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Ce» Pauvres Philanthropes ! aurait à opérer un recrutement régulier - lésait faire partie du coips expéditionnaire *
parmi des gens qui n'ont pas d'élal-civil, et duVïonkin ont droit, à I indemnité d'entrée
Le projet île loi des 50 millions a mis Vil Criminel
dont beaucoup sont des nomades. encauipagne de !a marine, savoir : colo-
l'Algérie à la mode. Quant aux droits de citoyens, que l'on nels, 1,800 fr,; lieutenants-colonels,1,500 Avant,hier malin un calabrais Gamorra.
La Presse parisienne ne parle pins que voudrait accorder aux Arabes, il y a une fr»^ chefs de bataillon et assimilés. 1,350 ïranqiiilluna, a cherché à introduire en
de nous. foule de raisons qui nous dispensent de. dis- fr.j capitaines, 1,050 fr.; lieutenants, offi- Algérie des sarments de vigne phylloxérés ;
Depuis le Rappel jusqu'au Soleil, en ciers-payeurs, 825 fr..; lieutenants et sous- arrêté immédiatement par le service des
cuter ce point.
passant par le Temps et la Justice, il n'est La première est que les Arabes ne s'en lieutenaiils, 600 IV. douanes, à Alger, il a été mis à la disposi-
question que de ces malheureux Arabes si soucient en aucune façon ; Au moment du départ du port d'embar- tion du Parquet. Condamné à l'audience des
méchamment mis à mal par des Colons La seconde, qu'ils sont entièrement inca- quement, en France et en Algérie, les offi- flagrants délits, on lui a infligé 2 mois de
cruels. pables de les exercer. ciers de l'armée de terre n'ont louché que prison et 500 fr. d'ameude.
A lire ces journaux, on finirait par croire Inutile de donner les autres, n'est-ce pas ? lesjihdemiiilés d'entrée en campagne fixées Cette amende et celle punition nous par
que Bou-Amama est un colon communard Nous venons d'établir l'immense difficul- pai' le tarif du département de la guerre, raissenl beaucoup !rop légères, car on nous
qui a massacré de pauvres Arabes, — pon- té qu'il y auriiil à appliquer ces théories aux qti!,fi('!il d'un quart infcrieureh à ceux de affirme qu'il a clé avoue par le condamné
dant qu'ils arrachaient de l'alfa àSaida, Arabes ; iiont- allons, maintenant, essayer >,&ijroçe de mer. La différence sera payée qu'il avait été payé pour nuire à l'extension
—
pour leur inculquer les saints principes «Je*'
de démontrer le danger qu'il y fuirait à es- 'pt'VU'8 soins du Commissariat de la Mo» de la,*viticuHiiredans notre belle Algérie.
l'anarchie.
Lu liappkl n'y va pas par quatre che-
mins ; pour lui, il n'y a qu'une chose a
fuiro: Transformer les Arabes en cilovctis
sayer celle application. -, ,,
Ouaml tous IPs/'Arabc^au'iônt pasÀèp'ar JJÏ
Pnniièe liauçaibp, ou aura constitue,l'armée
pei'ps expéditionnaire.
v
*
...
fine, à Hai-lHionc, à la caisse du payeur du
• "•
On ne saurait trop punir de semblables
'-« ê"ebupu»leâ,ftl'no'lre justice est bien magna-
nime.
do l'indépendance aiahc, — les contingents
français elles assujétir au service militaire des insurrections de l'avenir. Une bonne mesure De Charylide en Seylhv
obligatoire. Quant au bulletin de vole, il serait entre
Ce journal pousse le romantisme jusqu'à les mains de l'arabe une arme dont la grande Jusqu'ici, les médecins civils même les Le nommé Ahmed ben'.Yklef vaga-
,
s'imaginer que les Arabes se précipiteront professeurs de Faculté et d_'Ecole, ne pou- bondait tranquillement dans les douars de
masse ne comprendrait pas la valeur, et
avecjoie dans les casernes, et que la pers- dont certains chefs — ou certains de Lamo- vaient être pourvus dans l'armée que du Tifilès, lorsque le caïd de celte tribu l'in-
pective de jeter un morceau de papier dans Ibe — sauraient se servir dans l'intérêt de grade d'aide-major. Le ministre de la guerre vita à représenter son permis de circula-
une urne en bois les plongera dans une ju- leur ambition. a compris qu'on pouvait tirer un meilleur tion. Ahmed ben Yklef protestait, en vain,
bilation prolongée. Le seul résultat de ces réformes philan- parti de l'expérience des notabilités médi- de son amour pour la liberté et l'indépen-
Si vous saviez, ô Rappel, combien vos thropiques serait la créalion de ce royaume cales. Suivant leurs grades universitaires, dance, faisant remarquer au caïd que s'il
prévisions sont contraires à la réalité des arabe qui fut une des plus belles pensées du les médecins civils pourront, désormais, n'avait pas un sou vaillant dans sa djehira,
faits, et le danger qu'il y aurait à mettre règne de Napoléon III. être nommés médecins-majors de lr,etde il n'était pas vêtu comme un mendiant et
vos théories en pratique, vous n'insisteriez *
2' classe de la réserve ou de l'armée territo- que la blancheur de son burnous el la pro-
«as, dit, avec raison, la Vigie, d'Alger. Au Vonkfn riale. Ils seraient proposés pour l'avance- preté de son haïck devaient suffisamment
L'immense majorité des Arabes n'a nulle ment par les directeurs du service de santé prouver qu'il savait pourvoir, par lui-même,
envie de se placer sous la férule de nos A la suite d'un accord intervenu entre le des corps d'armée. Le décret du 10 janvier aux besoins de son existence.
