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L'Écho d'Oran.

Supplément
littéraire illustré du dimanche

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


. L'Écho d'Oran. Supplément littéraire illustré du dimanche. 1898-10-
23.

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La Tournée d'Inspection du Général QMliéni à Madagascar.
Réception dans une Tribu de la Côte.
BÉSUMÉ DE LA SEMAINE' trance et commande de tous côtés des ar-
mes et des munitions. Il avait résolu dé
XJN VOL une si grande place' dans mon existence ? Je la
cro3fais honnête e,t pure, je lui .avais promis le
îConfier la fabrication d'une fourniture im- .mariage après la fin de mon rengagement...
portante de canons et de fusils aux indus- « Quelle affreuse
désillusion ! J'ai appris de-
Les diplomates sont d'une discrétion fort triels quakers de Philadelphie. Au grand Le .soleil pâle et anémié de novembre éelaireit'3it puis hier que, loin de mériter mon affection, la
louable au point -de vue professionnel, mais scandale de quelques-uns et à l'étonnement tristement le paysage parisien. Une bise aiguë ;uë ; malheureuse menait une vie déréglée et que, la
de tous, ceux-ci, esclaves de leur opinion, soufflait, cinglant; au visage -les pauvres diables
les veille, elle s'était enfuie de chez ses parents en
qui n'estpas.sans causer quelque impatience compagnie d'un de mes camarades, un sous-
ont refusé de fabriquer des armes pour qui n'avaient pas de col de fourrure pour se ga- ja-
au public moderne, avide d'informations îxs.. : officier de mon bataillon,
rantir et qui filaient vivement, rasant les maisons,
rapides. C'est ainsi que jés travaux de la massacrer leurs semblables. -Une boue épaisse et gluante co'uvraitla chaus- is- « S'il n'y avait que cela, -le mal ne serait pas
Commission hispano-américaine réunie 'au Le lait est d'autant plus méritoire que sée et les trottoirs ouïes gens affairés se pres- encore bien grand, car laeonduitfe de la femme
?s-
quai d'Orsay pour la conclusion définitive les conditions du marché permettaient de saient malgré le froid. C'était, en effet, aux en-in- que j'avais 'pu aimer un instant m'a définiti-
de la-paix -restent enveloppés d'un mystère réaliser à coup sûr une important bénéfice. virons de la Bourse et la circulation était très ves vement ouvert les yeux et je ne le regrette pas.
un !peu irritant. Cette réserve est des plus Il est certain que cette résolution ne active. Un sergent de ville, un bâton blanc dans .ns « Mais voilà... je ne sais comment te dire cela,
explicables : il est certain qne les difficultés changera rien à l'état des choses : le gou- sa main violacée par le froid, suspendait par ar ma pauvre petite soeur, tellement'je sais que je
qui vont être, soulevées ne pourraient que vernement américain fera exécuter dans moments, d'un signe, le passage des voitures es vais te causer du chagrin, Juha était coquette,
•'. s'aggraver par les poléiniques''des.journaux une autre usine ses canons et ses fusils, et, dans la rue du Qiiatre-Septembrè, puis les lais- s- elle avait envie de -tout, les bijoux l'attiraient
sait circuler en arrêtant à leur tour les véhiculeses comme un aimant et, quand nous nous promenions
etb déchaînement des passions populaires, comme par le passé, on se massacrera avec venant de la rue de Richelieu. ensemble,çompiaisàmmentje m'arrêtais avec elle
souvent spontané et sincère, ïnâiê malheu- entrain dans les deux hémisphères, Un homme, qu'à son costume délabré on re- e- devant les étalages où brillaient bagues, montres
\ reusement irréfléchi.
».
,*. " connaissait pour un de ces malheureux que coa^ a- et hraceletSi j'aurais dû me défier de ce défaut-
Il est d'autres cas., au contraire, où la pu- L'automobilisme triomphé décidément. On que hiver met sur Je pavé de la capitale, inar- >r- là. Tu ne Tas pas, toi, ma pauTre Marguerite !
blicité la jîlus large sert les intérêts des çhait le nez à terre, indifférent en apparence au lu « Enfin, un jour: qu'elle me manifestait d'une
a pu-voir ces jours derniers sur la route'de -
vent glacé qui transperçait ses maigres bardes. façon plus précise que de coutiunej son désir
hommes d'État 5 aussi ne, se privent-ils pas Paris à Versailles un convoi d'automobiles Tout d'un coup il eut un sursaut. Son pied sd de posséder un bracelet, je me laissai entraîner
d'en user. C'est ainsi que la publication par' qui n'était autre chose qu'une caravane mi-
, le ministère ,anglais d'un Livre bleu relatif
nistérielle d'un genre très spécial et très
venait de heurter urujbjet boueux sur le trottoir. r, : et j'achetai le bijou. Tu sais bien, soeurette, que
Rapidement, l'homme se baissa, ramassa sa sa ; je ne reçois guère d'argent de chez nous^ les
à la question de Fachoda vient dé donner nouveau. Il s'agissait d'expérimenter des ca-r trouvaille et F enfouittlans sa poche sans même le parents ont d'autres besoins plus pressants, je
unetournurejiouvelleàcetteaffaire. Jusqu'à mions destinés... à notre colonie du Soudan, regarder, crainte d'être vu. Mais personne ne ie n'avais donc que quelques économies faites sur
présent, la campagne d'intimidation entre- En attendant que soit construite la voie faisait attention à lui. Par ce temps de chien, a, mon prêt, et somme la somme ne suffisait pas,
prise par la presse anglaise pouvait nous ferrée qui doitjoindre Konakry au Niger, on les flâneui'S"étaient rares. j'ai pris,,, oui, j'ai pris le reste dans la caisse de
laisser maiffér.ents : ce sont dès procédés D'un pas alerte, maintenant,l'ouvrier se hâtait ît la compagnie.
pense qu'il serait faciled'organiser des trains
vers sa demeure, pressé d'examiner de près son « Hélas ! Marguerite, j'ai volé,., ton frère «st
.
assez habituels chez nos voisins et auxquels sur route permettant d'accomplir le voyage trésor, car citait un,porte-monnaieque son pied
ra
id un voleur !..
il n'y a pas lieu d'attacher une importance en deux ou trois jours. venait de heurter si à propos, lit -la première
'

•e a de cela'six mois déjà. Par quels pro-


-« 11 yd'habileté
exagérée. Les essais permettant de tirer une utile - réflexion du misérable avait été que .cette au- i- diges suis-je parvenu 4 dissimuler
Mais le gouvernement anglais en s'asso- -conclusion vont être faits incessamment sur baine, —- il avait senti quelque chose à travers -s mon détournement,je ne Je sais pas, vraiment;
ciant à cette tentative de pression com- place et c'est pour marquer tout l'intérêt la peau mince de l'objet,.— venait on ne peut ît ; mais ce que je sais bien, c'est que depuis ce
plique singulièrement les choses. II est qu'il attache à cette entreprise que le mi- plus à propos. tempsdà j'ai bien -enduré un véritable màrtyire.
Men certam que cette manoeuvre du-eabinet nistre des Colonies accompagné dé notabilités La cuisine était maigre, en effet, au-logis de :e Cent fois, j'ai été sur le point de t'écrire, de te
britannique «stansjjféépar des motiifselee- du monde colonial a fait, dans. les voitures Pierre Vaucellier. Ouvrier eoupeur, il faisait it -: conter mon infamie, jamais je n'ai osé.
d'ordinaire quelques économies l'été, en vue dee « Enfin,
âujourd'hùï, il le"feut>Le scandale»
toraux. Le pr-emier-n^stre anglaischerche ; mêmes<pii serviront au Soudan, la petite ex- la mauvaise saison, mais cette année, un accident it i; été tel dans te régiment à la suite de la déser-
â ramener;âsonparti lespublique.
sympathiesplu^^ cursion de Paris-Versailles. l'avait envoyé à l'hôpital et il en était sorti depuis
is tion de mon camarade en compagnie de Jùlia, que
tôt hësitantesdel'ojMniôn 11 reste j Au Niger en automobile, avant 1900! trois semaines à peu près. Pas moyen de trouver T :' le capitaine a dû se méfier de quelque chose.
à savoir si nous sommes disposera l'aider Voilà un projet dont le simple énoncé eût le moindre travail. Et puis, pendant le chômagee « II m'a! prérenu que demain, c'est-à-dire ce
et si,, pour réparer le prestige d'un homme" fait hausser. les épaules il y a. quelques forcé, la femme avait dû attaquer les maigres' is'|i soir quand tu/recevras ma lettre, il vérifierait
d'Etat, nous consentirons ^céder devant des' ' années et gui est cependant à la veille de économies du ménage, s'endetter même, pour .r mon cahier d'ordinaire. Or, je Je connais, il est
msnaees.. ' •: devenir une réalité. que lés trois petits ne manquent de rien, très sévère pour ce qui concerne, le service et
perdu..
£e n'est pas par dès mjonetjons éemmi-^, Si l'on pense qu'à l'heure actuelle, il .£ s'il acquiert la preuve que j'ai..., je suis
natoires, 'mais au contraire par un commun n'existé encore en Europe qu'un nombre « Je ne connais personne à qui m'adresser,
d'ailleurs il faudrait.pour cela que j'avoue...
effort de bonne volonté qu'on arrivera à se fort restreint de trains automobiles régu- i
J'ai pensé que toi seule, ma petite soeiur
«
mettre d'accord- liers, on voit qu'il s'en est de peu fallu pour chérie, tu pourrais petit-étre me rendre cet
<àmi qu'il en-soH^e conflit, ihien certaine- que la primeur en fût offerte aux nègres.
:
immense service, empruntercent francs, car-fo»
ment, n'arrivera pasàlîétat .aigu et, encore ne dois pas avoir cette sommeâ toi, et m'adresser,
:
Là constatstion eût été piquante, car per-
une fois, c'est aux.diplomates seuls qu'il ap- sonne ne s'attend, assurément, avoir mo- '; aussitôt réception de ma lettre, un mandat
partient d'en donner la solution..^ " ' difier ainsi le vers célèbre : télégraphique. Demande au bureau de poste, fin
i

