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ECHOS DU NORD
Hebdomadaire Gabonais d’informations — 18 année e
“Change. Believe”
Barack Obama

N°820 du Lundi 5 juin 2023 - Prix : 600 F.CFA

Oyem Bassin versant Terre-Nouvelle/Sibang

Le maire déféré à Travaux à l’arrêt, les habitants
la prison centrale font de la résistance
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Bitam

Des bonimenteurs !
Charles Mvé Ella
appelle à la récon-
ciliation et à l’in-
trospection
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La présidentielle et
son volet spirituel
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Vice-présidente du CGE,
Nadia Christelle Koye
« J’ai la responsabi-
lité de représenter
l’opposition… »
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Akim Mohamed Daouda Emmanuel Leroueil Ousmane Cissé

ACTUALITÉS
Woleu-Ntem
Ces vérités que les populations ont exprimées au Haut-commissariat de la République
Par Arthur Page
L e séjour, la semaine der-
nière, des membres du
Haut-commissariat de la
République dans le Woleu-
Ntem n’aura pas été de tout
repos. Michel Essonghé, le
haut-commissaire général, et
ses collaborateurs ont vécu les
difficultés que rencontrent les
populations du septentrion. Au
point que l’équipe qui avait été
envoyée à Medouneu, au départ
d’Oyem, pour recueillir les do-
léances des populations, n’a pas
pu rentrer le même jour à Oyem
comme prévu. Partie au petit
matin d’Oyem, elle n’a pu arri-
ver à Medouneu qu’à 20
heures. Il était impossible d’en-
visager un retour nocturne au
regard de l’état piteux de la
voie d’accès.
Ces difficultés ont donné le ton
des rencontres que les membres
du Haut-commissariat auront
avec les populations de Bitam,
Oyem et Mitzic. Etant entendu
que les équipes des précurseurs
avaient fait le même exercice
d’écoute dans les autres villes
et districts de la province.
A Bitam, où les populations
avaient pris d’assaut la salle de
réunion du conseil départemen-
tal, la route, la fourniture en
électricité, l’hydraulique villa-
geoise, le chômage des jeunes,
la pension des retraités et le
sempiternel enjeu des émolu-
ments des chefs de quartiers et
de villages ont été abordés. La
ville de Bitam, tout comme de
nombreuses localités du septen-
trion, sont sans électricité de-
Prisonnier politique
Jean Remy Yama
Justin Ndoundangoye
puis de nombreux mois. Fait
curieux, ont souligné les inter-
venants, la Société d’énergie et
d’eau du Gabon (SEEG) pré-
fère éclairer les rues en laissant
les ménages dans l’obscurité.
A Oyem, malgré l’atmosphère
qui était lourde du fait de l’in-
carcération de son maire, la
foule immense qui s’est retrou-
vée à la salle des mariages a
d’abord soulevé la question des
démolitions d’édifices dans la
ville. Depuis quelques mois, en
effet, le ministère des Travaux
publics a entrepris de détruire
plusieurs échoppes au nom de
la sauvegarde du domaine pu-
blic. Cela s’est fait sans préavis
et sans concertation avec l’au-
torité municipale. Cela a mal-
heureusement renvoyé au
chômage de nombreux jeunes,
dont une majorité de jeunes
femmes qui tiraient l’essentiel
de leurs revenus du commerce
informel. Surtout que le Woleu-
Ntem se caractérise par l’ab-
sence d’industries ou
d’entreprises de taille pouvant
Pourquoi sont-ils en prison ?
… de comptes
Patrichi Tanassa
absorber ce chômage supplé-
mentaire.
L’auditoire a également abordé
la question de l’éducation, pour
signaler qu’Oyem est la seule
ville parmi les quatre premières
du Gabon à ne pas disposer
d’une université. Libreville,
Port-Gentil et Franceville en
ont. Oyem n’a jusqu’à présent
pas encore vu des bâtiments
sortir de terre, malgré une pro-
messe solennelle du chef de
l’Etat, Ali Bongo Ondimba,
L’auditoire a aussi rappelé aux
commissaires que le pouvoir
avait prévu la mise en place
d’un fonds de développement
local doté de 2 milliards de
FCFA. Cela avait suscité de
l’espoir surtout qu’un tel outil
aurait permis de booster l’acti-
vité économique localement.
Sauf que cette promesse n’a ja-
mais été réalisée. « Les yeux et
les oreilles du chef de l’Etat »
ont été priés de le lui rappeler.
A Oyem, tout comme à Bitam
où le président du conseil dé-
partemental, Lambert Edou
Règlement…
Léandre Nzué
Grégory LaccrucheAlihanga
Edou, a donné beaucoup de dé-
tails, la question de l’équipe-
ment des subdivisions des
Travaux publics a été soulevée.
