Les Modes de la femme de

France

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

 . Les Modes de la femme de France. 1920-06-20.

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3 — 267
originales même ces pages de Léo Delibes
(Lafcmé). — Mèches rousses. Je tiens à
vous remercier ici bien sincèrement de
votre recette pour vin fortifiant dont j'ai
les*; bienfaits. —=- Maman
pu apprécierDites-nous
les jaunes des blancs, battez ces derniers
les encore de vos pochades ! C'est le Hasard Devoir»en sacrifie4-ildè belles choses!...
«<
en neige, mêlez aux jaunes quatre cuille- qui a tout fait, gente Gosse alla; yeux — La Grande Ourse (E 6228). En aimer
autre? peut-être !... mais tout oublier,
rées de sucre eu poudre et un peu de zeste
ré bleus, car je n'ai point l'heur de vous un
i
de citron, battezde nouveauetmélangezles
de connaître. — Exilée (E 7062). Réconfor- inon, non, surtout quand on a aimé de
bl
blancs avec les jaunes. Beurrez un plat tante et d'une sérénité vraiment lumi- toute son âme. — O vous qui êtes à Paris,
1

Marraine. donc pourquoi allant

al au four, versez votre omelette ncuse, la philosophie de Maeterlinck. et qui me lirez sans doute* trouvez ici
toute l'affection de la « p'tite fille » :
c

la Ruche horripile votre Seigneur et dedans, mettez au four très chaud, cuire
d< Connaissez-vous sa délicieuse féerie :
Maître? et voilà, Gijplis, le voeuquejefor- 10 minutes au plus, saupoudrer de sucre
1( l'Oiseau bleu? — L'amie idéale, Ygraine? RESSEMBLANT A PRIMEROSE.
muterai au premier fruit de la saison : pour servir. Excellent, mais servir en
pi Tant: qu'elle demeure à l'état de mythe, F 194. — (E 6930). Chère ^liida'oiise,
c'est que ce représentant du sexe fort... sortant
se du four, sans cela l'omelette on peut se complaire à une description... bien dillicile de se séparer des préjugés,
(hum l) par un de ces inexplicables effets retombe.
rt F~180. ENNAEJ TE TIÎEBOR. fictive. Mais une fois qu'on l'a rencontrée, il m'en reste... et cette petite Quasimodo
du hasard, nous soit projeté en pleine îi'est-il point plus doux de garder jalou- que j'aime, qui s'imagine n'en pius avoir ;
Ruche bourdonnante et nous aurions pu Cuistot ! J'avais rêvé, c'est vrai, d'être
Q sement au fond de soi la chère vision? pelile enfant vous en êtes pétrie. -—
lui faire rendre grâce ; mais vous, douce [cuistot LA TZIGANE. Je suis à lii disposition du « Clan rose »
Maman, je vous embrasse affectueuse- El
j; de nous donner là, des recettes* — ma F 187. — Gerda (B 4385). Mimiche pour lui prêter de bons livres. N'est-ce
ment. — Venez, venez vite, petite soeur [chère, trouve l'amour beau partout, chez les pas, Loulelle? Les jeunes ne lisent pas
Douloureuse, il faitbon chez nous et vous, A/ rendre au Marmiton des dieux la vie pauvres peut-être pliis que chez les assez, lisez jeunes filles et choisissez vos
le petit Caillou Blanc, on vous accueille [amère, riches et éprouve toujours une joie de auteurs. Songez que : « Les plus belles
avec un doux sourire. — Amitiés à tous j le troubler jusqu'à ce qu'il devint idiot
A rencontrer deux êtres s'aimant. — Ballanl parures ne valent point celles de l'esprit
de : LA MASCOTTE DES MIMOSÉES. de l'aile (E 5571). Et oui ! combien de et que la lecture procure les plus sûres
F 175. — Cassandrc (E 7070). Ma valse Et
1 je m'en fus alors chez un patron falot, femmes ont dû pendant la guerre prendre richesses » (Sorel). — Mystère d'une vie.
préférée est Destina. Merci, chère*de votre Très moderne Vatcl, cuisinier de mystère, en mains les travaux du mari, et souvent Sympathie. — Maud-Arys. Par sym-
aimable carte. Oui, Paris, villede Lumière
J
— Révélant des secrets, mais qu'on se doit mener à bien une entreprise parfoistoute dure pathie pour L'homme en marche, dé
où il y fait un noir de nègre, savez-vous \dc taire, et pénible. — Oh ! Ninc, toute, H. M. — Mes amies, avez-vous lu le
que vous m'intriguez joliment ! ! ! M'au- (Qui m'enseigna eoinmcnl l'on fait la poule ma sympathie pour votre E 5646. — E 6977? — Kg, ma violente amie, ne
riez-vous reconnue sous mon pseudo? [au pot. Votre pseudo, petite Abeille rencontrée répondrez-vous pas? Moi j'en ai tant
En ellet, j'ai quitté le Hoggar, je ne savais le soir de Pâques, vers 9 heures, Métro envie, mais on me coupe tellement.
En moins de temps qu'il faut pour faire Champerret, vous aviez les Moi/es en LA FEMME EN MARCHE.
ce qu'était le fox-trot, le fado r>ortugais J
mains, et moi j'étais devant vous au gui-
et le juzz-band, cela m'intriguait fort [une ballade,
J'appris à mitonner une douce panade : remarqué quelques
F 195. — Meilleurs souhaits de bienve-
et suis venue me rendre compte. J'ai Hélas, je la versai sur mon grimpant tout
chet.
bibelots
Avcz-vous
argent a la main droite. Bonnes nue, La Vie est belle, votre pseudo mè
choisi la région provençale, le climat 'tous
rappelle une phrase bien souvent répétée
étant plus favorable qu'à Paris (quel [neuf I amitiés à et tous. MIMICHE. par un être très cher. — .'dote d'Argile.
contraste avec mon pays chaud !), ce F 1S8. Sovez le bienvenu. Bruyant A mon point de vue, lorsque l'on a aimé
beau soleil m'aurait certainement man- Le Vatcl me chassa ! Ce fut le coup de grâce. Métro, et —
•
à votre E S001 je réponds : comme vous le dites, on ne peut pas arri-
qué. Merci de vos bons conseils et croyez Je /le saurai jamais accommoder le boeuf, L'amour ne fait pas mourir, mais parfois ver à l'indifférence complète ear l'in-
à toute ma sympathie, en échange de la Ne serai point cuistot, je le dis et je passe. cependant... on meurt de chagrin. Sym- différence est une sorte d'oubli et je ne
vôtre. ANTINÉA. pathie, cher. — Mais oui on vous aime. crois pas que l'on puisse oublier. —
F 176. — Alcesle. Mon cher, seriez- Ah qui m'indiquera le Chemin de Damas, 'Méll, est-il besoin qu'on vous le dise??? Loulelle aux yeux noirs. J'aime vous
vous encore très soulTranl? J'aimerais \ô mes soeurs? JJe la regarde
avec curiosité, je le savoure entendre parler de Lahmé, j'ai entendu
revoir au bercail les livres dont vous El je reste, cependant, ce drôle de type de : '
avec joie s'il est bon, mais de voeux n'en cet opéra-comique plusieurs fois et tou-
m'avez parlé et dont vous devez avoir UN LEURRE. fais jamais ; dites vite, Gypl.is el Euxine, jours
j
avec un plaisir nouveau ; dès les
terminé la lecture, n'est-ce pas? — Lou- F 1S1. — Ne trouvez-vous pas, vous, si . les vôtres sont exaucés? En apparence
premières notes je m'évade de cette terre.
Icttc aux yeux noirs (E 0709). Le voyage qui avez vu jouer JSûmc en folie, que le ne serait-ce (pie par vantardise, ce sera Sympathie à tout l'essaim du :
préféré à l'étranger? Le Japon, dont voile fut parfois Irop brutalement levé. la femme, mais les plus lourds sanglots
i
DÉMON AUX YEUX BLEUS.
l'originalité m'enchante parce que la vie — Bien à faire, Poupée Hellène, on ne sont-ils pas ceux qu'on n'entend pas! F 196. — Bonjour Abeilles de Lcsneven,
n'a rien de commun avec nos peuples croit l'avoir chassé, il revient au galop — Brime on Parfum d'w.illcl. Ce que êtés-vous nombreuses?... portez l'in-
d'Occident. — Ygraine. Pourquoi ne (fin du E G2S5). — Tout simplement je vois, Djinn, à travers les inlerstic-s signe et ce sera charmant de se rencon-
voudriez-vous pas épouser un veuf ayant sublime, Madschouna, et quelle artiste de ces feuilles, mon beau soleil! — Bonsoir, trer place le F10... — Merci à toutes les
',

adoré sa première femme?lites-vous sûre (lue Béjane. — Un petit bravo, Anti- amies jolies, les affectueuses pensées de : Abeilles qui m'ont envoyé leur photo,
que votre mari n'a pas eu un flirt adoré sceptique, pour votre E 662<l. — laAvec V'LA LA FOLIE. je crois avoir répondu à toutes. — Bon-
avant son mariage. Ne jalousons pas le vous, Fiorcllo Solingo et Badigeon, rue F 189. Mou Grand son Ma, Le jour, Djinn. FAVORITE.
passé, mais elïorçons-nous par notre bonté de la Bonne a ma préférence. — J'espérai Parjurn de la —Dame
en noir. Suis charmée F 197. — Qui s'y frotte s'y pique
envers ce pauvre veuf, de lui éviter tics une réponse Ritulout, de vous aussi, La retrouver deux compagnes de Saint- (E 6739). Oui, mais il y a le loii et... le
comparaisons qui ne seraient point à Chatte Noire. — Ma pensée émue va de Jlaur, à elles mu meilleure sympathie. geste. — Sphinx Alropos (E 6834). Ce
notre avantage. Et puis, l'habitude fait vers vous, Star Love. — Amitiés à loutes. Sans Indiscrétion, puis-je leur demander n'est pas un Frelon mais un oiseau, et
vite oublier le passé. — Lu do ré (E 6SS9). PAPILLON NOIR. la couleur de leur classe en 1904-1905? si dorée soit-elle, la cage est toujours une
Un souhait qui serait exaucé? Celui F 1S2. — Parisfoiinc (E 6S57). Main- LEMOVIX. prison pour l'oiseau. — Pépoucl. Seriez-
d'avoir la même existence que j'ai, mais tenant, nous sommes sûrs que vous l'avez F 190. Yvonnil;. Voulez-vous me vous jaloux, savez-vous qu'à T e on
sur les rives de la Provence. Voyez que le Manteau ~sous les sttpins (E 6934). —
directement île voire pays? Amitiés le chuchotait déjà. — Le Songe d'une
je ne suis point difficile... Un sourire à Chut ! — Pépouellc (E 682!)); Tala-lala, parler Papelle cl Mamelle (E 0996). Je pense nuit d'été. Bien dit, les hommes sont
toutes. NINE. j'ai une amie brune ù qui les larmes vont — cela arrive fréquemment, trois cas devenus ce que vous les avez faits, ils
F 177. — La Femme inconnue (E bien. Qui s'y s'y pique (E 6739). épie
G519).
Guerre? — frotte,
frottez petite, à ma connaissance depuis trois mois. — respectaient la faiblesse en la femme.
Dans ma bibliothèque, ma préférence Ne vous pas, Gemma Ilalica. Une petite carte me ferait Vous voulez l'égalité des sexes, n'exigez
va au théâtre de Musset. — Un Masque vous pourriez vous y coller. — Vénus !

bien plaisir. Ma valse préférée : celle plus les égards qu'on n'accorde pas à un
(E 6116). Fi ! vous laites bien do vous (E 6924). Le jaspe. Préserve du spleen '
— Réginu. Bous égal. TIC-TAC.
cacher. Si votre plumage ressemble; à et des maladies contagieuses. — Chrysale de La Reine joyeuse. —
feriez certaine- (E Mon bonhomme, chez ' baisers... Mais oui !... — Y n-t-il des F 19S. — Bravo, Rubis, pour votre
votre ramnge, vous nous (5882). nous on Abeilles de Sainl-Nazaire? et qui vont réponse à Gerda (E 6948). Je vous avoue
ment peur. Qui vous dit, d'ailleurs, que appelle pas ça des casseroles. — Ygraine passer leurs vacances vers Saint-Brévin,
la si gentiment nareiuoisc 2''crmière Bour- (E 0862). Si c'est lui qui souhaite ce Prelaiiles ou PornicV M'écrirc directe- que je me suis souvent arrêtée comme
bonnaise soit une nouvelle riche. Elle mariage, épousez, y a bon. La jalousie' ment, elles seront toutes gentilles. — vous
', devant la modeste maison qui abrite
n'en a guère l'air. — Gamine (E 6986). n'aura pas de raison d'êlre. le vrai bonheur, et je donnerais sans
Quant j'ai organisé,
au concours que reçois réponse regret luxe, fortune et décor fastueux,
Pour le moment, je préfère la jeunesse... SPLEEN. impossible de le clôturer, je ;
la réalisation du rêve très cher qui
mais je ne connais pas encore la vieillesse. F 183. — Pelile soeur Yvonnicl:, lorsquea lous les jours. J'attends... faites ; pour
comme' hante ma pensée.
— La Palette (E S063). Le 1" septembre irez à Quiberon près de Auray, au.1 moi. Des sourires de MAUD-AUYS.
L'INCERTAINE.
1893 était un vendredi et le 16 octobre vous Champ tics Martyrs ayez une pensée
:
. F 199. — Une Parisienne (E 6857).
1869, un dimanche. CHÂTAIGNE. « F 191. La Grande Ourse (E 622S). Si je n'étais maintenant une Parisienne
pour un aïeul d'une de vos soeurs Abeilles, .'le ne le —
*>,

