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La Vie coloniale : revue de la

colonisation, du commerce et
de l'industrie

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


. La Vie coloniale : revue de la colonisation, du commerce et de
l'industrie. 1911-01-01.

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10* ANNÉE. N° 100. Le Numéro : 50 centimes. 1er JANVIER 1911,
io» ANNÉE. — N» 100. ICI JANVIER 1911.

Vision d'Avenir ; Un Aéroplane militaire arrive au secours d'une Colonne française


attaquée par des Touareg (Sahara). '
(Composition d'ANDRÉ FOURNIE» dédiée îi Lovis BLKRIOT, créateur du Monoplan.)
LA- VIE COLONIALE

Le 5 septembre 191*; un radio-télégramme Enfin le brigadier prit place auprès de lui-


mettait en vit' émoi lé poste d'aviation d'Oiiargla." — Adieu, Aviatorix! Adieu, brigadier! s'écria
Le capitaine Y..., commandant du. poste, fit le capitaine.
jouer tout vin clavier de boutons électriques,
.

— Adieu, capitaine, et vive la France ! répon-


appels qui eurent pour résultat la venue immé- dirent les deux soldats. » -
diate, à son bureau, du Lieutenant S..., pilote, du Derechef le moteur gronde, halète, détonne.
brigadier H..., mécanicien, et du télégraphiste Un formidable coup de vent s'élève derrière
militaire D... l'appareil, c'est l'hélice qui tourné en vitesse.
Les trois soldats comprirent, à la mine furieuse Quelque habitué qu'il soit départ d'un. aéro-
de leur supérieur, qu'une chose grave venait de plane, le capitaine reste là, au
comme médusé: Il
se passer. suit de l'oeil la course rapide du monoplan sur le
— Lieutenant, brigadier et soldat, fit-il, en sable, il guette l'instant où l'arrière « décolle » et
parodiant Bonaparte, sans le vouloir,, puis-jé pousse un cri d'enthousiasme quand; gracieux,
compter sur votre héroïsme? l'immense et pourtant bien frêle oiseau s'élance
Capitaine, disposez de nous ! répondirent dans l'azur et le soleil....

ensemble les trois hommes. Il monte... on dirait qu'il suit une invisible
— J'en étais sûr. — Par un guignon de sort, route clans le ciel... et, tandis que ses ailes élé-
mes amis, on demande notre secours alors que gantes laissent transparaître, dans l'éloignement,
notre poste est à peu près A'ide. Reste-t-il seule- un peu de soleil, le ronflement du moteur conti-
ment un aéroplane ici ? nue régulièrcmeut.
•—
Oui, capitaine, répondit le lieutenant; mon
Blériot est au hangar et je le crois prêt h prendre
:

son vol au premier tour d'hélice. •''•''


i-r- Très bien'. Voici donc le radio-télégramme
qui vient de me parvenir :
' « Reconnaissance capitaine M... attaquée par A Témassinin, lès Touareg triomphent.
forte troupe de Touareg, cet succomber à Tèmas- Autour du capitaine M... un lieutenant et
siniii si prompt secours^).'arrive proinplement. » quelques braves luttent désespérément... "
Oiiargla-Témassiriin, route
— d'oiseau45oà 5oo kiloinèlres. Il connue, distance Les « "assassins du désert » vont donc pouvoir
à,vol est près de ajouter à leur actif le massacre d'une nouvelle
midi, vers 4 h. l-/v» j'y serai ! colonne française. .-';- fô"
J'y
— aller compte, lieutenant'; mais vous ne pou- Depuis la mort du lieulenant-colohél MolLles
seul, le brigadier et le télégraphiste
vez troupes françaises avaient pu assurer la parfaite
vous accompagneront', si vous ne craignez pas sécurité du Sahara et du Soudan, du Tchad et. du.
que votre appareil soit retardé par lé; nombre, de Daihergou ; quelle revanche pour les « hommes
passagers. • voilés » si le capitaine M... et ses compagnons
— J'en ai peur, capitaine- Nou§ avons bien des étaient tous mis à mort!
modèles pour plusieurs voyageurs, mais tous Mais.. .qu'est-ce donc ? Les chevaux se cabrent ;
sont; partis .à la fêté aéronautique d'Alger. Mon les chameaux s'enfuient... Là-bas, au bout de
monoplan est construit pour donner de la vitesse, l'horizon, un .monstre- ailé Vient d'apparaître 11
et pour porter deux hoinines et noii trois.

Piaillcurs le tétégraplnste plus utile ici. y a quelques minutes il semblait un petit oiseau,
; « sera maintenant il prendides formés colossales. Quel-
-—'Entendu, lieutenant; préparez-vous donc à : ques Touareg ont reconnu un aéroplane, mais la
prendre vôtre vol. » plus grande partie des leurs ignorent les « oiseaux:
Un quart d'heure s'était à peine écoulé que le mécaniques » et restent frappés d'une folle ter-
capitaine entendait la pétarade du « Cent che- reur superstitieuse.
vaux «éclater aux portes des hangars. Le monoplan n'est plus qu'à cinquante mètres
Le lieutenant S..., un champion de l'aviation à peine. Des bombes explosiblcs en tombent et
militaire, que ses brillants exploits avaient l'ait sèment la mort dans uni groupe compacte de cava-
surnommer Aviatorix, était déjà installé aux liers et de méhàristes touareg. Cette fois, c'est la
commandes du monoplan tandis que le brigadier- dérouté... il
mécanicien vérifiait la marche du moteur. Aviatorix n'hésite pas et descend pour atterrir
_

Le capitaine. V... comprit que l'instant du en quelques secondes auprès des trois survi-
départ approchait. Il laissa momentanément son vants de la colonne française...
bureau et vint, prodiguer à ses braves de fortes .:<

paroles d'hèroïsme; et d'encouragement.


Aviatorix n'écoutait même pas. Il était trans-

formé depuis qu'il sentait battre; à ses côtés, le L'homme du désert a fui devant l'aéroplane
cçeur de son oiseau. Il s'impatientait comme 'un
triomphant ; c'est la barbai'ie définitivement
coursier qui sent encore la bride maîtriser son vaincue par la science,
ardeur. Henri CYRAL.
LA VIE COLONIALE 3

pour eetiVqtii VG(iiei)t aller aii^ Goloi)îe§

Le Placement aux Colonies. — Se méfier des Annonces. — Les Services du " Comité
des Colonies Françaises " et de 'a "Vie Coloniale".— Les Demandes à faire
avant lés Offres;—-Pour ceux qui veulent-s'établir — Renseignements etConseîls
généraux. — Pour ceux qui cherchent une Situation. —' Les Emplois aux Colo-
nies.-- Les grandes Sociétés et les grandes Jl£ntrcprlsés coloniales. — Le Succès
par l'effort individuel et par l'aide mutuelle»

I. But' de cette étude, —-tandis que se cuper du placement aux colonies, niais bien de
poursuit, dans la Vie Coloniale, là publication tout ce qui concerne notre expansion' coloniale..
de notre très important travail» POUR RÉUSSIR L'un des points du programme a traitvau [Place-
Atrx CoLÔNiEs », oeuvre considérable qui em- ment gratuit aux colonies.
brasse toutes les situations aux colonies, aussi :
Voici comment on procède.: : :
bien pour ceux qui veulent s'établir que pour les 'Toute personne qui veut avoir droit aux servi-
fonctionnaires, les ingénieurs, les chefs de cul- ces du Comité doit faire parvenir son adhésion
tures, les"employés, les ouvriers, les professions aux statuts et le montant d'une des cotisations
libérales, etc., nos lecteurs nous demandent cha- prévues"par ceux-ci.
que jour des renseignements soit pour s'établir, Le nouveau membre, quel que soit son titré
soit pour trouver un emploi. (adhérent, fondateur, ou perpétuel), peut deman-
La publication de Pour Réussir aux Colonies der au Comité delui faire parvenir une- ou plu-
donnera, pour chaque colonie, pour chaque sorte sieurs fiches do demandes d'emplois.
d'établissement et pour chaque espèce d'emploi, .Ces fiches, toutes imprimées, forment un
.

tous les détails désirables et tous les conseils questionnaire qui doit être rempli très complète-
pratiques, inàis cette publication étant, forcé- ment' et très sinèeïêmèM, le Comité se réser-
ment fortlongue, beaucoup de nos lecteurs ont vant le droit de refuser sou' concours à." toute'

'
besoin, dès maintenant, d'une sorte de guide
général leur permettant de faire leurs demandes
à bon'escient.
C'est le but de celte nouvelle étude.
II. Le Placement aux Colonies. — Nous
personne cjui ferait un.e: fausse déclaration.
Ces fiches une fois remplies, où vont-elles
aller? Cela dépend du demandeur; Ou bien
celui-ci désire que sa demande soit'expédiée,
d'urgence, à telle Compagnie ou à tel service
..ayons démontré, dans un article paru dans le officiel ou autre, ou bien, au contraire, il ne
numéro 49 de la Vie Coloniale, quelle impru- donne pas d'indications. Dans le premier cas, le
dence commettraient ceux qui, pour trouver un Comité expédie de suite la fiche à la Société
emploi aux colonies ou à l'étranger, se fieraient désignée ; dans le second cas, il attend une occa-
aveuglément aux annonces, et nous avons dé- sion favorable et choisit.le destinataire suivant
nonce les moyens les plus communément em- l'intérêt du demandeur.
ployés pour faire VEscroquerie aux offres d'em- Connue le nombre de demandes est beaucoup
plois. Nous ayons établi qu'aucune agence com- plus considérable que le nombre de situations
merciale honnête n'arriverait à couvrir ses frais vacantes, l'attente peut durer parfois quelques
et nous renouvelons à ce sujet l'offre que nous mois.-On est certain alors que la demande a été
faisions à nos abonnés de leur donner sincère- envoyée au moment opportun, et que si elle est
ment notre avis sur toutes les annonces qui leur refusée c'est que la candidature ne convient pas
sembleraient louches. pour une raison quelconque.
Cependant nous avons pensé que, sans tomber Le demandeur peut alors demander à nouveau
dans l'agence de placement, on. pouvait aider, d'autres fiches au Comité qui procédera pour les
guider les candidats aux emplois coloniaux et au nouvelles comme pour celles qui viennent d'être
besoin centraliser leurs demandes et les adresser écartées.
aux Compagnies, services ou particuliers inté- La meilleure façon de profiler du service de
ressés.. placement gratuit du Comité des Colonies Fran-
Réalisant cette idée, le directeur de la Vie çaises demande plus d'initiative de la part du
Coloniale a crée, l'année dernière, un Comité postulant. Nous allons l'indiquer en quelques
sous le nom de « Comité; des Colonies françaises». mots.
Le but de ce.Comité n'est pas,seulement dé s'oc- La Vie Coloniale, pour faciliter ceux qui veu-
i LÀ VIE COLONIALE

lent aller aux colonies, publie les rubriques sui- res de « ronds de cuir » et qui. aux colonies, ont
vantes : su faire face aux difficultés, profiter dès hasards
de leur profession avec unej hardiesse -qui les
Offres et:dcmandes d'emplois ; '.:
Mutualité ;
étonnent elles-mêmes.
Enfin, pour le dernier point, que nous appelle-
Les Affaires el les Sociétés Coloniales ;
Le Comrnw'ci'Colonial ; rons L'instruction coloniale, l'a Vie j Coloniale.
-, leur sera un guide sûr, un professeur à la fois
Les:Carrières Coloniales ;
Pour « Réussir aux Colonies ». sayànt, pratique et.vulgarisateur.:
III. L'établissement aux Colonies;—- Il y
Nous ne citons que ces rubriques régulières, à deux sortes de futurs « coloniaux »> Nous ;
bien que souvent les autres articles" donnent des venons de parler de la première catégorie ; nous
indications précieuses pour ce que l'on peut faire allons maintenant passer à la seconde. '_
aux colonies. Dans la première rentrent tous ceux qui çheiv
Quand un membre du G. D. G, F..(Comitédes client un emploi; dans la secondé sont.ceux qui
Colonies Françaises) trouve soit dans les offres, veulent s'établir. ' Y"„' -''—.
-
soit dans L'une quelconque des autres rubriques, Si "pour les premiers il faut, surtout de .la:
quelque chose eu rapport, avec ses goûts, ses patience, pour les seconds il faut dé la prù-
désirs et ses;capacités, il remplit Une des fichés dericc. """' : -'"-: î""

que le G. D. G. F. se charge de transmettre sans Tandis que les uns ne doivent pas se laisser
vetafd. décourager par un ou plusieurs échecs dans leurs
Mais, nous le répétons, il rie, faut pas seule- demandes, les autres né doivent pas risquer la
ment s'occuper des offres d'emplois /ainsi, par perte de leur avoir. Combien art-on vu de per-
exemple, à la rubrique des.-.«' Affaires; et des sonnes s'établir aux colonies ou à l'étranger sui-
Sociétés Coloniales » on lit que des grands tra- de vagues conseils et perdre, eii quelques mois,
^vaux sont décidés dans un pays indique-, ou bien le capital dont elles'dispdsaierit et qui, souvent,
qu'une Société vient de se constituer, etc.;, etc. ; était, le fruit de longues années dé travail et
il y a lieu, dans l'un de ces cas, de rédiger aussi- d'économie! '"'">'.
tôt une demande! On pourrait dire que le candi- C'est pour ceux-là que Je Comité des Colonies
dat, «devance l'appel » en n'attendant pas que Françaises,a créé son Service de ('.olonisation,
l'affaire indiquée soit déjà pourvue du personnel ouvert gratuitement à ses membres comme le
nécessaire. service dé placement. C'est poùrëux aussi que la
Tels sont,. très succinctement résumés, les Vie Coloniale publie ses offres et demandes delà
avantages que le G- D. G. F: et la Vie Coloniale Mutualité, et là plupart dé ses articles dopuinen-
offrent à leurs membres et abonnés. tairés et pratiques. Pour eux aussi les différents
" Pourtant, est-ce suffisant? Oui, si, le: candidat chapitres de Pour réussir aux Gàlo'nieÇ seront
est très bien renseigné sur la colonie où il veut les plus précieux renseignements^ mais-en atten-
aller et sur remploi qu'il sollicite ; non, s'il est dant leur publication totale il y adieu de donner
dans l'ignorance de ces deux points importants. quelques indications générales, '.--'.,
Ajoutons encore qu'il est nécessaire qu'il pos-
sède en outi'e : i° Une excellente santé; 2° un' Émigration à l'étranger.
caractère énergique et débrouillard ; 3° les capa- — La, Yie Gqloniale
tient, d'une manière générale, à mettre, les émi-
cités en rapport avec la situation demandée. ;
grants en garde contre les promesses d'avantages
11 n'est pas en notre pouvoir, hélas de rendre
!
extraordinaires par lesquelles certains pays étran-
la santé aux malades ; tout ce que nous pouvons gers, et notamment ceux de l'Amérique du Sud et le
faire est d'enseigner l'hygiène aux coloniaux, et Canada, cherchent à les attirer chez eux,-L'expé-
l'on trouvera, sur ce sujet, plusieurs articles rience prouve, en effet, que ces avantages n'existent
dans la collection de la Vie Coloniale (1). Par le plus, souvent que sur le papier ; et lé nombre est
contre, nos différents articles « Pour réussir considérable de nos compatriotes, qui n'ont trouvé
aux Colonies » enseigneront comment on peut que la misère et la ruine dans ces pays, et ont dû se
transformer, par la volonté, un caractère, faible faire rapatrier en France ayant perdu tout leur avoir
et plusieurs années de leur vie.
en uncaractère énergique, et les exemples que Nous ajouterons que, même pour les rares émi-
nous donnerons prouveront que Vinitiative peut grants qui réussissent à l'étranger, les conditions de
s'acquérir quand on a le raisonnement sain et la l'existence sont des plus pénibles, à cause de l'isole-
résolution prompte, ment moral-et matériel dans lequel ils se trouvent,
Nous connaissons bien des personnes qui, en au milieu de populations dont ils ignorent là langue
France, remplissaient consciencieusement les et les habitudes. C'est pour lutter contre cet isole-
fonctions méthodiques et quelque peu rouliniè- ment moral que le Comité des Colonies Françaises
organisera dés sections à l'étranger sous le titre
(1) Voir page 24. « Colonies de Français à l'Étranger ».
LA VIE COLONIALE

Émigration dans, les colonies françaises. — limites peuvent être respectivement abaissées à 18
Les émigrants ont tout intérêt à porter leur activité ans et réculées à 50 ans pour l'Algérie, la Nouvelle-
et leurs capitaux dans -les colonies françaises. Là, Calédonie et la Tunisie.
du moins,, ils'sont chez eux, au" milieu de leurs com- Beaucoup d'émigrants rêvent d'une fortune consi-
patriotes, sous la protection des lois do leur pays. dérable, rapide et facile. Nous tenons à lès mettre
Les avantages qu'on leur promet no sont pas des en garde contre cette illusion dangereuse. La vérité
mirages : -ils existent réellement, on a pu. les est qu'à capital égal on peut se faire aux colonies
véritler. .... une situation plus avantageuse qu'en France. Mais
.
Mais pour réussir.dans les colonies, il faut le il y faut du temps, un travail acharné et mie écono?
concours: d'un certain nombre de conditions qui sont mie rigoureuse. Les débuts, surtout, dans la vie
les suivantes : ' coloniale sont durs. Installation rudimentaire, priva-
.1° Les entreprises agricoles,
,
surtout, sont à tion des objets souvent lés plus nécessaires, isole-
recommander d'une façon générale. —. L'erreur ment, concession se présentant parfois, sous l'aspect
.d'un grand nombre.d-éniigrants:est, en effet, de s'i- peu engageant d'un terrain-couvert de brousses, tel-
maginerque le commerce aux colonies leur offre des les sont les difficultés et les causes de décourage-
chances de fortune assurées. ment avec lesquelles lé nouveau colon se trouve aux
Quant, àù. commerce de détail, il .est trop peu prises, sans compter les aléas inhérents à toute
rémunérateur: en raison jles frais généraux que les entreprise agricole, surtout quand il s'agit do cultu-
Européens ont à supporter dans les colonies et du res avec lesquelles on n'est pas familiarisé.
bon marché auquel peuvent vendre les indigènes. Si rémigrant ne se sent pas suffisamment trempé
C'est donc-du côté de l'agriculture -que rémigrant pour supporter cette existence, où s'il craint que sa
'doit'se tourner. /.; ' / ; famille ne la supporte pas, il fera .mieux do renonr
-

2' Les émigrants doivent avoir des 'connais- cer â'sq'ri projet et de rester chez lui. "..'\
;

sance* agricoles. -On né s'improvise pas agri- •' 5° Il faut faire un choix entre les colonies.
culteur.aut colonies plus qu'en France. 11 faut'que — Toutes les colonies ne se prêtent pas également
le colon soit en mesure de diriger son' exploitation à la. création d'exploitations agricoles. Certaines,
et cela suppose qu'il a pratiqué l'agriculture ou qu'il comme l'Inde française, la Réunion, la, Martinique et
en a, toùt'au moins, une .connaissance théorique suf- l'a' Guadeloupe, ont une population-qui-suflit_à leurs
fisante pour s'assimiler sans effort les méthodes cul- besoins. -,
•'
-,
turalesde la, colonie où il ira s'établir et pour pou- '.Restent, les colonies suivantes; les- seules qui
.

voir les mettre en .oeuvré..: réunissent actuellement les conditions voulues pour
Si la pratique' et la théorie lui font' également qu'on puisse s'y livrer avecchanco de succès à Ta^
défaut, mieux vaut pour lui renoncer à son entre- gricUltûre, conditions qui'sont : un climat sufûsamr.
prise ou bien alors il faut qu'il: s'adjoigne un culti- ment salubre, là possibilité d'avoir des terres gra-
vateur- de profession: qui suppléera à son inèxpé- tuitement pu à bon marché, la fertilité du sol,'l'a-."
.Tiençe.;; fliais, dans;ce pas, il a àr compter avec un bohdanCe et le bon marché de la main-d'oeuvre,'des:
.supplément: dé dépenses et il devra disposer d'un facilités sultisantes de transport et-de communient
capital supérieur, dans une proportion correspon- lion : la Nouvelle-Calédonie, la Tunisie, l'Indo-Chine,
dante à;ce supplément.de dépenses. Madagascar et les colonies d'Océaniè. L'Afrique Occi-
.3° .Les émigrants doivent disposer d'un capi- dentale et le Congo demandent surtout l'organisation
tal. —C'est une erreur trop l'épandue - do croire de fortes Sociétés. A la Guyane, la difficulté des
qu'on peut faire de l'agriculture' aux colonies sans communications est le plus grand obstacle au futur
capital. Pas un cultivateur, en Finance, n'aurait l'idée colon.
de s'établir à son compte, ou même comme fermier, Nous allons les passer en revue et donner 'sur
sans avoir quelques avances, Pourquoi en serait-il chacune d'elles des renseignements qui permettront^
autrement-dans les colonies où les frais de premier aux émigrants d'arrêter leur choix- sur l'une ou sur
établissement sont plus élevés qu'en France, où l'autre d'entre elles; [A suivre.)
l'Européen, rie pouvant le plus souvent se livrer au
travail manuel; est obligé de recourir à la main-
1

d'oeuvre salariée et où les cultures rémunératrices


sont presque toutes des cultures à longue échéance "?

