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L'Avenir de Tébessa.

Journal
républicain, paraissant le
dimanche. Organe des intérêts
de la région de Tébessa

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


. L'Avenir de Tébessa. Journal républicain, paraissant le dimanche.
Organe des intérêts de la région de Tébessa. 1902-01-19.

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AFFAIRE
des Phosphates Gaïd Lakdar-Morsott
MJifltPïii Tébessa, le 19 Janvier 19C2. mentfaux. Si an contraire M. Barry
estcoupable, vous commeMez aujour-
Affaire

Le cheik M'hamed
, QU^X'rièihliï:
JtreOuverle à M.'SplÉx
d'hui, une mauvaise action car, en sou-
tenant M.Barty, vous Ille mettez dans
i obligation de me défendre. -
J'espère que vous comprendrez le reste
PHOSPHmT
de
F.
ben Ottman est l'ins-à • COLLABORATEUR
A 'L'AVENIR DE T(BESSA à el que celle lettrésera la dernière.
En attendant le'plaisirde vousserrer MLaUar-IrstiU
truction pour taux et iE:i~r 1898 empressée s.
la Ilwill,l'ecevez nies salutations Us plus

SAMPIERO.
usage de faux dans
l'affaire Cini.
Mon biev cherSphinx,
Tai reçu devous,il ya guelques jours, ..---.. '-.'-~ Vendredi la Justice de paix étail le
rendez-vous de tout Tébessa. Deux
Nous avons, à cette
"même place, longue-
jnentexp®sé, ce zeaf-
-~se cette
faire. La justice s'est :.
une lellre d'ailleurs fort aimable, fort
affectueusemais qui m'a profondément
affligé, -
Vous aitriezdoi)c,àce poinU^chanjje ~~St~
d'^piuîon'luccrmpter^dc~M. Barry Luciën,départementd'Oran,
que vous regrettiez aujourd hui^de ma-
F.yïïé*rSt-
aété
avocats, l'un du barreau de Bône Me
de Peretli, l'autre du barreau di
Çogjhui.titiè Me Cutloli,plaidaient dan.
'!g£>roc«î*iïite nté la ceiruuuiie-mi
tede MorsOlt, à M. BouIllon.
La commune-mixte, par la voix de
enfin émue denos voir révélé certains fails dontla publi- expulsé de sondouar, sur les ins-
cation prochaine, semble vivemeid vous lances de son Caid, dont il avait
son avocat,réclaule à noireami 5o,ooo
s,
fr. de domluages-hltel'êl cesser tous
plaintes répétées et, à contrarier. Aussi faites-vousappel, dans dénoncé les audacieuses conçus- travaux sur le lot n' 34 qu'elle reven-
la forme la plus solennêlle aux princi- dique, "et 2,ooo fr. pour chaque jour
l'heure qu'il est, notre pes imperscriplibles de l'amitié en me
sions. de retard à exécuter la sentence à in-
administrateur, n e La voila bien la Justice interpré-
peut plus couvrir son
faisaitremarquer dans un style séduc-
feill',que la correspondance cloil êtresa- tée à le Barry !
La Chambre des députés s'esl
lervenir le jugement exécutoire ino-
nobslant appel ou opposition.
Me Cutloli rappelle que M. le Juge
crée pour tout le monde. Enfin, je vois
protégé. -.. avec plaisir que vous vous rendez un émue de ses faits qui discréditent de Paix s'est déjà prononcé sur la

Vous avez,M. le
Ju- compte bien exact de l'effrayonte' portée
de vos lettres accusatricesquiconstituent
la colonisation de la France.
Elle a décidé d'inviter le GOllver-
question pour le lot 3210it pur undispo
siliftrés documenté a reconnu que