l têfënseigàera...
« Je lie compte plus que sur toi, ma bonne
C'est. d'Afrique aujourd'hui guejio.us vieut la limière.

ii u Miotueui mêmeou nous nous trouvions Margot, ou alors;., mais non.^u trouveras cet
en -France m présence de préoccupations mon mAVîmzs \ argent maudit et quand je serai libéré, je tra-

causées par la prolongation de la grève pari-


sienne, la capitale de.l'Autriche était mena-
cée d'nne autre grève bien plus extraordi-
)- LA TQUMÉE ^INSPECTION DU GÉNÊftAL
'"
' vaiUeraî,jeté Je rendrai.,, on peut faire «e que
j'aîfait et ne pas être mauvais au fond. » .
.M rdéeriture devenait plus difficile à lire. 31
restait d'ailleurs que quelques lignes, Ja
naire. ;
GAIMM A -MADAGASCAR ' ne
- lettre avàitété déchirée à l'endroit de la signa-
Les gardiensde la paix de Vienne, trou- i- Le général Galliéni vient d'entreprendre ;
tureietle nom n'y étâit^lus.
vant leur salaire insuffis^y ont demandé >
é une longue tournée d'inspection dans des - —Qu'est-ce que tu dis de ça, ma femme?
voilà sans doute la réponse, fit
«né augmentation. L'admimstra^ipnn'%ant it parties de l'ilëde Madagascar qu'il n'avait — Tiens,
pas répondu conformément à leurs désirs,s, ; pas encore visitées. M constater les céUe*i, qui avait écouté la lecture
. de cette
a. pu ;
longue missive navrée et qui dépliait le petit
il se sont concertés .étant envoyé faits par tous et les vastes
au préfet)t iimnensès efforts papier resté encore dans la cloison intérieure-du
deiroliceun ultimatum en règle, déclaranttt projets déjà commencés, telsguedes réseaux^ porte-monstaie.
que, si dans le délai d'un mois satisfaction a.'[ de •
routes qui vont faire sortir âasonisole- ça?
Restait bien encore Je Mont-de'Piétê,'Biajspn ^— Hein !.qu'est-ce que c'est que
aie leur est pas donnée, ils cesseront le ser-- ment le plateau central de rffmyrne:. Les y avait déjà tant porté de choses qu'avant peu
; — -Un Jjillethleu.
vice. bienfaits de la pacification se font sentir' cette suprême ressource allait manguer.- —^ Uu Ml et de banque!...
-,'he procédé est plutôt vif et dénote una ': de tous côtés. Aussi 1'accueil fait au rési-- Et dire que dans ce porte-iQQnnaâe, peut-être De cent francsj oui... quand je te disais
—c'était
sens de la discipline fort, affaibli. Mais si cess dent général par la population indigène le porte-monnaied'un richard, il pouvait y avoir que
;
la réponse.
menaces devaient se réaliser, les Viennoiss a-^t-ïl été des plus chaleureux. Dans la tra- de quoi attendre sans crainte le retour des beaux Pauvre bougre, fit l'homme, S'J! Tatt aidait

verront sans doute de singuliers spectacles. versée des villages,enthousiasmedes nègres jours, de la saison où le travail reprendrait;-! ce soir pour régulariser .ses .comptes, ji doit être
Car les malandrinsdeJoute sorte pourraientt. ; s'est manifesté sous des formes bruyantes et Tout en haut de la rue de Puebla, aux Buttes- propre à l'heure qu'ilest. Pardi! c'est bien cela,
Chaumont, sixième étage dans -une' maison sajouta-ilrail eh se "frappant le front,j'y suis main-
s'en donner â coeur joie. JEt qui pourrait les3 parfois baroques,mais absolument sincères. noire, Pierre Taucellier ;
.- un
l'escalier gras et tenant. Aussitôt après ma trouvaille, j'ai croisé
monte
gêner dans l'accomplissement de leurs ex- Ces démonstrationsspontanées ont pi'ouvé ' suintant. Une odeur acre faite de tous ces relents une jeune fille, une petite modiste ou coutu-
ploits? Leurs victimes auraient beau crier-p à l'organisateur de Madagascar que ses de miséreux qui grouillent à chaque palier, rière qui avait l'air tout bouleversée, son mou-
au secours : les défenseurs habituels de"; efforts sont couronnés de succès et que le saisit à la gorge, humide et chaude, étouffante. choir sur les yeux.
l'ordre ne pourraient <nie leur répondre : moment est proche où l'on pourra recueil- Enfin, un long corridor obscur, puis une der- Je parie que c'était la soeur,... pauvre fille,
« Je regrette beaucoup, mais nous sommes lir les fruits de tant de travaux. Aussi le nière porte. La clé est dessus, on ne craint pas elle avait dû emprunter et se saigner aux quatre
en grève pour l'instant et nous ne pouvonss général Galliéni, après avoir étudié sur les voleurs. L'homme est arrivé.
> . membres pour réunir une somme pareille. Ce
être d'aucune utilité. Patientez placé questions étude, a+i-il Julie, fait-il tout haletant .encore de son qu'elle a dû avoir du chagrin après, en consta-
vous encore toutes les à T pu —
ascension rapide. tant.la perte de son porte-monnaie! Elle devait
quelques jours, et quand nous aurons repris; affirmer aux colons de T.ananarive son
~,

? questionne une grande


1
aller au bureau de poste de la place de la Bourse, -
le service, nous ferons le nécessaire. » —Qu'est-ce qu'il y a
inébranlable foi dans l'essor rapide, de la femme maigre qu'on distingue vaguement dans bien sûr...'Vrai, si j'avais su... moi qui croyais
A moins que les malfaiteurs aux-memes grande ile et dans ses destinées, futures. la pénombre du taudis. tenir le porte-monnaie d'un richard.
— éventualité infiniment improha^le ^- ne Tiens ! de l'argent.,. TU lui aurais rendu, n'est-ce pas, mon
— —
veuillent bien se mettre ^en grève, espérons UN DRAME DE LA MISÈRE. De-l'argent
— :0.ùï... Où ! ' homme?
Sûr!
que tout finira par s'arranger et que. dans LE TRIPLE SUICIDE DE LA RUE DES sont
— A l'école, le .sais bien.
les enfanis? —
ce renvérsementinattendu des rôles.'on TAILLANDIERS tu — Tuas raison, va, l'argent mal acquis ne fait
rie .^-
Et s'assurant la porte était bien fermée, jamais de profit!.. îÇes cent francs-là nous ren-
verra pas les gardiens de la paix de Vienne que
troubler tordre public qu'ils-ont pour mis- Le luxueux décor des grandes villes 'Vnucellier sortit .de sa. poche le fameux porte- dront pourtant bien service, car nous allons lés
garder tout de même, n'est-ce pas? Jl est irop
;:

sion de défendre. '. cache souvent d'effroyables misères aux- monnaie, encore tout maculé de boue. ,

