une décharge du fond du regard quarré, & H eft
décharge de la fuperticie de ce regard, laquelle décharge eftunede
» 10 pouces 9 lignes, audeffous de la ablette, ou du bord fupé-
» risur dudit regard.
» Du deffus de cette rablette, l'on a mené le niveau ou la ligne
horizontate xy jufqu'au bord fupérieur du réfervoir de la Place
» Dauphine tk cette tablette s'eft trouvée de pieds 1 pouce»
» plus élevée que le bord fupérieur dudit réfervoir de drftribution,
» dans lequel les eaux entrent park foed,
ou ce qui cille même
de 3 pieds 6
pouces plus élevée que la partie fupérieure L du
tuyau montant au chaîneau de la Place Dauphine, lequel bord
» fupéneurLdu tujfaumontantperoùl'eaaifortà gueule bée, étant
» de pouces inférieurau bord fupéiieur dudit ebaineau réfep-
ou
» voir de diftribution de la Place Dauphine, le tuyau B Ce trouve
au regard quarré depied 6 pouces la tablette
de ce réfervoir,& le tuyau C Ce trotivr. de pieds pouces 9 lignes
» au-deffous de cette même tablette. Ce. diitances font prifes depuis
le bord fupéiïeur de cette tablette jufqu'à la partie inférieure de
• l'ouverture dudit tuyau qui a fa coupe verticale en cet endroit,
» où il s'abouche en B avec le réfervoir.
» Au point F eft l'embouchure du tuyau de conduite, qui reçoit
» les eaux dudit regard quarré pour les porter au réfervoir de la Place
» Daupbine & cette embouchure prife du deflus de la tablette de
» ce réfervoir quarré iufqu'à la partie inférieure du tuyau de con-
cuite eft de pieds au. defous de cette tablette.
» En forte que le regard quarré étant plein jufqu'au point H de
» décharge de fuperficie alors le point F du tuyau de conduite
» eft charge de toute la hauteur d'eau FH qui dans ce cas eft de
» i pieds t pouce 3 lignes.
» Cette conduite eft de grès dans fon commencementdans la
Fie.
» longueur FE d'environ jo toifes & tout le refte de plomb. 5.
» Cette conduite defeend du regard quarré par une pente FE[ de
» 163 toifes pieds,faifant dans ce trajet deux petits coudes pref-
» que infenGbles, & ayant, pour fa hauteur verticale IL, pieds
6 pouces.
» Du point I elle continue de defcendre par une pente IM de
toifes pieds fanant dans cette longueur IM plufieurs
coudes peu confidérables & ayant fa hauteur verticale MN de
» 21 pieds 3 pouces.
Puis, du point M, elle continuede détendrepar une pente plus
• douce MD de 80 toifes ayant fa hauteur verticale DG de3 pieds
» pouces.
Enfuite, du point D,elle monte par une penteDGde
t;
toifes
» 4 pieds, faifant dans toute cette longueur une courbe concave,
»& dont la hauteur verticale DP eft de pieds.
» Du point 0, elle continue de mais par une pente
plus douce OQ de 74 toifes ayantmonter
fa hauteur verticale OR de
» 6 pieds 9 pouces;puis, du point Q, elle par une pente
QS de 71 toifes ayant fa hauteur verticale ST de
» pouces.
pieds t
Du
point S, elle continue de defcendre par une pente plus
» douce SV de 90 toifes pieds ayant fa hauteur verticale Va
» de 2: pieds; d'où l'on voit que point V eft d'environ 6
pieds plus bas que le pointceF de 1 embouchure de con-
» "Vftr.
Enfuite du point V 'elle remonte par une
pente VZK de
» 169 toifes 4 pieds fur une hauteur verticale Vf de pied 3
n pouces.
• Du point K elle continue de monter par une pente Kp de
» 79 toifes fur une hauteur verticale Kr de pieds 1 pouces.
» Du poinc P, elle connue dans une iigne horizontale Fm de
Enfin, du point m elle s'élève en s'arrondiffant & formant le
tuyau montant & vertical mnl de 15 pieds pouces; & par le
point qui eft le Lout du tuyau de conduite coupe lioriiont.il.
ment l'eau fort à gutule bée ou à plein tuyau dans lu réfervoir
» de diftribu'.ion de la Place Dauphin^.
» Nuus asons donc la longueur totale de la li^ne de conduite
FElML'OQSY'ZK/vW dc toifus pied 7 pouies, & la
«longueur horizontale exprimée par xy de toiles
environ.
» De tous ces niveaux, nous concluons que la tablette ou ce
qui eft le même le bord fupérieur du regard quarré qui ctl ce
3
Fie. (. » pi.ds au défais de la partir intérieure F de l'cmbouihure de
» conduite eft de pieds 6 pouce pius haute que- le point Lca
fortie de la même conduite chameau
au ou rdervoir de difiribu-
» tion de la Plact Dauphine.
» Et comme le bord fupérieur de ce réfervoir de diftribution de
la Place Dauphine eft de
5 pouce» plus bas que Irbout 1 de forcie
dudit tuyau mnl il s'enfuit que la tablette du regard quarré fi.ra
auffi plus haute que le bord dudit réservoir de attribution de
Place Dauphine de; pieds Il
h
pouces.
» Çe niveau a été confirmépar l'eau même que nous avons mife
» en équilibre dans le regard quarré & dans le réfervoir de la Place
.» Dauphine au moyen d'un tuyau que l'on a ajufté fur celui mal,
» au point l, & du même diamètre de S pouces.
» Après quoi ayant entretenu dans le regard quarré la fuper-
» Scie d'eau à 8 pouces 7 lignes
au deffous de \t partie fupérieure
» de la tablette, nous avons remarqué qu'alors l'eau cil montée au
réfervoir de la Place Dauphinede x picds
9 pouces 5 ligne» au-
» deflus du point l, dans le tuyau montant que fon y avait ajoucé
» pour cet effet.
» D'où l'on voit que cette hauteur de pieds 9 pouces { lignes
» avec les 8 pouces 7 lignes dont la fuper6cie d'eau étoit au regard
quarré au defibusdeiatablent, nous Cent comme ci. devant,
» pieds 6 pouces dont la tablette du regard quatre eft plus haute
3
que bout L du tuyau montant au réfervoir dc diftribuiion de
le
» la Place Dauphine ou bien fon aura Fieds 1 pouces dont
cette même tablette du regard quarré cft plus haute que le bo.d
» fup:ricur du réfervoir de diftnbution ou chjîncau de la Place
Dauphine, comme nous l'avons déjà trouve ci devant. Voici
» Ici expériences que nous aveus faites fur cette conduite.
Premièrement, l'eau étant dans le regard quarté à Premirrt
» pouces au-deffous de fa tablette; & fortant a!ors à queute béeférientt tx- fur
» par le point l de fortie au réfervoir d.: la Place Dauphine, qui, profit.
U trot fitm*
Calcul far
ou par
la dépenfe cffcûive à la dJpinfe naturelle, peut être exprimé par
Dans la troifieme expérience, la chute de chaffe étoit de
trotjume txpi' pieds pouces 9 lignes laquelle répond à une vitefle de 68
rit net doitpieds
ion déduit ^ut 1 pouces lignes & comme la charge étoit de 1pouces
lA ne' 4lignes, la chute de fuite étoit donc de 78 pieds 3 pouces 5 lignes,
une vitefle dé 68 pieds 6 pouces } lifines, dont la
U laquelle répond à
d'ptnjt rjftc-
différence avec la précédente eft de S pouces pour la viiefle de l'eau
tltfi à 17. par féconde.
Comme les dépenfes naturelles d'une même conduite font dans
la raifon des vitetfes de l'eau fous difiuremes charges, l'on peut,
pour abréger le calcul, dire: Si t pieds 8 pouces, ou de pieds,
vîtefle de l'eau répondante i une charge de 5 pouces 7 lignesdon-
nent poucesd'eau que donnera la vitefle de jpouces? on trou-
vera 8 -if pouces d'eau pour la dépenfe naturelle de la charge de
pouces 4 lignes au lieu de qu'a donné la troificme expé-
rience
rience ainfi le rapport de la dépenfe effcftive à la dépenfe
relle fera c<pnmi pir -fff ou a-peu-prè» pir il. natu-
M. CouDlet en parlant de cette troifiemeexpérience fait
mention de deux robinets par lefquels couloir l'eau dans letalon
ainfi elle n'a point été reçue à gueule bée. Or le frotte-
ment caufe par les robinets a dû retarder la viteffecomme
de l'eau il n'y a
point de doute qu'on n'ait employé plus de qu'il n'en auroit
fallu pour recevoir U même quantité d'eau.tems immédiatementà la
fortie du tuyau. D'où il luit que la dépenfe erLflive devrait
être
un peu au deffus de pouces, qui eft une circonftance dont je
fais rntnrion que pour entrer dans les ne
de M. Coupla, fur
I exaâitude qu'il faut apporter dans les expériences de la
vues
celle-ci, que les moindres négligences nature de
peuvent alcérer.
1 ajj- Dans la qujtiicme expérience, la chute de fuiteétoitde
79 Pieds 1 pouces lignes, qui répond à une vitelL de 68 pieds
1 pouces; & comme la charge étoit de 16 lignes, la
donc de 77 pieds 9 poucespouces 9
qui
chute de chafleetoit lignes
Coutil rd™Z eft de: 71$ pieds3 pouces 6 lignes quidont la
étant
foufiraite de la précédente, donne 6 lignes
de I eau par féconde. Ainfi on 7 pouces la
pour viteffe
trouvera la dépenfe naturelle
difant Si 5 pouces vîteffe de l'eau donne en
8 pouces d'eau
pour une ^UtC de 1 1 Pouces 4 lignes, dans la «oifieme expérience,
i,
combien donneront 7 pouces vîteffe naturelle de l'eau
charge de ,6 pouces 9 lignes;
lieu de 7 ;pouces trouvés on trouvera 1 pouces d'eau
par l'expérience, ainfi le rapport de
au
pour une
79
'f Dans la «nqu'fme
expérience, la chûte de
pieds 6 lignes, dont la vîteffe correfpondante
fuite étoit de
eft de 6t pieds
chute de fuite
3 pouces <Wes
s'eft donc trouvée de 77 pieds
la
rence avec la précédente. e9 9 pouces pour la vîteflfc naturelle
Pour trouver la dépenfe relative à cette vitelte
Sr^orf! -latUrelfed,? l'eau, fous une charge deon««Sipouc«;
dira Si 7
ont donné poucesd'eau. ;ue donneront 9 pouces viteffe de
S^~p0UCe5d^ au lieu de t
8 pouces trouvés par la
même expérience ce qui donne environ
dépenfe effeôiveila dépenfe naturelle. pour le apport
rapport de la
LtcaUlU' Dans la (ixieme expérience la chute de chaffe étoit de
i*/ïxitmt !*•78 pieds. 9 pouces 5 lignes relative à une vitefle de 68 pieds
firUnctiomt étoit de 14 pouces, la chûte de chaffe
Itm&mrifrl- pouces; & comme la charge
tst qM uUi js'eft trouvée de 76 pieds 9 pouas 5 lignes dont la vîteffe corref-
dtlaprtMtttt pondante eft de 67 pieds to pouces 6 lignes aitifi la différence
parce fut les
vîttjjit de avec la précédente fe trouve de 1 o pouces 6 lignes, pour la viteue-
f <im fi m»- naturelle de l'eau par féconde. Or comme elle fe rencontre la
voit igékt, même que celle que nous avons trouvée par le calcul que
nous avons fait au fujet de la premiere expérience & qu'il s'agit
du même tuyau la dépend fera donc encore de pouces d'eau
au lieu de 9 •* pouces ou de 9 pouces & s i lignes qu'a trouvé
M. Couplet dans la premiere expérience, tandis qu'il ne trouve que
9 pouces 86 lignes dans la fixieme ce qui fait une différence de
lignes, qui ne peut provenir que de la mefure du tems qui aura
été eftimé un peu pins grand qu il n'étoit effeôivemem puifque
les vîteffes naurelles étant égales dans ces deux expériences, Ies
relatives dévoient l'être auffi. Quant à la dépenfe que M. Couplet
trouve par fes calculs, pour cette dernière expérience, il l'eftiree
de pouces au lieu qu'il en a trouvé pour la charge de j
pouces, qui répond a la premiere.
Je ne dis rien de la feptieme expérience qui n'eft qu'une
répétition de la première, puifque la charge étant encore de 15
tmni fu'itiu rt les mûtes de cbaffe & de fuite étoient les mêmes que dans
fitiuwt de La pouces,
prcwùmfltri. U premiere; auffi bL Couplet a-t-il trouvé dans l'une & 1 autre la
fidiMi Il tflmême dépenfe de pouces Il s lignes. Au refte voici le raifonne-
tncon Il
me. ment de M. Couplet fur le quatrième pro6l.
DttsilJtni. t s6t. fi Le quatrième profil eft celui du terrein de cinq, con-
KlUm.u im1 » duitesderer, dont deux font de pouces de diametre, & les
» trois autres font d'un pied lefquelles toutes cinq reçoivent les
• e?.ux du quarré des deux réfervoirs de la butte de Montboronde
» fituée au-deffus de Verfailles, & fur la gauche du chemin
If VerfaiUes à Paris & les portent au réfervoir du chàteau d'eau,
» finie dans la rue des Bons-Enfans, contre le Corps de Garde des-
Suiffcs.
Fre. 6. Comme toutes ces conduitesont un même profil & une même
charge, nous nous contenterons de celle de 18 pouces, dans
» laquelle la hauteur du quarré des séfetvoirs eft marquée par la
» longueur ABC.
fond C de ce réfervoir eft une foupape de z pieds de dia-
»
» Au
t
mètre, à laquelle s'abouche la conduite de pouces.
fuivaat la longueur CDEF de
o Cette conduite defcend
» toifcs faif'ant dans cette longueur deux petits coudes arrondis, &
» peu confickrablescn D&eaE,& ayant fa hauteur vcrticalc FG,
terminée par la ligne horizontale CG, & le point F pris fur le
• deffus de la conduite même de pieds.
» Du point F elle continue de dcfcendre, mais par une pe.ite
beaucoup plus douce fuivant- la ligne FH de toifes ayant
» fa hauteur verticale HI de 7 pieds pouces.
» Enfuite du point H, elle remonte par une pente HL de 149
toifes 1
ayant fa hauteur verticale HM de 8 pieds 9 pouces.
Enfin du point L, où cette conduite s'arrondit,elle monte
» verticalementlufqu'en N pour fe décharger dans le réfervoir du
château d'eau. Le tuyau montant LN eft de plomb en cet endroit
feulement & cû de pieds pouces 9 lignes de hauteur &
» par conséquent ce point N par où la conduite fe décharge à Fie. 6.
f gueule bée, eft de à pouce 3 lignes au-deûous du point C, qui cft
» farrafementdu deflusdela foupape, où le fond du quarré de la
butte de Montboron.
» Nous avons donc cette conduite totale CDEFHLN d'envi-
» ron 60o toifes de longueur gui a fon embouchureC élevée au-
deffus de fa forcie N de 1 pouce } ligne» feulement; ce qui s eft
fait afin de conferver au réfervoir du château d'eau le plus de
» hauteur qu'il était poflible & auffi c'eft ce réfcrvoir qui fourait
aux plus beaux jets dean de Verûilles.
Après ce détail, voici ( continue M. Coupla ) les expe-
i •
riences que nous avonsfaites fur la conduite de fer de t
marquéedans le profil. Premièrement il feue remarquer,pouces,comme
La thirçt
pour les txpi-
le rap-
port de la dépenfe effeôive à la dépend naturelle pour cette con-
duite de pouces
on trouvera qu'il peut être exprimépar ,rs.
Comme les dépenfes naturelles des conduites également
difpofées, & dans lefquslles l'eau la. Calcul i, 1.
vîteffe, font Jans
Il
a même la ftcoadt «tri'
railon des quarrés des diamètres des conduites & que le rapporttitrée «Aii
du quarré d'un diamètre de foltdêJmitrjut
11pouces, eft au quarré du diamètre la dip,r,f< ,f.
de t8, comme 4 eft à on
d'eau, combien dépenléra 9. pourra dire fi 4 dépenfo
9 ? On trouvera 1477
pouces•i-flnft J
depenfe. naturelle du tuyau de i&pouces de diametre pouces no.irh«7c, ïiir.mt i.-c-
fa longueur de
» J98 toifes ayanc fa convexité en bas, &
»ncale PS de
Y «Du. point Ptpouces g- lignes.
ayant fa hauteur ver-
elle continue de defcendre, mais
beaucoup plus roide de par une pente
toifes, ayant hauteur veni-
cale QTyj de 94 pieds pouces 6 lignes.
» Puis elle remonte du point Q par une pente QV de s toife»
pieds, qui dans fa longueurforme une infinité de petits cou-
«des, mais très-doux, ayant fur cette longueur QV fa kau:eur
verticale Vu de 29 pieds 5 pouces 6 lignes.
• Enfin du point V elle continue de moncer; mais par une
m pente plus
douce VZ de 3 44 toifes 1 pieds faifant dans fa lon-
m gueur un
coude adouci qui fe relevé d'environ 7 pieds,de même
fia. 7. r que la gueule bée Z, qui fe releve vers fa fin d'environ pieds
«pour aller fil décharger dans le réfervoir de Roquancour; cette
«longueur VZ ayant pour fa hauteur verticale ZM zt pieds
un
pouce, dont ladite gueule bée Z, coupée horizontalement,cft
plus baffe que notre premier point a, par lequel paffe la ligne
• horizontale am ou abdfhlrqum.
d'eau étant dans le quatre des Soupapes des
» Donc la fuperficie
«réfervoirs du parc aux Cerfs à pouces au-deffous du pointu;
« l'eau qui fortiroit par la gueule bée Z au réfervoir de Roquan-
cour, fortiroit avec 10 pieds 3 pouces de charge »,
frtmUrt ex- Après cette explication, voici le détail que M. Couples
donne des expériencesqui ont été faites au fujet du cinquième
du ciusttitmi profil, accompagné de quelques réflexions qui peuvent avoir leur
/».>' utilité.
» Premièrement, la fuperficie d'eau, dans l'état d'expérience
étoit au quarré des réfervoirsdu parc aux Cerfs de s pieds
du point a donc l'eau qui fortoit alors par
i
P pouces 7 au-deflbus
la gueule bée N fuivant ce que nous avons dit en examinant le
o profil cinquième n'étoit chargée que de 4 pieds 7 pouces de
hauteur d eau & c'eft dans cet état que nous avons &it fexpé-
«rienec fuivante fur cette conduite de 18 pouces, & d'environ
P 790 toifes de longueur.
» Nous avons remarqué qu'ayant levé la foupape A au quarré
des foupapes du réfervou du parc aux Cerfs laquelle étoit alors
«chargée de $ pieds 7 pouces, notre conduite de pouces a
V fourni par fa gueule
bée N, pouces 9 lignes de hauteurd'eau
dans une heure de tems au-deflus du tond du réfervoir de l'ai-
» le, qui eft de 47 toifes 1 pied pouces de long fur toifes x
pieds de large ce qui fait en fuperficie 681 coda pids &
Il j7 pouces quarrés, c'eft- a-dire, près de toifes quarrées de
furnee, ou précifément de pouces quarrés de furface,
laquelleétant multipliée par la hauteurd'eau de 3 pouces donne t,
«pour folidité pour les pouces cubiques d'eau que
cette conduite de 18 pouces a fournis en une heure, & partant
» £ en une minute, c'eft-à-dire m 177
une minute.
£ pouces cubiques en
Mais comme 13 pintes 1-. ou, ce qui eft le méme, 640
cubiques d'eau, eft la quantité que fournit par minute pouces
m ce que nous
avons appellé un pouce d'eau coulante; fi l'on divife le nombre
» j.1I277 ..par 640, le quotient nous donnera
» dire, pouces; & près de lignes pour la quantité d'eau
»qua fournie notre conduite de
environ toifes
it pouces dans une longueur
d 790 & fous une charge de 4 pieds 7 pouces
Secondement, la fuperficie d'eau étant dans le quarré
» des foupapes des réfervoirs du Parc Cerfs, il
de'Tous du point a l'eau qui forcoitaux la gueule bée
pouces au-
Z au ré-
par
fervoir de Roquancour avoit pieds de charge de
3 pouces
hauteur d'eau.
Dans 'cet état nousavons remarqué qu'ayant levé la foupape
de
» A, qui étoit alors chargée de 6 pieds t
» d'eau cette conduite de
pouces &
s pouces
d'un pied
hauteur
fçavoir de
pouces dans la longueur d'environ 790 toifes, & d'un pied dans
t
» la longueur d'environ ij 50 toifes
ce qui fait pour la longueur
Il totale de conduite ABDFHLPQVZ, environ toiles, a
fourni pouces d'eau, nous étant fervi d'un muid pour étalon.
a Il faut remarquer que cette conduite ne peut point mener plus
d'eau fous cette charge de io pieds dans
cette longueur de
toifes, & dans la pofuion où elle Ce trouve, puifqu'elle
refufoit ou regorgeoit dans le réfervoir de l'aile quoique la
• gueule bée N du tuyau montant audit réfervoir de l'aile, par
» où elle fe déchargeoir, fût de 14 pieds élevée au-deffus du
niveau de ladite gueule bée Z, au réfervoir de Roquancour.
L'on voit qu'auprès du réfervoir de l'aile, la conduite
» de 18 pouces forme un angle faillanc & fort élevé, 6c dans
» angle élevé, l'air s'y cantonnoit fixement cet J
& empêchait,
ou du
» moins ralentiffoit infinemem l'écoulement des
eaux
» conduite devoit fournir c'eft ce qui engagé à placerque cette
a A cet en-
droit, comme le profil le montre, une ventoufe, l'on
que
dans ce cas, regarder comme une chofe neceuaire. peut,
comme on
le connoît par prefquc toutes les expériences, puifqu'il eft
rare
» que l'air ne fuit d'un grand obftade dans les conduites en géné-
» ral. On pourra s'en convaincre
par une expérience que nous
» avons faite fur une conduite de plomb de 8 pouces de diametre,
» & de toifes de long, qui amené les eaux de Roquancour au
n Château de Verfailles, dans les réfervoirs du deffousde la rampe
MJfttJtnpditr » Mais une chofe remarquable,
flUKiaulii
*Mymtx it de 8 pouces eomme fa fonie, il Ce em.
jours avant qu'il en parut
une goutte à 'on bouc de
parce que le long de cette conduite il
beaucoup de coudes élevés dans y
avoir
il
ne forcoic qu'avec beaucoup de peine;
ce: qui
encore fait à adoucir a
angles les plus elles
font encore & alors au bout de Il heures, l'on vit
» quelques filecs d'eau, au lieu
pavane 5 6 heures après il
de 10 ou à
toute 1a quantité que l'on en Corrit pouces qui
peut avoir par cette conduire.
que les cinq demies
heures qu'on attendit avant que d'avoir le plus grand
écoule-
ou la plus grande: dépenfe de cette conduice Ce
de vent, de d'air
Y qui tantôt & tantôt ne
» ce qui fait encore voir que fair cd d'un grand
» obitacle dans les conduites.
Si l'eau n'avoir point de difficulté
dans les detuyaux
conduite, comme la charges; mais
trouve de la coûter dans ces conduites,
» la force quelle a pour vaincre
» charge m2me; il faut donc cette tomme la
quelle eft la ab-
.eau rrouve 3 circuler, tant ton
conduices, uufe de, autres obûa-
clés long.rems avant
» que de l'autre bout de conduite,
comme nous le
venons de remarquer dam la conduite d.
qui
Profil.
la?;. La chûte de chafe dans la première expérience, relarive
ri*nct,S,iU
de
croit de 36 pilds 6
6 pouces 6 lignes & comme la
dd a une
de
4 pieds 7 pouces 6 lignes la chute de fuite n'étoit donc que de
31 pieds 6 pouces, qui répond i une vîteffe de 43 3 pied) lin ijt a U
8 lignes, pouces dtpttjt
dont la c'iffircnce avec la précédente eft de 3 ypieds nsim-
lignes pour la vitcffe de l'eau par feconde, ou de rilU étui U
ioz pieds 6 pouces rtffondt 11
par minute. i 1%.
