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DE
MEJEAN BELOT
CURE. DE MILMONTÇ,
PROFESSEUR AUX SCIENCES
DIVINES ET CELESTES.
CONTENANT LACHIROM si NCE,
13 hyfîoriomie/' A,'t de Ai emotre de Ra)monJ
>
Lulle ; Traité des Divinations 3 44urTHreSÓ &
Songes ; les Sciences Steg-imgrapLic/ues >
CPau/mes Armadelles & Lullistes ; 1 Art
>
de doftement Prêcher & Haran ner &c.
,
Nouvelle Edition, revue corrigée- 6c aug-
mentée de divets Traitez.
M. DCCIV.
FAMILIERES
INSTRUCTIONS
POUR APPRENDRE
LES SCIENCES DE CHIROMANCE
ET PHYSIONOMIE.
Dans lesquelles se trouvent les plus ad-
mirables secrets des sciences divina-
trices? propres particulièrement pour
ceux qui font profession des exercices
militaires , judicature , & Arts libe-
taux , & par icelles leur donner le
parfait de la Memoire selon la doctri-
ne de Raymond Lulle.
Par Maître fEA^BELOT» Cttrc de
ç/Mtlmonts sJMaître aux Sciences
:1
ra. 0N S E IG
Les choses hautes e divines sont tellement
dignes qu'elles ne défirent que l'on les abaijje,
,
ny que l'on les vcüe à des hommes sans Y/1e1Ùes)
car à la vérité Jurpa/fant le vulgaire ,
les jeux
des incapables 'cffignorants les ternissent au lieu
de les illujlrer & décorer ne connoissant leur
>
divinité : c'est pourquoi il faut que celuy auquel
esi donné cette connoissance n'en commumqut
,
à tous indifféremment les secrets & s'il cftde-
>
fireux de leur faire voir le jour & les mettre
3
sur le theâtre commun les exposant à lacenfurt
,
des zAriJlarques ( dort le nombre e grand en ce
:i-
ce aux affaires de ce
, or,
ROJlllume, ont
,
Monfeigneur»
votre pere y de qui la 6delité probité & vigilan-
été reconnues
pendant le regne de Henry le Grand l'oeil de nos
,:P\,oys par nôtre bon T^jjy, & sa très-honorée
Mere en son v4ugusle Regtnce & tout le peuple
»
François ; EstAnt donc enfant d'un tel pere &
allaité de ses vertus je nay pû ny dû faire élé-
4
sion que de vous , pour deffendre cét œuvre con-
)
tre ces censlurs [çllch4nt que vos vertus la ren -
dront plus tllujlre & l'afpefi d'icelles intimide-
,
ront tous ses ennemis , afin que son Auteur qui
vous la consacre , vivant » foit toujours malgré
les envieux
,
MONSEIGNEUR
Vôtre tres - humble Se
très - obe'ïirant serviteur
B E L 0 T, Curé de Miloaoncs.
%
PREFACE'
p Our contenter les esprits curieux de quelques--
uns de mes amis ( Candide Lecteur ) j'ay mis;
l'a main à la plume pour tracer ce petit traité de Chi.
romance lequel succint & véritable je desue mctrrfr
, ,
en lumiere , afin que les pourfuivans & Studieux de'
cette science ayent dequoy contenter leur curiosué •;
sans être attediez d'une longue levure & discours
trop prolixe & ennuyeux. C'est pourquoy j'entre
( en ce Preface ) en la définition de cet Art pour
abréger & y faire profiter les indoftes & leur en
, ,
faire connoître les principes aussi bien que font les
,
doctes & par ce moyen les faire sçavants en iceluy
,
art, sans plus long Se laborieux travail : Ce livre est
un Epitome toutes fois assez ample pour inftiuire
,
pertinemment ceux qui feront curieux. La Chiro-
mance doncques est une divination par l'aspeft & re-
gard de la main, laquelle est recueillie sélon les lignes
& traits d'icelle : ou felon H. C. Agrip. Ejl divina-
tionis species que per linearum manuum infyecliontm
,
celebratur. Ou comme il dit ailleurs Chiromentta
,
tem in vola marins pro numéro planetarum septem montes
effi.gi*t: atque
: ex lineis , que ibi confttc'wntur qu& homi-
,
ni s complexio qui ejfecïus, qut u;*ta quI, fortuna ser.,
, ,
pojJë cognoscere arbitrantur fer line trum harmonicam cor-
tespondentiam (y<:. Mais difbns pour plus succinâe-
,
ment parler , Chiromentia est prlldcntia boni vel mali
quippiarn ex manuum infpeétionem ad hominis salutem
prisagiendi Et cette derniere définition par cette
:
&(&QVL Pwdentia co.,iflituë son genre pour les caufe^
de sa divination : Et Chirpmance est dite de hm $
xwfèç C. les mains & de uaf7ïie<t » ïdMTittucu
, >
C. divination & les causes "de cette science font
,
l'exterieur , remonte , Se l'universel efficiens.
La cause matérielle est le bien &: le mal à quoy
l'homme est sujet. La formelle est de prevoir ce bien
& cemal par l'infpettlon dela main, reconno-flant
& diflin-ylianr la diversné de ces lignes. La d:siinébon
de laquelle se fera au premier chapitre suivant, où
nous en traiterons :
mais avant que d'entrer en icel-
le, disons comme l'antiquité a eu cette sciecce en re-
commandation. Nous'en voyons quelques traits allez
remarquables en l'Ecriture feinte , en Job chapit. 37
ver. 7. sélon la traduction de Saint Jerome. In manu
,mnium hominum D eus fîgnapo lieit ut noverintfingu~.
lari opera sua. La translation Caldaique. In manu om-
nium filiorum homimm signat siiant ..
Detts , ut omnes
filii hominum opus fnun.C. Dieu enserre & pose des ^
marques à toutes les mains des hommes , afin qu'un
chacun connoisse son oeuvre En la Sapience le Sage
dit, La longueur des jours est en ,
sa dextre : & en sa fe-
nestre richellès & honneurs &e. Paroles que les pru-
dcns ,
' & curieux remarquent serieusement : comme
étant lin trait de la divinité. Lrs plus sages profanes;
& les plus grands élevez aux dignitez. des Magiftra-
tures, se sont arrêtez en cette scicnce Chiromanti-
que. Ariftpre Prince des Philosophes en a fait des li-
vres amples & très doutes : Virgile , Plaute & Juve-
nal y ont été maître. Le dernier disoit en la Satyre 6.
Frontemqttem manstmque pr,t;jebit fati. Ceux qui ont -
été élevez aux plus hautes dignitez de Magistratures,
ont aimé cette science ont été Lucius Sylla , &
3. Cesar comme remarque Suétone & Josephe qui
dit que par la main iceluy Cesar reconnut le ,faux
Alexandre qui se disoit fils d'Herode. Mais sans
,
grossir mon diseours de la recherche delà curiosité?
des anciens en cette science & sur la louange, je prie-'
ray les amateurs cHcelle de voir ce qu'en dit A'Iia.'
tenÍis Cardinal Safranarole Scotus André Corvi1'l
, , ,
& plusieurS autres qui ont été tres-experts aux sc-crt:tr,
,
d'icelle, laquelle science est infaillible en ses effets,
& par laquelle nous pouvons prévoir beaucoup d'in -
fortunes, science rieceflaire aux Prêtres & Medecins,
en la visite de leurs malades , afin de reconnoître par
les traits du visage & de la main l'état de leurs ma-
,
ladies : Car les traits de la main reconnus en nôtre
science sélon la diversité des avions de nôtre vie de
augmentation de nos années, où il y a changement de
temperamens, soit par l'indispofuion , ou influence
des astres ils changent de même. Les astres ayans
,
tel pouvoir sur reus que nous agissons par iceux,
bien que secondes céufes & leurs influences nous
, ,
necefsicent tellement, que nous pouvons éviter leur
fatalité que probes ayant recours à la premiere
,
cause regiflanie ce tout, tellement que leur mutabi-
lité & changement nous change & nostre fortune
qui se reconnoit ligne de
,
nôtre sur ,
ce aux main , ce
sujet le docte M. Manlius au Prœme qir-'il adresse à
^uguste Ce'ai le témoigne disant,
,
Pojl quam omnis a.li ffiecics redeuntibus ajtris
»
Percepta inpropria sedes & redita certis
,
Fatcnlm brdmiblfs sua cuique fofentia forrn*
,
Per varios tasus artem experientia fecit,
Mxemylo monfirant viam fteculataqtte longe
, ,
Deprendit taatis dominanti4 legibus ajira
jEt totum alterna, mundurh .aone msveri,
,
Flltorumque vICes certu- dtpernere jignis.
CHAPITRE PREMIER.
A premiere chose cst de sçavoir
Se connoître qu'il y a sfpt P la-
nettes , dites Etoilles erratiques,,
qui ont chacun leurs cara&eres,.
donc on uie en AHroJogie) Ici queles ont
1
)
Stint Aries, Taurm, Gemina, Cancer, Zw,
Vtrgo, Libraquc Scorpius Arcitenens) Caper,
uirnphoray Ptscts* 5
L'Automne. L'Hyver.
-Libra A Capricornus ':h
Scorpius nt Aquarius sssr-
Sagicarius & Places X
{Ç
r
5. Lieu & position.
i. La ligne "«eA
tfl celle de vie se
fere au r
re-,
Les lignes.Ç
^ 2. EpaÚque , medit.
des maiw lLes Prm- ne naturelle à la $.
sont J opales. ij
3. Cephalique » OH li-
(_ gne du chef à n.
{ 1
• C4 7'korace, ou menfale>
elle est aujst dite ligne
j
Jr de fortune elle se re.
x stre à if.
{5. La ligne dite ceinture deAr7. La percussïon
Venus cst a £> a Q.
6. La ligne de Mort on :-La refirointe a Y,
£. soeur de la ligne de vie
aI).se refere, ci".
CHAPITRE II.
B Ien quetraiténousdesayonsen ce premier Cria-
douze signes du Zodia-
pitre
que & de leurs htuations , telon les laitons
annuelles cette demonstration n'étant assez
>
LA FRAYE ET ENTIERE
description de la main qu'il faut sçavoir
,
four connaÎtre quelque chose en lit Chtro-
Manco , avec la defèription des deux der-
weres figurer du premier Chapitre,
CHAPITRE III. --
L corps,
Es mains sont les principales parties dll1
lesquelles font si necessaires 8c
urgentes, que nôtre Poëte François lcèq,t?
donne tels Epitetes.
-
Chltmbrieres de Nature.
Singes de l'Eternel ;nsl rumens à tous arts
, »
Et pourfativer nos corps non foiidoyez^fondarts $ ,
&c.
,
se prend pour l'Automne & se conforme 1
,
celui de Jupiter ils representent deux fai-
,
sons égalles en douceur & température
dont les deux signes premiers , sont Equino- ,
xes ( c'est-à-dire ) qui rendent les jours Se
le nuits égaux : les signes de cette (ait'ot1
d'Automne donnez à ce doigt , & qui se po-
ient en la même façon que les autres sont
Libra Scorpius & Sagittarius qui ont pour
, eli
marques nt. Mitancier
<4. Le qui
Saturne nous represente l'Hyver saisori
,
rigoureuse pour le froid a ces signes Ca-,
,
pricornus , Aquarius , & Pisces qui fonc
,
ainsi marquez, se )(. L'Annulier qui
est au Soleil a pour figne Cancer, Léo
s
& Virgo , qui ont pour Cara&eres 05. Q. ,
,
ftp. Et ces deux [aisoITs ont en leurs premiers
mois les deux So!(Hces : c'est à dire que le
Soleil ne décend ne remonte davantage \
à s'arretanr aux deux extrémitez du Zodia-
>
)
montagne ( ce que je déclarerai plus ample-
ment ci-après aux regles de cettescience fi-
gnifie ôç tUaote quelque choie digne;çoiiuae
celle de Venus l'Amoui- ; celle de Jupiter
les honneurs ; celle de Saturne les infortu-
nes } celle du Soleil les richesses ; celle de
Me rcure les sciences j celle de Mars les em-
ploies militaires ; & celle de la Lune les affli-
gions & maladies d'esprit. Je ne pafleray
plus avant en cette notion fïgni si cation 6c
remarques d'icelles montagnes , reservant
>
ainh se porent.
>au Ciel
L'Elcoacncaire v-Roignons^ auxElemens»
La manfale
La moyenne , JrChef £ Dieu
au C
Ligne de vie ç
Lingnede l'Esto-•< Cœur r*
Ciel.
niach, 'auL au^- >
La Percnffion , ç
La Re!trainte < Roignons Elemenî.
aux aux -J-
Pour reconnoître ces lignes, il faut rca.
voir donc prerrierement que la Mensale
, ,
prend sa force de teut le chef , & qu'elle
commence en la perçuSion de la main ou
,
la montagne de Mercure tïtuée sou s le doigt
rameaux ,
auriculaire »
laquelle va avec deux ou crois
& plus souvent toute feule .fail-
lir & te terminer fous d'Indice & quelques
,
fois se joint avec la moyenne étans^outes
,
,
deux respondantes au chef, 8c avec celle de
Vie & font un angle se finissant entre les
,
montagnes dé Venus & 3upitcr.
La 2. du chef dite Moyenne naturelle est
celle qui prend commencement à la racine
d'c la ligne de Vie > & paffe par le milieu de
la Palme entre les montagnes de Mars& de
la Lune & se va rendre fous celle de Ve-
,plus souvent i la
nus , & Mensale comme
il est dit cy-dessus. ,
La 5, celle de Vie » dites du coeur com-
mence à la montagne du doigt indicatif, 3C
{ç termine prés le lieu que nous appelions
Refit -aiiite divisant la montagne de Venus
,
d'avec le triangle ou palme.
La +. dite du foye ou de l'eflomach prend
,
son origine & commencement sous la mon-
tagne de la Lune & va faire le triangle de
,
Marstraversant la ligne Moyenne oudi-
,
recte se joignant à celle de Vie au dellus
,
du mont de Venus.
La 5. est la Reflrainte qui est les espa.
,
ces qui apparoiffent la
en jointure de la main,
où il y a deux lignes du moins & du plus.
,
quatre , & plusicurs- traits montant vers le.
mont de Venus.
Pour la 6. nous mettrons la KEur com-
pagne de la ligne de vie qui la suit : Puis nous-
ad joutons la pereuffion qui efl la partie de
,
dehors " laquelle mouve lorsque nousfra-
,
pons sur quelque chose. Ce sont icy des par-
ties plus notables de cette science, qu'il nous-
faut remarquer & reconnoître pour ne min -
quer aux divinations , étans les principes.
Je notre Science Chiromantique. Et pour
comprendre la situation deslignes plus prOln-
ptetTient, voi la tableicy-deuiis quej:ai po..
sée en ce lieu pour un abrégé à reconnoître:
chaque ligne se référé
.PUuetus*
r à laquelle des
DES LETTRES S.ACRES...
qui se rencontrent aux mains & les cor-
,
redondances qu'elles ont aux corps celestes
& comme par icelle se trouvent & rencon- ,
trent des secrets 'de la fortune & de tinfor-
ume.
CHAPITRE II.
1 lieux
L rencontre en nos mains en dîvei'i
se
des lettres bien formées <Scapparen.
ces lesquelles, sélon les lieux qui le ren-
s
coliti-eiit , ont de grandes & admirables i..;,
gnifications. Patrice Tricasse en sa Chiro-
mance en a traité non si j^rticulierement
qu'il faut pour leur vraye intelligence ne
leur ayant donné la. concordance qu'elles ,
ont avec les corps celestes, pour par icelle
armonie Se concordance en tirer le parfait
de leurs lignifications car sans icelle cott-
,
noillanceles jugemensque nous en pouvons
tirer ne sont que douteus non plus quelesju-
gemens des signes 8c Planettes £ins sçavoir
leur sîtuation car ils ont une telle sympa-
,
thie que les uns ne peuvent rien sans les
,
autres , non plus que la Geornentie sans l' A-
Grologie lesquelles ne peuvent rien si l'une
,
n'eLt accompagnée de l'autre & enrichie» CC&
lettres qui se rencontrent aux mains ont
celestes & sont jusques au nombre dix-
.;
tes ,
huit, lesquelles regardent les douze signes >
,
ces signes 8c à leurs capitales lettres & à ceux
de Geomentie.
Iquar;us. çTawus Igemln;,*
Arle.fs»
A \ Aœ-. S T G >
\
r,Aquifitia, y Amissio. "S Trijhtîa. y
C»
-, v
,
appellent qui est un certain terme
ou nombre d'annéee dans la Planette ré-
gnant & gouvernante la Nocivité , & en '
icelles années nous- influë du bien ou du mal
sélon sa nature. Il cita remarquerque^har
cune des sept à
P]anettes [on Alfridare
après l'autre &vee nombre d'années, pen-
l'une
,
dant icelles ils nous regissènt & gouvei ncnt.
Il d} à noter qu'à toutes navitez diurnes le
Soleil commence la premiere Alfridaiie, 5c
a dix ans de gouvernement. Venus lucctde,
laquelle a huit ans d'Alfridarie. Mercure
après : assisi les autres P'lanett'e$ sélon leurs
Cieux y ceux qui sont nés de nuitou<noâ:u:<-
nes , ont pour leur premieres années Alfri-
dariques ceux delà Lune qui font neuf,
,
lesquels sontfuivisdeceuxde Satu.rnc..T Tou-
tes les années des Alfridaris sont 75. ans,
ravoir le Soleil dix » la Lune 9. Saturne
Il. Jupiter 11.. de Mars 7. Venus 8. Mer-
cure 13 Çaput Drac. J. Cauda D. 1. Ces
deux derniers icy ont leurs années Alfrida-
riques [cparées des autres , & sont ceux qui
surpassent les 70. ans n'étans référés eu
,
aucuns signes , auill ils font débiles & foibles,
car il u'entrent au nombre Alfridariqu(s
qu'après les sept Planettes quand ils ot'lt
,
accomply leurs 7 o. années lors que le né
,
a 70. ans, ils n'ont aucune proximité ny
association avec aucune d'icelles Planettes,
11Y elles avec eux ni domicilies à leiirs fi-
,
gnes qui leur sont donnez & attribuez de
leurs significations ,& rencontres, Nous esi
traiterons ailleurs c'est allez de cecy en ce
,
-(Chapltl"c pour rinstrudfciondes amateurs dfc
nôtre science de Chiromance.
5
cf Mars
g> Mercure Le pied droit.
1) Saturne. le pied scncflre-.
,
-Gouverne.
V A ries La ccte.
Tau rus Le col.
0 Gemini .Les bras & épaule?..
55 Cancer La poitrine & le cœur.
Q Leo Llorificede l'eflomach,.
trt Virgo Le ventre.
JTL L-ibra Les reins & les fesses.
frp Scorpius Les parties honteu ses~
& Sàgitarius Les cuilTes.
jbCap ricornus. Les genoiiils.
CM Aquarius Les jambes.,
V Pisces Les pieds.
Sur toute ces sciences nôtre Chiroman-
tie les [ul'paire,& aussi la Phifiomentiej car
une au compris de la main , l'autre du vi-
sage comprenent ce tout. C'est pourquoi
,
afin de souder cette propositioh à ceux qui
,
voudraient nous demander : A quoy sont
necessaires les 7. Planettes &douzeÍÏgnes
du Zodiaque en cette science. Dis leur que
font les, parties principales lasi-
ce , car par
tuation & assignation des lieux en la main
*
ou au visage > tant des Planettes que des si.
gnes : nous reconnoissons les fortunes , ou
infortunes qui peuvent arriver tant en la vie.
amours, ncheiles exploits, militaires,. alà4
,
sci,crices & arts» qu'aux negoces & trafic:
de marchandises de mariage , ou autres
,
accidens dont cette vie est tributaire. Assisi'
,
on reconnoît quand cela peut arriver , en
quelle saison & mois. Il faut noter lors qu'il;
naît une forme d'Estoile , ou demie crois
sur une de ces montagnes. S'il y a point u#
des rayons de cette Etoiile, ou un des traias,
& lignes de cette demie croix qui tend sur;
l'un des signes du Zodiaque par nous ima-
giné en la main. Car où tend la ligne de cett
te demie croix ou rayon de l'Etoil!e ce sera»
au mois que lignifie le figne que le bonheur*:»
malheur ou infortune doit arriver. Ainct.
,
de l'heur t;k bonne fortune qui nous est de.'
notée par la croix ou ligne seule ou ligne
,
branchuë , non en' la; summité , mais en (oa
extrémité basse. Ce qu'André Corve ap-
prouve & Indagine. Le Cardinal Alliacôt
nous rapporte sur ce sujet la mort de Jules"
Cesar , dit qu'il fut averti par Sputina Ma-
thematicien, de se donnerde garde des Ca -
lendes de Mars voyant en 1a main sene-
,
st,rc une demie croix née en-, la pleine d&r
Mars dont l'extremité tendoit sur A ries
, posons proche de la. Restrainte
que nous en
J'enfleure au ddlus d'icelle qui nous repre*
,
sente le mois qui depend de cette Planette
Ce jour des Calendes lui fut funeste poutfv
n'avoir voulu recevoir les paroles de prédis
6hoii.de Spurina,: AinE faqt remarquer, s'it
nous naît une HEtoille^ou demie croix sur le
mont de venus : dont quelque extremitez
tendent en aries ou Taurus , qu'indubita-
blement quelque infortune pour l'amour des
femmes arrivera en ces mois à celui qui au-
ra telle chose en la main : ainsi si elle ten-
dent en autres signes ce seront en mêmes
,
mois. S'il s'élève en la plaine de Mars une
ligne seule qui tende vers la montagne de'
,
Venus, & en Taurus ou Gemini , cela dé-
note une victoire qu'on remportera pour
une Dame , soit en duël ou autrement, mais,
Ii la ligne va cheoir par la montagne de Ve-
nus à Taurus la Darne pourquoi s'entre-
, sera paillarde
prend au combat &r lubrique.
Cecy est remarqué parDiétis de Crete aux
combats d'entre Meneiaus & Paris pour
Heleine. De même celuy qui aura une ligne
sous la montagne de Jupiter qui tende CIl
Gemini, Cancer ou Pisces indubitable.-
,
ment aux mois qui sont régis par ces signesy
il recevra honneurs pres les Rois & Princes
.& ces mois lui sont fortunezv mais au lieu d'u-
ne ligne s'il y a une Etoille ou demie croix,,
cela sig ni fiera malheurs & disgraces des
Grands & perte d'honneurs. Si sur la mon-
tagne de Saturne il se trouve quelqu'une
d'icelle marques comme Etoille ou demie.,
,
croix qui tendent au Sagicaire nt. ou X gar-
de en ces mois une mort ignominieuse. Sur
la montagne de Mercure. garde les tromr
,
peurs soit par une abusive éloquence. Sur
celle de Sol garde pour les richesses car
, »
icelles tendent en ou llV. si les lignes sont
droites tendantes vers Venus, cela lignifie
un mariage riche , qui arriver» à cel111 qui
aura tel signe & ligne en la main, qui arrivera
en ces mois gouvernez par iceux lignes.Sur la
montagne delà Lune s'il paroît une Etoille
dont les rayons tendent en Capricorne re.
doute en ce mois une véhémence maladie &
danger de mort, si elles tendent en 17 qui esi ,
Octobre garde une demence d'esprit ou
manie : si elle tend vers r:::.. qui câ Janvier,
»
CHAPITRE VI.
E veux imiter en cette facile in-
fli-uâ;on le Poëte Lycophon en
,
promeilecjuiest.
premierement ,
dire quelque chose à la personne cupide clet
sçavoir nous devons lui voir les deux mains
,
& devons choisir celle oit
les- lignes sont plus apparences & belles st
c'est en la main droite la personnc reilem- ,
,
ble à son pere & a même tempe ramène
, s,.
Se leslineamens du visage qui raportent pres-
que, il y a peu de dissemblance à toutes leurs-
actions & jettes, il çst à noter qu'icelle pcr-
sonne est nee de jour & a pour dominateur
,
de sa nativité une des planette, raasculi-
nes , qui sont, Saturne , Jupiter, Mars, &
& le Soleil, & par fois Mercure qui causc.
te plus souvent la. génération des Herma-
phrodites: s'il se trouve que les lignes soienC.
plus belles en la, main senestre d'icelle, nous
en tirerons de grands jugemens, comme j'ai
dit a.u Chapitre precedent, c'est elle où nous
devons plus nous arrêter pour reconnoître
lesrichesses honneurs amours Se infortu-
, ,
nes , Se à la dextre pour la longueur de nos.
jours Se vie. Si cfoneques se trouuent les li.
gnes & tranchures de la main gauche , plus
bélier la personne relTemble à sa mere.,
,
ayant même adtion Se inclination d'un hu-
meur assez delicate pour le mile plus que
l'ordinaire mais pour la force d'esprit clic
,
est assez bonne : pour la nativité elleeffno-f
diurne, & les dominateurs de la nativité sont
femelles, comme la Lune, Venus 8c quel--
,
quesfois Mercure aussi lequel participe de
,
!anatute feminine, se trouvant avec les pla-,..é)
nettes feminines, & masculinavec iliascul-*Ir-'
nés, &'sise trouve que nativité de quelque?
la
personne se faire ou rencontre à un aseen-
dant féminin, comme la Vierge.,&le le do-
minateur soit féminin > croyez que les lignes^
,
,
de la main senestre seront grandement bel-,
les & le temperament sera sanguin 8c s<&
remarquera deux croix en icelle main en l'ext
tremité de la ligne de fortune vers le monti
,de Jupiter : Et à la première jointure dit
poulce se trouve aussi une forme d"O. Mais1
s'il se rencontre que les lignes des deux mains.
soi^nt de même propo: tion & conformes en
beauté, couleur, largeur, grandeur, la per-
sonne tient 8c participe du pere Se de la me-'
re : pour le corps & lineamens du visageaifc
père , mais pour l'humeur 8c force de l'ef-
prit à h met e. Il se peut art-iver aussi qu'à-
la nuiilance du jour se fera une nativité ( ce
qui est à remarquer ) oè le Seigneur d'icel-4
le fera masculin & à un Ascendant sem-
,
b'able qne la main dextre ne fera la plus
,
bel e pour les lignes : mais la cause de cela eG:"
qu elle se relient des féminins noéturnes
y
cela connoît par une double tranchure sur'
se
le mont de la. Lune il £m fait e les jugement
,
én la senestre main de celui,qui se rencou-
trera avoir telle naiilknce c'est allez di(COt1-
,
ru sur ce sujet, voyons les change mens des
lignes.
DU CHANGEMENT ET"
datation des lignes des mains & leWfï
,
fîgnificattons.
CHAPITRE vin.
L EsCieux &tou'S les corps, celestes, Se
ce qui est fublnnaire
(
est sujet au chan-
gement , & changent pOLir les corps-
inférieurs ) seson la mutation & influence
de ces corps superieurs l'experience est tri*
viale 8$ reconnue cai-, l'analogie des corps
,
parues <Sc petits dits, microcofrnes , avec les
grands {uperieursdits megacosmes-est: si for..
te que ces grands corps reiFentant quelque
altération , les petits en ressentent tant à
leurs accidens qualitez que complexions t
s
& particulièrement aux parties que regiC-
sent ces sept corps celertes principaux. Les
metaux , bien que corps insensibles * comme
fai déja montré ci-demis en l'armonie de ces
corps celestes, avec les parties animales de
l'homme reflententaufll de leurs maladies
,
altérations & ipouvcmens, quelques chau-
gcmens en leurs accidens beante for<5ë^
, ,
éc vertu, comme enl'Eclyp[e du Soleil :Torv
encore en la mine en devient pâle & pre).
,
paré & affiné en ce tems il n'est jamais si
,
fort en couleur ny en poids que lors que le
«
CHAPITRE IX.
'Ecriture sainte nous
[texte_manquant] mention de
Fait
plusieurs & divers songes faits par
des Princes Egyptiens Babyloniens
,
& autres, & particulièrement de ceux de.
