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I.A SAGESSD DD SAINÎ JEA}T
l:-¡" 1¡,
lradult Ce 1r a].Iema¡rd
par Jea:l HUREC
(Troís1ème versioa, revrre
et corrigríe)
(octoure 1976)
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Cependant, depuis sa pJ.us tendre enfa¡rce, lorsqu
fati6ué par 1e trawaiJ. mais spirituellement dispos, i1
reposait encore éveí11é srl:r sa pauvre couche, iL avait
reçu r.r¡r ¡nystérieux enseignenrent intérieur quti-J. tenaj.t
rigoureusement cacb.é à ses parents, et à trawers leque
il croyait percevoir de plus en plus 1a sagesse de la
Loir que discerrralent - pensait-íl - ceux qu5. étaient
capables de lire 1es Ðcritures.
fJ. est vraj- quriJ. se trahissaj-t parfols lorsque,
entendant 1es anciens cornmenter 1a Loi à lf occasion Cu
sabbat ou de fêtes importantes, i]. tror.rvai t la réponse
juste, g:râce à son enseignement intérieur.
4Z La légende qui montre J.tenfant enseigna:rt dans 1
Temple à Jé:rrsaier, parnri les docteurs d,e Ia Loi, repo
donc fondamental.ement sur quelque chose qui srest réel
ment passé, bien que Les prêtres du Tenple de Jén¡sa1e
nr alent certaLnement pas été l-es premiers témolns de s
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LE MESSAGE
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LA ]TRâIÐ DOCTR,INE
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Maj-s ce quril srefforçait, inlassablement, de
montrer aux disciples, ctétait la voie permettant
draccéder aLr Royaume de lrEspritr. où il y a ttbeaucoup
de demeuresn, ctest-à-dire tout'es sortes de possibili-
tés dtexpérience, selon 1a hauter::r de Ia vision que
I'é1ément spirituel chez lthomme, rJne fois éveiflé,
parvient à atteindre.
Lorsque Ie MaLtre parle du rtRo¡raume de Dieutt i-
ne faut pas toujours J.tentendre dans le même sêIls.
Certes, il dit que 1e Royaume des Cieux est
108 d a n s 1 I Ìr o m m e ; mais iI dit aussi que per-
soÌlne ne peutttvoirn le Royaume de Dieu qui n'est pas
dtabord úné à rtorlveatl'o Porrr éviter de com¡nettre ici
urle confusion, i1 faut savoir que dans 1e premier cas
i1 sragit seuJ.eraent de l-a n a t u r e de LtEsprit hu-
maj-n, qui possède, à 1tétat latent, la faculté de wiwrr
des expériences grâce auxquelles 1e Royaume de I'Espri'
peut der¡enj-r pour lui r::re certitude, sals avoir pou.r
arrtant la possibilité de vivre consciemment, cor¡¡me strr
terre, êt durant cette vie terrestre, d¡ns les plus
b.autes régions des mondes spirituels et qut il sragit
dans lrautre cas, du b u t 1e plus étevé de l'esprit
h.umain: accéder après cette vie terrestre et peut-êtr'
seulement après Lrne longrre préparation dans le mo:c.de
spiritueL¡ à r:le nouveJ.J.e forme de vj-e; où il pourra
polrr Ia premj-ère fois se vlvre lui.-même, c o n s
ciemment et ac tivement, auplus
109 j-ntime dr¡ Royaume de ltEsprit.
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VOIÎ AUSSI LE PERE n a
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' 'l DB MEIíE QIIE L,:E PERE A L¡\ VIE PAR LUf -¡lÐMÐ ' r
MEME TL .A. .{tr-SST DONNE A SON F'ILS LA VIE PAR LTII-}TE}ÍE 1I
monde PbYsíque.
El1e s r exerce anrsSi bj-en d.a¡rs le Royaurne le plus
intime de l'Esprit le Royaume des causes premières -
que srur cette terre et da¡rs ces mondes spirituels infé-
ríeurs où pénètre Itesprít humal¡l après 1a mort. 11
est dit à ce Propos !
126 rL'HEuRE]nE}lî'ETELLEESIDSJA.A.RRIIrEE,oU
LEs MoFfS (cnncr â, lfOI) ENTÞtDRoMt LA volx DU FIL5 ET
CEIIXQuIL'ENIENDRoNT'vIlrRoNT-cAREÛx'LER.A'YoNNAN?
