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colonisation, du commerce et
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Piaillcurs le tétégraplnste plus utile ici. y a quelques minutes il semblait un petit oiseau,
; « sera maintenant il prendides formés colossales. Quel-
-—'Entendu, lieutenant; préparez-vous donc à : ques Touareg ont reconnu un aéroplane, mais la
prendre vôtre vol. » plus grande partie des leurs ignorent les « oiseaux:
Un quart d'heure s'était à peine écoulé que le mécaniques » et restent frappés d'une folle ter-
capitaine entendait la pétarade du « Cent che- reur superstitieuse.
vaux «éclater aux portes des hangars. Le monoplan n'est plus qu'à cinquante mètres
Le lieutenant S..., un champion de l'aviation à peine. Des bombes explosiblcs en tombent et
militaire, que ses brillants exploits avaient l'ait sèment la mort dans uni groupe compacte de cava-
surnommer Aviatorix, était déjà installé aux liers et de méhàristes touareg. Cette fois, c'est la
commandes du monoplan tandis que le brigadier- dérouté... il
mécanicien vérifiait la marche du moteur. Aviatorix n'hésite pas et descend pour atterrir
_
Le capitaine. V... comprit que l'instant du en quelques secondes auprès des trois survi-
départ approchait. Il laissa momentanément son vants de la colonne française...
bureau et vint, prodiguer à ses braves de fortes .:<
Le Placement aux Colonies. — Se méfier des Annonces. — Les Services du " Comité
des Colonies Françaises " et de 'a "Vie Coloniale".— Les Demandes à faire
avant lés Offres;—-Pour ceux qui veulent-s'établir — Renseignements etConseîls
généraux. — Pour ceux qui cherchent une Situation. —' Les Emplois aux Colo-
nies.-- Les grandes Sociétés et les grandes Jl£ntrcprlsés coloniales. — Le Succès
par l'effort individuel et par l'aide mutuelle»
I. But' de cette étude, —-tandis que se cuper du placement aux colonies, niais bien de
poursuit, dans la Vie Coloniale, là publication tout ce qui concerne notre expansion' coloniale..
de notre très important travail» POUR RÉUSSIR L'un des points du programme a traitvau [Place-
Atrx CoLÔNiEs », oeuvre considérable qui em- ment gratuit aux colonies.
brasse toutes les situations aux colonies, aussi :
Voici comment on procède.: : :
bien pour ceux qui veulent s'établir que pour les 'Toute personne qui veut avoir droit aux servi-
fonctionnaires, les ingénieurs, les chefs de cul- ces du Comité doit faire parvenir son adhésion
tures, les"employés, les ouvriers, les professions aux statuts et le montant d'une des cotisations
libérales, etc., nos lecteurs nous demandent cha- prévues"par ceux-ci.
que jour des renseignements soit pour s'établir, Le nouveau membre, quel que soit son titré
soit pour trouver un emploi. (adhérent, fondateur, ou perpétuel), peut deman-
La publication de Pour Réussir aux Colonies der au Comité delui faire parvenir une- ou plu-
donnera, pour chaque colonie, pour chaque sorte sieurs fiches do demandes d'emplois.
d'établissement et pour chaque espèce d'emploi, .Ces fiches, toutes imprimées, forment un
.
tous les détails désirables et tous les conseils questionnaire qui doit être rempli très complète-
pratiques, inàis cette publication étant, forcé- ment' et très sinèeïêmèM, le Comité se réser-
ment fortlongue, beaucoup de nos lecteurs ont vant le droit de refuser sou' concours à." toute'
'
besoin, dès maintenant, d'une sorte de guide
général leur permettant de faire leurs demandes
à bon'escient.
C'est le but de celte nouvelle étude.
II. Le Placement aux Colonies. — Nous
personne cjui ferait un.e: fausse déclaration.
Ces fiches une fois remplies, où vont-elles
aller? Cela dépend du demandeur; Ou bien
celui-ci désire que sa demande soit'expédiée,
d'urgence, à telle Compagnie ou à tel service
..ayons démontré, dans un article paru dans le officiel ou autre, ou bien, au contraire, il ne
numéro 49 de la Vie Coloniale, quelle impru- donne pas d'indications. Dans le premier cas, le
dence commettraient ceux qui, pour trouver un Comité expédie de suite la fiche à la Société
emploi aux colonies ou à l'étranger, se fieraient désignée ; dans le second cas, il attend une occa-
aveuglément aux annonces, et nous avons dé- sion favorable et choisit.le destinataire suivant
nonce les moyens les plus communément em- l'intérêt du demandeur.
ployés pour faire VEscroquerie aux offres d'em- Connue le nombre de demandes est beaucoup
plois. Nous ayons établi qu'aucune agence com- plus considérable que le nombre de situations
merciale honnête n'arriverait à couvrir ses frais vacantes, l'attente peut durer parfois quelques
et nous renouvelons à ce sujet l'offre que nous mois.-On est certain alors que la demande a été
faisions à nos abonnés de leur donner sincère- envoyée au moment opportun, et que si elle est
ment notre avis sur toutes les annonces qui leur refusée c'est que la candidature ne convient pas
sembleraient louches. pour une raison quelconque.
Cependant nous avons pensé que, sans tomber Le demandeur peut alors demander à nouveau
dans l'agence de placement, on. pouvait aider, d'autres fiches au Comité qui procédera pour les
guider les candidats aux emplois coloniaux et au nouvelles comme pour celles qui viennent d'être
besoin centraliser leurs demandes et les adresser écartées.
aux Compagnies, services ou particuliers inté- La meilleure façon de profiler du service de
ressés.. placement gratuit du Comité des Colonies Fran-
Réalisant cette idée, le directeur de la Vie çaises demande plus d'initiative de la part du
Coloniale a crée, l'année dernière, un Comité postulant. Nous allons l'indiquer en quelques
sous le nom de « Comité; des Colonies françaises». mots.
Le but de ce.Comité n'est pas,seulement dé s'oc- La Vie Coloniale, pour faciliter ceux qui veu-
i LÀ VIE COLONIALE
lent aller aux colonies, publie les rubriques sui- res de « ronds de cuir » et qui. aux colonies, ont
vantes : su faire face aux difficultés, profiter dès hasards
de leur profession avec unej hardiesse -qui les
Offres et:dcmandes d'emplois ; '.:
Mutualité ;
étonnent elles-mêmes.
Enfin, pour le dernier point, que nous appelle-
Les Affaires el les Sociétés Coloniales ;
Le Comrnw'ci'Colonial ; rons L'instruction coloniale, l'a Vie j Coloniale.
-, leur sera un guide sûr, un professeur à la fois
Les:Carrières Coloniales ;
Pour « Réussir aux Colonies ». sayànt, pratique et.vulgarisateur.:
III. L'établissement aux Colonies;—- Il y
Nous ne citons que ces rubriques régulières, à deux sortes de futurs « coloniaux »> Nous ;
bien que souvent les autres articles" donnent des venons de parler de la première catégorie ; nous
indications précieuses pour ce que l'on peut faire allons maintenant passer à la seconde. '_
aux colonies. Dans la première rentrent tous ceux qui çheiv
Quand un membre du G. D. G, F..(Comitédes client un emploi; dans la secondé sont.ceux qui
Colonies Françaises) trouve soit dans les offres, veulent s'établir. ' Y"„' -''—.
-
soit dans L'une quelconque des autres rubriques, Si "pour les premiers il faut, surtout de .la:
quelque chose eu rapport, avec ses goûts, ses patience, pour les seconds il faut dé la prù-
désirs et ses;capacités, il remplit Une des fichés dericc. """' : -'"-: î""
que le G. D. G. F. se charge de transmettre sans Tandis que les uns ne doivent pas se laisser
vetafd. décourager par un ou plusieurs échecs dans leurs
Mais, nous le répétons, il rie, faut pas seule- demandes, les autres né doivent pas risquer la
ment s'occuper des offres d'emplois /ainsi, par perte de leur avoir. Combien art-on vu de per-
exemple, à la rubrique des.-.«' Affaires; et des sonnes s'établir aux colonies ou à l'étranger sui-
Sociétés Coloniales » on lit que des grands tra- de vagues conseils et perdre, eii quelques mois,
^vaux sont décidés dans un pays indique-, ou bien le capital dont elles'dispdsaierit et qui, souvent,
qu'une Société vient de se constituer, etc.;, etc. ; était, le fruit de longues années dé travail et
il y a lieu, dans l'un de ces cas, de rédiger aussi- d'économie! '"'">'.
tôt une demande! On pourrait dire que le candi- C'est pour ceux-là que Je Comité des Colonies
dat, «devance l'appel » en n'attendant pas que Françaises,a créé son Service de ('.olonisation,
l'affaire indiquée soit déjà pourvue du personnel ouvert gratuitement à ses membres comme le
nécessaire. service dé placement. C'est poùrëux aussi que la
Tels sont,. très succinctement résumés, les Vie Coloniale publie ses offres et demandes delà
avantages que le G- D. G. F: et la Vie Coloniale Mutualité, et là plupart dé ses articles dopuinen-
offrent à leurs membres et abonnés. tairés et pratiques. Pour eux aussi les différents
" Pourtant, est-ce suffisant? Oui, si, le: candidat chapitres de Pour réussir aux Gàlo'nieÇ seront
est très bien renseigné sur la colonie où il veut les plus précieux renseignements^ mais-en atten-
aller et sur remploi qu'il sollicite ; non, s'il est dant leur publication totale il y adieu de donner
dans l'ignorance de ces deux points importants. quelques indications générales, '.--'.,
Ajoutons encore qu'il est nécessaire qu'il pos-
sède en outi'e : i° Une excellente santé; 2° un' Émigration à l'étranger.
caractère énergique et débrouillard ; 3° les capa- — La, Yie Gqloniale
tient, d'une manière générale, à mettre, les émi-
cités en rapport avec la situation demandée. ;
grants en garde contre les promesses d'avantages
11 n'est pas en notre pouvoir, hélas de rendre
!
extraordinaires par lesquelles certains pays étran-
la santé aux malades ; tout ce que nous pouvons gers, et notamment ceux de l'Amérique du Sud et le
faire est d'enseigner l'hygiène aux coloniaux, et Canada, cherchent à les attirer chez eux,-L'expé-
l'on trouvera, sur ce sujet, plusieurs articles rience prouve, en effet, que ces avantages n'existent
dans la collection de la Vie Coloniale (1). Par le plus, souvent que sur le papier ; et lé nombre est
contre, nos différents articles « Pour réussir considérable de nos compatriotes, qui n'ont trouvé
aux Colonies » enseigneront comment on peut que la misère et la ruine dans ces pays, et ont dû se
transformer, par la volonté, un caractère, faible faire rapatrier en France ayant perdu tout leur avoir
et plusieurs années de leur vie.
en uncaractère énergique, et les exemples que Nous ajouterons que, même pour les rares émi-
nous donnerons prouveront que Vinitiative peut grants qui réussissent à l'étranger, les conditions de
s'acquérir quand on a le raisonnement sain et la l'existence sont des plus pénibles, à cause de l'isole-
résolution prompte, ment moral-et matériel dans lequel ils se trouvent,
Nous connaissons bien des personnes qui, en au milieu de populations dont ils ignorent là langue
France, remplissaient consciencieusement les et les habitudes. C'est pour lutter contre cet isole-
fonctions méthodiques et quelque peu rouliniè- ment moral que le Comité des Colonies Françaises
organisera dés sections à l'étranger sous le titre
(1) Voir page 24. « Colonies de Français à l'Étranger ».