crois Si le second chasse

F 17S. — Je ne m'explique pas, Abeilles fusillé en 1/92, vous me ferez plaisir.— définitivement pas. le premier, c'est que le exilée, je vous aurais tendu la main chez
Je ne retire pas cependant mon
qui prêchez la haine du Boche, votre Je prendrai. Sentimentale, le service en premier n'était pas le vrai. — Grunny Pcny.
engouement pour Nietszche, un Boche fine porcelaine ù filet vieux bleu si (fin E 6907). Qu'il est parfaitement pos-. E 4983, et même à mondaine admirée,
applaudie, et je n'ai jamais rien lu
cependant. Ignorez-vous donc que tous pour la ville et en vieille faïence de sible que ce ne soit qu'une coïncidence, j'ajoute de Pèpouelte. — Femme en marche. Ce
ces génies ont contribué forcément par Rouen si pour la campagne. — Est-ce en et que l'incident aura toujours servi que je pense de l'Animateur beaucoup
leurs écrits à l'actuelle tournure momie souvenir de La Belle Aventure, de à faire vendre le livre, un peu plus ceux
de nos ennemis? Vous voulez de îa philo- Robert de Fiers, votre pseudo, chère (lui ne l'avaient pas encore lu ont voulu de choses ; que vous approuveriez, mais
sophie, mesdames? lisez Descartes. C'est Abeille? Quelle charmante pièce et com- le connaître ! Quand La Chèvre blanche que dame Censure ne laisserait pas passer.
d'abord un Français et ensuite son génie bien Daynes Grassot y est admirable. — arriva dans la... — Ruche, lut ravisse- -—Douloureuse Chanson. Vous ne voudriez
souffrante, Mam'zellc Cyclone, ment général... C'est lecebon accueil un pas recevoir des femmes ayant du hoir
rayonne, toujours intense, en dépit du Etes-vous
temps, alors que les autres brillent ou que je suis sans réponse à nies lettres, je vous souhaite, La Chèvre blanche,que et aux mains; vous demandez une recette -
du noir aux yeux, pour vous l'un
moisissent selon les caprices de la mode. affectueux souvenir à toutes. tends
je vous Sauvagelle. les pattes. — Bon accueil pour
est marque de mépris, l'autre d'estime,
Quand donc apprendrez-vous à juger un MAUD AIMANT SON PAUL. aussi à — Loulelle aux yeux pourtant... — La do ré (E 6889). Si j'étais
livre par ses théories et sa portée morale F 184. — JJjfnii (E 7023). En face de noirs (E 6709). La Corse-Vénus : 18?... — sûre d'être exaucée, je demanderais de
et non pas par nomle qui le signe? Quand la Ruche, il arbre. Sur cet Un affectueux bonjour à tout l'essaim de : perdre la faculté de penser pour ne plus
donc piétinerez-vousce snobisme qui y a un gros
vous nrbre, vous y voyez un oiseau, et moi, SOULÉTO.
fait admirer des artistes, poètes, philo- signer. JE PENSE, DONC JE SOUFFRE.
sophes uniquement parce qu'ils sont chose bizarre, j'y vois... un porte-plumes F 192. — Certaines olîrcnt des porte- F 200. —- Brime Orientale doit avoir
étrangers ? Faut-il vous apprendre que sur un porte-feuilles. Hommages du : bonheur, et moi je vous offre un porte- bibliothèque bien garnie !... grâce
YOUNG AMERICAN. l'une de souhaite du mal une
la France est en tout au-dessus de tous malheur. Si vous à nous. — Mon Mode» (E 6241). Les
les pays? S'pas, Mascotte? Mais j'oubliais F 185.— Très juste, le début de votre à quelqu'un, elle n'aura qu'à lui offrir ; hommes ne sont pas si grossiers que vous
(que j'aurais donc voulu connaître l'au- E 6532, Mélancholia ; pour cela et vos elle sera sûre du résultat (expérimenté). le dites. Interrogez-les tout jeunes gens
teur de cette ineptie pour lui effeuiller sentiments francophiles, ma sympathie, Allons qui le veut' Qui a lu
— 3 avril, intitulé le conte et vous verrez comme ils Idéalisent
bellement une giroflée à cinq! pétales) chère Abeille. — Mon Zinc et moi. Pour du Journal, du samedi : l'amour. Ce sont les femmes qui leur font
que... l'art n'a pas de Patrie ! La phi- vous nombre la vie est une épouse imposée? Franchise, et signé Frédéric Boutet? et perdre leur bel enthousiasme de collégien,
losophie non plus sans doute et encore pour de femmes elle fut une qu'en pensent celles qui l'ont lu? Est-il et pas certaines » mais n'importe quelle
moins l'art de se moquer des gens en noyade ; j'espère qu'elle sera maintenant réellement de l'hypocrisie nécessaire? «
femme. Dans la lutte des sexes (à quoi se
les bernant. pour beaucoup, une compagne char- Votre avis, toutes ! Quant à moi, je trouve résume l'amour), il y a des vaincus des
LE SONGE D'UNE NUIT D'ÉTÉ. mante à ses heures... et philosophe. — l'hypocrisie la plus alïrcuse des choses, deux côtés et ces vaincus deviennent les
amicale, chère Abeille (vous savez, surtout dans l'intimité. Qui pourrait
F 179. — Amies, je ne vous oublie pas Pensée j'en doute... pour l'Abeille). me prêter ta Pèlerine — de Guitry? hommes blasés contre lesquels vous vous
écossaise, indignez et les femmes insensibles qui
et pense aujourd'hui aux gourmandes CORALYNE. LA SORCIÈRE. donnent beau jeu à ces messieurs. Faut-il
en particulier. — Mousse au chocolat.
F 193. — DouloureuseChanson (E 6195). leur jeter l'anathème? Non* car nous ne
Prenez 4 blancs d'oeufs, battez-les en F 186. — Dinah Lizcly. Charmante en oui... et quel bon- savons pas si quelqu'un a souffert par
neige très ferme, puis mêlez-y 100 gr. effet : La Leçon d'amour dans un parc. La minute est divine !souvenir, îes yeux notre faute. M;» 0 de Staël a dit: «Celui
de sucre en poudre et, petit à petit, Elle a cette grâce un peu libertine d'un heur la revivre en jolies phrases qu'on aime est le vengeur des fautes
deux tablettes de chocolat râpé. Pas de Fragonard ou d'une estampe de Bau- pleins de larmes ! Pour vos qu'on a commises sur terre. » Qu'en pen-
cuisson. Très bon avec petits fours. — douin, mais ce n'est point là Le Boylesve à Noélinel toute ma sympathie atïec-
Omelette soufflet. Prenez 4 oeufs, séparez que je préfère. — Choupille. J'en veux tueuse. — Froufrou (E 6226). Oh ! ce sez-vous? — Grand'Capote Kaki désire

