Les Modes de la femme de

France

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

 . Les Modes de la femme de France. 1919-07-13.

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TOUS LES D1MA NCHES
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5e
13 ïuillet 1919.
ANNÉE

- N°218
„ .

Le N 60 centimes. Création 84. RUE LAFAYETTE, PARIS

:
JEANNE CURTIL et IDA TeUphonc: Bergère 49-71.
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OSA NX!-'.
- -
4
LAformidable,
réaction dansante, fut surtout soudaine, impétueuse,
lendemain de la délivrance... L'épidémie
dire qu'elle a une façon à elle, bien à elle, de les rendre
au non seulement acceptables, mais encore séduisantes. Margot à
saltatrice croissaitde j our en j our... Toutes les classes de du chic.
la société étaient galvanisées par la Dànsomanie. On Oh ! vous pouvez me regarder avec des yeux tout ronds,
dansa jusque dans les greniers misérables des faubourgs. Plu- Coline. Cela vous étonne de m'entendre.parlerainsi, moi1 qui
sieurs bals se virent établis dans les caves des restaurateurs, trouve toujours tout bien. Mais c'est que vraiment il y a des
dans les sous-sols des boutiques... limites...ou plutôt il devrait y en avoir. Regardez nos robes.
— Tout de même, soupire-Margot, nous la réproche-t-on A chaque instant on leur ôte quelque chose. Tantôt on retire
assez, notre fureur pour la danse. ' trente centimètres par le bas, tantôt on supprime les manches.
— Erreur, Margot, on ne vous reproche rien. Puis on rogne l'encolure. Enfin, Coline, on leur enlève le dos.
— Comment ! ce papier que vous venez de lire. C'est dans On m'a proposétroisrobesde soirée dernièrement.L'unen'avait
un j oumal que vous avez pris cela... pour tout corsage que deux bretelles d'or à même la peau. La
— C'est dans un livre de souvenirs,Margot, un livre qui fut
publié vers 1844, mais qui relate des épisodes de la réaction
thermidorienne et du Directoire. Les reproches s'adressent
donc à vos aïeules.
— Aii ! je respire. Du reste ça m'est égal, vous savez. On
peut me dire ce que l'on veut. J'adore danser. Je danse du
matin au soir... .
— Vous êtes une
martyre, Margot.
Margot me re-
garde, hésite, sourit
d'abord, soupire en-
suite...
— C'est vrai. Par
cette chaleur, ce n'est
pas si amusantqu'on
pourrait le croire, de
danser.
— Vous ne pouvez
cependant accuser
lesrobesd'être trop...
importantes.
— C'est j uste-
ment. Après trois
fox-trot, on est dans
sa robe comme dans
un costume de bain.
C'est... ça n'est pas
convenable, là.
Je contempleMar-
got avec surprise.
Toute fraîche, toute
menue dans une dé-
licieuse petite robe
de voile bleu-marine
travaillée de grands
entre-deuxde frange
de soie floche noire,
on se l'imagine mal
dans le délire étouf-
fant d'une danse
bachique. En outre,
Margot est de tout
temps le défenseur
de la modeoutragée.
Margot est la pre-
mière à trouverchar-
mantes les pires ex-
LOBE en taffetas bengali marine et mous- travagances des cou- LOUE en drapclla LOBE en toilfaiiie « mousse » cein-
seline de soie du ton. turiers, et il faut « argent». turéc de cuir « rouge piqiicur. »

— 5 —
seconde, on eût dit un tablier de j ardmier ; le devant du corsage évidemment, mais vous ne m'ôterez pas de l'esprit que ce sont
tenait par un lien derrière la nuque. La troisième;., ma foi, il n'y ces bonnesintentions là qui pavent l'enfer ! Et nous suppor-
avait rien qu'un b'out de tulle, plein d'excellentes intentions tons cela. Nous sommes d'honnêtes femmes attachées, à notre
fo3rer, à nos maris, à nos enfants, et nous nous montrons au
public quasi nues. Coline, je proteste, j'exige de ma couturière
maintenant, des robes de jeunes filles, car je suis sûre qu'elles
ne sont pas trop excentriques. A propos, j'en ai vu une char-
mante. Une robe, pas une jeune fille, en satin blanc, toute
droite, légèrement décolletée et presque sans manches, le
corsage affectant là forme péplum. La jupe est faite d'un
fond étroit avec tunique plus longue devant que derrière.
Une garniture de perles de verre avive l'encolure. Et une
rose rose à la ceinture s'épanouit:délicatement. Du reste, vous
allez venir avec moi chez ma couturière, Coline. Il faut
que j'essaie un tailleur en cachemire de soie mordoré ; vous
allez voir comme il est charmant. Il est tout simple. La gar-
niture consiste eh deux rangées de boutons écaille, partant
de l'épaule, descendant jusqu'au bas de la jaquette et se
prolongeant tout le long de la jupe. La taille est dessinée par
de petites pinces. ^ •
— Et quel chapeau accompagnece costume ?
— Un gros paillasson écaille. Je me suis aussi commandé
plusieurs char-
mants petits « po-
los »' pour la mer,
en gros jersey de
soie avec un ban-
deau de bouclet-
tes de soie du
même ton. C'est
merveilleux ces
polos, Coline, on
n'est jamais dé-
coiffé, et Dieu sait
si à la mer...
— Je croyais
que vous frisiez
naturellement,
Margot.
— Naturelle-
ment, je frise,
fait Margot ingé-
nument. Seule-
ment ça ne tient
pas !

Notre COUVERTURE
<>

CAPELINE en
organdi rose
oeillet " garnie de
plis montés à
joursetd'uneguir-
lande de fleurs en
Salammbô, ve-
lours et soiemulti-
colore.

ROBE en taffetas ben- Création

ROBE en taffetas bengali noir et den-
telle rebrôdée de dessins chinois gali « marine »
ceinturée de « rouge
Jeanne Curtil
multicolores; plaques de diamants à- ROBEsatin « bleu roy» cl mousselinedumeme
la- ceinture. étrusque ». et Ida ton piquée de roses rouges et frangée d'au-
Portée par M110 JANK KENOUARHT, aux Capucines. //, rue Riclicpancc. truche rouge.

6 -
 BEO USE en crêpe de Chine ourlée d'un large
ROBE de foulard fantaisie. Le corsage drapé biais de couleur formant le col. Le devant-
boutonne au milieu: Collerettede tulle uni. croisé est en organdi. Boutons assortis à
Une tunique froncées''enrouleen volant irré- la^fermelure. Ceinture drapée.
gulier autour de là jupe.
Métrage : 1 m. 50 crêpe de Chine;
ojn. 65 satin de couleur pourragarniture.
Métrage : 4 ni. 50 foulard en 1 mètre.
7—
ROBE en organdi blanc garnie de jours, ceux-ci
dessinent un effet d'empiècement et ourlent les man-
ches du kimono. Une large bande travailléede petits
plis enserre la taille et agrémente le bas de la jupe.
Ceiniurè]cle ruban péltinè noué de côté.
Métrage : 3 m. 50 organdi en 1 m. to • 2 m. 50 rubanen 1 mètre.
 ^^medeMnoe

Massés et rejetés en arrière à i 'image

de nos jouvenceaux, les mêmes che-
veux, que fauchèrent d'impitoyables
ciseaux, s'assagiront sous le cercle de
velours qui barre le front cl les aida
à retourner en un seul- rouleau qui
va- d'une tempe à l'autre. ^

Les jeunes visages au dessin régulier peu-

vent oser cette élégante simplicité : les cheveux
blonds découvrent le front et se réunissent eu
un chignon dont l'apparence négligée est tout
un\arl.

Pour couronner le front des

fins visages aux airs de châte-
laines, la torsade appliquée à la
racine des cheveux, et sous la-
quelle s'échappe le frison d'entre
les sourcils ci les petites mèches
des eûtes.
V a-t-il une coiffure à la mode?
Non. Elles le sont toutes pourOu
qu'elles soient jolies et seyantes:
Une belle nuque blanche sera- mise
en valeur par cette coiffure hautement
relevée, casquée d'une large coque très
mollement assujettie.

Plus compliquée cette coiffure où es che-

veux divisés forment une corne qui revient,
sur le front en s'amincissant.

La- masse brune' soigneusement assouplie

cache le front et tourne dans le cou en un petit
chignon.
 AVANT LA SAISON
LJÎSrivage,
petites villes endormies le long du
bien des jolies
ou au creux
vallées, où quelquefois la blancheur
des neiges vient communier presque
dans les prairies avec l'émeraude des ver-
dures, les charmantes petites bourgades
estivales vont se réveiller de leurs longues
torpeurs.
Comme dès paupières s'ouvrent, leurs
fenêtres s'entr'ouvrent -une à une. Cette
atmosphère de catastrophe, cet air de
Pompëi après l'éruption du Vésuve que
prennent si curieusement les petites villes
balnéaires avant leur arrêt à peu près com-
plet de la vie, dans les apparences d'une vie
qui Continue, va tout à donner place à
la turbulence, à de coup la fièvre jeune et
remuante, plus vivace, plus tumultueuse que
partout.ailleurs. C'est la circulation du sang
qui, brusquement, reprend et bouillonne,dans
h'OBE en tricot de « soie bleu-marine et acier «
ï^ 2 SI frangée du ton.
les veines deJ'homrrie rî l'oreille cassée.
Et comme toujours lés choses sont com-
plices dans leur mutismejtmystérieux des
gestes qu'accomplissent les humains, elles
semblent à n'en plus douter comprendre et
pressentir la survenue annuelle de la résur-
rection.
La barque du baigneur échouée sur le
rivage, où seuls les petits enfants du pays
jouent au marin, semble dodeliner sur sa
quille, d'un dandinement déjà moins immo-
bile. Elle pressent les belles baigneuses, les
maillots de soie dont l'enviable compagnon-
nage va parisianiser pendant six semaines
ses goudrons et son vieux bois. Un invisible
ouvrier vient là, à.temps perdu ; sa sollicitude
se donne carrière clandestinement comme
une force même de là nature, rajeunit la
plage, met de la peinture sur les cabines, de
nouvelles lattes de bois sur les planches, de
nouvelles ampoules de verre aux globes
électriques. Et cette intervention multiple,
profonde, un peu sorcière, fait que tout
bourgeonnepetit à petit, se lève et foisonne.
Dans la rue élégante de Deauville, la rue
Gontaut-Biron,les petites boutiques creusées
comme des cavernes dans les soubassements
blancs du Casino, découvrent leurs inté-
rieurs encore en tohu-bohu, avec des caisses
ouvertes et des hérissements de chaises,
tête en bas, pieds en l'air, les unes par-
dessus les autres, en sorte que ces.quelques
pouces carrés où des chapeaux tout simples
se vendront vingt-cinq louis et où les robes
sans garnitures vaudront les appointements
annuels d'un fonctionnaire, ont des allures
de « décrochez-moi ça ». Quelques heures
encore et la « fée-saison » aura donné son
fameux coup de baguette. Les bourgeons se
seront épanouis. Ce ne seront que fêtes et
délices, que délicieuses choses et délicieuses
femmes, puisque jamais les unes ne vont ROBE en tricot de soie jditnù d'or et « bleu
sans les autres. La moisson élégante aura roy. »
miraculeusement germé une fois de plus
sous la chaleur de ce soleil tout-puissant : fignolages de. la dernière heure. Voici la
l'habitude.
comtesse Sampiéri, née Cfthen d'Anvers j le
L'habitude, est une. étninyèn: qui s'installe comte et la comtesse R. d'HaUtpoul, enfin
dans la maison. M. et Mml! Perquel qui représentent, dans
Oh ! Sully Prudhomme, cesse d'en vouloir cette répétition générale, la haute financé et
à l'habitude ! Vois les merveilles qu'elle la Bourse, car si la Villa Rothschild semble
accomplit, vois la valeur d'équilibre et de déjà habitée, la charmante maîtresse de
fécondité renouvelée sans cesse par inter- maison n'a pas encore fait, bien entendu,
valles rythmiques et qu'elle répand sur les son apparition officielle. Déjà les robas qui
choses de ce monde, aussi bien sur celles du se rencontrent font préjuger de là tendance
sentiment que sur celles de nos pauvres vies qui régnera pendant la canicule ; les chapeaux
matérielles. En amour, l'habitude n'est-elle empruntent des teintes vives et uniformes.
point la plupart du temps i'ange gardien On ne mêlera plus les tons. Comme il est
de l'amour.' Sur le terrain plus prosaïque des illogique de porter des Chapeaux de feutre
villégiatures et des rites mondains, elle est. et de velours en été et que l'illogisme mène
ce par quoi, ce pourquoi de pauvres petites
la mode, ce sont donc ces derniers qui vont
bourgades de quatre sous tout d'un coup se régner. Les teintes : des verts Céladon,
Véronèse, toute la gamme des ocres, pains
muent en un enchantement des sens, en une brûlés, capucines et'aussi tous les bleus : les
mascarade grisante. L'habitude n'est pas myosotis, les Nattier, les chinois, et toujours,
une sotte vraiment. toujours chacun d'une seule teinte, d'un
Et pas à pas, sur la pointe des pieds, seul ton. Nouvelles fleurs modernes, papil-
dirait-on, voici que les habitués de la grande lons qui tout d'un coup auraient unifié les
Kermesse à la mode viennent pousser leur
reconnaissance. Au Nr.rn>and;ide Deauville, gammes de leurs ailes pour sacrifier à
nous avons rencontré M. Maurice Stern, l'idéal de Baskt ; ces chapeaux-là vont faire
allumant, si l'on peut dire, les lustres de tiquer les jardiniers savants qui régnent à
la l-'olinière; non loin, le comte Marius de l'embouchure de la Touques. Ils les nargue-
Galllfet, venu donner sur les nouveaux ront comme pour leur dire : « Voyez-vous,
aménagements du golf le coup d'oeiî du messieurs les ouvriers en l'art de farder la
maître, tandis que tout à l'entour rôde nature..., ce que nous, les femmes, pouvons
l'immense phaéton huit cylindres du sei- aussi réaliser, et comme nous savons
gneur de céans, le tout-puissantCornuché, inventer, si c'est notre caprice, plus fleuri et
lequel a sur les planches de Deauville droit plus ailé que les fleurs et que les papillons. »
de justice haute, et basse. Des propriétaires
viennent surveiller dans leurs villas les LE DOMINO ROSE.
— 9 —
 A TRAVERS LE HOME
QUELLE grâce nouvelle ont prise nos tenêtres et nos
grandes baies, gloires des décorateurs modernes! C'est
une folle émulation pour trouver le détail joli, la
nuance rare, l'étoffe imprévue au coloris vibrant ou
atténue ; on superpose des gazes, on double de deux larges
bandes de tons différents les • floconneuses mousselines
teintées, une étoffe unie voile une soie brodée ou peinte;
des médaillons de Jouy à. personnages s'incrustent dans
des soies légères, des disques, des corbeilles se sèment
à profusion sur des anciens rideaux unis, enfin toutes les
fantaisies sont permises et combien sej'antes aux différents
types de beautés féminines dont elles forment le cadre rêvé.

Une blonde langoureuse au teint de

perle rose aux yeux clairs et songeurs,
sera idéale dans l'encadrement de ces
rideaux-de soie bleue, aux guirlandes
légères qui dans e boudoir épandra
ses festons gracieux en s'enrouiant aux
souples rideaux. Une étoffe légère voile
:e bas de la ienêtre où un divan crée
un coin charmant Un grand coussin de
velour? sombre y mettra r.on reliel, il
iera bon y venir rêver n'est-ce pas ?
Une bibliothèque un studio seront
parfaitement dressés, des rideaux de
soie havane et vieux bleu ou laune et
capucine qui joliment se froncent sur
ie ' large vitrage et dont ies ïambn?,
se découpent en étagères, bibliothèque
de chaque côté du radiateur caché,
par une grille dorée : c'est tout simple
et charmant ces tons différents, pan.-
pilles île perles de bois naturel.
Voici les ilocons d'un linon a, grands
disques sombre.-: passant dans de
grands .anneaux à glands, les nuances
en seront vives, cerise et vert violet
et jaune, orange et noir et combien
seyantes aux brunes aux teints ambrés
15 —
 "Roman inédit, par
CHAPITRE XII (suite)
— Tu nous aimes doue autant que cela?
— Oui, autant que cela, fit Diana en répri-
mant un soupir.
Silencieusement elles continuèrent à tourner
sous les grands ormes. Après quelques minutes.
Pauline demanda :
— Tu les ne t'ennuies pas? Tu ne trouves pas
longues heures que tu vis ainsi, presque
seule?
ï Je les trouve horriblement
— Horriblement
longues et. vides !... Mais j'ai la compensation
de vous voir quelquefois, le plus souvent pos-
sible..'. Et alors ,ie calcule que je suis encore en
bénéiiee \
Elle riait ; ses petites dents blanches étui ce-
laient sur l'ourlet rouge de ses lèvres;.et ses
prunelles d'une nuance changeante se faisaient
plus lumineuses dans la clarté du plein air.
— Ah ! déelarà-t-elle, je voudrais bien chan-
ger mon sort contre le tien, dearest Pauline !
Elle plaisantait sans doute- Pauline répondit
sagement :
— Ce serait nhsurde. Nous serions l'une et
l'autre bien attrapées, si quelque fée malicieuse
nous prenait au mot.
Et, comme Diana ne répliquait rien, Pauline
ajouta pour la forcer à rentrer en elle-même :
Tes frères, les soeurs, que diraient-ils? El
lou—père et ta mère qui te chérissent tant?...
— Ils prendraient bien vile leur parti de
mon absence. Ils tiennent surtout à ce que je
sois heureuse. N'est-ce pas la véritable manière
de chérir les gens?
— Peut-être, acquiesça Pauline sans convic-
tion.
Diana était redevenucsérieuse. Elle pensait ft
autre chose.
-—-
Veux-tu mouler dans ma chambre? pro-
posa-t-ollc. Tu n'y es pas encore venue. Tu
verras quel joli coin je me suis arrangé, et quelle
jolie vue je découvre de ma fenêtre.
— Volontiers !
Elles n'étaient pressées ni l'une ni l'autre ; ce
pelit momentd'intimité et de détente les en chan-
lait. Dans la chambre, étroite comme une cel-
lule de moine, mais gaie eommeuunidd'oiseaux,
Diana ht asseoir Pauline.
— Je vais, lui dit-elle, le montrer tous mes
trésors.
"Une armoire invisible était, creusée dans
l'épaisseur du mur. Diana l'ouvrit, en lira avec
respect plusieurs objets enveloppés dans des
papiers de soie de couleur.
— Voici d'abord ma plus ancienne relique :
ce sont des cheveux, —les premiers que l'on ait
coupés sur ma tête, — le jour de mes quatre,
ans. Regarde comme ils sont bouclés ci. soyeux ï
Pauline s'étonna :
Tu conserves des cheveux qui viennent de
loi.— cl tu leur rends un culte d'hyperduîio !
Voilà une chose (pie je n'aurais jamais imagi-
née !...
Parce que \u ne sais pas la raison secrète...
Os—-jolies boucles sont seulement un dépôt entre
; ics mains ; je les remettrai à mon fiancé le jour
("". notre mariage.
!.Tnc idée' subite traversa ï'esnrit de Pau-
f ne :
— Ton lianeé'. Aurais-tu déjà engagé 1a
Diana?
p;i;-:*ie.
Diana se troubla et pâlit, un peu :
—-
Pas encore! Mais qu'importe? Celui qui
m'épousera recevra ce souvenir en échange des
présents qu'il m'apportera ; il le gardera toute
sa vie, comme un gage de notre indéfectible atta-
chement.
Elle jouait du boni des doigls avec la soie
fine ?f souple qui se recourbait sous celte
caresse.
Trouves-tu. Pauline, que mes cheveux
d'à—présent soient aussi beaux?
— Sans doute !
Ils sont aussi fins, aussi doux
au toucher. Puis ils encadrent délicieusement
ton visage.
Diana avait replié avec soin celte relique cf
clle en exhibait d'autres, pieusement. C'était
des objets puérils et précieux, auxquels s'atta-
chait quelque particulière« remembranee ». des
llcurs, des médailles des morce uix d'élolîe
même. Elle racontaitdans quelles circonstances
elle les avait recueillis et pourquoi elle y ten.til
lanl.
— lui Angleterre, nous sommes ainsi.disait-
elle., nous avons toutes et tous la manie du sou-
venir. Un bout de ruban, un pauvre caillou nous
Rien n'est plus intéressant
et captivant qu'une Revue de
SCIENCES et VOYAGES t
— 16 -
JEAN BERTHEROY
en disent souvent davantage que les plus beaux
spécimens d'art, et nous ne les échangerions pas
contre tout l'or de la terre.
— Nous, lit remarquer Pauline, nous concen-
trons généralement notre piété attendrie sur
une seule épave qui reste dans notre vie debout
et indestructible comme la gardienne de noire
lidélilé au passé.
C'est un tort! U ne faut: pas êtres!exclusif,
lit—Diana en retournant à son armoire secrète.
Elle en avait tiré un coussin de peluche verte
sur lequel reposait un masque d'homme de
grandeur naturelle. Après l'avoir posé sur une
chaise à côté de celle que Pauline occupait, elle
s'agenouilla par terre en joignant les mains :
Oh ! Will, mon grand Will ! murmurait-'
— c'est
elle, toi que j'aime avant tous les autres !
C'est toi qui as eu mes premièresadorations !...
Te voilà tel que tu étais sur ton lit de mort,
avec tes yeux clos, ton nez bosselé, ta bouche
tordue et amère et ta pauvre pelile barbiche
encore frémissante d'avoir senti passer ton
dernier sou Me. Tu es laid, et pourtantje t'aime,
à cause de ton génie, à cause de tout ce que tu
as éveillé en moi de pensées tristes et profondes.
Je l'aime, je t'aime, mon grand Will ! Personne
n'a dû 1/aimer comme moi...
Elle avait, de ses lèvres fraîches, ellleuré les
lèvres froides moulées dans le plâtre ; et elle se
pâmait dans ce baiser ; elle y niellait toute l'ar-
deur passionnée de son adolescence.
Pauline doucement, l'écart a :
Diana, cela n'est pas bien ! Si exception-
nel—(pie lut. Je génie de voire Shakespeare, il ne
doit pas l'inspirer ces démonsIra lions excessives.
Mais qui donc t'a donné ce plâtre?
Elle s'était penchée à son tour sur l'elligie et
l'examinait avec émotion. Ce visage irrégulier,
d'une expression si étrange et satisfaisante,
taisait passer en elle un léger frisson. Diana,
sans répondre et comme si elle avait été
jalouse, avait rapporté dans l'armoire aux
trésors le masque hallucinant du grand Will.
C'est fini, dit-elle; ne pensons plus à cela!
Je.— veux sortir avec toi, Pauline. J'ai besoin de
m'extérioriser un peu.
11 était déjà cinq heures ; mais le grand soleil
de juillet, ne s'était pas affaibli encore. On
respirait un air étouffant.
— Allons de l'autre côté du fleuve, proposa
Pauline.
Elle aimait celle promenade et le beau pano-
rama de la Seine paresseuse, s'étirant entre les
quais encadrés de frondaisons vertes. C'était
aussi le lieu préféré de, Diana. Pour y parvenir
plus vile, elles avaient gagné les en tours silen-
cieux de la Cathédrale; mais une agitation inso-
lite y régnait. Des voix animées se heurtaient,
des cris de menace étaient poussés. 11 y avait
même des gens qui échangeaientdes bourrades
et des horions.
Les deux jeunes filles s'étaient arrêtées ;
elles n'osaient traverser celle foule véhémente
qui barrait-larue étroite. Inquiète,Paulineavait
avisé un boulanger asis devant sa porte, et
l'interrogeait :
— Quelle est donc la cause de ce tumulte?
W Philosophe, l'homme avait haussé les
épaules :
— Ils se disputent à propos de la maison du
xvc siècle, cette pauvre vieille maison qui a
tant de peine à ne pas se laisser choir. C'est à
savoir si on la ra lis toléra, ou si on lui donnera le
coup de grâce. Pt voilà des mois que cela dure.
Diana, curieuse, interrogeait à son tour le
'nuilanger complaisant :
— El vous? Quelle es! voire opinion là-
dessus?
— - Moi !
Cela ne me chaut guère ! Qu'elle
1 ces illustrée, variée, pittoresque cl facile à comprendre.
t'ous allons biemôi en publier une qui sera UNI; MHRVEILLK
soit par terre ou debout, je n'en vendrai pas
un pain de moins ou de plus. Alors, vous com-
prenez...
La pauvre vieille maison, noire et trouée,
entendait monter vers elle les clameurs du
peuple. Elle s'inclinait 'un peu; elle semblait
avoir honte de sa vétusté. Que faisait-elle là
à l'angle de la rue, isolée et délaissée comme
une aïeule au coin de Pâtre? —Vieillesse, ingué-
rissable douleur,impuissancequi regardepasser
la vie ingrate e4 joyeuse !...
XIII
M. Durval avait été obligé de rendre en
Belgique pour le règlement d'uneseaffaire im-
portante ; il ne devait être absent que peu de
jours, « le temps d?allcr et de revenir seulement:*>
avait-il dit à Pauline, que ce départ subit alïlï-
geaitvAu chagrin de sentir son père éloigné
d'elle s'ajoutaitcelui d'être privée pendant ces
quelques jours de l'intimité de Savinicn car
il était évident qu'elle ne pouvait recevoir ;seule
ce fiancé dont la qualité n'était pas officielle, ni
même passer toutes ses soirées chez les Lesain.
connue elle en avait pris l'habitude.
Avant de partir, le négociant lui avait donné
le conseil d'aller faire un tour au Vieux-Moulin ;
ce changement d\ur lui serait bon, certaine-
ment ; et cela couperait un peu ses heures de
solitude. Mais Pauline restait perplexe. Malgré
l'attraction qu'exerçait sur elle ce lieu poétique
et silencieux, où elle gardait tant de souvenirs,
elle hésitait: à quitter Rouen ce moment, à
laisser Diana se morfondre en à l'Aîlre Sainl-
Maclou et à perdre les quelques occasions
qui pourraient lui être offertes de se retrouver
avec Savinicn ; pourtant l'avis de son père
devait remporter sur ses hésitations. Elle
s'était fait une loi de lui obéir en toutes choses ;
elle aurait eu scrupulede changerd'altitudepré-
cisément parce qu'elle se trouvait à la veille de
posséder cette liberté relative que le mariage
confère aux jeunes tilles. Elle prit-donc le train
le lendemain, en donnant l'ordre à sa femme de
chambre de l'aller rejoindre- dans la soirée.
M. Durval avait eu raison dès qu'elle eut
respiré l'odeur de ses pommiers: et de ses roses,
Pauline se sentit pleine de joie ; cette lassitude,
(pie tant, d'émotions pénibles on douces avaient
laissée en elle depuis plusieurs mois, se dissipa
tout à coup ; elle éprouva le soulagement de se
sentir libre, tel un oiseau en rupture de cage
(pii, parla fenêtre cnlr'ouverte. s'en chercher
la griserie de l'espace. Elle s'étonnava de voir ses
idées changer d'aspect, de n'attacher qu'une
moindre importance à des détails dont elle se
préoccupait quand clic agissait au milieu des
hommes. Plus d'indulgence, plus de sérénité...
La nature conseille ce détachement par lequel
on se.rapproche de la quiétude divine.
Elle se coucha en pensant à Savinicn. Cela
tout de même lui était cruel de n'avoir pas eu
ce soir son serrement de main chaleureux et.
le regard de ses yeux tendres. Elle s'y était
habituée... De quoi élaif faite leur mutuelle et:
chaste confiance? De Irôsjieu de chose ou plutôt
de choses invisibles et subtiles—-du sentiment
que bientôt ils allaient s'appartenir, des ressem-
blances qu'avaient entre elles leurs deux jeu-
nesses, leurs deux âmes également avides
d'amour. Même quand ils se tenaient des pro-
pos indifférents, ils avaient conscience qu'un
autre dialogue, plus serré, plus intime,s'échan-
geait au secret de leur être, cl ils entendaient
d'autres paroles que celles qu'ils prononçaient...
(A suivre)-
PETIT COURRIER
Un bon massage, en plus du raffermisse-
ment des chairs, doit rechercher l'assou-
plissement et le décapage de l'épidémie ;
évitez donc l'emploi des corps gras qui
bouchent les pores de la peau. Employez
la DiAOKHMixi-: non parfumée, prescrite par
le corps médical. Solublc dans l'eau, ne
graisse pas, ne tache pas. Se trouve partout
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beauté du visage. 'Est en vente dans les
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 LES ARBUSTES
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¥ E décor de table doit s'adapter au milieu
*"J extérieur; aussi pour les réunions de l'hi-
ver choisissez-vous, amies lectrices, du linge
blanc orné de fines broderies ou de dentelles,
incontestablement le plus chic. Mais pour l'été
il vous faut du linge de campagne gai et~ amu-
sant. C'est pourquoi je vous propose, aujour-
d'hui, un service rustique dont les tons chauds
s'harmoniseront avec ceux des fleurs et des
feuilles environnantes. Il est de grosse toile fan-
taisie blanche avec des applications de toile
ancienne rouge brique. Le travail en est très
impie et très rapide ; les arbustes sont simple-
ment appliqués et cousus à points d ourlet, les
barrières brodée: avec du coton rouge ainsi que
Très prochainement : LE JOURNAL DE L1LI
— 17 —
les brins d'herbe. On peut également interpré-
ter différemment ce travail en appliquant les
arbres en ottoman verl cru et en brodant les
fruits de coton orange; les barrières brodées
orange et l'herbe verte. Ce modèle nouveau et
original pourra également orner une chambre
d'enfant. La frise serait alors brodée d'arbustes
et de barrières. M. C.
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 La Beauté et l'Hygiène

