Les Modes de la femme de

France

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

 . Les Modes de la femme de France. 1919-04-06.

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- -
4
'TOQUE en- drap d'or pckiné de salin BERET en paille souple drapée noire et « vert TOQUE en tulle «tête de nègre» semée de
Windsor noir et enroulé de tulle marron. Véronèse ». Portée par M 110 WHIJASIS. marguerites d'or.
Portée par MULC SYJ/VAIN-ROZE. Portée par M"° A. COCÉA.
Créations LEWIS.
JE suis encore tout étourdie... comme
Manon descendant du coche
— Parfaitement, il. est idiot. D'abord
il a vingt-deux ans de moins qu'elle...
d'Amiens. Je ne descends pas du IL l'a d'ailleurs épousée pour son argent.
.

coche d'Amiens, mais je viens de — Mais il a une grosse fortune ?

passer une heure avec Corinne qui se — Nous n'en savons rien, ma chère.
dit mou amie. C'est sans doute afin de L'usine qu'elle lui a achetée périclite.
me le prouver qu'elle m'a l'ait remarquer C'est la faillite dans un an. C'est tor-
que j'avais « encore » maigri, que mon dant de voir cette pauvre Margot jeter
chapeau cachait trop mes cheveux. « Et de l'argent-par les fenêtres et de se dire
c'est dommage, car vos cheveux, c'est que l'année prochaine elle sera forcée
ce que vous avez de-mieux », que j'avais de faire comme moi, de travailler pour
mauvaise mine et qu'elle n'aimait pas vivre. Je-.me demande comment elle s'y
l'odeur de ma poudre de riz — m'ayant prendra- du reste, car, entre nous, malgré
ainsi libéralement prouvé sa tendresse son bagout et ses grands airs, elle n'est
pour moi, elle m'a demandé s'il y avait pas .fameusement intelligente. Pour ça,
longtemps que j'avais vu Margot. elle est bien assortie avec son René !
—- J'aime tellement\ Margot. Vous — En tout cas, vous ne pouvez pas
n'avez pas idée. Elle est si jolie. On ne dire: que leur petit garçon soit bête. Il
-
croirait jamais qu'elle a soixante ans. est adorable cet enfant.
— Soixante ans ! — Hum, il ne tient pas de son père...
— Oh ! ma chère, j'en suis sûre. J'ai évidemment. 11 ressemble plutôt à Mon-
vu son extrait de naissance: Seulement, sieur... Monsieur... vous savez bien, cet
elle ne les paraît pas. homme si élégant que nous avons vu
Avec ses cent mille francs de rente, deux fois chez Margot cet hiver.
elle a de quoi s'acheter des produits de — Corinne !
beauté, et comme elle ne fait rien de ses — Qu'est-ce que j'ai dit? Remarquez
dix doigts du matin au soir, elle a tout que je ne blâme .nullement Margot.
le temps de se maquiller. D« reste, elle Margot est mon amie et j'ai les idées
n'est pas maquillée, elle est émaillée. larges. Evidemment, si j'avais comme
— Mais Corinne, vous ne devriez pas elle épousé un milliardaire, je ne me
dire cela, d'abord c'est faux. Margot est compromettrais pas bêtement.
toute jeune et elle a tin teint délicieux : — Vous venez de me dire que le mari
une rose ! de Margot n'avait pa„s un sou...
— Une-rose de Jéricho. — Vous croyez?... Enfin, si elle veut
— Et quand bien même elle aurait faire des bêtises, elle est libre. Je rirai
cent ans et un masque de porcelaine, ce bien quand elle aura été obligée de
n'est pas à vous à le révéler, puisque vous divorcer et qu'il ne lui restera plus que
êtes son amie. ses yeux pour pleurer. Car, vous pensez
— C'est justement parce que je suis bien que la loi laissera l'enfant au mari.
son .amie que je «sais» ce qu'il en est,
ma chère, Et, après tout, je ne dis que ce
que tout le monde voit. 11 n'y a que son ROUE en salin vermeil uni et gaufré « ambre ».
mari qui ne s'aperçoive de rien, mais ça Ceinture terminée en effilé de perles blanches.
n'est pas étonnant, il est idiot. Portée par M»10 M. RKGNIER, au théâtre
Michel.
—• Comment? il est idiot. Création PAQUIN.

— 5 —
 — Si nous parlions d'autre chose, Corinne — que de vos
amies. Vous avez une bien jolie robe.
Corinne ' regarde
complaisamment la-
dite robe, un petit
fourreau de taffetas
noir à volants plats
doublés de taffetas
vieux rose. Le taffe-
tas vieux rose ne se
voit qu'en fins lisé-
rés, et met une note
très jolie et très ten
dre à l'encolure croi-
sée et au bas des
mancherons.
— 7 —
l\OLU: de mousseline pour communiante, COSTUME
(.re.upes de petites plis cousus dans lu Lion en drap noir et drap ROUE de foulard imprimé. Effet ROUE en organdi pour coinmu- COSTUME de- salin noir pour
blanc. d'empiècement bretelles posé sur PETITE ROUF, en crêpe Georgelle. ROUE de mousseline. Le (levant ROLE en crêpe de Chine v- Ideit-lauande ». /'.''
jnpr <7 seulement repasses niante. I 'n petit plissé tie: sine garçonnet. La reste, très longue, L'empiècement forme manche et du- corsage, entouré d'un corsage droit descend un peu plus bas
./'ors échelle au moulage. au corsage,
Encolure et L'OLL'. de mousseline ornée de larges plis une guimpe de mousseline blan- un effet d'empiècement "Uccrt est ornée d'un grand col de salin est bordé d'un fin plissé. Petites tiiais ajouré, -passe sous la- qui- la taille, l'élite broderie du même
parements roulés eu crêpe Ceorgcile. religieuse à /ils lires. Aumônière assortie che. Petite frange assortie en aux épaules. Même gannture blanc, petit biais blanc en bor- roses rococo fixant la double ceinture qui se noue de côté. Ion. Le devant el le <lo-< de tu jupe sont
•i ceinture de mousseline.
(-cii/turc /notée eu mousseline. bordure. uulour de la jupe et de i'au- dure de la poche. ceinture de velours noir. Encolure I'I la vierge, tégii- entièrement plissés.
.W(-l!-.-iU'- : 7 lll. Mélr;i^.- ; - m. ^(. ti^u eu i m. .*o Métra;;.- pour 7 ans : i ni. v> toiilan! eu mônière chiffrée. reiueu! froncée.
v' In'HI-wlillrr|| ! m. JO Métrage pour.] ans : .Métragepour 5 ans :
voile cl la lol-r.
le I Illèlre ; J mèl iv Tiioil-.-eliu'-. Mt'-tr.vu- : 7 uièti-r s e[|
jn-.ur I III. ->. i m. .VJ tissu i-u i m. ni. J5 l^su eu I Illèlre.
_> Ul. Métrage : 7 mètres tissu en i tu. -io Métrase : 5 Ii!'"-1 i-.-s rrépe eu r UlèllV.

- 10 —

i. ROBE de charmeuse « vieux bleu ». Le
devant forme un large panneau dont les
bords sont gracieusement découpés et
bordés de soie noire. Encolure évasée. Le
bas du panneau est alourdi par une haute
frange noire.
Métrage. : 4 mètresclinrmousc en 1 mètre;
o m. -|o satin pour la garniture.
zÈmmede^uce
2. ROBE de salin, noir ornée de frange
disposée en travers du corsage et mainte-
nue dans deux biais. Même effet autour
des hanches. La jupe drapée remontantlégè-
rement au milieu et froncée au montage.
Mélrage :3m. 50 satin noir en 1 m. 10
2 m. 50 frange pour la garniture.
.- 12 —
3. ROBE de tulle noir sur un fourreau de
satin. Des galons de jais, posés en longueur,
retiennent l'ampleur du tulle qui bouffe sur
les côtés. Ber/lie froncée cl arrondie recou-
vrant- entièrement le dos.
Métrage : .j mètres tulle en I m. 10 ;
; 2 m. 75 poiu le fourreau de satin ;
environ 7 m. .|o galon.
 CONSEILS DE LA COUTURIÈRE
POUR LA PREMIERE COMMUNION
LES costumes de communiantes couronne. Ceinture de satin ou de
ne stiive-nt la mode que de mousseline brodée. Voile bordé
très loin', ainsi l'ampleur des d'un picot.
jupes reste à peu près la Le" second modèle est certai-
même (2 mètres environ), seulement nement plus inédit, il se compose
elle est atténuée par la souplesse du d'un corsage plat au bas duquel
jupon qui, au lieu d'être fortement la jupe est montée froncée, il est
amidonné et de l'élargir comme pré-
cédemment, la maintient simple-
ment; elle reste longue jusqu'à la
cheville ; les garnitures préférées
sont les plis, surtout les très fms et
les très larges, 011 fait beaucoup de
jours soit à la main (quelle patience !)
soit à la machine (plus rapide !),
en lin on aime beaucoup les garnitures
de tulle posé en entre-deux ou en
petits volants plats, voire en plissé ou
en tuyauté. Les corsages seront plus
gracieux sans col ot légèrement blou-
sés afin, de ne pas aplatir le buste de
l'enfant; les manches seront longues,
bien entendu. Les cehftures de satin,
de faille se font eu soierie beaucoup
plus souple que naguère ; on aime
celles en mousseline, brodées ou gar-
nies de jours ou de tulle, assorties à
la robe. Les auniônières se font aussi
plus souples et plus « fantaisie » qu'au-
Ireiofs.
Les dessous de la fillette sont
importants, si le temps est frais il
faudra lui faire porter soit nu maillot
soit mie chemise américaine en laine
blanche; si on préfère, on peut lui
faire une petite combinaison'de fla-
nelle composée d'une brassière plate
N" 1. sur laquelle sera monté le jupon K° 2.
droit iî 1 légèrement froncé arrivant
au-dessous du genou. 11 faut une grande combinaison de percale ou presque entièrement recouvert par un large fichu emboîtantle haut des bras,
de line satinette dont la jupe, ayant 1 ou 2 centimètres de moins croisant devant, se drapant autour de la taille — indiquée basse et large —
que la robe, est simplement terminée par un grand ourlet que l'on peut puis formant gros noeud ou simplement « pans » derrière, il est plus simple
agrémenter d'une petite dentelle montée à plat; enfin, je vous conseille de l'agrafer au milieu du dos et de faire le noeud à part, le fixer ensuite
beaucoup une seconde combinaison en mousseline ordinaire qui donnera dessus ; le tout est bordé d'une bande de tulle large de o"',o4 (on en trouve
à la toilette un aspect bien plus léger, bien plus vaporeux, elle se compose de différentes largeurs dans les magasins) et monté par un jour mécanique.
généralement d'un corsage monté légèrement froncé sur un petit empièce- Ces mêmes bandes sont posées en entre-deux aux poignets et autour de la
ment rond ou carré; à la taille, une assez large bande de. mousseline double jupe, le voile pareillement garni est simplement retenu par un ruban noué
sert à monter, froncés, le corsage et la jupe droit lil, celle-ci doit être aussi derrière. La joliesse et la distinction de cette toilette tenteront certaine-
longue que la jupe de dessus et être simplement terminée par un ourlet de ment plusieurs de mes lectrices?
même hauteur afin que ça ne fasse pas de faux transparent. Passons Et le petit bambin, qu'en dites-vous? Ce petit costume peut être exécuté
maintenant à la description des robes. en combinaison : devant du corsage et dos d'une pièce, devant de culotte
Dans le croquis n'-i, le corsage forme de chaque côté un groupe do cinq fixé par les coutures,' fermeture tout le long du dos par des boutons visibles
petits plis verticaux, très fuis ; le devant en est rayé, transversalement, et sur le devant de la culotte sur la sous-patte comme d'habitude, ou bien
les deux groupes du haut encadrant une^bande de mousseline finement le petit corsage est monté légèrement blousé sur une ceinture sur laquelle
brodée. Les manches, légèrement froncées, sont resserrées dans un poignet se boutonne la culotte ; en ce cas, on peut se passer de la ceinture de souple
brodé et à petits plis ; la jupe droit fil, comme toujours, est montée par satin frangé ; la culotte indépendante peut aussi tenir par les bretelles,
des fronces et par quatre groupes de cinq plis en continuation de ceux du la blouse revenant dessus ; le cou dégagé et les manches courtes kimono
corsage ; dans Imites les robes, il est préférablede fixer la jupe au bas du cor- sont ornés d'un plissé fm de tulle blanc ou bis, maintenir ceux des
sage afin qu'elle ne se déplace pas et ne pende pas ; dansle bas, deux groupes manches parmi grand bâti afin qu'ils ne retombent pas.
de trois petits plis, puis deux de cinq encadrant la même bande de mousseline
brodée. Anmônière assortiemontée sons trois petites roses semblables à la FRANÇOISE.

- 13 -
 JALOUSIE
PAR
GERMAINE BEAUMONT
RftsuMi's. — Philippe Mora,. qui est .resté long-
temps l'ami d'une, ie.une. fille, de grand talent,
Nadine, portier, épouse, une jeune, fille du
monde,- Isabelle. Leeoudrag. Celle-ci dénient
terriblement jalouse de Nadine, qu'elle e.mil
être la maîtresse de son mari,mais elle dissi-
mule, sa jalousie pour mieux se venger. Elle, . deviner.
mile Nadine une lettre qu'elle croit adressée
ci
à la jeune fille par son mari.
CHAPITRE XXIT (suite).
Elle était venue, et s'était attardée, reprise
charme du passé. T'ous'ces vieux
par l'invinciblerebut,
meubles au poussiéreux, vermoulus,
démodés, avaient cependant pour elle l'attrait
du souvenir.
Ils avaient entouré son-en Tance. Elle les avait
dédaignés, exilés, mais son finie attendrie par le
malheur, leur reveiiail, lidèle.
Avec un linge, elle avait elle-même essuyé
lu poussière, d'un geste lent qui était peut-être
une caresse.
El puis, lasse soudain, prise d'une de ces
défaillances il"' depuis sa maladie la terras-
1 — Mais
saient à tout instant, elle s'était laissée tomber
sur un putil fauteuil dont la soie n'était: plus
qu'un réseau plus lénu qu'il m; toile d'araignée.
Devant elle il y avait levic.ux secrétaireLouis-
Philippe qui, lorsqu'elle était:petite, lui avait
paru receler tous les mystères du monde.
Elle revovail encore sa mère assise devant la
tablette baissée, et le sciulillemcnl des boutons"
de cuivre des petits tiroirs. H'lui semblait même
respirer l'odeur surminée des sachets de rose el:
de lavande qui remplissaient alors les armoires.
^Reprise par le passé, voulant revivre une de
ses émotions d'enfant, elle avaitelle rouvert le meu-
avait fouillé
ble. Puis, d'un geste machinal,
les lirons.
Ils étaient vides, elle le savait... El, soudain, la
chose était arrivée. Elle ne se rendait pas bien
'compte elle-même.
Un destiroirs, gonllê pcul-clropniThuniidilé,
avait refusé, de glisser. Elle avilit, tiré très Tort,
en appuyant contre la paroi du meuble, et tout
à coup, avec un déclic sec. une mince lamelle
de bois s'était détachée, démasquant une ca-
chet le.
Et, dans cette cachette, elle avait trouve, une
liasse de lettres jaunies, nouée d'un ruban bleu...
Les lettres que, bien des années auparavant, un
inconnu avait écrites à sa mère.
Elle n'en avait lu qu'une seule, ne compre-
nant pas bien, se refusant à l'évidence. 11 lui
semblait commettre une profanation terrible, el
pourtant elle avait le sentiment, la conviction
que jamais la morte n'avait été plus près d'elle.
C'était comme, si la douce voix évanouie lui
murmurait avec une tendresse infinie des paro-
les d'amour el. île pitié.
«Mon eiiTanl, tu possèdes en lin le serre! de
ma vie. Tu me pardonnes maintenant, n'est-ce
pas de n'avoir pu vivre, d'avoir commis celle
lâcheté, de l'abandonner toute petite. Mais je
n'avais plus de force, plus de courage, plus de
volonté. On dit qu'on ne meurt pas d'amour,
c'estfaux. C'est d'amour que je suis morte. Oh !
j'y ai niis le temps, mais depuis le jour où
l'homme que j'aimais m'avait quittée, j'avais
perdu mon âme. Elle était restée près de lui.
Toi-même que je chérissais, lu ne m'as jamais
comme, .le n'étais qu'une ombre... Mon enfant,
mon enfanl, toi qui souffres aujourd'hui ce que
j'ai soulier!, lu me comprends n'est-ce pas. Tu
me comprends... »
Nadine, comme la nuil tombaiI, referma le
secrétaire, renoua autour des lettres le ruban
bleu, essuya ses yeux humides de pleurs.
Ces loi Ires, elle ne pouvait les laisser dans le
meuble a la merci du premier venu. Tout à
l'heure elle les brûlerait el du grand amour de
YVanda, il ne resterait qu'un peu de cendre.
Elle redescend-il. lentement chez elle, mais à
peine entrée dans l'atelier, elle s'arrêta, saisie.
Isabelle l'aftendail, tenant dans ses mains une
gerbe de roses...
demandepardonde vousimportu-
— .le vouscela
ner comme fous les jours, mais je passais
devant votre porte. Vous ne m'en voulez pas...
— Comment, pourrais-je "vous en vouloir?
hnlhulia Nadine.
Elle lendit à Tsabelle une main brûlanle.
Vous avez la fièvre...-Vous êtes malade...
— .Non,
— je vais très bien... Je suis seulement
un peu fatiguée, je suis allée au grenier pour
renouer connaissance avec quelques vieux meu-
bles...
— Vous paraissez tout attristée...
— Oui. Cela m'a rappelé des souvenirs.
— Oh ! vous êles comme moi, lit Isabelle, je
défesle les vieilleries, cela me rend malade.
Tout en parlant,elle regardai! altenlivcme.nl
Nadine, surprenait sur le beau visage de l:i
jeune lille, In trace des larmes.
—-Elle soufl're, pcnsa-l-elle avec une joie
cruelle.
Mais Nadine se reprenait. A quoi bon affrioler
la chère petite visil.eus"e.
Elle alla poser sur un meuble, la liasse (Il-
lettrés, et revint: s'asseoir près d'Isabelle.
Mais Isabelle était, bien loin. Elle n'écoulait,
guère les questions île Nadine. Tout: son esprit
était tendu vers un mystère qu'elle cherchait à
Elle, avait vu les larmes de Nadine. Elle avait
vu le paquet de lettres. Y avait-il un rapport?
Des lettres... Si c'étaient des lettres de Philippe.
Le trouble de la jeune lille ne lui avait pas
échappé. Evidemment, elle avait: été désagréa-
blement, saisie en l'apercevant dans râtelier...
— Oh ! si je pouvais avoir ces lettres, si je
pouvais en lire une seule. Comment, faire? Ces!
impossible.
EL les yeux inquisiteurs d'Isabelle découvri-
rent fout à coup que In cithare d'ébène n'était:
pas à sa place sur la lable basse près du l'eu. Elle
n'était nulle pari non plus dans l'atelier.
— Quel dommage que vous soyez l'aligner.,
soupira-l-ollede sa voix la plus câTuie.
— .lePourquoi cela?
— vous aurais demandé... Mais non, je
n'ose pas.
si, s-oyons. Diles-inoi.
— Je vous aurais demandé de jouer pour moi
et de chauler des chansons polonaises. 11 y a si
longtemps que j'ai envietle vous enlemlre.
Vous y tenez tant que ça.
— Oui.
— Je serais très, très heureuse. M. ("ler-
vais disait ruiil.ro jour, "à des amis, chez
moi, que l'on ne savait pas ce que c.'élail
que la musique, quand on ne vous avait pas
entendue.
— Gervnis ferai! croire quejr suisun prodige,
dit Nadine en souriant.
— Mais vous êles un prodige. Voulez-vous
chauler pour moi?
— Puisque vans insistez... Je vais chercher
la eilhare.
— Je vous dérange.
— Pas du loul. Si je vous disais que per-
sonne (lue moi ne. louche à celle cithare. Il me
semble que des mains étrangères la briseraicnl.
El- Nadine se. leva el sorti!. A peine la porte
s'étuit-clle refermée qu'Isabelleétendit la main,
stiisil la liasse de lettres, dénoua le ruban, prit
une Ici Ire qu'elle glissa dans son manchon, el,
avec une dextérité merveilleuse,relit le paquet.
Elle venait à peine de reprendre s:i place sur
le divan quand Nadine rentra lenanl la cithare.
— (.lue voulez-vous que je joue? ilcmnniln-l-
' — Veux-lif
ellc. ~
—Ce que. vous voudrez, dil Isabelle.
.
Peu lui importait. 11 élail un bruit plus suave
que le nostalgique murmure des cordes île. la
cithare, plus doux que la douce voix de Nadine,
el c'élaille froissement imperceptible de la let-
tre volée, au creux de su paume brûlante.
liieulnl le chant s'cleignil avec, la langueur
d'une plainle, cl Nadine abaissa sur l'inslru-
nicnl. un l'ronl où perlait: une sueur d'agonie...
Comment trouvail-cllc la force de chanter,
quand loule la douleur du monde, était, dans sou
CUU11".
En un inslanl Isabelle l'ut près d'elle...
— Je vous en prie, vous êtes lasse, -le suis
bien coupable. Je vous ai l'alignée. Je mesauve.
C.ervnis avait raison. A demain...
Dehors, elle lança un ordre bref au chaulïeiir:
— Roulcvard Raspail, chez maman. Vile...
El elle se pelotonna dans un angle de la voi-
lure, ramassée sur elle-même, les yeux luisants,
les narines frémissantes, comme, une petite bêle
de proie.
CHAPITRE XXIII
Isabelle se Irouva dans le salon de sa mère,
sans même savoir cnmmenl elle y était arrivée.
Confusément, cllecnlcndil la femme de chambre
lui dire que.M'",: Lecoudrav élail. sortie avec
M"'- de Jarjac el M ™« Blanche Bérard et
qu'elle ne larderaiI pas à rentrer.
— J'n tiendrai, dil-elle d'une voix brève.
La femme de chambre se retira, allumant les
lampes éleclriques.
Alors Isabelle sorlit de son manchon la lellre
volée, el s'approchanl delà lumière, elle y jeta
les yeux. Ses mains tremblaient tellement que
la feuille bruissail enlre ses doigts el qu'elle ne
pouvait distinguer les Ici Ires. Mais un coup
14
d'oeil lui avait suffi pour voir que la lettre n'était
pas de Philippe.
Elle nantirait su dire si le cri qui s'était
échoppé de ses lèvres, était un cri
de soulagement ou de dépit.
La lettre, écrite par Philippe, eût été sans
doute une preuve de cet amour que Nadine et
son mari n'avaient cessé de nier. Et une pareille
preuve enlre les mains d'Isabelle, quelle arme
pour exiger une. ruplure définitive !
D'au Ire part, ne valait-il pas mieux que la
lellre ne lui.pas de Philippe, qu'il y eût toujours
un doute, ce doute qui taisait parfois espérer à
Isabelle un meilleur avenir.
' Maintenant, son émotion se calmait par
degrés, el: elle s'élonnait presque d'être venue
chez sa mère, au lieu de rentrer tranquillement
chez elle. A quoi bon montrer celle lellre, qui à
la lecture, lui semblait énigmalique. Etaient-ils
seulement adressés à Nadine ces feuillets jaunis
d'où s'exhalait un suave el lointain parfum de
lavande...
« Ma bien-aimée, je vous ai dit. que je ne vous
écrirais plus, mais je ne peux tenir ma promesse,
car mon coeur n'est qu'un cri d'amour vers vous.
Voici trois tins que nous sommes séparés, et: je
vous aime avce-lu même passion et la même
fidélité. Je ne vous parlerai pas des souffrances
de ma vie. Imaginez que je suis en prison, une
prison dont la mort seule renversera les mu-
railles. Au moins, mon coeur est libre, et vous
y régnez, ma bien-aimée. Il me semble parfois
que nous sommes les héros d'un livre que nous
avions lu ensemble autrefois -.Peler Jbbelxou...
Vous souvenez-vous? A'ous souvenez-vous du
pauvre Peler, condamné à la réclusion perpé-
tuelle pour un meurtre qui, en réalité, estlln acte
de justice, el qui chaque nuit, par une sorlede
miracle, rejoinl la femme qu'il aime et: avec,
laquelle il mène une existence de. rêve. C'est
ainsi que je vis avec vous, malgré la distance,
é) mon amour... »
— Eh bien, qu'est-ce que' tu fais chez moi à
cet le. heure-ci?
Maman !
— Nalurc.llemenl,
—du qui croyais-lu trouver? Il
ya nouveau chez loi. Tu as l'air hagard.
—- Je voulais vous parler, maman.
— Parle. Seuleiuen I asseois-loi. Tume donnes
le vertige. Qu'esl-cc (|uc c'est que. er'pnpier que
lu liens?
— Je vais vous expliquer.
Et Isabelle fil à sa mère le récil de son entre-
vue avec Nadine.
Lorsqu'elle en arriva à décrire la façon dont
elle s'ébiil: emparée de la lellre. M""- Lecoudrav
eut un mince sourire...
n'est pas trop bêle, pour une solle
— (/.a loi.
comme El celle lellre... Monlrc-I.i moi.
(.".'est intéressant?
Isabelle qui tenait toujours la lellre à la
main hésila une seconde. Elle eut froid (oui à
coup, el: l'impression qu'une main invisible se
posait sur sou épaule, el retenait, son geste.
— Ce n'esl pas la peine, maman. Celte lellre
ne peut nous servir à rien. Elle est vieille. Ce
sont sans doute des papiers de famille que
M"0 Eortier avait relrouvé.s au grenier.
me la donner, oui ou non?
— Mais maman...
Isabelle avait à peine.
proleslé que M'» 0 Le-
coudrav allongeail sa main sèche, el lui avait
arraché, la Ici Ire.
(.1 suinre.)
^^imdemuioe