Assurément le capital varie suivant les colonies,


ainsi qu'on le verra plus loin ; mais il en' faut un.
4° Les émigrants doivent être pourvus de Service de Placement gratuit.. — .L'envoi, de toutes
les fiches de demandes d'emplois sera termine dans une huitaine
certaines qualités physiques et morales. — L'é^
.
de. jours.
migrant doit être d'une constitution vigoureuse, et Mutualité. — Un de nos adhérents, que nous recomman-
dans toute la plénitude de sa force; physique et dons tout particulièrement., demande, une place quelconque à
morale. C'est dire qu'il ne doit être ni trop jeune ni Paris pu en Province ; accepterait gérance ou garde de propriété,
chasse, etc. Prière aux adhérents connaissant situation en France
trop âgé. Il ne doit pas être trop jeune, parce que de bien vouloir nous en averlir.
. .
dans ce cas son tempérament n'est pas encore.fait;
il ne doit pas être trop âgé parce qu'il offrirait trop IAE BULakETlN
dé prise à la maladie et risquerait de ne plus pou- Toutes les insertions que les adhérents voudront puhlier (à
voir fournir l'effort d'énergie et d'initiative néces- litre entièrement gratuit) seront acceptées jusqu'au 20 janvier.
saire! L'âge le plus convenable pour émigrer paraît, Le Bulletin publiera également-toutes les souscriptions par-
venues jusqu'à cette daté.
par suite,'devoir être fixé entre 23 et 40 ans ; ces Le Bulletin paraîtra entre le 25 elle 3o janvier.
LA VIE COLONIALE

IMPRESSIONS T0MB0UCT0U EN1830 JADIS ET


COLONIALES AUJOURD'HUI

AUX LECTEURS
Nôtre nouvelle rubrique ^Impressions Coloniales en note explicative dans les cas où l'on pourrait
de Jadis et d'Aujourd'hui, apour but de permettre è commettre une erreur. Intéressante pour tous, cette
nos lecteurs de juger, par lés descriptions des plus "rubrique'sera en même temps utile pour les colons
illustres coloniaux, les progrès de notre expansion et pour- les négociants, car en montrant iés progrès
coloniale, accomplis. l'homme d'initiative - se' rendra: plus
" Ann dé laisser à nos différents chapitres toute la facilement compte dés progrès qu'il reste à accom-
saveur de l'époque, nous donnerons les textes mêmes plir.
des premiers explorateurs et coloniaux ainsi que les Enfin pour tous ceux qui désirent s'instruire, l'en-
.

notes lés plus récentes. Nous respecterons égale- semble de ces documents intéressants, pittoresques,
ment l'orthographe dès noms géographiques, nous et utiles formera un recueil auquel on; pourrait don-
réservant le soin de joindre l'orthographe moderne her lé titre A'Anthologie Coloniale.

René Gàillié à Tombouçtou <l) gens de Sidi-Âbdallalii-Chebir lui firent des


représentations, en l'assurant que cet esclave
Route de: Cabra à Tëmboctou.— Premier aspect de la ville; appartenait à leur maître, et que si, en arrivant
impression qu'il produit, — Nation des Kissours. — Le roi ; d'ans la ville, il allait lé voir, il lui donnerait
audience qu'il donne au voyageur. — Condition des escla-
quelque chose : l'espoir d'un cadeau 'l'apaisa, et
ves. —Description de la ville, "sbii étendue, sa construction,
son" commerce. -^ Nourriture, costume, parure -fles habi- il cessa ses importunités. Cet homme me regar-
tants. '—! Bqùsbéhey, ville des Zaouts. — Tôudeyni. — Tribu dait beaucoup ; il demanda plusieurs fois, aux
de Sauâlah. r— Terreur qu'inspirent- les,Touai-iks. ;:portrait gens qui m'accompagnaient, qui j'étais et d'où je
"de cette tribu, ,-r- Nation des Ginbalas. T- Détails sur la venais. Lorsqu'on lui eut dit que j'étais pauvre,
.
catastrophe du major Laing, —Réflexions sur, les moyens
' de pénétrer au centre de l'Afrique. ' il renonça à l'espoir de rien obtenir de moi.
Enfin nous arrivâmes heureusement à Tëm-
Le 20 avril (1828), à trois.: heures- et; demie> les boctou, au moment où le soleil touchait à l'ho-
gens de Sidi-Abdallahi-.Ghebir*iet moi, nous nous rizon. Je voyais donc cette capitale du Soudan'
mîmes en route pour Tëmboctou, en nous diri- qui depuis si longtemps était lé but de tous mes
geant au N. Les? esclaves qui étaient à bord de désirs. En entrant dans cette cite mystérieuse,
l'embarcation vinrent, aussi ; de sorte que: nous objet des recherches des nations civilisées de-
formions une caravane nombreuse : on mit sui- l'Europe, je fus saisi d'un sentiment inexprima-
dés ânes les esclaves les plus jeunes, car la route ble de satisfaction : je n'avais jamais" éprouvé une
est très-sablonneuse et très-fatigante. Près de sensation pareille, et ma joie était extrême. Mais
Cabra, nous trouvâmes deux grandes mares, dont il fallut en comprimer les élans : ce fut au se'in.de
les bords sont couverts de quelques mimosas de Dieu que je confiai mes transports.; Avec quelle
cinq à six pieds de hauteur : à une certaine dis- ardeur je le remerciai de l'heureux succès dont il
tance, on retrouve avec plaisir quelques traces avait couronné mon entreprise ! que d'actions de
de végétation. La -moitié du chemin offre le même grâces j'avais à lui rendre pour là protection
aspect ; l'autre partie de la i-oute est plus décou- éclatante qu'il m'avait accordée, au milieu de.
verte et le sable plus mouvant, ce qui rend la tant d'obstacles et de périls qui paraissent insur-
marche très-pénible. Pendant le chemin, nous montables ! Revenu dé mon enthousiasme, je
fûmes suivis par un Touar.ik monté sur un superbe trouvai que le spectacle que j'avais sous les yeux
cheVal : ce pillard, âgé d'environ cinquante ans, rie répondait pas à mon attente ; je m'étais fait de
voulut s'emparer d'un jeune esclave nègre ; les la grandeur^e.t de la richesse de celte ville une
(1) René Caillié, né le 19 novembre 1599 a Mauzç (près
tout autre idée : elle n'offre, au premier aspect,
Niort), est le premier Français qui soit entré à Tohi- qu'un amas de maisons en terre, mal construi-
boiietou. II obtint la grande Médaille d'Or de la Société tes ; dans toutes les directions, on né voit que
de Géographie de Paris au retour de sa longue et dra- des plaines immenses de sable mouvant, d'un
matique traversée de. l'Afrique du Nord. Il mourut blanc tirant sur le jaune, et de la plus grande
en i838 et celte fin précoce est certainement due aux aridité. Le ciel, à l'horizon, est d'un rouge pâle i
souffrances épouvantables qu'il endura au cours de son
long voyage. tout est triste dans la nature ; le plus grand
Pour la clarté du récit que nous publions et qui fut silence y règne; on n'entend pas le chant d'un
écrit en i83o par René Caillié, disons que l'illustre seul oiseau. Cependant il y a je ne sais quoi d'im-
explorateur voyageait en se faisant passer pour mar- posant, à voir une grande ville élevée, au milieu
chand égyptien ; il avait pris le nom d'Abtl-Allah1 qui
signifie Esclave de Dieu. des sables, et l'on admire les efforts qu'ont eus à
LÀ VIE COLONIALE

faire ses fondateurs^. En. ce qui regarde Tém- ville, dans la crainte de rencontrer les Touariks,
boctou, je côujecturequ'antériéurementle fleuve qui leur eussent fait un mauvais parti.
passait près de la ville ; il en est maintenantéloi- La chaleur étant excessive, le marché ne se
gné de huit milles au N., et à cinq milles de tient que le soir, vers trois heures. On y-voit peu
Cabra, dans la même direction,' d'étrangers : cependant les Maures de la tribu de
J'allai loger chez Sidi-Abdallâhi : je puis dire Zaouât, qui avoisine Tëmboctou, y viennent
qu'il me reçut d'une manière toute paternelle.- Il souvent; mais ce marché est presque désert^ en
était déjà prévenu indirectement des prétendus comparaison de celui de Jenné.
.événements: qui avaient occasionné mon voyage On ne trouve guère à Tëmboctou que les mar-
au travers du Soudan : il me fit appeler pour chandises apportées par les embarcations, et
souper avec lui. On nous servit un très-bon cous- quelques-unes Venant d'Europe, telles que verro-
cous de mil à la viande de mouton. Nous étions teries, ambre, 'Corail, sûufre, papier et divers
six autour du plat : on mangeait avec les mains, autres objets. Je vis trois boutiques tenues dans
mais aussi proprement qu'il était possible. Sicli- de petites chambres, assez bien fournies en étoffes
Abdàllàhi ne me questionna pas, suivant la des manufactures européennes : les marchands
mauvaise habitude de, ses compatriotes. Il me ont à leur porté des briques de sel en évidente ;
parut doinï, tranquille et très réservé. C'était un ils né les étalent pas au marché. Tous ceux qui
homme de quarante à quarante-cinq ans, haut de se tiennent sur la place ont de petites cabanes
cinq pieds environ, gros, et marqué dé petite faites avec quelques piquets recouverts de nattes;
vérole ; sa physionomie était respectable, son pour se préserver de l'ardeur du soleil. Mon hôte
'maintien grave et ayant quelque chose d'impo- Sidi-Abdallalii eut la complaisance de rite faire
sant ; il parlait peu, et avec câline. On ne pou- voir un de ses: magasins où il mettait ses mar-
1

vait lui reprocher que son fanatisme religieux. chandises d'Eurppe : j'y remarquai beaucoup de
Après m'être séparé dé mon hôte, j'allai me fusils doubles français à la marque de -Saint--
reposer sur une natte, que l'on avait tendue par Etienne >t d'autres fabriques ;; en général, nos
terre dans mon nouveau logement. A Tèmboctoù, fusils sont très estimés et se vendent toujours
les nuits sont' aussi chaudes que les jours : je né plus cher que ceux, des autres nations. Je vis
pus rester dans là chambre que l'on m'avait pré- encore quelques belles dents d'éléphant ; mon
parée; je m'établis dans là courj\ou il me fut de hôte me dit qu'il:en tirait de Jenné, mais qu'il en
an'êine impossible de reposer. La chaleur était achetait davantage' a TèinboctOu : elles y sont
accablante ; pas un souffle d'air ne yenait rafraî- apportées par quelques Touariks ou Sourgous*
chir ï'àtmdspljière : dans tout le cours de mon lés Kissours et les Dirimans qui habitent les
voyage, je ne m'étais pas encore trouvé aussi mal bords du fleuve. Ils ne font pas la chasse aux
à moii aisëv éléphants avec des armes à feu ; ils leur tendent
Le 21 avril au matin, j'allai saluer mon hôte, des pièges : j'ai le regret de n'en avoir janïaisvu
qui m'accueillit avec bonté ; ensuite j'allai-, me prendre.
promener dans la ville pour l'examiner. Je né la Le 22 avril, Sidi-Mbark, auquel j'avais fait
trouvai ni aussi grande ni aussi peuplée que je cadeau d'un morceau d'étoffe pour me le rendre
m'y étais attendu ; son commercé est bien moins favorable, me dit qu'il y avait une caravane par-
considérable que ne le publie la renommée ; on tant dans deux jours pour Tafilet, et qu'il fallait
n'y A'oit pas, comme à Jenné, ce grand concours que je me tinsse prêt à l'accompagner dans le
d'étrangers venant de toutes lés parties du Sou- grand désert-. Cette offre me contrariait beau-
dan. Je ne rencontrai dans les rues de Tëmboctou coup, car je n'étais pas disposé à quitter Tëm-
que les chameaux qui .arrivaient de Cabra, char- boctou aussi promptement ; mais je ne- perdis pas
gés de marchandises apportées par la flottille; l'espoir de prolonger, mon séjour dans cette
quelques réunions d'habitants assis par terre sur ville.
des nattes, faisant la conversation ; et beaucoup Dans la soirée, j'allai voir mon hôte, à qui je
î-acontai la proposition de Mbark : j'ajoutai que
.
de Maures couchés devant leur porte, dormant à
l'ombre. En un mot, tout respirait la plus grande j'étais très-fatigué de la longue route que j'avais
tristesse. faite à pied, pour traverser le Soudan, que je
Jetais surpris du peu d'activité, je dirais môme désirais me reposer environ quinze jours à Tëm-
de l'inertie qui régnait dans la ville. Quelques boctou, et qu'ensuite je serais prêt à profiter de
marchands de noix de-calais criaient leur mar- la première caravane qui partirait.. A peine
chandise, comme à Jenné. ' avais-je témoigné ce désir, qu'il m'interrompit en
Vers quatre heures du soir, lorsque la chaleur me disant de l'air le plus gracieux.: « Tu peux
fut tombée, je vis partir pour la promenade plu- rester ici plus longtemps si tu « le veux; tu me
sieurs nègres négociants, tous bien habillés, mon- feras plaisir, et tu ne manqueras de rien. » Je le
tes sur de beaux chevaux richement harnachés : remerciai sincèrement, car je savais apprécier sa
la prudence les obligea de s'éloigner peu de la généreuse hospitalité. Peu après il eut encore
8. LA VIE COLONIALE

pour moi une nouvelle complaisance à laquelle Le Congo Français


je fus très sensible. Il m'avait d'abord donné une
chambre que je devais habiter'seul : le nègre
mandingue par lequel j'avais été maltraité ert
route vint à son arrivée s'y loger avec Sa femme. Le Tourisme, Ressources du pays.
—^
J'aurais pu patienter quelques jours ; mais leur Conseils et mesures d'hygiène.
présence me gênait extrêmement pour prendre M. A. Agïer, Conseiller du Commerce èiïléL
mes notes, que je n'osais écrire qu'en cachette. rïeiir de la France à Loango, ayant été qifes-
Je témoignai à Sidi-Abdallahi le désir d'être tionnê récemment sur divers points'ioûclimxtr
seul :.il blâuia le nègre de s'être établi dans ma les ressources offertes ait, point de vue tourisme
chambre, et me logea dans une autre; maison par la région de sa résidence, ce communique
aussi à lui, placée assez près du marché, et vis à les indications recueillies par lui à ce sujet au
ylsdé eelle qu'avait habitée le major Laing ; il Moniteur Officiel du Commerce. " :

n'y avait qu'une: rue: à traverser pour aller de Nous reproduisons cï-dessous ta communica-
;

runeàrauire.
.
tion dont it's''agit : -"'.. ""'"!'>"'. '
Souvent, assis sur le; devant de ma porte, je
;
pensais -tristement, au sort de l'infortuné' voya- i° La ville dé Loango proprement dite est
geur qui, après avoir surmonté tant de dangers, située sur un mamelon.de 6o mètres d'altitude
éprouvé de si nombreuses privations, et sur le environ ; il existe un groupement de quelques
point de. retourner triomphant daus sa patrie, fut maisons de commerce, administration- locale,
assassiné .lâchement; En réfléchissant ainsi, je ne poste de douane, bureau de poste et télégraphe.
pus m'einpôcher d'un mouvement de craitote en Eh face, se trouve une lagune de 4oo mètres de
pensant que, 'si j'étais [découvert, je subirais un large sur i,Goo mètres de long environ, une passe
sort mille' fois plus ; horrible que la' perte de la donnant accès à la mer, qui permet de débarquer
vie, l'esclavageJ Mais je jriie promis: bien:dlagir- avec des boats, les passagers et les marchandises
avec;-tant;de prudence, que: je;ne donnerais prise g-ui; arrivent par les paquebots de diverses,Com-
à aucun soupçon. -f
pagnies : Chargeurs Réunis, Elder Dempster,
:,-•
Je lire;trouvais beaucoup mieux; dans ce nou- Woermann Linie, parlant du Havre et de Bor-
veàù'.logenient'; mon hôtèrm'a:yait fait mettre une deaux, de Livcrpool et de Hambourg.
natté .dans une chambre dont il;-me donna la clef; .La région de Loango présente à peu près le
Les enclaves -qui-.habitaient cette maison avaient même aspect que les campagnes de la Norman-
ordre. d é iné;. servi r, :, deu" x foi s par j oui', on m'ap- die ; sur le mamelon sont construites les habita-
portait dé, chez Sidi-Abdallahi du couscous et du tions des Européens et, derrière, s'étend une
riz très bien .-.assaisonnés':, avec de la viande de plaine p'antée de bouquets d'arbres et où sont
boeuf ou de mouton.; -'
établis les villages indigènes.
La ville de Tëmboctou est habitée par dés V II n'existe pas de grandes routes, mais pour-

nègres de la nation KissoUr; ils en font la prin- tant il est facile de faire de la bicyclette dans un
cipale population. Beaucoup de Maures se sont certain périmètre, du cheval dans les mêmes
établis dans cette ville, et s'y adonnent au com- conditions, mais, en général, les moyens de loco-
motion sont surtout le tipoï, sorte\de chaise
merce ; je les compare aux Européens qui vont reeouverte.de toile, supportée par, deux bam-
dans les colonies dans l'espoir d'y faire fortune :
bous et portée par quatre hommes, ou le filan-
ces Maures retournent ensuite dans leur pays,
pour y vivre tranquilles. Ils ont beaucoup d'in- zane qui, comme on le sait, est \m hamac, sup-
fluence sur les indigènes : cependant le roi ou porté par un bambou, recouvert d'une toiture en
gouverneur est un nègre.- Ce prince se nomme toile et porté par deux hommes.
.
Osman; il est très respecté de ses sujets et très Les beautés naturelles sont nombreuses, cours
simple dans ses habitudes : rien ne le distingue d'eau, chutes, rivières, sources, montagnes,
des autres ; son costume est semblable à celui forêts, sites sauvages, etc., les ressources cygéné-
dès Maures de Maroc ; il n'y a pas plus de luxe tiques Ou autres sont variées.
dans son logement que dans celui des Maures Bans les régions qui environnent Loango,
commerçants. Il est mai'chand lui-niême, et ses c'est-à-dire dans un rayon dé 4° kilomètres, .la
enfants font le commerce de Jenné : il est très chasse à l'antilope est l'occupation favorite des
riche ; ses ancêtres lui ont laissé Une fortune indigènes ; ils dressent dé grands filets dans la
considérable. Il a quatre femmes et une infinité forêt et ont certains chasseurs qui rabattent le
d'esclaves ; il est mahométan zélé. gibier en tapant sur des boîtes ou des casseroles,
(A suivre.)
faisant le plus de bruit possible pour effaroucher
René CAILLIÉ."
le gibier avec leurs chiens ; les antilopes pren-
L'abondance des matière? nous oblige à remettre au prochain
nent peur et se jettent dans lesniailles des filets
numéro : t° Les Mystères Coloniaux; -2° Le Palmier a Huile.. que les indigènes abaissent' Avec'ce procédé^ ils
LA VIE COLONIALE

arrivent à prendre quelquefois i5 à 20 antilopes ment giboyeuses et intéressantes à tous les points
d'un seul coup de filet. de vue.
Il existe aussi beaucoup de léopards d'assez 6° Actuellement, il n'existe pas d'hôtels sur la
grande taille, qui causent de grands ravages à côte, mais les maisons de commerce reçoivent
certaines époques. Les indigènes ne les chassent généralement les passagers. A Libreville, nour-
pas beaucoup ; ils lés prennent quelquefois au riture et logement compris, il faut compter do
piège ou dans une trappe dissimulée dans la i5 à 18 francs par jour ; pour Cap Lopez,
terre avec un appât de viande vivante ou morte ; l'Ogooué et Loango, les prix sont à peu près les
ils en tuent également quelquefois au fusil, mêmes. Dans ces régions, qui sont en général cal-
chargé avec de très grosses chevrotines. Ces mes et non hostiles, il est assez facile de trouver
animaux se montrent principalement à la saison des hommes pour transporter les bagages et les
sèche, saison où le gibier fuit les régions dépour- vivres dans l'intérieur.
vues d'eau et se rapproche de la côte où il trouve j° Les moyens de communication sont : le
à s'abreuver. télégraphe qui est établi sur toute la côte, et les
Le boeuf sauvage de petite taille existe égalc- courriers piétons pour l'intérieur.
lement au Gabon mais à une plus grande dis- 8° Loango est desservi par trois lignes de