a—————————M^——
Feuilleton de VAvenir de Rel-Abbès. Adèle; il lui écrivit pour lui assigner un rendez- me Daval; Adèle reconnaissant la livrée de Georges m'obligerez pas à vous exposer le motifde ma visite.
vous . fui frappée de stupeur, son mari passa près d'elle El j'ose croire qua le nom de Saint-Aignan n'est pas
(No 70.) LA Celte Ieltre les perdit tous deux. sans la regarder. porté pas un lâche !...
Georges croyait M. Daval absent de Paris pour
FOLLE de CORSTÂliTIRE quelques jours; il envoya donc son domestique por-
Bientôt les deux hommes arrivèrent a l'hôtel de Le rouge monta au front du jeune homme.
Si j'eusse clé prévenu de votre visite, murmu-
Sainl-Aignan —
.
ter le message, avec ordre de ne le remettre qu'a Monsieur est i sa toilette, dit une jeune fem- ra-l-il, je me serais mis en mesure d'accepter votre
—
ROMAN INÉDIT son adresse. me qui vint ouvrir. proposition... mais, vous le voyez, je suis seul...
Le domestique sonna; c'est le colonel qui vint ou-
Par TURPIN DE SANSAY. — C'est bien; j'attendrai qu'elle soit terminée. — La partie est égale; je suis seul aussi, reprit
vrir; madame Daval était sortie avec sa femme de ' vivement le colonel.
Et le colonel, prenanl un album sur une élégante
ebambre Je ne me battrai pas sans témoin, objecta
XXXIII. . étagère, le feuilleta tranquillement.
— Que
demandez-vous? fit le vieux soldat. Georges, espérant un sursis.
L'ADULTÈRE La jeune femme sortit; quelques minutes après
Le domestique, surpris el ne pouvnnl cacher son Nous en trouverons. Monsieur.
trouble, ballmlia quelques mois inintelligibles. elle vint annoncer que Monsieur pouvait recevoir . —
.le n'ai point d'armes...
Le colonel fut introduit dans un pelitsalon bleu, —
(SuileJ Lo doute alors traversa l'esprit du colonel; il ar- Voici ma lioile de pistolets
meublé avec beaucoup de goût. — .
racha la lcllrc des mains du porteur, le fil entrer — Oh! Oh!... ces pistolets vous sont familiers,
derrière lui referma la porte à clef. Georges, devant une glace, donnait un dernier
Puis sa raison faillit l'abandonner, quand elle
el sans doute .
Puis il décacheta la missive, la lut el devint pâle. coupd'uùl à sa coiffure et arrangeait sa cravate . Vous en choisirez d'autres, monsieur.
comprit qu'elle allait cire mère . —
Sans prononcer une parole, il jela un manteau A la vue du colonel, il laissa tomber l'épingle eu Georges, poussé dans ses derniers retranche-
Décidée alors à tout ! culer pour caeber sa posi-
sur son bras, prit sa boite de pistolets et rouvrit diamant qu'il allait placer sur sa chemise à jabol, ments, tenta un dernier moyen pour ne pas se
tion, elle implora M. de Sainl-Aignan.
qui
la porte. el fut obligé de s'appuyer contre la cheminée pour battre.
Mais Georges, comme la plupart des bonimcs
Tu vas me conduirecbez ton maître, dit-il au ne pas tomber. 11 était livide . —
Permcllcz-moi d'écrire quelques mois
.
cliercbenl le plaisir dans la bonté d'une femme, —
sourire
domestique d'une voix calme. —
Monsieur, dit lo vieux soldat, avec le El il fil un pas pour sortir du salon
Ceorgcs était lacbe. malheureux. strident de l'ironie, je conçois votre élonnemenl.,.