LA VIE COLONIALE
Émigration dans, les colonies françaises. — limites peuvent être respectivement abaissées à 18
Les émigrants ont tout intérêt à porter leur activité ans et réculées à 50 ans pour l'Algérie, la Nouvelle-
et leurs capitaux dans -les colonies françaises. Là, Calédonie et la Tunisie.
du moins,, ils'sont chez eux, au" milieu de leurs com- Beaucoup d'émigrants rêvent d'une fortune consi-
patriotes, sous la protection des lois do leur pays. dérable, rapide et facile. Nous tenons à lès mettre
Les avantages qu'on leur promet no sont pas des en garde contre cette illusion dangereuse. La vérité
mirages : -ils existent réellement, on a pu. les est qu'à capital égal on peut se faire aux colonies
véritler. .... une situation plus avantageuse qu'en France. Mais
.
Mais pour réussir.dans les colonies, il faut le il y faut du temps, un travail acharné et mie écono?
concours: d'un certain nombre de conditions qui sont mie rigoureuse. Les débuts, surtout, dans la vie
les suivantes : ' coloniale sont durs. Installation rudimentaire, priva-
.1° Les entreprises agricoles,
,
surtout, sont à tion des objets souvent lés plus nécessaires, isole-
recommander d'une façon générale. —. L'erreur ment, concession se présentant parfois, sous l'aspect
.d'un grand nombre.d-éniigrants:est, en effet, de s'i- peu engageant d'un terrain-couvert de brousses, tel-
maginerque le commerce aux colonies leur offre des les sont les difficultés et les causes de décourage-
chances de fortune assurées. ment avec lesquelles lé nouveau colon se trouve aux
Quant, àù. commerce de détail, il .est trop peu prises, sans compter les aléas inhérents à toute
rémunérateur: en raison jles frais généraux que les entreprise agricole, surtout quand il s'agit do cultu-
Européens ont à supporter dans les colonies et du res avec lesquelles on n'est pas familiarisé.
bon marché auquel peuvent vendre les indigènes. Si rémigrant ne se sent pas suffisamment trempé
C'est donc-du côté de l'agriculture -que rémigrant pour supporter cette existence, où s'il craint que sa
'doit'se tourner. /.; ' / ; famille ne la supporte pas, il fera .mieux do renonr
-
2' Les émigrants doivent avoir des 'connais- cer â'sq'ri projet et de rester chez lui. "..'\
;
sance* agricoles. -On né s'improvise pas agri- •' 5° Il faut faire un choix entre les colonies.
culteur.aut colonies plus qu'en France. 11 faut'que — Toutes les colonies ne se prêtent pas également
le colon soit en mesure de diriger son' exploitation à la. création d'exploitations agricoles. Certaines,
et cela suppose qu'il a pratiqué l'agriculture ou qu'il comme l'Inde française, la Réunion, la, Martinique et
en a, toùt'au moins, une .connaissance théorique suf- l'a' Guadeloupe, ont une population-qui-suflit_à leurs
fisante pour s'assimiler sans effort les méthodes cul- besoins. -,
•'
-,
turalesde la, colonie où il ira s'établir et pour pou- '.Restent, les colonies suivantes; les- seules qui
.
voir les mettre en .oeuvré..: réunissent actuellement les conditions voulues pour
Si la pratique' et la théorie lui font' également qu'on puisse s'y livrer avecchanco de succès à Ta^
défaut, mieux vaut pour lui renoncer à son entre- gricUltûre, conditions qui'sont : un climat sufûsamr.
prise ou bien alors il faut qu'il: s'adjoigne un culti- ment salubre, là possibilité d'avoir des terres gra-
vateur- de profession: qui suppléera à son inèxpé- tuitement pu à bon marché, la fertilité du sol,'l'a-."
.Tiençe.;; fliais, dans;ce pas, il a àr compter avec un bohdanCe et le bon marché de la main-d'oeuvre,'des:
.supplément: dé dépenses et il devra disposer d'un facilités sultisantes de transport et-de communient
capital supérieur, dans une proportion correspon- lion : la Nouvelle-Calédonie, la Tunisie, l'Indo-Chine,
dante à;ce supplément.de dépenses. Madagascar et les colonies d'Océaniè. L'Afrique Occi-
.3° .Les émigrants doivent disposer d'un capi- dentale et le Congo demandent surtout l'organisation
tal. —C'est une erreur trop l'épandue - do croire de fortes Sociétés. A la Guyane, la difficulté des
qu'on peut faire de l'agriculture' aux colonies sans communications est le plus grand obstacle au futur
capital. Pas un cultivateur, en Finance, n'aurait l'idée colon.
de s'établir à son compte, ou même comme fermier, Nous allons les passer en revue et donner 'sur
sans avoir quelques avances, Pourquoi en serait-il chacune d'elles des renseignements qui permettront^
autrement-dans les colonies où les frais de premier aux émigrants d'arrêter leur choix- sur l'une ou sur
établissement sont plus élevés qu'en France, où l'autre d'entre elles; [A suivre.)
l'Européen, rie pouvant le plus souvent se livrer au
travail manuel; est obligé de recourir à la main-
1
AUX LECTEURS
Nôtre nouvelle rubrique ^Impressions Coloniales en note explicative dans les cas où l'on pourrait
de Jadis et d'Aujourd'hui, apour but de permettre è commettre une erreur. Intéressante pour tous, cette
nos lecteurs de juger, par lés descriptions des plus "rubrique'sera en même temps utile pour les colons
illustres coloniaux, les progrès de notre expansion et pour- les négociants, car en montrant iés progrès
coloniale, accomplis. l'homme d'initiative - se' rendra: plus
" Ann dé laisser à nos différents chapitres toute la facilement compte dés progrès qu'il reste à accom-
saveur de l'époque, nous donnerons les textes mêmes plir.
des premiers explorateurs et coloniaux ainsi que les Enfin pour tous ceux qui désirent s'instruire, l'en-
.
notes lés plus récentes. Nous respecterons égale- semble de ces documents intéressants, pittoresques,
ment l'orthographe dès noms géographiques, nous et utiles formera un recueil auquel on; pourrait don-
réservant le soin de joindre l'orthographe moderne her lé titre A'Anthologie Coloniale.
faire ses fondateurs^. En. ce qui regarde Tém- ville, dans la crainte de rencontrer les Touariks,
boctou, je côujecturequ'antériéurementle fleuve qui leur eussent fait un mauvais parti.
passait près de la ville ; il en est maintenantéloi- La chaleur étant excessive, le marché ne se
gné de huit milles au N., et à cinq milles de tient que le soir, vers trois heures. On y-voit peu
Cabra, dans la même direction,' d'étrangers : cependant les Maures de la tribu de
J'allai loger chez Sidi-Abdallâhi : je puis dire Zaouât, qui avoisine Tëmboctou, y viennent
qu'il me reçut d'une manière toute paternelle.- Il souvent; mais ce marché est presque désert^ en
était déjà prévenu indirectement des prétendus comparaison de celui de Jenné.
.événements: qui avaient occasionné mon voyage On ne trouve guère à Tëmboctou que les mar-
au travers du Soudan : il me fit appeler pour chandises apportées par les embarcations, et
souper avec lui. On nous servit un très-bon cous- quelques-unes Venant d'Europe, telles que verro-
cous de mil à la viande de mouton. Nous étions teries, ambre, 'Corail, sûufre, papier et divers
six autour du plat : on mangeait avec les mains, autres objets. Je vis trois boutiques tenues dans
mais aussi proprement qu'il était possible. Sicli- de petites chambres, assez bien fournies en étoffes
Abdàllàhi ne me questionna pas, suivant la des manufactures européennes : les marchands
mauvaise habitude de, ses compatriotes. Il me ont à leur porté des briques de sel en évidente ;
parut doinï, tranquille et très réservé. C'était un ils né les étalent pas au marché. Tous ceux qui
homme de quarante à quarante-cinq ans, haut de se tiennent sur la place ont de petites cabanes
cinq pieds environ, gros, et marqué dé petite faites avec quelques piquets recouverts de nattes;
vérole ; sa physionomie était respectable, son pour se préserver de l'ardeur du soleil. Mon hôte
'maintien grave et ayant quelque chose d'impo- Sidi-Abdallalii eut la complaisance de rite faire
sant ; il parlait peu, et avec câline. On ne pou- voir un de ses: magasins où il mettait ses mar-
1
vait lui reprocher que son fanatisme religieux. chandises d'Eurppe : j'y remarquai beaucoup de
Après m'être séparé dé mon hôte, j'allai me fusils doubles français à la marque de -Saint--
reposer sur une natte, que l'on avait tendue par Etienne >t d'autres fabriques ;; en général, nos
terre dans mon nouveau logement. A Tèmboctoù, fusils sont très estimés et se vendent toujours
les nuits sont' aussi chaudes que les jours : je né plus cher que ceux, des autres nations. Je vis
pus rester dans là chambre que l'on m'avait pré- encore quelques belles dents d'éléphant ; mon
parée; je m'établis dans là courj\ou il me fut de hôte me dit qu'il:en tirait de Jenné, mais qu'il en
an'êine impossible de reposer. La chaleur était achetait davantage' a TèinboctOu : elles y sont
accablante ; pas un souffle d'air ne yenait rafraî- apportées par quelques Touariks ou Sourgous*
chir ï'àtmdspljière : dans tout le cours de mon lés Kissours et les Dirimans qui habitent les
voyage, je ne m'étais pas encore trouvé aussi mal bords du fleuve. Ils ne font pas la chasse aux
à moii aisëv éléphants avec des armes à feu ; ils leur tendent
Le 21 avril au matin, j'allai saluer mon hôte, des pièges : j'ai le regret de n'en avoir janïaisvu
qui m'accueillit avec bonté ; ensuite j'allai-, me prendre.