Multipliant cette vitede par 55 pefanteur d'un pied cylin-
drique d'eau, il vjcndra la dépenfe naturellede cette
conduite, fi elle n'avoir eu que 1pour
1 pouces de diamètre; mais comme
elle en a il faut multiplier ce nombre par
du diametre de 18 pouces à celui de rapport du quarré
d'eau, ou 19 1 1 pintes ou enfin 893Ilpouccsd'eau,viendrala dépenfe
il
pour
que l'on cherche: que fi on lui compare la dépend effective qui
a été trouvée de 34y pouces on verra que leur rappoit peut
«xpnnv: pjr f;. r être
Quant à la feconde expérience, la chute de chaffe sefl Calcul peur
trouve de pieds5 pouces 6 lignes, dont la vite/Te correfpon- Uftcondttx-
d-mte cftde 74 pieds ro pouces 6 lignes; & comme la charge étoit ptntngt à'où
U te/ulie tu€
de sa pieds 3 pouces, la ^hûtede fuite n'étoit
que de pieds ftétivi cj! à U
pouces 6 lignes dont la vî:efle relative eft de 65 pieds 3 pouces,
qui étant louftraite de la précédante donne 8 pieds 7 pouces 6 dtptnft
lignes, pour la viteffe de l'eau
Il'
rtlll dam le
par Iccondc, ou pieds 6
par minute, qu'il faut encore multiplierpar 51 il viendra pouces '9.
pour la dépcnfe naturelle de cette' conduite dont
le tuyau de dé-
charge étoit de douze pouces ton réduit
que fi cette dépenfe en
pouces d'eau, on en trouvera environ 893 au lieu de 168 qu'a
donné cette feconde expérience; ainG
la dépenfe effeaive à la dépenfe naturellecomparant comme ci-devant
l'on trouvera que leur
rapport peut être exprimé ati-ez exaftement par "9.
Si la dépenfe effcûive approche beaucoup plus de la dé-
penfe naturelle dans la première expérience Rtifmiui
que dans la féconde fêuvwpoitr-
J
cela vient de plufieurs caufes bien fenfibles. Dans la première,f«oi /< didut
le tuyau étoit de 18 de diametre la conduite n avoit quedemi U ft-
790 toifes de longueurpouces
la vîteffe naturelle de l'eau ne devoit êtrectudt <xfi-
que de pieds pouces 6 ritnct^m^BU
lignes, & il ne s'eft rencontré queUfrmitn.
deux coudes & une cafcade, lieu que dans la féconde expé-
rience, il y avoir ij5o toifes au de tuyaux, qui n'avoient r
pouces de diametre; la conduite étoit de 1340 toiles la que vîteffe
naturelle de l'eau de 8 pieds 7 lignes & il Ce rencontre
dans cette conduire neuf pouces 6
ou dix coudes & quatre cafeades a.nfi
tous ces obftacles compliqués dévoient retarder confidérablement
la v,teffe de l'eau; & cft même furprenant
que le déchet ne foit
pas plus grand qu'il fc rencontreici. Q q ij
Voilà ce qu'il m'a paru qu'on pouvoit dire de plus effentiel fur
les Expériences deM. Couplet, desquelles il fera aifé de déduire des
formules pour la pratique, en y faifant
entrer les réglés que nous
avons données au commencement de ce Chapitre. Tavois établi plu-
fieurs de ces formules dans le deffein de les ici mais
m'étant apperçu que pour les rendre générales,rapporter
il me falloir encore
être prévenu de quelques expériences que je
ne fuis point à portée
de faire préfentement je me fuis réfervé de donner
ces formules
dans-un autre Ouvrage, avec pluûeurs autres chofes intéreffances,
qui ferviront de Supplément a celui-ci.
CH APIT'RE III.
Des Machines pour tirer PEau des Puits fon profonds
principalement de celles qui/brumues par lac7ion du Feu.
LA
néceffité où l'on fe rencontre Couvent de creufer des puits
fort profonds,ayant donné lieu à l'invention de plufieurs machines
pour en tirer facilement une grande quantité d'eau à la fois. j'en
vais décrire plufieurs, en commençant par celles qu'on peut mou-
voir par l'action du feu.
Tai dit au commencementdu fecond Livre (6;4)
que les Anciens
avoient ignoré l'art de mouvoir les machines, failant travailler,
en
comme nous, l'eau & l'air a la place des hommes& des chcvaux;
mais il reftoit encore un élément a. foumettre
aux loix de la méca-
nique c'eft a quoi l'on eft depuis le
parvenu commencement de ce
Cède en fe fervant du feu pour élever des poids d'une pe&meur
immenfe & d'une manière fi ingénieufe qu'on n'a rien imaginé
jufqu'ici qui faffe plus d'honneur à l'efprit humain.
Olîptu in '*7*- Pour dire un un mot de l'origine des machines
l'aBion du feu l'on faura que je n'ai trouvé perfonne qui mues par
M.féf'm. chofe de plus loin
prit la
que M. Papin DoÛeur en Médecine, Profcffeur
enMathématiqiiesàMarbourg, «cMembrede laSociété Royale de
Londres, dans la Préface d'un petit Ouvrage, qui
a pour titre
Nouvelle maniere lilntrttw parla forée Jujtu, imprimé à Caflel
fil 1707. L'Auteur rapporteque des 1 année il avoit déjà fait
un grand nombre d'expériencespar ordre de ton Alteffc Séréniflime
Charles Landgrave de Heffe, pour eflàyer d'élever l'eau
par la torce
du feu qu'il a communiquées a plufieurs perfonnes; & eutr'auue» à
M. Leibnitz, qui lui a répondu avoir eu auffi la même penfée.
Commedans ce tcms-là M. Savery travailloit en Angle- M. Savery tfk
terre pour parvenir à la même fin, & qu'il a dès lors rendu public lUI du prt-
le fruit de tes recherches M. Papin ajoute ce que j'en dis ici mien oui a'uta
travaillé far
» n'eft pas pour donner lieu de croire que M. Savery, qui a depuis matùrt
» publié cette invention a Londres n'en foit pas effectivement 4e C 'aveu memt
• l'inventeur. Je ne doute point que cette. penfée ne lui foit venue d<M.PéFtn.
» auffi bien qu'à d'autres, fans l'avoir appriic d'ailleurs mais ce que
en dis eft leulemcnt pour faire voir que Monfeigneur le Land-
grave eft le premier qui a formé un deffein û utile.
» Ce travail ayant cté interrompu (continue M. Papin) ferait
peut-être demeuré dans l'oubli, n'eût été que M. Leibnitz, dans
» une lettre du 6 Janvier me fic l'honneur de me demander
» ma penfée au fujct de la machine de M. Thomas Savery dont
»il m'envoyoit la figure imprimée à Londres. Quoique fa conf-
» trudion fût un peu différente de la nôtre & que je n'euffe pas
«le Dilcours qui devoit expliquer la figure je
connus pourtant
» d'abord que la machine Aneloife & celle de Caffel étoient fondées
» fur le même principe; & eus l'honneur de le faire voir à Mon-
» feigneur le Landgrave cela fit reprendre a S. A. S. le deffein de
» pouffer cette invention, qui eft fans doute très-utile, comme
» verra dans la fuite. Je puis donc aHurer qu'il a coûté bien du
on
« du travail & de la dépenfe rems
conduire la chofe à la perfeâiorî
pour
» où «Ile eft à prefent & il {croit
trop long de particularifcr toutes
» le* difficultés imprévues qui te font rencontrées, &
expériences toutes les
» qui ont réuffi tout au contraire de ce qu'il fembloit
• qu on en devoit attendre ainfi je me contenterai de faire voir
» combien ce que nous'avons à préfent eft préférable à ce
« nous avons fau d'abord & à ce que M. Savery a fait depuis,
que
afin que le public ne puiffe fe méprendre dans le choix qu'il aun
à faire entre ces différentes machines, & qu'il profite fans
de ce qui en a tant coûté; & afin auffi qu'on voie peine
1'obligation
• qu'on a à Son Alteffe Séréniffime à cet égard nque eft fimple-
» ment pour en avoir formé le premier deffein mais auffipa, pour avoir
Murmontc les difficultés des premieres exécutions,
& avoir £u>
M. Papin donne enfuite la defcriprion de la machine
exécutée, qu'il UMacànt
a & n'oublie rien pour la mettre en valeur; mais quoi-
qu ïl il pu.flê dire, il s'en faut bien qu'elle foit Htiiuompjra-
auffi ingén eufe & auffi ilim.ni
achevée que cette dc M. Savery qtti l'avantage de plus
a fe rrocJrer
à elle-même tous les mouvement 2ont elle &oin
a «'" it M.
que Ptpin.
pertonnc y touche au lieu que l'autre ne peut agir qu'avec le
fecours de pluGeurs hommes dont il y en doit avoir moins
au un
qui manoeuvre fans interruption avec des frétions qui rendent
ceue machine auffi imparfaite que celle de M. de Savery eft
accomplie.
tl.Amauau Tandis que M. Papin travailloiten Allemagne, & M Sa-
s éufli tré- Angleterre, aux moyens de faire ufage de l'aâion du feu
nUU a very en
moytn dt fe pour mouvoir les machines M. Amontons en France étoit auffi
fitvir du ftu occupé du même objet, comme fi les trois Nations de l'Europe,
dttMédûûh qui ont faic le plus de progrès dans les Sciences, euffent dû fournir
chacune un Savant pour participer à la gloire d'une découverte
auffi importante.
L'on trouve dans les Mémoires de l'Académie Royale des
Sciences de l'année 1699, ce que M. Amontons a écrit fur ce fujet:
il y propofe une roue de moulin extrêmement ingénieufe, qu'il
demontrepouvoir être mue par l'action du feu, fondé fur un grand
nombre d expériences & fur des raifonnemens, qui ne lament
aucun doute du fuccès de cette roue, qu'il nomme Moulin à feu.
Quand M. Amontons a écrit fon Mémoireil paroît qu'on étoit
bien incertain fi l'on pourroit réunir à faire ufàge de l'action du feu
pour mouvoir des machines comme on en peut juger par i'expofé
de cet Auteur.
Bificun il « Chacun ne convient pas (dit-il) que la force que le feu
'M. Jmtit- emploie à produire des effets urprenans, puifle utilement fervir
«m 4» » à mouvcir tiguliérement les machincs
pnmt j«V à où on a de coutume-
rtu U ai- » d'employer les forces animées & réglées, comme font celles des
mtnemm it hommes & des chevaux parce qu'on ne conaoît pas encore
tttieUctnc
t'tnit fmu » bien de quelle maniere on pourrait faire cette application &
nanfiniJu que les moyens que l'on a propofés jufqu'iciont paru avoir trop
fnmcfic- »» d'inconvcniens. La vérité eft cependant qu'on n'eft pas plus en
cii,fnrftm
ctunu. » droit d'en douter, qu'on l'étoit avant l'invention des moulins à
» eau & à vent à douter que le mouvement de l'eau ou de l'air
» puflent fervir aux mêmes usages car en ces rencontres
comme
» tout ne dépend que de trouver quelques moyens affez fimples
pour en rendre 1 ufage commode & profitable l'impoffibilité
h n'eft point de la part de la chofe, mais feulement du côté de nos
» connoiflances, qui ne s'étendent tic ne s'accroifTent qu'avec le
» tems à mefure que les expériences & l'ufàge journalier nous en
» donnent occalion ».
M*Smtytft M. Amontons étant mort peu de tems après avoir expofé
U /rmwrju fes
vues, a été privé de la ûtis&âion de les même en pratiqué,
& d'apprendre que M. Savery étoit parvenu à ménager l'aSion dufùilpmnxiai
feu avec plus de jufteffe encore qu'on ne fait celle de l'eau ou du fùnjCMtrrc-
ven:, lorsqu'ils lont appliques des machines car quoique M. guliiremtu
m« mackiiu
le Marquis de Worcefter foit le premier en Angleterre qui ait fait pU le
mention en termes intelligibles d'une machine pour élever l'eau du ftu moyen (f m
le
par moyen du feu dans un petit Traité intitulé of\ne ptittdifpu-
A Century ter mux Il.
ne peut Savery t'ois tt mitttt
fortes de machines pour la première fois dans la Grande Bretagne; de cette ùnY/t>
lion.
ce qui eft attelle par plulicur. Lettres qui m'ont été écrites à cette
occalion de la part de Meflkur» de la Société Royale, dans
defquelles il eft auffi fait mention de M. Scwcomcn,comme une
beaucoup contribué à la mettre dans la perfcâion où elle ayant eft à
prêtent & une preuve que cette machine pris fa naiflânee
a en
Angleterre,& qu'elle l'emportefur tout ce qui a été tenté France
& en Allemagne i cette occafion c'cft que toutes les en machines
à feu qu'on a tonftrunes ailleurs que dans la Grande Bretagne,
été exécutée par des Angiois, telle eft celle qui fe ont
Fre/nes, village proche Condé, pour y puifer l'eau des encontre à
mines à
Charbon qui s y trouvent, où j'ai fait plufieurs voyages exprès
pour
me mettre en état d'en donner la defeription & les aéveloppemens
qui ne bilTerunt rien d.-firer fur tout ce qi i en compofe le méca-
nilme & la théorie. Je m'y fui» appliqué avec d'autant plus de foin,
que le deffein qui a paru de cette mach:ne, n'étant qu'une perfpec.
tive fort embrouillte n'en peut donner qu'une idée très confufe
au lieu que Ics plans. profils & élévations que je vais expliquer,
font voir l'objet des moindres panies, & la proportion qu'il doit
y avoir de manière que je me flatte ceux mêmes qui
n'auront point vu cette machine feront nonque feulement en état
dVn juger parfaitement, mais encore de la faire conftruire dans
toute la précilion qui doit tui convenir pour la rendre parfaite.
'titi. Les machines feu étant compofées d'un grand nombre
de pièces différentes il
convient, pour ne point trop partager'Jet
1 attention, de nexpofer d'abord
de mieamfnr
que les principales,a6n d'en taire ifm.MMtlùtus
voir l'objet & la liaison. L'on fçaura donr que le m.'canifme
de ces fortes de machine- dépen.i
en générât d'un balancier
dont une des extrémité% répond
aux pompes afpirantesqur tlcvcnt
l'eau du puits & l'ai tre a m, p,[lon t,ui joue dans un cylindre.
Ce cylindre communicjiiv à g- and AUmlic d,
& l'au.1' bien termes de toute-, un mivrc, l'un
Faits, po r que Ijir «.xrcn.ur
nt pu'Ne »y inticduire t.- le fend de ce -I.mbic
à un fourneau, dont le feu eft le de la madi.Be.
de ciel
moteur
L'eau qui bout dans 1 alambic produit une vapeur,qui patte dans
le cylindre, dont.elle remplit la capacité à mefure que le pifton
s'élève par le contrepoids du balancier dont le deuil eft ci après
dès que le pifton cft parvenu à Ton plus haut terme, l'effet d'un
certain mouvement interrompt par le moyen d'un diaphragme
nommé Régulateur, la communicationde la chaudière & du cy-
lindre, dans lequel il furv ientfubitement une injeSion d'eau froide,
qui venant jaillir contre le deffous du pifton retombe en pluie
& condeafe la vapeur dont la force s'anéantit ce qui fait naître
un vuide qui donne lieu à la colonne d'air de chafler le pifton de
haut en-bas pour le ramener d'où il étoit parti auffi-tôt le mou-
vement dont nous venons de faire mention agiflant d'un feas con-
traire, ferme le robinet tCinjeSion & ouvre le régulateur, pour
lainer à la vapeur la liberté de s'introduirede nouveau dans le cy-
lindre, & recommencrr la même manoeuvre ainfi ton voit que le
jeu de cuu machine dipend de refletalternatifde tua chaude & de
(eau froide, joint à [action de tatmofpkcre il refte maintenant à
expliqueren détail la difpofitkmde toutes ces pièces & de quelle
manière elles fe communiquent leurs différons mouvement.
EMfUutim 1x83. L'on jugera de la fituarion & de la forme du balancier, en
* Uacûr confideramla feconde Figure, où l'on verra qu'il eft compofe
eu fraci- d'une groffe poutre AB fouceauedans le milieu par deux touril-
fUi ftnitt lons dont les Paliers portent fur un des pignons du bâtiment qui
renferme la machine. Les extrémités de cette poutre font accom-
Plajtc 1. pagnées de deux /dota cannelées C, D, dont la courbure a pour
Fie 1. qui y font fufpéa-
centre le point d'appui E, afin que les chaînes
dues, fe maintiennent toujours dans la même, direction. La pre-
mière F porte le piflon du cylindre. & l'autre G la tige qui meut
les pompe» entrantes pour élever l'eau du puits, laquelle le dé-
charge dans la bafche K où elle cft toujours entretenue une ce-
taine hauteur.
Sur une des faces de la même poutre font attachées deux
autres jantes fcmblables aux précédentes dont la première H fou-
tient une chaine L, à laquelle aboutit une couliffe fcrvant a ouvrir
& fermer le robinet d'injection & à mouvoir le diaphragme qui te-
gle l'aftion de la vapeur de l'eau chaude.
Quant à la féconde jantel, elle fourient auffi une chaîne O
a
,6 pieds une partie de l'eau de la batcheléK par un' tuxau montant
dans unecweueM, ferrant a entretenir robinet dmjecb'on,&
à plufieurs autre* ufages dont il n'eft point encore tems de parler,
1 *8 j. L'ouverture du puits en de 6 pieds en quarré
fur 46 toi-
fes de profondeur, & de 24 pieds en pieds il y a une cuvettedtlftmftuf-
pouces de profon-
de plomb partagée en deux bajfins chacun de firtiuti fil;'
deur, unit par une communication dont la profondeur n'eft que fivtmtiu Ccia
de ici pouces fur autant de largeur. Au fond d'un de ces bafiins eft dm puui.
un corps de pompe afpirant & dans l'autre trempe le tuyau d'afpi-
ration de la pompe fupéricure; tous les pifions de ces pompes ont
7 pouces de diametre fur 6 pieds de levée, leur conftruction cil la
même que celle que nous avons décrite dans les articles
Leurs tiges font futpendues il des poutrelles de 24 pieds de Plaxc. j.
longueur, liées les unes aux autres de la manière qu'on le voit Fic.io.zi.
repréfenté dans la figure & compofent un train lufpendu à la a- 15.
jante du balancier qui eft au-defTus du puits au fond duquel cft un
puifard où viennent fe raffembler les eaux de tous les rameaux de
la mine. Ainli il faut concevoir que dans ce puifard trempe le tuyau
d'afpiration d'une première pompe qui afpirc l'eau à 14 pieds de
hauteur que de-la elle cft reprife par une fcconde pompe qui
l'élevé encore de 14 pieds plus haut, & fucceffivement par d'autres
qui la font monter de cuvette en cuvette jufques dans la bache,
parce que tous les pilons jouent en même tems: au refle, l'on
obfervera que le puits dont nous parlons n'a lieu que pour puifer
les eaux de la mine, & qu'il y en a un autre
Celui-ci par lequel l'on tire leclurbon.
5 ou 60 toifes de
1 zX6. 11 ct't bon détre provenu que la chargée que foutiennent les Situjtion d.
chaîne- O G eft beaucoup plus grande que celle que portent les lorf
chaînes F L, :ortque le poids de la colonne d'air n'agit pas fur le ifatUmatkimt
pifton ainil la fituation naturelle du balancier eft de s'incliner du ne jjuc put.
côté du puits, au lieu que la figure féconde le repréfente dans un
fens contraire c'elt-i-dire, dans celui où il fe trouve, lorfque fin-
jettion d'cau froide ayant Lor.dcnfc la raocur rcafcrmée dans le
cylindre, le poids de la colonne d'air jait tuilier le pifton
Alors l'eau du pu'me&afpirie &. celle de la bâche refoulée dans la
cuvette M mais quand la vapeurv ient s'introduiredans le cylindre,
fa force étant fupérieure poids de la colonned'air, fouleve le pif-
au
ton, lai!fe agir le poids des attirails que portent les chaines0, G, &
Je balancier s'incline du côté du puits, qui eft la fituationoù il refte
lorfque la machine ne joue pas parce qu'il s'introduitde l'air dans
le cylindre au deffous du pillon qui fe met en équilibre par foa
redore avec le poids de celui qui cit au-deffus.
Pour limiter le mouvement du balancier & amortir fa
violence afin que la machine n'en reçoive point de trop grandes
fecoufies l'en fait faillir en-dehors du bâtiment les extrémités P <iï eitr rît limite
ar Ju »«.
,,¡on deux poutres pour Soutenir deux chevrons rejptns recevant un
f»> en tmtr- jboulon qui mverfe le Commetdes grandes jantes du balancier &
Uact. l'un prend la même précaution pour le Îoulager dans fa chute du
côté du cylindre comme on en peut juger, en conlidérant la figure
quatorzième qui repréfente le pl-in du troificme étage du bâti-
ment, où l'on voit la furface fuperieuredu balancieravec les parties
qui l'accompagnent,& le plan de la cuvette, laquelle peut avoir 4
pieds quarrés de bafe fur 3 pieds de hauteur, & contenir environ
un muid d'eau.
188. Les figures 4 & 5 représententl'élévation & ie profil du
la eyli*Jre cylindre AB, dont nous avons parlé ( u8î ) accompagnédes
mnjitr.i. tuyaux qui contribuent au jeu de la machine. Ce cylindre, qui eft
de métal bien alaifé, a intérieurement pouces de diametre fur
Punch. 9 pieds de hauteur & S lignes d'épaiffeur. A 6 pouces au-defleus
Fie 4 1/ j. de foil fommet C (renfermedans le fecondeétage du bâtiment) regne
tout autour un rebord BD, fur lequel eft attaché avec une bride une
coupe de plomb DE de 8 pouces de hauteur évafc par le haut.
Le milieu de ce cylindre eft encore accompagné d'un fecond
rebord FF, fovantà foutenir fur deux poutres, entre lefquelles il
eft enclavé & fur deux barres de fer qui les traverfent.
iMfmrfmit 1189- A 3 pouces au-de1fus de la bafe, le cylindre eil percé de
tylindn «/» deux
ft'Cliitiax trous dircâement oppofés chacun accompagné d'un collet
m<u Cff.fi, G intérieurement de 4 pouces de diamètre dont le premier fert i
fr dux introduire le tuyau d'injedion H, ci: le fecond aboutit
«*f't tfn- de cuivre I dans fond un godet
litUa. le duquel eft une foupape fufpcndue à un
reffort de fer pour la maintenir toujours dans la même direction
lorfqu'elle joue. Cette foupape, que l'on nomme reniflante fert à
évacuer l'air que la vapeur chaflie du cylindre, lorsqu'on commence
à faire jouer la machine & enfuite celuiqui eft emmené par l'eau
d'injeôion, qui empècheroit l'effet, s'il n'avoit une iffue.
Èt[cr]p<M Le fond An de ce cylindre eft une plaquede métal potiche,
<yu*in. attachée avec des vis i une bride qui répond !.la bafe; le milieu eft
traverfépar un tuyau K d'un pied de hauteur, ayant intérieurement
6 pouces de diametre, l'un & l'autre fondusenfemble, de manière
qu'une moitié fe trouve dans le cylindre pour empêcher que l'eau
qui tombe fur le fond n'entre dans l'alambic, & l'autre dehors
Ctnpnrt- pour faciliter la jonction du cylindre & de l'alambic.
m £\n}tc- 1 29 1 Le même fond eft encore percé vers fa circonférence d'un
lion l'néCm
trou 6 de 4 pouces de diametre, avec un collet ac de 6 de hau-
teur, dont 1 objet cft de faciliter l'évacuationde l'eau d'injection.
Dtfcrifùn Le pijlon L, qui joue dans le cylindre fur une hauteur de
6 pieds, cft un plateau de métal, dont le diamètre a 2 lignes de du pi2n mi
moins que celui du cylindre, fur lignes d'épaiffeur, plus enfoncé jour dtw U
dans le milieu que vers la circonférence, comme cylindre.
on en peut Planch. 1.
juger par les plans & profils repréfentés en grand dans les Figures Fie. 11 ,ii
1 2 & où l'on remarquera que fa circonférence termine
une couronne A de 4 pouces de largeur, formant un relief de
pouces. Sur cette couronne cft appliquée une ou deux bandes de
cuir fort épais, faillant d'une ligne fur le pourtour du pifton; l'on
maintient ce cuir inébranlable en le chargeant d'un B de
plomb, de même largeur que la couronne, divifé ar.nau trois parties
égales, chacune accompagnée d'une queue C qui en s'encadre dans
une cellule D faite de trois plaques de cuivre foudécs verticalement
fur le fond du pifton.