Au Congo Français : Un groupe d'iùdijfoncs. (Cli-h: Vèfatsopi Hlchai'd})

tance dans l'intérieur ; les forêts du Mayumbe, où navigation avec la métropole : Chargeurs Réu-
l'on peut accéder par la route des caravanes nis, Elder Denipster, "YV'ccrmann Linie, départs
Loango-Brazzaville, sont très giboyeuses. du Havre et Bordeaux, Livcrpool et Hambourg.
Dans le Mayumbe il existe quelques éléphants : 90 La saison la plus favorable au tourisme est
les régions où il y en a le plus sont Cap Lopez, la saison sèche, c'est-à dire de juin à octoLre; la
qui est une immense plaine, où il y a du boeuf en saison des pluies est défectueuse en ce sens que
abondance, les régions de l'Ogooué, du K01110 et les rivières débordent souvent et les moyens de
du Moyen Congo. Le petit gibier, tel que per- communication se trouvent interrompus.
drix, outardes, pintades, poules d'eau, canards io* La région de Loango est parfaitement sûre,
sauvages, aigrettes et une grande variété d'au- on peut y circuler sans danger, l'indigène étant
tres oiseaux existent presque partout dans l'Afri- généralement do moeurs paisibles.
que Hqualorialc. 11° Le pays est sain, mais il eslbon de prendre
a" Il n'existe pas dans la région de Loango, ni des précautions pour éviter les insolations et la
au Gabon, de mouvement de touriste. fièvre, ainsi que d'autres maladies qui surgissent
3° Ce mouvement est à encourager et à favori- par manque de soins d'hygiène et de confortable.
ser avec une réglementation, bien entendu. iu" La saison sèche est généralement fraîche
4° H peut certainement se développer. et les soirées sont quelquefois froides; il est donc
5" L'effort doit se porter surtout dans l'inté- bon de se faire faire, en dehors des costumes de
rieur; les regious environnant Libreville, cap loile blanche, bleue ou kaki, quelques costumes
Lopez, l'Ogooué et Loango sont particulière- de flanelle ou de laine bleue marine, de couleur
10 LA VIE COLONIALE

claire, gris ou rayé. Il est indispensable d'avoir fines et fortes. En ce qui concerne l'équipement
un capuchon avec pèlerine en caoutchouc, un de touristes désireux de voyager en forêt pour la,
casque en liège et caoutchouc ; prendre les bords chasse ou autres sports, il est .bon devoir un lit
les plus larges possibles avec couvre-nuque et de camp, genre «'Picot », avec un petit matelas,;:
surtout ne jamais se découvrir dans la journée au un moustiquaire, un sac imperméable, Batterie
soleil, et dans les habitations avec beaucoup do de cuisine en aluminium si possible, l'émail étant
précautions pour éviter les réverbérations et les défectueux et dangereux.. Une lente avec doublé;
infiltrations de soleil. Chemisés et caleçons de toiture. -"..'": ..-.. :
^ ,
zéphyr coton, tricot en coton pour la journée; HYGIÈNE. -./Ne pas oublier de porter un «; tiib »
;

avoir toujours la précaution d'avoir quelques tri? en caoutchouc assez fùi't ; un seau en toile, genre
cols de laine; chemises en. flanelle de coton pour militaire. Prendre-uiie douche tous les jours ;, si-,
éviter qu'elles rétrécissent, ce qui se produit for- l'on n'a pas les moyens d'apporter un appareil.à:
cément, l'indigène employant des procédés de douche, ne pas oublier de prendre une bonne et-
lavage rudimentaire. Gomme chaussures, ne pas solide éponge. Le soir, si' possible, se. couvrir le'
prendre de chaussures fines, mais eii toile blan- cou avec un foulard et se couvrir convenablement,
che avec, semelles en cuir. oU corde ; pour la pour éviter des rhumatismes ; porteri.une,ceiiir:
brousse, c'est-à-dire 'pour la forêt, prendre un turè de flanelle pour la nuit. Prendi'e de. la qui-
genre de chaussure dit « Bluili », en toile kaki, nine.préventive tons les jours; les trois.premiers
avec une semelle de cuir forte d'une seule pièce ; mois, prendre un jour o gr. 12 et l'autre 6 gr. ;25
la toile forme sac et s'amarre avec des crochets et intercalé ; le chlorhydrate en coinprinïés^deîpyét-
un seul lacet. Pour passer les ruisseaux prendre férence. Se purger une fois, par mois, et rjp.ren.drg
le bain de mer en toile avec semelle en çaout des eaux• de préférence, telle que.reau; de.GaràT
chouc, '-.guêtres en toile pour évite 1' de se blesser bana, eau de Janos, etc. ,/. ,:i '
aux jambes. Les chaussures ou bottes énjcuir ^ÇOTOWMWC«'-W»r'rf'iB. JI/V.^'ffieJ\'-':--.',•;-' ,
/.•
sont défectueuses parce que le cuiç durcit, se Conseiller du Commerce extérieur de la France
coupe et blesse. Chaussettes en coton aVeÇjiuailles '."' ' -- à Loango.)..', -":":. ^-;^.
, .

1er article : pipur réussir en Algérie^


Chaque Article comprendra les Chapitrès suivants : I..Notice géographique.-.et Ressources,-d'e la Colonie.
— II. Pour réussit dans la Colonisation; - III. Les Emplois dans la.Colonie. — IV. Adresses à connaître
et Documents nécessaires pour Emplois, Situations, Travaux et Entreprises.

CHAPITRE. III XII. — Chemins vicinaux : leur classement.—-,


Les Emplois en Algérie (Suite) Ressources au moyen desquelles ils s'exécutent.
XIIL'— Chemins publies ruraux.
XIV. — Règles diverses sur le mode d'exécu- .

CONCOURS POUR L'EMPLOI DE COMMIS PRINCIPAL ,

DANS. LES TROIS PRÉFECTURES DE 1,'ALGÉRIE. (*) Documents précédemment publics (les chiffres,
(Suite.) indiquent "les numéros de la Vie Coloniale) :
VIII. — De la naturalisation en France et en Avant-propos sur ce que Von peut faire aux Colonies.
(n- 88).
Algérie. ALGERIE : Géographie, .climat, conseils sur l'Iiy-
IX. '— De l'assistance publique en France et giène, l'alimentation, l'habillement, l'habitation, les
en Algérie. — Hôpitaux. — Hospices. —Bu- principales productions agricoles (nî;89):
Les Concessions: gratuites et à prix réduits. —Facilités
reaux de bienfaisance. -^ Aliénés et enfants de transports accordées.— Main-d'oeuvre et salaires. —
assistés. Constructions. — Conditions de la vie matérielle (n*90),.
X. — Routes nationales et départementales : Les Emplois officiels : Documents, généraux. — Peiv
leur établissement. — Droits et charges de l'Etat sonnel du Gouvernement général de l'Algérie. — Pro-
et des départements. — Obligations et droits des grammé de l'examen (11° 91). — Personnel dès Postes
riverains.—Police de voirie. (n" 92 a 96). — Enseignement (n° 98). — Administrateurs.
— Contributions (n° 97). — Préfectures et Sous-Prélec-
XL — Chemin de 1er d'intérêt général et d'in-
térêt local : leur établissement.
tures (n"'98. et 99).
(Reproduction interdite.)
.,;-.-.
LA VIE COLONIALE II

tion des travaux publics. — Préjudices causés Epreuve orale.


aux propriétaires. — Dommages proprement I. — Organisation administrative de l'Algérie,
dits. — Expropriation et occupation temporaires (Administration centrale, départementale et corn-,
du terrain. —' Extraction de matériaux. niunàle).
XV> — Des associations syndicales. .-—Leur
.
II. -
Budget de l'Etat, des départements, des;
organisation. — Leur mode do.procéder.. — Tra- communes (Recettes et dépenses). ^-Services
vaux qu'elles peuvent accomplir., -..
financiers. — Règlement; du 3i mai 1862, sur la
XVI• -^ Dé la policé urbaine et rurale. comptabilité publique : titrés I,-IL (chapitre i6r à
XVII; -—^ De .l'administration et de la surveil- chapitre d'inclusivement, et V, chapit..2i et 22);
lance des indigènes.. — Adjoints Indigènes.— III. ^—Domaine public, domaine, de 'l'Etat,
Djeinàâs. '-^- justice et culte musulmans. -*f des départements, ét.des commîmes. :

Sociétés, de prévoyance, -^- IndigéUàt et pouvoirs IV:— Lois sur la propriété en Algérie. '.,*-
Expropriation, -^ Colonisation.
disciplinaires. :: / V. •^-Assistance publique- ^— Hôpitaux et,
PROGRAMME D'ADMISSION A L-ÊMPLOI OÈ; COMMIS bureaux de bienfaisance, —-Enfants assistés.

L'ALGÉRIE.- :i '
RÉDACTEUR DANS LES ÏROIS: PREFÉGïïJRES; DE
-
.- -: ';'/.'
LeS èixàméhs d'admission à reniplbide commis
VI. -— iMines, minières et carrières, l
VII. -7-.Cràhâè;et petite'..voirie..'-.'
VIII. —-, Régime des eaux et régime forestier.
rédacteur dans'-l'Administration départementale IX. —-Etablissements dangereux, insalubres..
ont lieu," au chéf-lieu de chaque département, et incommodes.
aux époques déterminées par le Préfet. X. — Force publique.. — Organisation de l'ar-,
Nul ne peut être admis à prendre part à' cet niée.— Recrutement. '•-—Gendarmerie.
examen : I; PRO&RAMME DU CONCOURS POUR L'EMPLOI
i» S'il n'est Français et s'il n'a satisfait à la loi
-DE ÇOMMISrEXPÉDl'riOSNAIRE.
sut1Té recrutement ;; .__ 7-
Ecriture Orthographe Composition en fran-
a0 S'il est âgé de plus de trente ans (1). ; ;
çais Histoire de France Géographie Arith'jn,é-i
Les candidats doivent adresser leur demandé ; ;
Ér'actioïïs:;-Système
;
Préfet;7iïi*|c^ Vingt tiqUe ; :4 réglés} niëtiuque.:: :
au
jours avant l'ouverture de l'examen.
^{Ils^;jojti^rqttt-":.;..
-.';' :;-*,•'.-'
**., :-' '
;-::;:..
7.,'^, .-.,,'7 ,

Une ex^éaitioniautM .,,


acte dé ."'.
-SERVIGEiDESi POIDS ^MESURES
îft
naissance; * Le territoire de l'Algérie est divisé, au point
a' Un extrait de leuv casier judiciaire ; de vue de la yôrification des poids et mesures, en
,3p Un certificat de bonnes vie et moeurs, déli- dix circonscriptions régionales.
vre par le njaire de la commune qu'ils habitent ; Les vérificateurs des poids, et mesures ; sont
4° Touiesautres pièces propres à établir leur chargés de vérifier et poinçonner, avant qu'ils
situation' et à faire connaître leurs antécédents ; soient livrés au commerce, les poids et mesures,
5° Une pj&ce établissant leur situation au point les membrures destinées au commerce du bois de
de vue mijjit^jre. chauffage, les balances romaines et bascules uou-;
Les candidats qui se présentent dans les condi- vellement fabriqués ou rajustés.
tions fixées par l'article 84 de la loi du i5 juillet Ils vérifient chaque :ahnée, dans toutes; les;
1889 Qoivgnjt, en conformité des dispositions de
communes de leur circonscription, les instru-
l'artide 2 Uu décret du 28 janvier 1892, faire par- ments de pesage et de mesurage possédés par.
venir leur demande par l'entremise du général chaque commerçant.
commandant le corps d'armée auquel ils appar- Ils. sont tenus encore de faire chez les assujettis
tiennent ou ont appartenu. des visites inopinées de surveillance.
L'examen^ comprend deux parties : les épreu- Ils constatent par procès-verbal les contraven-
ves écrites et l'épreuve orale. Le programme des tions aux lois et règlements sur la matière, ils en
connaissances exigées est fixé ainsi qu'il suit : poursuivent la répression.
Épreuves écrites. La solde et les indemnités de ce personnel
i?
i° Une dictée sur les principales, difficultés de
sont fixées comme suit :
la langue française ; Solde
,
>#.I"'.-'-
colonial Indemnités
20 Une composition sur une question d'his- fr. fr. fr.
.

toire et de géographie de France ou d'Algérie Vérificateur en chef......... .5.000 1.200 2.000


(ancienne et moderne). — 1" classe....... 3.O0.0 75o \ dci.otl0
— "' ~~ •:•' a 6Y° C5o:f à'i.-Boo-ïr.
(1) Cette limite est reculée à trente-six ans pour les ....... . 2.3oo 575 Vpar an pour
anciens militaires gradés ayant le temps de service
'•—



4'
.

— 2,000 Boo \ chaque
exigé par l'art. 84 de la loi du 10 juillet 1889. '— 5! — 1.800 45o ) vérificateur.
la LA VIE COLONIALE

L'on ne peut entrer PROGRAMME


dans cette administra- Épreuves écrites.
tion qu'en qualité de
vérificateur-adjoint et 1° Un sujet trié dans
à la suite d'urt examen. les matières de l'exa-
Les candidats doi- men oral.
vent être âgés de vingt- Cette épreuve sert à
cinq ans au moins et la fois à apprécier l'é-
de trente-six niis au criture et l'orthogra-
plus, au jour de l'ou- phe;
verture du concours. 2° Une question de
calcul sur la géométrie,
Les examens pour la physique et la sta-
l'emploi, de vérifica- tistique.
teur-adjoint ont lieu au !

mois de 'mai'de chaque Epreuves orales.


année, au chef-lieu de i° L'arithmétique;
chaque circonscription a0 La géométrie élé-
régionale, savoir A : lîiskra Hue Arabe. (Cliché Vcrascope Richard.) mentaire ;
Paris, Tours, Bar-lc- :
3° La connaissance
Duç, Bordeaux, Avignon et Alger. Les demandes des énoncés de statistique qui se rapportent à la
d'admission à l'examen doivent être adressées, composition des forces parallèles ou concouran-
avant le iSiuars, au ministre du Commerce. tes, au centre de gravité, etc. (A suivre.)

Biskra : Acrobates Marocains. (Cliché Vérascooe Richard.)


(Voii- l'article sur Biskra dans le précédent numéro.)
LA VIE COLONIALE i3

la&s F^essoupees du Torcl<$irt


(Suite) (')
PRODUITS FORESTIERS.
— Il a été exporté des
bois pour pavage et il
s'en exporte actuellement
sous la forme de traver-
ses pour chemins de fer.
On pourrait exploiter les
Lois à douves, certains
bois imputrescibles, et
faire des plantations de
camphriers. Les multi-
ples lianes et les palmiers
nains, ne sont utilisés
que par les indigènes et
les Chinois, lesquels ont
détruit déjà des millions
de ces palmiers pour la
confection de cannes,
manches d'ombrelles et
montures d'éventail. Les
ceorecs et bois do tein-
ture ou odorants, cûtix
servant à la confection
des boîtes de cigare, et
ceux susceptibles d'ôlre Tunkiii : l'oussc-poussc ù Son-Tev. (Rliclii! Viirasc'opo Richard ),
employés dans les cons-
tructions navales, font l'objet d'un léger trafic. De certainement leur emploi en France, sont inutilisés.
multiples fibres souples, extraordinairement résis- Il en est de même d'immenses forêts de bambous et
tantes, des écorces à fibres spéciales, qui trouveraient de bananiers sauvages, dont l'utilisation dans la
(1) Voir depuis le n' 88. ' • fabrication des celluloses est tout indiquée.
PRODUITS DIVERS. —
Fabriques des Nattes de
PhatfDiem (province de
Ninh-Binh) dirigées par
dos Chinois et emplo-
yant encore lé métier '
Jacquart primitif. Pro-
duction : 2,000 rouleaux
de 37 mètres par nh.
Exportation en 1901 :
trois mille quatre ccnls
tonnes.
Pour mémoire citons :
les hamacs, incrusta-
tions, broderies, meubles
sculptés, nacres, fils de
cou cuoe, écailles de tor-
tues, plumes d'aigrettes,
curcuma, indigo,jute,al-
bumine cl jaunes d'ceul's,
conserves, kapoc, che-
veux d'indigènes, etc..
PRODUITS DE PÈCHE.