.
Mais... balbutia le Mais le colonel devina sou dessein, s'approcha de
H résolut de quitter Paris pour se soustraire à la —
Le colonel prit une bourse, la jela dédaigneuse- vous altendiez madame Daval, et c'est son mari que la cheminée cl sonna le valet de chambre qui vint
colère du colonel. aussitôt. /
ment au valet et lui montra la porte. vous recevez.
Avant de partir, néanmoins, il voulut encore voir A i-uivre.
La valet s'exécuta de bonne grâce. Georges ne put trouver un mot a répondre.
— Manarf. SOUSCRIPTION
El comment vas-tu depuis ton passage ment entre les marins de la Carabine et les
ici comme pénitencier militaire le 27 juillet Pavillons noirs. JEu faveur des blessés du Tonkin
1881?
Nous apprenons qne le 3e bataillon de la DEUXIÈME LISTE
Ahmed Len Yklef ne répondit point à cel-
te dernière question, mais le registre des Légion étrangère esl parti hier de Méclié-
Cercle Espagnol (l'Union) 200 fr.
signalements permit d'établir son identité ria ; il arrivera à Bel-Abbès le 25 et sera ,.
MM. Rouire, avoué, 5 »
et répondit pour lui ; il fit connaître qu'il immédiatement mis en état de partir pour
le Tonkin, au premier signal.
Millier (Christophe), chevalier
était.condamné à dix ans de travaux publics.
sauveteur des Alpes Mari-
Ramené au Parquet, Amed ben Yklef times, et autres 2 »
lit déféré à M. le juge d'Instruction. Pressé Une tentative de viol a été commise ces
de questions par ce magistrat, il répondit jours-ci dans une propriété du Tessalah. TOTAL 207 fr.
qu'efléclivemcntil s'élait évadé du camp de Un garçon a profilé de l'absence du fer- 35 fr.
Misserghin au mois de septembre 1883, et mier pour essayer d'assouvir sa brut&lp
PREMIÈHU LISTE
....
que depuis celle époque il avait toujours passion sur la maîtresse de céans, une fem- TOTAL à ce jour.... 242 fr.
vécu du produit de ses vols, arrêtant el me d'une quarantaine d'années, infirme.
rançonnant les voyageurs et assommant La rentrée soudaine du fils de la maison Nous remercions bien sincèrement M.
,
a seule empêché le misérable d'accomplir
Manuel Torrès, président du Cercle de
ceux qui ne voulaient pas se laisser exécuter
de bonne grâce, él que s'il était bien vêtu, son crime ; il est aujourd'hui entre les mains l'Union, et les honorables membres qui le
c'est qu'il avait volé les vêlements du der- de la justice.
•
composent, de leur don généreux en faveur
,
nier indigène qu'il avait assommé. Il ajou- de nos blessés au Tonkin. C'est là une
tait encore que ses actions d'éclat avaient THÉÂTRE marque de sympathie pour la France, que
élé si nombreuses cl si fréquentes que sa nous enregistrons avec plaisir.
mémoire ne lui, permettait pas de toutes La somme va être envoyée par nos soins
Jeudi, M. Ramoiiot nous servait la deu-
les préciser. à madame Ivoecliii-Schwarlz, à Paris, pré-
xième des Mousquetaires au Couvent ! Ce
Espérons que l'Instruction viendra dé- sidente de VUnion des Femmes de brance,
grand succès devait encore tenir l'affiche
brouiller les souvenirs confus d'Ahmed ben société qui a pour but de secourir les mala-
demain, mais uolre sympathique impressa)io
Yklef et que le chemin du gibet sera sa der- des et les blessés en lem'ps de guerre.