- quelles On ne peut songer sans un serre- Tuas trouvé ça? interrogea la femme. fard pour les reporter, maintenant.
— D'ailleurs, la petite a dû aller faire sa déela'
Pardi ! sur le ioulevard.
i
ment de coeur. -"- ' ration chez je commissaire, en mentionnant
Mettre ses actes d'accord avec ses princi- Au milieu de tous les raffinements du — Bien sur ?
Tu cuirais je l'ai volé, ha- j l'heure de la perte et on s'étonnera de me voir
pes est une chose bien difficile sans doute, luxe, dés êtres humains sont privés du né- «ard. -r- ne pas que par
Je ne mange pas de ce pain-là... arriver seulement cinq, six heures après.
puisque tant de gens se conduisent d'une cessaire et torturés par le besoin. Trop vite qu'on voie qu'il là- Et puis, elle :iie le «aurait plus que demain et
.façon rôpréheasibl& tout en professant les 'souvent, les malheureux, à bout de res- dedans. — Allons, ouvre ce £ a
Je frère attend l'argent ,eé soir... Si seulement
'
plus beaux sentimentsdu monde. Ne voit-on sources., se réfugient danslamort et deman~ Tiens, liens, des sous, une pièce ,,
blanche, j'avais eu son.adjesse...
pas les gouvernements eux-mêmes armer dent à l'asphyxie l'oubli du mal de vivre. puis — -—Gardons la sônïme, Pierre, tu as raison,
une lettre.,., tiens, tiens et un autre papier.
à outrance, tout en protestant de leur amour C'est un de ces drames poignants, récem- Et pendant que la femme comptait avidement reprit la femme, cet argent nous permettra de
vivre pendant plus d'un mois ; d'ici là tu auras •
pour la paix ? ment survenu à Paris, que représente notre la monnaie, vingt-six sous en tout, l'ouvrier avait trouvé de l'ouvrage. Après tout, il n'avait qu'à
Le moindre désarmement ferait bien dessin de huitième page. déplié et lisait tout haut la lettre, une lettre de ;
mieux notre affaire, mais cela viendra plus Une famille de la rue des Taillandiers, quatre pages, d'une belle écriture, quoique nu ne pas manger la grenouille ce garçon-là, pour
des bêtises pareilles. Ça se plaint, ça a tout ce
tard,, sans doute, lorsqu'on entendra de composée du père, de la mère et d'une fil- peu tremblée, Saintrpueniin, 19 novembre 189... ; qu'il leur.faut et, au lieu de suivre le droit che-
« le
:tous côtés des provocations belliqueuses. letie de neuf ans, a été trouvée asphyxiée •

Ma êhéi-e Marguerite, min, il faut encore qu'ils -soient pour satisfaire


En attendant, c'est un bel exemple que dans son domicile. Le père, excellent ou- «
Patdonne-^noi, ma petite soeur, chérie, je leurs caprices.
viennent de donner les propriétaires d'une vrier avait été mis par la maladie et le ivais te faire de Ja peine. Je suis un grand cou-«
— Bien, mais comment appelles-tu ce que
grande usine métallurgique de Philadelphie. chômage }
dans l'impossibilité de gagner sa .i .1pable, va ! mais jesuis encore plus àjplaindre... nous allons faire? c'est un vol aussi, ma femme.
Ces hommes bien intentionnés appartién- vie. Tombé dans un affreux dénuement, Tu sais que depuis quatre ans,et demi que —•Possible, mais nous avons l'excuse de
nent à la secte des quakers et sont, par désespéré, il avait fait partager à sa femme
. j*e
«
î
suis au régiment, et deux ans que j'ai le grade
;
penser à nos enfants sans pain...
Au même moment la porte s'ouvrait" et trois
conséquent, ennemis de la guerre. Or le sa funeste résolution et les deux époux ^de sergent-major, j'ai toujours jusqu'ici accompli tètes blondes paraissaient.
mon devoir sans défaillance.
gouvernement des Etats-JInis, depuis l'is- avaient résolu d'épargner à la malheureuse Pourquoi a4-il fallu je fasse la connais- Bonjour, papa! bonjour, maman!
sue de la dernière guerre, est résolument fillette innocente les malheursqu'ils avaient « que —
sance
$, de cette femme, dont je ne t'ai parlé encore --^Bonjour, mes enfants.
entré dans la voie des armements à ou- éprouvés, I
vaguement mais qui avait pris à mon iasu J Papa, fit l'aîné, on m'a dit à l'école que si
q
que —
je venais encore avec des souliers comme ça, on
me renverrait.
L'enfant.montra seschaussures crevées, lamen-
tables, les petits pieds passaient, tout violacés,
on les apercevait à, travers, le bas souillé de
boue et percé aussi.
— Décbausse-toi vite, fit la mère, et viens te
chauffer les pieds au poêle, lu vas attraper un
rhume. -
• — Oh ! oui, je tousse depuis ce matin, depuis
que. j'ai les pieds mouillés comme ça. '
^- C'est Son, je t'achèterai des chaussures
demain.. '
et'moi"? les miennes ne
— Et,moi, maman,
tiennent plus non plus, intervinrent les deux
autres petits.
— Vous aussi ; allons, mangeons et couchons-
nous vite.
Tiens, Pierre, prends ces vingt sous et va nous
chercher quelque chose, de la charcuterie,,
n'importe quoi, avec deux. livres de pain, j
. Van cellier eut une hésitation, puis,ma foi, tant
pis, il ouvrit k porte et descendît.
Une heure'après, rassasiés comme ils.ne Ta-
" valent été depuis longtemps, le père, la mère
etles trois enfants dormaient dans la mansarde.
Dire que le sommeil dés entants fut, cette
nuit-là comme les autres,,exempt de mauvais
rêves, ce serait inutile. A cet âge-là on dort du
sommeil de l'innocence, sans s'inquiéter du len-
demain, avec cettevbelle insouciance que cer-
tains — les plus heureux .assurément -^ conser-
vent toute leur vie,.
lln'en était pas de même de.Pierre Vaucellier
et de sa femme. Leur repos à =tous deux fut;
particulièrement troublé.
— Sans vouloir se l'avouer l'un à l'autre,'les
.
époux.avaient des remords. On ne commet pas
impunément une mauvaise action, même passive,
comme c'était.ici le cas, sans que la conscience'
s'alarme "et fasse entendre sa voix vengeresse.
Bien avant l'aube, longue à se lever parce
,.- temps brumeux, de novembre,
Pierre Vaucellier
après s'être tourné et retourné sur sa couche,
cherchant encore un peu de ce sommeil qui le
-
fuyait, venait d'interpellersa femme aussi agitée
que lui.
V Julie?
£- Eh bien?
que j'ai, je ne peux plus
--- Je ne sais pas, cel'idée
dormir. Toute la nuit de ce" damné porte-
monnaie m'a trotté dans la cervelle. J'ai eu des
cauchemars abominables.
moi.
— Tout comme
'-
— Bah!
Lucien Servinière, dit Lu-Lu, par abréviation» i' Tout cela devait mal finir.
n'avait pas de prétentions aux exercices de force':> Depuis deux jours, miss Arabella paraissait
mais, leste comme un chat, éqùilibriste par tem-i" avoir fait son choix. Elle se montrait de plus en
pérament, il exécutait les plus merveilleux
x plus aimable avec Louis Desprez et feignait de'
tours d'adresse. i jeter par hasard, de temps en temps, un regard
Monocyeliste remarquable, il travaillait sur saa de commisération sur l'infortuné Lu-Lu dont la
roue d'une façon étourdissante, montant, descen- tristesse faisait peine à voir.
. dant
un escalier, le plus souvent, la tété en bas,, On étaitjustement à la veille de Noël et comme
actionnant les pédales avec ses mains. miss Arabellaétait la seule Anglaise de la troupe,
Enfin, son chef-d'oeuvre, c'était la traverséee c'était à qui lui ferait un cadeau pour sa « Christ-
du cirque, dans Joute sa longueur, avec son mo-- mas », ainsi que le veut l'usage de l'autre côté
nocycle, sur un fil dé fer tendu à vingt mètress dudétroit.
au-dessus du sol. / * Tacitement encouragé, Louis Desprez avait
C'était tellement hardi, tellement fou, que les ' offert..à la jolie écuyère une ravissante bague
>
bravosn'éclataient qu'au moment où il atteignaitt sur laquelle deux serpents entrelacés, à tête
la plateforme du côté opposé. Tant qu'il était sur
son fil, personne dans la salle ne'respirait plus.
D'autant que, sûr de lui, comme s'il ne s'agis-
sait que d'une .chose toute simple, Lu-Lu exigeait
que l'on rétirât le filet protecteur tendu, d'après
les règlements de police, à deux mètres au-des-
susde terre pour atténuer les chutes dangereuses.
Amour-propre ou jalousie d'artistes, une
sourde' rivalité existait entre Louis Desprez et
Lucien Servinière, entre la force et l'adresse.

