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Les Modes de la femme de

France

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


. Les Modes de la femme de France. 1920-04-04.

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Donc, voici des robes pour flâner à la d'une soie floche « bleu de roy ». Bandes MÉTRAGES :

maison. de skungs autour de l'encolure, des man- mètre.


ches et resserrant l'ampleur. N*1 i.— m- 5° crêpe de Chine en T
La première en crêpe de Chine « banane »,
A

brodée de petits motifs « orange »,est ourlée Cette robe de dentelle, posée sur un. fourreau N- 2.-3 mètres voile, de. soie en i m. 10.
d'une frange en plumes d'autruche-du de satin rose,retourne à la zouave dans le
même ton. bas. Une longue casaque de drap blanc, N°3- 3 mètres dentell en T mètre ;
IJautre, d'une seule pièce, est exécutée en- très êchancrée sons les bras, donne une 2 m. So satin rose ;
note originale à cette toilette. o m. 8o drap blanc pour la casaque.
voile de soie « gris-perle », brodée devant
Bfl PgSSAHT
*?. JTous avez une jolie robe, Anneite...
»
m # c*«i/
yf alarmée;
— ce qu'on dit de toute robe neuve.
"

Vas_yeux viennent de me parcourir avec une curiosité


.
vous avez eu dans foute son intensité ce regard aigu qu'ont les femmes pour détailler
les atours de leurs rivales...
— MaRivales*., oh ! Annette !
— franchise vous choqué. Toutes les femmes sont des rivales quelles qu'elles soient, les laides^
. sont
les rivales des jolies, comme les sottes sont les rivales des spirituelles; n'est-ce pas pour cela que V'ami-
tié entre nous est impossible? c'est Un sentiment supérieur qui exige trop d'abnégation pour que nous
en soyons capables:
blasphémez! Je connais d'admirables amies...
— Annette, Anneite t'Vousdisaient
—duEt j'en connais qui se admirables et sont devenues des ennemies irréductibles à l'appari- ,
tion même homme. Nous nous persuadons que nous sommes susceptibles d'amitié; cherchez... vous ne
trouverez pas deux femmes qui aient été liées dé l'aube, au crépuscule; elles ont pu s'illusionner quelque
temps et se croire des^exceptions, iisurvient toujours un piège pour les prendre... une jalousie attardée,
une suprême perfidie...
— Vous avez le tort de généraliser. T affirme qu'il y a des amies, je dirais presque éternelles, parce
qu elles étaient destinées tune al'autrepat'leursaissemwu,ny»a,
A l'ombre de quelques femmes glorieuses vivent des amitiés
:
dévouées, fidèles, jamais démenties..;
— Rareté! '

— Soit ! Mais l'amitié .eskelle donc si répandue parmi les .

hommes? Les perfidies, les^ trahisons, les ruptures ne sont-


elles point aussi leur fait ? ~-
— C'est humain. Et n'oubliez pas que l'amitié est presque
surhumaine. Les exemples célèbres d'Achille et Patrocle, de
Castor et Pollux sont de belles légendes ; mais il y ci Montaigne
et La Boette, qui sont des vivants, pour mettre en relief toutes
les amitiés anonymes mortes ait cours des siècles... S'il y avait
jamais eu sur la terre deux femmes amies, c'eût été un événement
tellement extraordinaire que leurs noms n'eussent pu sombrer
dans l'oubli dès vains sentiments, ils seraient inscrits parmi les
noms immortels.
— Ce h'est pas une preuve que vous alléguez là, Annette. Les
femmes ont été longtemps des êtres inférieurs et dédaignés...
— Dédaignés... je proteste... à toutes les époques les femmes
ont eu une influence considérable.
— Certaines femmes; et ce n'est pas la même chose. Celles-là
régnaient — esclaves tyranniqùes — sur des hommes puissants ;
qu'avaient-elles à faire d'amitié féminine? Je vous dis que nous
aurons, nous, les femmes, nos exemples célèbres, puisque les
hommes commencent à savoir que
nous existons autrement que pour
les besognes ménagères et les
caprices.
— Que nous sommes loin de ma
«jolie robe».
— Et c'était d'elle, uniquement,
que je voulais vous parler; elle
vous va bien. Je n'en suis pas
jalouse, quoique vous pensiez...
— Je ne l'aime déjà plus!
— Parce que les robes qu'on
aime, le mieux, Annette, ce sont
celles qu'on n'a jamais eues! »
JOSANNE.

Beaucoup de plissés, ce printemps.