Le centre de ce pifton eft percé d'un trou qui reçoit le bout de
la tige E F par le moyen d'un tenon arrêté
avec des clavettes, fie
cette tige eit fufpenrîue à la chaine du balancier.
i*93- Au fond de la cuvette cTinjcûion aboutit un tuyau de
plomb H de 4 pouces de diametrc qui s'introduit dans le cylin- nitrt feau De quelle
de
dre en paflant au travers du collet G (
ce tuyau eft terminé la euxettt
par un ajutage plat, dont l'œil a 6 lignes de diamètre d'où fort 9 d"tn}t(Hon
pintes d'eau froide par chaque injeSion,
ce qui fe fait par le dans le eyi
moyen du jeu de la clef d'un robinet M, qui s'ouvre & fe ferme lindrt.
alternativement ( comme nous l'expliquerons ailleurs. Au Fie 1
PLANC. s.
j
du pifion pour en humecter le cuir & empêcherl'air extérieur de
s munuer dans le cylindre; & pour que cette eau ne déborde la
pas
coupe, lorfque le pifton vient à remonter, on a ménagé un tuyau
de 4 pouces de diametre, qui en reçoit le fuperflu qui 1e
rendre dans un réfervoir placé en-dehors va
du bâtiment.
L'alambic eft compofée d'une grande chaudière QRST
un peu evafee par le haut, ayant un diametre de 9 pieds fur 3 &
demi de profondeur,
faillie, qui s'appuie fur
accompagnée d'un rebord de
une retraite R, S de pouces,
npouces de
ménagée dans
la maçonnerie qui chaudiere, dont la furface exté- Planc.
entoure cette
rieure cü ifolée par une petite galerie RQ, ST de Fie. 1.
largeur qui règne tout 9 pouces de
autour, & dans laquelle circule la fumée
du fourneau VQTX entretenir la chaleur de l'eau bouil-
lante. pour
1 Le chapiteau RYS de l'alambic a la forme d'un dôme
i* t\m'atmcompofé d: plufuu-; plaqnes de cuivre liées enfemble, & revê-
étCéUmUt.
rues de maçonnerie fur la hautcur de pouces pour le fortificr
contre la force de la. vapeur & le garantir des atteintes de tout ce
qui pourroit l'endommager.Son l'ommet eft termine par une pièce
circulaire de métal percée d'un trou de 6 pouces de diamètre
accompagné d'un collet de pouces de faillie, ayant une bride
r:.»MCî. pour fe raccorder avec le tuyau de communication RZ de t8 pou-
I1C4&J. ces de hauteur, qui joint l'alambic
avec le cylindre; & à la baie de
ce collet eft un petit relief de 4 lignes de flillie, formant une cou-
ronne de 6 lignes de largeur contre laquelle s'applique le régula-
teur quand il mtcrrompt le paflage de la vapeur dans le cylindre.
Pour faciliter l'intelligence de ce que nous venons d'infi-
nuer, il faut confidércr la Figure 15 dans laquelle AB repréfente
la partie dont nous parlons, de pouces de d'ametre, fondue avec
du rtpUtrur.
le collet DCEF, accompagné d'une moitié CGIKE de la bride,
fervant à le raccorder avec le tuyau de communication.
Cette pièce répond quatreJuppom de fer KL de 4 pouces (S
lignes de hauteur, qui foutiennent un anneau O S de z pouces
de largeur dont le diametre intérieur eft de s z pouces. A cet
Puxcn. anneau eft attaché un rejfon de fer M N de deux pouces de lar-
Fie. 15, 16,
geur, fervant à foutenir le régulateur QR, dont le plan & le pro-
fil font repréfentés en particulier par les Figures & qui
montrent que ce tégulaceur, qui a pouces de diamètre, eft ac-
compagne d'un manche dont 1 extrémité T cil percée quarrément
pour recevoir un elieu vertical a b ayant fon centre de mouve-
ment éloigné de 6 pouces 8 lignes du régulateur.
Le pivot c de cet eflieu joue dans un trou V ( Fi*. 19.) pratiqué
dans l'anneauV S, & la partie a d eft liée a l'aide d'une clavette au
manche du régulateur. ant à la partie a e qui eft arrondie, elle
joue exactement dans n trou Percé à travers de la plaque A B,
& préfente en-dehors de l'alambic un tenon c j, pour s'ajufteravec
une clef qui communique le mouvement au régulateur, dont le
bouton Z glifle fur le rcflbrt M N qui eu: fort poli en dc(ccn-
dant de Z en N pour ouvrir l'orifice DF, & remonte de N en Z
pour le fermer.
L'on jugera de l'emplacement de l'alambic dans le bâti-
ment où il eft renfermé en confidérant la Figure t o qui repré-
fente le plan du premier étage, élevé d'environ pieds audeffus
du rez de-chauûce. L'on y verra une coupe horizontale de l'a-
latnbic, accompagnée du revêtement de maçonnerie qui en fou*
tient le chapiteau. De cet étage fon peut defcendre par un petit
cfcali:r AB dans l'endroit où cft le to.irncau don: la conftruc- £• 10.
tion s'entendra aifément en confidérant les Figure- 3 & 9 qui en
montrent le plan & le profil coupé fur l'alignementCD ( Fig.
Le tond de ce fourneau cIl une grille élevée d: pied', au-dtffus
du rez-de-chaufféc fervant de foyer; & on introdu;t Ic bois ou le
charbon de terre par une ouverture E, visa-vis de laquelle eft
une porte C qui répond au
rci-dc-chaufféc.
On a pratiqué une ventoufe FG dans l'épaifTeur du muiîif de !a
maçonnerie& des terres qui fe trouvent derrière le tonneau afin
cans lu cendrier
que l'air extérieur puifle aifiment s'introduire
fous la grille, pour animer le feu dont la fumée ne peut s'échap-
per par la cheminée HIK, oppoféc à l'entréedu fourneau,
qu'a-
près avoir circulé autour de la chaudière ( Au refte, comme
les Figures 8 & 9 ne laiflcnt rien à defirer fur ce qui p.-ut appar-
tenir au fourneau, je ne m'y arrêterai pas davantage.
1298. Pour achever ce qui me refle à dire fur l'alambic il faut ;a
confidérer les Figures i & }, qui repréCntcnr cn grand la
boutl'uUmt-ic r
ce de fon chapiteau où l'on remarquera la pofition A d'un
de tuyau de 4 pouces de hauteur fur autant de cliamctrj foudé frur Uif
verticalement fur le chapiteau. Au fommet de ce tuyau ci aclap-
lée une foupape, que nous nommerons ventouje dont l'objet eft
de donner de fair à l'alambic lorfque la vapeur devient par trop
forte ell- Ce levé affsz fouvent quand le régulateur eft fermé, &
que le pillon defeend.
L'on remarquera auffi que l'cllipfe BC dont le grand Fianc::
de eft plaque de cuivre, Tic. 1
axe eft de 18 pouces Se le petit 14, une
qui fe détache quand on veut pour entrer dedans alambic lorf-
PJ.
fto
: S.
corde qui bâtiment,
metre
veut
eft fermée d'une foupape,
dcux poulies ce tuyau qui 5 pouces de
a évacuer la vapeur en ouvrant la
arrêter
a
donner une échappee
f
le
quanÔBé prodigieufe qui fostt effort de toutes parts p«ur s'échap-
per avec une force qui devient fupérieure celle du poids de l'air*
régulateurvient a s'ouvrir la vapmr entre avec impétuo»
fité dans te cylindre^pouffele pMon devant eUe, jufqu'à l'inftant
où L'injeâioa d'eau froide coadenfe ceoe vapeur & anéantit fa
force; alors elle retombe en eau 281) laide lecylindre vuide,
& donne lieu au poids de l'atmofphere de ramenerle pifton. Ainfi
l'on voit eue dans l'efpace de deux fécondes que dure l'injection,
9 ou pintes d'eau froide C1 *93) condenfent environ 4 muidsde
vapeur, & que pendant ce tems il scn forme une aflèz grande
quantité pour relever le piaon de nouveau, auffi-tôt que le régu-
lateur lui en laide la liberté. On Ce rappellera (1 J06), que quand
cette vapeur entre dans le cylindre, elle refoule l'eau qui fe trouve
au fond, en fait palfer environ fept pintes dans le rameau de dé*
charge, & trois dans l'alambic.
J'ai appris du célèbre Docteur Defagul'ters quia fait
beaucoup d'expériences fur les machines à feu que la force de la dr fa,
vapeur dans le cylindre ne furpaffoit jamais d'un dixième la rififlance La
de f air extérieur ni était jamais d'un dixième plia foiile, mais
quelle fe maintenait entre ces deux proportions cette force chan-
geant continuellement, félon que le pifton eft plus ou moins élevé,
c'eft-à-dire fclon que l'efpace eft plus ou moins grand.
Ce Savant Phyûcien prétend auffi que la vapeur dtfeau
bouillante e(l environ quatorze mille fois plus rare çae l 'tau froide, &
qu'alors elle cflaujjijoru par fia reffort que [air commun, quoique
Jcveefois plus rare.
Pou? in6nuer de quelle manière on doit aire le calcul de
cette machine, il faut cormdcrer que le diamètre du pifton étant qui
de 30 pouces fa fuperficie fen de pied) quacrés, qu'il
faut multiplier par 1x05 livres pefanteur d'une colonne d'air d'un
pied quarré de bafe (791), il viendra 10818 livrea pour laâion de
l'air extérieur fur le pi (ton par conséquent pour la force de la
puiûance motrice.
Les pompes afpirantes élevant enfemble une colonne d'eau de
7 pouces de diamètre (1x85) fur 46 toifes ou 276 pieds de hau-
teur, on trouvera que cette colonne pefe < 165 livres.
La pompe de la biche faifant monter 1 eau à 36 pieds. de hau-
teur & fon diamecre n'étant que de 6 pouces, le poids de la
colonne d'eau que refoule (on pifton te trouve de 495 livres; maie
comme le bru du kvia de ce pifton n'eft les troit cinquièmes
de celui de la puiOance il faut réduire ce quepoids en le multipliant
par pour avoir 197 livres, qui étant ajouté à 5 livres il vien-
dra livres, 4 quoi il faut encore ajouter le poids des attirails
oui' répondentau puits & la bâche que j'eûime d'environ 4000
uvres, déduâion faite de celui du grandpifton. Ainû la puiflantt
aura i funnonter une réfiftance d'environ livres & comme
cette puiffance a été trouvée de livres, elle fera donc fupé-
rieure de- 1 66 j livres au poids qu'elle doit enlever.
Il eft à remarquer que cette fupériorité de la puiflancefur
lepoids, qui doit être au moins dans le rapport de 6 a j eft né-
cefliure non-feulement pour l'équilibre mais
rompre encore
parce que le pifton n'eft point chaffé tout-à-fait -ar la pefameur
de l'air fuit & dérobe en partie impreC
fion. D'ailleurs, il ne faut pas compter
que quand le pifton defcend,
te cylindre fait entiérement privé d'air groffier puifque l'eau
d injection en entraîne toujours une certaine quantité qui Ce
trou-
vant renfermée dans un plus petit efpace à mefure que le piflon
deicend, pourroit acquérir une force de reffort affez f.nfiblc pour
lui réfifter.
1320. Ayant dit (13 14) que lamachine produisit impulfion»
par minute, lorfque fon mouvement eft bien réglé on voit que
pn dans le même tenu elle épuife une colonne d'eau de s coifes de
hauteur fur 7 pouces de diamètre ou 1 5 jmuids d'eaut heure,
dont environ aj pintes montent chaque impuluon danspar la cuvette
fupérieur, 8e le refte Ce décharge dans un petit canal (fig. 2o) qui
la conduit où l'ou veut.
Avant que cette machine fût établie à Frefnes il y en
avoit une d'une autre efpece, qui agiffoit jour & nuit fans dif-
continuer', 6r pour laquelle il fallait entretenir
chevaux, au lieu que préfentement zo hommes &
on épuife en 48 lieures toute
l'eau que les fources peuvent fournir dans le de la femaine,
& deux hommes Muent pour veiller tour à courant
tour au gouvernement
de la machine.
QurlUtJIU 3 "• Le fourneau confomme en 24 heures deux muids de char-
futatiti ilbon de terre, chacun contenant environ pieds cubes ou deux
taùpomr T*n- cordes de bois chacune de 8 pieds de longueur fur 4 de largeur Ce
irtt'un du de hauteur.
founuëm.ft*. autant
dta en. Tajouterai que dans la defeription précédente, je me fuis écarté
ni. en quelques endroits de ce qu'on a fuivi à FreInes, pour expofer
les chofes, non pas tout-iûit
comme elles ont été exécutées, mais
comme elles auraient dû l'être (ans cependant avoir rien changé
Ombfcnfir Il faut avouer que voilà les plus merveilleufesde
ttxaUmait machines & qu'il toutes les
«mmilà'utt. n'y en a point dont le méchanifme ait plus de
rapport avec celui des animaux. La chaleurefl le principe de fon
mouvement il fe fait dans Ces dificrens tuyaux une circulation,
comme celle du fang dans les veines, ayant des valvules qui s'ou-
vrent & Ce fermentà propos; elle fe nourrit, s'évacue d'elle-meme
dans des tems réglés, & tire de fon travail tout ce qu'il lui faut
pour fubfiltcr.
1 hauteur
à une
On remarquera que
considérable
Ci l'on avoit à élever l'eau d'une fource
l'horizon, dans des tuyaux ftut Aajp
pofés verticalement,ou fur un plan incliné on pourroit Ce fcrvir Ct*u énjjî
f
Ctittmaeh'tnt
de la machine, en difpofant des pompes afpirantcs & refoulantes, haut que t'vjt
de la manière la plus convenable il la utuation du lieu. voudra j«-
Nous avons infinué dans l'article 9of que lorsqu'un riçon.
fluide fjifoit mouvoir des pompes l'aide d'une machine où U La thhrie des
bras de levier du poids eft égal à celui de la puiflance il arrivoit
toujours que la (upeficie du pijlon celle dune des aubet la chute calcul it leurs
capable de la v rtffi refpeSive du fluide & la hauteur où (on veut
élever l 'eau, compofoient quatre te. mes réciproquement proportionnels.
Or, pour peu qu'on y fade attention on verra que cette regle s'ap- i*t pvipts
muet ,oU u.i
pliqueroit naturellement aux machines à feu, dans le goût des COêUMI,
précédentes fi l'on pouvoit faire abftraôion du poids des atti-
rails, & qu'il ne fût pas quellion de la pompe refoulante qui eft
dans la bàche parce que la fuperficie du pifton qui joue dans le
cylindre peut être regardée comme celle d'une aube & le poids
de la colonne d'air, ou celui d'une colonne d'eau de p pieds de
hauteur (791) comme la force abfolue du fiuide, qu'on n'aurait
plus qu'à multiplier par £, pour avoir fa force relative
Alors le produit du quarré du diamètredu grand pi /Ion la hau-
uur réduite de la colonne d'eau, équivalente au poidspar de tatmof-
phert,feroit igal au produit du quarré du diamètre du petit pijlon
qui doit afpirer ou refouler Ceau parla hauteur où elle doit être
élevée- Si les tourillons, ou le centre de
mouvemen: du balancier
n'étoient pas dans le milieu, il faudroit que ces deux produits ful-
Cent dans la raifon réciproque des bras de levier du grand & du
petit pifton mais comme cette formule ne peut être d'aucun
ulage, puilquelle ne renferme point plufieurs circonftances aux-
quelles il faut avoir égard cherchons à en établir une autre plus
eomplete, & ne regardons: ce que je viens de dire, que comme
une introdu£tion à ce qui fuit.
II eft cffemicl d'obfervcr
que nous fuppofons que la valeur de
toutes les lignes que nous allons défgner par des lettres, eft ex-
primée en pieds ou fraâions de pieds.
NommantP, le poids du grand pilion; D, Con diame- Fo'mu'.t««rf.
tre, ou celui du cylindre, & a Con bras de levier; p, le poids des raie p.mr uV-
attirails qui répondent au petit piflon d, fon diametre, & 6 fon tcrminctltt -H-
Bunfons des
fhuipélet bras de levier; A, la hauteur où l'eau doit être élevée; Q, le poids
p*tt'ut its 2e la colonned'eau
mkschxmu i
que la pompe de la baichedok refouler, y com-
/au pris le poids des attirails de fou pifton R ion bras de levacr
le poidsde la couliffe & r, fon bras de levier. Cela pofé conli-
dérez que 77 DD, exprimera la fuperfiàedu cerde du grand pifton
qui étant mutipliée par lirres pefanteurd'une colonned'air
d'un pied quarré de ba& Se le produit pari, pour da-
voir égard qu'à la force relative de la puiflance on aura
-r^DD x x
liv. -4-P ou DD-f-Ppour l'eipreflion de
la puiflance, jointe au poids du graad pifton. Multipliant ces deux
termes par leur bras de levier (a) & ajoutant au produit celui du
poids de la couliffe par fon bras de levier, on aura a x EpDD
-f-P-r- qr pour le moment de la puifiance.
Préiêmeffienc confidérez que l'on a auffi ddh pour rexpref-
fion du volume de la colonned'eau que le pttk pifton doit afpirer
ou refouler, dont on aura le poids en le multipliant par 70 livres
pefanceur d'un pied cube d'eau. Si l'on joint à ce produit le poids
des attirails & qu'on multiplie cette quantité par le bras de
levier*, il viendra 6 x x£-ddh x 70 Kv. -»-/>, à quoi il fin: encore
ajoute- QR, produitdu poidsde la colonne d'eau de la bâcbe par fon
bras de levier, il viendra x x tftUim-p-t- QR pour te moment du
poids qui donne avec celui de la puiflance a x E2 DD +P
4-tfr-. QR, qui eft une formulegénérale par le
moyen de bquelUmpourratoujourscomokrecelle des grandeurs
variables, que l'on ignorera,moyennant la connoi€ance des «litres;
ce qui fera facile, pour peu que l'on ait le calcul familier. A l'égard
des frottemens comme leur réfiftance dans cette machine eft prâ-
qu*m(en4ible n'ayant guère lieu qu'aux tourillons du balancier,
dont le rayon eft extrêmement petit par rapport au bras de levier
de la puiflance j'ai cru devoir ies regarder comme nuls pour ne
point rendre cette formule trop compofée.
On fit m- Pour expofcr la principaux as l'on peut faire uiàge
de la formule précédante je confidere que des grandeurs qui la
fkUtmu compofent, il y en a plu6eurs qui font déterminées par la dtlpofî-
non qu'H fiûidra donner à la machine. Par exemple on connoitra
toujours le bras de levier & le poids de la colonne d'eau qu'il faudra
fanen wtm
fmn^èp.
du balancier par conséquent le rapport des deux parries de &
longueur b) le poids des attirails (f) des afpirames,
dès qu on faun la profondeur du puits d où l'onpompes
voudra tirer l'eau,
h pefanteur du grand pifton ( P ) & celle de ia coulifle ( r ) qui
font deux termes qu'il convient de fuppriraer de la formule,
la rendre plusfimple foit en les (oufirayant d'abord du poidspourdes
attirails, ou en en faifant abftraûion pour
avantager la puiffance
a'iflànte. D'autre part, comme ü cft naturel de placer les tou-
rillons dans le milieu du balancier à moins qu'on foit abro-
kiment contraint d'en ufer autrement pour rendrenule bras de
levier de la puiflànce plus grand que celui du poids il fuit qu'en
fuppofant aP + 9r=o, &a = J, onaura ^Î-DD=5{^A
+P-* P°ur 1j formule réduite, dans laquelle il n'y a plus
que les grandeurs D, d, h, qui foient fu jette»varier dans les trois
cas fmvans.
t; Je fuppofe qu'il cil quefiion d'élever l'eau d'un puits dont
on connoîc la profondeur, ou de la refouler à une certaine hauteur
( h ) au-deffus de l'horizon que l'on a détermint lediametre iylUart 4
des pompes (a), afin que la machine puiS; fournir certaine
quantité d'cau proportionnée k la levée des pillons &une nombre lai du
au
des impulfioac par minute, & qu'il s'agit de favoir le diamètre du t– mm ilt-
cylindre alors on n'aura qu'a fuppofer D
= x & dégager cette wCtsm»
«oconnue pour avoir x »
r 3 19. Si le diametre du cylindre étwt déterminé de même
la hauteur où l'on veut faire que Trtntr U
monter l'eau toit en la tirant du fond éumttrt in
.l'un puits ou en la refoulant fur fmptt
une éminence, & qu'on voulût MmniflMlU
connouse le diamètre du pifloa, il faudra fuppofer & dé. Juunr «t
U hstutnr pi
t'on fourré
en
l'endroit K. aura 6 pouces de diametre la force de la vapeur fera
moins d'une feconde de tems livres d'eau dans le
cylindre MN, d'où il conclut que la pompe pouvant fe remplir en
une feconde & fe vuider dans le même tems, l'opérationne durera
pas plus de deux fecoades.
Comme la plus grande condensation de fair dans le cylindre
fera capable de foutemr une colonne d'eau de 64 pieds de hauteur,
& que lorsqu'il fera forti 100 livres d'eau
par le tuyau Q, la force
de air fera réduite à ne pouvoir pius foutenir qu'une colonne de
pieds il arrivera que fa forci moyenne fera équivalente au
poids d'ane colonne d'eau qui auroit 40 pieds de hauteur, qui eu
la force fur laquelle il faut compter pour eftîmer celle de l'eau qui
forma par le tuyau Q pour faite tourner la roue qui en recevra
limpreffion.
Il eft bon d'obfcrverque M. Papin compte que reau qui fort du
cylindre pour faire tourner la roue pourra être ramenée dans le
vaifleau Y, de-la palier dans le cylindre, pour jaillir fur la roue
comme auparavant, c'efl-à-dire qu'elle circulera continuellement,
mais il n'en donne pas le moyen.
Pourdonner plus de force à la vapeur M. Papia propofe d'in-
aoduire dans le corps de nompe au-deffus du pifton des fiers rou-
ges qui demeureront fufpendus dans un tuyau V fermé par en bas
pour empêcher que feau n'y entre; ainfi il faut concevoir que ce
tuyau eff adapté i un trou pratiqué au Commet de la pompe, fermé
par un couvercle L, & que le pifion eft percé pour pouvoir glif-
fer le long de ce tuyau mais les fujétions que ces fers rouges oc-
cafionneroiem pour les renouveller fort fouvent me paroinant
impraticables, je ne m'y arrêterai pa-, & (opprimerai tous les
avantages que M. Papia croit pouvoir en tirer. Au refte j'en ai
affez dit fur fa machine, pour qu'on puifle en faire le paralleleavec
celle de M. Saveri, qui cft le principal objet que je me fuis propofé.
J"avois auffi deffein de rapporter le moulin a feu de M. Amenions
pour faire voir qu'il peut être appliqué bien plus commodément
aux machines que ce que propole M. Papin mais comme ce
moulin Ce trouve bien expliqué dans les Mémoires de l'Académie
Royale des Sciences, année 1699, j'y renvoie ceux qui feront cu-
rieux de le connoitre pour ne m'occuper que de ce qui me reile
à dire fur les différons moyens de tirer l'eau des puits fort pro-
fonds.
Tai dit(i i8j) qu'à cinquanteou foixante toifesdu puits qui ExplicAtuH
répondoit à la machine a feu exécutée à Frefnes, il y en avoit un du ftùu p*r
autre fervant a tirer le charbon de la fofle. On jugera de cette ma-Uik,rba**t
nœuvre en confidérantla premiere figure de la Planchecinquième, minu i* Fnfy
qui repréfente le profil de la partie fupérieure du puits dont nous ma*
arlons, au-deltus duquel eft une poulie A portant une chaîne PlAKOLf.