promener dans la ville pour l'examiner. Je né la Le 22 avril, Sidi-Mbark, auquel j'avais fait
trouvai ni aussi grande ni aussi peuplée que je cadeau d'un morceau d'étoffe pour me le rendre
m'y étais attendu ; son commercé est bien moins favorable, me dit qu'il y avait une caravane par-
considérable que ne le publie la renommée ; on tant dans deux jours pour Tafilet, et qu'il fallait
n'y A'oit pas, comme à Jenné, ce grand concours que je me tinsse prêt à l'accompagner dans le
d'étrangers venant de toutes lés parties du Sou- grand désert-. Cette offre me contrariait beau-
dan. Je ne rencontrai dans les rues de Tëmboctou coup, car je n'étais pas disposé à quitter Tëm-
que les chameaux qui .arrivaient de Cabra, char- boctou aussi promptement ; mais je ne- perdis pas
gés de marchandises apportées par la flottille; l'espoir de prolonger, mon séjour dans cette
quelques réunions d'habitants assis par terre sur ville.
des nattes, faisant la conversation ; et beaucoup Dans la soirée, j'allai voir mon hôte, à qui je
î-acontai la proposition de Mbark : j'ajoutai que
.
de Maures couchés devant leur porte, dormant à
l'ombre. En un mot, tout respirait la plus grande j'étais très-fatigué de la longue route que j'avais
tristesse. faite à pied, pour traverser le Soudan, que je
Jetais surpris du peu d'activité, je dirais môme désirais me reposer environ quinze jours à Tëm-
de l'inertie qui régnait dans la ville. Quelques boctou, et qu'ensuite je serais prêt à profiter de
marchands de noix de-calais criaient leur mar- la première caravane qui partirait.. A peine
chandise, comme à Jenné. ' avais-je témoigné ce désir, qu'il m'interrompit en
Vers quatre heures du soir, lorsque la chaleur me disant de l'air le plus gracieux.: « Tu peux
fut tombée, je vis partir pour la promenade plu- rester ici plus longtemps si tu « le veux; tu me
sieurs nègres négociants, tous bien habillés, mon- feras plaisir, et tu ne manqueras de rien. » Je le
tes sur de beaux chevaux richement harnachés : remerciai sincèrement, car je savais apprécier sa
la prudence les obligea de s'éloigner peu de la généreuse hospitalité. Peu après il eut encore
8. LA VIE COLONIALE
n'y avait qu'une: rue: à traverser pour aller de Nous reproduisons cï-dessous ta communica-
;
runeàrauire.
.
tion dont it's''agit : -"'.. ""'"!'>"'. '
Souvent, assis sur le; devant de ma porte, je
;
pensais -tristement, au sort de l'infortuné' voya- i° La ville dé Loango proprement dite est
geur qui, après avoir surmonté tant de dangers, située sur un mamelon.de 6o mètres d'altitude
éprouvé de si nombreuses privations, et sur le environ ; il existe un groupement de quelques
point de. retourner triomphant daus sa patrie, fut maisons de commerce, administration- locale,
assassiné .lâchement; En réfléchissant ainsi, je ne poste de douane, bureau de poste et télégraphe.
pus m'einpôcher d'un mouvement de craitote en Eh face, se trouve une lagune de 4oo mètres de
pensant que, 'si j'étais [découvert, je subirais un large sur i,Goo mètres de long environ, une passe
sort mille' fois plus ; horrible que la' perte de la donnant accès à la mer, qui permet de débarquer
vie, l'esclavageJ Mais je jriie promis: bien:dlagir- avec des boats, les passagers et les marchandises
avec;-tant;de prudence, que: je;ne donnerais prise g-ui; arrivent par les paquebots de diverses,Com-
à aucun soupçon. -f
pagnies : Chargeurs Réunis, Elder Dempster,
:,-•
Je lire;trouvais beaucoup mieux; dans ce nou- Woermann Linie, parlant du Havre et de Bor-
veàù'.logenient'; mon hôtèrm'a:yait fait mettre une deaux, de Livcrpool et de Hambourg.
natté .dans une chambre dont il;-me donna la clef; .La région de Loango présente à peu près le
Les enclaves -qui-.habitaient cette maison avaient même aspect que les campagnes de la Norman-
ordre. d é iné;. servi r, :, deu" x foi s par j oui', on m'ap- die ; sur le mamelon sont construites les habita-
portait dé, chez Sidi-Abdallahi du couscous et du tions des Européens et, derrière, s'étend une
riz très bien .-.assaisonnés':, avec de la viande de plaine p'antée de bouquets d'arbres et où sont
boeuf ou de mouton.; -'
établis les villages indigènes.
La ville de Tëmboctou est habitée par dés V II n'existe pas de grandes routes, mais pour-
nègres de la nation KissoUr; ils en font la prin- tant il est facile de faire de la bicyclette dans un
cipale population. Beaucoup de Maures se sont certain périmètre, du cheval dans les mêmes
établis dans cette ville, et s'y adonnent au com- conditions, mais, en général, les moyens de loco-
motion sont surtout le tipoï, sorte\de chaise
merce ; je les compare aux Européens qui vont reeouverte.de toile, supportée par, deux bam-
dans les colonies dans l'espoir d'y faire fortune :
bous et portée par quatre hommes, ou le filan-
ces Maures retournent ensuite dans leur pays,
pour y vivre tranquilles. Ils ont beaucoup d'in- zane qui, comme on le sait, est \m hamac, sup-
fluence sur les indigènes : cependant le roi ou porté par un bambou, recouvert d'une toiture en
gouverneur est un nègre.- Ce prince se nomme toile et porté par deux hommes.
.
Osman; il est très respecté de ses sujets et très Les beautés naturelles sont nombreuses, cours
simple dans ses habitudes : rien ne le distingue d'eau, chutes, rivières, sources, montagnes,
des autres ; son costume est semblable à celui forêts, sites sauvages, etc., les ressources cygéné-
dès Maures de Maroc ; il n'y a pas plus de luxe tiques Ou autres sont variées.
dans son logement que dans celui des Maures Bans les régions qui environnent Loango,
commerçants. Il est mai'chand lui-niême, et ses c'est-à-dire dans un rayon dé 4° kilomètres, .la
enfants font le commerce de Jenné : il est très chasse à l'antilope est l'occupation favorite des
riche ; ses ancêtres lui ont laissé Une fortune indigènes ; ils dressent dé grands filets dans la
considérable. Il a quatre femmes et une infinité forêt et ont certains chasseurs qui rabattent le
d'esclaves ; il est mahométan zélé. gibier en tapant sur des boîtes ou des casseroles,
(A suivre.)
faisant le plus de bruit possible pour effaroucher
René CAILLIÉ."
le gibier avec leurs chiens ; les antilopes pren-
L'abondance des matière? nous oblige à remettre au prochain
nent peur et se jettent dans lesniailles des filets
numéro : t° Les Mystères Coloniaux; -2° Le Palmier a Huile.. que les indigènes abaissent' Avec'ce procédé^ ils
LA VIE COLONIALE
arrivent à prendre quelquefois i5 à 20 antilopes ment giboyeuses et intéressantes à tous les points
d'un seul coup de filet. de vue.
Il existe aussi beaucoup de léopards d'assez 6° Actuellement, il n'existe pas d'hôtels sur la
grande taille, qui causent de grands ravages à côte, mais les maisons de commerce reçoivent
certaines époques. Les indigènes ne les chassent généralement les passagers. A Libreville, nour-
pas beaucoup ; ils lés prennent quelquefois au riture et logement compris, il faut compter do
piège ou dans une trappe dissimulée dans la i5 à 18 francs par jour ; pour Cap Lopez,
terre avec un appât de viande vivante ou morte ; l'Ogooué et Loango, les prix sont à peu près les
ils en tuent également quelquefois au fusil, mêmes. Dans ces régions, qui sont en général cal-
chargé avec de très grosses chevrotines. Ces mes et non hostiles, il est assez facile de trouver
animaux se montrent principalement à la saison des hommes pour transporter les bagages et les
sèche, saison où le gibier fuit les régions dépour- vivres dans l'intérieur.
vues d'eau et se rapproche de la côte où il trouve j° Les moyens de communication sont : le
à s'abreuver. télégraphe qui est établi sur toute la côte, et les
Le boeuf sauvage de petite taille existe égalc- courriers piétons pour l'intérieur.
lement au Gabon mais à une plus grande dis- 8° Loango est desservi par trois lignes de
tance dans l'intérieur ; les forêts du Mayumbe, où navigation avec la métropole : Chargeurs Réu-
l'on peut accéder par la route des caravanes nis, Elder Denipster, "YV'ccrmann Linie, départs
Loango-Brazzaville, sont très giboyeuses. du Havre et Bordeaux, Livcrpool et Hambourg.
Dans le Mayumbe il existe quelques éléphants : 90 La saison la plus favorable au tourisme est
les régions où il y en a le plus sont Cap Lopez, la saison sèche, c'est-à dire de juin à octoLre; la
qui est une immense plaine, où il y a du boeuf en saison des pluies est défectueuse en ce sens que
abondance, les régions de l'Ogooué, du K01110 et les rivières débordent souvent et les moyens de
du Moyen Congo. Le petit gibier, tel que per- communication se trouvent interrompus.
drix, outardes, pintades, poules d'eau, canards io* La région de Loango est parfaitement sûre,
sauvages, aigrettes et une grande variété d'au- on peut y circuler sans danger, l'indigène étant
tres oiseaux existent presque partout dans l'Afri- généralement do moeurs paisibles.
que Hqualorialc. 11° Le pays est sain, mais il eslbon de prendre
a" Il n'existe pas dans la région de Loango, ni des précautions pour éviter les insolations et la
au Gabon, de mouvement de touriste. fièvre, ainsi que d'autres maladies qui surgissent
3° Ce mouvement est à encourager et à favori- par manque de soins d'hygiène et de confortable.