LES FIBROMES (suite)

D'.M'UKS CI' que nous iivon^ \i! dans un précé-
dent ariirlc, l'élément primordial <;<-s

LiuiiK- (.'I leur développement dépend surtoul

de l'aelivifé deeelle eon^eslion : plus l'apport <lu
s.'uii; '-s! actif, plus le fibrome grossit.
OUe explication f rouve confirmainui dans le l'ail
suivant : au momeni.du retour d'âije. c'est-à-dire au
.niHiHMit OI'I l'activité sa lignine est. arrêt ée, on voit
ordina ireincn t le fibrome diminuer de volume ou
du moins demeurer à l'étal stationna ire. L>-s ovaires,
ne i'onel ion na ut pi us, îfappui*ton î aucun i''!(''!iirnt san-
guin à l'utérus e! celui-ci s'atrophie, se desséche
ou quelque sorle. (l'est sur ces constatations qu'est,
bas-'' le. Irait cm eut ai rophique par les rayons X
consistant à devancer la nature, à amener par i'ae-
liou de ce,- mystérieu.x rayons le dessèchement pré-
maturé des ovaires el par là. même ie retour ti'à.ge
précoce. Nous en reparlerons plus bun.
Mais, auparavant, nous avons à nous (veuperdes
symptômes principaux que préseulenl les fibromes,
c'esl-à dire l<*s hémorragies, les douleurs ei h-s
compressions.
Le-* hémorragies apparaissent d'abord sous la
l'on no de rëiiliï.- abondantes el prolongées. Les ma-
lades, sont impressionnées par ces pertes et les
caillots énormes qu'elles perdent à rv^ moments,
c'est une véritable saignée, qui fat i^Mie. épuise, ané-
mie, i'orleinent la femme, l'eu à peu. ce.s perles aug-
mentent sinon de quanlifé. du moins de il urée: elles
se prolongent pendant dix, quinze jours ; quelque-
loi s m èi ne e.l les ne cessent qu'incom plèlémeut. puis-
que à peine iinies, les règlesnouvelles vie mien t a ppor-
lerunnouve.au tluxdesan^. Nul ne s'étonnera de;
l'état de faiblesse ooiiséculit* à de telles hémorragies. ;
1/ln'inorra^ie est le symplôme le plus habituel, le
plus évident de ces tumeurs. ('-'est celui qui inquiète1
le plus la femme, tant par l'inconvénient de ces
pertes, que par leur durée.
Mais il esl d'autres signes qui mol to-nl >n r bi
iraco des fumeurs iibromaleuses el, sans décrire
lous les symptômes qu'il appartient au médecin
de rechercher, je signalerai les douleurs el les
phénomènes de compression.
Les douleuiv sonl provoquées pa r des ad h ère ni*es
avec les organes veisins. Leux-ei tiraillés, jjénés
parées attaches, dans leurs mouvements nalurols,
oeen sionnenf des souffrances plus ou inoins vives.
Les phénomènes de compression se traduisent
par des trouilles de la vessie, de l'intestin, des
troubles respiratoires, des palpitai ions. I * 1us la
lumeur est grosse et plus les f rouble* des compres-
sion .-ont marques, cela va de soi.
.le ne veux pas me lancer dans la description
aride des autres syinpfniïies qui marquent l'évolu-
tion des libromes et profère consacrer mon prochain
article: au t raiieinent.
i ! ïinrrr. I)! MKSTA1HKIL
\Jbnmedevance
LA RUCHE
C 7583. — Pour satisfaire votre curiosité. Pompon,
je viens vous dire que mon pseudo a été pris en sou-
.

venir de celui qui n'est plus et dont c'était la chan-

son préférée. — Vous avez tort de croire, Cothurne, que
je n'aimais pas mon mari, car il me semble avoir
prouvé le contraire en me mariant pendant la guerre,
alors qu'il étaittrès exposé et que rien ne m'y forçait.
Vous êtes avec Simplex ennemies du remariage,
en général ou particulièrement pour les veuves de
guerre? Dites-nous au moins quelles sont les raisons
qui justifient votre façon de voir les choses. Vous
devez certainement toutes deux être entourées de
beaucoup d'affection, car il est fort probable que
si vous vous trouviez toute seule sans personne à
aimer et avec la perspective de passer toute votre
vie ainsi, vous seriez moins intransigeante pour
celles qui veulent avoir au moins l'espoir de goûter
aux joies de l'intérieur et de la famille dont elles
ont été quelquefois bien brusquement privées. Sans
rancune, chères Abeilles, et à toutes j'adresse mes
souvenirs. AI.I.O-CHIÏIUB.
G 7584. — Loulou. Non, je suis Française depuis
toujours. Corinne. Moi, cuisinier, allons donc,
n'ai pas la—moindre attache, conunent voulez-vous
que j'aie... que je sois cordon bleu ». — La. Cruche.
<i
Quand ponrrai-je tenir la traîne de votre blanche
robe, troublante et rose épousée?... Oh!qu'il va être
heureux... le Cruchon quand... à l'autel, vous direz
oui ! Merci pour compliments ! Suis originale à ma
façon, simple pourtant. — Mgvonne. Filtrez sans
frapper ! — Chiffonnclte rose veut séduire Frelon
blessé, prenez garde aux. hommes, petite fille, même
blessé... — ÏJune des Piérides est merveilleuse... —
Mon amie Zéro est gentille, Louloumietlc aussi. Sym-
pathies à toutes. BÉBÉ CADUM. -,
G 75S6. — Abeille de SainL-.Teaii-de-Luz, serr.-z-
vous assez aimable pour correspondre avec une
petite soeur catalane qui désirerait renseignements
sur pays basque? — Qui pourrait me prêter la Cha-
pelle encfianiée'! — Polichinelle. On ne vous lit plus.
Mais, ce pseudo vous h-aït-il à ravir? — J'envoie
mes amitiés aux « démons » de ta Ruche. Loin loin...
les maléfices...n'apportons que des dons surnaturels à
notre joyeux essaim. — Des diminutifs de Jean,
d'Fmile et de Paul, charmantes soeurs... Amitiés
ù toutes du : PETIT DIABLE.
C 75S7. Maregine (G 1768). Non, non Abeille,
n'invoquez— pas ce paradoxe. Vous eussiez sans doute
pardonné, mais vous n'auriez pu oublier. Et, par
la douleur de l'injure reçue, petit à petit vous l'auriez
moins aimé. Il est: parti enveloppédu nimbe de votre
tendresse et de votre foi en lui. La foi, principe essen-
tiel de l'amour, vous laissant te souvenir de sa foi
et de son amour réciproques. Le culte que vous en
ferez ne sera-f-il donc pas pour votre coeur la pré-
cieuse consolation?— Lélè. Scriez-vous cette tonte,
jeune fille dont la jolie éducation fut si remarquée
à Tours où vous vîntes vous réfugier des Gothas,
Bcrlha? Si oui, souvenirs d'affection pour vous et
votre jolie maman. Sinon, aimable accueil quand
même. — Accueil aussi à Cclizzia dont j'apprécie
beaucoup la sympathie. La mienne en échange,
chère Abeille. — Remerciement à Chouquelte. —
Rubis. Précieuse et incomparable Abeille, dans mon
communiqué G 41)7!), je tiens à remettre au point
ce qui vous concerne et qui .a été a supprimé.
Je vous prie de lire : un jour quelconque vous aurez
recours à elle car, avec la bonté qui est la fleur mer-
veilleuse de l'intelligence, Rubis meuble tout le
monde. Agréez cet hommage — modeste avec
ma sympathie. RÉSÉDA.
G 75S8. — Miss Bon-Scotill et Pirouette, vous devez
être terriblement embarrassées, pour me dire pour-
quoi j'aime ma chatte? j'avais écritJa chasse et j'es-
père que vous aviez compris? — Ninc et sa poupée.
Très joli votre nid, même avec la tasse de chocolat...
mais fi 1 ! ! pour les hiboux, même en peinture je n'ai
jamais pu voir ces bêtes-la. Mais j'ai un faillie déci-
dément pour vos communiqués, -r- Celui du Pivert '
(C 4033), est palpitant, depuis sa lecture j'ajoute à
mes prières : « Mon Dieu, faites que sur nia
jour une amie ayant cette âme
route, se trouve unsbit-il.
surhumaine. Ainsi »
POMPADOUK.
 C 7589. — Les deux filles aux pieds nus. C'est une C 7585. — Lectrice assidue des Modes, admira-
de mes amies qui m'a indiqué ta lïuci.e. Cette amie trice de Pèpouette, je risque une entrée timide dans
est Abeille... Devinez un peu qui c'est, Abeilles et ta Ruche ; l'esprit de certaines me tente, la bonté
Frelons? — Naturellement Kg et Jo d'YHo font bien accueillante des autres m'encourage, et sous la
de ne pas répondre Pour elles ce secret n'en est masque, messieurs les Frelons ne m'intimident
1 pas.
das un I — Une question. Mes amitiés à mes -— Hello. Voulez-vous de moi au Potachinc-Ciubî
correspondantes. — Je voudrais bien recevoir des Mais, las, j'ai cessé mes études depuis la guerre et à
photos d'Abeilles avec un petit mot. Allons, pensez présent je suis trop vieille — Je suis du Midi, le
1

au pauvre : .
PRESTO AGITATO. plus ridicule, et pourtant je suis une timide, je n'ai
C 7590. — Salem connaissant la sténo Prévost- que de silencieuxenthousiasmes... je n'ai pas d'esprit,
Delaunay, propose aux aimables Abeilles de devenir, pas de goûts déterminés parce que trop de choses
si elles le veulent bien, le Présidentdu clan des sténos- m'attirent. Pour les autres, et en l'occurence, pour :
dactylos. Ne vous effarouchez pas trop, aimables les charmantes Abeilles, j'ai toujours le sourire :
tapoteuscs, chez moi, dans monroyaume, les dactylos celui du mendiant fleuri... Mais je garde l'âme close
ont la meilleure place, et je sais ce qu'elles valent sous mes ailes repliées : c'est pour cela qu'on me
ces petites Abeilles-là. Satan promet de répondre baptisa : MADEMOISELLE CHRYSALIDE.
à toutes les Abeilles qui voudront lui adresser un mot C 7596. — (C 3500). La beauté? Une harmonie
en sténographie. DÛ fond de son noir séjour où et une lumière. — (C 4605). La fortune : la gloire ne
aimablesdactylos vous ne brûlerez j
pas, e vous envoie profite qu'à soi, tandis que la richesse permet de
mon plus gracieux sourire. SATAN. soulager tant de souffrances,de faire tant d'heureux.
C 7591. — Oh ! que vous êtes curieuse Pourquoi? — Tangage el wulis. R.egardez à tribord, avec votre
Le plus grand travers d'une femme c'est... mais jumelle. Voyez-vous ce vieux monsieur qui vous
Mais... pardon ! c'est Ane
Frelon blesse? dites-moi, ce doit être la «laideur»? envoie mille révérences?
n'est-ce pas? Quant aux qualités que je désirerais villageoise qui grille d'envie d'aller faire le tour du
voir à mes filles : la bonté, l'esprit et la grâce ; a mes perdrezmonde ! Allons, que votre grâce acquiesce ; vous n'y
fils : la loyauté, le courage ; à un mari : un coeur ni l'une ni l'autre, je vous en réponds. —
aimant et... la fidélité. — Bravo, Lieutenant bien, tions, Quant à L'OEildu diable, et pour éviter les indiscré-
pour votre C 3604, les piqûres d'Abeilles ne sont que nous l'expédierons en Belgique, à la recherche
des caresses pour Frelon blessé, à vous de darder vos de Bébé Cadum. — (C 3616). L'Une des Piérides. —
aiguillons vers lui, car souvent il le mérite ! Mais 'Tout s'arrange (C 2990). La femme qui travaille
comment,Lieulcnanl bleu, vous ne trouvez pas que sans y être obligée prend la place d'une autre dont
l'âge heureux soit celui où l'on aime, il me semble la profession est le gagne-pain. Avouons qu'il y a
à faire : tant d'oeuvres intéressantes réclament
pourtant me rappeler que jadis dans ce temps lointain mieux Petite Mizelle. Il faut sacri-
où mon coeur battait si délicieusement, c'était pour des bonnes volontés !
—
moi un âge si heureux, mais c'est si loin... si loin que fier la poésie quand la renaissance de la France est
peut-être des larmes versées, je n'ai plus souve- en jeu. — Rubis, que vous êtes bonne ! — Le Pivert.
nance ! Alors, dites-moi, selon vous, quel est-il l'âge 11 doit faire bon dormir au chaud auprès de votre
heureux? Oh ! soyez sûr que ce n'est plus le mien I grand coeur. — Sympathies ù Aselus, Ilautcelaire,
Cours mon aiguillon, voulez-vous dévoiler puis au Marmiton des' dieux à Frcd qui prétend à la
— Mais, enfants, si célébrité. TITANIA.
mon âge, je. vous le permets? Ab ! mes pouvait!!!
Jeunesse savait... et... si Vieillesse C 7597. — Pour toutes et en particulier à l'Abeille
Hélas ! — A GaiLillc Mizelle un baiser, à toutes et un tantinet désabusée qui demanda si la vie valait
tous, un tendre souvenir de : la peine d'être vécue, ces quelques vers de Fernand
LA DOYENNE DE LA R_ucnE. Gregh !
G 7592. — Et moi aussi j'en suis du Bourbonnais La vie, heureuse ou triste est belle, accc.ple-ld
les « gales »! ! ! A.fallu que j'trouve quèque « payses » D'une âme qui s'enivre au contact du monde.
pour que je me risque à me faire imprimer. Pace La vie est belle toute, et la mort au delà
que vous savez j'suis loin d'être bachelière et l'idée Fait sa beauté plus pathétique et plus profonde.
de me voir placée entre une avocate et un écrivain Accepte joie deuil d'un coeur sage et viril
me fait tourner le sang enj'veux eau de Javel. D'abord, Qu'après le clair ou
malin, le pâle soir m'étonne
faut que je vous dise que seulement causer Il n'est rien de plus beau qu'une peur en avril,
avec mes « payses » et si les frais, autres me parlent et Sinon la feuille d'or qui tombe au vent d'automne.
ben, elles en seront pour leurs je leur z'y répon- COMME L'EAU CLAIRE.
drai pas, y en a qu'ont des mots qu'on y comprend
goutte et puis passent encore pour les « gales », G 7598. — Habitant Châleauroux, la ville la plus,
mais ces « cb'tits gas » qui se disent des Frelons, plate, la plus banale, la plus poussiéreuse de France,
où vaut ren. Dans la petite ville, y suis p'têtc ben pas je suis toute à votre disposition, chère Seule, pour
loin de vous, m'amie, quèque chose comme une dou- vous renseignerm'envoyer (G 4790), sans que vous soyjez pour
zaine de KL. Ab voilà un qui qu'est étonnée? Y a cela tenue de quoi que ce soit : adresse
pays » p'tête au Journal..— Combien je vous admire,chère Rurale,
encore Sourire d'avril qu'en est du " Bourbonnais,
;ben ; aile est frais, le Sourire d'Avril en et vous- aussi, clière Utile dulci, pour votre manière i
v'ià deux mois qu'où pleut, n'allons bentôt nous d'apprécier la campagne, je suis une profane en ce
noyer pour sûr I Dites donc, les gâtes »; comment genre de vie et il mel'habiter, faut pourtant apprendre à l'ai-
de Ruche? J'en ons mer puisque je vais
<-.
que vous trouvez c'te invention jardin, dans une bergerie sans ,