On plisse le cachemire, le reps, la-
popeline, le satin et même le taffetas.
Ce sont, ici, deux robes en fin lainage :
. la première fait
tunique et la seconde
a un corsage plat.
j£?// fait eneorëyrisquet ; nous sommes en ce serez toute pimpante, avec celte robe\de velours
mois de guet-apens atmosphérique, où la de laine sable, quadrille d'un serpentin
sagesse veut qu'on n'ôte pas un fil. « bleu roy »; le chapeau,
le col eties boutons
Cette serge gansellà « souris » fera avec le de même vive couleur achèvent un costume
renard un tailleur souple et douillet. Là jupe très printanier, qui prévient pourtant toute
est étroite mais la basque de la jaquette traîtrise.
s'amplifie de deux panneaux plissés.
Si vous êtes pourvue de tailleurs, madame, o o o
vous préférerez, pour passer par-dessus vos
petites robes d'une pièce, ce confortable man- MÉTRAGES :
teau de duvetyne « bleu-drapeau », avec son N" I. —. 4 m. «5 en i m. 30
collet de conspirateur, à quadruple pèlerine. N° x. — 3 m. 50 en 1 m. 30..
Mais il y aura des jours tiides, où vous N" 3. — 3 mètres en 1 m. 30.

_4—
DIRECTOIRE en raphia et satin noir,'re- CAPELINE en hdle «bleu madone » et noir, CLOCHE en velours plissé « cuivre »
haussé de fleurs de raphia de couleur. rehaussé de fleurs modernes bleues à coeur rose. adoucie d'une rose « rose ».
Créations JANE BLANCHOT.

« ^^V UELLE fourrure portera-t-on col et des parements d'hermine.


B -m cet été? demande Monique
— Pour jeter sur une des robes de
^^^ de son kir le plus ingénu- Mon homme, à la Renaissance. Qui a
ment calmé. été à la Renaissance?
— Quoi ! Que dit-elle ? interrompt C'est à qui lèvera le plus haut un
Margot qui sert le thé. Répétez ce doigt pointu.
que vous venez de dire, délectable — Moi!
oiseau de mauvais augure. — Moi !
— Je demande quelle fourrure on — Moi !
va porter? répète Monique en s'abri- Et chacune de parler de sa robe
tant derrière une tasse guère, plus préférée.
imposante qu'une tulipe. Celle qui semble remporter tous les
— Elle a raison, déclare Thérèse. suffrages, est la robe rose et argent
Elle a raison parce que je suis allée de la svelte Mlle F..., au premier
voir une collection chez un grand cou- acte. Le corsage, décolleté en pointe
turier et l'immense majorité des cos- et fort avare de manches, drape
tumes, je dis bien, l'immense maj'o- ' délicatement le buste. En revanche,
rite, étaient garnis de fourrure. Et la jupe est aussi compliquée que les
puisqu'il faut tout vous dire, cette pétales de l'orchidée. Des drapés de
fourrure était la plus haïssable des charmeuse rose laissent entrevoir de
mongolies, de la mongolie cachou, grands volants de dentelle d'argent.
pouah ! C'est une vraie robe-fleur, d'une
— Je ne sais pas ce que vous avez grâce si primesautière qu'elle a con-
contre la mongolie, dit rêveusement quis d'emblée les coeurs les plus
Monique. Ça rajeunit. rebelles au charme des robes.
— Jusqu'à l'enfance. Je n'y con- Plus classique dans sa ligne admi-
tredis pas. Mais ce que je crains sur- rable est la robe de brocart d'argent
tout, c'est l'été glacial que présagent de Mlle M. D.... C'est un simple en-