esl trop intelligent et trop soucieux de l'opi-
nière étape dans ce bas monde ! nion publique pour ne pas s'être aperçu que — IQI —
c'eût été là se moquer franchement du UNE FAMILLE CONTENTE
UN CADEAU ORIGINAL
monde. En effet, nous le déclarons sans
Une de nos concitoyennes, dit le Moni- ambages, notre Iroupe est, actuellement, Un instituteur retraité de la Capclle Marival (Lot)
teur d'Alger, vient de recevoir un cadeau incapable de nous présenter convenablement nous écrit ces ligues:
« Je suis guéri par les Pilules Suisses d'un rhu-
comme il est donné à bien peu de femmes le superbe opéra-comique où nous avons matisme
que j'avais depuis une trentaine d'années
d'en exhiber, les pièces d'artillerie n'étant tant de fois applaudi Béthiny el Fioratti; au liras gauche et qui nie prenait périodiquement
pas d'ordinaire l'ornement des salons. M. Lallemand, notre baryton, est loin de chaque année. Celle année il a manqué à l'appel; ce
g—mi———Mma——«——^——
Feuilleton de ['Avenir de Bel-Abbès. loin de sa vue tous les oripeaux de son luxe de bo- son amant. jusque-là que de l'obéissance de serviteur à maître
s'était installée au pied du lit de Gon-
hème., elle Ne plus ensevelir son corps sous cet allirail de
Or, comme ils avaient pu, ainsi que le docteur, ad-
lram, surveillant avec une avidité incessante, la nuit bagues, de bracelets, de chaînes, de camées,de mirer les
LE ROMAN comme le jour, le moindre mouvement de son cher fanfreluches extravagantes; ne plus se souiller au prodiguait malade, ils
soins extraordinaires, inouïs, qu'elle
au avaienl conçu pour elle un
malade, afin de le secourir instantanément, pres- contact de tout ce clinquant qu'elle avait autrefois sentiment de
D'UN envié, mais qui lui étail devenu odieux el dans le-
respect qui se traduisait maintenant
cription sur laquelle le docleur avait insisté. déférence en quelque sorte religieuse, ce
Kllc aurait pu, il est vrai, se faire assister par le quel sa pensée, en s'épuranl, ne voyait plus qu'une par une
qui l'allcndrissait parfois jusqu'aux larmes; il n'est
personnel qui l'entourait el qui se composait d'une enseigne d'abjection et de débauche; ne plus enten-
dre malséants, qui avaicnlsi blessé pas jusqu'au gouverneur, qui , dans les quelques
vieille servante, de l'ordonnance de Gonlram, du ces propos souvent apparitions qu'il faisait auprès de Gonlram, ne lui
PAU fermier des terres de culture de sa campagne et ses oreilles el dont elle était obligée de rire, alors
louchât la main avec une déférence affectueuse.
de la famille de ce dernier; mais elle n'appelait jamais qu'ils ne lui inspiraient que «lu dégoût; d'autre pari,
LËOïv BK.YNKT Sous l'influence de ces émotions, de ces ébran-
leur intervention que dans des circonstances où l'oeuvre qu'elle avait entreprise, de ramener à la vie lements de l'âme, il
se produisit en elle comme
ses forces physiques lui faisaient défaut. D'autre un jeune homme dont elle devait fatalement se sé- floraison subite des plus beaux sentiments et
xix très-prochainement, d'abnégalion s'il une
pari, elle avait inexorablement fermé sa porte à parer oeuvre des plus suaves aspirations qui puissent germer
(Suite) toutes ses connaissancesd'Alger, excepté, bien en- en fui, puisqu'elle était convaincue que ce jeune dans le coeur d'une femme, et tout les mirages at-
tendu, à son amie Gabrielle, qui devait, suivant un homme, qu'elle adorail, ne pouvait épouser qu'une trayants d'une vie honnête, qaisible, laborieuse, vi-
Fait remarquable, ce phénomène intéressant avait accord commun, avoir avec elle quelques rares et jeune personne de grande famille comme lui : nrent dessiner dans sou imagination ; enfin, s'il
se
éclaté, passager, chez Simon, au milieu de la splen- rapides entrevues. toutes ces circonstances la rehaussaientà ses yeux est permis d'ainsi s'exprimer, elle ressentit
comme
deur des champs; tandis (pie chez Charlotte il se De sorte qu'elle s'étail ainsi créé une vie d'isole- et apportaient dans sa vie solitaire et silencieuse
un avant-goûl de toutes les saveurs que la verlu
produisait tout doucement dans le silenced'une cham- ment presque absolu, interrompu seulement par des instants de charme qui la captivaient au plus peut faire connaître à l'amc la plus
pure.
bre de malade,à peine éclairée par un demi-jour, el les visites du docteur, que le gouverneur accom- haut point. Sa pensée voyageait ainsi, dans ce monde ima-
au sein d'une solilndc presque absolue, dans la- pagnait parfois jusqu'au chevet du malade, 11 esl une autre particularité qui vint encore faire ginaire, depuis une quinzaine de jours, lorsqu'une
quelle Charlotte s'élait connue ensevelie. Dès les premiers jours de cette existence soli naître dans son âme des sensations non moins dou-
révélation bien autrement émouvante encore vi-
Du jour où la vie de Gonlram avait été en danger, taire, toute de recueillement, de silence et de dé- ces. Le personnel de serviteurs qui l'entourait et nt la surprendre elle comprit qu'elle allait devenir
:
la fille du Défricheur ne s'était plus déshabillée, vouement, la fille du Défricheur ressentit une sorte envers lequel elle s'était constamment montrée gé- mère!