des ruches à cadres dans mon mais elles y voisinage. Je ferai mon profit des conseils éclairés
ressemblent pas, pis j'suis là qui bavarde seule de l'aimable Rubis pour l'enjoliver. Combien cette
sans penser à faire la soupe à y a aussi les bêtes à Ruche est attachante et que ses polémiques sont
gratons » que je amusantes. — La Radieuse. Vive sympathie pour
panser sans parler de îa « pompe auxj'attends
vas préparer pour demain que de la l'apiculture, mais mes pauvres Abeilles sont en bien
.« compagnie. ». Adieu mes « payses », portez-vous mauvais état cette année, bien moins vivantes que
bien mes jolies. FERurrfeRE BOURBONNAISE. celles qui bourdonnent si gracieusement dans notre
C 7593. — Pour Ciel assombri. Toute femme vrai- charmante Ruche. — Sourire affectueux à Gabelle,
ment femme éprouve une indicible tristesse en se o/ Paris, Très femme tout simplement, Piquante et
voyant vieillir, mais si cette idée devient une ob- Piquée, Ky et jiim. MATIOUCUKA.
session, vous vieillirez plus vite encore. H faut réagir C 7599. — Bonjour Govctfe, dites-moi, il est donc
et vite. Soignez l'état général, sans quoi pas de belle imberbe le savant ami Dr M.? Jo m'expliquerai
carnation. Pour relever votre physionomie fatiguée, mieux votre préférence. Avec vous pour aimer tous
faiies un massage de cinq minutes chaque jour avec nos diables, on ne s'ennuie pas souvent en leur société.
les doigts enduits de Ciralrnée, faites ce massage —• Pourquoi, Bonchoneite, me faut-il oublier la
avant vos ablutions de préférence, partez toujours flamme bleue qui enchante mon coeur? — Tangage
du milieu du visage. Le soir, onction à l'huile d'olive. et roulis. M'cmmônerez-vous un jour sur votre grand
Vous trouverez la C'iralmée au Laboratoire scienti- bateau loin... très loin, là-bas où je vivrai enfin
fique, 10, rue Montholqn, Paris. D"» S. «mon rêve, mon beau rêve à la terre cacher.. —
C 7591. — ...O 1... Ycs ! Mes petites Abeilles,j'es- Y a-t-il parmi ta Ruche une Abeille de Langrcs
père que vous voudrez bien accepter ce tout petit (Marne). — Continuons le petit jeu; un souvenir
...O / Ycs I je tiens si peu de place... Une Abeille lorrain à qui fera le portrait du : TOUBIB.
serait bien aimable de me. donner la signification C 7600. — Bienvenueà Lgs de France et à Ondine.
des noms Louise et Hélène et les diminutifs. — Sym- — Vous n'y êtes pas tout à fait, cher Lyd 27, voulez-
pathies à Piquante cl Piquée, Une Parisienne, Bébé vous me faire mon portrait? et vous, La Tzigane,
Cadum et aood bue tous. ...O !... YES 1 comment me voyez-vous? — Princesse lointaine
 — 3
Je veux bien des cartes de Malte. — Isiar. Oh non !
je ne volerai pas ' — Qui veut description d'une
gentille couverture rjour classer les Ruches, je l'en-
verrai avec plaisir ù toutes celles qui m'en feront la
demande. — Bonjour, Moussaillon joli. Amitiés
chers Frelons et Abeilles et au revoir. LOULOU.
C 7601. — Sous ce pseudonyme Tout pour lui, de
gentilles amies de la Ruelle pourront peut-être me
renseigner. Voici ce dont il s'agit : Un jeune soldat
engagé volontaire pour la durée de la guerre le 23 oc-
tobre 1916, — il est marqué, sur son livret, comme
étant de la classe 16, mais d'après son âge, il fait par-
lie de la classe 1S, donc : 1° de quelle classe fait-il
partie? 2» avec quelle classe sera-t-il démobilisé?
3° peut-il être mis en sursis pour le ministère des
Régions libérées (service automobile) ?
C 7602. — Abeilles mes soeurs, cette pensée me
vient souvent. La Ruche me semble une grande
famille bien unie. Tout le monde s'ontr'aide, se pique
il est vrai parfois, mais toujours avec courtoisie,
à part quelques rares exceptions, tout cela sous le
couvert de l'incognito, mais... pensez-vous, que si
jour nous nous"rencontrions toutes, nos soeurs do
un i-Iigh-lile
la avec les plus humbles, ne se dédaigne-
raient-elles lias alors. Allons, les esprits larges que
le monde n'assujettit pas répondez, que îcriez-vous
en pareil occurence?... Curieuse demande, n'est-ce
pas? Je vais attendre les réponses. SENGA.
C 7603. — Abeilles bordelaises, je compte faire un
prochain séjour dans votre ville, venant de la capi-
tale. S'il en est qui ont besoin d'un service avant
mon départ, n'hésitez pas ù m'écrire. — Chtcliinelle.
J'ai là encore une occasion de m'occuperde vous,
allant à B. pour une affaire de votre partie. —
Une Aeadémienne. S'il s'en fonde un j'en suis, du
club des sporvwomen. Voulez-vous me tenir au cou-
rant? Encore mille excuses auprès de mes corres-
pondantes que j'ai un peu négligées, mais mon ins-
tallation m'a prise terriblement. Bons souvenirs à
toutes et sourire à ta Ruche entière. NINE.
°C 7601. — Spfiïnx aux yeux verts et Miss Quatre
épingles. Veuillez m'excuser de ne pas vous avoir
encore envoyé les poèmes de Nielcox, ayant été très
soutirante. Vous les aurez sous peu. — LonlouuiUlle
et autres Underwood toute ma sympathie. Qui veut
correspondre avec moi eu sténo, Prévost-Dolaunay,
français et aussi anglais?— J'admire votre grandeur
d'âmo,SÏ'cuiffar/e el roulis, mais je ne saurais préférer
l'abandon à là mort, je suis trop... femme pour voir
un être aimé heureux avec une autre. — Petite
Riquelle. J'aime beaucoup le livre de M'°» Lecontc
de Nouy, c.esl un des plus jolis. — Je suis d'un clan
de celles aimant d'Aimunzio.— Avec vous. VasiliUi,
pour faire l'éloge de notre beau et vieux Paris si
envié de tous les étrangers. Ohé ! les Parigoles,
réveillez-vous donc. — Mais, certainement, Quasi-
modo, on peut aimer et même adorer un homme
laid. Je vous en parle sciemment.
LOVH is irv SIN.
G 7605. — Une coquette dactylo. Voulez-vous
m'écrire, en m'exposanl ce que vous désirezconnaître
sur Strasbourg? Un mienami,dans cette viïlesemettra
ù votre entière disposition pour tous renseignements.
Donnez adresse que je lui communiquerai. — A-t-on
eu raison de vous baptiser Fils du Ciel,N.à monsieur
l'officier blond qui étiez dans l'express de Paris,
le 31 mars? — Parmclyne (G 4435). Gardez le secret.
Entièrementde votre avis. — VieuxBourdon (C 4434).
Sympathie. Attends impatiemment la répartie du
Frelon blessé. — Jolis vos petits jeux,Blonde Amalia,
La dernière des Walhyrics, Fanfan. — Parfait e, votro
idée d'éducation, Devenue provinciale, compliments.
'— Poor Utile Ihing. Vous me feriez un plaisir très
grand si vous me procuriez la musique pour piano
de The maple leaf rog, par Scott Joplin. Rembour-
serais tous frais et remercierais par cartes ou livre. —
Utile dnlci. J'aimerais recevoir des silhouettes pour
l'abat-jour joli que vous décrivez. Comment vous
remercier?Des cartes-vues de châteaux vous feraient-
elles plaisir? Sympathique souvenir. — Vos idées,
iVine et sa poupée sont très souvent miennes. Vous
offre mon amitié. — Un sourire à l'étourdissante
Péponcllc. — Que devient Colibri? JACK.
C 7606. — Merci aux Deux Tristesses pour leur
baiser affectueux qui m'a touché profondément. —
Petites Abeilles, acceptez ma pensée amie et recon-
naissante. — Sympathie à Pelile Source dont j':.ime
beaucoup le pseudo ctqui.je crois,habite une région
que j'adore. -— douce pensée à Capucine. — Une
Rurale (G 3616). C'est: L'Une des Piérides, n'est-
ce pas? Bonjour amical à toutes et tous.
AILES BRISÉES.
C 7607. — Le Pivert. Pour être heureux : ta santé,
l'aisance et une cuirasse de philosophie la
bêtise, la jalousie du prochain et aussi descontre égoïstes
qui nous entourent dans le « truggle for life ».
Moussaillon jdli. J'aime vos yeux verts et vous
enverrai bientôt la poésie que vous désirez. — A
toutes celles qui aiment les pensées j'envoie celle-ci:
« On aime pour se distraire, pour suivre la modei
pour se venger, pour s'enrichir, pour oublier, pour
faire envie, pour être heureux. On aime rarement
pour aimer ! t Méditez et concluez? QUASIMÔDO.
C 7607 bis. — Deux vies brisées. Merci, j'accepte
les modèles d'animaux,
que voulez-vous en échange?
-- Deux pdles aux pieds nus (C 3880). C'est mon
frère qui avait découvert la Ruche en 1916 et il avait
même fait quelques croquis des Abeilles d'après
leurs pseudos. — Mais on a toujours le désir de faire
les voyages de découvertes dont vous parlez, Ramaloa
Vahaza, et si les hommes doivent attendre l'âge où
l'on renonce à ce désir, je suppose que les jeunes
filles les trouveront un peu mûrs. — Oh, oh ! quelle
cruauté envers la beauté masculine, J love you,
my love (C 397S). — Symphonie en blond majeur.
J'ai éprouvé aussi cette sensation grisante de lutter
avec les oiseaux, j'ai fait jadis une promenade dans
l'appareil du lieutenant Féquant, — J'ignorais que
Pelile Opale, aimait tant la pêche dans nos beaux
fleuves, mais je doute que les poissons qu'elle en
retirait soient le cadeau désiré. Je lui conseille plutôt
une promenade aux environs de V... le fleuve jaune,
demandez-le lui, Magali, Sphinx aux yeux verts.
Tout ù fait de votre avis sur la moustache. Mon Met —
Quercy (C 4354). — Je connais très bien Luc-sur-
Mer, Malellc lorsque
-, vous y serez, voudrez-vous
m'en voyer quelques vues des falaises entre Luc et
Lion et aussi du Casino? Tout cela me rappellera
d'agréables souvenirs. DANITSA.
C 760S. La femme intelligente et adroite ne
vieillit pas.— I.;; gymnastiquepour garder la souplesse,
le massage pour préserver des rides et la Géoline
pour rendre à sa chevelure la couleur de la jeunesse.
Toutes ces ressources à sa disposition, elle peut
retarder indéfiniment l'heure des désillusions. La
Géoline, teinture progressive, est on vente aux Pro-
duits Géo, 2, rue Condorcet, Paris.
C. 7009. — Je désire partir en Angleterre afin de
me perfectionner dans cette langue, une gentille
Abeille pourrait-elle m'indiquer ce qu'il faut faire
pour arriver à partir le plus tôt possible? Une Abeille
anglaise pourrait-elle me dire si je pourrais facile-
ment trouver une place de sténo-dactylo ou tout
autre place n'exigeant pas de connaissances'spéciales
à Londres ou autre grande ville d'Angleterre. Et...
si ce n'était pas trop abuser, pourraïs-îe corres-
pondre avec Abeilles, pour renseignements?.léserais
si heureusedepartirvitoà l'étranger. Même demande
aux Abeilles américaines. Un grand merci d'avance,
je suis sûre d'être bien renseignée. Amitiés à toute
fa Ruche de: MIMY.
C 7610. — Je commence à m'excuser auprès des
nombreuses Abeilles qui m'ont écrit, de leur avoir
fait attendre si longtemps mes réponses, fnais comme
j'habite l'Italie, j'ai eu beaucoup de difficultés pour
me procurer des timbres français pour le second
affranchissement, de là mon grand relard. — J'ai lu
dans un journal un moyen très pratique po>.ir re-
trouver facilement les communiqués. Il suffit de
prendre un calepin et de réserver plusieurs pages
à chaque lettre alphabétique et l'on inscrit, à la
lettre P par exemple. — Pudding de marrons,
Ruche 131 (C 15Sv). On peut perfectionner le système
en ayant un carnet pour les recettes de cuisine, un
autre pour les critiques littéraires, etc.. — Je réitère
une. demande que j'ai faite il y a longtemps : N'y
aurait-il personne qui possède Guitarre, de Motz-
Icowski pour piano et chant, qui voudrait bien, soit
me le prêter, soit le faire copier (rembourserais
frais). Je vous en supplie, chères Abeilles, procurez-
moi ce morceau que je désire depuis plus de trois
ans. Affectueux souvenirs à mes correspondantes.
BRISE DE MER.
C 7611. — Abeilles!!! Un projet vient d'éciore
dans ma cervelle. Voilà ! Je voudrais une galerie
de tableaux! Oui, de tableaux! Mais en caries pos-
tales ! Qui voudra m'envoyer des cartes repré-
sentant nos peintures célèbres! Remercierai par
 I—
Et puis ! une autre
vues des Pyrénées, pays basque.vraies! nia'res prédisposent à des discussions sinon des dis-
galerie de peintures, mais de Je voudrais, putes et l'amour s'en accommode mal. — Pour
Abeilles, Frelons artistes, que chacun vous m'en- l'Abeille qui démontre ce que c'est que vivre : Vivre 1
.voyiez une aquarelle carte postale, avec votre c'est passer la moitié de son existence à dormir et
-pseudo. Je ferai une exposition et le premier prix se nourrir. Quant à l'autre moitié, elle se passe à
recevra une jolie pochette-mouchoir lingerie très travailler afin de gagner l'argent nécessaire pour
ouvragée et le deuxième un gentil bibelot. Je vous subvenir aux besoins que nécessite la première
en prie, faites que mon désir se réalise ! Exaucez- moitié, c'est-à-dire d'un gîte, de quoi le meubler,
moi, chère Rubis, vou» êtes la reine de ta Ruche. des aliments..— (C 3706). A V'ian pour sa réponseà
Autant pour Yos sentiments que votre bon goût. Berlie, pourquoi pas en Suisse ou plutôt en Sibérie?
.Une idée, pour ma galerie, voulez-vous? (Aïe ! les SWIMMER.
;ciscaux qui s'apprêtent). — Florin Tosca. N'êtes- G 761S. — Aprèsune très longue absence, je reviens
ivous pas brune, yeux bleus et maman d'une petite parmi vous, Abeilles amies. U a fallu la gracieuse
Simone? — Cigales! chantons de notre plus belle interpellation de la toute gentille Princesse loin-
voix les louanges de notre admirable Ruche. Sympa- taine pour me faire sortir de ma torpeur. Petite amie
thies à l'essaim tout entier de: reprenons nos conversations d'autrefois el écrivez-
CIGALE DES PYRÉNÉES. moi. Le voulez-vous aussi Les K. d. 1. L, Roxane.
C 7012. — Mystérieuse aurore. Mon idéal? L'amour Soleil de Minuit, Mud Lark, Sourire d'Avril? Je ne
dans sa libre et sublime expansion. Ne manquez pas vous oublie pas Allanc, ni vous non plus délicieuse
de rire,les matérialistes... hélas ! si je ne craignais Lys rose. — Qu'est devenue l^rincesa? A toutes,
que mon hilarité ne se termine par des larmes, je à tous, un sourire de: FANTASIO.
'ferais chorus. Eis-AEi. C 7619. — Vraie fille des Ardâmes. Vous trouverez
C 7613. — M'expliqucrcz-vous, Gracieuse, le sens ces livres anglais de fauteur Marc de Ara]efte,
de cette phrase de votre G 4003 : « L'ennemi mortel 6, rue Toulliér (Sorbonne), ou librairie Européenne,
de l'âme, c'est l'usure des jours. » Un ennemi mortel 45, rue Jacob. Bon courage, petite amie. Je vous
est celui qui veut votre mort, le mot Je dit, du reste souhaite un prompt et bon résultat. — Ail ça, YY'W-
el, donc, cherche à vous anéantir par tous les moyens lablc Abeille, vous me connaissez donc pour savoir
.possibles ! Je ne vois pas bien en quoi « l'usure des que j'ai les yeux verts? ou voulez-vous dire que la
jours » peut anéantir l'âme !... Et, d'abord, qu'appe- diversité des couleurs de l'arc-cn-eiel vont être
lez-vous âme? J'en réfère, sur cette question, à bic-ntôt transforméesen club? D e toute façon j'en suis,
toutes les compétences de fa Ruche. — Vieux Drôle. inscrivez-moi, please. Amitiés ainsi qu'à toutes les
Votre naturel bon sens pourra-t-il approfondir ce Abeilles aux « yeux pers ». — Mille mercis, N'ou-
mystère? — Ht vous, Le Lieutenant bleu, dont les blions jamais, je vous écris directement. Mes affec-
paroles sont de l'or? J'aime voire prose, r.avez-vous? tueuses pensées ù mes gentilles correspondantes,
elle est claire et nette (je ne dis pas: clarinette!) gracieuse révérence de : L'ARC-EN-CIEL.
Alors, cher vieux Cupidon a eu raison de votre... C 7620. — Casse-cou. Bien votre C 3713 à Presto
sentimentalité? (c'est étonnant pour un... Frelon) agilalo. perpeto. Rétablissez donc bruyères
et vous a touché de ses flèches? Sans doute, cl:er- et fougères — Moto places et riez de ces puérilités
iclicz-vousuueâmcsoeur...ou consort sur quijreposcr (C 3899). à leurs La -question ne m'est pas adressée,
'voire pauvre coeur tout... endolori ! — Si le miel de ,4 rflîne, mais —jen'hésl
'Banlieusarde manque de... sucre, Roses blcuiches, le pasà vous octroyer Alexandre !
' C'est-à-dire, La blonde Annie : que quand les
c'est sans doute, à cause des... restrictions. — Com- — sont laides, elles sont moinsinipitoyable-
bien faul-i) savoir de langues, selon vous, Rose blondes que les brunes. 11 est rare qu'une blonde soit
Trémière pour être polyglotte? Me direz-vous, fleur ment laide, mais il est aussi rare qu'cllcsoil une
divine, dans quel jardin vous vous épanouissez? vraiment Songez que même dans l'antiquité elle était
Je crois vous connaître. Hommages et salutations Vénus. unique. Tandis qu'on renconlre assez fréquemment
fi l'essaim. JOUN BULL.
une belle brune ! et si beaucoup de brimes usent
C 7614. — lias Tiko. Je ne puis vous voir autre- des décolorants, ce ne sont pas celles-là ! — Néyrcllc.
ment que frétillant ou bout d'une ligne ! ! ! — Pelile Inutile d'avoir disséqué des fleurs pour les appeler
Opale. Oh! oui, lisez Salammbô, le chef-d'oeuvre de par leur nom ! (C 4116). — Simplex. Voulez-vous,
,G. Flaubert. Celle lecture vous réserve les plus la légende du chrysanthème? — La Sauterelle.
Idivmes émotions. Je l'ai lu nombre de fois, et la Avec vous pourBizet. Sourires à l'essaim.
'dernière dans les ruines de Cartilage même, caché SOURIRE D'AVUIL.
dans le creux d'un rocher, la grande bleue venant C 7621. — Oh ! Dernière des Vi'alltyries (C 3-163),
mourir à mes pieds. Au loin les derniers vestiges permettez-moi de vous dire que vous exagérez avec
des colonnades de marbre rose du palais de la fille vos idées sur le maillot ! Trouvez-vous moins incon-
d'Hamilcar émergeaientdes Ilots. Que c'était beau ! I! venant ces décolletés des robes de soirée et même
J'ai rapporté des pierres, qui sont peut-être celles de ville ! F.n quoi le maillot est-il plus shoching
de la terrasse et dont Maillé disait: i: Les pierres que l'horriblecostume de bain de mer qui Ilot le, coile,
.doivent, frémir sous ses sandales et les étoiles se se soulève et fait ressembler la plus jolie femme à
pencher pour la voir ! ! » Vous plairait-il d'en avoir un hideux monstre marin ! — liilchy-Koo est sûre-
1
une? SYMPHONIE EN BLOND MAJEUR. ment de mon avis, ainsi que... les femmes bien faites !
C 7615. •— Croix de Lorraine. Non, je n'ai pas vu Vlan I Allons, Abeilles qui portez le maillot, défen-
F. Berlini dans Andrée, je l'ai vue dans L'affaire dcz-le éncrgirjuemcBt ! Qui est avec moi pour le
Clemenceau, dans Fédora et plusieurs autres dont vanter et le... porter ! — ïlcllo ! Bravo les aviateurs.
j'ai oublié les titres, mais je ne lui trouve aucun llouppcllcpcnsanle et Moussaillon joli aux yeux pers,
talent, elle n'est que belle, élégante et beaucoup entrez dans mon clan. Risettes ù foules les gosses
trop expansive, ce qui fait que son jeu « n'est pas de :
>.
VÉRITABLE ABEILLE.
igradué. Ne m'en veuillez pas ! d'ailleurs nous pour- C 7622. — A Piquante cl Piquée. Mon pseudo pré-
irions nous metlre d'accord sur une autre artiste. féré dans ta Ruche? Celui de La Statue voilée. —
jQuc pensez-vous d'Emmy Lynn et de Musidora? A Parvali. Croyez, chère et sympathique Abeille,
,Que pensent les Abeilles aimant le Ihéâlre, de je suis heureuse d'avoir pu entrer parfois en
Maurice Escande et de Muc Nizan? Pourquoi ne que communion d'idées avec vous. Votre féminisme est
cite-l-on jamais parmi les écrivains Edgard Poë? aussi le mien, si vous pensez que la femme de nos
JAbel Hermant, qui connaît les Confidences d'une intelligente et éclairée, consciente de ses droits
pïcule?— Jlugucllc veut-elle me donner renseigne- jours et du rôle qu'elle peut jouer dans la société, est apte
ments concernant ciné? Comment la remercier? à remplir la plupart des fonctions jusqu'ici réservées
Révérence à toutes el à tous. VASII.IKI à l'élément masculin. Ala condition, toutefois, de
G 7616. — Abeilles el Frelons que ceux d'entre ne point dépouiller les qualités de grâce el de séduc-
vous qui aiment le style frais et rythmé, simple et tion qui font sa véritable force ! Bien amicalement
imagé, lisent iîosc, de Jane Cals. Mais, comme dit à vous. LA TZIGANE.
dans sa critique Jacques des Gâchons: «Ce livre C 7023. — Toute la séduction du regard fillro
de petite fille n'est pas pour les petites filles ! » — entre les cils soyeux, longs et sombres. L'harmonie
J'aimerais à correspondre avec jeune Américaine. vient des sourcils d'une ligne régulière. Aussi
LA VAGABONDE. les élégantes emploient-elles chaque jour la Sève,
G 7617. — Au C 3797 du Pivert. Santé, argent, mongoliennequi donne aux cils et sourcils une belle
pmour. J'hésite à placer l'argent avant l'amour; couleur, du brillant et arrive à les épaissir en peu
cependant je m'y décide. Un grand amour résiste de temps. Se trouve au Laboratoire scientifique, 10,
mal à un manque d'argent complet. Les ennuis pécu- rue Monlholon, Paris.
 C 7021. — Le Pivert. Les trois choses que nous est plus riche ». a En l'ait d'esprit, personne ne sait
devons posséder pour être heureux sur terre? La son compte. Ce qu'il y a de plaisant, c'est que tes
saule, la fortune, une grande volonté. Et s'il faut pauvres sont les plus contents ». — Poires Bourda-
choisir entre les trois: la sanlé; sans intelligence, loue : Faites cuire à l'eau trois ou quatre poire3
volonté, forlune ne sont rien. — Compliments à moyennes coupées en quartiers minces, ajoutez sucre
ïlubis pour le communiqué C 3822.— Avec vous, et vanille. Egouttez-les. Faites une bouillie avec gros
Claude, de tout coeur et si mon humble secours comme un oeuf beurre frais, 2 cuillerées et demie
peut vous être utile?... La plus grande chose, Le de farine, 2 verres et demi de lait et une dizaine de
Pivert, qu'un homnie puisse sacrifier à une femme, morceaux de sucre. Tournez une demi-heure, ajou-
est son honneur. La question est posée un peu diffé- tez 4 jaunes d'eeufs, un à un en battant bien. Mettez
remment dans la Veille d'armes, de Claude Farrère: la moitié de cette crèmedans le fond d'un plat allant
« Un homme doit-il sacrifier son honneur au four, rangez dessus vos poires, ou une purée de'
d'homme,
h son honneur de soldat ou inversement? » Qu'en pruneaux, recouvrez avec le reste de la crème. Sau-
pensent les Abeilles et surtout les Frelons? — Boum! poudrez de sucre et mettez au four dix minute»
me v'iàl Si je tuerais le Mandarin? Certainement. pour dorer. DOUCE-AMÈIOE.
•Et beaucoup diraient comme moi, s'ils osaient avouer C 7629. — Hé quoi, Abeilles bordelaises, alors
leur véritable pensée. — Banlieusarde. Pleins de bon que tant de clans s'agitent dans la Ruche vous vous'
sens et d'esprit, vos communiqués. Ne vous appelez- tenez coites? Et c'est moi, Hollandia; qui doit vous
vous pas Amélie? Je crois que nous avons des amis dire : O mes soeurs ! quand de moins privilégiées
communs. — A plusieurs Abeilles: j'avais toujours savent trouver de tels accents pour chanter leurs 1
trouvé la beauté masculine insupportable et un cités aux couleurs diverses, nous nous tairions J,
peu... bêle, jusqu'au jour où je rencontraifat, Apollon 1° Un nom s'impose: « Ville d'argent » puisque proche
en personne. Et ce Dieu mortel n'était pas non, de la côte de même métal ; 2° 11 nous faut réunir'
mes soeurs !... — J'en appelle à Tangage et roulis toutes, sous peu, et ce, aux Quinconces. Pour tout*
qui, tout en tanguant et.roulant, a bien dû connaître ta Ruche, sympathie de: HOLLANDIA.
celui que l'on appelait :* «le plus beau commandant C 7630. — Ninc cl sa poupée. Je vous envoie uni
de la Marine française ». Et à propos, Tangage el bon souvenir, gentille soeurette, le voulez-vous?
roulis, compliments. Vous êtes très psychologue J'aime beaucoup votre C 4716. — La Rebelle. Serais!
et beaucoup d'autre chose encore. Je m'avoue vain- heureuse que vous me disiez (si l'indiscrétion n'est)
cue: je ne suis pas de votre force pour savoir tirer pas trop grande), le nom de la ville que vous habitez.!
les ficelles du piaulin que vous savez. NEMO.
Mes voeux de bonheur. — Merci à toutes celles qui
C 7625. — Cher Vieux joli Laideron, ce n'étail donnent recettes de cuisine simples et surtout expé-
pas dans le tram qu'il fallait chercher les Stépha- rimentées !— Amitiés sincères ù.La Plume au vcnlj
noiscs. Voulez-vous que je vousdomiele filon? Un Miloulg, Maman chérie. Une Parisienne et beaucoup
vendredi, allez rue Sainte-Catherine, première librai- d'autres encore. MAMUCUE.
rie à droite. Attendez... et vous verrez I D'abord C 7631. — Suis avec vous, Vieux Sphinx philo,
viendra la jolie et gracieuse Marlte, puis Ilala et sa sophe (G 4037). A Lumière des yeux (G 3685), qui
soeur, toutes deux sautillantes, de noir habilléespour —
offrez si gentiment les Yeux, de notre grand Rostand,
>le moment (dites, pourquoi vous remettre les che- le recevrais avec plaisir. Pensée butinée dans mon,
veux dans le dos maintenant?) Ensuite, Cours mon album : « 11 n'est pas de bonheur au monde qui'
Aiguillon, jeune et pimpante, Lisette pas de chance. vaille le malheur d'aimer. » Sympathies à toutes.
.toute menue et cette petite blondinette au nez re- FLEUR DE RÊVE.
troussé qui pourrait bien être Alchoum, puis, vous G 7632. — Oui, chère Vctai'sfcmie, les mariages^
verrez aussi Loulourniclte et d'autres... et d'autres...d'argent sont haïssables. Mais beaucoup de femmes
et vous entendrez toutes ces Abeilles, de leur voix savent encore apprécier l'intelligence et la bravoure,,
la plus gentille demander: « Les Modes de la Femme j'ose avouer que je suis de celles-là et que j'm choisi
de France, s'il vous plaît, mademoiselle»... La petite
vendeuse bruue a quelquefois un regard malicieux mon fiancé selon mon coeur, malgré nos différence»
pour leur répondre: « pas déballé ». Ohles de fortune, je suis, au contraire, très heureuse que
! ce fatidique
• pas déballé », comme il fait allonger
ma situation lui fasse celte vie large qu'il mérite. —-\i
minois des
Abeilles !... Si, après tant d'indiscrétion, on ne croitMerci aux nombreuses Abeilles qui ont eu l'amabili ta
pas que c'est moi la vendeuse ! Amitiés de m'envoyer des poésies, mon relard ù leur répondre
vives à mes
compatriotes. LOULOUMIETTE. est motivé par mes occupations actuelles. J'espèro
être excusée et envoie à toutes et tous mes plus vives/
C 7026. — J'ai trouvé la pensée de M. Tinayre sympathies. LA BICHE NOIRE.
ilans une de ses conférences de guerre, mais ne G 7633. — La dernière des Walkyrics (G 3463).|
saurait vous dire exactement laquelle, Ybab le Vous avez raison, Jloiv shoking I — La Radieuse]
Emsuom. — Qu'entendez-vous par vraiment soli- (G 3514). Oui, le mot est bien joli, on s'en sert aussi
taire, Cyclamen du Jura? Je vous serais infiniment dans mon xiays. — Chrysanthème, Arc-cn-cicl. Faites-,
reconnaissante de bien vouloir préciser? — T-tna, vous collection de petites poteries locales? Je peux
charmante Abeille (C 4253), vos idées me plaisent, vous envoyer un pot-au-feu en terre, de 4 centimètre»
elles furent miennes longtemps ; comme je vous de haut et une casserole aplatie de même matière
comprends. Le sujet dont vous parlez est douloureux et de même taille: réductions des ustensiles dentso
entre tous, mais combien peu plaignent les femmes servent chez moi les paysans. M'écrire au Journal.
que jamais n'a cllleuré l'amour ! Combien grande Noris (C 4867). Moi aussi j'ai une prédilection
est leur souffranceà celles-là, car il vaut mieux éprou-
—très marquée pour ces chrysanthèmes d'automne si
n'aimer jamais. — Abeilles
ver le mal d'aimer, que de4465) variés — Son tout petit (C 4638). Si vous n'êtes
amies, Xpriére lire (C le mot homme et la manie du fétichisme,
parle pas d'Eve, bien qu'il
non lias pommes, je ne Pensées pas atteinte par nature de Abeille, d'acquérir ccllo
s'agisse d'amour ! — : « La philosophie
n'essayez donc pas, chère 1