Cela permettra très facilement
d’entretenir le plus vaste réseau
de route départemental du
Gabon (577 km).
Enfin, la question des loge-
ments sociaux a été évoquée.
Puisque l’Etat ne concentre
pour le moment ses efforts que
sur Libreville. Oubliant que
cette question se pose égale-
ment avec acuité à l’intérieur
du pays.
La dernière étape, celle de Mit-
zic, aura été la plus aboutie. Le
maire, Jean Mvé, avait en
amont tenu deux réunions de
concertation en prélude à cette
rencontre. Une liste de do-
léances a ainsi été établie, que
l’édile est venu présenter à
l’assistance lors de son inter-
vention. C’est d’ailleurs le seul
élu qui avait pris le soin d’ar-
borer son écharpe tricolore
pour s’exprimer devant les
commissaires de la Répu-
Brice Laccruche Alihanga
Ike Ngouoni
Lundi 5 juin 2023
2
blique. Après avoir énuméré la
liste des réalisations du pou-
voir au bénéfice de sa ville,
Jean Mvé a indiqué qu’à Mit-
zic, il faut, en sus, un complexe
sportif, l’aménagement des
voies secondaires et les routes
du département, la création
d’une école de formation aux
métier du bois, l’extension du
réseau d’eau et d’électricité, la
finition du barrage Fe2 et,
enfin, l’affectation d’un per-
sonnel qualifié au centre hospi-
talier, actuellement en pleine
rénovation. Sans oublier la
connexion au réseau internet
de toutes les écoles se trouvant
sur le réseau de la fibre op-
tique. Face à tous ces enjeux et
à chaque étape, le haut
commissaire général, qu’en-
touraient Jean Eyeghe Ndong,
Marcel Abeké, Léon Nzouba et
Zéphiri Rayta, n’a eu qu’une
seule réponse : « Nous sommes
un organe d’écoute. Nous tra-
duirons fidèlement au chef de
l’Etat vos préoccupations. »
Dont acte.
Renaud Allogo Akoué
Tony Ondo Mba
POLITIQUE Lundi 5 juin 2023
33
Oyem
Le maire déféré à la prison centrale
Par SYA

C hristian Abessolo Men-

guey est incarcéré de-
puis jeudi dernier à la
prison centrale de Libreville.
L’édile d’Oyem est accusé de
détournement de fonds publics
sur le projet de construction de
la mairie du 1er arrondisse-
ment et celui de la voirie liée
au passage de la Tropical
Amissa Bongo. Il fallait bou-
cher les nids de poule et, sem-
ble-il, les 40 millions de FCFA
alloués par l’organisation à cet
effet n’auraient pas été utilisés
dans les règles de l’art, selon
l’accusation. On est très loin du
montage grossier concocté par
des conseillers du Parti démo-
cratique gabonais (PDG) qui
avaient affirmé que l’intéressé
se serait rendu coupable d’un
détournement de 210 millions
de FCFA. Thèse que les médias
officiels ont imprudemment re-
layée dans leurs colonnes. Ce
qui est une pure calomnie. Ce
qui confirme qu’il y a bien eu
une conspiration « nocturne »
sans fondement pour faire tom-
ber le maire.
L’accusation de détournement
de 210 millions de FCFA,
selon nos sources, a été pure-
ment et simplement abandon-
née par les enquêteurs, faute de
preuves. Mais comme il fallait
bien justifier la garde à vue de
près de trois semaines et «
abattre » comme prévu le
maire, il a fallu chercher ail-
leurs. Le diable étant dans les
détails, les limiers de la direc-
tion de la contre-ingérence
(B2) n’ont pas eu grand mal à
dégommer ces deux affaires
pour lesquelles pour le moment
ne pèsent sur le maire que des
soupçons. Ses avocats pour-
raient là aussi démontrer la va-
cuité de ces arguments. Il faut
dire que si les mêmes exi-
gences étaient demandées à
tous, notamment parmi « les
procureurs » du conseil muni-
cipal d’Oyem qui avaient vite
fait d’établir les faits de détour-
nement de 210 millions de
FCFA contre Christian Abes-
solo Menguey, plusieurs d’en-
tre eux se retrouveraient
derrière les barreaux.
En quittant la mairie, Vincent
Essone Mengue avait laissé un
parc d’engins lourds pour l’en-
tretien des voiries. Son succes-
seur, qui se reconnaîtra, et qui
fait partie de l’équipe des pro-
cureurs, avait tout bonnement
revendu ces engins à des inté-
rêts privés, sans que nul dans
Oyem ne sache ce que la mai-
rie a pu faire des sommes ainsi
engrangées. Cette personne
plastronne dans une haute ins-
titution de la République.