Mais, malgré tout, la troupe était unie en appa-


rence et rien ne faisait prévoir la plus légère
querelle. •
'
Deux coqs . vivaient
en paix, a dit le fabuliste,
une poule survint.. .11 arriva ce qui devait arri-
ver. Un beau jour, ie directeur du cirque adjoi-
gnit à sa troupe une jeune écuyère, miss Arabella^
Née dune façon authentique sur les bords dé
la Tamise, la nouvelle venue était jolie comme
les Anglaises quand elles se mêlent d'être jolies :
son teint éblouissant de fraîcheur ne connaissait
pas l'usage du fard, ses admirables cheveux
blonds, qu'elle portait flottants dansses exercices,
. ja nimbaient d'une auréole, d'or et ses yeux,
deux pervenches, étaient bien lés plus tentateurs
qui se puissent voir. '-.
Avec'cela, grande, souple, élancée, écuyère
accomplie, la recrue ne pouvait manquer d'obte-
nir du succès.
Trop de succès, car moins de quinze jours
après son entrée au cirque, la haine, une haine
implacable existait entre lés deux principaux
"-sujets des Creek's, épris follement de la nou-
velle étoile.'.
Certes., le public ne perdait pas à cela, au con-
traire. Soucieux de faire ressortir leurs talents
devant l'aimée, c'était à qui de Desprez et de
Servinière surenchérirait encore sur ses exercices
dé la veille.
Coquette par tempérament, la jolie écuyère
n'encourageait ouvertement aucun de ses deux
adorateurs. Aimable ou dédaigneuse, tantôt avec
l'un, tantôt avec l'autre, elle semblait se faire
* un jeu de les exciter à tour.dé rôle.
d'eau de rose et la renversèrent;
toutes Tes bouteilles furent brisées,
CURIOSITÉS
toute l'essence fut perdue. En ren-
trant dans sa demeure et en voyant lé La vitesse.
nouveau malheur qu'il devait subir,
Aboul-Casim s'arracha la barbe et les.
cheveux, pleura, et de nouveau mau- Un Américain a eu l'ingénieuse idée
dissant ses souliers : de calculer la- vitesse par seconde
« Il faut que je m'en délivre, dit- ;
des mouvements les plus divers.
il, je vais lçs enterrer dans un coin Le chiffre le plus faible cité est ce-
de ma maison, et il n'en sera plus lui relatif à la croissance des on-
question. » ' gles: la vitesse de croissance est de
Pendant la nuit ; il se mit à creu- .
Om000,000,002 par seconde, c'est-à-
ser un trou dans la' terre. Ses voisins, dire de deux millionièmes de milli-
entendant du bruit, pensèrent qu'il mètre, mille fois plus faible que celle
minait,ia base de leur habitation; :1s du bambou, qui croit, par seconde,
•se levèrent avec effroi, se rendirent de 0m 000,002,7..
près du cadi pour lui exprimer lleur La vitesse ascensionnelle de la marée
crainte; le cadi fit jeter Àboul en à Saint-Malo, par une marée de
prison, et ne le' relâcha qu'après 13?33, est 0*001,11.
lui avoir fait payer une nouvelle Le^colimaçon se déplace avec une
amende; vitesse de 0"'00i5.
'De retour en sa demeure, plus La 1 combustion de la poudre de
triste, plus irrité que jamais, Aboul- guerre à l'air libre s'effectue avec une
' Casim reprit d'une main furieuse ses vitesse de propagation de 0i;0l3.
funestes souliers et les lança dans le En une seconde,; oii lit, d'un texte
canal d'un caravansérail. Quelques courant, un nombre de lettres occu-
jours après on s'aperçut que l'eau ne pant une longueur de 38 milljniètres.
coulait plus dans ce/canal; les ou- Un piéton gravit une montagne
vriers chargés de le nettoyer, recon- avec une vitesse ascensionnelle de 8
nurent qu'il était obstrué par les sou- à 1 i centimètres, alors que cette vi-
liers d'Aboul-Casim. De nouveau l'a—-' tesse, lofsqu'on monte un escalier,
vare fut conduit en prison et con- est de 15 centimètres.
damné à une forte amende. Après La combustion de la poudre dans
cette troisième infortune, Aboul-Ca- l'âme d'un- canon de gros calibre se
sim, au désespoir, prît encore ses fait avec une vitesse de 32 centimè-
souliers, les lava et les plaça sur la tres, et celle du coton-poudre non
terrasse de sa maison pour les faire comprimé, opérée sans détonation,
sécher et ensuite les réduire en cen- varié de 30 centimètres à 1 mètre 04.
dres. '-'•.:.'. On homme marchant au pas (4 ki-
Mais/un chien, sautant sur {cette lomètres à l'heure) franchit par se-
terrasse, prit un de ces souliers" en- conde lmU. Ce chiffre servira de
tre ses d,ents et lé laissa tomber; la terme commode de comparaison.
fatale chaussure tomba sur une femme La vitesse maxima d'une galère
qui était en ce moment assise au pied était de 2 m. 31; celle d'un navire
de la maison et qui, par suite de la qui franchit âjiiilles à l'heure — mar-
terreur qu'elle ressentit, devint gra- che peu rapide — est de 4 m, 63.
vement malade. Son mari alla; se Un « coup de poing » est adminis-
plàndre au gouverneur, et Aboul-Ca- tré avec une vitesse de 8 ni. 50 ; il est
sim fut encore condamné à la prison donc moins dangereux de recevoir un
et à l'amende. :
Goup de poing que d'être frappé par
Cette fois, né sachant .plus côm- '
nient se délivrer de; ses souhers dia-
'..
un; corps du même poids tombant après
boliques, Âfyml-Casup.jes prit entre une seconde de ' chute, la vitesse,
dans ce dernier cas, étant, on le sait,
ses mains, se présenta devantle Cadi, de 9 mètres 81.
et lui ayant.raconté tout ce qui lui Le vautour parcourt en une se-
était ariive:./"/ - /; conde t S mètres 65 ; la caille, 17 mè-
« Je vous prie, lui dit-il, de rece- tres 80 ; le pigeon voyageur, 27 mè-
voir ma déclaration, et:.j'espère que tres; l'aigle, 31. mètres, alors que la
tous lés musulmans iti présents attes- fooUçhe ordinaire peut parcourir, d'a-
terqnt que désormais iL n'y a plus près Pettigrevv, au maximum 53 mè-
aucun' rapport entre ces souliers et
moi; je désire avoir un certificat tres 35; la vitesse de l'hirondelle est
de 68 mètres, celle du martinet, 89
constatant que si ces souhers causent, mètres.
encore quelque accident, quelque La vitesse des éclats d'une cartou-
malheur, je ne veux BÎûs être res^ che de mélinite est de 3,309 mètres ;
pohsable de leurs méiàîits. >> celle de l'explosion, du coton poudre,
Le cadi, que ce récit avait amusé,
"délivra le certificat au malheureux 5.800 mètres ; de la dynamite en car- •
Abôuï, et y joignit un présent) touches, 6.300 mètres; de la pan-
clastite, 6.000 mèlres; du coton-pou-
RENÉ MIGUEL. dre pulvérulent comprimé, 6.672.
Voici maintenant quelques chiffres
énormes : 1 électricité se propage dans
Un fil télégraphique sous-marin avec
Quelques Combles une vitesse de 4.000 kilomètres par
La Reine Louise de Danemark seconde ; le courant voltaïque, dans
un circuit télégraphique, avec d'in- une
Le comble de la cruauté : La reine Louise de Danemark qui vient de mourir à Copenhague à l'âge de quatre- vitesse de 11,690 kilomètres; le courant
Empêcher l'eau de dormir. duction dans un circuit .télégraphique, 18.400
vingt-un ans avait épousé Christian IX en 1842. kilomètres; l'électricité dans un fil télégraphique
Le comble du zèle professionnel pour un pro- Son décès porte le deuil dans la plupart des familles souveraines d'Europe : ses trois
cureur de la République : aérien, 36.000 kilomètres. La lumière se propage
Poursuivre.., sa carrière. filles avaient épousé le prince de Galles, l'empereur Alexandre II dé Russie et le duc de dans l'eau avec une vitesse de 225.000 kilomè-
Le comblé du zèle chez un gendarme :
Cumbérland. Le roi de Grèce'et le prince Wàldemar sont ses fils; tres par seconde et dans l'air avec une vitesse de
Arrêter sa montre et la mettre au clou ! La reine Louise, bien que souveraine d'un petit Etat,..jouissait, grâce à ses alliances, 300.000 kilomètres. Enfin le courant électrique
provenant de la décharge d'une bouteille de Leyde
Le comblé du scrupule,pour un témoin :
Ne boire que le vin qui dépose. ; d'un savoir très étendu. ,..:.'
d'une réelle influence. C'était en.o.utré/iine.fenlmede. biéii, d'une intelligence hors ligné et
; r -'-. ;
'

parcourt un.fil de cuivre de.O m. 0017 de dia-
mètre avec'une vitesse de 463.500 kilomètres.