triomphe aisément des maux passés et des maux petite manie avec une si touchante bonne volonté.
à venir, mais les maux présents triomphent d'elle» Si jamais vous le perdez votre fétiche, vous aurez
(La Rochefoucauld). « Pour souffrir beaucoup il faut en échange tristesses, pressentiments, angoisses...
avoir une âiiie exquise ». « Comprendre est peu de inutile ! D'ailleurs, un fétiche qu'on achète ! Je crois
chose, sentir est tout) » Vauvenargues). A Lisclle plus en la main qui le donne qu'en la vertu de l'objet
pas de chance. Sympathie à toute ta Ruche. par lui-même. Attendez donc que le ciel ou une
CYCLAMEN SOLITAIRE. main amie vous en envoie un. — Une Abeille tuni-
sienne et une Abeille espagnole voudraient-elles
C 7627. — Comme les premiers communiqués de m'écrire au Journal pour renseignements? Merci*
notre Ruche, encadrés de noir, viennent souvent anticipés cl amiliés de : VERS LE LARGE.
jeter une note triste parmi le bourdonnement de C 7634. •— Au refour d'une absence de cinq se-
l'essaim ! J'ofire une pieuse pensée à nos chères maines à l'étranger, je trouve en rentrant chez moi
soeurs qui ne sont plus. ...Et ces vers (de Ronsard, le volumineux courrier de la Ruche. Je suis confuse,
je crois), me reviennent à la mémoire : mes soeurs, par tant de bonne grâce et voudrais trou-
Le temps s'en va, le temps s'en va, ma dame; de vous remercier. Mais je n'ai'
ver une façon inéditedonc
Las ! le tem]>s, non; mais nous nous en allons I pas de génie, c'est d'une manière primitive,,
NÉGRETTE. mais sincère, que je vous exprime ma reconnaissance'
C 7C2S. — Je suis une Abeille parisienne. Quelles pour les vers si gracieusement envoyés cl les paroles
sont les autres? — Pour les collectionneuses, de charmantes qui les accompagnaient généralement.
Boufflcrs. « lien est des trésors de la pensée comme A vous, chère Flour Limousaodo, pour la jolie et
des autres : on devient plus avide à mesure qu'on délicate surprise ; à vous aussi amie lointaine de
 — 6 —
H. B. Haja!, à toutes: Utile dulei, La Femme in-
connue, Rondo Capriccioso. Pan-Pan, Aigue-rnarine,
Senipre, Véritable Abeille, etc, j'aimerais ù mon
tour vous être agréable. — Reçu communiqué
Mirni rieuse, c'est entendu ; je ferai votre pèlerinage
un soir de clair de lune. Mais vous devez savoir que
lorsqu'on n'est pas poussé ta par la foi, ces sortes de
ballades se font généralement à deux (expérimenté).
Mon rêve actuel serait d'aller là en compagnie de
Lychnis. Mais j'en avais auparavant fait un autre ;
ne Tavtons-nous pas fait ensemble, chère P... Conce-
vez-vous mon regret d'avoir été absente lors de votre
visite? Je ne m'en console pas ! Je devais si allègre-
ment vous faire les honneurs de B. et de certain le sort
pigeonnier. On vous a dit, n'est-ce pas, ce que
êtes-vôus? Pourquoi
fait de moi. Mais vous? où
an'avoir
pas laissé votre adresse en passant? Ça ne
vous ressemble pas. "-.. LA FEMME ENCHAÎNÉE.
C 7635. — Un bon point aux Abeilles qui ont
deviné mes charades. — Son tout petit. Qu'est-ce
qui me vaut votre coucou ! Me coimcîtriez-vous,
par hasard? — Sphinx aux yeux verts. Vous souve-
nez-vous encore de moi? — Sympathie Lys réciproque
a Coi-fiole. — Amitiés à Moineau parisien, rose
et même à vous, Mouche, dont j'attends toujours une
réponse. N'aurioz-vous pas reçu ma lettre de rrars
contenant monologue et poésie? LOULETTE.
C 7636. —Bravo, Une Rurale, pour votre C 4646
à FreZon blessé. — Myollis voudrait-elle m'enseigner
la broderie à la bouclette? mon adresse est au Jour-
nal. — Est-ce le clan des Angevines, Puis-je dire,
J'en suis 1 — Tous mes
que vous voulez former?bonheur
voeux, La Rebelle, pour le de votre foyer. —
Oh ! oh ! Piquante el Piquée, je suis très musicienne
tout simplement et... j'adore Manon. Maintenant
ne cassez pas vos jolies quenottes sur une : Je voudrais aimer Maeterlinck... un peu, pour que,
NOISETTE.
C 7637. — Josylla. L'élégance est le moyen d'une
oisive, les travailleuses ont d'autres occupations
moins frivoles et plus méritoires qui suffisent à l'éga-
ler. Pour ce qui est du féminisme, je comprends
l'indifférence dont vous témoignez. Soyez certaine,
néanmoins, que le jour où les femmes seront admises
à voter, le bulletin blanc aura un poids décisif sur
leur destinée. — Pelile Sinon. J'ai des souvenirs
frères d'époque et de contrée avec les vôtres. Ai-je
droit à votre sympathie? A MOUN PAIS.
C 7638. — Quelle joie pour moi, mes chères soeurs,
de pouvoir maintenant compter parmi vous ! Mais
comme je veux être tout à fait enbienrègle, je demande
une marraine. Qui voudra remplir ce
rOIe? — A l'Abeille qui demandait des devises,
voici la mienne: «J'attends pour atteindre.» Je
vous avoue, chères Butineuses, que je suis une petiote!
du reste, vous l'aviez peut-être deviné... — Presto
agiiato... La peine de mort? inutile et à supprimer,
je préfère, comme châtiment: l'exil ou le bagne.
— Le pseudo que je préfère mois le mien, sans nul
doute ! En second, celui de Collier de larmes et de
Mystérieuse aurore arrivent ex oequo. — A l'aimable
ASeille qui fera mon portrait, j'enverrai à son choix
soit un livre, un collier original ou une friandise
confectionnée par moi. J'attends vos réponses avec
impatience ! Recevez toutes un bonjour amical et
Les deux masques, Rubis, Allane, Rose Nicl, Lgs
rose, Adorant son art, La Tour Eiffel, les amitiés de :
LA PETITE FILLE D'IL Y A CENT ANS.
C 7639. — Pour Chimère. La recherche de la beauté
est un sentiment instinctif et la beauté du visage
passe aujourd'hui bien avant la pureté des formes.
Si vos point noirs ne sont pas très apparents, passez
chaque jour, après votre toilette, sur les parties
atteintes, un tampon d'ouate imbibé d'eau oxy-
génée. Insistez un peu, aussitôt après appliquez la
crème de beauté Neige des Alpes qui ne favorise pas
la venue de ces tannes. Bannissez toute graisse de
vos aliments. Soignez l'estomac et, le soir, passez
alcool sur le visage. Vous trouverez la Neige des
Alpes au Laboratoirescientifique, 10, rue Montholon,
Paris. D=" S.
C 7640. — Blonde Philatéliste qui m'avez envoyé
si aimablement ia recette du bonheur conjugal,
n'êles-vous pas grande, mince et en effet très blonde,
n'avez-vous pas un fils de dix-huit ans à peine, plein
d'esprit, d'entrain el un peu... pince-sans-rirc ! Vous
'devez habiter Paris et pendant l'été n'allez-vous pas
à la campagne? Si je ne me trompe pas, vous étiez
tout dernièrement au mariage d'un cousin à la
chapelle Saint-Augustin, vous étiez même habillée
de jersey. Ai-je deviné Juste? — Puis-je aire. Quelle
contrée de l'Anjou habitez-vous, moi-même connais-
sant ces parages. Est-ce près de Saumur ?— A mon
avis, Vieille solitaire est un malicieux... Frelon!
Qui pense comme moi? Sympathies aux Abeilles
et... ma foi, une vilaine grimace aux Frelons !...
LA POUPÉE INCASSABLE.
C 7641. — Vous toutes qui vous êtes intéressées
au cas de Brune Abeille (C 756), voudriez-vousmère me
dire ce que vous lui auriez répondu si cette
était la femme dont parle Tout s'arrange dans son
C 3545, celle dont le mari est très malheureux par
sa faute à elle. — A celles qui ont perdu un être cher
et qui m'en feront la demande directement, j'offre
de copier un très beau chant traduit de l'arabe.
IDOLE D'ARGILE.
C 7642. — Ky, Argine a raison, vous dites des
choses un peu comiiliquôes, vous êtes une femme
savante ; j'ai grande, envie de vous léguer tous mes
bouquins, avant de partir à la recherche de l'Amour,
avec un grand A ! — Fred, mon ami, vous allez
recevoir nombre de piqûres si vous ne vous adressez
qu'aux jolies Abeilles, voyez tout ce qu'on souhaite
de mal à ce pauvre Frelon blessé pour le punir d'ai-
mer la beauté. -— Giiana. Est-ce vrai que vous êtes
devenue Pépouelle? — Et vous. Tangage cl roulis,
est-ce vrai aussi que vous êtes un Frelon, si oui,
n'êtes-vous pas G. Cl).?... FAUST.
C 7643. — Quasimodo. Certains jours, je vous
ressemble. C'est pour cela que je réponds à votre
C 469S. Je crois également que la beauté joue un
grand rôle en amour. Gerda. J'ai lu avec une pro-
fonde émotion Crime cl châtiment, deDostoïewslcy. —
Permettez-moi, Alccste, de vous féliciter pour votre
communiqué à Cyclamen du Jura. — Frou-Frou.
vous m'aimiez et parce que la lecture de ses oeuvres
vous a soutenue dans les heures d'angoisse morale,
dites-vous. CYRANO DE L.
C 7644. — Nos pseudos identiques nous rappro-
chent De toute son ûmc, mais il ne peut y avoir confu-
sion, puisque dans une langue différente.— Petite Lu.
Je ne suis plus à l'ère des poupées, mais des pou-,
pons ! — Ramatoha VaJiaza. En temps que camaradq
de l'homme, la femme n'est plus dans son vrai rôle.
Je maintiens mes dires et ne veux .pourtant pas quc|
vous croyez que je reste insensible aux souffrances
de l'aimé. — Marylou. Moqueuse, va ! Vous ne devez
pas en avoir de rides, vous ! — Roses blanches. Puis-je.
m'inscrire pourcarlcs Indo-Chine? — B'jour, Mick.i
Duployenne et métagraphe, j'aimerais vous lire. —
Etoile errante. Je lis l'Etoile stênographiquc aussi, —,
La Radieuse. Mais elle est du pays de Cadetou, Dia
Biban ! — Parmclyne. Laissez votre amie pleurer
le disparu et ne lui révélez rien, ce serait trop cruel.
— Qui pourrait m'envoyer modèles de dessins au,
filet, que je reproduirais au crochet, représentant
amours ou reproduction de scènes champêtres ou de
tableaux? Merci à celles qui m'entendront. Leur
enverrai souvenir du pays. — La Sorcière. Vos com-
muniqués me plaisent fort. — ïlello ! Vous exagérez 1
le Midi vaut bien votre région ! — La Rebelle. Je
vous salue'ct suis heureuse de vos -fiançailles. — Des
vers sur tes yeux pers, car j'en riossèdc. Sympathies
de : TODA MI ALMA.
C 7645. — Qui veut me prêter Les Réfractaircs,
de Jules Vallès, ainsi que le volume précédent, dont
j'ai oublié le titre? — Y a-t-iV dans ta Ruche une,
jeune fille parisienne, ayant quelques notions d'an-
glais, qui voudrait se mettre en relation avec moi,
afin de se perfectionner mutuellement. M'écrire
directement. JEANJEAN.
C 7646. — P'til Gdcheur. Donnez-nousvile, plcase,
le moven de porter l'insigne de ta Ruche « avec une
rare distinction »
(C 4652). — Fa mineur. B. D, F...?
sans doute «Bande de fous»... à moins que ce ne
soit: . Bouquet de Fleurs !... Amitiés à toutes mes
gentilles amies de ta Ruche. LOULOUMIETTE.
C 7647. — J'ai reçu votre mot gentil et les poésies,
Branche de Houx. Je vous remercie beaucoup. -—
L'une des K. d. I. I. demande à Blonde Amalia et
Ftmtasio,pourquoi cotres long silence. D'affectueuses
pensées. — Nous n'y sommes pas, Hobby (C 3772).
Est-ce une réincarnation? — Senga. Voulez-vous
donner aux K. d. I. I. adresse et prix de la poudre
anglaise (C 3852). — Non, Lyd27, vous n'y êles pasl
— Lolita, Impossible, regrets, mais ils • soleillent »
toujours autant 1 Vous disons meilleure chance.
Sympathie. Les K. D. L. L..
 C 764S. —• C'est bien aimable à vous, La dernière
des WaUajries, d'avoir, dans votreêmimération de
morceaux de musique, donné à Fascination la Valse
dangereuse. Mats dites-moi, chère Abeille, vous la
représentez-vous si dangereuse : la pôvre I... Elle
est si timide, que lorsqu'elle a vu ce terrible OEil du
diable arriver, elle a fermé Immédiatementles yeux 1...
Jugez d'une Fascination... — Oh I Fumée, votre
C 4317 comme il est peu encourageant. Il est vrai
1 Sympathies à l'essaim, amitiés à Allane qui semble
que je ne suis qu'une petiote sans expérience.A toute
îa Ruche mon plus gracieux souvenir.
FASCINATION.
C 7649. — Bon ! Certsclie, ce que vous avez dela
chance pour vos bas de sole ! Vous savez je vous
envie beaucoup, car les miens ne peuvent plus se
porter après vingt-quatre heuresd'usage. — Piquante
cl Piquée. Vous en avez de bonnes (C 4962). Seule-
ment j'excepte Loti, c'est drôle, il neme fait pas du
tout transpirer-! Affaire de tempérament, s'pas? —
Oh ! Simplex, moi aussi je suis de votre avis et de
celui de Frelon blessé et je n'admets le « remariage »
qu'avec un autre héros ou un mutilé. Avant .de re-
prendre mon vol, acceptez ma sympathie, petites
Abeilles et Frelons malicieux.
C 7650. —
MAM'ZELLE CYCLONE.
Pour Mirai-Noble. Adoi-ant son art pra-
d'opéra, chère Abeille. Je connais
tique le cbanlvoix
Hamlel, Roméo ot Juliette, l'haïs, Faust, Rigolello et
Manon, 'fous ces opéras aveela mise en scène, bien
entendu. Un jour, peut-être,petite Abeille, irez-vous
m'entendre... Mais sans me deviner. Un bonjour.
— Aimable souvenir cl sympathie à Vetai'si'enne,
Utile dulei, Loulou et Mud Lark de :
ADORAJNT SON ART.
C 7651. -— Ceriselie jolie, mes deux pattes en bien-/
venue. — Un sourire d'accueil à La La Doyenne des}
A beilles et au Vieux Bourdon. — Sauterelle, ne
laites pas la grosse voix, j'adore VArtésienne, Carmen
et les vers délicieux de Verlaine. — Jasmin de Corse.
Pour le 4 novembre : la topaze, la rose, demi-teintes
grises. — Son tout petit. 22 juillet : cornaline
et pâquerette, couleur d'or ; 12 novembre : topaze,
•rose, demi-teintes grises.— J-Jcllo. Si les Méridionaux
ont leur accent ù la sôce ù l'ail, le vôtre m'a l'air
joliment vinaigré. — Manolila. Voulez-vous des
légendes, j'en ai beaucoup à vous offrir, dites-moi
si vous en désirez encore. Bonnes amitiés à tout
l'essahn. AIGUE-MAIVNE.
C 7652. — J'aimerais connaître votre pseudo,
sympathique Frelon rencontré le 'Ie' avril vers
:6 heures soir, près statue Carnot, place Rêpuhiique
(Lyon D Signalement : grand, blond, complet gris,
:pnrdessus foncé, marine ou noir, insigne au revers,
chapeau gris, 30 à 35 ans. Je serais discrète. D'ail-
leurs je suis une vieille, vieille 1 et je saurais ne pas
: Les Rcreeuur tragiques,
vous trahir ! — Qui a lupense-t-on?-..
de A Giuliani... Qu'en — Aimerai
savoir ce que sont devenues quelques Abeilles des
premiers jours : Effeuillez-mot, Effeuillant un réue,
Rose rouge, La pelile Chose et la mignonne Chiauctle.
Votre offre, Asclus (O 4614), est tentante... vrai-
—
ment je regrette de ne pas posséder dans mes cases
cérébrales un talent divinatoire aiguisé. — Aiguë-
marine (C 4613). Je vous ai écrit. — Zézclte. N'êlcs-
vous pas une mignonne entant bi-une? type original,
vous mêles très sympathique, savez-vous ! — Pour-
quoi, Frelon blessé, cette intransigeance relative aux
veuves de guerre... U no faut pas critiquer sans com-
Îirendre. Quelques-unes n'ont pas été heureuses dans
eur union, pourquoi refuser un peu de ce bonheur
t[dont la vie est avare? Ne m'en veuillez pas de vous
contredire quelque peu ; comme combattant surtout
Vous avez ma sympathie. — J'aimerais connaître
quelques couvres des Abeiilos-poèles... Est-ce. un
rêve insensé de ma pauvre tête blanche? Au revoir,
affectueusement. COMPRENDRE ET COMPATIR.
G 7653, — Manolila veut-elle-Les Fleurs du mal?
si aucune Abeille ne m'a devancée. Je demande à
pivinement, Confidences de Femme, lui ofîre en
échange Le chemin qui descend, de Ardcl. — Le Pivert.
La santé est le premier des biens pour être, heureux.
Joignez à celaHine petite aisance et des goûts mo-
destes. -— Vers le Large. Vous envoie mes remercie-
ments pour poésies reçues et bien sympathiquement.
Une bonne pensée à mes correspondantes de:
MARINETTE BOURGUIGNONNE.
C 7654. — Excusez-moi, chères Abeilles, sije vous
ai délaissées quelque peu, ce sont les soins de mon
/intérieur qui m'ont absorbée. J'ai été très doulou-
reusement impressionnée en voyant combien
d'Abeilles préfèrent la mort à l'abandon de l'être
aimé. Ce sentiment révèle, à mon sens, un égoïsme
profond. — Je félicite la Comtesse d'Avigne pour son
joli article: Cassolettes, rien ne peut, à mon avis,
être plus charmant, plus subtil. — En effet, Ad
Honores, vous méritez à mon avis un coup d'aiguillon
pour ne pas aimer le Parjuin des Iles Bairomées ! —
déserter la Ruche. Et Peiife Suzon gentille, pourquoi 1
ne m'ôcrivez-vous plus? PETITE CHÂTELAINE.
C 7655. — Pour JBaie rouge. Pour arrêter cette
chute de votre chevelure, employez la Sève capil-
laire Geo, deux ou trois fois par semaine en frictions.
Faites votre possible pour aérer vos cheveux une
demi-heure par jour et ne pas la laver plus d'une
fois par mois. Vous trouverez la Sève capillaire Géo
2, rue Condorcet, Paris. rjsse g. *
C 7656. — Les hommes admirent la vertu, mai»
c'est la coquetterie qui les subjugue... (Ài=>c'd'Ar-
conville). < Peut-être que les hommes qui ne sont
pas susceptibles d'éprouver l'amour-passion, sont
ceux qui sentent lé plus vivement l'effet de la beauté.
C'est du moins l'impression la plus forte
puissent recevoir des femmes » (Stendhal). qu'ils ïre3
bien, Deira Tristesses, votre communiqué à Petite
Source, en réponse ù son sympathique C 1650. Vous
paraissez ne pas avoir compris ce dernier Un rat
qui rit d'après votre C 4593. —Bravo, Darlinn des
intéressantes lignes à Frelon blessé. — Hélas I douce
Petite Source, Geoffroy Rudel est mort I... Bonnes
amitiés à Petite Source, Darling, Marisannc, Work
bejore plcasurc, Fernande, A u pays du soleil.
PRINCESSE LOINTAINE.
C 7657. — La Jung (C 4710 bis). Je puis corres-
pondre avec vous pour les renseignements demandés.
-— Rose de France. Puis-je avoir de vos timbres Napô^
léon 111. Comment remercier? — Piquante el Piquée
(C 4692). On aurait peut-être des chances de vous
rencontrer à la Foire au pain d'épic< s ! ou, si vous
habitez Montreuil ! — Tangage et roulis. Je trouve
acerbe votre réponse à Orchidée (C 4774). J'ai aussi
cueilli bien souvent des fleurs dans les brousses
exoliques, mais, néanmoins, j'aime bien voir les
« Orchidées » des HeuristeSd'Europe. — Blonde Phila-
téliste. Etant Parisienne, vous m'êtes doublement
sympathique. J'ai des timbres à échanger, en avez-
vous? Où en est votre collection? — Cymro. Vous
allez être rassasiée des yeux verts ! Pour vous chan-
ger un peu, je dirai que les miens sont nous. — La
Rebelle. Je suis heureuse de vous retrouver dans
ta Ruche, et vous trouverez bien piètres tous les
voeux que je forme pour la continuation de votre
bonheur. Affectueux souvenirs à toutes.
JEAN.IEAN.
C 765S. — Bobby. Je garde mon filleul comme cama-
rade. — 105
d l'heure. Comme vous, j'apprécie beau-
coup le caractère loyal et gai des Américains. —
Fa mineur. Voulez-vous penser à moi pour les mono-
logues comiques en me disant comment faire
plaisir à mon tour? — La Blonde Annie. vous Tous mes
regrets, chère Abeille, mais je ne possède pas Prin-
cesses de Sciences. J'avais lu ce livre, comme beau-
coup d'autres, à une bibliothèque. — Jlitchy Koo.
Avez-vous reçu ma lettre? A toute la Ruche mes lions
souvenirs. MAGALI.
C 7R59. — Gentille Spooning in ihe moon lighl,
merci de votre bonjour et recevez mes sympathies.
— Une bien charmante Abeille dont les initiales du
nom M. J. me reconnaîtra-t-el)e? Si oui, recevez ici
mon meilleur souvenir ; pensez-vous à notre agréable
promenade en bateau à... mais devinez. — Merci
de votre aimable carte. Ressemblant à Primerose,
elle m'a fait plaisir. — Fée Momie. J'ai eu plaisir
à lire Forsc chc si Forsc chc no et vous remercie infi-
niment de me l'avoir prêté. Je vous écris aujourd'hui
même par le Journal.— Abeilles, votre appréciation
sur cette pensée de Labruyère : ° Quand on aime
on ne réfléchit pas ; quand on réfléchit on n'aime
déjà plus. » Je suis curieuse de connaître voire opi-
nion. — Un affectueux souvenir à mes correspon-
dante et à vous, Lumière des yeux, plus particulière-
ment. Bonjour à tous cl toutes de: POMPON.
C 7660. — Rubis. Toujours bien accueillies vos
idées pour l'heureux et artistique arrangement du
home. Vous conseillez à Hugueïic de pardonner ï
"Vraiment ! A sa place vous n'auriez pas peur de la
récidive? Vous êtes admirable! — ïiouml me v'ial
 fi —
Tous avez la naïveté, vous si subtile, de demander
des réponses sincères au sujet, du livre de Champsaur.
Tucrlez-vous le Mandarin??? Eh bien, j'en crois
beaucoup capables de le faire, mais fort peu de
l'avouer ! — Pelile Châtelaine. Comme vous, j'aime
beaucoup Kislemaekers et son Illégitime m'a laissé
une réelle impression. Amitiés. •— 'Tangage el roulis.
N'est-ce pas vous qui vous êtes présentée dans
ta Ruche comme femme <Ie lettres? Serez-vous assez
aimable pour me répondre par le Journal?
TALISMAN.
C 7661. — Ky. Je vous apprécie de plus eu plus.
Parmi tant d'Abeilles intelligentes, disertes, ins-
truites, c'est vous que je préfère. Pourtant il en est
ici avec qui je suis en parfaite communion spiri-
tuelle... Mais pour vous, le coeur s'allie à l'esprit,
Mamzelle Joli. Écrire, la bien nommée. Oh! la fin
de voire C 2258, quel esprit ! du superbou ! et si
Vrai sous sa forme lunnourislique. — Piquante cl
Piquée. Vous aussi me plaisait énormly ! Quelle
plénitude de bonheur pour ceux qui vivent dans
votre orbe... je les jalouse férocement ! — Oui,
Thémis, la lin de votre C 1723 est très juste; elle