Il en est de même de la gestion
des fonds dégagés par le gou-
vernement pour lutter contre la
pandémie de la Covid-19. Une
cagnotte de plus de 30 mil-
liards de FCFA. Un rapport
parlementaire a pointé de nom-
breuses malversations. Des au-
dits indépendants ont prouvé
que cet argent avait été dé-
tourné. Pour avoir osé soulever
cette question lors d’une confé-
rence de presse, un journaliste
de la télévision nationale avait
été suspendu d’antenne. Le
confrère a complètement dis-
paru.
Curieusement, personne parmi
les gérants de ce fonds, dont
certains ont été à la base du
complot qui a conduit Chris-
tian Abessolo Menguey en pri-
son, n’est inquiété. Cela
démontre à suffisance qu’il fal-
lait coûte que coûte se débar-
rasser de lui.
Reste que cette incarcération
pose de nombreuses questions
qui, pour le moment, restent
sans réponses, mais qui confir-
ment la volonté de nuire. La
mairie d’Oyem n’a pas de
compte en banque. Les fonds
de la municipalité sont logés au
Trésor. Le trésorier ne vire pas
cet argent au maire mais au
prestataire de service après vé-
rification du service fait. Si le
maire a détourné les 40 mil-
lions de FCFA destinés à bou-
cher les nids de poule, cela
veut dire qu’il y a eu au préa-
lable une complicité entre les
services du Trésor, qui décais-
sent l’argent en connaissance
de cause, et l’entrepreneur.
Pourquoi seul Christian Abes-
solo Menguey se retrouve en
prison dans ce dossier ? Où
sont les autres maillons de
cette chaîne de la dépense ?
De même, le maire est accusé
d’avoir mal géré les fonds des-
tinés aux finitions de la mairie
du 1er arrondissement. Pour-
quoi ce fait n’a-t-il pas été sou-
levé par le conseil municipal
qui a eu à adopter plusieurs
comptes administratifs depuis
l’inauguration de ce bâtiment
cela fait bientôt trois ans? C’est
dans ce bâtiment que se pas-
sent en ce moment les opéra-
tions d’enrôlement.
La question récurrente pour le
parti au pouvoir est celle du ti-
ming. Pour une formation po-
litique qui n’est pas en terrain
favorable -- la ville d’Oyem est
profondément ancrée dans
l’opposition --, un tel déchire-
ment s’apparente à un suicide
collectif. Les proches du maire
déchu, militants du PDG, di-
sent maintenant à qui veut l’en-
tendre qu’ils vont donner leurs
voix à l’Union nationale. Cela
peut faire la différence dans
une ville où l’élection se gagne
à quelques dizaines de voix
près.

Bitam
Charles Mvé Ella appelle à la réconciliation et à l’introspection
Par Gil Lawson tent véritablement pour la appel à la réconciliation et pardon à tous. Invitant
même cause. C’est une à l’introspection peut-il tous les autres à faire le

E n tournée durant le
week-end de Pente-
côte à Bitam, où il a
offert plusieurs dizaines de
kits agricoles et sacs d’en-
grais aux planteurs du dé-
partement du Ntem, « dons
du président de la Répu-
blique », et célébré en
grande pompe le premier
anniversaire du groupe
d’animation qu’il a créé, le
ministre de l’Agriculture,
Charles Mvé Ella, membre
du comité permanent du
Parti démocratique gabo-
nais (PDG), a décidé de
s’attaquer aux soucis qui
sapent la cohésion au sein
du PDG dans le départe-
ment du Ntem. A savoir
une guerre de leadership
qu’il a demandé à tous
d’abandonner. Car elle re-
lègue au second plan les
préoccupations politiques.
Au point de se demander si
toutes ces personnes mili-
première de la part de
Charles Mvé Ella. Car ses
propos semblaient sin-
cères, sans langue de bois
et sans ces attaques fron-
tales qui sont les éléments
de langage des hommes
politiques dans le départe-
ment du Ntem en pareilles
circonstances.
Le ministre appellera les
leaders politiques du dé-
partement à cesser « cette
propension à entretenir
une guerre de leadership
». Dans son esprit « c’est
Ali Bongo Ondimba qui
est le seul patron à Bitam.
C’est lui qui exerce le vé-
ritable pouvoir à Bitam
comme sur l’ensemble du
territoire national. Car
c’est lui qui a été élu par le
peuple gabonais ». Cette
déclaration a été faite à
l’esplanade du conseil dé-
partemental du Ntem, de-
vant plusieurs ténors du
PDG originaires de la loca-
lité dont Patrick Eyogho
Edzang, ancien ministre et
actuel secrétaire général
adjoint du PDG, Hubert
Ella Minko, secrétaire na-
tional du PDG chargé de
l’animation politique dans
le Woleu-Ntem et Lambert
Edou Edou, le président du
conseil départemental du
Ntem.