— 15 —
LA CORBEILLE DE MADAME
POUR LA MAISON

16'
 LA CORBEILLE DE MADAME
Service à thé " chinois "
VOUS n'ignorez pas, amies lectrices, que la
mode est tout " au chinois ". Non con-
tentes d'introduire dans notre toilette ou dans
notre ameublement des mo;ifs et des ornements
chinois, nous empruntons à l'Extrême-Orient
ses coutumes. Eh oui, les élégantes maintenant
prennent le thé assises sur de gros coussins
moelleux. Il me semble qu'une nappe à thé
moderne doit être bien dépaysée dans ce décor.
17
Aussi ai-je composé pour vous une nappe et un
service « chinois ». Il est charmant, traité au
point l&.icé avec du coton rouge et noir ou noir
et or. Vous trouverez un paysage et des fruits
exotiques gracieusement groupés tandis qu une
bordure originale se détache légère et jolie.
Les serviettes et le cosy sont assortis à la
nappe. Vous serez contentes, amies lectrices,
du moins je l'espère, car je vous propose
aujourd'hui un travail charmant et très rapide ;
même les plus occupées se laisseront tenter.
M, C.
 ^J^imede^hoe
-
La Beauté et l'Hygiène

POUR NOIRCIR LES SOURCILS

II. existeun assez, grand nombre de loinlures cl:
moyens employés pour colorer eu noir cils et
sourcils. Il semble donc que nous ayons
rembarras du choix parmi Ions les produits
recommandés en ce luil, si le voisinage d'organes
aussi fragiles que les yeux ne nous imposait, une
prudence particulière..
Les teintures organiques clou on ,se serl, sans
1.