Velue avec une simplicité extrême, ayant relégué de soulagement qui aurait élé pour elle de la félï- néreuse el bienveillante, lui avait toujours obéi (A suivra).
Reproduction réscriét cités'iln'cûtpas été empoisonnépar les souffrances de avec un certain empressement ; mais ce n'avait été
^——»>—»—g———s———
Etude de M"Louis ROtlIRE, avoué, dov douze novembre*mil huit cent quatre- DÉSIGNATION sis à Tiffilès, portant le numéro 80, plus à l'état de broussailles, limité :
pli
rue Lord-Byron, maison Bedock, vingt-trois,
vin volume 3, numéros 13 ' ' d'une
d contenance de quinze ares au nord, par le numéro 57 ; à l'est,
à Sidi-bel-Abbès. et 14.
i UÏWE TKURE
_.
soixante
s centiares, comptante par- par le territoire du douar-commune
pa:
—. I cahier des charges, dressé par
Le (jit< « Tibézizine Ouastia » sise au
dite tie
j;1 en vignes, partie en arbres de Tiffilès ; à l'ouest, par un chemin
M« Louis Rouire, avoué, poursui- fruitiers. (ancienneroute de Bel-Abbès à Baya);
(ai
VENTE • var a été déposé au greffe du Tri-
vant,
vjei dit Oued Saïda, numéro 7 du
lieu
p}a contenant treize hectares cinq
plan,
1]
j^
je surplus i
V1I1 le g Tous les immeubles ci - dessus
de Jjustice', rue Montaqnac. ^s Par jugement dudit jour, l'adjudi- bezézine » ; à l'Ouest l'Oued-Saïda; numéro 93, défriché mais
cat: cultivés et exploités par un
EN DEUX LOTS SÉPARÉS
a cation
^
a été fixée au mercredi vingt
février mil huit cent quatre-.vingt-
quatre à une heure de relevée.
je
le
se^
se
point
t
trouve
trigométrique
sur la la
numéro
limite
141
Nord-Est. planté,
I
non com-.
sis à Tiffilès, d'une conte-
nance de quarante-et-un ares vingtt
sont
so
sieur Antonio Pérez, locataire, ainsi
sie
qu le constate le procès-verbal de
que
PURGE LÉGALE PROCÉDURE centiares.
c saisie
sa réelle.
Premier lot PROCÉDURE
TERRAIN UN — IL'immeuble ci-dessus désigné a Quatrième lot
M>E CUL.TUMÏE
si Tous ceux du chef desquels il
pourrait être pris inscription pour
cause d'hypothèque légale devront
[^
requérir
appelé « El Faraa », de la contenance cation.
cat
cette inscription avant la
transcription du jugement d'adjudi-
été saisi réellement à la requête du
sieur
sie Moïse Ben Tata, précédem-
me dénommé et qualifié, au préju-
ment
die du sieur Bou Mécline ould el
dice
ï)ji
Djilali,égalementsus-nommé et qua-
lifi, par procès-verbal de l'huissier
lifié,
de culture
^
UN LOT
| Les immeubles ci-dessusdésignés
ont été saisis réellement à la requête
de la dame Aubèrt, précédemment
dénommée et qualifiée, au préjudice
du sieur Antoine Boucarel, égale^
• numéro
nui 52 du plan, sis à Tiffilès, dv.
de cinq hectares environ, situé sur MISES A PRIX Giraud, de Sidi-bel-Abbès, du sept
Gh d'une contenance de vingt-quatreji ment
m sus-nommé et qualifié, par
le territoire du douar-communede —— novembre
noi mil huit cent quatre c
hectares
i neuf ai*es vingt centiares,l procès-verbal
pr de l'huissier Bastide,
Boudjebah, commune-mixte de la En conséquence, outre les clauses vingt-trois,
vra visé, enregistré, dé- dont dix hectares environ déiri- de Boukanefis, du sept novembre
de
Mekerra, canton de Mercier-La- et' (
et conditions insérées au cahier des nonce
n0] et transcrit au bureau des chés
c et le reste à l'état de brous-. m huit cent quatre-vingt-trois,visé,
mil
combe. charges, les enchères seront reçues
cjj. hypothèques de Sidi-bel-Abbès, le
hyj sailles. enregistré,
er. dénoncé et transcrit au
Deuxième lot <
lesdits jour, lieu et heure, sur les dix-sept novembre mil huit cent qua-
dix
_ aura lieu le> •
bi
bureau des hypothèques de Sidi-bel-
Un Terrain
.
jeg
~ mises à prix fixées par le poursui-
mi tre-vingt-trois, volume 3, numéros
tre- j^
li'Afljuflicatioii Abbès le dix-sept novembre mil huit
Al
. -—-
a et par
vant r le tribunal : 17 et 18.