Et comme Mm« Labbly arrivait à son tour très maintenant cou-


inquiète, le visage bouleversé, sans avoir com- corps de Marthe, le suspendant à ses épaules et étaient.revenues:à Blesmes après avoir quitté: I nom à|l'orpheline qu'il croyait
à sa ceinture. précipitammentle Trépôf.t,-et, sans souci appa- pable d'une faute criminelle.
pris ce. qui se passait, M. Bernard d'un geste .
Puis d'une voix.. vibrante il cria : Remontez ! Il rent dû soft de /là malheureuse Marthe, elles ' C'est au reçu d'une lettre écrite par M. Lab-
énergique et autoritaire lui désigna l'aveugle
' y eut alors quelques minutes d'angoisse terri- . avaient repris leur traiii de vie habituel,, ,' bly, à l'instigation de sa fille, et au moment où
en disant le plus doucement qu'il put: ble malgré leurs efforts réunis, les trois hommes" '.. -.- A leur .arrivée, elles trouvèrent à Labbly-Cot-- des soupçons d'empoisonnement planaient sur la
— Ce n'est rien, Mesdames, continuez à mon- halaienfavec peine sur la corde qui devait re- lage un nôuVéT, hôte'amené par l'industriel,"; -; pauvre-Marthe, qu'il avait tout à coup cessé
ter tout doucement, nous vous rejoindrons dans monter le sauveteur et là victime. C'était jeûné homme" dé vingt-cinq envi- 'd'écrire à-celle qu'il/aimait, ne la jugeant plus
un ans '.
quelques minutes au pied de la statue de la
"Vierge,;/ -, -./ ./ / Il fallut -
même que M. Bernard fit appel au ron, très brun; au visage énergique, à l'air sé- digne de lui.
faible, secours de M"-d Labbly qui, subjuguée par rieux. M. Labbly Je recommanda chaudement à' Même il ne lui avait
-..-, .
pas appris la mort
V
de sa
.".'.:. Docile et intimidée, la" femme de l'industriel le regard qu'il lui adressa, saisit l'extrémité dû- ' sa femme etrà sa fille, ne leur cachant pas qu'il" mère, survenue six mois après son arrivée au
obéit entraînant M1"/, de Bellorme qui" la ques- cordage et tira de toutes ses forces. destinait à ce commensal imprévu un rôle Chili, où la pauvre femme avait langui, malgré
tionnait en vain. -..'-...-, Enfinlà tête du sauveteur dépassa le bord de -important, to'ut à. la fois commercial et fa- tous les soins, prodigués et la douceur du cli-
...
"
Enfin, M. Bernard. qu'une angoissé profonde
torturait vit apparaître M1Ie Labbly. Elle reve-
la falaise, lés efforts redoublèrent, et Je corps; milial,
de Marthe apparut bientôt. . .
•'.
-
'
-En- effet, Jean Martin, car c'était lui qui, à mat. .•*
Pour lui, Marthe était morte,; ne
/- il.- "' voulait/. • ,

nait, accompagnée de trois hommes, portant des Aussitôt, comme Je pécheur trouvait un point- l'appel secret de son patron, était, venu'du Chili, plus conserver d'elle que le souvenir très .
.
cordages.. - ,;....
Quand ils arrivèrent près de lui, l'Américain d'appui, il détacha rapidement les cordés qui se trouvait, destiné dans l'esprit de l'industriel à doux du chaste aniour qui les avait unis autre-
soutenaient l'orpheline, et la déposa, douce- devenir, en. même temps, son gendre et son' fois. "'•" •'-'
les examina l'un après l'autre d'un coup d'oeil ment sur l'herbe. ..associé. /. .' De" sorte que, circonvenu par l'industriel,
.....

''',
rapide et scrutateur,- et son choix 'fixé, il -
Elle demeurait livide, ,
De cette façon, ...la. dot. très, importante dé/ L choyé par -M!1?" Labbly qui; sur les conseils inté;,
s'adressa directement au plus jeune, qui sem- sans mouvement, les
paupières. closes, les dents serrées, les lèvres .M11' Labbly" demeurerait dans la caisse-dé ressës de son père, avait renoncé à Gaston de
blait être, d'ailleurs, le plus vigoureux. sans déplaisir l'idée
Etes-vous homme -. ? de- blanches: " . son père qui, malgré sa, grande "situation,; Chanclair, Il avait accepté
— à risquer votre vie L'Américain se précipita vers elle, entr'ouvril tenait à conserver un capital important dis- d'un mariage' qui devait satisfaire à la fois ses
manda-t-il. Il s'agit de sauver une jeune fille besoins de confort, et ses désirs ambitieux, sans
tomhée de la falaise par accident ; il faudrait son corsage, et l'oreille collée contre sa poitrine' ponible. " '."" i
écouta pendant quelques secondes. Mais pour que le plan conçu pût réussir, il fal- heurter-ses goûts personnels.
vous laisser descendre là, attaché sous les bras Tout à coup; il se redressa, le regard brillant. ! ..lait que Jean consentit à épouser Berthe..Or,.il Il étaitdonc surle point de toucher . -
au but
et à la ceinture. Si vous réussissez, il y. a cent Elle vit! cria-t-il,.vite, les enfants, |trans- était évident que le jeune homme ne pouvait qu'ilvisait dépuis ;sajeunésse, et si le bonheur
francs pour vous, —
'" 'x portons-la.chez eue, je Ja.sauverai!"'.." . aussi vite éprouver de l'amour pour, la blonde et quelui avait préditet souhaité Sa mère était
— Je J'aurais fait pour rien, répliqua crâne-
.
En un instant, les trois hommes eurent fait un - provocante fille de l'industriel ; tout au plus ne incomplet, du côté de la tendresse, du moins
ment le pêcheur, parce que vous m'avez l'air brancard de leurs mains entrelacées; M. Bernard '.'. lui déplaisait-éllë pas. '."' '.."' " toutes les satisfactions matérielleslui étaient-elles
d'un brave homme d'abord, et puis, ensuite,
' /
:
y déposa'le corps de Marthe, et Je triste cortège - Au fond, il aimait Marthe, il l'aimerait tou- promises. V_ '•".:';_'-"'." V
parce qu'on ne peut pas laisser- périr une redescendit vers la ville,, tandis que Berthe " jours, en dépit'de toutes les séductions: /, Un mois plus tard, et comme, tout marchait
pauvre, chrétienne, sans essayer dé la sortir i'industriél,
"
Labbly remontait au-devant de sa mère et de : Il songeait souvent a èlle,,mais il avait pérdù au gré dé'M;' Labbly, toujours avisé
d'affaire-...
• — Alors
/-. -.
vous acceptez ?
..-.,.
'.•'". ••.•-. l'aveuglé pour Jeur -apprendre hypocritement ce ' T'esp'oir/dèTapôsséder jamais,' etson" coeur, sài- lorsque's'agissait-de ses intérêts,, crut qu'il
qui s'était passé. igriait parfois "au souvenir dès promesses; echanj- remplirait un devoir politique en allant informer
r

—- C'est dit. gées. lui-même sa cousine, M"« de Bellorme, de l'évé-


Cinq minutes plus tard, l'homme, solidement A la suite de manoeuvres perfides, dues à nement important qui se préparait.
attaché, se laissait couler lé long de la muraille VII /.' l'imagination des dames Labbly liguées à celte
à pic, et, saisissant la corde"qu'il s'était enrou- occasion, il avait renoncé à cette joie longtemps [A suivre.)
lée autour des reins, il enveloppa rapidement le Dépuis quelques jours déjà, les dames Labbly caressée de donner un jour son amour et son
-^ARÏÉIEÉ Il recommençait le lendemain : cela dura écrivait l'un de ces merveilleux chapitres que
quinze ans. ."
Uà pareil système ne pouvait ^convenir à
toujours
chacun connaît.
Enfin, on ;s'e .rappelle qu'il -aimait à se balan-
les .'flots iléus du golfe de Messine dans
...'' prochait d'une petite pompe qui se trouvait dans
un coin, et pendant quelques minutes pompait
de toutes ses forces. 'Cela, disâit-sil, renouvelait
J'oxygène de son sang et lui donnait des idées.
Les Grands Écrivains Alexandre Dumas père. Très nerveux, cer sur
au Travail: en ébuîiition, il avait besoin de mouvement et Une simple barque de pêcheur, pour y.chercheri "Puis il se remettait à écrire,
exécrait —-onTe sait, — l'existence réglée, où comme en rêve, quelqu'une de ses gracieuses /Dickens et Walter Scott, comme Balzac, tra-
rien n'est .laissé à l'imprévu. On raconté .qu'un .héroïnes. vaillaient à heure fixe et -surtout le malin. « 'En-
Balzac prétendait ne pouvoir ..bien travailler jour, ne pouvant mener à bien, dans le silence Théophile Gautier avait, lui -aussi, cent tre six et sept-heures,dit quelque part l'auteur
travailler, ©ans certains hureaux de A'Ivarihoè, la -muse-me visite'; c'est là; pour moi,
que le matin,'et l'on va voir :ce qu'il entendait du cabinet, tin' roman qu'il avait en train, 11 façons de
par là! L'auteur du Père Goriot se mettait au s'embarqua dans une de ces lourdes diligences rédaction, on se /nappéHe encore comment il le meilleur moment delà journée, l'heure claire
lit vers six ou. sept ieures du :soir /il se levait /qui faisaient jadis le service entre Paris et le composait ses articles. où je vois nettement-ce que je cherche souvent
à une heure du matin et.travaillait jusqu'à huit. .Havre. Pendant vingt heures il fut cahoté sur Ecrivant debout, sur une table ispéciâle, il en vain en d'autres instants dû jour.
Puis, il déjeunait copieusement,- faisait un tour' Jés pavés du/ chemin. Quand "il arriva à desti- avait à sa droite un sac dehonbons-et à sa,gau- « Quand je le puis, je ne travaille que le ma-
de promenade et;:sé remettait àJa'ï)esogne jus- .nation soif, livre était composé de toutes pièces. che une boite de cigarettes, dans desquels il tin et flâne ;én fumant l'après-midi.
qu'à trois ou quatre heures de,raprés-midi. Il D'autres fois, il demandait à la musique ses puisait alternativement. Puis, -quand il sentait « C'est si bon,, un cigare, âpres quelques heu-
prenait alors un /bain, recevait quelques amis," meilleures, inspirations : souvent ,il venait -,au rinspïràtîon faiblir, il-s'arrêtait, et,,à la stupé- res de besogne !» '
dînait et se couchait. Conservatoire, se .griser-.de mélodie,,et,, cbeziuî, faction de ceux qui le connaissaient peu, s'ap-

XJ©. "©.fe^cia'iaajé.. .^LsaxaSiSuçai^,, .-p^r. JfâEeii¥*i.ojfc..