Manquaient à l’appel tous
les cadres qui se reconnais-
sent de l’autre bord, en
premier lieu le maire de
Bitam, Jules Mbélé, qui ne
jurent que par René Nde-
mezo’o Obiang (RNO).
Dans ces conditions, cet
faire « bouger les lignes
entre les deux camps » ?
Le ministre y croit, ar-
guant qu’il est du devoir
des hommes politiques de
Bitam de montrer au chef
de l’Etat, lors de sa pro-
chaine venue, le visage
d’un département et d’une
ville pacifiés, où tous ses
fils et filles regardent dans
la même direction.
Le pari est risqué à
quelques jours de l’arrivée
du chef de l’Etat dans cette
localité. On voit mal le
camp de RNO, auréolé par
la promotion de leur men-
tor en qualité de ministre
d’Etat, ne pas vouloir
s’imposer à tous au nom
de ce qu’il détient le poste
le plus élevé dans le gou-
vernement au titre de la
province du Woleu-Ntem.
Charles Mvé Ella a re-
connu à la tribune s’être
trompé et a demandé
même geste. Pas si sûr que
les autres protagonistes
aient la même humilité
pour le moment. Il faut
plutôt inscrire cette pers-
pective dans le long terme.
Il faut surtout parvenir
d’abord à réunir autour
d’une même table les deux
doyens du département du
Ntem autour desquels
cette rivalité qui dessert la
contrée est organisée de-
puis plusieurs décennies, à
savoir Emmanuel Ondo
Methogo et René Nde-
mezo’o Obiang. C’est en
réussissant à unir ces deux
hommes que l’appel de
Charles Mvé Ella peut se
traduire dans les faits. S’il
veut réussir, le ministre de
l’Agriculture doit d’abord
s’y atteler. C’est un
homme politique qui a
pratiqué l’un et l’autre.
Sans doute qu’il pourra
parvenir à cette fin.
SOCIETE
Bassin versant Terre-Nouvelle/Sibang
Travaux à l’arrêt, les habitants font de la résistance
Par Arthur Page
L e ministère des Tra-
vaux publics avait
commencé un vaste
projet de construction de bas-
sins versants. Celui-ci
comprenait la construction de
plusieurs canaux dont celui
des Gué-Gué, qui n’a pas en-
core démarré, et un autre dans
la zone du PK7- Terre Nou-
velle, dont les travaux cou-
vrent environ 3 km jusqu’à
l’arboretum de Sibang.
« Nous sommes confrontés à
un problème avec les popula-
tions impactées qui, pourtant,
ont été indemnisées mais qui
continuent de vivre le long du
trajet du bassin », a déclaré,
dépité et sous anonymat, un
technicien de l’Ucet, la cel-
lule chargée du suivi d’amé-
nagement desdits bassins
versants. « Et pourtant, une
zone de relogement qui abrite
des constructions pour ac-
cueillir les familles touchées
par le projet a été aménagée »,
a-t-il poursuivi.
En effet, en explorant ce sec-
teur, l’on observe très bien la
construction du côté du PK7-
Terre Nouvelle d’un ouvrage
qui a été réalisé par la société
Sogea, entièrement financé
par l’Etat gabonais. Les rive-
rains sont satisfaits. Ils
avouent ne plus connaître
d’inondations depuis la
…cause de l'incivisme…
…des populations; elles continuent…
construction de ce bassin ver-
sant qui s’étend en amont sur
une emprise de 5 à 6 mètres et
s’élargit progressivement
jusqu’à 15 mètres de largeur
Le projet bloqué à…
en aval. Le technicien de
l’Ucet explique cet élargisse-
ment en aval du fait d’un plus
grand flux d’eau afin d’éviter
un effet d’entonnoir au niveau
…d'avoir les pieds dans l'eau.
Lundi 5 juin 2023
4
du pont de l’arbore- logement. Du côté du minis-
tum de Sibang. Mais tère, l’on apprend que ces tra-
l’écueil à la finalisa-
tion et à la livraison
de l’ouvrage reste la
lenteur des popula-
tions se trouvant sur
vaux sont en voie de finition.
Des retards sont dus à la li-
vraison d’une partie des tra-
vaux d’électrification.
Toutefois, cela ne comprenait
l’emprise du projet à pas l’ensemble de la zone de
quitter les lieux. relogement.