les mongolies et autres peaux de bêtes.' roulement de métal souple autour
— N'avons-nous pas eu un hiver d'un corps sans défaut, et la seule
tropical? Mais quand on y songe — fantaisie que se permet une aussi
j'en reviens aux fourrures — avec royale toilette est un pouf de tulle
quoi garnirait-on les manteaux du mauve énorme et vaporeux posé sur
soir. Les nuits des plus beaux étés la hanche droite et s'achevant en une
sont assez fraîches pour justifier de molle écharpe.
grands cols bien enveloppants, bien Les robes de Mmc Cora Laparcerie
tièdes. Oh ! un manteau de velours sont également: de la plus grande
frisson « bleu nocturne » comme celui beauté, notamment sa robe blanche
que portait l'adorable M.... L..., de la étincelante d'argent allongée en une
Comédie-Française, l'autre soir, et traîne de gala, et qui s'accompagne
qui était doublé d'hermine avec un d'un diadème de diamants allégé
*
^Munedeïmnce
Dans le Soleil âe Nice
«SI &*£! a^i.
s t/tti/efjr te J>ome
d'une tête et d'un buste ancien, coiffées d'i hasard d'une promenade champêtre fait
directoire et dissimulant dans leur amp aussi bien joli dans ces vasques.
jupe de soie puce ou gorge de pigeon, i Si l'on possède quelques draps de coton ou
petit sac exquis et parfumé qui contenu toile un peu usagés, on peut les faire teindre
les mille riens indispensables à toute jol en cerise ou vert-jade pour en faire, avec
femme. C'est délicieux et de haute élégance ourlet à jour ou ornés d'un entre-deux gros
c'est une fantaisie charmante pour le dancir crochet ocré, des grands rideaux, des por-
ou le théâtre qu'il soit passé à la ceinture c tières charmantes.
posé sur le rebord d'une loge ! Mais que d On peut même simplement border ces
bibelots jolis m'éloignent de mon sujet ! j
reviens et puisque tout ameublement aujou;
d'hui a triplé de valeur, il convient de che:
cher avec de modestes ressources commei
organiser un joli nid où s'épanouira voti
amour sans dépenser une fortune. Jolies le<
tnces, n'est-ce pas toutes votre objectif?
La salle à manger peut se réduire à ur,
table, des chaises, une petite table de'seï
vice. Le coûteux buffet sera supprimé si 1
pièce est petite et remplacé par les placarc
dont on vitrera les portes à petits carreauj
L'argenterie, les vieilles faïences y auror
fort bon air, joliment disposées. On peu
aussi faire poser des encoignures d
bois blanc, brunies au brou de noix, o
peintes comme les boiseries, servant de pe
tites armoires pratiques et coquettes ; ui
QUELQUES détails jolis en ameuble- vieux filet jeté sur ces meubles, une soupièr
ment donnent du chic à un intérieur. ancienne ou une jardinière suffisent à le
En ceci, le goût de chacune doit se jrner à merveille. Une amie, à qui le slyl
manifester, afin que toute banalité Louis XVI de la salle à manger défendai
soit abolie, laissant à l'ambiance élégante e buffet, avait imaginé d'y placer deu:
tout son charme et son inattendu. :olonnes carrées supportant des bustes d<
Naturellement, un certain doigté prési- narbres, ces colonnes s'ouvraient en petite;
dera à ces innovations pour ne pas prêter irmoires pour y placer les objets du couvert
à la critique, et une femme un peu affinée ournalier. La cheminée elle-même, inuti.
s'y complaira et aimera chaque jour davan- isée pour le chauffage central, avait sor
tage son intérieur installé par elle-même. ideau remplacé par une glace cloutée d'oi
Ainsi les abat-jour des grands magasins n petits carreaux et servait, avec une planche
sont souvent un écueil du goût. J'ai vu, sous entrale, d'armoire à vaisselle.Ainsi la pièce
prétexte de nouveautés, d'affreux dômes estait vaste et de grand style, n'ayant qu'une
lourds et encombrants d'où tombaient des ssserte fort belle, table ronde assortie,
jupes ridicules, admirés de confiance ! Des erelée de cuivre, chaise et tenture de damas
coussins ronds, citrouilles et fleurs géantes îrise, et un grand vélum voilant la grande rideaux d'un ruban posé à cheval et d'un ton
de tons atroces ! Aussi, js crie casse-cou aux lie de ses longs plis soyeux d'un vert- tranchant faisant fort bon effet.
jeunes femmes qui, aveuglément, parce que nande délicieux. Les colonnes décrites Dans le boudoir vieux bleu d'une amie,
c'est la mode, encombrent de ces laideurs aient de bois peint, simulant le marbre vert j'ai vu la trouvaille heureuse de rideaux
eur jeune foyer et se voient ainsi condamnés air des faïences rares ; des gravures an- coupés dans un couvre-lit damage, norte de
i contempler ces horreurs de longues années. ennes garnissaient cette pièce, achevant broché de coton imitant la soie piquée, chers