ser avec une réglementation, bien entendu. iu" La saison sèche est généralement fraîche
4° H peut certainement se développer. et les soirées sont quelquefois froides; il est donc
5" L'effort doit se porter surtout dans l'inté- bon de se faire faire, en dehors des costumes de
rieur; les regious environnant Libreville, cap loile blanche, bleue ou kaki, quelques costumes
Lopez, l'Ogooué et Loango sont particulière- de flanelle ou de laine bleue marine, de couleur
10 LA VIE COLONIALE
claire, gris ou rayé. Il est indispensable d'avoir fines et fortes. En ce qui concerne l'équipement
un capuchon avec pèlerine en caoutchouc, un de touristes désireux de voyager en forêt pour la,
casque en liège et caoutchouc ; prendre les bords chasse ou autres sports, il est .bon devoir un lit
les plus larges possibles avec couvre-nuque et de camp, genre «'Picot », avec un petit matelas,;:
surtout ne jamais se découvrir dans la journée au un moustiquaire, un sac imperméable, Batterie
soleil, et dans les habitations avec beaucoup do de cuisine en aluminium si possible, l'émail étant
précautions pour éviter les réverbérations et les défectueux et dangereux.. Une lente avec doublé;
infiltrations de soleil. Chemisés et caleçons de toiture. -"..'": ..-.. :
^ ,
zéphyr coton, tricot en coton pour la journée; HYGIÈNE. -./Ne pas oublier de porter un «; tiib »
;
avoir toujours la précaution d'avoir quelques tri? en caoutchouc assez fùi't ; un seau en toile, genre
cols de laine; chemises en. flanelle de coton pour militaire. Prendre-uiie douche tous les jours ;, si-,
éviter qu'elles rétrécissent, ce qui se produit for- l'on n'a pas les moyens d'apporter un appareil.à:
cément, l'indigène employant des procédés de douche, ne pas oublier de prendre une bonne et-
lavage rudimentaire. Gomme chaussures, ne pas solide éponge. Le soir, si' possible, se. couvrir le'
prendre de chaussures fines, mais eii toile blan- cou avec un foulard et se couvrir convenablement,
che avec, semelles en cuir. oU corde ; pour la pour éviter des rhumatismes ; porteri.une,ceiiir:
brousse, c'est-à-dire 'pour la forêt, prendre un turè de flanelle pour la nuit. Prendi'e de. la qui-
genre de chaussure dit « Bluili », en toile kaki, nine.préventive tons les jours; les trois.premiers
avec une semelle de cuir forte d'une seule pièce ; mois, prendre un jour o gr. 12 et l'autre 6 gr. ;25
la toile forme sac et s'amarre avec des crochets et intercalé ; le chlorhydrate en coinprinïés^deîpyét-
un seul lacet. Pour passer les ruisseaux prendre férence. Se purger une fois, par mois, et rjp.ren.drg
le bain de mer en toile avec semelle en çaout des eaux• de préférence, telle que.reau; de.GaràT
chouc, '-.guêtres en toile pour évite 1' de se blesser bana, eau de Janos, etc. ,/. ,:i '
aux jambes. Les chaussures ou bottes énjcuir ^ÇOTOWMWC«'-W»r'rf'iB. JI/V.^'ffieJ\'-':--.',•;-' ,
/.•
sont défectueuses parce que le cuiç durcit, se Conseiller du Commerce extérieur de la France
coupe et blesse. Chaussettes en coton aVeÇjiuailles '."' ' -- à Loango.)..', -":":. ^-;^.
, .
DANS. LES TROIS PRÉFECTURES DE 1,'ALGÉRIE. (*) Documents précédemment publics (les chiffres,
(Suite.) indiquent "les numéros de la Vie Coloniale) :
VIII. — De la naturalisation en France et en Avant-propos sur ce que Von peut faire aux Colonies.
(n- 88).
Algérie. ALGERIE : Géographie, .climat, conseils sur l'Iiy-
IX. '— De l'assistance publique en France et giène, l'alimentation, l'habillement, l'habitation, les
en Algérie. — Hôpitaux. — Hospices. —Bu- principales productions agricoles (nî;89):
Les Concessions: gratuites et à prix réduits. —Facilités
reaux de bienfaisance. -^ Aliénés et enfants de transports accordées.— Main-d'oeuvre et salaires. —
assistés. Constructions. — Conditions de la vie matérielle (n*90),.
X. — Routes nationales et départementales : Les Emplois officiels : Documents, généraux. — Peiv
leur établissement. — Droits et charges de l'Etat sonnel du Gouvernement général de l'Algérie. — Pro-
et des départements. — Obligations et droits des grammé de l'examen (11° 91). — Personnel dès Postes
riverains.—Police de voirie. (n" 92 a 96). — Enseignement (n° 98). — Administrateurs.
— Contributions (n° 97). — Préfectures et Sous-Prélec-
XL — Chemin de 1er d'intérêt général et d'in-
térêt local : leur établissement.
tures (n"'98. et 99).
(Reproduction interdite.)
.,;-.-.
LA VIE COLONIALE II
Sociétés, de prévoyance, -^- IndigéUàt et pouvoirs IV:— Lois sur la propriété en Algérie. '.,*-
Expropriation, -^ Colonisation.
disciplinaires. :: / V. •^-Assistance publique- ^— Hôpitaux et,
PROGRAMME D'ADMISSION A L-ÊMPLOI OÈ; COMMIS bureaux de bienfaisance, —-Enfants assistés.
L'ALGÉRIE.- :i '
RÉDACTEUR DANS LES ÏROIS: PREFÉGïïJRES; DE
-
.- -: ';'/.'
LeS èixàméhs d'admission à reniplbide commis
VI. -— iMines, minières et carrières, l
VII. -7-.Cràhâè;et petite'..voirie..'-.'
VIII. —-, Régime des eaux et régime forestier.
rédacteur dans'-l'Administration départementale IX. —-Etablissements dangereux, insalubres..
ont lieu," au chéf-lieu de chaque département, et incommodes.
aux époques déterminées par le Préfet. X. — Force publique.. — Organisation de l'ar-,
Nul ne peut être admis à prendre part à' cet niée.— Recrutement. '•-—Gendarmerie.
examen : I; PRO&RAMME DU CONCOURS POUR L'EMPLOI
i» S'il n'est Français et s'il n'a satisfait à la loi
-DE ÇOMMISrEXPÉDl'riOSNAIRE.
sut1Té recrutement ;; .__ 7-
Ecriture Orthographe Composition en fran-
a0 S'il est âgé de plus de trente ans (1). ; ;
çais Histoire de France Géographie Arith'jn,é-i
Les candidats doivent adresser leur demandé ; ;
Ér'actioïïs:;-Système
;
Préfet;7iïi*|c^ Vingt tiqUe ; :4 réglés} niëtiuque.:: :
au
jours avant l'ouverture de l'examen.
^{Ils^;jojti^rqttt-":.;..
-.';' :;-*,•'.-'
**., :-' '
;-::;:..
7.,'^, .-.,,'7 ,
—
3»
4'
.
—
— 2,000 Boo \ chaque
exigé par l'art. 84 de la loi du 10 juillet 1889. '— 5! — 1.800 45o ) vérificateur.
la LA VIE COLONIALE
soit encore montée pour l'exploitation, des pêcheries climat permet de faire des éducations toute l'année.
et poissonneries delà baie d'Along. Deux mille ton- La qualité des graines jesltou jours-parfaite,grâce aux.
nes de poissons figurent à l'exportation pour 1909. sélections et à l'examen microscopique pratiqués à
Mettons qu'il en a été exporté dix fois autant par les l'établissement de grainage de Phu-Iang-Thuong,
jonques chinoises qui oublient de venir faire leur qui fournit un minimum annuèt'dè trois millions dé
déclaration en douanes et que le sextuple a été con- pintes, à lous les indigènes qui en font là demande".
somme sur place. jr/ En 190900 chiffre a été dépassé d'environ• trois-c'enP--
Chaque année, six à sept cent jonques chinoises mille. L'administration s'est imposée de lourds sacri-
d'un tonnage variant entre quarante et cent tonnes, fices pour l'extension de cette industrie. Elle" pàie:
viennent de Pac-Khoï et des porls de l'île d'IIaï-Nam, trente mille piastres par an à la maison Vârëhnè-
dans le Golfe du Tonkin se livrer à la pêche. Elles et G' 0 de Lyon, pour la fourniture dé trois Millions7-
rapportent à leur port d'attache de vingt à vingt-cinq de pontes sélectionnées, et a dispensé d'impôts pour
mille tonnes de poisson préparé, qu'elles exportent cinq ans les terrains plantés en mûriérs.'D'aUtre part,'
ensuite sur les principales villes de Chine, auYunnan, elle donne une prime à l'exportation dès soies grègés7
à Sumatra, Java et Bornéo. Cette énorme quantité de Ces diverses mesures ont eu pour conséquence: un'
paissons donne lieu à des transactions multiples, à développement rapide et toujours croissant de-l'in-:
un mouvement très important d'affaires, nécessitant duslrie séricicole (Ïhai-Binh,: Nam^Dinh; Bàc-Nihh,
la coopération de nombreux intermédiaires qui s'enri- Bac-Giang, Kien-A.n, etc.). Les provinces de Yëh-Bây7
chissent à nos dépens, sans aucun profit pour le et de Tuyên-Quaug viennent de suivie cet heureux 1
Protectorat. mouvement.
Voici donc encore une industrie certaine de succès Vingt-cinq tonnes de soies grèges, déchets et
qui procure à des asiatiques de fructueuses recettes, bourre de soie ont été exportés sur'la Métropole en'
bien que ces derniers n'emploient que des engins très 190g, et dix tonnes de soie grège sur l'étranger. Au"
rudimentaires ; et que nos armateurs et patrons cha- total trente-cinq tonnes représentant plus d'un''million''"
lutiers de la Métropole, autrement outillés pourtant, de francs. Ne sont pas comprises dans ces chiffres la;
dédaignent ou ignorent. consommation locale qui est assez importante, les:
La création d'une.entrcpriscde chalulageà vapeur, exportations par la frontière de terre qui échappent
tout en enrichissant la population du littoral et le au contrôle de la douane, ni Les''excellentes étoffes en "'
pays, laisserait des bénéfices considérables aux action- tussor fabriquées et vendues sur piace.7. '"' " '
naires, car le Golfe du Tohkihr-et en particulier la A signaler à ThairBinh la création d'une' Société '
baie d'Aïong; sont.classés pa rmi les eaux les plus indig'ène-pdùv la filàtùrpdêscocari^lsëlon'lè^m&fho-!
poissonneuses du monde. des européennes ; eh; pleine 'exploitation, -à}'.l'heure'
CoTONi. FILÉ,
—T-
Disons•
tout à l'honneur de; nos actuelle.- • '" '' '''
'' '"': - " 'i:'-'" "' ';•:_ '
filatures locales (rlaïphong, Hanqï, NaihrDinh) que De nombreuses magnaneries modèles ont été créées
leurs produits sont de. plus en plus appréciés par la par les soins de l'administration (Yèn^Vien, Phù-
Métropole et surtout par la Chine (ïunnan, Hong- -lang'-Thuông, Phu-Ty,La-Ph6,:'fuyén-Q,uapgi-: Ycn-
Kong). Exportation, par voiedfeauetde;terre,,en fils,. Bay, Nà m-Din lï, etc...)'_ à l'effet de propager "les nteil-
déchets et colon brtit ; deux mille tonnes environ. .
lcures méthodès'd'élevage. :| '7'v'"';:-'
Industrie en excellente voie dé prospérilé et de déve- Actuellement, la station séricicole'|dé Phu-lang-
loppement, Thuong termine' dès essais qui ont donné d'excel^.