à laquelle eft fufpendu un (eau, de la capacité d'environ 6 pieds FlO. 1.
cubes, qui Cert à enlever le charbon. Des chevaux attelés aux limons
B, C, d un arbre vertical DE, font filerla chaîne fur un tambour
FG ayant la figure d'un cône tronqué dont le diamètre moyen
eft de 7 pieds. Quand le fceau cft parvenu au Commet du puits, il
fait fonner un timbre qui avertir qu'il faut le vuider; auflttôt les
chevaux s'arrêtent & Ce mettent d'eux-mêmes dans une fituation
oppofée pour tourner d'un Cens contraire (7x8).
13 3 6. Il y a encore un autre puits dans le voifinage de Frefnes
fervant en même-tems à tirer le charbon & à épuifer les eaux d'une qui UevtntU Il
fofle ou mine féparée de la précédente pour cela l'aiffieu de «et sufli «
l'arbre tournant DE eft accompagné d'une manivelle H, qui com- ming 'dU é.
munique fon mouvement un varlet KIL par le moyen de la chiffe fuifer Ut*aitM
de Umifu.
Plakc. S. RI. Ce variet ens'inclinam à droite & à gauche, fait agir les pi A
FlG. I. tons de deux équipages M N de plufieurs pompes aspirantes, qui
élèvent reau faos interruption, en la faifant monter de cuvetteen
ici
cuvette, comme dans 1 article Toute la différence c'eft
te poids des attirails Ce trouvant en équilibre aux extrémités
ou levier KL n'oppofe qu'une tbible réfiftance a ta puifTance, qui
tire d'ailleurs un grand avantage de la longueur de Con bras de le-
vier, oauple du coude de la manivelle mais auffi les pompes ne
jouent que fort lentement leurs pillons ne pouvant afpirer qu'une
fois à chaque tour de manivelle.
'jiammu'tM La feconde figure repréfeme une autre maniere de faire
et fêin awo- agir deux équipages de
*nr itt pem* cutés proche Valenciennes,pompes dans le goût des précédentes,exé-
pa fUtùi pour épuifer les eaux d'une nouvelle
àmi tatfuài. mine de charbon. On
que la chaflé AB de la mani-
Fie 2. velle A, fait agir deuxremarquera
variées BDE, CFG le de la
par moyen
piece BC, dont les extrémités jouent autour de deux boulons, &
que ces variées élèvent alternativement tous les piftons de chacun
des équipages oppofés.
Ce fat h Pour ëpuifer les eaux des mines de cuivre qui font en
unir i, la Suede, &
jêttttunaïf que l'on ne rencontre qu'a une profondeur extraordi-
rang nalre on emploie en plusieurs endroits de ce Royaume la force
fir rut du des courans qui fe trouvent quelquefois éloignés de plus d'une
mùuu lieue du puits. On aura une idée de ce que l'on pratique dans ce
FW.J.
cas en confidérant la trosueme figure où Fon fuppofe qu'un
courant fait toureer la roue A, à l'aiflieu de laquelle eft une mani-
velle qui. communique le mouvement à un variet ECF par le moyen
d'une bielle pendante CB. Ce varlet, qui eft vertical & qui fe meut
fur un aiffieu D, tire alternativement deux chaines El, FK, fou-
tenues de diftance en diftance par des batanciers H, portés fur des
chevalets R, commeà la machine de Marly; ces chaînes tirent à
elles alternativementla tête de deux aucres varlets IGN & KML
qui font mouvoirks tiges P, Q des pifions qui répondent au puits.
Ainfi l'on voit qu'il ne s'agit que de multiplierles chevalets & les
balanciers autant qu'il eft néceflàir» & que l'axe de la roue peut
avoir deux manivelles au lieu d'une, qui feront agir quatre équi-
pages de pompes.
Moim ïr Pour parleraufS des machines
ùrnttuiti puits domeftiques, la quatrième figure propres
tirer de l'eau des
fiuim^i. tée en repréfeate une exécu-
au château Dam, a une lieue & demie Dieppe, autrefois
»
i"t,ixicutt de
tUtut fort considérable par les citations qu'en fait Mezerai. Quoique
Dêih.
le puits foit très-profond, en ne pas à raide de la machine
d'en tirer commodément une quantité fuffifante d'eau pour la con-
sommation de la Gacnifon qui eft nombreufeen tems de guerre. 4.
Cette machine eft compofée d'un arbre vertical A ayant au foin-
met un pignon B fur lequel une corde fait un double rour cette
corde qui paffe fur les poulies qui répondent au puits, porte un
grand (eau attaché a chacune de fes extrémités, de manière que
quand ïun monte, l'autre dcfcend.
Pour donner le mouvementau pignon, fon arbre eft accompa.
gné d'un affemblage de Plufieurs pièces de charpente, fervant i
entretenir fix bras de leviers, chacun de 7 pieds de longueur or
comme le rayon du pignon autour duquel s'enroule la corde n'a
que 14 pouces, il fuie que lapuiflance n'eft que la fixiemepartiedu
poids; ainfi appliquant fur l'étendue d'un pied un homme à chaque
levier, dont la force foit eftimée de livres, ils pourront enfem-
ble élever r3 pieds cubes d'eau; ce qui fait voir qu'au befoin cha-
que feau pourroit contenir un muid & demi d'eau.
La machine repréfentée par la fixieme 6gure, remplit
le même objet que la précédente, mais d'une manière plus fim-
ple, n'étant compofée que d'un treuil accompagné de deux ma-
nivelles c'eft pourquoi je ne m'y arrête pas, & me contenterai de 6.
dire que cette manicte de tirer l'eau des puits eft fort en ufage dans
les Pays-Bas.
• 34i.Les figures6, 7 & 8 montrent encore une manière de tirer
l'eau d'un puits fort profond, exécutée au château de Guife. Pour
en juger, on fçaun que la margelledu puits, élevée de 8 ou pour Il
pouces au-deffus du rcz-de chauffée porte un chaflL» CD, fur le-
quel font affemblés quatre poteaux I dont il y en a deux pofés aux
endroits G, G, entretenus par la traverfe K, fur laquelle font deux
montans L, L, portant chacun une poulie N de 9 pouces de dia-
mette. Au milieu de l'entretoife E eft une crapaudine d'un arbre
tournantF, ayant un pignon H, fur lequel la corde du puirs fait
un tour & de-la vient palier fur les deux poulies N N. Enfin aux
extrémités de cette corde font fufpendus des féaux qui montent
Se defceodentalternativement lorfqu'on fait tourner le pignon H
par le moyen du levier M attaché à fon arbre.
Ne voulant rien laiffer à défirer fur les différens moyens de ti-
fer l'eau des puits fort profonds voici encore de nouveaux exem-
ples, dont on pourra faire ufage; il eft vrai que ce fujet cft affe,
ingrat mais je facrifie fon utilité la fatisfàcrion que je pourrois
trouver à en traiter d'autres plus fufceptibles de réflexions cu-
rieufes.
Ufrflculm La fixieme figure de h quatrième Planche repréfente
du
fOttrtiftrfté» un
puits couvert d'un chapiteau, (où= par 8 poteaux pofes fur
fwtpntu des dés de pierres de taillé, dans lefquelles ils font un peu en-
Plahcb.4. 4- cadres. Au-deffus de ce puits eft tin treuil feront d'aiffieuà un
tambour B de 3 pieds de diamètre', fur lequel une corde qui abou-
tit à deux grands féaux fait un tour a 1 une dis extrémité*de ce
treuil eft une roue creufe ou tempo* A, de 13 pieds de diametre
fur 30 pouces de largeur, afin que deux hommes y puïfient mar-
cher de front, comme on fait dans celles des grues. On a encaftre
dans la margelle du puits deux pièces de bois F, pour porter les
biais c échanaés en portion de cerck, comme on le voit exprimé
dans la quatrième figure, pour recevoir feau des féaux & la
porter dans des auges de pierres D, qui font couverte* & gar-
aies chacune d'un robinet E.
Pour qu'un des teaux G Ce vuide de lui-môme tandis que l'au-
tre puife chacun eft fufpendu par deux tourillons à une anfe pla-
cée vers le milieu de fa hauteur, de manière cependant que la par-
tie d'en bas fe trouve plus pefànte que celle d'en hauc, à laquelle
on a attaché un demi-cercle de fer, fervant i accrocher le Ceap
suffi tôt qu'il eft arrivé au Commet du puits. Cependant comme il
eft difficile d'agencec le crochet, de maniere qu'il fe perde
beaucoup d'eau quand le feau commencea s'incliner, ne il mç paraît
que le demi-cercle dont nous parlons ferait mieux placé- vers Con
milieu qu'au Commet; on jugera de la différence de ces àeux ma-
noeuvres en considérantles figures x & 3, qui en exprixneht l'effet
La figure 7 eft un château d'eau qui montre de quelle manière
on peut diftribuer les eaux d'une fource aux différa» quartiers
d'une ville; mais comme ce fujet appartient au quatrième cha-
pitre, & que cette figure ne remplit point exa&ement fon objet
le prie le Lecteur d'en faire abftraôion, l'ayant donne a graver
dtns un teins où je n'avois pas fur la diftribution des eaux auPu-
blic toutes les connoiûances que j'ai acquifes depuis
»34J- On trouve dans te Traité d'Arcmteôure de Smot, la
JtUmZÏÛ. defeription
d'une machine dont on fe fèrt proche d'Angers pour
épuner l'eau des carrières dardoife; cet Auteur faic
pnek, 1 .la- un grand cas
de cette machine & il dit qu'il tien trouve point Je plus aifitni et
vmfir ?au plut grandeexécution, chevat tirjutt
tu anwu jondeur y>miûds d'eaufin tt-un puits Jeu toi/et devra?
par heure. Il eft furprenant qu'après cctéloge
il n'en ait point rapporté le deflèin, fe contentant d'en donner Te
pour M. le Préûdent Jtanaia
devis qu'd dit avoir été drefle
c'eû fur ce devis que j'ai tracé la figure troifieme de la fixieme
planche, dont voici l'explication.
Cette machine eft compoféed'un rouethorizontal B, dont l'arbre
1
tournant A Soutientun limon C de pieds de longueur; ce rouet,
qui a 1 pieds de diamètre, a fa circonférence accompagnée de 80
dents qui s'engrènent dans une lanterne verticale F de 7 pieds de
diamètre, ayant 40 fufeaux. L'eŒeu D de cette lanterne a o pouces Flaxch. s.
en quarré fur 18 pieds de longueur & fert à faire tourner une Fie. j.
double fufée E de ) pieds de diamètre fur laquelle filent alterna-
tivement les deux cordes qui font attachées aux féaux H dont la
crémière figure repréfente la difpoution, lorfqu'ils font prêts a
s'accrocher pour fe vuider dans l'auge G.
1344. Voici encore une machine fort commode pour tirer l'eau Mé*itrt fm
d'un puits exécutée à Saint-Quentin,dans la tnaifon d'un parricu-
lier elle eft composted'un treuil E, ayant dans le milieu une fufée puitt txttutit
iS.iimmui.
F de Il pouces de diamètre, fur laquelle la corde qui répond aux Plamc. 6.
deux (eaux G, fait un double tour. Ce treuil eft accompagné d'une FiC. 4.
roue dentée D de oieds de diamètre, qui s'engrène avec une lan-
terne C d'un pied, dont l'ellcu porte une volée B pour entretenir
l'uniformité du mouvement que la puulance communique à une
manivelle A de 1 1 pouces de coude.
Suivant ces dimenfions trois tours de la manivelle feront
faire un à l'effieu, & le (eau montera d'un pied. Quant auenrapport
de la puiflance au poids, on voit qu'il eft comme 1 ainfi un
homme peut aifément élever deux pieds cubes d'eau. On n'a point
marqué dans la figure les pièces qui Soutiennent cette machine,
parce qu'il fuffifoit d'en faire voir le méchanifme,& qu'il tftaifé de
les imaginer.
13+j. La feconde figure repréfente une maniere de tirer l'eau DifulUm*.
des puits, fort en ufage en Efpagne pour arrofer les jardins. Il faut lutrtentirtn
être prévenu qu'en ce Royaume les puits des jardins qui n'ont Bffpu fis*
du puiupomt
qu'environ pieds de profondeur, font de figure ellipuque, le ûmftritsjat*
grand axe ayant 11 pieds & le petit 4 qu'il y a une remue circu- éuu.
laire de 7 à 8 toifes de diamètre fur 4 a 5 pieds de hauteur au- deffus Plaît c». 6.
du reide-chauflee revêtue de maçonnerie. FlO, V
•Aucentre de cette terrafie eft un arbre tournantC, fervan t d'effieu
a un rouet horizontal A de 1 pieds de diamètre accompagné de
S S chevilles tenant lieu de dents qui s'engrènentavec celles d'un
fecond rouet vertical B ayant zo pieds de diamètre, placé dans
le puits E; les chevilles de ce dernier ont 14 pouces de longueur, &
faillent des deux côtés des jantes de 7 pouces d'une part pour
recevoir l'impreffion du rouet horizontal, & de de l'autre pour
porter un chapelet avec lequel on puife l'eau. Ce chapelet, qui
trempe d'environ 3 pieds dans le puits, compofé de deux greffes
cornes faites ordinairement avec du jonc du pays, éloignées de;
pouces l'une de l'aut..e. fur lesquelles font attachés par '.es deux
bouts des pots de terre raies exprès ou des petits barrillets de bois
d'un pied de hauteur fur 5 pouces de diamètre, éloignésde 6 pouces
les uns des autres qui fe vuident dans un bac D d'où 1 eau Ce
décharge par une gargouille K pour coulerdans un canal L au refer-
voir de diflribution, placé au pied de la terrage-
Pour faire mouvoir la machine,il y a deux perches FG, HI
chacune de pieds de longueur, attachées au fommet de l'arbre
tournant, dont l'une fert pour y atteler un cheval, & l'autre pour
le guider.
Dtfctifiicm 1 46.
de la
La fixieme figure repréfente une machine dans le goût
précédente, mais beaucoup plus commode
tin moulin à elle cft coin-
tkaf<ltt pnrpofée d'une
tiitr totu du
manivelle A de t z pieds de coude, accompagnée
r*: d'une volée B, & d'une lanterne C de 6 pouces de diamètre qui
FlC. «. t'engrené avec les dents d'une roue verticale D dont le diamètre
efi de 4 pieds, fur le plan de laquelle font placées des chevilles,
formant une fufée qui porte un chapelet, dont les barrillets F fe
vuident dans une auge E comme le deflin en représente aflez
naturellement la difpofuion des parties je ne m'y arrêterai pas
davantage.
Dtftrifïtm M. Morcl de qui je tiens la machine précédente, en a
iunt wuchint imaginé une autre, pour élever l'eau avec le fecours d'un poids
est par vaque fon voit expriméepar la figure cinquième: il fuppofe en premier
foiispeurêlf
nttt*u avtc lieu que le poids A qui pefe 800 livres peut monter jufqu'a la
Il eispeUr. poulie fixe M qui le foutient. & qu'il cft accompagné d'une poulie
Plakch.6. de retour qui fait que l'action de fa pesanteur ne doit plus être
Fia. 5. comptée que de 400 livres, étant appliquéun treuil B d'un pied
de diamètre autour duquel doit filer la corde.
Il fuppofe en fécond lieu que ce treuil eft accompagné de deux
roues dentées C, I, chacune de 24 pouces de diamètre dont la
première s'engrène avec une lanterneD auffi de 14 pouces & que
l'efiieu de cette lanterne eft commun à une fufée F de j" pieds
de diamètre, fervant porter un chapelet, qui fe décharge dans
l'auge P.
Pour monter le poids, M. Morrl fe fert d'une manivelle F d'un
pied de coude accompagnée d'une volée G & d'une lanterne H
de pouces de diametre, qui s'engrène avec la roue 1 or, com-
me
me entre la puiffance & le poids, il y a quatre bras de levier, qui
font le coude de la manivelle de 1 2 pouces,le rayon de la lanterne
H de i, celui de la roue 1 de 1 2 & celui du treuil B de 6 on voit
que le poids fera à la puiffance (74) comme 16 eft i 1 que par con-
fcquent t'attendu poids étant réduite à 400 livres la puiflance ne
fera que de 1 livres, qui eft la force qu'emploiera un homme
appliqué 3 la manivelle pour relever le poids.
Il eft bon de remarquer que tandis que la puiffance fait tourner
la manivelle F & le treuil R, le chapelet refteimmobile, parce
que
la roue C, qui eft accompagnée d'un reflbrt comme aux tourne-
broches, eft féparée du treuil.
Pour cftim:r la quantité d'eau que les barrillets N peuvent conte-
nir depuis la fource jusqu'au fommet de la fufée, il faut conudérer
qu'entre l'aâion du poids appliqué au treuil & le chapelec, il y a
quatre bras de levier; le rayon de la fufée de t 8 pouces celui de la
lanterneD de 11, celui de la roue C, auffi de Il, & celui du treuil
B de 6 d'où l'on tire que le poids de 4oo.livres eft à celui de l'eau
que le chap:let contiendra dans l'état d'équilibre, comme 4 eft à t;
amfi lesbarrillers en montant pourrontcontenirenfemble100 Uvres
d'eau qu'il faudra réduire à go livres pour rompre l'équilibre.
Quant au produit de ce chapelet il dépendra de le hauteur où il
faudra élever l'eau, en confidénnt que la roue C & la lanterne D
ayant le même diamrue, la vîteffe du treuil B fera à celle de la fufée
F, comme le rayon du premier eft.au rayon du fécond ou comme
eft par conféquentlorsque la corde Ce déroulera fur la longueur
d'un pied, le chapelet en fen trois de chemin.
J'ajouterai que pour entretenir l'uniformité du mouvement, la
roue C s'engrène encore avec une lanterne K dont l^flièu eft accom-
pagné d'une petite volée L au refte je ne rapporte cette machine
& les prîcédentefcjue pour fournir des idéesaceuxqui fe
dans le cas d'en faire conftruirepour le même objet, c'eft trouveront
pourquoi
je les ai traitées fuccinûement,nétant point fufceptibla d'une théo-
rie fort iméreflante.
1348. Si l'on vouloit tirer l'eau-d'un puits pour l'éleverbeaucoup
au-deffus du rez-de-chauflee on pourrâTa faire Dtfntttm*'
monter d abord parMin on pet
afpiration jufqu'à une certaine hauteur, & la refoulerenfuite auflifi firvir Jti
haut que l'on voudra par le moyen des pompes, dont les pillons,pomftt mfp'f
répondront à une manivelle attachée à l'effieu d'une lanterne, quirtntu 6* rf
fouUautpem
s'engrenen avec un rouet horizontal, mu pardeschevaux, comme c.Vwr ttmm
on fait à I Hôtel Royal des Invalides ou par des hommes appli- fit* pmîtt
btmunp .a»
ques a une manivelle (impie, qui feront celle des pilions,
tourner
4 faide d'une rone & d'une lanterne de fer ce qui fera aifé i exé-
:curer après tout ce qu'on a -m dans le cours de cet Ouvrage fur
ia manière de communiquer le mouvement aux pompes c'eft
pourquoi je n'en donne point d'exemple finis par ce Chapitre
ce que je m'étois propofé de dire fur les machinesen général.
U me refie à expliquer I'origne des fontaines la maniere d'en
découvrir les fources,& d'en conduire les eaux, foit par tranchées,
aqueducs ou tuyaux de différentesefpeces les qualités Se fabriques,
de ces tuyaux l'emplacement le plus convenable des regards
robinets, ventoufcs, réfervoirs châteaux d'eau & fontaines pu-
bliques: c'efi ce que l'on trouvera dans le Chapitre fuivant, où je
ferai enforte de ne rien oublier de tout
ce qu'il faut favoir pour
diriger & diftribuerjudicieufement les eaux dans les grandes villes:;
ce que je me propofe de traiter avec d'autant plus de foin, que
pertonoe n'ayant encore écrit fur un fujet auffi utile ceux qui font
chargés de la direction des eaux ne faventoù puifer les connoiflances
qui leur font néceflàiies.
CHAPITRE IV.
De la recherche, conduite 6 dijlribution des eaux.
1340. I iA
plupart des Philofophesanciens & modernes ont at.
tribué à diverfes caufes l'origine des fontaines le. uns ont cru Opiiùont dis
que l'eau de la mer couloit dans des canaux (outerreins vers les Pkïhfopk<t
différens endroits où l'on voit des fources, & dépofoit en filtrant >fur Veniint
dans le fein de la· terre le fel dont elle eft chargée; fans confidérer du Jinuùuu
que fi cela étoit, les fontaines fcroient toujours dans le même état,
puifque la mer leur fourniroit en tout tems une égale quantité
d'eau ce qui n'arrive pas prefque toutes étant fujettes à augmen-
ter & à diminuer.
D'autres ont cru qu'il s'élevoit des vapeurs du centré de la terre
qui rencontrant vers fa furface de grandes cavités en forme de
voûtes, s'y attachaientcomme au chapiteau d'un alambic, & cou-
loient enfuite vers le bas pour former les fontaines; mais peut-on
croire qu'il y ait un afiez grand nombrede pareilles cavernes car
il en faudrait à peu près autant que de fontaines & quand même
on voudroit les admettre, il paraît que les vapeurs réduites en
gouttes d'eau devraient retomber perpendiculairement vers l'en-
droit d'eù elles font parties, ou bien il faudrait nécafiairementqu'il
y eût au-deffous de ces voûtes un lit continu de terre glaife ou de
pierres pour recevoir ces gouttes & en ce as, comment les va-
peurs auroient-elles pu pénétrer un pareil lit ?
Quelques autres en (uivant une opinion à peu près femblable,
ont foutenu que l'eau de la mer fc rendoit dans des abimes, que
la un feu central la faifoit bouillir & la réduifoic en vapeur, qui
s'élevant vers la furface de la terre, étoit condenfée par le froid
& réduite en eau, qui couloit enfuite dans plufieurs canaux fou-
terreins à quoi l'on peut encore objeâer que fi cette opinion avoit
quelque vraifemblance, les fontaines ne diminueroient point dans
les tems de fécherefle, & les pluies n'auraient aucune part à leurs
accro iffemens.
Sans nous arrêter davantage aux différentesopinions qui La uuft du
ont été écrites fur ce tujet, il fuGt de dire que le plus grand nom- fintsiaet tjl
bre des Savans. conviennentaujourd'hui qu une partie de l'eau des htjucoup et
pluies, en tombantfur la terre, forme les torren* eroffic les rivie- vrMjtmbUac*
dg
res, & que l'autre partie abreuve, pénétré fa furface jufqu'i la *ax téttx
fômu iumU rencontre des lits continus de glaife ou de pierres qui t'arrêtent
pu su enfuite elle force vers l'endroit le plus bas pour fe faire paf-
ûge & forme une fontainequi eft plus un
ou moins abondance, fui-
vant l'étendwedu terrein qui lui fournit l'eau ce qui eft caufe qu'il
s'en rencontre ordinairement au pied des grandes montagnes.
L'eau des pluies & la fonte des neiges fourniroient donc celle
des fontaines; pour le prouver ou s'appuye fur l'expérience,qui
«Mitre quelles groffiflent après des pluies abondantes, & qu'elles
dimiauent fenfiblement & tarifent quelquefois quand :l eft
un
tems confidérable fans pleuvoir. D'ailkurs on fait que dans les
pays chauds on voit peu de fontaines au lieu qne dans les Alpes
les Pirénées où il pleut & neige très-fouvent on en rencontre
à chaque pas.
ij $ i. Les fontaines foorniffant Peau des courant, M. Mariette
M. Miriotte donne calcul pour prouver quecelledes pluies qui tombent pen-
fmtffmtr dant unan'aux environs de la Seine & des autres rivières qu'elle
«u« opium. un
reçoit depuis fa fource jufqu'iParis, ek plus fuffiCmte pour la
quantité d'eau qui pafle fous le pont royaL que Mais (ans entrer dans
ce détail, on fait par les remarques
que l'on fait continuellement
à 1 Obfervatoireroyal de Paris, que quatre toifes quarréesde
cou-
verture, mefurée de niveau, reçoivent communémentune toife
cube d'eau pendant le cours d'une année. Ainfi fuppofantla lieue
ordinaire de X400 toifes, la lieue quarrée toifes
aura
quarrées qui étant divifees par
4, donnent toifes cubes
aeau pour la quantité que les pluies répandent fur une lieue quar·
rée. Que fi l'on fuppofe que de cette même quantité Us deux tiers
feréduifent en vapeur, après avoir abreuvé la terre, le ticrs qui
refie lera plus que fuffifant pour entretenirl'eau des fontaine qui
pourront Ce dans l'étenduede cette lieue.