grands inconvénients pour.la chevelure, ne peuvent

convenir. Nous avons déjà vu combien il l'uni être
circonspect clans leur emploi; à plus forte raison, sont
elles à rejeter complètement pour la région oculaire.
Ces leinlures enIrainent presque toujours la chute
d'une pnl-ile qiianl.ilé de poils cl si cet inconvénient est
de peu d'importance pour une chevelure où la perle
de quelques cheveux passe inaperçue, il n'en est pas
de même pour les cils cl lus sourcils dont la raréfaction
se J'eraif vile remarquer et ilélerininerail une dénuda-
fion du plus vilain ell'el.
Aussi les seuls produits ciliaires que nous recom-
mandons pour la recolora lion devront être iuolTcnsifs.
On vend dans le commerce des kolils el crayons à
base de noir de fumet: ou de noir de vigne. Quelques-
uns soûl, sans dangers, certains autres l'ont tomber
les poils el, dans rim.-.erliludo où nous sommes de
savoir ceux qu'on peut employer, mieux vaut, me
semble-l-j|, recourir à des substances à composition
connue.
Certaines personnes emploient du noir de fumée
délayé dans de. la vaseline. D'autres préfèrent, avec,
raison, l'encre, de Chine. 101 les pulvérisent ensemble
â grammes d'encre de Chine ci :i grammes de gomme
arabique et ajoutent KHI grammes d'eau distillée
.le préi'cre. pour ma part, ivcimiimuuloi' la formule,
suivante qui noircit réellement cils el sourcils, lou-
en activant leur pousse :
Péli'iivnsolino liquide Kl graniiucs.
Huile de jasmin â —
Huile de. faîne "i
Teinture de caiil hnride '2
-
Teinture île jabornudi '2
Nigrosine Q. S. peur li'inl.iirc noire.
La loin le chàlaiii s'obtiendra avec une décoction
l'or le- de Ihé, de la noix de galle, du brou de noix.
Pour blondir les sourcils, on pourra essayer les
lavages avec une. décoction concentrée de mnli'ienire
ou avec de l'eau oxygénée. L'ammoniaque, sous forme
d'eau sédative, une cuillerée pour 200 grammes
d'eau op sous tonne de lotion, est plus active; elle se
recommande aux sourcils gras, mais sa légère eniisli-
cilé exige quelque pl'Utlonec. Les yeux, particulièrc-
inenl. sensibles: doivent être prolégés contre le
contact immédiat, (le l'ammoniaque. Ce n'est qu'à
lilre de rcnsoigncuienl que. j'en donne une l'orimile :
Ammoniaque liquide K) grammes.
Knu dislillée '.10 —
Sel marin "2
—
Camphre 0 gr. '2(1
Essence de ru:,e l'negoulle.
|K II. MBSTAIllKlï.
 L'INSIGNE DES ABEILLES
des Modes de la Femme de France:
En métal doré: 3 fr. 25 franco.
En vermeil :
10 fr.
Aucun communiqué ne sera Inséré, s'il ne porte
le nom et l'adresse do l'expéditrice, lesquels seront
métlculeusetnent contrôlés.
J A RUCHE est accessible à loulcs les lectrices des
*-' Modes de la Femme de France qui peuvent ainsi
échanger leurs impressions, se con.sultcf&sur tous les
sujets intéressant la femme, envoger dcsièonscils expé-
rimentés, en mi mot, son but doit être de s'entr'aider
le plus possible cl d'une façon toute désintéressée.
Conditions : 1° Donner nom el adresse, jamais divul-
gués saris autorisation ; 2° Rédiger les communiqués
le plus succinctement possible ; 3° N'écrire qu'au recto ;
4° Les demandes d'échange, location, pensions de
famille, etc., ne sont pas insérées dans la Ruelle.
Elles devront être visées par le commissaire de police
cl paraîtront aux petites annonces, à raison de 1 fr. 50
la ligne de 22 lettres; 5° Les lectrices abonnées sont
priées d'ajouter la mention « abonnée ».
A'OIIS nous chargerons de faire parvenir les lettres
adressées directement par une Abeille à une autre,
en recommandant que ces lettres soient affranchies
et ouvertes, afin qu'il soit permis de contrôler celle
correspondance.
La Direction décline toute responsabilité sur les
opinions el conseils exprimés dans la Ruche.
I £S Abeilles admises dans la Ruche jusqu'au
*-' 31 décembre 1918 portent le titre d'Abeilles de
guerre, et, de ce fait, ont dreit à un communiqué
pur semaine.
Ce communiqué doit être accompagné d'un bon à
déeou.-ier en fin ds Ruche, etprécédé des lettres A. G.,
afin de fsclltter le contrôle.
Les nouvelles Abeilles doioent joindre à leur com-
muniqué la bande d'enooi qui entoure le Journal,
si elles sont abonnées, ou quatre bons à découper
en fm de Ruche, si elles ne sont pas abonnées. Les
quatre bons donnent droit a un communiqué de
15 lignes.
Les bons ne sont valables que deux mois au maxi-
mum après leur parution.
C'est, avecune réelle émotion que nous apprenons
aujourd'hui la mort subite et accidentelle de notre
très chère Dc.dg, ainsi que celle de Casanova. Au nom
de toutes, nous adressons à leurs familles l'expression
de nos unanimes regrets. .
C -1-172. — Sidi Bouziam (C 1G3G).. Quelle belle
âme vibrante vous devez avoir et comme je com-
prends que votre idéal ne se limite pas ainsi que vous
le dites si bien, à un petit mobilier encombrant, etc..
Et ceci m'amène à approuver pleinement cette der-
nière phrase du C 1G78 de Frelon blessé. 11 faut voir
les choses de plus liant, lït oui !... si dans la vie, on
regardait les choses de plus haut, il y aurait dans le
co;ur et l'esprit un peu plus de place pour les beaux
sentiments et les belles aspirations ! — Décidément,
Péponclle, vous « parlez d'or » votre C 1691 est d'un
parlait î... Me permellez-voùs une toute petite ques-
tion qui est loin de vouloir ergoter sur les mots !
"Vous dites que réfléchir n'est pas un moyen d'oublier !
croyez-vous que ce soit vrai pour tous les genres
d'oublis?... Que pensez-vous alors d'une femme que
je connais, qui, pendant trois mois, faisait de l'algèbre
cinq heures par jour pour oublier de gros ennuis?...
Son idée peut paraître bizarre, mais, au fond, cette
femme n'avait lias tort; pour oublier, elle captivait
son esprit par un travail ardu, elle réllécliissait.
— Alors?... Que devient Tac au lac. Je lui envoie mon
meilleur souvenir ainsi qu'une pensée affectueuse à
la chère JAsonjera. PSYCHÉ.
C 4173. — D'un regard souvent dépend tonte une
vie de bonheur. Des yeux sans beauté naturelle
peuvent devenir admirablement expressifs. Les cils
et les sourcils épais, longs et soyeux suffisent à leur
donner cet attrait. Toute femme qui fera un usage
journalier de la Sève mongolienne, acquerra vile ces
' qualités essentielles à la beauté du regard. Labora-
toire scientifique, 10, rue Monlholon, Paris.'
C 4473 bis. — Fanchon. Merci. Grâce à vous,
j'ai trouvé chez Jany, 30, rue de l'Arcade, des combi-
naisons à jours,, fil tiré, d'un goiy: absolument exquis.
IFoute la lingerie de soie créée par Jany est élégante à'
souhait. Merci encore. FIÏOUFOU.
C 4474. — Pour Nicole. Bravo, chère Abeille, poul-
ies jolis, vers adressés à Clemenceau que vous citez.
J'admjre de toute mon âme ce vaillant et synipa-
tique grand homme, vous m'avez fait un réel plaisir.
Gentille Calypso. Vous me demandez si je suis
—
revenue? De quel pays?? Je gage que d'ici lieu, vous
me verrez... mais chut '. la Censure me montre les
grands ciseaux ! ! Sympathie. — Mille remerciements
ù Une Parisienne et souvenir il 7'rès Moutarde de :
BltAVO LES AVIATEURS.
C 4475. — Frelon blessé. Vous avez raison, dans
votre C 167S, regardant la vie de très haut comme
vous, je me range de votre avis ; seulement, ditcs,ne
laisseriez-vous pas pour plus, tard, la porte à peine
entr'ouverte et ne répondriez-vous pas : entrez...
Je vous pose cette question... pour les autres ; car...
moi,... même avec la porte entre-bûillée, je ne ren-
trerais jamais ; et que diable, irai-je faire, ayant tant
à courir, avec Fils duCiel. dans le ciel, où je rayonne
du malin au soir, et du soir au matin... Maintenant,
les Abeilles et vous, ne voudriez-vous pas me dire,
quelle différence il y'a en tre la fidélité et la constance?
j'ai entendu affirmer que cela ne se ressemblait pas.
Réponse d'un célibataire à qui l'on posait cette ques-
tion : Pourquoi ne vous mariez-vous pas? Tout
simplement, dit-il, parce que je trouverais fort
ennuyeux de passer toute ma vie avec la môme
 personne... — Asélus (_G 1914). Alors que ,ie n'ai pas
dévoilé ou si peu mas" préférences littéraires, dans
truelle catégorie intellectuelle me placez-vous? Com-
bfen j'aimerais, fait par vous, mon portrait moral et
physique? Souvenir amical à un Vieux drôle.
" SOLEIL DE MINUIT.
.
C 4-176. — Claude. Je suis avec vous, comptez sur
ma cotisation. Avec l'aide de toute la Ruche, vous
réussirez. — Merci à. toutes les charmantes Abeilles
qui m*ont envoyé des recettes, j'envoie quelques petites
. poteries à Chrysanthème, ^c-cil-cicl, Dryade- du
Val d'amour, Deux têtes sous le même bonnet. Le mois
prochain, je retourne au Mexique ..et, avec plaisir,
enverrais aux Abeilles et Frelons, des curiosités du
pays, timbres-poste,Plumeetc. — Affectueux souvenir à
Rubis, Diablotin, au- vent. Frelon blessé.
Miaou.. Mon adresse, au Journal. Amitiés à toute la
Ruche- de : , N'OUBLIONS JAMAIS.
Vous pourrez trouver cet ouvrage dans toutes -
librairies, chère Abeille. L'auteur est Mmc Leeomte
du Kouy.
C 4477. — Obligée.de me diriger seule dans la vie,
je viens consulter mes soeurs. Qui pourrait indiquer
situation possible à ce yjauvre Cafard Normand, bien
courageuse et .pleine de bonne volonté. Bureau ou
commerce en France ou à l'étranger. Néanmoins,
j'aime iaut Paris ! Je serai des plus reconnaissante
à. caïles qui pourront m'aider. Adresse au Journal!
Bien sympathiquement. CAFARD NORMAND.
G-4.478. — Allanc. Voulez-vous me faire le grand
.
plaisir de m'adresser votre photo? Que l'aire pour
vous en échange? Qui veut photos de Charlotte
Lysis et Cleo de Sïérode, décollées dans Fémina.
ROXAJSE.
Communiqué à Haùleclaire. envoyé.
O 4479. — Qui m'indiquera, d;ms le plus bref délai
possible, un livre traitant de la maiûère de reconnaître
sûrement l'origine des vieilles poteries, telles que
Rone-n, Strasbourg, Marseille, etc., ainsi que les Saxe
et Sèvres. —lixiste-t-il un livre et lequel, rjtii traite
de l'art ancien? Je m'intéresse beaucoup à tontes ces
chopes et voudrais me documenter assez sérieuse-
ment. Mille mercis à celles qui voudront bien me
répondre et un bonjour à louie la Rnche.
L'ÉCLAIR AU CHOCOLAT.
O 4479 bis. — Diane. Tour vous et vos bébés,
adressez-vous chez Maric-Alys, 224, rue de Rivoli,
vous y trouverez, celle saison, un choix exquis de
modèles nouveaux. - BOBETTE.
C 4480. — A Rayon de lune. Voici deux recueils,
mélodies de Dupont : La maison dans les dunes ci les
Heures dolentes, pour piano, c'est exquis. — Véri-
table Abeille. ï'£crivcz-moi par le Journal, voulez-vous?
nous leurrions nous rencontrer un jour au cinéma?
Quel âge avez-vous? quel quartier habite?,-vous?
Àuuïïés. — Kt- vous, Ilouppellc, pensante, Bobèche
et Diamant hoir dont je ne sais plus rien, vouiez-vous
que nous formions le clan de Marseille? el nous pour-
rions nous connaître. Répondez-moi directement,
plcase? Ht vous, Lolita, habitez-vous aussi Marseille
la cité Rlcuc ! ! ! Sympathies à foules, à Jiubis, Utile
dr.'.ci, -Une Parisienne à laquelle j'écris.
lïÉr.TJîTT 3>U Cï-AMADOUH.
C 4'iS3..— On n'a pas le droit de remplacer celui
qui =*est fait tuer pour vous sauver la vie, l'honneur,
3a liberté, > surtout quand le remplaçant est un
&
pAIe embusqué. Frelon 1res cher, votre surlont t est
de trop, cfîaecz-lc. La victime du Boche, s'est-il fait
<
tuer pour nous sauver la vie utilement? Quelle est
noïrc mission a nous? créer de la vie, je pense? fëh
bien alors? non, non, ça pêche par la base votre
raisonnement, effacez surtout * pour.nous prouver
<;
que nous avons eu raison de vous juger intelligent.
RïEN A DEMI.
C 4482. — Une Abeiilo pourrait-elle me dire si la
p'-r-s'on de la rue de Lougehamps dont parle M. Harry
dans Siona chez les barbares est la pension anglo-
frfmçftise de ï\lnv H... et parmi les Abeilles se trouve-
.î-jî d'anciennes élèves de cette pension, cl cxîstc-t-
clïe toujours? .— Pépoucile. 11 y a erreur, je ne par-
lais pas de Vichy, mais bien des bords' du lac de
Genève. Je vous le répèle, ne me prenez pas pour une
indiscrète, mais, j'ai été frappé par votre pseudonyme
cl. le surnom de la toute petite lille dont je ]>arlais, et
puis, vous me rappelez tant, par le ton de vos com-
muniqués, l'allure de la maman que, ma foi, j'ai
risqué la demande. — A Vue Parisienne (C 1467).
Comment me voyez-vous, s'il vous plaît? Très amu-
sant ce nouveau petit jeu. PASSE-PARTOTJT.
C 44S3. — La Belette. Le meilleur professeur do
chant, est, sans contredit, Lise Laiïdouzy, Je n'eu
connais pas d'aussi bon a Lyon, — X. y. J'ai de»
timbres de La Ftéunion, vous feraient-ils plaisir, chèro
Abeille? Ils sont de 5,10 et 15 centimes, dont un avec
la Croix-Rougei -r—- La Gamine. La méthode Blanche
Selva.n'a aucune raison d'être et est beaucoup cri-
tiquée. Le doigté et la tenue de Risler, dont je suis "
une admiratrice, ne sont-ils pas la perfection même?
Je demande des recettes de pâtisserie et de cuisine.
VELAISIENNE.
C 44.84. — Miette de pain (1351). Prénom préféré,
féminin masculin Michel,
ou : (1361). Vous êtes
—
bien un Oiseau moqueur, mais, de grâce, pas la Ruche
comme cible ! — Pêcheur de perles. Ne seriez-vous
qu'une malicieuse Abeille? Tout le prouve dans
votre 13S6. — Trouble sillage (1524). "Une femme a
droit au bonheur comme l'homme, mais elle, trouve,
le sien, dans l'amour, l'abnégation et le dévouement
pour ceux qu'elle aime, nulle part ailleurs. Je parle
.bien entendu de la femme digne du nom, pas de la
poupée, n'ayant pas plus d'âme et de sentiments
que celle.à te te en porcelaine. — La Bêle noire. Par-
iait, votre 1544 ûis,toutemon approbation, toute ma
sympathie, nous pensons et sentons de même, il est
vrai que je suis : LE PIVERT.
C 4<JS5. — X. I7. Je vous enverrai des timbres de
tous pays,, poilrriez-vous m'en envoyer de La Piéunion
et, si possible, de Sainte-Hélène? ce sont ceux qui me
manquent. Sympathie.:— Princesse lointaine, Geof-
froy Mudel ou Berlrand d'Allomanon (tous deux,
peut-être), vous ont-ils enlevée sur leur nef franquo
que l'on ne vous lit plus? Tendresses ! — A l'Abeille
qui demande des définitions du mot aimer : «Aimer,
c'est préférer souffrir avec et souvent par l'être adoré,
que de vivre heureuse seule ! P Amitiés tendres à
Petit Aiglon, Princesse Lointaine, Comtesse Armclle,
Bergère Watt eau, Brisambourg, Corrinc, etc.
PETITE SOURCE.
C 44S6. — Nouvelle venue, je salue la sympa-
thique Parmi l'aimable essaim,
Ruche. se trouverait-
il des Abeilles et des Frelons'pouvant procurer à une
pauvre Abeille artiste-peintre, des dessins pour
broderies, panneaux décoratifs (dessinés, échan-
tillonnés ou entièrement finis), etc., etc.. Adresse
au _ Journal. LUTTER C'EST VIVRE.
C 44S7. — A P'tit Gâcheur. En avez-vous de la
chance, vous ! Comment donc avez-vous calculé que
7a Ruche* dans laquelle a paru voire communiqué,
serait le premier numéro qui me parviendrait. apnNs .
un exil, long de six mois? Je n'ai pas l'habitude de
prodiguer mon amitié, niais le « Petit"bleu est bien
i
tombé. Ce qu'il demande est accordé. Attention de
ne pas le gâcher ce... morceau d'amitié ! Que toutes
les Abeilles qui ont eu à se plaindre de mon silence
m'en excusent : La Ruche ne parvenant pas jusqu'ici
ces temps derniers. Je suis heureuse d'êlrc on lui
redevemie LA VAGARON]JE.
G'i'iSS. —Pour Maucl. La cure des pilules Géo et
exercices de respiration vous ont réussi parce que
vous possédez ce qui manque à la plupart, ;a patience
et l'énergie, vous pouvez cesser les pilules, mais il
faut continuer soit les exercices, soit de légères et
douces frictions à l'alcool. Dtsc S.
C 4-180. — Velaisienne. Si vous pensiez « en artiste n
dons le même temps que vous vivriez en bourgeois *,
<-
avec des « bourgeois " vous en verriez de suite la tris-
tesse » en artiste » ! Croyez-moi, vivez comme vous
pensez cela vaut mieux, et si vous ne ïe pouvez,
pensez comme vous vivez, c'est plus sage. Le reste
ne vous apportera que souffrance.
PIERROT rror*..
C 4400. — Ane Villageoise. Vous me faites bien
rire! — Conalcry. Toutes mes félicitations et mes
voeux de bonheur. — ]Jone.y~S;ilde. Très bien votre
1102 à Bout d Zan, NYMPHE DES nois.
C 4401. — Oh ! Oh ! Frelon blessé, Un Masque
vous classe parmi les jeunes, maintenant ! î ! et vous
invite à entrer dans ïc clan rose ! ! ! Mais S".vcz-vous
qu'elles ne demanderont pas mieux que de vous
accueillir sans doute!!! Ht, si vous le voulez, je
vous tends la main pour vous aider à descendre, parmi
nous, car je suis une petiote ! Sympathie. — Maons,
cheveux blond châtain ; yeux grands, bleus, chan-
geants ; teint rose et blanc ; taille plutôt grande.
Ai-je gagné le sucre et le caporal? — Bravo ! bravo !
Claude, pour votre C 1283 à Novice et vous La der-
nière des Walkyrics pour votre C 1253 à Mimi-Noclle.
Amitiés a toutes deux. — Mon portrait, s'il vous
 plait, Les deux fdles aux pieds mis. — Meilleurs
voeux it Conakrg. Sourires à toute ta Rache, surtout
à llala. Maruja, Pépoueile.
LA PRINCESSE GRÏSÊ-MINE.
C 4492. — Wasiliki. Bien de votre avis sur F. 3cr-
tini, La Faisane, je préfère la moustache à la
française. — L'Oiseau moqueur. Si c'est sérieuse-
ment que vous demandez avis, rassurez-vous. Vos
dates sont les nôtres et notre mariage n'est pas
rompu, voici six années que cela dure, donc bon cou-
rage et épousez. — Porle-Bonheur. Suis'supersti-
tieuse ; seriez-vous réellement porte-bonheur? écri-
vez-moi.dans ce cas. — Je peux prêter Le Roman
,des six- petites fdles, Les Roches blanches, Madame
Petit Jardin, Lu lit de Ldvedan. Amitiés à mes corres-
pondantes et à toute la Ruche. CHOUTI:.
C 4493. — Peggg. Pour vos coslumes-d'ëtê, adres-
sez-vous à M. Sauvanet, 20, rue. de la Michodiôre.
Ses tailleurs et robes ne sont que copies de grande
maison et malgré cela à des prix très abordables.
Essayez et vous serez satisfaite. A. B.
G 4404. — Petit Diable. Avons lu et relu votre
C 142-2 et .Yvonne se revoit- jouant, il y a déjà-sept
ans, avec un vrai petit diable au minois chiffonné...
grimpant sur les micocouliers et taquinées par son
.grand frère. Est-ce vous, Geneviève? Habitez-vous
toujours au B... Eles-vous au collège de. P... Un
gros baiser. — Marie-Louise. Oui, toujours voisi-
nes... si vous habitez encore A. C. P., mais n'ayez
crainte, n'avons jamais vu le bout de votre nez. Sou-
venirs. — Tcddg Someivhcre in France. Etions a Bor-
deaux en décembre. Aimons bien cette ville... Pas
moyen de s'ennuyer... — vieux Laideron. Une des
deux filles aux pieds nus n'est pas jolie. Eile tend sa
patte à Wasiliki et au Vieux laideron, la prenez-
vous? Affectueusement. — Ah ! Pearl cl Suzg, vous
demandez vos portraits. Blondes, assez grandes,
yeux bleus, peau très blanche. Est-ce cela?
LES DEUX BIUÎS AUX PIEDS NUS.
C 4405. •— Toujours fantasque remercie Jacholte
et Miss Quatre épingles pour les tiires de livres
donnés. En feuilletant de vieux journaux, j'ai trouvé
cette pensée de Chateaubriand : Si l'on vous donne
un soufflet, rendez-en quatre, n'importe la joue. »
»<
La counnissiez-vous? Tac au lac. — Une aimable
Abeille pourrait-elle me procurer Dominique, de
Fromcuiin, dans l'édition Nelson? Ce livre (dans
cette édition) n'existe plus en librairie: Naturelle-
ment, noUf ou état neuf. Je rembourserais tous
frais, ou enverrais en échange livre au choix. Remer-
ciements et bon souvenir à toute la Ruche.
ÏOUJOUIiS FANTASQUE.
C 4400. — Le temps du bon Lafontaine est passé
dcp'.ûs belle IurcUe aussi, je suis bien tranquille.
Rondo Capriccioso ; le. jour où l'une de ces deux
vaches pourra dans n'importe quelle langue compré-
hensible, prononcer ces paroles... je vous paierai
des da1 tes ! — Petit Diabic. Heureuscmen t encore que
-ce sempiternel sacrifice a le bon goût de finir à la
mort1 (G 15G2). Mais, vraiment, croyez-vous cela
. vous-même? 11 est des moments où il fait si lion
vivre ! — Ragon de lune. Ce livre est certainement
édité chez Durville, à Paris. -— Oh ! Oh ! Pclil .Gla-
çon... finit croire que vous ci.es -vraiment un petit
glaçon, pour donner celle définition peu souriante
du mariage. N'enlendez-vous pas les bourdonne-
ments courroucés des Abeilles et Frelons en pleine
lune "de miel? " Bonrjv.
G 4407. — La Poupée incassable offre à celle qui
lui en fera la demande, les poésies suivantes : Le
pclil fusil de bois, de Uotrel ;'lc Credo de ta Guerre,
de Henri Lavednn ; ta Gcrnaise, de J. Normand ;
les Golhs, de Th. Boirai et le Sonnet d'Amers, avec
les réponses. Bonjour le meilleur à Jias-liko, Pépoueile
et toutes les autres, ainsi qu'aux... Frelons...
LA POUPÉE INCASSABLE,
C 4-197 bis. — Quelle aimable Abeille pourrait me
prêter les dandine, sauf à l'école que j'ai déjà lu.
(.'.outre quoi? Possède la Retraite sentimentale qui
tc-rr.rhie la série. Qui veut? — Frelon blessé. La dis-
cussion que vous avez engagée avec nombre d'A-
bc'nies, «u s;:jei des veuves de guerre, est menée par.
vous avec un tel p-.irli pris, qu'elle perd de son inlé-
rct. Vo:is appliquez à une question d'ordre général
vos idée* sur un cas personnel. Voyons, est-ce juste
d'interdire à foutes les veuves de guerre un
deuxième mari. Il faui voir les choses déplus haut,
(,'Uô di::1i!o ! comme vous dites si bien dans votre
C lfi7S. Indépendamment du bonheur que peut
éprouver une femme au foyer reconstitué, 11 faut
songer aussi aux enfants qu'elle peut donner en se
remariant. Et la France cri a tant besoin ! — Allô !
Allô ! Senga ! Je suis sur la piste... Est-ce la bonne?
Vous n'êtes pas très grande, châtain, avez une soeur
un peu rousse el outres encore. Votre initiale de la
famille est G. Je brûle, dites? Vous pouvez, je serai
discrète. Sympathie. CHOUQÛETTE.
G 4498. — Verts, pailletés d'or, vos yeux, Domino
rose. —^ Blonde d'Egypte: La plus grande preuve
d'amour qu'un homme puisse donner à une femme,
c'est de l'épouser quand elle est libre, et de la res-
pecter quand elle ne l'est pas. Voilà mon avis, très
sincère amie Abeille. — Cher Oiseau moqueur. Ra-
massez bien vite votre bonheur- éparpillé, mariez-
vous sans crainte, c'est si incertainsles horoscopes !...
Et surtout n'empoisonnez'plus ainsi ce bonheur!...
— Bécassine. Je n'ai plus de devises de villes dans
mon album, d'autres si vous voulez. OUÎ.ASI.
C 4499. —T- Dgnorelte adresse à la Ruche gracieuse
un joli sourire afin de se faire pardonner son intru-
sion. Charmantes soeurettes, quel accueil réservez-
vous à la « nouvelle »? — Sidi Bouziam. Votre façon
de la défendre me fait éprouver le désir de connaître
Isabelle Eberhardt. Voulez-vous m'indiquer où je
pourrais trouver quelque chose de celle (lui mérite
a ce point votre admiration. — Ma sympathie à
vous, Lo.bore Constanlia pour votre C 1G61. bis, à
vous aussi Pépoueile, Noris, Utile dulci, La Lisortiera
et à toutes. DYNOIIETTE.
C4500. —Sourire d'Avril. Seriez-vous du Centre?
Aimez-vous, comme moi, le Bcrry, le Nivernais, le
Bourbonnais surtout? — MOKJJIOHSSC. J'aime Delly,
mais ne sais rien d'elle, connaissez-vous Magali et
Filtre deux âmes, les deux livres d'elle que je préfère?
— Cirer Alcesle, je crois que Hcllo vous a... abîmé
'"dans son C 1(547, c'est une taquine et je suis avec
vous pour aimer... les bâtons de réglisse. Est-co
vrai que vous avez la barbe en crin de fauteuil et lo
regard troublant? Je ne vous enlève pas ma sympa-
thie, même si vous avez un physique très « cocasse i*.
J'aime ce que vous dites. — Ali ! Sidi Bouziam,
c'est si amusant de scier du bois. Sourire à toutes
et tous. DIVINEMENT.
C 4501. — Blonde A.malia. Puisque vous vous
adressez aux Abeilles éprises de belle musique (CI 55),
je me permets de vous donner mon avis. J'aimo
énormément Debussy, il est merveilleux comme
musique imitâtive. Comme vous, je vais peu nu
théâtre, mais lesparlii ions de nosgrauds maîtres n'ont
plus de secrets pour la passionnée de musique que
je suis. Pour en revenir à Debussy, connaissez-vous
ses Jardins sons la iiluie et ses Préludes. Ma sympa-
thie, voulez-vous? puisque goût commun.— Fleu-
rclle aimée. Voici quelques nom? de villas : Les Enfers,
Malgré Tout, Les Musses, Le Pinccio. — Rubis
n'a-t-elle jamais eu mon communiqué où je deman-
dais idées décoratives pour boudoir? Sympathie à
tous et toutes de : •- Zozi- ANETTK.
C 4502. — Louloumiclte. Me voulez-vous dans
votre clan des dactylos? et surtout dans la caté-
gorie des Underv/ood? — Qui voudrait me faire
parvenir par la voie du Journal, quelques jolies pen-
<;
sées pour jeune fille. Remercierai par vues du Midi.
— Chantai. Suis-de votre avis, l'aniour-passion no
dure pas danslemariage, avec le temps cette passion
devient l'affection, — Minonche. Peux vous prêter
le Lgs Rouge que vous demandez. Dès qu'il me sera
rendu, vous le ferai parvenir Un gracieux sourire
à toute ta Ruche, principalement à Ch il... peul-élrc,
Corina, La Vivandière. B'.IOUR MICK.
C 4503. — Pour Blonde HavraiscLa beauté et
la santé sont unies étroitement. Avec des soins on
peut ramener l'harmonie d'une physionomie rava-
gée, effacer les rides précoces, en un mot métamor-
phoser le visage. Prenez l'habitude de vous savonner
le visage avec les mains chaque jour, le mouvement
doit être circulaire. Pour vos rides, faites chaque
soir un léger massage de toute la face avec la mer-
veilleuse crème, la Ciralmée. Ce traitement donnera
à votre teint la fraîcheur et rendra voire épidémie
lisse, el fe m?.. La Ciralmée se trouve au Laboratoire
scientifique, 10, rue Montholon, Paris. ])•» S.
C4503 bis. — Gitle. Toutàfait de votre avis, votre
C 1548 clôture très bien ta Ruche. — Etre aimante,
est-ce une qualité, petites soeurs gentilles? — Poli-
chinelle. Votre pierre est l'énic-raude qui symbolise
l'espérance, préserve des malheurs et conserve la
fidélité. — Fleurette aimée. Voici quelques jolis
 _ 4_
noms ac villas : Les Acacias, Les Bégonias,' Edelweis,
Les Mimosas, Les Bleuets, Le Colombier, Mon Castel,
Le Perchoir, Les Cigales, Les Grillons, Les Cocci-
nelles, Colibri, Les Papillons, La Roche aux Mouettes,
Mon Caprice, Ma Fantaisie, Mon Repos, Mon Rêve,
et j'en sais beaucoupd'autres. — Ouistiti. Mes com-
pliments pour votre C 1610, vous êtes une brave
petite Française. — Cours mon aiguillon. Votre
recette C 1634 est délicieuse. Dieu ! que j'ai mangé
de bonnes choses en pensant à vous. — Valet de
Trèfle. Je puis vous assurer que vous vous trompez
sérieusement: car, je puis rire, pleurer, embrasser
et me laisser embrasser sans devenir un Pierrot!...
lia ! — Slap Dash. Ma dernière pensée estZÉZETTE.
pour vous.
•C 4504. — La Bêle noire. Votre C 1544 bis m'a fait
plaisir. J^ai, comme vous, l'horreur de la chasse.
Hélas, tous les raisonnements du monde ne convain-
cront pas un « vrai » chasseur ; dans son coeur, il y a
un reste de barbarie, un besoin de cruauté qui résis-
tent à la civilisation. — Aimable Kg qui scmhlez
tant goûter les devises par moi citées ; je suis per-
suadée que vous êtes un Frelon. — SnobincLlc, ma
mie, très sincèrement, vous êtes encore loin de devi-
ner qui est A seins.- Je suis très Puis
bien « camouflée »,
vous savez ! Amitiés. — Cigale. vous envoyer
recette gaufres. — Qui a lu l'admirable Nous autres
à Vauguois, d'André Pézard? Livre de guerre, si
attachant, si plein de vie vivante, si j'ose m'expri-
mer ainsi. Je suis encore émue par ce livre qui dé-
borde de jeunesse, de calme vaillance et vous laisse
une grande tendresse pour ces jeunes héros... Abeilles,
si vous ne laites pas partie de celles qui ne Usent i>as
les livres de récils de guerre, craignant rjour la sen-
sibilité de leur coeur, dites-moi quels sont, selon vous,
Cote 304 mise à part ! — les plus beaux livres de
—guerre? Le Feu, de Barbusse et Nous autres à Vau-
gtiois ont les suffrages d' : ASELUS.
C 4505. — Côte'à côte. Pour échapper aux nostai"
gics qu'entraîne la réclusion, due à une santé pré-
caire, pourrai-jc trouver "dans le vaste essaim une
simple Abeille, libre deux lois par semaine l'après-
midi, se contentant "d'une petite rémunération, pour
les quelques services qu'elle me rendrait : compagnie,
courses, coulure, à Paris. Où m'adresser pour trouver
un " as u du tricot pouvant me faire une robe aux
aiguilles, essayage a Paris? CÔTE A CÔTE.
C 4506. SAGESSE
Si ion foyer n'a pas de présence chérie
El si l'ennui morose est ton seul compagnon,
Va fiancer ton ûmc aux fleurs de la prairie,
Aux vents libres des bois el du vaste horizon.
Mais, si dans la cité, ta vie est. enfermée
Si tu n'as pour rêver rien qu'un étroit jardin,
Les mille cl une nuits de l'Asie embaumée*
Peuvent tenir pour loi dans un brin de jasmin.
Et si, sous ton regard aucune fleur ne pousse,
S'il n'a pour se poser qu'un mur humide et noir,
Rends grâce encore an ciel pour quelque tuile rousse
Qu'effleure, au bord d'un toit, l'adieu rose du soir.
(Comtesse Jean d'Avrancoiirl).
Quelle philosophie dans ces trois strophes? Que
pensez-vous de ceci. Abeilles et Frelons? Bon sou-
venir à tout l'essaim. LUSIIÈIVE DES YEUX.
C 4507. — Bien tardivement peut-être, A travers
champs, je réponds à votre appel au sujet d'Hégé-
sippe Moreau. J'ai lu plusieurs poèmes de lui et
surtout sa Voulzie m'a beaucoup phi. Je la relis
souvent avec grand plaisir. Pouvcz-vous m'indiquer
quelques poésies de cet auteur? — Très drôle, les
réponses des Abeilles à Frelon blessé ! Vous en êtes
pour vos frais, mon cher !... -— Très jolie voire devise,
' Kint, voulez-vous accepter tonte ma sympathie? —
Dite. Je crois vous connaître, n'èics-vous pas sténo-
dactylo, depuis la guerre et n'habilez-vous pas Mont-
martre? — Pcarl and Suzy. Pouvcz-vous me prêter
le livre que vous oiïrcz dans voire C. 61S? .l'en aurai
grand soin ; que pnis-jc faire en échange? Un gra-
cieux bonjour à toutes et à tous de : LKIEA.
C 1508. — Voyons, L'Oiseau moqueur, ce n'est
pas sérieux ! Franchement, vous y croyez aux in-
fluences astrales et autres? Ne vous en inquiétez
donc pas. Si vous voulez une prédiction, je vais vous
en faire une : Vous épouserez voire petit fiancé,
vous serez heureuse et aurez beaucoup d'enfants !...
Ouf... — Les trois Apôtres. Sympathie.— Je désire
la recette de l'eau de Cologne russe, Jupiter. Voulcz-
.vous me l'envoyer et que puis-je faire pour vous
remercier? — Miss Quatre épingles. Mouchctez !
jMouclietez !... — Petites Abeilles, quoi, vous aimez
la moustache rasée, ou taillée? Fi ! Vous dédaignez
les jolies pointes d'autrefois? Vive la moustache
française conquérante, hardie!... Pourquoi ne pas
conserver les traditions? AX«CESTE.
C 4509. — Amertume. Suis avec vous, pour appré-
cier Marcelin, ancien élève de mon professeur. En
deux années seulement de travail acharné et inin-
terrompu, cet artiste est devenu ce qu'il est à pré-
sent. Francell, un peu gravure de modes, maïs char-
meur, à la voix douce cl. prenante, convenant mieux
à un salon qu'à l'Opéra-Comique. lïtes-vous aussi
de mon avis, charmante Abeille? — Vieille Chouette.
Mes félicitations pour votre réponse à Frelon blessé
(C 1603). Un peu jeune, en elîet, car son appré-
ciation serait tout autre. — Ku. Je lis avec tellement
d'intérêt tous vos communiqués si simples, si jn'O-
fonds et si vrais, surtout votre B 1645. J'admire
votre manière de voir et de juger le monde et les
choses. — Recette pour Maman de Fred. Le net-
toyage des tapis clairs se fait avec le mélange sui-
vant : Mettre dans un litre d'eau 3 cuillerées à soupe
d'ammoniaque. Bien agiter. Passer ce liquide sur les
tapis à l'aide d'une éponge et essuyer aussitôt avec
chiffon. Ce procédé a non seulement l'avantage de
nettoyer les tapis, mais de l'aviver les teintes. Ami-
tiés à toute la Ruche de :
ADORANT SON ART.
C 4510. — Pour Allane et Loin du rêve. Les Jean ont
l'imagination ardente, le cerveau étendu et profond,
l'esprit porté à la critique, n'aimant pas les compli-
cations, ils sont fongueux, violents, actifs, entre-
prenants, audacieux et énergiques ; indépendants
au moral comme en idées ; Traiics sans ménagement,
mais jamais naïfs. — Pour Toiadfc. Les Magdcleine
sont très i ut cil i génies, imagination forte et curieuse,
des idées fines et larges ; gaies et pleines d'entrain,
mais avec un fond do mélancolie, nature douce et
sensible, coeur excellent et généreux, dépense facile.
— A.lccste. Désolée qu'à cause de moi, Litllc Dorril
vous chasse de la Ruche... Lucien, ou Lucienne,
donnez-moi la main et revenez parmi nous, voulez-
vous? — Frelon blessé. On retrouve en lisant vos
communiqués les mêmes impressions qu'en lisant
voire Cole 304. N'avez-vous pas entre vingt-quatre
et vingt-huit ans d'âge? Aros visites à 7a Ruche ont
cet intérêt de nous faire connaître pas mal de carac-
tères d'Abeilles... et, pour un spectateur placé en... C,
c'est presque passionnant. Un sourire à toutes de;
MÉETJSINE.
Pour Symphonie en blond majeur. Communiqua
ù sXmcriumc, envoyé.
C 4511. — Aimant, son Loulou. Je suis impatiente
de connaître les réponses que vous donneront les
Abeilles compétentes au sujcL de ia saccharine,
dont je me sers pour économiser le sucre afin de
préparer à mon gourmand les entremets et desserts
dont il se régale. — Ko-Tsio'. *sTc vous plaignez pas,
vous devez être mignonne avec votre petit genre.
Meilleurs souhaits de bienvenue. — Gentille Vieux
Sphinx philosophe, plus je vous fis plus je vous aime.
— Oh! Le Petit Gâcheur qui entre dans la.Ruchcî
mais certainement que l'on vous donnera notre
amitié, aussi faites-vous connaître. — Très bien,
Brin de reve (C 1230). — Le Cormoran. Ma sympathie
pour voire réponse à Bout d'Zan. En effet, l'accep-
ta lion trop facile de ces situations est la gangrène
de notre siècle. — Bravo, Claude, pour C 12S3. —
Pas de votre avis, Spleen, la femme comme l'homme
peut éprouver un amour durable et lui aussi plu-
sieurs amours. Je ne crois pas qu'il y ait en cela une
règle générale.'— Ma sympathie, Parfum d'éventail,
pour votre pseudo. A toute 7a Ruche, afleclueuses
pensées de : ZÉRO.
C 1512. — A toutes les Abeilles artistes, en parti-
culier à Rubis, 'Lac an tac, un conseil : mon piano est
éclairé par des bougies électriques ; quel genre de,
chapeau de lampe adopter? serai reconnaissante à
celles qui voudront bien m'écrire directement. —
A toutes, une devinette : Qui est-ce qui a inventé les
gants?... Un bon souvenir â toutes et tous, parti-
culièrement aux Lyonnaises et à un lecteur de la
Ruche P. L. C.s je crois. DAironiL.
C 1513. — Conalcry. Recevez tous nos voeux de
bonheur, petite Abeille. — Nous offrons de copier le
sonnet de guerre : Aux fiancées, de Marcclot de
Meraut, aux cinq premières Abeilles qui nous en
feront la demande et joindront leur adresse, désirant
leur faire parvenir directement. Un bonjour à toute
ta Ruche, en particulier à Miss Quatre épingles, votre cerveau bourré de choses compliquées et de
Pompon, Pclile Suzon. définitions effarantes. Je voudrais bien savoir où
SpQONING IN THE MOON LIGHT. vous avez pris celle-ci sur l'intelligence : c La réac-
C 4514. — Pécheur de perles, vous devez avoir eu tion chimique dans de la moisissure»... S'il est des
une grosse déception, pauvre petit ! Je vous plains Abeilles qui l'ont remarquée, j'aimerais savoir ce
lieaueoup, et vous dis d'espérer toujours : la vie qu'elles en pensent... Vous me taxez d'orgueil parce
malgré les moments de chagrin et de peine, est que dans le mariage, l'amour et la tendresse ne me
bonne tout de même; croyez-moi ! Qui m'enverra suffisent pas et parce que j'aurais voulu que son
photos, cartes, etc., 'représentant M'» 0 Récamier, esprit soit assez riche pour m'ihtéresser... Orgueil,
pour laquelle il m'est poussé subitement un amour dites-vous? Non. Ce serait de l'orgueil si ce que je
immodéré. PRESTO AGITATO. voudrais trouver en lui avait pour but de me pro-
C 4515. — jSïorîs. Le portrait que vous faites du curer une satisfaction de vanité vis-à-vis du monde,
Hibou, ressemble à s'y méprendre à une des Roses mais c'est seulement pour ma satisfaction intime et
blanches. — Lgonnaise. Bizarre, je suis- née comme personnelle, alors je ne crois lias qu'une cure d'humi-
vous le 7 février, est-ce aussi en 1901? Merci à lité soit nécessaire, comme vous me le conseillez...
toutes les Abeilles qui m'ont donné leur avis sur les Le désir d'élargir son horizon ne peut être considéré
mains. Vraiment, La jolie Fille de Pcrlh, dix- c'est comme orgueil, ce désir est légitime et salutaire, car
sept ans à peine, le plus jeune Frelon? Soyez gentille - lectuelle par là qu'on atteint une valeur morale et intel-
tout à fait et dites-moi son pseudo... tout bas? fait supérieure... — Oh ! lstar, vous qui m'avez
J'écoute... quitte à-gâter après ce benjamin! une si jolie réponse sur le même sujet, que devez-
ROSES BLANCHES. vous penser en voyant Kg me renvoyer à Tolstoï...
C 451G. Cours aiguillon. Bravo votre J'ai lu cet auteur et son livre Résurrcciion m'a paru
— mon pour le plus généreux et le plus émouvant, niais ces lec-
recette ou narcotique, comme vous avez dû tra- tures
vailler pour trouver cela? Je suis à votre disposition, ne m'ont été d'aucun secours riratique pour
chère Abeille, pour vous en communiquer une déli- l'édification de mon bonheur... — Bijou. Mon adresse
cieuse, de sablés exquis. — Que vous faut-il donc, est au Journal. ARGINE.
Sidi Bouziasn pour être heureuse? Un peu d'or ou C 4521. — La Faisane. N'importe quelle forme de
le désert... et dites-moi vite votre idéal. moustache, pourvu qu'elle aille bien à celui qui la
MONKEY. porte. Il en est comme de la coiffure pour une femme :
C 4517. —• Rin-lin-lin délaissé. Peut-être le hasard il faut choisir celle qui sied le mieux à la physionomie.
nous a réunies quelques jours à Uriage, car moi — D'accord avec La Bêle noire (C 1544), mais per-
aussi j'y vais tous les étés et commit a peu près tous mettez-moi de vous dire que la chasse est fermée,
ces charmants pays. Y étiez-vous de juillet a août. lors du... repeuplement. Et dites-moi, que pensez-
Amitiés. — Petites Abeilles qui aimez les cheveux vous des bouchers, alors? Eh bien, je préfère celui
coupés si gracieux a un joli minois pour éviter le qui fait feu sur une bêle qui fuit, que celui qui
genre un peu « garçon i, mettez un lien étroit do je égorge une bêle qui ne peut pas même fuir. Mais
velours un peu au-dessus des sourcils et nouez négli- ne veux pas dire par là qu'un boucher est un
gemment derrière. -^- Bravo, Frelon blessé, vous avez monstre. Je ne crois pas qu'on puisse aimer plus
raison, un poilu mort vaillamment au champ d'hon- que moi les bêtes. Toutes bêles abandonnées trou-
neur pour défendre notre liberté ne doit pas être vent asile chez moi. Les enfants et les bêtes aban-
remplacé par un embusqué. Amitiés à Utile dulci, données, voilà ce qui touche le plus mon coeur
•
Souris blanche et Au pays du soleil, toutes deux vous endurci. •—• Hauleclaire. Voici la recette Pie aux
m'oublie*, amies. MARINETTIÏ PROVENÇALE. fruits. Pour confectionner celte pâtisserie anglaise,
C 4517 bis. — Pourquoi garder les cheveux gri- on préparc une pâte, en pétrissant ensemble : 500 gr.
de farine avec 375 gr. de beurre additionné de 30 gr.
sonnants, alors que quelques applications de Géolinc de sucre et 2 jaunes d'oeufs. Etendre avec le rouleau
peuvent leur redonner la couleur, le brillant, la sou- cette pâte, pour en former une bande large de 4 à
plesse de la jeunesse. Produits Géo, 2, rue Con- 5 centimètres, avec laquelle on recouvre les bords
dorcet, Paris. d'un plat en terre légèrement mouillés ; garnir lo
C 4518. — Allô... Allô !... Belle Ténébreuse. fond do ce plat avec des raisins ou autres fruits, les
Y a-t-M indiscrétion à vous demander si la plage aux saupoudrer de sucre, et les arroser do 2 ou 3 cuillères
environs de R... dont vous parlez dans votre C 1525 ù bouche d'eau. Recouvrir le dessus du plat avec
n'est pas, à 3 kilomètres, Saint-G...? Si oui, je serais une rondelle de pàto dont on soude les bords avec
bien étonnée si Gauloise se reconnaît dans le portrait ceux de la bande qui recouvre les rebords du plat.
que vous faites... réellement frappant avec o une Faire cuire ou four pendant trois quarts d'heure.
charmante ondinc au minois chiffonné » et * son brun Toute ma sympathie à la Ruche. JUPITER.
chevalier servant» (pic je connais tous deux. Si c'est C 4522. — 105 à l'heure demande à ses soeurs,
elle, «0110 mienne amie (qui n'est pas Abeille) que habitant plaines locaux
vous avez côtoyée pendant votre séjour de la Loire, renseignements
à R... Je sur le Mans, Angers, Tours, Blois, Saumur. Mon
vous al sûrement côtoyée, moi aussi, dans ce pnys
charmant... oh ! combien — insouciance. J'aime adresse au Journal. A l'avance, merci. Une idée,
1
infiniment votre pensée sur l'oubli et le pardon dans modèle original pour lampe cuivre, moyenne gran-
votre C 1501. Très franchement « ma patte »... et ma deur. Le ton principal de la chambre est or, garni-
sympathie aussi, voulez-vous? — Oui, Je dépense, turcs : violet. Vos lumières, fée Rubis? Que faire de
donc /c mis, votre lettre si prompte m'a fait vraiment-, quantités de motifs irlandc (fleurs)? Quelques titres
plaisir... Et je voudrais savoir par quoi vous remer- de livres, auteurs anglais, Dcarling? A toutes, tous :
cier??? — Qui pourrait me prêter les Petites Epouses, bonjour. 105 A L'HEURE !
de M^tam Harry???... Ht là-dessus, merci et bon- C 4523. — Rilaloul. Non, je n'irai pas rinker au
soir à toutes et tous... skaling de Rouelles, car je suis loin en ce moment de
NÉNETTE LA BLONDE... BLESSEE. ma ville natale. Je regrette de n'avoir pu avant mon,.
C 4519. — Chères Abeilles qui m'avez accueillie déport, faire votre connaissance. — Brin de rêve
si spontanément dans la Ruche, je vous dis ù toutes, (1239). Bien dit! Quels sonl, chère Abeille, les
merci. — Combien j'ai savouré les pensées de cette artistes qui ont vos préférences ! — La Radieuse
parente regretLée de Lisonjcra. Quelle droiture d'unie ! (1201). Zéro pour le nouveau petit jeu. — Une Fille
Bravo, Bout d'Zan, chère patriote. Oui, c'est un des Vagues. On ne peut nierqu'une voix d'hommeest
peu de notre coeur à chacun enfermé, caché, sous plus agréable à entendre. — Dite. Vous êles une vail-
—r-
les plis de ce drapeau. — Yeux clos, regard ouvert. lante. Sympathique admiration pour l'énoncé de vos
Vos idées sont les miennes. — La Bête noire. Je pense beaux sentiments. — Saint-Cgriennc. Ecrivez-moi
absolument comme vous ; le droit de l'être fort sur souvent, mignonne Abeille. Vos lellics m'appor-
le plus faible, même" si celui-ci est un animal, n'a teront un parfum du pays. STARI.ETT.
jamais été un droit, mais une usurpation, une lâcheté. C 4524. — Divine Chanson. Que pensez-vous du
— Croyez, chers Frelons, que la beauté n'est pas droit de vole accordé seulement aux veuves, femmes
suffisante, assurez-vous qu'elle soit alliée aux dons mariées, et chefs de famille. Pourquoi éliminer la
du coeur, ceux-ci sont les seuls durables... Et main- femme seule qui a tant besoin de se dérendre? .l'espère
tenant luxez-moi de laideron, de pcliL masque, je bien que l'on va réformer cela. Parmi les Abeilles,
l'ai eertos bien mérité, mais que m'importe, ne y en a-t-il qui suivent les articles de Colette Yver
Bcrais-jc pas toujours aimée, puisque je suis un : dans la JJberlé? Qu'en pensent-elles? — Excusez-
PORTE-BONHEUR. moi, Spleen, mais après avoir iu la dernière phrase de
C 4520. — ICij. Voire C 1559 en réponse à mon volj'c C 1316, j'ai éclaté de rire. Tout autour de moi
B 9322 me prouve que vous n'avez aucune expé- je ne vois eu ce moment que des preuves d7i contraire.
'.