Doux jésus! dans quel état t'a-t-on mis ? Prépççup_és;desretardsquela^rève peut le ministre, en, voilà un qui mérite les Je vois que Monsieur non plus ne res-
— "Vous avez fait exprès d'écraser -"cet — — M. —
homme. . je^ous ai :Tii:voas lancer sur.luiavec tu viens'de quelque meeting ? " apportera l'Exposition, quelques bourgeois
.
palmes; lia posé la.dçrnière pierre de l'Opéra-. pecte pas lés militaires.-.
votre automobile '•-- Nori... j'ai -voulu p_arler.de la liberté du dé bonne "volonté se mettent.gratis à l'ou- Comique.,. .- — Je. les vénère dans les camps, Félicie,
ïnsùHç,.,-"J'avais jugé une ren- travail- â quelques grévistes. . -Ën-eftcu.. on le décorera le jour de l'ou- mais j'en.ai horreur à la .cuisine !
— II. m'ayaît ! vrage. , -' -7-
verture!
contre -inévitable
— Diable,-Monsieur le ministre... au siècle'
prochain, alors?
UN TRUC AMÉRICAIN pendant toute la huitaine restent aux cours
" Maintenant, si nous passions un peu aux des- CARNET DE LA MÉNAGÈRE
suivants : 8 0/0 102.10 ; Amortissable AQ1 ir.j .sous?
i :3ï/2^fGiM;90.Il est à peu jprês certain sque
;.
Le jtqwn -en anolleton desPyrénées «anviendra ]t 3le&tgyagpe des lancée pétrole.
.
â
DelMiienee dell|iDeriew Msnâenè lapesse ]! <oes éonrs vont -se relever, an moins dans une aux fnîeuses. <On «n fait £ans de délicaie* tein- \j Bons les lampes .à pétrole, les brûleurs et les —
i p.efite'pr.oporfion lorsque la Casse des dépôts «t tes (claires,, unis ou rayés. Pour teen «âeverleur porte-mé<ïhes«'«Berassent assez vite, deviennent
consignations reprendra ses achats mamenlanë- aspect ua peu « simplet J> an les festonne dans | îKKrs et Jes Hèciwsaepeuplent plus fonctionner.
Certain épicier de ;San-!fetncîsco, .IL Arïtar ; ment ;snspendus.
!
le bas, avec, aa-deseas, quelques rangs de liro- ; Poar les .sewiejtteeajBeiiL/ïl suffit :d«les détacter
Sorster, ancien journaliste, -gue sa -premîèr.e lies ïonds d'Mtat -étrangers ont également deries. Les mains friteuses se contenteront dn | de Ja lampe, d'-enlever la mècbe et de les mettre
!

profession menaçait de -conduire ,â l'hôpital-et fléchi sur Joute la ligne. -Notons partâçuîière- petit jupon de dessous, «n flanelle, également ij quelques saoBtes dans de l'eau bouillante conte-
!

gui, par la seconde,-est devenu millionnaire en : snent la faiblesse de l'Extérieure, .offerte à lirodé on garni d'pne dentelle. nant quelques crastaux de 6»ude.
quelqu.es années, vient de se retirer des affaires i îâ.éâ sur nue nouvelle aggravation du change Comme jupons de costume, les pins pratiques
:
i'àiver les moire dé laine
;
Bincer eïtsuite à .giaaâe «au et Msser sécher.
et il siest donné le plaisir de raconter à-un de \ set sur le hruit de.difficultés dans les négocia- pour sont jupons en j
'Sa Mau drap
ses anciens confrères de la p.ressedeMew-ïiork, Jk lions «ntamëes pour la conclusion

défàufiTe de •noire, ou nuances (changeantes ; en i
en lui ïaisantles lionneurs du anagnîfigueliôteT | la paix. 11 est certain I stpe la question des Ehî- n»nno«ii»nrinige Me l'axabre. •— Les
qu'il iianrie aujourd'hui, .pai -quel expédients :Eppines reste iîen :diÉkâle à résoudre et que
[1 fume-cigares, jfttoate-ï^garettes, pipes et' autres
Mzaxre il avait pu faire <uae fc<r'iune aussi i; les discussions seront longues aux iconfërences objets jen ainère se cassent avec rune facilité dé-
rapide honnêtement- -' |j du.quai d'Orsay. ;sespéiïuite. Cet i»ceiâent -est, pour le fumeur,
M. Arthur 'ffitorsier avait imaginé .. de .renverser ; KItalien a isensîblement fléchi au cours de donMemenl sregsettaMe, par la perte d'un objet
iout simplementles «Mes ^en matière de publi- ;;. &â.25, le Russe 1891- se négocie à 96.03, le relativement éfiîe (?), parle prix élevé qu'attei-
èîté. ' ; Russe .=
1«96 fa 96.S0. gnent les petits ustensîies -faits avec -cette résine
Au lieu de faire irecomman der J ^excellence de*.
. % .
3Bes Téalîsatîons ont également pesë sur les îossile.

ses denrées-par lesfiassuraât.ij0u>EnaiUX,• selon l'usage an- \; fonds ibrésiliens et portugais. •OrdânâineiBettt les îeassures jsonî très nettes eï
Mfue-eî.î-o.utinïer, la ventedes jour- ;; 1,'actiDn de la Banque de France se présente- i s'applifaenî-exactementl'une sur l'autre; c'^st
nanx-par celle de ses denrées. . ;'i
au cours de 'â.S70 ; le Crédit foncier reste ferme. ;
dans ce cas iSëulemeEt qu'on pourra songer à
• 'tait acheteur '.emportait des 'magasins de i! On a «coté lé 'Grédk Lyonnais â 8S1, la Société : •recoller les nwrceauï.
M. Forster, avee la marchandise dont il avait ; ^Générale à &$£, le Comptoir d'Escompte à §^2. ; pour ce faire, Il existe -trois moyens princi-
besoin, -iel ou.tel journal pardessus le marché, La Banque ottomane a vaiié de 5^8 â SSt), en'; paux et égalementions z "
;

à «onehtîon, bien entendu, que l'adm.înislTation attendant la mise au jour des grandes opérations ; f° ®sns un peu d'eau, on fait dissoudre de la
de ce journal payât la publicité que lui faisait j financières annoncées depuis silongtemps. potasse'caustique ;(pîerreà '.cautère) jusqu'à sa-
On a itrai'té le -Crédit mobilier «spagnol à
:
l'épicier, -et la payât en "raison de l'importance • 1 turation complète. Ne pas toucher la potasse
de vente de ladenrëe avec laquelle ses numéros M.frr, avec les dpigits, -car «3te ibrùJe fortement la peau.
étaient écoulés dans le public. Ainsi les^denrées : Le 'marcné des actions des Compagnies de ; •On prend ïinj>eu de lasoïution^avec une allu-
de première nécessité, telles -qsue le sel, Je. cnemîns de fer a su»i des mouvements sans im- "; mette et -M Iwîdigeonne Jesdeux çStés de la cas-
.sucre, Je thé, le café,- tenaient les plus -fortes partance, étal est à prévoir *pie cette situation :
; SMe, Ceci fait, :enieitiet Jes sieux morceauï -en
cotes -en tête du tarif offert aux. journaux'.désî- va se maintenir pendant quelque temps encore.
i place et on les eompriine fortement. Quand 00
jreuxdepubBcité, tandis, qne les iûscuifcs extra- Les augmentations prévues des -dividendes sont
;
sent .^ue3'adliéi!enûea «ommencé à se produire,
Eus, ilesÉqueurs de premierichoix, les vins avec en effet depuis longtemps -escomptées!
• on laisse le tout au repos. Bientôt la mince
* cachet authentique -du château », .dont la : L'Est a clôturé samedi au-eours de 1.080, le quantité de liquide interposé s'est évaporée et
«ênteiesîiraKej (étaient'portés '.en publicité aux Lyon a î.92o, le Midi à 1.435, le Nord à S.110, / la «assure est devenue tout à fait invisible. Si
igîus lias prix'.'