]Le cahier des charges, dressé par
Mercredi
] vingt Févrierr cent
ce quatre-vingt-trois, volume 2,
Pour le premier lot, cin- mil
, Iiuït cent quatre-vingt-. numéros
ni 15 et 16.
Me Louis Rouire, avoué poursuivant,
M° quatre, a une heure «le re-. Le cahier des charges, dressé par
partie défriché, partie en terre de quante
culture, appelé « Et Tirés », de la
Q0 francs, ci
Pour le deuxième lot, . ......
50 fr.
a été déposé au greffe du Tribunal
civil de Sidi-bel-Abbès, le sept oc-
cjY
,
levée.
j M Louis Rouire, avoué, poursui-
M0
vant, a été déposé au greffe du Tri-
va
contenance de huit hectares envi- cent ce; francs, ci 100 » i0\ mil huit cent quatre-vingt-
tobre —,
On fait savoir à tous ceux qu'il1
< hi
bunal civil de Bel-Abbès, le sept dé-
ron, situé au même lieu. Fait et rédigé à Sidi-bel-Abbès, le trc et la publication a eu lieu le
trois, appartiendra,
apj qu'aux requête, pour-_ cembre
ce mil huit cent quatre^-vingt-
— douze
do Janvier mil huit cent qua- seize Janvier mil huit cent quatre-
sei suites
suj et diligences de la dame Gé-_. trois,
ti'1 et la publication a eu-lieu le
Ii' Adjudication aura lieu le tre-vingt-quatre,
trc par M" L. Rouire, vingt-quatre.
vii lestine
ies Pradel, propriétaire-, épouse3 seize
se janvier mil huit cent quatre^
Mercredi 80 février mil huit avoué av poursuivant, soussigné, Par jugement dudit jour, l'adjudi- du sieur Aubert Maurice, demeurantt
,^u vingt-quatre.
vi
cent quatre-vingt-quatre à Signé:'!.. ROUIRE, cation a été fixée au mercredi, vingt
cal ensembleà
eni Sidi-Ali-ben-Youb (Chan- Par jugement dudit jour, l'adju-
une heure de relevée. avoué. Février
Fc mil huit cent quatre-vingt- Zyj
zy) ; ladite dame dûment assistée ett dication
di a été fixée au mercredi
S'adresser, pour plus amples ren- quatre à une heure de relevée. autorisée
aui de son mari, vingt
vî février mil huit cent quatre1-
i;
On fait savoir à tous ceux qu'il seignements, à M0 Louis Rouire, Ayant pour avoué M0 L. Rouire,t) vjmgt-quatre, à une heure de re-
Yi
appartiendra, qu'aux requête, pour- avoué-à se PURGE LÉGALE qui
qu est constitué et continuera d'oc- levée.
le .
par -^ civil
nar
«ur
l'audience des criées du tribunal
de Sidi-bel-Abbès, au palais
Les immeubles ci-dessus désignés le numéro 94 ; à l'est, par les numé-
f} numéro 15 du plan, situé à Tiffilès, ros 95 et 97 ; à l'ouest, par un che- me_
ont été saisis réellement à la requête te II sera procédé le mercredi vingt :he- ^e jus,-icc, rue Montagnac,
du sieur Bariat (Emile), précédem- a. Février mil huit cent quatre-vingt- de Boukanefis,
>,
e- min, et au sud, par un chemin aussi.
le- ssi.
heure de relevée £ commune sur
ment dénommé et qualifié, au préju- u- quatre, à une yJ , quel est édifiée une Maison- »- — EN UN SEUL LOT
dice du sieur Abd-el-Kader ould Id en l'audience des criées du tribunal nette, à rez-de-chaussée, compo- °- Quatrième lot
M'Aouda, également sus-nommé QI civil de première instance de Sidi-
,i;
et sée d'une chambre et d'une écurie. e.
4 TERRAIN
qualifié, par procès-verbal de l'huis- s. sis bel-Abbès, séant au palais de pg
justice _
Un lot de culture
D'UN
sier Flour, de Mercier-Lacombe, du iu en ladite ville, rue Montagnac, à Deuxième lot
vingt-sept octobre mil huit cent la vente et à l'adjudication, sur saisie
sie numéro 52, de la contenance de.