Il est incompréhensible
Tonkln : M.-ille en fon'l nu boni d'un nrroyu. (ciidu! Véraico|w Riclmnl.; qu'aucune Société ne se
i4 LA VIE COLONIALE

soit encore montée pour l'exploitation, des pêcheries climat permet de faire des éducations toute l'année.
et poissonneries delà baie d'Along. Deux mille ton- La qualité des graines jesltou jours-parfaite,grâce aux.
nes de poissons figurent à l'exportation pour 1909. sélections et à l'examen microscopique pratiqués à
Mettons qu'il en a été exporté dix fois autant par les l'établissement de grainage de Phu-Iang-Thuong,
jonques chinoises qui oublient de venir faire leur qui fournit un minimum annuèt'dè trois millions dé
déclaration en douanes et que le sextuple a été con- pintes, à lous les indigènes qui en font là demande".
somme sur place. jr/ En 190900 chiffre a été dépassé d'environ• trois-c'enP--
Chaque année, six à sept cent jonques chinoises mille. L'administration s'est imposée de lourds sacri-
d'un tonnage variant entre quarante et cent tonnes, fices pour l'extension de cette industrie. Elle" pàie:
viennent de Pac-Khoï et des porls de l'île d'IIaï-Nam, trente mille piastres par an à la maison Vârëhnè-
dans le Golfe du Tonkin se livrer à la pêche. Elles et G' 0 de Lyon, pour la fourniture dé trois Millions7-
rapportent à leur port d'attache de vingt à vingt-cinq de pontes sélectionnées, et a dispensé d'impôts pour
mille tonnes de poisson préparé, qu'elles exportent cinq ans les terrains plantés en mûriérs.'D'aUtre part,'
ensuite sur les principales villes de Chine, auYunnan, elle donne une prime à l'exportation dès soies grègés7
à Sumatra, Java et Bornéo. Cette énorme quantité de Ces diverses mesures ont eu pour conséquence: un'
paissons donne lieu à des transactions multiples, à développement rapide et toujours croissant de-l'in-:
un mouvement très important d'affaires, nécessitant duslrie séricicole (Ïhai-Binh,: Nam^Dinh; Bàc-Nihh,
la coopération de nombreux intermédiaires qui s'enri- Bac-Giang, Kien-A.n, etc.). Les provinces de Yëh-Bây7
chissent à nos dépens, sans aucun profit pour le et de Tuyên-Quaug viennent de suivie cet heureux 1

Protectorat. mouvement.
Voici donc encore une industrie certaine de succès Vingt-cinq tonnes de soies grèges, déchets et
qui procure à des asiatiques de fructueuses recettes, bourre de soie ont été exportés sur'la Métropole en'
bien que ces derniers n'emploient que des engins très 190g, et dix tonnes de soie grège sur l'étranger. Au"
rudimentaires ; et que nos armateurs et patrons cha- total trente-cinq tonnes représentant plus d'un''million''"
lutiers de la Métropole, autrement outillés pourtant, de francs. Ne sont pas comprises dans ces chiffres la;
dédaignent ou ignorent. consommation locale qui est assez importante, les:
La création d'une.entrcpriscde chalulageà vapeur, exportations par la frontière de terre qui échappent
tout en enrichissant la population du littoral et le au contrôle de la douane, ni Les''excellentes étoffes en "'
pays, laisserait des bénéfices considérables aux action- tussor fabriquées et vendues sur piace.7. '"' " '
naires, car le Golfe du Tohkihr-et en particulier la A signaler à ThairBinh la création d'une' Société '
baie d'Aïong; sont.classés pa rmi les eaux les plus indig'ène-pdùv la filàtùrpdêscocari^lsëlon'lè^m&fho-!
poissonneuses du monde. des européennes ; eh; pleine 'exploitation, -à}'.l'heure'
CoTONi. FILÉ,
—T-
Disons•
tout à l'honneur de; nos actuelle.- • '" '' '''
'' '"': - " 'i:'-'" "' ';•:_ '

filatures locales (rlaïphong, Hanqï, NaihrDinh) que De nombreuses magnaneries modèles ont été créées
leurs produits sont de. plus en plus appréciés par la par les soins de l'administration (Yèn^Vien, Phù-
Métropole et surtout par la Chine (ïunnan, Hong- -lang'-Thuông, Phu-Ty,La-Ph6,:'fuyén-Q,uapgi-: Ycn-
Kong). Exportation, par voiedfeauetde;terre,,en fils,. Bay, Nà m-Din lï, etc...)'_ à l'effet de propager "les nteil-
déchets et colon brtit ; deux mille tonnes environ. .
lcures méthodès'd'élevage. :| '7'v'"';:-'
Industrie en excellente voie dé prospérilé et de déve- Actuellement, la station séricicole'|dé Phu-lang-
loppement, Thuong termine' dès essais qui ont donné d'excel^.
Il en est'de même de Thuilerie, et savonnerie de lents résultats, afin de propager l'élevage des races
l'ExtrêmerOrienl (Haïphong). Il en sera de même à cocons blancs, destinés à supplanter en EùrOpe la
delà manufacture des tabacs de Hanoï. soie blanche de Canton.
SÉRICICULTURE.—? Malgré les défauts des éduca- MINERAIS DrvERS. ——- Les houilles "et charbons dii "
-
tions, ,1a sériciculture est. une des branches, les plus Tonkin produisent annuellement quatre cent cin-
importantes, de l'Agriculture. La France achète pour quante mille tonnes, dont la moitié est exportée, et
ses besoins, toutes les années, pour plus de cent mil- le restant consommé sur place. (Navigation fluviale,
lions de francs dé soies grèges d'Extrême-Orient. Le railwayS, industries locales, etc.) Cette production,
Tonkin à lui seul peut en fournir la plus grande déjà considérable, peut être décuplée.
partie, eten tous cas produire trois fois plus de soie Production annuelle du minerai de zinc, cinquante
que la France entière. mille tonnes ; d'étain. deux cents ton nés ; de wolfram,.
L'élevage des vers à soie y est pratiqué^ depuis.-des ; dix-sept tonnes ; de cuivré, cinquante, tonnes. La pro-
siècles, et.grâce à l'aide du Gouvernement général, duction de ces diverses catégories.de minerais suit
qui cherche par divers moyens: à le favoriser, il a pris, une marche régulièrement ascendante;
ces dernières années, un développementconsidérable. Le nombre de prospecteurs s'augmente tous les
L'étendue des terres cultivées en mûriers comme la jours comme aussi le nombre de .périmètres pris ; et
production des cocons va sans cesse augmentant. La de nombreuses Sociétés .minières sont en .formation.
race locale est robuste et vivace,.-plus que les races (A suivre.) Louis BONN AFQNT,
d'Europe. Le mûrier pousse très facilement et le Planteur au Yen-Thé.
LA. VIE COLONIALE io

Le lieutenant Maurice Mercadier, du 2e tirailleurs-algé-, bandes nombreuses les recueillir pour eu faire
riens, membre de la mission Tilho, a fait dernièrement: un commerce fructueux avéel'intérieur.
une conférence, à la Société de Géographie d'Alger, sur Les-troupeaux eurent eux aussi à pâtir dé cet.
les explorations de la mission de l'Atlantique au Tchad et
au Borkou. Lés régions dtt: Tohâd-sont très peu connues
état de choses nouveau, en ce7sèns7que. PeaU,
— ou itrès ,maî; connues —* aussi avons-nous pensé être viciée de produits organiques eh'décomposition,
agréables à "nos lecteurs éh détachant de l'intéressante devint vite nocive et fut là causé de nombreuses:
communication du lieutenant" Mercadier les documents épidémies qui ravagèrent le bétail'de la, région.
qui suivent. -
---:'.'. ..-.'• -" 7
-
': -. !:.^>4:--; '-"•' :. ' Tous les animaux sauvages : rhinocéros', hippo- :
potames, éléphants; antilopes^ 'caïmans, suivi-j
L'histoire, delà.découverte ;et de l'occupation, reht vers le "Sud l'exodé des eauxidulaci, :...''
du grand lac de rAfrique Centrale est connue. Je Pendant l'année 1907-1908 où nous y. séjour- ,

tiens cependant,.à vous-rappeler les noms de nâmes, le Tchad présentait quà/trefgràhdes zones '
Denham,7_é.t.r Glappertoïi qui atteignirent les pre-
:
d'aspect différent : \a zone^àsséçhëe, Occu^Anilsi..
miers le Tchad en i8a3, de Barth (i85o-ï855), de partie Nord, la zone Marécageuse occupant la
.NachligaL'(i$7o'-i.873)V..'dé:-'Monteil.(1890),. qui y partie centrale, la zone navigable occUpantla
passèrent,; de Gentil qui,-,1e premier, en 1897, partie méridionale, la zone làgunaire occupant,,
navigua sur le Tchad avec le-Léon-B.lot, des mis- la partie orientale,. -.;: '-.'"•
sions Fouréaû-Lamyi Joaland 'Meinier, Gentil, i° Zone asséchée. — La zone asséchée é.oni'prc- "'
qui, parties respectivement de l'Algérie; du nait toute la partie du Tchad située d'Une façon,
Sénégal, du: Congo viennent opérer leur jonction générale au nord du parallèle de l'embouchure
sur les bords-du Ghari, au Sud du Tchad,,.et. de la ICoinadoùgou Yoob'éi •
détruisent, après des prodiges de valeur, se bal> Nachtigal avait fait jadis décptte partie du
tant .un ..cQnt.ro.'.huit, les. troupes aguerries de Tchad une- séduisante description qui contraste
Rabàh, lé grand conquérant noir. ,

étrangement avec l'aspect désolé qu'elle présente;


Combien, pâi'lni. les explorateurs africains, de toutes parts; en igô^igôSi Si'l'oii considère' le
poiu'ine cite.r quei\le;Co.nima,iidaut Lainy", le.capi-
.
Tchad du haut; de la'dune de BQSSQ (10 à r5 mè-
tairie.de Gointêt, de B.éhagle et Bo.ertnann, sont tres à: peiné de relief);-il apparaît eo m me une
tomb"ë§'sùiR"'Jip5:..b.6vds..'d.e ce, lac lointain et à ce immense plaine s'élendant jusqu'à l'horizon sans
moment àj mystérieux, pour là cause de la civili- aucun relief et sans aucune traçe;d'eàu de surface.
sation ! Partant de la dune vers rintét'ieurdulac, on"1
C'était là la période de conquêtes. Après elle

trouve d'abord- une étroite bande boisée; puis


vint la période d'études. Une première carte du; ,

l'on entre dans; une -immense plaine sablonneuse


Tchad fut dressée, en 1904, par le capitaine. Tilho parsemée de débris de coquillages d'eaii douce, "
d'après ses propres levés d'itinéraires et levés véritable champ d'aselépiées, où l'herbe est rare :
hydrographiques, et ceux du. lieutenant de vais- et où le-sol, composé de terré croulante très'"'
seauAudoin et des. capitaines d'Adhémar, Har- argileuse et récemment desséchée, est largement
dellet et Jjacques. Il était intéressantde voir sous coupé de crevasses ayant jusqu'à deux mètres dé
quel aspect nous allions, retrouver, en 1907, ce profondeur qui rendent le marcher très difficile
lac toujours changeant. Dès notre arrivée, les aux hommes et aux animaux. Le vent soufflant à '
naturels nous appreunent que les caravanes tra- travers les champs de liserons secs, les rassemblé,
versent a pied sec la partie Nord où, en 1904, le en gigantesques vagues qui coupent la plaine. Cà
capitaine Tilho et le lieutenant de vaisseau et là', ori-réne.ontre des-bouquets' de roseaux gris
Audoin avaient fait.des levés hydrographiques qui, privés d'eau, achèvent de mourir, et, deloin
à bord du Benoil-Garnier. Les indigènes nous en loin, à 1 ou 2 mètres de la surface du sol, on
apprennent encore que la partie centrale du lac trouve un puisard, creusé par les indigènes, dans '
n'est plus qu'un grand marécage inaccessible aux lequel croupit une eau vaseuse, saumâtre et
embarcations, tandis que dans la partie Sud, des d'ailleurs peu abondante.
chenaux autrefois impraticables à la navigation La plaine est sillonnée de dénivellations dont
se seraient ouverts à nouveau. certaines ont leur sommet plus élevé, couvert
L'assèchement de la pai'tie Nord a été si rapide, d'un sable fin renfermaut de nombreux coquil-
disaient nos informateurs, que des milliers de lages, et entourés d'une ceinture de buissons
poissons furent surpris et n'eurent pas le temps odoriférante ; ces dénivellations ne sont autres
de fuir avec les eaux vers le Sud. Ils se réfugier choses que d'anciennes îles.
rent dans les derniers bas-fonds où ils furent (A suivre!) Lieutenant MERCADIER,
bientôt asphyxiés et 6ù les indigènes vinrent en " Membre de là Mission Tilho..
i6 LA VIE COLONIALE

ACTUALITÉS COLONIALES Hélas ! Le brillant officier n'avait


que trop bien vu. Sachant lé ..péril j il
ne''marcha pas moins au devant et
Lé drame du Ouadaï. La Tripolitains affiliés au senousisme, ou trouva une mort héroïque et victo-
convention franco-anglaise du. 21,— dont nous appauvrissons le commerce rieuse. Oui, victorieuse, puisque, bien
mars 1899, qui;a déterminé la fron- d'esclaves. Tous ces éléments hostiles, qu'ayant perdu: plus du tiers dé sou
tière des-zones d'influence.française refoulés de toutes parts, dans ce <-oin de effectif et quelques-uns de ses chefs,
et anglo-égyptienne, a laissé une terre d'Islam encore vierge de tout con- là colonne Moll a repoussé l'advor^
tact impur,, ont atteint leur limite de sair'e et l'a poursuivi en lui tuant
section indéterminée : celle qui sé- compression, et cet état de compression
pare le Darfcair,anglais du territoire leur donne une force et une vigueur BOO'hommes.,
militaire uu Tc.hàd,,occupé,par les nouvelles. :•" Cette victoire, est d'ailleurs, con-
trpupes; françaises et dans lequel
;

« L'événement ne peut que faire crob-



firmée par la dépêche suivante de
f'Ôuadàï se trouve compris. tre leur audace. Il serait regrettable que l'AgenceHavas : -...,-'-. .777
C'est dans cette région neutre que le territoire ne fût pas ëii mesure de ré- Le Caire, 20 décembre,
naissent lés troubles xj.ui rendent pré- sister à cette force. Nos échecs à l'Est Slatiru pacha, qui est arrivé.à Nelioud,
du lehad ne pourraient avoir qu'une
éaireia: sécurité des environs d'Abér fâcheuse .répercussion sur le territoire y a .rencontré les envoyés d'Ali. Dinar.
cher. C'est dans cette région neutre, il à, fait savoir que ;le combat du 9 no-
de Zinder, et peut-être sur tout nôtre :
vembre a laissé parmi lès indigènes une
que fut anéantie la Colonne du eapi- domaine de l'Afrique du Nord. » impressiph:prbfoij'de, et est cônsideréipar
taiiie Figénshub;:en janvier 191U;,: et eux. comme an sérieux échec qu'auraient
cjest également dans celle /région Vers la fin du mois d'août, unenou
épr.ôUvé lesrpartisàhs de Doudmourrah,
le colonel ïloll •
etses braves com- velle lettre du lieutenant- colonel
que n'est pas'moins, alarmante': La 'Kranoe.U'a pas seulement, hëv
pagnonsd'artnes ont trouvé la: ni'ôrt; las là déplorer la cruelle perte'de
à Drijelé, non loin de lîir-ToUil,dans « Notre politique d'expectative, notre sou vaillant fils, lelieulenaut-colonel
le même sultanat de-Massai.it, attitude défensive sont inadmissibles. faut ajouter celles dulieuté-'
"M'pil'li'-'il
7 Pacifier ces régions belliqueuses, L'offensive sente convient pour parer lès liant Joily, du sergent Àllessaudri,
assurer la sécurité de nos possessions, coups, autrement nous sommes toujours otc.., tous spléiidides héros. de: notre
tels étaient; les buts principaux de la sur le qbi-vive, en état d'alerte, partout expansioncoloniale.
colonne Moll. ' exposés, et cela coûte plus.cher: La: dé-
C'est,, eu somme,Je dernier nliapi- fensive n'a jiuhàis'donné de bons résul- Ç.purrier d'iado-Ghinè. — Lés
tats,, et, de notre part, c'est incompré-- ilQùye11es qui .lions sont a'ppôrtées'piu'
tré' de' l'histoire de, la çu/uquété dé hensible.
l'Afrique qùel-'o'n csteii train d'é.criré. le.courrier nous '-sigiialuiït-. i'èxcé.l.^-
'. « Nous nous laissons, s-uis rien pou-- lente: situatioti dé l'tnjfo-Chitie.-Le
Il est tnailieurèux que nos troupes, Voir,, enlever des gens qui sont enîme-
eqmppse.es de soldats et d'officiérs ' nés en captivité. A C'aqnë instant, des
.
: giiù.yértieûr. géiiéral, ; M-.,, Klobn-,
;. ïr«jxé'-
héroïques, soient encore obligées de pcti|s-rezzous insaisissables prennent ici ko.wski, y poursuit activement
lé'sigiier dé leur sang* ,-: '>;-" tfuyfà, hommesi. femmes et entants, .et oution déson programme de travaux
tout est vendu au Borkou. Il n'y a qu'un
-Nous-ne -revièndroiis pas. sur fous remèie : agir là-bas. C'est moins.cher et ,,*,; On signalé deSâïgop la mort
.
ct.dfoï'ganisatio'u< :-.-i.-. \: -!': -,;-W; .'
les>'récits et télégrainhïes qiié,nqff lec- c'est plus ^conforme a nos désirs d'hu-
teurs ont Jh datis ],es qu!pfidi,ens;:lès de.VI, Luketimatiee.'dbyeii dés Cucliiii-
.

manité. Plus nous atten-lr ns, plus ce . chiuois, qui s'est éieuit à /l'âgé de
8"él 9 décembre, triais bous croyons sera difficile, Un mouvement se dessine
1

82'aiis llétaïtiié le-2i'a'aût^.8?8/à


devoir,reproduire .une- réceiite,lettre ; .'pertajn'emei-it contre iioiis. Nous hVpou-
la-- Réunion ;\'il est nuir.t -le.f 81' no-
du lieutenant-colonel Moll :: vons rp.niayei'que par l'oirensiye.
« Vous laissons avec la défensive le vembre dernier. uM/ Heury-Fr/inçois
« Maintenant les Bcrkouans impunis choix du moment et du point de l'atlas Lakeriiiance a cii.une' vie' toilte 'de
deviennent de plus éh plus audacieux. que à l'ennemi, et notre front e?t grand. labeur. A la tôle d'une grosse entrer
Leurs rezzous pretinent.de l'importance. Je vais au Ouadaï. Je Serai heureux si prise et ayant devant lui un capital
Le fanatisine senous-iste reprend coiir j'ai l'occasion de châtier les Massalits
liance. Les KKoa'iis et les Teda's s'ùm*-.' qui nous ennuient encore, etchez qiii de 3001,000 francs^: il: fut'ruiné à Ma-
sent, tant par, le bésohrde vivre que par Doudmourrah trouve toujours un appui dagascar it y a une quinzaine d'anr
la haine du chrétien. Ifs vont être les gênant Les reiiseignunénts annoncent nées.; Il alla en Cochmctiine, où,
açteù rs de la troisième phase. Ils sont toujours une action combinée des Seiiou- malgré, les ans. il sut se faire appré-
nombreux; puissamment ai-més, auda- sistes par le Nord et de Doudmourrah et cier. Vénérable par son âge, M, La-
cieux, fanatisés. '•'' . des Massalits parle Sud. kermançe'l'était, aussi par l'indé-
,"« Leurs Mandés sont grossies, de tous « Je serais bien étonné s'il n'y avait pendance, .l'endurance et la fierté de
les -fidèlesde l'Afrique Occidentale qui pas du vrai dans tout cela, et si bientôt
ont fui de gré ou de force le,-rou.mi, de nous n'avions pas à enregistrer des:évé- son caractère La presse saïgohnaise
tous les'.mécontents du Tchad et du nemenls de guene. Ils auraient pii être a^rendu hommage à ce beau-vieil-
Ouadaï, des pillards du Tib; sli, que nos évités, si on était allé au Boikou, il y a lard, dont les obsèques ont eu lieu au
troupes gênent à Bilma, des l'ezzanais et trois mois. » milieu d'une aflluence considérable.