e
de par volte signature, une preuve des cette partie de terrain faisait bien par-
ge de Paix, une belle plus accablanles contre l'administration neur général: 1° A rechercher si lie du communal de Morsott. Le lot
occasion d vous deJeM.iiBarry. les fails extraordinaires dénoncés n* 34 est exactement dans les mêmes
ai faitjusqu'à ce jour queffleu- dans la plaintesont exacts esl,dans conditions,accordé par le même dé-
éclairer de la façon la rer certains points de votre correspon- f affirmative, à les réprimer rigou- crel,clnssé comme communal, classe-
pluscomplète, sur les dance sans autrement préciser ci sur-
agissements d. e cet tout tans dévoiler à la curiosité palpi-
;
reusement 2° A rendre justice à
l'indigène Bel Kharouby si l'éelle-
ment qui n'a jamais été contesté.
M. Bouillon, d'après l'honorable
tanledu pupLic,le mystère de voire nom. avocat, aurait empiété sur une étendu
étrange cheik. Pensez-vous que ce silence peut durera
Pensez-vous que je puisse assumer la
ment il a été victime de la duplici- de terrain de 2.15Î/ mèlres,il semble le
démontrer en faisant l'historique del'o-
té du caïd.
Nous savons que responsabililé ifUll mutisme si préjlldi-
ciable aux intérêtsgénéraux?? Cerles,
Le députe Merlot rapporteur de rigine dela propriété.
vous n'y faillirez pas, j'aipourvousune affection sincère el
-
s
la commission estexprimé à ce Lesopérations du sénatus-consulle'-
qui constituent les proprié/éscommu-
car le contraire serait c'est pour cela que je suspend tins/ani
sujet en ces termes qui méritent
d'être médités par l'administrateur
nales, communauxdédouars, terrains
la négation de la jus- de Expliquez-moi
lexecution.définitive.
enaUendanfvo- de Morsott :
domaniaux et terrains melch oui com-
mencé en 1667, interrompus par la
tice et la consécration tre changement d'atlilude; dites- « Ceslaits jettent un singulier guerre dé^a-lreusu de 187(1, elU - ;:
par la magistrature, -
rentreprises en IS71, ciliés, un <.

.,
moi pourquoi aprèsm'avoirécrit jour sur les façons de fairede l'ad
du régime néfaste que (c le moment est venu » etc. et Il
minislration indigène. serait ad- nantla commune, furent sanctionnées
en1893pararrêtede M. h. G~
m'âyôir fourni des preuves, vous missible que, ipoi-lé à la connais-
nous subissons dans , uneyolie face
avez pu'faire con- sance de la Chambre, ces fails ni]
neur général; aucune opposition ne lut
faite ni juridique, ni admini l-mM
la commune mixte de traire aux principes Ïlnperscripli- rencontrassent qu'indifférence el ;
contre ces opérations aiib^i 1il ,
blesque vous vous plaisez à invo-
Morsott.
C'est avec une en-
:'.

tière confiance, M. le
?
quer
Sortez de
M.
,
ce dilemme ?
Barry, oui ou non, a-l-il' commis
qu'ils ne fussent passignalés à l'al-
tention du Gouvernementpour les
réprimeret en empêcher le retour.
Ilfaut donner aux indigènes COll-
pour établirlesdroitsde sa
ble avocat compte se retrancher der-
rière le procès verbal d'homologation

11 fait lu description des lieux paitant


du n' 130, trsve>se la falaise pour ar-
Juge de Paix, que les failles que vous me dénonciez ?
Si fiance dans la jllslice Française, el river au n* 34 point litigieux connu
non,voire conduite a clé non pas légère sous le nom de Ras-el-Salah,MoCutloli
nous- attendons votre il importe qu'ils
ne s'adressent pas
verdict.
lnaiscoupableelldénonçaul des argu-
ments el des faits dont vous vouliez me
faire servir el que vous ssu?ieg peiiina-
vainement
t*71il-.,,
à la Chambrepourl'ob-
sattache alors à démoilrer les u:-tt-s
de possessionaccomplis nv ," ,
uiuue mixtede .\iOl"SOU. 4.43 tcnam~
36o iii-
sont cl*ti1)01**1 loues à nit sieur lahar
ben Ahmed, moyennant la somme de
bliquepour uneduréedeIloisnus, Bouillon, répond
puis pur adjudication aimable, enfin
consulledé1893.*
qui nous est consacré par

!pu-(
le.

Me de Perelli au nom dc. M-


à
sénulus-

Jl/e Cuttoli ; il
ce
gieux
qui concerne
qui ncseronl
les
l
ticle d'où il ressort que rEtÚ fait

définitivement une
Depuis189.) au dire de la commune

les réserves les plus expresses en mixte, M; Bouillon fait travailler la


terrains liti- nuit et cependant elle sait qu'on paye
location eu caid Lakdai:,elle sait
qu'il a clél'ait appel en cassation de