Et cependant que d'esprit, que de grâce dans tte belle reconstitution. à nos aïeules. Ces rideaux, sans doublure,
:es poupées d'étoffe si artistement présen- Une jolie idée aussi est l'ornementation simplement brodés d'une frangette or
tes que l'on pose sur une coiffeuse ancienne, s portes et du haut des lambris d'une frise ancien. La glace de la cheminée s'encadrait
in joli secrétaire ou le coin d'un canapé, bois dans laquelle sont encastrés' des dans un fond d'autel crème et or de grand
-eur mine de petite fille mi-mutine, mi-sour- siettes et des plats rustiques ou de faïences art. Cette dernière idée est trop peu à la
toise, est amusante et leur costume des pennes si l'on en possède. Quelquefois portée de toutes pour ne pas rester une fan-
oèmes de chic parisien qui font sensation âne, ce sont des services incomplets qui taisie personnelle. Mais les rideaux peuvent
l'étranger. rment dans les armoires et dont le dessin se copier facilement.
.
J'en ai vu.de ces adorables poupées, faites iginal et le beau coloris font une aimable Ainsi faut-il, amies,
décoration. butiner ici et là ia
Au-dessus de la chemi- grâce d'une portière,
née, une vieille fontaine l'art d'un bouquet,
remplace souvent la glace l'harmonie d' une cou-
absente. Le bassin en sera
-
leur, pour en faire cette
garni d'asparagus retom- chose exquise inimi-
bant, cette plante légère table et précieuse qui
ayant le grand avantage de est le foyer delafemme
se conserver longtemps sans de goût.
eau ; l'avoine cueillie au RUBIS.
On parle de surah façonné, de taffetas à vois la première en foulard, bleu Sa.\c à de surah et serge marine boutonnée decorozo ;
carreaux, de foulard rayé, rien de bien nou- impressions marine et noires, le casaquin les lignes transversales ne sont autres que
veau, vous semble-i-il, madame ? De grâce, de serge découpé en ceinture et en gilet.- des rangs de rubans comète noirs et rouges,
changez d'avis devant les modèles que voici, La deuxième sera faite d'un taffetas écos- striant- le surah à la manière d'un /issu
tous trois combinés avec une de ces soieries et sais bleu et blanc, manches larges, jupe bayadère ; le devant cl le dos sont plats abso-
de la serge marine. Trois robes amusantes de large, ligne assagie par la redingote nouée lument, les hanches élargies d'une généreuse
ligne cl de détail, réalisables dans des cou- devant. Soyez mince, madame. ampleur.
pons oit des vêtements de l'an dernier. Je Sinon, faites plutôt le troisième ensemble H. HL.
Vous savez, on parle beaucoup d'écossais lope, ou chamois, une des cent et une nuances préfère cette jaquette plus classique, brodée
et de quadrillés. On en dit sur eux beaucoup de la gamme multiple du gris beige. dans Je creux des plis qui indiquent la taille ;
plus qu'on n'en fait. Si vous craignez que La jaquette très courte, à petite basque très la- basque n'est j)as beaucoup plus longue.
cela u date », ne vous détournez point des évasée, tentera- les plus élancées et- les plus Mais Simone, qui est grande et mince, n'a
trois modèles que voici. Ils seraient bien jeunettes, avec son col roulé, ses pinces har- d'yeux que pour ce lainage « brique », qua-
jolis aussi dans un beau lainage uni, dies et ses biais de cuir écarlate. drillé de noir, boulonné de noir, dont la,
bleu-marine, vert foncé, ou gazelle, ou anti- « C'est trop original », dit Toinon; et
elle jupe étroite est taillée en plein biais.
*. T.- - '
—13 :—
Le matin, la brise est fraîche. Qu'on est à La, seconde a plus de laisser-aller ; elle est-
l'aise dans un tailleur de mou flouue,dcvelonrs coupée à la taille et s'élargit de deux volants
de laine ou simplement de serge. La jupe est froncés; le col s'achève dans une des deux
uniformément courte, étroite et ne s'embar- boucles de galalilhe qui affirment le départ
rasse, d'aucune fioriture. 11 n'y a que la de la ceinture.
jaquette qui soit fantaisiste; oh l pas trop.
Ou ce ne serait plus un vrai tailleur. Elle Rouge, strié de noir, ce trotteur dont la
est crâne, cette, première, sans ceinture, jaquette est d'une pièce, ceinturée d'une chaî-
cintrée pour/a ni, dont la- basque plonge par nette de galalilhe ronge. Des poches en crois-
ses lieux pointes de devant, cl gode sur 1rs sants goulient la basque arrondie; un liant
hanches : du col châle s'échappe un rien de col retourné se rapproche quand- le veut de
jtibul plissé que le veut du large luit frisson urr. la mer est trop aigu.
V (suite) — Mais du alors, que diable ! conclut-il, ne te mûres que ce fringant premier rôle exerce ses
range pas côté des ancêtres. ravages. ,