DOCUMENTS OFEIGIELcS sées. —


Par arrêté en date du 28 iio-
verhbi',.3 1910. le ministre des Travaux
p ublics a fixé au lundi 6 naars 'i'9.11
Concours. —' I. Travaux de la ques) à Paris, aux préfets maritimes, I ouverture! dans les villes qui seront
Marine (France et Tunisie — Un dans les porls militaires et au e. >m- désignées ultérieurement, d'un coiir
.
concours pour l'emploi d'agent tech- tnandanl, 'le la marine eu Tunisie. cours pour l'admission à l'emploi de
nique de3eclasse des travaux hydrau- II. Adjoints des Finances, —y Un commis desl ponts et chaussées et des
liques au traitement annuel de début examen pour l'admission à l'emploi mines, dans les conditions détermi-
de i,800-ftvsera ouvert à.l'aris, dans d'adjoint à-l'inspection, générale des nées par le décret et Parrêlé du
1

les cinq porlsmilitaires et à Bizerle, finances aura lieu dans la première 1'-'avril I90i.
le Ier février 191" t. quinzaine dii mois de mars 1911. Le nombre maximum des emplois
Le nombre des places misés au Les candidats devront se faire ins- mis au concours est (ixé à cent.
concours est de 9, crire au'ministère des Finances (ser- Les candidats seront tenus de don-
Les demandes de renseignements vice de l'inspection générale) ; )a liste ner toutes les justifications qui pour-
sûr les coudilions à remplir ainsi que d'inscription sera irrévocablement ront leur être demandées par les
sur les matières de l'examen doivent close le samedi 14 janvier 1911, à ingénieurs en chef pour, la vérili-
être adressées au ministre de ta Ma- quatre heures du soir calion des renseignements fouruis
rine (service des travaux hydrauli- 111 Mines et Ponts et Chaus- par eux.
LÀ VIE COLONIALE 15

DICTIONNAIRE COLONIAL PRATIQUE* mangent en salade. Lé carambolier


est encore :eonnu sous le nom de
'Pommier de goâ.
TECHNOLOGIE, COMMERCE, AGRICULTURE Garandier. — Sorde de palmier, qui
paraît être propre à l'ile deCeyfan.
Garaqué- '—-. Variété de Cacao
PAR (Cacao caraque) provenant, de la
LOUIS GFtOS Côte de Caracas;-: -
Carapa. -^ Ou.Caràpat, arbre très ;

répandu à la Guyane et auBrésil.'Le


bassin de l'Amazone eh renferme
. abondamment. C'est
tin. arbiè dti
Caoutchouc (suite). — Les Indiens Caravansérail. — Bâtiment d'asile genre Axedarach, qui .fournit l'Huile
et nègres Bonis ne savent que très pour déles caravaniers. Halte permet- de Ricin encore connue sous les
imparfaitement tirer parti dp leurs tant uièttre à couvert lés chargés noms d'Huilé' de C'aràpàoxx'à.'Huile
richesses. Il faudrait les instruire eu des bètes de somme. de Castor. : :--:-. --=j :. -"-.i ;
leur adressant quelques chercheurs Caravelle. — Bateau dont l'impor- : Carateh. -^":M'ol arabe^ désigné
-

du- Para,, lesquels réaliseraient au tance' varie selon les nations. La l'impôt; la redevance payée par les
Maroni de sérieux bénéfices. — Eii caravelle turque est un puissant na- infidèles au chef, au sultan-. Avant la
Nouv.-Caléddniè,l'espèce Cearçt,dont vire de guerre. Au Portugal, C'est un conquête; de l'Algérie,, les chrétiens
les premières graines ont été livrées petit voilier rapide. En France, c'est payaient le cardtch, , ''"--..-.- x
aux.colons en 1896-1897, a donné un un bateau gréé polir la pêche aux Garàvaya; ^r-: Nom commercial des
rendement inattendu. Un grand nom- harengs et.ne dépassant pas 3o.tùn- Quinquinas,du Pérou. -On distingue
bre de lianes existent d'ailleurs dans .Meaux..;.,." ié CaPavaya jaune roulé et le: Gflra-
la colonie et*-fournissent des latex Carbatine. — La peau brute d'un vayâ jaune plat, selon qu'il se pi'ér,
différents. Il y aurait aililité à les animal avant préparation. Elle est sente avec ou sans épiderme.
substituer à la brousse des forêts.—- alors pliée comme une;étoffe et expé- Garinelinêi- .-*.- Laine que fournit
A Madagascar; croît rapidement et diée dans les tanneries. la vigogne.
avec vigueur dans les riches terrains Carbet. — Va.se, habitation des Carmin. -^ Substance .'.d'un' rouge
du territoire des Belrimisarakàs. Les •
anciens Caraïbes. Construction dé vif obtenue en précipitant une décoc-
caoutchoucs traités viennent surtout fortune en bois encore en usage. tion de-cochenille par Fatun.
de Morondava et de Màinlirano.' Les
indigènes exploitent sans solii les \ Cardamone. —- l'ianle à rhizomes.
Les graines; du cardamone sont re-
.Carminé- -^- Matière colorante
rouge de la cochenille;
:

lianes (valïy) et|'; coupent hiêmë'les cherchées comme condiment. Pousse -Carne seca. ^ Viande salée et 'sc-
racines pour obtenir un rendement à l'état sauvage mais est cultivée par ellée dont, il se: fait un commerce
supérieur. Les caoutchoucs les plus semis ou bouturage. Produit au bout considérable au Brésil. 7-,
recherchés sont le pimlci t'ose, le de trois ans et peut être exploité : Carnub.— Le •Caroubier, en
grand Row et le Vea. Dans-lenord ensuite pendant une dizaine d'an- Orient..' ..:...-<: .. ,.;.,,v. :-?
de l'île, le caoutchouc est générale- nées. Rendement nioyen, 3oi>. kil. à Càrobe. — Nom italien du Carou-
ment: préparé par les indigènes ; à
l'acide sulfurique, au. citron, au sel,
.

l'heetaie. En Europe, le cardamone


fuit' partie des épiçes. En particulier,
bier. r\ .' :
:";'. ;
Carolus. - Carolus espagnol. Nom
, :.: {;:•
Pans [le. sud, le sel est
nu. tamarin. faveur,!/mais'le l'Angleterre le fait entrer dans les de la première piastre:introduite en
surtout en• produit spécialités de ses sauces anglaises. Chine. Ou l'appelle,piastre,piliar h
s'en; ressent. — En-Indo-Chine, cer- ErilChine, c'est un médicament-cou- caiiséf.clcs-colonnes a'Hercule7repré^
tains] caoïUchbucs ,ônt été évalués rant."-On.-considère, le cardamone séhléei;.'su.r"sa face. Elle fui en" usage
8 fr. le kil; 'Les indigènes.soignent comme;fa panacée des affections iiiv- en Chine jusqu'à la lin'du'xviii'siè-
bien là préparation. La -culture.- est • tes'l'inales. On peut affirmer que la cle, puis le carolus passtr â Formbse
rémunératrice: si-l'on procède par Chine absorbe toute la production. où on s'en servait encore en 1895. :
bouturage de, grosses branches de Caret. —Tortue dont t'ééaille est Caroube, — Fruit du Caroubier. Il
8 à 1.5. centim. de circonférence enler- recherchée. constitue une nourriture recherchée
rées à pm35 de profondeur. Les beaux Carga. — En Espagne, mesure de pour le bétail. Certains Arabes en
caoulebouesde Java peuvent convenir capacité pour les vins. Celte mesure l'ont unalimehl laxatif. On en'extrait
tt notre: Tndo-CIlinei Le caoutchouc varie de province à province de 126 une eau-de-vie et des sirops-dë'conr
Eeut être obtenu par saignée: del'ar- à plus de i2t litres. serves. De nombreuses fnaisohs, par-
re ou partràitement de l'écorce.' Cariacou. — A la Guyane et aux ticulièrement en Angleterre' fabri-
Caoutchouc vulganisé.-^- C'est le Antiiies," boisson composée dé câs- quent des gâteaux de- eai'bubès. La
caoutchouc auquel on. a.associé- du saye, de jus de canne et de patates, le richesse saccharine de là caroube est-
soufre. Lorsqu'il contient de 20 à tout fermenté. considérable. .:'.:
35 parties de soufre, le caoutchouc Caribou. — Le renne du Canada. Caroubier. — Bel arbre toujours
est dit durci, Vébonite est uri> caout- L'espèce n'a jamais pu être domesti- vert aux fleurs pourpres et fournis-
chouc durci. quée et la Citasse menace les derniers sant une gousse l'a cai'oubei Eiï Algé-
Caravane — Réunion d'individus représentants d'une disparition pro- rie, on sème en février. A dejïx ans
pour fa traversée-des grandes solitu- chaine. l'arbre atteint i m. oo.'Ori repique;en
des désertiques Sahara,: Arabie, Go- Cara. — L'igname du Brésil. pépinière et à trois ans on. procède-
1
bie, etc.. soit pour .bommercer. soit Carabe Huile de). — Extraite de au greffage. C'est à la'cinquième
pour accomplir un: pèlerinage. Les la graine de l'Anacardier. • année que l'arbre est niis .en;: place
caravanes qui comptent parfois plu- Caraba. - A la Guyane, nom indi- définitive. Suivant âge, le: caroubier
sieurs milliers de personnes suivent gène'de l'huile extraite de la Noix peut donner plusieurs quintaux de
dcspisles", des parcours, s'arrêlenlà d'Acajou. gousses; Les feuilles et l'écorce peu-
des puits pour y renouveler leur Carabe. — Un des noms de l'ambre vent tenir lieu de lan. Le colon peut
Îirovision d'eau. Lés chameaux ou jaune. estimer à 200 ou 3oo kil. de-fruits lu.
es dromadaires sont les bêtes de Cc.ragan. — Variété de Robinier production d'un caroubier, de. dix:
charge utilisées dans les déserts de ou Faux Acacia. ans, et-l'hectare atteint facilement le
l'Asie et de. l'Afrique. En Afrique, Caragne, — Un des noms vulgai- rendement de 40,000 kilos de fruits
l'occupation du Touat, par.exemple, res des gommes résines. d'une valeur de 2,800 francs.
a procuré un débouché d'une certaine Caraguàte. -- Variété de Til- Capelan. —- Petit poisson de mer
importance aux marchandises euro- landsié. ' : que les pêcheurs du Terre-Neuve
péennes qui transitent au Maroc ou Caraïte. — Juif qui n'accepte que utilisent parfois pour amorcer leurs
dans la Tripolilaine. Deux grandes la lettre de l'Ecriture. lignes. Ou écrit aussi eaplan. •
caravanes qui comprennent pour Carambole. — Fruit du Carambo- Caper-Bush. — Le Câprier, en an-
leurs . transports près de 9 000 cha- lier, ou jus acide très rafraîchissant. glais.
meaux parlent annuellemen l d'Abaki.
oasis extrême-sud du Tidikelt, à des-
tination de Tombouclou.
Caravanier." — Celui qui conduit
Recommandé dans les cas dedyssen-
terie et de fièvre bilieuse.'
-
Carambolier. — Petit arbre frui-
tier (Averrhoa carambola) très cul-
tamoul. -,
Capie-cottag. — Le Caféier, en
Caniri. -r- Un des noms indigènes
du Baume de Copalin.
une caravane. tivé -aux Antilles, aux Indes, en
:
Capoc. — Ouate des Indes extraite
Cochinchine, etc. Son fruit est la du Capoqnier, sorte, de cotonnier à
(*) Voir depuis le n" 94. carambole, Lés fleurs de l'arbre se filamenlscouris. On écrit aussikapok.
;
i8 LA, VIE COLONIALE

Çapoc. — Un des noms indigènes Câssé-GÔ: — Exactement cassé- Gay. r— Plante, en chinois.
du Çapoc,, auxPhilippines. corps. Nom d'une danse très en fa- Cayarli. — Variété d'igname chez
Capoquiér. — Voy. Kapok. veur ehczles indigènes de la Guyane. les Caraïbes.
- Cay au— Nom annamite de la
. Gàpôlièr. ^- Fauvette d'Afrique; Gassie.— Un des noms vulgaires
Qàpraire.— Scrofnlariée dotit une de l'Acacia Farnèsè encore connu nacre.
variété, la Capraire rnnllifi.de à fleurs sous le nom de Casse du Levant. Cay bach duong. — Nom généri-
rouges, donne par infusion de ses Très recherché dans le midi de la que des Peupliers.
feuilles Une boisson connue sous le France, mais un peu moins dans cer-
taines colonies où sa multiplication Cây bang.
^
Cay bach tiët. Le Malpïghier.
Le Bâdàmier (Ter-
. Câpre.: _
du Mexique. :
nom de Thé Boutonjfloral
du _Câprier trop rapide bouleverse les pâtura- minalia procera). -
s, employé comme condiment après ges L'arbre produit une- gomme par Cay bang làng. — Les Lagers-
macération dans71e vinaigre. Com- exsudation et son écorce est riche en troemiâ connus sous le nom de-Lagers-

mercé important dans toute la Médi- ,tûnin.


-
tremie.
terranée. Câssier '— Ou CasséUcier, Arbre
; Cay bap cha/,^- Le Gom6o.(Hibis-
"Câprier — Bel" arbrisseau à fleurs qui fournit la Casse, produit très im- Clis esculenlus).
blanches dont on connaît une tren- portant de la thérapeutique, asiatir Cay, bo cap nuoe. — Désigne la
taine 'd'espèces ''ët-'-qùi fournit la que. Les fruits conservés dans-leurs Cassé médicinale (cassia listuta). La
câpre. ':-.'-'..les gousses sont l'objet d'une exporta- casse de Java C.javanica) est dite
Câqué. ^-Tbnneau, baril QÙ. ha- tion considérable. '.L'huile de casse Cay bo cap dong. - ,
rengs sont rangés après avoir été salés. répandus est appréciée; Les eassiers sont très Cây bong. -• Le Coton Commun. ,:

Caquer. -^ Placer les harengs:dans au Toiikin Certaines es- Cay; bong,-tau. ~-; Le, Coton en
la.'câ(|ùe oulèssâlér pour cet usage pèces de eassiers fournissent le séné ai'&;.'e,(goss.ypium arboretim);
Càqueùr *—lOuvrierqùi êaqftèie purgatif bien connu. Cay hua.— Le Faux, mangoustan
poisson. Caqueur, çâqueùse
•.
Cassonade. - Sucre imparfaite- (gai'cinia. indiCa; connu vulgairement
Carat. :— Poids réel pour
-
peser les ment raffiné. sous le nom dé Bnindoniër. .7
-
diamants,- les-pierres- précieuses et Castanhaes. — Dans l'Amérique Cay bup. ---Nom générique. ; des
les-perles. Au début,- ce n'était que du Sud; Châtaigniers, forêts dechâ- Hibiscus.
la fève d'une espèce à'erylhrinà et taigniers. -: Cay camv — L'Oranger.- :
les indigènes n'avaient point d'autre Castanhas. — Noix du Brésil, Cay cau.,— L'Aréçiiier (Arèca-ea-,
poids pour peser l'or; A Sumatra, on fruits du Castanheiro ;(Berthplletia ,
tecliu/.::, J. ;>.. ..''- • :-'
s'est -longtemps-:'servi, pour peser excelsaji L'arbre est très répandu Cay pay. — L'Arbre
...
- .-
â chandelles.
l'or.-^deila .^graiiie rouge tachée d'Un dans loill te bassin de l'Amazone et Les fruits verts du Diospyros lobaia
fioint noir connue-sous le nom de' les noix fournissent une huile comes- (Lour.) sont très employés pourl'im^
carat et qui provenait du glycine tible excellente dont l'exportation perméabilis,ation dgs papiers destU
abrns. 24 de ces grains fout un dépasse 200,000 hectql. nés à la fabrication des éyenlails, des
mace et iG.maces font un (ait ou Voy. Castor oil. ,— Huile de Castor. parapluies, des couvertures, de livres,
taël qui correspond à l'once. Le carat Ricin* etc.Nos colons et nos industriels; de-
varie de poids selon les lieux.. , Gasuarina. — Bel arbre à-bois vraient accorder Une. attention par-
Cârougier. ' TT-. : Bois du caroubier duiv'U résiste,merveilleusement,non ticulière à ce produit qiii, appliqué
recherché en ébénistèrfe. •; seiil<einenl.à fa sécheresse, mais aussi aux papiers d'alïiehes et aux enve-
Carry over; r-^ Expression
.. ,,
an- aux/ excès d'humidité, ce qui le fait loppes d'aérostats,, pourrait-être une
glaisé souveht employée eh langage rechercher connue arbre de résis-
:
source: de béhéfioes importants.
de- bourse et qui:,SY%nil\?t reporter tance dans les deltas et dans les du- Cây chala. -^ Nom générique des
une valeur. '"'sH"':.l,Ji'>'.',-'.'
;' nés.,Sesi racines sîenloueènt profon- Palmiers. ''' -'. -.''-/-.'.
Garthame. — Un des rWms-'d'tf'ne dément daus le sol pour y,jçhercher. Gay cham. -?-h"Itidigoiiei\ 7 7
variété: de Safran. l'humidité. Des échantillons iptantés, ' Cay chanh, ,r- lié Citronnier)
Casascasav -* Le pavot, entnmoul. il y a trente ans à Isma'ila mesurent Gay chay. Désignei'ai'brë'ebnhu
Gàsbàh.-•— Mot arabe; forteresse,-: aujourd'hui une haut de 3o mètres. sous le nom yùlgaire de-., Biseofia
réduit; Dans nos'villés- algériennes Il permet de lutter contre les mou- iBischoffia sinensis. 7 ::
la casbàliVèst le haut quartier vements des sa blés. On dit aussi Cay chuoi. -Le Bananier. : -

Casçariile..-— Nom deTécorc'e aro- casuanne, :o.u Filao. Gayahoimoi.—.Le Xanthopylltim


matiqued'uneeuphorbiacéè que l'on Catéchu. —, Synonyme de: Terre bradénga.
rencontre:surtout' aux Iles Buhama. dit-Japon. Cay.chnoire quat. — L'Arbre du
Se vend roulée comthe la cannelle; Ca-thu. — Le Maquereau, en. anna- Voyag-ur.
Cay co bat. — L'Herbe du Para.
-
Propriétés-, fébrifuges, mite. --'
Cay coc- La Pomme de Cylhère

Caseàrillos. —- Nom donné en Amé- . Ga-trich. — L'Anchois, en anna-
,

rique :aux'.ouvriers chargés de décor- mite, -.;. ",.-,. (Spondias cytlierea);;


tiquerles'arbresa quinquina. L'écorce Catty. — Voy. Taël.. :Cay 00 trinh nu. 7- La Sensltive
enlevée 'le long ' du-tronc' est dile Ca tu thoi. — Nom annamite d'une (Mimosa pudicaj.
plancft&i<ielle qui provient dés.bran- variété . à'A ubergine. Cay dai. — Le Fràngipaniér
:
(Plii-
chiES'et qui à l'aspect de cylindres est. Cau. — Les Noix d'Arec, en anna- merta alba).
dite car/'ti/os. mite, -r- En Coèhinehine ligne de Cay iiam dao. — Le Jamerose. ,