Il en est'de même de Thuilerie, et savonnerie de lents résultats, afin de propager l'élevage des races
l'ExtrêmerOrienl (Haïphong). Il en sera de même à cocons blancs, destinés à supplanter en EùrOpe la
delà manufacture des tabacs de Hanoï. soie blanche de Canton.
SÉRICICULTURE.—? Malgré les défauts des éduca- MINERAIS DrvERS. ——- Les houilles "et charbons dii "
-
tions, ,1a sériciculture est. une des branches, les plus Tonkin produisent annuellement quatre cent cin-
importantes, de l'Agriculture. La France achète pour quante mille tonnes, dont la moitié est exportée, et
ses besoins, toutes les années, pour plus de cent mil- le restant consommé sur place. (Navigation fluviale,
lions de francs dé soies grèges d'Extrême-Orient. Le railwayS, industries locales, etc.) Cette production,
Tonkin à lui seul peut en fournir la plus grande déjà considérable, peut être décuplée.
partie, eten tous cas produire trois fois plus de soie Production annuelle du minerai de zinc, cinquante
que la France entière. mille tonnes ; d'étain. deux cents ton nés ; de wolfram,.
L'élevage des vers à soie y est pratiqué^ depuis.-des ; dix-sept tonnes ; de cuivré, cinquante, tonnes. La pro-
siècles, et.grâce à l'aide du Gouvernement général, duction de ces diverses catégories.de minerais suit
qui cherche par divers moyens: à le favoriser, il a pris, une marche régulièrement ascendante;
ces dernières années, un développementconsidérable. Le nombre de prospecteurs s'augmente tous les
L'étendue des terres cultivées en mûriers comme la jours comme aussi le nombre de .périmètres pris ; et
production des cocons va sans cesse augmentant. La de nombreuses Sociétés .minières sont en .formation.
race locale est robuste et vivace,.-plus que les races (A suivre.) Louis BONN AFQNT,
d'Europe. Le mûrier pousse très facilement et le Planteur au Yen-Thé.
LA. VIE COLONIALE io
Le lieutenant Maurice Mercadier, du 2e tirailleurs-algé-, bandes nombreuses les recueillir pour eu faire
riens, membre de la mission Tilho, a fait dernièrement: un commerce fructueux avéel'intérieur.
une conférence, à la Société de Géographie d'Alger, sur Les-troupeaux eurent eux aussi à pâtir dé cet.
les explorations de la mission de l'Atlantique au Tchad et
au Borkou. Lés régions dtt: Tohâd-sont très peu connues
état de choses nouveau, en ce7sèns7que. PeaU,
— ou itrès ,maî; connues —* aussi avons-nous pensé être viciée de produits organiques eh'décomposition,
agréables à "nos lecteurs éh détachant de l'intéressante devint vite nocive et fut là causé de nombreuses:
communication du lieutenant" Mercadier les documents épidémies qui ravagèrent le bétail'de la, région.
qui suivent. -
---:'.'. ..-.'• -" 7
-
': -. !:.^>4:--; '-"•' :. ' Tous les animaux sauvages : rhinocéros', hippo- :
potames, éléphants; antilopes^ 'caïmans, suivi-j
L'histoire, delà.découverte ;et de l'occupation, reht vers le "Sud l'exodé des eauxidulaci, :...''
du grand lac de rAfrique Centrale est connue. Je Pendant l'année 1907-1908 où nous y. séjour- ,
tiens cependant,.à vous-rappeler les noms de nâmes, le Tchad présentait quà/trefgràhdes zones '
Denham,7_é.t.r Glappertoïi qui atteignirent les pre-
:
d'aspect différent : \a zone^àsséçhëe, Occu^Anilsi..
miers le Tchad en i8a3, de Barth (i85o-ï855), de partie Nord, la zone Marécageuse occupant la
.NachligaL'(i$7o'-i.873)V..'dé:-'Monteil.(1890),. qui y partie centrale, la zone navigable occUpantla
passèrent,; de Gentil qui,-,1e premier, en 1897, partie méridionale, la zone làgunaire occupant,,
navigua sur le Tchad avec le-Léon-B.lot, des mis- la partie orientale,. -.;: '-.'"•
sions Fouréaû-Lamyi Joaland 'Meinier, Gentil, i° Zone asséchée. — La zone asséchée é.oni'prc- "'
qui, parties respectivement de l'Algérie; du nait toute la partie du Tchad située d'Une façon,
Sénégal, du: Congo viennent opérer leur jonction générale au nord du parallèle de l'embouchure
sur les bords-du Ghari, au Sud du Tchad,,.et. de la ICoinadoùgou Yoob'éi •
détruisent, après des prodiges de valeur, se bal> Nachtigal avait fait jadis décptte partie du
tant .un ..cQnt.ro.'.huit, les. troupes aguerries de Tchad une- séduisante description qui contraste
Rabàh, lé grand conquérant noir. ,
manité. Plus nous atten-lr ns, plus ce . chiuois, qui s'est éieuit à /l'âgé de
8"él 9 décembre, triais bous croyons sera difficile, Un mouvement se dessine
1
les cinq porlsmilitaires et à Bizerle, finances aura lieu dans la première 1'-'avril I90i.
le Ier février 191" t. quinzaine dii mois de mars 1911. Le nombre maximum des emplois
Le nombre des places misés au Les candidats devront se faire ins- mis au concours est (ixé à cent.
concours est de 9, crire au'ministère des Finances (ser- Les candidats seront tenus de don-
Les demandes de renseignements vice de l'inspection générale) ; )a liste ner toutes les justifications qui pour-
sûr les coudilions à remplir ainsi que d'inscription sera irrévocablement ront leur être demandées par les
sur les matières de l'examen doivent close le samedi 14 janvier 1911, à ingénieurs en chef pour, la vérili-
être adressées au ministre de ta Ma- quatre heures du soir calion des renseignements fouruis
rine (service des travaux hydrauli- 111 Mines et Ponts et Chaus- par eux.
LÀ VIE COLONIALE 15
du- Para,, lesquels réaliseraient au tance' varie selon les nations. La l'impôt; la redevance payée par les
Maroni de sérieux bénéfices. — Eii caravelle turque est un puissant na- infidèles au chef, au sultan-. Avant la
Nouv.-Caléddniè,l'espèce Cearçt,dont vire de guerre. Au Portugal, C'est un conquête; de l'Algérie,, les chrétiens
les premières graines ont été livrées petit voilier rapide. En France, c'est payaient le cardtch, , ''"--..-.- x
aux.colons en 1896-1897, a donné un un bateau gréé polir la pêche aux Garàvaya; ^r-: Nom commercial des
rendement inattendu. Un grand nom- harengs et.ne dépassant pas 3o.tùn- Quinquinas,du Pérou. -On distingue
bre de lianes existent d'ailleurs dans .Meaux..;.,." ié CaPavaya jaune roulé et le: Gflra-
la colonie et*-fournissent des latex Carbatine. — La peau brute d'un vayâ jaune plat, selon qu'il se pi'ér,
différents. Il y aurait aililité à les animal avant préparation. Elle est sente avec ou sans épiderme.
substituer à la brousse des forêts.—- alors pliée comme une;étoffe et expé- Garinelinêi- .-*.- Laine que fournit
A Madagascar; croît rapidement et diée dans les tanneries. la vigogne.
avec vigueur dans les riches terrains Carbet. — Va.se, habitation des Carmin. -^ Substance .'.d'un' rouge
du territoire des Belrimisarakàs. Les •
anciens Caraïbes. Construction dé vif obtenue en précipitant une décoc-
caoutchoucs traités viennent surtout fortune en bois encore en usage. tion de-cochenille par Fatun.
de Morondava et de Màinlirano.' Les
indigènes exploitent sans solii les \ Cardamone. —- l'ianle à rhizomes.
Les graines; du cardamone sont re-
.Carminé- -^- Matière colorante
rouge de la cochenille;
:
lianes (valïy) et|'; coupent hiêmë'les cherchées comme condiment. Pousse -Carne seca. ^ Viande salée et 'sc-
racines pour obtenir un rendement à l'état sauvage mais est cultivée par ellée dont, il se: fait un commerce
supérieur. Les caoutchoucs les plus semis ou bouturage. Produit au bout considérable au Brésil. 7-,
recherchés sont le pimlci t'ose, le de trois ans et peut être exploité : Carnub.— Le •Caroubier, en
grand Row et le Vea. Dans-lenord ensuite pendant une dizaine d'an- Orient..' ..:...-<: .. ,.;.,,v. :-?
de l'île, le caoutchouc est générale- nées. Rendement nioyen, 3oi>. kil. à Càrobe. — Nom italien du Carou-
ment: préparé par les indigènes ; à
l'acide sulfurique, au. citron, au sel,
.
Çapoc. — Un des noms indigènes Câssé-GÔ: — Exactement cassé- Gay. r— Plante, en chinois.
du Çapoc,, auxPhilippines. corps. Nom d'une danse très en fa- Cayarli. — Variété d'igname chez
Capoquiér. — Voy. Kapok. veur ehczles indigènes de la Guyane. les Caraïbes.
- Cay au— Nom annamite de la
. Gàpôlièr. ^- Fauvette d'Afrique; Gassie.— Un des noms vulgaires
Qàpraire.— Scrofnlariée dotit une de l'Acacia Farnèsè encore connu nacre.
variété, la Capraire rnnllifi.de à fleurs sous le nom de Casse du Levant. Cay bach duong. — Nom généri-
rouges, donne par infusion de ses Très recherché dans le midi de la que des Peupliers.
feuilles Une boisson connue sous le France, mais un peu moins dans cer-
taines colonies où sa multiplication Cây bang.
^
Cay bach tiët. Le Malpïghier.
Le Bâdàmier (Ter-
. Câpre.: _
du Mexique. :
nom de Thé Boutonjfloral
du _Câprier trop rapide bouleverse les pâtura- minalia procera). -
s, employé comme condiment après ges L'arbre produit une- gomme par Cay bang làng. — Les Lagers-
macération dans71e vinaigre. Com- exsudation et son écorce est riche en troemiâ connus sous le nom de-Lagers-
•
Caquer. -^ Placer les harengs:dans au Toiikin Certaines es- Cay; bong,-tau. ~-; Le, Coton en
la.'câ(|ùe oulèssâlér pour cet usage pèces de eassiers fournissent le séné ai'&;.'e,(goss.ypium arboretim);
Càqueùr *—lOuvrierqùi êaqftèie purgatif bien connu. Cay hua.— Le Faux, mangoustan
poisson. Caqueur, çâqueùse
•.