Nabuchodonozor lesquels rongez& rêvez
,
si tôt oubliez : ce fut pourquoy ( comme
nous lirons en Daniel ) ce Roy fit aflero-
bler tous les Aprologues, & ceux qui fai.
soient profession des sciences divinatrices
afin de lui representer ses forges s'étoient,
effacez & departis de sa men-ioire ce qui
, ,
fut inconnu à iceux n'étant assez experts aux
sciences secrettes car il y avoit abondan-
,
ce de tels ignorans qui faisoient profession
de la divination en ce tems comme il Ce
,
voit dans les Histoires depuis que Samuil
i'eût rendue commune voire abbaissée aux
,
choses viles. Iceux màges ne tenoient plus
conte d'étudier mais Daniel & Ces compa-
gnons s'y rendirent parfaits par leuraffidui-
te , vouIans surpaler en prudence & sça-
voir tom le reste , qu'il est dit quels eurent
la connoissance de toutes les sciences des
Caldeens en perfedion & tenaient rang
,
aussi d'Astrologues ôc Mages, comme isse
lit que ce Roi Babylonien vouloit qu'il res-
senti trent la rigueur de la scntence ainsi
n'avoir ,
que les autres pour PU lui remettre
son Conge en mémoire ny luy interpreter.
,
Lors Daniel ayant entendu cela , di le de-;
cret contre eux , demanda à voir le Roy ,
puis l'ayant veu requit que l'on lui donnât
,
quelques jours pour y penser r il faut noter en
cecy premièrement cette veuë qui étoit poup
reconnoître son temperament le tems de-
,
mandé pour invoquer l'Eternel, & travail-
ler, en ces sciences pour en avoir l'entier. Il
print garde aussiaux actionsduRoy s'infor-
5
ma d'Arioth Prévôt qui étoit ordonné poup
faire mourir & exterminer les Mages,quel
plus grand desir & aflfe&ion avoit Ion Prin-
ce , il apprit de ce Prevoc que c'étoit de
sçavoir qui seroieut ses successeurs com-
,
me il se reconnoit par ces paroles de Da-
niel lequel abordant le Roy lnj dit, tes pensees
,
sont montées. pour sçavoir ce qui advien-
,
droit cy-aprés, &c. Le tout reconnu pac
les
luy il employa autres enfans de la trans.
.
migration en cette recherche laquelle, re-
,
çut par revelation & par la Ccience acquise
entre ces Chaldeens , surpassais,t en sçaygiç
plus exquis le restedes Astroîogues ; kquèî-,"
ques Rabins tiennent qu'il en trou va la con-,
noifsance par diverses figures de la Geo...
«nantie, & autres fort secrets 8c l'a ac-,
,
quis d'iceux il étoit parfait ayant par son
,
repos & étude compris le plus btau,& par sa.
»
.'
argent de la poitrine 6c les bras ; Lœtitia±
se cuivre du ventre, Tristitia >\z fer à Mars->
& l'argile ou terre és jambes & pieds , se-.
conde maison de Saturne qui est Aquarius^
IFortma Adajar j le regne premier dit d'or
comme les Grecs 8c Romains l'ont repre-
fenté dit le regne de Saturne , les diverses.
,
figures qu'ils en tirent1 rencontrant aux mai*
fons cy-delïus dites ces figures attribuées
>
aux signes celestes une vision effroyable d'u..
ne statue prodigieuse hors l'ordinaire qui ne-
pouvoit signifier autre chose que des regnes.
& Empires grands &r terribles pour leurs
forces martiales dont les noms où ils de-
,
voient s'élever & naître à ces enfans non.
,
encores ( bien qu'assistez des grâces sui-iii-
turelles) a!fezacornplis des secrets Astrolo-
giques, comme je montrerai que cette con-
noiisance se peut lors que laborietisement
nous nous arrêtons en ces speculations qui
ont une parcelle de la divinité. C'est pourquoi:
il faut conclurre cette narration historique
par cet argument : si ces enfans étans sça-
yants aux sciences Astrologiques ont recon-
nu quel étoit le songe de N,lbuchC)dorlOsor.:.
»
Celui qui fera. versé auxa-iêmcs icicâces auç
t'a même connoiiïance qu'eur, iI
Par consequent &c.
,
Ceci se fait joignant la Chiromancie à la Geo
mance , en cette façon , ce que j'ai fait POUI'
on Seigneur prié par un des si en s icelu}
Seigneur étoit inquiété d'un songe assez ,
épou-
ventable qu il avoit fait, lequel Conge il avoit
oublié le seul Couvenir lui donnoit de l'af
y
fli&ion & de la crainte je travaillai
, eu cet
te affaire en la manière qui ensuit : Je prins
l'heure que la question d'emande fut faite &
icelle remarquée qui- étoit heure de Mercis-
re , je formai nia figure tirant de rms; point s
& lignes unè mère selpn la vraye Geoman-
ce de Girard de Crémone laquelle se trou-
va Popubs, qui se référé au Capricorsie
Se icelui ligne a Saturne qui est son premier,
domicilie, en la succedente se trouve Aqua.
quarius ou Fortuna mnor qui est le sé-
cond domicile de Saturne, en ,
lacadente Pif-
cesCarcer, en la terre l'une Aries Aôquifttio,
rnaifonde Mars, la succedente Taunts.L£,.
t-itr*a maison de Venus la cadence Gemini
, ,
ou Puer en l'Angle Occidental Cancer
,
Albus sejour de la Lune ,
en la [uccedencc
Leo. Via demeure unique> du Soleil, la
dente Virgo GonjttnBio second lieu de-.,Uer- ca-
cure t en l'angle Méridional Libra. TmlU
à Venus la fuccedente ^Iwljjîo ,
le Scorpion
Mars la cedente Sagittaire Cattdà *Dm-
>
,
Cmis donc 'of\; la chambre de, Jupiter. V9t<
»
tj la forme de nôtre figure félon Girard de
C remone en la maniere des figures Astrolo-
Jqnes.. en quoi Chril1:oph!e de Cattan s'est
trempé lui donnant une autre forme au pre-
mier livre de la Geomentie.
•
~
,
,
,
ront que la personne est lunaire , ayant une
face banche un poil blonc le corps gra- j
celetj
Ceet 3& particulièrement la face comme
,
dit G. de Crémone. Lunlt vero ibidem reper-,
ta , graciïtter fatte , & d'un humeur pitulteu.
se qui se référé à l'eau la troisiéme-maisou
,
où la figure d'AmiiIio les mains rondes Se
blanches avec les lignes aparentes& blan-
,
châtres ne deiticmtrent que songes d'eaux »
-de monstres marins poitrons grands plus
, sur
que l'ordinaire ,
dragon s vus les mers, ri*
vicres fleuves tentâmes palus 6c lieux
, ,
aquatiques ils démontrent au ssi inonda-
,
tions agitations &: périls sur mer » fleu-,
, Bref telles
ves, des vents tempetutux. vi-*
fions & songes comme ceux qui font repre.
sentez en Daniel.
2.. Règle. S'il se trouve en la 9. maison
'u4mjfo qui est Libra séconde maison de
,
Venus à la premiere il y aura par les sorts
,
des points Fortuna Major qui se référé à
, ,
Aquarius, sejour sécond de Saturne , & en
troisiéme maison Puer ou Aricstout ensem-
ble signifie que l'homme lequel aura songé,
lequel fera curieux de sçavoirson songeou-
blié, effc de nature martia'e l]uiesidc:qua.;-
>
lité de feu & son temperamment est cho-
,
leric c'est pourquoy il est d'une belle tail-
,
le le poil roux les yeux olivaûre & étin-
, ,
ce!lan-s notes de la colère & les sourcils
,
gros , le nez gros à l'extremité , les mains
grosses & longues, les lignes grandes & rou-
ges , à cette raifgn ces songes ne sout que
d'armées grandes , que de combats d'ani-
maux horribles & furieux que de morts
,
violentes , des ruines & incendies , que des
monstres eu cruauté êc felonnie s ils voyent
aussi le plus sou vent des Dragons en l'air se
combatt e & des fleuves de sang.
Régie 3. S'il se rccontré en la mai[ol1
des Congés qui est la neuvième Fortuna À£œr
jir , qui a pour signe Aquarius , miisoiise-
>
,
nine rceiiverdoyant, le neztretis,la bouche
,
grande, la lèvre superieure grosse les mains
petites & maigres fort diverses pour les li-
,
gnes1 ; la ligne de Vie courte & étroitte s
force Etoilles en la plaine de Mars beau-
,
coup de lignes sur la tubercule de Venus,
étant addonné au vice de Venus pour ces
,
longes ils ne sont d'ordinaire qued'embra[-
femcl1s de femmes & de filles d'avoir la
s
compagnie de sa mere de ses parentes
,
bien que mortes, & lui semble de ses em-' ,
brai1cmens voir naître des montres diffor-
mes , & corps hideux' quelquefois , il leur
semble que-du Ciel ils voyent deseendredes
Deesses qui les viennent embraller, & s'i-
,
maginent milles fantômes Ixioniques leur
,
cerveau &aff.:ttionbleŒezd>impudici-cé..
Rcg'e 8..S'il se rencontre Puer en lamai-
son des songes ,.eii la premiere se trouvera
Cauda Draconts. on le Sagittaire, premiere
demeure de Jupiter en la troisiéme Amis-
,
première figure de Libra qui est la
,
sécondé maison de Venus qui regarde la.
,
premiere qui est à Mars nous dénote quele
personnage qui a songé est d'humeur san-
,
guine : Venerienne d'une taille a(Tezgran-
,
de le corps assez bien proportionné, le poil
,
,roussèau & blanc les veines apparentes
,
la phifionomie approchante à celle du lion, ,
la D ouche un peu grande fort babillard 5c
,
vanteur , s'estimant le premier des hom-
a
mes pour les mains il les petites , les
ongles grands les veines petites & les
> ,
lignes il a double ligne de Vie la ligne
, ,
M enfale , laquelle naît sous le doigt NIer-
curial se finit entre le Saturnien & le Jo-
,
vial il a trois triangles un peu au dessusde
,
la Re(hainte à l'entrée dela plaine de Mars:
pour ces songes ils ne sont d'ordinaire que
de voir des feux brûler que des querelles,
3
des combats que meurtres assàssinats
, »
qu'il Toid des armées en bataille prés de ,
choquer » qu'il esten ses combats victorieux,
il lui semble qu'il void mille visions en l'air*
qu'il vole comme les oiseaux & void choses
,
hors le cours de nature en grandeur ôc
preneur qui le veulent combatre.
Regle 9. Trouvaut en la 9. RHbc1fs qui
se référé à Gemini premieremaison de Mer-
cure , à la premiere se trouvera par l'es forts
de nos points à une des deux figures de
,
Libra sçavoir Amissio ou Pue lla maison
, ,
feconde de Venus : en la troisiéme l cCamti
Dracoms maison de Jupiter , qui démontre
celui qui aura rongé être d'une humeur
aisez temperée » tenant du feu & de l'air
?
qu'icelui efl Mercurulliste , 'd'une grande
taille plus que l'ordinaire, d'une action allée
molle tardif à parier, raciocinateur qu'il i
,
Ja vérité a de, k prudence a le nez en for-
, ,
bec d'Aigle l'avoit l'Emi..
,
file d'un . comme
pereur Sergius Galba non vray aquilin de
, poil
de l'ordinaire il ale atténué & peu
étant calue r pour ta couleur noirâtre , êc-
& le teint approchant de cette couleur , 9
a.(on marc au bras il a les mains moyen-
,
nes non proportionnées sélon la grandeur
de son corps les doigts fort renehez en-
,
t
tre les ligamens que nous donnons aux fi-
gnes du Zodiaque ; les lignes grandes & ap-
pareillantes plus celle de la main senestre
,
-que de la dextre.. Ses songes sont de voir def
Senateurs aitemblez » luy au milieu prési-
der de voir dans des lieux diaprez & ri-
,
ches être élevé aux honneurs polÏedo'de
> ,
grands troupeaux de bestial de voirdiver-
,
lirez d'animaux sous sa puissance, comman-
der même aux hommes il lui semble voir
-
,
des Rois & Monarques revêtus de leurs
habits & ornemens Royaux s'enclinerà ses
bien.recevoir ,
pieds, le il luy semble que
,
le Clergé l'honore il voit des dons de fruits
,
beaux par excellence luy être faits il luy
semble voir sur l'eau des Navires chargées ,
de richdses qui arrivent à port pour lui.
Réglé 10. S'il se trouve en cette maison
eià se fait la questioq des songes qui est la.
,
6 j4lbtts ou Cancer unique maison de sa Lu
.
jie , en la premiere se trouvera Trifiitra1 ou
le Scorpion maison seconde de Mars eu la.
,
3. Populus le Saturnien : qui represente un
homme b'aac de couleur blond de poil
, d'humeur, l'œil,
de taille décente pituiteux
,
& le visage comme le singe mais le col long
comme Volyxene les mains longues ôc
,
graffettes nomme le corps les veines Cc
, ,
les lignes petites Sç ievres ces songes ne
,
sont que fantastiques comme de voir des
,
extraordinaires meteores voir sur le!t
,
eaux des combats , voir de monstres marins
,de hideuse forme : sentir souiller des vents
violents & impétueux voir sorcir des eaux
des corps de forme étrange voir naître eu
>
p CHAPITRE X.
Lusieurs Doctes Anciens tant He..
breux Chaldeens Grecs Se Latins,
, ,
ont par leur adez exa&es recherches
trouvé la connoissance du Geaie mais par
,
inventions 8c réglés si obscures, dissiciles*
& attedicaces que beaucoup ( bien quc<
,
adieux ) se sont desistsz de ces recher-¡
ches pour l'ennuy & labeur d'icelles 34
,le[-,
l'inutil embarallement, les ceremonies
quelles d'a.bord étoient odieuses à quelques-
uns. Ce qu'ayant reconnu , Se la neceflt-.
té de reconnoître iceluiétant une des prin-
cipales parties pour' le parfait exquis des
sciences j'ay trouvé un chemin plus ab-#
,
bregé que celui des Anciens Mages com-
,
me il se voit en mes œuvres des œuvres »
$c de qui ce secret j'ai voulu mettre en ce.
lieu pour contenter les curieux & faire voir
,
la perfe&ion de nbtl'C: sciencede Ch.i roman-
ce , & que la connoiilance d'icelle est la
connoissance entiere de toutes les sciences
divinatrices 8c la regle secçertc poar com-
,
prendre 8c sçavoir toute la. Magie que
, -
Flufieurs avec tant de ferveur recherchent.
Doncques pour connoître quel e(t rAnge
qui nous régir & gïuver:ne tu prendras ta.,
/
main ( toy Chiromancien à celuy qui est
carieux de sçavoir tel urgent secret 8c re-
-COÀII]Oîti-as les lignes 8i veines leur grau-
.^,
deur largeur 8c couleur & sélon leuL*
, ,
couleur tu jugeras de leur humeur com-
,
me s'ils font rouges , celui qui les a telles
tient de la nature ,du Fe!l 8c çoleriqtle par:
conséquent ion Gsnie'.est igné del'Hierar-
»
,
aljie de pargacei Empereur de à région
igneCjOÙ dépend des P rinces qui sont fous lui*
qui sont Tariel, Tubliel, Gaviel, tu le pour-
ras reconnoître plus amplement jettant les
so rts des quatre lignes des points dont la
premièrese ,
référé au feu & au midi la. sé-
,
conde à l'air, en l'Orient la troisiéme à l'eau
Septentrion la quatrième à la terre Oc?
, ,
cident s'il Ce trouve une des figures ignées
,
de la Geom.enca, qui sont quatre à (çavoit:
,
Hortma. Minor jim-jfio 'Relbens cauda
, , ,
Dracoms » en cette premiere figure ou une
d'icelles de Mars qui sont croîs sçavoir
,
uicc]uijiû& Ptter Tristitia indubitablement
,
, ,
quel' Ange est de la région du fcu'" 8c sedoit
appeller au Midi cette partie est bien for-
,
tunés à celui à où celle qui a telle rencon-
tre de Génie , & les Mardis leur sont heu-
reux ; de plus pour sçavoir sou nom , on le
peur connokre en nos tables & figures ,
qui sont en nôtre oeuve des œuvres au 5.
Chap. de la Rhétorique, 011 bien prendre la.
première lettre de chaque figure Geomenti-
que avec la derniere, & toutes les voyelles,
& tTicelles lettres vous en formerez'le nom
d'icelui GenieouAnge.On peut audi prendre
les premieres & dernieres lettres, avec les vo-
yelles du figne du Zodiaque, où la figure Geo-
mentrique serefere ( pourvû que le figne soit
domicile de ia Planete quidomine l'Element.)
Voila comme l'on doit le tout disposer & y na..
vailler, ce que j'ay reiico-ntr'é par un mien amb.
voyant ses mains je trouvai qu'il avoit les lt..
gnes assez longues & larges , mais de cou-
leurlivide, & la lignede Saturne & sa tuber-
cule plus livide que les autres, qui me fit juger
v
qu'ilétoit melancoliql1e Saturnien, humeur
,
qui se référé à la terre & que l'on Genie est
,
de l'Hietarchie terrestre dessous le Prince
,
Hanael qui releve de l'Empitede Tarquan,
l'Occidenc t
lequel s'appelle en la saison d'Automne vers
étant d'une nature fâcheuse &
înauvaifs pour plus d'assurance je fis les
,
quatre lignes des points : je recontrai Trifbi..
tÙ" l'une des quatre figures qui se referentil.
la terre je jettai mes sors des points par
»
par crois fois , par deux fois je rencontrai cet-
te même sigure TrtJhtU , & ia troisiéme fois
Carcer l'une d'icelles figures terrestres » je
prends cette premiere s'étans rencontrée
deux fois & à raison qu'elle ne se référé en
,
aucun ligne du Zodiaque qui appartieanp
à Saturne. je prends donc les lettres requi-
ses qui sont T. & A. lapremière & dersiie-
re , & puis les voyelles qui sont trois fois I.
Il faut noter qu'il faut toujours diminuer de
deux lettres le nom de l'Ange du nom de la
figure ou figne comme s il se rencontre
,
Torima Minor où Ce trouve douze lettres ,
-J.enom de l'Ange sera de dix si c'est Capptt
,
Draconis où il y a treize lettres , au yoiri d\.l
il
Genie il y en aura onze si Puer l y en au
,
ra deux ainsi des autres & des figues. Or
, j'ajog.-
ayant donc tire de ïriftitU ces lettres
tai à icelles , 8c trouvai que ion Geme-iè^
(Wommoir Tijaiel : laquelle nomination j'al-
lai rechercher au livre des Nominations de
nôtre père Adam dit Scientia pat ris
lequel je trouvai en l'Hiérarchie de la terre ,
dont l'Empereur se nomme Tarquae). Celui
reconnu être terrestre & Saturnique , je
dis qu'il se devoit appeller en la saison dite
cy-dessus & un jour de Samedi à dix-heu-
,
res du soir par oraison (ecracre , mais que
sa vision seroit épouventable à raisoa que
,
plus souvent ces Genies prennent forme de
vieillards ayant grande barbe, tristes & hi-
,
deux montez sur dragons horribles tan..
, ,
tôt en forme de porc d'oiseaux nocturnes,
,
ou autres formes odieuses & extraordinaires;
le tout fut reconnu par ce mien amy. Ainsi
Jonctn dois faire &pcur plus ample instru-
,
ction je te veux declarer les quacre sortes
de Genies.sélon les quatre humeurs & qua-
,
tre Elemens reconnus par les lignes des
mains. Si donc ( comme j'ai dit cy-dellus)
les lignes des mains sont rouges longues &
,
non larges, l'humeur est colérique : le Genie
d'icelui 4Jui a telles lignes est del'Hierarchie
ignée sous Gargatel & s'invoque vers le
,
midi , lequel Gargatel est dit des anciens Ra-
bins Camnël, un des sept Angcs.qui as:Fitletit
devant la face du grand Dieu duquel Ieca<*
,
trois angles ce nom écrit en lettres hebraï*
-
ques de cette façon qui dit servir de bon
heur aux armes étant faits sur du parche-
,
min de peau de loup ou de bouc. Lors que
le Soleil entre en A ries à un Mardy en ia.
premiere heure du jour. Quelques autres
Ra,bins & Magiciens disent que c'est Mi-
chaei qui preside el) la région ignée qui est
vers le O1ldy , & que les autres noms luy
,i
ont été donnez par quelqjes anciens Mecu-
balit.l:es rai[ondes effets divers de ses ver-
tu s. Pour fleurer que l'Auge de celui qui
ell coleric est ignée il faut jetter les [arts'
,
des-points il se trouvera pour ÍJgnrc l'une
,
des ignées dire ci-dessus ces genres s'invo-
,
quent à la premiere heure du Dimanche &à
la huiriéme ils s'appellent i la ti-oisiéme&*
,
& dixième heure dl] soir ils s 'appai-oilseiit
,
en habits royaux tenans le [ceptre en la main.,
r
m >ntez Car un lion ou coq. Lesl robbe pa-
role de couleur rouge & saflvanée » le plus
sou vent ils prennenc la forme d'une Reine
couronnée. Si les lignes & veines de lam.lÍl1
se trouvent étroites & longues de couleurs
rouges blanchi (Tantes , elles démontrent
l'homme aérien 8c d'humeur sangnine soji
,
genieestde ia Hiérarchie aërienne donteil j
,
lefouveram Prince Raphaël lequel à deux
,
a.ucres Princes sous lui qui sont Miel > Se-
raphid, ces espntî s'apellent vers l'O!'icm.
JLs? jom:- du Merci-edy à la première heure
«k
Ma jour & huitième la nuit
à la a la, 5..
,
& 10. sc démontrent en forme de Rois
chevauchant des Ours oti comme beaux
,
adolesceîis vécus de robbes de diverses cou-
s
leurs le plus son vent en femmes parfaite-
ment belles, d'une candeur admirable. Pour
reconnoître plus appertement que ces Ge-
nie-s font de l'air j.sttant le sort des points
,
tu trouveras une de ces trois figures , à (ça-
voit Conjwtftio FHCT L&titta sicqtitfitto-y
y 5 ,
ces Anges Íom: grandement fubuls & ser-
viables pour les iciences ils rendent i'hom-
me parfait en icelles & à la recherche des
>
,
lant ensevelir en t'obscur tombeau du silen-
çe de si rares secrets lesqueLs ne font çou- ;
tefois que naturels n'ayant Vienqui soiecou
,
tre l'honneur de Dieu : nyla Religion Chré-
tienne ny qui lie l'hommz par promdIès
,
.ni partions illicites, avec mauvais demons on
Génies /mais lç tout par secrets admirables
des influences celcstes tant de leur SyIll.
,
pathie qu'Antipathie qu'ils ont avec les
,
inférieurs, ,
simbulisant
corps par des moyens
inconnus aux simples qui croyent toutes
choses qui ne leur peuvent être connues
*
,
soient choses *
que diaboliques, al1sfi[es se-
crets ne doivent être revelez à iceux , qui
sont comme la Cantaride qui de toutes
,
fleurs suaves n'en tire que du venin : c'est
pourquoi amy Lecteur qui cstcapable,faits
cn ton profit sans familial iser ces choses ,
mais tiens les secrcttes tu en recevras
,
de l'utilité & du contentement grand 8c ex-
trime en ton espric Se ne t'en sers que se-
,
crettement, quand tu reconnoitras qu'il t'en
sera de besoin ainsi des,autres secrets
qui sont comme surnaturels ,
lesquels sui-
,
vent cy aprés les jugemens généraux des li-
gnes des mains qui se refirent à nôtre scicu-
ce de Chiromance.
DES PREDICTIONS DES MA1NÏ
engénéral, & farttculterement
de la -Reflral;vtc.
CHAPITRE
v -
Ousavez reconsiu cy ddsus les
XI.
seps
lignes de la main cori 'e.poiidaiite.-
aux sept montagnes , ou sept Planet-
tes : Il faUt scavoir de present les jugemens
qu'il en faut tirer afin que la prolixité n'a-
,
porte ennuy i perTonne , & que facilement
chacun en soit inÍhuj-t.
Nous vous donnons premièrement cette
main en laquelle eH:' compris une grande &
sincère partie des jugemens chiromentiques,
,lc[quels nous avons reconnus infaillibles a
icelle main feule peut instruire qui que ce
soit à faire des jugemens 6c dire des pai*ti-
,
cularicez & raretez pour se faire admirer des
cupidesdecette science, & la rendrerecom-
mandab'e : apris la meditation , & l'appris
de cette main je vous donne des réglés &
,
tables sur chaque ligne ou partie de la main,
pour plus grande n)fh'uchon , & juger des
choses préfet ires presentes & futures avec
, lesquelles
toute ad'eut ance , regles je recon-
nus être véritables, je n'ai pu du tout les
corn-'
- ,.4 W.,V*àa ) Çil jcunene j 04 en cet
comprendre en cette main, a ration de leurs
i.ombre & diversitez d'accidens tant bons
mauvais, qui dénotent & signifient, c'est
jue
«
les comprendre.
La Reflrainte ou Rascette se refere au Q.
La longue sans
sessions ïfignifie
j
inter- Force de membres &
j confiance.
La courte contorse,t*nct' --Debi'lite" àe corps &
fée ct d'tfefte ftgn;si,, d'estrit"
Si les lignes de la Re ]Vanité gloire
,
stramte reg,1rdeht celle funge.-
de 1) elles denotent. 3
>
men..
c CHAPITRE XII.
Ette ligne est dite de Vie ou du cceur
Cardiaque à cause que le cœurcO:
}
une des parties d'où dépend nôtre vie
étant le premier vivant &le dernier mourant
en icelle nous reconnoissons la longueur aus-
si de nos jours de nôtre santé 8c infirmité.
,
& en tirons nos jugemcns} comme le repré-
fentes les regles suivantes. -
dénote. J té.
La moyenne de vie étant \ Bon esprit
s
tnparalelle avec celle de "Vitbonté ne naturel-
Afant croix , fiil~fle. * If * EqiïMtté»
Qjtani elle étend ses ra Ç Honneurs rir-
rheaux vers l Epatique elle{ cheffes ct digni-,
signifîe. ftez,,.
Si elle étend ses rameaux l Pauvreté t'a-
vers la retrainte , figu '-Jcmnie ct infideli-
fie. Jtê de serviteurs.
Si cette ligne est cùnfufe C Maladie ou («
en divcrjité de petites lignes, avec necessité.
Çelv1 figmfiè. t
r
,4yant en 'icelle ligne de
lie le caradert du Soleil :1ou de tous les
Perte d'un œil
signifie. f deux.
Se trouvant des Croix Perils, infortti.
c
en ice le , qui regardent l'E - J nes pesse mort
signifie. ( -r"lidaint.
fatique ,
Cette ligne étant four- J Honneurs par
chée & que l une des bran- Ilriage) riches-
,
ches àtlle vers la tubercule 1 [es données par une
du Soleil » cela jignifte.' ^ grande Lame
,
i
Si les deux rameaux ten femmes.
ct faveur avecles
dent vers les monts de Ve- Sodomi'e Ince-
fin fie.
r si*
>
brutalité
YIHS I L > 1
Si cela si trouve à une n,olefe, sornic4-
\
J
jfemme ^ce^,
fHonU non, adultéré.
perdlie,
effronterie impu-
>
filCIte puncitê
;l yX. grande?,ct infamie
Ï>E LA LIGNE M E N S AL B
& des jfigsmens d'icelle.
L CHAPITRE XIII.
Es Latins appellent une table M en*
sa de laquelle di&ion cette ligne
,
est nomtpée : & aussi que nous ap-
pelions table espace qui cit entre cette li-
1
(gwte^ ct Prelatu
res.
Si elle efl cheveluë aux ç Infortune an",
,
txtremiteZ\, denote, s^ xietémifercs ct v
iité.
Si ellesetermine prés le ^ Vanité) mensonge.
mont de'3£ signifie
Si elle jette les rameaux Ç Plaje en la têt
entre le doigt indice ct le ^ malheurs
aux com.
Saturnien fîgmfie 7-bat s ct pour U
3
l -couche J
femme mort en
,
[
ou par men
jstrués fuperflves.
DES 7 V G E M S N L
, de la ligne moyenne.
CHAPlTR E
C au comme ,
XIV.