cations publiques ;
lntflUl ouenestrevenuaux adjlldi- déclare d'abord qu'on veut éta- acquis à la commune qu'après
à
mais grâce de blir,une confusion établir l'équi- jugement àintervenir. Il trouve la cour suprême a con;irmépurement
certaines in/erventions survenues, les voque par des n* qui, tantôt sont étrangequ'on. parle d'un décret et simplement, mais elle veul ignorer
le
l'arrêt rendu parla'cour d'Alger que

dernièresadjudications n'a boutirent 44 et 66, tantôt 32 et 34, mais un dontles termes condamnent la tout cela elle ne voit que des opérations
pas; il rappelleque la commune fit fait indéniable est que son client prétention de la communemixte nocturnes lénéb.euses.aux milieux
encoreacte depropriétaireenaban- de Morsott.Ici,l'avocatde M.Bouil- desquels elle ne peut distinguer ni let
donnant les loyers dûspar des indigè- M. Bouillon fait des travaux sur
réduits misère par suite du les terrains en litige depuis 1895; lon faitune dégrcssioll, il se de- équipes d'ouvriers qui travaillent ni
iies
manque de
à la
récolte. ils étonne que dans une a ffaire, mande
1892
commentait
de
mois de
Morsott
mars l'ingénicur qui vient l'aire des études,^
ni le gardienque.M Bouillon a lais-
C'est sur ces terrains ajoute l'é- de cette importance où des inté- la commune a pu
loquent avocat, que s'est produit le rêts en jeu sont si considérables, amodier des terrains qui ne lui sé pendant sonab-ence.
trouble qu'est il
appelé juger 1 hono- on ait cherché à approfondir,à dé ont été
rablemagistral,quilui fait 1honneur montrerl'action possessoire et il 1893 et avec des réserves telles, n'ajamaisétééquivoque, les travaux
concédés qu'en février Le troubleque vous nous reprochez

del'écouler. non jamaisète interrompus,nous avons


en conclut que c'estlà le premier qu'on peut dire que pour cer- nosactes de possession remontant à
Près du lot 341e Caid Lakdar pos- de l'inanité des prétentions tains lots, la concession était illu- 1895, depuis cette date, mêmesfaits,
séde des terrains cedés ou loués à aveu
soire et il en conclut que celte mêmestroubles, successifs ininterrom-
M.
vaux
Bouillon
de
qui
fouilles dès
entreprend
1895 et
des
les
tra-
pour-
de
dont
la commune
l'ambition
le
mixte
est
de
d'être
Morsott,
proprié- a
émodialion été consentie dans pus. Si donc par impossible. le Juge
suit, suns succès, jusqu'en 1898, mais taire des trésorsque Ras-el-Tah les conditions les plus illégales et de Paix reconnaîtm^e parcelle de pos-
aujourd'hui on revient à la charge, on porte daus ses lianes, la richissi- ne peut avoir aucune valeur com- session àla commune mixte, ildoit re-
sait que sur le n* 34 existe de riches me commune a eu recours à Mc me litre de possession. Bien plus connaître aussi que, depuis 6 uns le.
gisements de phosphates et alors on Cuttoli aussi (habile qu'éloquent, 1867, à la suite.d'unc délimi- trouble existe ht qu'il ne s'agit plus ici
cherche à créer un équivoque qui en- en
tation faite commissaire d'une mise en,possession,mais en réa,,
globeraitle n' 34, dans les propriétés auquel il vient faire dire autre
enquêteur
par
donne
un
au caid LaMiar lité d'une revendication de propriété et
du caid, il n'y a pas de phos- chose que ce que dit l'arrêté du el se déclarer incompétent. Mais ici,011
phate sur les lerrains du caid, mais Gouverneur général. et consorts et depuis cette époque
oppose un procès verbal de constat
il existe de riches gisements sur le Si la commune de Morsottétait on en a jouit sans interruption. émanant del'honorable M. Grand,con-
long plateau de Ras-el-Sutah que 1on si sûre de. son-droit, c'est aupéti- De 1895 à 1901 on fait des tra- trôleur des miiies. M. Grand
voitdeTébessaetM. Bouillon hanté a recon-
toire qu'elle aurait assigné vaux sur les terrains contestés,on nu qu'il avait été faitde travaux récents
par les 108 milliards légendaires cher- nous construit des maisons, on creu- mais par mot récent, cIJlenù-il, faits
che à s'emparerde ce riche plntenu. pour laire reconnaître titres y
Un mineur, continue M< CllUoli, qui de propriété, elle a
ses
préféré inten- se la
des galeries sans que coinmu dans l'unnee ou depuis six ans, il a été
ne donne signe de vie, c'est donc f:.it de travaux ;conlinuels, il est cer-
ne trouve pas dans ses galeries le mi- ter une.action au possessoire im- M. Bouillon qui la possible taiit qu'il en estde nouveauxmais - tous
nerai qu'il espère, abandonne le ter- posant au eompelilcur la preuve a pos-
session de la propriété elà un point les travaux qualifiés de nouveaux out-
rain et va fonder ses espérances sur des droits qu'elle seule devait
r\nfi
Vautresnu poirts
Irouv.iut M:Bouillon, lui prl.-. produire.Si habile quesoit le tel que lorsque la C' Crooslon a il été faits dans l'année?
- i pro