Cassonade. - Sucre imparfaite- (gai'cinia. indiCa; connu vulgairement
Carat. :— Poids réel pour
-
peser les ment raffiné. sous le nom dé Bnindoniër. .7
-
diamants,- les-pierres- précieuses et Castanhaes. — Dans l'Amérique Cay bup. ---Nom générique. ; des
les-perles. Au début,- ce n'était que du Sud; Châtaigniers, forêts dechâ- Hibiscus.
la fève d'une espèce à'erylhrinà et taigniers. -: Cay camv — L'Oranger.- :
les indigènes n'avaient point d'autre Castanhas. — Noix du Brésil, Cay cau.,— L'Aréçiiier (Arèca-ea-,
poids pour peser l'or; A Sumatra, on fruits du Castanheiro ;(Berthplletia ,
tecliu/.::, J. ;>.. ..''- • :-'
s'est -longtemps-:'servi, pour peser excelsaji L'arbre est très répandu Cay pay. — L'Arbre
...
- .-
â chandelles.
l'or.-^deila .^graiiie rouge tachée d'Un dans loill te bassin de l'Amazone et Les fruits verts du Diospyros lobaia
fioint noir connue-sous le nom de' les noix fournissent une huile comes- (Lour.) sont très employés pourl'im^
carat et qui provenait du glycine tible excellente dont l'exportation perméabilis,ation dgs papiers destU
abrns. 24 de ces grains fout un dépasse 200,000 hectql. nés à la fabrication des éyenlails, des
mace et iG.maces font un (ait ou Voy. Castor oil. ,— Huile de Castor. parapluies, des couvertures, de livres,
taël qui correspond à l'once. Le carat Ricin* etc.Nos colons et nos industriels; de-
varie de poids selon les lieux.. , Gasuarina. — Bel arbre à-bois vraient accorder Une. attention par-
Cârougier. ' TT-. : Bois du caroubier duiv'U résiste,merveilleusement,non ticulière à ce produit qiii, appliqué
recherché en ébénistèrfe. •; seiil<einenl.à fa sécheresse, mais aussi aux papiers d'alïiehes et aux enve-
Carry over; r-^ Expression
.. ,,
an- aux/ excès d'humidité, ce qui le fait loppes d'aérostats,, pourrait-être une
glaisé souveht employée eh langage rechercher connue arbre de résis-
:
source: de béhéfioes importants.
de- bourse et qui:,SY%nil\?t reporter tance dans les deltas et dans les du- Cây chala. -^ Nom générique des
une valeur. '"'sH"':.l,Ji'>'.',-'.'
;' nés.,Sesi racines sîenloueènt profon- Palmiers. ''' -'. -.''-/-.'.
Garthame. — Un des rWms-'d'tf'ne dément daus le sol pour y,jçhercher. Gay cham. -?-h"Itidigoiiei\ 7 7
variété: de Safran. l'humidité. Des échantillons iptantés, ' Cay chanh, ,r- lié Citronnier)
Casascasav -* Le pavot, entnmoul. il y a trente ans à Isma'ila mesurent Gay chay. Désignei'ai'brë'ebnhu
Gàsbàh.-•— Mot arabe; forteresse,-: aujourd'hui une haut de 3o mètres. sous le nom yùlgaire de-., Biseofia
réduit; Dans nos'villés- algériennes Il permet de lutter contre les mou- iBischoffia sinensis. 7 ::
la casbàliVèst le haut quartier vements des sa blés. On dit aussi Cay chuoi. -Le Bananier. : -
Cash'. —: Mot anglais ; argent, es- pêche fluviale analogue à celle em-
:
Cay dan^ danh. — Les Gardénias.
pèces, numéraire,: billets. For cash; ployée, dans nos régions -pour la Cay da nhura. - Le Figuier à-
nu comptant Cashhand ; nutnéraire. capture
P'ay: h Gaucho.
des gros poissons,
Caoutchouc de qualité gomme Ficus élastica).
Cay dau che. —- Le , Camellia à
-.-',.
caisse; cas ; payer comp-
en —
tant, —s-- Monnaie' .chinoise ; voy. inférieure exploité dans i'.-Vmazone. huile, ...-••.-'.'.'
piastre;.
Cashew
'-.;'-'
,.gun. En anglais, la .
Cau mue — Nom annamite du
Gauthier.
Cay dau dau..-:-. Le Ricin.
Gay dau mac meo. ~ Le Poil à
- — Cauri. Coquillage ienant lieu gratter (Mucuua species). ....:.,.
gomme d'Acajou. :—
Cask. -^'Nom, anglais du tonneau, de monnaie. L'usage de ces coquilles Cay dau me. — Le Pignond'Inde.
barrique.- 7 disparaît peu à peudevant'la laveur Cay dau sang. — Le pois d'Angole.
Cassavè. —Nom générique delà des monnaies européennes Pour ne
fécule de manioc. A la Jamaïque, s'en tenir qu'à un seul exemple il
l'amidon de blanchissage est entière- fallait de 20 à 4° cauris pour faire
Baneoulier. '',. '•'.".';
Cay dau soiï. — L'AbraSin oxi.Faux
Gay day. -4 Le Jute. On dit aussi.
ment fourni par là cassave. Les ga- un centime dans le Bas-Dahomey. Gay bo.
lettes" de pulpe de manioc appelées 20,000 cauris correspondaientà une Cay diep tay. — Le Flamboyant-
cassaves sont estimées de nombreux somme de 5 fr. On atteignait ainsi (Poinciaha regia).
indigènes Par extension, la cassave des volumes considérables. La valeur Cay doc. An Tonkin, nom indi-
désigne le manioc. Voy ce mot. de cinq centimes en cauris (200 co- gène d'un garcinia, bel arbre à bois
-
Gassareep. — Liquide de consis- quilles) correspondait à 45o grammes blanc de 20 à 3o met. de haut. qui
tance sirupeuse dont on â extrait la en poids et à 1/2 litre en volume. A donne, par incision de l'écorce,Une •
moussuchr du tapioca et qu'on uti- ce compte 1,000 centimes correspon- sorte de suif végétal. Le fruit de
lise aux Antilles pour confectionner daieiil a Un poids de 9,000 kilogram- l'arbre, de la grosseur d'une pê-
la sauce dite pepper-pot. mes. che, contient des noyaux- qui après
Casse. — Le -fruit du t-'assier.Le Cau rung.—L'Arec, en Cochin-
.
broyage fournissent une huile utili-
Chêne rouvre est quelquefois appelé' chine sée pour l'éclairage ou le graissage
casse,- Caviar. — OEufs d'esturgeon salés. des machines. (A suivre.)
LA VIE COLONIALE 19
EMPLOIS SERVICES
OFFICIELS 'PUBLICS
Personnel des Travaux Fuies ap Colonies, emploi d'ing-énieur dans un service ou,une entreprise dé
travaux publies civils ou-militaires où: dans une compa-
Sauf Indo-Chine, Martinique, GrUâdeloupe et Réunion gnie de çllemin de fer pendant au-moins huit arts, dont
' au. moins,deux ans comme ingénieur:chéf dé service;:à,la
(Décret du 5 août 1910) (1).: condition qu'ils soient oit anciens ,'élèves-.de: l'école
polytechnique, ou âneieus élèves de^l'éCole .cëntral.e;.des
-arts et manufacturés munis du diplôme .d'irigéhieuivcdes
arts et manufactures, ou, anciens elèvesde ; L'école ,:'û;es
CHAPITRE'2. -—RECRUTEMENT; AVANCEMENT, ponts et. chaussées -munis- du diplôme' d'ingénieur; dés
MESURÉS DISCIPLINAIRES constructions' civiles; ou anciens élèves de l'école -supé-
rieure des mines de Paris; ou ;de l'école.des:mines? de
;"....- Conditions générales, d'admission. : Saint-Etienne, munis dirdiplôme dïng'énfeur.
b) Les fonctions d'ing.énieur" principal-.dans., les cadrés
:
Art. 9, —Pour "être admis dans les services de travaux auxiliaires peuvent être confiées à des chefs de bataillon
publics ou de mines aux colonies, les candidats doivent du "génie, à des Chefs' d'escadron de l'artillerie: coloniale
justifier : - : ' '.'.-,.' :" y.'.' .
ou à "des capitaines de ces deux armés ayant ci'riq- ahïs
1.; Qu'ils sont Français ou:naturalisés"Français ;7 d'ancienneté dans ce grade.: Ces^ officierssont -placés'-'èn
.2. .Qu'.i.ls ont. satisfait,, à la loi ,sur le recrutement de activité, hors cadres, ,par application des -dispositions
;.
l'armée ; 7 prévues aux articles 1" et 2 du décret du 20 avril 1899 et
.3. Qu'ils jouissent de leurs droits civils et politiques ; de l'article 3 du décret du 19. septembre 1903,
4. Qu'ils ont les aptitudes physiques nécessaires pour
servir dans les colonies, constatées dans les formes régle-
: '-•- " Ilii Ingénieurs. -' ;' '
—
mentaires.- -. - -J '>---. ci) Les ingénieurs des travaux publics ou des,mines des
: '
-
•"3* Lès ingénieurs en chef ou anciens ingénieurs en chef huit ans un emploi d'ingénieur dans un service ou,une
des cadrés auxiliaires des colonies, les ingénieuvs.princi- entreprise.de travauxcondition publics où dans une compagnie de
paux ou anciens ingénieurs principaux de ces cadres chemins de fer, a. la qu'ils soient anciens élèyés
ayant accompli a;u moins trois ans de services effectifs des écoles d'arts et métiers d'Aix, d'Angers, de Ghâlons,-
colonies dans cet emploi, remplissant d'ailleurs les
dé Lille, de Cluny ou de Paris, ou d'une école compor-
aux
conditions fixées au 3» du n° \-a précédent pour l'admis- tant, au point de vue des connaissances-techniques eu
sion, dans le.cadre général, des. fonctionnaires des cadres matière de travaux publics,deun programme équivalent,
auxiliaires. ayant satisfait aux examens sortie dé ces.écoles. 7
4" Les agents-voyers en chef dés départements en \ 10» Les ingénieurs auxiliaires, sous-ingénieurs, conduc-
France a5fant au moins deux ans de services dans cette teurs ou contrôleurs principaux, conducteurs ou contrée-
fonction. leurs de 1" et de 2" classe des ponts,et chaussées ou des
5° Les ingénieurs mines, des travaux publiesou des mines des colonies, ayant
civils ou anciens officiers supérieurs au moins cinq ans de services dans ces fonctionset portés
-
du génie ou dé l'artillerie coloniale ayant occupé un
sur une liste de classement établie à la suite d'un concours
ouvert dans la métropole.suivantles conditions d'un arrêté:
(1) Voir le n° 98; pris par le ministre des Colonies. (A suivre.)