dit. en peu de mots, la seule vérité : C'est aux pauvres,
aux isolées, aux obscures, aux oubliées que doit aller,
non seulement notre, pitié et notre sympathie, mais
Elles seules en sont
nos efforts les plus effectifs.chaque
dignes. A cause de celles-là. femme devrait:
avoir cette devise: «Une dans toutes, loutes dans
une. » Ce n'est pas le cas, hélas ! — Miss Quatre
épingles, dans son G 1736, résume on ne peut mieux
pour Rose Mousse, tous les communiqués parus à
La
ce sujet. Je pense comme elle, entièrement. — tout le reste n'est rien. Ne doimc-t-elle pas la bonne
plus belle qualité de la femme c'est l'indulgence;
elle est Je plus pur, le. plus sûr rayonnement de la
bonté. Absolumentdevotreavis, Amo... Une réponse
pour la fin de voire C 1775 : c La résignation anéantit
l'énergie et la volonté, parce que, acceptant tout,
elle est le renoncement à tout. » Ne pas la confondre
ce n'est plus du tout
avec le courage, douce Abeille, vrai
la même chose. — Vrai, trop voire G 18-12 à
Toldera ciAlecsIc.— Pifftai\,Boiitil'Zan, voire G2017
à propos clos remariages de guerre. Pourquoi crier
si fort, Harro, contre, celles qui se remarient? 11 était:
plus de la moitié des ménages d'avant-guerre qui
vivaient dans le plus parfait I... des désaccords;
alors?... A toutes et ions, les sympathies de:
SEMPER-IDEM.
C 7661 bis. —Pourquoi? Le plus grand traversd'une
femme? Frelon blessé vous dira que c'est la laideur ;
moi je dis : c'est le désordre. — ï'onf s'arrange.
Puisque le ménage vit sans cnlcnlc et n'a pas d'en-
fant; mieux vaut la séparation. L'enfant « illégi-
time » aura ainsi un nom el: ne souffrira pas plus
tard des remarques plus ou moins méchantes. —
Psyché. J'aime beaucoup la pensée d'Anatole France
que vous signalez. Je l'ai eu à développer et à com-
menter en composition française quand j'étais pota-
cliine. — Amusant et bien vrai, A'inc cl sa poupée,
voire C 3552 (fin). Quand on est seul, ces apprêts
passent encore, quoiqu'il soit très agréable, d'être
joli pour soi. Mais quel spcciacle pour le pauvre mari.
— Une Rurale. J'ai deviné votre G 3S12. •— ïorii.
Je prends bonne noie de. votre offre aimable.
Qu'v S'Y PROTTE, S'Y PIQUE.
C 7662. — Colombinr. Tous mes souhaits de bien-
venue. Mais, petite Abeille, je n'ai jamais reçu de
réponse à la demande à laquelle vous faites allusion
dans votre C 3778. Je change de pseudo, mais si de
voire côté vous aviez plus de succès que moi, von-
driez-vousmecommuniquerlcsrenseignementsreçus?
Remerciements.—Amo. Je suis vraiment honteuse,
chère Abeille, mais ma lettre de ce jour vous expli-
quera mon silence. Toute l'assurance de ma vive
sympathie. BÉRYL PI_O.SE.
C 7663. — Ange de Minuit (C 3754). Voulez-vous
m'envoyer le modèle de coiiYure originale dont Mimi-
Noi'le vous remercie? — Frou-l^rou. Suis avec vous
"pour aimer très Maeterlinck. Suis-je seule à avoir
grande sympathie pour Frou-1'jou? — Reine. Cléo-
pâlre. J'aime beaucoup le C 3026 de Vieille Chouette,
mais y ajoute une partie du C 3939 de Une âme
errante, où, comme .Aie. je dis qu'il tant avoir énormé-
ment soufl'erl pour en'arriver là. — Si Islar suit les
indications d'Une Parisienne (C 3770;, je conseille
à son mari de vérifier la solidité du piton ! — J'aime
beaucoup le patinage à roulettes, Rayon de lune.
Il y a beaucoup de femmes qui, eu flirtant, font
souffrir l'homme c': nombre de ceux-ci se plaigne:!!
des premières, ceci en réponse au C 36-19 de La A"f-
nière des Walkyries. 11 y aurait long à dire sur ce
sujet mais je n'ai plus de place. En résumé, ie flirt
n'est bon ni pour l'homme ni pour la femme, c'est
malsain. A tous et toutes sympathie de:
SWIMMER.
C 7664. — Dans l'axe. Serais curieuse de connaître
le pourquoi de votre.pseudo, suis-je indiscrète? — De
votre avis, chères soeurs qui affirmez que le bel âge
delà femme est entre trente et quarante. D'ailleurs
on ne vieillit plus, cela ne se fait plus. Du printemps
et de l'été on passe sans transition à l'hiver, et, sans
aucun paradoxe, la vieillesse est affaire, de volonté,
A ce propos, pour toutes, cette pensée d'Augustine
Brohan : o Jusqu'à quarante ans, une femme fait
sa taille pour ses robes, liasse quarante ans elle fait
ses robes pour sa taille. SIENNE.
C 7665. — Ky m'écoutez-vous encore? je continue:
La poésie est en elle-même une expression de la
beauté et peut donc se confondre avec elle. Ne
considérez-vous pas Musset comme le plus parfait
des poètes, la poésie elle-même si j'ose dire. Lamar-
1ine me paraît un peu vague, ses accents n'ont pas
une source aussi profonde. Donnez-moi votre avis,
Ky, et vous aussi petites Abeilles. Admiratrices de
Lamartine je ne crains pas vos piqûres, car j'ai une
bonnecuirasse!...Avons, Ky, età toutes,une question:
Que pensez-vous de la mode féminine actuelle? Que
déduisez-vous de sa comparaison avec celle do
l'antiquité? Amitiés à la Ruche. LE CRABE.
C 7660. — Les trois choses à posséder pour être
heureux, Pivert? D'abord la santé, sans laquelle
humeur, et souvent presque la beauté! Ensuite
l'intelligence, ressource inépuisable qui permet de
peupler facilement son esprit de tan!: de choses
utiles et agréables. Enfin la richesse, qui tout en
nous rendant la vie facile, nous donne le. moyen de
faire tant d'heureux autour de soi. A ces choses
j'ajouterai une bonne dose de philosophie. — L'En-
dormie (C 3806). L'amertume se mêle à la douleur
et la pauvre femme doit souffrir doublement; elle
perd en même temps et celui qu'elle aimait cl ses
illusions. —Markc (C 442S). Croyez au bon et vilain
temps, mais surtout ne croyez pas à la cartomancie
ni aux tables tournantes, ail non !
LA DOYENNE DE LA RUCHE.
C 7-"'67, — Paysanne en sabots. Je regrette de ne
pas .'.voir Cours mon aiguille, si vous voulez me
donner adresse, puisvous envoyer titres des chansons
que je possède, ne désire rien en échange. Sympa!iiies.
•— Lumière, des yeux. Gomme vous, j'aime le quartier
latin. Que pensez-vous du viel hôtel de Cluny, de
son jardin où les vieilles pierres sommeillent sous
le lierre el la verdure? — Je désirerais connaître
Abeilles habitant Paris, trente à quarante ans,
ayant loisirs en semaine. — Noris, Milouly, Calyjiso,
Ilarrictt oubliée, Manolila, Abeille de Carcassonnc,
Aimant les l'ommics. Merci pour communiqués reçus
et sympathies. CAPUCINE.
C 766S. — Aimer, espérer, croire. Votre pseudo
est le plus beau de tous ; vous souhaite de le réaliser
en tous points. Je vous envie un peu aussi, car si
j'aime beaucoup, je n'espère que très peu el ne crois
en rien. •— (C 4008). Suis avec vous, Diablotin, pour
remettre à l'ordre du jour la question sur la modo
masculine. Amitiés, petite sieur. — Le Pécheur de
Perles. Les mois : ruse, égoïsme et libertinage, sont
très vrais, mais quand il y a empêchement d'épouser,
indépendant de la volonté? — Fumée (C 4317).
Oh ! oui, tout n'est que fumée ! — Jcan-Rf-.vc-Ephé-
mère (C 4399). Surtout de fer! J'aimerais lire quel-
ques lignes de vous. Sympathiquement.— Mamnche.
Parfaite votre devise, on no peut que vous aimer
beaucoup en échange. — Rayon d'or (C 4394). L'.il-
manacb doit dire vrai ! — Vous avez demandé votre
portrait, 7-JTOS Tiko? Voici: taille moyenne, mince,
chic, très moderne, cheveux châtains et minois abso-
lument charmant. Un Frelon, vous ! Zczeile nous en
conte de bonnes ! — C'est à Satcui que je demande
mon portrait. Que veut-il en échange!—Parmelijne
(C 4435). Respectez les illusions de votre amie.—
Fou rire (G 3869). Envoyez adresse, je vous donnera!
livres désirés. — Vouloir c'est pouvoir. Votre
pseudo est-il votre devise? Vous devez être bien
jeune, dans ce cas. Avez-vous reçu ma lettre?
Qu'avez-vous décidé? VOULOIR.
C 7059. — J'ai reçu votre lettre, petite Lonloit-
niiclia el l'ai comprise moi aussi, de
; ces impressions
échangées, je garde un souvenir v.n peu mélancolique,
doux et charmant. Adieu, petite amie, ou... qui
sait?... — Ninc cl sa poupée, poupée du diable. Vous
seriez charmante de vouloir bien m'envoyer les
poésies que vous offrez si aimablement. — Ma sym-
pathie pour leurs communiqués à Sidi Bouziam,
Ky, Piquante el Piquée, La Sauterelle, de... — Vous
savez, Fa mineur, votre B. deF. qui n'est pas Banque
de France m'a fait penser à bande de fous et comme
ce n'est probablement pas ça, je vous présente toutes
mes excuses. — A Vclaisennc, mon souvenir affec-
tueux. UNE AME ERRANTE.
C 7770. — Les poils et duvets ne résistent pas
au dépilatoire Géo. Ce produit est remarquable à tout
point de vue. Non seulement tout poil disparaît
rapidement mais l'ôpiderme n'a rien à craindre des
feux et des rougeurs toujours à redouter. Se trouve
aux Produits Géo, 2, rue Condorcet, Paris.
C 7671. — Je remercie l'aimable et énigmatique
Méphisto de son offre. Je. viens justement de lire
ce fameux livre tant désiré. — Modem Girl. Voulez-
vous nie copier la poésie que vous offrez dans votre
C 4777? Voulez-vous quelques jolies pensées en
échange-—Pour Ane du Midi. La meiUeurefaçonpour
un âne de scrvir,àmonavis,c'est de me porterquand
je suis lasse, n'est-ce pas la plus intéressante? Un
sourire ù toutes de : RINTINTIN DÉLAISSÉ.
C 7672. — En me promenant sous les orangers
en fleurs, mon attention fut attirée par un grand
bourdonnement. 11 y avait dans l'arbre une. multi-
tude d'Abeilles qui butinaient. Me hissant sur la
pointe des pieds, je pus apercevoir de très près tout
un groupement qui paraissait bourdonner autant
que travailler. 11 y avait là des Abeilles très mutines
«pli s'amusaient follement ; d'autres très posées,
quelques-unes raisonnables et enjouées ; il y avait
de vraies Butineuses et de jeunes folâtres, des ner-
veuses et aussi quelques méchantes à l'aiguillon
îesle. Je retrouvais dansles façons d'être cl d'agir
de l'essaim que j'avais sous les yeux le caractère de
certaines Abeilles, avec un grand A. Oui, je vous vis
toutes, chères amies, mais j'eus le désespoir de ne
découvrir aucun Frelon... Ils étaient restés bien
douillettement dans la Ruche... — Soleil de Minuit.
La constance est la persévérance dans les mêmes
sentiments, dans les mêmes goûts. La fidélité suppose
un engagement, un devoir plus ou moins strict, et
c'est l'observation conslnnte de ce devoir. On est
constant dans ses affections, on est fidèle à ses pro-
messes. Bonnes pensées à tout l'essaim.
UNE RETNE DANS LE BLED.
G 7672 bis. — Vous demandez s'il y a des Portu-
gaises dans la Ruche, Dinali l'Açoricnnc?...Mais non,
voyons, il n'y a que des « marraines !... Oh pardon 1
Belle-maman qui fait ici une entrée tapa-
— Ah ça ! malmenant
geuse en les Frelons, vous voulez con-
naître notre idéal du bonheur, à chacun de nous?
Voici le mien : « Ne pas avoir de belle-mère ! » De
grâce, ne m'en voulez pas? — J'ai beau chercher,
Tih-Minh, je ne peux pas trouver qui vous êtes !
Venez à mon secours. •— Moumoussc, ma chère, vous
piquez un peu fort ! — J'aimerais recueillir les avis des
Abeilles sur un bien beau livre nouvellement paru :
Tu enfanteras... U est l'oeuvre de la femme de mon
excellent ami Alfred Machard. La petite héroïne
de ces pages, une filletle de quatre ans, est morte,
lugubre coïncidence, à l'époque où parut le livre.
FRELON BLESSÉ.
C. 7673. — Pour l'Abeille qui demandait quel avait
été le jour le plus heureux et le plus malheureux
de la guerre, je réponds : De jour heureux complète-
ment je n'en ai pas eu, même pas celui du 11 no-
vembre, ayant l'impression (pie la guerre n'était
pas finie. Et le jour le plus malheureux, celui où on
m'apprit que mon mari était très mal, en Orient. —
Avec vous, La plume au vent, pour le vote des femmes,
el ce, tout simplement parce que je les crois aussi
capables que ces messieurs. — En réponse à la
question d'.-lnc du Midi, je dirai qu'un âne peut
servir de point de comparaison, et qu'en général on
se trouve toujours à son avantage ! — Néncllc la
blonde... blessée, allez-vous tous les ans à R. ou à
Saint-Geor... ou à P... Prenez votre insigne cl vous
rencontrerez:
DANS I.'TRAIN.
C 7674. — L'une de vous, aimables Abeilles,
aurait-elle la complaisance do m'indiquer comment
confectionner le glacé au chocolat ou au café qui
recouvre les éclairs des pâtissiers? — Vous vous
ingéniez à être agréable à une Abeille, mais, loservica
rendu... aucun merci. Qu'en pensez-vous? A bon
entendeur salut !... LE UEÎIOUS.
C 7075. — Très bien, Claude votre C 2905 bis. Avec
vous je dis aussi qu'il faut beaucoup de marraines
pour les petits orphelins car ils sont nombreux ;
Si vous saviez, amies Abeilles, le. bien que fait à ces
pauvres petits la seule idée de quelqu'un qui s'in-
téresse à eux ! La marraine, mais en plus de la ma-
man retrouvée, c'est une fée qui a changé leur vie
et quelle place elle tient dans ces petits coeurs d'en-
fants privés des baisers d'une mère. Je propose le
clan des marraines d'après-guerre, aura-t-il du
succès? Ma sympathie à toutes celles qui déjà en
font partie, en particulier Claude et Jean de Spire
et à toute ta Ruche un bon souvenir de :
L'AMI GÉRALD.
C 7676. — Alors,Jacasse, vous connaissez aussi la
pharmacien de la place Royale? Vous devez sans
doute me connaître, êtes-vous une Abeille nantaise?
Moi pas. — Cette pauvre Lily of the Valley a bien
du malheur I Sa peau mate est devenue rouge et
ses cheveux blonds ont foncé ! ! ! Dame Nature vous
a joué un mauvais tour, petite Abeille, parce que
vous n'avez pas voulu rester comme elle vous dési-
rait. —• Gai Luron dans son C 4739 vous apprend
que mes joues sont fraîches et que je jouis d'une
blondeur printanière, je ne me sers pourtant que
d'eau de pluio 1 Mais n'allez lias croire que son por-
trait est vrai puisque Va de l'avanl salue en moi un
monsieur et que Rose de France me prend pour une
damo en noir ! — PoûrquoilesBordelaisesne forment-
elles pas leur clan? J'arpente en ce moment l'Inten-
dance et la rue Sainte-Catherine, une Ruche ù la
main et l'insigne à mon vêlement. Or,aucuneAbeillo
ne m'arrête 1 J'offre à toutes les Bordelaises un cho-
colat glacé chez Prévost, qu'elles se fassent vite
connaître. Il y a-t-il aussi des Niorlaises dans la
Ruche? Lesquelles? •— Ma sympathie à Maman
chérie pour son G 4752. — J'accepte avec joie l'iné-
dite petite poésie dont parle Nine cl sa poupée. —
Je réclame toujours des réflexions sur l'amitié,
Blonde Amalta, les vôtres seront les bienvenues,
mais ni maximes, ni courtes pensées. •— La Lisonjcra
"veut-elle échanger lettre avec moi? — Venez près
de moi, Pâle à faire peur, j'ai des couleurs pour deux
et je vous apprendrais à rougir, c'est effrayant ce
que je pique facilement! •— Amitiés à Falon-Gaye
de: Miss QUATRE ÉPINGLES.
G 7677. — Soeur Anne remercie les Abeilles qui
donnent dans la Ruche des recettes de cuisine et
autres, qui sont pour les maîtresses de maison
d'une grande utilité. — Carmen. N'êlcs-vous pas
dans le clan des petites? Habitez-vous B... et vos
initiales sont-elles C. E.? •—• Une aimable Abeille
pourrait-elle me prêter Maman, de Gyp? En pren-
drai grand soin et rendrai aussitôt. — Crème au
caramel: Faites bouillir un demi-litre de lait avec
100 gr. de sucre et laissez refroidir. Mettez ensuite
dons une casserole 50 gr. de sucre, remuez jusqu'à
ce que le sucre, en fondant, prenne une couleur
marron foncé, puis ajoutez trois cuillerées d'eau ;
laissez encore sur le feu pour que le caramel soit bien
fondu, puis laissez-le refroidir et « versez-le dans
le lait» en ayant soin de remuer pendant que vous
versez. Enfin battez ensemble trois jaunes d'oeufs
et un blanc que vous ajoutez au lait caramélisé;
passez à la fine passoire, mettez dans des petits pots
et faites prendre au four ou au bain-marie. Amitiés.
Sa:uR ANNE.
C 767S. — Vous demandez, 105 à l'heure, nos
impressions sur nos Alliés américains. Mais... ils
sont charmants ! Est-ce cela que vous vouliez nous
faire dire? Je crois qu'au point de vue physique, le
mariage franco-américain donnera d'excellents ré-
sultats; au point de vue moral!... j'hésite!L'Amé-
ricain est terriblement positif, terriblementsportif...
et bigrement faiseur d'argenl. Je disais l'autre jour
à l'un d'eux, vieil ami à moi, champion de base-bail'
et beaucoup d'autres choses en « ail », que, selon moi,
le Yankee avait un ballon de fool-ball ou une paire
de gants de boxe à la place du coeur. Notre Allié
accueillit ma perfide allusion d'un merveilleux sou-
rire de ses dents éclatantes, car, quelques jours aupa-
ravant, cet enfant lerrible qui venait de subir une
assez grave opération, s'était fait, avec la complicité
delà nurse, transporter en auto à un match de rugby
auquel assistait un général. Il me répondit le plus
spirituellement du monde en venant, à quelques
 10 —
jours de là, me dire adieu à une gare où je parlais:
il avait fait, appuyé sur ses béquilles, les deux kilo-
mètres qui séparaient l'hôpital de la gare, à 2 heures
du matin, et sous une pluie battante Que pensez-
1 blable, on fixe 'l'extrémité gauche û l'envers, au bord
vous-de ce joli trait d'amour-propre? 11 me dit alors,
pendant la cordialité du shakc-hand : > Pour le
foot-ba.Il, je vais en auto, pour mon amie française,
je viens à* pieds. » NINE ET SA POUPÉE.
C 7679. — Pour faire, sourire les Abeilles, B... est,
de tous les ailleurs dramatiques, le plus vaniteux.
Il croit, d'ailleurs fort à tort, écrire divinement.
«Pour ma dernière pièce, dit-il, j'ai reçu des propo-
sitions de tout l'étranger. Elle va être incessamment
traduite en anglais, en espagnol, en italien... » Et
en français? demande quelqu'un. C... le bohème,
dont les heures des repas sont problématiques, ren-
contre un ami qui l'invite à prendre un café. —- Avec
quoi, le café? demanda le garçon à l'ami. — Avec du
rhum. — Et vous, monsieur? demanda-t-il au
bohème. — Moi? Avec un boeuf aux choux. » (A
suivre.) — Vive sympathie ù Quo Vadis, Modem
Girl, Mam'zcllc Lilelle qui ont compris mon C 2136.
Aux autres : gardez votre pitié, je suis le plus heu-
reux du monde! FA MINEUR.
C 76S0. — Oh ! Hitehy Koo, ne dites pas de mal
de Rouen, c'est une jolie ville et très appréciée des
artistes, j'y ai liasse mon enfance et la défends en
souvenir des douces heures passées. — Abeilles
complaisantes, laquelle parmi vous me. donnera la
composition du lait de Ninon; d'avance, merci.—
Aimant sa forêt. Pourquoi êtes-vous si rare? — Bonnes
amitiés à Cyclamen du Jura ; à vous, petite amie
Cindcrella, un bon baiser et a tout l'essaim un amical
souvenir. P'TIT MADELOK.
C 7681. — Quelle est l'aimable Abeille qui consen-
tirait à me prêter Princesses de lettres, d'Ernest
Tissol et Tunis la blanche, de Myriam llarry? Qu'elle
me dise ce qui pourra lui être agréable d'E. en retour.
Même demande poiu- La femme de demain, Samy,
el les Ccrvelines, de Colette Yver. -— Si Petit Copain
veut me confier son adresse, je lui enverrai pensée
et poésie de mon cru.— Moussaillon joli. Je vous
devine de taille au-dessous de la moyenne, mais pas
très petite. AIinec sans maigreur et bien musclée : vous
devez être sportive. Cheveux couleur de châtaigne,
frisottantselfous, auréolant votre visage frais,un peu
bruni par l'air de la mer. Vos yeux ont la teinte chan-
geanle du vert océan, ils sont francs et regardent
en face. De toute, votre personne doit se dégager une
grâce saine et un charme, infini. — Je recherche,
depuis déjà longtemps, désirant beaucoup le lire, .
Ames Celtes, de Reynès Monlaur; il paraît que cet
ouvrage est épuisé en librairie. Une aimable Abeille
cousent irait-elle à me le prêter, ou mieux, à me le
céder, et à quel prix, ou conlre quoi? — Quelle
aimable. Abeille me prêtera ou m'échangera Les
cousins riches, de Colette Yver? — Son tout petit.
Quelles sont les recettes de beauté que vous dési-
rez ? Je me ferai un plaisir de vous en envoyer.
Ne seriez-vous point blonde cendrée,
— Cindcrella.
avec de beaux yeux bleus et un teint idéal? De taille
moyenne el très bien faite, très élégante et distin-
guée? — La Palette. Pour la repousse de vos cheveux,
employez cette recette d'un grand spécialiste :
Alcoolat de lavande, 30 gr. ; alcoolat de l-"ioravanti
30 gr. ; de romarin, 30 gr. ; bichiorure de mercure
0'T,Ô3 ; teinture de nuixt vomique, 0",03 ; teinture
de cantharide, 30 gouttes. CARPE HORAM.
C 76S2. — VosfHJrf. Comme vous, j'aime le cinéma
que je trouve de beaucoup supérieur au théâtre
pour ic régal des yeux. Beaux décors, variant souvent
a l'infini ; multiples toilettes ; action rapide plus
détaillée et plus exacte. J'estime qu'il doit falloir
eux acteurs « tournant » un film un talent particu-
lièrement délicat, puisqu'il ieur manque la suite
dans l'action et lu griserie du succès. J'ai vu Folie
d'Amour que j'ai trouvé d'une grâce et d'une finesse
exquises, mais ne remarquez-vous pas que dans les