— 4 —
le couronnement de la Vierge de Vra
Anqelico. C'est simple, faites comme le
comprend ma peine. — Brime au par/um
d'oeillet- Difficile à résoudre votre ques-
voleur de la Jocondc. ^— Spleen (E 6430). tion. Je crois, cependant, que l'homme
Oh ! oh ! Mcllone, démasquez-vous? s'apaisera plus vite que la femme. 'Pour
MANOLITA. eux on est indulgent, ce qui leur permet
F 201. — Ressemblant à Primerose beaucoup de choses pour oublier. Malgré
flï 7140). Vous ne faites que me. mettre cela je ne les envie pas. — Mon Zinc el
l'eau à la bouche. — La Gamine (E S00S). moi. Très bien, votre profession do foi.
Bien beau, lout ça, en théorie et en litté- Je voudrais pouvoir penser comme vous,
rature-! Mais, pratiquement, pour être je crois que vous avez raison. Seu-
aussi pleinement heureux qu'il nous est lement je n'ai pas de crampes à l'imagi-
donné de l'être, il faut; jouir de ce que native, comme dit si bien une de nos
nous avons sans arrière-pensée, sans soeurs et je rêve d'un rêve impossible. —
regret ! Or, cela demande une petite dose Qui demandait quel était le plus vilain
d'indifférence et de bêtise. — Les hommes pseudo de la Ruche? Scion moi : La Dame
reprochent aux femmes d'être infidèles. aux cheveux verb,. Surtout ne changez
Les femmes taxent les hommes d'incons- pas. Abeille, j'espère bien que mon appré-
tants. 11 y aurait peut-être moyen de ciation vous laisse indifférente.
s'entendre? —'A toutes celles que j'aime, JOLIE LAIDE.
un sourire fO Aristote, tressaille dans F 209. -— Cassandre (E 7070). La déli-
tes mânes loi qui ne connais pas la dou- cieuse, l'obsédante Délilah. :— Mais,
ceur d'un sourire d'Abeille !) Taupctlc, je ne réclame rien • Je proteste
LITTLE Don RIT. seulement contre cet appel à la bigamie
F 202. — Très bien, votre réponse au lancé par une de nos soeurs (?). —Idole
Vase brisé, Priiice Charmant. 11 n'y a pas d'Argile. Je crois que l'on peut arriver
bien longtemps que j'ai délaissé mes pou- ù l'indifférence absolue si l'amour en
pées pour vous et je vous aime beaucoup, question fut détaché de toute vie com-
car je sais que vous existez. — Le sort mune ; autrement cela me paraît impos-
vous a été favorable. Utile Dorril, car sible, plutôt viendrait la haine. — Com-
moi je n'ai pas encore trouvé l'amie idéale pliments à Anti-sceptique pour ses vers...
avec laquelle je sois en complet accord Tout de même, les poètes se moquent
de sentiments et de pensées. — Je crois, un peu trop dés réalités et elles m'ont
Véritable Abeille, que vous trichez un l'air construites en dépit de l'histoire
peu (E 6849), votre P.-S. est presque un naturelle, les Abeilles de la première
aveu. — P'Iil Madelon. Puis vous prêter si replie ! ! ! Sans rancune, hein? —
les Raclas demandées. Joëlle. Mais... relisez-vous? — Amitiés
à toutes celles qui aiment un peu :
VIVE MARSEILLE ET SON SOLEIL.
LA TOUR EIFFEL.
F 203. — Il est reconnu que la femme F 210. — Dans mon beau marronnier,
qui peut supporter le contact de l'eau
froide sur le visage se ride moins facile- 1out nouvellement peint de vert tendre,
il y eut, ce matin, une grosse querelle
ment qu'une nuire; le relâchement des entre un jeune ménage d'oiseaux. M. Moi-
tissus s'effectue inoins vile. Si, après aigus,
l'usage prolongé de l'eau chaude, les rides neau tempêtait en des piaillements
sont apparues, on peut les faire dispa- pressés, impératifs. Madame ripostait
raîlre par le massage quotidien à la par des cui-cui nerveux et rageurs.
Cirniméc, produit spécial et radical en Monsieur reprochait certainement à
dépôt au Laboratoire scientifique, 10, rue Madame d'avoir trop flirté avec le loca-
Montholon, Paris. taire de la branche supérieure, un beau
merle effronté et fat, bien capable de
F 204. — Maroussia. Suis heureuse tourner la tête d'une jolie moinefle. Et
de vous savoir Canadienne aussi. Ceci voici que. dans un paroxysmede jalousie
me décide à butiner. Comme vous j'adore sans doute. Monsieur s'oublia jusqu'au
les traversées el surlout avec une belle point de planter furieusement son bec
tempêle. — J'ai une caisse pleine de dans l'ébouriffemeni: des plumes de sa
vieux timbres, qui en veut? Envoyer compagne. Très digne, celle-ci abandonna
adresse ainsi que La Blonde an parfum aussitôt la branche conjugale, en lançant
de rose.'!" Si les vues de mon pays l'inté- des cui-cui indignés : Puisqu'il en est
ressenl ,puis-je espérer la phol o en échange? ainsi, Monsieur, je retourne chez ma
MAPLE LEAK. mère. Et ceci n'es! point un coule, mais
F 205. — Jean-Ru (E 6909). Nous ce que j'ai vu ce matin, dans mon peintbeau
marronnier, tout nouvellement
prenons un brin de voire amitié puisque de vert tendre, oii, relie année, pour
l'une de nous porte le même prénom que
vous. — La Vie est belle. Souhaits de. cause de divorce, un petit nid restera
bienvenue. Nous avons les mêmes goûts, sans moinillons. BRIN DE RÊVE.
sauf pour... la boxe et l'aviation. — Une F 212. — Dans mon E 7175, lire
pensée amicale au Ctiillou blanc. — «beaux types» et non beaux litres. Ce
Chiite. '/Mie. Nous avons reçu votre gen- Ivpo me' fait dire des énormilés ! —
tille carte. Merci et sympaihio. — Pour Crnslos guid de Morte (E 7192). Elle en
vous, Snobinclle gourmande, qui avez a une façon de se racheter, votre jeune
tant aimé la confiture d'oranges, cette Mlle ! aillant se tuer tout de suite que
recette de Charlotte jardinière : Garnissez d'épouser un poitrinaire, elle ne risquerait
le fond d'un moule de macarons el les pas si longue agonie. Que de mentalités
parois de biscuits à la cuillère ; vous compliquées ! ! ! Ne croyez-vous pas
prenez ensuite des groseilles blanches et qu'elle se serait: mieux «rachetée» en
rouges, des fraises et des framboises, élevant un petit orphelin de guerre? Au
Vous épluchez tous ces fruits que vous moins ça servirait à quelque chose ! —
avez soin de choisir bien frais ; vous pre- Monlanbry (E 7799). Sachez que tout
nez également la moitié d'un ananas, que passe, tout s'atténue avec le temps,chère
vous mondez et coupez de la grosseur des Abeille, et les grandes douleurs sont
framboises. Mêlez tous ces fruits, rem- peut-être celles qui s'effacent le plus vite.
plissez le moule, versez par-dessus une Vous en êtes sans doute à votre premier
gelée de groseilles ou de framboises, en choc? — Little Guet. Entendu, si je
ayant soin que les fruits soient couverts repasse à Combourg cette année, je vous
de cette gelée ; vous pressez ce moule ferai signe ; savez-vous que ccrlaine
sur la glace ; au moment de servir vous « Chenard » m'a souvent conduite là en
pliez une serviette et démoulez la char- août dernier? et je n'ai jamais rencontré
lotte dessus. — Régalez-vous, gente d'autres Abeilles en Bretagne que Joëlle.
Snobinetlc, et acceptez la sympathie des: VÉNUS.
PLUIES D'ÉTÉ.
F 213. — Abeille de Trieste. Avez-vous
F 207. — Un gros merci à Vers le reçu les petites lleurettes en ruban? —
Large, L'Incertaine, Brlnda, pour recette Suis à la disposition de l'Abeille deman-
de pannequets : vais essayer bien vite. dant une soeur nmiennisc. — Je désire
La Femme inconnue. Les Désenchantées. —- avoir des renseignements sur Arras. Une
— Mauve. Tant pis, petite soeur. Ce sera Abeille veut-elle m'écrire? Remercierai Lanoux
pour la prochaine fois; sympathie bien par souvenir. — Amicale pensée à Mou -aimablement,l'assure
vive,— Kikan, et vous aussi, Petite Opale, Chevalier qui recevra bientôt de mes nou-
pensez à moi, suis collectionneuse. — velles. TOISON D'OR.
Gavrochinelle délaissée- Ne pleurez plus,
F 214.
je vous tends la patte, je n'aime pas voir de ne pas — Ami Gérald. Je regrette 7a J?iic7ie, chère Abeille, et dites-nous les
avoir suivi ma première idée
pleurer les gosses, — Bonjour amical au dans le choix de mon pseudo ! Voulez- beautés ele vos pays nostalgiques et loin-
mélancolique Caillou blanc. — La do rù. vous de ma sympathie. J.akmè est mon
La santé étant le bien le plus précieux, opéra-comique favori et je îc chante en
je la demanderais pour moi et les miens. — entier. Merci, Guignol, Ae votre ain.able
Aimant le Canada. Quelques timbres, accueil—
; qnoique Méridionale et adorant
plcase? VIVA NAPOLI. inon pays de lumière, j'aime beaucoup ' eléçoratjves
F 208. — Vlzon. Faites-mol plaisir Lyon et les Lyonnais ! — Qui me dira
en me donnant, je vous prie, mes fétiches
votre recette 23 janvier ; suis née un dimanche, le vous
quels parfum, fleur,
pour les arbres nains. Merci. — Bienvenue carte, etc..; Amitiés toutes, baisers pierre, pochoir. Boute} de Monvel, l'artiste
à La Vie est belle, surlout n'aimez pas à à connu
(oui ce que j'aime. Des voeux pour que mes correspondantes.
là vie ne vous oblige pas à-changer de ABEILLE DU CLAPAS.
pseudo. — SI je vous le disais pourtant. F 215. — Mn" Bculetnans/ Vous ni
Ceux qui autrefois ontsumajoie n'étaient envoyé coquillages, adresse Bruxelles,
pas des amis. Amie celle qui aujourd'hui paquet retourné avec mention : « In-
connue. » Pourquoi? Regrets. — Le Para-
don. Vous ai écrit... — Un bon dessert.
Beignets de pain aux confitures : Laissez
tremper une demi-heure des tranches de
pain dans du lait, environnez-les de.
farine el faites frire au beurre. Sucrez-les
légèrement ou pas du tout et remplissez
de confiture, parfum au citron facultatif.
— Pensée : « Ceux qui aiment toujours
n'ont pas le loisir de se plaindre et de
se trouver malheureux » (Joubcrt). A
toutes les amitiés fidèles de :
SIMPLE AVEU.
F 216. — Savez-vous que vous intri-
guez « ma sale gosse », Java-Dakar?
Qui êtes-vous donc que vous parlez de
théâtre annamite dans votre E 347?
Y êtes-vous allée souvent voir jouer les
comédiens annamites? Il faut connaître
leur langue classique pour arriver à
comprendre leur pièce et à la trouver
intéressante. Pour moi qui suis du pays,
je m'intéresse et demande à y aller lors
des fêtes du Têt (Jour de l'an annamite).
Vous connaissez Saigon, diles-vous dans
votre E 770, pouvez-vous me dire à quelle
époque vous y étiez, oii vous demeuriez,
le nombre d'années que vous y avez séjour-
né et si vous pensez revenir un de ces
jours? — Carmen (E 911). Dans quel coin
perdu êtes-vous donc, pour être à distance
d'un mois de.la France? Serait-ce dans
le mien ; si oui, voulez-vous nie le faire
savoir?
ADMIRATRICE DE CLÉMENT LANOUX.
F 217. — Pierre de lune (E 50SS). Mais
Goeihe a traité ça les affinités électives.
Et. franchement, vous ne pensez pas que
je vais marcher derrière ce géant ! —
La. Femme enchaînée (E 5134). En aviez-
vous donc pu garder encore? Une ques-
tion cocasse : Indépendamment du livre
lui-même, quelle est la firme d'éditeur
(chaque éditeur représente une certaine
tendance d'esprit clans fous ordres de
pensée, par la préférence qu'il porte à
éditer certains écrivains). Quelle est donc
la firme qui vous plaît le mieux? chacune
étant rpconnaissable à première vue :
caduée du MVrcure; figuier, de Figuière,
homme qui bêche, de Lemerrc, etc.. etc.
KY.
F 21 S. — Le tact? Père Luslucru. c'est
le sens de la susceptibilité d'nulrui !
J'ajoute que c'est bien une qualité de
chez nous, et qu'il faut des sanctions
•pour celles qui en manquent! — Pé-
poue.lte. Rien ne trouble; sa fin, c'est le
soir d'un beau jour ! Puisse voire vieillesse
mériîer ce; vers consolant eh; notre bon
La Fonlainc et puisse-t-elle; aussi n'èlre
jamais ait rislée par une opinion semblable
à_ e-clle; épie vous énoncez au sujet des
vieilles gens ! FRANÇOISE-MAMAN.
F 219. — Star I.onc. Je pense à vous et
je compatis de tout mon coeur à voire
grand chagrin. — Soidélo (F, 6007). II y a
eorlaincmenf erreur, mais je reliens pri-
sonnière voire sympathie, vous le voulez
bien? — Perle rose (E 6813). Parce, que
Borne est entourée de l'Aar (de. lard). ^~
Achkoun (E 6961). Vous seule dans
?a Ruche avez répondu à mes epie'.slîons.
Voici la réponse à la vôtre : L'ànier ou
le chien suivant son maître. Ai-jc gagné
voire photo? — Quelle jeune" mère vou-
draitun petit traité ele puériculture, écrit
par un de nos bons docteurs?
MOUETTE DU LÉMAN.
F 220. — J'approuve entièrement Nine
pour sa réponse au sujet de la journée de
huit heures. Pour cela, il faudrait or-
donner la fermeture des cafés. — Bravo,
Pan-Pan, pour votre E S039 sur la danse.
Je vouelrais trouver une petite coutu-
—
rière fravaitlaut dans une bonne maison
et qui voudrait travailler pour moi et
ina fillette. J'aurai pour elle du travail
régulièrement. ELLF.N.
F 221. — Rubis, 1res heureuse de servir
de marraine à Admiratrice de Clément
la présente aux Abciltes comme
une charmante soeur de Saigon epii, si
de son amitié loin-
taine, précieuse ci: sincère que Rubis en
est toute charmée ! Ecrivez souvent-dans
tains ; amitiés. — ,7o7fe Laide. Mais oui, ai
reçu lettre cf. longuement répondu??
Merci encore ele la charmante photo. —
Belle-maman, Adressez-vous pour frises
aux BeauxvArîs ou à une
graneie maison de papiers peints en
copiant sur carton fort, une frise simple,
la découpez et: elle sert de eîessin
excelle dans les dessins de ce genre,
peinture moderne ou 1830. — J'Tour de
Gtncst. Merci des cartes intéressantes ele
,otre beau pays inconnu ele moi. Le
Viaur, tragique et sombre m'attire.
Sympathie, pensée. RUBIS.
— 5
F 222. — Oh ! Abeilles, pourquoi plu«
d'anglais dans 7a Ruche? moi qui attend
toujours une correspondante anglaise
ou française qui connaît l'anglais. Qui
m'enverra vue d'Angleterre et plages,
françaises? J'ai toujours ô la elisposition
des Abeilles, ele la musique, livres, mono-
logues, poésies, modèles de broderies,
d'ôtain repoussé, pyrogravure. Je céde-
rais aussi jolis boutons, colliers imita-
tion perles fines, éventail, et monture
d'éventails. Je recevrai avec plaisir,
modèles de crochet, et boutures d'oeillets
à grosses fleurs, remercierai par ce que
l'on elésire.Qui de vous, aimables Abeilles,
m'enverra cartes-vues et cartes peintes
'signées de votre pseudo.
VATER LILY.
F 223. — Carmino. Je vous cède le pas
en fait ele moquerie. Qu'en pense Flou-
vella? — Petite Congolaise. Je vous avais
écrit pour correspondre, acceptez-vous?
— Falou- Gage. La solution de la devinette
était-elle juste? — Mignardise. N'auriez-
vous pas reçu les photos ele Mary Miles el
S. Grandais que je vous ai adressées en
mars? — Papclle el Mamelle. Accepterez-
vous comme filleul ce diablotin de bébé
qui se recommande de notre "chère Cam-
panule. Gracieuse réve'>rence de bien-
venue pour vous, ô jolie Pelile duchesse
bleue ! Saurez-voHS qui se cache sous
l'enfantin pseudo de: BÉBÉ ROSE.
F 224. — A toutes celles qui ont dirigé
leur aiguillon sur notre soeur Istar, pré-
tendant qu'elle n'aimait pas la danse
pour causer ainsi dans son 4099, voulez-
vous me permettre de vous dire que notre
amie n'a pas dit qu'elle n'aime pas la
danse, mais que la folie de ce « corps à
corps » actuel, qui nécessite eles frais qui
seraient de grandes économies, est re-
grettable et condamnable en songeant à
fous ceux qui, eîans le Nord, manquent
ele fou!:. — Les économies réalisées sur
la fermeture des dancings feraient peut-
être diminuer lu vie, et les femmes ejui
délaisseraient les bas ele soie et les sou-
liers «d 7ioc, pour ces réunions, compren-
draient peut-être qu'il ne nuit pas con-
tinuer à dévaler la pente sur laquelle ce
luxe factice nous entraîne. N'invocpuiz
pas la nécessité de ceux épie cela fait
vivre, il y a assez besoin ele; bras pour
l'ineluslrie et relever le commerce de la
France. NINE.
F 225. — A une érudition extraordi-
naire, un esprit inégalable, une intelli-
gence supérieure, Ky, joint un coeur
pai-railement lion, el c'est ainsi épie; je
me représente la femme future. — Mi'ro-
bolam (E SK06). de quelle; carte Fleur de
lin parlez-vous? c'est pas mon genre, les
cartes se;ulimcnlales. Je ne vous com-
prends pas. — Candide. (E 7037). Oh !
euii des pantins!!
— (E 7003). Je n'ai
jamais porté cet instrument et je jeiuis
d'une santé parfaite. Voire corps sera
ptus souple et garele;ra ses vraies lignes,
vous y gagnerez e;n grâce. — Comnli-
menls au E 0998 de Choupillc. — Gamine
(E 6996). Ce; sont les préjugés stupieles
des hommes et leur bêtise qui obligent
la femme à mentir. — La Douleur, ie
vous salue. — Moi, Mo77. — Main. Je
pense comme vous pour Symphonie. —
Idole d'Argile. Oui.vlnf/fdonscest aimable,
franche et très vivante.
LA FEMME EN MARCHE.
F 226. — Chantant, moi aussi et ayant
une voix de mezzo-soprnno, je suis heu-
reuse de rencontrer dans 7a Ruche de
nombreuses Abeilles qui cultivent leur
voix et il y en n-t-îl qui soient au théâtre?
Lorsque je rentrerais en France, je pense
que nous nous réunirons et formerons
un concert entre nous ! — Pille-Patte. Je
m'inscris pour recevoir les timbres que
vous offrez dans votre E 312, en échange
cartes postales de types de mon pays
seulement, car je n'ai point de cedlcs que
vous demandez, Je fais la même ele-
mande à Noris (E 31-1).
L'ADMIRATRICEDE CLÉMENTLANROUX.
F 227. — J3a7oo o( Mowgli (9054). Oui,
fa vente eles boissons alcooliques devrait
être interdite. Une bonne pensée à vous
trois. — Parmclync (9033). Si le bonheur
de la jeune fifle est élans ce mariage, la
mère eloit se sacrifier, mais, à.seize ans,
sait-on exactement ce que signifie le mot
« Aimer »? Ma sympathie déjà vieille,
ainsi qu'à votre ami qui va avoir mal. —
Un Leurre (9046). J'en veux, moi, de la
salade au lard et du cidre. — Monique
(9020), Bien que je ne danse pas, je pense
absolument comme vous ; mon souvenir
fidèle. VOULOIR.
F 228. — Pour. Marouf qui a le grand
honneur d'approcher un roi (E 8068).
Chère Abeille, dites à votre roi authen-
tique que je suis une féministe et que jo
ne voudrais pas être à sa place. Infini-
ment plus heureuse est la petite Abeille
slncèrc-qui vous salue profondément; —
L'Echeuelée. La plus belle femme de
France est celle parue dans 7'OEuwre, du 27
là beauté du teint et de la peau. Un grain voudraient-clle
1 vi me donner des noms grande Ourse, on n'aime pas deux fois de
de crème de beauté, Neige des Alpes, un originaux oi dans leur langue, pour bap- la même façon. Quand on a vraiment
<

nuage
i de poudreMaryvoimeetle visageest tiser ti un boule dogue blanc ? aimé, on ne dispose après que d'une cer-
ou 28 mars. Voilà là vraie beauté, grave idéalisé.
i Ces produits en dépôt au Labo- LA CROYANTE. taine amitié indulgente, que certains
et profonde. UNE RÉALISTE. ratoire
I scientifique, 10, rue Montholon, F 242. — La Huche est si accueillante peuvent confondre avec l'amour, mais
qui n'en est que l'ombre. — Org-Ginal.
F 229. — Qui a lu ce chef d'oeuvre de Paris. „
que j'espère rencontrer chez elle «l'amie
F 236. — Non, Caillette, je ne suis pas idéale telle qu'elle été dépeinte dans puis vous prêter Atlantide. Donnez
Balzac : Les Mémoires de deux jeunes ie > a
communiqués. Me trouvant adresse. ANDALOUSE.
mariées? Que pensez-vous de la thèse chanteuse. Je ne possède qu'une superbe quelques q
qu'il y soutient : à savoir eme l'amour voix de mime ! — Mira Céti. Faire taire très
<

t seule, je gentilles serais heureuse de corres- F 249. — Gyptis et Euxène (7182).