'rience île la vie, malgré (ou peul-êlre à cause de) B-ois-JE ESI-:*:RER?
 — 6
C 452t>. — A Blonde Chaielleraudaise-. J'aimerais
pom'*votïe premier bal une souple tunique de crêpe,
de Chine « bleu-image o brodée de petites perles de
cristal nacré, ou bien encore en voile de soie « pétale
de rose » avec perles bleu cobalt, ceinture floue du
même bleu. -^- Coiffure basse à. la .grecque, boucles
légères encadrant le visage et, pour parfaire l'har- .
monie de l'ensemble, une mignonne ferronnière de
perles. LA TZIGANE.
C 4526. ,— Son Jean serait reconnaissante à l'ai-
mable. Abeille, qui lui adresserait une grammaire
.italienne par Pietro Molli, qu'on ne retrouve plus
chez aucun éditeur. Remercierai par joli souvenir ou
. rembourserai la valeur du livre. Affectueux souvenir
à celles qui aiment les fleurs, et dont le parfum est la
.rose Jaequeminot. SON JEAN.
C 4527, — Un bonjour amical à toutes mes. petites-
armes,' Lolita, Anicelie. — Et vous; grésillante
Pomme de pin, étes-vous morte en chantant dans Une
poétique flambée? — BeZguise. Je n'ai lias oublié
votre pensée gentille et vous en remercie. — Miloulij.
Je m'excuse de mon long silence, mais depuis l'ar-
mistice, j'ai fait un peu la folle et vous m'en excu-
serez. — Qui veut lire Jouir? Je le prêté volon-
tiers aux amateurs. —^ Bonjour, Mipliislo, votre
an- diabolique nie fascine toujours. Eh, oui ! Les
étGilcs de la Ruche sont des étoiles filantes, s'pas,
Pépoueile. iiir.ii IUEUSÊ.
- l'amitié, plus douce, plus solide et.,, moins déce-
C 4528. — Pour. Reine. Je vous mets en garde
contre votre poudre, peut-être ces petites éruptions
viennent-elles de là. n entre très souvent dans les
poudres de commerce, de l'albâtre, de la craie, du
.gypse, etc. Si vous prenez la Maryvomie, vous
n'êtes pas sujette à ces inconvénients. Vous pourr
riez vous loliorrner le visage avec de l'eau distillée
de cerfeuil, très lionne contre les bouiîées de chaleur.
Veiller à' l'état général, suivre un régime l'a fraî-
chissant. Vous trouverez la Maryvohne au Labo-
ratoire scientifique, 10, rue Montiiolon, Paris.
I>" S.
C 4529. — Claudie. Oui, il fait bon dans un nid
douillet quand il gèle et glace au dehors ; mais c'est,
moins gai lorsqu'on est obligé de. sortir pour gagner .
sa vie.-.— ?,ÎOTÎJ-LOU. Excellent artiste Sessus Haya-
tanva très expressif, mais peu sympathique, -r
Bécassine. Sympathie pour votre pseudo. Vous avez
bien fait mes délices quand j'étais petite. —r Dêdé.
Je. connaissais aussi votre pensée. Forgcl me not, it
is ait 1 ask ; but il mg rcmcinbrance is a tash for non,
orgei me. Qui S'Y EROTTE, S'Y PIQUE.
C 4530. —- Java Dakcw adresse toute sa sympathie
à Plume an veni, Rcinine, Pourguoi, Seule, Claude-,
Mckioub II, En passant, Noris elLggie, pour la bonté
qu'elles témoignent envers les filles-mères et surtout
à l'enfant, innocente victime. — Avec La Bêle noire,
peur son C 15-14 bis même féroce oraison! — Pnlchre,
îienc, Ane villageoise pour votre C 12G9. N'avez-vous
pas comme devise: Panca, sedbona? A toutes les
Abeilles qui offrent des livres, quelle est celle qui
voudrait me prêter : A Salonique sous l'oeil des dieux
et VOdgssêe d'un sous-marin torpillé; Rendrai vite,
.prendrai soin, frais à- nia charge. Ai grande quantité
de livres à sa disposition ainsi qu'à toutes celles qui
le désireront. Cordial shake-hond à toute la Ruche.
JAVA DAKAR.
C 4531. — ... La nuit dernière, j'ai fait un rêve
étrange ! Je me suis trouvée transportée rue Crébil-
;lon cl quelle ne fut pas ma surprise en reconnaissant -
parmi les passants le joyeux Gai Luron. 11 trottait
d'un petit pas égal et semblait absorbé à résoudre
intérieurement quelque impossible équation. Une
minuscule toque de plume et un chaud vêtement do
karakul le préservaient du froid... qui mordait, je
vous assure ! Point de talons Louis XV, ni de man-
chon, mais sous le bras, une petite serviette de cuir
noir attestait que Gai Luron était un personnage fort
instruit et exerçait une profession lucrative. J'allais
l'aborder quand, tout à coup, je me trouve place
Saint-Michel, juste pour apercevoir Fa Mineur s'en-
gouffrer dans un taxi. J'ai eu le temps de recon-
naître l'expression langoureuse de ses grands yeux
sombres, malheureusement un peu déparés par mi
lorgnon. Elle est toujours grande et rainée, son air
est. caime et froid et son toint ne s'est, hélas, pas
éclairei ! Ce qui a surtout attiré mon attention, c'est
un adorable petit chien qui ne semblait pas disposé
3'. la suivre. Vous avez un bien joli
loulou, Fa Mineur !
KsL-ec, assez bizarre, les rêves, tout de même? Vous
Gai Luron, Fa Mineur? A
ne trouvez pas, dites bonjour
toutes deux, un gentil de :
LouLOtarsETTE.
C 4532. -r— Je me décide à venir bourdonner parmi
vous, que j'aime depuis si longtemps. —artiste
A Amertume.
Francell, de l'Opéra-Comique est mon préféré.-
certes lé plus élégantDes Grieux.Jele trouve parfait
dans toutes les pièces qu'il interprété, aussi bien-
comme chanteur .que-comédien. Cet artiste ayant
beaucoup d'admirateurs, il doit y avoir des Abeilles-
qui partagent .nies goûts, je serais heureuse de con-
naître leur opinion. Sympathie à toutes.
SAAMCBDÎDBINE.
.
C4533. — A Béncdella. Chère Abeille, le jour de
mon anniversaire a été le 11 novembre. Dois-je croire
au bonheur pour plus tard?? ^ Amitiés à Bessern.--
blanl à Primerose,_Alloue, Manolila. Lilclie, Mallio... -
et Miguiche qu'on ne lit plus ! M1IG Marguerite U,
peut-elle me renseigner? Sympathie.
Miss MADO.
" -
C 4534. — Une Abeille dont le .nom m'échappe
demaude : Monsieur, Madame el Bébé. Veut-elle rhe
rappeler son pseudô et la manière de lui faire-par-
venir ce livre, s'il n'est pas trop tard ?" — Pour ma
part, Aroï'te.ie pense que l'amitié ne doit précéder"
que rarement le véritable amour qui vient toujours
sans crier gare, mais l'habitude amènequ'apparaît
forcément
avec elle un apaisement-et c'est alors
vante ! — Chère Arc-cn-cicZ. Voulez-vous me dire
où trouver vos livres d'anglais? Merci. — Attention
Algérien, l'oseille unit par s'attaquer à ï'ôrriail et
c déchausse les dents » -— De votre avis, Chaulai. —
i-our Le Eonvclcau, donnerai cette meringue la
prochaine l'ois, car... la "Censure ! I I — Amitiés à
Chadaï. pour son charmant pseudo. — Charmantes
Abeilles « portraitistes » pensez à moi, please. Amitiés
à tous et toutes d'une
VRAIE FILLE K'ARDERNES.
C 4535." — Skwe. Ah ! voyons, après deux mois de
ménage, il ne faut pas désespérer, cela vient petit
à petit, croyez-moi. — Toute ma sympathie, Claude,
pour votre C 12S3 sur l'éducation des enfants. C'est
vous, je crois, qui avez émis l'idée d'une sorte de
«Cercle de la travailleuse», que devient ce projet?
Habitez-vous Paris? si vous y donnez suite-, voulez-
vous m'écrirc. — Lys rose. Quel parfum délicieux que
le... crésyl ! ! Vous plaisantez sûrement ! ! (C Î22S).—
La Bête noire. Comme j'ai apprécié votre commu-
niqué sur la chasse! Je pense absolument comme
vous, chère Abeille, et vous adresse toutes mes plus
sympathiques pensées. Comme vous, je suis l'amie
des bêtes, quoi de plus émouvant que le regard d'un
animal qui souffre ! —' Quelles sont celles d'entre
vous qui font partie de la S.P.A.? L'une d'elles.
Parisienne, autantque possible,voudrait-elo-m'ôcrire?
j'aurais quelques renseignements à solliciter de sa
complaisance. — Frelon blessé. Vous eu avez été
pour vos frais, le «petit truc » pour découvrir les
«beautés » de La Ruche lie vous a guère réussi, hein?
Mais aussi, il y avait du « pour et du contre » dans
votre communiqué !... Pauvre Frelon... guéri, j'es-
père, n'est-ce pas ? Bonjour à toutes et tous d' :
UN ÉCLAIR AU CHOCOLAT. '
C 4536. — Douces piqûres. Je vous accueille avec
joie, car elles seront la preuve qu'on s'intéresse à
moi, ce qui me permettra de rivaliser avec Frelon
blessé. Ne m'en veuillez pas, cher camarade, mais de
grâce, laissez-en quelques-unes pour moi. Cordial
shakc-haiid à "toutes Abeilles jolies (car vous l'êtes
toutes), je dépose mes respectueux hommages à vos
pieds. FRED.
C 4537. — Allô ! le 29 Zéro 3, Allô chérie ! !? vous
avez unjiseudo « épatant » très récent, ne manquant
pas d'originalité et snvez-vous, vous tenez mon coeur
! ! —. Perlette. Non !
par un fil... c'est douteux, gare !très
Non ! ce n'est pas cela, vous êtes loin de la réalité,
mais je vous remercie vivement de votre essai et vous
envoie un petit baiser du bout des doigts. — Ave
tsourire, Tsoin-Tsoin, Poucl-Pouel (ou Pépoueile)
révèlent en moi des souvenirs antiques. — Petit
Diablotin. Vous avez une mémoire de «poulet» et
le bout des
avez sûrement oublié Jtala ; je vous lireles
oreilles pour votre pénitence. Et à tous autres et
toutes, une amicale pensée. ITALA.
C 4538. — iRondo Capricciaso (C 1561 bis). — Valet
de trèfle. Vous me dites des choses tout à fait gen-
tilles, je ne m'attendais pas à être comparée au
printemps ! J'ai boudé à tort pour Corneille? Tant
 - 7
mieux ! Je n'ai plus qu'à vous envoyer en échange .
de la vôtre, ma sympathie. Comment l'enverrai-je?
Auto, avion,.téléphone,.,, ou télépathie? — Merci,
Vieux drôle, de vos voeux ; les miens les plus sincères
et égoïstement, celui que vous ne désertiez pas la
Ruche. — Abeilles, dites-moi, qu'y a-t-il de plus beau .
dans l'univers? Je défie que ce soit de trouver quel-
que chose de plus beau que ce que je pense, aussi, je
le dirai plus tard. — Magali, Frelon blessé, Toubib,
Casanova, Broken Doit, Soleil de Minuit-, Aimer,
espérer, croire, Joyeux garçon, bonjour ! Ou plutôt,
HQIÏ, au revoir. •
GOBETTE OF PARIS.
C- 4539. — L'ami du. soleil. Je veux être la pre-
mière à vous saluer ici, à. vous souhaiter la bien-
venue, je vous tends nia patte d'Abeille et ma main
de Femme. — Ma sympathie à La Sgm.phonie en
blond majeur ; comme elle, je trouve que les mains ont
une expression. J'admire aussi la voix magnifique de
F. Litvine et Vallin-Pardo qui est, à mon avis, une
exquise Manon. — Pour les débutantes, une autre
mélodie de Fontenaillcs : -Sais-tu? Malhy, c'est
beau, d'être une amie si vraie. Sympathie.--— Teddij
Sarncrvhere en France. J'aime beaucoup Bordeaux
et j'accepte votre bonjour de Toury.
TOURBILLON.
C 4540. — Morganc. A la femme très jolie va mon
admiration. — Amie des fleurs. Youdriez-vous me
donner la description d'une chambre Louis XVI?
Par quoi vous remercier?... — Très spirituelle et un
brin moqueuse, chère Gobclte of Paris. —- Chardon
doré. Merci pour votre pensée. Très originale, en effet.
— .Rondo Cu.priccioso. Touteslesdeux, n'est-ce pas?.,,
QULAM.
C 4541. — On ne saurait, on ne pourrait évidem-
m ent pas vous accuser de pêcher pro domo, Frelon blessé,
mais ne donnêrez-vous pas l'absolution vraiment, à
à la mémoire du dis-
une femme, qui ne faillirait pasprotection,Taide
paru, en acceptant l'amour, lales pâles embusqués). d'un
frère d'armes? (négligeons
Beaucoup disent (je sais : j'ai entendu !) que c'est
au contraire doublement, tromper l'éternel absent;
vous aussi. « B faut voir les choses de plus haut, que
diabic», et je-commence à croire, en effet, devant ce
dogmatisme, cette intransigeance, que votre âge est
enviable... Oscriez-vous vraiment accuser Allô chéri
d'ingratitude, d'infidélité, d'inconstance, et qui pis
est, de déloyauté, si elle se remariait? Ne liie dites pas
qu'il y a des circonstances... atténuantes ou spéciales,
car si vous commencez à entrer dans le dédale êtes des
catégories, des distinctions subjectives, vous
perdu. Et vous savez, l'autre aussi peut lui sauver la
vie,-l'honneur et la liberté, qu'en dites-vous? — Un
brave ne se rend pas sans combattre...
DAIÎLING.
C 4542. — Pour Amandier rose.. Ces produits, ré-
putés excellents, ne tardent pas à flétrir l'épiderme, il
est très difficile alors de remédier à cette déchéance.
Comme crème de beauté, usez de la Neige des Alpes.
J'attire votre attention sur ce produit qui donne
satisfaction à tant de femmes soucieuses de conserver
la fraîcheur de leur teint. Évitez le vin pur.
D»° S.
C 4543. — Patricia. Je partage absolument votre
goût en ce qui concerne Dickens qui est un de mes
auteurs favoris ; dans un communique récent, je
demandais à Liiile Dorrii, si son pseudo est tiré du
roman de cet écrivain. -— Spleen. Cette fois, je suis de
votre avis (C 1601), vous nie permettez bien de me
donner le plaisir de vous le dire? J'ai lu Crime et
Châtiment, de Dostoïewsky. — Connaissez-vous les
Vagabonds, de Maxime Gorki? J'ai lu cet ouvrage
et me propose de le relire encore, tant il m'a plu. —
Un vieux drôle (C 1671). Qu'il fait bon vous trouver
quelquefois dans la Ruche ! — Banlieusarde. Je ne
suis pas forte, forte, mais si vraiment l'union fait la
force, enrôlez-moi (fin de C 1702) ! FEMME.
C 4544. ^— Je me glisse dans la Ruche. Accueiilcz-
moi, gentilles Abeilles qui vantez le talent de Francell,
je partage votre admiration. Cet artiste rappelle
beaucoup Clément dont il est l'élève. Sympathies à
toutes. 17RANCELLISTE.
C 4545. — YShy noll Vous m'avez gâtée, je suis
confuse, mille mercis du joli carré. Hélas ! non, je
ne parle pasde anglais. — Lisette pas de cluaice. Avez-
vous essayé la pâte d'amandes? Enduisez-vousles
mains de glycérine après chaque lavage, et le soir.
GEP.DA.
C 4546. — Bruyère fleurie. Prenez avant chacun
des deux principaux repas, 15 gouttes d'extrait fiuidc
d'hamamelis, dans un peu d'eau, massages avec :
Pommade de concombre, 50 gr. ; teinture d'hama-
melis, 5 gr. Veillez soigneusement sur les foliotions"
digestives, ayez toujours les pieds chauds; — L'En-
ragée a-t-elie recula lettre que je lui ai envoyés par
le Journal, au sujet de la proposition de bague? —
Lisette pas de chance. Enduisez le soir, vos mains de
très bonne'huilé d'olives, mettez des gants et gardez
la nuit. Après les avoir lavées, massez vos mains avec
une pâte faitede poudre fined'iris, de miel et d'un peu
d'huile. CARPE HOJKAM,
C 4547. — Quelle alléchante proposition, Maôus,
par ces temps de restrictions, offrir sucre et tabac...
Dommage que je sois inapte... Dommage, dommage. -
— Ai très apprécié votre C 1242 Eau gui court et
C 870 Miloulg charmante, oui, polir les CacUj, —r
Dôveloppez donc vos raisons sur la gourmandise,
Vieux Tigre, ça promet et ne'.nous dévorez point.—-
Tout s'arrange. Félicitations pour C 894. —- S'il vous
plaît, LàTzigane. Pensez à moi, votre C 1013 m'a fait
rêver. — Sapajou chinois... les traductions proposées
me tentent ! — Merci... Gobeltc of Paris. Sympathie
ainsi qu'à Yllén, Sphynx blond, Vieux Laideron, Çésia
et tant d'autres dont les communiqués font mes
délices, comme il est impossible de répondre à toutes,
la pîace est restreinte etjvous PelitAiglon (1877) vous .
comprendrez, n'est-ce pas? Par contre, lés Abeilles
qui reçoivent communiqués directs devraient bien
accuser réception. C'est quelquefois fâcheux de re-
commencer ou de douter,leslettres pouvant s'égarer.
—Je suis heureuse'que Kg cl Spleen parlent de
-
Dostoïevsky. Que celles qui souffrent lisent ses
oeuvres et Sagesse cl destinée, de Maeterlinck... Quel
apaisement, quelles réflexions... après lecture. —
Quel silence, Au pays du soleil. Ma dernière lettre
était de fin décembre... Je me languis de vous, amie,
le saviez-vous? AIMER, ESPÈRE», CBOIBE.
C 4548. — Lys de France peut-elle entrer dans
votre joyeux essaim, chères Butineuses? — Rayon.
Toute ma sympathie. Je suis avec vous pour ré-
prouver les mauvaises lectures. — A vous aussi,
Vu;n.-r. Laideron (C 145). Ne vous plaignez plus ! —
Porte-bonheur. Voulez-vous bien me dire le secret de
votre pseudo? Serais vivement reconnaissante ~à
Quo Vadis si elle m'envoyait ses poèmes de guerre.
Quoi en échange? — Dites, est-ce sérieux, Fatma, ce
que vous dites du philtre oriental (C 1476). Vous
n'avez pas ce produit tout fait? J'aimerais beaucoup
en avoir quelques pincées. Comment vous remercier?
— Sapajou chinois. Voulez-vous me parler longue-
ment de la Chine. Par quoi, p\iis-je vous cire agréable
à mon tour? — Lumière des yeux. J'aime énormé-
ment Chateaubriand. Je suis confuse de toutes mes
demandes; pour mefaire pardonner, j'offre à toutes,
pensées et poésies. Qui veut ma liste? Adresse au
Journal. A. toute la Ruche, un affectueux sourire de
LYS DE FRANCE.
4549. — Pclil Glaçon, Frelon blessé. — Vous
G
n'êtes pas gais tous les deux, et pas près de .vous
marier, hein? — Une Abeille voudrait-elle me copier
les paroles anglaises et françaises de la chanson dans:
laquelle se trouvent ces mets, dont je ne garantis pas;
l'orthographe : Yaclca Hula Hicka Dula I'm edminy.
back lo you... etc. — Sera-ce vous Minou? Aver.-vous
reçu les cartes, écrites en anglais, que je vous ai
adressées il y a déjà quelque temps? — Gentille
pensée ainsi qu'à Gobeltc of Paris, à qui je rends de
bon coeur son enthousiaste baiser. — Très heureuse
que vous m'ayez comprise, chère Gobette. — Une
Penseuse. Avez-vous lu : L'au-delà et Les forces in-
connues, par J. Bois? Très intéressant. — Qui pour-
rait nie donner renseignements sur Cincinatti(U.S.A.)
A toutes et tous, les bons souvenirs de:
MAGALI.
C 4550. — Miss Iloury, je vous envoie toute mon
affection, petite amie, .à bientôt de vos nouvelles. —
J-Jyalis. Merci de vos offres, à vous, mes bons souve-
nirs. — Sedanaisc. Reçois rarement de vos ncaveiîes.
Gracieux bonjour. — Qui veut faire mon Dortrail?
Gentilles Abeilles? —Frelon blessé. Je serai heureuse
de rccevoir'iine lettre de VOKS ; je vais vous demander :
Quel est, le plus grand défaut d'une femme? Allons,
franchement, ne craignez pas les piqûres, vous aurez
pour vous défendre : CIIIFFONNETTBROSE.
C 4551. — For die si for chesino. Déjà le printemps
apporte les premiers froids. — Falcu-Gaye. Je vais
essayer de gagner le souvenir que vous offrez : taille
moyenne, plutôt petite, teint mal, yeux gris et cils
noirs, très vive, vous affectionnez les colliers en t?a!a-
lilbc, les bracelets Toiic/i Wood. —' Allô, Vieux Lai-
 ~-
Je vous offre ma sympathie, la vou-
ùeron (C 1451).
lez-vous? et in'accordez-vous la vôtre? Je suis
depuis longtemps vos communiqués. Sympathie à
toutes et à tous de : TRUE LOVE DIES HAP.D.
C 4552. — Siruggle for life. Parlez-vous sincè-
rement, en disant que l'amour est une déchéance?
Fort heureusement il yen a peu de votre avis. Celles
qui méconnaissent la douceur de mettre toute sa
confiance, toute sa vie, dans un coeur que l'on sent
bien à soi ; celles .qui croient s'amoindrir en se don-
nant sans limites à" l'être cher, celles-là ne sont vrai-
ment pas femmes. Non, chère Abeille, on ne devient
p.as l'esclave de l'homme du jour où l'on aime.
Seulement, il ne faut pas ignorer que la vie est faite
de concessions mutuelles. Il faut savoir être tour à
tour, la femme, l'amie de son mari. Et contrairement
à vous, chère Abeille, je trouve que la femme a le
beau rôle et prouve ainsi sa supériorité morale. Si
je vous disais que pas mal' de Frelons pensent
comme moi? — ZonzeUe. Après avoir souffert long-
temps, je revois le bonheur.. Merci affectueusement
de vôtre C 1649. Ma sympathie, chère bonne Abeille.
— Surins. C'est le mal de notre siècle. Il faut épouser
une dot ou une situation. Et tant pis si l'amour est
absent, tant pis si l'on à empoisonné sa vie ! On est
aux mariages d'argent, à l'union des fortunes. Si les
hommes riches épousaient des femmes sans dot et
si Ils femmes dotées épousaient des hommes sans
fortune, la société ne serait-elle pas plus heureuse,"
chères Abeilles? Je m'adresse à toutes.
VELAISIENNE. '
C.4553. — Fiamelle (C 1407). Bien, votre réponse a
C&le vermeille, mais je demande à toute ta Ruche,
Abeilles et Frelons, ce que peut avoir de grave la
différence de nationalité? Envoie quelques cartes à
JiaUlcclaire, un sourire à Lodoïska- et à Roburc. —
Et moi, Le vieux Laideron, vous ne m'aimez pas un
peu, pourquoi? Donnez-moi des recettes. — Petit
Diabic, Pui3 ~vous prêter la Guzla et vous copier de
nombreuses poésiesserbes. —La Bêle noire. Très vrai,
votre C 1544 bis, mais alors ne mangez jamais de
viande et ne portez pas de plumes sur vos chapeaux.
— Y u-t-ildans la Ruche des Abeilles brésiliennes ou
d'Argentine? — Qui donc êtes-vous, XXX? Je
porte une chevalière avec simplement mes initiales.
Je m'en sers comme cachet. Sympathique souvenir
à toute la Ruche. PETITE OPALE.
C 4554. — Non, Frelon blessé, toutes ces consi-
dérations patriotiques, belles peut-être, discutables à
coup sûr, n'empêcheront pas le remariage des veuves
de guerre ; elles ne prendront en cette occasion,
ceiisèïl que de leur coeur et... elles auront raison.
Né trouvez-vous pas, Abeilles, mes soeurs, qu'il
va mal aux Frelons, de parler de constance?... —
Pensée pour Allô 1 Chérie : « On a beau chercher à
TélowTfcr, il y a toujours en nous une idée de bonheur
qui ne veut pas mourir. > Sympathies à toutes les
Abeilles qui souffrent de l'êtroitesse de sentiments
et de vues des petites villes. CRITIQUE.
C 4555. — Rubis à XXX. Bague gravée d'un saint
Georges terrassant un démon conviendrait à Je
vaincrai. Ou bien Jeanne d'Arc et sa bannière,
saint Michel et son dragon. —-Le vieux Laideron est
excessivement gracieuse, je la crois donc charmante !
•— Comtesse Armelle. Trop aimable votre lettre, je
suis confuse. Merci, toujours à votre disposition. —
M™e L. G. Béziers, qui demande aimablement
«onseil pour peinturedes portes etfenêtrcs, persiennes
de sa villa, j'ai vu un entrepreneur de peinture tous
les ans essayer d'une teinte nouvelle et ce qui était
tout à fait réussi, c'est la villa crème, les persiennes
nuance, cigare et les stores tendelets à larges rayures
blanc et orange. Les géraniums rouges et roses en
jardinières extérieures complétaient à merveille la
Bertille décoration. Pour la roseraie, je ne sais I
Mais j'ai vu des roseraies exquises de petits rosiers
pourpres sur les bois portiques vert-amande pâle.
Merci des compliments pour le Journal.
RUBIS.
C 455G. — Y aurait-il une. Abeille, habitant le
Maroc, Casablanca et environs, qui pourrait me
renseignersur genre dévie, moeurs, etc.? — Je serais
%>icn :iise, de savoir pourquoi vous signez ainsi,
Porle-BonJicur? Mais laissez-moi vous dire que vous
dites vrai dans votre C 1453, au sujet de la supersti-
tion. Les esprits les plus forts ont eu leur moment de
faiblesse. — Oh ! oh ! Falrna, Vous aurez du succès
avec votre philtre ! Bonjour à toutes.
MÊME 1>E RmETTE.
8 —
C 4557. — Pour M. de Marseille. Je l'ai dit sou-
vent : ladépilacion par l'électricité est iTès délicate
-et ne doit être faite que par mi-opérateur très habile,
sans quoi il y a non"seulement repousse, mais cica-
trice. Conteûtez'vous d'un bon dépilatoire choisi et
inolîensiî. Prenez le Géo, que vous trouverez aux
Produits Géo, 2, rue Coiidorcct. Paris.
D«c S.
C 4558. — Sphinx aux yeux verls, Reinine, etc.,
faisons le clan des « yeux pers » il y a bien celui de
la « ville rpse,^. (L'Arc-en-ciel va y passer !...) R.al-
liez-voùs à m<»n... regard (hum !) Abeilles aux yeux
de... sirènes !... En êtes-vous Vif-Argent, dear Delly?
— Comtesse Armelle. Comme moi, vous avez quinze,
hivers ! Le bel âge, n'est-ce pas? Pour vous,.ma sym-
pathie et mes amitiés à toutes les autres.
VÉRITABLE AjîEILLE.
,
C 4559. — Ali! oui, Spleen, vous êtes Frelon...
On s'expliquepoiirquoi vous avez alhrmêquç l'homme
aimait mieux que nous. Peut-être aimez-vous mieux...
c'est à discuter, mais vous aimez sûrement plus
souvent... c'est incontestable. — Algéria. Envoyez-
moi quelques vers de Magre sauf les Absents et
Des pleurs sur la lettre. A la disposition de la Ruche. —
, Souvenir à Souffle des Glaciers. Sympathique bonjour
à tous les pilotes de la création ! ! ! Au revoir... et
merci. HAS TIKO.
C 4560. — Petite Opale. Je puis, si vous le voulez,
me charger de l'achat de vos volumes. — 7 avril.
A votre 3>lace, je me marierais quand même. Tous
les hommes n'ont-ils pas des défauts qu'il nous faut
supporter? Et je préfère un mari jaloux à-un joueur,
par- exemple. — Carmen. Pour vos cheveux, faites
la coiffure enveloppante (cheveux ondulés), en
laissant une petite mèche du côté gauche que vous
natterez lâche et passerez sur le front pour retenir
vos frisons. — L'illil du Diabic. Je puis vous dire
« par expérience i qu'on peut éprouver pour un cor-
respondant bien d'autres-sentiments que de la sym-
pathie ! — Teslina d'Angelo. Puis-je avoir de vos
timbres étrangers? En échange de quoi? — P'iil
Madclon, L'Asiatique. Merci d'avance de vos tim-
bres. — Je puis copier à qui me demandera des
pensées en français et en anglais. JEAN-JEAN.
C 4561. — Allô ! Abeilles stéphauoiscs. Je m'aper-
çois que les Butineuses en la ville noire sont plus
nombreuses qu'on ne le pensait, et, entre parenthèses,
que ne le croyait certain Frelon que j'ai rencontré,
mais qui n'a pas voulu se dévoiler. Allons ! formez
vos bataillons ! ! Je suis du clan et bien décidée
1
à tenir ferme ! Nous allons distancer la ville rose,
petites soeurs. — Réussi votre 1682, Maous. Je
me joins à vous pour demander à Frelon blessé
une Revue pour la Ruche. Ne trouvez-vous pas,
gentilles Abeilles, que ce Frelon blessé a l'air de
prendre un réel plaisir à s'attirer vos piqûres pen-
dant qu'il doit rire sous cape. Eh ! bien, monsieur
le Frelon, je réponds à la définition plaisante que
vous nous donnez du inariagp, que c'est très bien,
on ne pouvait trouver mieux. La-dessus :
ATCITOUM 1 ! !
C 4562. — A toutes les Abeilles normandes. Ne
trouvez-vous pas que nous devrions faire un clan,
nous aussi, celui de notre jolie province. — Loulou-
mieltc (C 1574). J'étais abonnée au Journal relatant
les aventures de Bécassine, et vous? Elicz-vous de
sa Petite Poste? Serait-ce indiscret de vous demander
quelle ville vous habitez? — La jolie Fille de Perth.
Aucune différence entre Paris, ours blanc, Virginie.
J'ai vu le 17 janvier, dans la gare d'arrivéedu Havre,
une lectrice de notre Ruche, est-ce l'une de vous,
chères soeurs? Bonnes amitiés à toutes et tous.
LOULOU.
C 4563. •— Barbe-Bleue. Vous m'intriguez et pour-
tant, je crois que vous vous trompez. Ma sympathie,
tout de même, chère Abeille. — Lyonnaise. Vous
faites erreur, je n'habite pas Perpignan. Je regrette,
chère Abeille. — Avê l'sourire. Votre pseudo me rap-
pelle une gentille amie dont je n'ai pas de nouvelles,
ce n'est pas vous, par hasard? A moins que vos ini-
tiales soient J. D. et que vous habitiez B...? Si oui,
écrivez-moi directement, voulez-vous? Bons sou-
venirs à toute ta Ruche de : CHOSETTE.
C 4564. — Collier de larmes. J'attends et je répon-
drai pour votre chambre à vos désirs. — Bienvenue à
Améthyste solitaire et remerciementsde sa sympathie.
Petite Lycéenne. Mettez du bleu lavé, toile brodée,
—
fils tirés sur votre cheminée pour égayer un peu
tout ce grenat triste, même dessus sur la commode