Pourquoi les popula- Un jeu de ping-pong entre les
tions ne déguerpis- riverains, jugés récalcitrants,
sent-elles pas ? Les et les pouvoirs publics sem-
personnes inter- ble s’instaurer. Mais à ce
rogées ne semblent qu’il paraît, les responsabili-
pas donner des rai- tés sont partagées. Si l’Ucet a
sons réellement ob- convenablement mené son
jectives. La plupart travail de coordination, il
d’entre elles sont des reste qu’il n’appartient pas à
locataires. Et à ce cette cellule de faire respecter
jour, les propriétaires la loi. La zone de passage du
ne leur ont donné au- bassin versant a été déclarée
cune consigne quand d’utilité publique. Force est
bien même ils conti- donc à la loi de permettre
nueraient à percevoir l’aboutissement de ce projet.
les loyers, malgré Le point d’achoppement au-
l’engagement pris jourd’hui est la connexion
auprès des autorités entre le rond-point du PK7, la
du ministère des Tra- partie située derrière le mar-
vaux publics de res- ché du PK8, et l’arboretum
pecter les délais de Sibang où des travaux sont
convenus afin que le en voie d’achèvement. Ce
travail aboutisse. blocus est entretenu par l’in-
Une personne im- civisme des populations. Et
pactée du côté du ce malgré les inondations
PK8 a dit ne pas op- dans cette zone. L’Etat de-
poser de résistance vrait bien prendre ses respon-
particulière. Pour sabilités. A moins qu’il
elle, la responsabilité est du subsiste aussi un problème de
côté des pouvoirs publics qui financement, comme cela se
n’ont pas encore achevé la dit sous cape.
viabilisation de la zone de re-
POLITIQUE Lundi 5 juin 2023
5
L’EDITORIAL La présidentielle et son
de Désiré ENAME volet spirituel
Le cri de douleur ! Par Germain Dehaire

É chaudés par les révéla-

tions faites dans la der-
nière édition d’« Echos
du Nord Confidentiel », N°048,
V ox populi vox Dei. La
voix du peuple, c’est
la voix de Dieu.
Autrement dit, le peuple est
en 2009 et en 2016, serait
s’attirer la sanction de Dieu
contre laquelle le président
Omar Bongo mettait en garde
le Bord de mer ou plutôt les souverain. Ceux qui, contrai- lors de sa dernière allocution.
complotistes de la « Youngteam rement aux érudits latini- Ali Bongo ne serait pas le
» mis à l’index ont réagi, à tra- sants, préfèrent parler seul sur lequel s’abattrait le
vers un de leurs nombreux sites prosaïquement disent qu’« on châtiment divin. Au tribunal
internet, « LeLibrevillois », que ne peut pas tromper tout le de Dieu comme au tribunal
l’on découvre tout à coup. Pour peuple tout le temps ». Au re- des hommes, les complices
eux, « Echos du Nord » serait « gard des élections présiden- ne sont pas épargnés.
un média au service des ‘’frères tielles chaotiques depuis Quelle(s) forme(s) prendrait
ennemis’’ du pouvoir ». L’argu- 1993, après le rétablissement cette sanction ? Nous n’al-
ment qu’ils développent pour du multipartisme à la confé- lons pas avoir la prétention
étayer leurs élucubrations est rence nationale, en 1990, ce de le savoir. Les voies de
tout aussi pauvre qu’ils restent principe de la souveraineté Dieu sont insondables. Tou-
englués dans des éléments de
langage connus de ce pouvoir du peuple devrait habiter en tefois, tout le monde s’ac-
dont ils profitent à satiété. Ceci permanence tous les acteurs corde pour reconnaître que le
pour tirer des conclusions aussi lors de la prochaine présiden- vainqueur du scrutin de 2016
affligeantes que hâtives, où les tielle, en particulier le chef de ne jouit pas de sa fonction
manipulateurs se trouvent au l’Etat sortant, Ali Bongo, si, comme d’antan.
Conseil des ministres ou dans malgré les voyants au rouge, La nature nous parle :
d’autres arcanes du pouvoir ou- il s’entête à s’y présenter. séismes, déluges, éboule-
vertement en conflit avec eux. Aller à l’encontre de la vo- ments, violents orages, rup-
C’est clairement l’information lonté populaire exprimée ture du chemin de fer,
qu’ils donnent à travers leur clairement dans les urnes, naufrage, etc. L’élection pré-
réaction sur ce site d’occasion. c’est donc prendre une direc- sidentielle à venir doit être
L’illustration ne trompe pas non tion opposée à celle que Dieu celle de la réconciliation
plus. Au premier plan de leur a indiquée. Qui peut tenir un entre les Gabonais. En début
montage figurent les photos de tel pari dans la durée ? Per- d’année, le chef de l’exécutif
Leroueil Emmanuel, un métis sonne ! C’est vraisemblable- a semblé l’avoir enfin
rwandais, qui s’est improvisé ment ce que le président compris, en convoquant une
économiste (on vous en dira Omar Bongo a compris à la concertation politique en vue
plus dans la prochaine livraison fin de son long règne de plus des « lendemains électoraux
d’« Echos du Nord Confidentiel ») ; « Akeem » ou commandités », etc. Voire se taire et regarder lâ-
Akim Mohamed Daouda, béninois devenu gabonais chement ces « adoptés » bafouer l’institution pré- de quarante ans et qu’il a ex- apaisés ». Mais les grandes
par la naturalisation d’un de ses géniteurs ; Guy sidentielle par crainte d’être lié à des officines du primé en janvier 2009, cinq conclusions qui en ont dé-
Patrick Obiang Ndong, la caution woleu-ntemoise pouvoir. Leroueil Emmanuel pouvait-il oser cette mois avant sa mort, le jour de coulé et le forcing auquel il
de la « Youngteam ». Ils seraient alors les « amis du manœuvre au Rwanda ou l’autre, « Akeem ou Akim la présentation des vœux. Un se livre pour une nouvelle
pouvoir » comprador de la « Youngteam ». », au Bénin et continuer d’être en fonction et en li- passage de son allocution a candidature à la présidence
Nous comprenons la gêne de ces derniers, berté ? Et quoi donc ! marqué les esprits, à tel point de la République convain-
puisqu’ils sont à la manœuvre de cette réaction. Car Si vous dictez une ligne éditoriale aux officines de qu’il tient lieu de sonnerie quent du contraire.