dans le mariage est socialement néfaste une perruche? hum, c'est pas facile ! 11 pondre
p avec Abeilles. J'adore Ainsi, vous croyez que je vais dévoiler en
et qu'une femme qui veut être plus me semble pourtant qu'en lui posant à mon
n fils (hélas, je n'ai plus que lui), mon pleine Jtuc/ie les voeux secrets que forme
qu'épouse .de son mari, amène fatalement brûle-pourpoint, et sans perdre haleine, intérieur, il la musique et les fleurs.J'aimc : mon coeur? Indiscrète, va ! — Crustos
les pires catastrophes? Pour moi, quoique quatre à cinq questions très calées sur des promenades, théâtre, concerts ; déteste quid de Norle (7192). Je n'approuve pas
cette thèse nie soit particulièrement sujets' que vous savez qu'elle ignore pla I; solitude, les poseurs, leségoïstes ; encore cette jeune fille, car elle doit songer,
antipathique, je suis forcée de recon- complètement, vous arriveriez•peut-être. uun aveu (le pire) : j'ai trente-six ans ! ! avant tout, aux petits êtres fragiles qui
naître, après avoir lu le livre, qu'elle est
.
— Mcc7iesje rousses (E 9030). Je vous as- Avec i ce petit bagage, soeurs Abeilles, me naîtront de ce malade, et, à qui échouera
singulièrement forte et impressionnante. sure que n'ai pas pris sa place ; je ne t tendrez-vous la patte? le terrible mal... Non, il est d'autres ma-
Suis avec Velaisicnnc et Sphinx Alropos fais que continuer... ça vous étonne peut- AMIENOISE PARISIENNE. nières de se racheter que celle-ci, le bien
(qui a toujours raison !) dans leur opinion être? ! -^ Oh ! Parmclynci que celte ma- F 243. Ky. Mes félicitations pour à faire ne manque pas. Soyez tranquille,
sur Massenet. 11 est à lala musique ce man ait le courage'de rompre toutes rela- avoir osé —
dire la sincérité (j'ajoute Me77 de mon coeur, on vous adore. — En
qu'André Theurict est à littérature : f
tions, ça vaudra mieux pour tout ce 'sabsolue) en amour est une maladresse ! que
effet, Falalilas :
un genre abondant et facile, agréable monde. — J'espère, Mano7ffa, que La ]Paradoxal en apparence, mais combien . Il est une déesse inconstante, incommode.
mais sans originalité ni puissance véri- Vérité et moi vous nous comptez dans vrai , ! — Parmclyne. Pour 7'Aufre danger, Bizarre dans ses goûts, folle en ses orne-
table. PASSIFLORE CANDIDE. cette douzaine, puisquenous avons liquidé que , votre amie marie sa fille d'abord, elle ments.
F 230. — Quelle sont les aimables tapis et tentures pour faire resplendir le songera à elle ensuite. L'amour maternel Qui parait, fuit, revient et naît dans tous
,
petit enfant qui se contente de deux ailes Jexige lé sacrifice. — Nougatine. Très belle
Butineuses qui pourraient me procurer : [les temps,
1° Vues des trois châteaux- de Ribeau- et d'un carquois. — Nine cl. ses deux votre
, franchise, combien pensent comme Prolée était son père, el son nom, c'est la
villé et de Hokcnigsburg (Alsace) ; anges (E 9050). Je suis tout à fait de votre vous et n'ont osé l'écrire. — L'Echcveléc. [Mode.
2° Vues des ruines d'Alôsia, autrement avis ; on se lance, ici même, un peu trop Le Myosotis, mais elle ne fut classée que RÊVE LOINTAIN.
dit : Alise Sainte-Reine (Côtc-d'Or) ; souvent cet argument à la tête, comme \quatrième. L'Innocent. Mais oui, il y
3° Vue du château de Balmoral, célèbre une bombe. — C'est bizarre, pauvre a. des femmes qui vivent sans le secours — F 250. — Noisette (E 7095). En effet,
résidence royale anglaise en Ecosse ; Pèpouette, epi'àucune Abeille n'a compris de l'homme, leur nombre est restreint
] chère Abeille, les réponses ne m'ont pas
saurai remercier. — Serai heureuse que votre « horreur » eles vieillards était malheureusement, toutes devraient pou- inanimé, je n'en attendais pas moins de
recevoir photo d'Abeilles en échange formulée à la façon Spartiate. Ai-jc mis voir le faire, lorsque l'amour unirait un
:
notre iJuc7ie. — Gemma Ilalica. Les
de. la mienne (grosse tête comme le dé- l'esprit dessus ? couple, l'union n'en serait que plus belle, études ne doivent pas se commencer
sire PrimeroseS — Rien ne me réussit. UNE PARISIENNE. ,
dépouillée de tout intérêt matériel. Si la avant dix-huit ans ; pour la harpe, c'est
Je vous aime parce que vous aimez Bee- F 237. — Je remercie bien vivement question est posée pour le secours moral, différent, on peut commencer beaucoup
thoven. — Gemma Ilalica. Je lève le doigl encore -JPapillon noir pour son aimable je réponds mille fois oui, ledit n'en déplaise au plus jeune. COEUR TROP SEUL.
pour cartes d'iltale. réponse. — Je remercie beaucoup llilcluj roi signalé par Marouf; roi est fort
SONATE PATHÉTIQUE. Koo. — Y a-t-il dans 7a Ruche, des Abeilles sage de lire 7a Unc7ie, il y puisera nom- F 251. — Sympathie très grande.
morlaislcnnes? Toujours m'écrire direc- breuses leçons en sus du français, — Badine, ex-Ephémère, pour votre 5583.
F 231. — Gemmez Ilalica. Pour le chant, Merci beaucoup à l'avance. — Scopas. La lettre anonyme? une ordure, -— Ainsi sotl-tl. Je serais fort embarrassée
guère avant dix-sept ans, la harpe, beau- ~ te'ment. J'irai trois semaines de brûle el l'on désinfecter. — pour faire un choix. — Tc7iounc7ioune((e.
coup plus. J'ai entendu une fillette de «lix passer vacances on va se
l'on dit, c'est Je vous envie d'être au 80°, hélas ! je ne
ans jouant très bien, elle était du reste «lans une petite plage de la Bretagne ou Spleen. Penser tout ce que
au Loire-Inférieure, au mois el'août,' qucl- magnifique et très rare, tous mes com- suis encore qu'au 40' !... — Comme vous^
Conservatoire. — Je/neldcflc, qui parlait Rien à demt, je préfère les vers de X. Pri-
de Rubcinstein, je ne vous conseille pas ques Abeilles ont-elles là même intention? pliments. YGRAINE.
d'habiter l'étage au-dessous du sien ; rencontrer. Qu'elles m'écrivent, nous pourrions nous F 244. — Kim. Mais vous l'avez de vas ; mais, cependant, il faut reconnalre
les plafonds et les lustres menacent à Régtna. Pense toujours à droit, notre sympathie, n'êtes-vous pas qu'aujourd'hui, le geste indélicat de ceux
— el
Moune grand chien Diano. ele Bouilhet est fréquent. Voulez-vous de
chaque instant ele vous tomber sur la vous. — Je clos son « le petit ami de tout au monde »...? sympathie, spirituelle Ane villa-
tête! — Parmi les roses. Comme vous, nerai résultat la prochaine Un sourire. mon concours et don- Quant à être ours, oui je le suis, puisque ma
geoise? '— Qui de vous, chères soeurettes,
j'aime beaucoup les ascensions, je ne fois. je me suis introduit dans la Ruche avec me feriez l'extrême plaisir de m'envoyer
suis montée qu'à 2 600 mètres el la neige MAUD-ARYS. l'espoir de ravir son miel au Pelil Peuple, (tuclqucs photos d'artistes en renom
nous a empêché ele faire le, Buet 3100 et le F 238. — Brune <\ l'OEillet (7065). Le mais sans doute avez-vous raison et est-ce (artistes de ciné) telles que F. Bertinl,
Brévent, mais ils me verront un jour. coeur de l'homme s'apaisera plus vite, là mon seul côté ours ?... —nôtreThe Bcelle, Minlchclli, etc., ainsi epi'une de Sarah
BONAPARTE. mais n'oubliera pas ! Le coeur ele la femme Merci de votre sympathie, la en re- Bernlmrt et le Cénotaphe ele Paris. — J'ai
F232. —Votre question, L'Innocent,est se souviendra longtemps, mais oubliera ! tour. — Sous les verts sapins. Bienvenue tous les magasins, Impossible de
d'une brûlante actualité. Il faut surtout — Comment nousÉcoutez. aimons l'amour, cu- pour similitude d'infortune : comme vous,
couru
rieuse Claudincttc? Quand j'étais je suis les verts sapins et il neige... trouver ce que je elésire. Je vous serais
la poser à celles, malheureusement trop sous oublient — très reconnaissante ainsi que ma petite
nombreuses, que des circonstances, pres- une naïve petite Moiicllc, j'adorais la mer Vgraine. Pas du tout, les hommes amie anglaise qui m'u demandé ces
que toujours Indépendantes de leur violemment agitée, et prenais un puéril si facilement. BALOO ET MOWGLI. photos. Je remercierai par cartes ou ce
volonté ont jeté sans fortune et sans sou- plaisir à me laisser bercer par les hautes F 245. Mes amies Abeilles, acceptez «lue vous désirerez, chères Abeilles. Peut-
tien moral en face de la vie !... Ccdlcs-là vagues ensorceleuses, qui me. meurtrirent les — de l'Abeille vraie qui a eu une être même s'il en est parmi vous qui
seulement peuvent dire de quelles amer- souventes fois, les pcrlldes I Aujourel'hui, excuses
fort crise de... spleen, une attaque de noir, etc. désirez photos d'artistes anglaises, par
tumes, de quels affronts, de quelles humi- J'apprécie une petite anse abritée et Mystérieuse Aurore. Mais pour un l'intermédiaire de mon amie, pourrats-jc
liations est victime la « Femme seule ! calme, et je me prends à frémir encore, au — homme, le collier d'Hernani ; pour une vous en procurer. Demandez et vous re-
aussi noble et aussi courageuse soil-ellc ! souvenir de mes folles naïvetés d'anlan !
ceux de Cornélic, la mère de Pooa BUTTERFLY.
Il n'en est pas une (et j'en parle savam- — Crustos (7192). N'appelez pas « faute femme cevrez.
ment!...) qui n'ait horriblement souffert de jeunesse > ce qui ne fut probablement Graciâtes.—Pari-Pan. à mol. Jolie Laide.
Dans mon roman..
Mes remerciements. F 252. — La Baigneuse de Marbre. J'ai
de cette prévention injuste. Préjugé eiu'unc aberration, condamnable, sans —
Toutes les Marseillaises veulent-elles toujours vu chez nous, qui habitons
odieux de la jalousie et de l'égoTsmc doute, mais portant en soi assez (l'amer- — se
constituer châtiment trouver aux bains du Roucas Plane, le la campagne, les pauvres avoir leur
masculin I Qu'elle se marie et, d'emblée, tume, pour un suffi- samedi suivant la date des Modes... dans place réservée à la table des domes-
quelles que soient sa valeur et sa mora- sant, et entraîner l'absolution des gens lesquelles paraîtra ce communiqué... tiques et être, servis comme eux, lors-
lité, les portes s'ouvrent, les mains se de coeur et... d'esprit Appelez faute très Toutes oui, celles du parc Borély, celles de qu'ils arrivent nu moment des repas. Et
tendent, elle est désormais honorable- grave, irrémédiable, l'insigne folie d'épou- la place Montyon et celles qui ne sont pas je trouve que cette coutume epjl fait re-
ment « classée ». Et puis, d'ailleurs, n'est- ser un malheureux atteint d'un pareil mail encore venues, on vous attend. cevoir le pauvre comme un envoyé de
ce pas vraiment un besoin inné chez la — Y a-t-il des Abeilles approuvant la VÉRITABLE ABEILLE. Dieu n emelquc chose de patriarcal et
Femme, d'aimer et de se dévouer, qui déclaration obligatoire de tuberculose, nous sommes loin de la charité officiellequi
la fait et la fera toujours rechercher le et les soins gratuits à la charge ele la F 246. — Paillasse prie les aimables jette au pauvre, des bons pour le four-
bonheur plutôt dans les joies ele l'amour sociélé? MOUETTE DU GOLFE. Abeilles qui lui ont écrit de ne pas lui en neau économique. FLOUR DE GINEST.
que dans celles ele la liberté?... F 239. Bravo, Son Jean, Maregine, vouloir d'un silence prolongé dû à un long
Fnou-Fnou. Nine el ses — deux le voyage lui laissant peu dé liberté et les F 253. — Quelle gentille Abeille vous
encourageons
F 233. — Vous croyez, Gyptis et Euxène, clan rose "et ne anges, le désillusionnons pas remercie de leur gentillesse. Se fera un lirait me donner renseignements ? Une
qu'il faille posséder la richesse pour pou- comme certaines acres Abeilles qui, sou- plaisir de leur être utile à PAILLASSE. l'occasion. jeune fille pourrait-elle trouver une place
facilement à Paris dans un magasin ?
voir faire le bien. Vous vous trompez. En vent, ont passé à côté du bonheur ou l'ont été caissière pendant quatre ans
ne compliquant pas sa vie de sots pré- rejeté. Vite, un crayon anti-piqûres ! F 247. — Zozi-ZaneKe (E 3097). Lors ayant dans grande librairie, se contenterait
jugés, de besoins prétentieux, on peut Fondons le clan « eles Aiilidêsillusionnécs» «le mon court séjour, en octobre dernier, à même d'être vendeuse. Tous mes meil-
partager bïea du superflu. N'y a-t-il pas • ça en fera un de plus ! — Gilimil (6623 à Dnlat (Annam) pays qui m'a tant char- leurs remerciements, récompenserais selon
toujours plus malheureux que soi? — La Irène,) est-ce l'air de Belgrade qui vous mée, jcme suis dit : c'est là que je voudrais désir. Adresse
Douleur. Je vous accueillebien fraternelle- rend si naïve? Sympathie, voulez-vous, vivre, mais en été seulement, car il ne au Journal.
ment et très chaudement, nous sommes puisque loin de notre chère France, avez- faut compter sur aucune distraction. — MARITOUNE TUNISIENNE.
amies depuis si longtemps. •— Au sujet vous'eu aussi le « spleen »? — Une Abeille Ah ! Ah ! Spleen et Idéal, vous êtes comme F 254. — Chères Abeilles, j'en demande
de la manière d'élever les enfants. Pour voudrait-elle me prêter l'Almanach? ren- moi : j'aime le célibat et le ferais durer le pardon à nos soeurs nombreuses, pro-
les papas : Jusqu'à dix ans, sois son maître,; verrai aussitôt lu et enverrai délicieuses plus longtemps possible ! Faisons comme fondes psychologues... mais c'est encore
jusqu'à vingt ans, sois son père, et jus- recettes gâteaux serbes. — Haule-Sauai- ces messieurs, marions-nous tard. A une question très à l'eau
qu'à la mort, reste son ami ; pour les stenne. N'habitez-vous pas Salanches? trente-cinq ans, par exemple, pour as- sentimentalité que je vousdepose roses de là
aujour-
mamans : qu'il ne connaisse de toi que la MUSETTE. - surer nos vieux jours tout comme eux, d'hui. Que pensez-vous d'une femme
douceur, la patience et là bonté. — Presto F 240. Oh Mercure-Volant, qui, après avoir bien vécu, veulent une sons aucun « ressort »; plutôt peureuse
agitato. Impossible de penser à vous sans — ! vous épouse pour soigner leurs rhumatismes ! !
quand elle est en compagnie d'un indiffé-
fredonner Phi-Phi, pas l'air des petits êtes « un » ou « une » privilégiée..., vous. Je crois que cette thèse les ferait ré-
païens... l'autre ! — Une mèche de cheveux ele Loti ! Au fléchir. rent... qui devient d'une bravoure splcn-
LA BRUME LÉGÈRE. fait, à qui est-elle tombée cette mèche, ADMIRATRICE CLÉMENT LANOUX.
dide, d'une endurance à toute épreuve,
que je félicite l'heureux pseudo? Grâce, DE faisant face même au danger véritable...
F 234. — Noisette. Intéressante, la Pefifou, pour votre 6977, au sujet — danse, F 248. Merci à vous toutes qui avez avec le sourire quand elle est avec celui
théosophie. — Ces pauvres divorcées ! ! —
Quelle intransigeance ! cependant il y en politique et femme, est-ce eiue vous vous approuvé le mariage élu veuf et la con- qu'elle aime...bravade en tenant compte qu'il
figurez par hasard que ces dernières bos- duite de sa fille. J'étais certaine de votre n'y a aucun de sa part... que
a qui souffrent et qui ont préféré une tonnent avec des chaises? Un peu moins avis favorable. Beaucoup de réponses me rien ne tressaille de ses nerfs pourtant
situation nette à certains compromis que d'exclusivité dans vos opinions, chère sont parvenues directement, toutes ap- tellement exacerbés... Faut-il mettre ce
d'autres acceptent par manque de cou-' Abeille, et puis, un peu plus de miel. probatrices. — Nougatine (E 6060). changement complet de sa personnalité
rage. — N'ai pas lu la Missionnaire,mais Snoblnelte et toutes les Abeilles — Liberté n'est pas oisiveté ; c'est un usage sur là seule présence de l'amour?... —
connais beaucoup François de Nion et ses' Chère de Nice, j'aurais eu vif plaisir à faire libre du temps, c'est le choix du travail et Aux Lyonnaises qui veulent bien m'ai-
filles, puis donner détails, Allô chéri. votre connaissance, mais je n'ai ele l'exercice ; être libre, en un mot, n'est mer un peu, à toutes mes correspon-
DÉMONIETTO. pu que
apercevoir, devant repartir pour pas ne rien faire, c'est être seul arbitre dantes qui me donnent tant de sympa-
vous
F 235. — Les vraies et fines élégantes Paris le soir même. Vous étiez quatre de ce qu'on fait ou de ce qu'on ne fait thie, je suis heureuse de répéter que je
.
ne sauraient se passer des produits dei lorsque je suis passée et un frelon-chien I pas : quel bien en ce sens que la Liberté leur suis acquise d'un coeur
i
très fervent.
beauté qui se complètent et rehaussenti — A propos chien, les Abeilles Italiennes (La Bruyère-caractères). — Non, La LA FLAMBÉE.