et un tapis de table et aussi un gros coussin, quel-
ques cristaux ou cuivre avec des fleurs. Croyez-moi,
ne fabriquez pas de cache-pots, c'est très ïaid ! —-
Comtesse Armelle. Chambre moderne bois gris, très
simple,' tissu éponge cerise, faisant rideaux de fenê-
tre bordés à cheval d'un galon bleu, mêmci'oiid au
lit, couvre-lit bleu uni, gros coussin éponge cerise, au
milieu renfermant l'oreiller ; tapis bleu. Faïence de
Copenhague bleue sur la cheminée, -petits rideaux
tulle bleu. — Gana-Ama. Un coussin de satin vert
et jaune peut être fait de balides réunies et formant
mirliton, la forme traversin s'y prête bien. Pour la
pièce salon-salle à manger, le dessin du n° 194 doit
répondre à votre désir. RUBIS.
C 4565. — Maous. J'avais déjà émis cette idée
(non insérée) de jouer une revue de fin d'année de
la Ruche. Frelon blessé nous prêterait certainement
le concours de quelques tirades? Nous aurions des
scènes Piquantes et... piquées (et même piquées de
vers !) ; Simius Aimant le miel grimpant à la corde
lisse rejoindrait Gilana au balcon ; une scène à la
Sarah, déclamatoire et attendrissante, ferait revivre
les'amours de la Petite Source et du Petit Aiglon,
tandis que des fantômes d'esprits seraient invoqués
-par La Penseuse et que l'esprit... tout simplement,
serait tisonné par Pépoueile, etc., etc... D'ores et
déjà, j'offre quelques-uns de mes pas de danses au
son du violon de Marisanne et des chants de La
Lisonjera. — Aselus. Je vous saisis au mot (G 1714) :
étant donné ce qui précède, et que les chers bou-
quins mes inséparables sont la Bible, les Confessions
de saint Augustin, le Décamêron de Boccacc, Une
anthologie universelle des poêles, l'OEuvre de Sha-
kespeare (... ou Stanley?... énigme), Molière, "etc.,
dites-moi donc quelle idée vous vous faites de ma
personnalité? — Ma petite Capucine, vous désirez,
avec toutes ses admiratrices vos compagnes, qu'on
vous parle do Colette? Oyez ceci, dont je fus récem-
ment le témoin attendri : Colette habite une rue en
pente ; un tombereau gravit la montée, ou plutôt
le cheval traîne péniblement le tombereau ; il s'arrête
et, patinant, ne peut démarrer ; coups de fouets,
jurons, ete. ; Colette arrive et... pousse à la roue.
Le bon cheval fait des efforts et... le Ciel aidant ceux
qui s'aident, la voiture repart. Voilà. Ennemies do
Colette et des bêtes, maintenant, faites comme le
charretier : tapez ! Mais tout de môme, si vous avez
des poésies d'A. Rivoirc, Henry Becque ou Fernand
Grcgh, envoyez-les, s'il vous plaît, à :
UNE PARISIENNE.
C 4566. — Ma pauvre Petite Poupée, la vie com-
porte, pour presque tous les êtres, bien plus d'évé-
nements malheureux qu'heureux. Les chagrins, cer-
tains surtout, laissant de profondes traces, l'intérêt
qui y est apporté est bien supérieur que celui apporté
lors des moments de joie. Le souvenir de ces derniers
est agréable mais fugace. Ne revit-on pas plus inten-
sément une douleur qu'un bonheur passé? — Pcliic
Poupée, soyez courageuse, occupez intelligemment
votre esprit et, fatiguez votre corps par du bon
exercice physique. — Ne signez pas, .Désillusion,
d'abord, parce qu'il ne faut pas avoir d'illusion —
c'est bon pour les enfants de quinze ans — la vie
se chargeant de les enlever très vite ; ensuite parce
que, quand on veut y regarder de près, rien n'est
illusoire, quoique certains prétendent exactement le
contraire. 11 n'y a que des réalités qui, parfois, sont
dures et pénibles. Souvenir. SWIMMER.
C 4567. — Voici une idée de coussin rond pas
banal et vite fait pour hall ou petit salon de cam-
pagne ; on le fait: en tissu éponge framboise ou vieux
bleu garni de noir : Prendre une bande de 1",25 sur
0m,50 fermée par une couture et dont les bords
froncés forment le centre dessus et dessous. Le
départ des fronces est dissimulé dessus par une grosse
rose d'Irlande au crochet en laine noire, dessous
par une plus petite. Le tour est garni par un galon
également en laine noire au crochet tunisien de
trois points en largeur, ce galon cache le pied de
feuilles de rosier placées de chaque côté en arête de
poisson, on les fait ainsi : 8 m. chaînettes, retourner,
une deni-bride dans chacune des 2e, 3e, 4e, 5e, 6e,
7* cha'nettes, 3 demi-brides dans la 8e pour former
le sommet de la feuille, 6 demi-brides en revenant
sur le 2" côté de la chaînette, 5 m. chaînettes pour
former la queue, retourner 4 demi-brides sur les
chaînettes ci-dessus, puis une demi-bride dans cha-
cune de la rangée précédente en piquant le côté de
derrière des mailles et faire toujours 3 demi-brides
au sommet, continuer jusqu'au commencement de
9 —
la queue et casser la laine. Je ne sais si mes expli-
cations sont très claires ; à la disposition de celles
qui désireront quelques éclaircissements. JANOT.
C 4568. — Je reprends contact avec Za Ruche
dont j'ai été privée bien longtemps. Babouche avait
fait une apparition d'un jour, puis elle a îailïi.dispa-
raître tout à fait. Mais puisque le grand arbitre du'
destin le lui permet, elle revient à l'essaim. — A-
Frelon blessé. Apprenez donc, monsieur l'indiscret,
que je ne sors que voilée, et qu'il n'y a chez moi
que de très vieilles glacesbelle
du plus vieux temps<: un
seul peut savoir si je suis ou si je ne le suis pas.
— A Mafores-Pcnnas-Nido. Guérir un. caractère
ombrageux et lyrannique? Evidemment, c'est d'un
homme qu'il s'agit. Que faire? La soumission et la
douceur, n'est-ce pas, puisque l'homme est le maître.
—--
Bobèche. Votre pseudo sonné comme le mien et
vous paraissez sentir comme moi dans votre G 1205 ;
je vous envoie ma sympathie. — Je suis avec Gobetle
of Paris, Ane villageoise, Je dépense, donc je suis, sur
la question de la femme qui tombe. La plaindre si
elle souffre, la mépriser jamais ! — Vous m'êtes
très sympathique, Gobetle of Paris, mais de grâce
soyez moins tranchante pour la barbe. Mort grand-
père en possédait une très linge et très longue et
je vous jure que c'était un bien beau vieillard. Au
fait, il eût peut-être été laid sur les boulevards pari-
siens. Tout cela, voyez-vous, c'est une question de
cadre. BABOUCHE.
C 4568 bis. —• Cette admirable et mystérieuse
expression du regard admirée chez certaines femmes
est dû surtout à la beauté des cils et sourcils qui
ombrent l'oeil et lui donnent de la profondeur. Les
femmes qui voudront acquérir celte beauté se ser-
viront chaque jour, après leur toilette, de la Sève
Mongolienne. En vente au Laboratoire scientifique,
10, rue Montholon, Paris.
C 4569. — Aimable Jupiter, puis-je vous demander
quelques recettes de beauté et de laits de toilette
que vous offrez ? Que désirez-vous en échange ?
GENÈVESANNE.
C 4570. — MtM'onne se glisse furtivement dans
la Ruche et vient faire entendre son bourdonnement.
Malgy, Allane, Bébé Cadum, Milouly, veulent-elles
me souhaiter la bienvenue? Sphynx blond. Sympa-
thie. — Quelle est l'Abeille parisienne qui serait assez
aimable pour me procurer des roses «Mona*? remer-
cierai selon désir. Sympathique sourire a toute
la Ruche. -,
MYVONNE.
C 4571. — Rubis charmante, serait-ce une bonne
idée de faire enlever la glace d'un grand miroir,
médaillon Louis XVI en or mat et d'y placer soit
un pastel, soit une belle gravure anglaise en couleurs,
tête de femme de Gainsboroug, Reynolds ou
Lawrence? Je voudrais mettre ce tableau au-dessus
de la cheminée de ma chambre. Qu'en pensez-vous?
Tout aimablement à vous LA TZIGANE.
C 4572. — Guidez-moi, Gai Luron vers Bouml
me v là ! Je devine un compatriote !... Votre C 1692
me rend rêveuse !... Comment! des Nantais parmi
la Ruche?... Alors je saute de joie!... Parisienne,
je n'y serai pas tant dépaysée !... Mais alors?...
Vous?... Compatriote aussi?... Very welll Ravie!
PETIT' NETTE.
C 4573. — Il est de coutume de faire son portrait
ou de décerner des cadeaux ; pour varier un peu, je
vais essayer dedcvinerlavilleoùhabitentlesAbeilles.
Bouchoncllc. N'êtes-vous un petit louchon des en-
virons des Pyrénées? — Les K. d. I. 1. N'habitez-vous
pas Brest ou alentour? — Diablotin est à coup sûr
de Concarneau? — Marcginc n'est ni plus ni moins
du côté des régions envahies (Meurthe-et-Moselle). —
Eh, Pépoueile, comme llala ? Petite Jurinais. —
iMaiid et Loii(o7i, gentilles Parisiennes? Carpe dicm.
Quelle chance d'habiter sur la côte de Boulogne-sur-
Mer? L'indiscret, direz-vous, qui dévoile les mys-.
tères de l'énigme, mais présente à toutes ses respec- .
tueux hommages, l'acceptcz-vous? — L'Une des"
Piérides. Rappelez-vous nos promenades et changez
de.pseudo, car il faudrait que vous eussiez une rude
cuirasse, c'est le conseil d'un vieux copain?— Pour-
quoi, ZfaZa, jouer à l'Abeille alors que vous êtes un
officier mitrailleurde la ville noire, que les Autrichiens
ont gratifié d'une égratignure au coude gauche et dont
l'initiale de votre nom est F... Ce n'est pas conve-
nable, cher confrère, ce que vous faites là... Souve-
nez-vous de moi lorsque vous fûtes soigné à l'hô-
pital de N... Mon pseudo vous en dira plus long.
LYD 27.
 10 —