—- Tu parles ! Et en style con- Dans la détente de la réconciliation, il lui Cette impertinenee à deux tl'anêhants allait
cis, Un mot. Ne fais pas tes yeux révéla son idée. Il ferait de l'aviation.'Dans déchaîner une fraternelle dispute, lorsque des
à là tante Gil... un tout petit mot, deux ans d'ici, il pouvait avoir gagné une for- bruits de portes, de pas, de voix, provoquèrent
trois lettres. tune. Mais les gros gains ne dureraient que une diversion.
^— Lequel? pendant la période d'enfantement de là nouvelle — Voilà marraine qui. rentre. : '
'— Zut! machine. Les records, les tours de force, là riva- — Veine ! je vais pouvoir lui parler. ...

— Bernard ! lité des journaux — à qui proposera l'épreuve —. Mais... on dirait qu il y a quelqu'un avec
— Mais je l'ai répété plusieurs la plus hardie avec la récompense là plus for- elle.
Tois : zut ! zut ! zut !... Et zut ! midable — tout cela disparaîtrait quand serait A cette minute, Une personne de vivacité
— Quelle horreur ! On ne t'ad- trouvé le modèle à peu près définitil de l'aéro- juvénile, brillante, pimpante, de clair vêtue,
mettra plus aux examens. plane. entra comme Un léger tourbillon.
— C'est bien ce que jespère. — Il en sera comme pour l'auto, comprends- — Gilberte, mignonne, je ramène Faguey-
— Oh ! mon petit frère !,.. Papa tu, Bette. Plus rien :ï fiche, du côté de l'àuio rat. Il déjeune.'Va voir un peu à là cuisine ce
le sait? C'est rasé. Pourtant, il y a moins de vingt ans, qu'il y à. Donne ce pâté, que je rapporte, pour
— IlPas encore. des gaillards de mon âge et de ma trempe ra- ou'on le dresse. Puis, expédie Céline, chez le
•^ va en taire un chamhard ! Et, mar- massaient vite leur million en courant pour des glacier commanderce qui peut êtréprêt dans une
raine... Elle sera furieuse contre toi. constructeurs. heure. Des coupes-jack, s'il y a moyen.' Ber-
—- Eçbute, Bette... Arrête tés prophéties. — Quand ils ne s'écrasaient pas en roule, nard, mon petit, excuse-moi dé ne pas t'avoir
Leur réalisation manquera de gaieté. N'antici- observa Gilberte. embrassé tout de suite. Çà va ?... Tu nous
pons pas. Si je dois, mourir sur l'ôcliaufàud. — Parbleu ! Sans ça !,.. Mais, ma pauvre restes? On va se, régaler. Je vous fais déjeu-
j'aime mieux qu'on né me le dise pas d'avance, gosse, c'est le chic du truc des métiers comme ner au Champagne^
— Dans notre famille, tout de même, c'est pà, où on devient plus célèbre, plus fêté qu'un Sans arrêter dé parler, Claircoeur saisit le bras
plutôt... prince, même qu'un de tes princes de lettres. de sa filleule, la retint.
— Notre famille... Justement. On y fait trop On est porté en triomphe. On roule tout de — Ecoute... Oh ! mes enfants vous n'ima-
de littérature. Je serai l'obscure exception. suite sur l'or... Ou bien... Crac ! En un clin ginez pas !... Les décors de ma pièce... Nous
Jusqu'à ce crapaud de Lilie, que j'ai surprise d'oeil... Plus d'embêtement ! Rasibus !... On ne venons de voir lès maquettes, avec Fagueyrat.
l'autre jour... cachant un cahier qu'elle avait s'en aperçoit même pas. Et on est sûr d'un Ce sera étourdissant, inouï... Il y a un truc,
intitulé : « le Roman d'une poupée ». chouette enterrement par-dessus le marché. au cinq... vous m'en direz des nouvelles ! Si
— JeNon !... — Si tu restes estropié?... Si tu grilles vivant tout Paris ne court pas au Louvois, rien que