Cash'. —: Mot anglais ; argent, es- pêche fluviale analogue à celle em-
:
Cay dan^ danh. — Les Gardénias.
pèces, numéraire,: billets. For cash; ployée, dans nos régions -pour la Cay da nhura. - Le Figuier à-
nu comptant Cashhand ; nutnéraire. capture
P'ay: h Gaucho.
des gros poissons,
Caoutchouc de qualité gomme Ficus élastica).
Cay dau che. —- Le , Camellia à
-.-',.
caisse; cas ; payer comp-
en —
tant, —s-- Monnaie' .chinoise ; voy. inférieure exploité dans i'.-Vmazone. huile, ...-••.-'.'.'
piastre;.
Cashew
'-.;'-'
,.gun. En anglais, la .
Cau mue — Nom annamite du
Gauthier.
Cay dau dau..-:-. Le Ricin.
Gay dau mac meo. ~ Le Poil à
- — Cauri. Coquillage ienant lieu gratter (Mucuua species). ....:.,.
gomme d'Acajou. :—
Cask. -^'Nom, anglais du tonneau, de monnaie. L'usage de ces coquilles Cay dau me. — Le Pignond'Inde.
barrique.- 7 disparaît peu à peudevant'la laveur Cay dau sang. — Le pois d'Angole.
Cassavè. —Nom générique delà des monnaies européennes Pour ne
fécule de manioc. A la Jamaïque, s'en tenir qu'à un seul exemple il
l'amidon de blanchissage est entière- fallait de 20 à 4° cauris pour faire
Baneoulier. '',. '•'.".';
Cay dau soiï. — L'AbraSin oxi.Faux
Gay day. -4 Le Jute. On dit aussi.
ment fourni par là cassave. Les ga- un centime dans le Bas-Dahomey. Gay bo.
lettes" de pulpe de manioc appelées 20,000 cauris correspondaientà une Cay diep tay. — Le Flamboyant-
cassaves sont estimées de nombreux somme de 5 fr. On atteignait ainsi (Poinciaha regia).
indigènes Par extension, la cassave des volumes considérables. La valeur Cay doc. An Tonkin, nom indi-
désigne le manioc. Voy ce mot. de cinq centimes en cauris (200 co- gène d'un garcinia, bel arbre à bois
-

Gassareep. — Liquide de consis- quilles) correspondait à 45o grammes blanc de 20 à 3o met. de haut. qui
tance sirupeuse dont on â extrait la en poids et à 1/2 litre en volume. A donne, par incision de l'écorce,Une •

moussuchr du tapioca et qu'on uti- ce compte 1,000 centimes correspon- sorte de suif végétal. Le fruit de
lise aux Antilles pour confectionner daieiil a Un poids de 9,000 kilogram- l'arbre, de la grosseur d'une pê-
la sauce dite pepper-pot. mes. che, contient des noyaux- qui après
Casse. — Le -fruit du t-'assier.Le Cau rung.—L'Arec, en Cochin-
.
broyage fournissent une huile utili-
Chêne rouvre est quelquefois appelé' chine sée pour l'éclairage ou le graissage
casse,- Caviar. — OEufs d'esturgeon salés. des machines. (A suivre.)
LA VIE COLONIALE 19

EMPLOIS SERVICES
OFFICIELS 'PUBLICS

Personnel des Travaux Fuies ap Colonies, emploi d'ing-énieur dans un service ou,une entreprise dé
travaux publies civils ou-militaires où: dans une compa-
Sauf Indo-Chine, Martinique, GrUâdeloupe et Réunion gnie de çllemin de fer pendant au-moins huit arts, dont
' au. moins,deux ans comme ingénieur:chéf dé service;:à,la
(Décret du 5 août 1910) (1).: condition qu'ils soient oit anciens ,'élèves-.de: l'école
polytechnique, ou âneieus élèves de^l'éCole .cëntral.e;.des
-arts et manufacturés munis du diplôme .d'irigéhieuivcdes
arts et manufactures, ou, anciens elèvesde ; L'école ,:'û;es
CHAPITRE'2. -—RECRUTEMENT; AVANCEMENT, ponts et. chaussées -munis- du diplôme' d'ingénieur; dés
MESURÉS DISCIPLINAIRES constructions' civiles; ou anciens élèves de l'école -supé-
rieure des mines de Paris; ou ;de l'école.des:mines? de
;"....- Conditions générales, d'admission. : Saint-Etienne, munis dirdiplôme dïng'énfeur.
b) Les fonctions d'ing.énieur" principal-.dans., les cadrés
:

Art. 9, —Pour "être admis dans les services de travaux auxiliaires peuvent être confiées à des chefs de bataillon
publics ou de mines aux colonies, les candidats doivent du "génie, à des Chefs' d'escadron de l'artillerie: coloniale
justifier : - : ' '.'.-,.' :" y.'.' .
ou à "des capitaines de ces deux armés ayant ci'riq- ahïs
1.; Qu'ils sont Français ou:naturalisés"Français ;7 d'ancienneté dans ce grade.: Ces^ officierssont -placés'-'èn
.2. .Qu'.i.ls ont. satisfait,, à la loi ,sur le recrutement de activité, hors cadres, ,par application des -dispositions
;.
l'armée ; 7 prévues aux articles 1" et 2 du décret du 20 avril 1899 et
.3. Qu'ils jouissent de leurs droits civils et politiques ; de l'article 3 du décret du 19. septembre 1903,
4. Qu'ils ont les aptitudes physiques nécessaires pour
servir dans les colonies, constatées dans les formes régle-
: '-•- " Ilii Ingénieurs. -' ;' '

mentaires.- -. - -J '>---. ci) Les ingénieurs des travaux publics ou des,mines des
: '
-

' ' Recrutement. .'


,..--.
colonies sont choisis parmi,: '. ''.-.' ..'.'.-'
r»-Les ingénieurs ordinaires de 3° classe des ponts et
."'• I — ingénieurs en chef. chaussées ou des mines. ' -.'-.''
2° Les ingénieurs auxiliaires des ponts et chaussées .ou
• Art. 10. -^ a): Les ingénieurs en chef des travaux des mines. >.•-•..'.*.,',.>:-; :
publics ou- des 'mines des colonies sont choisis parmi.:
.
'"l-?- Les'i.ivg-é'nieiars.'enchef'aés'ponts et chaussées et .des. ' 3" LeSfSOUs-ingénieurs des travauipublics ou-desmines
'
mines'; des colonies,, remplissant les Conditions fixées" par le
2° Lés ingénieurs principaux: de Isolasse des travaux
présent décret pour obtenir, un avancement. 7
publics des colonies remplissant les conditions fixées par - 4° Les. sous-ingénieurs, lés ^conducteurs principaux et
lé présent, décret pour obtenir un avancement ; les conducteurs de 1" classe "'des-travaux. publics ou dés
mines des colonies,, ayant'rempii lés fonctions de, chef do
'3° Lps ihgénieurs\.èn chef ou-anciens ingénieurs en chef service des travaux pqblics '.on, des, mines des. colonies
des Cadres .auxiliaires des colonies ayant au" moins trois pendant moins cinq
ans de services effectifs colonies dans cet emploi,' au ans. :
aux 5° Les ingénieurs-principaux oit anciens- ingénieurs
dont lés services: seraient de nature à être, utilisés, sur la
proposition* des gouverneurs et après avis d'une commis- principaux des cadres auxiliaires, des colonies,les ingé-
sion siégeant à Paris et composée : de l'inspecteur général nieurs ou anciens ingénieurs de ces cadres ayant accom-
des travaux publies dés colonies, président; d'un membre pli au moins trois ans de services effectifs aux colonies
du comité des travaux publics, des colonies, du chef du fixées dans cet emploi, remplissant d'ailleurs les conditions
bureau chargé de 1 administration do la colonie dans au 3* du n'i-a pour ^admission dans le cadre génér
laquelle le fonctionnaire proposé a servi en dernier lieu, rai dos fonctionnaires descàdrés auxiliaires. ',";
& Les agents-voyers en-chef dès départements en
d'Un inspecteur des colonies et d'un chef ou sous-chef dé
bureau du personnel au ministère des colonies.
h) -Les fonctions d'ingénieur tri chef dans lés. cadres
France.-
......-=
7" Les agents-voyers d'arrondissement ayant au moins
-;.-
;
auxiliaires peuvent être confiées à des colonels ou lieute- cinq années de services dans cette fonction en France.
nantstjçolonels du génie ou de l'artillerie coloniale mis en 8" Les ingénieurs civils pu anciens capitaines dù^géniè
activité, hors cadres, par application des articles 1er et'2 ou de l'artillerie coloniale ayant occupé péndànUmmbini
du décret du 20 avril 1899 et de l'article 3 du décret du cinq ans un emploi d'ingénieur dans un service; O'u-un.è
19 septembre 1903. entreprise de travaux publics civils ou militaires ou.dans
une compagnie de chemins de fér,.à la condition qu'ils
II. '— Ingénieurs principaux. soient ou anciens élèves de l'école' polytechnique, où
anciens élèves de l'école centrale des arts et manufactur
a) Les ingénieursj'princtpaux dès travaux publics ou res, munis du diplôme d'ingénieur des arts et manufactu-
des mines des colonies sont choisis parmi : res, ou anciens élèves'd'è l'école des ponts etchaùssëes,
1° Les ingénieurs ordinaires des ponts et chaussées ou munis du diplôme d'ingénieur des constructions civiles,
des,
mines de l'e ou de 21 classe. ou anciens élèves de l'école supérieure des min,ës7de
2° Les ingénieurs de lre classe des travaux publics des Paris, ou de l'école des mines de Saint-Etienne, munis du
colonies remplissant'les conditions fixées par le présent diplôme d'ingénieur.
décret pour obtenir un avancement. ' 9° Les ingénieurs civils ayant occupé pendant .au moins
,

•"3* Lès ingénieurs en chef ou anciens ingénieurs en chef huit ans un emploi d'ingénieur dans un service ou,une
des cadrés auxiliaires des colonies, les ingénieuvs.princi- entreprise.de travauxcondition publics où dans une compagnie de
paux ou anciens ingénieurs principaux de ces cadres chemins de fer, a. la qu'ils soient anciens élèyés
ayant accompli a;u moins trois ans de services effectifs des écoles d'arts et métiers d'Aix, d'Angers, de Ghâlons,-
colonies dans cet emploi, remplissant d'ailleurs les
dé Lille, de Cluny ou de Paris, ou d'une école compor-
aux
conditions fixées au 3» du n° \-a précédent pour l'admis- tant, au point de vue des connaissances-techniques eu
sion, dans le.cadre général, des. fonctionnaires des cadres matière de travaux publics,deun programme équivalent,
auxiliaires. ayant satisfait aux examens sortie dé ces.écoles. 7
4" Les agents-voyers en chef dés départements en \ 10» Les ingénieurs auxiliaires, sous-ingénieurs, conduc-
France a5fant au moins deux ans de services dans cette teurs ou contrôleurs principaux, conducteurs ou contrée-
fonction. leurs de 1" et de 2" classe des ponts,et chaussées ou des
5° Les ingénieurs mines, des travaux publiesou des mines des colonies, ayant
civils ou anciens officiers supérieurs au moins cinq ans de services dans ces fonctionset portés
-
du génie ou dé l'artillerie coloniale ayant occupé un
sur une liste de classement établie à la suite d'un concours
ouvert dans la métropole.suivantles conditions d'un arrêté:
(1) Voir le n° 98; pris par le ministre des Colonies. (A suivre.)
• .
>ÀÔ LA VIE COLONIALE

LES VALEURS COLONIALES Grille, Hôpital, Vittel, Contrexéville, Vais, Sainl-Galmier, etc., etc. Une
seule source indigène peut faire concurrence aux eaux delà 'métropole,
c'est celle d'Antsirâbé. •
...'-'' : .-.". .: :..
.
I'i:-sns do soie — Il .se fait au Maroc un assez gros' chiffre d'affaires
avec les tissus de soie et principalement avec des'mouchoirs de soie
La Compagnie Algérienne dont les femmes arabes et israélites se couvrent la-loto. •'•
..Nui* • e kola.— On importe en Allemagne d'assez grandes quan-
Là cherté croissante de la vie, la demi-faillite des tités de noix de kola qui proviennent des colonies françaises de la côte
valeurs dites de «père de .famille-», dont les cours — occidentale d'Afrique, Hambourg reçoit, chaque année "une-centaine de
tonnes environ de ces noix qui sont7utilisées sur placé :ou,,le plus sou-
sinon le revenu, baissent aussi lamentablement que la vent, -sont réexpédiées par les commissionnaires dé cette ville aux
sécurité sur l'Ouest-Elàt — ne sont plus seulement un principaux industriels de l'Empire pour la fabrication devins toniques,
banal sujet dé lamentations mais presque une catas- reconstituants et aritidéperditil's. ' .-'
-
trophe pour les petites bourses. Ml,- métallique., l't soin nlerg. — Le commerce dès lils métal-
.

liques et sommiers prend, depuis quelque tèmp's, ùne-assez grande


Çliacuii doit donc songer a faire travailler son capital, importance au Maroc. Jusqu'à, présent, ces articles viennent surtout
et doit s'enquérir de placements plus rémunérateurs que d'Angleterre «Birmingham; .-et d'Espagne iMalaga,..ét.SévllIef. Les
fabriques anglaises fournissent trois genres de lits aux' prix.'-suivants,:
les fonds' d'Etat et les obligations de chemins de fer,et liv st. 3.4C saus porterihoustiquéire,- liv. st.-B.ÎS.G-'et.-liv. st. & avec
qui, cependant, puissent présenter une sécurité aussi porte-moùstiqûaire. Ces prix s'entendent par six lits.semblables c. i.'f.-
grande que le permet la rapidité des évolutions écono- Mogador. :-''• --,
miques aux temps actuels.
C'est pour ceux de nos lecteurs, mênie pour les plus CHtMINS DE FER DE F.-L^M.
petits « bas de iaine'--»'., que'.-rions'-'avons ouvert dans la
Vie Coloniale, le mois dernier, la rubrique des «/.Va-.
leursf Coloniales » (lj..; "..'-•' Voyages, àitinéraires facultatifs A dé France en Algé-
Nous parlerons aujourd'hui dé la. Compagnie Algé- rie, en Tunisie, en Corse et aux Echelles du Levant
rienne. -
: '. : ou vice-versa. :':y .'.
Cette valeur cote. 1,29b fr. et distribue "uii dividende Carnets individuels ou collectifs. i"v 2e ëi.3*classès,
dé 4-5-'fr.j soit un revenu/sensiblement inférieur à 4 0/0. délivrés pour, voyages pouvant comporter des parcours
La Société (Siège social à Paris) est, eu même temps sur les réseaux métropolitains, départementaux (réseau
de la Corse), algériens et tunisiens, ainsi que sur-les
qu'une. Société de crédit qui.' possède plusieurs ageiie.es ligues maritimes desservies,par l'a Compagnie Générale
en Algérie, en Tunisie et ati,Maroc, une Société immo- Transatlantique, par fa Compagnie de. Navigation mixte
bilière propriétaire d'immenses terrains de èullure en (Compagnie Touache), par /la Société Générale de ïrans-
Algérie et en Tunisie, et,un portefeuille, comprenant en ports Aiaritimes à vapeur, par la Compagnie Marseil-
particulier des actions de mines algériennes et 'lujîi- laise de Navigation à vapeur (Fraissinet et Ci') où par la
Compagnie des Messageries Maritimes; Ces' voyages
siennes. -,,..- ..,.-.-...
.Admirablement dirigée, aussi bien quant à la techni-
.
doivent comporter, en même temps que; des .-parcours
français, soit dés parcours maritimes, soit dés parcours
que de ses.cultures qu'au:poiht^de vue financier, ses maritimes et aUcriens, tunisiens oucorses. -,-..
bénéfices et par suite ses .dividendes augmentent, sinon Minimum de parcours'sUrles réseaux métropolitains :
.--d'année--, eh année, au, mpujs par -courtespériodes d'an- 3oo,lcilomètres.-
n6es7d'une façon aussi régulière; que possible., Les parcours maritimes doivent être effectués par les
. paquebots del'uue seulement des Compagnies de Navi-
/Ce, sont donc ses"grandes chances d'avenir, l'aughien-. gation participantes; ils peuvent cependant être effee-
laiton presque, certaine des dividendes futurs, qui per- tués à la l'ois par les paquebots.de l'a Compagnie des . -

mettent de capitaliser cette action à un,taux, somme Messageries Maritimes ou de la Compagnie/Marseiliaise


toute, aussi rémunérateur que toute autre valeur « do de Navigation à vapeur (Fraissinet) et par ceux de d'une
tout repos ». quelconque des trois autres Compagnies de Navigation.
Poi.tr les capitalistes, qui .préfôient un large béuélicc
-Validité': Qualre-vin^t-dix jours; cent vingt jours
: lorsque les carnets comprennent des parcours sur lés' '
sur leur cours d'achat à un revenu plus considérable, la lignes desservies par la Compagnie des Messageries
(lompàgnie Algérienne est une valeur à.mettre en porte- Maritimes Faculté de prolongation moyennant, paie-
feuille, malgré-la hausse qu'à subi le titre ait cours de ment d'un -supplément.
Arrêts facultatifs dans toutes lés gares dù; parcours.
-...--
:
l'année, 191.0,, Déinande.r tes carnets cinq jours à l'avance à lu gare
(i) Voir dans notre précédent numéro : La Banque de de départ.
l'Algérie. Pendant la saison d'iiiver, Paris et'Marseille sont reliés
Sar des trains rapides et dé luxe composés de conforta-
lés voilures à bogies. Trajet rapide de, Paris à Mar-
seille en io li. 1/2 par le train « Côle-d'Azur rapide »
LE COMMERCE COLONIAL (i" classe. (Voir les indicateurs pour les périodes de
mise en marche.) J y
Stations hivernales (Nice, Cannes, Menton, etc...).'.
l/enlrce en France des dattes tunisiennes. — Le ministre des Paris-La Côte d'Azur en treize heures par train extra-
finances vient de décider que les dattes tunisiennes comestibles qui
avaient été jusqu'à présent classées parmi les fruits de table secs et rapide de nuit ou par le train « Côte d'Azur rapide »
autres dans le tableau des douanes françaises, seraient.considérées (i" classe). (Voir les indicateurs pour lés périodes de
dorénavant comme fruits-'dé table frais et ne paieraient plus, à leur mise en marche.)
entrée en France, qu'un droit de 3 francs au lieu de D Les dattes dro- Billets d'aller et retour collectifs de i", 2" et 3' classes,
guistes, chicorée brûlée ou moulue, moût de raisins secs, vins de valables trente-trois jours, délivrés, du.j5 dclobre au.
raisinssecs continueront à'suivre leurrégime-propre. : i» mai, dans toutes les gares P.-L.-M.. aux famijles d'au
Kx'piiVlilnii Inlfi nationale MO icnle nu i.nlrc.— Il est ques- moins trois personnes pour : Cassis, La Ciotat, Saint-:
tion "actuellement de l'organisation d'une exposition internationale.ixTrî—] Cyr-la-Cadière, Banddl, Ôllibulés-Sanary, La Seyne-

Bien que cette organisation'ne


.
.'.. •.'
caine qui se tiendrait au Caire pendant l'hiver I913-i914. Cette exposition'
comprendrait tous -les produits agricoles, industriels bu' économiques
du Continent africain. -..-:'
soit encore qu'à l'état de projet, il nous
parait-utile de la signaler au publie en raison de l'intérêt que.nourrait.
,
f'amài'is-sur-Mer, Toulon, ilyères et toutes les gares
situées entre Saint-Haphaël-Valcscure, Grasse, Nice et
Menton inclusivement. Minimum de parcours simple :
i5o kilomètres.
présenter une. pareille.exposition pour nos territoires-africains. Prix : Les deux premières personnes paient le plein,
Nouvelle t. d >strle. — Un certain nombre de capitalistes français tarif, la 3* personne bénéficie d'une réduction de 5o o/o,
et espagnols se proposent de fonder une société, pour la'fabrication, au la 4" personne et chacune des suivantes d'une réduction
Mexique,' dé conserves de poissons et de viandes. .n sait que jusqu'à
<
présent aucune fabrique de ce genre n'existe dans ce pays. L'affaire de "jô o/o.
sera montée sur une vaste échelle-et la fabrication se fera selon les
derniers"perfectionnements en la matière.
Eaux iiitiK-nilig. — L'ile de Madagascar cii général et la région de
Tanariarive en particulier offrent un débouché aux eaux minérales fran-
,, Le Gérant.;f.H. CAHT.ON.
.
:.