C 4574. Que mes soeurs Abeilles m'excusent, unes qui aient formé le projet d'aller en Angleterre
plusieurs de mes communiqués n'ont pas paru... pour apprendre la langue? Veulent-ellesm'écrire?
et pourtant j'ai .répondu à chacune d'elles. — J'échangerais et prêterais morceaux de chant. Très
Négreile qui demandez l'avis sur Les caliiers occupée, je dis à toutes un hâtif au revoir.
d'une femme dans la zone j'ai surtout apprécié les K. PHICE.
Lettre de Maurice qui sont terriblement vraies ; dé G 4581. — Voulez-vous de ma sympathie, Petit
l'avis de quelques-uns de nos braves, -ce livre est Aiglon, pour vos communiqués et votre joli pseudo?
écrit simplement il est vrai, mais mérite d'être lu... Chère Parisienne, avez-vous reçix nies poésies.
Je le tiens à la'disposition de celles qui voudront —
Vous ont-elles fait plaisir? — .Très bien, Aseins
l'apprécier, ainsi que quantités d'autres ; liste sur -
(C 1714), en littérature comme en toute chose, il
demande, -r- Alloue. Maud : vivante, intelligente, faut de tous lés goûts. — Mes amitiés à toutes, en
mais esprit taquin et moqueur"; volonté ferme, éco- particulier à Quo Vadis, Pomme de Pin. -GITTE.
nome et adroite. Ce nom signifie : la perle. Amitiés C 45S2. — 105 à l'heure ! Merci, aimable Gioia ;
à mes correspondantes et un sourire à toute la Ruche,
Abeilles et Frelons. — Fî'Zs du Ciel, vous m'oubliez le temps seul est le guérisseur de tous les maux...
et seniblcz ne plus vous souvenir de: NINE. cela est vrai. Ma douleur est moins vive, mais sub-
siste toujours. Ma cité, entièrement couverte par
C 4575. — Nuage ébouriffé est fou de joie. Songez- la neige, est triste maintenant. Vous ne-verriez plus
et
donc, Abeilles Frelons, Paris, je quitte
je pars pour -comme cet été les couples joyeux où l'uniforme kaki
pour toujours ma vieille cité bourguignonne, que se mêlait aux claires toilettes féminines. Je vous ai-
j'aimais bien pourtant. Qui veut faire mon portrait? maintes fois rencontrée chez les commerçants, en
Vite une esquisse. Mou plus gracieux sourire aux promenade ; mais j'avais tant de peine que je pré-
Frelons, aux Abeilles, ma sympathie. A bientôt. férais ne rien vous dire. La peine d'autrui est incom-
A tous et à toutes, je donne rendez-vous dans ce prise souvent et un visage triste n'est pas agréable
grand Paris. NUAGE ÉBOURIFFÉ. à voir. Vous-êtes pianiste, sans doute ? Comme vous,
C 4576. — Une Butineuse habitant Paris vou- j'aime Ze Roi d'Ys. — Les cheveux dans le dos ne
drait-elle se charger de me procurer une breloque sont jolis que pour les enfants, les fillettes... Voyez-
représentant une Abeille, soit en fix ou vermeil, ar- vous une vieille dame ainsi... grotesque à monavis !
gent, même émail, pourvu qu'elle ait un cachet artis- Sympathie à toute Za Ruelle. 105 A L'HEURE !
tique. Comme prix, une dizaine de francs. Enverrai C 45S2 bis. — Pour Rose Neige. Certes, l'eau
de suite le montant et remercierai par un bibelot fraîche anime le teint, mais elle durcit les peaux déli-
ou cartes-vues de l'endroit où j'habite. J'en suis . cates. L'eau tiède ne fera jamais.de mal, vous pou-
-pressée. Vive le clan des Bretonnes? — Je vais quitter vez mettre du son dans un nouet et en exprimer ie
a regret votre cher pays, chères Abeilles, ou j'ai vécu, contenu dans votre eau qui sera ainsi adoucie. Choi-
malgré mon changement de situation, en sécurité sissez bien votre savon, la pâte doit en être unie et
pendant que se déroulait le grand drame, ce qui m'a ferme, sans alcalin quelconque. Le Royal Mage
permis de dire: SAM-SUPHI. est recommandé. C'est un produit que vous pouvez
C 4577. — 'Toujours fantasque. Je déclare avec vous, prendre de confiance. Ecrivez pour le recevoir, au
que rien n'est aussi mélancolique et attristant comme Laboratoire scientifique, 10, rue Mon theion. Paris
la pluie, l'hiver, à la campagne. Je pense à vous, D™° S. ;
petite amie, dont la vie doit être un peu la mienne. C 4583. — Pour Le Louveteau, voici la recette
Ma sympathie vous est acquise, voulez-vous? — pour les meringues : Pour un blanc d'oiuf, une tasse
La Giuninc. Avec vous au sujet de Blanche Silva. à café de sucre en poudre, une demi-cuillerée à café
Je ne vois nullement une grande utilité à manoeuvrer de vinaigre (essentiel pour la réussite). 1 cuillerée, à
d'une façon si peu gracieuse. Je ne pourrais jamais café d'extrait de café. Remuez le tout environ une
arriver à jouer ainsi. Mes amitiés. — Souhaits de demi-heure avec, une- cuiller de. bois, disposez en
bienvenue, Papillon bleu. Savez-vous que la mi- petits tas sur plaque beurrée, à four doux. On peut
gnonne Abeille Négreile m'offre un papillon bleu? ' Avis obtenir avec ces proportions, 25 ou 30 meringues
— Absolument de votre avis,La Bclc noire ! J'aime au Marmiton des dieux et Petit Frelon fuie. —
les bêles et déteste la chasse si cruelle ! — Merci de Oh ! très bien, Frelon blessé, votre C 167S. Noire sym-
votre gentil souvenir, Prcslo agilato, je vous envoie ' patine, pour ce que vous avez osé exprimer et qui
-le mien. — Mois oui, Son tout p'tit. — Qui m'en- est notre pensée. Nous pensons que votre commu-
verrait des vues de Strasbourg contre des vues des niqué a été lu par A Ilot chéri. A toutes, la vive sym-
3:yrènées? — Y aurait-il dans la Ruche une Abeille pathie de: DEUX VIES BRISÉES.
Juabitant l'Auvergne, qui serait assez gentille pour C 4584. — Que je remercie tout d'abord La Poule
ni'écrirc ou sujet d'une bague, achetée dans ce pays, aux yeux d'or et Vieux Sphinx philosophe' pour les
cl que jevoudrais remplacer.. Je la remercie d'avance. gentils diminutifs de Barthélémy et '/# Sapajou
Adresse au Journal. — Paillette sans maman. J'es- chinois, de son poème arabe très joli et très mélan-
père que vous allez mieux? Vous me renverrez les colique. — Fiji Fcnouillet. Votre pseudo me rappelle
partitions lorsque vous le pourrez. Affectueux bai- un petit endroit charmant de la Haute-Garonne,
sers à mes amies etamicalbonjour à Béarn, Quo Vadis, où je passais très souvent en moi et juin 1914. Etes-
Vive l'aviation, Loulctte aux yeux noirs, Négreile. vous de Fcnouillet, petite Abeille? Si oui, acceptez
LE LYS ROSE. ma sympathie, pour les souvenirs qu'éveille en moi
C 457S. — Tous mes plus sincères remerciements le nom de votre village, que je reverrai peut-être
à la charmante Abeille qui m'a répondu si aimable- bientôt. — A mon avis, Chut... peut-être, la femme
ment au sujet de la chambre à coucher. Quel est qui a perdu l'être aimé est la plus à plaindre, la
votre pseudo dans Za Ruche? — Gai Luron. Je m'ins- souffrance de la délaissée disparaîtra bien vite,
cris pour recevoir A Broken Doll, que désirez-vous l'amour faisant bientôt place à un grand mépris
en échange? Quelle gentille Abeille voudrait- pour celui qui, lâchement, l'abandonne. — I?ondo
m'adresser deux douzaines de caries postales assor- Capriccioso. La vache noire!... —Et avant de ter-
ties de vues de Paris, lui serait infiniment reconnais- miner, pour Frelon blessé cette pensée de Gerfaut':
sante. Rembourserai tous frais ou enverrai deux . La bonté se fait- aimer comme la beauté, mets bien
douzaines jolies vues de la Côte-d'Or, suivant désir. lentement. A ces messieurs ma menotte, à ces dames
><

Merci d'avance. — Lu Sumphonie en blond majeur. un bon bécot. PETITE SUZON.