ExfUoait 13 Ji. Le rencontrer
raifbanement de M. Marioue femble être confirmé
M. U M*ti-
,Md.\m. par une expérience de M. le Maréchal de Voubon qui a fait rap-
porter fur une place de grande étendue, dont le terrein étoit ferme
& difficile pénétrer,un la de terre de ou 6 pieds de hauteur, au
bas duquel il s eft forme à la Wngue une fontaine
tion des eaux de pluics. Au refte, quoiqueje penche par la feule filia-
beaucoupupour
cette dernière opinion, je ne prétend» point foutenir quélle foit
runique caufe de l'origine des fontaines, ne voulant point m'en-
gager dans une diflertation qui appartientplutôt à la Pbyfiquequ'à
d,
Il [eut pts-
Mauer du
1365. Il eft bon d'obferver qu'il faut de toifes en So toifes
iif. faire des puifards, c'elt-à-dire,des petits puits de pieds de diame-
tout tu dïf* tre fur ou 6 de profondeur, mefurés au-de(fous du fond de la con-
tmnet déiu le duite ces puits lont dettinés à recevoir le fable & le limon que
fond dtt tuut»
ckits four les eaux entraînent avec elles; c'eft pourquoi il faut les revêtir de
furijur Tcjlt..bonne maçonnerie de briques, enveloppée d'un conroi de terre
glaife, pour que l'cau ne s'y perde pas, & pour qu'en étant toujours
remplis, elle puiûe reprendre ton cours dans la pierréc fui vante.
Ces puifards font couvertes d'une plate-forme chargée de terre-;
comme ils doivent être curés deux fois l'année pour en connoitre
l'emplacement, il convient de les accompagner de bornes aux ar.
mes de leurs propriétaires, & d'avoir un plan exaQ du chemin que
tiendra la conduite.
Il eft ettentiel de veiller qu'il ne foit oeufê aucun puits le long
du chemin que fuivent les pierrées qui pourraienten détourner les
eaux, & qu'on ne fafie aucune plantationdans le voifinage de
crainte qu'à la longue les racines ne gagnent jufqua la conduite,
ne détruifent la pictree, & ne Ment refluer l'eau dans des canaux
étrangers.
Arris mu- Après avoir traverfé le terrein qui fournit de rtau, on fe
pouffé le u. fert de tuyaux
n*l de fui lit
pour continuerla conduite jufqu"à t'endroit où l'on
veux qu'elle te reude ce qui peut fe faire ûmplcmcuc avec dis
de bois ou de grès, lorfqu'on ne rencontre enchéri'» ni
tuyaux
fonds ni éminences confidérables mais feulement des pentes & l/.vi. >,
des contre-pentesdouces le long defquelles l'eau n'eft point affez tjiimut îm
forcée pour mettre ces fortes de tuyaux en danger de cj*Ju::i jvtc
crever; au- dtl tuyiux.
trement il faudroit en employer de fer coulé pour former le relie
de la conduite, ou ne s'en fervir qu'aux endroits qui
en demande-
ront indifpenfablement.
Pour t'jire des tuyaux de bois, on fe fert de troncs d'ar- Atlriere /e
bres de chêne, d'orme ou d'aulne les plus longs & les plus [• Itnh ils
gros qu'on peut trouvcr enforte qu'étant percés d'un trou dont le tujMtx d.
diamerrc foit d'une grandeur convenable à la quantité d'eau nui itiu
doit y paffer, le tuyau ait au moins un bon pouce d'épaifleur, fins
comprendre l'écorce ni l'aubier. On perceces troncs d'arbres comme y
les Charrons font les moyeux, en commençant d'abord
par un
trou d'un petit diametre que l'on augmcnte enfuite, en fe iervanc
d'autres tarrieres d'un calibre plus tort. Un Ouvrier
peut percer fix
toifes de bois d'orme ou d'aulne d'un trou de deux
pouces de dia-
mètre en un jour, & r·ulement une toife de bois de chêne.
Pour joindre enfemble les tuyaux de bois, on affile le bout de
l'un, & on agrandit le diamètre de l'autre, afin de pouvoir le,
encallrer enfemble fur une profondeur convenable, comme
on le
peut voir dansle premier volume livre fteoud, fur h cinquième
planche du fécond chapitre. Pour plus de Joliditc, il convient de
fretter l'extrémité de chaque tuyau qui reçoit celle de l'autre. &
pour que l'eau ne fe perdc pas, on les endoit de mairie à froid, qui
eft une composition de graille de mouton battue dans
un morucr
avcc de la farine de briques, tant qu'on puifle en faire des pelotes
molles comme la cire dont Ce fervent les Sculpteurs. Lorlqu'il fur-
vient des trous ou fentes par où s'échappe l'eau on
coins de bois entourés de filaffe, enduits du même maftic.
y chaire des
t;68. Les meilleurs tuyaux de grès fe font il Savigny près de
Bcauvais ils ont ordinairement deux pieds de longueur, Se s'em- fi M*mtn ie
fe vi' Jts
boitent auffi l'un dans l'autre fur la profondeur de trois nivaux de
pocces rz.
leur calibre eft depuis fix pouces julqu'à deux, Quand
ces tuyaux
ont autour de 7 lignes d'epaifleur ils peuvent rétifterau po.ds
d'une colonne d'eau de pieds de hauteur.
Pour les aflemWcr, on irend du cimcnt paffé au tamis
fable fin, ou du mâche- :er d'pouiilé de charbon ou du
que l'on met
éga'e quantité avec de la p j« raiûne & de la poix grafle fondueen
i
lorfqu'ellc commence bouillir, on la remuu fortement, répa.ir-
en
dant defus de la poudre dont nous venons de parler, jusqu'à
qu'on voie cette coirpolitionfiler, comme il c'Jtoit delathéré- ce
benùnc; on la verfeddn» un baqutt pour la Uiffer refroidir,
fuite on la cafle par morceaux que l'on fait fondre quand en-
s'en fervir. Si 1 on j'appercevoit que le maflic tût on veut
trop maigre
pour fe bien joindre aux tu)aux ilfaudroit, en le faifant fondre
y mêler de la gratte de mouton ou de l'iiuils de noix. Cenc livres
de ce maflic coûtent environ douze francs, & il
en faut à peu près
trois livres
pour chaque noeud des tuyaux de pouces de diame-
tre; ainfi desautre? à proporùon de leur cambre. Ces noeuds te
forment avec de la filaU'c il en faut environ 3 livres
pour
roifes des mêmes tuyaux. On s'afiure fi les noeuds font bien faitS
en détachant à petit coups de marteau le rnaflic qu'on a employé
afin de voir i'il s'eft bien incorporé avec le grès.
Lorfque les tuyaux ont 5 ou 6 pouces de diamètre, & qu'ils
font par confeqitcnt trop grx pour â:re afombl is
avec du maftic
(eu par la difficulté de les échauffer & de faire de bons noeuds
on fe fert d'un autre mailic compote de chaux & de farine de ci-
ment, dont on garnit le dedms de la boire Se le deffus de la vis,
qu'on pouffe en tournant de côté & d'autre, tant que Jeurs bords
Je touchent & que le ciment regorge alors on fe fcrt de celui qui
déborde pour en faire
un noeud.
Je paffe fous Glence, qu'avant que d'affeoir les tuyaux il faut
applanir le terrein, afin d adoucir,le plus qu'il eft poflible,
tout ce
qui peut faire obftacle au libre paflige de l'eau, obfervant d'enter-
rer le* tuyaux dans une tranchée allez profonde pour que la gelce
n'y puiife pénétrer. rajouterai que de quelque manière qu'on faite
uneconduite, on ne doit point remplir la tranchée qu'on n'ait
au-
paravant éprouvé les tuyaux, pour voir s'il ne Ce rencontre ooint
des défauts par où l'eau pourroit fe perdre. Pour
che la conduite par l'endroit le plus bas & cet effet on 'bou-
on lui fait foutenir
1 effort d'une coloune d'eau de quelques pieds plus haute
que celle
qui doit y couler,
Les tuyaux de fer ne font en u&gc que depuis M.
Francis s'eft avifé le premier d'en faire conduire de cette efpece
leur longueur eft ordinairement de pied,; ils font accompagnés
d'un nombre de brides, à peu près proportionnéà leur diamètre.
Avant que de joindre un tuyau a l'autre, examine fi les bri-
des n'ont point quelques grains de fer qu'ilon
vaudra détacher, ou
quelques irrégularités -lui empêcheroient les bords de fe joindre
immédiatement c'eft pourquoi il convient
que lei brides fe jet-
icrjï tellement en dehors, qu'il s'en fui!!e environ deux liçru-s
qu'eiL-s ne (e touchent afin de fupplJer aux inégalités qui s'op-
joferjient a leurs jor.aions, 'qui ne fe fait qu'après avoir étendu
iur les briJ-s une couche de mortier à froid qu'on
accompagne
d'une rondeilc de cuir, enfuite on fe ferc de vis & decrous
pofés dc bon ter. com-
Quand le fer coule eft de bonne quali:6, comme celui
qu'on tire dcs turges de Normandie on donne Il.:
aux tuyaux de yjux !iu-
4 poucci de dir.xetre, 4 lignes d'énaiffeur; 5 lignes à ceux dont poUt f-
le diamerre efl de 6 pouces, ainfi des Il
autres de -de o de
&c. pouces dunt l'éraiffeur croît d'une ligne à mcfure
que
n,P'ix r-"1 ">f-
le f'ci VmItur
âijmttie.
diamètre augmente de deux pouces. Au refte, il faut prendre garde
de ne point recevoir ces tuyaux aux forges qu'on
ne les ait bien
vifités, pour voir s'ils ont par-tout une égale epaiffeur, & s'ils font
excmpts de foufflure.
Voici le poids & le prix de la toife courante des
férens calibres de la fabrique de Normandie,
tuyaux de dif
je
que tiens de M.
Dtlefpine Contrôleur de la machine de Marly.
20
réfervoir à un autre, on eft dans
pouces de charge pour la, faire
pieds de hauteur 14 pouces pour
la faire remonter depuis pieds jufqu'à ;o; ainfi de fuite en
augmentant de 6 pouces par 10 pieds d'élévation ce qui peut
s'étendre jufqu'à celles de 60 pieds au-delà de ce terme on peut
réduire cette augmentation, en ne la faifant plus que de 4 pouces
par 10 pieds. Quant à la dillance qui lepare les deux termes, c'eft-
à-dire, celui d'où l'eau part d'avec celui où clle doit être reçue, il
faudra, indépendamment des hauteurs où l'eau remonte, avoir
auffi égard à cette diflance, lorfqu'el!e pafTera celle de 300 toKa,
in ajoutant à la chsrgc pouces d'c!cva:ion par :eo toiles.
De la maniere de conduire & de diriger les Eaux aux
différons quartiers d'unc Ville.
Après avoir amené dans le voiirinagc d'une ville les eauxIl convient de
des foarccs Se des filtrations en auffi grande quantité qu'on
aura réjji.rï-'cr mu-
pu, il faut de-là les conduire dars des tuyaux de plomb pour les ivtl art
raffcmbler toutes, fi cela fe peut, dans un château d'eau placé tntfir e!t
te f^ur
plus avanugeufement qu'il eft poffiblc par rapport à la diftribu- mfcirtUJif-
tion générale, enforte que les cuvettes qui la recevront ayent au- ttiiuitn
rtk.
fini;
tant de hauteur qu'on pourra leur en donner au-deffus du rez-dc-
chauffée des quartiers éminens. Si ces eaux arrivent
par diffé-
rentes conduites, il convient que chacune ait fa cuvette particu-
lière, afin d'en pouvoir faire la jauge Séparément, pour coonoi-
tre de combien elles augmentent ou diminuent, & distinguer cel-
les qui perdront l'eau par les fubita altérations qui pourront leur
turvenir au lieu que fi plufieurs conduites aboutiffoient à
une
feule on ne pourroit déccuvrir les fautes fans des recherches fort
pénibles.
Quand je dis quTt convient de raflêmbler touta les eaux
dans un même endroit, oa obfervera que cette maxime Attntumi
ne doit
lieu qu'autallt que les fources qui les fournifleotfont à-peu-
«voir pitgravoir
près aumême niveau; car s'il y en avoit quelques-unes beaucoup
t'uxJUfUt plus élevées
que les astres il faudroit les conduire dans une
particuliers afin de ménager la fupériorité de l'eau
t'ffiU:cuvette
pour de ce tetme la faire paffer aux fontaines qui
fucceder jufquaux quartiers les pourront fe
plus éloignés de la diftribution
générale.
Ces attentions font d'une grande conlequence ceft pourquoi
avant que d'entamerde pareils ouvrages, il ne faut point épargner
les nivellemens afin de prendre fi bien Ces mefures qu'on
n'ait
pas lieu par la fuite de fc repentir d'avoir agi avec trop de prbci-
pitation.
Si les eaux,au lieu de venir des fources, étoient élevées par une
machine, c'ell alors qu'on ne feroit point escufable de négligerde
les faim monter auffi haut qu'il convient
pour établir des fontaines
dans les quartier éminens, quand bien même ils
ne lèroicnt que
peu ou point du tout habites, devant moinsconfiderer l'état aâuel
da chofes que celui auquel elles pourront arriver. I!
peut fe
rencontrer dans une grande ville qu'un terrein cocfidérable ne foit
point bâti parce que l'eau y manque, & que celle qu'on pourroit
tirer des puits eft mauvaife, mais qui ne tarderoit guère à l'être. fi
cet inconvénient ne fubfiftoit plus.
Un château d'eau deftiné à la diftriburioii générale devant
ctrei-peu-près le même, foit que les eaux viennent des fources, ou
ou elles foient élevées par des machines,puifquedansl'un & l'autre
cas, les tuyaur monraos fe dégorgeront toujoursdans les cuvettes
je vais donner pour exemple celles du château d'eau de
appliquée au pont Nptre-Dame qui fournit l'eau 1 prefque
h machine
les fontaines de Paris. toutes
DtÇcrifùn 'l?*1*00* "Y0"* (" ro<s» »«», 1 1 1} ), en décrivant U
du CkiUM
tima i, la
machine
pieds dans
du pont Notre-Dame
quatre tuyaux.
que les pompes élevoient l'eau a
qu'en
8
mukmt dt équipages de relaos
& 17J7 on iveit conftruit deux
pour fuppléer aux défauts des ancirns ainfi au
fu Ntat* lieu de 4 tuyaux monta», il y en a a préfent fix que l'on wut re-
Dmr. garder, fi Ion veut, comme répondant a autant de conduites par-
Plahck.1. ticulières qui ameneroient des eaux des fonrcei. Si l'on con6dcre
F10. «*• h picmiere & la fcconde figure de h planche féconde on y verra
le plan .Se k profil des qnrettes dont parlons placées au der-
nous
nier étage de la tour qui les élevé d'environ 4; pieds aù-deflus du
rei-de-chauflëedu pont Notre-Dame; de-la l'eau defeend
par trois
gros tuyaux, foui le pavé des rues vont fo
rendre dans la cage des fontaines où ils aboutiffent =duite
remon-
tent verticalement & fe déchargentdans des cuvettes particulières,
d'où reau redescend par plu6eurs tuyaux, qui la distribuent dans
difierensquartiers en paffanr fous le pavé.
Pour entrer dans le détail encore
on faura que A, B repréïentent les
tuyaux montans des deux équipages qui répondent a la roue méri-
dionale de la machine; C, celui de relais:
que D E défignent le
tuyaux monans des deux équipagesde la roue feptentrionafe & F,
celui de relais.
Quatre de ces tuyaux Ce déchargeant dars une
formée cuvette Je plomb
les faces GG
par HH. percées d'un grand nombre de trous
1 d un pouce de diamètre ayant chacun
faillie un 1 peu évafé fervant à mefurer leun canon d'un pouce de
produit de la machine,
la depenfe de chacun étant eftimée d'un
ommet eft funnonté par la fur&ce de l'eau pouce d'eau lorfque le
de la hauteur d'une
ligne. Ain6 quand on veut faire la jauge
on ferme un nombre de
ces trous avec des chevilles n'en laiffant d'ouverts qu'autant qu'il
en faut pour entretenir l'eau à la hauteur que nous venons de dire,
alors on compte avoir autant de
pouces d'eau qu'il y a de trous,
par lefquels elle fort gueule bée.
Pour calmer la furtace de l'eau & faire plus exaScment la
jauge, on a pratique dans le milieu de laen
cuvette une languetteKK,
en forme de cloilon foutenue par des lieas de fer L; cette languette
ferc à recevoir le choc de l'eau
que les tuyauxmontans dégorgent,
pour empêcher qu'elle ne vienne, en ondoyant, ernrler par les
W
jauges, vers lcfquelles elle ne peut fe rendre qu'en partant du fond
de MM après a*°'r P*ffé fous la bafe N de la languette.
De là elle eit reçue dans une feconde 0, d'où elle eft
tribuée fclon la répartition qu'on cuvettefaire, parce qu'on dif- ya
pratique plufieurs bafimets dont leen veut
pourtour eft percé de Jauges
comme les précédentes, pour n'y lainer entrer que la quantitéd eau
que l'on veut donner aux quartiers qui leur répondent.
^l T Par nemple, do')lflin{ls que fon voit ici, te premier P Dijlnluiom
reçoit l'eau deftmee un nombre de fontaines
minanr afades de fune à l'autre d'abord publiques, en che- ginérMt Ju
elle défend par le «aux 4*ip*r~
tuyau rendre dans une Première cuvette moins élevée au 4 cU-
1
placée Apport de Paris; de-la dans féconde la fontaine des pont iV«ir*t
«ir?*??1 de celle-ci dans plufieurs une & de dernières Dsmtt
autres ces
encore dans d autres fucceffivement jufqu'aux plus éloignées:
conlequent plus bafe par
que toutes les précédentes.
Lefecond bafîinet R qui répond au tuyau S, reçoit .'uucLlïinée
pour le quartier Saint- Antoine & le Marais dont la premier
diftribution fe fait à la fontaine Sainte- Catherine, 'is-à-vis les
grands Jcfuites.
Le troiûeme baffinet T, qui répond au tuyau V reçoit celle
qui efl conduite d'abord i la fontaine Saint-Severin d'où elle eft
diftribuée aux quartiers de Saint-Jacques, de Saint- Viâor & du
fauzbourg Saint-Germain.
Le quatriemebaffinet X n'a point encore de tuyaux defeendans
étant réfervé pour les nouvelles fontaines qui pourront s'exécuteur
par la fuite.
Enfin, le cinquième baffinetY beaucoup plus petit que les
précédent, reçoit deux pouces d'eau pour l'Hôtel-Dieu.
Chaque tuyau defcendantfe ferme quand on veut, par le moyen
Plakch.1. d'une foupape A, attachée à une tige B dont une partie taillée en
Fie. 1 a vis joue dans un écrou C, lié à un fupport D ainfi on levé ou l'on
«•9. baille cette foupapeen faifanc tourner la clef E par ce moyen on
interrompt la aefeeme de l'eau lorfque pour quelque réparation
l'on eft obligé de meure une conduite en décharge. Pour empêcher
que l'eau n'entraîne d'ordure avec elle l'entrée de chaque tuyau
defeendant eû couverte d'unecloche de laiton, compose de deux
pièces aflcmblées à chamiercs, percées de trous, comme le repré-
lente en grand la figure 9. Cette cloche n'empêche pas qu'on ne
levé ou qu'on ne biuffe la foupape.
A l'endroit Zelt un tuyau de décharge de fuperficie, qui conduit
à la rivière le fuperflu de l'eau lorfqu'tl arrive qu'on eft obligé de
fermer un ou deux tuyaux defeendans, qui peut auffi fervir de
décharge de fond, parce que le rebord de ce tuyau, fur lequel eft
foude un boiûeau reçoit une ecipece d'entonnoir qui furmonte
d'un pouce le niveau ordinaire de l'eau & qu'on fupprime quand
on veut mettre les cuvettes a fec.
MMfUulio* i}8j. Pour donner auffi une idée de b difpoûtion des cuvettes
'de, avtita particulièresqui reçoivent & qui diftribuent les eaux aux fontaines
f*rtiitdiim & qui ont droit
tU aux conceiuonnaircs c'eft- a-dire, aux particuliers
nentMxfon- d'en avoir chez eux voit par prérogative ou par acquifition, je
tminti fuil* donnerai d'abord pour exemple la cuvette de la fontaine Sainte-
,au. Catherine dont nous veoons de faire mention.
La figure que l'on doase aux cuvettes des fontaines publiques
eft arbitraire & dépend prefque toujours des fuiétion qui vien-
nent de la part du lieu où elles font placées i cependant lorsqu'on
peut
peut jouir d'un certain efpace, il faut éviter de les adolfer contre
font ifolées; alors
un mur, étant bien plus commodes quand ellespolygone
on leur donne ia forme d'un quatre ou d'un régulier
Cathrine
comme par exemple la cuvette de la fontaine Sainte-
qui eft faite en pentagone, dont le profil le plan & l'élevation
vus en perfpeâive, font reprcïemes par les 6gures 4 & que
je vais expliquer.
Je ne m'arrête ^as é décrire la difpofition de la ferrure qui fou-
tient cette cuvette i hauteur d'appui & me contenterai de faire
remarquer, que d'abord le tuyau montant A, qui vient des pom- Plakch
pes Notre-Daine fe dégorge gueule bée dans une caffette cir- Fie J 4
culaire BC au miliiu de laquelle eft une languette D pour cal- «•s-
mer le mouvementde l'eau ( J8t) qui coulant par les jauges,
dont le pourtour de la furface de la caOette eft percé vient (c
rendre dans la cuvttte EF où fon mouvement eft encore calmé
par une autre languette G; de-là elle eft diftribuée par des jauges
de différentes grandeurs dans tous les baffinets compris entre les
lurfaces EF & Hl, ayant chacun un tuyau au fond, qui la conduit
à fa détonation.
Par exemple un de ces bafiïnets reçoit l'eau qui doit Ce dépen-
ferla foutaine Si\ntc-C<u forint d'autres celle qui entretient les
fonuinesdu Marais & du FauxbourgS. Antoine, & tous les au-
tres baffinets en font la répartitionaux
Communautés Religieufes
& aux maifons auxquelles il en cil dû en plus cu moins prande
quantité. Ainfi il faut concevoir que les tuyaux qui la reçoivent
aptes être defeendus jufqu'en bas, Ce féparent & vont fe rendre
en paflam fous le pavé dans les endroits où ils doivent aboutir.
L'eau qui part d'une fontaine pour en entretenir une autre, arrive
de même dans cette féconde par un tuyau montant, qui fe dé-
charge suffi dans une cuvette, diftribuée comme celle dont nous
venons de parler, pour en répartir à des conccffionnaires, & même
à d'autres fontaines qui peuvent devenir à leur tour les nourrices
des plus éloignées de la fource e'eA ainfi que l'eau peut fe ré-
pandre dans *ous les quartiers d'une vil!