quatre-vingt-trois, visé, enregistré,
ut
é4 immobilière, en un seul lot, au plus 'de Un loi de Jardin vingt-quatre hectares neuf ares vingt
dénoncé et transcrit au bureau des offrant et dernier enchérisseur, centiares, sis à Tiffilès, dont flix dix e\ pâture dit
« Tibézizine Nahria »,
hypothèques de Sidi-bel-Abbès, le l'immeuble ci-après désigné : hectares environ défrichés, le
et sur-
sur- r
E.Vi———————^——i—
sis au lieu dit Ould Saïda, commu- ehai'ges, les enchères seront reçues Abd-el-Kader ben Abderrezag ; à
ne de Nemaïcha, commune-mixte lesdits jour, lieu et heure sur-la mi- l'est, par le numéro 41, appartenant
.
de la Mekerra, portant le fiuméro 5 se à prix fixée par le tribunal, à : au sieur Sid el Arbi ; au sud, par le
du plan, de. la contenance de sept Cinquante francs, ci. . S© îr. numéro 39, appartenant à la dame
hectares quatorze ares vingt cen- Keltoumah bent Abderrezag, et à
Fait et rédigé à Sidi-bel-Abbès, l'ouest, par le communal.
tiares environ. le mil huit cent
quatre-vingt-quatre, par M0 Louis
Rouire, avoué poursuivant, soussi- OBSERVATIONS
il/adjudieation aura lieu le gné.
Mercredi vingt Février mil Signé: L. ROUIRE, Tous les immeubles ci-dessus sont
huit «eut quatre-vingt-qua- cultivés et exploités par un sieur
tre, à une heure de relevée. Avoué. Arsène Ponsot, ainsi que le constate
le procès-verbal de saisie réelle.
S'adresser, pour plus amples ren-
On fait savoir à tous ceux qu'il seignements, à M0 Louis Rouire, PROCÉDURE
appartiendra, qu'aux requête, pour- avoué à Sidi-bel-Abbès,, rue Lord-
suites et diligences du sieur Moïse Byron, maison Bedock, et voir au'
Ben-Tata, négociant, demeurant à Greffe du Tribunal civil de Sidi-bel- L'immeuble ci-dessus désigné a
Oran. Abbès le cahier des charges qui y été saisi réellement à la requête du
Ayant pour avoué M0 Louis Roui- est déposé. sieur Dahan, précédemment dénom-
re, qui est constitué et continuera Enregistré à Sidi-bel-Abbès, le mé et qualifié, au préjudice du sieur
d'occuper sur la. présente poursuite janvier mil huit cent quatre- ben Abderrezag, également sus-nom-
•:1e saisie immobilière et ses suites. vingt-quatre, folio mé et qualifié, par procès-verbal de
Contré:
case ,reçu l'huissier FTour, de Mercier-Lacom-
quatre-vingt-cinq centimes, décimes be, en date du dix-huit octobre mil
Le sieur Naar Ould Djilali, cultiva-compris, huit cent quatre - vingt - trois, visé,
teur, demeurant au douar Oulad Dji- 42 Signé : LE BESQUE. enregistré, dénoncé et transcrit au
lali, commune de Nemaïcha. bureau des hypothèques de Bel-Ab-
Partie saisie, sans avoué constitué. bès, le dix novembre mil huit cent
Etude de M0 Louis ROUIRE, avoué,
11 sera" procédé, le Mercredi, vingt quatre-vingt-trois, volume 3, nu-
février mil huit cent quatre-vingt- rue Lord-Byron, maison Bedock, mérosll et 12.
quatre, à une heure de relevée, en
à Sidi-bel-Abbès. Le cahier des charges dressé par
l'audience des criées du tribunal M0 L Rouire, avoué poursuivant,
civil de première instance de-Sidi- VERTE .
a été déposé au greffe du tribunal
bel-Abbès, séant au palais de justi- civil de première instance de Sidi-
ce, sis en laditeville, rue Montagnac, bel-Abbès, le vingt novembre mil
à la vente et à l'adjudication-, sur' Sur saisie immobilière huit cent quatre-vingt-trois , et la
saisie immobilière, en un seul lot,' A l'audience des criées du tribunal publication a eu lieu le neuf Janvier
au plus offrant et dernier enchéris- civil de Sidi-bel-Abbès, au palais mil huit cent quatre-vingt-quatre.