— Sais-tul'ai ouvert, bien qu'elle trépignât de dans l'essence de ton moteur?... pour ça... Mais va. Bette, mon trésor.. On
rage... ce que j'ai lu?... Je t'épargne Bernard haussa lés épaulés. vous racontera à table. Tout ce, que tu peux
l'orthographe. «Les poupées ne naissent pas — Et avec ça, rien a fiche, ajouta-t-il. avoir de mieux, pas, chérie. Et des fruits, n'oublie
comme les enfants. On les achète très cher. — Comment ! Mais c'est là qu'il faut de pas les fruits... Il y a.despêches en bas, vraiment
C'est pourquoi les petits pauvres peuvent avoir l'énergie, de la volonté, de l'endurance. belle, à deux franes pièce.
de jolis frères et soeurs, mais n'ont jamais de Eh bien, petite bécasse, l'énergie, l'endu- — Deux francs, une pêche, en juillet ! Ben,
belles poupées. » rance, la volonté, c'est pas des colles de pion, tante Gil, cria Bernard dans une gambade, tu
Gilberte rit. c'est pas du travail...C'est la joie de vivre. J'ap- ne nous prêcheras plus l'économie !
— Tu inventes, Bernard. pelle pas ça du turbin?... Quand on est là-haut, La griserie de joie émanant de la romancière
— Je te jure que non.
Mais... Lilie expliquait-elle comment les
et qu'on se dit : • La gloire et l'argent... ou la gagnait ce jeune cerveau. Si tout allait si bien,
— mort... Pas de milieu! - Tu crois qu'on pense qu'importaient le recalage au baccalauréat, les
curants naissent? à battre la flemme et à faire des ronds d'encre scènes prévues à la maison paternelle, l'opposi-
— Je l'ignore. Elle m'a mordu la main d'une dans les marges, comme avec Sénôque, La tion des parents à sa vocation aérienne, le porte-
telle force que je lui ai rendu son chef-d'oeuvre, Rochefoucauld, et tous ces sacrés raseurs. ! monnaie bouclé du père Andraux, les crises de
illustré d'une claque. ("est pas du travail d'avoir tout son être en jeu, .
nerfs de la maman, les hurlements effarés de
— OhPauvre gossëline ! dans une passion d'arriver lé premier qui fait que Lilie? Bernard aurait avec lui tante Gil et sa
— Bah! !je no n'est
l'ai pas tuée. le danger même ne compte plus auprès de la galette, — cette galette devant. qui toute la
— ce pas à la taloche que je peur effroyable de n'être pas le vainqueur. famille s'inclinait. Une personne aussi triompha-
pensé. Ah ! Bette, ma petite soeur ! Rien que d'y pen- lement heureuse ne serait pas difficile à atten-
Gilberte, regarda vers son arbre, avec des ser j'en tremble d'impatience Le sang me bout drir, à persuader.
yeux infiniment tristes. dans les veines ! — Nom d'un chien ! mais tu es épatante !
Bernard grommela : Il frémissait, ce long garçon, comme un arc Sais-tu que je ne te reconnaissais pas quand tu
— Plains-la donc ! Vous autres, les femmes, tendu dont on pince la corde. Ses yeux se do- es arrivée, ma p'tite tante Gil, dit le grand ga-
vous avez toute les veines. raient, se fonçaient tour à tour, prenaient par min, qui,d'intuition, commençaità jouer son rôle
— Tu trouves ! instants la fauve fixité des prunelles d'un jeune de jeune mâle, et débutait par une galanterie.
' Il y eut un silence, puis le, commentateur de aigle. Le compliment— si c'est en est un de ne pas
.La Rochefoucauld reprit : Bernard, lu m'effraies !... Je serai inquiète reconnaître une femme parce qu'elle apparaît
Dis donc, ma vieille, c'est pas pour phi- —