Selon ce que nous venons d'infinuer on voit que cha-
que fontaine a un baffinet particulier, recevant l'eau qui lui eftdoit
propre or, on faura que le tuyau qui eft adapté à ce badiner.
ne la conduit pas tout de fuite à l'endroit où le Public la reçoit,
le
mais dans un réfervoir de plomb, placé de quelques pieds au-Publie.
deflus du rez-de-chauffee de la cage de la fontaine, où elle eft éco-
nomifée pour ne couler que lorsqu'on la veut recevoir ce refer-
plus ou moins de muids, la capacité qu'on peuc
lui donxr, eu égard place où il
DtfuUtms. renfermé.
mieux de la
nir'r on fuit voir,
en contidérant la prcmiere 6gure de la
l'objet de ce réfer-
om «ut fr«ii une partie lacagedela fontaine
pour la nct- réfervoir ADC, de
*oir en dehors tables de plomb,
de la cigt. par des barres de fer,
nucllement l'eau du
tuyau defcendant EF, répondant au balbnet
PLANC. J. de
Fia. fontaine. On remarqucra. fond de ce
1. voir adapté en deux endroits
un tuyau GH fervant en même
tens de décharge de fond, veut avoir de l'eau
décharge de fuperficie quand le réfervoir Ce
trouve plein. parce
l'extrémics K d'une
M, ayant
qui aboutit à un (outenu
par comme ce Murniquet
clef de la fontaine, dont le boutonavec un bou-
S fail'c or-
ou pouces, la eft fermée, il
la maince boulon, le tourniquet fait
qui contraint l'extrémité L ce la def
l'eau la liberté de coulermonter, en ouvrant la qui biffe
dans le tuyau qui aboutit à la langue du
mafque T; mais à lâcher la clef, la fou-
faire à la bafcule & tourniquet
mouvemenc eoncraire au précédent au
qui remet la clef un
pre-
1)86. Quant décharge de
11 on remarquera
bord le rc-
du dans ce
{: loge un vafe ou entonnoir attaché
au tuyau dont lefom-
d'un colletefl de plus bas
que le bord fupérieur du réfervoir, lequel 4 Ou 5 pouces
la nuit, le venant à s'emplir pendant
entre dans le tuyau, fort par la langue
du mafque, & fe répand dehors
ponr nettoyer les rues, & le
pour
mettre on commence par
qui répondent au bafftnet de la fontaine, en-
fuite on leve le pour féparer le vafe defon boiffeau,
toute 1 eau coule par le fans interrompre en rien
le cours de celle qui
aux autres fontaines & aux con-
Si l'on
coiifidere la figure 4 on y verra que AB rcprcfente le
Plaxc j:
bord du boiffeau CD dont nous venons de parler, & EGF
que Fic.4<>f.
exprime le vafe qui s'ajufie dedans. accompagnéde la partie H du
tuyau auquel il aboutit. A l'égard de la foupape qui facilite la dé-
charge du fond la figure S cn repréfentele plan & le profil, lorf-
qu'elle eft ouverte.
1387- n'entre point préfentement dans le détail des tuyaux
Je Dt fullt
que l'on voit exprimes fur la premicre figure, je ferai feulement
remarquer que pour faciliter rentrée de celui qui conduit l'eau tuyaux i'f-
dans la cuvette, & la fortie de ceux qui la diftribuent ttnjjnt Jt
on prati-pjrrjgtntdti UU
que au deffous du rez de-chauhée Y de la cage un caveau quifjnii
aboutit à un aqueduc Z affez large pour que les tuyaux puaient puusiu.
être féparés les uns des autres fans te croijer & pour pouvoir faci-
lement les mettre en décharge dans le puifard voifin,
par le moyen
des caniveaux, rigoles, ou conduites qui les reçoivent. Il eft bon
qu'on fache que lorfque Metteurs de la ville de Paris accordent
de l'eau à quelque particulier, ils ne s'engagent de la conduire
que
jufques dans le fond dece regard, les conceflionnairesétant chargés
du refle ce qui eu une fort bonne maxime
pour éviter les Coins
& les embarras immenfes dont ces Meffieurs feroient inquiétés s'ils
en ufoientautrement.
Lorfque dans une grande ville il paffe
une rivière dont on DjniUtPSHl
veut élever l'eau pour la répandre abondamment dans tous les duvlln, il
quartiers il convient d'avoir deux machines placées le plus avan-'
tageufemcnt qu'il eft poffible pour les faire agir enfemble,ou qu'au vtut tlntr
moins l'une puiffe fervir au défaut de l'autre. Alors il importeextrê.
mement de difpofer les conduites de façon que les fontaines qui pparitt dontJttixmjihin'j
recevront l'eau d'une des machines puiflent auffi dans l'occafion
en fournirauxfontaines qui feront entretenuespar l'autre machine, •!« étfjitt
& réciproquement.
De même, fi l'on n'avoit des eaux de fource que pour entretenir
un petit nombre de fontaines, & que pour fûppléer celles qu'on deniur Tiùjm
voudroit avoir de plus, on fit conftruireune machine il faudroit ttdtt fumtiu.
encore prendre des juftes mesures pour que les eaux de fources
puiflent palfer aux fontaines qui feraient ordinairement
entrete-
nues par da eaux de rivieres, & que ces dernières puiffeni paffer
de même aux précédentes. Par cette fage économie,
l'eau de fource daas tous les quartiers, lorfque le on aura de
mouvement des
machines fera interrompu par la gelée ou par!es crues d'eau & l'on
aura par-tout de l'eau de rivière lorfque dans le tems des grandes
fécherefles, les fources feront confidcrablemcnt altérées. Ii eft vrai
que toutes les fontaines ne feront
¡.oint aufli fondante, de
coutume; mais c'eft toujours un gr?- d objet d empêcher quel'eau
n y manque jamais. Voilà le cas < que
importe
les refervoirs des fontaines les plu* grands
extrémement de faire
qu'il eft poitible, afin
de ménager ou
pendant la nuit & dans les heures du jour où l'on
en fait une moins grande confommation.
PUfitunfait- 1389. Paris l'on a fontaines qui reçoi-
nçohwtt ut- vent indi^ereniment l'eau de la rivière & celle des Sources d'Ar-
Jiff/rtmmtru cueiL Pour de quelle maniere les cuvettes doivent être
<u r.s* i, diftribuées
montrer
i, i,
Joura 0 en pareil cas je vais rapporta- pour exemple celle
tisu n. de la fontaine de la rue des Cordeliers
entendues. comme une des mieux
DtfcnpioK La figures 6 & 7 reprefentent le profil & le plan de
tant antttt paragée deux cette cuvette,
prvprr i ttt en parties égales & femblablesABCDE & EFGH A
qui font réparées par une plaque AE, fervant de doifon ainfi:
chacune peut être regardée
Flaxch.
a. comme une cuvette particulière dont
les attributions font les mêmes; la première reçoit des de
fources venant de la fontaineSaint-Michel, & la féconde eaux
de la riviere provenant de la fontaine Saint-Severin. en reçoit
Fie. ». Pour ne m arrêter qu'à la feconde
cuvette, dont la huitième figure
rcpréfente félévation en pcrfpcaive,
on
qui forcent du tuyau I font d'abordcalméesremarquera que les eaux
au-deffous de laquelle elle page
par une languetteKLM,
pratiquées dans la face NOP
pour venir couler par les jauges
enfuite elle rencontre encore une
leconde languette QRS qui la calme de
répandre dans les baffinets nouveau avant que de fe
que comprend fefpace TFGHXV, d'où
çlle eft difiribuéecomme à l'ordinaire.
Pour ne point multiplier les
chacun répond par
tuyaux defcendans on faura que
une fourche au ba/Cnet qui lui appartiem dans
chacunedes cuvettes; ainfi feau de fource & celle de rivière coulent
dans les mêmes tuyaux pour fe rendre chez les conceffionnaires &
aux fontaines que celle-ci entretient. Par cet arrangementil fuffis
d'avoir deux tuyaux
montans, l'un pour des eaux de fources, &
1 autre pour celles de rivière, dont les conduites
début l'un de l'autre & même enfêmble lorfque peuvent fervir au
éteindre
l'on veut faire pafler dans un quartierpour
<
1un
incendie le plus d'eau
qu'il ell poflible.
PrJtjaifotu Quand on veut établir des romainespubliques, il faut
qu'il/jurprn. bien prendre
dit pcur/rttr fes mefures pour la fituer avantageufement choifir
les endroits les plus élevés & qui aboutiffcnt à de grandes
afin quelles purent être rues,
lavées par le fuperflude l'eau, & que
les conduites qui partirontde ces fontaines, pour fournir à d'autres, mîmi pmili-
vuider. •
fuivent des pentes qui en facilitent la décharge lorsqu'il faudra les V"-
Il faut fur toute chefe que la cage des fontaines foit commode,
•
& que la cuvette de distribution foit ifolée de méme que les tuyaux,
pour que les Ouvriers puiffent pjffer autour des tuyaux & les
réparer fans faire aucune dégradation au lieu que, faute de cette
précaution, il arrive fouvent que pour en rétablir un qui fe trouve
couvert par d'autres, on eft oblige de couper ces derniers, par con-
féquent de multiplier l'ouvrage & d'interrompre pendant quelque
tems le cours de l'eau dans les endroits où ils la portent. II convient
auffi lorfque les cuvettes font fort élevées, d'en foulager le fond
en foutenant le poids ds tuyaux defcendans par des attaches pofés
de t o pieds en t pieds.
Il n'eft pas moins cflemiel de faire les cuvettes folides & DtijvlUmf
'titi
d'une bette grandeur, afin que les distributionsen Ibient commodes; nittt Ité cu.
car il eft bon d'obferver qu'indépendamment des bafîinets dans Ulr.ti djivent
kfquels l'eau coule journellement il doit y en avoir encore irretjn.'iiisf
d'autres vacans pour s'en fervir au befoin; c'eft pourquoi, lorf- ne.¡ pjur dit'-
tnlucr cw
qu'on confirait une cuvette, On ne fauroit la faire trep grande, JBCrfr'mt.-i. la
afin d'y ménager beaucoup de bafGncts pour de nouvelles MUT.
con-
ceffions.
Lorfqu'une fontaine doit en entretenir plusieurs autres il faut
faire d'une raifonnable grandeur les baffinets qui doivent recevoir
l'eau qui leur eft deftinée, & percer dans leur languette plufieurs
trous, indépendamment de ceux qui en détermineront la jauge, mais
que l'on tiendra fermés pour ('en fervir fculement dans les occasions
où ii faudra envoyer ces fontaines autant d'eau que leur» con-
duites pourront en foutenir, foit dans un cas d'incendie, ou dans
la vue d'établir par la fuite des fontaines plus éloigstcs qui rece-
vroient leurs eaux des précédentes.
Il faut que ks languettes dans lefquelles les jauges feront prati-
quées foient faites de cuivre & non pas de plomb pour éviter
les inconvenicusqui en peuvent réfuiter dont le principal eft que
les jauges pcrcées dans deslanguettes de plomb peuvent être afi
ment agrandies par des ouvriers ou par d'autres personnes qui au-
roient intérêt de faire paffer chez des concemonnaim plus d'eau
qu'il ne leur en en dû; une jauge de 16 lignes pouvant devenir
capable d'une dépcn(e de 10 & de 1 Sfans que l'on s'en .ipperçoive,
au lieu que ces mah éditions ne font pas fi aifées à commettre fur
le cui vre.
Quant i la hauteur qu'il convient de donner
aux parties d'une
cuvette, il faut que le tuyau montanten excedele fond de t 4 pouces;
au-deflus du même rond &
que celle d-s jauges en ait 8.
il ne faut jamais envoyer l'eau d'une cuvette
t
que la languette pourcalmer l'impétuofité de l'cau, ait pouces
publique i une
autre que par des jauges que fon puifle fermer lorlqu'il y aura des
retabliffemens à faire fur la conduite, obfervant de raccorder
la
luperncie des mêmes cuvettes aux tuyaux qui donnent l'eau
Public afin que dam le au
tems qu'on fera obligé d'interrompre
une ou plufieurs conduites, l'eau qui y doit couler Ce =de dans
le réfervoir.
A l'égard de la maniere de fituer les jauges
de 1 eau qui régnera dans la cuvette, pot par rapport au ni veau
faire répartition
judicieule aux conceflionnaires je vais en une
faire enforte de traiter
ce fujet avec le plus de prérifion qu'il me fera poflible étant
d'une extrême confëquence mais comme il dépend de plufieurs
circonftanccs qui paroiirent n'avoir point
encore été bien déve-
loppées, il convient pour plus d'éclairciflemens de reprendre les
chofcs d'un peu loin.
Quoique j'aie dit dans l'article que le pouce d'eau
Jur Ü pciiU valoiri pintes, chacune pefant livres de 16 écoulées
dans une minute, je crois devoir faire remarquer onces mefure
que cette
été ju(qu'ici fort équivoque, les Fontainiers n'ayant a
point eu égard
ni au tems de l'écoulement,ni à la quantité d'eau écoulée; ils font
feulement convenus d'appellerpouce d'eau la dépenfe qui Ce feroit
à gueule bée par un truu d'un pouce de diamttte, pratiqué dans
une furface verticale fans fe mettre beaucoup enpeine àjnuelle
hauteur le niveau de l'eau devoit être entretenu au-deffus du bord
Supérieur de l'orifice. Ainfi, lorfqu'ils veulent jauger la dépenfe
d'une fource ils percent un ais de plufieurs trous d'un
diamètre dont les centres fe trouvent fur pouce t'.e
ligne horizontale
qu'ils ferment avec des chevilles enfuite ils Ce une
ferventdecetais pour
fcrmer un petit batardeau afin que l'eau
ne puiflé s'écouler que
par les jauges qu'ils ouvrent l'une après l'autre, jufqu'an
qu'ils voient le niveau de la fource s'entretenir a-peu-presàmoment
la hau-
leur du bord fuperieur des jauges; alors ils jugent de la dépenfe par
le nombre dé celles qu'ils laiflent ouvertes.
Pour avoir égard aux dépenfes qui feraient moindres cella
d'un pouce, les Fontainiers percentencore dans le mêmeque ais d'au-
tres trous plus petits, comme de t 1 de to, de 9 de 8, &c. lignes
de diametre dont les centres fe placent fur le snéme alignement
pouces. Pour eflimer ia valeur de
ils le pouce d'eau en r44 lignes, ces petites jaug·s,
de parties égales qu'il s'en trouve dans le quarré du en autant
pouce, divitc d'un
lignes; ils comptent le niveau de
que
entretenu 7 lignes du centre des orifices, les
jauges
81 64,
avoir ouvert nlufieurs trous d'un ne.ce ils
'Voient que le niveau de l'eau ne s'entrwient plus à la hauteur
ils en referment un, & con-
ouvrent une ou deux des petites
mieux, pour arriver par degrés
fure qu'ils cherchent. Par exemple, la
fort par jauges -l'un
me-
Xj vdltaria
1394. cette manière de jauger paroifle adoptée de la
Quoique
de
cans une caiffe ou envelopppésde maçonnerie.
14 1 j. Tous les tuyaux qu'on emploie a Paris font de plomb,
fltrtt^Uitr enterrés i pieds de profondeurau-deflbus du rez-de-chauffée des
pri/inau i rues on ne Ce fert plus de ceux de fer coulé, parce qu'on a
CIMM de ftt reconnu qu'ils ne réfiftoient pas à la charge des voitures qui les
iKfo'Uifm caflbient fréquemment fans pouvoir tirer aucun parti des mor-
b r*v< 4u iceaux, au lieu que le plomb étant d'une matière moins aigre, fléchie
lorsqu'il ne peut foutenir des fardeai'X extraordinaires. Comme il
y a pluûeurs çhofes eflenrielles dont il faut être inftruit pour faire
un boa ufcjp des tuyaux de cette etpece je vais expofer en peu de
mots ce qu il importe le plus de favoir fur ce fujet.
Pour tàire de bonnes conduites il ne faut point employer de
plomb provenantdes démolitionsde vieux biumens à
moins de
le mêler par moitié avec celui d'Allemagne, & il réfultera
bon alliage. en un
On ne doit point employer le plomb d'Angleterre feul non plus
que celui d'Allemagne, le premier étant trop aigre & le fecond
trop flexible; mais les deux mêlés enfemble feront d'un fort bon
utage, fi l'alliageeft compofé de trois quarts de plomb d'Angleterre,
fur un quart de celui d'Allemagne.
Les tuyaux de plomb fe faifoient autrefois
dies & foudéa de long emboitées de pieds i
avec des tables arron-
pieds &
raccordéespar des noeuds de foudure mais depuisenqu'on s'eft avifé
de jexter les tuyaux en moule, on préfère ces derniers
fufage en ayant paru beaucoup meilleur; cependantaux autres,
la maniere
dont on les fabrique ne les rend pas a beaucoupprès auffi bons qu'ils
pourraientl'eue parce que les moules n'ayant que trois pieds &
demi au plus de longueur, on eft obligé de couler
plufieurs reprifes par des jets dont les diffiSrens degrés ces tuyaux
de chaleur
ne peuvent jamais former une aulti bonne liaifon que s'ils étoient
coulés tout de fuite avec des moules.de 10 ou 11 pieds de longueur
compotes d'un bon métal qui ne pût fe dépouiller
cela par la chalcur,
comme arrive quand on les fait de potain.
Les tuyaux doivent être placé? le long des maisons,
éloigner de la route des voitures on obfervera de n'en brancher pour les
le moins qu'on poura, puce qu'ils rendent les fautes que
difficiles
à découvrir; cependant, dans les cas indifpenfablcs, il trop
faudra placer
un robinet & un regard fur la branche près de la orife d'eau, afin
den interrompre le cours quand il fera néceflàire.
i4ie>. Comme la mauvaife façon des tuyaux de plomb caufe des
réparations continuelles le meilleur parti que peuvent prendre queIlluconvient ViUu
ceux 1 qui appartiennent les eaux, eu d avoir des moules en propre
avec lefquels on feroit de bons tuyaux qui auroient toujours les jpour Us en proprt
U conf-
mêmes diamètres & les épaiffeurs qui doivent leur convenir, eu tmS'ton dis
égard à leur calibre & à leur charge, & qui ne pourroiem plus tuysmx dt
manquer que par les noeuds de foudure laquelle doit être com-
potée de deux tiers d'éain fur un tiers de plomb, lieu
dont on fe fert pour le cuivre doit être de trois au d'étain que celle
quarts fur
un quart de plomb.
11 y auroit beaucoupde chofctà dire fur la manière d'employer
le plomb & de bien faire
fous filence
la noeuds de foudure que je Mile malgré
moi pour ne point entrer dans des détails qui me
maneroient trop loin. Je dirai lentement que la plomberieétant une
profeffion qui n'eft guère connue que de ceux qui t'exercent il
convient d'éclairer de pri;s les ouvriers qu'on emploiera, & d'exiger
des Maîtres une garantie de ou sans, qui juibfie la bonté de leur
ouvrage.
Voici les diamètres les épaifleurs & le poidt par toifes des'
de
3J
différens tuyaux de plomb qu'on emploie à Paris pour la conduite
des eaux.
Les plus groffes conduites qui partent de la distribution
pefe
généraleont 6 pouces de diamètre fur 7 lignes d'épaifieur
& la toife pefe autour 400 liv.
Les tuyaux de 4 poucesde diamètreont 6 lignes d'épaif
feur, &la toife pefe
Ceux de 3 pouces ont 5 lignes d'épaigeur & la toile
nombre de riches & rares morceaux dam le goût de ceux dont nous'prit dt R.mc
parlons entr'autres une grotte qui renferme le Mont ParnafTe fur
lcquel on voit Apollon & les ncufMufes jouer de divers inftrumens
à vent qui rendent des fons rrô- mélodieux fiai: le mouvement de
l'air & de l'eau.
Un des plus fuperbes morceaux que ia nature& fart aient Couru <!•[
jamais formés pour rembeliiffement d'un jardin eft celui qui fé •criptUï. des
trouve à un château fur le Mont.Charlesprès de Caffelen Allema-!un mjçnijî-
gne ce château & le jardin font placés à mi-côte d'une montagne,
cki (btnmetde laquelle detcend.une grande abondance d'eau vive dl C*pl tn
qui donne lieu au plus beau fpcâaclc du mondc.
On a ménagé le long de la rampe plufieurs terraflês fort larges,
fur Jcfquellcsona continue des groaa & des petits pavilloas dé.
corés d'une Architecture ruftique, compofée de racailles, coagé-
lacions, pétrifications & coquillages de toutes fortes de couleurs,
d'où il fort un nombre infini de bouiUons d'eau. Sur une de
ces
terraffes efi un amphithéâtreorné de ûatues auxquelles le concours
ingénieux de l'air & de l'eau font jouer divas inurumens de mpfi-
que. Mais ce qui mérite le plus d'admiration, ce font plusieurs
granda Se magnifiquescafeades le long defquelles reau decend
i
d'une tertafle t'autre, & qui donne lieu en cheminfâifant à des
pièces d'eau de toutes forces d'efpece qu'il n'eft guère poffible de
bien décrire, non plusque les fujecs qufies accompagnent, fans en-
uer dans un détail que la brièveté de ce chapitre ne me permet pas.
Jeu'ignorepoint qu'il y a encore en différent endroits de l'Europe
un gnod nombre de magnifiques jardins oit les eaux jailliflantes
font ménagée» avec beaucoup d'art mais commr je n'ai point
prétendu rapporter tout ce qu'on exécutede plusbeau en ce genre,
je m'en tiendrai aux exemples que je viensde citer qui me paroir-
fent fuffiiâas pour fournir des idées à ceux qui feront dams le cas
d'en faire ufage.
MJi- Voilà en général les différentes manières dont pu peut
6ire agir Let eau* jailliffantM} & corsaie excepté les nappes d'eau,
qui
tout le reltc fe rapporte à des jas différemment diftribué» je vais
traiter ce ûiiet amplement afia qu'os puiffe calculer la dépenfe des
eaux félon la quantité qu'il en faudra pour chaque (jet relative-
ment à la dépende coule dont on peut difpofer. pn fe rapppllera que
pour les grandes nappa qui coulent naturellement il faut deux
pouces feo*pour choquepied l'égard des autres nappes
des cafeade* celles des champignons & coupa provenantes des jeu,
pied».
o,
pied», pou.
5 »
pieds.
5 f pieds- pou.
4
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9° .t7
us o
j3. 90 7*
7S 9
ijj 4 79 1
on l'a infinué dans l'article encore faut-il pour bien faire,
que la quatinté d'eau que pourroit fournir la conduite foit plus
grande que celle que l'ajutage dépenfera, afin d'avoir égard aux
circonftances rapportées dans les articles 8 & 1 x 1 9. D'après ces
connoifiances il eft aifé de déduire pourquoi lorfqu'on fupprime
l'ajutaged'un jet, l'eau cefle de monter à la hauteur ordinaire & ne
forme plus en forant à gueule bée qu'une grofle gerbe qui a peu
d'élévation.
Il fuit que fi dans l'article 14S9, l'on Cupprimoit l'ajutage D,
pour laitier fortir l'eau gueule bée, il s'en taudroit bien qu'elle pût
monter à la hauteur de 9 pieds 8 pouces, puifque c'en tout ce
qu'elle pourroit faire fi la charge éioitcomplette*, c'eft-à-dire, fi
fa viceffe en defcendant dans la branche de fuite étoit prefque in-
:enfible.
Si l'on Ce rappelle ce que nous avons expofé fur les frottemens
le l'eau dans les articles nzo & on verra que la hauteur
es jets doit encore être altérée de cette part & d'autant plus que
t conduite fera plus longue. Plusieurs personnes, qui ont fait des
(piriences fur ce fujet), prétendent que lorfque le diamettre de la
induite eft proportionné à celui de l'ajutage le défaut des jets
..ugmente d'un pied fur coo toifes de longeur de conduite.