Je serais curieuse d'avoir l'explication de votre pseu- C 45S5. — Miette de pain. Geneviève, Pierre. —
do, est-ce indiscret? — Le Paradou. Avcz-v^ns pris Biondctta. Le choix de voire pseudonyme, le ton de
le vôtre en souvenir de : La faute de l'Abbé Mourcl? vos intéressants communiqués indiquent bien un
.-— Un sourire de bienvenue au P'Iil Gâcheur (de Frelon. — Bien vive sympathie à Sphinx blond, Dite,
l«ruoi?), vous m'êtes sympathique. Brisambmirg et toutes celles qui ont aussi souffert.
BONSOIR DÉDÉ. — Bon courage Le Saphir, la convalescence est
C 4579, — Oui, Sphinx aux yeux verts, vous avez longue. Seul, le changement de climat m'a réussi.
.ûeviné. — De vôtre avis, Chantai (C 1555). — Si, — Affectueusement à Lodo'iska.
Argine (C 1559), je crois que l'amilié peut succéder PETITE SAUGE.
à l'amour. L'amour-passion s'envolant vite peut C 45S6. — Presto agitato. Je puis vous prêter le
faire place à ce sentiment. — Jsparo. Nous n'avons Baiser an clair de lune. — Moumousc. Avec vous pour
pas souvenance d'un courrier de vous. Que nous goûter les oeuvres de Delly. Sympathies à tout
:di\:i.cz-vous? Les curieuses sont intriguées? Dans 1 essaim de : AIMANT LE CLATR DE LUNE.
-leurs rondes elles vous entraînent, les malicieuses... C -4587. — Ma sympaHiieà La Lisonicra peur son
K. P.. L. !.. C 2015. — Qui désire des cartes de Malle? — Wiî
C 45S0. — Parmi les Abeilles, y en a-t-il quelques- send
you pleasc ihc twa gir'ls in bluc
me « 1 wanl
,.. —
 11 —
ti vcry mucli. — Mu sympaljuj /<"' 'dou Vid young
american and to each américah liée. — My besi thoûghts.
to, La Silentiaire. PRINCESSE LOINTAINE.
C 4588. —- Tu-ivhit I Tu-who I Mon cri de chouette
ra'a-t-il fermé le coeur de la Ruelle? — Le Hibou. Par
fraternité ouvrez-moi la porte et offrez-moi votre
patte, s'il vous plaît. — La Faisane^ Résolument
autimicrobienne, je crie-: à bas la moustache et...
je vous veux dire une belle fable. Tondez votre
Oreille. Je ne la dis pas ici, crainte de nie voir hoiis-
EUiée par Messieurs les Frelons, nantis de la petite
rosse à dents. — Amitiés à Giboulée, Mystérieuse
Aurore. Hello, un coup d'aile en passant.
-
-" - LAÏUS.
C 4589.
-
— Falou-Gaye, vous êtes très originale,
vous aimczrnême un pou l'excentrique-. Minois fin et
intéiligent/air décidé, taille benne moyenne, mince,
nez droit un tantinet pointu, bouche un-peu pincée,
yeux vifs, vous devez être spirituelle, certainement
très artiste de goûts et très adroite. — Où avez-vous
vu, Bragarde, un baby avec trente-deux quenottes?
(Votre G 1510). — Yeux clos, regard ouvert. Pouvcz-
vous me fournir des * preuves » av. sujet delà réincar-
nation'' LA SORCIÈRE.
C 4590. — Liltle Yankee. Le pasteur Charles
Wagner, fauteur de la pensée- citée, chère Abeille. —
A celte quideniandail un avi:; sur Le Disciple. C'est
un livre passionnant, mais qui m'a-valu,un mal de
tête fou.;. — Chère Mélusinc, quels sont les vices
et les vertus inhérents au nom Renée"? — Est-il des
Abeiiies qui aient suivi les cours d'infirmières de
Lariboisière en 1915-1916. Je serais heureuse de
retrouver ici quelques camarades. — Merci, j:ibê
Cadum, mou permissionnaire est venu et revient
encore la semaine prochaine. Vos souhaits se réa-
lisent... — Cynird. La teinte de lios yeux.., mu!-
tip-les... d'Abeilles... Curieuse, va... Une camarade .
de lycée disait que les miens étaient « soupe à l'oi-
gnon it... et. moi, je les vois verts, avec^des taches
orange vers la pupille. Tout est affaire dlapp-récia-
tion... A tous et toutes, amitiés. Souvenir affectueux
à Souffle des Glaciers et Brisambourg. de :
SIMPLEX.
C 4591. — Dieu ! comment savoir? Serais-jc
Tslon
indiscrète de vous demander votre pseudo, char-
mante petite dame? Je ne crois pas nie tromper, en
nfiirman t que vous faites partie de notre chère Ruche.
Je viens de vous voir passer la lisant très attentive-"
ment. Pierre est le prénom de votre mari, très grand
et Suzanne est le vôtre... je crois. Vous habitez eu ce
moment C, rue H. Vous portiez.ces jours derniers
un très chic vêtement violet, une large bande de
fourrure noire le garnissait dans le bas. Vous pa-
raissez très gaie... et très heureuse. Acceptez-vous
la sympathie d'une: ZÉZETTE.
C 4592. -— Eh bien, ma correspondante du Beau-
jolais, vous boudez... l'on vous avait bien rensei-
gnée... niais il fallait monter trois étages. Ecrivez
comme autrefois à Grolée... Bébé Cadum... je n'ai
plus de savon. Sympaihies à l'essaim. CORINNE.
G 4593. — Ava.nl de contredire les unes et d'ap-
prouver les autres, laissez-moi vous dire à toutes
ma sympathie ; je fais une belle révérence aux
Abeilles et je tends ma patte aux Frelons. — Qui me
donnera la-raison pour laquelle on dit qu'il faut "
mettre de l'argent de côté pour en avoir devant soi.
— jVZiss Thcrr, puisque vous aimez d'Annunzio,
voulez-vous une petite photo de son avion? —
Petite Source, vous paraissez ignorer que nombre de.
grands hommes ont produit dans la misère. — Fre-
lon blessé, c'est deux pattes que je vous tends à vous
pour votre réponse" au sujet des veuves. — Floria
Tosca, rassurez-vous, la dernière pensée.de beaucoup.
de soldats a été pour leur épouse.
UN RAT QUI RIT.
C 4594. — Pruneau. Savez-vous chez quel éditeur
on peut trouver les Gricg? Merci pour cette ïionnc
nouvelle. — Bravo, Hello, pour la description d'AZ-
ccsle. Si, après cela, il ne se reconnaît pas ! Un bon
poin l pour « la barbe en crin de fauteuil ». Qu'en dites-
vous, Abeilles qui discutez sur la forme de; mous-
taches. — yjZen. Qu'elle est donc fausse cette pensée
de Duruy que vous citez (C 1657). « La plus grande
joie de la femme est d'obéir ! » de désobéir plutôt, ne
croyez-vous pas? — Les K. d. I. I. Merci pour le
renseignement. Je croyais quo ces poésies étaient
de vous. Non, je n'ai pas peur de la ronde Iantas-
lique et moi je suis un petit faune ! Amical souvenir.
HYALIS.
"C. 4595. — Je voudrais bien lire Threc weeks,
ct'Efmor. Glynn, je prêterais Jialcyone du même
Litile Thinti, cela vous intéresserait-il?. — Qui a lu
-The sorrQivs: oj Satan, de .Marie Cc-relli? J'aimerais
avoir l'opinion des Abeilles sur ce livre étrange. Bon
-''.-.
souvenir au Petit Aiglon, Cyîha et Grain dû raisin,
"
Communiqué à K. Price, envoyé.
" MARGUERITE.
C 4596. — Qui échangerait: 1° Les images eu
.musique de J.'Yieu, illustrées par B. Rabicr ; 2° le
livré anglais Miss Rod, laïsants'aiteàAliceinEngland :
"3° un dictionnaire français-anglais et anglais-fraiiçais
en un ou deux volumes (même très usagés) contre
partitions livres ; pour les Abeilles industrielles des
numéros de TExportateur français (deux aimées, envi-
ron). "Demander mon adresse au Journal et m'êerire
directement. — Collier de larmes. Je vous connais.
N'éticz-vous pas dimanche 19, soir, aux Côïesthis,
pour-voir.jouer les Saltimbanques" Étant dans une
"baignoire, à" vôtre droite, j'ai eu tout le temps de
""
vous regarder. Ne me dites pas que ce n'est pas vous...
vous étiez s: gentille. TRUE LOVE PIES HJVF.D.
C 4597. — Frelon blessé. Moi qui ne suis heureuse-
.
ment pas veuve de guerre. Je répondsà votre Î67S.:
«
l'Ëgoiste « fait- homme. Qu'ensuite, il me Semble
fort difficile de ne pas avoir des arguments terre à
terre et de voir les choses'de haut, quand on a une
situation modeste et des petits enfants à élever.et"
même une situation aisée et que l'on se trouve seule
dans la vie avec le souvenir d'un homme, mort brn-
vement. pour défendre son pays, c'est vrai, mais qui .
souvent a été un déplorable mari. Exceptioiî n'est
pas règle, mon bon Monsieur, tant qu'à rembusqttc-
maiiic ! c'est une fort-vilaine maladie et ce n'esi'pas
toujours celui qui paraissait le plus embusqué qui
était embusqué !!! Soyez charitable et plaignez.,
plutôt' la pauvre veuve qui, prenant comme rem-
plaçant un si vague et si pâle embusqué a toutes les
chances pour être veuve une seconde l'ois. — Une
aimable Abeille peut-elle me prêter le calque d'une
brandie de -monnaie du Pape, pour coussin "Merci
d'avance et amicale pensée à toutes.
-.
M'ECKTOUJÎ II.
C 4598. — Tous mes regrets, gentille Presto agiinlo,
.
mais je ne remplis pas la condition indiquée. 'Je
serais cependant bien curieuse de connaître le pro-
cédé que vous emploieriez pour le dôsancroûtemaût
du vieux tableau en question... Ne me le ferez-vous
-pas savoir?... N'allez pas-, au moins, me proposer
le nettoyage à l'oignon cru ! J'en pleurerais jusqu'à
la. fin de mes jours ! Sympathies ainsi qu'à toutes les
musiciennes et particulièrement aux violonistes.
R.ONDO CAPRIC.CIOSO.
C 4598 bis. — La bonne poudre de riz doit recouvrir
la peau d'un joli duvet uniforme, elle doit aussi être
adhérente et: impalpable. Toutes ces vertus sont
réunies dans la Maryvoime. En vente au Labora-
toire scientifique, 10, rue Montliolon, Paris.
C 4599. — L'Oiseau moqueur (C 1361). Je ne peux
vous répondre que par une question : A.imcz-vous
votre fiancé? Votre réponse doit vous guider, et si
vous attachez de l'importance à ces mhuseii.es, il
vaut mieux rompre tout de suite. — Merci à Vieilles
Chansons pour sa manière de teindre les souliers de
daim gris. Sympathies aux Marseillaises. Portent-
elles leur insigne? " VIF-ARGENT.
C 4600. — pour toutes celles qui désiraient con-
naître cette poésie.
Le cafai-d, à tout prendre, qu'est-ce?
Un souvenir ému doux comme une caresse,
Un trop timide aveu qu'on voudrait confirmer,
Le futur conjugué du joli verbe aimer,
C'est un livre en fleurs dont on serait VAbeille,
C'est un bruit de baisers qui bourdonne à l'oreille..
Un coeur qu'on croyait mort, qui a ressuscité
El pour une âme soeur, tendrement palpité,
C'est le regret amer d'avoir gâché sa vie,
De n'avoir pas compris toute la poésie
D'un bonheur fugitif qu'on n'a point savouré.
On aime toujours mieux quand on est séparé,
C'^st un ardent désir que l'absence exaspère,
Une soif d'infmi que rien ne désaltère,
C'est la chanson d'amour, c'est l'éternelle chanson,
Du cafard au baiser il n'y a qu'un frisson.
Le cafard, à quoi bon protester 1
Le cafard, voyez-vous, c'est- le besoin d'aimer.
SIÎNGA,
Ç 4601. — Gobetle of Paris. Sans doute, je n'ai pas
pu faire, la connaissance des innombrables défauts
 — 12 —
des hommes; que vous ont-ilsf ait "... Je continue à les
défendre,ces «sacro-saints » et plus quejamais, depuis
qu'ils nous ont rendu l'Alsace, qu'ils soient rasés à
la manière des... valets de chambre : qu'ils portent
la moustache à l'américaine, à la gauloise ou à la
chariot, ou bien qu'ils aient porté simplement, dans
les tranchées, pendant quatre ans, une longue barbe
sale. — Lucmyr. Pourriez-vous me donner des nou-
velles de ma Retraite sentimentale, chère Abeille?
— Pasà de cage à mouches, Js/ar. Pourquoi pas une
cage z'oiseau empaillé, c'est gentil tout plein ;
mais que diriez-vous d'un garde-manger?... Ce que
je vous offre, Robure en Bohême? Amitê amoureuse
puisque vous le demandez. — Amertame. Je n'ai
jamais vu Fraucell en des Grieux, alors, je n'en
pense... rien. MAOUS.
C 4602. — Description demandée de ma chambre :
chambre Louis XVI palissandre brun, dessus de lit,
doubles rideauxen soie brochée vieux rose passé. Fond-
de lit satin vieux rose brodé, application velours,
clématites violettes et feuillage vert, même ban-
deau de cheminée, garniture : pendule Louis XII et
coupes cristal. À droite du lit, table de nuit servant
de bibliothèque, à gauche, table de chevet en palis-
sandre, sofa couvert peau d'ours blanc, coussin art
nouveau, deux fauteuils anglais recouverts de même
soie que doubles rideaux. Lampe de parquet avec
abat-jour dôme satin et broderie du fond de lit. Sur
une petite table de marqueterie, flûte de cristal,
deux oeillets blanc et rose en tout temps. Vitrages
de pongôe ivoire. Tentures de moire ivoire brodée
d'unefrise dessins humoristiques, semis de silhouettes
brodées, baguettes dorées. A terre,deux peaux d'ours
brun. Prochainement, amies Abeilles, que ma des-
cription aura intéressées, la façon de tapisser une
chambre économiquement. GIBOULÉE.
C 4603. — Blondes Abeilles, voulez-vous qu'une
nouvelle Butineuse se mêle à votre essaim léger? —
A Brunchide. Je rappelle un album de vingt mélodies
pour soprano édité chez Choudens : la première
mélodie est : Le bonheur est chose légère, de Sainl-
Saëns. — Je serai heureuse, Blonde Philatéliste, si
vous voulez bien me copier L'épave, de Coppée et
Le gué, de Sully-Prudhonnnc, comme vous l'offrez
si gracieusement. — Claude Suzorc. Voulez-vous me
procurer: FciirZîe d'aufomiic, de J. Rameau, ou me
dire où il est édile. Vous remercierai tputes les deux
par un très gentil monologue ou poésie. — Racollc.
Je ne crois pas que l'amour puisse durer toujours
dans le mariage, tout ce qui vaut quelque chose
(devoir, amour) n'a pas de pire ennemi que l'habi-
tude. L'ennemi mortel de l'âme, c'est l'usure des
jours. GRACIEUSE.
C 4604. Quelle est la gentille Abeille qui m'a
—
envoyé de nombreux livres d'aventures pour mon
jeune malade? Vite, vite, votre pseudo, amie inconnue,
pour que je vous remercie, — Dite. Un souvenir peut
remplir toulcuncvie. Vivre avec ses chers morts, c'est
encore du bonheur. — Vie brisée. Mes souhaits de
bienvenue etina sympathie. Pourriez-vous nie donner
des renseignements précis sur-la peinture sur soie et
«ur verre? — Houppette pensante. Je vous renouvelle
Ici rna sympathie. M'avcz-vous oubliée? — A toutes
les Abeilles gourmandes qui réclament des recettes,
j'adresse celle-ci : Fricassée d'oeufs à la Portugaise :
Faites bouillir cl réduire en pâte une mie de pain
-dans du lait. Faites-la égoutter, et mêlez-la avec des
oeufs; du fromage râpé et des épiecs. Battez bien le
tout el faites-en une omelette bien cuite afin de
pouvoir la couper par morceaux, en losanges. Pré-
parez d'autre part, une sauce composée de beurre,
deux ou trois oeufs battus, persil et Ihyni bâchés, sel,
épices, zeste de citron, une tasse tic lait. Faites
prendre cette sauce, en ayant soin de la remuer, et
versez-la sur vos losanges. Dressez enfin sur un plat
chaud. Délicieux !
TRÈS FEMME TOUT SIMPLEMENT.
C 4605. — Presto agilalo. Je tiens à votre dispo-
siton Le baiser au clair de lune et j'attends votre
bénédiction. — Abeilles et Frelons, que préférez-
vous* « La gloire d'un Guynemer ou la fortune d'un
Rothschild? » — Non, Arginc, l'amitié précède, mais
ne peut succéder à un véritable alnour. — Miss
Mado, mon bon souvenir.
MAM'ZELLE LILETTE.
C 4606. — Je regrelle de ne pouvoir offrir à toute
la Ruche un « méchoui » avec le traditionnel " cous-
cous s. — Ce serait si amusant, un grand banquet où
nous serions tous les as, les petites... les belles... les
autres... avecbourdonuenieiit !... Je vous suis presque
inconnue pourtant, j'ai beaucoup de sympathie pour
toute la Ruche et je voudrais bien faire plaisir.
Amitiés à toutes et à tous. Bons souvenirs à Mare-
ginc et Lolita.
UNE PiElNE DANS LE BLED.
Donnez vite la recette proposée, gentille Abeille,
C 4607. — Va de l'ammt. Possédez-vous quelques
faïences anciennes? Dans l'affirmative, mettez, dans
le fond de votre buffet, s'il a une galerie, des assiettes
-,
au milieu, une vieille soupière ; de chaque côté, un
pot, un huilier, même époque, ou, au centre : un
réchaud argent transformé en jardinière, puis
d'autres objets d'argent, ou bien encore : plats, pichet,
écuelles à anses, en étain; ou: deux potiches Chine
avec, au milieu, un compotier cristal taillé facettes
rempli de fruits artificiels ; finalement, je vous dirai
ceci : rapportez-vous en au bon goût dpJ-'aimable
Rubis, bien plus autorisée que la provinciale que je.
suis pour vous guider en ces arrangements du « home »
— Puis envoyer Vitrail, de René Fanchois, à qui le
désire. — Bien reçu, cet été, votre aimable mot
Miloulg ; vous ai envoyé, ensuite, explications et
croquis pantoufles au crochet ; était-ce à votre
convenance?... — Gentille, la petite Gitle qui parle
d'or. — lpsaro. Avez-vous reçu ma tardive réponse?
avez-vous excusé mon silence involontaire? Pour
vous cette recette : Poulet au blanc : Prendre un
poulet d'une livre et demie, l'envelopper dans un
linge fin. Mettre dans une casserole : 100 gr. poitrine
de porc (poser le poulet dessus), trois quarls de litre
de bouillon, trois quarts d'eau (en tout un litre et
demi de liquide). 1 carotte, 1 clou de girolle, poivre,
4 branches persil, 1 petit verre de cognac. Laisser
cuire une heure et demie. Passer cette sauce. Puis
mettre dans une casserole: 30 gr. de beurre, 30 gr.
farine, faire une sorte de pâle que l'on mouille avec
la moitié de l'a sauce précédente : ajouter cham-
pignons, quenelles à volonté, un quart de citron. Lier
la sauce avec 1 ou 2 jaunes d'oeufs, cl, si on peut,
mettre 2 cuillerées de crème bien fraîche. — Peu
importe. Rayon d'or, potiron jaune, ou autre. •—
Petite Turquoise. Je mets à vol re disposition : rEvadée
et à celle de La Vivandière : Le roman de six pctiles
filles. — A travers champs. Aimeriez-vous, pour
abat-jour, un simple carré de pongée : rougc-groseille
ou vieil or, orné de silhouettes ! autour un rang de
perles de bols noir? puis vous envoyer autres croquis
si le désirez. — Cours mon aiguillon, ne m'oubliez pas
en votre distribution (B 92821 !
• UTILE DULCI.
C 4608. — L Oiseau moqueur. Envoyez-nous
sérieusement votre C 1361? Il me semble que vous
justifiez mal votre pseudo ; c'était le moment ou
jamais d'être... un oiseau moqueur. — Je n'ai pas
reçu de réponse à ma dernière lettre chère Florin
Tosca? J'aurais aimé vous relire ! Peut-être attendiez-
vous l'image promise. Croyez-vous tout de même
que Zanclto est timide. Votre délicieuse poupée a eu
raison de l'être moins et affectueusement, j'embrasse
sa menotte potelée. —J'ai entendu, Ctaudie, un déli-
cieux Noël des enfants sans malsons dans Za Revue de
Paris, de Sacha Guitry. Comme il était émouvant, je
suis certain que c'est celui dont vous parlez.
ZANETTO.
C 4609. — Pour Marthe B. Il faut se maquiller,
mais si légèrement que l'oeil le plus sévère ne doit
y voir rien que de très naturel. Après avoir appliqué
la crème Neige des Alpes sur le visage encore humide,
mettez une légère touche de rouge près des yeux,
étendez d'un mouvement circulaire sur les pom-
mettes, une touche au menton et aux lobes des
oreilles donne une expression dejeunesse. Ensuite,
poudrer avec la Maryvonne. Pour les yeux, la Sève
Mongolienne. Le tout, fait discrètement d'une main
légère, transfigure un visage. Vous trouverez ces
produits au Laboratoire scientifique, 10, rue Mon-
Iholon, Paris. . D"c S.
C 4610. —Pourquoi voulez-vous, Kg, trouverdela
sincérité dans la Ruche Toulcs les paroles que l'on
vous apprend, toutes les conventions sociales ne sont-
elles point filles de l'Universel Mensonge? El sou-
vent, lorsqu'on proteste le plus de sa sincérité, c'est
afin de mieux cacher le mensonge que l'on est en
train de commettre. — I^loria Tosca. Je suis de
l'avis de Frelon blessé. La pensée du soldat qui va
mourir doit être pour sa Mère. Plus que l'épouse, la
Mère est capable de dévouement et d'affection. Et
puis, cette dernière pensée ne lui est-elle pas due, à
elle qui a attendu dans de telles souffrances le pre-
 — 13 —
mier cri de son enfant? — FreZon blessé. Ma sym-
pathie vous paraîtra chose fade.. Surtout lorsque
vous saurez que j'ai le ridicule de signer :
JE SUIS IIE CARCASSONNE.
C 4611. — Vieux Sphinx philosophe. Ayant l'in-
tention de passer quelques jours à Lyon, vient -
demander aux Abeilles lyonnaises si elles n'au-
raient dans leurs connaissances "des personnes de
la Foire, et redoutant l'encombrement des hôtels,
qui consentiraient à céder pour quelques jours seule-
ment, soit deux chambres, soit une chambre avec
deux grands lits ; les prier d'écrire directement pour
renseignements et conditions. Remerciements aux
aimables Abeilles qui voudront bien entendre ma
demande, je leur témoignerai gratitude du :
VIEUX SPHINX PHILOSOPHE.-
heureuse de lire les deux
C 4612. — Lncy serait
volumes : Jean
d'A.grèvc et Amitié.amoureuse qui ont
obtenu un gros succès auprès des Abeilles. Laquelle
d'entre elles, les possédant, voudrait bien lui prêter?
Elle offre de prêter en échange "les volumes suivants
au choix: La voix qui s'est lue, GRagcot; Le démon
de midi, P. Bourget ; Jean et Louise, A.Dusserre ; La
petite fille de Jérusalem, M. I-Iarry ; Les Anges gar-
diens, M. Prévost. Adresse au Journal. LUCY.
C 4613. — Le Louveteau. Recette des petits rochers
aux amandes : Mélangez une demi-livre de farine avec
une cuillerée à café de beurre et un jaune d'oeuf.
Ajoutez 0 cuillerées à café de sucre. Mouillez avec
de î'eau pour en îaire une lia te assez épaisse. Montez
votre blanc en neige, ajoutez-y les amandes écrasées
cl mélangez au tout. Disposez en pel.iis tas sur une
tôle beurrée el mettez cuire à four doux. — Meringues
à la vanille: Pour chaque blanc d'oeuf, prenez une
cuillerée de. sucre vanillé. Montez vos blancs en neige
très ferme, aj oulez le sucre vanil lé, mélangez parfaite-
ment. Saupoudrez légèrement de sucre une feuille de
papier et incitez vos meringues disposées en petits
Los à l'aide d'une cuillère. Passez à four très doux.
Dès que les meringues sont bien fermes, on peut les
retirer. — Petite Source. Je suis heureuse de vous
avoir l'ait plaisir; merci pour les jolies poésies de
Rostand. La seconde surtout m'a beaucoup plu.
DITE.
C 4614. — Ouvrez les yeux ! Tendez l'oreille !
J.'olTre à l'Abeille qui devinera mon âge et fera le
plus exact portrait d'AseZas, un livre et quel livre !
Brin (l'amour, Gars de Paris, dont l'auteur, comme
vous le savez, est celui de la Cole 304. — Ali! Ky.
Je viens d'apprendre de la façon la plus drôle et la
plus inattendue du monde, qui vous êtes ! Je ne
pensais pas si bien vous connaître ! Mais chut ! Je ne
veux pas que vous me reconnaissiez cl je me sauve
au triple galop, non sans avoir préalablement salué
aimablement tous et toutes, et vous, Ky, plus parti-
culièrement. ASELUS.
C 4615. — Toute ma sympathie, Bout d'Zan, pour
votre 148S. Vous êles patriote el. savez l'exprimer. Je
n'aurais certes pas trouvé cette jolie définition, mais
vous comprends si bien ! — Rondo Capriccioso.
Votre devinette est amusante;à mon sens, c'est la
noire. — Bien de voire avis, Le miroir d'argent, au
sujet de la résignation. Je n'admets la résignation
que devant un fait indépendant de votre volonté et
devant lequel il n'y a pas de réaction possible. :—•
Abeilles, avez-vous lu dans^Za Baïonnette du 16 jan-
vier, l'histoire de Rarbe-Blcuc et comment trouvez-
vous la conclusion? Et les joiies qualiiés prêtées aux
femmes? — La. Sorcière. Seriez-vous assez aimable
pour me dire l'idée que vous vous faites de :
DANS L'TRAIN.
C 4616. — Fille des Vagues. Sirène enchanteresse,
vous devez avoir une voix ravissante, mais je suis
obligée de vous répondre que la voix masculine, à
qualité égale, est plus souple, plus prenante, mieux
timbrée et pourtant plus agréable à entendre que la
voix féminine. —^- On vous aimera, Vieux Laideron. —
Petite Gillc". Entrez sans crainte dans la Ruche, dis-
cutez, donnez volrcavis,vous bu tincrezdc jolies choses
et de bons conseils. Cela vaut mieux que la lecture
des Cady ou des Claudine. — Qui peut me donner
une recette infaillible pour parfumer le linge?
SIENNE.
C 4617. — De retour d'un assez long voyage, je
retrouve toutes les Ruches qui se sont accumulées en
mon absence. Le temps m'a manqué pour les- lire
très posément et je réclame l'indulgence des chères
Abeilles qui m'auraient adressé la parole et aux-
quelles, je pourrais négliger ainsi de répondre,
me soit permis néanmoins de dire toute ma sym-
pathie à Tac au lac pour son C S07. Je ne suis pas
sorcière et pourtant je puis affirmer que Lolole n'a
pas vingWans (C 995). — Voici, Soleil de minuit, la
solution de voire problème : Nous avons affaire à
sept barbets. — pourquoi ne pas oser. Ressemblant
à Primerose? Je suis charmée, au contraire, que vous'
ayez songé à moi. Chantez dans Faust : la légende du
roi de Thulé, avec l'air des bijoux qui lui fait suite,;
puis un air très beau, mais inconnu, qui commence
par le récitatif : Elles ne sont plus là...; dans Roméo
el Juliette, la valse; dans Carmen, l'air de Micaclo. :
« C'est des contrebandiers, lerefuge ordinaire »; dans
Manon : Je suis encore tout étourdie ; ou le fabliau :
Oui, dans lesiiois et dans la plaine ; dans les contes
d'Hoffmann, l'air d'Antonia : Elle a fui, 1 a tourterelle,
dans Za Tosca, la Prière, ou : Notre doux nid caché
dans la verdure ; dans La vie de Bohême : Ou m'ap*
pelle Mimi...; dans Madame Buterfly : Sur la mei
calmée.-A votre disposition pour d'autres titres,
J'oubliais dans Louise. Depuis le jour...— Amertume^
n'ayant pas été à l'Opéra-Comique depuis la guerre,
mon impression sur Francell n'est pas très récente;
je me rappelle pourtant que j'aimais l'entendre et,
plus encore, le tenir air bout de ma lorgnette. —
Très touchée de votre sympathie, Miss Therr, je
vous adresse toute la mienne. Un gracieux bonjour
à toute Za Ruche, Frelons compris.
FLORIA TOSCA.
C 4618. — JV/inoncZie (1572). Hé, hé ! C'est una
confession ou une consultation? (1671). — On nepeut
rien vous cacher, Vieux drôle. Je fais en effet ma philo,
ça vaut toujours mieux que de faire sa Sophie. —
Pépoueile (1694). Entièrement avec vous contre la
sagesse asinaire des nations. Je pense que vous no
me chasserez pas si je viens à dire que la question du
pardon, volontaire ou non, est fort innocente et qu'il
y a dans le « bêtisier humain » des phrases toutes
faites plus sinistrement dangereuses. Il serait urgent
quisque suum — de les passer aussi.au picrate,
—
pas? — Banlieusarde (1402). A ne pas me comprendre,
j'ai une amie qui prétend qu'on a tout bénéfice. Ne
regrettez donc rien. En tout cas, ne me prenez pas,
moi, modeste pyrograveuse sur éponges, pour une
chevalière d'Eon. Je ne porte pas la salade, ni les
solcrets, ni l'cslromaçon. Je déteste tournoyer etnio
dispense de hérauts d'armes. Et n'oubliez jamais quo
le savoir » c'est comme les trous dans le gruyère:
plus il y en a, moins ça pèse (1583 bis).
<
A cet OEil du diabic, Kg dit
Que majus ou minusculique
Son cala/)tasmc... poétique
Ne vaut pas un maravêdis.
La Lisonjcra. Lettre charmante reçue. Ne m'avez
pas dit si j'ai su interpréter — à votre gré — le liséré
vert. Je ne sais faire la moue. Le monde est si petit I.
Il faudrait s'inspirer d'un blason perlant le palmier.
Chercher dans le d'Hozier, dans Ricstap ou Choix
d'Est Ange. Peut-être qu'un graveur documenté
comme Stern ou Devambez vous ferait ça très bien. '
J'ai respiré l'odeur idéale des roses qui ne fleuriront
jamais. Une question: je vois souvent citer comme
poêles des versificateurs pour mirlitons ou des écri-
vains tout juste bons à rédiger le catalogue de Félix
Potin. Qu'appclcz-vous poésie? Comme je hais les
définitions toutes faites (article de bazar à prix fixe)
et que la conception la plus médiocre se relève si elle
est définie élégamment, je voudrais qu'on nie dise ce
qu'est la poésie avec sincérité et en phrases dépour-
vues de sottise livresque. Quelle est la condition
nécessaire et suffisante de la naissance en vous, du
sens poétique et de l'émotion qui l'accompagne? La
poésie se confond-elleavec la beauté ou la poésie peut-
elle être sans évoquer le sens du beau? KY.
C 4619. — Polichinelle. Votre pierre est l'émeraude,