losopher que je suis ici. Autrement j'avais de
tout le temps. Je ne sais'si e dois t'approuver, en beauté — contenait une dose très faible d'exa-
hasarda sa soeur. gération. Bernard ne revenait pas de la stupeur
quoi faire ailleurs. Tu sais !... Le môme Sônèque — Mais, s*écria-t-il, fonçant vers elle, je où l'avait jeté l'aspect nouveau de celle qu'il
et le « boniment de l'orgueil ». m'en fous, que tu m'approuves ou non. De deux appelait sa tante, et à qui, sans l'ombre de
— Grand fou ! Eh bien, maintenant, qu'est- choses l'une : ou je trouverai de l'argent néces réflexion, il attribuait envers lui des obligations
ce que tu comptes faire? saire pour mon apprentissage — qui ne traî- de parente.
— Des choses épatantes. Je voulais en par- nera pas, je t'en réponds ; ou je me ferai ma- Il la considérait encore, de ses yeux brillants
ler avec tante Gil. Tu ne sais pas si elle va ren- noeuvre, domestique, n'importe quoi, dans une et souriants, avec un étonnement qu'il se gar-
trer bientôt, ta marraine ! école d'aviateurs. Seulement, comme ça nie dait de dissimuler, puisque c'était un hommage
— Pas idée. Mais tu n'es guère poli. Pour- dégoûtera qu'on m'y réduise, je ficherai le qui ne lui coûtait même pas la peine de l'in-
quoi parlerais-tu avec elle plutôt qu'avec moi? camp en Amérique. Et c'est là-bas que j'appren- vention.
Au fond, toute jeune que je suis, je crois con- drai. Si tu ne tiens pas à ce que je m'en aille, ^- Tante Gil, qu'est-ce qui t'est arrivé?
naître la vie mieux qu'elle, ma parole ! faut m'aider à mettre tante Gil dans mon T'as l'air aussi jeune que Gilberte... (Cela,
—- Et moi, donc? Mais ce n'est pas à son jeu. c'était excessif.) Et tu es mise?... (Il fit claquer
expérience que je viens recourir. •
— Mais, mon petit... de l'argent... tante sa langue,robeen connaisseur.)
—' Ah bah ! Gil... Ma te plaît?...
Non. Elle a de la galette en masse, n'est-ce Elle n'en a pas, peut-être?... —Si ce garçon de dix-huit ans avait été un
— tante Gil? — Elle
pas, — en dépense beaucoup en ce moment. observateur de cinquante, un vieux psycholo-
Oh ! Bernard !...
— Quoi?... Je sais qu'elle a déplacé des fonds. gue aux yeux usés pour avoir trop regardé les
Je ne veux pas la dévaliser. Je
— bien lui'demander — Pour son cabot? âmes au fond d'autre • yeux, aux oreilles éprou-
peux un service. — Qu'est-ce que tu dis? vées par toutes les vibrations des accents hu-
— Un service d'argent?... Tu en as donc — Oui... Pour cette histoire de location de mains, il fût demeuré plus saisi par ces quatre
besoin? théâtre, où son Fagueyrat lui prépare un de ces mots : « Ma robe te plaît? » que par la transfor-
— Non. Je suis le seul. bouillons !... mation extérieure de tante Gil.
— Un gamin comme toi... Et qui vient de — Bernard ! s'écria Gilberte, je te défends « Ma robe te
plaît?... » Etait-ce bien la feuil-
rater son bachot pour la troisième fois ! Mon de parler ainsi de marra'nc. « Son cahot !... son letoniste du « Petit Quotidien », la femme sans
pauvre loup, ce n'est pas le jour pour taper ses Fagueyrat?.. » N'es-tu pas honteux?... Qu'est- coquetterie, sans élégance, presque sans âge,
parents. ce que tu oses insinuer? rencontré un soir d'hiver par Fagueyrat, au
Bernard bondit de colère. Une flamme courut — Oh! rien du tout, protesta son frère avec moment où elle allait chez son directeur et ami,
sur ses joues maigres, aviva la double braise de calme. Notre bonne tante Gil est à l'abri de avec qui elle-même plaisantait sur « sa
ses yeux. tous les dangers, sauf celui de se faire gruger bobine » dépourvue de séduction?... Etait-ce
— Je te conseille de. changer de Ion, Bette, si par un saltimbanque. la maternelle tante adoplive, préoccupée de la
lu veux que nous restions amis. Je ne suis pas — Un saltimbanque !... Marcel Fagueyrat ! nichée qu'elle s'était donnée, de son apparte-
un gamin. Je suis un homme, résolu à faire sa Un des premiers acteurs de Paris. Et, avec cela, ment cossu et de sa chienne Cliquette?...
carrière à son idée. Ne m'aide pas... C'est ton un homme tout à fait bien. Tu ne sais pas de qui Etait-ce la môme personne qui demandait
affaire. Mais ne me mets pas des bâtons dans les tu parles. aujourd'hui — et à qui?... à son gamin de
roues. Car tu t'en repentirais ! — Tiens ! tiens!.'., ricana le potache, en neveu « Ma robe te plaît? »
Gilberte le calma. Ce ne fut pas long. Elle voyant s'animer le visage de la jeune fille, ce
-.