• .
>ÀÔ LA VIE COLONIALE
LES VALEURS COLONIALES Grille, Hôpital, Vittel, Contrexéville, Vais, Sainl-Galmier, etc., etc. Une
seule source indigène peut faire concurrence aux eaux delà 'métropole,
c'est celle d'Antsirâbé. •
...'-'' : .-.". .: :..
.
I'i:-sns do soie — Il .se fait au Maroc un assez gros' chiffre d'affaires
avec les tissus de soie et principalement avec des'mouchoirs de soie
La Compagnie Algérienne dont les femmes arabes et israélites se couvrent la-loto. •'•
..Nui* • e kola.— On importe en Allemagne d'assez grandes quan-
Là cherté croissante de la vie, la demi-faillite des tités de noix de kola qui proviennent des colonies françaises de la côte
valeurs dites de «père de .famille-», dont les cours — occidentale d'Afrique, Hambourg reçoit, chaque année "une-centaine de
tonnes environ de ces noix qui sont7utilisées sur placé :ou,,le plus sou-
sinon le revenu, baissent aussi lamentablement que la vent, -sont réexpédiées par les commissionnaires dé cette ville aux
sécurité sur l'Ouest-Elàt — ne sont plus seulement un principaux industriels de l'Empire pour la fabrication devins toniques,
banal sujet dé lamentations mais presque une catas- reconstituants et aritidéperditil's. ' .-'
-
trophe pour les petites bourses. Ml,- métallique., l't soin nlerg. — Le commerce dès lils métal-
.
çaises. Les sources préférées sont celtes de Vichy-Célcstins, Grande- Arcis-sur-Aube,— Imprimerie delà Vie Coloniale, rue.BeUe:Dâme.
:LA VIE COLONIALE 21
mer nos lecteurs que c'est par erreur certificats techniques, (travaux de .cité (346). .".. ...,7'].' .•../:....
qUe l'aritioncçi 4]6.a paru en.dêeem- eltemins de 1er (4<ip). Maison, de vins de Bordeaux,
bre.IClle devait èlre_supprimée. Nous Spécialité, de dragées Unes él H. Lainbert-Giiney, et G",6i-65,- rue
espérons que.inpsjabonriés voudront confiseries, biscuits de luxe, etc., lîel-Orine, à Bordeaux, demàride.re-
bienexcuse'rpçilë erreur. désirerait trouver à Madagascar un Ïircsèiilants sérieux pour France,
— Il va se-''.construire-nn hôpital représentant sé^iRux
très moderne avec uneéeole de méde- ment de sës-:pt'Oil:Uits (3g8). .'..-'
pour le place--- îtranger et Colonies (2B(i).':.
,
:I:
=—-lin propriétaire viticulteur de-
cine dans là République Argentine. : -—Caisse (les. fonctionnaires de- mande un représentant sérieux pour
Lès ingénieurs et architectes fran- mande correspondants aux colonies vendre ses vins et, eaux-de-vie à
çais qui délireraient prendre.part ù (399)
ces travaux devront préparer plans, Spécialité
: -.,'
de.machines-
1
".-'.
à coudre
Paris
niaux
et dans
pourront
l'es environs'. Les colo-
s'entendre avec lui
devis et projets aussitôt que possi- et—cycles désirerait entrer en rela- pour leur région (i4i).
ble (425), ';':. :- ,\\: tions avec commerçants des colonies Compagnie des « Dessus de
"i-f) Expl'praté;ur,7"collaboraleur à ppnvnnl s'occuper ,du placenicht de ; Pu ils dSïsécurilé » demande répré-
—
lia Mutualité de la " Yie Coloniale ' 7 naissances et aptitudes varices, pou-
vait, fournir de sérieuses garanties,
désiré relations pour emploi ou .as-
sociation avec abonné ayant sérieuse '-"
AVIS. — Les annonces paraissant sous celle rubrique SOJII INSÉRÉES entreprise agricole aux colonies
GRATUITEMENT, mais elles sont EXCLUSIVEMENT RÉSERVÉES iMut. 42),
AUX. ABONNÉS de la ",Vie. Coloniale ".. - Ne peuvent rentrer sous cette +-' &. h., 28 ans célibataire, con-
rubrique, que les offre* ayant un caractère de mutualité, ou d'ojjres et nii^s.'è'nt vente au détail pour tissus,
demandes de renseignements, de relations de France aux colonies, etc., éï la viticulture, .possédant."pë.lit ca-
etç fout'es autres annoket-s : Deniand's d'emplois, capitaux pour entrepri- pital, désire relations aux colonies
ses (sauf pôxir association entre abonnés), sont tarifées : o fr. 10 le mol pour pour ,situation intéressée ou non
(Mut,.44,./
les abonné* et o fr. 20 le mot pour les personnes-non abonnées). Toute "
-
annonce commerciale :'o fr. 20 le mot. '.— 3;. h.. 26 ans, sérieux, honora-
ble, désire connaître coloniâifpréfé-
-•— -Propriétairevilictilleur; en Tu- — Jeune Français, sérieux, ro- ï'ei(ceAuiérique);"travàilleraitd abord
nisie offfé son concours à nos abon- buste, diplômé d'une école d'agri- cojfnnië domestique et s'associerait
nies,; ouvriers agricoles, désireux de culture et viticulture et dçsii'ant émi- ensiùTç pour exploitation. (Firmin
travailler dans leprôleçtôrat et,fàci- grer, demande à entrer en ïelatip,ns Pêlissier, à Saint-Clair-.d'-Hafouzè
il.ite. l'établissement en. Tunisie de avec personne de toute partie du
familles françaises possédant petit monde. Actuellement en Algérie
capital trop faible poùi' 'émigrér et (Mllt. 24). ':
(Orflie'iMut. 45).,
...
Abonné désire correspondante
^- correspondant
où : pour l'anglais.
s'établir (Mut. S), — Colonial expérimenté, ancien (Jean -Peyre, Restaurant Moderne,rùe
—Colonial expérimenté, dispo- conducteur de iv classé dés Travaux
,
d'Ares, Bordeaux (Mut. 4<>)j
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santde références et certificats de publics, cherche associé.pour entré- — Jeune Français. 20 ans, sérieux,
premier ordre,'."cherche abonné-asso- prises mutuelles dans rindo-Ctimè intelfigenl, ayant satisfait aivsèryice
cié peur ''exploitation mutuelle dans, ou dans l'Ethiopie (Mut. 20). jni.litaire, agriculteur -expérimenté
tes Antilles (Mut 16). —
Jeune homme, 20 ans, désire et connaissant la comptabilité com-
— Jeune homme désire corres- entrer en correspondance avec autre merciale, désirerait entrer en rela-
pdndre", avec personne habitant ou abonné du Congo ou Madagascar tions pour; emploi avec" commer-
ayant habité lescolbniës et l'Améri- (Mût.'26'.abonné i :. : 'y'. ' çants ou sociétés diverses, dans ëolo-
que du Sud. L. Barreau Thégra, p. —•Un hfibilant Marakeeh ni'èH RU p.iiys étrangers (iVl,ut;'47)'.;:--'-'-
Gramot fLol)V Abonné (Mut. 17). (Maroc se tient à la'disposition de ''V,.4^'Jënnè.l\brnniis.'ap'8h.s'i''nssez.bonnis
V— Demoiselle 39 ans, connaissant nos abonnés particuliers, Sociétés, insîj'UCtion, désire .connaître- abonne
et aimant la vie de campagne, 'ac- Syndicats pour rënseignèniehis et pour, aller aux Colonies! Ecrire â
cepterait mariage avec propriétaire opérations: commerciales .agricoles,- J, Gi'olél..3(> i-uè Follë-Méi;iëoùrt7
coloniàU (Climat saiii.) (Mut. 18). minières au Maroc (Mut. 34) Parus (Mut. 48).
Çh, Magne., ingénieur, ,52, rue ... --T--.Un abonné désire les numéros PERMUTATIONS
Pi.xérécqiu't. Paris, ,XX« .arrondisse- .1 et 8 de la Vie. Coloniale, ces numé-
1
7 7;
•inent-.achèle, l'es timbrés coloniaux ros ne se vendant plus par l'adminis- (Ces offres sont insérées gratuité-,
par quantité. Demande relationsd,'c- tration de la Vie Coloniale qu'en inmi pour les fonctionnaires: abon-
çhange. ayee collectionneurs sérieux, collections reliées fMut 37).;
(Références aux bureaux dé la If te Abonné expérimenté connnisT
nés.) n
Administratçur-adjpint de a'
''/;.'