Ette ligne moyenne naturelle réponc
chef l'autre mais' ce!uj
qui aura en icelle des croix il se peu
,
seurer qu il iera fortune en nchelîes mai
,
sera grand menteur & un vrai torrent d(
,
sottes paroles, totitesfoisblaildilsaiiies. Au
tant de ligne qui seront entre la Mentale&
cette ligne » autant dç maladies font U
tgnées au premier age mais elle ne seront
,
pas mortelles. Ec quand les lignes finifleiat
prés le doigt moyen, elles lignifient que ces
maladies viendront en la seconde âge. Si el-
les vont jusques 'au doigt indice elles
signifïent que ces maladies viendront en ,
\ieilleile & à la premiere, garde la mort.
,
Si en une d'icelles se trouve une demy croix
ou qu'elle soit branchue s'il y a un ra-
,
meau qui vienne de la Mentale , 8c qui la
traverie allant vers le doigt indice & l'au-
,
tre vers le moyen , 8c sera montre 8c obtu-
se elle démontre & fait voir l'hommectre
,
de fortune 8c qu'il acquerra par son pro-
,
pre labeur.
2. Quand la ligne de vie 8c la Mentalesont
conjointes & font un auglet , 8c la moyen-
ne n'est trouvée , l'homme sera cruel , de
courage & bestial , & lui, fera éminent le
péril de la mort jusqu'au trentieme an de
,
ion âge il aura discord avec son pere ou
,
mere , ou avec sa femme , il cil menacé
aussï de desespoir 8c si au lieu de cette li-
,
gne moyenne il a quelque étoille , garde ice-
luy le gibet, celui est reconnu.
y Lors que cette ligne sera entretranchée
& diseontmuée & que aucunes fentes l'en-
,
tretrancheront l'homme fuira les Princes
,
& Seigneurs 8c leur servitude èc souffrira
Le peril de perdre la vie
,
quand icelles
1
lignes seront pâlci!
f. Quand tu trouveras aucunes fentes Tail-
lantes de la ligne or -biculaii-e &: soient de
bonne couleur elle lignifient battu res blef-
sures & priions. "
5. Lors que l'on trouve cette ligne moyen-
ne recourbée 8c qu'elle touche la ligne Men-
fale cela signifie quelque grand dommage,
,
qu'il viendra comme improvill:ement par ac-
cident extraordinaire.
6. Quand cette ligne est grande Se large
elle lignifie des longues années & un âge
de 80. ou nonante ans, &el1 cette vieillellc
pauvreté.
7. Mais si cette ligne est obscure & g'asie
elle dénote un espi ic debile greffier & im-
,
prudent : mais si elle est petite en cette obs,
curité signifie infipience boufonnerie ôc
, ,
une pluralité de paroles inutiles, ennuyeu-
ses aux braves doctes & complaisantesaux:
esprits alterez. ,
8. Si cette ligne se trouve rouge & bien
colorée à l'homme avec quelques ra-
meaux , faisant angle , signifie l'hom-
me martial , cruel, sans pitié lequel est por-
té en toutes hostilitez si c'est une femme
elle est ennemie de son mary portée à le
,
tuer ou faire tuer sans sujet ny raison quel-
conque.
9. Q_und cette ligne moyenne se trouve
doubie , se sont succefllcns héritages qui
,
arriveront environ le milieu de l'âge.
10. Cette ligne Hepatique regardant ( deux
fai's sa -irchée) le hypothenar, elle signifie hy-
pocrilie bigotterie &c tromperie en la Reli-
,
gion » ce que j'ai reconnu à plusieurs bigots
qui m'ont montré leurs mains , voire gens
que l'on tient pourdes premiers decetems,
& qui en apparence paroillen t tels , tous
confits en dévotion.
il. Cette ligne étant d'une couleur livide
»
elle lignifie une nature cacochime, & fu-
,
jette à toute sorte de maladies.
ii. La femme ayant cette ligne demie dou-
ble elle lui dénoté plusieurs & grandes an-
,
nées de vie & qu'elle aura julque à cinq
maris desquels elle n'aura toutesfois beau-
coup d'enfans , étant d'une nature cres apte
au coit aussi en sa Phisionomie on recon-
»
naîtra cela par sa grande bouche, & le poil
qu'elle aura sur les levres, qui lignifie sa vi-
rague.
13. Si endette ligne se trouve des croi", ou
entre elle & celle de vie , ou bien que
l'angle Toit obtus proche de la tubercule de
Venus , cela signifie pour homme sa bonté,
le gentil esprit, le noble courage, la bon-
ne extraction mais pour la femme, malice,
,
la mauvaise intelligence qu'elle a avec [011
jmari voire portée à une separation.
,
14. Mais si se trouve un triangle dont les
Sangles sont re&eliques en cette ligne pro-
jche la Mensale & celle de vie, cela demon-
tre un homme herecique ,
& porté abc
coup de folie recherches , en matien
Religion & qu'il ne veut rien croire
,
ce qu'il foi me en son esprit.
15. S'il se trouve des croix sur icelle ou1:
demi croix c'est à dire que lapei tonne
,
ra aymée de gens notables derEglise,c<
med'Evêques, &c.
16. Si se montrent en icelle ligne moye;
des points & stigmates c'est figne d'
, ,
treprises funestes que les ennemis feront
la vie de celui qui a telles marques, & ai
qu'il sera grandement sujet à maladie
foye.
17. Un demy triangle ou triangle tout à
entre la ligne de vie , & icelle dans la pl
ne de Mars ce sont combats , duels , £
Pour ces ttiangles ils se trouvent peu sc
vent en la main des innobles , ce que je
marque grandement , & le Lecteur noti
que mes réglés ne font ordinaire ny v
gaires ny imitées de Savanarole , Cqr1
,
Indagine , Taifnerus, Tricasse , Mole
nate , Gozelin &c. mais que sur ma pi
,
tique & longue experience , j'ai recon
icelles véritables : c'est pourquoy étant
feurées je les donne aux curieux.
18. Si se trouve en cette ligne Hepatiq
proche du doigt de Saturne une croix ,
la denote une mort violente voire par
>
funeste ailaslinac.
19. Le nombre des croix entre icelle 8c
,
les monts de la Lune lignifie faveur des
grands mais avec une crainte de pjison ,
,
quelques dons faits mais dépensez inutile-
,
ment.
20. Si en cette ligne se trouve des nœuds
s
autant de nœuds , autant de meurtres com-
mettra celuy qui les aura en cette ligne.
il. Si la femme a iceux nœuds , cela signi-
fie que'elle tuera son mary ou de Ces en sans,
ce que j'ay reconnu arriver à une femme ,
laquelle en avoit deux laquelle aussi tua
,
deux maris le premier elle le pt ecipita dans
, épouîa
un puics l'autre qu'elle en [eéondc
,
nopces » elle le tua de son épée même. La-
quelle toutesfois est demeurée rans peine
bien que le tout fut grandement: avéré & ,
,
encorealors que j'écris ces Régies elle vid
,
& par plaisir j'ai voulu reconnoître le conte-
,
nu & la vérité de cette régie ici par le regard
de ses mains.
TABLE OU ABBREGE'
de ces Regles de cette ligne moyenne. -
Si elle est imparfaite >
rbecilité
Pert <t
efprh, tOm-
maladies
elle dénote. "J
,
j?car!uqMS ct j4¡V¡;re-
1 te.
Si cette ligne est bien sose honneur ri-
, ,
c,pleret elle si nifie.
,
chef es efpn fin ct
» l/ubtil. ,
DE LA CEINTURE DE FENUS
ct ses /lanifications.
c CHAPITRE
Ette ligne que nous appelions Cino
gulam Veneris C. Ceinture de Ve
,
nus n'a été que peu reconnue pai
les anciens Chiromenciens c'est pourqno
XV.
,
ils en ont peu fait de recit mais nos der.
,
nierscomme Taisnerus, P. Tricaire en om
parlé en discours succincts & mis en avan
,
des régies allez bien fondées, & reconnue
allez véritables non telles toutesfois qu<
>
celles-cy qui ne sont posées sur conjeftu
,
res
,:.res& choies non assurées » mais par moy
veucs ôc reconnues tres-veritables , ne vou-
lant comme aucuns mettre choses en avant
en cette science , sans en avoir veu & re-
connu la verité , afin de faire voir à ceux
qui sont ennemis & censeursde cette scien-
ce de Chiromence l'infaillibilité d'icelle 8c
sont ,
pour ceux qui versez aux secrets d'i-
celle qu'ils disent choses très- apeurées, 6c
,
facent des jugemens qui les rendent en ad-
nriratiop à tous » mais en verité ceux qui
font amateurs de cette science ne doivent
,
s'arrêter aux jugemens & reg!e de plusieurs
qui en ont écrit feulement par conjectures
lesquels mêmes rendent leursréglesdouieu- ,
ses n'ailurant rien avoir été par eux recon-
, fait suivants
nu qui les en leurs dodrines
& régies , que 'oii ne rencontre rien d'a-
1
1,
,
de cette même racine vitale proche de la
Rdhainte prend aussi commencement des
tranchées ou petites lignes qui sont quel-
,
quesfois jusques au nombre de cinq ott six,
que nous nommons vulgairement vialaiïea,
C. voye laétée , & icelies lignes tendent vers
le mont de la Lune en conformité de
-
a
celle qui est au ciel ainu nomm'ee par les
,
anciens Astrologues d'icelles lignes nous
,
tirons ces Aphonsmes, Se régies.
1. Si se. trouve que la lig-ne Hepatique
soit
droite Se non distin&e & soit ti-avei-sée.
,
d'autres petites lignes cela dénote une
,
grande farnté force d'csprit & grande mé-
j
,
,
moire m'ais une humeur bigarre & varia-
b!e aux affaires plus sericux &non resolu.
2. Qnand cette ligne du foye esi tortueuse.,
& ondée , elle lignifie larcin-, mauvaise
conscience, ôc porté à toutes sortesde trom-
perie, 8c charlataneries : Si autrement elle
est elle signifie bonne conscience probité-
,
& rondeur à toutes Jétions. 3
flgnifie.
\
Si elle est bien colérré, Joye
3
bonté eF-
,
prit jovial
jt tll. ct j#b..
>
- ' *
, L té.
T 1
voient
C H A P.
parlé de ces
XVII..
Ous les anciens Chir.mantiens n!a-
lignes
,
lesquel-
les toutesfois étoient reconnues :-,
mais iceux les railoient pa-Her en leurs ligni- -
LA SOLAIRE.
Cette ligne Solaire ç Faveurs, ,grandclI'Y'J:j
étant intégré ct belle ,< richessess honneurs,
,
di
elle signifie. gnite
Si elle est dijfefte ou Dtfgrâce pauvre*
,
coupee ct Inegale , tlle^ té vdité, envie maî-
sîgnifie. ,
L-hettr ,
esclavage.
LA LIGNE SATURNIENNE.
,
Si elle vient ju/qti'à y Prisons, tribiïlationf,
ia percHjJlon ,ftgmfie.{eJcll/ViIge affilliions.
)
Si elle va vers ta li f
Mort hontenfe, mort
ligne devie étant divi- ^ftineste aflajfmat, on
•
,
lhomict'de
sée,elltfignrfie, de foi même
DE LA LIGNE CEPHALJQUE,
ct des jugement d'icelle.
CHAPITRE XVIII.
B len que j'aye en plusieurs endroits
de ce livre parlé de cette ligne je
,
trouve bon toutesfois de te donner
encore ce Chapitre ( cher Itudieux > ahii
qu'en particulier tu t'iiiili-nise des jugemens
& significatiôn de cette ligue Cephalique
qui prend son commencement de la Re- ,
ftrainte proche la ligne vitale & monte
,
jufqtià la ligne Hepatique ou moyenne na-
turelle. Gloclmus le jeune n'est de cet avis
en sa Chiromance , que ce soit icelle ligne
Cephalique fAute qu"il a faite se croyant
foi même en ,
- sa seule opinion mais lui
, -•
par
N
C, D ,T
l'affaire pour laquelle tu vas en voyage. Si
, : tu auras
péril.
R : tu ne feras de long tems tes affai-
Si par S
,
res. Si par F G : tu auras jugement con-
,
tre
tre A
de
,
toi, Si
M,
le nom
P
,
R
tes contentemens ton voyage.
de
à
celui que
: tu auras toutes
l'on rencon-
Voila
sor.
ce
qui a été observé par les anciens & par moi»
je auez veritable cela fç
ce que reconnus :
référé à nos Lettres sacrées , & nos Let-
tres aux figures du Zodiaque & pj^anewes
*
voyons i le abrégé de nos Kegles.
T A B L E.
- debilitét.
Si cette ligne Cephali £ Folie prodigaïi-
,
que courte , signifie. té
r > mendicité, men -
fsonge vie briefve.
,
Si étant cette ligne siel- 5~ Audace, animo-
lée vers lt plaine dey sité promptitude
3 t
Mars signifie
, courage témérité.
courage
DE LA PLAINE DE M A R%
ct tubercule le la Lune..
N CHAPITRE
Ous donnons à Mars tout ce qui
XIX.
c
de la mîin.
„
CHAPITRE XX.
Ombien que nous ayons parlé du
t
triangle rainant de la plaine de
Mars étant icelui qui la circuit 6c
,
environne , j'avisai qu'il étoit bon toutefois
de lui donner ce Chapitre & au Quadraa-
g'e * puis que leurs lignifications & juge-
mens sont particuliers , 8c differens à ceux
dela pleine de Mars : &c bien que cy-des-
sus je l'aye descript & representé le trian-
,
gle je ne laisserai pas de le representer ici.
,
Donc le triangle se fait en la main , par le
moyen de trois lignes qui sont celle de vie.
la moyenne naturelle & la Cephalique
, ,
elles sont en cette sorte disposées que ,
,
elles representent une forme triangulaire
& se trouve trois angles desquels le pre- ,
,
mier est fait par la ligne de Vie ( aucuns
veulent la Saturnienne. ) Mais je suivrai
en cette description la plus commune voix :
je prendrai donc celle de Vie bien queci-
3
dessus je pose parlant du triangle la Satur-
nienne mais c'étoit à raison de la plaine
,
de Mars qui est vraiment enclore par cet-
,
te ligne > & non pour exclure celle de vie
de ce triangle , cette ligne vitale doiitq'til
&la moyenne naturelle font le premier a
gle dit le sublime-ou plus haut : le seco
,
se fair de la ligne du chef., se joignant av
la moyenne naturelle > lcqtlel en la ma
dextre s'appelle angle fei-tefli-c , & la sen
fixe main le dextre c'dl à quoi il faut pre
,
dre garde ce que n'ont fait ny les ancie
,
ni les modernes qui tous l'ont appelle
,
fenestre sans consédération des mains
,
tfoifiéme angle se fait vers la Restrainte
& est fait des lignes Cephaliques de vie
>
8c de l'Hepatique & iceluy angle nous
, le
nommerons l'Ime ou bas 3 ainli ces tro
angles font nôtre triangle. ^
Le Quadrangle est une espace ainsi ape:
léequieft entre la ligne Mensale, la moyet
ne naturelle , la Solaire , & Saturnienne
où il a quatre algies. De ces deux espace
nous en cirons tejs canons & jugemens.
,
note qu'il est perfide, tut-but-lent,deceptetit-,'
maldisant detra&eur larron & rapineux,
,
lequel cherche tous les moyens d'acquérir
des richeises par toutes sortes d'inventions
& voyes licites & illicites j'ai reconnu ce-5
la à plnsieurs.
1+. Qjand en la main senextre de l'home
me i i angle droit qui regarde la montagne
de M-ercure sur l'angle ou proche d'i-
,
celuy se trouvent trois petites ligues qui
font en parallele » elles demontrent une
grande vivacité d'esprit, & ce!uy qui a ce-
la indubitablement est addonné en lartcher-*
che des Cciences dAtch mie & Chimie &
plus parfait ,
acquerra le de la connoissance
des secrets d'icelles ce nombre de trois a
,
beaucoup d'affinité & d'analogie en ice'le, 5c
5resqueJe tout s'y fait par trois & le tri-
,
le trois comme la separation du pur & de
l'impur qui se fait par la ca'cination su.
, reverberation, ,
;>!imation
,
circulation pu-
,
tréfaction > dileA:ion distillation cphabi-
,
tation & fixation. Aussi qui veut endur- ,
th- le Tf c'ed à dire étain par trois fois il
infonde dans un eau compote de giair<
i'ceuss & d'alun de plume tirée ou distilée
, Venus mêmeeft blanchy &
par l'ambic ; le
rendu presque pailable , 8c crois fois infon-
dé dans l'eau faiGl:e de sublimé , Salpestre ,
sel gemme Arsenic Tartre blanc. Bref
> ,
le plus parfait de cette science félon Arnauld
}
3
Athoraje. Y tsfmixiel. Profpente. 2
j Bonnefortti-
I
1
Alna^a. qb Amaediel. Viaoire qui! n
entreprend lej
combat. 1
2
tAgeph. i Ard,fie'. Richesses. J
Couche fw-
tunée.
,
Ardalh. ^ Net;icl. ^jverence J 5.
€7' crainte de
'Mort.
Alzjtrpha.ÇizAbdt^icel. Séparation y.
I d'awtratio».
LJ
-Alhayre. ftj Zaxeniel. ' Paix & ti-
mon conjptga
\Achfiret. Egrediel. }
7 11%
1 Divorce. 3
LES SEPT TRENCHES DE LA LIGNE
Hectique qui repiefcntent les sept jours.
de la pleine Lune avec piesaules, ,
„ Alchil. 11l.AdrÍeI.
.
Larcin ^bri-
3 tY
gandages.
\ Alte h. n\ -
I
-
£gibtl* 'Aidâmes, p
Mort.
ii—|.
~-J~-
—t— - — £
Allât ha. V\An}atHcL jRecouvre• "
j
kment de fan
*
t ^ ! \dff.;clicn.
!.. Il
LES SEPT LIGNES OU TRENCHES DE
la ligne Saturne laquelle ligne represente
,
le d'elnier quartier de la Lune.
1.
XobelhoUch. Celiel. Emtte & n
tJb banmjsement
5
'Sadubath.1J,'AbrÙfll. Fœconditc de r1
j |
tout*
.
\dlfharg> Tagrl*cl.
$ Vejiracccm- p
f'it
(e.
avec d -
j-
.
Maladtes&[
;;ï¡;¡ryy;;X;::¡theniel. X
"
< mort aJJuris J^
, ,
,
les incisions du haut sont les premiers nom-
bres, comme un deux <5c crois celuyqui
et} au milieu est quatre Se ceux du bas 5.
,
6. 7- La séconde , il faut sçavoir , qu'aux
ligue Mentale & Hepatique les premieres
,
incisïons ou tranches commencent vers tes
monts de Saturne & de Venus pour H'e- l'
patique vers le mont d'e Venus Se la Men.
,
sale vers la tubercule de Saturne recon- j
, ,
110itTant cela vous pouvez facilement sça-
,
voir les prediébons de chacune des inaûon#
& trenches*
L C H A P I T R E
,
XXI.
A beauté de la main consiste aux
cinq doigts à leurs ligamens
propartions & ongles cha-
Se
>
, ,
que doigt le référé , comme nous avons
dit ci'deuus en la description des mains
planettes, ,
aux : or en la racine de chaque
doigt il y a )Jnc petite eufleure* ou quelque
peu d'eslevé que nous appelions monta-
,
.grmtes des p!.m@nes ; jaulquefles elles le re*
ferent, cpmme ce qui est sous le poulcc,
qui est donné à Venus & dit montagne
,*
de
Venus par laquelle nous commencerons ce
,
dit cours : cette montagne ou enflure cont-
mence à la reftraime : & esi enclose de
la ligne de vie qui se va terminer entre ce
doigt de Venus & celui de Jupiter, tout
,
cet enclos est dit vulgairement le mollet dit
poulet ; d'iceluy mont on tire ces regles
sui vantes : outre & plus celle qui sont po-
fées en nôtre main chiromentique, laquelle
est ci-deiFus.
i. Qj3nd cette montagnettes est belle
bien rubiconde
,
d'itici fions
n'ayant que peu
Ol1 de coupeures ou s'il y en a qui soient
,
claires & difliiiu'tes elle signifient l'hom-
,
me ou la femme grandement amoureux ,
desirans l'avion du coïr aussi le bal, leJeu>
,
les instrumens, & toutes sortes de volup-,
tez.
i. S'il se trouve sur le milieu de cette tu-
bercule une "étoille claire & apparente
,
bien Formée elle signifîe félicité en amour ,
,
& que toutes choses reu (liront esi conten-
tement de celui qui fait des poursuites amou.
reuses.
5, Celui qui a sur cette raontagnette du poil,
ou sur le poulce , ou beaucoup de sections,
il est rustique incivil lourdaut & faiisci->
, ,
tendement.
4% Si proche Je premier articule poules
se trouve une croix elle lignine en ce lieu
,
adultère > libidinite inceste 8c toutes ac-
, , abo-
tions pour.ce pechw très-méchantes &
"minables. >
que
,
fage sera ,
celuy ou celle ,
qui évitera sa
compagnie.
8. Q,,.,aiid une femme a un 0 ( qui est une
de nos lettres sacrées ) au milieu du mont
de Venus cela dénoté qu'elle est paillarde,
,
offrant son corps à tous laquelle n'est ja'.
, -,
mais contente de paillarder.
9. Quand à la premiere jointure du pouice
se trouvent deux ou trois croix proche la
coline du Venus, particulièrement au fem-
nies , cela signifie qu'elles sont ligitieuses
noiseufes, defloyales perfides, mèdisantes.,
,
,
& grandes bavardes : Mais si trois croix .
, ,
& vertueux.
Et cette même articule ou jointure si
,
en la main de sa femme se trouvent les li-
gnes paralelles , elles preC1gent grande fœ-
condité en enfans : mais plus de mâles que
de femelles.
10. Lors qu'encre les deux premieres join-
turcs du doigt Indice se trouve la forme dit
caraékere de Jupiter noté par les Afi:rolo...
,
gues tel if il presage de grandes t-ichetres &
poireffions arriver par hérédité & par la.
,
mort des plus pi oches desquels biens on
>
'jouira avec toute joye & plaisir : mais s'il
l
se trouve en extrémité de ce doigt indice,,
signifie procez & querelles contre ses plus
,
proches parens avec tout déplaisir & inféli*
cité : si ce caraxftere se trouve sur la tuber-
cule de Jupiter » il démontre tous honneurs
& grandeurs voire je dirai qu'il dénote
,
lors qu'il commence à s'approître à l'âge de ,
vingt-ans Royauté Principauté ou au-
, ,à ,
tres grandes dignitez uu chacun-felon sois.
xtra&ion voire de plus, " -f
,
Du mont de Saturne»
L E doigt mirancier ( comme nousavonl
cftt ailleurs )efi: dedié a Saturne <3e dit
,
par iceluy le doigt Saturnien, Se entieure
1
Capricornus. ,
.J.
Quand au côté de 1 ongle de ce doigt I
io. soitaudextrcou (endhe des étoi:
trouvent,
les ou croix les étoilles lignifient prison
, conte
pour affaires d'Etat ou de grande
,fianifient
quence : des croix mort pour 1
c Ette tubercule ou
en fleure
,
est situe't
sous le doigt appelle Annulaire , attri
buée au Soleil, comme cy - dehus nous er
"avons fait la deseription laquelle monta-
,
.
guette cist bornée d'un côié de la ligue
-
laire de l'autre du monc de Mercure * d un
,
bout la premiere jointure de ce doigt Annu-
lier &: de l'autre la ligne Mendie : des
,
pred'.&ions d'icelh:' mont.igne nous donnons
des canons.
S'il Ce trouve des lignes qui prennent
l',
commencement du ligament premier du
doigt Annulaire , s'étendant vers la ligne,
Mendie , & qu'en icelles il n'y aye point
-,d'ititerseâ,ioiis ou trencheures elles ligni -
>
fient bonté & subtilité d'esprit qui s'adon-
ne à diversité. de sciences Se difeiplines
toutesfois arrogant > qui est rempli d'une ,
importune loquacité : lequel par le moyeu
de son caquet parviendra à de grandes ri-
cheires prés les Roys, Princes & Seigneur's.
1. Mais si ces petites lignes sont tories, ayant
diverses sedions ou trenches » elles ligni-
fient le contraire de cette régie première .*
& de plus une grande pénurie & pauvreté
avec infamie , & péril grand & éminent qui.
eau sera mendicité.
3. Qjand sur cette montagne s'apa.roît,ufll
,
croix , elîe fignifierhommeavoirdegrandes
richesses & pecunes desquelles il estidola»
tre , & ne s'en peut aider , tant il craint de
les diminuer : mais n'a autre soin que les
augmenter & accroître.
Si
4. une femme a telle croix > el!e lignifie
qu'icelle femme fera grande fortune par le
moyen de son. corps : si elle est be!Je, ell*
minera plulieurs jeunes hommes, & de leul
ruïne s'enrichira » étant d'un esprit fin
cault &r avare. Bref celle qui a cela est un<
vrai courtisane : si elle est laide elle set-vi.
,
ra de maquerelle , par le blandice de ses pa.
roles débauchera maintes filles contrefai-
sanc la simple & devote [ôuvent hantai »
,
aux lieux de devotioii, où elle fera ses coups.
5. Quand de petites lignes prennent com-
mencement à la ligne de fortune, ôc mon..
relit vers la jointure du doigt solaire , &qui
sont paralelles mais elle ne se joingnent»
,
cela signifie quelque felicité avec beaucoup
de-contentement imaginé comme d'offi-
,
ces , dignitez , ausquelles icelui aspirera ,
& fera poursuite : mais le tout vain. J'ay
reconnu cela à plusieurs , lesquels je nom.
merois si ce n'étoit l'honneur qui me re-
,
tient , plusienrs étans personnes assez fîgna-
lées mais malades d'esprit se nourriilàns
» ,
du vent de l'esperance & Ce croyans êtrt
,
erigez en ces charges & dignitez promises.
:En cette régie c'est où' Indagine îk Mojde-
naire ont grandement failly , promettant à
ceux qui ont telle lignes & lignes toutes di.
gnitez. & richesses. En vérité Moldenair.
ne peut faillir "lu' Indagine ne raye pareille-
,
ment j puis qu'il n'a dit ny fait régies de son
invention, mais tout prins & dérobé d'iceloj
Indagine ,ce qu'a fait aussi Goclenius.
Jt. Quand entre la pre.miei;ç jointure ôc la
seconde se trouvent quelques IigiVes droittes
& paralelles elles lignifient bonté d'cfprie,
,
& que par moyens & inventions secrettcs
on parviendra en biens & richelles tant
r
par commerce que labour » ôc nourri-
ture du bestial.
7. Si entre ces deux jointures se trouve en la
main d'une femme une croix, elle lignifie la
femme devoir être riche par ses maris & par
dot t die fera honorée mais si en l'âge de
,
vingt ans dIen'eÍt marine & quecette croix
s'appai-oisfe elle signifie qu'icelle fille ne se
,
mariera mais se fera Religieuse ou Moy-
,
nellé ou passera sa vie en continence dc
,
chasteté en grande dévotion.