.vos fleurs, rose et lilas ; votre couleur, le gris. —
Hélianthe. Le grenat, le gui, le rouge et le noir. —
Lyonnaise. Le saphir, la primevère, le noir et blanc.
Scrai-jc très indiscrète de demander aux Abeilles
poètes, quelques-unes de leurs oeuvres?
AlGUE-MARINE.
C 4620. — Qut-qu'en-grogne, seriez-vous Molouine?
Si oui, ma sympathie, ainsi qu'aux Bretonnes dont
j'aime tant le vieux pays. Allô ! allô, les petites
Abeilles du pays d'Arvor, aimerai recevoir vues
vieux meubles, vieux logis bretons ; enverrai en
échange vues de mon Quercy. — Gobetle of Paris
(C 12911, qui aimez les hommes épilés, lisez donc
dans M 1" Fifl, de Guy de Maupassant, la lettre sur
la moustache et donnez-moi votre appréciation. —
 u
L'Oiseau moqueur (G 13611. Vous me faites rire,
enfant...-pauvre petit oiseau, que vous êtes jeune !...
Allons un peu de volonté et .marchez de l'avant ;
vous serez heureuse, n'en, dé-inaise a tous les horos-
copes du monde. MÉPHISTO.
Communiqué à Houppette pensante, envoyé,
G 4621. — LouloiimieUe. Je m'inscris pour le
« clan c des dactylos, catégorie- Underwood et vous
adresse ma sympathie, en me rangeant à vos côtés. —
Cyclamen du Jura. Youdriez-vous-ine prêter la Cote
H 04, je désire vivement lire ce livre, dont on rjarle
tant dans la Ruche. — Gabelle of Paris. Votre pseudo
me plaît, voulez-vous de ma sympathie? — Mes
amitiés à Cinderclla, ainsi qu à tout l'essaim de :
RÉGIRA.
G 4622. — Quelle est amusante cette Ruche !
Freïoîi blessé, que diriez-vous si nous étions aussi
diiiiciles pour votre sexe? Qu'en dites-vous Mes-
sieurs Frelons? Sympathies à tous d'un :
MALICIEUX COUP' DE VENT.
G 4622. bis. — R.estez svelies, souples, jeunes.
Sitôt les premiers symptômes d'embonpoint, laites
usage de ï'Kxtrait normal Géo, garanti inofFeusif
pour la santé et qui vous rendra en peu de temps à
votre poids normal. Produits Géo, 2, rue Condorcet,
Paris.
C 4S23. — Vous êtes un adorable petit Zéro.
Merci de votre sympathie — Merci aussï^ petite
Sazon de la vôtre jolie — Ce que veut ôire^Tsoin-
'J'soiiït Pour moi, des choses très particulières, pour
vous aussi sans doute, pour tous : Fils du Ciel. —
Vous vous trompez. Vieux- drôle. Ky a depuis long-
temps terminé su philo... à moins qu'elle ne l'ait
jamais faite — Y avanie, voulez-vous me taire con-
naître Piémy de Gourmont? — L'abandon, Rose
mousse, est plus douloureux que la mort, tout sim-
plement parce qu'à la question du « coeur brisé t vient
se greffer une autre question" de «vanité blessée &,
très pénible aussi, ne pensez-vous pas Abeilles? —
Banlieusarde. Je vous en prie, que la science de ICIJ
ne vous effraye pas Hlic est seulement philosophe eL
avec un peu d'entraînement et de volonté vous
arriverez peut-être à la.rattraper ou à la comprendre.
Bon courage (C'1702), — Sijrius, petite AbciVc, ne
vous faites pas d'illusion, dans la ville de province
ou dans la capitale, le Maître est 1 oujours «le veau
d'or » et pour beaucoup la valeur des gens est en
rapport direct avec leur fortune, très dommage,
~
maïs personne que je sache n'a encore découvert le
moyen de guérir l'humanité de^ce... léger travers,
ïl est vrai, ma science est mince, mais demandons
à JLÏ[, elle saura. LE VJEUX LAIDEUON
C 4624 — Petite Abeille, qui demandez ce que
c'est qu'aimer, savez-vous qu'on peu! vous répondre
"de bien des façons. Les uns vous diront : Aimer c'est
vivre (le tout avec des majuscules) ; d'autres :
Aimer c'est souffrir (sur l'air connu). Alfred de Mus-
set a dit : « La vie est un sommeil, l'amour en est le
rêve.» Donc.j selon lui, aimer, c'est rêver. Ht puis,
écoutez la définition du grand Shakespeare : « Aimer,
c'est ctre fait de soupirs cl: de larmes, de fidélité et
de dévouement, n'être qu'imagination que passion,
que désirs, être tout adoration, devoir et respect,
tout humilité, tout patience et tout impatience,
tout pureté, tout résignation, tout obéissance. —
JJùucUoneltc. Pourquoi vous défendre d'èire gour-
mande. Nous avons entendu dire par un... Frelon,
que -c'est un défaut intelligent. — Nous serions
reconnaissantes à Pruneau de nous indiquer où notis
pourrions nous procurer l'édition dont elle parle,
sitôt qu'elle aura paru. Amitiés a l'essaim.
TROIS — 1.
C 4625. — Insouciance. Bien de votre avis. Il est
plus beau de pardonner sans oublier. — Avec vous,
Chantait pour vos -idées sur l'amour-passion. —
Vieille Chouette. Amitiés pour votre C 1603 adressé
:* Frelon blessé. Frelon blessé est sévère, en effet,
m.us son dernier communiqué lui attire mon admi-
-r ration, je-puis dire, pour ses idées si nobles et si
élevées i Oui, Frelon blessé, je préfère bien mieux vos
niées sur c remariage des veuves que sur la beauté
lies femmes, et votre C 1678 vous fait honneur.
.Sympathique souvenir. — Petite Source. Commu-
siiDii de pensée avec vous pour votre C 1650. Je l'ai
ïa avec un vif plaisir. Les plus grands chefs-d'oeuvre
iaîïiissent dans un moment .de torture morale. Les
Nuiis, 'de Musset, je les adore ! Chaque mot est un
cri de souffrance poignante. Amitiés e! souvenir.
DiiUX TRISTESSES.
G 4626. -— Qui de vous, mes soeurs, voudrait
ni'âdresser une vue de la plus jolie-église de-votre
ville (extérieur ou intérieur). J'en' fais collection,
et les recevrais avec plaisir. Enverrais en échange un
petit talisman, pour avoir toujours de la réussite en
argent..-. — J'ai encore une requête à vous pré-
senter, cheres__Abcilles : mie de vous (dactylographe,
si possible, je suis une * Underwood * comme Lou-
loiuniciie) aurait-elle la bonté de me copier quelques"
recettes culinaires liâmes dans les Ruches anté-
rieures à juiilet 1913? Ptcmercierai selon désir. —
Monu. Suis avec vous, pour les bons -vendredis qui
correspondent aux bons dimanches ; c'est presque
toujours vrai pour moi. — Amitiés à Nicosis (dont
j'ai reçu la carte) et un souvenir à toutes.
FL.OUÉA"L.
G 4027. Frelon -
blessé. Je ne" pourrais jamais
—
croire, comme La Poule aux yeux d'or, que vous
êtes Abeille, vous montrez trop d'intransigeance
pour les veuves de guerre. — Pour Flovia Tosca.
Toute l'illusion de l'amour consiste à attribuer à
un être fini des perfections infinies (?.'Iic.helet). —
Mizette. La vie. un voyage qu'on préfère ne pas faire
en rapide; nom* moi... un dessert où i! manque du
sucre. — Très bien. Pépoueile, votre 16ÏK-. Un oubli
volontaire??? ï£n tout cas et à mon avis, rmrdonner
n'est pas oublier; c'est, d'ailleurs, tout ce qui initia
grandeur et le mérite du pardon.
GENÊT r/ou.
C 4G28. — Forlitudiné. Je me présente à voua
comme Méridionale sï vous désirez encore corres-
pondance, écrivez-moi au bureau du Journal. —
FaUna. Lin peu originale votre poudre, maïs, serais
heureuse de l'essayer à l'occasion. — Petite Tur~
1 quais c. Puis-je vous intéresser en vous disant que
Crcst (DrOme), est im peu connu de moi? Pourquoi
ne croyez-vous pas que mes yeux sont noirs? Mo!
Sorcières, de grâce, expliquez-vous. A toutes, mon
amitié sincère; à tous... sympathie de la :
DOUCE FÉE.
C 4020. — Carpe Horam. J'ai essayé votre pro-
duit pour faire tenir les boucles et suis enchantée
du résultat. Remerciements. — La Dernière des
Walkurics. Ne f criez-vous pas le portrait de La
Vilaine, pour voir si vous arriverez juste. — Je tends
la main i\ Vieux Laideron, pour notre beauté réci-
proque. — Gracieuse Alloue, voudriez-vous faire un
immense plaisir à La Vilaine en lui faisant parvenir
un petit mot de vous? Avec ma meilleure amitié,
acceptez la main que je vous fends. Le plus joli
sourire de : LA VILAINE.
G 4.630. — Si Pompon veut m'envoyer son adresse,
je lui enverrai des monologues. — Aidons-nous.
Votre idée, est très bonne. Que les conypétentes aient
l'amabilité de commencer. -— Lisette pas de chance.
Voici un remède expérimenté contre les gerçures et
toutes les marques de la peau ; Faire liquéfier au
bain-marie 4 gu. de cire blanche, autant de blanc Je
baleine dans 60 gr. d'huile d'amandes douces. Mêler
peu à" peu, en agitant toujours, 45 gr. d'eau et
XL gouttes de tcmlurc de baume de la Mecque.
Aromatiser à volonlé. — Pour Marhe. Piler de la
brique anglaise, y ajouter, un peu de carbonate.
Couper- une pomme de ferre crue, la tremper dans la
poudre de brique et frotter. Ceia m'étonnerai c si
vous n'obteniez pas un bon résultai. — Hnuppeiic
pensante. Bonbons au miel : Faire fondre à feu vif
2 verres de sucre en poudre, gros comme un oeuf de
miel et 3 cuillerées à soupe d'eau bouillante. Laisser
cuire dix minutes, verser sur un marbre huilé et
couper en dés. Parfumer à la fleur d'oranger.
RAYON D'OR.
G 4031. C'est vrai, Arqine, souvent l'amitié
—
précède l'amour. On se connaît, on est de bons
amis, puis insensiblement, l'Amour (avec un grand
A) vient... Mais je ne crois pas à la réciproque.
Quand une fois le eccur s'est donné d'amour," je" ne
vois pas très bien que ce sentiment redevienne
amitié simple... —Bravo, Louloumicilc. Formons un'
clan de dactylos, puisque nous sommes, je crois,
nombreuses dans la Ruche. Pour vous, petite Abeille,
tontes mes amitiés, et ma meilleure poignée de
mains. — Avec vous, Allô, Chérie, pour dire quo,
Frelon blessé est dur pour les veuves de guerre.
Alors parce que leur mari est demeuré l;Vb:is, elles
ne doivent pas avoir les mémos droits que les auires.
Mais quelle serait donc la vie des malheureuses,
seules sur terre, et, la majeure partie, après quelques
mois, quelques semaines de bonheur? Toutes espé-
rances leur seraient donc refusées?_Kon, c'est inad-
 15
missible, et je ne crois x>as qu'une femme qui se rema-
rie mérite ur. blâme. Réfléchissez lin peu, Frelon,
et si vous étiez à la place des solitaires, qui sait com-
bien de temps durerait votre veuvage ! Pas bien
longtemps, sans doute, monsieur. Sans rancune,
n'est-ce-pas, et une poignée de mains si vous' permet-
tez. Amitiés à toute la Ruche, et principalement aux
dactylos. FIORELLO BOLISGÔ.
C 4032. — Miss Modo. N'êtes-vous pas une an-
cienne étudiante de la raculté des Lettres de Mont-
nellier? "Vos initiales ne sout-clies pas M. S.? A vous,
ainsi qu'à B'jour Mkk, Insouciance, Lavande ambrée.
Petite Suzon, je ieiu' demande si elles-n'ont pas
connu un étudiant du nom dé A. A. (mort depuis)
qui préparait en 1916-1917, sa licence d'anglais.
Si oui, çfu'elles m'écrivent, elles me feront très .grand
-plaisir. Amitiés aux petites.
VÉRITABLE ABEILLE.
C 4633. — Nous serions très heureuses, Algèria,
d'avoir des vers de Maurice Magrc. Voulez-vous
- original, mais... lequel??? Mon plus joli sourire aux
être assez gentille "et nous en envoyer. Notre adresse
est au Journal. Que désirez-vous en échange? Nous
désirerions aussi les paroles de l'Anneau d'argent.
Qui de vous, aimables Abeilles, pourrait nous les
procurer. Bonjour amical à Za Ruche.
LES DEUX JOUEUSES" DE FLUTE.
Pour Jany. Communiqué a Césia, envoyé.
C 4631. — Charmante Rata, reiu votre mot
aiîectueux, en retour une délicate pensée. — Césia.
Absolument de votre avis sur. le Disciple, de Bourget,
comme vous, il m'a fait apprécier Bourget à sa vraie
valeur. — Vellini. Je n'ai lu de Péladan, que les
Anuuils de Fisc, mais j'ai beaucoup aimé ce livre. —
Cours d'eau. Très bien, votre pensée (1418). —
Houppette pensante. Adorable, votre poésie sur le
baiser. — Grippcllc. Je souhaite de tout mon coeur
ne pas être à côté de vous, je n'ai nulle envie de
l'attraper. Ma sympathie à toutes les Abeilles.
HAYON MÉLOL-IEUX.
Rubis, Utile dulci, et toutes les Abeilles
C 4G35. —
compétentes eu l'art du l'ameublement, voudraient-
elles me dire comment meubler un joli studio?
Quels meubles, tapisseries, tentures, vitrages? Je
--"eux quelque chose qui soit joli, fasse intime, où,
dans la journée, je puisse recevoir des amies (je
n'aurai de vrai salon, il faut donc que cet arran-
pas
gement'en tienne lieu) et où, le soir, mon mari ei
"moi, serons heureux d'être enfin réunis. 11 faudra
une table-bureau, j'y aimerai un divan. J'ai foute
latitude pour meubler à mon goiit, mais ne dois lias
chercher à atteindre des prix trop élevés. Je suis de
taille moyenne, plutôt petite, n'ai pas vingt-cinq mis.
J'aime beaucoup mou fiancé et veux lui faire un
très bel intérieur. Je sais qu'il y sera très sensible.
Si uous réussissons à nous unir, nous aurons chère-
ment acquis notre bonheur et les Abeilles si gentilles
contribueront par la suite à nous rendre notre
home cher, puisqu'elles aideront de leurs conseils :
SwiaiTiiun.
Communiqué à Divine Chanson, envoyé.
C 4G36. — Voici pour les gourmets, une entrée
assez originale. Galette de nouillcttes aux épinards :
.Ajouter à 125 gr. de nouillcfi.es pochées à l'eau salée
et bien égouttées, 2 décilitres d'épinards cuits à
l'eau, égouttés, épongés et étuvés au beurre. Lier de
30 à 40 gr. de beurre, d'un cent entier et do. 40 gr.
de fromage râpé. Assaisonner de sel. poivre et mus-
cade, mélanger. Verser dans une poêle où l'on aura
fait chaufier deux cuillerées de beurre. Etaler en
forme, de crêpe épaisse et cuire doucement sur le
coin du fourneau.'Lorsque la'galôUc est dorée d'un
côté. ïa retourner et la faire cuire de l'autre. Dresser
sur un plat rond. C'est délicieux ! Essayez. — Les
Abeilles ont-elles lu Choses d'âmes, de Lucie-Fêlix-
j'aure Guyof? Qu'en pensent-eilcs? J'aimerais avoir
l'opinion de Pourquoi qui me parait s'intéresser
beaucoup aux questions traitées dans ce volume.
A elle, à Nuage ébouriffé, dont je salue l'entrée dans
la Ruche, maigre que je craigne qu'en.coup de vent
ii n'éteigne : LA VEILLEUSE.
G -1G37.
— Aimable Utile dulci, un grand merci
pour vos mignons croquis de. cartons à musique. —
Bonjour '. Zaai-Zanellc ! Je ne vous offre pas d'èire
votre marraine; certaine qu'une autre Butineuse
m'aura devancée ; mais touiours voire bonne petite
amie !... — Chère Ressemblant à Primcn-sc, vos
lefîres me sont une ioic... ne m'oubliez pas. malgré
mes longs silences, que vou-j excusez, n'esi-ce pas?. .
-— A vous. Ro<cnn, l'expression affectueuse de mes
bons sentiment? de parenté ! Je crois-avoir répondu
à toutes les nombreuses demandes qui me parvinrent
pour le procédé Daum et Galle? Si j'avais oublié
quelque petite Abeille, veut-elle me rappeler son
pseudo? Souvenirs a toutes de : CHADAÏ.
C 463S..— Louloumielfe. Me voulez-vous accepter
dans-vôtre nouveau clan??? Si oui, je me range aux
-côtés de Sphinx blond, car moi aussi je suis une petite
«Underwood »... N° 5. Toute ma sympathie, petite
Abeille, n'habitez-vous pas S..-E? — Lys rose. Vifs,
remerciements pour votre G 1891. Bien que ne s'odres-
sant pas à moi, j'en-ai profité, et viens vous demander,
à vous, si ingénieuse, sLvous ne connaîtriez pas un
moyen... .pour utiliser les gants de peau. J'en ai
une « cargaison », et ne sais qu'en faire.— Coucou...
Loulelle aux yeux noirs ! — Puis copier la Dernière-
Lettre, très jolie poésie d'actualité, aux Abeilles qui
m'en feront, la demande. — Petites soeurs, qui aimez
les fétiches, lequel adopter??? En désirerais un 1res
grandes et grands et... un gros bécot... à mes toutes
petites, soeurs de : SON TOUT PETIT.
C 4039. — Miette de pain. Mon prénom, masculin
préféré : Reynaldo ; féminin : Esméralda. — Houp-
pelle pensante."Toutes mes félicitations pour tous vos
communiqués et votre pseudo. Voulez-vous de mon
amitié? Se trouve-t-il dans la. Ruche quelques Abeilles
ayant été élevées à la Providence s de Dij on, si
oui, qu'elles m'écrivent, je serais heureuse de retrou-
<-.
ver en elles .d'anciennes compagnes. Puis envoyer
à qui me le demanderai Mémoires de deux- jeunes
mariés (Balzac). Aimerai recevoir eu échange un
livre de Colette Yver, n'en ayant jamais lu de cet
auteur. — A toutes les Abeilles, je pose une
question : Combien de temps peut durer la lune de
miel? Pour finir, cette pensée : Le destin est comme
un miroir : fais-lui la grimace et il te la rendra :
<-
mais souris et tu le verras sourire. » Affectueuses
pensées à tout l'essaim.
MVSTÉMEUSE AURORE.
C 4640. Ressemblant à Primerose. Je serais
—
contente de- rt- -.jir : Bérouria, de Porto-Riche
(B 7G57). •— Si Diablotin voulait m'envoyer le Cafard,
.
de Rostand, elle me ferait bien plaisir. — Domino
rose. Possédez-vous les poésies de Botrel et de Brizeux
dont vous parlez dan? votre C-4.64- bis? Si 1'"6tais
certaine de ne pas abuser, je vous les demanderais !
Je cherche des poésies sur la Bretagne : qui m'eu.
copiera? Qui m'adressera des cartes-vues pour enri-
chir ma collection? J'en demande de tous pays,
mais surtout do tous les coins bretons : Kéniivo,
Renée, Jim'en moque. Papillon noir. Magali, Diablo-
tin, Sphinx blond, Hincy-Saklc, Mimi rieuse, Sphinx
aux yeux vcrte... et'es autres, m'entendrez-vous? Je
vous remercierais par des vues de ma région. Du
clan des Bretonnes? .. J'en suis. A ceux,.à celles qui
sentent comme moi, toute ma sympathie;aux autres,
une profonde révérence de : LITTLE GUET.
Courrier Graphologique
et Astrologique
Toute demande d'horoscope ou de graphologie doit
être accompagnée d'un mandat-poste de 5 francs, pour
une réponse de 15 lignes au maximum, dans le Jour-
nal. {A.ucunc somme supérieure ne sera pas acceptée.)
Consultations par lellre particulière à partir de
S francs.
Nos lectrices doivcnl attendre environ six semaines
les réponses par le Journal et quatre semaines les
réponses directes,
973. — BiUy. On pourrait se contenter d'analyser
votre signature, pourtant si simple, et l'on serait
fixé sur vous ! Grande écriture (grandes aspirations),
très fragmentée (rêvant volontiers), avec des angles
aigus très énergiquement tracés (caractère ferme et
pas commode, pas cntamable,d'une marsienne, d'une
double marsienne sous le Bélier !) Un premier bfùon
du B, très sec, avec une base en pique à gauche (na-
ture rude et piquante) ; la suite du B en trois coups
de plumes fulgurants (tempérament ardent cl: d'une
netteté de vues et de décision remarquables), avec
une terminaison en retour centripète, identique en
tous points au jambage de Vu (despotisme per-
sonnel et entêtement déterminé également par la
base rigide des lettres ; avec une obstination qu'on
trouve étalée tout le long des ( par une barre longue,
 16
rigide et dirigée de haut en bas). Un point sur l'i,
haut placé (aspirations élevées et nettes, car il est net,
ce point, et comme il est très à droite : impulsion, que
toute l'écriture confirmé). Un ! coupé en deux, geste
d'arrêt subtil et nécessaire, qui pourrait dénoter.un
coeur dont le fonctionnement laisse à désirer : atten-
tion ! Paraphe qui se coupe également, et qui pour-
tant est rude. Astrologiquement i nature hardie, avec
inquiétude, Tuais capable d'arriver à ses fins par
audace, sang-froid, impulsion, labeur vigoureux,
force et voc-nfé. Parfait! Vous avez-envie folle de
vous marier?... Ç.;\ viendra a x^eu près sûrement, et
vous serez femme » dans toute l'acception du terme,
<i
et mère. Vie ardente, combative, mouvementée,
amitiés intéressées ; ennemies et rivalités, amour
intensif, "disputes,- etc., etc..
Et votre Ch...? Il contraste avec vous ' Oh ! com-
bien !... Autant vous écrivez large, autant il tasse !
Et comme l'écriture est très haute, cela fait l'effet
d'une suite.échassée et allongée, d'une nature con-.
fraint'ê, qui voit grand, qui voudrait être élevée et
qui n'a pas l'étoffe pour cela ! Autre bizarrerie : les a
et les o ne font qu'un, de mémo, que l'n et l'ii, si bien
que le mot: Ton, se lit: eau, et je me suis demandé
longuement ce que voulait dire sa signature : Eau.
'Ch...?? Il a Une belle qualité, un coeur très tendre,
une affection soutenue, suivie ettrivial)."Vous
saine (rien qui sente
dire que
l'instinctif vil, le matériel ou le
j'aime beaucoup la forme même des lettres?... Non !
Elle est: si peu harmonique ! leJ majuscule est un Y
avec une tète., niaisement tracée ; le d est un u avec
retour sur la lettre suivante, du protecteur qui veut
couvrir sa bien-aimée, et la- barre coiffante du / est
du même geste. 11 rentre en soi avec une'ténacité
incroyable, tout est bouclé, archi-bouclé ; ça ne doit
pas être un bavard, ni un impulsif vif. Il écrit :
«Hâte-toi lentement» et on sent qu'il met cette
maxime en pratique comme un des plus sûrs apho-
rismes. (Le / de lentement n'a pas de barre et le mot
» toi » se lit : - lai » !... En résumé : intelligence calme,
pleine d'aspirations élevées niais où manque là viva-
cité d'çxôcution ; nature contrainte, à la volonté
suivie mais lente ; coeur tendre et doux, capable
d'aimer fidèlement,' mais qui s'extériorise peu ou
point.Nature prudenteet caractère... amener comme
l'on veut, par le bout du nez, en sachant le prendre
comme il convient.
974. — Punch. On.parle de la dépopulation fran-
çaise, on constate, hélas ! la diminution effrayante
de la natalité dans notre pays, qui menace de faire
de la France une nation de quatrième ordre, et cela
malgré notre victoire,... et c'est à qui, parmi mes
correspondantes, renchérit sur l'ardent désir d'avoir
des enfants !... La criminelle culpabilité est-elle donc
exclusivement imputable à l'homme, au Français, et
non pas a la Française???...Pour vous, si j'en juge par
vos donnéesastrolcgiqucs,j'ai peur, sinon de la stéri-
lité totale, du moins d'une fécondité faible ; vous
êtes double saturnienne, et bien que vous soyez née
sous le signe royal du Lion, la maternité réitérée ne
doit pas, normalement, vous échoir. Et pourtant,
Dieu sait, s'il y a coeur ardent en vous ! (écriture
d'une chaleur brûlante!) mais comme votre écriture
dévoile bien la saturnienne!elle cstsénestrogyro énor-
.niénienf (verticale et tirant... à gauche; les jam-
bages notamment ont un geste en retour presque
farouche d'exclusivisme !...). Vous devez avoir un
« souvenir du coeur », extraordinairement développé.
Autoritaire, n'est-ce pas?... et assez portée à «pro-
duire de l'effet» mais se livrant peu et distante !
Ficre même, quoique bonne, et même très bonne, et
fort intelligente, mais le sachant trop (écriture a cani-
veaux, qui dit aussi : goûts recherchés). Astrologique-
ment: Honneurs, autorité, courage, constance,
énergie; influences bénéfiques en somme, malgré
Saturne; union heureuse, santé vigoureuse, vie assez
large et heureuse si l'ambition ne vous dévore pas
trop. Attention aux inimitiés, violentes, calomnia-
trices, néfastes ; soyez souple et pas trop exclusive,
ni trop « recherchée ».
975. — Frcd and May. Il est incontestable que si
quelqu'un est fait pour aimer, c'est bien vous, non
pas tant peut-être que les données astrologiques qui
disent seulement « bon mariage, époux s'aimant
raisonnablement », que par votre graphisme incliné,
npimyé, renflé, où les liaisons, les arrondis les lassos
disent un coeur qui a besoin de. se donner ou mieux :
de se redonner puisque l'objet de votre premier
Le Gérant : EMILE BEUVE.
amour, n'est plus. Donc, chère, correspondante lan-
daise, ne craignez pas l'amour qui peut et doit vous
donner de douces jouissances, de chaudes jouissances
qui porteront leurs fruits, de beaux fruits.dont vpjis
serez flore. Ai-jebesoin d'àjëuter : n'allez pas à l'aveu-
glette, vous êtes .intelligente (belle écriture cultivée
et à reflet), vous avez assez d'impulsion, d'impulsion
calme, pour sentir sainement ce qu'il vous faut, celui
qu'il vous faut, et Unie fois en possession du sujet,
sachons être plus < sa chose », et par là je veux dire :
soyons moins autoritaire","moins dominatrice, moins
ïmpérative que vous l'êtes, tout en demeurant ferme,
et habilcmentliante.Et puis, extériorisez-vous davan-
tage ; vous me paraissez bien close, est-ce la pro-
fession qui veut ça? Astrologiquement: mèreurieime-
saturnienne, sous le Lion, vous devez avoir ' une
grande confiance en vous-même, quelque orgueil
aussi, votre vie doit s'écouler sons troyj de mouve-
menté, car vous saurez la mener avec force, autorité,
vigueur. Pax vobis.
976. — Marguerite des prés. Signer de ce pseudo
et'habiter ic pays enfumé, noir, usinier qu'est le
vôtre, voilà, du bon illusionnisme, il est vrai que
vous êtes si simple, si gentille, si sincère! Voyons:
vous me dites que quand vous songez au marfcigc, il
vous semble que vous ne pourrez faire éprouver de
l'amour'à un jeune homme?....Oh ! pourquoi cela?...
A dix-huit ans ! et pas laide ! mais moi, il nie semble,
ou contraire, que... et je ne crains qu'une chose,
qu'un jeune homme qui ne soit pas digne de vous,
s'emballe pour vous, que vous l'agréiez et... qu'il en
résulte un mariage... branlant, mal bâti, chancelant...
soyez d.onc prudente. Vous avez ceci de bon, que vous
ne vous emballez guère et que vous n'avez rien d'une
névrosée, et aussi, que vous êtes très personnelle,
très pour vous d'abord, tout en n'étant pas méchante
pour un quart de centime. Vous médites encore : je
vois l'avenir en noir, je n'ai pourtant pas d'idées
noires ! ! !... Explique cela situ peux, pauvre Enigmal
Non, vous ne voyez pas l'avenir en noir ; vous no
vous sentez pas assez armée pour affronter un avenir
ignoré et que vous vous représentez rude a. gravir,
et cela parce que vous avez dix-huit ans ! Arrivée à
soixante ans, vous direz, c'était si peu de chose ! !...
Développez vos facultés intellectuelles, soyez souple,
active, enthousiaste, entreprenante et plus décidée,
plus volontaire, plus individuelle, soyez moins « la
chose des autres » et vous verrez que l'avenir ne sera
pas si terrible.
977. — Peiil monstre. Holà ! voici un pseudo qui
effraie... ou subjugue ! ! !... Je reproche au numéro
précédent d'être trop « la chose des autres » ; je vous
reprocherais volontiers le contraire !... quoique plus
jeune encore! Vous vous attendrez a voir « les
défauts pleuvoir ».. Hum!... Eh'bien non ! petit
monstre, c'est insensé ce que votre écriture me
plaît par son originalité (nature bien individuelle),
sa tonne dynamogèniée (cerveau bouillonnant), son
admirable reflet (vigueur intellectuelle et physique),
sa f i-agmen I ation (beaucoup d'idées neuves), ses belles
rondours(eoeurexcellent)... et onvousdit: froide ! ! Ah !
grand Dieu ! ! !... vous jouez à la jeune fille froide
et qui se cabre (écriture redressée), mais satané petit
monstre, vous avez de quoi faire damner le diable
en personne !... Vous passez aussi polir avoir mauvais
caractère et dame !... à voir la manière violente et
massive dont vous lancez les traits remontants, je ne
suis pas loin de partager cet avis, mais on peut avoir
un caractère difficile avec un bon coeur, du moment
qu'il n'y a point de revêche en soi, ni d'aigre, et vous
n'êtes ni aigre, ni revêche. Une impulsive, genre
Don Quichotte (ne vous fâchez pas, d'ailleurs vous
me prévenez que rien ne vous émeut !) Et parlons
de ce fameux avenir : vénusienne-saturnienne sous
les Poissons, surveillez vos affections, ne soyez pas
petit monstre en amour, malgré vos prédilections
pour le mouvementé, il pourrait vous en cuire !...
Vous déclariez, étant iulette, ne vouloir pas vous
marier, et puis... ça change... Je comprends !... Vous
me dites, c'est drôle, n'est-ce pas?... Non, non ! c'est
très normal, avec votre tempérament, je ne crains
qu'une chose : trop d'ardeur ! Mariage?... oui. Heu-
reuse?... ??... Enfants?... Peu?... Voyages?... oui,
lointains et dangereux. Vous désirez une. vie agitée,
mouvementée, avec de l'imprévu, etc.. Pourvu que
vous ne soyez pas trop bien servie ! Petit, monstre,
va ! ! ! et gentil tout de même !
ENIGMA.
Corbeil. Imprimerie CRÉTÉ.