— 6 (Lire page 23 la suite delà Ruche.)

 Efl PASSAIT
COMMKNT voulez-vous que noiis ne soyons pas méfiantes, el
saiis être jalouses: toujours soupçonneuses? Nous
savons que la trahison est braquée dans les yeux de
toutes les attires femmes. Lesquelles? Laquelle? lit nous
souffrons sourdement, instinctivement, parce que les attires
ont la chevelure, la distinction, l'esprit ou la jeunesse que nous
n'avons pas. La- plus belle femme de France elle-même — ce
n'est point pour nuire aux illusions de celle jeune personne —
ne serait point à l'abri de ce que je nommerai, par euphonie,
les coups du sort — l'homme fût-il le plus laid de France.
— .// faut être plus haute que cela- et n'attacher d'importance
qu'à ce qui demeure, j'y pensais hier, fortuitement, à propos
d'un chapeau. Un chapeau... il y a des fleurs dessus, ou une
plume qui 'frissonne, ou des coques de ruban, ou rien — et
pourtant, ce que cela peut suggérer d'idées étrangères, je n'ose
dire profondes, vous serez capable de sourire, quand vous
saurez qu'il s'agit encore des misères de notre coeur. Mais vous
en parlez vous-même avec un tel attachement : je serai entendue.
« Eh bien, Suzon avait un nouveau chapeau., tout frais êclos
des doigts, obstinément de fée, d'une modiste. Quand elle l'eut
sur la tête et qu'elle fut devant le miroir, les yeux êlincelanls de
la certitude d'être bien coiffée, la chère enfant rejeta sur son
divan, d.a.ns le chaos des coussins — et avec quel dédain — le
chapeau de la veille, celui qu'elle avait tant aimé, dont elle
avait maintes fois célébré les vertus embellissantes, rendant
grâces au génie de ces artistes ès-chiffons, qui savent rendre
diabolique le plus innocent des chapeaux. Or, il arriva ce qui
arrive souvent: le lendemain, Suzon partit avec son nouveau
chapeau., moins triomphante, inquiète de l'opinion de ses amies,
du. regard des passants el de son image dans les multiples
miroirs. Elle rentra toute flamme éteinte. « Ce chapeau me
va moins bien que je ne croyais... » Elle commença de le marty-
riser, l'âla, le remit, Vota encore, le remit encore, en appela
à toutes les glaces de sa maison, celle du cabinet de toilette, qui
est en pleine lumière el vous ferait voir des rides sur un visage
d'enfant; celles du salon qui renvoient toujours une image...
polie, donc flattée ; celle de la salle à. manger qui dit peut-être la
vérité; celle de l'armoire à glace et celle de la- cheminée, qui
jouent l'une dans l'autre, complices des mêmes mensonges et
des mêmes aveux. El quand elle eut reçu leivv réponse à toutes
elle tomba sur le divan, assise, son chapeau entre les mains, el
les yeux sur son chapeau-, disant : « Il me va. moins bien que
l'autre. » L'autre ! Elle était persuadée hier soir d'en être quille
avec lui. N-i, ni. Elle ne le remettrait, plus jamais. Adieu,
défuntes amours ; un nouveau chapeau sur la tête c'est comme un
nouvel amour dans le coeur : il vous fait plus jeune et plus belle.
« Ainsi ne pensait plus Suzon ; un peu confuse, elle se mit
à la recherche du chapeau de l'avant-veille.
« Les hommes ont la même hâte — souvent —• à quitter un
amour qui dure. Ils croient en être délivrés par la première
femme venue — feu de paille. On les voit qui reviennent, tout
'penauds, de leur mésaventure, craignant qu'on le soupçonne.
Est-ce qu'elle ne se lit pas dans leurs gestes d'une tendresse
exceptionnelle? Il faut avoir l'orgueil d'être plus grandes qu'eux :
feindre l'ignorance et pardonner. Oh ! je sais bien que cela
vous laisse dans le coeur quelque amertume. Mais est-il sur la
terre rien qui nous appartienne en entier? Ne dites pas : tel-
homme est un mari fidèle, vous jugez sur les apparences ; et
il y a tout ce que vous ne pouvez voir. Il faut apprécier à sa
valeur d'être le chapeau qui triomphe de ions les autres ! » Deux tailleurs bien dans la note : jaquette courte et stricte, selon la ligne -actuslle.
JOSANNlî. L'un cl l'autre en lainages fdelés, fond ivoire, striés de noir ici, el là de bleu.
— 7 — '
*
— 8 —
HIER, Monique m'a montré ce qu'ellebonne
appelle «sa collection.
douzaine de robes
» rebrodéfà'"la taille de
grands ramages très ser-
Sa collection consiste en une
diversement brodées; car, me dit-elle, « c'est une chance que rés, au point de chaî-
j'aime la broderie, et que, justement, elle soit à la mode». nette de plusieurs tons
A dire vrai, j'ai rarement constaté que les caprices de la mode et dégradés de gris ; gris-
les goûts de Monique n'aient point coïncidé de la manière la plus fumée, gris-platine, gris-
étroite. Et même quand la mode ne convient pas tout à fait à tourterelle, gris argent.
Monique, elle apporte une remarquable promptitude à se faire Une ceinture étroite de
une raison.
Parmi sa collection », puisque Monique le
'.<

veut ainsi, il y a une robe qui m'a paru bien

jolie.
C'est un fourreau, de kasha bleu-marine,
une sorte de soutane boutonnée qui monte
jusque sous le menton, qui a. des manches très
longues', et très étroites, et le tout est brodé à
profusion de grands ramages en fils de cuivre
rouge. Une ceinture assez large, en kasha uni,
non doublée et brodée d'un picot, se noue un
peu bas sur la hanche comme une ceinture de
bayadère.

ruban de jersey serre la robe à la. taille et

Une autre robe, en jer-
sey de soie gris et en mous-
seline de soie du même
ton, présente un style tout
différent, mais non moins
joli.
Imaginez une sorte de
robe fourreau, dont la jupe
est composée de six vo-
lants en biais doubles,
montés sur un fond de
voile de soie. Ce fond est
9 —
s'achève en une grappe de raisins bleu Natteir,
argent et framboise très clair.
Mais comme type parfait de l'élégante robe
de ville on ne peut rien imaginer de mieux
que la robe de kasha gris-fumée, coupée en
forme droite et dont le devant est recouvert
d'un tablier de kasha brodé au point de chaî-
nette de façon à représenter un paysage orien-
tal minutieux et compliqué, dans des tons de
bleu Nattier rehaussés de fils d'argent.
D'ailleurs, il n'y a pas besoin de connaître
Monique pour reconnaître cette saison le
règne envahissant et... onéreux de la broderie
Il n'y a guère de robe qui en soit exempte. Tel petit tailleur de jeune
fille, en serge fine blèu-marine, voit son petit col et ses poches de côté
succomber sous le poids d'une broderie roumaine en cordonnet de
soie rouge.
Tel tailleur d'après-midi pose, sur une jupe de satin noir finement
gaufrée, une jaquette droite et souple complètement brodée de
méandres de soie blanche.
Les chapeaux sont brodés aussi, naturellement, c'est enfin une
telle orgie d'arabesques et d'astragales, que l'exquise robe de M1Ic G.,
dans l'Admirable Crichton, paraîtrait simple, si elle n'était qu'un
enroulement ravissant de taffetas rose rhododendron... Mais elle est
allégée au col et au bas des manches courtes de grands plissés de
tulle bîano, et elle se noue sur la hanche, billée tout en organdi, si délicieuse dans son neuf,
un peu à la manière d'un kimono, par un mais qui dure exactement ce que durent ?e«
ruban de faille bleu Saxe. »
<e roses,... l'espace d'un matin.
Comme ligne et comme coloris, on Seulement c'est si joli l'organdi, et quel coeui
peut diflicilement imaginer quelque chose endurci résisterait à l'éternelle séduction de l'or-
de plus nouveau que cette robe du soir. gandi rose, travaillé en petits volants bordés de
Et les robes du soir vont de nouveau biais, et au charme «guerre'de Sécession » d'une
connaître les belles heures que les res- grande capeline d'organdi rose?
trictions de l'hiver avaient supprimées. Pas moi, bien sûr !
Pour ma part, je ne -verrais, certes,
aucun inconvénient à ce qu'une fée me

qui tend à rapprocher la ceinture

des hanches. Il faut avoir des jambes
longues pour supporter ce style, tel-
lement flatteur pour une femme
grande et mince.
Heureusement que, la mode va-
riant avec les couturiers, tout le
monde, même Monique, peut adop-
ter un genre différent et qui lui
convient le mieux. Mais la vogue
des rayures et des carreaux a. dé-
montré avec quelle circonspection
une femme devait « savoir choisir ».
D'ailleurs, voici venir les très
beaux jours, et telle cape sable, à très
grands quadrillés bleus, sera tout
indiquée pour la plage, beaucoup
plus que pour le Bois.
Le jersey, un instant dédaigné,
reparaît en robes de plage également.
D'une infinie souplesse, agréable,
léger, et pourvu des plus ravissants
coloris, il ne pouvait pas ne pas
reparaître, n'est-ce pas?
On va continuer à le. border de
tresses blanches, et le jour où on le
portera, on épargnera la robe ha-

dotât de la robe que portait « Mlle Agathe », tou-

jours dans l'Admirable Crichton. Attendu que cette
robe est entièrement en tulle d'un rose soutenu,
la jupe large, élargie encore par des coquilles de
tulle ; le corsage, décolleté assez bas, dégageant
la naissance de l'épaule et pourvu d'adorables
petites manches « modem style. »
Quelques fleurs rouges descendent d'une épaule
et se cachent à la taille juste ce qu'il faut pour
donner une note de couleur imprévue et tout à fait
nouvelle.
D'une façou générale, ces robes semblent indi-
quer un déplacement léger de la ligne de taille
— 10 —
 Ne souriez pas avec cet air de doute
monsieur; cela m'arrive de m'éveiller dis
bonne heure, d'avoir fini ma toilette avant le
déjeuner. Je file au Bois avec mon tailleur
en gabardine marine qui marque ma taille
tant qu'il peut, sans la serrer, par un cercle
de toutes petites pinces.