•
8. Si ces lignes sont de la secgnde jointu-
res à la troisiéme elles signifient honneurs
avec pauvreté , & que homme est eilimc
1
, , , ,
cai,neux , passes , noii s subflavcs , rouges ,
marquetez. Iceux ongles sont ordonnez
rourla défence & embellilTement des doigrs,
!efquc!s sont faits comme dit Gai. De fnb
-
sianttdt qoe carne est dur ter esse mullor. Mais
,
avant qu'entrer en leurs jugemens » jodesire
au précédent traiter de quelques sciences
secrettes & divinatrices qui en dépendent
»
çomme Oiiimaiitie , qui en dérive sa nomi-
nation qui est dite vulgairement science
,
manière,
de l'ongle quelques-uns-là disent l'invoca-
,
tion de l'Ange Uriel , elle se fait en cette
on prend un jeune fils ou une
jeune fille Vierge & sur l'ongle de sa main
,
droite ou sur la vole ou palme l'on met de
,
l'huile d'olive mais celle de noix meslée
,
d'un peu de fuye ou de noir est plus reqiÜ-
se-, l'ongle ou palme frotée de cette liqueur
l'on fait dire l'oraison Dominicale & le
,
Symbole à cette fillette, puis on lui fait con-
jurer l'Ange par sa virginité en laquelle con-
juration sonc contenus les hauts noms de
Dieu & ce commence N. je conjure par le
,
tres haut , & par mon Ange garde de ma vtr-
linÙé.die. Quelques uns la disent d'une autre
maniéré :j'ay vû aux Faux bourg S.Germain
des Prés un personnagedit le Sr Collinet qui
,
en faisoit merveille , & digne d'admiration
pour les choses perdues » 8c aUtres cholesle..
cretes. Si veux-je aprendre à ceux qui sonc
curieux de cette science quelques paruculari-
tezd'icelle » lesquelles ne sont de leur ordinai-
re ny vulgaire , ils doivent donc en premier
lieu sçavoir que l'on peut ( la fillette ayant
l'ongle ou la palme frotée d'huile ) la tour-
»
ner en l'une des parties du monde , sélon
la chose que l'on requiert , & qu'on delire
scavoit' si c'est pour des pecunes ou autres
,
richesses cachées en la terre que l'on desire
connoître où elles sont il faut la tourner le
visage dela jeune vierge en 0rient vers le-
quel on invoque l'Ange Uriel le premierdes
Anges qui s'appelle en cette science : lic'est
pour reconnoître quelques personnes , les-
quelles ayent commis quelque faute ou que
l'on desire connaître par affe&ion il faut
,
détourner le visage de l'enfant vers le Mi-
dy vers lequel on appelle l'Ange Uriel qui
>
cft le second : Quand c'est pour une vole-
rie ou larcin qui a été fait de nuit Se que
,
Ton desire reconnoître les voleurs & lirons,
ou ils ont mis la choses dérobée c'est vers
,
-
l'Occident qu'il faut détourner le visage de
l'enfançon & là prier Asyriel qui est le
,
troisiéme Genie de cette science : mais quand
il arrive la mort d'un amt, quand l'on veut
recoi,llloî-tl e celui qui a commis l'homicide,
il faut tourner le visage de: l'enfant vers le
Septentrion & apeller l'Ange Gediel le-*
, ,
quel est le quatriéme de cette kience;maisde
plus il faut remarquer pour faire merveille en
cette science , de faire prononcer l'enfant les
71. vers des Psalmes de David choisis de re-
cueillis par les anciens Hebrieux & Cabali-
siespour oracles Urim,Thiirr>
mim qui n'étoit que cette science /depuis
,
que Dieu eut retiré ses grâces plus partÍcu-
lières de ce peuple Hebrieu à raison de leurs
vices & idolâtrie car même nous lirons en
,
quelque Rabin s que .sur la fin des temps il,.
frottoienc les pierres de l'Ephod ou pecto-
ral du grand P l'être d'huile d'où est [ortie
3
la science des Grecs ouChri*
Gallomantie laquelle a été exercée entre ces
peuples, & révérée comme leurs Oracles
mêmes & d'icelles celles- cy : l'Onimentie
,
Catoptromentie sonc sorties. Or ces 71.
versets sont fidélement recueillis pas Reuclin
^ dt Am Cafallm au traité ,
-de Verbo mirifico où en chaque verset se
>
le
trouve nom venerable quadrillette avec
les noms trillcttres des 71. Anges, & qui se
' référent au nom expositif, Schemmamapho-
ras , qui étoit caché dans le reply de la dou-
blure de l'affiquet du grand Prctiev Lepre-
mier donc deces vci fées est : & tu Domine
a
fufceptor meus, es gloria me & exultant capat
meum , qui est référé à la premiere lettre qui
qui au premier haut nom F'ehmhah,
Le fecond vers ; Et tu Domine , ne elongU-
verts Mxilwmtmm à me, ad deftnfionem meam
,Fonfpice qui se référé à la 1. lettre > & au
>
second nom LHEL; ; ainsi des autres que
,
Je curieux recherche aux livres ci- defliis dits.
Nous trouvons par les écrrits de quelques
anciens Rabins entre autres de Néhema-
>
jaides que avant que David eut composé
,
ses Psalmes l'on s'aidoit? seulement de ce
,
xiom Schemhammaphoras, que Moyse pair
commandement de Dieu inféra iecretei-
JJ1ent dans la doub'eure , comme j'ay dit ci-
dessus de la placque des ornemens sacerda-
taux , & enseigna de bouche la forme 3c ma-
jiiere secrette d'y procéder, avec les autres
jnysteres principaux de la loy aux sages&
, plus
diserets Anciens du peuple. De >
cét
ancien Rabin dit que cet oracle Urim Thwt-
, qàfe
-mim , choit ouvrage de Dieu a'U(Il bien
les Tables du Dêcalogué, ayant le tout été
tdoiiiié 3 Moy&fw: !i
mont de Sina. A util Urim étoitgravé com ^
me les sacrés noms par la vertu desquels les
lettres latentes venoient à être élucidées
Thammim ceux qui rendoient lisibles lesdites ,
lettres ; aar l'esprit du Prêtre députe à en-
querir les Seigneurs par le moyen de cet
oracle JJnm Thitmmtm venant à être illustré
par le Madrogah , qui est un des degrés du
saint Esprit inférieur quant aux visions pro-
,
phétiques : mais superieur à cette voix cé-
leste qu'ils appelloient silm vocis fille
,
de la voix. Les Hébreux tiennent pour cons-
tant que cette voix annonçoit le futur, sortanç
du milieu dedeuxChérubins du Propitiatoi..
re , & que le lieu auquel cette voix étoit
entendue le nommoit
,
i
DtBH P, com-
,
me qui diroit oracle, ou devis familier avec
Dieu cela sur en régne comme dit le Ra-
,
bin Salomon, du sécond, Temple jusquesà
Nôtre Seigneur JP SU S-CHfi-ST on pou-
, presen-
voit accommoder les lettres qui se
toient en vellë à des Miztarphoth ou as-
,
semblagcs des dictions dont il se droit quel.
que sens quand David se conseilla
, comme
à Dieu s'il naonteroit en l'une des villes de
Juda ils, disent que là-delfusseproduirenten
évidence ces trois lettres cy DVS? cp-li figni-
fient, montez la. première à s(¡.a voir y dik
, ,
nom Schymeon » la seconde de celui de Lc".
vi, li tierce de Jehudah si bien q,.lc tout
,
sala .u'étoit qurçn divin oracle de laquelle
> »
en usoit aux grandes & urgentes affaires
»
comme nous lirons aux Nombres AmeElett-
)
;r.,irum'sacerdotem ftllbit qui interroget pro ea
jadicmm Urim corrnt Domino , & nul n'étoit
receu d'interroger cét oracle que le Roy
,
oti Magistrat, comme il s'en voit un ample
instru&ion au Thalmut des Juifs » traité
Maifechtach Jomahc des jours : De cét ora-
cle & secrette communication est descendue
cette science Onimentie , car tout ainsi que
Je Prêtre qui étoit ordonné pour communi-
quer , il falloit qu'il ne fut poilu , & qu'un
mois devant il n'eût approché de sa propre
femme ainsi la communication de cette
,
science se fait par l'enfant vierge l'une sur
des pierres transparentes l'autre suc l'on- ,
,
gle transparent & sur le cristal ou verte de
,
cette même qualité : aux premiers sieclesde
l'invention de cette [cicnceelJe étoit reçel1ë
de tous & recommandable mais le temps
,
Y a rendue suspecte à. raison que quelques
, mêlant quelque chose
uns en ont abusé , y
de superstitieux en icelle & la rendant trop
,
commune & employant le secret d'icelle
>
4A
enim ventât em , &c. Il faut noter que çecy
se doit faire lors que la Lune est au Ggne
J^asele IsAsiU
foit. Ce froment donc étant posé tu pren-
dras un jeune coq ou cochet tout blanc
,
auquel tu couperas les ongles , lesquels luy
feras avaller avec un petit billet , ou ces
deux mots seront écrits j qui sera de par-
chemin d'agneau qui sont &
,
[tenant ce peut coq tu diras:0 Deuscreatsr
omnium qui firmamentum pnlchritudme Irel/a-
,
rant formajit conftituens eas m figxA & tem -
,
fora , infmde vt*rtute?n tuam operibus noftrts >
jwt per opus in ets confeqmnwr elfeElum) Amen.
Cette Oraison finie mettant dans le
,
faut
cerne ledit coq il dire ces deux vers
qui sont tirés des Psalmes de David, i. Do-
mine dilexi decorum domm tl4æ & locom habi-
,
tation is toe i. Domine Deos virtttttimconver-
te nos ; & oslende faciem tuam , & saim en~
mus. Ces i. vers font au milieu de yi. vers
choisis par les Cabalistes ( comme nousavons
dit cy-dellus ) ils sont contenus au milieu
de trente cinq de chaque cote Se il est' à
,
remarquer , qu'il n'y a rien de ces 71. qui
ne serve en quelque secret c-a,balliflique ,
comme dit un ancien Rabbi : or ayant mis
ce coq il se faut prendre garde de remarquer
sur quelles lettres il mangera les grains de
bled & en remette d'autres à rai[onque
> ,
en quelques noms & dirions il y faut 1. ou
3. fois une même lettre : ayant remarqué
on écrit sur du papier ces lettres il les faut
,
Sembler ,:t- tu trouveras le nom de «J|V 1
que degrés sçavoir pour quelqueschoreque
ce soit : AinG nous lisons que l'Empereur
Valence eut recours à cette lciencedelireux'
de sçavoir qui seroit son successeur à l'Em-:
pire. Zonare rapporte que le coq ne man-
gea que les grains de fromens qui étoient sur
ces lèpres , ©RQ.A pourquoi il fit tuer tous
ceux qui avoient nom Theodore , Theodo.
se Theodate & ThéoJules niais tou-
> a
tefois il ne sçel1t empêcher que Theodo-,
,
fç,,Ie grand ne fLic Ton [l1CCelfcllr. Cette scien-
c't a été grandement en cours pendant le ré-
gne de ces premiers Empereurs , l'Eglise
aussi-bien que la Childomantie dérivée d-c,
bmi <i pourquoy dice des Grecs
,
HAttJh/ua/mi, qui se f4i-[oit avec une clef
e y
autour de laquelle on écrivoit le nom de ce-
lui qui étoit soupçonné & suspe& du larcin,
ou d'autre chose , sur du papier , laquelle
clef étoit liée à un livre d'Ecriture sainte
,
& le tout étoit soutenu sur l'ongle du doigt
du Soleil d'une fille Vierge qui tenoit
,
le tout suspendu avec un filet qu'elle
avoit filé exprés & disoit batTemcnt par
,
trois fois ce verset. Exurge Domine, adjnva
vos , & redime nos profternomen sanElu",!tUt4YfJ)
& ces paroles faites , si cette clef & livre
tournoient on tenoit la chose veritable &
commise par l'accusé s'il n'y avoit aucune
^ .yolubilicé , c'étoit soninnocence. Quelques
>
i.
;
culture & que ses deurs ne font ex-
traordinaires mais tendent à la me-
diocrcte.
.
Les Quiconque a l'ongle tel » on doit
ongles s'alleurer qu'il est Homme cupide
des sciences de Venerie & Faucon-i
nerie » qu'il ielïenc sonoi{eau de ra-i
pme , qu'il est sujet à faire tort à
son prochain ne peut vivre sans
»
hayrson proxime & parent.
1. Quand les ongles sont longs Se
Ongls ;
étroits
étroits
, on tient la nature de l'Ai-
gle on veut commander aux petits,
,
les étrangler voler au plus haut
,
avec mépris de ceux qui font plus
que soy , &r n'ont le, cœur porte
qu'en l'ambition & au souverain.
1. Quand les ongles sont de telle fa-
Ongles
çon il ne se trouve qu'une bonne
long. ,
natuie , mais défiante , qui ne veut
se confier à personne étant dés sa
,
jeunesse nourrie aux deceptions, sans
toutesfois les pratiquer à causedela
nature trop bonne qui a plus la paix
en objet que les diferens.
1. Sont de soi'figmficatifs d'une gran-
Ongles de deception & celuy qui lesatels,
obli- ,
est porté à tromper ion prochain à
ques. faire marchez deceptifs afin d'a-
*
,
voir sujet & lieu de chicanner de
tromper & de séduire » sans coura-
ge . ny rien autre chose que le de-
sir & espoir de voir un Parlement
en orrde & .s'cfHmer le voyant être
,
plus grands légitlateuis 4n
un des
monde.
Le. -Quant à ces ongles crochus le
trouvent de petites marques blan-
ches en l'extremité , cela frgnifie une
personne fétarde , sans jugement ,
qui veut être écouté ; bien qu'il n'aye
point offensé il à coujours entame
,
la cotiardise qui ne se peut separer
,
àraison de l'avariée qui le domine.
1. Ceux qui ont les ongles petits Se
ronds , & sont d'une nature obsti-
née , ireuse ,, facheuse en conversa..
Ongles qui est plus portée l1aine
vetits.
tion , en
qu'autrement croyante toutes cho-
,
ses tuy être sttjettè.
Si les. ongies petite font cro-
i. chus en l'extremité ils dénotent la
.
pei -f-'croiic here & orgueuiUeu(e, qui
n'a autre desir qu'eu laTuperbité Se
aux dignitez hautes.
1. lis lignifient le personne colere
Ongles
mais de bonne nature qui sc .remet
,
ronds.
tout incontinent , mais il est incon-
tinent mais il est cupide & ama-
y
teur des sciences secrettes avec une
\ .bonne volonté sans vouloir nuire à
personne voulant seulement con-
,
1
!0»g/ e>
tenter son espi it.
Cette sorte d'ongle -fiyiiifie la per-
car- sonne bonace qui esi plus propre à
Keux. ,
la paresse à ,doi-nil!
, manger Se
)
boire que non pas à iurprendrc une
,
ville par stratageme de guerre ou
,
faire une mauvaise entreprise contre
Ongles
son prochain.
passes Ils demontrent une personne Sa.
& turnienne sujette à beaucoup de ma-
noirs ladies mais aussi sujetteabeaucoup
,
de tromperie Se finesses pour sédui-
re soil prochain car ces accidents
tiennent de if & de e 1
~~
OnC>çles
Ils font d'une nature colère Se mar-
rotrges
tiale portez à la cruauté Se au-
& , ,
tant de marquettes , autant de divers
mur- desîrs mauvais qui tendent plûtôt
qut- ,
au mal de [on prochain que non pas
ee7t- ,
au bieR : ces ongles tiennent du na-
turel & complexion de çf & de $ pour
laviriete. ]
-
,
.REGLES PARTICULIERES
pour Ici Mains.
CHAPITRE
M XXIII. "
dit.
8. Quand tu trouveras sur le mont du poul-
ce dit 9 des lignes travei fautes de la ligne de
vie à iceluy celuy qui a telles choses est lu-
,
xurieux ,& pour cette cause il sera en hai-
, ,
ne de ses parens & supei-ieul s : mais lors
que tu trouveras deux lignes prés de l'ongle
belles signifient abondance de biens tempo-,
tels.
,
9. La montagne de Venus enflée & haute
en la main d'aucun , lignifie luxure & impu-
dicité.
10. Si tu trouves la main qui aye une sente-
ou fetidalle avecque trois petits rameaux ,
l'homme qui l'a ainG sera en haine de grasids»
mais il sera grand dissimulateur, c'est pour-
quoi il les craindra peu.
il. Si tu trouves la ligne de vie separée ou
divisée par la moitié c'est que l'homme se-
»
l'a bielle par le glaive eu son corps.
II. Quand tu trouveras la femme qui ayela
paulme de la main briefve & les doigts
,
Songes c'est signe qu'elle enfantera avec dou.
,
leurs &dissiclllcé:&la causeest quelespartic:s
nécessaires sont petites, car c'en est la figure,
13, Quand tu trouveras la main un peu Ion..
gnej & les doigts un peu épais, c'est ngne que
] homme sera lent tardif paresseux & de
, ,toutefois
flegmatique complexion bon &;
modelé. ,
ires
14. Lors que tu trouveras la paulme de la
main longue & les doigts de louable pro -
,
portion & non mois au toucheraient, niais
,
plutôt durs celuy ql1i aura telle main sera
,
ingenieux mais variable, & adonné au lar-
,
cin & vicieux.
,Si
15. trouvez aucun qui aye la maii con-
cave , solide & bien jointe des articles, c'est
signe de longue vie : mais accompagnée de
mauvaistié démontre une brieveté de vie.
,
a6. Celui qui a lamain a laquantitédetout le
corps ,& les doigts trop courts , & épais, &
gras auxfinsd?icenx,celadémontreêtre laron,
insidiateur,&de tout mal rempli,parangon de
vice plus il aura les doigts remplis en leur
,
summité.
17. Quand la paulme de la main sera plus
longue que sa vraye proportion » & les
doigt plus gros dautant qu'ils sont plus
,
briefs, c'est-à-dire que l'homme est pares-
feux négligent, fol & suet be & d'aïfc-
, ».
tant plus a la main si la percufloil plusJar.;
ge.
18. Celuy qui a les mains longues & gran-
des cela dénote qu'il eÍtlibel'al , bon astut,
j
& de grand esprit, & de bon conseil , & à
ses amis tres-fideles.
wplus briefve qu'il x{
19. Celui qui a la main ne
v doit sélon la proportion des autres membres,
est signe d'un grand parleur > & qu'il est
gourmand , insatiable injurieux > & criti-
,
que des faits d'àutrui. h'
,v.. de main
10. Celui qui a les doigts la tour-
nez au dos, il est injuste subtil, ingenieux',
,
& plus il a les doigts oflus , comme arides,
plus il est méchant & s'augmente en tout vi-
ce étant ennemy de la vertu. Quand les li-
gnes des join<5tures des articles feront se,m.
blables donne toy garde de tels serviteurs.
,
^ 2.. Celuy qui a les doigts grandement unis
T
ti
C H A P. XX VI.
Otite l'Antiquité tant des Theolo*
giens que Philosophes ontdiviCé le
tout en trois mondes ; à sçavoir
' élémentaire celeste & intelle&uel » &
, ,
thaque monde inférieur est gouverné par
san superieur comme l'elementaire par le
,
«eleste : & cettui par *l'iiitelle(.'tuel & des uns
aux autres est infuse leur force & puiffance»
comme le souverain Archetipe & grand
* vuvi-ler le seul intelleétn
,
el influe la puis-
sance aux Anges Cieux & Etoiles qui font
,
le Celeste ; cettuy auæ Elemens animaux
, >
plantes Metaux pierres &c. Letoutpat*
,
1 influxion qui est du
, ,
tout au tout agissante:
Or ces trois mondes sont remarquez en la
main de l'homme prenant & posant l'été-
,
manteire à la Rcftrainte étant la plus baf-
,
se partie de la main comme te monde Ele*
,
mantaire cst le bas des trois mondes lXel\ >
icelle restrainte ou rafeetre le plus [ouven;
il y a trois lignes ou incitosis lui nous re-
r *
'
presententles crois grades des Eléments, sa.
voit- simple composé-& décompose, Se les
, composez les
quatre parties, deCqLielks sont
à
corps, scavoir chair, os, veines,net-fs, s'y
,
rencontrent anssi , qui nous representent
toutce monde elementaire.,. & quatre de..
mens.: les veines, te fell : la chair J'eau 5
les os la terre & les nerfs l'air : leurs
, ,
qualitez chaud , humide froid & sec : ,
, , ,
les mixtes des genres parfaits animaux, plan-
tes , métauæ , pierres : la guadruplicité, ani-
meaux progressifs , volatiles nageans , &
retiles : les quatre respondances des platies
aux éléments , semences , fleurs fciiilles s
j'acines : les quatre humeurs, colere (al,1g7
,
.pituite , mélancholie : les quatre termes de
Ja nature substance qualité quantité
, les , ,
mouvement : quatre mouvemens de la
,
nature, ascendant , descendant , progré-
dient circulaire les 4. vents principaux,
Euius ,"Zephirus Aquilo Auster : les
9 ,
,4. perdes de ce monde élémentaire Orient,
>
Ocident Midy Septentrion : les 4. Es-
, ,
prits , Theophrites) Menealop ; Aniadich,
Emachiel Damalech qui fortifient les
, ,
élemens dont
,
leurs caraéterq voyentea
Picatrix ' les 4. esprits des élcmens Si-
phani Aerei, Nymphe Pigmées les 4. ,
, ,
fortes d'eprits qui ntiisent à la terre Sa.
»
maël Azazel Azaël Mahazaël : les 4.
, , ,
pfprits rcgi(I:m$ les quatre angles de ce mqme,
de élémentaire Oriens Paymon Egyn ,'|
, , ,
Amaymon. Pour le corps humain , l'es-
pnc la chair *
les humeurs les os , les +.
c[prits animal vital engendré naturel :
,
les +. complexipns impetuosité agilité ,
,
parcire tardiveté. Les +. faisons,le Prin- , ,
>
,
indice,1) sous le doigt mitancier le©souî
,
le doigt annulier Mercure sous le doigt
, ,
auriculaire & au dellous la Lune & ai
,
milieu de la palme est cf pour les 11. stgne! ,
du Zodiaque comme ils sont mis en h
,
troisieme figure des mainscy deIIus au pre,
» mier chapitre : si bien que voila lespremie.
res étoilles & corps cçlctlcposez , pour le
.autres elles sont faciles à poser , les méri-
dionales du coté des monts de la Lune <Sc
septentrionales du côté du mont de Venus, ,
ou du poulce par la rencontre des lignes
étoilles & croix : l'étoille dite Delta qui ,
,
a cette figure A est nôtre triangle sur le:qua.
drangle s'y trouve t'Ourse ou Aiéturc qui
est le pole Arctique qui a sept étoille qui
,
font ces sept lignes mises cy dessus sur la
ligné Mensale ainsi l'autre Pôle Antarcti-
,
que , & les autres Etoilles sur la ligne moyen-
ne ou naturelle dont le di[cours i"croit trop
longe à reciter. Nous pouvons aussi pour
l'Assi-otiomie ou supputacion des jours heb-
j
domadaires & Epates solaires qui se re-
,
commencent de 28 en 18 ans par ces vers
techniques. Pour les jours de la semaine
que nous remarquons par ces lettres A. si-
C. F. E. F. G. que nous retirerionsd«cet.
te façon G E. E. D. C. B. A. par ces vers.
GAudet ElacHs. EquQ i Domus, Cave Bofpho-
--
rus , uûgno.
Contre la méthode des Epaétes par la corc*
sequence des lettres que faisons assisi. aller
par ces vers..
u4ftra Beata Colam Degs Ejfîce cotraag;i-.
7 >
bernans.
Ainsi nouspo-sons les Thèmes du Cycl<r
•hebdomadaire ces deux diéfcons Gaudet
,
Flaccus sous !'ime ou extremité du doigt- ,
, ,
indice ; la troi-siéme di&ion qui cG: Eq140
, *
sous la. racine du doigt mitancier : la qua-
trième voix ou diction qui est Dornu, sous
la. racine du doigt solaire : la cinquième di-
ction Cane » sous la racine du doigt auri-
,
culaire ; Se puis ces deux dirions 7 Bofpho-J
vui , Agno , au milieu de la racine du doigt.
Indice ainsi derechef les recourant tu trou-
, s'il
veras à côté icelles Epates : remarque
se trouve que l'Epaâe soit G. en cette an-
née il y aura sept d'Epa&e : si c'est B. il y
en aura deux , ainsi des autres : pour l'usa-,
ge des Epates est tel avec les lettres des
Calendes des mois qu'il faut rechercher par
ces vers sçachant la lettre Dominicale y
comme cette Année 1613. la lettre Domi-,
nicale est A. les Calendes de Janvier étoient
au Dimanche , le Lundy celle de Février &
ic Mars. Voila les vers dont la première lec»
tre montre les Calendes des mois.
u4crtD(tnMbiumDomm Geta Barcarm Enst.,1
Grllndltvant Cybelw fwgit Jltys L indymas
Franfens.
' 4crt' eit Janvier ainsi dçsautresdi&ions,
- ,
& mois divans. Posons qee cette année
1623. est la huitiéme année du Cycle solai-
re > l'Epate solaire est une ; si tuveux(ça-
x voir en quel jour de la semaine étoient les
Calendes de Juin du jour que j 'éçrivois ces
choses, la lettre des Calendes de Juin est
E. qui est la cinquième çn ordre avec l'Epa-.
te du Soleil qui est Un : donç c'étoit la ft-
xiéme que jèkl'ivois ces choses, pour c'hi*
struire voy les tables hebdomadaire : Bi...
,
igxces & Epatiques qui sont telles.
»
G F 1El D G
SMMMMÉf
1.2.1 1 4.I5.
II
D G f~B 1 AG ^
4.5.ié.l7.li.
F E fouTiT z.
$.ri j.1 6. ,
TGlT"I£ D 17.1.1 z. I $. 4. 1
1
cTirr'Ti
1E-D-1C G F
1
5. 6.
3.
1
7. Ki. 11.
Pj7 E LA C H I RO M A NC E
comprend toutes les sciences divinatrices &
magiques , par les regles de /fj princifes.
P CHAPITRE XXV.
A r nôtre science de Chi romance
nous pouvons ( comme nous avons
)
cy-delFus démontré exercer & con-
noitre le parfair des sciences divinatrices :
la Geomence y est comprise en ces regles &
figures qui sont au nombre d'e quinze
,
l'interprétation, des songes principaux y est ,
contenue avec les secrets Geomentiques :
l'OHimentie s'y voit par la faculté des on-
gles,& la Christallomentie, & les secs-ets plus
beaux de l'Astrologte judiciaire ; qui relle.
il ? linon ce que l'antiquité à estiraé le plus
secret des sciences de la divination qui est
,
la Négromancie, laquelle consistoic en l'in-
vocation des morts mais du p!cient nous
,
la pouvons réduire & jreconnoKt.e par Ics
lignes de !a'main d'un mort sans evoqilerl'a.
me , ou l'ombre , qui est chose défendue ,
dont le récit cst odieux à beaucoup doutant
"l'extraordinaire & le-mélange des Esprits
,
immondes : cette adion est loiiée en l'Ecri-
ture sainte , & mire au rang des prodiges
plus remarquables de Samuel : Or nous J,
procédons en cette maniere : si nous sorâ-
mes curieux de sçavoir l'état d'un défunt
y
ou en qtael desir il est décédé : s'il a eu re-
regret de mourir , & pour quelle cause ;
s'il avoit volonté de donner quelque chose
à quelques- uns & quoi : s'il avoit quelque
*
crime recelé qu'il n'a voulu déceler oi-1
, ,
bien quelques pécunes & riche (Tes enfouïes
en la terre , lesquelles , douteux & avare ,
il n'a voulu dire en quel lieu elle font en'..
closes ou autres chotes.
,
Premièrement nous prenon? la main de ce
more , & voyons la couleur des lignes 6e
veines : si la ligne de vie se trouve rou ge&
bien colorée cela signifie que le mort est
,
décédé avec un desir de vengeance encon-
tre quelques ennemis , ausquels il n'a voulu
pardonner rayant offenie cruellement ,
,
qu'il est en voye infernale & damnable
s
mais s'il se trouve quelque blancheur aux
extrémité cela dénote que le mort avoit quel-
que volonté de pardonner, & que par autre
charité à ses ennemis qu'il a exercée qu'il
cst en voye 4e salut ou bien laîilant ces,
>
choies douteuses qu il estmort avec quel-
forte , choses qui
que de contentement par
sont reiissies à son desir avant (a mort. Se-
£oiidemetit si cette ligne se trouve après le
,
trépas noire grandement-, elle signifie une
douleur de mort & un regret de quitter la
,
vie à raison des plaisirs qu'il y recevoic y &
qu'il avoit volonté pardons & fondations ré-
dimer quelques ofencesjmais si quelques pe-
tites marques blanches se trouvent avec ce
noir» elles démontrent qu'il avoit desir de
bien faire à quelques femmes Ôc enfans &
,
leur donner de ses biens mais qu'il a été
,
en peine grande à l'instant dela mort. Quand
cette ligne de Vie se trouve blanche avec
peu d'apparence , c'estune au'eurance d'une
mort contente, ôc que le mort étoit libre en ses
-
adions,à lailTé (a plusdivine partie pour s'im-
mort^Hser cn vraye immortalité" qui est la.
bonue renommée de ses actions probes, &le
souvenirenla posterité,k'ne mourant en bœuf,
ou cheval, salis renom ': qui est l'acquis des
siecles le plus seur qui nous fait vivre sans
vie mais vie en la memoire n'ayant rien
, ,
de plus. Si les exirenaitez.de cette ligne de
vie ou les branches se trouvent en leur fin
noires avec l'entier noires ou livides :c'e(t
,
signe que nôtre mort a été porté à l'autre
>
& qu'il a quelque pecune & tresors cachez
en la terre , lesquels il n'a i-evelez , s'il y a.
quelque lividité vers le mont de Jupiter ou
marques en la forme de marqueture de pour-
pre , cela dénote que cet argent est caché
dans l'enclos d'un venger ou proche d'un
, -bcstiaux
lieu où il se nourrit quelques : pour
le trouver il ne faut employer que la verge
t
divine de la Corylimentic, car si c'est l'in-
sant de la mort, la chose est faite , & le tre-
sor trouvé : car il est sans être poiIedé, ny
oh[edé mais au plus subâl qui le trouvera.