' l'Orléans à 1.840, l'Ouest à 1.1TII,50. la partie içasséejest destinée à être mise dans la
Jje3:!b.éiiéïie.eS:qiieiui
. donnait .cetteinteMigentê ; Les valeurs du Canal de Suez ont dû se con- ; bouehe, il faut l'essayer avec soin pour enlerer
sente de -piibîieite, 381. j-Arthur ïorster les em- former la tendance générale; l'action a clôturé :
.
i la potasse ;quî aurait pu « teaver » hors de la
jfloyait;à dégreverJe prix de ses.marchandises, iS;«8o. fente.
-^uî'étaient livrées au puMie à meilleur marché ;
=
Les actions et les obligations de Panama «ont -\ l";On jprépare une composition liquide êa
sgae partout «lleurs, et,-en outre, avec la prime' i toujours assez animées. cliâuffattt ane rpartie de cqpal et deux parties
gratuited'un journal par achat. '::. Le ?Gaz parisien s^est traité à l.doo. La Com- d'alun. 'On rénnrt les "deux pièces par juxtapo-
©iléls avantages 'OSerts à la clientèle de -:pagnie transatlantique a coté 348.;Les Message- ;
sition après avoir fcempë les surfaces à souder
M.Aïtliur ïtorster attiraient la''foule dans -ses , ""des maritimes se sont échangées à 687. dans ce liquide et on laisse lécher.
aaagasins, et c'est ainsi (que «et Jiabile eonimer- |- Les valeurs métallurgiques et industrielles se ;

3° Oh répète exactementles mêmes opérations
.seantraequit eBquelgMfis.années une fortune :Con- sont un peu tassées, en raisonnes cïreonstances \ .
avec de l'huilé de lin qui, en se desséchant,
;sidéna34e.«tde.fqrtibon-.àloî'. actuelles.
,:
durcit et fait corps avec t'ambre.
". =i0usntauxjouaaaux.qui,ti:.aitaî.entaveclui,Oeur Les obligations
. de la Tille de Paris et des :
*—'
sintérètâ la ^comlHnaison est assez clair : une grandes Compagnies de chemins de 1er n'ont ;
:
' '
par la
"

^uilte avait-elle iune.série d'mfermations sensa- •' varié que d'une façon insignifiante.
;
Ûtoelques ijâats semaifle
fliosaelïes .ou m grand ;r©man .à -lancer ?. 111e ; Le marché minier est très ferme, malgré ' BOBE DE DEAP GiBNlE DE V.QUKNIHS JOÉ VELOBRJ
achetait à M, j'orsler sa publicité par le sucre quelques réalisations, qui ont à peine fait bais-
-;
En aissgs». Iki gras.
vu le ifhë .dcait Ja vente est-étendue. Comme on :
ser
; lés cours. On reçoit des nouvelles favorables feutré, >en satin de laine. Un haut volant tout
•n'a-éhète-passnMlode'thé iousles'jours, môme du ïsranswaal, etles grandes maisons ifinanciè- : autouridormeraduîSonMen àla robe. Ali.bas du Potage de jtouilles au.la.il. Potage aup/tin.
., Vrotfuéttestàcatfs. Oreillesd*veau :â la tartare.
a•de ïtbé, de café de seJ,'àan«neaitia suite à 3
;San^kaneîscq, et :qué Jejournal prime duJsilo .
rës s'intéressent 'aux affaires de ce département,.! volant des plis de lingerie, des rouleautés, de ila ¥ruiïéicrèrhe>.au..gnatm. Rosbif<rôti.
ou ,« \,dont la tendance est des plus satisfaisantes. dentelle de laine, ou encore un ilai^e Mais 4e C:ardons*au maigre. M.arJeotspanac7iés.
deaEoain » ?de son .intéi-essani -feuilletonou de ses ' On a coté : De Beers '627, lastâand 1^8,;80„ vélottBs .ettoadrë 'de petits plis. Poïff ébtenir un
:
' :Gàteau:de,#emaule. Ananas au kirsch.
palpitantes--révélations,' Jeélecteur., aguiché par ^Ghartered .-; 4 ;85, Randfontàine Si. Ces valeurs se i «ffet \pjus élégant on posera ia.ifleBtellesur -un ^rm.iiB xtnesme anigxaiâxL.—il TOUS reste
KB;jttieiQier numéro g^ataiit et "fKMir.iâinsid&e - .sont, 'Comme-on la voit, 'Sensiblementsaméfiorées_'i .transparent de couleur,. f»u, «acore, on Sera souvent jûn joli aBoreeau de îroitede la -veille -et
-oliSg-atoire, aétetaitie Jeniiemaiû.lenuHiëM»sui--,' ourles
,!S
.
a avis favocàMes transmisa»ar les douanes courir des rubans de «auteur dans les entre- iquesfous die vo.udriez pas oeiangerde Ja. même
vaiâ-isans -tiié, mi café, et ca «olaiîjusqffiau 1. derLondnes $ «t de Berlin. .H y ajlien de âênir. deux. Les jupons suivent le ..mouvement des amanière.
Jbfiuit du feuilleton -ou-Ées tfëvëîations 'sensation- •] ..< .compte également des ;plus-!V«iaes.dans iJe-asen- '; jupes, «t se font, -comme celles-ci, am jferme.
,
Mettez les «hairs dans =an saladier pour les
Belles. ;. ', .dément£ signalées pour. Je mois dé..=sei)tembre ; Le costume .ci-déssus 'est une charmante fan- 'soumettre â'une jmarimaâe,'préparez «ne nonne
:
. . dernier. ' .] ;taïsie de demi-saison, en drap fauve,garnie de ibéçhamel, dressez autour d'un plat à gratin une
-
vêlants-en velours Liberty, ^bordure de pommes de terre en puirée, façonnez
je'Compléterai cette bordure 4vec la lame d'nn couteau, leur-
mmàmm AMUSAÏTS
©ans nne prochaine chronique .

Jes renseignements des modes de ïthiver, qui rez lé fond du plat et versez-y 'une couche de
sont attendus avec impatience, par itoutes les sauce, puis mnede .e'hair de truite, âne de sauce '
coquettes, donc par loutesies femmes. et 'ainsi de -suite, Ja sauce doit finir la dernière.
l«a .-capte îrecoaiiMie à son poMs- — Tkjaûpoudsez de jpanure, puis :de beurre fondu;
S'ious prenez dflns un jeu de icastes 'quatre,, failes gratiaer, iservez dans le même plat.
.cinq, -sii.%ares,-^lus jou
ane'ins.^-ouslefiéJâïez
surilaîtab'le â découvert, :et vous annoneez à la Des négociants peu serupuleux essayent de
(société, avec toute. Ja «oiennilé' que comporte
i A l'entrée delà 'saison d'hiver, on se demande, -vendre
.
-
un produit similaire quand on leur de- Wkfàcmtâmsfi less: â'Isfrît
i .chaque fois, ee qui-se jportera le plus, du. collet : mande de la Crème Simon. îy'os lectrices doivent
une pareille.déclaration, -gue vous .allez vous -re- ..ou de la jaquette..-:Point .'d'interrogation posé à exiger la .signature de l'inventeur.
Jârer dansjapië.ce -voisine, pendant qu'une per- les .aédactrÏGes delà mode, et auquel je • Mpts exi croix byzantine
toutes :
sonne -retourneira aine ;ou plusieuirs des ihg,ur«s ; .répondrai
jgiie vaus wenéz de disposer, c'esf-:â-dir« les 'Cha&- ;

vogue de
pour
'«es-deux
ma jpart enriqute certitude ~. La
vêtements iSera^â peu près .
11 mmm m m MAISON
ger de Ibout, mais *n les laissant à découvert «égale; :
'Cependant, 'Caril y.a an cependant, la
;

;('Ces cartes ,étant naturellement des figures.à


peu délaissée. pour le .collet, à \ OreULoîîfi. -^-.Les(oreillons sont caractérisés
;

doubles têtes), >et qu'a votre setftur wons.indique- ; jaquette un "

; l'époque des larges manches-et des '.corsages ;


rez celles qui auront été asetournées, men .qu"à par run gonflement iqui .survient au-dessous et en .

la différencedu poids.. fanfreluches, pourrait nien Remporter sur celui- avant dupavQlonidel'rOFéilie.et.qui s'accompagne j ;

