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dissertation historique,
anatomique,
philosophique sur son
origine, son antiquité,
ses vertus... par C.-F.
[...]
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Mercier de Compiègne, Claude-François-Xavier (1763-1800). Éloge du pet, dissertation historique, anatomique, philosophique sur son origine, son antiquité, ses vertus... par C.-F.
Mercier de Compiègne. 1798.
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«i'S '
S lu A. S OCIÉ-Ti
DES TRANGS-PÉTËlMs.
Son origine.
- Le
premier objet qui- se présente à
mon esprit, mes chers frêles , est l'an-
tiquité du PET.- Or, je le demandé,'-
quel est l'homme si borné , si lourd
qu'il puisse être ,•• qui ne conviendra
pas que l'ancienneté du PET ne le cède
en rien à celle de l'univers et des
humains. Vous le savez comme moi,
je n'avais pas besoin de le dire , mais
j'ai la parole , laissez-moi faire de l'es-
prit. Je prouve donc.
Aussitôt que lesuprême architecte
de tout.ce qui existe eut paîtri de ses
divines mains cette superbe bête à deux
pieds., sans plumes. -, appéllée HOMME ,
JB 2.
IÔ E ti; O, G ï
' nos
en- théologie , et à beaucoup de
orateurs modernes , tout le mondé l'en-
tend /.personne ne peut le comprendre.
Dans quelque contrée de'la-terre qu©
vous l'entendiez , vous verrez . avec
étonnement. qu'il parle dans un dialecte
désagréable ».
B V P E T. 3§
D v ,P E *. 27
; jours:
qu'une marmite' de haricots , et
cela -, dans-la seule vue de-pouvoir celé—
. brer par l'harmonie du PET la fête an-
nuelle des mangeurs d'haricots (i). 0
monument éternel ""de religion ! mais
voir et sa dignité,
que s'il s'apperçoit que'
quelque plaisant veuille- faire ses. gorge.s
chaudes à ses dépens- et- le mépriser, il
devient -furieux.,- jusqu'à.ce qu'il ait/fait
subira -l'insolent, la peine du. talion, ;Je*
«itérai pour exemple;, l'anecdote intérj
. ressante que Eréderick Dedekindt (1) a
décrite, ainsi qu'il suit, ,
de -ses compagnons,
.s--.-:.-
y Il
avait à Anvers un ta-
exemple.
bellion d'Amsterdam qui, toutes le se-
fnaines , voyageait, tantôt d'un côté ,
tantôt d'un autre. qui Ceux ont vécu
dans sa fàmiliariÊé , racontent qu'il était
si versé dans -l'art' de péter , qu'il le fai-
sait comme' et alitant de fois qu'il le
voulait, Sans en rougir et sans jamais se
, e'esfc-à-diré : . <
'
UA tableau sur lequel on écrivait les noms
des magistrats et des officiers.
E a
5a ELOGE
posés. Les
simples consistent en un
exemple.
Le diable tourmentait
depuis.: long-
tems un homme pour .qu'il se donnât à
lui. Cet homme ne pp.uyaut plus.résister
aux persécutions, du,;^malin esprit, y
D U P E T. 65
'consentit sous trois : conditions qu'il lui
proposa' sur-le-champ. 1°. Il lui dé-
manda une grande quantité d'or et d'ar-
dans l'instant ; 2,°. il
gent;.illa reçut
exigea qu'il le rendit invisible , le diable
lui en enseigna les moyens et lui en fit
faire l'expériënCe.,' saris l'abandonner.-
Enfin , cet homme" é'tâit fort embarrassé
sur ce qu'il lui proposerait en troisième
lieu, qui-put" rnettr'è lé diable dans l'im-
maçon.
6°. PETS DE JEUNES FILLES. Quand ils
sont murs , ils ont un petit goût dé
près lui, «
qu'ils, n'on't-dëïgoût que pour
yo ELOGE
» les amans , et que les maris n'en font,
» pas ordinairement cas ».
grand
8 '. Pets de bourgeoises. Les bour-
L E. ; P E , T .. D tr "V" I t A I H.
EST ION. C H Y M I Q U E.
Qïï
n tr P E T A B. T 1 JT 1 c 1 E h.
LES DE UX PE T S.
CONTE.
pays,^
Et celni-ci. se disait tel à Rome.
entière, ;
Qu'il paraissoit devenu fou.
Les amours libertins, regardant son derrière,
En un coin riaient tout leur saoul.
Cette
volupté réunie ,
Mit lé comblé au plaisir de l'amant sensuel";
Après uri'petit intervalle ,
Notre brav.e et vigoureux mâle -,
Se met à reprendre ie jeu,
Qui, par malheur, dure si peu.
Un-second'huât Vient frapper son ôûie;
Kez.aussi-tôt/de plonger dans le lit,
Pour cueillit' à point tout le fïiiït
De la précieuse ambroisie.