El je ne suis pas la seule. Eva, plue

grande que moi, a une jaquette plus lon»ue
en serge «sable», cintrée à la taille, avec un-
col chale et de grandes poches sur lesquelles
viennent se grouper les fronces qui ampli-
fient la. basque. -*

hien n'est élégant comme le tailleur le

matin,Jour trotter dans le Bois, celte illusion
de. foret. N'est-ce pas, monsieur? Les jours
ou les chauffeurs sont en grève, ou capri-
cieux, on prend le Métro. Ce n'est pas ce
petit tailleur de gabardine noire qui empê-
chera Sylvét-te de vovager dans la rame des Encore un tailleur net, de reps<tgroseille», MÉTRAGES :
premières. Si simple que cela soit, il ,,. unil dont la jaquette est cintrée et découpée dan'-;
coupe el elle a une façon de le porter — tout le le mouvement de la basque. Je l'ai aperçu N" I- — 3 m- 50 en 1 ni. 20.
monde la regarde sans rien pouvoir lui repro- N" -• —: + mètres eu
cher. ' au bord du lac en conciliabule avec, les N" 3- — 3 m. S° eu
1 m. 20.
canards bleus. N° •! — 3 m 50 en
1
1
m. 20.
m. 20'

II
 COSY-CORNERS
CE COIN agréable à tous pour l'étude, le
travail, là causerie, n'est anglais que de
nom car canapés, divans,
banquettes peuvent en tenir lieu,
et créer, à peu de frais, ce joli
ensemble soyeux et pratique que
toutes nous voulons en un coin
d'élection (boudoir, parloir, biblio-
thèque même, salle à manger par-
fois) ériger le plus simplement
possible. Pour un cabinet de tra-
vail simple, il pourra se composer
de deux sommiers de lits d'en-
fants, mis en coin, posés sur des
boules de bois peint. Un jeté d'étoffe
orientale bourrue le recouvrira,
une étoffe semblable, ou unie, d'un
des tons de celle-ci, se placera le
long du mur, légèrement drapée
par de gros clous dorés; des grands
coussins très bourrés ,s'y appuie-
ront, formant dossier. Cette pra-
tique organisation peut se faire en
velours de chasse ou d'Utrech,
d'une solidité à toute épreuve, en
damas coton et soie, de velours uni
ou frappé. Des rideaux inutilisés,
des toiles imprimées de grands des-
sins originaux serviront, au gré de
chacun. Puis, surmontant le tout, des rayonsj
formant une véritable bibliothèque dans une ar-^
moire vitrée, doublée d'une soie légère, permettra
d'y mettre livres brochés, cahiers, dossiers, bro-
chures, etc. A côté, une simple étagère se garnira
de petites statuettes terres cuites, bibelots, aqua-
relles et fera un tout homogène avec le divan.
Même un placard dont une belle planche de chêne
forme panneau décoratif fouillé, sculpté, fera feront les extrémités du divan, des glands de soie
un fond élégant et personnel. Des petites aqua- s'y joueront. Des portraits, des pastels seront
relles, dessins à la plume, caricatures, se placent groupés au-dessus, puis, à côté, un guéridon
agréablement ici et là, égayant le tout. portera les tasses à thé, ou une vasque de fleurs
Souvent on trouve un cosy corner d'occasion rares. Dans tous les cas, on choisira comme em-
au hasard des ventes, il suffira de le recouvrir placement un coin entre la porte et la cheminée,
ou entre deux fenêtres, entre une
porte et une fenêtre, en ayant soin
que le meuble occupe exacte-
ment la place disponible : de
même on établira sa hauteur sui-
vant les lignes des boiseries ou
de la cheminée afin de faire corps
avec le panneau et d'obtenir un
joli ensemble. Ce coin ne sera ni
trop encombré de coussins, de
draperies, ni d'objets médiocres
devant forcément attirer l'atten-
tion du visiteur, ses proportions
seront étudiéessérieusement. Dans
un boudoir gris, la tonalité de
cachemires des Indes turquoise,
brodés de palmes gris bleuté et
pâle, sera des plus heureuse ; on
tendra donc son divan de ces
précieux vestiges du passé que
l'on ne sait trop comment em-
ployer et une portière semblable
ou un jeté de table rappellera le
meuble élégant. Des faïences
turquoise décoreront la che-
minée et des monnaies du pape
y miroiteront de leurs petites
pour qu'il figure dignement dans un petit salon. faces frondes et (transparentes.
En voici un confortable, à dossier élevé, un beau
•
damas broché le gaine, les extrémités formant RUBIS.
bras supportent de nombreux coussins et des
beauxlivres le surmontent, alignant leurs reliures
sur les planches nues qui, au centre, forment
vitrine à bibelots ou armoire pleine, voilée d'un
vieux miroir ovale. Artistes, écrivains, journa-
listes, avocats, médecins, ayant nombreux dos-
siers, peuvent, grâce à cette combinaison d'ar-
moires, cacher leurs paperasses. Et même souvent
un grand tiroir caché dans le bas du divan sera un
précieuxabri à portée de la main et utile à tous les
habitants de l'appartement, pour ouvrages de
dames, livres de classe, etc. A terre, un beau tapis
de fourrure, peaux d'animaux, blaireaux, renards,
duvettera le sol; des fauteuils profonds, une table
bien éclairée achèveront l'arrangement.
Dans un grand salon, ou dans un gentil bou-
doir, l'importance du cosy corner et ses propor-
tions seront différentes, il sera de style, des pieds
l'allégeront, et il sera exécuté moins sommaire-
ment. Les étoffes employées s'allieront exacte-
ment au genre et aux décorations de la pièce. Des
filets brodés flotteront sur les planchettes'de bois
vernis qui l'accompagneront; les objets d'art y
serontjplus délicats, les coussins plus raffinés
d'élégance, deux d'entre] eux, forme traversins,
12
— 16 —
17
A L'APPROCHE de l'été nous éprouvons toutes — les citadines
surtout — l'impérieux besoin de « partir », nous voulons
aller vers le soleil, l'espace, la verdure; nous avons soif de
liberté de simplicité; nous
rêvons de nous asseoir sur
l'herbe ou de jouer sur la plage
comme les enfants; oh je sais
bien qu'une fois arrivé » la
«e

coquetterie, la bienséance, re-

prennent trop vile leurs droits :
la campagne est moins déserte
qu'on ne se l'était imaginé, la
plage est plus mondaine qu'on
nè'le pensait; on
ne veut pas pa-
raître moins élé-
gantes que les au-
tres et c'est alors
une rivalité de
fraîches et pim-
pantestoilettes, on
se regarde, on s'é-

— 18 —
RESTRICTIONS, dites-vous, chère amie ? Parfait. Nous sommes
d'accord : quinze francs de matériaux 4" un peu de patience = une
tunique + une écharpe. Très compatible avec l'admirable ' salopette " de
notre voisin d'outre-Manche.
Et puisque vous voilà convertie sans trop de peine, abordons le détail
technique de notre écharpe-tunique. Deux pelotes de laine Saint-Epin,
une troisième noire ou blanche — différente en tout cas — et deux lon-
gues et larges aiguilles de bois (31 millimètres de circonférence, mesurée
avec un papier).
L'écharpe que vous voyez étendue à l'échelle de 1/10 mesure
2 mètres de long, 60 centimètres de large ; les bandes noires ont 7 centi-
mètres de large et la fente centrale 15 centimètres de long. Le modèle est
jaune avec bandes noires •
Montez 80 p- en jaune et faites-..
Jaune, 24 r. ; noire, 12 r- ; jaune, 8 r. ; noire, 12 r- ; jaune, 80 r-
A cet endroit, séparez les 80 p. en deux parties égales. Sur l'une continuez. Jaune, 30 r.
Reprenez l'autre, faites aussi 30 r • et réunissez les 80 p • sur la même aiguille, puis con-
tinuez.
Jaune, 80 r. ; noire 12 r. ; jaune 8 r. ; noire 12r- ; jaune 24 r. Total 302 r.
Voici terminé un rectangle, que vous porterez en écharpè, un des côtés passé dans la fente
et rejeté sur une épaule.
La tunique, maintenant.
Passez la tête dans la fente en faisant tomber le devant plus bas que le dos pour que 1 une
de ses extrémités monte jusqu'au cou par derrière •
Passez quelques brins de laine ou un étroit ruban dans les mailles, depuis le dessous de bras
jusqu'à la taille, de façon à réunir le devant au dos.
Ce même ruban peut continuer sur le dessus de la manche et border la fente pour éviter au
tissu de se détendre; la taille, indiquée très basse et de la même manière, sera remontée pour
obtenir l'effet blousé au croquis.
Vous porterez, avec cette tunique, une jupe plissée en flanelle blanche, et vous serez la plus
charmante des jeunes femmes dont je suis la servante •
H. H.-L.

