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des û oracles theèologiques ý et de la theése d'un changement
dans la pratique oraculaire. Une lecture attentive des Oracles chalda|ëques permet de repeè- rer un certain nombre de pratiques rituelles tout aé fait speècifi- ques, dans un contexte contemporain oué les cultes, qui diffeérent les uns des autres tout en partageant certaines interrogations et preèoccupations communes, se multiplient. S. Iles Johnston reprend des mateèriaux bien connus et les soumet aé un nouveau questionnement pour eèclairer en quoi consistent les rites teèlesti- ques, avec l'accent sur l'animation des statues. L. Bergemann compleéte cette approche en s'inteèressant aé l'incubation et aé la photagogie chez Jamblique ainsi qu'aux relations aé eètablir avec les Oracles chalda|ëques. Cependant, si cette collection de vers est souvent rapprocheèe des eècrits jamblicheèens, elle l'est moins d'autres corpus eècrits et / ou transmis aé la meême eèpoque. Plu- sieurs chercheurs ont ouvert divers dossiers en ce sens. M. Zago s'interroge ainsi sur ce qu'il en est de l'usage linguistique des û noms barbares ý dans les Papyrus Magiques Grecs et les Ora- cles chalda|ëques, tandis qu'A. Van den Kerchove compare le mode de reèveèlation chez ces derniers et dans le traiteè attribueè aé Hermeés Trismeègiste, Corpus hermeticum I. L. Soares revient sur la question des liens eèventuels entre les Oracles et Plotin aé partir de l'eètude de l'emploi du terme amphistomos aé la fois dans les Oracles chalda|ëques et le contexte poleèmique antignostique du traiteè 32 de Plotin. Ce parcours s'acheéve avec J.-D. Dubois qui reprend la question deèjaé souleveèe par M. Tardieu des rapproche- ments entre les Oracles et les valentiniens. Il aborde cette ques- tion par le biais de la forme de la matieére dans la deèmiurgie. Dans un deuxieéme temps, les chercheurs se sont inteèresseès aé un aspect particulier des Oracles chalda|ëques, tout d'abord en relation avec des deèbats actuels. En dehors du titre, la question de l'auteur (ou des auteurs) est sujette aé deèbat, et P. Athanas- siadi revient sur la figure de Julien le Theèurge. Elle se demande s'il s'agit d'une figure historique ou d'un mythe, et sa reèponse est : les deux, selon des modaliteès diffeèrentes. G. Sfameni Gas- parro part de cette collection pour revenir sur la cateègorie histo- rico-religieuse treés deèbattue du û monotheèisme pa|ëen ý. Ensuite, les chercheurs en viennent aé l'exeègeése de vocables ou de theémes chalda|ëques. H. Seng propose une interpreètation d'un terme chalda|ëque, amphiphaeés, et Ph. Hoffmann s'interroge sur la triade chalda|ëque Eèroês º Aleétheia º Pistis, reprise et adapteèe ulteèrieurement par plusieurs neèoplatoniciens. Enfin, M. Tardieu commente l'oracle de la pierre Mnizouris et en donne une nou- velle interpreètation.
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les oracles chalda|ë ques 311
La reèception des oracles ne se limite pas aux neèoplatoniciens
grecs. Ainsi, furent-ils eègalement connusch dans l'Occident latin, comme en teèmoigne Martianus Capella, eètudieè par Ch. Tommasi Moreschini. Cette posteèriteè ne s'est pas non plus arreê- teèe avec la fin de l'Antiquiteè, puisque ces vers ont reègulieérement inteèresseè les savants posteèrieurs. L. Hoffmann analyse ainsi la manieére dont ils ont eèteè rec°us aé l'eèpoque byzantine. Ce voyage dans le temps se poursuit avec Cl. Moreschini qui eètudie la reèception de cette collection aé la Renaissance et se cloêt avec l'eètude de D. Susanetti sur les poeétes Ezra Pound et William Butler Yeats.
Toutes les questions abordeèes sont au cÝur de deèbats non
reèsolus aé l'heure actuelle mais auxquels les chercheurs partici- pant au colloque apportent leur contribution, dont les conclu- sions parfois divergentes reèveélent la vitaliteè de la recherche sur cette collection de vers. Ces chercheurs posent de nouvelles questions et mettent sur le devant de la sceéne d'autres corpus qui sont treés peu mis en relation avec les Oracles chalda|ëques et qui permettraient pourtant de les eèclairer un peu plus, graêce aé une meilleure compreèhension du contexte dans lequel ils ont eèteè eècrits et des interactions culturelles. Ce colloque montre l'ampleur du travail qu'il reste aé mener, la richesse et l'impor- tance de cette collection. Il devrait ainsi preèluder aé une renais- sance des eètudes sur les Oracles chalda|ëques, avec, en premier lieu, un veèritable travail eèditorial, afin de donner une nouvelle eèdition des fragments qu'il faudrait classer selon leur prove- nance et publier en incluant le contexte dans lequel chaque ora- cle a eèteè citeè.
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Wanda Wolska-Conus. Stephanos D'athènes Et Stephanos D'alexandrie: Essai D'identification Et de Biographie. Revue Des Études Byzantines, Tome 47, 1989. Pp. 5-89.