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i rane nouvelle vie ert stabritarrt derrière 1e nom du ìfalt
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Ctest sur ce point précis que 1a con:raissance
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spirituelle quril posséaa-it et voulaj-t affermir cb.ez
1es gíens s | écartait de 1a doctrine et du culte exté-
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I 133 rleurs qui se déweloppaíent autour du nom du Maltre et
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à ltépoque ori J.tauteur écriv1t son messag:e, pouvaient
déjà falre état de divers succès, car olr stefforçaít
dtadapter de toutes les façons I'enseigrrement du Ma3.tr
aux croyances des nombreuses comrm:nautés mystj-ques qui
existai.ent a1ors.
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LE PARACLÐT
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i' Le'Mriftre qul vécut sur cette terTg la vie du
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r) pJ.us sublime'de tous les Etres drAruour¡ savait fort
bien que re eiijåËatacte át.rno.t* qutí1 dewait accompl-ir
.. :.. , -,.."..' :.-:-"-
ne pouv'ait it'dfr. nu;etr;h.itrt. da'sa moit et d.ans urle
mort prowoquée de m¡ìlt df hommo,i
- ¡lussl y avait-iJ. des raoments oi¡ t:. souhaitalt
que sa mort ftt proche et d.tautres où lt pensait avec
un frisson intérfetrr à sa fin. Îa-:ntôt il d.ésirait Etou
rir, tantôt iJ- espérait encore longteurps afin devf...............wre
ÐSÎ A I-IOI.
cDLtII QrrI ACCLETLLE CÐLÌII C_IIE J ' ÐN1¡ÐRR {I, M ' AC_
CUEILLÐ, Eî CDLUI QUr lf 'ACCUÐTÍ LE, ACCUÐILLÐ CÐLT,T O.UI
M'A E}VOIæ. CE JOUR LA VOUS RECON]iAITR9Z E-UE JE SUIS
Dfu\S MON PÐRÞ.
qITE VO13.E COEUR J'iE S' A¡'FLTGÐ PAS. SOYEZ SAÀ1S
CRAINTE I
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Mais 1e Maître ayant été, peu d.e temps après
s,
mort, dlrinisé par 1es fidèles d.u no\rveau curte,
il
fallait que ce Frère spi:rituel du lraitre 1e ftt
égale,*
ment salrs tarder. -
on nrawait pas compris ra "Trinitér r é e
1 1 (
dont volci 1e véritable sens : ].a Lumière orj.gine].].e,
sans forme, insaisissabler êt engl0bant tout en
eIle
- 1réte¡:rel locéan de la Divinitérr infini et inson_
d.ab1e - se ianlfeste éternelle¡uent en ta¡rt
gu,Unité
dans 1a Parolo orlglnelle - la lparole,, qui est nau
conmenceme¡rt" r gul a toujours été, est et
sera ! ,Di.sr¡r
148 da:¡s la Div1n1t,i- Et du seln de ra parore
orig:J.ne11e
se mafrifegte à son tour lr nHom¡ne de lrþter:ritéE
1réte¡rr'e1 nrromrn3-,d'e
|r.esnrrt! engend.ré par la Lumlà¡e
et demeut-.!,'f-.1_arrafs d,a¡rg 1a parole. procréant
en
ta¡rt que lèro, il falt surglr d.e lui-rnême toutes
les
hlérarcb'lee ap'rltue11eg, engroba:rt alnsi toute
1a
multipllcitd da¡rs 1'r¡ritó el se révérant à lui-aême
6r
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peut ¡dès cette existenc'e - terrestre, saisir u:rrrrayor
reconnal.t , dans 3011 propre nHof r, co¡nme son rDleu wi
seule 1a Lumlère origfnerle est rrétciîrêlro so
de toute wle : ceJ.J.e qu1 est par elle-même .
151 Insaisissable pour elle-même en. ia¡rt qrrrÞtre,
s€ nparlen dans 1a ParoJ.e orJ.6i-ne1le qui ne w1t opo
e1l-e-mêmer qut en el-le . . -'
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CON.CLUSION
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légèrerwoire de ì.es rejeter. Ceu-x qul ont rema¡r1é p1u:
tard 1os anclens écrits étalent souwent, qtrand on 1es
Juge en tant que npoètes¡, très supérleurs aux rédac-
teurs prJ-nl.tlfs. Ils trouwèrent, pour lntrodulre da¡rs
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les a:eciens toxtes 1a croyance qurils sbrv'aient, beau-
coup dlima6es et dlexpressions ourauraierrt Fr¡r en wéri:
leur eäwíer J-es premj-ers auteurs. -
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TABUD DES MAÎIERES
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Pages
INTRODIÍC?ION. . . . . o.. o . . .. . . o. r r e .. r . 1
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L|IMAGE DfU M411R8.... . o o.oo. o....o.. 10
LTACCORD FINAA. s . . . . . .. . . . . . . . o .. . . o 28
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