— 19 —
 XI (suite)
Lu vue ete celte que Mmv- An-
elraux appelait interieureinent
- cette gamine » et qui n'était plus
une gamine insignifiante, négli-
geable, mais une créature d'élcc-
tion, une artistes consciente ele sa
grâce, couronnée el'cspoir, mar-
c-liant vers un succès certain, vers
ce succès foudroyant et enivrant
du théâtre — exaspérait l'aigre
bourgeoise,l'emplissait d'une haine
jalouse, damais d'ailleurs elle n'en
ceit convenu avec eîlle-niénic. Sin-
cèrement elle se cramponnait au
prél«:xlc : l'immoralité de la profession.
»
t.tuoi ! pensait-elle, toute ma vertu ne
m'aura i>as rapporté le centième des satisfac-
tions «pic connaîtra cette effrontée. Est-ce que
.je' suis montée sur les planches, moi? Est-ce que
je me suis exhibée en public? »
Le talent qu'on applaudit » sur les planches »,
le charme qui séduit le public... Belle, alfaire !
lVuilk'iirs. puisqu'elle n'avait pas dédaigné en
l'aire' montre, la preuve manquait pour les lui
elénier.
— Mais, maman Louise, prononça Gilbcrte,
Taisant effort pour rester calme, votre maison,
c'est tout ete même ci'lle de papa. Vous ne
pe-nsez lias nie chasser ele chez mon père, pour-
tant?
— Nous verrons bien, En altcnelant, lu ne
elislilie'ras pas élans Vainc ele mes enfants les
inelîgnes calomnies. Tu ne leur raconteras pas
que leur mère charge une cuisinière suisse
d'écoute:r aux portes...
Comincnl?...
— .l'ai
— lu la tel lie à ton père, ton perfide
pusl-scriplutn.
— .le: n'ai pas elil...
— Tu l'as insinué, c'est pire.
Parelon, maman Louise. Vous ne vous eu
— compliqué et subtil comme une âme de
rapportiez.pastoujours a la Suissesse... Qu'est-ce
que vous avez fait pendant une heure, dans la
peuef crie: aux robes, contre ce tteportcconelamnéc
donnant sur le cabinet de travail de marraine,
lorsqu'elle cul celte longue conversation avec
monsieur Kague^yratV...
— Sors d'ici!... epiitte celle chambre!...
cria l'épouse de Théophile avec un accent et un
gesle oit elle' se révélait, il faut en convenir, non
dépourvue: d'aptitudes scèniejues.
Alors se déroulèrent les péripéties ele cette
crise familiale.
Louise, désormais farouche el inuetlc, conti-
nua ele faire ses paquets, dans le vague espoir
qu'elle n'irait pas jusqu'au bout. Théophile
s'installa ele nouveau sur la terrasse avec ses
lignes el une boile d'asticots dont il était très
lier. Machinalement, il plaçait l'asticot destiné
au second hameçon entre ses lèvres tandis qu'il
embrochait celui du premier. Sa pensée, malgré
lui, se de'îtournait du sport dont il était fou. A
son oreille retentissait les paroles de sa femme,
écrasantes ele elédain :
—deOh! mon Dieu, reste, toi. Je ne te demande
pas lam'accompagner.
Ht certitude qu'il s'exposerait aux pires
catastrophes, en profitant d'une telle magna-
nimité, l'oppressait de mélancolie.
Des le café pris, Fagucyrat s'était éclipsé,
remontant au plus vite jusqu'à la cime du Rigi,
à peine assez distante, il son gré, de ces glycines
secouées par l'orage.
Claircoeur mit en oeuvre tout ce qu'elle avait
de délicatesse, de bonté, de logique, d'esprit,
d'absurdité tendre du coeur, pour arranger les
choses à la satisfaction de tout le monde. Elle
fut stupéfaite de découvrir que tant d'élé-
ments pacifiques, dont l'efficacité aurait dû nor-
malement se doubler par ce qu'on lui devait
el'égards, de reconnaissance, de confiance,
devenaient autant d'explosifs et de fulminant
dès qu'elle tes approchait du brasier.
Louise lui déclara :
— Ma chère, je veux bien ne pas vous en
vouloir. Mais, vraiment, j'y ai du mérite. Que
votre filleule tourne mal, c'est le moindre de mes
soucis. Que je ne la revoie plus — pas plus que
je ne vous revoirai sans doute — je n'y puis
rien : vous l'aurez voulu. Mais me voilà obligée
ele me: mettre en voyage à la hâte, avec des
spasmes au coeur qui peuvent me tuer en che-
min! Et Théophile... ses vacances perdues !...
.le le connais, il me suivra. Pauvre ami !...
Car, enfin, malgré sa faiblesse pour sa fille, je
suis tout pour luit Çà vous coûtera cher ! c'est
moi qui vous le dis — avoir ieté le désaccorel
dans mon ménage, avoir séparé deux êtres aussi
unis «me mon Théo et moi?...
Répondre à la dame de Grenelle que les
glycines sécheraient lie sein eléparl, ne souhai-
taient rien tant épie d'abriter encore son coeur
spasmodique el les loisirs de Théophile... que le
bonheur conjugal du couple Amiraux serait
cultivé, apprécié sous la pergola aux grappes
mauves mieux que partout ailleurs, eût exas-
péré laelite dame autant ejue les pires insolences,
lui eût suggéré les plus amôres récriminations,
l'eût précipitée peut-être élans eles convulsions
nerveuses.
Claircoeur dut y renoncer.
« Théophile sera plus raisonnable », pensa-
l-clle.
Et elle: se «lirigea vers la terrasse.
Mais Théophile craignait toute explication
«lui l'eût amené à blâmer Louise, ou — pire
alternative — à intervenir auprès d'elle.
Entendant des pas, devinant l'approche ele
la conciliatrice, il l'arrêta, sans tourner la tête,
«l'un geste ele bras, à la fois impérieux et dé-
sespéré. Puis il appuya sa canne à pêe'.hc, avec
mille prêtent!Huns, contre la balustrade:, fit
elcux lias en arrière sur la poinlc «les pieds,
chuchota :
— Retirez-vous, je vous en supplie !... Ça
mord. Pas un mol !... Impossible de causer
maintenant.
El il retourna fourrager, lie ses eloigls
osseux, parmi ses vers ele cadavre.
Quant à Gilbcrte, elle dit à sa marraine:
Laisse-les donc partir. Vous ne voye:/.
—quelle
pas chance pour nous? S'ils restaient,
outre que la vie serait infernale', papa retirerait
sûrement, «l'ici un jour ou deux, l'autorisation
qu'il m'a donnée. Sa femme l'en persuaelerail.
Je puis m'en passer, de cette autorisation. ..le:
serai majeure élans quelques semaines. Mais il
m'en coûterait d'entrer en lutte avec mon père:.
La jeune fille ajouta:
— Croyez-vous !... A-t-clle «lémasqué son
caractère, l'aimable Louise ! Dire eiue, pour
l'opinionde personnespareilles, je pourrais rater
la vie !
— Et ton frère, sais-tu où i) est? Nous le luis-
sera-t-on? demanda Claircoeur.
Gilbcrte hocha la tête — ignorance ou indif-
férence — et s'en alla piocher son rôle.
Bernard avait el'abord voulu pêcher à côté
de son père. La patience lui manquait. Un
instant, il s'amusa à jeter par-dessus la clôturé,
«les poissons vivants à un'chut re'ielcur. Le félin,
attiré pur la proie, sauta du rebord élu mur. De
là, ses yeux, que la lumière rendait pareils à
deux sequins «l'or, et qui semblaient n'avoir
plus ele regarel dans leur fixe flamboiement,
guettaient les captures. Quand une forme fré-
tillante sortait de l'eau, dansant au bout de la
ligne, le chat tendait le cou, se couchait comme
pour bondir, retenu par la crainte, mais trem-
blant «le convoitise. Parfois Bernard lui jetait
un poisson. La victime, happée mi passage» <1<!
eiuclque façon i|u'clle fût lancée, craquait toute
vive élans la mâchoire de l'ennemi. Le sursaut
de son corps et «le sa queue entre les féroces
babines divertissait le cruel garçon. Le chat
posait ensuite devant lui la créature d'argent,
elont la tète à présent manquait, et la dégustait
bouchée par bouchée.
De temps à autre, il s'interrompait pour jeter
d'oeil méprisant à Criquette, qui, révol-
un coupdressait
tée, se au pied du mur, injuriant l'intrus
et son ignoble festin.
— Fais déguerpir ce chat et ce chien. Et
liche-moi le camp toi-même, veux-tu? cria
enfin Théophile.
. Car il voyait, à chaque aboi furieux, filer vers
le large, entre deux eaux, des centaines d'ombres
agiles.
Depuis ce moment, Bernard avait disparu. On
ne le vit point aux Glycines,lesà mallesl'heure où le
facteur du port vint chercher sur une
brouette. Vainement, sa mère l'attendit pour lui
dire adieu. La sirène du bateau siffla. Louise dut
courir pour rattraper Théophile, parti en avant
avec Claircoeur et Nathalie.
— Je ne comprends pas cet enfant. 11 doit
être victime d'un accident de montagne... dit-
elle, haletante, lorsqu'elle les rejoignit.
Bah ! dit le père, il a eu peur que nous le
—
remmenions.
Mais non... je lui avais dit...
—
M»° Andraux se sentait humiliée par le
manque d'égards d'un fils bien à elle, élevé
par elle et qu'elle opposait, avec son innocente
à l'indomptable fille de « l'autre ».
— .F aurai bien soin de lui, dit Claircoeur. Et
je regrette encore, mes amis....
Elle voulut les forcer à une effusion dont
l'absence lui crevait le coeur.
Mais ils s'en allaient des Glycines comme
d'une auberge. Sans un mot de regret, ils
l'embrassèrent machinalement. Louise elle
21 —
nièni e n'osa se* soustraire à l'accolaele.
PIBien le bonjour à voire filleule ele notre pari,
puiseiue Mademoiselle n'a elaigné nous accom-
pagner jusqu'au bateau lança-t-elle en flèche
ele Parthc.
On allait, enlever la planche, duponlon à borel.
Lilic, échappant à la main qui la tenait bondit en
arrière, se jeta au cou de: Claircoeur, dans la
clameur eles gens epii la crurent à l'eau :
— Tante Gil, je t'aime. Je: serai à toi, quand
je: serai granele, mieux epic Gilbe*rfe. mieux «(lie:
tout le: momie. Je t'aime: tante: Gilles, aelieu...
Je t'aime.
Un homme prit la filleule à bras-le-corps, la
lit passer par-ele:ssus le bastinguage sur le pont,
où cllerclomba en sanglotant. 1511e: se: tourna,
lenelant ses petits bras, son petit visage ruisse-
lant de larmes. Elle: cria encore :
— Embrasse Criquette pour moi.
Elle envoyait des baisers tant qu'elle pouvait,
certaine el'ètre giilée aussitôt niais n'e:n ayant
euro.
(A suivre).
PETIT COURRIER
Il était une fois un chimiste distingué
qui avait fait trois fois le tour du monde.
Et ce n'était pas un prince d'opérette. Cet
homme avait une passion : les parfums.
Aussi connaissait-il les senteurs des jardins
d'Asie, les langueurs embaumées d'Orient
et les saveurs poétiques des fleurs de France.
Un jour qu'il berçait sa rêverie sur la Côte
d'Azur, à l'ombre des tamaris en fleurs, il
sentit passer un parfum dont il garda un tel
souvenir qu'il voulut le faire vivre. Et
quand il eut trouvé la formule de ce parfum
femme, il ne voulut point le garder pour lui.
C'est ce parfum vivant, troublant, délicat,
évocateur d'amour tendre et de charme
souriant qui a reçu le nom de Sons les
ï'atnaris. Aucune marque réputée n'a plus
de suavité, de distinction et d'originalité.
C'est le parfum idéal des blondes, des
brunes pâles et de toutes les femmes élé-
gantes. Et ceci n'est pas un conte. Sous les
Tamaris se trouve au Laboratoire scienti-
fique, 10, rue Montholon (50 fr. le flacon).
L'électrolyse qui détruit pour toujours la
racine des poils et duvets importuns, est une
méthode qu'on applique facilement et sans
danser soi-même, grâce au petit appareil
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Toute demande d'horoscope ou de graphologie doit
être accompagnée d'un mandat-poslc de 5 franco, pour
une réponse de 15 lignes an maximum, dans le Jour-
nal. (Aucune somme supérieure ne sera acceptée.)
Consultations par lellre parlicidière à partir de
S francs.
Nos lectrices doivent attendre environ six semaines
les réponses par le Journal el quatre semaines les
réponses directes.
1504. — Cbrisliane T... (Scine-cl Marne). Vous
me posez deux questions bien nettes : 1° Dois-jc
trouver (en rapport avec mon caractère, bien entendu)
suffisamment de satisfaction dans le mariage
pour que cela vaille la peine de le contracter. Et je
réponds : Oui, votre caractère: vous permet d'envi-
sager «le pures et douces satisfactions dans lé ma-
riage ; vous dites vous-même que vous ne vous sup-
porteriez guère entre un chien et un chat pour toute
occupation. Mariez-vous, mais, mariez-vous bien !
Ne vous laissez pas marier, et surtout ne vous mariez
pas sans connaître le moins du monde votre futur !
Ah ! ces mariages où «les parents cèdent leur fille,
ainsi, de gaieté de ceeur, à un mâle ! ! sans «pie lui ni
elle se sentent attirés l'un vers l'autre par une
illimité très suave, prélude de l'amour ! Si cela tombe
bien, tant mieux, sinon, tant pis... Quelle misère!...
Je vous en prie et c'est votre astrologie qui me guide
e:it l'occurrence et non pas seulement des consieléra-
tions psychologiques, pas de mariage sans votre,
.assentiment basésur une vraie et profonde sympathie
pour le futur qu'on vous présente. 2" question :
Aurai-jc sûrement des enfants ? Ce « sûrement »
m'amuse ! S'il ne tenait qu'à vous, oui ! mais j'ignore
tout «lti futur, et pour avoir eles enfants... il faut être
tlcux !
1505. — Framboisg. J'ai lu vos histoires el*Arabe
el de tirage ele cartes ; il faut être à ce sujet très
circonspect, très prudent et je vous avoue que, pour
ma part, je ne conseillerai jamais cela à eles jeunes
tilles, car elles en conservent une: impression très
forte, elles se suggestionnent des révélations e[ui leur
sont faites el'une manière si précise, et c'est ainsi
souvent que la pensée se transforme en actes, et que
les réalisai ions s'opèrent. Vous vous impré-
gnez ele celte pensée : » Je serai riche » ! et bien,
par réflexe, cette pensée entre dans le domaine de la
volonté pour ainsi «lire inconsciemment, et vous
agissez en conséetuenec.Pour ce qui est de vos données
astrologiques, vous êtes mcrcurienne-jupitéricnnc
sous le signe eles Poissons. Scrcz-vous heureuse ?
A condition que vous vaincrez les difficultés par
l'effort, oui ! Quant à la fortune... pas sûr I Je suis
presque «le l'avis «le votre Arabe, dont tontes les
incantations n'étaient sans doute: que truquages, le
propre de cet homme étant probablement ele lire aisé-
ment la pensée el'autrui. Vous n'êtes nullement
une inelôcise. vous avez de la volonté, ele l'intelli-
gence très fine, un sens personnel assez développé,
un excellent jugement, donc... beaucoup «le chances
tic réussites. Pour les enfants? Oui, quelques-uns.
1506. — Comme le lierre. Ce tpii vous est. arrivé n'a
rien de surprenant, c'est bien dans votre horoscope
(vous êtes née sous le Cancer) que cette vie mouve-
mentée, celte vie qui s'est égarée de la voie droite
pour connaître le grand Amour, vie brisée mainte-
nant, physiquement et moralement, et t|ui cherche
à se retrouver, àse refaire. Vous manquez ele courage
t:t de cemfiance en vous, cela se conçoit, mais
c'est précisément quand tout est à recommencer
<|u'il faut en avoir elavanlage ! Est-ce possible? Oui !
Votre horoscope élit bien : Sera artisan de son bon-
heur ou de son malheur, donc... Tout d'abord, calmez
votre coeur, il a été trop excité, il s'est trop donné
jusqu'ici et c'est pourquoi la secousse est. si forte.
Occupez-vous, élans la mesure de vos forces, à un
travail absorbant el: délassant en môme temps, et
puisepie vous aimez te beau, l'idéal, et que vous êtes
sensible, les jouissances artistiepics vous seraient
el'une pratique incomparablement eïouce. Votre:
caractère n'est pas si mauvais que cela, mais vous re-
gimbez un peu trop facilement et. trop impulsivement.
Vous souffrez de votre médiocrité de fortune? pour-
quoi?... Il y a un fait certain, c'est que vous ne man-
querez jamais du nécessaire, alors? pourquoi envier
les autres? pour se rendre malheureux? Vous avez
encore au coeur un immense besoin d'affection?
Vous pouvez le rencontrer, certes ; quant aux enfants,
je vous en vois très peu.
1507. — Emeraude. Voici ce «pie je pense «le vous
au point de vue graphologique : Vous êtes digne,
1 rès eligne, trop digne ; vous êle:s orgueilleuse et flore,
el. vous rêvez et réfléchissez beaucoup, beaucoup trop
même. Vous êtes bonne cependant, mais d'une bonté
qui ne se livre pas, cl votre caractère est sévère.
Très contenue, très maîtresse «le vous-même, pas
spontanée du tout, et, au fond, sans enthousiasme,
malgré^ l'imagination, je comprends que le mariage:
n'ait pour vous aucune attirance, et, cependant,
comme c'est e;ocasse:, vous êtes bien capable de réa-
lise:!' un mariage: el'amour !... el el'y met!re môme
un acharnement tel, «pic vous vieillirez à bout eles
obstacles ejui se dresseront, élevant vous. Vous êtes
solariennc-marsicnne sous les Poissons, et vous de;vcz
être parfaitement bien constituée... et vous en rendre
compte. Ne craignez rien, épiant à votre santé. Sercz-
vous heureuse:?... mettons : médiocrement, surtout
si vous ne vous rentlez pas plus expansive, plus exté-
riorisante, plus souple, plus impulsive. A votre âge.
on doit être en plein enthousiasme et votre écriture
ne l'induiue guère ! Il y a pourtant une grande instinc-
tivité en vous, et si vous aimiez, vous aimeriez puis-
samment, sincèrement, pleinement, je «lirais presque
passionnément. Nature très droite, 1res loyale, très
ordonnée, vous avez le cerveau solide et la volonteï
aussi.
1508. — n. M. 1898. Je pourrais, je crois, vous
appliquer la fameuse formule : < Mauvaise tête, mais
bon coeur. » Votre écriture appuyée, rigide, avec des
gestes rudes de bas en haut, des angles nombreux,
des formes inliarmoniqucs (votre M notamment est
laid et très acquisiviste), m'indique un caractère peu
aisé, ne cherchant guère à plaire par souplesse ou par
ruse, mais le coeur est ardent, très chaleureux, plein
de bienveillance avec des tendances à protéger, à
couvrir, à défendre. Défensive d'ailleurs très pro-
noncée:, et pourtant, c'est presque incroyable, d'une
volonté epielconque, ou plutôt d'une volonté opi-
niâtre, el'une volonté de résistance surtout, qui tout
ele même cadre assez bien avec la défensivité. Luna-
rienne-jupitérienne sous les Gémeaux, oui, je crois
que vous vous marierez, les Gémeaux appelant
l'union et rien n'empêche que vous ayez des enfants,
une lunuricnnc !... Vous êtes née sous un Décan très
favorable et il est probable epic vos efforts seront
couronnésde succès. Pour ce eiui est de votre mariage,
je crois epi'il sera plutôt tardif que prompt, ce qui
n'empèclic pas qu'il peut être d'inclination. «Beau-
coup d'enfants »,c'est peut-être beaucoup dire, mais,
en tout cas : beaux enrants. Dans l'ensemble, excel-
lent horoscope et pour ce qui est de votre caractère,
assouplissez-le tant que vous pourrez !
150!). — Lilloise. Pourquoi ne m'avoir pas donné
votre adresse pour avoir une réponse plus prompte?
Je suis obligée ici de suivre l'ordre de date des de-
mandes, et comme il y en a beaucoup et «pic nous «lis-
posons «le peu de place; l'attente est longue, et je
n'y puis rien de rien ! Je me suis reportée à l'ana-
lyse précédente dé votre écriture cl je ne vois rien à
y ajouter. Pour ce qui est de cette phrase : « Senti-
ments personnels très développés, d'où facilité à
ramener tout à soi », il ne faut pas entendre par là
«pic vous êtes intéressée, mais plus particulièrement
portée à voir les choses objectivement, à juger des
événements et des personnes quelque peu partiale-
ment, ce qui ne vous empêche nullement d'être géné-
reuse (longues finales à chaque mol). Vous n'êtes pas
orgueilleuse, c'est sûr, mais «ligne, et ceci vaut mieux.
Quant à ne pas briller par l'intelligence? Soit ! mais
pesez bien chaque mot de ma réponse et vous verrez
qu'il serait à désirer que beaucoup d'intelligences
vaillent la vôtre ! Vous manquez surtout de vivacité
«l'action, vous n'êtes pas assez impulsive, pas assez
mobile.
Et voyons maintenant vos données astrologiques :
vous prévoyez un avenir sombre?... Pourquoi? En
c.onsèquence du passé?... Qu'est-ce épie cela prouve?...
ou bien encore est-ce parce «pu: je vous ai dit «pie
vous êtes saturnienne?... Oui. vous êtes saturnienne-
lunarienne sous le signe du Lion, gouverné par Jupi-
ter, eteesdeux dernières influences contre-balanceiil
les deux premières. Votre vie promet, d'être, ou mieux
«le continuer à être modeste, honnête, sans grandes
ambitions, régulière... et quoi désirer de plus ? Au
point «le vue santé, le Lion gouverné par Jupiter,
e:'est la santé vigoureuse, mais Saturne est là et la
Lune pour y mettre epielques à-coups ; donc, sur-
veillez-vous, pas d'imprutlence... et alors, promesse,
ele longévité. Et pour ce «fui est du mariage, l'aurcz-
vous réalisé?... Pas sûr. D'ailleurs, êtes-vous bien
faite pour la vie de famille? Votre horoscope «lit
plutôt le contraire. Je vous ai dit ci-dessus ce que je
pensais au sujet de votre intelligence. ; votre horos-
cope confirme mes données graphologiques, élans
leur bons sens. Eh amitié, soyez prudente ; ayez peu
tl'amis, mais bien choisis. Sachez utiliser vos rela-
tions. Plutôt aisance que fortune mauvaise.
1510. — Yuon, Yvonne. Ma première réponse por-
tait le n° 1381, il vous sera toujours facile de l'avoir
à nouveau si vous y tenez. Vénusicnne-mcrcuriennc,
sous le signe du Verseau, gouverné par Vénus. Puis-
que vous avez le pressentiment que vous vous marie
rez, pressentiment, que je trouve d'ailleurs justifie'',
e:t que vous ne vous sentez pas du lotit l'étoffe «l'une
vieille fille, ayez; confiance. Votre mari sera-t-il le
Prince charmant rêvé? Vous savez «lue du rêve à la
réalité, il y a loin ! mais qu'il y ait amour, ceci ne fait
pas doule. Patientez un peu. Votre horoscope prévoit
un séjour à l'étranger, mais est muet, quant aux
colonies. Sentiments artistiques certains, mais qu'il
faut cultiver si vous voulez obtenir un résultat. Vous
n'êtes pas si malheureuse que cela ! Vous voulez six
enfants el je vous ai dit qu'il n'était pas sûr que
22 —
vous en ayez ! ! ! Qu'y faire? Oui, vie longue, si vous
n'allez pas au devant «lu mal ; méliez-vous des affec-
tions abdominales. Quant à savoir si vous ferez des
bêtises, non, je n'en sais rien, parce que vous n'êtes
pas un automate, vous pouvez très bien contrarier
votre «leslinée, soit en mal, soit en bien. Rien ne
vous empêche de porter du rose, ni d'aimer I'aigue-
marine ou les fleurs jaunes, je vous ai dit ce «ju'il y a
« à préférer », c'est tout.
1511. — Lucg. J'espère «pie la grippe qui vous
clouait au lit a bien voulu quitter votre logis, mais
elle aura eu cet heureux effet: de vous mettre en rela-
tions avec Enigma. Vous voici toute désemparée
par tin deuil, accablant il est vrai, mais normal, hélas !
Votre écriture, d'ailleurs, m'ineliepie un coeur extrê-
mement sensible, un ceeur à surveiller même parce
epi'il me paraît battre el'une manière un peu tlésor-
ilonnéc. Vous me dites : « Quanel je dcscentls en moi
je suis effrayée ! !. Cce'.i ne me surprend pas, car vous
êtes iuiiariennc sous le Sagittaire, et. par le jour,
c'est Mars qui vous influence, alors il y a en vous un
véritable niéli-niclo d'ardeur et el'angoissc, «l'énergie
el de faiblesse, d'action et de réaction, et il en résulte
une certaine impuissance à réaliser vos buts, une vie
mouvementée en effet, oii le bon et le mauvais s'enlre*.-
mêlent. Ne restez pas élans le «loulc, ayez foi en voire
destinée, soyez une volontaire plus suivie, plus forte.
Vous avez peur de la vieillesse ! ! Attendez donc ! 1 à
trente et un ans ! on songe à vivre à pleines gorgées !
Vous voudriez un secoiul fils... cl vous n'en avez pas
le courage??... Au fond, ceci ne m'étonne pas, tout
«le même ya n'est pas bien brave ! !... Il vous eu faut
d'autres. Turquoise comme pierre ; le bleu tendre
comme couleur.
1512. — Suzanne. Oui, c'esl un dimanche «pie vous
êtes née et c'est pourcpjoi vous avez l'écriture plus
chaude et plus rayonnante que celle de votre soeur.
Votre pierre est l'émeraude. Votre couleur le
bleu aussi, mais plus chaud. Vous voulez savoir
d'abord si vous vous marierez ?... Mais oui !
liés probablement, un mariage où l'intérêt aura sa
part probablement aussi, et dame ! ce sera sans doute
au détriment du côté sentimental et passionnel, et
pourtant Dieu sait si vous êtes une jeune fille ca-
pable «l'aimer fortement, pleinement, abondam-
ment ! Une autre question qui vous turlupine c'esl
la durée de votre vie? On voit bien que vous êtes sous
le coup «l'un deuil récent et cruel !... Ne vous in-
quiétez donc pas ! il y a en vous uni: vitalité très
forte el rien ne fait présumer une mort prématurée.
Solaricnne-mercurieiini:sous le Cancer, vous ave/, ete:
granelcs chances ele réaliser vos elésirs, vous êtes plus
positive, plus volontaire que votre soeur, mais ya
n'est pas encore bien au point ! Votre caractère n'esl
pas si laiel que vous croyez ! En tout cas, vous ne:
nianeiuez ni «le puissance «l'action, ni de loyauté, ni
ele jugement; ce qui vous maïKpie un peu, c'est la
vivacité, la nervosité, la belle impulsion. Secouez-
vous, et aussi : pas d'affaissement ! soyez téméraire
et optimiste.
1513. — Tzalamo. Vous avez une petite écriture si
lint:, si fine, qu'il faudrait presque une loupe pour la
lire, et pourtant elle est nette, très nette et très har-
monique et très indivielucllc, doncintelligencc extrê-
mement fouillée, sagace, analytique, et très 1res
bonne, mais se noyant un peu trop dans le petit
détail, intelligence de fourmi, si vous voulez, cl ce
n'est pas un mince compliment. Vous êtes orgueil-
leuses, élites? el vous voulez en imposer ! Oh ! ces
barres terribles sur l'M, sur le T, sur l'I ! ! !... El
ces arrêts de l'I, «le Vf, â la ligne, et la tombée verti-
cale de l'M, c'est décidé cela, c'esl nel, c'est éner-
gique; oh ! non ! quoique petite cl. mince, el blonde
aux yeux bleus, vous êles bien la jeune fille aux
sourcils noirs, et. robuste, et, «pli sait «refendre sa
personnalité. Ambitieuse d'ailleurs ! Et n'ôtes-vous
pas un peu artiste? En tout cas, n'êtes-vous pas
subjuguée par le beau, par l'idéal, par le ciel bleu?
Imaginative et sensible, votre résolution de ele-
meurer célibataire et de vivre avec et malgré votre
grand chagrin, ticndru-t-ellc? Solarienne-satur-
nienne sous le Lion, je crois que vous aurez bien du
mal d'éviter le mariage ! et j'en suis bien aise, parce
qu'il y aura ensuite de si beaux fruits à dételles joies,
que vous serez la première à vous en féliciter. Ce
n'est pas à votre âge epi'on renonce aux joies de:
l'amour ! même si les sens ne sont pas là pour vous y
inciter, l'idéalisme qui est en vous vous y porterait !
1514. — Valcnffiie. Vous êtes née un lundi, luna-
rienne tlonc; le signe de Zodiaque sous lequel vous
êtes, n'est pas la Balance, mais la Vierge à son der-
nier Décan, et gouvernée alors par Mercure. Votre
écriture à de nombreuses caractéristiques : pleine
d'encre (coeur ardent), très liée (logique et esprit pra-
tique) ; gladioléc, c'est-à-dire chaque mot formant fer
de lance (grande finesse) et comme l'écriture est
allongée enhautcur (finesse sans témérité); bouclage
et fermeture hermétique de toutes les lettres (une
concentration terrible, pas d'expansivité du tout !)
ce qui ne veut pas dire : hypocrisie ou fausseté ! vous
êtes au contraire d'une loyauté parfaite (écriture
nette, très clairement espacée, très bien tracée).
Coeur d'une fidélité à toute épreuve (écriture iso-
cline) et. archi-bienveillant (arrondis nombreux à la ~
base des lettres) ; caractère ferme (rigidité du tracé)
et volonté dominatrice (barres hautes et fermes).
Ne quittez pas le beau Léman, l'eau vous est très
bénéfique. Votre pierre : le jaspe ou la perle fine.
Vie très régulière, très positive et peut-être pas très
gaie ;' n'aimez-vous pas mieux la solitude «pie le
brouhaha? Santé pas mauvaise, probabilité ele longé-
vité. En amour? rien de particulièrement remar-
- quable et pas prédisposéeàune maturité prodigieuse.
Délaissez nettement toutes les affections qui seraient
futiles. Vie relalivemcnlaisêc. ENIUMA.
 LA RUCHE Uuitc)
F 255. — ChifTonnelte rose (E 63S4).
Suis dans votre cas ; oui, tout lasse... tout
passe;., tout casse !... — Voulez-vous me
dire, Fox-trot, Biscolin-Biscoltne, Mèches
folles, si vous êtes en possession de ma
photo? et... si oui... pourquoi là vôtre se
fait tant attendre? — Et vous, Horizon,
pourquoi ce silence? — Vicira Troufia-
dour. Avez-vous reçu ma lettre? — Mon
Petit Yanou chéri, lantine Yanc vous
embrasse ! — FioreHo Solingo (E 5734),
Soupe au lait, et vous que mon pseudo
intrigue : je l'ai tout simplement Choisi
en souvenir d'une charmante petite Séné-
galaise qui répondait à ce doux nom...
vous voilà déçues. — A ma liste loterie,
ai ajouté : Violette de Parme, Favorite,
Une Acadêmienne, Régina, Chou à la
crime, Zizelle, Gaie Chèlou, Rose effeuillée,
Nihil, Petite Esclave, Roberlc, Pierrette
_ma reine jolie, J'ai pardonné, La Blonde
au Parfum de rose, et maintenant je suis
heureuse d'annoncer à la Ruche que cette
dernière soeurette Blonde (en présence de
ma chère Régina), vient de faire gagner
la pelote filet à notre gentille soeurette
Roberte, les deux bibelots à l'oujours
fidèle et Favorite. Savez-vous, chères
soeurettes, que les deux premiers bons
numéros furent tirés en faveur de ma
chère filleule Zézetlc et de mon amie
Régina !... afin de ne pas donner prise
à là. critique, nous avons décidé de re-
commencer. MAI MOUNA.
F 255 bis. — Devant passer l'été à
Chantilly, je serai très heureuse de faire
la connaissance d'une Abeille y séjour-
nant <ou même dans les environs). Nous
pourrions y passer d'agréables moments.
Notre réunion doublerait, il me semble, le
charme de la belle forêt. M'écrlre au jour-
nal. LA REINE FÉPAUQUE.