après avoir été démasqués, ils ont cru pouvoir dé- la communication du palais du Bord de mer, créa- pour le téléphone portable de La nécessité de respecter le
tourner le débat en jouant les victimes d’attaque trices à tout va de sites Internet dédiés à votre dé- certains Gabonais : « Dieu ne verdict des urnes s’impose à
d’une faction du pouvoir. C’est leur problème. On fense, et qui sont déployés au gré des circonstances nous a pas donné le droit de tous ceux qui vont prendre
doit au peuple gabonais leur droit à la bonne infor- par des webmasters de service disséminés dans plu- faire du Gabon ce que nous part à la présidentielle. Et aux
mation. Et la bonne information, vraie et exacte, a sieurs pays et au Gabon, retenez que vous n’avez sommes en train de faire (...) autres scrutins. Les Gabonais
été livrée dans la dernière publication d’« Echos du aucune ligne éditoriale à dicter à « Echos du Nord Le jour où il voudra nous doivent plus que jamais y
Nord Confidentiel ». Face à nos lecteurs, nous re- ». sanctionner, il le fera. » veiller car ils sont les plus
vendiquerons toujours ce devoir de vérité. Pensez-vous que le pillage des ressources de ce Il vient donc un moment où grands bénéficiaires de la dé-
La vérité est que le patron du Fonds gabonais d’in- pays s’effectue sans traçabilité ? « Akeem ou Akim un régime ne peut plus ruser mocratie. Ils auront enfin ac-
vestissements stratégiques (FGIS) et son acolyte, le » Daouda ou Leroueil peuvent-ils s’adonner à un face au peuple souverain, quis ainsi la possibilité de
métis rwandais, qui se retrouve à la fois membre du jeu de transparence sur leurs revenus ? Peuvent-ils émanation de Dieu. Pour le virer tout gouvernant qui ne
conseil d’administration du FGIS et du conseil dire comment ils sont rémunérés par la myriade des cas du régime Bongo, la leur donne pas satisfaction.
d’administration de la Société d’énergie et d’eau du conseils d’administration dans lesquels le FGIS est
Gabon (SEEG), ont menti, en se servant de l’ins- représenté ? Peut-on parler des dossiers du pétrole
boucle est bouclée depuis dé- C’est en vue de conserver
titution présidentielle, pour imposer leur homme à et des mines qui échappent aujourd’hui à ceux des cembre 2017, quand il a at- cette possibilité, acquise lors
la direction générale la SEEG. C’est une situation Gabonais qui avaient réellement été nommés pour teint son jubilé. Dans le de la présidentielle de 2000,
d’une indicible gravité. Et on se demande pourquoi, les suivre au nom de leur expérience et de leurs monde spirituel, la durée de que les Sénégalais sont vent
à ce jour, les instances judiciaires habilitées ne compétences ? Comme par hasard, le métis rwan- cinquante ans a une symbo- debout contre le président
poursuivent pas ces deux personnes. Combien de dais a été bombardé par effet de mystification au lique. Il faut espérer qu’Ali Macky Sall, qui manœuvre,
fois ont-ils indûment associé le cabinet présidentiel, conseil d’administration de la Gabon Oil Company, Bongo, qui est à la tête d’une avec l’aide d’une justice aux
l’institution, au gré de leurs intérêts ? C’est de cela la société nationale des hydrocarbures. De quoi coterie philosophico-spiri- ordres, pour écarter ses po-
dont il est question et que ces bonimenteurs veulent veulent-ils parler ? tuelle, en a claire conscience. tentiels adversaires les plus
dissimuler derrière des « ennemis du pouvoir ». En réalité, celui qui a eu mal crie et hurle de douleur S’il persiste à prendre part à coriaces, à l’effet de s’offrir
De quoi parlons-nous ? De notre République, que de toutes les manières. Le coup de la SEEG et son la prochaine présidentielle, il un troisième mandat auquel il
l’on ne saurait laisser à une poignée de personnes revers ont été douloureux. Mais surtout la vérité sur devra accepter sa défaite, du n’a normalement pas droit.