Mais pour'lë coup-ce fut un PET au naturel ;
Qui, sortant chaudement delà région sale ,
Fit nii atmosphère mortel
IJ'atômes imprégriés-de matière fécale:
93 ELOGE
Pour surcroît de malheur encore plus cruel, j
Un humide substancièl , . i
' 'ii
S'attachant à l'engin trop voisin de là source,
Abbattit sa vigueur et laissa sans ressource J
L'amoureux qui maudit l'air pestilenciel, ]
Et dit en s'enfuyant. a Ah! de cette chré- j
'
- » tienne |
» Devais-je pas me défier % 1
» Et prévoir que le trou culier ï
» D'une femelle italienne , i ?]
w Ne pouvait être qu'un évier. |
LE E E T F R AN Ç A I S.
L E P "ET BÉNI.
ï^iquaïrt':
-'' Un
jour , entre la poire et. le fromage,
s des citoyens qui ne comptaient des jours
de leur vie\que ceux. ;qu'ils passaient à
rire , proposaient diverses questions à
résoudre.Un prêtre de Louvain, nommé
Antoine , et un autre aussi plaisant que-
, lui, agitaient la question de savoir quelle
est la plus noble partie du corps humain.
Celui-ci nomme les yeux. Celui-là le
coeur. L'un que c'est le cerveau,
dit tel
autre dit autre chose , et chacun motive
son opinion du mieux qu'il peut. An-
toine, quand ce fut son tour, dit que c'est
'
la bouche , et se fonde sur d'excellentes
raisons. Son adversaire lui répond que
, c'est la partie sur laquelle nous nous
1
Unique objet de mes désirs,
Phi lis , faut-il que mes plaisirs
Pour rien se changent en supplices,
Et qu'an mépris de votre foi.
Un pet efface les services
Que vous avez reçus de moi \
-
Si pour un pet fait -au hasard
Votre coeur où j'ai tant de.part,
Pour jamais de moi se Retire,
Voulez-vous que dorénavant
Vous me donniez sujet de dire
Que vous changez au moindre vent ?
coup de ma tête.
Un autre se trouvant dans un cercle ,
probables.
Les apodictiques -sont.ceux dont la
cause étant présenté ,. annonce que l'effet ;
ne tardera pas à se manifester. Ainsi un
homme qui aura mangé des'pois et d'au-
tres légumes , des raisins, des figues nou-
velles , qui aura bu du .vin doux , ca-
• ressé sa femme ou sa maîtresse, ;
peut
s'attendre à un signe prochain d'ex-
plosion.
Les nécessaires sont ceux où un se- ;
cond effet résulte du premier, comme le ;
tintamare , la mauvaise odeur , etc.
Enfin , les probables: sont ceux qui
ne se rencontrent pas toujours , et n'ac-
'
compagnent pas ordinairement toutes les
'
DE PETS otr VESSES AFFECTÉES ET .
INVOLONTAIRES.
. le ne se passe- gitères
pet affecté
parmi les honnêtes gens', si ce n'est
quels elle ne
peut toucher. Tout est
plein , son estomach rempli de vents ,
ne peut plus recevoir de nourriture..
Un petit maître , un abbé poli, un
B tr PET. ia5
sujet.
AIR : De la Reynîe.
Henri
BEBELLE, dont les façe'ties
jouée , de et de
saupoudrée critique
plaisanterie. D'où je conclus que le PET
est le père de la la santé , de
joie , de
l'esprit, et de la liberté. J'ai fini. Adieu.
P. S. Il a- paru, il
y a long-temps, un
Art de péter, parodié sur l'art,poétique de Boi-
leàu, et une pièce intitulée : Généalogie de
Milord PET ; mais il,m'a été.impossible de
me procurer ces ouvrages. Il vient de paroitre
une pièce intitulée Caquire', par M. de Ves-
saire, patodiée de Zaïre, ï''vol. in-8s. qui
se trouve -chezles- raêmesdibi-a-iïesi-
• E L O G E
ï40
REGLEMENT PROVISOIRE
D E LA S O CIÉTÉ
suffrages.
L'épreuve sera d'un an entier.
• On ne la
prendra point d'argent pour
réception d'un Eranc-pétëur. On devrait
Zéphire ou de la Liberté.
Les discours
d'éloquence ne seront
frugal.
Il n'y aura point de frères du second
.ordre.
Nota. Si la société a lieu , on don-
nera plus d'étendue à ce règlement,
mais le nom de la société ne changera
pas.
, MÎT.
NOTE
.NOTE. 145
KO TÉ BIBLIOGRAPHIQUE.
NOTES.OMISE S.
N 3
( i5o ),
POESIES
FUGITIVES.
g— ii an ii — ; m . -..— -. —i— — («
LA PUCE,
Traduite du latin d'Ovide,
L A P U C E,
E PITRE AU PLAISIR.
A l'Auteur DE G É R A H D DE VEISES.
guère le loisir.
A L' A.U T E TJ R
cierge rie.
De Vezoul , le a5 Prairial , an 5.
'
REPONSE,
A LA LETTRE PRÉCÉDENTE.
PIN.
'-- ' • " -
i m i .
JïlogeduQ. 82