films américains l'on abuse tant soit peu du rêve,
et n'auriezrvous pas tout autant aimé que ie héros
ne se... réveille pas? Pour mon compte, je préfère
des dénouements dramatiques qui me laissent une
émotion poignante aux histoires qui unissent A l'eau
de roses. — Ky, ma mie, seriez-vous la deuxième
des Piérides?... TACHE D'ENCRE.
G 7683. — Suzon cxrlèe. Connaissez-vousles sachets
en rubans nattés, de deux couleurs, moire ou satin,
£ lcmJf*de largeur? Suivant dimensions, on taille un
carton ; on entoure l'ongle droit supérieur d'un
morceau de ruban replié ; on fixe les extrémités qui
doivent dépasser un peu le carton, à l'angle gauche
inférieur. On pose ù côté un deuxième ruban 6cm-<
inférieur de gauche, l'extrémité droite sur l'endroit,
à côté du premier ruban, et l'on continue le travail
jusqu'à ce que le carton soit recouvert. Puis on dispose
nombre égal de rubans, couleur différente, or,par
exemple, si le premier était blanc, en partant d
J'angie droit Inférieur et en glissant clternativemen
les rubans en dessus et en dessous des rubans blancs
et l'on coupe les extrémités... Me Abeilles,
suis-je fait suffi-
samment comprendre? •— Chères en est-il
parmi vous qui pourraient me procurer, soit de
petits services à poupées, tête-à-letc, par exemple,
faïence ancienne, conditions sine qua non, soit petite
batterie de cuisine en cuivre, toujours joujoux de
nos mères-grands, ceci pour ajouter ù ma collection
de poupées qui s'ennuient dans leur inaction. Ferai
échange ou rembourserai, suivant valeur et désir.
Mon (ils me souffle ceci pour vous, Le Méhari :
Dans ces meubles laqués, rideaux cl dais moroses.
Danse, aime, bleu laquais, ris d'oser des mois j-oscs,
Mors-linc. Encore une fois merci ; vous ai écrit et
ai envoyé livre à l'adresse indiquée. — Floria Tosca.
Le retour du cher soldat victorieux vous a fait m'ou-
blier... — Argine. Les vers: c Sois sage ô ma dou-
leur... etc. » sont de Charles Baudelaire ; poésie :
Recueillement. — Râla. Voulez-vous Munimi, do
Gyp? — P'tit Madclon. Je vous donnerai volontiers
licllé contre Petites épouses. UTILE DULCI.
C 76S4. — Abeilles, Avettes et Frelons de la Ruche,
venez ou scrutin, pas d'abstention, I.îadame Piquante
cl Piquée veut se jucher sur 3e piédestal de la Prési-
dence des sportvomen (je dis niiai c'est plus anglais).
— Electeurs et éieclriccs, lisez les communiqués
de notre rccordwoman (je dis man) avec quelle auto-
rité, quelle décision et quelle sûretébe tranche-t-clle
pas toutes les questions: musique, élégance, litté-
rature, etc., à elle l'aiguillon pour piquer l'une,inter-
peller l'autre, se moquer d'une troisième. — A cha-
cun de ses communiqués je pensais : « Voici une
maîtresse femme, elle est faite pour commander,
et même pour présider quelque chose ! Puisqu'elle
a l'amour du panache, je la vois très bien maintenant
en Présidente de la nouvelle République de l'Atlilé-
tonie. En humble citoyenne, je la prierais d'ajouter
aux sports qu'elle o cités, la natation (le. plus utile
et le plus agréable des sports) et je vous jure bien
que ce n'est pas moi qui aurai l'immodestie de vou-
loir «dégommer», déboulonner et « destafufier»
madame la Présidente ! UN MASQUE.
C 76S5. — Pour M1" N. M. Certainement, il est
souvent dangereux de foire maigrir, mais l'em-
bonpoint est si difficile àsoporter, surtout aujourd'hui
que la mode exige la souplesse et la sveltesse.Prenez
régulièrement l'iïxlrait normal Géo, cette graisse
fondra graduellement sans danger aucun pour votre
sanlé. Ecrivez pour le recevoir aux Produils Géo,
2, rue Condoicel, Paris. B. A.
C 76S6. — L'âne du Midi (C 4776). Pauvre souffre-
douleurs qui encaisse tout et ne dis jamais rien ;
tu rends le bien pour le mal, on peut te citer comme
modèle de patience et de résignation. Tu trouveras
bon accueil auprès de moi. Une douce caresse d':
OMBRE-ET LUMIÈRE.
C 76S6 bis.— A toutes les lectrices de ta Ruche qui
en feront la demande, le professeur J. Ezavin, 5, fau-
bourg Saint-Honoré, enverra gratuitement son livre;
Conseils de Beauté. Le demander. En vente dans
tous les grands magasins. .
C 76S7. — J'espère, mais ce n'est encore qu'à l'état
de projet, aller passer quelques jours à Dinard vers
août. Auraî-je le plaisir de rencontrer quelque Abeille
amie? Je descendrais comme l'année dernière a la
villa : La Roclie aux M., boulevard de la Mer. Nicolle
de B... et Georgettc de L... ne sont-elles pas des
Abeilles? Un sourire et un signe amical comme au
tennis. — Bravo, American by hearl, pour voire
C 3645. — Nougatine. Je vous connais très bien.
Ne rougissez pas surtout, mais hautement je puis
dire que vous êtes une jolie brune. Grands yeux très
expressifs, lèvres un peu fortes, dix-huit ans.jecrois.
Est-ce cela? N'était-ce pas du lynx, la fourrure que
vous portiez cet hiver? — Iiégina. Sympathies:
mon grand mien est aviateur et je dis: ni oui... ni
non. •— Petites Abeilles aimables, je m'adresse à
vous. Qui voudrait m'envoyer titres et auteurs de
livres, histoire ancienne? dans le genre de Qno Vadis
 - il
et les Derniers fours de Pompéi. •— Maï-Mouna.
Est-ce vous qui serez ma marraine? A toutes un
aimable souvenir de : ZÉZETTE.
C 76S8. — Je serais très reconnaissante aux Abeilles
des renseignements qu'elles pourraient me donner
concernant maison meublée avec jardin, pour
juillet, banlieue sud, sud-est de Paris, près d'une
gare. — Y a-t-il parmi les Abeilles une ancienne élève,
de l'école commerciale de la rue de la Jussienne ?
Serais heureuse de correspondre.Prêterais collection
des Annales. Je vois chaque semaine des réunionspro-
jetées par les Abeilles de province, et lesParisiennes?
ÉPOUSE D'ABORD.
Pour Velaisicnne. Votre communiqué à Critique
envoyé, chère Abeille.
C 76S9. — Salut à vous, Abeilles et Frelons sym-
pathiques. — Les K. d. I. 1. Vous n'ignorez pas la
«métaphore», je suppose? Alors, de grâce, Avettes
moqueuses, laissez-moi : Endormie. — Spliinx blond,
Frelon blessé m'a déjà été octroyé comme Prince
charmant, cela me suffit. Votre vision est pure fiction
car j'imagine que ce sympathiqueFrelon sait marcher
tout seul puisqu'il a déj:>. fait pas mal de chemin... —
Frelon blessé. Flatteur est votre C 3589, mais vous
m'exposez à moult piqûres ! Ofi'rez-moi votre bras
protecteur pour entrer dans la bourdonnante Ruche.
Sphinx blond qui n'avait pas prévu cette entrée
(encore plus louchante) sera fort contrite et ce sera
sa xiuiiition (allô ne coupez xias, plcasc). — 'Toujours
et quand même. Vos expériences vous ont-elles ap-
prises que beauté, bonté, dévouement, etc., ne
s'accordaient"ensemble? Un exemiile et je demande
l'avis de toutes et tous. Une jolie... ne dites jamais
ù une laide qu'elle est «laide ». Une laide recherche
toujours un défaut chez une jolie et ne manque pas
de lui faire connaître. Laquelle est la meilleure?
L'ENDORMIE.
C 7690. — A Spad et Ginette, Vendéenne de Paris,
mes souhaits de bienvenue ! — Dans l'train. J'vous
souhaite un bon voyage ! — Ma p'tile Zézette, j'pense
bien qu'c'cst une qualité êlre aimante; voyez-vous,
j'aime tout le monde qui m'entoure, tous raffolent
de moi et je suis très heureuse. J'suis prise d'une
folie, pas celle des grandeurs !... celle de faire des
portraits d'après le pseudo, j'commcncc (voulez-
vous t'y !) — Nougatine. Pas grande, châtain clair,
yeux bruns, bouche forte, teint rosé. — La Tzigane.
Grande, cheveux et yeux noirs, teint bistré, bouche
rouge xiourpre et un peu grande. — Carpe Horam.
Fine, menue, jolie à ravir, blonde, cheveux flous,
yeux très bleus, teint pâle, jolic'pctjte bouche rouge,
dents superbes. — Le Lieutenant bleu. Très grand,
très mince, châtain brun, moustaches à l'améri-
caine, yeux marrons, teint mal. Je me sauve, la
Censure me guette. CINDERELLA.
C 7691. — Changer de pseudo ! chère Lisonjera !
ne puis. Et que dirait Cadeltc de Gascoync? N'avez-
vous lias dit : « Pas vieux laideron pour ceux qui
vous aiment ! » Vous m'aimerez, Laideron.
peut-être, et pour
vous aussi ne serai plus Le vieux —J'sais
pas. Je veux y rester... toujours. — Sympathie ainsi
qu'à Aimer, espérer, croire, True Love dics Hard,
Sienne, La Vilaine, Quo Vadis. — Merci. Rubis.
— Je ne me iilains plus, Lys'de France. — Taupcltc.
L'énergie (C 4395). — Capucine (C 4465). PTêle
ben qu'oui, p't'êle ben qu'non ! — Très bon le rude
Mirbcau. — Pan ! pour Roger Allard (C 461S et
C 4786). Qu'en pensez-vous, Biondelta? — Le. Pivert.
J'ai répondu ù votre C 3797: 1° l'indépendance;
2° la richesse, il y faut nécessairement ajouter la
santé, je n'y avais pas songé la possédant déjà tandis
que pour les deux autres « choses », le Destin iro-
nique, se montre à mon gré trop parcimonieux.
Peut-être est-ce pour cela qu'elles me semblent si
enviables. — P'tit Gâcheur. Je vous en iiric, pas si
haut et surlout pas ainsi à brule-iiourpoint. Je ne
suis pas habituée. Merci quand même. — Cïier
Réséda, vous avez aussi ma sympalhie et vous pouvez
interpeller ! Je me moque difficilement, ne suis-je
pas : LE VIEUX LAIDERON.
C 7692. — En mon C 38S6, les Abeilles appré-
cieront ec détail que le nom de Marcel Prévost doit
Quant au grand poète
se prononcer Marcel Schwob.est
François Corbeuil, son nom bien tel. C'est celui
même que Piquante (la fin de son C 4440 est un jieu
piquée !) aime jusqu'au délire inclus. Mais moi, je
le nomme par son nom. — Vieux Bourdon (C 4297)
est englué dans mon vocabulaire comme un ara dans
du glucose. Le pôvre ! — Nougatine (C 3659). Y a
d'ça. — Rayon de Lune (fi 3663). Il faut n'avoir
jamais vécu pour croire que la jalousie n'intervient
pas aussi douloureusement en amitié qu'en amour.
— Aimer, espérer, croire. Schopenliauer. — A'ou-
ronihar (C 3986). Ben sûr ! ben sûr ! — Pépouelte
(C 3990). Mon Dieu que vous devenez sérieuse.
1
Je vous l'ai toujours dit ; la lecture de Bossuet vous
jouera un mauvais tour Entre nous, votre eon-
1
cerition de l'amour a diablement besoin d'une serin-
guée de cacodylate. — La Bêle noire (G 42S3). C'est
La Bruyère qui vous nuit ! Tout a été dit de toutes
les idées? Dites-moi, chère Abeille, parlez-vous par
expérience ou sur quelle autorité? — Sienne (C 4441).
Hors Ruche, j'écris compliqué. Ici, j'écris si simple-
ment que quelquefois je bégaye comme un enfant
au berceau. — Ramaloa Valioeza (C 4447). Merci. —
Desdemone (C 3625). Pourquoi ça, pleasc? — Vlan
(C 3706). Que d'érudition — et bien xilaeée et
attendue ! La dernière pièce du puzzle ou les —che-
veux sur le potage. — Loulelle (C 3684). L'amour?
La pince monseigneur qui mène au bagne les cam-
brioleurs de paradis. — Casse-cou (C 3713). J'ap-
prouve. — Lychnis (C 3733). Voire? H. 49. Le 1er
a cheval d'ane, pour porter chance, doit être rencon-
tré un mardi, sous la Balance, lorsque Vénus et Mars
sont en conjonction et Mercure en trine. 11 faut le
ramasser de la séiicstre, la dextre tenant une man-
dragore, le xiorter dans un champ de trèfle, prononcer
l'abracadrabra et le faire aussitôt exorciser par un
évêque in parlibus des lies Aléoutiennes. Il devient
alors bénin, fait gagner au lot, guérit les écrouelles.
et protège contre le tournis. — Quasimodo (G 4698),
La beauté joue en amour le rôle, xiroprc, figuré,
médical et quiddillf, de stupéfiant. — Jslar ("G 4417).
Naturellement, en supposant le problème résolu !
Le malheur, c'est qu'il est insoluble. — La Plume
au vent (C 4757). Mes excuses. Que voulez-vous,
chère empanachée, mes idées ne sont pas en sain-
doux ! A, l'avenir, je les matelasserai pour ne point
vous faire de bosses. — Lygic. fl y a un coin de votre
C 4765 qui me plaît fort. Le reste aussi, d'ailleurs. —•
L'âne du Midi (C 4776). A quoi un àne xicut servir?
Mais à faire l'une, té ! — Parisienne (G 4786). Ma
mie, vous avez toutes qualités requises pour com-
mercer, nie reconnaissant avec tant de flair — de
reconnaissances — et faire banqueroute. KY.
C 7693. — A la bonne heure, Moto perpelo ! Je
vous aime bien mieux ainsi et je. mets avec plaisir
ma main dans la vôtre. Je vois que votre iiseudo
vous convient -'à ravir. Mais dites-moi pourquoi,
petite Abeille, vous m'avez choisie, dès voire pre-
mier communiqué, pour exercer votre esprit taquin.
Nous nous connaissons, et c'était maladroit. La
Ruche offrait un champ si vaste à vos évolutions !
Avouez qu'à ma place votre susceptibilité eût été
froissée aussi. Bonnes amitiés. — Banlieusarde
(C 4796). Je crois que le pseudo û'Ane villageoise
a été mal interprété. C'est Une. villageoise qu'il Taut
lire. «Une» s'écrit » Ane » selon la prononciation
orthographiée qu'cmxiîoie cette Abeille en ses com-
muniqués. — Ali ! oui. Une Parisienne, expliquez-
moi donc un lieu pourquoi, axirès s'être acharnée
sur L'Une des Piérides, la Ruche admire Ky. Adorant
son art se permet même, je crois, de trouver sinqilcs
ses communiqués. Et x^ourtant, selon le mot de
Piquante et Piquée, je pense aussi que Ky, cela res-
semble terriblement à L'Une, des Piérides.
LA DERNIÈRE DES YVALKYRIES.
C 7694. — Oh ! oui, La Lisonjera, pillez les secrets
jalousement gardés de voire cuisinière ; vous rendrez
service à beaucoup. — Zozi-Zanellc. Vous trouverez
des illustrations de Touroine dans Le Gamin tendre,
de Binet-Valmer, collection « in-extenso ». — Maman
de Suzy. Si vous recevez des réponses directes à votre
C 4750, vous serez gentille de me communiquer celles
qui vous iiaraîtront les plus pratiques. — Gand.
Voulez-vous m'envoyer la liste de vos livres de Ciian-
tepîeure, Ardel, Margueritte, Bourget et Loti, avec
vos conditions? — A l'Abeille qui demande où cha-
cune de nous a découvert la Ruche : c'est chez ma
couturière, en attendant un essayage, que j'ai pris
contact avec elle. — Sympathies et remerciements
à toutes celles qui ont réxiondu à ma demande pour
la confiture d'oranges.
LA GOSSE AUX YEUX BLEUS.
C 7695. — Algéria. Ma couleur préférée, le bleu;
mon parfum, la Feuillaison. — Velaisicnne. Sur
l'amour (C 4552), vos idées sont les miennes. Sym-
pathies. — Mystérieuse aurore. Mon idéal : L'homme
que je ne rencontrerai probablement jamais. —
Fleurette aimée. Un joli nom de. villa : Le nid. —
Miette île pain. Mes prénoms préférés : Jacquclina
et André. A MA GUISE.
C 7696. — Grand merci, Jlello, de m'avoir ouvert
si -grande la porte de votre club. J'y pénètre aveq
joie. Non, pour y perfectionner le latin. Les hommes
n'aiment pas tant que ça les femmes très savantes;
simplement xiour y gagner la sympathie de toutes
les potachines. J'ai "dit... Tant pis, si toutes les
Piérides me lancent leur anathème, je ne l'entendrai
pas, puisque je me.Quelle
censure régulièrementdemandait
tous leurs
communiqués. — est l'Abeille qui
un livre des horoscopes? Je ne saurais mieux lui
recommander que Mon Deslin, de notre sympathique
Enferma. Je l'ai ù sa disposition. J'ai pas mal de
bouquins ù prêter. Allons, celles qui aiment à lire,
formulez des souhaits, il y en a peut-être quelques-
unes que je pourrais satisfaire ! — J'ai un morceau
à quatre mains. Le festin de l'araignée, de Roussel,
3S liages, complètement neuf, un degré trop fort
pour moi. Qui voudrait me l'échanger pour autres
morceaux classiques jolis, force : Orage de Sleibcll?
•— A tout l'essaim et en particulier aux petiotes,
s'il est iiermis d'en être quand on a vingt ans, une
très amicale pensée de : PETIT COPAIN.
G 7697. — Riez, riez, petites Abeilles, mais le
crésyl m'a préservée de la grippe et ne laissait la
moindre odeur. — Ceriselle. Je dois être un brise-fer,
car j'ai fait aussi craquer de les « Lys ». — Son loul
'petit. Je nettoie mes gants peau avec de l'essence
d'auto en les laissant sécher à l'obscurité. Lorsqu'ils
sont coupés, j'en lave glaces et carreaux. -Sympa-
thie. — Abeilles marseillaises, j'aime beaucoup votre
ville. J'y ai passé, finmars, de délicieuses journées.
Tous les soirs j'allais ou au Splendidc ou chez Linder.
Un soir (vais-jc vous scandaliser !) j'ai soupe chez
Pupu's... •— Gentil petit Papillon bleu, nous avons
dû nous côtoyer rue Saint-Fe? — Y avait-il des
Abeilles fin mars au béril à Nice? Avaient-elles
notre insigne? — 'Assez, assez, petites Abeilles, jo
vais me fâcher ! Je ne suis pus Frelon ! Je ]iourrais
TOUS laisser dans l'incertitude mais je ne veux pas I
Savez-vous que mes correspondantes n'osent plus
m'envoyer de baisers de peur que je sois un Frelon?
Ma photo ne prouve donc rien? Il est vrai que jo
pourrais envoyer celle de ma soeur... ou de ma cou-
sine... Je suis une vraie petite Abeille, allez ! Deman-
dez à Pelile Reine jolie l Amicalement à toute la
Ruche. LE LYS ROSE.
C 769S. — Pour Les deux filles aux pieds nus. —
J'ai découvert notre Ruche dès son troisième numéro
en cherchant dans les journaux de Modes, la trace
de M'nc G. et quelques-unes de ses fidèles, notre
charmante Rubis et Hollande. — Sa Miml chérie.
J'accepte avec plaisir voire sympathie, trop heureuse
si un jour je puis vous être utile. — Devenue Pro-
vinciale. En lisant votre communiqué C 3975, mon
niari qui a connu toutes les horreurs de la guerre,
s'est écrié: «Voici une femme intelligente ù qui
j'aurais plaisir à serrer la main. » — Amitiés ù Rayon
"d'or, Choule, Utile dulci et voeux de bonheur à La
Rebelle de : PETITE MIMI.
G 7698 bis. — Vous douiez, Quasimodo, que la
beauté soit xiour quelque chose dans l'amour, regar-
dez donc une femme qui souffre physiquement et
perd momentanément son attrait, passe vite inajicr-
çue. Cela ne veut pas dire que l'on ne peut'être aimé
qu'avec la beauté, ceci, comme l'indique ma réponse
n F'relon blessé, n'est que question do goût, j'avoue
que, xiour ma part, je n'aime pas la beauté chez un
homme, je cherche la sympathie, la distinction
et la bonté intelligente, presque le merle blanc, n'est-
ce lias! — Houppette pensante. La couleur de vos
'yeux est la mienne, quoique changeante, des diffé-
rents -tons du mollusque dont vous parlez, on me
l'a dit une fois, et je vous assure que j'ai regimbé,
trouvez autre chose, dites... — La dernière des Wal-
kyrics. Je suis absolument du côté de la destruction
des monstres qui tuent. — Véronique. Je xirends
avec hardiesse l'amitié que vous envoyez à Petit
Espoir. La Ruche s'est trompée sans doute. Amitiés
à la Ruche. SÉMILLANTE.
C 7699. — Pour Mireille M. Il n'est guère iiossihle
de se passer de savon et les femmes qui ont essayé
se voient obligées de revenir à son emxiloi au moins
deux fois jiar semaine, le vôtre est de mauvaise fabri-
cation, ces feux et cette cuisson après vos ablutions
l'indiquent. Servez-vous du Royal Mage, que vous
trouverez au Laboratoire scientifique, 10, rue Mon-
.tiuilon, vous constaterez vivement sa douceur et sa
finesse. Si vous pouviez recueillir de l'eau de pluie
et -vous en servir quelque temps, votre éiiidcrmc s'ça
trouverait très bien. D1"- 2 S.
C 7700. — Amitiés à Tourbillon pour nos suiiilp-
Indes de goûts. Aimerai vous lire particulièrement
chère Abeille. — Mon meilleur souvenir'pour Blondi
Amalia, à bientôt j'espère, petite Amie. —Pruneau,
Sachez que je serai très heureuse de vous répondre
à tout ce qu'il vous plairait de me demander? —
A Fernande si cruellement éprouvée', j'envoie mon
souvenir sympathique. — Bonjour aux charmantes
Mizelle et Calypso et à toutes.
SYMPHONIE EN BLOND MAJEUR.
C 7701. — Qui êtiez-vous, Abeille qui dîniez à la
brosserie Maxéville vers le milieu du mois de mars?
11 m'a semblé que vous lisiez Za Ruche avec grand
intérêt. Vous portiez une robe grise, une toque dB
même teinte avec un noeud très enlevé et un manteau
noir garni de fourrure. Qui je suis, moi? Ali ! vous
voudriez bien le savoir, eh bien ! devinez? Moi je na
sais pourquoi, j'ai tout de suite pensé que vous étiez
Banlieusarde. Me suis-je trompée? — Vous avez
raison, Quasimodo, la beauté n'est pas une chosa
indispensable en amour, je connais des femmes très
aimées qui ont inspiré de grandes passions et qui no
sont xias belles, elles ont du charme tout simplement.
— Suis avec vous, Nine cl sa poupée, pour le ma-
quillage (G 4716). — Valel de Trèfle. N'est-ce pas un
Frelon s'il soutient le contraire, d'ailleurs, messieurs
les Frelons, aux voix, que xiréférez-vous? nous avons
déjà l'avis de Frétait Wessc. J'attends les autres xiour
savoir si je dois continuer à aviver d'un peu de rose
ma iicau mate. — La Femme libre. L'amitié peut so
transformer et devenir amour, c'est très fréquent
entre jeune homme et jeune femme; mais l'amour
redevenir amitié... non non, jene l'ai jamais vu et
n'y crois pas, et je répèle les xiaroles de Lydoits,
dans son G 4223, parce que je les trouve très justes.
C'est du tilleul après du Champagne. — Un affectueux
souvenir à Aigue-Marlnc, Danilza. Mnogo pozdrava
od. CERISETTE.
C 7702. — Parmelyne. Cette salle de bains-boudoir