,
J'ai veu audi réunir ces anaiies me trou--
,
vanc en la mort d'un de nics amis , en l'an-
née 1611. où par la connoillance de cette
ligne je tiouvay la même chose & facile-
ment. Quatrièmement, Lors que cette ligne
de Vie est livide & d'une couleur laide il
,
n'est rien démontré de bien par icelle la ,
a
mort est receuë en crainte pour une peine
future imaginée atteint la crainte d'icelle
,
mort & des affaires qui lui font presentes. Il
»
FIN.
L A
-
SECONDE PARTIE.
ou
\
SECOND LIVRE,
«
,1
M. DCCIV.
PREFACIUNCULE
AUX LECTEURS. '
N
-
Adieu.
SECONDE PARTIE.
Q.U E CES T QJJ E
PHYSIONOMIE,
ET C E jQJJ 1 E S T JR E QlJ IS
an Chirornantlen de fç avot'r.
CHAPITRE
[texte_manquant] YP poeRAT E
I. Prince de la
Médecine dit que le Medecin ne
,
peut être de tout pointaccomply en
ion air , qu il n aye la. connoiilance de i A-
Grologie: ; de même je dirai du Chiroman-
tion , qu'il n'est parfait & accomply s'il n'a
l'air de la Physionomie,laquelle Phifionomie
est : Scteniia qua: natnra homimsm ex afptttu
corpons jadicatur fmro j >v » o , ex fa-
ne ad divinare & fer nature Í1zdicia cognesce
-
, faire
re. Ou autrement pour la entendre &
définir apertement : c'est une sciencepar la-
quelle on reconnoit pleinement les conditions
des hommes, & lcuis temperamens par les
traits , Se conjurede leurs visses. toIle:,
consiste en deux choses :
c'est à scavoir ,
complexion cdmpofion du corps humain,
qui déclarent & montrent maniement les;
choses qui font l'homme par dedans par
en
extérieurs comme par la couleur»,!
les signes j composition des
la stature par la mem-,
par ,
bres & figures. Ces deux sciences font tell-
jointes & coadunées qu elles ne
lement , sassant
marchent l'une sans l'autre & pro-
,connoissance de
profession de l'une sans la,
chose inutile sciences
l'autre s c'est : ces
sont jointes ensemble par les Anciens J mi...
Juvenal:
me le
Metarm
que
Satyrique
spactum luftrabit utrHwqM,
PrMit
& sortes
fati
ducet ) fortemque ,
crebrl47J1 popyfwA rogfifitk.
mamm~
Post..
OCCfJraS
-_._....
fronte cbdnBaceii
nulms gravis ,
MArsya vttlns.
qmkm
horrtda
. r
pce*:.
'
areg de la
I, ï ohI hfjionomje-.^
Ir CHAPITRE II. *
Es Hebreux ont eu en reteomman-»
dation singuliere cette (ciciice de
Physionomie & l'Ecriture vous
dépeint & décrit la" Phyfionomic de Jacob.
y
Le front a Mars.
»
L'oeil dextre, 1
Sol.
1'œil sèlletli-e > Venus.
L'oreille dextre. J upiter,
L'oreille sciiette, Saturne.
Le nez, Luna.
^abeuçiif, Merefcçt»
eT POTJR, LES LIGNES DU ZO-,
diaqu e sur 1 a face ilssont a inst atttibHez; -
,
aecowpîode^ & -Poîez-.
C C H A P I T RE II I.
cm-
11"ce
,
fra-intc en quelque partie du corps la mar-
que du signe & planette gouvernant* l'heu-
le & instant qu'elles ont été conceucs de
,Ȏcs lesquelles marques se trouvent aux
,
parties des corps qui se refirent aux signes
ièc ptancttcs car si le Solcil est à l'instant
»
' de sa naissance de quelque personnage soit
en la maison Anes ou autre signe 5 & sott
Ascendant la marque de ce figne denaeu-i
3
re en la partie qui est la tête , lX à raisoI}
que c'est la premiere maison de Mars > il
a aussi une marque aux Testicples goaver-*
J1ez par cette planette , & de plus, si au-
„
ue
i
et an 6 3.
naturelle
Donc
être au
ayant reconnu
genoiiil droit
sa
au
mar-
plus
taut d'iceluy genoiiil
,
tirant un peu vers
derriere, qui me fit reconno-ître qu'il etoic
»
ié en la fin du premier visage du figne de Ca-
tricorne qui est 9 ou 10 degrez, ce qu ayant
econnu , & luy de'Urant reconnoître sou
les autres marques tant du Soleil
mur par
du Chronecrateur je formay cette fi-
[ne ,
gure sui vante par la posicion de ces marques
qui dl: la vraye Abiologiequeles moins vee
fez aux connoissances Astrologiques &
,
Agronomiques peuvent imiter telle est 1..
,
figure & son exposition qui fut veritable.
Je tirai ainsi mes jugemens de cette figu
re étant faite que Mars étant en la caden-
,
te de l'ime de la terre proche l'angle Oc-
,
cidental étant au signe de Cancer , &op
,
posée en la maison Horoscopale me fit
,
dire que le sang de nôtre amy seroit prodi.
toirement répandu , Saturne étant en la cin-
quième maison qui est celle des sei-viteufs,
que le meurtre seroit commis par un pro-
che que Mars a Venus'platiquement en
,
..rpctt 'c'est à-dire loin en apposition , can.
,
seront ce tout par une folle amour : ce meur-
tre est arrivé au tems que i'c* l'avois recon-
nu , & ce miserable accident a été perpé-
tré jifltr dss plus aimez serviteur & tout par
une jalousie d'un amour rustique : ainsi cet.
te figure pour instruire quel que ce soit à
calculer & supputer un'horoscope sur les
marques naturelles , "pourveu que sage- >
ment il reconnoilse au vray leur lkuation :J
& par icelle en quel degré des signes sont
nez ceux qui ont icelles marques pour en ti.
rer figures fidelles, & significations veiicaç
bics.
\
COM•
COMMENT L'ON PEUT PAR
la Phyfionomie faire Hhoroscope ou nativité ;
ce qui est démontré par celle d un Prince »
faite par cette science , avecfes significations
véritables icy mises en avant pour modelh
,
aux curieux.
CHAPITRE
N IV.
Ous avons au Chapitre prccedenr#
traité de la façon <Sc maniere de cal-
culer l'horoscope par le moyen
,
des marques naturelles. Mais A rai(011 que
les marques ne se voyent pas toujours, élant
en des parties cachées & en lieux honteux:
c'est pourquoi je trouve encore fort à pro- '
pos de donner un autre moyen pour faire
!'horo(cope & nativité à qui que ce colt par
l'a[pe& de la PhiGonomie ôc particuliere-
,
ment du yisage , qu'il est libre à tousde voir
& reconnoître & en juger lèlon la recoo.
,
noiilance faite y car par le visage se reCOll-
noît par le temperament & complexion : Et
asseurement la Planette dominant à la nati.
vité )'pora.nt le tout en questioii prenant
,
t'heure le jour & l'instant de la queflion
,
& recomioilïànt les sept Planettes les qua
,
:re nacivitez ou temperameus ; ce qui est"
grandement a con Cidci-cr& reconnolcrepm
nderer&
y
qui figiîtfknt piçui'liçmmie sage lie & U-
}
beralité i. 'QEand Mars domine en la nati-
vité du colérique il fait l'homme ou la fem-
,
me de coulenr rouge , comme s'ils étoient
brûlez du Soleil ils ont la face ronde, les
,
yeux de chat , chassieux , un regard r.ruel,
arrogant & superbe il est chauve au som-
,
met de la tête , de moyenne rature , le de-
devant la tcte gros les narines sortant hors
*
& quand il chemine il assiet ies pas non pas
Loing l'un de l'autre il ma.rchetëgerement
est de soy porté au mal. Pour la femme de
) ,
il
,
formée ayant là face ronde le poil blond
,
I'oeil verd l'afpeél: bening à l'abord maisla
parole-.ahdacieuf.e superbe & menaçante:
,
,
quand icelui Mercure se
le nativité d'une mélancolique & qu'il est
rétrograde
sa personne iucredule sujette à beaucoup
y
*
trouve en
c'est à dire renversc il rend
/ "
t Es
.CENTURIE
honnesirs
pats ,
1615.
C^HtJbïlt duS dans
1.
le :lItlltlt'
«•' *'J.'
v.
Un rien revient en f or ) mais Jupiter ne veut
Jlcvoir rien d'un rien ressé & sans courage »
Il prêtmt tout sorcer ta Nef par fcn orage ,
,Poojîé d'un Dieu Tibrin lequel veut & ne icut'
y
VI.
Les Dieu font attaque^, C$* le trop ri eji
plus rien
,
// n'y a que 1" amour t'fui a paix afCI4ree'* ,
J^es murs d'un mont bien haut devers Autï$ i
contrée 1
CHAPITRE V.
[texte_manquant]
Uisque les veines font partie de nûw
tre corps , & qu'elles sont apparen-
tes , & par icelles5f le temperament
du fang contenu en icelles nous jugeons des
choses avenir il m'a semb'é bon de faire
chapitre ,
exprés pour discourir d'icelles:J
un
& de la P hlebotomic ; les veines sont de
la physionomie apparoiifantes en toutes les
parties de nôtre corps étant comme pc...
,
tits canaux ou petits fleuves qui vont hu-
,
çie&ant tope ce petit P1ond; hpa^M fûttfi
,
flue nous voyons les neuves , rivières, fon-
taines & ruisseaux humecter ce grand corps
terrestre & parles eaux on reconnoîc, &
,
nous jugeons de l'abondance , des sterilitez,
de l'humidité & secheresse des années : ainsi
nous jugeons des choses avenir au petit
corps terrestre par les couleurs & accidens
des veines les maladies & infortunes avenir,
comme si les veines qui apparolileiit au vi-
sage sont petites & blanches & cela de-
,
ipontre une homme être féminin 3 sans cou-
rage , mais si elle font gt-otsettes , & de cet-
te même couleur , elles demontrent la per-
sonne avoir un gentil esprit subtil & canIn
,
sielles sont grosses & particulièrement cel-
,
les du front sur les temples & celle du mi-,
lieu du front dite prœparara elles demon..
%
,
trent l'homme franc , libéral , lequel est fa-
jet à se captiver sous le joug de Venus ôc
aprés.l'a&ion il est facile à le reconnoître
>
ctans enflées & violâtres ,-qui démontrent:
en aparence une pleuresie apoplexie si
, ou :
elle ne se démontrent point si non lors que
,
l'on fait une action violente ou que l'on rit,
,
cela signifie trahison & perfidie. Lors que
au col les veines sont amples & groiïes, el-
les representent une forte ire & pailion,
principalement quand elle sont rouges ce
,
,
que témoigne Polemon Adamante & Al-
, font
berc le grand. Si qui venans dias
,q,tlufIJ & ¡c"'forll wrgidat habent
,
vnanifesias & fangumti colens mttu fcrvere
) ,
tram ostc;z,lunt. Si autour du col elles ne sont
que peu a p paroi (Tante s, & sont livides J si-
gnifient la personne temperée sage & re-
,
tenue : si elles sont passablement apparois-
santes & claires particulièrement à la
, s
femme elles demontrent une chasteté, hon-
,
nêteté & modeste en toutes ses actions,
& à l'homme qu'il est posé en conseil &
,
en toutes ses entreprises. Les femmes qui
ont les veines de cette façon font volontiers
belles & le teint delicat & blanc. Q^and
,
les vaines paroissent au bras grottes & rou-
ges , elle denotent homme être Saturnien
1
la
lue par Geomance.
FOUR CONNOITRE PIJYSIO...
LA4.
nomie de quelque personne que ce foit parla-
Ceomenûe & juger de ses mœurs & aélionJ.
>
N
*
CHAPITRE IV.
Oiis avons traité quelque chose de
la Physionomie reconnue par la
Geomance en nôtre premier livre
tie la Chiromance mais n'étant afïez am-
plement & comme , plus facilement
, pour
demontrer les secrets de cette notre Chiro-
mance , il m'a semblé bon , & le letteur ne'
le jugera mauvais si en ce second livre j&
,
donne encor ce chapitre qui sera plus in-
Í1:ruiCant que ce qui , ailleurs
en est dit afin;
r"{fi de reconnoure les secrets de la Geo- ,
."nantie plus parfaitement ; pour commencer
donc: lors que nous jettons les. sorts des
points pour faire nôtre figure, ,defirantcon-
naîtrela Physionomie de quelque personne
que ce soit , non par nous veuë aux 4.. li-
gnes premieres des points, dcsquel'ies sort
& naist la. première mere qui se réfère jen
la 1. maison de la figure qui est la maison de
vie-, qui comprend les mœurs, temperamens,
e
la. Gatllt des & lineamens du corps voire
même de I'esprit, on se doit arrêter .
la
c'est allez que de trpuve cette figura ,
car
dernière pour (çavoir par ceiuy qui eit en-
end u en icelle science Geomentique » de
juelie composition de corps , de queUe for."
de visage vrai est celuy l
que on desire
ne au
:,onnoÎtre par cette façon & maniere : si
çrtma major ou fortann minor 1
un des
,
leux se rencontrent par le fort des quatre
>
DE LA TESTE ,
ET DES
jugemens d 'icelle. - ~~~
CHAPITRE VII. -
[texte_manquant]
E Docte & sçavant Hippocrate, au
six!éme livre qu'il fait des maladies
communes j dit que pour juger de
tout le corps humain , on le peut par la seu-
le consideration de la tête qu'icelle étant
,
la plus apparente entre toutes les parties du
corps , 'aqnelle n'est cachée ny voilée par
aucunechoses & particulièrement laface,
,
qui est en afpeft d'abord à tous, pour ju-
ger des temperamens & actions de la per-
onne. Or est il coiicidet-able à nôtre scien-
pe Physionomique, la formation,proportion,
j& dimensions de la tête iccelle &
, car par
par la forme neus jugeons des esprits qui y
jfont contenus plus belles parties qui nous
,
font separcr d'avec les brutes «Se nousfont
recoi-itioîti-c le flair que l'on dit ,
cous avoir
lété poulie au vilage par -le parfait des cho-
ifes afin de nous donner l'épicetede saints le
(but ou le plus fages tendent pour acquérir ,
l'immortalité delirée par la sa g elle humai-
ne : doncques pour faire cette reconnoilîaiv.
ce , elle se fait ne cette manière : la tête pe-
tite n 'estj jamais sans vice & le plusfouvent
iavec peu de sagesse mais plutôt remplie de
Eblie, mais fort mauvaise & malicieuse.
tix moeurs t
La tête grande ne Lignifie une pcrfe&iol1
bien qu'il y aye
ques-fois mais rarement la plus parfaite
,
de la bonté quel-
DE LA ME TOPOSCOPIE
& des significations du front, & detflamt»
s
tes jituée félon rette sciencesm lceloy.
1, VIII.
M
1
.1
idoines
nial ,conscience
pour
telles
faire
,
ils ne
personnes font
des Moines.
solit
2. mal,
le mal faïence > qui ne se porte qu au
voulant rien croire que les folles opi-
ne les brutes
nions ils font comparez pour
, de Pharaon. Calcula Em.
au chat ou rat
,l'avoit tel auiîi fut il l'abrcgé de
pereur , qui voulut
faineantise ne
toute cruauté & ,
d'authorité.
jamais croire personne
Le front large represente la personne
i.
gourmande & sa île , particulièrement au
dela nature du pourceau ils
coït , tenant profeffionen
,
ap-
,
sont blandilîants faisant
>
sortes d'amitié mais eil
parence de toutes médisatics
,
allans
derrière ils sont ennemis
,
scandalenfes
parole offensives ;
de ceux a qui
d'affectionner. Bat-the e-
ils font apparence
Codes de Boulogne , dit que le iront
my , dénué du
grand & large de toutes parts ,
signifie 1 homme
Poil ou un peu chauve ,
,
audacieux , de bon esprit étant sage mais
,
quelquefois malicieux , & de grand ire te-
,
non legat il & quelquefois il est grand me n-
teu+.
temples du chef telle-
Le front aigu es
ment que
de capacité
.
les
&
os aparoiiïent
gnifie vanité inhabilité , inconstance , peu
noa resolu
quasi
aux
dehors
affaires »
li-
mai*-
changeant tout en un mitant. ' ~ '
3. Geluy qui a,
le front és temples »
elssler
en grofleurde chair * comme ayant les man-;
dibllies ou maxilles pleine de chair; cela de-j
montre la personne avoir un grand coura-'
ge , & martial , c'cst une des notes qu'un
grand Capitaine doit reCOlll1pÎtre en l'éle-
dion de soldats ; de plus telles personnes
ayant le front de cette , façon , [ontsuper-
bes & prompts en colere s'animer aux
j
, 1
combats.
6. Le front qui est quad-rat démontré félon
Aristote mêmes la magnanimité, Quadra-
,
tafrons ( dit ce Philosophe &c. ) pro sa-
mediocris , estendit ob
ciet ratrone , , rrhtgnAnimos
fimilitudinem leonis.Les personnes qui ont
tel front sonc courageux comme Lions &
,
font comparez à iceux pour leur force , leur
&
courage pour leur prudence Voyez Por-
ta.
7. Celuy qui a le front ridé & bai (Tant au
milieu qui semble quasi double en la. face
,
proche du nez c'cÍt-à-dire e refrongné, au-
,
quel il y ait une valée ou descente ligni-
,
fie la personne sirrvple magnanime enadver--
,
sicé & la forme lui est tres crueile & mau-
vasse.,
8. Celuy qui est calve ou quia peu de poil
,
au devant de la tête , ayant le front planice,
ayant une peau delicate & déliée , que les
Grecs nomment ffvx«f«7ic*v» -fino-n que sur la
.apci-'Ce du liez iceux ont instables , ira-
,
conds & mauvais.
9. Qjand la personne a le front cueilly Sit
ridé elle est adulatrice tient de la na-
, ,
ture du chien , elle flatte mais c'est pour
,
tromper.
10. Le front concave lequel a des fo{sette9
& moncagnettes est sigue de timidité , de
fraude ,
tromperie & ambition. Adaman-
,
tius dit Afperd fronte ne gaudeas neque
, , ,
qlu. sofas, & montioculus babeçt, omnia namque
hdc jigna verfmiam & infidehtatem nwciant
,
& mterdum jttihitiam & infamant, & le front
capé idé refrongné ou capré diction
, 1
3 ,
qui vient lelon Vai ron capemta, àzacrtf-
,
fis caprarum carmbus qwbws affimilatur : Ce-
luy qui l'a de cette façon il est d'une hu-
[aturnienne & melancholique lequel
meur ,
pente plus qu'il ne dit, préméditant, ses con-
ceptions avant que les mettre en effet tel
,
étoit Philippe Melanthon, ces hommes soret
allez de douce humeur & familliere conver-
fation. Si d'aventure il est fort riche il y a
,
grande melancolie comme dit Albert le
grand semper frontis rugas contratta s ha-
,
,
bent mclanchollci Ci res magnas congitare cent
y
soeti.
n. Le front fera in & sans rides signifie une
beauté d'efpricauSl bien que du corps, mais
l'ame malicieuse portée aux débats procès
,
& litiges, la pluspart de ceux qui l'ont tch
ils n'ont que peu de dévotion. Le grand Si.
donius Appollinaris * dit qu'Epicure l'avoit
tel. '
1;. Le front lequel n'est ny droit ny mai-
gre , ny serein , ny aspre , mais mediocre,
il signifie une rondeur en amitié n'ayant
»
point de tromperie ny de fallace.
14.. Le front nébuleux & tacheté de mat"-
quettes noires , signifie audace , & se rese-
rent telles personnes aux Taureaux & Lions,
lefquellessont en une perpetuelle colere.
15. Ceux qui ont au droit des yeux beau-
coup de carnositez qui rendent les sourcils'
pendans en forme de chaire : tels hommes
font frauduleux cruels & nullement pi-
,
toyables tenans plus de la. férocité des b:-
,
tes les plus carnacieres que non pas d'hom-
mes. Selim X. Empereur des Turcs les
avoit tels aussi il étoit cruel audacieux ,
, ,
grand guerrier voire infatigable maisfe-
,aussi ,
vere : On tient que Charles Duc de
Bourgongne les avoit tels.
16. Le front tnste , severe ou auGere d'a-
bord montre une humeur étrange & bar-
,
bare portée à toutes Cortes de cruautez
,
tels les ont les Arabes Canibales Antro-
»
, »
pophages ce sont hommes sans mercy &
,
pitié ; s'il arrive qu'ils soient d'une humeur
mélancolique il seront portez à man-
,
ger leurs propres eufans : ce que j'ay vu
IX. remarqué à un de cette humeur qui fut
3
executé par Justice a Evreux » qui Le iiom-q
moit Taurin lequel étoit d'un village die
;
les Ventes, proche ladite ville , lequel por-i
té de manie & cruauté avoit mangé ses pro-
enfans quelques
>
,pu
VII jugement des mœurs & dtt corps , par les
couleur & autres accidens.
L CHAPITRE X.
Es couleurs du corps & particu-
,
lierement de la face » démontrera
qu'elle est d'humeur & l'inclination
de la personne & sélon les couleurs & ac-
,
cidens extérieurs le Physiomentien doit
,
juger de l'interieur & des facultez de!'ame:
comme la noirceur en l'homme qui est luy-
satire est ûgne d'adudfcion^ tant aux mem-
>
bres qu'aux cheveux la couleur noire de-
,
montre l'homme tardif en ses avions peu
porté en la guerre étant d'une humeur pe-,
,
lante & timide , sans courage , sinon que
par occasion , mais il est caut, fin, stibril,
& propre pour le conseil » & de faire entre-
prise secrette voire trahison s'il se pre-
,
iente l'occasion > tel étoit Uiyaè , qui par
son astuce emporta le prix aux victoires
Troyennes , & suc preferé à Aiax , la plue.
part de ces hommes qui ont telle couleur
naitIent vers les parties Meridionalies. La
couleur verde obscure & noit e fait l'hom-
,
me prompt à cholere : ceux qui sont de cou-
leur roul1è , ou qui sont 1 -OLItreaux tout a.
fait ceux qui font maigres font fins t'a.:
, ,
fez & subtils c'est pourquoy l'on dit d'eux
,il
cette adage , y a peu de petits hommes
humbles & de rousseaux fidelles mais ceux
, ,
qui font gros,, gras , le poil de la. tête d'au-
tre couleur , soit castagnée ou olivâtre, (ont:
jovialités "ôc gens de bien ouvers, sans fard,
,
ny tromperie mais s'ils ont les cheveux
,
noirs, garde toy, le proverbe dit , ^
BArbe rouge, noirs cheveux
>
Gardetenfitu lepeux.
Ceux qui ont la face pâle, & plombée, mais
qui ont le fron d rouge, & les yeux déprimez,
ion totalement vergongneux^ ils sont gran-
dement sujets à paillon ôc colère ils ne
sont jamais en repos en eux mêmes pen- ,
,
senc toujours qu'autruy machine & conju-
re contre eux toutes les fantaisies leurs font
fantômes ; aux melancholiques les doigts
,
de leurs mains leurs sont montagnes le
,
moindre speâacle qui leur est accoutumé ce 1
LE S f U G E M EN S D S 9
cheveux par la stibstance, & par leurs couleurs,
L CAPlTR. E XI.
Es cheveux sont une des parties de'
rembelliiïementde la tête de l'hom-
me , mais particulièrement pour
'\
la.
^
,
témoigne Martial.
Vnusde toto peccaverat orbe comanim
j4nntilm incerta vix bene fixus acti.
s
Or doncques les cheveux étant une par*
:tie de la, Physionomie nous tirons cesju-
,
gemens de leur substance que nous pose-
,
rons.ici par aphorismes & canons.
1. Les cheveux qui sont drus &J blancs ff-
,
.g ni fient l'homme avoir une grande douceur
ôe être d'un temperament froid'& humide,
car plus le cerveau est éloigné de chaleur
,
,de tant plus la tête est remplie de cheveux
,
la chaleur de l'homme qui va aux parties
superieures pénétré de toutes parts la-peau
de la tête & fait rani..1.1ne humeur par le
,
pertuis ou pores qu'elle fait , & la plus
îubtile partie de cet humeur s'évanoiiit ;
mais celle qui est plus grotTe demeu-
re dedans se convertit en cheveux qui font
>
plus solides que la peau , & c'est par l'ex-
tremité du front , & les cheveux sont plus
larges que le pertuis & autant longs que
,
l'impetuosité & la forces de les poullerde
,
hors est grande.
1• Quand les cheveux font lâches & mols,
cela dénoté une complexion humide & no¡¡
sanguine & quand ils se hâtent de [ortir ,
c est
x
signe que le corps dcclinera plûtôt en
siccihte que non pas à 1 humide. Et quand j
,
la chaleur & la siccité se conjoignent les j
,
cheveux sortent plutôt & avec cela ils sont;
,
plus prés.
;. La multitude des cheveux démontre^
l'homme être chaud > & la grosseur d'iceux
démontré sa colere & qu'ils est prompt à
,
se fâcher : cette abondance de cheveux ar-
rive plûtôt aux jeunes personnes que non
pas aux vieils & enfants à iceux la
, car
aux
matiere est plus vaporeuse qu'humide,mais
aux jeunes gens est le contraire ; parquoiies
Contraires suivent leur contraires.
+. L'abondance de cheveux aux jeunes en..
sans : démontré que leur complexion croist
jk augmente avec la melancholie.
5. Les cheveux crêpez } de couleur noi-
te dénotent chaleur & siccité tous les Mé-
,
ridionaux les ont presque semblables par-
,
ticulierement les éthiopiens, cela. procede
de la tortuosité des pores ; pour leur figni-
fication : voila ce qu'en dit Aiistote. Qm,
tapillos nimis crifpos habent tmidt font &
5 ,
étd tAithtopes referuntur.
6. Q3 a les cheveux herilïez & dressez,
sîgnifie.aussi l'homme timide & d'un mau-
vais courage , les cheveux qui tombent sur
le front vers la partie du r.ez, Aristote en dit
7. Les cheveux mois & planes démons
trent la personne d'un bon efprit& capableï
humaine traitable, un peutimide.
,
8. Q, îand les cheveux font delicats 8c
clairs ils lignifient l'homme d'une foible
,
complexion & sujet à maladies. Pour les
couleurs des cheveux il nous faut en pre-
,
mier lieu prendre garde aux climats car
,
les Méridionaux les ont presque tous noirs
ôc crépus : les Septentrionaux qui habitent
aux regious froides sont blonds & ont les
>
cheveux de couleur jaunâtre pleins Se unis.