sans foi ni loi, avec pour seule revendication d’un leur mensonge au conseil d’administration. Un reste prévisible à cause de sa Mais il y a une condition sine
lien avec le Gabon qu’un funeste bricolage du dé- mensonge en utilisant le cabinet présidentiel. C’est gouvernance calamiteuse en qua non pour pouvoir voter :
cret d’attribution de nationalité. simplement ce cri de douleur que poussent Leroueil quatorze de pouvoir. il faut être inscrit sur la liste
Nous ne saurions guère ranger nos plumes parce Emmanuel et « Akeem ou Akim » Daouda par tract Un nouveau passage en électorale. L’opération prend
que ces derniers, qui contrôlent aujourd’hui la en ligne interposé. Ce mensonge ne saurait rester force, après deux coups fin jeudi 8 juin 2023. Après,
communication présidentielle, parleront « d’articles impuni ! d’Etat électoraux meurtriers, ce sera trop tard.

Directeur de la Publication Rédacteur en Chef éditorial

ECHOS DU NORD
Désiré ENAME Jean Michel Sylvain: Mail, ansy1114@ gmail.com
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Pierre Durand Distribution : CODIPRESS
Raissa Oyeasseko Analystes: Ramses Frank
Tel: 066.99.62.99 (rames.franck@gmail.com)/ SYA/Arthur Page / Tirage : 10.000 ex.
Rédaction : 01.73.38.00 Zang Memine/ D.L.B.N N°2359/11/2016
Directeur de la rédaction délégué Journalistes : Sophie Beuve Mery / Pierre Du-
MIHINDOU BISSIELOU rand/Gil Lawson / Meboon
Lundi 5 juin 2023
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Lundi 5 juin 2023 7
LUCARNE ELECTIONS Lundi 5 juin 2023 8
Vice-présidente du CGE, Nadia Christelle Koye
L’organisation des
« J’ai la responsabilité de représenter
élections au Gabon
l’opposition et de veiller à l’organisation Centre Gabonais des Elections
d’élections transparentes » Le Centre Gabonais des Élections, en vue de
Propos recueillis la formation et la sensi- l’organisation de l’élection et de l’adminis-
par Fam Kesley bilisation. Pour les élec-
tions 2023, les tration du scrutin, exerce ses missions soit di-
commissaires et les rectement par l’entremise de son Bureau soit
Echos du Nord : scrutateurs seront passés indirectement par le biais de ses démembre-
Nadia Christelle Koye au sas. ments.
est peu connue des En collaboration avec
Gabonais. Que peut- - Il est chargé de l’organisation du référen-
les partis politiques pré- dum, des élections présidentielle, législatives
on retenir succincte- sentant des candidats,
ment de son histoire et locales, dans les conditions prévues par la
nous veillerons à sensi-
personnelle ? biliser et former nos loi, est une Autorité administrative indépen-
scrutateurs. dante. Une loi détermine ses attributions, son
Nadia Christelle mode d’organisation et de fonctionnement ».
Koye: J’ai hérité de Avez-vous un message
mon défunt père, Mar- particulier pour votre
tin Koye, l’amour du -Il comprend une Commission centrale et des
camp politique ? Commissions locales. Les textes en vigueur
service public et de l’in-
térêt général. Ce qui L’engagement politique
que sont la loi sur la CGE et le Règlement in-
m’a amenée à faire des est personnel mais les térieur de l’Institution déterminent aussi bien
études de droit public ambitions de l’opposi- les attributions des membres des différents or-
option administration tion lato sensu doivent ganes de la CGE que leur fonctionnement.
générale. Je suis diplô- converger. L’intérêt et
mée de l’Ena option ad- l’amour pour notre pays
ministration générale. Ministère de l’Intérieur
parentes dont les condi- processus électoral. doivent être au-dessus
En cette qualité, j'ai eu tions détermineront Au terme des disposi- des intérêts personnels
l'opportunité d'occuper l’apaisement au terme tions du Code électoral, et partisans. Nous avons Le Ministère de l'Intérieur a pour mission,
plusieurs fonctions au du processus électoral. ce sont les partis poli- récemment montré un sous la haute autorité du Président de la Ré-
sein de la haute admi- Je crois que cela est pos- tiques qui présentent les visage déplorable publique, Chef du Gouvernement, de mainte-
nistration. sible à condition que candidats aux élections. lorsque le gouverne- nir l'ordre et la sécurité publique à l'intérieur
De mes débuts en poli- chaque acteur assume Ce sont encore les partis ment a dû arbitrer la re- de la République, d'élaborer et d'appliquer les
tique, on retiendra qu'en son rôle. Je veille donc à politiques qui proposent présentation de
2014, j’ai participé à la lois et règlements dans les domaines qui lui
ce que l’opposition aie les commissaires électo- l’opposition à la concer- sont propres.