vous plaira-t-elle, quoi qu'elle ne soit jias aussi
« ultra-moderne » que vous la demandez? Ménager
à une extrémité de la pièce (elle est étroite et longue,
dites-vous, et peut, p;u-coiiséqucnl,ise prêter à cetto
combinaison), une alcôve dont les murs seront revêtus
de faïences bieu Sèvres, vert-émeraude ou jaune vif.
Y iilaccr la baignoire, la vasque lavabo en porcelaino
blanche, les divers apxiareiîs d'hydrothérapie.
Dallage mosaïque ; éiiaissc carpelle en tissu éponge
devant la baignoire ; glace ovale biseautée, sans
cadre au-dessus de la vasque ; tablettes en cristal
pour les flacons cl nickels étinclants. Un grand rideau
de toile do Jouy dont la teinte s'assortit à celle dea
faïences joue sur une tringle de cuivre et ferme l'al-
côve si on le désire. L'autre parLie de la pièce est le
boudoir. Poudreuse Louis XVI gainée de soie aux
tons vieillots, avec petit fauteuil canné. Cliaisa
longue même style, petite table onglier en bois da
rose. Pour ranger rubans, dentelles et colifichets,
commode de marqueterie. Grande ïisyché, ou miroir
« Brot » se déployant et tendu de toile de Jouy assortie
aux tentures (c'est assez joli), ou bien encore (cl ceci
est très décoratif) haute glace cintrée, étroite, encas-
trée dans un panneau. C'est la réunion de ces deux
pièces, salle de bain et boudoir, en une seule, qui
donne la note vraiment très moderne. Le même
ensemble peut être réftlisé en beaucoup plus simple.
Dans le boudoir, coiffeuse et meubles en bois laqua
blanc ou gris Trianon ; tentures en toiles de Jouy
claires ; glaces, bibelots et coussins fantaisie. L'effet
est très riant et très coquet. JAVARRE.
C 7703. — Ce. que nous a appris la guerre. Piquante
cl Piquée (G 3352)? A lever la tête ! A la lever bien
haut, bien haut, dans un sentiment d'admiration
pour tous les actes de beauté accomplis, et d'élonne-
ment aussi devant le degré de sublime auquel a nu
atteindre la nature humaine. — Vous nous avez dit
vous-même, Ky malicieux, qu'il suffisait d'un peu da
bonne volonté pour bâtir des vers en équilibre sur
tous leurs pieds ! Ce n'est donc pas, dans la poésie,
la science du poète qui intéresse, mais bien ce qu'il
a su mettre d' art » dans son oeuvre. Or, pour goûter
&
cet art, comme n'importe lequel, il faut être en « état
de grâce » ! De même la musique, par exemiile, ne
jiarle xias à ceux qui « n'ont jias d'oreille », de niêmfi
la beauté des images, la richesse des sons évoqués par
le poète, sera lettre morte pour un lecteur ou un
auditeur déiiourvu d'imagination représentative.
Toutefois, les plus profanes en versification, les plus
reaelles ù l'idée de beauté, pourront goûter la poésie.
fî suffira qu'elle éveille un sentiment et qu'elle fasse
vibrer !e coeur, à défaut de l'intelligence et de l'ima-
EJr.aîion, — Sympathie à Dite pour son pseudo, sous
lequel me désigne un cher bébé. DANS L'AXE.
C 7704. — A toutes mes correspondantes, j'envoie
une aimable pensée et remercie toutes celles qui, si
gracieusement, m'ont envoyé leurs devises. —
Quelles gentilles artistes m'enverront leur ]iholo
signée ou non pour ma « benjamine » qui en est si...
friande? Elle aimerait avoir celle de Rousselières
de l'Opéra, de Jameson et .Index. — Qui désire des
renseignements sur Saint-Nectaire, quelques-unes
d'entre vous s'y rendront-elles cette année? — Floria
Tosca. Mais non, il ne faut pas être tourmentée de
ce que la dernière pensée du soldat soit pour sa
maman,-l'amour filial ne nuil.cn rien à... l'autre,
croyez-ie bien, chère Abeille. — Pépouelle. Bravo
pour votre définition de la vie, je vous lis avec x>lai-
tfr. •— Sus aux Boches. .Merci de votre bonne xiciisée.
quelle fierté d'apparlenir à ce courageux régiment.
— Pelile licuîcnanle a-t-elle reçu ma lettre? J'ai-
merais avoir sa réponse. YOUPY".
C 7701 bis. — Les aimables Abeilles du Mans et
de Laval voudraient-elles demander à leur coutu-
rière si elle n'aurait pas reçu, fin mors 1917, un colis
broderie expédié sur l'ordre de M. K.. M'aviser immé-
diatement. Rembourserai frais. — Bravo, Vcllédu,
pour votre communiqué sujet litres livres. Ne pour-
rait-on au moins d'un mot citer le genre. — Un bon-
jour de bienvenue ù Ginellc, Vendéenne, de Paris. —
Félicitations ù Titania pour son C 0203. Elle a résumé
en prose ces beaux vers :
Un jour tu connaîtras l'adorable mystère
De ces coeurs qui n'ont plus de bonheur sur ta terre
Et qui le font naître autour d'eux.
(M°Galcron deCalonne).
Ky se moque de nous en citant le vers d'un lierre
Louys ! J'aurais plutôt cru que c'était l'âme qui
vêtait le corps. Si précieux qu'il soit, songez à ce qu'il
sera deux jours après l'envol de l'âme. Le plus beau
vers:
Gloire à notre France immortelle,
Gldrc à ceux qui soni morts pour Elle.
Salut courtois aux Abeilles.
FRANÇAISE VENDÉENNE.
C 7705. — Si l'on ]ieut aimer ])lusieurs fois, Bijou,
cela dépend tellement de chacun ! — Très bien,
Bobèche, Votre C 3339. — Parisienne. Vous vous
éveillez chaque jour avec de nouveaux esxioirs, cela
c'est aimer la vie et Ja bien comprendre. — Chère
Glycine mauve, je vais vous donner un conseil à côté
de ce que vous demandez pour la teinte de vos che-
veux. N'égalisez' rien, n'ayez aucun recours à rien,
laissez-les vivre. Le bon soleil, tout simplement,
leur donnera les plus jolis et les plus doux reflets. —
Je vous tends la main, Franc-Parlcr,jiour votre C 3372.
Sympathie. — Ane Villageoise. Vous me faites
passer de bons moments. J'aime votre bon sens
et goûte fort votre malicieuse finesse. Voyons
La'ius, vous allez nous donner mauvaise — opinion de
vous. Pour vous, le bien est tout ce qui vous fait
plaisir? Môme si c'est le mal, pelile amie? Une déti-
pition du bien : Le bien est une parfaite manière
d'agir en tout, vis-à-vis des autres et de nous-
mêmes. 11 élève l'âme el l'ennoblit. Le ma! touteequi
n'est pas le bien, il n'y a lias de milieu. — Gcrda.
vous voulez rire, jamais aucun nom ne sera un
empêchement au mariage de son propriétaire. 11
faudrait avoir les idées bien étroites pour cela. —
Le Sapajou chinois. Comme je vous comprends poul-
ies qualités que vous désireriez voir chez votre femme.
— Mes soeurs, je ne veux pas passer pour chan-
geante. Si j'ai adojilé un outre xiscudo, c'est que
cela m'a été demandé, les deux premiers étant jn-is.
MYRTILLE.
C 7706. — Parmclyne. Gardez-vous bien de révéler
à votre amie l'infidélité de son mari défunt. Pourquoi
ajouter une. souffrance nouvelle à son déscsyioir et
emxioisonner ses souvenirs. Elle se fera aussi bien
ta vie xilus tard sans celte nouvelle épreuve. Evitons
toujours de faire souffrir. •— Choupillc. Sur la xiluie,
Je me souviens de ceci de Gabriel Soulages : « Goutte
s. goutte,' maintenant sur le perron de porphyre,
îa pluie pianote une sonatine. • — Existe-t-il à Paris
'des ou un cercle féminin, serais reconnaissante aux
Abeilles qui me renseigneront directement. — Espé-
rant lire les réponses à mon C 49S4, je donne la
inienne ; Les gens qui vous répètent le mal que l'on
^it de vous, y trouve toujours un certain plaisir,
soit par pure méchanceté, soit par revanche de ce
qu'ils ont eux-mêmes souffert de la calomnie ou de
la médisance, soit p3r bêtise, dans tous les cas fuyoïis-
jes, un véritable ami n'aurait rien dit. Amitiés à
la Ruche. YGRAINE.
G 7707. — Zeyneb. Quand reviendrez-vous parmi
certain
nous, est-ce un « as » dont j'ai souvent entendu
parler qui vous fait nous délaisser ainsi? — Gcrda.
Pourriez-vous m'indiquer ù moi aussi l'adresse d'un
stoppeur? Remerciements anticipés. — Ntnc él sa
poupée. Je recevrai avec plaisir J'aime le bord des
eaux, de L. Delarue-Mardrus. — Maman de Suzy.
Si'en réponse ù votre G 4750, vous recevez quelques
moyens expérimentés, je vous serais infiniment
reconnaissante de m'en faire part. — Affectueuse
sympathie à Tente à son Plerral et à Coup de VcnL
JEAN-R v.
C 7708 — Anicelte. Oui, envoyez adresse, La Cl.ails
pensive vous donnera satisfaction. — Hilchy Koo,
Hyalls..Non, je ne suis pas Rouennaise, mais Pari-
sienne de la rive droite, fixée maintenant sur la
rive gauche. Je ne vois rien de xilus beau que Paris,
surtout la perspective des quais et les vieux monu-
ments surgissant de la verdure Saint-Germam-
l'Auxcrrois derrière son bouquet d'arbres, Notre-
Dame entre son square et les berges tapissées de
lierre ne m'empêchent pas d'admirer Rouen el la
tour Saint-Laurent derrière son immense touffe de
marronniers roses. L'esxirit rouennais ? Mais
séjournez à Morlaix, Beauvais, Saint-Nazaire ou
Calais, etc., vous m'en direz des nouvelles, petite
Abeille?... J'aime toutes nos belles contrées de France
mais les villes sont comme les iiersoniies : il faut,
amies, être à l'unisson et les voir sous un jour favo-
rable. — alarmante Parisienne, merci pour la jolie
anecdote sur Colette. •— Manolila, La Paix. Sym-
pathies en souvenir de la quincoyotte, des cor-
nouilles et de Buccy. — Nicosis, Loving sports,
Lumière des yeux, Milouly, Myrtille, Mystérieuse
Aiu-ore. Vive sympathie ainsi qu'à mes correspon-
dantes et amies. Bon souvenir à toute la Riiclie.
CAPUCINE.
C 7709. — Une fois déplus, chères Abeilles, j'ai
inlassable complaisance. Je m'adressa
recours à votre
particulièrement aux Parisiennes : Désirant me fixer
à Paris avec ma famille, je cherche cette chose
introuvable : un appartement. J'habite la banlieue
actuellement et ne connais aucune agence à Paris,
de sorte que je n'ai guère de facilité dans mes re-
cherches, aussi, aimables Abeilles, vous ne sauriez
croire le service que vous me rendriez en me donnant
des renseignements pour me les faciliter, à moins
que ricrsonncllement ou dans vos relations, vous ne
connaissiez un appartement libre vers juillet-août
ou même sexitcmbre, pouvant me convenir. Je désire
au moins quatre pièces, plus cuisine bien cuiendii.
Hormis la Glacière, Belleville, Méailmonlaiit, ie
quartier m'inmorte peu, cependant j'aimerais de
préférence un quartier calme. Un grand merci
d'avance, aux aimables Butineuses qui me répondront
(adresse au Journal), en attendant qu'à mon tour
je puisse leur être agréable. — Arginc. Parfaite voira
réponse à Ky (G 4520), ma sympathie, voulez-vous?
Vos aspirations sont miennes. — Velaisicnne (G 4552).
Une course à l'argent, une union de deux fortunes,
de deux situations: telle peut en être de nos jours
ta triste définition !... aussi j'estime au plus haut
point les mariages qui se sont faits entre marraines
et fiileuls, car de ceux-là sont exclues les questions
terre à terre qui sont généralement discutées avant
tout dans une union faite... officiellement ! par pré-
sentation. Pourquoi donc celle soif d'argent qui
atteint même la jeunesse? Quand on est jeune sur-
tout, ne sullil-il lias jiour être heureux... d'une chau-
mière et d'un coeur? Qu'en dites-vous, sentimental'
Lieutcnanlblcu? MAO.
G 7710. — Voulez-vous, Abeilles coquettes, me
prêter votre concours. Vous" devez amonceler chez
vous les jolis flacons à parfums, vidés. Vous plaira.il-il
de m'en céder? Faites-moi vos offres par la voie du
Journal. Je recherche non seulement les modèles
artistiques, mais aussi les formes chics el simples,
comme celles de Guerlain pour les parfums, une saxe,
l'heure bleue. Je serai particulièrement heureuse
d'en rencontrer de ceux-là. Avec un léger semis de
feuilles d'or, que je peins moi-même, j'en fais de
délicieuses collections pour mettre sur la coilîeusc
et contenir des tas de petites drogues dont on peut
avoir besoin et qui se vendent dans de laids flacons
chez les xiharmaciens ou droguistes. Je désire faire
 14 -
cela pour une vente de charité et je vous en donne G 7715. —Très ênigmalique. Ma sympathie, voulez-
l'idée. Je vous en prie, ne soyez lias trop exigeantes, vous? Mais, de grâce, dites-moi si vous êtes aussi
car je ne xiourrai alors faire beaucoup xiour les malheu- fermée que vos conrpatrîotcs? car, si avec le naturel
reux dont je m'occupe. Je m'en remets à vous. qui revient... vous êtes de iiîus Très énigmatitinel
LA CUEILLEUSE. qui sera-ce? — Charmantes Abeilles, qui vous indi-
C 7711. — Je trouve enfin quelques instants pour gnez contre les critiques acerbes de quelques-unes,
venir bavarder avec les Abeilles, ces chères àmul- pour « nos classiques », croyez-m'en, ne vous frap-
qui
je me contentais de penser au milieu de mes pez pas ; c'est un vent de folie qui passe et qui...
tiples occupations. — Ruskinicnne. Le 30 janvier 1890 Xiassera ! — Très Femme tout simplement, vos com-
était un lundi. Dites-moi, voulez-vous, ce que vous muniqués me charment beaucoup. — Aimant le miel
surtout (C 4082). Peut-être avez-vous raison. — Un meilleur
avez lu de Ruskiu et cevieux que vous en aimez tenterai souvenir, Le vieux Laideron, ni vieuxni laid certaine-
dans ses oeuvres? —Le Laideron. Je ne ment ! — Gentil Fatou-Gaye, je souhaite que P'tli
lias de dire tout le bien je
que pense de l'originalMadelon vous envoie sa frimousse toute mignonne,
Koenigsmark et Civilisation, de Duhamel. Je crains savez-vous? A toutes et tous un gracieux sourire.
la terrible Censure!—Etoile du Bonheur. Le Loin des QUIERO.
balles, de Jeanne Landre, amusant et bien observé.
Mais je préfère de cet auteur La parfaite éducalrice. G 7716. — A quoi xieut servir im âne? A deux
Vers le Large. Si vous voulez des revues anglaises, pattes, à rendre Tiliana aimante. C'est infaillible.
—
envoyez-moi votre adresse. Synmalhie. — Birialou. A quatre, à crier : « Haro, sur le baudet ! » et c'est
Vous seriez gentille de m'envoyer vos recettes du si commode dans la quotidienne vie ! De toutes fa-
riz à l'espagnole et du xierdreau à la catalane. Com- çons, ça donne envie de braire et c'est très axiaisant.
ment vous en remercier? — Elles sont justes et fines Puisque vous êtes âne, et du Midi (ce qui est l'être
vos remarques à Cigogne d'Alsace et c'est pour elles deux fois), vous devez dire honnêtement tous les
et x'our vos autres communiqués, gentille Marion- soirs la « Prière ]iour m'en aller en paradis avec
nette que vous me plaisez^ tout simplement. — les ânes » de Francis Jammes. Voudriez-vous me
Merci llello, Ailes brisées de vos souhaits de bienve- la communiquer? En dédommagement, peut-être
nue. Un bon regard de gratitude de : ASELUS. bien me laisserai-je brouter? — Quasimodo. 11 est
à peu lires certain que la beauté est nécessaire pour
C 7712. — A toutes les éxioques dans les portraits la gymnastique dont vous parlez, mais je vous x>ré-
tracés parIesjioèles, les yeux ont joué un rôle impor-' viens qu'il n'est pas, pour Lychnis, de vocable iilus
tant, ou leur accorde une sorte d'influence maté- élastique que ce mot puisque, à ses yeux, Quasimodo
rielle. Les sourcils, encadrement des yeux, les cils, lui-même est susceptible de beauté. LYCHNIS.
soies qui les ombrent, doivent être soignés journelle- 7717. — Sympathique .Sorcière, très bien votre
ment. La Sève mongolienne, appliquée chaque jour C C4648. Il nous arrive aussi de manier torchon et
après la toilette, est un merveilleux talisman de balai et nous nous en faisons gloire ! — Croyez-vous,
beauté pour les yeux. Se trouve au Laboratoire Presto agilalo, que les femmes ne voteraient x>as la
scientifique, 10, rue Monlholon, Paris. guerre, le cas échéant? Ce n'est pas très sûr, et pour
G 7713. — Voici, xic.tiles amies patientes et ingé- fomenter la guerre civile elles sont souvent plus enra-
nieuses, un moyen original de faire, avec des verres gées que bien des hommes.— Mais nous aussi, Morts,
de lampes cassés à la base, de délicieux iietits vases nous aimons infiniment les chrysanthèmes, cl en
très artistiques. A l'aide d'un gros cordonnet do novembre mon jardin en est tout fleuri. — Joli,
colon imbibé d'essence, serré fortement autour du Pelile Liculenanle,le serment de l'Ordre de la Mouche
feu, détachez toute à Miel I On devrait le faire, prêter ù toutes les Abeilles
verre, et auquel vous mettez le (L'opération
la partie cylindrique du haut. est un qui désirent entrer dans la Ruche.— Non, Quasimodo,
peu délicate!) Faire ensuite ramollir un bâton do la Beauté ne doit lias jouer un très grand rôle dans
cire à cacheter (dorée ou argentée do préférence, l'amour. 11 y a de très belles femmes lieu aimées et do
c'est plus joli !) Quand elle est malléable, formez-en vrais laiderons qui ont insjiiré plusieurs liassions dans
une plaque circulaire comme mie piècelaquelle de cent sous leur vie. — llello. Ne chinez pas troii le Midi, nous en
de 5 à 7 millimétrés d'épaisseur sur vous sommes, té vé! — Avez-vous vu, soeurs Abeilles, lo
posez, en appuyant un lieu pour la faire pénétrer vieux misanthropequi signe Apollon, du nom du plus
à 2 ou 3 millimètres, la base de votre cylindre de beau des dieux antiques? Qu'en dites-vous? — Heu-
verre, bien sec pour qu'il adhère bien. Avec les doigts, reuse Lu JRcuc//e! Le bonheur chèrement acquis et
pressez fortement, la cire tout bourrelet
autour contre le verre longtemps attendu est le meilleur ! — L'âne du Midt.
en formant une sorte de petit ou des dents Il y a doux utilités capitales pour un âne (C 4776).
régulières! Le travail doit être mené en 4" vitesso D'abord, il peut servir de bouc émissaire pour les
au-dessus d'un fourneau ù gaz. S'il est bien fait, le péchés des autres (voir La Fontaine). Ensuite, il sert
vase est absolument élnnche. filaments On peut y ajouter ù vous faire tourner en bourrique lorsqu'il s'agit do
une petite gaine faite avec des de cire sur le conduire où il ne veut aller. — La Tzigane, Aimant
une certaine hauteur! Un autre jour, donnerai le miel pourra sans doute brillamment parler des yeux
moyen d'utiliser de vieilles boîtes de dattes riour en noirs, mais que xiourra-l-il trouver à dire sur les yeux
faire d'exquises petites étagères ! Une gracieuse prosaïquement chocolat, le pôvre ! Tnois-1.
révérence à toutes. FROU-FROU. G 7718. — Soleil de. Minuit. Lettre d'un filleul
C 7714. — Halte-là, Mèphisio, pas de déclarations à sa marraine ù la manière do L'Une des Piérides.
dans la Ruche, s'il vous plaît ! Quel déplorable exemple Bravo ! Bravo !
— J'adresse à toutes les gourmandes,
)>our les autres Frelons et que de jalousies vous allez une recette de gàlcaux créée par un membre de ma
éveiller ! Dites-moi plutôt, cher infernal, tout bas... famille qui excelle dans l'art... Gâteaux Josette :
en confidence... si vous n'êtes pas le brun capitaine Mémo poids d'oeufs, de sucre, de fécule, de beurre,
L. P.? Si ouï, confiez-moi le pseudo de vos trois cora- ajouter de chocolaL Battre les jaunes d'oeufs avec le sucre,
pères : P. F. et A. G., deux ficelles ; R. M. une ficelle, bain-marie la fécule, délayer le beurre et le chocolat au
car vous savez, Mo un bicl Quercy, je les cherche sans chauffer pour cela le mélange.
toujours nies quatre z'oiseaux ! Qui m'aidera ù les Quand il est complètement refroidi, ajoutez-le aux
découvrir, j'ai imploré tous les saints du paradis I oeufs, sucre et fécide. Puis, en dernier, les blancs en
me v'iàl A votre question (C 4388), beau- neige. Placer les petits tas de celte pâle sur une
— Boiiml beurrée et froide. Tas plutôt en hauteur
coup penseront c oui » et rôxoondront «non». Pour plaque mais très espacés. Four moyen, cuisson 10 minutes.
moi... je balance ! — Marchesina. Ma gentille exilée, les gâteaux sont cuits, les détacher chauds
à vous mon tendre souvenir. — Oh ! chère Kg, mes Dès que précaution mais les laisser refroidir sur la
méninges... mes méninges ! — Oui, petites Abeilles, avec Et maintenant : bonne chance 1 — Puls-je
ma charade était bien « Voltige ». — Petite Lu. Je plaque. Mais oui, mais oui,petite soeurette, dites-le-
vous confierai désormais le soin de faire ce dont jo dire? nous bien vile, nous vous écoulons. — Aux amis de
suis incapable, car évidemment vous devez être
très « calée » ! — Zonzclle. Bien, votre C 4026. Sym- Maeterlinck, que pensez-vous de son livre : Le Trésor
pathie avec... renforcement. — lias Tiko (C 4020). des Humbles? Souvenir à toute ta Ruche de :
Hélas, oui, petite amie... c'est, en effet, tout le con- Si JE VOUS LE DISAIS, POURTANT...
traire ! — Petite Zêzclle. Merci de votre gentillo G 7719. — J'ai une cheminée en marbre blanc
pensée (C 4001 bis). Dites... pourquoi je vous plais? bruni par la fumée, que faire pour la rendre imma-
— Bon souvenir à toutes mes amies : Dois-je espérer? culée? Merci mille fois à celles qui me répondront.
Moun biel Quercy, Fiorcllo Solingo, Pêcheuse de Je voulais dire ici comment j'ai obtenu en quelques
lune et vous toutes xictites Abeilles qui avez répondu jours un joli teint ; mais dame Censure, trouvant
à mon invite xiour le clan des dactylos. peut-être la communication trop longue, attraperait
LOULOUMIETTE. ses ciseaux et... Jo donnerai directement tous les
 15