çaises. Les sources préférées sont celtes de Vichy-Célcstins, Grande- Arcis-sur-Aube,— Imprimerie delà Vie Coloniale, rue.BeUe:Dâme.
:LA VIE COLONIALE 21

Un concours pour le surnumé- —


Commis des.--affaires indigènes

rariat dé l'administration des con- (Afrique Occidentale et Congo).
tributions indirectes aura lieu au Commis de a" classe dés servi-
chef-lieu de chaque département le ces civils de Madagascar.
2 mars 1911 (422). i— Commis de 4ê classe de la police
Municipalité d'Amérique du régionale de Madagascar.
.—
Sud ouvre un concours' pour la ' Préposés de.3' classe dés doua-
construction d'un théâtre aménagé nes — (Afrique Occidentale et Mada-
•selon les procédés les plus moder- gascar) ; autres colonies.
nes. (Devis de 800,000 à 1.200,000 fr.) Préposés de 4" classe des douanes
Des prix de 8,00u et 4,000 francs se- et —régies de. l'Iiulo;C.liine. '-'
ront accordés aux auteurs des meil- Surveillants, militaires de
:

leurs projets. Lès plans el dessins —
relatifs à ce concours devront par- classe de l'administration: pénifen.-
venir avant le. iS mors..1.91.T. -D'autre liaire coloniale.7; ;,.„,.:
part, ii y aurait pèUt:être des em- .'— Les herboristes .et pharmaciens
plois, soit danslu construction, soit de proyinee, d'Algérie-Tuiïisie et des
dahs le théâtre proprement dit pour Colonies qui désirent tenir l'a' Vente
des émigrants français i4'3), d'un produit absoliiinént saiis rival
—ï-Rè-yue hebdomadaire dès P. T. T-. pbUr lés. dénis doivent s'adresser à
demn.ndé articles et, clichés photo- M Serra, 28, -rue dé l'Alouette,' â
-.-—?
Ùfl èniplôi de dactylographe graphiques tout qui a trait au Sainl-Mandé Seine).
sur
très, au coprant (homiuè ou dame.) service,des Postes,Télèg, et Télêph. ce
Direction -- Négociant eii, vins mpiisseùx
est vacant â la de" l'Inten- aux colonies. Gcs travaux.' seront désire entrer eùi relations avec çùm-
dance dés troupes coloniales, rue de bien payés' 4!'7'.'-.. ts -.personnes susceptibles
Thànn, à ;l)akar (Sénégal), Offre commis merçan pu venté
l'éservée aux Candidats —
habitant le de ,On demande plusieurs "de s'occuper de la dé Ses Vins
Sénéfral (420." ,
travaux à la Côte des Somalis et aux Colonies: 336);
en Abyssinie. (Avoir déjà rempli un -.-.-';— On demande, .en- France et aux
—r
Nous avons l'honneur d'infor- emploi similaire et fournir de bons Colonies, desreprésentànts de pûbli-
1

mer nos lecteurs que c'est par erreur certificats techniques, (travaux de .cité (346). .".. ...,7'].' .•../:....
qUe l'aritioncçi 4]6.a paru en.dêeem- eltemins de 1er (4<ip). Maison, de vins de Bordeaux,
bre.IClle devait èlre_supprimée. Nous Spécialité, de dragées Unes él H. Lainbert-Giiney, et G",6i-65,- rue
espérons que.inpsjabonriés voudront confiseries, biscuits de luxe, etc., lîel-Orine, à Bordeaux, demàride.re-
bienexcuse'rpçilë erreur. désirerait trouver à Madagascar un Ïircsèiilants sérieux pour France,
— Il va se-''.construire-nn hôpital représentant sé^iRux
très moderne avec uneéeole de méde- ment de sës-:pt'Oil:Uits (3g8). .'..-'
pour le place--- îtranger et Colonies (2B(i).':.
,
:I:
=—-lin propriétaire viticulteur de-
cine dans là République Argentine. : -—Caisse (les. fonctionnaires de- mande un représentant sérieux pour
Lès ingénieurs et architectes fran- mande correspondants aux colonies vendre ses vins et, eaux-de-vie à
çais qui délireraient prendre.part ù (399)
ces travaux devront préparer plans, Spécialité
: -.,'
de.machines-
1

".-'.
à coudre
Paris
niaux
et dans
pourront
l'es environs'. Les colo-
s'entendre avec lui
devis et projets aussitôt que possi- et—cycles désirerait entrer en rela- pour leur région (i4i).
ble (425), ';':. :- ,\\: tions avec commerçants des colonies Compagnie des « Dessus de
"i-f) Expl'praté;ur,7"collaboraleur à ppnvnnl s'occuper ,du placenicht de ; Pu ils dSïsécurilé » demande répré-

mission- soientiliqù'e en Gûyniie (Mis- leurs-machines'(3g3).-'' senlauls ( 120). (V'page 4 couverture.)


'

sion H, C<ùidreaù), lauréat' de In So- Kmplois réservés à d'anciens


ciété de Géographie de Paris, mem- militaires —~
conformément À--'.l'arti- DEMANDlïS, D'EMPLOIS
bre fond, dé la Société'de Géogra- cle
phie Coloniale de Paris, désire s'ad-
joindre' personnel associé
y a de la loi du
Expéditionnaires
21 mars
au
.
igo5:
Ministère

taire,
Jeune homme,
connuissani
28 ans, céliba-
'agriculture, viti-
pour ex- des— Colonies. culture, cherche, gérancersurveillaoce
ploitations forestières (gomme, ba- propriété Amérique Sud, Algérie, —
lata:.; caoutchouc) elaurifcres à la Commis de 3« cl. (transportât.). (Jldieni, conseiller munici-
Guyane Française (426), -—
secré-
Roussel
r- Commis de 2« classe des pal, Courcerac --Churenterlnférietlre).
Agent technique des travaux de tariats généraux des colonies. Mécanicien-constructeur 'recher-
—*
la Marine (Franco el Tunisie) (427), 7— Gardes principaux de 3" classe che associé-cnpitaliste-éoloupour fon-
de la Gardé indigène de l'indo- der établissement de représentation
— Adj. à l'inspeel. des (in (428). Cliinc. et construction mécanique el auto-.
— Commis dés Ponts et Chaus- Commissaire de police (Colo- mobile dans colonie saine. — Ecrire
sées et des Minés (420). —
nies) de 4e classe. à S. Koud-lka, an, avenue Félix-
— Importante fabrique française Commis en Algérie.
— Répartiteurs'.-des contributions Faure, Lyon (Kliône): "-.'"'""'
de iullesdemande .un bon agent pour —
Jeune homme, 23 ans, fort, ro-
le Sénégal 43°)v —
(Algérie). ' buste, 5 ans prép irateur dans un
Dix emplois ;de commissaires Postes el Télégraphes (Algé- musée géologique
. et minéralogique
— ^
de police, stagiaire en Algérie sont rie) : Receveurs; commis; surveil- de Suisse, cherchecolonies. engagement J-OUS-
mis au concours (418). prospeetcur aux Excellen-
Ianls. tes rélérences. —- Maurice lilanc,

Un concours international est — Conlribntions (Algérie.) : Com- Vie Coloniale.
ouvert à Sàiïil-I'élersbourg pour l'è mis; porteurs de contraintes; commis
reçlion, dans celle ville, d'un monu- auxiliaires. PROPOSITIONS D'AFFAIRES
ment à la 'mémoire de l'empereur , •
Commissaire de police (Algé-
Alexandre H. Les artistes qui dési- rie). — — Célibataire expérimenté, 34 ans,
l'exploitation
reraient, prendri- part à ce concours connaissant forestière,-
Commis de 5e classe, trésorerie recherche associé capitaliste ou ban-
n'auront qu'à demander communica- —
tion, du programme à l'Acluiini'stra- d'Afrique (Algérie). que industrielle-pour aller créer
lion des Beaux-Arts, à Paris (419). — Préposés, des Forêts (Algérie). exploitation forestière dans colonie
{
Conducteurs des Ponts et Chaus- française ou Canada. — Trébor, 27,
.-—' Un examen pour l'emploi d'ad- sées . (Algérie). Vie Coloniale. -
joint à l'inspection générale des Commis des Ponts et Chaussées M. Jacques-llarius Laplanchc,
iinances aura lieu en mars 1911. — —
cultivateur-grainetier- à Sai'ul-Réuiy-
Celle fonction permet de permuter (Algérie). de-Provence (Spécialité de graines
facilement avec des fonctionnaires — Commis de 3e classe des servi- potagères, fourragères el de fleurs),
coloniaux (420). ces civils de l'Indo-Chine. désirerait entrer eu relations avec
Fabricant- de dentelles désire- Commis de 4e classe des douanes des colons ou commerçants suscep-
rait—
entrer en relations et régies de l'Indo-Chine. tibles de s'occuper du placement de
avec pro- Elèves géomètres du service du ses produits dans les colonies.
ducteurs dentelles malgaches, soit
directement, soit par l'intermédiaire cadastre en Indo-Chine. — La Vie Coloniale achète timbres
d'un commissionnaire, pour l'expor- — Agents
de 3' classe de la police des Colonies (bonnes valeurs seule-
tation (421). administrative en Indo-Chine. ment).

'Lire dans notre numéro 85 : LES DEMANDES D'EMPLOIS AUX COLONIES *


(MODÈLES, RENSEIGNEMENTS & CONSEILS)
22 LA. VIE COLONIALE

lia Mutualité de la " Yie Coloniale ' 7 naissances et aptitudes varices, pou-
vait, fournir de sérieuses garanties,
désiré relations pour emploi ou .as-
sociation avec abonné ayant sérieuse '-"
AVIS. — Les annonces paraissant sous celle rubrique SOJII INSÉRÉES entreprise agricole aux colonies
GRATUITEMENT, mais elles sont EXCLUSIVEMENT RÉSERVÉES iMut. 42),
AUX. ABONNÉS de la ",Vie. Coloniale ".. - Ne peuvent rentrer sous cette +-' &. h., 28 ans célibataire, con-
rubrique, que les offre* ayant un caractère de mutualité, ou d'ojjres et nii^s.'è'nt vente au détail pour tissus,
demandes de renseignements, de relations de France aux colonies, etc., éï la viticulture, .possédant."pë.lit ca-
etç fout'es autres annoket-s : Deniand's d'emplois, capitaux pour entrepri- pital, désire relations aux colonies
ses (sauf pôxir association entre abonnés), sont tarifées : o fr. 10 le mol pour pour ,situation intéressée ou non
(Mut,.44,./
les abonné* et o fr. 20 le mot pour les personnes-non abonnées). Toute "
-
annonce commerciale :'o fr. 20 le mot. '.— 3;. h.. 26 ans, sérieux, honora-
ble, désire connaître coloniâifpréfé-
-•— -Propriétairevilictilleur; en Tu- — Jeune Français, sérieux, ro- ï'ei(ceAuiérique);"travàilleraitd abord
nisie offfé son concours à nos abon- buste, diplômé d'une école d'agri- cojfnnië domestique et s'associerait
nies,; ouvriers agricoles, désireux de culture et viticulture et dçsii'ant émi- ensiùTç pour exploitation. (Firmin
travailler dans leprôleçtôrat et,fàci- grer, demande à entrer en ïelatip,ns Pêlissier, à Saint-Clair-.d'-Hafouzè
il.ite. l'établissement en. Tunisie de avec personne de toute partie du
familles françaises possédant petit monde. Actuellement en Algérie
capital trop faible poùi' 'émigrér et (Mllt. 24). ':
(Orflie'iMut. 45).,
...
Abonné désire correspondante
^- correspondant
où : pour l'anglais.
s'établir (Mut. S), — Colonial expérimenté, ancien (Jean -Peyre, Restaurant Moderne,rùe
—Colonial expérimenté, dispo- conducteur de iv classé dés Travaux
,
d'Ares, Bordeaux (Mut. 4<>)j
:
santde références et certificats de publics, cherche associé.pour entré- — Jeune Français. 20 ans, sérieux,
premier ordre,'."cherche abonné-asso- prises mutuelles dans rindo-Ctimè intelfigenl, ayant satisfait aivsèryice
cié peur ''exploitation mutuelle dans, ou dans l'Ethiopie (Mut. 20). jni.litaire, agriculteur -expérimenté
tes Antilles (Mut 16). —
Jeune homme, 20 ans, désire et connaissant la comptabilité com-
— Jeune homme désire corres- entrer en correspondance avec autre merciale, désirerait entrer en rela-
pdndre", avec personne habitant ou abonné du Congo ou Madagascar tions pour; emploi avec" commer-
ayant habité lescolbniës et l'Améri- (Mût.'26'.abonné i :. : 'y'. ' çants ou sociétés diverses, dans ëolo-
que du Sud. L. Barreau Thégra, p. —•Un hfibilant Marakeeh ni'èH RU p.iiys étrangers (iVl,ut;'47)'.;:--'-'-
Gramot fLol)V Abonné (Mut. 17). (Maroc se tient à la'disposition de ''V,.4^'Jënnè.l\brnniis.'ap'8h.s'i''nssez.bonnis
V— Demoiselle 39 ans, connaissant nos abonnés particuliers, Sociétés, insîj'UCtion, désire .connaître- abonne
et aimant la vie de campagne, 'ac- Syndicats pour rënseignèniehis et pour, aller aux Colonies! Ecrire â
cepterait mariage avec propriétaire opérations: commerciales .agricoles,- J, Gi'olél..3(> i-uè Follë-Méi;iëoùrt7
coloniàU (Climat saiii.) (Mut. 18). minières au Maroc (Mut. 34) Parus (Mut. 48).
Çh, Magne., ingénieur, ,52, rue ... --T--.Un abonné désire les numéros PERMUTATIONS
Pi.xérécqiu't. Paris, ,XX« .arrondisse- .1 et 8 de la Vie. Coloniale, ces numé-
1
7 7;
•inent-.achèle, l'es timbrés coloniaux ros ne se vendant plus par l'adminis- (Ces offres sont insérées gratuité-,
par quantité. Demande relationsd,'c- tration de la Vie Coloniale qu'en inmi pour les fonctionnaires: abon-
çhange. ayee collectionneurs sérieux, collections reliées fMut 37).;
(Références aux bureaux dé la If te Abonné expérimenté connnisT
nés.) n
Administratçur-adjpint de a'
''/;.'
•—
Coloniale.) (Mut. 19). •' ,
sant parfaitement la manipulation classe des colonies éri service à.M.a.da-
—,

'.'-.—; ,'Un- a.bq.nné désire attirera <cn jdés viandes ainsi que. son exporta- traucs. logé
gascar, Irailement 6,fiooindemnité
r.elationsayec personne vôiila.qfs'éta- tion au moyen d'appareils, frigorifi et .nieublé, où recei/ant
;
dp
blir' comme coton-en'Algérie. Vente ques el autres, cherche personne qui logement et ainëuiijéineat,, ,f>b,uvàttt
prochaine de terre à bon marché, de serait disposée à tenter l'importa- recevoir 1,000 .'frarics d'indemnités
preniière qualité, pays très sain, tion de viande abattue des colonies d'ans certaines positions et tous l'es
près de la-mer, - Ecrire: à'Gentil- en France Mut. 39) ans une augmentation de traitement:
homme, surveillant, Hanoteau, Dé- :. - Hosseman, âgé de 28 .ans, ayant (le Silo francs,: .demandé à permuter
partement d'Alger (Mut. 20). 'rempli fonctions de capitaine sur ayçc percepteur (Mut. 32).
r Une personne connaissant assez vapeur 810 tonneaux, offre .10,0 francs
bien l'horticulture pratique, ayant , à qui lui procurera emploi dans na-
.-..,;
Instituteur.(Paris) et institutrice
'b.a'nliene), mariés,;! permuteraient
trois jeunes gens robustes et an cou- vigation-patron île barque ou sur- avec ménaste d'instituteurs du Ton-
rant de l'agriculture, disposant d'un veillant concessions, etc. Préférence kin, Cambodge ou Sénégal .(Mat. 33).
petit capital, désirerait trouver a Indochine. Ecrire Camrang, Vie -S><3-
douer ou à vendre, dans de bonnes Colon iale (Mut. .40). '

conditions, en Algérie de préférence, Jeune homme disposant de quel- Timbres-poste pour Collections.
une maison et un terrain pouvant se ques mille francs, cherche colon - La Maison tëniile MATTHKY, fon-
prêter à la culture des céréales,.de expérimenlé comme associé pour dée en i8g3 (Membre Chambre syndi-
la vigne, des arbres fruitiers (Mut. 21). s'établir soit au Brésil ou Cuba' ou cale), 5 me de Provence Paris en-
—Deux jeunes prospecteurs dési- côte d'Afrique, contrée saine. Néces- voie, gratuitement catalogues tarifs,
. rent entrer
en relations avec pros- saire dp disposer de l'argent ou journaux prix sans concurrence). La
pecteurs où compagnie minière aux d'être déjà établi (Mut. 40. Maison, disposant de loris capitaux,
1

Colonies. — Ecrire sous « Prospec- —


Célibataire! 35 ans, agriculteur demande, à acheter collections, lots
teur» à la Vie Coloniale (Mut. a3). expérimenlé, inslruclion solide, con- mélangés de toutes sortes.