L'Avocat des Abeilles

La Direction rappelle à ses aimables
lectrices, que, à la suite de nombreuses de-
mandes elle a décidé de créer une nouvelle
rubrique dans laquelle il sera répondu aux
questions d'ordre juridique, agaal un
caractère général, qui lui seront posées. En
ce qui concerne les demandes particulières,
tes réponses seront adressées directement
dans la mesure du possible, mais tou/ours
gratuitement.
Avant de réponelre à l'aimable lettre
d'« une commerçante » et lui donner les ren-
seignements tardifs qu'elle me demande
sur le calcul du bénéfice normal pour l'Im-
pôt sur les bénéfices de guerre, je crois
utile d'indiquer à mes lectrices qu'il ne
faut pas s'imaginer que le fait d'être
assujetti à cet impôt, n'implique pas
nécessairement que l'on a passe des
marchés avec l'Etat ni que l'on soit un
1>rofltcur de guerre. En dehors des noin-
îreux cas prévus par la loi, il suffit d'être
passible de la contribution di:s patentes
el d'avoir eu pendant la période légale
des bénéfices supérieurs au bénéfice dit :
bénéfice normal ».
Mais revenons, à notre question :
Vous n'étiez nullement tenue pour le cal-
cul de notre bénéfice normal, dans votre
dernière déclaration, «le prendre le mode
employé dans les précédentes. La loi vous
indique comme bénéfice réel à prendre
pour base : La moyenne des produits
nets réalisés au cours des trois exercices
- antérieurs au 1" août 1914. Mais en étu-
diant attentivement les différents ar-
ticles, vous vous rendez compte qu'il en
existe trois autres façons «le faire le calcul
qui sont :
1° 8 p. 100 «les capitaux engagés dans
l'entreprise ;
2» 5 000 francs ;
3» 30 fois le principal de la patente.
A vous de voir lé mode le moins préju-
diciable à vos intérêts au cours de chaque
période d'imposition (Voir réponse de
M. le ministre des Finances à M. Cata-
logne, sénateur).
Vous avez eu tort de ne pas vous ren-
seigner plus tôt, vous y eussiez sûrement
gagné. Mais il en est toujours ainsi; les
mercantis et les profiteurs connaissen t à
fond, soyez-en sûre, la législation sur les
bénéfices de guerre et savent en tirer
parti, tandis que les braves commer-
çants payent le. maximum.
T Me FRELON.

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La Beauté et l'Hygiène

DÉPURATIFS ET BEAUTÉ