renseignements utiles aux Abeilles qui m'en feront la- rescapé que je suis? Que de mai j'ai eu pour arriver
demande, ». BLONDE MIDINETTE. jusqu'à vous J'ai pu vous apprécier- toutes et tous
1

C 7720. — Allô, Lieutenant bleu, voilà un vieux par les nombreuses réponses que j'ai eu à un de mes
grognard! Ali ! ah ! mon cher, vous faites de la psy- communiqués. Puisqu'on est si heureux chez vous,
chologie et donnez aux Abeilles vos consultations! te contracte un engagement ù vie j'ai bon coeur, aussi
Mâtin ! vous ne vous embêterez pas ! Trop vieux j'offre à tous un sachet de lavande à qui m'en fera
pour vous faire concurrence dans ce genre particu- la demande sur carte xiostale de son pays. —
lièrement agréable de médecine, je nie contenterai de Nougatine. Etes-vous de Montélimar. Affectueuses
mettre ma maigre science à la disxiosilion de mes révérences à tous et toutes. LYD 27.
soeurs Abeilles. Donc, mesdames, je fais mon entrée C 7724. Pour Jacinthe bleue. Vous ne pouvez
chez vous, ébouriffante Pépouetle, vertigineuse Ky, développer— votre poitrine vous-même par électrisa-
sémillante Parisienne, voulez-vous être mes mar- tion, il vous faut l'avis d'un docteur. Les dangers en
raines et me xirésenter à vos soeurs ailées? Je pro- sont grands et le résultat bien problématique. Seuls
mène mes guêtres et ma vareuse horizon défraîchie les exercices de respiration, les allusions d'eau froida
.dansune petite ville de province où la Ruche est ma salée (si vous ne craignez pas les névralgies) et la
seule distraction. Je soulèverais bien un coin du voile cure des pilules Géo peuvent dévelo]iper le busto
si je pensais trouver des Abeilles ici. — Qui habite dans les proportions que vous désirez. Vous trou-
l'Indre, connaît C... et la rue Victor Hugo?— A votre verez les xiiiules aux Produits Géo, 2, rue Condorcet.
disposition, Seule, pour fournir le renseignement dont Paiis. D"« S.
vous avez besoin. — Je baise vos jietiles pattes, G 7725. — Pan-Pan. Vous en donnez un signale-
Abeilles charmantes. — Toute ma sympathie admi- ment!!!— Dites, Flamme de punch, voici un «moins
raliveàvous, Alloue, qui avez inspiré quelques mau- vague combinaisons : une vieux rose et
vais vers au : DOCTEUR MIROBOLAMPOUP. ».
l'autre bleu-pastel... Vous avez trouvé, hein??? —•
C 7721. — Eclair au chocolat. Si je n'étais pas anti- Cymro. Curieuse, va!... Yeux.« vert glauque » et vert
féministe, j'axnilaudirais à votre dernier communi- avec xiaillelés jaunes. En voilà des 3'eux verts dans
qué. Vous voulez voter et vous croyez que par ce fuit, la Ruche. — Bijou de Gyp? C'est laid, et
vous allez changer ou améliorer les lois faites par Franccsca Bcrllni, Croix de Lorraine a des hausse-
les hommes. Que réclamez-vous au juste? Toutes les ments, d'épaules qui nous tapent sur les nerfs.—Déci-
carrières vous sont ouvertes cl, cependant, combien dément, Régina, ça ne va pas aujourd'hui avec Cinde-
lieu de femmes seront ingénieurs, architectes, etc.. rella. — Pelil Gâcheur, vous un jfreion... vous savez,
pourquoi? parce que nous ne sommes pas faites iiour ça ne prend lias !...
cela. Vous volerez ! et croyez-vous qu'un député LES DEUX FILLES AUX PIEDS NUS.
(contre tous) nommé ]iar vous, pourra échanger C 7726. — Hcllo. Ma mie, quelle est ma caraotfr'
la face des choses ; peut-être xiensez-vous élire une ristique, dites? Point extravagante ne suis, non x>lus
députée... dans quelle classe la choisiriez-vous? qu'exaltée
Si c'est dans la classe fortunée elle ne pourra que très ou exubérante... Cependant, malgré l'exigu 1
de mon c.rorde expansif, jo crains l'exorcisme, j'exiiose
difficilement preudre et discuter les intérêts des 4'exlase
ouvrières, ne les connaissant pas. Dans la classe sion des exquise et extrême qui s'ethnie de l'expres-
exploits
moyenne, vous trouverez une petite bourgeoise encore j'exulte de de nos explorateurs aériens ; plus
l'extermination extraordinaire des
très flore d'être appelée a trôner à la Chambre, qui exécrables Roches expédiés à l'extérieur. N'exagérez
demandera quoi, en votre nom ? O fémi.'.istes, le l'existence d'une excessive exaspération si j'exige
savez-vous seulement, ce qu'il y a de sûr, c'est que pas l'exactitude exemplaire d'une explication ; l'expé-
comme ses collègues mâles, elle vous promettra plus rience excuse mon excès d'examen. Uxécutcz-vous
de beurre que de pain. Enfin, si c'est dans le peimle excentricité exceptionnelle, êtes
:
que vous pensez prendre celle que vous chargerez de exaucez mon vous
experte et excellez
parler pour vous, ce jour-là, 0 ! mes soeurs, quelle suicide, «acte de lâcheté à cet exercice excitant... —. f..o
parce que... etc.. » Théories
joie, je me dérange pour aller l'écouter, car je sup- livresques, cela. Acte rcprclicnsiblc
Xiose qu'elle saura haranguer fous les autres membres
vis-à-vis de la
de la Chambre et... tout sera comme avant. Non, société, il est une manifestation de libre arbitre vis-
pourtant, il se xieut que l'on vous accorde les mêmes à-vis de l'individu, ce me semble, la vie étant consi-
dérée
droits qu'à l'homme et que l'on vous appelle au nant, pi'Ojiriété initiale de tout être humain. Mainte-
service militaire. Voyons, voyons mes soeurs, il n'est de ceci n'allez xias conclure que je fais demain
le grand saut volontaire dans le néant. Bien que co
Xias charitable de faire croire aux pauvres malheu- soit parfois une solution, je n'ai jamais oui X'arler que
reuses que le fait de jeter dans une urne un petit la race humaine tût soluble dans l'eau. A toute la
carré de papier ]ieul changer leur sort. De grâce, Ruche,
laissez-les tranquillement élever leurs enfants. On mon filus beau sourire. SLMPLEX.
augmente les salaires, maintenant la femme peut adressées Oui, chère Abeille, les commandes doiveut être
vivre de son travail ; elle a sa place bien marquée, rue Lafayelle.
elle peut y être heureuse, et elle y serait si vous C 7727. — Aimables Abeilles habitant les Vosges
autres féministes n'étiez pas venues leur monter la voudraient-elles m'écrire? Ce serait pour quelques 1
tète avec vos folles idées. Indépendantes, ne l'êlcs- renseignements. Je remercierai par ce qui fera xilai*
vous pas? J'en appelle à toutes celles qui travaillent sir. Pensée sympathiuuc à toute Za Ruche.
et qui sont fières de gagner leur vie. Heureuses, ne X. Y.
ï'êles-vous pas? épouses et mères qui avez un foyer DafodilV.... Réponse à votre devinette
à diriger, n'est-ce pas là le plus beau, le plus doux LesC 7728. —
Carthaginois- qu'ils craignaient les Ro-
devoir-de la femme? Non, je ne crois lias que le rôle mains. Fidélité et parce constance. — Soleil de minuit.
d'électeur ou de député soit celui de la femme. Elle a Eu somme même résultat, mais xirovenance diffé-
mieux ù faire. SEDANAISE. rente. Fidélité, affaire de coeur et constance affaira
C 7722. — Le port du maillot est prétentieux de tempérament. L'amour, une déchéance ! ! ! —•
si on ne l'adoiilc que ]iour se faire admirer ou faire Slrugle for life ! mais d'où diable sortez-vous xiour
trempette. Cependant, pour nager il n'existe pas avoir des idées si baroques ! Mais l'amour !... c'est la
d'autre costume pratique ; mais de l'avis de La der- vie !... Je crois !... Non???. — Dites, Abeille, quel est
nière des Walkyrics, il est indiscret et peu pratique le caractère, le genre de la femme que vous auriez
le maillot de soie, seul le maillot de jersey de laine aimé si vous aviez été un homme?... et vous, ie3
sombre est bien. — Ah ! .Rose mousse, mille fois la Frelons, le contraire. Rèiiondez tous, ce sera intê>
mort (naturelle) ù l'abandon, une de mes amies rossant... — Ma symxiatliic,Je suis de Carcassonnc,
et nous sommes
en meurt lentementspeciacle. impuissants riour votre pseudo. Etes-vous réellement de Carcas-
devant ce navrant !
— (C 3476). Ah! somie?... que je connais très bien et aime beaucoup
que j'aimerais," Boby, intriguer gentiment comme beaucoup, je vous connais peut-être aussi. A vous
vous... Quelcsnumismaiespouvantdonner renseigne- toutes sympathies, et à vous tous shakc-hand.
ments se fassent connaître. Leur écrirai directement LA VAGUE.
et remercierai nu mieux. Divinement, ma famille 7729. -— Frolicsome. Vous vous demandez où
est d'origine berrichonne— et habite le centre de la j'aiCpéché mon pseudo?...Dans le canal Saint-Martin
France, mol, j'habite Paris. — Merci, Senga, de satis- en me rendant mon hôpital (qui n'est pas un hôpital
fairetoutes les Abeilles !— (C 4580). Je vous écrirai militaire). Et àvous le vôtre? d'où sort-il?
directement, K. Price, au sujet de l'Angleterre. m'êtes très sympathique. Voici mon opinionVous sur
A toutes et tous, sympathique pensée de : Saint-Saéns. Tout en lui reconnaissant du génie, de
ÉPHÉMÈRE PASSAGÈRE. la grandeur de conception, de la finesse de style, je le
G 7723. — C'est un jieu en intrus que j'ai pris jied trouve un peu ancienne écolo pour un compositeur
dans cette Ruche. Le pardonnerez-vous au papve contemporain. Quant ù Lalo, j'aime beaucouii sa
 — --I6
nmsicrac chaude et colorée. Connaissez-vous sa
symphonie esiiagnole? — Aux Abeilles musiciennes,
votre avis sur* Paul Dukas, je vous prie. — Piquante
et Piquée. N'êtes-vous pas Mu« O... qui a épousé
M. E. D. — Qui fera le portrait de Carabin. J'en-
verrai à l'Abeille qui me dépeindra le mieux un joli
croquis de silhouette originale... Et puis, jeréclame,
a moi, que me'donnera-t-on. — C'csl Viviane la Fié.
J'approuve Sultane en exil et déteste l'art moderne
de Majorclie. C'est tout bonnement du mauvais
moderne de l'on 1900 avec quelques touches de
Munichois çà et là. Sa maison elle-même semble
être une copie des lourdes bâtisses de la Willemslrasse
ou de l'Unter der Liiiflen. A toutes les Abeilles qui en
désirent, j'offre croquis d'audiencespris au cours d'un
procès célèbre. Adresse au Journal. Amitiés à toute
ta Rudie. CARABIN.
C 7730. Si iç vous le disais, pourtant. Je connais
aussi cette—amitié si délicieuse, entre jeune homme
et jeune fille. Amitié d'autant xilus belle que ï'U's
rare, mais il ne faut pas l'ombre de flirt ou (le ma-
riage ; simplement cette camaraderie ]ilus que fra-
ternelle, qui met au coeur le désir d'aimer avec cette
amitié pure sons aucune désillusion. Toute ma
sympathie pour vous savoir petite fifle d'Améri-
caine. •— Moussaillon joli. Un bon i>obvt pour voire
définition de la vie. — Ondine. Ma sympathie pour
votre solitude. AMERICAN BY DEART.
C 7731. — Je salue en vous 1' « Athlète complète i-,
Piquante el Piquée. Je n'en connaissais qu'une jus-
qu'à présent:, il110 Liébrard, dont les performances
en athlétisme sont réellement Eemarquables : mainte-
nant, qu'axijiclcz-vous « ballon libre t? Je connais, au
point de vue technique, le rugby, l'association, j'ai
pratiqué le vollcy et le basket hall, mais j'ignore votre
appellation.Mes performances sont modestes : quand
on ne se siiécialise lias, on ne peut esxiére;' égaler
une Lenglen en tennis, ou une Degrainc en nata-
tion : mais la spécialisation n'est xias l'idéal au point
de vue santé et harmonie des formes, ce que, nous
autres femmes, nous devons surtout rechercher.
Vive symjialliie, chère Abeille. Je reste à la disxiosi-
lion de celles qui désirent des renseignements au
Xioint de vue sports ou culture physique.
SIENNE.
Courrier Graphologique
e-i Astrologique
Toute demande d'horoscope ou de graphologie doit
tire accompagnée d'un mandai-poste de 5 francs, pour
une réponse de 15 lignes au maximum,dans le Journal.
(Aucune somme supérieure ne sera acceptée.)
Consultations par lettre particulière à parlii- de
S francs.
Nos lectrices doivent attendre environ six semaines
les réponses par le Journal cl quatre semaines les ré-
ponses directes.
1095. — Yves. Suivons pas à pas votre lettre et
d'abord au point de vue astrologique ; nous verrons
ensuite la graphologie. Née. un jeudi, ju]iitériemic,
sous le Taureau, gouverné pendant ce déenn par
Mercure, je ne vois rien dans ces influences qui jus-
tifie ces mots de votre lettre : « Tout en moi est tris-
tesse » ! et j'ajouterai même qu'aux termes de votre
horoscope, l'amour tel que je le comxircnds el tel que
vous le comprenez, non seulement existe, maïs doit
exister xiour vous. Vous avez « erré lamentablement »
à ce sujet, oui, mais votre sagesse a tout de même eu
raison de vos instincts qui vous jiorlaient vers un
homme indigne de vous. Puis vous avez senti éclore
un autre amour, brisé comme l'éclair. Qui vous dit
que tout ceci n'est pas « heureux »? Vous tressautez?..
Attendez la suite et ne vous désolez pas ! Votre vie
doit être bonne parce que Jupiter est bon, parce que
le Taureau donne la persévérance, la réussite par le
travail, et parce que Mercure xirocure à ses sujets le
savoir-faire, l'intelligence, la volonté. N'attendez pas
de la vie d'être .dorlotée, mais si vous utilisez comme
il convient vos données astrologiques, vous devez
aller droit au bonheur.
Et la graphologie va-t-elle confirmer ou démentir
ceci? Le confirmer ! ! Vous dites : « Je suis mainte-
nant sans volonté » Allons donc 11 la volonté ne vous
manque l'as, mais vous la dirigez mal ! Et vous avez
l'art, sinon de franchir les obstacles, du moins de les
contourner, ce qui est parfois préférable. L'intelli-
Le Gérant : EMILE BEUVB
gence vous est acquise, et j'aime votre écriture bien
courante, harmonique, à reflets, plutôt liée»nette et
claire. Pas d'imagination outrée, pas d'étourderie, un
bel idéalisme. Le coeur? Ah ! le coeur est angoissé en
ce moment, soit, mais d'ordinaire il est affectueux,
tendre, sensible sans névrose, ardent sans excitation,
chaud sans bouillonnement. Et avec cela, vous ne
seriez x>as heureuse? Jouissez donc de vos joies, il
est bien évident qu'à votre âge et avec votre temxîô-
rament, le travail, les sorties, les amis ne suffisent
pas a emplir votre coeur qui sent un-intensif besoin
d'autre chose ! Ne comptez pas sur l'adoption d'un
enfant ; d'ailleurs, légalement, c'est impossible,
vous êtes trop jeune. Attendez donc que l'amour indi-
qué dans votre horoscoxie, arrive ; ne vous abîmez
pas dans une vaine tristesse. Demeurez calme. Pour
ce qui est des unions entre races différentes, suis tout
ù fait de votre avis.
1096. — Montréal. Sous quelles influences vous
êtes née? Vous êtes née un mardi, vous êtes donc
rharsicime, sous le signe du Taureau, gouverné x>ar
la Lune. Il y a là-dedans, comme dans toutes les
données astrologiques, du bon et du mauvais, mais,
en somme, plus de hou que de mauvais. Vous savez
que le Taureau donne la persévérance, et c'est une
qualité précieuse dans le commerce : de même qu'il
favorise ceux qui travaillent et les aide à réussir.
La Lune, qui intervient ici amoindrit un peu ces
bonnes influences du Taureau et vous expose à des
revirements, el Mars est là aussi qui xirédisiiose aux.
tracas, aux difficultés de caractère, (et votre écriture
a quelques tendances à me te confirmer). Pour ce qui
est des enfants, mais oui, une lunarieimc née sous le
Taureau en doit avoir. Maintenant, il ne m'est guère
possible de vous dire si vous réussirez mieux dans la
charcuterie que dans autre chose, ça ne se voit ni
dans les astres,ni dans l'écriture! Quant à changer de
pays, je ne vous y engage guère ! Et ceci dit, et si,
vous voulez arriver au succès, dans quelque com-"
merec que ce soit, soyez affable, avenante, travail-
leuse, voîwilairc, et ayez confiance en vous-même.
1097. — Premier mai. Quel dommage que la iilacc
me. soit si mesurée, je transcrirais votre lettre ici
pour mon lier aux lectrices qu'on peut trouver le
bonheur dans la vie. sans Amour, avec un grand. A,
ni même avec un petit a ! Sachez, chère demoiselle,
que vous avez pleinement réalisé votre horoscorie
qui dit : réussite xiar ses propres moyens unis à ceux
d'une amitié sincère et féconde, lit vous avez des
chances pour que. cela continue, et pour que vous
continuiez, aux yeux de votre entourage, à « être
une chanceuse». Seulement, ce dont l'entourage ne
se rend pas compte, c'est que chance n'est pas venue
la
toute seule, elle est acquise xiar la volonté (vive et
régulière), par l'application au devoir, par l'énergie
du caractère jointe à de l'entrain el de l'affabilité, par
une loyauté parfaite, une vision nette du but à
atteindre et quelque habileté. Joignez à cela que vous
êtes née sous le Bélier gouverné riar le Soleil ce qui est
excellent. Mais il vous manque... le mariage ; il est
bien lard ! vous y aviez pourtant, des aptitudes, et
vous y auriez trouvé sans doute bien des joies. Tant
pis ! Continuez ainsi, il n'y a aucune raison pour que
cela change. Pierre : améthyste. Couleur : rouge.
1098. — Tout ou rien.. On sent évidemment, dans
la page que vous m'envoyez, une précipitation qui
déforme l'écriture, mais on lient tout cîe même en
tirer quelque chose en se basant en même temps sur
les données astrologiques ; c'est un jupiléricn-mar-
sien, sous les Poissons... 11 est certainement intelli-
gent cl d'esprit vif, mais ceci n'cmxiêehe jias que ce
décousu, cette irrégularité peu harmonique du gra-
phisinc, ne fasse pas voir en lui un être très supérieur
ù la normale; et je ne trouve guère d'effort volontaire
ici, on dirait une nature paresseuse qui ne fait effort
de vitesse que par contrainte, cl c'est pourquoi,
d'accord en ceci avec son horoscope, je crains qu'il ne
réussisse pas merveilleusement. 11 a du coeur, il est
affectueux et tendre, it n'est pas instinctif puissant
ou iiassionnô, mais il est incontestable qu'il jieut
aimer gentiment. Comme caractère, si nous tenons
compte de ses influences marsiennes, et du lancer un
peu anguleux, de certaines lettres et de certains traits
remontants, de même que de l'irrégularité de hau-
teur, sans doute est-il prédisposé à ne pas posséder
un caractère très égal ni toujours aisé, mais pas mau-
vais cependant. Bonne moyenne sans rien de tran-
chant, tout au moins dans la page communiquée.
ENIGMA.
Corbeil. Imprimerie CRÊTE.