LES AFFAIRES ET LES SOCIÉTÉS COLONIALES Celte, proposition a élé soumise à


l'homologation de la Direction géné-
rale des travaux publics de San-
Société agricole cl-forestière de Coiislnn'linople, où l'on peut se pro-
tiago, -

la Côte d'Ivoire. Capital : 3.ooi).ooo de —. Récentesdejadjudications :
curer le Cahier dos charges. Monopole la fabrication el de la
francs Siège social, 46, ruede'Glichy. Le journal Le Mexique annonce veille du tabac au Maroc.
Constituée le i3 décembre 1910. qu'un groupe d'ingénieurs s'est rendu Travaux d'installation d'une usine
— Le gouvernement olloman ou-, . à Ozuluama
et Tnnlo.yiica (Etal de frigorifique à La Plala (Rép. Argen-
vre tin concours pour la conslruo- Veracruz), en vue de procéder au tine).
tion de barrages à Hindié et à Nab- tracé d'une voie ferrée destinée à re- Le Gouvernement de la pro-
banié (Vilayet de Bagdad). lier la ville de Mexico à Ilrownsville —
vince de Saskalchewan (Canada) au-
L'entreprise comprend l'exécution (frontière des Etals-Unis), en passant rait été autorisé à contracter un em-
des terrassement-', de la maçonnerie par Tampico et Malamoros (Taïunu- prunt de 5 millions de dollars, en vue
Cl l'installation dé toutes les parties lipas). de l'exécution des travaux suivants:
métalliques. — On parle de la création d'un a) construction d'édifices et travaux
Les offres relatives à cetle adjudi- canal principal de 114 kilomètres, et d'utilité publique ;&) construction et
cation pourront être adressées, jus- d'un canal latéral de 3i kilomètres, aménagement des bâtiments de l"Uni-
qu'au 29 mars 1911 (nouveau style), en vue de l'irrigation du départe- versilé de Saskalchewan i c) exten-
art Ministère des travaux publics, à ment de Melipilla (Chili), siou du réseau téléphonique.
.
Comité des Colonies Françaises
Bii-t.— Le Comité des Colonies Françaises, convaincu de l'importance capitale d'une grande
expansion coloniale pour l'influence française dnns le monde ; le développement de notre commerce, de notre
industrie, denotri'.richesse nationale et pour l'augmentation de notre population, est créé dans le but de favo-
riser,par.lqus-les pwyens possibles, cette expansion coloniale. -'
Programnaè. -^ Le programnedu -Comité des Colonies Françaises doit donc s'étendre
-

aux questions suivantes : EMIGRATION, COLONISATION,COMMERCE ET INDUSTRIE, PROPA-


GANDE COLONIALE, EXPLORATION, MUTUALITÉ.
EMIGRATION PROPAGANDE COLONIALE
Le Comité des Colonies Françaises s'occupera,, dans I. Lé Comité éditera ou favorisera l'édition de publi-
cet ordre d'idées : ........ calions, d'ouvrages de vulgarisation colbniaië;JI remet- :

L Du PLACEMENT GRATUIT des Français aux tra gratuitement ces ouvrages aux bibliothèques sco-
Gulonics. _>— •-.'• laires,; ainsi qu'aux distributions de prix. :

; Pal' ses démarèlies auprès des Chambres de Commerce, 7 II. Le Comité-instituera des cours et des conférences
des Sociétés Coloniales, des Négociants, des Industriels sur la colonisation, tant à l'aris qu'en province-
et des Colons, le Comité pourra, procurer à dès candi- III. Le: (Comité prêtera gratuitement son concours,
dats sérieux, les emplois qui se trouvent vacants aux dans là limite de ses;môyélis, à toutes les Expositions
Colonies. coloniales.'
II. Lé Coniilé s'occupera de faciliter les démarches , IV. Dans son Bulletin, dans la Vie Coloniale et dans
de ceux qui désirent se rendre aux Colonies polir ses publ icalions, le Comité signalera tou tes les tentatives
L'OBTENTION DE PASSAGES GltAIUITS ou.A PlUX intéressantes à faire ou tentées,en matière Coloniale, >',
REDUITS sur les paquebots. BIBLIOTHÈQUE
III. Le Comité s'efforcera, non seulement de faciliter
L'EMIGRAITUN DES FEMMES-FRANÇAISES aux Colo- Dès le lui permettront. le'Gôriiité
nies, mais encore de la provoquer.. que ses; ressources
créera une bibliothèque coloniale qui sera ouverte gra-
COLONISATION tuitement au public. ','.' j': 7
Au point de vue dé la ni i se en valeur de nos Colonies,; MISSIONS, EXPLORATIONS
le Comité s'occupera : ,, Le Comité s'efforcera de prêter Un' concours effectif à
ï. De faciliter l'oblehlion dé CONCESSIONS
11
GRAT l'organisatibndes missions d'explorations/,
TUITES ou A PKiX REDUITS.
II. lié fournir,/grâce à Ses démarebes auprès dës.Gou-. mUTUALlTÉ CAISSE DÉ SEGOURé

Veruements coloniaux, des Chambres de Commerce ..et., Tous.leti membres du Comité des:Colonies Françaises
d'Agriculture et par ses Correspondants', des RENSEI- pourront se connaître et s'aider mutuellement dans
GNEMENTSsur
GNEMENTS sur toijtës lesquëslipns intéressant : 1'l'agri- toutes les parties du mondé par le Biillàtiil et par
culture, l'éléyagc,,
l'éléyagc, les exploitations minières, etc., aux la Vie Coloniale, organe du'Comité. ':'".'7.""7'"""
Colonies. Une caisse de secours; sëru7crééëpour venir en aide;
COMMERCE ET INDUSTRIE aux adhérents: malades bu'nécessiteux. '7'
I.. Lé. Comité travaillera de tout-son pouvoir il aug- COLONIES DE FRANÇAIS A L'ÉTRANGER
menter les- rapports; entre les producteurs de la-Métro- Le l.'omitéj des Colonies Françaises appliquera égaler
pole et :ïës consommateurs de-nbs Colonies, el vice versa. nient ce programme en l'ayeur dés Groupements français
II.;If, s'efforcera |>«r, une propagande active, a faire eu pays efruingei's.
ressortir la supériorité des: produits français sur les BULLETIN , , , ,
produits .étrangers.
(IL,-Le Comité, se tiendra toujours a la disposition des Le Comité publiera lotis les trois mois un Bulletin
Colons, des -Commerçants: et des Industriels pour qui renfermera : la liste des souscripteurs, le compte
appuyer leurs REVENplCATfONS auprès dès Pouvoirs rendu des travaux du Comité, et des renseignements
publics, des Chambres de Commerce, etc. 7 coloniaux particuliers.
.
APPEL A TOUS
Comité des Colonies Françaises adresse un PRESSA NI' APPEL à tous ceux qui s'intéressent
Le
'à son programme et sollicite leur adhésion.
'--ADHESIONS
Toule souscription unique d'au moins 250 francs donne le titre de Membre PnnrBTUisr..
— — 100 francs: —- — FoNnÀÏituu A Yiiî.
;"— annuelle — 20 francs — —. FONDATEUR. .
'— - — — 6 francs — —
.. AonÉniiNT.
Le BULLETIN publiera les nonis ou pseudonymes de tous.les souscripteurs d'une sommé
d'au nioins 6 francs par an.
Tous les Souscripteurs recevront gratuitement le Bulletin du Comité.

Bulletin clé So»isoi»ïptio«i iViiiiiiell©


Adresser ce bulletin, accompagné du montant de la souscription, à M, HENRI CYRAL, Directeur;-Fondateur,
du Comité des Colonies Françaises, 217, rue Championnet, Paris.

(t).Adhérent,,, fqndateiiy,fondateur à vie, perpétuel.


(S) Cette formule ne s'applique pas ht aux membres perpétuels, ni aux membres fondateurs à vie.
.

. (3) Toute cotisation îYoïl payée à la date convenue entraîne la radiation du souscripteur.
ARTICLES DIVERS LES EMPLOIS AUX COLONIES -Ce qu'on peut faire aux Colon, avec 5,000 fr. 78
Dictionnaire-colonial pratique 94 à 99 RensoiunomenU et Conseils pour ceux qui La Colonisation du Congo français.. 81 et 82
La Guyane Française 9 a 16 -' veulent aller aux Colonies 56 L'Apiculture «-n Tunisie........... 82 et 83
....
L'Eléphant et la Colonisation....... 12 à 22 Les Demande? d'emplois aux colonies ...... 85 L'Apiculture en Aluéiie 85
La.Côte d'Ivoire 12 à 22 L'Escroquerie aux offres d'emplois 4y La Vigne en Tunisie...........-.., 92 et 93
Etudes Algériennes 3, 4 et 39 L'Employé de commerce au Sénégal.. 8 et . 9
5, 23, 24 et 35 Les Carrières coloniales.....,.". CULTURES COLONIALES
Au Maroc ........^...
Le Chemin de fer dû Sénégal, 13; Dahomey. Les employés de commerce : Madagascar,,
63
Cultures a la Guadeloupo .....; 16
^. 30 ; Thiès-Kayev82 ; Madagascar ." 68 13; Gu née, 14; Guyane3 15; Congo. 16; . L'Aloôs
en Oranie. 16; Culture 53
La Mission Lêhfaut...-.-. .-.;, ; 20 Saint-Pierre et Mique.lon, 17; Guade- La Citl'ure du tabac 17 à 20
La Fran-'eau Maroc. .. ;..., 9, 34 à 36 loupe, 18; Indo-Chine. 32; Cole d'Ivoire,
33; Algérie.....
-La Culture du thé ." 21
Une. Plantation en Annniii,,', ÎÔ et 11 ........;....... 52 Le Colon aux colonies, 22, 34.35,41.67, 71 el -
'85
Les Français an, Pacifique
. [ndd-Chiùè
et Japon...' .......... 16 a 19
31
Personnel du Gli.de fer de laGuiné*-,31,36 ot " 76
Emplois-coloniaux réservés aux militaires.. 34
Le. Cacaoyer .-.
L'AIIHralgérien .,.^.....'.
23 à
;.
27
29
En AlgôrÎR-Tuuisie..:
-.
.",.. 34 a 45 Les Emplois au Maroc .-.. ',... 52
.-
Le FiiïuiiT.. : 36,
Le Crédit.agricole en Tunisie ...w.. .. 41 à 45 Le» Piacenient on Tunisie; 52 Le Munipc... >...'. ... 46
La,Femme aux Colonies.....;
Les Richesses du Soudan...
... 21 a 20
43
Ce qu'onpeut faire en Amérique tlu Sud... 63
L"s Ouvriers agricoles en Tuiiifie,.. 64 et 70
-
Le Kobitiér ..;...'.
;
"...... ......*.;
Le Ri?, : Guinée, 55; Indo-Chine.... 79"à
49
81
Vérités sur l'Annani. ;.;............. ,.
44 Les Emplois a la'Martinique.,..........., 65 Lt1 Po-vre,...:,,,,,,,,..... .#i......... 55
"L'Iudb'-Ch-ne cMonie/de peuplement...'.... 45 L'Ecole d'Agriculture de 'Punis...... 65 â' 71 "Caouudiouc el Liunn gohiue. ; '
-:56
Le Maroc après Ali:êsiras. 46 Les Pi.mmcis de l'bitéanie .. 74 à 88 Les Plantation:- en Algérie 57 à. 62'.
L'Avenir »le la- Colonisation française*..... 53 Les Stagiaires agricoles (Tunisie) :....,'.., 95 Le Mai- -.........-.....-...:,..... 65 et 66
Les Saline? du CnprVert....... ; ^-.
Les Affaire!» d», Maroc.,...
i.......
i....;.,.;
58
CARRIÈRKS COLONIALES ADMINISTRATIVES
Le Cocotier
Les,Céréales en Altrérïe;
'."..." ',',';' 71
76'
La Piastre en Indo-Gliïne
i.,. 61 ,60 ;
Le Cèarh â MadasHscar
..;... 73 à
.'77 a 79
Le Personnel du'Ministère des Colonies, 46, ....
La Mentlieen Ucé^nié..-...............-y
Pourquoi il fout aller aux
La France a
Colonies
Madagascar...;....;.- 66
Cl
:
69 47 et.. :...,.; 80
Le Karitô ou arbru a beurré.,'." ,'. 87 ot
86
:88
-
La "Maladie du Sommeil...,............'.., -69,
a • L'Ecole Coloniale 45 et 66 , ... (An-
L'Atrriculture dans le Quang-Ngâi
;... ....'.....:
Service des TI*AV publ. en Afrique Ocrdd, 58
Les Camphriers çlu Tonkin.
Indo-Çliinè et Yunnam'....;... 74, 75 et 83
y......, 73, Service de l'Enseignen-ont au Sônéèal 17 et 74 nam). ...... 91 â
L'Hévéa PU Afrique Occidentale Française."~ 92
96
.Chercheurs d'Or â-la Pers. européen-Knrderôsrion. MadatîR>Crtr... 54
Les
L'Autruche du Soudan..
Guyane ". 77
80 Administrateur* coloniaux 19, 20 et 77 .
Le "Palmier a Huila "."".. 97 à
- 99
*,. Alfaires iiuliiiènos 30
de...rindorC(ûrie....' 35 et,
Le Canal des Pan^alanes.; 81 Douanes Heg.
.i 36 MISSIONS-EXPLORATIONS
et
Climat duiTonkin. ;.....................
LWEtatsd'ôme d'un Colonial..... 84 et' 86
81
Postp? êi Télégraphes..;....... 23,49et 76" LaMi-ision. Ilourst dans le Setclioau..;...» 8.
Douanes du Seneiral..:...
La Situation en Afrique.;.-..,..!... 95 ii- .97- Pers. municipal, villes de Hanoï et Ilaïphoug. 24
23 Le Maroni, ............"..."......,...... fil8
Merveilles de l'Inde;.. 9 à
L'Afrique Equatonalp Française.....;..., ' 90 Servicp» civils de riiido-Çhine
"

25 La MissibnvLenfant.....; 4, 20 et 71'
Chemin de: cr.Fr.anco-Elhiopien........ -94
; ..../,..-'...
Le Contrôle civil de Tunisie ;.. 26 .
La Corée. :.. ,
26
" L'Aviation aux Colonies. '96 et .99 Les Inspecteurs des Colonios. 27 .
.Letlri! d'Hàïphoug,.. , 2L
(Âfr; Occ. )....'.. .....*
;
Les Chemins de fer 99 .La Trésorerie de rindo-Cliine. 23 et .. 59 L.llre «le Chine..._'.... .".-„ ..... 22
Postes et Télégraphes a Madagascar 29 De Dnkar Téiiibouctou.....' ....... '36'
POUR RÉUSSIR AUX COLONIES ii
; r Gardicns,-con*imie a Madagascar. 29 Clie'z-le-i Aniliropo(dia.î;es..i.. ........v. 37 à 4L
Renseignements pratiques sur TA.lirérîe,... 89 Travaux/publics ', 30, 33. 98 et «9 Souvenirs d'Indo-Cliine...-, \..,., 39
Concussions. Voyages.-Gonduipns de la vte. 90 Services civils et comptables dp Madagascar. 34 Chez les Mois..... ,,..,... .43 et 8b
' Les Emplois t
en Algérie.,y..,.....,•; 91 à 99 . Employés de bureaux (Indo-Chine). 37 En Amérique du Sud,.. : . 55
NOTES PRATIQUES
. A^riculiuro
et Gommorce (Indo-Chine)..,. 33...... Chez le* [l'hdou*.,..............,,,,,..... 57
Service de l'Agriculiurp (Madagascar).., 39 Saïiron et Cliolen 59, 78 et 79
Colonies-dis pensant du.scrvicn mililnirey... .'. 90 Pers. Éuropônn garde'indig. Indb-Cliiho 40 L'Euiyri.p (Madagascar);..;.,"...; .j..;.....' '76
-

Engagements dans j'armèe coloniale.-...... -1/'49 Pecrêtairo* généraux des Colonies ... 40 La Vio a Tahiti ,*\......
,
Pour s'établir en Tunisie .......... 84 à 87 . Le Personnel doTtënsoiGnfiment 41 à 45
v. .. jw
pâui io Sud-Oraiitti*..;...^\..i...... 80-èt 8.1 --
*Î9,
...
:Stir :\ladngnseni'.: Persotmel de-l'Ënsnt.^ a Madagascar, ..... 60.;
on Le Snhnrion Algérien';:'. ...^.....'.'' 82, ,el ' 83
La Colonie, sa conquête, ses ressources. Le Ocèahio......................... 92 ii 95 La Vie de rEuro|'«éen:au Sputtan.... ».'; 88 a- 92
rôirhne dos concessions. Voyage et instal- Service du Cadnslro au Tonkiti 48 La Mission Tilho.,. ..>'... .>,',-.'.. .;..V. .',i 90
lation dû Co'on ;....«.
rlUigénornlGalhoni.....
9 a 11 Assistanc médicale.
;
53 Au Dahomey ".... .J...-.'. ;..'. -94'et . Un
Les Conseils ' 12 à. 21 Avficats-dftfenî-firrs ^
53 'L'Adrar.. ,.....'.....;..-. ;.-.. t. ;,..:., 95
L'Klevatre. ...;.. y
LesMines.........;......; . 24, 35, 40 a 42 ^Personnel .,
22 delà Policp a Madagascar. 551 SG a 88 La France au Niger,..,..-; ; j ........... . 95
Justice aux Comore* .;., 56
"Hytièiie élUonseiKiienionts divers;.,' 26 à 36 Apriiullurp aux Colonies..,. ,,,....... 57 ' CARTES ' *;"•'
Voies de comniunicati-n ... -49
Planistdiôrn colonial.................\ .. i
de Police ft la Guinée Gl ,
de Pers Eutop. 3'
Renseignementset Conseils M Autiagnour ' 55 Finances et Douanes de Tunisie 61 et 65 5
Sur Vhvlo Chine : ReusMg. genér. 22 V«yat(P Ed Douttô au Maroc
Sur l'Annam 50
a 29
à G0
Trésorerie d'AlgÔri'-..;...'. . ;.,.........
Afrique Occ...1...... 72 et -73
67 Le IC'uaniro
.
6
Géomètres en Afriquo orientale 7
RpssourcR» minérales du Tonkin 48 Personnel des Conlributions en Algérie .... 78 10
L'Indp-Cliinp.é.t [o-v Machines aaricolo?.._'... 58. . -Personnel- dos Mines lndn-Ghinc). Figuig. ;
; 79 Côtod'Ivoire ; 14
Contre la Fièvre jaune 53
Sur la Guyane 77
Trésoriers (Afrique et Madaga-car) ..." 81 Environs de Nouméa i....... 15 -
Sur te Sénégal 28 a 34 Commis
Jugo< de
à la Cote d'Ivoire'.
paix Algérie......,.;.
82
82
Haute Côte d'Ivoire .....'....'... 18
Sur le Setchouen 41 et 70 en Chemin de fer Côte d'Ivoire 19
Les Médecins en Afriquo 83 Océanie. 9 et 83
Sur le Soiidan 45 - La MagislraturoColoniale;......... 84 à 86 J

L'Elevage au Sénégal.
,
52 h 60 m6dirab' en lii-lo-CInne.. 88 et 90''
Congo ..... ;. 20 et 43
60 et Gl Assistance Maroc 23
Sur les Nouvelles-Hébrides Service-judiciaires (N*ll,a-HÎ!biides. 90 et 92 La Corée.
;
'33
Notes d'hygiène coloniale 7 Justice '. ' 96
Choix d'une colonie...
.- •
Il La au Congo, , Mine- de Madagascar (3-cartes)... 40 et 41
La Vie et le* Situations en Bolivie.. 84 et 85
- Alcèive-Tunb>ÏB... '.. 63
Venezuela CE QU'ON PHUT FAIRE AUX COLONIES Madagascar ..' 66
La Colonisation Française au 91
Plan do Tunis. 71
Les Français en Argentine. ."" 95 à "97 Qui doit-aller aux Colonies 40 ... ...
J.R Colonisation en Tunisie. 98 Les Climats coloniaux
Les Productions coloniales .. 45 à 51 et..
41 à 43 Canal des Pangaîanes
Chemin do fer *Ihié<-Knyes...
,,, i...,,.
.•'., *....
81
82
Les Ressources duTonkin.......,.. 98 et 99 54

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