Les différentes caufes qui altèrent la viteffe de l'eau, ne ExptmnaiÊ
pouvant diminuer la hauteur des jets fans diminuer aufii leur dé- jfirUUfafi
M. Mirioiie
penfe il ne paroit pas qu'on puifle mieux l'eftimer dans la pratique des }tti.ft*u
que relativement a une expérience; voici ce que M. Mariant a itUttvmau
déduit de celles qu'il a faites fur ce fujet. Qu'un rifèrvoir de 5 z pieds II kntutt 4f
riftrvoir,aux
de hauteur, ayant une conduite de } pouces de diamètre &unajutage dumtltti et
dt6 lignes,dipenfoit 8 pouces d'eau, ou 11 pintes, par minute, en
formant un jet fui s'éievoit à-peu-pris la hauteur où il devoir de tajuup.
atteindre.tious nous fervirons donc de ces nombres pour les reg1es
que nous allons établir, en confidérant comme le dit M. Ma-
riotte •, Quon peut prendrepourfondement qu'un réfervoirde
pieds doit avoirun tuyau de conduite dt$ pouces
[ajutage tfi de 6 listes, & que U j a montera
de diamètre,quand
Au com-
mencement
à toute lahauteurqu'il del?cin<|iiie-
doit avoir. me partie de
fonTraitcdu
Quand on veut faire un jet, le diamètre de l'ajutagedoit MouTenwnt
des aux.
fe régler fur la quantité d'eau que peut fournir le réfervoir, fur
ou
la partie qu'on deftine pour ce fujet, relativement à la diftribucion.
générale ainfi fuppolant qu'on veuille avoir un jet qoi oVpenfe MmrtJ,
pintesd'eau par minute provenant d'un réfervoirde 80 pieds éiuimutr U
de hauteur on demande le diamètre de l'ajutage. 1 iUmaniu
D &ut fe nppeHer que la dépenfe des deux réfcrvoin de-difie-
rentc hauteur, & qui répondentdes ajutages inégaux, 4? </ojm la
raifort compofie des racines des hauteurs des-rifervoin ou des vtreffes
de tout, des fiants des diamètres des ajutages (4jx); ainfi
fil
nommant x, le diamètre que l'on cherche,on aura, en fuivarrt la
jegle d'expérience dont on vient de
faire mention: y^ixtf- ti*
pintes:: Viôxîê: jtopintes,
jio. Pour rendre cette proportion moins compose on peut en
£aire évanouir les fignaux radicaux,en cherchantune moyennepro-
portionnelle entre p & 8c, qui fera alors onjxwna. Ce fervir
des nombres 5 l'on aur»
ce qui
fait voir que le diamètre de l'ajutage dot ene de 9 lignes.
Jp»/m 14e). Comme les cafcufc précéder» quoique fore (Tapies ne
bifferaient que d'embanafler cet» qui ont plus de pratique
pa
fafidmjai, que de théorie je joins ici unela féconde table fort commode
pour connoître tout d'an coup dépenfeen- pintes des ajutages,
itm* i4fu- qui auraient depuis jusqu'à 30 lignes de diamètre, pour \n
difKremeshauteurs des réfervoirs de 5 pieds en j pieds Par exem-
été on a un. réfervoir de pieds de hauteur d'où l'on veut
tirer s8o pintes y ou îopoucesd'taupar minute, pour faim un jet,
on demande la grandeur du diamètre de Uajutago pour que le
jet aille fa plus grande hauteur & qu'il dépenfe à-peu-près la
quantité d'eaux donnée. Il faut chercher le nombre dans la- pre-
mière colonne qur comprend la hauteut des réfervoirs-, & fur le
même alignement prendre le nombre qui approche le plus de
qui eu; ici enfuite-remonter jufqu'au.fomnut on trouvera-
pour le-diametre de l'ajutage, parce que tous les nombres qui font
au fommec des colonnes de cette table marquent les- diamètres des
ajutages, & ceux qui font au-deflbus» leur dépenfe, eu égard àk
U I
fi– [fuir »,4i$4.
diamètre, ocf veut (avoir la- quantitéd'eau qu'il dépenfe il fautjtt £• U du-
hauteur f*n
chercher dans la première table la hauteur du réfervoir qui doit mttre de fom
convenir à un tei jet on trouvera 39 pieds t pouce enfuite dans étUtégt,
vtrupildi-
ITPtt-
J 6S 31 SS 86 ii4
90 130 177
z69 no 344
3gl
70 31 *3X
7S »4i 33 J? 92. «34 x8ï 300 371
|^ 80 iji 35 98 X4S 383
)"y| 1 u
13 I 14 Ils I 16 j 18 19 xo
ixa 134 157 i8x 210 s38 169 336 375
zo 161 %il 341 385 481 133
If 197 *3i x7j 310 367 417 471 yi9 J89 ^x
ao xi8 319 370 483 j4s 60S 7jf
i74 310 363421 484 SfI «*i 777 8<5i
30 i8i 335 393 456 <i3 ^7x 7Î3 840 930
31 307 366 498 J7Z tfjo 734 on. 1016
40 390 4f7 y3o 693 78i 877 977 1083
41 349 '487 S6j M 737 831 933 1040 iiji
jo 364 434 509 590 677 771 871 976 1098 izoy
45f S33 618 710 808 913 10x3
6° 477 56o 649 74f 84S 917 ip73 u9j
6S 414 495 676 774 880 1x48 1376
437 îao 6l° 701 9x4 1043 1170 1303
6s8 7x4 8z8 95X 1074 I*°o
71 449
80 463
8J 479
*
Ï7<>
647 751 86x 981 1107 xx4x
890 too8 xx8o
»34a. 1472
1383
14x8 i*68
90 496 691 Soi 910
91 507
6xo
709 8xx 944 1074 1x13 X3« 'f4 ltf78
844 969 xiox Il 241, i39î 1^55
S U I T E
De la Table pour la dipenfe des Jets d'eau.
péneoce
périence pourra donc fervir de bafe pour trouver le diamètre de
tel tuyau de conduite que l'on voudra dès qu'on {aura la dépenfe
de fon jet.
Par exemple on a un réfervoir de So pieds de hauteur, Métùmit
d'où l'on veut tirer un jet, dont l'ajutage eft de 9 lignes: on trou- iittrmimtrla
vera dans la féconde Table qu'afin que le jet atteigne fa plus atyimx dt
grande hauteur, il doit dépenser pintes par minute; voulant atduilt, la
favoir quel diamètre il faudra donner au tuyau de conduite pour ipril Uii-
quel'eau coulant {ans contrainte, fournifleabondamment l'ajutage, fa[tdujas.
il faut faire cette analogie. Si
quarré du diametre de pouces
t c pintes donnent 9 pour le
que donneront pintes pour
le quarré du diamètre que l'on cherche ? On trouvera 9 fj dont
la racine quarrée eft environ pouces 1 lignes pour le diamètre
du fécond tuyau auquel on ne fera pas mal de donner cinq
pouces.
Puifque la groueur des tuyaux de conduite doit être propor-
tionnée à la quantité d'eau qui doit paffer par les ajutages, il fuit
que lorfque les réfervoirs auront la même hauteur, les diamètres
des tuyaux de conduite feront dans la raifon de ceux de leurs
ajutages.
1470. Pour donner a ceux qui s'attachent a la conduite des eaux, V(éê, tu,
toutes les facilités qu'ils peuvent defirer dans la pratique, je join-TMtfirU
drai encore une troifieme Table pour les diamètres des tuyaux de pnpmondtg dà
conduite relativement à la hauteur des réfêrvoirs Ce à la grandeur iùmitrtê
luytuw de
des ajutages par coaféquent i la dépenae des jets. COMiMÙ*.
4 1 H 8 9 1 10 1 11 IL
3
5T 7
6 I f
8
8
6
10
9
8
J4
il Il
10
17 Il 24
18
16
xi
18
14. 17 30 33 36
10 5 6 7 xo il Il 17 ib z{ 30
4 6 7 9 ix 14 19 21 14 z£ 3.8
39 4 7 9 Il 18 20 i] 27
4 6 8 11 It 17 xo 11 z6
40 4 6 8 10 is 17 19 21
6 8 10 14 16 18 10 xz 24
4 S 6 8 zo xx 24
3 4 J 7 13 i-i 17 19 xi 23
60 3 4 î 7 9 13 i* 17 19 21
6f 3 4 5 7 9 Il* 13 18 XO 2X
70 3 4 f 7 9 11 13 14 16 18 2o
75 3 4 5 7 1+ 18 19
80 3 4 7 9 J 10 >x 14 16 18 21
85 3 4 S 7 8 10 14 ij 17 19
90 j 3 4 5 7 8 j io 14 15 17 19
4 8 J Iz ij 18
4
9t 3 5 6 10 13 17 20
3
6 n 13 ij 17 18 20
pouces qui Ce troui» au Commit de la Table le
& prendre Jm tmya i,
nombre qui marque que le diamètre de l'ajutage doit avoir 13anàuu
trontr
cr/ju
De même connoiflantle diamètrede l'ajutage de t 5 lignes &
celui du tuyau de conduite de 7 pouces on demande la hauteur
du réfervoir ou celle du jet il faut chercher au Commet de la table
le diamètre de 7 pouces descendre dans la colonne qui lui répond
jufqu'au nombre 15, & fur le même alignement prendre dans la
première colonne la hauteur que l'on cherche on la trouvera de
J 5 pieds qui répond dans la première table à un jet de 3 1 pieds
1 pouces.
473- Ayant un jet de pieds & demi de hauteur & le dia- Cmmcifutt
qui tboiuif-
i ur-t
l'eau de manière qu'elle coule aufli lihrcment qu'auparavant. Par CMduitt
prm-
exemple on a trois tuyaux venant d'autant de Courcesdifférentes; eîpdle.
le premier a 4 pouces de diametre, le fécond 6 & le troifieme
7
on veut les nffembler en un feul qui les contienne tous trois.
Pour cela, il faut ajouter enfemble les quarrés des nombres précé-
dens; on aura toi pour la Comme dont il faut extraire la racine
quarrée, qui eft environ 10 pouces pour le diamètre du tuyau que
l'on demande.
477. Ayant un tuyau de conduitede 9 pouces de diamotre, on Minier/ de
en veut tirer un rameau de s pouces, on demande quel doit être'tint fhf.ti.ri
Je diauKtre de la continuation du premier pour conduire l'eau quirjmiéux d'un
lui reftera. Il faut quarrer 9 & j ôter le petit quarré du grand, !a tayut [t.r-.cf
différence fera dont la racine cft 7 pouces 5 lignes pour le dia-
mette que l'on demande, qu'il convient de faire plus grand, parce
que les petits tuyaux ont plus de furface, par conféquent plus de
frottementà proportion que les gros.
On a un tuyau principal de t0 pouces de diametre, on veut,
pourformerunegrille d'eau, en tirer plu lieurs rameaux de } pouce?,
on demande combien on en pourra avoir; il faut divifer le quarré
de par le quarré de 3 & l'on en trouvera Comme tous les
problêmes de cette espèce fe rapportent aux fimplcs élémens de la
géométrie, je ne m arrêterai pas à en donner d'autres exemples.
Au refte on Ce fert fort utilement des branchés fur une ou
pluGeurs conduites principales, pour rameaux
distribuer l'eau aux differens
jets que l'on veut former, fans être obligé de la tirer immédiatement
du réfervoir, ce qui multiplierait conUdérablcmentle nombre des
tuyaux qu'il faut toujours faire enforte d'économifer le plus qu'il
eftpoffible.
Quand on a des réfervoirs fort élevés, ne donne pas ut Il y* ia
toujours aux jets toute la hauteur qu'ils pourraienton
atteindre, parce où Cûa m
qu'on aime mieux qu'ils aient plus de groffeur, & moins d'éléva- dwuujtlipvint
eux
lorfqu'on les deftine former des gerbes, champignons, ou U Aaattmr totut
non
bouillons d'eau, Pour cet effet, on diminue le diamètre des conduites;aV/i peur-
'aient dtltin»
qui répondent ces jets, & l'on augmente celui de l'ajutage, pour il, °
tenir de la proportion qu'ils devroient avoir naturellement
bi;n on' peut, felon l'article ou
ne laiffcr entrer dans la conduite
qu'une certaine quantité d'eau qui donne une charge convenable à
la hauteur du jet.
Dit roiiaets, Quand l'eau d'un réfervoir descend perpendiculairement,
ou le long d'une pente fort roide, il convient de mettre au bas de la
tnfts qdil conduite
carient it < un robinet que l'on ouvre quand on veut mettre l'eau en
f.in dux
qfce
voie, afin la place puiffe s'évacuer
l'air dont elle vient occuper
promptement fans quoi le tuyau feroit en danger de crever s'il n'y
1
tuyjux de
esndmiu.
avoit d'autres forries que la lumiere de l'aiuage. Il faut auffi avoir
des puifards placés dans les endroits les plus convenables, avec des
robinets pour mettre les tuyaux en décharge, en cas de befoin 8c
ménager des ventoufes dans les coudes ainG qu'au Commet des
pentes, pour donner de l'échappement à l'air que l'eau entraîne
avec elle j'ajouterai que les conduites doivent paffer fous les allées
& jamais fous les pièces qui pourroienc fouttrir des réparations
qu'on feroit dans le cas de faire,
Dmi hîtM 1480. Quand on a un courant dans le voiunage d'un jardin fitue
ici cai la la campagne on aime mieux aujourd'hui s'en fervir pour élever
machine, afin de la
ntdti [ont pri~ l'eau dans un réfervoir par le moyen d'une
fir-iblti jcet- faire jaillir que d'amener de loin à grands frais les différentes
Ui f^i rir/i- fources qui Ce trouveroient aflez élevées pour remplir le même
ntnt diijtuf» objet,
ce qui arrive rarement au lieu qu'avec une
machine on
ta.
donne au réfervoir autant d'élévation qu'on le iuge néceffaire on
jouit de l'avantage d'a voir la fource renfermée chez foi & on
n'a pas le défagrémentde voir le cours de l'eau interrompu par la
méchanceté des paysans, qui caffent les tuyaux exprès pour morti-
fier le Seigneur. D'ailleurs ces eaux étrangères engagent ;\des indem-
nités en faveur de ceux fur les terres defquels les conduites paflent
& caufent Couvent des conteftations avec d'autres Seigneurs qui
prétendent avoir droit de les partager en un mot, ce font des
sources a procès.
Quand on fait mettre tout a pont, on peut marier la machine
puiffe faire
avec un moulin bled, de manièreque la même roue
agir la fois la meule & deux corpsde pompe, fi le courant a affez de
force. Le pis aller fera de faire agir la meule pendant le jour & les
pompes la nuit, dès qu'on aura un réfervoir
afin grand pour fournir
pendant pluneurs heures dépenfe des eaux jailliffanta. Je ne dis
rien de la conftruâionde la machine parce que le troifieme livre
en préfentede touteefpece, laifftntà la prudence xux
de qui feront
chargés de rexécution d'en faire un choix convenablei la utuaûon
du lieu, & à la dépenfe qu'on veut faire.
Si le château étoit dans une plaine & qu'on n'eût qu un fimple
ruiffeau ou une fource fort abondante alors le crois que le meil-
leur parti qu'on puiffe prendre feroit de conflruire une machine
ffluepar un cheval, à l'imitation de celle du Val S. Pierre (988),
en rectifiant les pompes, & en Suivant toutes les inftruaions que
j'ai données à ce fujet.
Enfin, fi le château étoit fitué fur éminence, or pourr
faire une ou pleurs machines mues unele
Ieauà telle hauteur que l'on voudra, foitpar vent, qui élèveront
qu'on la tire d'une fource
ou d'un puits comme il s'en rencontre aux environs de Pari*. Il
eft vrai que ai donné peu d'exemples de ces fortes de machines
dans le fecond chapitre du troifieme livre
truebon fe rapportanttoujours à des pompes parce que leur conf-
manivelles rouets
lanternesou balanciers, auxquels il n'eft plus quellion
que d'appli-
quer le moteur, le point effentiel Ce récuifoit à donner aux ailes,
qui doivent recevoir 1 impreffion du vent la Gcuation la plus
egeufc & d'en faire exadement le calcul, c'eft pourquoi jeavan- m'y
fuis attache autant qu'on peut le fans me mettre beaucoup
en peine du refte de la machine que j'ai taule linduftne de ceux
qui liront mon livre avec fruit.
Soit queles eaux proviennent de plufieurs fources raf-
{emblées par des tranchées de recherche & des Desriftrvrirs
tuyaux, qu'on
la élevé par le moyen d une machine, on ne peut fe difpen er de qui
ou Cor.:tiR~
cent Ceamétl-
les conduire dans un grand réfervoir, .u fourni/Te abondamment tinit à U dlf'
pendant plufieurs heures les différentes pièces d'eau tribtuhn gr-
dsftinées à ni,dit pour la
1 embelliflementd'un jardin. Si le château efl placé
au pied d'unedicorsiton
montagne ou à mi-côte, la fituation qui convient 4c mieux à l'em-
Sun jêTd'uu
placement du rélervoir eft de le creuter
en terre au Commet de la
montagne; parce qu'alors faifant le jardin en pentes, accompa-
gnées de terraûes on pourra petite quantité d'ca-i bien
avec une
menagée, J. répétée fous différentes formes, préfenter
nombre d objets; parce que lesbaffins qui un grand
l'eau des pièces
les plus élevées, Serviront de réfervoir à recevront
celles qui fe trouveront
au-deaous. & ainfi de fuite par cafcades jufqu'â l'endroit le plus
bas, ou elles feront reçues pour la dernière fois dans un canal qui
leur iervira de décharge.
Si l'on n'a point d'endroits commodes
creufe en terre il faudra alors de néceffitépourpratiquer un refervoir
loutenu en 1 air fur des pilliers de maçonnerieen élever un de plomb,
liés enfemble des
arcades, commeeft celui du château d'eau à Verkilles qui par fournit
toutes les eaux jailliflàntes du jardin alors ;-pour la conftruQion
d'un tel réfervoir, on pourra Ce conformer à
1 article t4t4. ce que j'ai inGnué dans
M. Sirtbcau, Fontainier de la Ville de Paris, fait exécuter
a
magnifique réfcrvoir de cette efpece au milieu de la
en i7z8 un Paris.Il eft renfermé dans un
grande cour des Petite,. Maifons
bâtiment ifolé qui a intérieuremenc 3pieds de longueur. fur 18
demi d"epantcur. traverKs
de largeur, dont les murs ont 2 pieds & dansfc
deux fortes poutres chacune desquelles eftfoutenue
par quatre & de so pieds
milieu par un pilier de pierre de pieds en
plancher fur lequel eft
de hauteur. ceS poutres fervent à porter le
affis le fermoir formé de tables de plomb
^^«.P"»0»^:
de pieds
galerie
caffe de charpente, autour de laquelle il y a une J^g1*^
de largeur. Le réfervoir a z6 pieds de longueur n
fur
coule de-1^ dans
4 deTrofondeur.contenaot x86 muids d'eau qui
autres refervoirspluspetits, l«cuto,
d61»"
JufJurs pU^ dans offices,
boulangerie & blanchirie",
droùeUe eft encore djftnbuée par des
tuyaw& robinets clans tous les endroits
en faire uqge
Charité. qui
cette eau vient des
fournie par la
fig
cuvettes de la fontaine
oorrpe, de la machine
de la
CHAPITRE PREMIER.
Des propriétés de l'air fervant dlntroduâion la Théorie des
Pompes.
Lits Anciens auribuoient thorrtur du vuide les effets dc ia pefanteur de
Page i
Tomdly a découvert k premier la ptfanteurde tair igaU taie colonne démet-
con d'environ pouces z
Rmfon pour laquelle le menât fefotuhnt à U hitttutrdc 18 pouces, ibid.
Praat que tilératnn du mercure dans un tuyau vient de lA ptfinleur de l'air
ibid.
ce cJl en iqùiBrt avec me colonne Seau de ) I pieds aux tiers de hauteur
ibid.
De quelle maitien rua mante pur alpiratim, ibid.
Manière de comuttre U pefanuur de Fotmofphm
Manière dtcomabnU peftnttur d'un certain volumedair, ibid.
Explication du variationsdu baromètre c
6
le njjon de Pair agit en mafou avec unefont igalt, ibid.
Lafine du rtfoit deCair efl eaufi de Udi&adUqu'on epnuvt i feparer deux
corps
Rufonpcmr laquelleon peutoum fans un grand effort ,unfouffleedont lotîtes
lu emmures font touchée), ibid.
QueUfeftMeurdel'aireJleaufedelapnpnétia'uJ^phon, ibid.
•Explrienetfami&m pour prouver la font durtffbrt de Caù 8
Dtfcription de la machinepneumatique, ibid.
certainpoint iixominl
diktat air un
Manière de conta tire quel point tair efi dilaté dans la machine pneumatique.
la
La
"fort de
air
la
l'air au
Franu froid de ne va la
en
diminution à la plus chaleur de
le pGu grand
La
voir engin la
CHAPITRE IL
De la Théorie des machines mues par le vent, & la nninere d"eit
calculer l'effis.
où
La vttefcdu vtnt doit fin 14 fois plus grande que celle de t coupon choqueront
même furfitet evtc une égaie/ont Page
'Autre manière îefUmerle rapport du c6oc de rait de »eau ibld.
Maniai fefiimtrle choc du vtnt en livres comme on fait celui de l'eau
Conmuffaru U choc & la vheffe tua certain vent conaoiatle choc d'un aaur vent
dont on a la
Manière de connoitre lavùtge durent, en contai faut la force du choc dont il tfi
cjpatlc ibid.
Remarques pu la différentes manient dont une fwfau peut tire choqaù par U
vtnt ibid.
Origine des moulins vtnt ibii
L'txt Sunmoténàvent doit être rani dans la dmSien iavent
luaiki d'un moulin, pour tourner, doivent rueroir chUquemtnt t'unprtjpondu
vint, ;6
Manière de tromtr TanfU oiu chaque aile doit faire «ne taxe 37
La foret relative du vent fur les ailes, torfqu'tlles font taxe oyifle de
avec un
dtgrls n'eft qu'environ les-}, de la forceabfolue du mime vtnt 38
Manière défaire le calcul de tàOnn du rentfir les atUt d'un moulin ordinaire
ibid.
Ranmqae far timporUnu de fain fut la ailes tTua moulin forment avec taxe
un angle Je 55 dépit 40
Examen de la figure la plus evanltgatfe qu'on pourrtk donner aux ailes du
moulin$ ibid.
Pourqu'un moulin foffe 4 plat gand effet, Ufaut que la vùefedes atltt prife i
leur centre de gravité,foit le tien de celle du vent,
Dcfcripàon d'un moulin dont Us ailes tournent honronulanent
44a
Formules géninks pour calculer fefet de toutes la machina mon par k vent
Dtfçnption d'une machine mat par le vent ftrvaru deffècher un tarda aoua-
Autre calcul pour dècotcfrir la quantité d'eau que U mime machine epuifert par
hem, 4g
Vtfcription d'une pompe afpiratttrmife en mouvement par taSion da vent, 47
Dtfcripàon d'un moalm vtntpour deffidmun temin aquatique ibid.
Calcul du mU, moulin, eu égard*J la rite/Te du annotât lepoids de
vent pour
tuttqu'Upactélever, 48
Efiimationdela quantité d'eau que a moulin peut ipuifer pat heure, 49
ta pondeurdu oanilkts du chapeUt doit tut proportionnée la
il faudra élever teau., 50
Defaiptitmd'une mackint pour tmftr un urràt aride, ibid.
CHAPITRE IIL
Ou Ton donne une defcripâon générale des pompes de tontes
contribuer à le»-
fortes d'efpeees avec un examende ce qui peut
cendre parfaites.
UuùmitfkulMtU hauartirLd/aummurpr&nii–àttMfmaip
ExpetstkmJrrtfeMittUfomm,
JDtftripù– dapomfa tfrirtnm ft nfimUma
DbaUitritlcnJtumroM/t,
imoymJMfiM, «^
ZkfaytionJafHmf*tJtUSém*riuimir*ris,
DtfcrifàaaSuifc* V"f*>* -1
tum faahaanfàan
Z}tfcr^wm^untf<mf€imijomirtùj€d€Ucl>aitmfiauadt.tmr, 64
61
D\uMmU,fcmjHSVConrlaui,diau.,UsfbuF4ffMimfcaictlUsJMro«
NemD–
Il nt/su pas qu'un fiait, en rtfouUat kmch* Ctmrit fum Uy*n menant
I* /«« fB/ùt -»r wurompeéjpimnu 6 tfaùm* .'«/ ^»
DifiaaiapomfanfomUmafifiMUmenurrcêmfaaauorupàa»,. *9
de la
il 1-
DE M. PARENT,
9J
Vu ptatpt tfi ptrfaite lorfpu la moidi itlaJommtdmJtMimpiJloii,iuvuidt
dit tuyau Sifpimàom,tfl moyenne proportwuodUentre Itjtu dupifleut la
hauumrat Uabnuetttu iaunaUiue au poids ittetmofpktrt, 99
Amot coufiatttntt effentitUt, tirée it laformau it fortuit pricUent,
too
jtfplicaàoa de Uformult i la feluian du fteoni cal da pnmitr pnblcmt de
M. Parent ibid.
Application dtUmimtformultauftaaicasJBfttond'pntlvm, lai
Afpliuàan JtUmimtformait au /mai cas du mifamtpnHtmc,. ibid.