& pour cela ils ne font pas totis froids ,
mais plutôt que,kur lemperanlment & hu..
meur est grandement chaude . est dedans
enfermée comme vous voyez en Hyver
r
vous voyez la chaleur enclose au sein de la
terre & aux autres. Les Orientaux ont le
poil beau Se châtaigne & fort deli : les Oc..
cidentaux l'ont plus noir & rude mais ce
>
n'est pas à dire- ny article asseuré que
> ,
tous ceux de ce pais les ayent tels, car tel
est noir qui les auia noirs tel en ces païs
,
est blanc qui les aura jaune ou blonds
,
tel est rousseau qui aura les cheveux noirs ,
,-
&C-o pour leurs fignificatious elles sont tel-
les.
1. Les cheveux blancs signifient fngidi*
té grande comme il se voit à ceux qui font
,
vieux À' qui les cheveux deviennent blancs à
taison de itur frigidité & ûccité commo, il
»
advient aux choses vegetable quand elles
,
feicheat esqueiles pour leur noirceur oU
,
verdeur sel tournent en blancheur } & cela
arrive le plus Couvent aprésde grandes ma-
ladies detreich;iiites,
z. Pour regle sécondé nous devons re-
marquer qu'il n'y a que quatre couleurs
principales aux cheveux sçavoir la noire,
,
roun.ë blonde & blanche ou grise. La blan-
,
cheur provient de faute de chaleur naturel-
le ou de phlegme pourry ils sïgnifîent
, ,
toutefois mœurs lubriques & mauvaises.
i. Les cheveux nous viennent & proce..
•dent de la colere aduL1:e sup-traboiidante
,
ou de sang a.duL1:e & chaud.
4. Les cheveux roux denotent chaleuç
non point aduste ils sont d'une chaleur di.
,
minuée.
5. Ceux qui ont les cheveux dorez ou
couleur d'or demontrent l'homme infïdia-
,
teur mais il a un bel esprit porté au mal.
Les cheveux d'un roux noircillant demon-
trent l'homme trompeur & malicieux,donc
la Tueur est tres - puante & propre à faire
onguent Narcotique avec le fang de la li.
gne de vie d'un mort , avec autres ingre^
diens qui sont contenus en la Magie Naïu.*
relle de Pol ta.
6 Les cheveux qui font châtaignez) de..
montrent l'homme droit , juge & sans frau-
/
de i c>çû allez des cheveux parions dç"g
autres parties lesquelles ont poil en la race
de l'homme.
DE LA 7iARBE DU MENTON\
,
des foirais on aies du col, & leurs,
, ,
sigmficVltions.
L CHAPITRE XII.
E menton est la partie infirme & bat:
sè du visage qui repre sente comme
le Nadir 6c la supremice du front,
le Zenic cette partie au dell'ousdela men-
j
dibulo inférieure a éié disposee par la natu-
re , pour Ja'barbe , embellissement dela fa-
ce virile. Or la barbe croît en l'homme ou-
tre vingt,quacre at1s de jour en jour , de
mois en mois, il faut fçavoirque tel poil est
procrée des superfluitez des viandes def- >
quelles la fumoflité surmonte jusques aux.
pa rties des mendibules, comme lafuméeau
penuits de la cheminée > mais lors qu'elle
ne trouve plus de conduits ouvers pour plus
haut monter le poil fort en forme d'e che-
,
veux qui font dits poils de la barbe , lesquels
font divers comme leurs lignifications.
I. Barbe rare & molle-, lignifie l'homme li-
bidineux & féminin & ont le corps deli-
,
ÇdX ils ont l'efpric timide , mol incon-
) ,
stanc ceux qui Olit la barbe telle font fort"
,
délirez des femmes comme le dit Proper-
,
ce.
Chmrlor est duro juvenis cui leviafulgent
Ora > nechirfiitos aspera burhafacit.
t. La barbe rouge denote premièrement le
front placide & celuy qui l'a telle est hu-
,
main amy mais, il a del'astucefallacieu.
, ,
se il est adulateur il est prompt en colerc
, faiiguin.
étant
3. La barbe est bonne , & celuy qui l'a telle
«st d'umeur mélancolique & bilieuse elle
lignine aussi l'homme ingenieux sincere,
,
cordial confiant audacieux fort & pro- ,
,
faire , ,
pre à un soldat determiné & coura.
geux.
4. La barbe demy rouge flave on citrine,-
,
signifie presque la même chose que la rou-
ge , sinon que ceux-cy ne sont pas si cole-
les ny si sujets à se colerer , n'étatis si san-
guins.
La barbe blonde ou pallide demontre la
personne Phlegmatique laquelle est aÍfez
,
tempérée ayant de la prudence.
,
6. Q!i a sa barbe bien en ordre, & compo.
fée & épaiilc de poil est de bonne nature
& raisonnable condition à toutes choses s
%
DU MENTON.
i. Le menton longuet particuiierement à
,
une femme , démontrent avoir des paroles
fâcheuses & importunes ; à l'homme il de-
*
montrent être sans Silence , & sans discré-
tion qui ne peut rien garder de secret ny
,•
chose qui soit préjudiciable à autrui, esi son
ame , mais il fauc qu'il revele tout , & n'a
repos qu'il ne l'aye révélé comme avec une
forme discYette ôc faire entendre le révé-
, utilité.
lant que c'est par
2.. Le menton petit démontré toutes foi tes
de malices & n'en dirai davantage que ce
,
qu'en dit Albeit le grand. Parvum » & bre-
Dt mentttm vitandwn quod tmmttes} & invi-
,
dos arguat I}d serpente s rolatos.
Le menton rond & rare n'est viril mais
,
féminin mais avec cela il signifie de l'auda-
,
ce & fuperbité grande.
4. Le menton quadrat est viril & montre
un grand courage avec force de corps &
Ja pluspart de tels persoiina&cq font portez a ,
la guerre de vivre sans réglé à la débàu-
,
Iche sans soucy du futur les alai mes sonC
, ,
Içur/delices prendre leurs repas en lieux
, sont
Isordides leurs agreables pourvu qu'ils
,
ayent dequoi ils ne sont ambitieux sijion
,
Ique de se demontrer- ,
soldats pour le service
du Prince à qui ils ont voiié leur service.
5^ Celui qui a le menton rond uni folïe-
lt, il est de nature bonne Se venerienne , ,
,
[car à la. vérité cette forme de menton est ,
plus naturelle à la femme que non pas à
l'homme étant une des perfections de
beauté ,
nos Poëtes les plus mignards
, ,
amoureux , dépeignent les beautez de leurs
mait i-cilès ayant le menton f-oiîeiu car
follette , correspondance , fi-
cette a de la en la
siure de Venus vers l'œil senestre Molde-
,
nare s'est trompé en la figure de sa Meto-
poscopie lors qu'il a situé la figure de Ve-
nus en l'extremité du nez, &c puis en (ub:imi.
té entre le Soleil & la © Ô au dessous hors
de toutes règles de la science.
6, Le menton maigre 3c ride , represente
l'homme impuillaift en t'atte vénérien qui
,
relient je ne sçay quoi de Concnail:t'é& lans
vertu virile mais froide & maleficiée pour
,
la génération,
7. Celuy qui a le menton courbé avec une
vallée en la jointur.edes mandibules maigres,
denote l'homme porté à la perfidie à l'allaf-
l^At, ayant uu desir de commander & fu-
pediter sa partie ennemy de les voisins
,
f
porté à la tyrannie : si c'est une femme qui
Paye tel est cruelle mauvaise ennemie
, , ,
dessiens insociable haï fiant sa propre gei
frniture. , ,
DU COL.
Celui qui a le col long il est de nature
1. ,
lïmple , non secret, timide > sans doctrine »
il est glouton Se grand beuveur , de la natu.
Ibis. Caligula & Galba l'avoyent tel.
re de
Rhases dit de tels cols : Gracile & longum
colfam timidttrn, rulum , & ftolidtfftt ojrendit.
Celui
»
qui le col court & p,etit, il est sa-
2. a
dif-
mais fallacieux secret stable
ge , , , ,
cret , se courrouçant, il est ingenieux
,
ÔC
Des yeux
L
f7: de leurs figmficatiyns.
,
CHAPITRE XIII.
Es yeux nous donnent a connoitre
le bonté ou mauvaistié des pe.r-
,
sonnes c'est
:pourquoi Homere ap-
pelle Minerve la fille aux yeux bleus &
»
Venus aux yeux noirs i~ae m**™/« pour
representer en t titi la prudence & al ancre
la luxure. C'est .pourquoi on donne l'œil fe-
nestre à Venus : car- s'il est brillant 8c
prompt au rrçouvement des cilles aux fem..
mes grandes avidité du métier de Venus >
& si celle femme est olivâtre ou jaunâtre
,
avec ses yeux noirs , comme est dice de Ve-
nus d'Hesiode » ^iSr^vN'y
cherchez aucune pudtcité.
re-
1. Les yeux grands 8c gros , lignifient
l'homme paresseux audacieux 8c menteur
,
& d'un esprit lourd 8c insipide. ,
1. Les yeux de diverses couleurs 3 <Sc
principalement le dextre qui est donné au
>
Soleil lignifie 8c dénoté un homme agité de
,
diverses paillons 8c d'opinions principale-
, l'on
ment en matiere de Religion., dit que
Michel Servet lesavoit tels.
3. Les yeux profonds 8c absconds en la
tacte , C'est à dire cavez , denotent un grand
esprit plein de doutes : s'ils sont vers, sioiii.
fieiit un sçavoir admirable toutesfois ac-
,
compagné de malice a luxure 8c envie,s'ils
sont roux on reconnoît la nature du char.
Les , sont éminents &
4.. yeux qui aparents
de couleur veronne , siguiftent être homr
me (impie -idiot 8c prodigue.
, bien regardant
5. Les yeux aigus 8c lX
,
qui declinent posément leurs sourcils J deno-
tent homme decepceur ,
secret «ScfansLoy.
6. Les yeux petits comme taupes ouporç
signifient débilité d'esprit & propre a fai-
,
re un cocu crédule à tout ce qu'on luy dit.
7. Celuy qui a les yeux obliques & de
travers » donnes-en toy de garde } car de
cent il ne s'en trouve deux de fidelles.
8. Les yeux qui s'émeuvent grandement,
& à tard regardans mais aiguillent, tou-
,
tefois avecques la reclina.don de la chair des
sourcils signifient homme paresseux, inridel-
le&rioteux.
9. Les pires de tous font jaunâtres, ci-
trins & fards & d'iceux donne toy garde,
,
& de ceux qui guignent en parlant à toy ;
car ceux qui ont de tels yeux sont de dou-
ble ame : & si c'est une femme qui face ce-
la de l'oeil senestre garde-toy pour la si.
,
dellité d'amour & prens garde ou elle jet)
ses oelllades,
,
te
DU JUGEMENT DE ZVEZ.'.-
CHAPITRE XIV.
Es Grecs ont appelle le nez Pi'fv à
[texte_manquant]
.
Far qttt les excremens ae pe}Itwte ntmere
Sevacuent en bas & J
c*
,
itdu Bartas, le comparant a la Lune. Pour
es pvedidions nous disons >
le long nez être
l'un esprit vain 8c non convenable au mé-
ier de Venus bien qu'il y a un Prover-
,
se qui dise :
^Adformam nasi cognoscltur ad te levavi.
sur lequel autrefois me donnant pianir
'ay fait ce distique ou Epigramme en la.
oiiange d'un de ces nez , à l'imitation de
Martial,
Cui longus est * d" pendtifos nasus viri, "
Pendentem habet longamque valde mentnlant.
1. Les PerCes ont grandement eltime ceux
qui ont eu le nez long & crochu : Leur
Roi Xcrxes sélon les témoignages de Xe-
ircphon & de Plutarque avait le nez long:
,
& jusques à present ils ne donnent leur
Royauté à d'autre qu'à ces longs nez , &
les longs nez sont héréditaires en la race de
Syach Ysmail Sophy & se plaisent à ces
,
longs nez comme les Ameriquains ou Brc-
filiens à avoir le nez camus étant ( com.
, ,
me ils estiraent ) une des parties de la beauté.
1. Quand le nez est camus il denote
,
l'homme être impérieux , vain , mensonger
& grandement paillard , tôt croyant à au-
truy. Si la fille est camuse & qu'cl!e aye les
yeux noirs & étincelaus croi, félon le dire
d'Eui-ipide qu'elle n'est pas pucelle : De
,
cette Phyhonomie pour les trouverpucelles,
~ il les faut prendre au berceau.
3. Qui a le nez gros , de toutes parties ,
long& pendant il est convoiteux de toutes
3
choses belles simple en (es biens en ses
, ,
maux sage , & secret. mais il est mocqueur
des avions d'autrui Se Satirique. Tel
,
etoit Hô.race comme dit Perse, ainsi qu'il
,
Je décrit en ces vers :
Omne vafer vitium ridenti Flaccus amico,
Tangit, & admijfts circum pracordia ludit,
Calltdus eXCflJso populum suspendere naso.
4. L homme qui a le nez au milieu éleve,
& se baille & décline à sa lummité est va-
j'iable de cruelle fortune & douteux de ses
, ,
plus proches. Louys XIII. l'a voit tel com-
me nous le reprefenre cc)mtnlncs.
5. Quand le nez est tors &• courbe &
, ,
longuet signifie un homme fupei-be ,-eti-
,
/vieux addonné au vin , seducteur , g!Q-
j
l ieux : La fin de celui ou de celle qui a tel
nez , n'est jamais bonne, mais est menacée
de Justice.
6. Le nez fort rond ésextremitcz & avec
petites narines signisie & dénoté l'homme
être orgueilleux trop croyant , fidelle, Se
,
vain. Et la femme qui a tel nez est impu-
,
dique & méchante.
7. Le nez qui est de sa qualité rouge, si-
gnifie l'homme être hepatique & de gros
nourrissement & esprit, qui n'est pas ami- 1
enr de tisane mais elt propre a raire un
,
lergent, s'il l'a a demy plombé , & encre-
cé du rouges veines il aura une sois iJ.lex.
inguible ayant le Foye chaud * & fera fort
>
à
ujet une maladie dite moi-pliée.
S, Le nez qui elt gros convenablement
le routes parts & derfus plein avec desve-
,
lignifie homme joyeux
& rouge un $C
us ,
•acifique lequel n'est jamais sans sois: Il est
, Bacchus trinquel" à
ropre à faire un pour
ous moments »
ou bien une Menade Prc-
retre de Bacchus. Ces hommes ont été te-
Ils bons gantiers pas Cesar ; & n'avoit def-
y de tels personnages comme non mali-
,
:ieux.
6. Celui qui a le nez à la pointe ou dessus
in peu vein & a du poil deilus signifie
, ,
'homme être du tout (impie , d'où vient
Adage. Il est bon homme , il aie nez pe-
fU.
10. La Femme qui a le nez treti comme
,
lit un Poëte
, l
lVeZrondement longuet d'unprr/i deleiïable.
,
Outie que c'est une des perfections de la
jeauté dénoté la femme ou fille être fage,
,
prudence & chaste particulierement quand
,
;lle à l'œil bleu. Pour finir ce chapitre il
,
'aut noter cette conn01ll'ance & iccr^c , ex.
:rait de !a Magie naturelle de Jean Baptiste
Porta Neapolizalli , duquel parle aussi 1n-
Jagine ; pour connoure si un jeune fils ou
hile t'ont corrompus, en leurs corps , qu i\
faut sçavoir ( cela étant principalement con-
lui par le nez ) si le cartilage qui est au bout
du nez se permet trancher ou qu'il soitfe-
,
paré l'os c'est figne que l'enfant est cor-
, fille
rompu & la aussi : Cela se peut aussi
reconnoître pour la fille à la veine qui est
sur lefront, dite Prœfiarata.
1
J)E LA BOUCHE DES OREILLES
de la Face en gentral.
CHAPITRE XV.
DE LA BOUCHE.
,. Doncques l'homme qui a la bouche gran-
de & iarge denote qu'il est sans honte
, ,
grand bavard & mensonger grand por-
,
teur de fausses nouvelles, grandemcnt.fol ,
impudent tôutesfois courageux, mais perfi-
de ; les noirs y font sujets approchant de
nature des éthiopiens Indagine & Corve
dirent qu'ils ne turent jamais trompez en
,
ce signe.
2. Au contraire , la petite bouche (Tgnifie
que l'homme ou la femme est pacifique, fi-
delle timide éloquent plein de sagesse &
> ,
doctrine, & peu mangeant : ou l'autre est
grand gourmand. Ondit que le grand gour-
mand Apicieuxétoittel.
5. Ceux qui ont les le vies grosses ( car il
.faut qu'elle Marchent avec la "bouche étarrc
^
une des parties) signifient l'homme plus (im-
pie que Cage qui croie lc:geremC:llt tout ce
,
qu'on luy dit, & est e'xceffifen toutes cho-
ses : Et les femmes sont voraces & su jet tes
au vin , &: par consequent à luxure. '
4. Ceux qui ont les levres subti^s petites
,
& déliées , sont éloquents , grands jaseurs
,
pleins de providence .ayans bon esprit : Et
,
ceux qui ont les levres bien colorées & un
peu grosses cela leur signifie qu'ils sont fi-
,
delles & adonnez à toute vertu fuyansle vi- i
ce.
5-
Qui a une fevre plus grotTe que l'autre
» -
dénoté ôc demontr.e l'homme être sans ef-
-
;
prit tard à comprendre & plutôt addon-
,
né en follie que sagesse. C'est allez di{couru
1
DES OREILLES.
Les Oreilles sont les organes Se iiifli-u-
mens du sens auditif , compose de cuir ,
de peu de chair, de cartilages veines
, ,
arteres Se nerfs : pliées & tortillée sans au,
incommodité qu'elles obeyf-
cune , pour ce
sent à ce qu'on met d.eiH.1s : Ce qui eut été
incommode * si elles eussent été oyfeufes.
Ceux qui voudront jçavoir davantage pour
'I',Aiiato;xlic lisent Paré & Corter, j-e me
,
«ont&ntçray de cecy , n tant mon sujet dot
ce livre ; mais seulement je diray ces qua-
tre réglés neceflair.es à nôtre science Phy-
'fionornique.
1. Les grandes & grosses oreilles , signifienc
-que l'homme est simple , tenant de la narLl-
,
re de l'Alle , telles que les avoit Midas Roi
de Phrygie, Il est gros d'esprit paresseux,
de mauvaise-mémoire.
2. Les oreilles petites , denotent l'esprit bon,
il faut prendre garde que ce ne soit pas de
ces oreilles qui petites sont difformes , qui
"arrivent aux hommes autsi-bien qu'aux mou-
tons, que l'on apele pour cette raison Mou-
nets , car telles oreilles signifient toute mé-
chanceté & malice.
3. Mais pour ceux qui les ont bien propor-
tionnées demontrent avoir bon entende-
, )
melit , sapience, discrets.oii, hOL1l1êteté hon-
te & courage,
4. Ceux qui ont les oreilles aucunement lon-
gues , sont audacieux , sans vergongne,non
gavants , gourmands & paillards. Voila
tout ce qui se peut reconnoître pour les oreil-
les. Parlons pour conclusion de ce Chapi-
tre de la face en général.
DE LA FACE.
1. La face grandement charnue signifie
,
l'homme timide joyeux large diferet, iu-
, .
xudCl1X , bien loyal a autrui, d importune
volonté mais présomptueux.
,
face est signifie l'homme
2. La qui maigre
être sage de bon entendement, plus cruel
,
misericordieux.
que
5. La face ronde & bien diminuée dénote
,
l'homme être simple débile & de mauvaise
,
memoire,
4. Qui a la face longue & maigre est atida.
cieux & en fait, & en paroles il est rio-
luxurieux. ,
teux , injurieux &
y Qni a la face large & épaître, il est lourd
d'espnt & glorieux.
6. Celui qui a la face pile en couleur est mal
fain & a opilation de racelle.
7. Celui qui l'a vermeille est bon sage &
capable de toutes bonneschoses. ,
s. Celui qui 1'l blanche, féminine , molle Se
froide, il est mol & effeminé cette couleur
,
est fort (eante aux femmes car elles sont de
bonne nature mais âpres aux mâles. ,
,
9. La couleur rouge de la face , démontre
( félon le Proverbe ) chaude complexion.
10. La couleur violette ou plombée, figni-
fie l'homme méchant & Saturnien qui ne
fait que machiner trahilons & entrepriseâ ,
periiiciet-ises telle l'avoit Brute & Cassie
& aussi Néron. ,
ç'dl afTcz de cecy parlons ,
«les humeurs. '
DES £JJ A TR E H(JM EU RS
ots temperamens de l'homme.
- CHAPITRE XVI.
L Es Hebreux portez en de profondes
méditations en leur Gneman'ie attri-
,
buent choses hautes & secrettes aa
quartenairc , que Pythagore , qui avoit
un peu succé lelaidl de leur école avoit re-
>
marqué ce nombre, comme tres-miflerieux,
l'àppellant Tetruftin & leur plus grald 5c
,
solemnel serment étoit par icelui nombre
comme il se voit en ces vers.
fnro ege perfavttampara tibi mente Quaternitm>
tsEterna fontem natara inimique parentem.
>
Or la raison pourquoi les Hebreux vene-
roient ce nombre étoit en l'occasion'qut
,
Dieu s!étoit apparu & eux en nombre ni ni,
qaadrilettre lequel a été tant veneré,que
,
nullenationnel'a voulu traduire en [onidiot
me ni langue naturelle , sans lui donner qua-
tre lettres , pour correspondrc auæ Hébraï-
ques , comme les Ægyptiens, Arabes, Per-
ses, Mages, Mahume.tiltes, Grecs /Turc?» •
Job, | He
I
Vau ,| He,,
>
Monde
i^ ^ i n ! n t n
^
Eltm»Xz Feu, Air, i»Eati, laTerre,
taire. 1
VtfSt
,, a* ,
VîSDO
Michacl> Raphaël, G abriel, Urrel, '
ri
Celefle. __ j
Rabre
ge.
-
Monde Coîere
I
,
Sang
,
Pituite, Me-
lan-
"
colie..
Ces mondes ainsi posez nous representent
pourrions ,
rechercher le plus
ce que pour
secret d'iceux : car ce grand monde dit des
Grecs IJ,'¡au composé de ce premier nom-
bre est des quatre Elemens : Le second se<
,
Ion le R. Joseph des quatre Anges princi-
paux : Et le troisiéme monde * des quatre
tempcramens ou humeurs qui comp0(cnC
ce Microcosme ou petit monde ( qui eLt ic
corps humain. )
J. Donc d'icelles complexions nous en tirons
pour-la connoi1fance Pfoysionomique , que
l'humeur chaude ou Colérique » dé[echt,
l'homme 11'cmpêche son accroilTement ,
, corporelle & triste presque
mais sans force »
CHAPITRE XVIII.
[texte_manquant]
Plusieurs anciens doctes tant He-
,
breux Grecs, que Latins ont trai-
, >
té de cette matiere des songes Se
>
en ces siecles derniers plusieurs ausft en ont
récrie ; mais avec si peu de connoitritice &
de probabilité qu'il ne se trouve pas de
,
mille de leurs lignifications deux qui ap-
,
prochent de la vérité n'ayant pris que les
choses par eux mises en ,
avant 3 que de con..
je&ures ou de pensées desquelles ils ont fait
d'alîez amples volumes dont les choses en
,
iceux contenues renient plus perplexes &
en peines les personnes qui les recherchent,
que leurs longes même , iceux se trompent,
bien que dattes, ne (cachant que mille ouy
,
dix mille songes dont l'esprit humain est preo..
cupé toutes les nuits, ne sont qu'une remines-
cence de leursadrious premieres, ayant cela de
commun avec lesbêtes, , & que l'occupation
où la personne étoit la plus portée pour l'utili.
té de sa vie & pour l'entretient d'icellejcfl
celle qui toutes les nuits se represente té-
,
moing le pecheur de Theocriteui'Edille 21.,
ilie Claudian -a repreience en ces ix vers.
mnia feytsit volnw/itUY vota aiUYno ,
•
Peitore fopito reddit amica quies.
Ventordefejfa toro cum membra repotut,
.lVIens temen adfylvas &fna Iwftra rcdit^.
ftidtcibiis iites auriga so-rnnia curns >
7
I7naue noftnrnismtta cavetnreqais* ^
vent le jour
>
d'après icelles veuës & songces-
J'ay trouvé d'iceux avec la recherche des
CabaliLtes;) Mecubalistcs & Ma[-
anciens ,
sorets )usquesau nombre de 7 t. qui fonc
de facile intelligence à ceux qui connoillent
le temperament à ceux qui les ont rongez ,
& non autrement , & aussi le jour de la
Lune l'heure de la nuit qu'ils ont été fon-
, patient & qu'il
gcz. Si ces Congés 7 z. y ayc
quelque chose plus que l ordinaire cela
,
vient par voyes plus que communes , & ces
songes sout pour les effets à réunir pltls de
& mois"avant que d'en voir
1. 3. 6. 9.
les effets : mais à raison que j ay reconnu
songes quelque choie plus qu auxsçien-
aux
ordinaires j'ay bien voulu donner en
ces ,
mien livre place à ce chapitre lui don-
ce ,
titre d'Qne'ïrocratie ,,-pour le pre.
nant ce songes,
mier qui est à dire : jugement des
de ces deux didtions Grecques ou
ideft somn'mm &
,
j ua't'co c. jugerd e son-
ces , mais à rai son qu'il tient place en ce
lieu j'ay fait suivre cette seconde nomina-
tion de la Physionomie des songes qui est
,
Cn vraye face representée sans déguisemcnt,
que chacun , quelque personne qu'elle foie
il peut recevoir de la confol&tion de ses son-
ges , étans a-ITtirez avant-coureurs des af-
faires du jour sui van t. Cecy ne regarde, le
simple feulement mais le Monarque le
,
Roy , le Prince & qui que ce soi: en au-
y
,
ra du contentement , & préviendra beau-
coup d'affaires & infortunes qui luipeuvent
arriver journellement & aussi aller à beau-
,
coup de biens au devant pour les recevoir %
> ,
jour est bon & propre * commencer une
bonne oeuvre bâtir sur l'eau ; 11 le songe
,
est bon il sortira en ion entier effet, s'il éstin-
fauste il ne sortira.en son entier l'enfant qui
naît en icslui jour, il est traître.
6, Le hx!émc jour nasquis Lamech.la Lu-
ne encre au figne de Gemini premiere mai-
fonde Mercure cette maison dite Alcha-
, la personne fugitive oula
taya, menace que , fon-
betle'é'garée seront trouvez & pi-ins : les
faits cette nuit seront suspens & 1 en-
ges ,
fant naissant ce jour-là n'aura longue vie.
Au septieme jour ou nuit nasquft Ebron,
lequel jour étoit comme aucuns disent, le
jour que se faisoient les plus grandes cere-
monie de la Loi aussi les maladieslui se-
, , elles feront tôt
ront prises ce jour là
,
gue-
ries : les songes que l'on fera il les faut te";
nir secrets sans les reveler , celui qui oai-
il sera de longue & penible
tra en ce tems ,
journée 8c longue vie.
huitième Abel suc tué par [011
Au jour
frere Cain la Lune fait entrée au signe de
Cancer .qui fait le premier quartier , ce
3
- -
Au douzième jour
-
dignitez.
Le dix-neuviéme jour ou nuitide la Lune
qu'il entré en extrême partie du Scorpion
que règne Zazel jour naquit Pharaon
» ce
Roi d'Egypte., ce jour est dangereux & les
longes mauvais, l'enfant qui naîtra ce jour
fera mauvais & larron 8c croupeur.
>
Le vingtiéme de la Lune fut nay le Pi*o4
phertejoiias & la Lune entre au mai.
,
son de Jupiter le Demon Hismael el1:dena.
turc plus tranquille que ceux de Mars , les
songes seront vrais l'enfant qui naiira ce-
J
jour. là sera trompeur & méchant.
La 11. nuit & jour de-la Lune fut nay te'
Roi Saiil, ce jour tient du premier allez bon,,
mais les faiigts feront vains & inutilles
l'enfant qui naitra en ce jour fera grand de ,,
corpulence & de force mais tricheur.
,
Le vingt-deuxieme joui- .nasq,,iit Job h.
,
Lune faisant fou entrée au ::b premiere mai-
son de Saturne gouvernée parle Démon Ge-
Hel & Zazel les songes seront vrais & l'en-
,
fant nay ce jour là fera bon & docile mais.;
,
vivra peu.