-
Le procès-verl>al de constat de M.
it ttaps "oterrains du pas (les
des phu"pL.l- établi un chemin defer sur des

u-
t çéde,M de PeireUi se placera sur Giaiid.ne jette doncat.cnne lumièreau
lui avez
tel le li
oublesur coirm:".v.
1721--
\.i jJ\J/'- Je-terraiil de
_!"!'~ fi* son
lei\ûJ
le
fjuLradi'.
don; m et
terrains que vous
appartenir, le faidLakdaraction
dit. vous débai et cest au pélitoire que doit
cauriuiiv la aoomiunc mixie et
lvU-c C de.v.ui;' leTii^unaL Je
- nous
Il:';, -n! .ail) b
i
'.le' Ras-cl-T.d* et
- 1
ôhaidti- MM'ouilloi) est nii«!ida^atre,csi ,ut: cutuunc slU' ^milieuiijpr<"«idicu
tineiuentpendant !. nuit,dii-oniî" réellement le propriétaire du pla buelma, deixArté de sa demanie non seulement à M. Bouillon mab en-
lait senu.1 mi»les'lane?muc^I'-au. teaudeRas el Tnh. Qu'a l-on in- par jugement dejuin 18^3, il fait core à lu régiononempêchant les gl't.s
L'administrateur, l'honorableM. voque
pour établit La possession 7
à appel Alger et la cou: par ar'vt capitalistes du concourir à une grande
Barry, soucieux des intérêts de com- la Le contrat de la veuve Laporte, du31août1893, annule le juge- exploitation,l'avocat demande 20.000
mune dont il estle tuteur, t'aitSomma- ilfaut à la riixLe un ment du tribunal de Guelma et fr.de dommages-inlérêls et ladéclare
tion au sieur MecheriSalaliben Mo- commune cou condamne la C' Crookslon irrecevable dairsson exploit introductif.
aux
hamed d'avoir à cesser les travaux et rage réelpour oser se prévaloir dommages eUlépens. Ainsi titres
fait constater les 2 et 3 décembre IHOU d'uncontrat occulte, qui a attiré
le trouble par un homme
aux parties contractantes les cri-
t.
heriditairc.s,désist.emcn de lacom-
mixte,de son opposition,ar-
Quelques Questions
compélanl, par un homme technique, tiqueslesplusaméres età ceuxqui rêt de la mune
par un homme ayant qualité de faire cour d'appel, travaux li- Lettre-de Sphinxparue à celle uiêmt
des procès, de constat par l'honora- l'avaient favorisé les disgrâces les brement exécutés, touL vientcon- place, le lUI' octobre 1898 :
bleM. Grand, contro'rur des mines. plus éclatantes. On a parléde lo- firmer les droits deM. Bouillon,
L'avocat de la commune mixte pas- cation, mais elles ne visaient que mandalairedu caidLakdar. M.Barry, administrateur de la com-
iiii.rie deMorsott,pourrait-ilnous
se ici en revue le rapport de M.Grand, des terrains aich et*c'est sur de a Et ce concertvient s'ajouter dire pourquoi il estallé,
mune
d'où il ressort qu'il esisle

que les galeries ont été prolongées de


5 à 600 mètres.
à
des galeries 7080 tonnes de minerai et droit
rentrée

mières
!
si fragilesélémentsqu'on fonde le
ue possession
opérations du sénat us
une voix plus forte, celle du Gou- Moriuaud à Clairfontaine le soir où ce
Des les pre- verneur généralCambon, flétris- dernierexhibait le candidat Grasset
con- santduhautdelàtribune Frau: réunion publiable ?
au devant de