Pourquoi Corn Cftutfi djfpaiferîamM km du occtjîom it fort du pompa fui
compnmtzm tut tfraet fotrjht ibid,
MéxuÊU gc$unltfnr la ttrfgux fafpmtion ami font amdii, ou jm rtpofaafur
Emtroùfont la plupart du OmmtnGr du Mukitàfafar ttitraàon de team
iaiu la pompa ajpirama ibid.
Exmmn d'uni pompefut M.Ptnotpropeft tomme parfaia,
Dtfcnption fuiupomptfù n'a o"amn t/paa/aperfimfut U wêLU c&ufi par le
madupifioa,
Surl'éjaiflèur qu'il faut donner aux corpsde pompe & aux tuyaux de cuivre
& de plomb pagt
Il plus grand tfon dt ttau dans ma ttryou vertical m iatlim/ft/oilytn- U iat
immimttmyta, ibid.
L'eau, pour crever on Ory tu, agit toujoursfer das fmaru M ardu coxôgus
fm'tOt toi
A ftpartrftion in
dbtBoas paralUn au iiammm
Vmfort atfotm de Ccauomaptfuriou.Ufurfau fm
tmytm, tfi À ttfort qui
umiiudMm,a>mmtUcinoufxrtnetd'imcmlttfiàfinrayom,
txptrimu,fautif la ri^jLmaits tuyaux itplom»& otcmim plats ftau,
Sur la fospapes.
DVaMttitsfoupapttiopùlU,
pnfcnionfWdiùy **oh
Uni.
aunUd*mwtSt«t*[«V«P*
J^pourïrZcrU
& ctlui du corps de pompe '?*
fiiui on, U d,fm de ,*mur
lafiapvcsicopûlU. brfi,udl<s font Utn
qmlptlhùiuandUspompetjmat, 1%4
cSeiUqitdUonpemattnitttrtinimiÊptionJttfoirêpaàcopiUi, l*î
Pmepïrmomnria mufti itfùnUtrmi Jafeuptpa du pompa nfôuUuus
rrfout, tu* far .la fi«pq*i dc JtfhniajoffiMri
tatm,itUhviï<tapijb«fiiu6uul*r*ifopriâprapt ia funit du M*^
CHAPITRE
CHAPITRE IV.
Où l'on décrit plufiturs machines pour élever l'eau par le moyen
des pompes.
JL/ESCMjmoy
d'une pompe domepquepar élever Ctau J'un puits ou d'une
titi, P--gei3i
Moyen fortfimplt d'élever teau par rtprift une hauteur de ou jo puds
Moyta de rendre une pompe ejpirante mitoyenne ibid.
Manière de faim agir alternativement deux pompa afpuantts ibid.
Calcul de la machine précédentepour trouver le diamètre ils pijlons relataatunt
à la puijfance à U hauteuroù ton veut itérer teau
Efmathon dt la quintuldcau que cette machinepeut ilnerpar heure ibid.
Manière de faire agir deux petites pompes nfoulontespour e'Urtr feote dons un
Mdckint propofa par M. Motel pour produire le mine effet oui la prtcêitnie
140
Dtfcription d'une machinepour ikver teau par U moyen des pompcs nfôttUnus
i
exécutât Kynphentourg en Bavière 141
la pompes de eau machine fonttres-diftSumfes 141
Dtfcription & anafyfe de la machineexiauée au Val-Sùnt-Piene ibid.
Explication du jeu de ceat machine 143
Lu tlEpJisfontpré/èratus aux manheUa
Dimmfions du rouet 6r de fa parties, ibid.
Dimarfions da parrist de la lanterne ibid.
Dimtnjtons des eWpfis
Dimenfmudes iamncitrs ibid.
la bra du tatoueurdoiventtire dans U raifon réciproquedu chemin des nultrtts
idelaUnltaespiflons, ibid.
D&ail du corps de pompe tels :ils font exécutés au ViUSàni-Fierre ibid.
Ca pompes ne fou point a imiter ayant h défautcommun a toute celles de cette
J
rttipft.tfe^otàUdijfiretindeeesdtsaeaiett,
auoife rtduitla rapport dela ptfiamr eifoUr i lA ptfiuuur nltttn
s
4 i
de iittrmùn*U.pUapiuianf/efimi gjsrntuae^nuirM
de t clip fit **•
torfquc l'angle d'un iiamart & Supe taig.nti t$ le plus ç?jnl ici confus
corrcjponjantafont dans la même raifon ave les ex: s, page s 56
ProMau nouveau fur tttlifft déduit Ja calculs pruUens
des
Calcul pour trouver U jetade la rmi fonce au fait agir cote machine ibid.
la m égard s
qutUciUvt, 6
,7<j
ut fourni point,
Cctu machine beaucoup prit U quantitéd 'ecu qu'elle devrait
pudmm, ibid.
JtatUttmtrtmfik,
pifioai qui poumimt convenir i cette machine
qu'elle fovnit
Si catc machine droit reôVfJe, elle potemit élever le douUe dt fem
dans fin état actuel, ibid.
La rome de la Samaritaine tfi trit-diftStttuft U faudraitpour la corriger qu'elle
n'eût que Sx dam au Gtuit huit |7g
Calculdes frottement dt cette machina ibid.
Fxcmen des variations de lafirct n/peSêre d'un courant fur la mue 180
Rfpart it U font dt catnuu dans Ses deux eu extrêmes,
La force Moyenne dan courar.tqui agitfur une mu à px aubes au oeçr
dowiema de U plus grande le.
Maxime qu'ilfautfuivre dont U eorpuBonda madùjus on- porta courant
pour Us rtnin parfaites
Formules ou rtgUs ginirales peur divnùacr lu principalesparties (Tune maciuu
184
i»ut pir un couant,
Pcfcription des pompespour les incendies, 186
Orir: q-Jt ton oiferve en Alfau dans les Ptyi-Bupour Us incendies, ibid.
Vcfcnptioad'oncpompepour les uutniiet cxicuitiStrastourg, 187
Jatte pompepom la incendies, 18I)
Nouvelle pompepeur les incendies txicatU en Hollande,
Dtfciipùontunt pompe pour Us inctndiu ara UouUe on lanuCtaufaisinttt-
lUftionpar U mouvement d'un fait pijlon,
Dtfcription d'uni fontaine artifeiette nommùammmémentfantôme ntnwcnr,
191
Dtfcription dcn fiufiet pcmr ttt grondes forges par le moyen d'uni chute d'eau
DifccursdeM.Uxxoncfurlesfouffttspritiitns, 191
II y a encore une nouvelle manière de foufflas txéauee A une fonderie pmhe
yaUnàennt
CHAPITRE. V.
Qui comprend la defcription & l'analyfe de la machine hydrau-
que appliquée a» pont Notre-Dame à Paris le projet que l'on
a exécuté pour la rcôifier afin de la rendre capable de fournir
une plus grande abondance d'eau-
JL/ISCOVRS pntiminairtfur la policequ'otftnoUnt les Romainspour la conduite
du eaux
EtoHiJfemtntde la mschim hx/imuûeut appliaule eu pont Notn-Dim Pais i
sa=
Defcription de la Machine appliquée au Pont-Notre- Dame, Page 109
Dtfcripûon d'un équipageduptùx mouvement ibid.
Dtfciipùon d'un ùpàpage du ffvtd mouvement, IICJ
Us vanna 6- lu roues de cette i:iachine fc haufcnt & fe baïfent
des erses par U moyen
lt grand rouet rtfit toujours eu mime endroit quoique ton haujfc ou baifft fa
ibid
ú diamètre des caps de pompe ntflpai le menu dans tetts lu équipants de are
machine
Dtfcription de Jeux relais, pour fippUtr vUrmeru
Dinunjîons des- nues à auhi, "z
riufe des des du petit mejmuent par rapport i- celle Je U
^uieZiZuiz'r'1^™1*™^
Us roues de cette madunefintordinairementdeux tour, par minute
i,
jbid
til"rmflitu
hait ib.J.
Ejçpncationdts nouvellespompes qn'oa s éventées
pour reaifier la mschùie
ppliquee au pont Notre-Dame.
a^M^tC"" tmpaft 'fiUowià'f™™™ AgrandeurdcÙ
doutitme parue de fondiamart,
a-,
Cte-foipapeaM ha, dt dtf?rrdiam<trt.. ibid.
Itsnhrdsdafigminsdecttnfou/ KjeXJao C'is oppojl P«ge «I
ibid.
Explication du jm de cette foupape
Explication du figures qui Jaeilitcnefvutlligaut « nouveaux corps Je pompes,
ali
De
Condkiow qui peuvent rendit un pij accompli,
dun nouveau pifion rtj^dint,fait filon
11}
la conditions prlcidtntes
ibid*
Dçfiriptior iunp'ijlon afpirant conditionne" comme U précèdent :il.
Les me/uns qui âaumincat les partiel dr la fiupape 6- tUs pifions pricUtns font
prifes fur lc diamètre du corps <U pompe, 115
de la
Manière tracer corps pompa de leurs chapiteatx & le rlàpicnt ibid.
DifpofUim au il faut doaw aux mmilts pompes lorffue Us pif ont nfoulent
LIVRE QUATRIEME.
«Qui comprend la Description de plufieurs belles Ma-
chines pour élever l'eau; la manière de la conduire
& de la diftribuer aux fontaines publiques, de la
faire jaillir dans les jardins de plaifance, de la con-
ferver dans les réfervoirs & baffins.
CHAPITRE PREMIER.
Où l'on donne plufieurs moyeas pour élever auffi haut que l'on
voudra l'eau d'une chute au-deilus de fon niveau,
Dtscovts pritbmamn fartât iifàtt au projet dhtbppt dans ú Chopin
reauaTEJInpade,
Jtemanuefur ttcTieafunt chtut 1'cas eppCaute à une machine, ibid.
Quand onauMfotetxekmi-t^.mmsUpkdtemmmtmtmpu, on put,
K moyennant cm maekmt
filin monurmfonmu mmpamt eu la tan*
fouit*
Umfm mackim peut affi. ferrir dont m rUb à faut monm tu» aax
quartiers dont ú rtrj-Je-tkaJfà finit plus Uni que la foutu emi fournit
aux
On
fontainet pttHifta Pape 138
finit des taux tutu fintaine particulière, paît ta faire monter dant
Ida (inhale de une machin, appliqué tu cas précédent ibid.
Veau des cuveats du pont Nom-Dame étant
Benoit, une ptrtitpeut de-là im élevée fier rEJtrtpade par CacTion
sa;
dtU met,-
machine, ibid;
Dtfcriptioo8c analyfe d'une nourelle machine, pour éleva l'eau d'une
ch&K ta-dciïia de fa tourte.
l4o
Explication dct ptimàpoUs portiu de eau mmthint, ibid.
ltittfniralc <Tun nouveau nbina, d'où dépend /c jeu Jt cette machin ibid.
Dneloppemeat dts parties dit mime ntinet ibid.
ExpBtationeU uyùappaniat au petit corpt de pompe,
Dtmtcppemeai dupe= de cette madim, x.l
foy
La fiotttmtat de as piflons efi foubgi
par des roulettes fi en feàSau U
Explicationdu jm dt cette tiaehint ibid.
Defmpûon du ripUuw qui domt k mounmtm rohimet
au
De fuite maniât Us pifioas fontjouer h ripeUueur
Praire de CexacTitudeau. mouvementdu régulateur, 104 £*
l'aBondu tégulmut fira faire exoHaunt au ntinet deux pans de nvohtùZu
la iimenfions de cette machine dipaètnt Je cinq ehofes principales ibid.
Qmllesfim let mefictsque l'on doit fuWre
daîleW? "^fi* pour eonfruire élue machine dans U
mourir ttm J'une f™™" rf*« «"« tantu teauçcup
U*£f'Pm madù"«'ifipo'S1 par teau de Uchiut qu'avec unt'/crâ
Usantes eùtgns «• d» petit pifon doivent tire dans la raifon tidpmqxcde le
dite nduue.t,de lu Loueur au veut Utw Cuu ibid.
la tiuuimi dcau qui qri r
gras
mua comme U hauteur ou on veut ê/ever Ceau eji ctUe de la chiite réduite
Rappat dt U Mfcnfe totale dt U foune r A la quantité1 d'eau qui
ptrh'tlt,
montera
le ditmme du grospifion iant imni tmuvtt celui du pair, ibid..
la wtathutt exécutée filon ce qui pr/cedé, iiu-era à
X
pieds douze muids d'eau
UJuu que U vtttjft des pijknifiir régla fur le le= qu'il fjudr*
ibid.
au gros ami de
pompe pour jfeiùdtr
ibid..
nc point retardé
la commodité J'en
ibid.
quand on
,ci.
la inventée par la
¡Le..
la
M.
de la
Soc" la
la
Description de h machine re&fieeen Angleterre par M. Bucktt
Explication du jeu de cette machine 16a
Conclujùmsfur ce quiregarde cette machine,
CHAPITRE IL
De l'a&ion de l'eau dans les tuyaux de conduite.
L'tAV qui ef conduite dont anjîphon
ne peut tnmrpar une branche & finir
par Ccutn que C orifice Je la ,itmicrt ne foie plus ilevi que celui de la fé-
conde, 16
A quoi il fout avoir égard quand on veut conduire teau par du tuyaux
ibid.
Formule pour conno'urt la dipenfe d'un tuyau Jonc on a le diamètre & la xitefli
de teau, ibid.
Connoijfant le diamètre & la dipenfe d'un tuyau trouver la de teau
enfuie connoijfant la dipenfe 6r la viteffï de teau trouver le diamètre du
tuyau, x6a
Explicationde la figure relative la théorie fuivanu ibid.
Formule pour diterminer le rapport «u il doit y avoir entre Its trancha de chaffe &
fuite relativement à U dipenfe du tuyau
de ibid.
Connoijfant la hauteur des branches de chajfe Sr defmùc, trouver U rueffe de C eau
eue depenfera eau dernière,
i
Ctmneijjant la vtctjfe dt teau la finit de U tranche de fuite 6 la hauteur dt
cou tranche trouver cette dt la branchede chajfe ibid.
Its hauteurs des tronches de chaft Ir de fuite doivent avoir entfcUts un certain
rapport dltermini pour que le tuyau dt conduite élevé ú plus a" tau la plus
grande hauteur ibid.
Pour eue la plus grande hauteur réponde U plus grande dipenfe il faut que
la hauteur de la hrancht de fuite ne fou que lu quatre mttviemes de ceL .'t
chaft, 16S
Quand la plus ponde hauteur répondi la plus ponde dcptnfe acte dipenfe n'cjl
que U tiers deceUt de U foutu ibid.
Connoiffent la dipenfe d'une foura la chute & le diamart du tuyau de conduite
f avoir à quelle hauteur toutetêtu peut être ilcv.'e ibid.
Ccnnoiffant la hauteur où Ceaudoit être Haie,
de fiitt on demande la hauteur de U branche de chaffe,
Lfs branchesde chaffe & de fuite iront domits 6- te diamètre du tuyau de 'on-
dn'ue on demandequelle pourrait ctri la dtpenfe de ce tuyau ibid.
Connoijfant la /uuu1tU ia branches dt chaffe 6 de fuite 6- la depafe de la
fource on demande quel doit art le diametn du tuyau de conuxite pour qu'il
fait capable de la iipenfe donnée
'Attentionqu'il faut avoir dans la pratique, pour que les règles priciJemel aient
ibid.
qJL efl larutmdes fiocumens de teau dans la *y«r dt «tt>|
tordre des
Usfivttmens de tw dans Us tuyau» en «mt4« 4« vtteft fclon
arithmitiqut V
termes tune pnerelSon la my«* «-Agr.
For^cpZtTÂfla vigile raardic de Ctar dart
altirtr la yiuf*
Dans au conimt oartmmmt longue lu fiotttmas pourmmt
Expériences de M. Corpla fur la mefure des aux qui codent Ans des
tuyaux de conduite, x/7
profil, ibid.
Vitail des naetttmens qui appanknmtntau premier
J£
rnmimtxp(riaiuaufiLJadupnmurprofil,
Seconde expirienctfur U n)iau
ibid.
Anslopc 1
Troifieme expérience furie mime,
Rétuttaa du Expériences pricidenu*,
& ccZjhptnct, de if. couplet au fu/t de la prvnurr
^^{^i^tZn^zT'11" de "Hu
Ufcpiumt expirunu n'étant qu'une ripintun d, lapremure le rifuUat en cil
tftcon il mime, *L*i
DiuU du nirdlmcnt du puurltmeprofil
af"i"ua qui oat Ufi" profil,
ibid.
cuit Je Autre pUds
txpirienecfme fous la durge précédente
avec un tuyau de t poucts^de
CHAPITRE III.
principa-
Des Machina pour tirer l'eau des puits fort profonds
lement de «Iles qui font mues par l'aâion du-feu.
Owew.' dis machines à fat filon M. Papin loS
JM. Saveri tflunda premiers qui aitnt travail!» fur eau maigre dtTmtu mlmt
de M. Papin 3°9
La machine M. Saveri «Jl insomparaUtment plus parfaite que uttt dt
M. Àmontons Il «ma«f as moyen dtfefaw du foi pour faire agir
du machina j?10
le commencementde
Difcours *U AL Amontons <& preuve
Le ialanciertll accompagnéde deux petite, /Mtes dont Tune fait agir la rto-
i»id.
lateur avu le robinettinjecTion & Cautre une pompe refoulante
Explicationdes pompes af/'iranusqui cleoeul fiuajpvtmtnnt teau du jnuts VI
Situation du balancierloifquc. 'a micliine ne joue pu, ibid.
La mouvementdu balancier ,11 Emiti Par da cherrons à refforts qui en amomOatlbld-
la violence,
Defitiptiondu cyundre avecfes dmenjions J.1*
la jurface du cylindre efi perde de deux troui oppofls deux caufts ejfar
ïielLs
pour
rT
Dijaiption du fond du cylindre lD"1'
L'eau provenanttTinjecTion s'évacue pat ttfind du cylindre. Page 3 ta
Drfuiption du pifion qui joue dans le cylindre 3 1 j
Ds qudJc maniât feau de la cuvette SinjeSum s'introduit dam le cylindre
ibid.
Defcriptionde la chaudière qui compoft Ufonddt Colombie ibid.
Defeiipthn du chapiteaudt l'alambic, ibid.
Explicationdes parties qui appartiennentau régulateur,
Situation Je t alambic o du fourneau dans le bâtiment qui renferme la mathtnt,
ib:d.
Ju-dtj[ia du chapiteauds talamiic tfi uni yentouftpour laijfer échapper la vapeur
quandelle cjl trop fine 317
t
Ufage de deux tuyauxpour éprouver la hauteur de Ce tu datu alambic ibid.
De qutUt manirn on évacue la vapeur dc Colombie pour arrêter U machine
&fogf d'un réfernir provisionnel pour fournir de teou à t alambic ibid.
De qutlk maniert l'eau a"uiJeSonfandu cylindre ibid.
Vuepartie dt l'eau d"injt3itnpafft dans talambic pour fuppléer au déchet que
coufelavaptur,
De qittle maniât fc fait cette opération ibid.
On pot aujji introduiredans talambic de ttau data coupe, ibid.
Détail des pièces qui font jouer le régulateur
celui
eu
principales ptn'us des
dupijion ces
où ton en
;16
pompa, 6r
la hauteur où on veut élever [eau 1-7
Trouver le diamètre des pompes, en annoiftnt U hauteur ci elles doivent élever
Ceau.ty le diamtm du cylindre ibid.
Le diamètredu cylindre itant donné & celui du pompes. connoun la hauteur
ou
Ccau pourra art élevée,
ibid.
i
La Fondeur du neipiene doit lire propormnnU U grofeur du cyûrtdrc, afin
ibid.
Savoir une montai de vapeur fiÔfamepour le jeu de la machine
le machine de M. hpin
cuoiiSinfcrieurt i
celU dt M. Saveri peut avoir fon
CHAPITRE IV.
De la recherche, conduite & diftribution des eaux.
OrmoHSctePhUofophufurtori^iUsfoataùnui 339
La eaufe e fi attribuée, avec beauemap taux eu
pluie & A lafonudaneige:, ibid.
J40
le
«au,
Jacques à la 349
Jacques Aima.
qu'on mains
la tourner
lu bonnes
dt
la dans
eaux
lon continuc
on on
du
;66
Dt
Ç«f 4e Katar, dipenfert
dejpis du
Mam^e^terminer
J Ç^
lorfrufi., nWemtfera tmpeu
la grandeur te iaugu ioM U Mpenfi <Jl moindk(uc lll
U££fa" 'S" nt f"" <U"rmwit txcZcmwt que
par des
££l
*£*"
Jfullc hauteur au-d.fus iufond des euvmes Us jauges doivent être frali^J,
lM** aaau' e"
wellc minière on peut, par des expérience,, {UraOon
De
±s cuyet.es pour trouver la WrUatU
U dêpenfi tfa*. foU ég à u 4^ Jj^^
Il efl efcrule! Je fjrc Us tuyaux de conduite plus gros cu'U,
ctt
devrtkm
Mauicre ds bittt conduire Us .l/ervoir, ibid.
définis fontespMifues
H*
°'£J!!lÈ£ 5°
"tin* (rpu-v* le long
il faut filin ries "t»i>
Usfiutu, ia conduit», ^'U n'en ptn'a pas
Q^?d%eZÏ«C^r*m*^&a'U^>»*f™«£-
*>}* J*t fi* pr^erdans UsUmxbas, ileojtt
g*fir u vTplc
LP»«.Tomea.
d
S tfl pende gens -undhigerla ouvrages amont rapport aux taux
"8e J**
ibid.
les Jùuauons différentes qui eonviamtnt aux fontaines publiques fe riduifent
M*-
Explication dts trois
muvtaux defins peur la dieoraàm ia fottuatsfabSiius,
«»«•
On Uoiina.MUuu qu'on ü jugera niciffam U fafadt its
pal «p
fontavut
de U où feront renferma la aottu <U Hfnbmon & to tuyaux dtf-
CHAPITRE V.
De la maniere de dülribuer & de diriger les eaux jaiUiffantes
pour la décorationdes jardins.
DiSCOOKS préliminairefur la Jicoramnda jardinsde pùufijta 389
QutUa font lu prùuipalu pkca d'eau ipi ptmeat atnrtUuu la dfcmution du
de«,
jarâmi
Quttlt 0 la meilleure Jâaation qu'en peul donna aux j tu d'eau wi*
1 9<>
du
Définie»* du champignoia
Définition du bufeu d'eau
hneaux d'eau
Définition da *tbnt,
Définitiondu cafeada
®J
ma~
ibid.
Expofiion des cafeada da jardinsde Sùnt-Cloud Sr de Sceaux, 39S
Ois fait un paEtr dans le milieu des grandes cafeada lorfqu'eUa ont ««!«T
itoo.
On accompagne lu cafeaJet d'un grand nombreda petiujeu d'eau,
Emplacement du cafeades
Définition du arcs dt triomphe ttpyramUa d'eau 1Dmi
Définition da théàtns Seau 9
Thidm & grotte de« ibi
Courte dtferipàon du pieca d'eau dwt magnifiquejardin pris de Caffel en AUe-
398
jardins,
LajtttfeavmvtntpointàUhauteurdelcurrifervoir,
Les dlfauts des j jarsfont dans la raifen du quarres da hautetndu mima jeu.
«""•
Toile pour la hauteur du jus b du rifervoirs iSS?
Thioru pourle cacul de la quatrième colonne de latoile,
Remorque ou ton fait voir que la règle pour U dtfaut du jas, n'a 400
pas Ha dans
toutes fortes de cas
ExtmpU relatif I f article ptiùiatt
rt-,
Pourquoi U fouteue U diamtot de Cajuapfou bemmp ylra petit j^*
U constate, que alui Je
On
UpoujkdtCeau,
PnUlmt moaiiittrmintr fcpaifftv qu'ilfaut donner ou* murs
paifan a>fra3ion Je la longueur des murs ftu feulitnmnt le
fouwur
atuJouent
£**
m**
«™*»
pour necmEJènr que km profil,
teou, o'uncertainyoùemcdemaconncrUellicelid^ime^volumeJ'eaudans
L poids
le mpport de à 7 *•