seur, de l'immeuble ci-après dési- de justice, rue Montagnac. Par jugement dudit jour, l'adjudi-
gné : cation a étë'fixée au mercredi, vingt Lesdits indigènes ont déclaré Elude de M' Léon LE VY, huissier
EN UN SEUL LOT février mil huit cent quatre-vingt- qu'ils avaient employé la somme, à à Sidi-bel-Abbès
DÉSIGNATION quatre, à une heure de relevée. eux prêtée par monsieur Bellat, à
l'achat de blé. et orge, pour les ense-
procès-verbal de M.° Giraud, huissier Ayant pour avoué M0 Louis avoué. près-midi, il sera procédé à la Mai- TRIBUNAL DE COMMERCE DE SIDI-
à Sidi-bel-Abbès, en date du sept no- Rouire, qui est constitué et conti- rie de Sidi-bel-Abbès, pardevant le BEL-ABBÈS
S'adresser, pour plus amples ren- délégué de M. le Général Comman-
vembre mil huit cent quatre-vingt- nuera d'occuper sur la présente seignements, à M0 Louis Rouire- dant ta Division d'Oran, en présence
trois, visé, enregistré, dénoncé et poursuite de saisie immobilière et avoué à Sidi-bel-Abbès, rue Lord, du Receveur des Domaines, à la Faillite Camille MOVKEOT
transcrit au bureau des hypothèques ses suites, Byron, maison Bedock, et voir au vente aux enchères, de la
de Sidi-bel-Abbès, le dix-sept no-
vembre mil huit cent quatre-vingt-
trois, volume 3, numéros 17 et 18.
Contre :
Le sieur El Hachemi ben Abder-
rezag, cultivateur, demeurant à
greffe du Tribunal civil de Sidi-bel-
Abbès le cahier des charges qui y
est déposé.
Concession Messieurs les Créanciers de la
faillite MOUGEOT (Camille), ex-
commerçant, demeurant à Sidi-Bra-
Le cahier des charges dressé par rOued-Mebtouh, Enregistré, à Sidi-bel-Abbès, le him, sont prévenus que l'ouverture
Mc Louis Rouire, avoué poursuivant, Partie saisie, Janvier mil huit cent quatre- COMBES ANTOINE, du Tôlagh. des procès-verbaux de vérification
a été déposé au greffe du Tribunal Sans avoué constitué. vingt-quatre, folio case reçu Bel-Abbès, le 18 janvier 1884. ak d'affirmation des créances de la-
civil de Sidi-bel-Abbès, le sept dé- Il sera procédé le mercredi quatre-vingt-cinq centimes, décimes dite faillite aura lieu le deux février
cembre mil huit cent quatre-vingt- , Le Receveur des Domaines, mil huit cent quatre-vingt-quatre,
vingt février mil huit cent quatre compris. 34
trois, et la publication a eu lieu le vingt-quatre, h une heure de re- MEUNIER. à neuf heures du matin, en la
43 Signé: LE BESQUE.
A. VIS
seize février mil huit cent quatre- levée en l'audience des criées 1 Chambre du Conseil du Tribunal de
vingt-quatre. ,
du tribunal civil de première ins- Sidi-bel-Abbès, sous la présidence
Par jugement dudit jour, l'adjudi- tance de Sidi-bel-Abbès, séant au Étude de M» GOILLOT, notaire de M. le juge-commissaire.
action a été fixée au mercredi, vingt palais de justice, sis en ladite ville, à Sidi-bel-Abbès. — «»— Il est nécessaire qu'ils se trou-
février mil huit cent quatre-vingt- rue Montagnac, à la vente et à l'ad- Le public est prévenu que le Mar- vent a cette 'assemblée en personne
quatre à une heure de relevée. judication, sur saisie immobilière, Suivant acte reçu par M0 Goillot, di,cinq février mil huit cent quatre-
vingt-quatre, à deux heures de l'a- ou par un mandataire muni d'un
en un seul lot, au plus offrant et notaire à Sidi-bel-Abbès, le vingt dé- pouvoir timbré et enregistré avant
PURGE LÉGALE dernier enchérisseur, des immeu- cembre mil huit cent quatre-vingt- près-midi, il sera procédé à la Mai-' la séance.
bles ci-après désignés : trois, enregistré, les sieurs Ben rie de Sidi-bel-Abbès, pardevant le' LE COMMIS GREFFIER,
Tous ceux du chef desquels il DÉSIGNATION
imnr ben Thaml et Abdallah délégué de M. le Général Comman-
dant la Division d'Oran, en présen- 37 D'HARBOULLÉ.
pourrait être pris inscription pour ben Thami, cultivateurs, demeu-.
rant aux Nemaïcha, ont reconnu de- ce du Receveur des Domaines, à k
ïause d'hypothèque légale devront
requérir cette inscription avant la
transcription
cation.
du jugement d'adjudi-
Un Terrain de Culture
situé sur le territoire du douar -
voir à monsieur Claude-Kufjène-
Annette BEMiAT, propriétaire,
demeurant banlieue de Sidi - Be! -
Concession
vente aux enchères, de la
BEL-ABBÈS,
— IMP. P. PERIUER.
Pour la légalisation de la signature de
Le Gérant, M. P. PIÎRRIER
Certifie à la somme de Sidi-bel-Abbès, le 1884.
l'insertion n° LK MAIRE
,