Au vingt-troHîéme Benjamin fut nay
ee fécond jour sera gouverné par % & Sa-
turne , ce jour sera plus fortuné que le pre-
mier mais les songes dela nuit seront faux,
j
les enfans qui naitront ce jour - là seront,
contrefaits & difformes mais ils auront l'ef-
prit assez beau.
Au vingt quatrième jour .fut nay Japhet
le dernier jour de .étant ternaire en ce
jour ou nuit le Prince des démons Mar-
,
tiaux Barzabel * régira car l'intelligence
,
bien que ce fort de Mars est qui lui
aidera le ronge fera -faus nul effet ".l'clifant,
x
i
ly cette-journee sera doux & bening)ay-
era à faire grand chere.
Le 15. jonr > 1a 15, nuit encr.t la mort
les i£giptiens pour leur incredulité
ître mai- "
Lune entrera en Aquarius [econde
de Saturne les songes feront facheux,
111 , jour-14 fera grandement
: i'en fan s nay ce
jet à beaucoup de périls infortune 8c ad»
1 3
ersitez.
Le vingt sixieme jour Moise ainsi qu il
,
1OUS rapporte ,
divisa lamer iErithréepouf
lire palier ceux qu'il retiroit de la capti-
ité 8c trés cruelle servitude à raison de
- »
ef.
eur maladie odieuse à tous , ils etoient
flairez de l'esprit leur prote&,-.ur
['est font certains &
,
pourquoy les longes ,
l'enfant nay ce jour là sera parvenu en le
ierfcâion » riche personne & eslimé.-
Au 17. jou'r Judas Machabée gagna fà
grande victoire , qui venoit de la main de
:eluy qu'il adoroit , foit par [afoy qu 'atitrc.
ment , & le Genie qui le gouvernoit Wli
qui lui fàisant pour ! citons transgresser le
deffendu le rendoit victorieux c est
jour ,
est
Ennoniel par cette remarque > cette nuit
faite pour les songes & pout'la,iiaiifànceàe$
enfans» -
Le vingt huit Samson
emporta les por-
tes de Gaza en [enl0cquant, & voyent i'apJ
prehension de ce peuple arrêté en telle fol-
le supei stition par des Prêtres de leurs Dieux,
ce jour est superstitieux la personne mala.
de meurt les songes,ne,
» peuvent être bons
a q.ui que ce foit, & les, esprits sont erru
brouillez de folies de Religion les enfans
qui-naissent ce jour-là n'ont point ,
de vie
ou bien ils passent les cinq mois ils de vien-,
s
nent,idiots & bigots c'est-
,
dire cemmj»
fols na,.t;ure}s.
< Nous donnerons icy encore la 19. njai-
roll sans avoir ligne assuré sillon ctfup
, , re-
commencement partant la Lune au point au
vertical ce jour est aportif pour les enfans*
,
1
on dit que Judas entra en lasocieté de je-
siss-Christ & pour les songes
, , voyons nos
71.'divins Conges. Le lecteur remarquera
les humeurs du [omniateur & les nuits
ils songera ,
qu par les lettres capitales de
3
chacune humeur comme le sanguin par S.
,
te reconnoîtra la melancholique par M.
, ,
|c colere , par C. & le pituiteux , par P.
luffi sonc les songes respondants aux hauts
Iloms de Dieu , & aux vers Cabalistes que
ses
Mecubalistes ôc Matforets ont ainsi ap-
(ropriez,
I. MAISON DE Y.
Songer voir des cheveux indubitable»
. ,
ment est voir ( au sanguin ) des hommes
non accoutumez de voir , s'ils sont blancs,
l'ont amis : rouges , envieux noirs > enne-
,
mis mais aux melanchotique tout autre-
,
ment aux choleriques les rouges ce Cour hom.
mes ennemis ce songe a UFHUIAH pre-
, ,
mier grand nom de Dieu & au vers.
, &
,1. Tn Domine ftsfceptar mens es gloria mea
,
itxaltans caput meuM. '
1. Songer avoir une grande quantité d'ar-
gent , le comptet , c'est tromperie pour le
sanguin , bon pour le M. choses indiffercn.
f
ïtepoui leC. ôc P.leL EL) ,1evers.
2. Et tu Ijomme mtlongaveris anxuitimtHM$
si me, &c.
3. Adorer Dieu , être en I'F-glise , & faire
¡quelques fondions de Religion, c'est joye
ipour le sanguin & pour le colerique 5 mais
mauvais pour le P. & M. ce songe répond
là ce vers. le nom SirAel.
j. DicgmDomwofufceptQrweHs es tf*> &e.
I. M A I S ON D E* V- "
4. Songer avoir la barbe rasée , à l'homme
S. c'est melancholie & affiiébon au M.
bien au cholérique forccnerie au pitui-
>
, } ,
teux , indifFerence , ce sOnge se référé au
ELIMIAH & au verset. 4. "
>
Convertere Demwe & enpe animammeam) &c.
5. Songer avoir la barbe longue ou petite
c'est amitié d'un grand ou bien son inimitié,
,
très bon ; il m'est arrivé des accidens aprés
avoir songé ces longes au matin , IEIAEL,
dl:lenom) & le vers >
, 1
, tomber
sembleque l'on veuille quelquesfois
dedans ce fleuve ce sont brocarts dit,
,
avec ses louange , cleit Aiichael > au vers *
39. Audivit DbminuJ > &c.
40. Songer parler à un Ange qui vous re«*
velc des secrecs non par vous encore enten-
dus cela denote que vous aurez la connois-
,
sance d'un grand Roi ou Prince ce nom
,
Icy est revall*ah au vers.
,. ,
o L t qui Domme repellis anmam tttcant,
Avertts faciem ttiam a me t
I. M A I S O N D E eIf.
41. Qui songe en dormant parier à Dieu ,
il fait «n songe grand & extraordinaire
,
comme qui parle à lui assis en un trône ain-
si qu'Ezechiel, ou en souffle, ou voix, cOtn-
me Jeremie5est lU1 commencement de P1'0-
ph;:tie au S. cela est fort bien heuré sous
,
fc nom 7elahiah , au vers ,
+1 Domtne Itbera animam meam &s. DomÎmlJ
aiftodiet te ad omni malo )cnftodiet nmmawmeam*
>
Songer être en Paradis, Se voir la gran-
deur de la gloire de Dieu mais n'oser ap-
, cft
procher de (on humanité » c commence
ment de sapience 6c d'une vraye dodlrine
Toit cmployé) SeiJ.
pourveu que ce nom y ,
liah au vers
, , BomtneclAinAvi &
TjLi
Et (go ad ic
>
MAsts wfa
tto mea pr.(vemet te.
4?* Q^and nous longeons parler avec les
Démons c'est signe d une mau vasse aftaii Cj
>
,
& la voir le Roy c'est un signe figualé Se
,
bon songe i ila Rachel & pour le vers
1
6S. Domintis tars hareditatis mea Sec.
,
,
I. MAISON DE Y. ,
r
De quinze songes ou visions dépent tou-
te vérité > iceux nous separent d'avec le re-
"
sie des animaux pour le commun des songes
qu'ils ont avec nous > & iceux songes est
tout ce que l'antiquité des Hebreux a creu
&
de saint & prophetique toute leur religion
& consolations qui n'ont été pilotisées que
sur iceux &[urleur image & mêmes une
pa rtie , ,
la nôtre : Ainsi la Religion Maho-
metane est semblable , ayant pour son plus
parfait des songes pour affurer les croyans:
Les veritables sont icy contenus en cetrai.
te , sous les 7 2. noms de l'Eternel, mais par-
L!culansez ils sont quinze plus divins que
,
remarquerez par les quinze versets princi-,
cipaux ql11sont contenus aux 72. qui par-
font l'échelle de Jacob , chacun posé sur
chaque" échelon par lesquels montoient &
,
deseendoient les Anges , ainsi que ce Pa.'
triarche les vit en Cosigé , duquel il eut.tre.
& rendit Ces voeux diCant Dieu être
nieur , , échelle
en ce lieu : en
la sublimité de cette
étoit ce grand nom de 71. lettres Samh aM-
maphoras , qui divisoit par sa vertu Se
louange les 72,. versets Thilliques enclos
dans le futur des promettes prophétiques de
David & mystiquement contenus sous les
, d! susdit qui lignifie
71. lettres ce nom rie:
autre chose que louanges. Celui qui voudra
avoir la vrai interprétation de ces longes »
doit dire avec dévotion non seulement ces
mais les Psalmes entiers où sont con-
vers ,
iceux vers, & principalement aux quin-
tenus
-¡.e songes principaux.
DE LA MEMOIRE ARTIFICIELLE
L
où l'Art de Raimond Lulle.
CHAPITRE 1.
A memoire Artificielle ,11
est autre
chose qu'un art pour aider à la me-
moire naturelle : car sans 1 une %
CHAPITRE 11.
Ommme l'on void en cette ngu
[texte_manquant]
cy-deirus ou nous posons pour ron-
,
dement de céi: art A. au milieu e
la main que nous appelions
4. en v-nuoiu*»
y-i!
11,
I
-
Dieu, IAnge,lCiel) il'Hom jlmagi-j
{ Ime. l native.
5
[ 1 1 1 1
,» i" • T
G ; H 1 K
Quel 2
| Quand?J
,
On ? | Comment?
tALFABÉf
LP HAB&T PLUS
liO-Iblc.
JJSfTEÂ-*
tf
CHAPITRE IV.
L E B. signifie & represente cette qn-ee
sison premiere à sçavoir mon pour
)
ses filjets Dieu,
Hustice & Avarice.
, Bonté Differellce.
,
fc. Cette sujets Ange Magnitu-i
cy » qui , ,
(0e Concorde Prudence & Gloutonnie.
, ,
D. Dcquoy ? Ciel Etci-iiité Contrariété»
, ,
*,pi-ce,& Luxure.
;E. Pourquoy 3 l'Hon-imç,PLiiffaiice, Prin-
ppe, Temperance & Superbité.
[F. Q.iand ? Imagination Sapience
, , Mi-
lieu Foy & Pai-effe.
,
G. Qjel ? Sentive, Appétit ou volonté, sin*
espe ance & Envie.
,
H. Quand? Vegetative., Vertu t Grandcurq
Chanté, & lt é.
t. Où ? Elémentaire 3 Verité , Equalité *
,I?atiCQce" & Mensonge.
GOMME IL FAUT FRATJQJJER
cet- Art. 1
1
CHAPITRE V.
[texte_manquant]
L saut donc que celui qui vent prati quer
cette science, apfejine premièrement ces
letti"cs:rnais que pour l'A qu'il retiens
«e pour principal, qu ils exerce a dire ces let—
tres:B.C. D. E. F. G. H I. K & les rétrogra-
tic K à B. 6c puis pour se rendre plussubtil
.au maniement de ces-lettres , qu'il les ma-,
nie «Se recite de cette façon iquil suit vingt;
,
,quatre Cylindres. «
»
mettre la diûinétion. Puis du sujet cy-des-
:us proposé pour les Histoires pour le mê..
me .sujcc pore sur B. L'Histoire d'Abrahar»
Sur C, la conception de Samson. Sur D.
Bistoire de Helie..- Sur E. les révélations de
aniel. Sur F. les revelations de Zacharie.
Sur G l'Annonciation de la Vierge. Sur
H. la Resurl'cd:ion de' jesus Christ , &lei
Anges qui apparurent aux femmes qui al-,
loient pour lui donner le dernier des fune-
railles- Sur I. les Anges apparus le jour de
l'Ascension Sur K. l'Ange de l'Apocalypse..
Si vous les multipliez remettez sur le tj. les
Anges de Loth celuide Tobie, aux A&es,
,
Celui qui retire de la captivité saint Pierre,
& plusieurs autres Histoires imaginez les
yous > vousimaginant ces lettres & cette si-
gure de multiplication.
Car remarquez que celui qui a connoif-
lance de l'Arithmetique conçoit & com-
,
prend les nombres retenuspar autrui aussi
facilement que celuy qui est amateur de cet
Art concevoir retenir & apprendre tout
,
ce qu'il voudra car ces dix lettres , même
norrbrer sans addition llaon quje 4u zéro ,
,
& ainsi il se pose, 1 j
ce Livre.
Augmenté de l'Art dedoéèement Prêcha-..,
&c. sur Texte de I'F-.-
Haranguer , tous
cricure Sainte , & autres sujets , saie
préparation ny étude premeditée par un
secret admirable , dit Gemma SecreteHt1Af
M. DCDIV.
PROT- OGOMEN
AUX STUDIEUX ET CANDIDES
E
LECTEURS.
J S.
E[erroÍJ par trop ingrat ( tres -[çaavons
Studieux Lesteurs ) si par ajfiduitedémon
étude ayant acquis le parfait des Sciences
>
Divines & celefles cachets cy devant Jotts les
, & dtUions Steganogra-
tnigmes ? lettres notes
,
fhiques 3 Armadelles, Pauline s & Lpïlt!ilf ?
si je ne t'en ratfois part : car mon intention n * ^
PAR,
LAQUELLE ON PEUT piscorr-
rir de ce qui estpropreen 1 'Oraison,
L CH A P» L LïÇO M I.
'Antiquité n'a jamais été bien
soluë de cette question » sçavoir tî.
la Rhetorique étoit art. Soci 'atf,'s à
iqui tons les anciens Philolophes ont (]onnc
sans controverser cette qualité de Prince d cr-
Wjcu 0te" M.
fiions
pre- H
^
luts
1
Avarke\GlZT
1'#»
Dzee.
\sfavùri[ii«jtJI
» Bonte »
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1 V" tudent îc-1
11 1 ?
Luxure F"«-
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lJ' -
__
Ijl
tatzve
Ou:
^ IfT"
—
it;, »limm"-
Comme
siance.
Pieté
»
Tous ces sujets sont affirmez, & tirent îeui
X Authentique
-
aflii rnatative de ces trois Similitude. ,
j-
L Et Exemple.
Les uns de ce-s su mets fonc du tout alnr
niatifs, & desquels deux ni de leurs attri
,
buts,on ne sçauroit (si ce n'étoitavecblal
pheme horrible ) parler nial, comme de Diet
11Y de ses attributs : & ainsi parlant de
iir
nous 'difoiis , A. Dieu est une elferice pur
& simple infuse en tout cet univers 3
,
qui contient sans être contenue ou selo
>
,
Remond Lulle A. Est ens quod non indig,
,
aliquo m ipso narrujue tôtaliter funt omms'pey
.1
fcÙiones ; Puis nous luy donnons quatre cor
ditions avec neuf attiibuts ausq,.icls ajon
, ,
tons neuf relatifs en cette façon. »
à dire indifférentes.
A. Concordance esk , & qui fait que pass
icelle la bonté &c. en un & diversement
, y
s'accordent : ainsi eftdes autres relatifs leurs
définitions. Mais avant que finir ce chapiw
tre de la division parlons un peu de la for-
»
me de discourir 8c syllogiser necessaire ôc
,
à propos en ce lieu afin de- joindre nôtre
Rhetorique à la Dialc&ique sans partir
,
de nôtre division. Prenons potirslijet de ce
,
faire le premier attribut pliis. que sa défi*
nition cLt.cy-dcflus. Et le Ledear fludieuj
sera adverty qu'en Diale&ique ces quassi
voyelles 11 E 1 0 se trouvans aux foi'
, > ,
mes d argumens on syllogismes , c'est à dï
re aux mots qui les composent & demontrent
que deux de (es letres sont arffii matives,com,
me A. & 1 & deux autres négative E. & C
comme il sera vu ailleurs ces dé.-iioiiil i-atioil,,
Se significations universelles ou patticulieies
"<' jï- Definitton cy tu..
dési
VJ ' De Ia Bonté. '{•>
\
't'-'-i
]1.1 etaphiJicjHtmenî..
B. La Bonté , nous-la pouvons constitues
en tripledifference ence t'une eG:pour sou sujerj
,
l'autre est pour les cotifeqtieiices,ayaii-, égard
à un bien loiiable & l'autre est pour les
.*
mdaute
:l;nt
être
de
puisque
Vc r
l'être
l'être
prêter
?éel sub1Ït1int
par
nest
,
tran[cend.nt
ny
,
tranlc
c eu
1roy ne pourra
peut être
»
1
convertir avec ce qui m
"
° D^Tces distui£tio:is cy delltis à la
. ,
Pav
tleleàÏÏ^tor & la compla.sance.
' forte de bonté la tranfcen-
E Et toute , de
réelle propriété
lante c'est-»-dire la
opposée.ila. mauvaist
réel-, cst e ,
'être est oppocéela,
même façon que la verité
n fouffîté c'est-à dire entant que la mau-
la
|_
S
i{
Seconde figure s Premiere wniert.
E.
E Nu!!ë cli(c ne
••
se doit compter entre
les inens qui tant plus est grande ,
tant plus troub'e
>
l'en'tende(.nent.
corporelle plusel-
...A Toute volupté tant ,
le est grande -tant plus trouble l'en-
,
tendtment.
££ Dont nulle volupté corporelle ne [edoit
I
1;
A IV.
e1.
C H A p IV. L E Ç 0 Î4
- {F. Quand. ?
G. Quel?
LccidenteUes-H. Quand ?
< 1. Ou ?
LK. Comme quoi?
voirformelle &finale.
La formelle est quand on demande po
quoy est l'Ente ou j'intelled ? on rép
pour sa matière & pour sa forme spec il
:jue , par Iesqucls il agit pour entendre spev
lfigucrnem.
Le sécond qui se référé à la fin comme
,
nand on demande pourquoi l'intelleét esc ?
)n dit que c'cst pour ctré l'objet intelligible,
Se pour avoir la connoiirance des science
qui tient leur regle en icelui.
5-
qui recherche sa quantité
F. Quand ?
,
il a deux elpece
: La premiere
est quand
,
on recherche de la quantité contenue,& sé-
conde espece, quand on requiert la quantité
di{cretre comme en 'quelle quantité est
,
son etIènce diffuse & substentative c'est à
,
sçavoir l'intelleclif, l'intelligible & enten»
du.
6.
G. Quel ? Q-,.i"efl ? qui traitte de la qua-
lité ette a deux especes : La premiere est
,
quand on demande quel est le propre & le
primitif des qualitez de l'ititellcâ : La sé-
conde est quand on recherche qui sont les
,
quaiitez que donnons à icelui iiite'llcâ ,
qui est croire douter & s'opposer ; mais il
,
ne sert proprement a l'intellect, ains à l'en-
tend re.
'
7.
H. Quand ? du tems il y a quinze espe-
ces , comttie il se voit cy-après.
I. Ou ? qui recherche le lieu , a au sfi
quinze especes , comme il le connoit au
1
grand art de Raimond Lulle: Comme I.
quand on demande & recherche oti est le
,
lieu de l'intelleâ: ? on répond brévemenc
iceluy est en son sti jet auquel il est contenu
comme la partie à son tout , non compris ,
mais diffus, car l'intc!led: n'a point d'eiren-
ce ponctuelle , ny linealc ny superficielle.
>
01' tout lieu n'est autre chose que fuperfi-
cielle laquelle contient la chose colloquée,
lelieuet[ quantitéimais pour le corps êcre en
y
Liçon
N
,,1 C H
01.)$
A P.
V. V.
,
lient la
dei" par son artifice confus sonte
, comme
figures rabulaires d Agrippa de Jordan
Brunus Lavinheta & autres. Lavinh
, ,
ta & quelques uns de ce tems qui vont
ville en ville nous la veulent donner 1
>
uns sur nos lettres les autres par diaiol
inconnues qui sont comme *
termes à bea
,
coup de dirions , qui sont posez par cylir
dres
>.
& au periodede chaque cylindi
mettre devantque continuer l'autre un (
ces mots inconnus pour se!vira à la mémo
,
re , pour le souvenir des dirions contenu;
au cylindre .• & qui s'en est servi de ceti
maniere a été l'Abbé Thriteme, en voi
,
la methode bien qu'elle
T? t./ ,
Cylindre. Sans raison.
'
X ne soit qu'abus.
\ '
Primentie.
r B.. Sensibles.- ' j PJenicude.-
Bonté. Insensibles. 1 Beauté.
"Vie* ":"7\ Sans intellect. Orde.
Sahtc; ..
VCou rage. Statut, j
Verite/ ^ Cruauté. Forme.
En Dieu. C. Necessité.
Magnitude. Etant. Réalité.
Me. ExiLl:ant. Substance.^
c
Lemcmc, Spiritualités
ne S.
jmmes. Si m p ticicc. Generation.
f:es. Unke. D.
ix brutes. Creation. &c.
;is vices. Nature.
i
:!indrc Latin félon Trit-heine , & en att.. -
,
courir & apprendre à ses écoliers qu'il po- >
se leur objet le portrait d'icelui comme
5
s'il traitte de Dieu & de son essence qu'il
leur represente un homme assis sur un trône ,
'
'
tesr^ïsw1 V1^ ,
icelui,
nierede la dresserpar l'aGronomie,auxlienslama.¡
tl-tlâion
le
logique Grammaire&en
Viilo le
en M etant en Gemini & en
dlZls"Z\r,T™ms'&
'n .
mais
autres
il pouvaitse dire
qu'à un mftanc toutes ces sciences poû
voient comprendre en peu de nui PpaP, le
moyen de cette figure &> de s
correspondances àchaque3& , oi-aifoiis,r0udIl
moins api endre les termes
j
II
pour en difeou-1COU
i ir pertinemment, & donner a la
duntàlnaturel!*»U sol,ïe'»'',c memoire
à
traittez de Caba!$
3ns uns nos
Gcmatne. Mais en cette leçon nous ne
: ,
dIrons que faire connoitre la maniéré de
Ton Genie & le voir par lîli-t Astro-
ouver ,
)gique d'Armadel & l'art Cabaiiste Pau.
, Arabes
n. Les Astrologues Hébreux <Sc
,
i-madel nous ont donné ce moyen par le,&
maisons celestes & douze signesd\.1
ouze ,
Zodiaque , & les 12.. lettres Hébraïques*
cette figure suivante.
omme vous voyez en
Il faut noter premièrement , que toupies
bons & mauvais Anges selonles
oms des ,
ebreux , se terminent tous eï\del. on ici A
ki> en
iah voire même une gi ande partie
le nom? propres comme Daniel, SamueL
>
ns l'
ons.[ous ophiel de T hriteme) qui la p.ugarr
Cieln)mo'ble-
I L Manvais.
\ Mobile.
à
t
)
i
co"pS-
1t-humainl
_J I1
I
i
F Imaginatif.1
!
1 Csendr.
j G1 , r.. ,
Senfiti« r
ciropîe, cen(jrj
JH 1 S
|l CCOmPosé-aturci.
E.lementatif.
[
j
Ki
Quantité.!'' B. Bonté.
Qualité. I Pre- C. Magnitude
Relation. di- D. Duration.-
E.Accu A&ion. cats E. Puiffance.
dents na. Passion. ab[o. F. Sapience.
turels., Habitude lues. G. Appeut.
\ Situation. H. Vertu.
Temps. VerIcc.
I".
Lieu. I K. Gloire.
| fdenti- Ce norn $c
| Hé, conversatidîi*-
1
il
f Q^est-ce
[ ?
I I
D. Dequoy î
! JE. Pourquoy ?
| 1 F. Quant î
{ Questios G. Quel ?
j
H. Qjand ?
J I. Où ?
•K. Comment î & comme quoi ?
f B. Justice.
C. Prudence.
«
1 D. Force
E. Tempérance^
1
1 B. Avarice.
J C. Gloutonnie.
I
D. Luxure.
1
E. Snperbité»
Les vices. J
F. Paresse.
l G. Envie.
1
H. Ire.
I I. Mensonge.
[
K. 1ncon!la.nçe..
V 1 N.
LE PLUS PARFAIT
DELA
DIALECTIQUE,
SELON L'ARTLULLISTE
& notaire d'Armadel que l'on peut ap-
,
prendre en crois jours par ces crois Le,"'!
Ç()IIS avec coure perverfettion.
,
..A. Les définitions de Dla!eéïlque,ou Log-qn*.
CH A p. I. LEÇO N I.
[texte_manquant]
Ien que nous ayons en nôtre Rhe"
torique parlé de Dialectique en quel.
ques endroits , 6c pose quelques uns
de les argumens je n ai pas voulu toutes"
,
(
fois manquer de t'en donner mon cher (hl"
stieux ) encQre ce rabregé vrai compen-
,
dium d'icelle joint au secret, pour te l"
,
faire concevoir & apprendre en trois leçons,
fors ces trois letres divines A. D. E. la pre-
miere qui cst A. pour les divisions des cho-
ses y contenues. E pour les exemples de eha..
que invention 6c argument, posez en abrégé
en cette table suivance , que apprendras en
cette lettre A primitive & affirmative , 6c
joindras à icelles les definitions contenues en
ces leçons, & premierement ceux-ci de l'art
Pialectique 8c Logique qui sont.
,
Définition de R. Lulle.
Dialeftica fiw Logica, est ars, CJ111tj-f-
, ,
JLogictfS invemt 11AI""rMÜm conjunftionern wte?
predicatunj. AL.oes.
Dntlettica eji ars qtta vernm&falfwnra-
,
Itocirando cognofcuntur & argumentAti1/e dif-
>
cermtntnr„ .i "
Auc:e cfe R. L. .
g
,'jn
Lr$*Ta'
i
' H'1'* ver" pa. Ad-
1 te. (ire :r Z.'verif
,mtS
gll: pr-rT v.- .
côu«
Humain. D (tr.b. \d iiaucrjP'os.
iDifînjr join-» Mcd. lM
Inar Témoin. rL> y
ifi D vin.
fainâr..
[Oàlif, confrf. fcrmon.
rG=nre<
'd jn.imafn.
X)'a- -\xia- ("Vray. rNeceflaire. pD* tour.
lefti 'ne. J )
tfaux
) Pt (oy, r
i G.ner premier
,
Suc* ^ "j C-.illr'.
; Gênera!
{Simple. rP«ti«it.
C«?of=lco7^
... f-Cundi.
P',m* S D'fcre.
. > ssion.
|
V ort
\&eftrc«
Genre. i-T1'
£j11- ff;rm.
Enric- [Nié. X* Lt-
(£ \lIump re.
--
Espece.
{Conii'p-v- **
tÍGn" U.
.
Div-fion, ri PropoÇtiottj
me- u.
Couch - r compo.
.faon;
lMclOJC.
Cette table se comprend sous ces trcij1,
leurres A. E. qui sont sous Daiel Stegandj
graphique. i
Les trois figures de Sy!tog!smes corn,.
prises en ces trois vers A. est affirmatif,
>
E. négatif ,
I. aisi-i matis O négatif.
,
]
,
l. Bltrbltra,Celartnt, 3 Darn , Forto,
>
R D. Parties de DialeElique.