l'aimait tendrement. Il n'en doutait pas. n'est donc pas seulement sur les bonnes poires (.V stiitwe.)

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La Beauté et l'Hygiène emploie doit être foncé ; et plus elle est
blonde, plus il doit être clair. On poudre
PETIT COURRIER
ensuite à la houpette avec Une bonne —o—
poudre do riz.
LE MAQUILLAGE Le maquillage des yeux exige quelque
minutie. On guide, d'un doigt léger, le Un Esprit pratique. —- Oui, des mains très
Si lage,
je consacre une causerie au maquil-
c'est plutôt pour satisfaire la
crayon bleu sur la paupière supérieure et
on teint les sourcils et les cils avec du
soignées sont la première des coquetteries :
que serait la plus jolie tfilètte aVéc des
curiosité d'un grand nombre de mes rummel ou du koheul. mains nen affinées, des Ongles sans forme,
lectrices, avides de connaître les secrets Les cils de la paupière supérieure se et des peaux douloureuses? Mais j ai
des actrices, que pour les encourager à les brossent par-dessous; ceux de la paupière observé que je n'ai eu là meilleuie satis-
imiter. Autant je suis partisan des cosmé- inférieure par-dessus. La brosse doit être faction que chez Desfossé (265, rué Saint-x
tiques employés pour conserver au teint sa très fine et enduite d'un liquide légèrement Honore), parce que j'y sais trouver c'és
fraîcheur et sa jeunesse, autant je réprouve, tonique, pour maintenir les cils dans une
pouf la ville, l'abus dangereux des fards. position horizontale, ce qui les fait paraître manucures de premier ordre et dès pro-
Au théâtre le maquillage est indispensable, plus beaux. duits comme nulle ràrt ailleurs pour la
mais il doit être appliqué avec art, et jouer Un point de rouge aux quatre coins des beauté des mains. Les prix sont raison-
la nature. Révélons les règles qui doivent yeux pour les allonger; Une goutte de collyre nables et le cadre est si joli...
présider à ces secrets de coulisses. déposé à leur surface pour aviver leur éclat
Généralement, le fard n'est pas appliqué et voilà de quoi métamorphoser la beauté du Le Dr Galucc, 8, rue Villebois-MareUil
directement sur la peau. Celle-ci doit subir regard. affirme que l'électricité seule détruit radi-
une préparation destinée à, recevoir les Quelques actrices mettent une pointe de calement les poils et duvets sans douleurs
différents produits. C'est ainsi que le visage rouge clair dans les narines. et sans cicatrices. Traite difformités, rides,
est enduit, au préalable, d'une couche de Des oreilles pâles seraient affreuses a
vaseline blanche ou de cold-creâoi. Ces pro- voir ; on n'oubliera pas d'en carminer le cicatrices, etc. Consulter ou écrire.
duits ont pour but de rendre la peau glis- lobe.
sante et onctueuse. On les essuie, sans Enfin, on rougira au crayon le rose L'alcool de menthe de Ricqlès est un pro-
sécher complètement, pour enlever le naturel des lèvres en faisant porter le rouge duit hygiénique indispensable en toutes
trop-plein et on prépare alors ce qu'on sur la partie renflée de la bouche. saisons. Il est également le meilleur et le
appelle le fond du teint. Le cou, les épaules, la gorge et les bras
seront recouverts d'une couche légère de plus économique des dentifrices. Exiger du
Avec les doigts, on étale sur. tout le visage Ricqlès. '
une petite quantité de blanc gras, puis on blanc liquide ; le tout sera poudré.
applique sur les pommettes une couche de Pour se démaquiller, on enduit le visage .

avec le blanc,
rose gras. On fond ce rosecoloration de vaseline, de beurre de cacao ou de Splendeur du teint. Massage. Beauté
,de manière à donner une natu- crème; on passe ensuite une eau de toilette plastique. Diadermiue non parïumée. Crème
relle. Ceci est la partie délicate du maquil- à base d'eau de roses el glycérine ou sim- naturelle, stérilisée, soluble, indispensable
lage; elle doit être faite avec soin, si l'on plement d'eau de Cologne,
Nous verrons prochainement quelques pour la toilette hygiénique et mondaine-. Se
ne. veut pas ressembler à ces figurines de trouve partout et chez Bonclli fiWes,
cire qui ornent la devanture des magasins trucs spéciaux de maquillage.
do coidure. En règle générale, plus unej 12, rue Vavin, Paris. (Le gr. flac. c. remb. •
femme est brune, plus le rouge qu'elle* D' MESTADIEU. 3 fr.).
¥ TN joli tapis, n'est-ce pas, madame? original comme com- lignent le corps des oiseaux et voilà, c'est tout. Il ne faut donc
^^ position, riche comme ensemble, et facile comme exécu- qu'un peu de patience pour obtenir ce ravissant ouvrage.
tion. Voilà bien de quoi vous tenter ! Ne croyez pas que ces EMCÉ.
barrettes formant des motifs ajourés soient d'un travail
compliqué, que non! il s'agit simplement de broder de petits PRIX DE CET OUVRAGE
carrés ou losanges en anglaise ; c'est seulement l'ensemble des :

carrés ainsi ajourés qui forment les barrettes. Le reste est N° 046. -—
TAPIS anglaise et anglaise à barrettes
traité en anglaise, avec, pour les ailes, quelques motifs (1 m. 10 x 1 m. 10). Dessiné sur toile ancienne.... 42 fr.
d'anglaise à barrettes, enfin quelques points de tige sou- Echantillonné avec coton 49 fr.

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