création du Rassemble- les capacités de jouer raux et les scrutateurs en tation politique. De
ment héritage et moder- pleinement le sien. A cet charge de l’administra- même, lors de la dési- - Il est chargé de l'élaboration et de l'applica-
nité (RHM), dont j’étais égard, nous nous organi- tion des élections. gnation des représen- tion des textes législatifs er règlementaires en
le cinquième secrétaire sons pour que mon Vous voyez que la res- tants de l’opposition au matière d'administration générale suivant la
général, avant d’inté- camp politique soit ou- ponsabilité du CGE qui sein du bureau du CGE, politique définie par le Gouvernement.
grer l’équipe de cam- tillé et prêt à la bataille. intervient en amont a un l’on a reproché, à tort,
pagne du président Guy L’accent sera cristallisé lien de causalité étroit au ministre en charge de
Nzouba Ndama auquel - Il est chargé dans chacune des provinces de
sur la formation en droit avec la qualité des scru- l’Intérieur de trancher la
je suis restée fidèle, des élections et sur la tateurs et des commis- question de l’absence de
la coordination des Gouverneurs, préfets et
puisque quelque temps nécessaire représentati- saires mis à sa consensus autour des sous préfets dans l'application de la politique
après, j’ai intégré son vité opportune et déter- disposition. Et c’est tout listes de l’opposition. définie par le Gouvernement.
parti, Les Démocrates, minée de nos le sens de notre sensibi- Je ne parle même pas
membre de la PG 41. représentants dans les lisation. Nous avons ob- des contentieux électo- - Il exerce, dans les conditions fixées par les
commissions électorales servé par le passé des raux consécutifs à la lois et règlements, la Tutelle des Collectivités
Ces derniers temps, locales et consulaires. commissaires analpha- versatilité de nos repré-
l’on a observé une ac- locales.
Nous voulons, en bètes, choisis par affi- sentants. Il y a plus de
tivité abondante au somme, nous fixer l'ob- nité pour des raisons 400 commissaires élec-
Centre gabonais des jectif général de ne des- généralement pécu- toraux et près de 6 000 - Il est chargé de la Protection Civile dans les
élections (CGE) côté igner dans les bureaux niaires. scrutateurs. Nous de- conditions prévues et définies par le Décret
opposition. Notam- de vote que des per- La Cour constitution- vons nous organiser n° 00248/PR du 15 Février 1972.
ment de multiples ren- sonnes consacrées ex- nelle a dû refuser leur pour être valablement et
contres avec vos pairs clusivement à la serment. D’où les inces- qualitativement repré- - Il a autorité sur l'Inspection des Affaires Ad-
de la même mouvance. sauvegarde des intérêts santes interpellations de sentés.
Quel était l’objet de ministratives créée par la loi n° 20/68 du 25
des candidats des partis la Haute juridiction sur
cette activité ? Et politiques de Novembre 1968 ainsi que sur l'Administra-
parlant de ces rencon- l’opposition. tion Pénitentiaire conformément aux disposi-
tres, quels en ont été tions prévues par le règlement en vigueur.
les contours ? L'opposition,
dans le CGE - Il établi la liste électorale à partir des don-
L’organisation des élec- aujourd'hui,
tions est un acte majeur nées collectées par les commissions adminis-
donne lieu à tratives d’enrôlement mises en place dans
de la vie politique de des avis miti-
notre pays. L’organe gés. Comment chaque province par le Gouverneur, dans
principal en charge de envisagez-vous chaque département par le Préfet, dans
l’organisation des scru- de rassurer vos chaque district par le Sous-préfet et, en cas
tins est le Centre gabo- pairs de cette d’élection du Président de la République,
nais des élections mouvance ? dans chaque mission diplomatique et consu-
(CGE) représenté à
parité par les partis po- laire du Gabon par le Chef de mission.
Pour répondre à
litiques de la majorité et cette probléma-
ceux de l’opposition.
J’ai la haute et exha-
tique, il faut
rappeler le rôle
La Cour constitutionnelle
lante responsabilité de du CGE et celui n’intervient plus dans
représenter l’opposition des partis poli-
et de veiller à l’organi- tiques dans le l’organisation des élections.
sation d’élections trans-