Emood Lulie divise la Dialectique ei
trois scavoir tetme , ¡,Iopoficl0n &
,
argument : par cette division & partition
il veut separer ce qui est inscparab'.e de soj
qui est la proportion de l'argument qu
,
n'ont qu'une mêlIle définition bien qu'i
,
leur en donne de separez : par les dirions 8
phrases seulement, mais non pour le sens
Prop. Efl orittio conftittita ex termina figwfî-
tans aliquid esse velnon esse. Ai g. Fiî fènno.
nem aggregatio ex quibns (llii sermones se
>
qt4untur : voila ces définitions referantcs
En leurs partitions il fait un cahos : car tou
ce qui apanient à la question, Se de la qudHol
à T Argument, il lesepareà la pi-opoi'tioliq,,i
n'est quesamatici-e, en faisant l'une categori
que,& l'autre Hypothétique : & sous l'argu
ment, neil comprend que Syllogisme, l'in
le
du^tioa embyme, & exemple mais, tout d
ela nature de l'argument ,& fait le tout tia,
ede la premiere partie, qu'il apele urmi..
pis ou tome Iiii est ditil'o fig,:ijic*iivA
,
> ,
v y HA propofitto corflituuHr, velconjhtui 'poielî,
quel terme il divise en deux, [çavoll*COM-
îun & diicret puis il partit ces partie m
niversels particuliers & en fait un tei eni-
,
arras , qu'il rend to it confus : ce qui m'a
it en cette D;JLétiguc sortir d avec luy ,
tien que Prince en nôtre art : mais imiter
rmadel, & mon invention. C'dl: pour-
juoy changeant ces parties pour grand
iclairciflement en nôtre Dialedtique j'en
, ;.
onne seulement deux qui font premiere-
,
nent l'invention , premiere auŒ de Rheto-
'ique & le jugement pour st'conde card i-
,
,eux dépend tout ce qui est de Uraifouhu-r
naine , car inveter & juger sont deux pro-
pres & naturelles adtion de l'homme, & ne
s'y en trouve point de troisiéme. Ainli nô-
re Diale&ique ( comme de Lulle ny de
quelques Aristoreliques ) n'a que deux par-
tics , dont l'invention est la premiere partie,
pour inventer les raisons & argumens : le-
quel argument est tel en Diale&ique , que
le mot en Grammaire & le trope en Rhé-
, est
torique. A. Argument ce qui est dessi.
né ôc propre à déclarer quelque chose, par
raison vrayes Se probables. Et ainsi que
Voraison est faite de noms & verbes
,
aussi des argumens compris & figiiifiez par
me quand on dit ,
les noms & verbes l'axiome est fait : coth
,le feu brûle il
, y
argumens : le feu est cause , & brûle en el
a deu
C'mrmbiQ jwrtgamt
Qviartem ( qm fcrma pulchemma ) Lelofeiam,
dicafa $
W)ntyies ut tecum rneritts pro tahbti* tf'm-1OS y
,
EX:fat & ptilchra suc,at te prole [nirantem.
C'est
dire.
à
Deux fuis sept Nymphes fay de beauté non fi-
conde
,
Dont fane par dejlmles autres en beauté:
se t'y veux -alter d'une nofâge arrête y
Femme T eiopée , & compagne fidelle »
Particulière à toy la te joindre , afin qu elle
,
Tefajle, en achevant avecques toi [es ans ,
Pour loyer récrite pere de beaux enfans.
D. Fin univerfetie. Fin singuliere.
Jf Les Effetsv
EfFet est cour ce qui est issu des causes,
foit dDnc que quelque chose soit engendrée,
,
A Des Ajoints.
Adjoints esc la chose adjointe au sujet.
- , ainsi les biens &
Nous dirons maux de l a-
& du corps être leurs ajoints. E.-,Noirs
me
disons que comme le lieu est loge des sujetir
aussi le tems aux ajoint) qui esc la durée des
choses Raffées & preseiues & futures : êc
,
en general toutes les qualitez qui outre let.'
causes sont ajointes es sujets soit qu'clles:.:
,
soient propres lesquelles conviennent
,
tout le sujet , & iceux sculement)comme Ici
l'is à l'homme le hannitfemcnt aux che-
, ,
vaux , &c. soit qu'elles soienteommmunes,
c'cfl à sçavoir qui n'appartienne point ainct
proprement aux choses , comme les prece-
dentes , sont leurs ajoints oa circonstances#
Toutes les parties filiales de ces argument
confenianées sont sous cette figure, qui com-
prend toute cette premiere leçon & te fait
,
(par fini feçrct&idieux ) comprendre le tout..
'j$. des Argumns dijfentanêesï
L CHAPITRE l'¡. L 1
o »
¿<J. Des r-ifare.;-i.
Posezoji disparez, diilententpar raitol1
& de fait ; & partant ne peuvent vrayc.
ment être affermez , ce d une meme choie en
même part, en même regard t. Ainsi Linsu'tg'
être blanc & noir en même part: ni un
ne peut
homme ne,peut être pere & fils en même re-
1
gard (ain & malade en même tems : mais-
,
blanc d'un côte , & noir de l'autre : pere de
l'un , fils de l'autre : fain aujourd'hui , de-
main malade. Les opposez font de leur na-
soi égallement notoires. Opposez
ture entre
sontdispares ou contraires. Disparesfont op-
posez differents non tres grandement unà
,
mais plulîeut le verd
un , un à s : comme
le gris le violet le jaune, est entre le blanc
,
noir lesquels chacuns sontrepugnans
& le
aux extrêmes >
Se entre soi la libéralité
, ••
Terence en Phsi.
communes à tout
JMo^o mt, modo negat:
Martial lib. i. a Fabulle.
,
Bella es novimus ,& f»ella ) vers-trrJ essy '
Des Privans. 5.
Les contraires niez sont desquels l'un
y
contient la négation de. l'autre &, font
,
privans ou contredisans. A Privons sont
contraires niez desquels l'un est habitude
»
l'autre privation de l'habitude
. com-
me E~. veuë est habitude , l'aveugle-
ment la privation d icelle' : en tout animal,
capable de la veut il est aussî capable de
,
l'aveuglemeiit ; car ce qui defon propre n'a
point de veut ne peut être dit proprement
,
aveugle : ainsi ditons-nous dela taupe aveu-
gle autrement homme. AinG laprivacion cst
la- négation de l'habic!id-c, & l'abitude de: la pri-
-ïation : yvrongneric & sobt-ictéen Martial»,
:
JE b-riu.s es mc emm faceres h<zcfobrius unquArtJ.
Le R iche & le pauvre au meme autheur,
jEmilian,
.
Semper erispanper, sipituperes, *Almilian$:
Dantnr optS malns nunc nisi divtttkM i ;
,
C'est à-dire,.
Si maintenant tu n as rien , , .
Toujours au*as indigences.
En ce temp on ne fait rien.
,
Sinon AUX riches en France*
: s
des Pareils.. 6. /
0
fteschoses pareili.es & eg&Ues ,,ron peut 32*
gilmenter tant en ahrmant qu en ferotanCè
E. comme la prudence est souhaitable
consequemment la temperance. Et-si la vo- ,
lupté du monde n'eft- le souverain bien la
,
douleur du monde n'est le souverain ma 1. D..
ces comparaisons sont divisées en deux ,
Quantité. Qualité. Quantité est pourquoy
les choses comparées sont dites grandes ou
petites : elle cst pareille ou impareille : Pa-
reils sont desquels est une & même quantité,
ou bien qui ne- sont ny'plus ny moins. Ar-
gument doneques du pareil , fera quand le
pareil, sera quand le pareil est expliqué par
ion pareil ; tellement que Irl'un n'est point,
aussi ne fera l'autre : & si l'un est aussi se-
,
ra l'autre. Nous exprimons le plus souvenc
cet argument par propres notes, par, pareil,
éitsjuAle égal &(jnare égaler, idem même,
* , , >
Virgile.,
fMod, tant, que d'autant &c.en
,
par levthm ventis.
.. C'est-à dire,
"Baréd aux legers vents
9
Autre.
jttmnc atfvali tecum fubcfèere t&vav
C'est.à-dIre)
Jzteren ageA égal jeunetroient avertoi.
Autre.
jEt hwHsnatt tnfpivts, illa inchta
ftrJperifl,1!I'J tirris, amntos Miubu QlmPes
Cdss.due,
dssa mm guerrier*
t_ >
Celle fameuse Rome égalera vainqueur '.*»'
Aux terresfon Empire, a l'OLimpe son cœur.
A. ,du plus au moins.
Impareils sont, desqueis la quanticéii'est
pas semblable. Impareil est plus au moins.
Plus est ce que la qualité excède; & partant
est argument affermé seulement : & icy
quelquefois sont propres marques de cette
comparaison comme , non feulement mais
, >
Attjfi avecques davantage j'aime mieux ce-
, , ,
sI que cela. Juvenal 8. Saty. E. Malo Potter
tibi fit Therfittt dummodo tufis ;
.
osdEacid<z fimiliSi Vu-lc*tnias]M,c armlt capejfzs, -
taris,
..
A. Dt4 jogementl..
»
' ,
1. Syllog!ime elpecial. 1.
P. lnv/dioflu non est bonm
,
A. P. est bonUJ.
£. P* tj[itt*r non ef tnvtdiofus.
C'est à-dlJe.
Nul envieox n'est bon.
P. est bon ,
P. doncques n'esi envieux,
E a P t C 1 A L- î.
Cette seconde forme je la tirai de ces vers
à Ovide en ces Tnltes.
E. Carmittaprovemrnt animo dedufioferem ;
JSInbilafitntfiibitts tempora. n»st> a malis.
Carmmafecejjnmfcrtbentis, & otia qHttrunt :
M c mare, me venti, mefera jatiai hiems.
Carmmbus me, 114 amnis abefi: £,rgQterdÚus ei
fm
Hxfwrtim jftgtilo jlt1tt ptito jamque nte* _
JF/tecqttoqmfa^o, jtidex mirabitnr ACJHUS :
ScriptaejHe cum venia quahcmque leget.
Le voilà en Forme.
P. Le bon Poète est joyttix: oisif » & en fetireti
A. Ovide riestpas joyeux otstf m en fiereté.
, )
C. OT/jde doneques ri est bon Poète.
v. Syllogilrne propre, I.
eAg'jillu5 wnoneft siRus ab isfppelle :
,
t/ilexanderjestpifttisab Apelle: \
.
.tliexandertgitarnon est AgefiUus.
C'cO: à dire,
*
Agefthus riestpaspeint d'isfppellt :
ct,4 ,'cxandre est peint d 'e4,pelles
eAltxandre) dont ri estpas zAgeftUtis,
P r0 p P, r. 1.
JVero opreffit Imperitm.
eA. Serteca non ofpreffit Imperium * -
A. Se igiwrnonest Nero.
C cLt a-dire > ,
a
Neron DppreJfé l'Empire.
SeneqHe ri a pot'et oppresse Empire.f
Seneqae Doncques riest point Neron.
+- A. L1# f)ll>gtfrne fimlt, txpli qoç,%
-
Ce syllogisme expiiq lé entier est , quand
l'argument en antecedent de la pl'0politiOll)
tanie^uent affermé de l'assumption.
Affermé gene.
.
Omne justtirn est titile :
Omne honeftum est jtfstunt%
Omne igitur henfjum <st Htilc,
C'e(t i dire.
Toute chose juste est utile.
aTofite chose honnére est juste.
Partant toute choie honnête est utile.
Nié General.
2Vul esprit d'amour n est libre :
70141 amoureux est ftrf :
fartant ml amoureux n'est libre,
Autre Latin.
Qmnes Chnstiam funt fobrij.
Nul/us cbrrufus est fob)iUJ Ergo
JSInllm ebriosus est Ch: ifttanus.
Ainsi pour plus facilement le concevoir
nous le posons , ainsi se doivent poser ies
lucres.
- Pie vivere.
.AjJu. Ntg. Ge. < i> Prop. ttffir. gen^
Anucedens. Co,,felueiii
.Qu,e ,-stio. <t/fn ebriosus. Sit Christiarns,
v
Comt>l. Nef.. Ge.
t/fffermé efpectal.
1
comme Phiiis :
JDewophoon
,
&r.
N..
Affirmé propre.
p. est héritier de
je sti s P.
Je suis donc héritier de N.
Nié propre. ~ '
A., n'dl: point his de N.
Tu es A.
Tu n'est Vc."5>
Jl. Syllogifne conditionnel '-pr,,,m;ere efpttt.
, »
Le t'yliogisrne composé est conditionnel,
(R4 .iisjou,hf duquel la propoiidon est coa«
dtttonn&He deux etrece; : La pre-
il y. a de
miers conditionnelle reprend l'encecedent«
& conclud le consequenc. E comme.
Si Dieu est, il y a immortalité :
Or Dieu est
Partant il y a immortalité.
Nous concluons a).i(H ce sy llogifme tel
v
cette maniéré * quand la proportion est re-
lative E. oeilo ie en Ovide conclud ô1inii
Terreur de sa soile pensee.
Cum Paris Oenone fotmtfpirare rehEla,
f(,ntem Xaatbi versct recurret acjna ?
-.
JCarttheretroproperavert&cjue recnrrite lim*
,
Siibjlinet OtMOner» deflruise Paris.
1. Efptce de Syllogisme cIJniÙIOYJ;,Jd.
Cette cspece d_e Syll()gtsmc conditionnel
reprend la contradiction de l'ainecedenc, E.
comme on voit le syllogisme en Ovide au 2.,
des T isles jugeant de sa folie.
Si fapcrem diclasodijfem jure firores
>
' Autre.
MHS cafettm rodit:
Møs est fjlhba ;
Er]ro,ctc.
L'amphibologie analogue est celle qui dé.
-
, ,
Tu savonnes un More , pour dire ta perds
ton tems d'où l'on peut tirer argument faU
lacieux disant.
,savonne son
Qui un More perd temps*'*
Doncques, &c.
E. Sophisme que nous nommons Cap-
,
tions sophJtiques ilsconsistent endictions
, demonçrr."
jcomme nous avons en ces deux
4
dernieres cy.deiïus & aux autres dites cy*
,
après.
F. La caption de l'ignorance de l'Elenche,.
.
ou ignorance de l'Elenche, [ont lieux tormez
descaotÍons & elle sc fait par rune obmiffi011
, requises la conclusion
de conditions pour
d'un vray syllogisme. Les conditions de l 'E-
lenche sont que des choses concedées la
,
conclusion ne s'en ensuive , sans aucune
contrariété d'un même prédicat , &d unme-
sujet selon même comparaison en mê-
me , il
me lieu & en même tems ; & autant qu
,
faudra de conditions qu'il faut pour un Elen.
che autant defaudra de captions, E. com-
inC. ,
»
L'homme est petit au regard d'un Elé-
phant :
Un Elephant n'est grand au regard d'une
montagne ,
Doncques l'homme est grand & nest
grand. G. La caption & division & com-
position est quand ce qui est au prédicat,
,
de l'argument en un Cens parti , est pris "en
un sens composé ou autrement par
6c sens
>
contraire , quand ce qui cft dit sens com-
posé est pris à un sens divisé , ce qui ne sc
doit faire. La composition le peut construi*.
se en tel sophisme ; E. comme
Tout nombre qui Ce compose de deux &C
trois, est deux & trois :
Or le nombre de cinq n'est ny deux &
troiç ; X 6
Doncques le nombre de cinq nt se com.;
pose de deux ny de trois.
,
Enla majeur de céc argument deux Se
trois sont pris en un sens compote , 8c en
,
la mineur ils sont pris en un sensdivised'où
procede la conclusion captieuse. leCophi
lte subtil peut de cét argument en faire cét
.
autre qui s'ensuit,
Ce qui est deux & trois ; esc deux & trois :
' Or cinq sont deux & trois ;
Donc cinq sont deux &r &sont trois.
La caption fullacie-uCc est apparente ,
parce qu'enfla majeur , autrement dite pro.
position deux & trois 10nt pris en iens di-
,
visé : eu la mineur ils sont pris en sens com-
pote.
H. Caption de diction ou de figure ainsi
dite est quand ou paffe de la substance à
,
l'accident , en quoi la figure de la dicton
de substance est minée & changée en di-
éfcion accidentelle. E. comme étant jeune6
,
les doigts que vous aviez vous les avez ; or
vous les aviez longs & menus doncques
,
vous les avez fort longs & menus j laquelle
caption est manifeste , que l'on transporte
de la substance à l'accident, en ce que di-
sant que vous avez les doigts que vous
, étant
aviez jeune est veritable pour être
j
mêmes doigts en substance mais non en
quantité. 4 ,
I. La caption de iantccedcnt esc faite
quand cfr qui esc attribué ou été à un des
de l'argument, est atti*lb ie ou otc
extremes
à l'autre entant que cela lui esc divers , E.,
, espece.
comme L'homme est
Or Guillaume & Pierre sont hommes :
DoncquésGuillaume & Pierre sont especes.
Il appert que cet argument cst captieux#
,
celuy cy esc plus à opos.
Tout homme est espece:
Charles n'est espece :
Doncques Charles n'est homme.
Et quoi est apparent que ce(s argument
sont captieux : car Chat les n est homme en-
tant qu'homme est espece : mais entant
qu'il esc individu de l'espece.
K. La caption du consequent sc forme en
sorte E. comme Le sassran a la cou-,
cette ,
leur jaune.
Or cette pomme a la couleur jaune :
Doncques cette pomme,&c.
La caption des interrogations fera mire
sous cette lettre avec les autres; Or elle se
fait en cette maniéré , quand on demande ,
assavoir si Claude & Jacques sont hommes,
si on répond qu'ouy le Sophiste poser a en
, celuy qui frappe
cette forme doncques
,
Claude & Jacques ne frappe des hommes ,
mais un homme : & si on repond que Clau-
de & Jacques ne sont hommes , conclur.. il
ra , doncques Claude n'est homme, ou bien
il prouvera sa proposicion, C11 disant , Clau.
de est homme , 3c Jacques est homme ltt'
,
par consequent Claude & Jacques sont hom-
mes, Cette forme de caption est facile à évi-
ter en divisant les interrogations , pour, ré-
à
pondre Ceparément chacune, attendu qu'u-
ne position ne contient qu'une énonciation
d'une chose, & les interrogations plusieui'Sr-
La caption de cause est comprise icy qui
cst lors que l'on atttibuë à une proportion
la cause qui ne l'Est E. comme.
S'il n'étoit de tems il ne seroit de nuit.
5
,
S'il n'éto'it de nuit, il ne seroit jour.
Doncques il ne sçauroit avoir de jour sans
voir du tems.
Voicy ce que l'on peut * studieux : ap-
prendre de la Dialectique ; que je pose icy
pour ton iiitti-u(âion , avec toute brieveté-
Pour cette derniere leçon ce rabregét'in-
,
fli-uii-a & le comprend il est facile Con-
, ,
serve ce tout en ta mémoire par le moyen
,
de cette figure & prend garde parttculic-
,
rement en mes exemples.
ART DE PRESCHER DOCTEMENT SANS
grande Etude , ny préparation préméditée > sur tout
divers Jujets de fEcritttre [ainte r secret contenu
dans les arts de nôtre oeuvre des œuvres écls.icy dm
,
donné sami'isrement à entendre tn siiLf<ef<>ns. '
PROLOGUE.
A U' Nom de la Ti es- (ainre & Individu'#
.Ti-iiiité nons commencerons ce saint
,
& ingetiicux Arc de Prêcher , ahn d ai-
der à coïts -cè'tix qui sont cupides Se desireux
d'instrun e leur proc hain à la Vertu & fuir
le vice par la- pure & simples Païole de
Dieu Se de ton cher Fils JeCus-Chn -iCt »
,
,
Parole dont, le compris, comprend touccs
fcienees)& rend la creatUre raisonnable ca-
pab!e de ion (alut lans qu'elle aille la recher-
cher ailleurs. C'est pourquoi le Predicaceur
bien aimé à qui l'Eteriiet a imparty de ses
, le^ mains (on paia]
graces pour donner par
fpirituei à ceux qui foi}t fameliques > Se- vi-
apprendre^ce
vent en crainte
sa dois
mien Arc afin de soulager ta memoire >
, toûjours prêt de
ton étude & que tu sois
,
•
Prescher & exposer la Parole sainte * sans
longue préméditée préparation ; Où leplus.
souvent les embarras des ath.lres. t en diver-
tissent: Tu doisdoncquesrenvoi)-en en plemier
lieu que c'est que Prédication. Mon cher &
honoré MaîtreR. Lullenousaprend quePre..
estfor"A çm p* frtdicater
ttltfw ad hahendum bonos nores, evitandos malos.
Prédication étant une telle œuvre il faut
_a ,
:ommencer sapi éparation succiwdVs aptes
,
.voir choisi ton Thème par cette priere,
omine Ccelt ct Terræ ommtm vifihlttim ct
re
jubente, te invoco per
,
nvtfibtliMM conditor ct creator : ego indigms »
Ftltum
Vomimmnoftrtim fcfi*mCJ»rtft»m, titdes mihi
tJ-lum HnigenituM
THEME PREMIER. \
c GIOYIA Patri
E
)
ct Filio > ct Sjiiritui fanElo,
Theme se référé & se traitte en-
la premiere Camere de nôtre pre..
miere Table en nôtre Rhétorique,
B. C. D. Toutesfois pour la probation & dé-
,
,
là Genese 1. La promeHe d Abraham cele |
de David 8c\es révélations des Prophetes,
,
tout cela te servira d'entrée & pro!ogomene
en ton diseours & oraison , & puis l'enri-
chiras de ces textes : Quart non timnifli mi..
tere manutn tuam tnte?ficere$ ChriftumZ;Q-
mIni:. 1. Rois. L'ormne 1 eta ne alertas faciem
Christi tpii : mémento ctc. 1. Paraijp. 6. 6c
,
tsa. 4.5. Hoc dicit Dommus Christo , ctc. Et
Da niel. 9. UJqne ad Chrifium ducem ctc. j
Et S. Mat. ch. i. Joseph mary de Matie
de laquelle tst né Jesus qui est appelle le
.
,
s aux
XJnum Cnel4WJ. habtbis ctc.
B. D. &
,
I tu veux faire Scimon d'icelui texte, va
Chambres les conside- |
re : la railon que icelui Theme ie retere Se
s'attribue en ces Cameres à raison que sa
,
p'-èmiere caqfe i le parfait & femme de la
Bonté', l'amplitude de Magnitude & Gran-
deur, & de l'Eternité comme il apparoit
a nôtre premiere figure. Or doncques la
railon du combJe de la Bonté Magnitude,
,
& Eternité produisent lecombledu bien in-
finiment Grand & Eternel. La production
,
dl] comb!e de bonté Magnitude, & Eter-
,
nité ne peut nain e d'ailleurs que d'un seul
Dieu : que s'ils étoient plusieurs Dieux, l'un
emrêcheroit l'autre en ion effet & un
chacun serait siny & non infini, qui est-une
pure contradiction : Ainsi s'ils étoient plu-
sîeurs Dieux par la même Camere la Ju-
stice la Prudence & la Force seroient pe-,
,
tites vertus ; l'avance j la gloutonnie & la
Luxure
X
Luxure être de grands pechez f2.!!.qd est
>
nconveniens. Si tu veux accroître ton dif-
"ours entre aux autres Camcres, Situ veux
raitter de l'Unité de Dieu ou d'autre uni-
,
les paroles de raine Paul aux
ce
,
prend
Ephes. +. SoRiftt servare oritatem donecos-
,
ramas cmnes tnttmtawm. Aux Nombres t 6.
31. Unde Uno peccante contra omnes ira. Deut.
6. &c. Si ru veux traitier de la crainte de '
Dieu prend pour Theme Timm qrJGd ntt-
, ,
dffs tram. Genes. 3 ou bien en Faits ton pro'
logue de cette Histoire, & pour accroitre
1
,
& major eligere » dit la Loy
Pour les auti-es parties prenez ce qui es
,
porté au 2- des Rois 14.chap. doe la Justic*
-file David: ainsi l'on peut dilcourii des autre.
le pain que
, fuyant la cruauté J^zabel
tpengea Eiie de
,
Pour la nan-;¡:io1\' prend les nominations ,
quI iont Panis' A;igelo.rom Aîama. abfcon-
,
dttum YParus Pmgms Dtlitiœ Regum-> Hof-
lia ct oblatio fmtta. , Etuhdrifiiœ , DOi1um si:"
>
p
,
: Ave MAria gratta, plena.,
*
entant qu'homme , avec toute,créature. Et
cette Leçon tu puis traitter de h raseqç dl
ta Vierge de sa pudicité de sa foy cha-
, ,
rité & puis prendre pourl'intt odudiondc
,discours les de Sara femme d'A-
top vertus
'braham de Rebecca au vingt lia chapitre
,
de Genese , de Bersabée , troisiéme des
Rois premier chapitre de Delbora femme
,
de Sadoch grand Prêtre d'Anne mere de
,
•Samuel de Sara femme de Tobie le jeune,
,
& de plusieurs autres qui se trouvent en
l'ancien Testament. Si tu veux parler de la
contemplation de la Vierge Se pieté pour
,
le progrezde ton difeours l'oraisond'Anne
,
mere de Samuel, & les méditations de Ma..
rie soeur de Moyse , puis traitter de son hu-
milité mettre en avant l'orai[ol1 & humi-
,
lité d'Abraham ces paroles de son orai-
,
son loquar ad Dominum meum cum Jim pul..
, 5
vis & cin,ts , Geuete Puis pourtuivraç,
,
ton discours par les Hiltoires de d'humilité
de David de Gedeon comme il se lit auchap.
6. des Juges , par i'humilité d'Hester& de
Judith. L'on peut aussi en ces Chambres
tirer du sujet de l'invocation des S, & autres
sujets, pourvu que toi studieiîx te rendant cu-
rieux d'api endre nos règle, & de Iessuivrede
point en point, tu reussis-as& viendras à bout
tres.facilcmét du sujet que tu auras entrept is.
Mais pour les Controverses je te prie de tics-
,
peu t'arrêter à ic"!:es , car c'est pour aidi dire plu-
tôt un rompement de tête , un embarras & un ar-
tediement d'esprit que non pas une bonne & fo-*
,
lide instnj&ioa ; parce que pour ce qui est de l'ef-
set de la Religion, l'antiquité a toujours éîèen rrreiP-
leure odeur que la nouveauté.
C'est assez finissons cette matiere afin d'avoirs
, ,
occasion de donner aux Le&eurs l'édaIrcisfemen(
general 'de nôtre Secret qui prend Ton comment
,
cernent par ce Titis GEMM -D SECRET ORUM r
qui vaut autant comme qui v endroit dire,, la.tres..;.
précieutes perle de tous Secrets pour faire que rkom-
-
' me foit dans sa plus grande petteaion.
GEMMA S E C R E T O R U M.
1 -
L faut donc commencer ce samt Art parla le-4
cture de ce qu*on veut le lendemain reciter , foié*
en Sermon , Harangue &c. Puis l'ayant leu di-r
ilitiftei,n(nt deux fois ( & te faire lire ) ainii que?-
l^nstruftion cy-ddfús ch. j.denô'-re Rh.etoriquc
Cela fait bénis le lieu où tu feras ou ta cham-'
, ,
bre disant ce,te BenediftionBenedicits Domine*-'
,
locum istum ut sit in eo fari ci a sanSlitas cafiitas
, ,
tnansuetudo virtus, Victoria » humilitas bonitas
, > ,w
flenitudo legis obedientia Patri Filio &.Spiritu\ san-
, ,
ci o qui me cufl.-diat prottgat fo"'Ueat & visitlt me
Babi'anicm in hoc hdbitàculo, Per eum qui &r. Cer-'
te oraifoli-d'ire , tu te prosterneras à genoux auprès'
ton lit , diras seercttement cette oraison trois d&
fois qui est le serret des fecrers.
Theos kzzimagiel gczuzxn faznr/tan Sa—
,
ibamtn ,gtroo ma,ntas Salàthiel , ne somes mrgil
, ,.
uiTkghzmsi ,yaZ'xtmr "^eyamaftn h,%mzmal mana-
, ,
nis{a , delech haz&mamahth , moi pam.iZ aihorenr
hanafuclnea , sacramonent degonomamz ardm:z--
cham c&dis bachet ,.
giytdfotpam dyfeton frar la pathos-
halathil Ofachinan machhy.. Theos pater <vehemcnr
Angelorum Dens, rcger & invoco te per (anc1ijJ7mGr'
A?igeles tuos Elyphxmafai Glbmicros, Gcdobonat, Sa-
romana elomnia: & per Angelos tuos quarum ade&
confecrata sunt omnia » utnobis yproferii non de—
:
beant > qu&Junt hitc Ll. 11 faut noter qu'il faut etT
,
ce lieu dire & nommcr 'les lettres des Gameres eat
Ch^iibxcs lelon que ron veut difcourit ou pr.~
, -
iKcr si c'eA des Chambres premières B.
tomme
E. D. E. il les faut dire ainsides autres 1 Et de
, P. N. K.
Elus il faut
ajouter à icelles ceux cy X.
ii T. L. I. G. Y. Y. \'uis pourLuivre cette orai-i
disant De bumams [enfibta fnri non posimt ?
on :
379
^Pourquoi cet art est appelle bref. ch. 3. p. 377
-41phnbet .plus intelligible.. 4b- 4. p.. 38i
.
Comme il faut pratiquer cet art. ch-, J. p. 3£6
x.,
i.
-
t 1 m
TABLE DES CHAPITRES j
F IN.