Vous pouvez même loffiur qu'on vous Jbaflde les --ci. La jaquette -sajustant au «orps est plus de clialeur ; le mala.de éprouve une grande diffi-
:
; ,'i

l'on .rende l'usage la ' chaude, im 1res gros avantage; elle fait valoir ; culte ouwir la îi.ouche. Cette maladie, 1
fsus., pourvu 'que vous de pour
saie quand l'opération'Sera teiuninéee.t .qu'il ;vous '
la ligne du Jiuste et habille à ravir, ce qui sest ' •souvent épîdémique, est 'causée par une inflam- ;
;
pour les coquettes jun autre avantage, non moins de la des glandes L'espoir isans mon premier, n'a jamais existé,
restera a faire acte de divination.
préoieux. particulièrement
: mation plus grosse salivaires, ,ï
Pour c'est Jâvraiment pointindiscutable.-
A votre^ i^elour,;en effet, ;sans.avoir wi s'opérer Convient aux jeunes la paroliêk elle sévit-surtout chez les enfants. tous un
;i
et femmes, le :
; \
bois, vanter la qualité,
la anodiûeation 'convenue, "vous «ecdnnaîôez .â filles aux jeunes ;gue collet IÔH- iRarfois elle vient 'Compliquer une maladie déjà De mon deuxième, un
les affectation,
:
gonce îouj ouïs iin peu. gravé, lé typhus^ la fièvre typhoïde,
,:
etc.'] Pour l'ivrogne toujoui's sera chose agréable.
ccoupsùr, en soupesant avec iies '!;
pratique la icomme suivant, du inconnu tout a fait,
«artes qui auront été i»tôHEnëes. ' Ii La pins des jaquettes est jaquette ' Siles oreitloiis .«e déclarent chez Mon -capon,
jme personne ©ans l'action parfois trouve sa raison d'être..
i

'Ce tour m'exigej>.as;:une,étode«j»»TéÏ0ndie'Sur ; de dtap, Malgré une tendance, à mon avis 1res 'gui n'est pas ;3tteinte d'une maladie interne, ils i
selalve
;
/disgracieuse, à allonger démesuiément laibas- 35e la toile, mon 'quatre, atteignant Je parfait,
3a pesanteur de «eJaçiune des.jfigures ;; - guérissent iiabituelleiBent dans l'espace d'une \
jâ;«n ;jeu de-«ailes 5 il rsufffit, pour ïamener à ; que, on s'en tiendra â une longueur raisanna- semaine. M suffit d-empïoyer quelques cataplas- i Suffit, dansl'art de pandre,â désigner ,un maître.
:^ien. de-savoir que =chaque ûgms «sî encadrée Me; .c<est-à-dire que la lasque ^ne devra pas i ;mes, âm ou deuxpuigatiïslégers.eide recouvrir A ses fils -laissant lont un passé glorieux,
d'un filet -noir, laissant toujours aine imaige plus j descendre Ibeaucdup phis -bas que -Jes Jianches. et tenir au içhaudla partie malade. liorsqulaprès i Monéinq*Ht.aiiifcreïbïs
:
;
;
autorité suprême,
large-d'uiiiiCÔtéde la «arte quê.de d'autre. En Le colAa'nt, toujours, et légèrementéViasé. fïour la'disparition des symptômes inflammatoires,, 11 En «e lointain pays dont ;un jk>l limoneux
; ;)
Ja isaison des froids, où nous entrons, inutile, indolent, 3Mt,denosj.oursfencore,Mnsolricheâ'']'exlrôme.
^conséquence vous -placez -vos ng-ures de -inaniôse
:
reste .un engorgement on devra appli- ;;
battit.
.
que la marge la plus large se :*rouye â itoutes 'Croisée devant
:
n'«st-ce,pas de,î5ecommander la jaquettefermëe? i Six,f>euplàde que
.quer «n «taplatre de .Vigo,iOu ibien pratiquer des Sept, vieux mot, nous fait rêver de violence.
1
îkime aux temps passés
:
deux ïçangéés de ioutons, ou frictions avec de la .pommade â l'iodure de po- .1 rai
dans Jeanëmesens ; .et il est éviient ^que, dès ' iecmée sous
l;un *et l'autre .-sens, ihuit'adjeclif, se lit.
qu'on en aura sretouraë âne ou deux, |â marge ;

deioitëisousiun dépassant de fourrure 'Ou iassium.;
ces frïetiaas -seront ^répétées trois fois I ©.ans
étroite de celie^cl^-.t«©Hverd!dansJe large des sous des ârandéBOings, içe qui fait toujours plus.: pai-jour. I Ainsi que mon premier, neuf vit en espérance.
.'outres. asiche et, pariant, plus jiaMlfe. A'icîde CHAPEAU,
Maisil estpréféraKk, dedke.=que 'CÎest â leur 1 , fas ^beaucoup dé ichangement jusqtficï dans
: -

. poids ;que vous les misz ïsmmées, ou â leur ' les coJJets, sî -ce nîest le mouvement en forme i Corps éZraEygeRBâaios1«B joanpièr^s. Solution de l'avant-dernier numéro :
parium, ou â telle antre parlâculadtë ^gue vous qu'ils revêtent la plupart, et ;céla leur donne ; i-îtour exlrake les corps étrangers engagés
pouvez.prêter"impunément.^ <eîiacime âe -ces aine |
:

iLêsdanies
petite allure inédite
âgées'reviennent
yraiment
à
jcharmante.
l'ancienne-visite,
«ous la paupière supérieure, «n asenverse .cette
Losanges
L
contraires:
«artes en p.arfcuBer,-^iuedu jwenîierrconp ; paupière et on passe nne liague ou io,u\ antre 3sT
d'jeêïl.!
ajustée <en .arrière .â la taille, et .tombant droit ' corps lisse a la surface du gldbe oculatÈe. >Ge CAS SOS
en déviant. C'est sunetasésneureuseMée^uecette 10anqyen irrite l'oiil jet parfois reste sans résultat.
I L&PQH NOPAL
aésurreGÛon. Rien «nieffet ne rsaurait mieux çon- | Le procédé suivant, plus certain, ne présente iS©!N SAC
venir, à îm «ertain âge, -que ce vêtement si dis- .;aucun inconvénient. 'if . L
€«£i3E wmmmÈm. itîn^é«etss9bre.de;foçme.
-i

' -La paupière .supérieure *st prés de ses angles isolations fastes; dn goujon de Choisy —LBS
#uant â Ja snaate et a la redingote, ^n en internent ; 3 esierae 5 ;aveç.le pouce etl'index de .habitués de Bel-*ftsïkre â sGougflniés. ÊJaachara
porte ibeajieoup meïns fiilautasefois. 'Certes, ce 1l'une eu de Tautre main, on l'attire légèrement et Couratin Bieei â l,eup de -Casiua. Raselé,
Hqus avons -enéofie â «onstaler sçeffl« jrâmaine sont là de fontJ.ols s^eMents, alant onsnepeut i Aen avant, et on Tahaisee immédiatement -aussi Mitwn, BoBte.dusra«!|>e — *l$sW«aieurs «Iules
les .tendances SaSûes du maiîeîïé. îies ^ÊéooéB- anieux; .mais.fi dii£ficiiité §u'onm ;à les 'x^ever ! ias a possible sur la paupière inférieure ; on .•Earine Pateon Jlvrv— îa^kaniboisière. -Ua
pations que cause âaaâtoafâonjioJîËÈg»e,iaiCQiiià- par les mauvais âemps, .déesmage les g&a& «ou- \ la maintient aiiisi pendaatt nne minute environ, amateur
n:uationdelagEfe^,la*ai«téjr.eM»£.deilairj3^ ïajgeuses. fàtfëpleuve, et.;gue*o]usi6qj!ez!âj&ë.e ! $en ayant bien sein d'empêcher la «ortie des lais de SalèleÉ
t que — Lain '3> ê ©, Thary. Un Versail-
à —iSàwSe. — A R à Nages — La-
non. seulemettt sur stûlaee ^aoe, imais GOGOTS à de itenlr voire pairapluîe d'ime mam, vatrea-«ffln- %larmes. Lorsqu'aprês ce temps ;on lui laisse a»- bamboula £ Cel*mi»ers Antoine Ëyssette —
;
:
Londres et à Berlin, sont autant de raisons qui goté et vos jupes de l'autre, je vous défie bien prendre p sa position naturelle,' il s'écoule un flot Maurice Coulet à Montagnac — Exotique à Co-
justifient surabondamment' l'attitude prudente de ne pas vous crotter comme un barbet. jLn dde larmes qui entraîne le petit corps étranger ; lombiers L. Marty à Nezignan. Carrière.
de la Bourse. Toutes les tentatives de reprise moins de quelques-secondes,-vosbottines, sous on —
0 le retrouve sur le bord libre de la paupière
tentées échouent devant la faiblesse du comp- le frottement des étoffes, seront couvertes de inférieure ii ou sur un cil, ou sur la peau de la Le gérant : HOUDOT.
tant. Nos rentes qui ont lentement réactionné boue. 1 paupière
p; inférieure ou de la joue. Paris. 'Imprimerie P. Mouillot, 13, quai Voltaire.
TJïi Bramé de la Misère.
Le triple Suicide de la rue des Taillandiers.

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