en

L'avocat revient ici à la question d'o- sulte Ouancs ben Younis reven- çaisc les manœuvres desadminis- AI. Barrypourrait-il nous dire aussi

rigine depropriété et rappelle que le dique les terrainsqui font l'objet traleurs de Morsott et proclamant quel estlemot doi'dre. que Morinaud
4 juin 1892 la commune passa un bail du litige, l'administrateur de la les droits du caidLakdar. qui adonnéaucours de l'inlerminable
pour une durée de 13années avecMa- conimun mix edeMorso11fa op e t it -
dame veuve Laprte amodiant des ter- posilion,et une opposition fut fai- touteattente, M.leJuge de paix
conuérsalion nocturne el secréle. qu'ils
Mais si par itnpossible,si contre olli ensemble, à Clairfoulaine,
ou. ils
rains dont l'élément constitutif fut sieur ben Krir, mais le voyait dans les arguments déve-
eu

vertu de
f
ont couchés tous deux
qiiel -
fourni par les lois n* 32 et 34, rénu- te par un En pouvoir le même
mère les divers autres beaxu, adjudi- 2 décembre suivant, l'administra- loppés par mon contradicteur un Barry a-t-il CIWOYIÍ, à M. Vadjoint spé-
cations publiques, adjudications amia- Leur de la communemixtedeMor- acte de possession, il est certain cial deYouks, un cavalier porteurduue
bles, adjudications collectives, loyers sott se désista de son opposition qu'il doit renvoyer les deux par- lettre de Morinaud, par laquelle celui-
perçus,tout a été fait augiand jour, ainsi le sieur ben Krir (régis- En effet, l'art. 23 du code de cilepriiùl de convoquer les électeurs
que lies. pourGheuies dumalin, faisant ainsi
etmet ses contradicteurs au défi de dès ce moments et par procédure civilestipule que l'ac-
tre n' 30) son malheureux Deira toute la
prouver lé contraire tandis qu'ils ont suitedu désistement, les terrains tion possessoire, n'est recevable voyager
opéré, eux nuita/nmeiil pour les gale- nuit ?
ries comme pour les labours. revendiquée deviennent la pro- qu'autant qu'elle aura été pendant M. Barrt], aurait-il oublié que s'il
propriélé de Younis et nul ne peut l'année du trouble qui., porte encore- tffijourdluri, le képi d'ad-
Il fait ressortir les arguments par ceux
depuis une année, au moins, était ministratear, il nele doit pas à Mori-
que
donnera M. Bouillon, nous soutenons ,plusles revendiquer.
terrains où travaillé ami Mc Cuttoli paisible; depuis naud ni à son ami Rasleil qui iobligt-
que les nous avons Mon confrère et en possession or
sont de nature Melch, mais il y une ajoute MedePerretli,connaissant 1895 M.Bouillon fait desfouil- gèrenl à aller ençourd'assisses pour se
question déjàtranchée par M. 'le Juge,
le pClldehase de son argumen- les,creuse des galeries sans soule-
a leuirs
laver de ot&Xisationiï
de Paix, celle du Gourrayc lot 32, Quelles àtfitFlcs promesses que le dé-
n'
de mênie nature que le ir 31, mais il tation abandonne le décret dn 17 veraucune objection et ce n'est pulé Jlorinaud a dû faire à cet aùnli.
1594, mais, il a« publié in- qu'en 1901, qu'il découvre des 32 histrateurpour lui faire renier son pas-
y a la modialion consentie en faveur février
de ^ladame Laporle.Nos droits, dit- volonlaircment, sansdoute, de li- et 34,etbien nous protestons,nous séel oublier lesamis qui lui ont Iftldu
il, sont acquis, l'origine de notre pro- réserves de l'art. toujours, restés sur les la main au moment de ses infortunés?
les expresses sommes
priété estindémiable,quelest le départ 3redu dit décret, il la- tèili,ains.Prétendrelecoiitr.,iirce'est SPHINX,
de votre possession, quels arguments coupe celle
invoejuarez-vous pourçouibattreICflau cuneen donnant lecture de cël ar- aller à l'encontre de la vérité.
HORLOGERIE BIJOUTERIE
3S-BES ',~ BMS ',:r~,R
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Rue de l'Ancienne Poste
U!
raison de l'extension toujours crois-
M.JulesBRU al'honneur d'informer le public qu'en

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de
sante son commerce, a pu
de France, qui lui permet d'offrir à sa clientèledes mar-
ment aux plus grandes Maisons ce

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