•—
Coloniale.) (Mut. 19). •' ,
sant parfaitement la manipulation classe des colonies éri service à.M.a.da-
—,
'.'-.—; ,'Un- a.bq.nné désire attirera <cn jdés viandes ainsi que. son exporta- traucs. logé
gascar, Irailement 6,fiooindemnité
r.elationsayec personne vôiila.qfs'éta- tion au moyen d'appareils, frigorifi et .nieublé, où recei/ant
;
dp
blir' comme coton-en'Algérie. Vente ques el autres, cherche personne qui logement et ainëuiijéineat,, ,f>b,uvàttt
prochaine de terre à bon marché, de serait disposée à tenter l'importa- recevoir 1,000 .'frarics d'indemnités
preniière qualité, pays très sain, tion de viande abattue des colonies d'ans certaines positions et tous l'es
près de la-mer, - Ecrire: à'Gentil- en France Mut. 39) ans une augmentation de traitement:
homme, surveillant, Hanoteau, Dé- :. - Hosseman, âgé de 28 .ans, ayant (le Silo francs,: .demandé à permuter
partement d'Alger (Mut. 20). 'rempli fonctions de capitaine sur ayçc percepteur (Mut. 32).
r Une personne connaissant assez vapeur 810 tonneaux, offre .10,0 francs
bien l'horticulture pratique, ayant , à qui lui procurera emploi dans na-
.-..,;
Instituteur.(Paris) et institutrice
'b.a'nliene), mariés,;! permuteraient
trois jeunes gens robustes et an cou- vigation-patron île barque ou sur- avec ménaste d'instituteurs du Ton-
rant de l'agriculture, disposant d'un veillant concessions, etc. Préférence kin, Cambodge ou Sénégal .(Mat. 33).
petit capital, désirerait trouver a Indochine. Ecrire Camrang, Vie -S><3-
douer ou à vendre, dans de bonnes Colon iale (Mut. .40). '
conditions, en Algérie de préférence, Jeune homme disposant de quel- Timbres-poste pour Collections.
une maison et un terrain pouvant se ques mille francs, cherche colon - La Maison tëniile MATTHKY, fon-
prêter à la culture des céréales,.de expérimenlé comme associé pour dée en i8g3 (Membre Chambre syndi-
la vigne, des arbres fruitiers (Mut. 21). s'établir soit au Brésil ou Cuba' ou cale), 5 me de Provence Paris en-
—Deux jeunes prospecteurs dési- côte d'Afrique, contrée saine. Néces- voie, gratuitement catalogues tarifs,
. rent entrer
en relations avec pros- saire dp disposer de l'argent ou journaux prix sans concurrence). La
pecteurs où compagnie minière aux d'être déjà établi (Mut. 40. Maison, disposant de loris capitaux,
1
L Du PLACEMENT GRATUIT des Français aux tra gratuitement ces ouvrages aux bibliothèques sco-
Gulonics. _>— •-.'• laires,; ainsi qu'aux distributions de prix. :
; Pal' ses démarèlies auprès des Chambres de Commerce, 7 II. Le Comité-instituera des cours et des conférences
des Sociétés Coloniales, des Négociants, des Industriels sur la colonisation, tant à l'aris qu'en province-
et des Colons, le Comité pourra, procurer à dès candi- III. Le: (Comité prêtera gratuitement son concours,
dats sérieux, les emplois qui se trouvent vacants aux dans là limite de ses;môyélis, à toutes les Expositions
Colonies. coloniales.'
II. Lé Coniilé s'occupera de faciliter les démarches , IV. Dans son Bulletin, dans la Vie Coloniale et dans
de ceux qui désirent se rendre aux Colonies polir ses publ icalions, le Comité signalera tou tes les tentatives
L'OBTENTION DE PASSAGES GltAIUITS ou.A PlUX intéressantes à faire ou tentées,en matière Coloniale, >',
REDUITS sur les paquebots. BIBLIOTHÈQUE
III. Le Comité s'efforcera, non seulement de faciliter
L'EMIGRAITUN DES FEMMES-FRANÇAISES aux Colo- Dès le lui permettront. le'Gôriiité
nies, mais encore de la provoquer.. que ses; ressources
créera une bibliothèque coloniale qui sera ouverte gra-
COLONISATION tuitement au public. ','.' j': 7
Au point de vue dé la ni i se en valeur de nos Colonies,; MISSIONS, EXPLORATIONS
le Comité s'occupera : ,, Le Comité s'efforcera de prêter Un' concours effectif à
ï. De faciliter l'oblehlion dé CONCESSIONS
11
GRAT l'organisatibndes missions d'explorations/,
TUITES ou A PKiX REDUITS.
II. lié fournir,/grâce à Ses démarebes auprès dës.Gou-. mUTUALlTÉ CAISSE DÉ SEGOURé
—
Veruements coloniaux, des Chambres de Commerce ..et., Tous.leti membres du Comité des:Colonies Françaises
d'Agriculture et par ses Correspondants', des RENSEI- pourront se connaître et s'aider mutuellement dans
GNEMENTSsur
GNEMENTS sur toijtës lesquëslipns intéressant : 1'l'agri- toutes les parties du mondé par le Biillàtiil et par
culture, l'éléyagc,,
l'éléyagc, les exploitations minières, etc., aux la Vie Coloniale, organe du'Comité. ':'".'7.""7'"""
Colonies. Une caisse de secours; sëru7crééëpour venir en aide;
COMMERCE ET INDUSTRIE aux adhérents: malades bu'nécessiteux. '7'
I.. Lé. Comité travaillera de tout-son pouvoir il aug- COLONIES DE FRANÇAIS A L'ÉTRANGER
menter les- rapports; entre les producteurs de la-Métro- Le l.'omitéj des Colonies Françaises appliquera égaler
pole et :ïës consommateurs de-nbs Colonies, el vice versa. nient ce programme en l'ayeur dés Groupements français
II.;If, s'efforcera |>«r, une propagande active, a faire eu pays efruingei's.
ressortir la supériorité des: produits français sur les BULLETIN , , , ,
produits .étrangers.
(IL,-Le Comité, se tiendra toujours a la disposition des Le Comité publiera lotis les trois mois un Bulletin
Colons, des -Commerçants: et des Industriels pour qui renfermera : la liste des souscripteurs, le compte
appuyer leurs REVENplCATfONS auprès dès Pouvoirs rendu des travaux du Comité, et des renseignements
publics, des Chambres de Commerce, etc. 7 coloniaux particuliers.
.
APPEL A TOUS
Comité des Colonies Françaises adresse un PRESSA NI' APPEL à tous ceux qui s'intéressent
Le
'à son programme et sollicite leur adhésion.
'--ADHESIONS
Toule souscription unique d'au moins 250 francs donne le titre de Membre PnnrBTUisr..
— — 100 francs: —- — FoNnÀÏituu A Yiiî.
;"— annuelle — 20 francs — —. FONDATEUR. .
'— - — — 6 francs — —
.. AonÉniiNT.
Le BULLETIN publiera les nonis ou pseudonymes de tous.les souscripteurs d'une sommé
d'au nioins 6 francs par an.
Tous les Souscripteurs recevront gratuitement le Bulletin du Comité.
. (3) Toute cotisation îYoïl payée à la date convenue entraîne la radiation du souscripteur.
ARTICLES DIVERS LES EMPLOIS AUX COLONIES -Ce qu'on peut faire aux Colon, avec 5,000 fr. 78
Dictionnaire-colonial pratique 94 à 99 RensoiunomenU et Conseils pour ceux qui La Colonisation du Congo français.. 81 et 82
La Guyane Française 9 a 16 -' veulent aller aux Colonies 56 L'Apiculture «-n Tunisie........... 82 et 83
....
L'Eléphant et la Colonisation....... 12 à 22 Les Demande? d'emplois aux colonies ...... 85 L'Apiculture en Aluéiie 85
La.Côte d'Ivoire 12 à 22 L'Escroquerie aux offres d'emplois 4y La Vigne en Tunisie...........-.., 92 et 93
Etudes Algériennes 3, 4 et 39 L'Employé de commerce au Sénégal.. 8 et . 9
5, 23, 24 et 35 Les Carrières coloniales.....,.". CULTURES COLONIALES
Au Maroc ........^...
Le Chemin de fer dû Sénégal, 13; Dahomey. Les employés de commerce : Madagascar,,
63
Cultures a la Guadeloupo .....; 16
^. 30 ; Thiès-Kayev82 ; Madagascar ." 68 13; Gu née, 14; Guyane3 15; Congo. 16; . L'Aloôs
en Oranie. 16; Culture 53
La Mission Lêhfaut...-.-. .-.;, ; 20 Saint-Pierre et Mique.lon, 17; Guade- La Citl'ure du tabac 17 à 20
La Fran-'eau Maroc. .. ;..., 9, 34 à 36 loupe, 18; Indo-Chine. 32; Cole d'Ivoire,
33; Algérie.....
-La Culture du thé ." 21
Une. Plantation en Annniii,,', ÎÔ et 11 ........;....... 52 Le Colon aux colonies, 22, 34.35,41.67, 71 el -
'85
Les Français an, Pacifique
. [ndd-Chiùè
et Japon...' .......... 16 a 19
31
Personnel du Gli.de fer de laGuiné*-,31,36 ot " 76
Emplois-coloniaux réservés aux militaires.. 34
Le. Cacaoyer .-.
L'AIIHralgérien .,.^.....'.
23 à
;.
27
29
En AlgôrÎR-Tuuisie..:
-.
.",.. 34 a 45 Les Emplois au Maroc .-.. ',... 52
.-
Le FiiïuiiT.. : 36,
Le Crédit.agricole en Tunisie ...w.. .. 41 à 45 Le» Piacenient on Tunisie; 52 Le Munipc... >...'. ... 46
La,Femme aux Colonies.....;
Les Richesses du Soudan...
... 21 a 20
43
Ce qu'onpeut faire en Amérique tlu Sud... 63
L"s Ouvriers agricoles en Tuiiifie,.. 64 et 70
-
Le Kobitiér ..;...'.
;
"...... ......*.;
Le Ri?, : Guinée, 55; Indo-Chine.... 79"à
49
81
Vérités sur l'Annani. ;.;............. ,.
44 Les Emplois a la'Martinique.,..........., 65 Lt1 Po-vre,...:,,,,,,,,..... .#i......... 55
"L'Iudb'-Ch-ne cMonie/de peuplement...'.... 45 L'Ecole d'Agriculture de 'Punis...... 65 â' 71 "Caouudiouc el Liunn gohiue. ; '
-:56
Le Maroc après Ali:êsiras. 46 Les Pi.mmcis de l'bitéanie .. 74 à 88 Les Plantation:- en Algérie 57 à. 62'.
L'Avenir »le la- Colonisation française*..... 53 Les Stagiaires agricoles (Tunisie) :....,'.., 95 Le Mai- -.........-.....-...:,..... 65 et 66
Les Saline? du CnprVert....... ; ^-.
Les Affaire!» d», Maroc.,...
i.......
i....;.,.;
58
CARRIÈRKS COLONIALES ADMINISTRATIVES
Le Cocotier
Les,Céréales en Altrérïe;
'."..." ',',';' 71
76'
La Piastre en Indo-Gliïne
i.,. 61 ,60 ;
Le Cèarh â MadasHscar
..;... 73 à
.'77 a 79
Le Personnel du'Ministère des Colonies, 46, ....
La Mentlieen Ucé^nié..-...............-y
Pourquoi il fout aller aux
La France a
Colonies
Madagascar...;....;.- 66
Cl
:
69 47 et.. :...,.; 80
Le Karitô ou arbru a beurré.,'." ,'. 87 ot
86
:88
-
La "Maladie du Sommeil...,............'.., -69,
a • L'Ecole Coloniale 45 et 66 , ... (An-
L'Atrriculture dans le Quang-Ngâi
;... ....'.....:
Service des TI*AV publ. en Afrique Ocrdd, 58
Les Camphriers çlu Tonkin.
Indo-Çliinè et Yunnam'....;... 74, 75 et 83
y......, 73, Service de l'Enseignen-ont au Sônéèal 17 et 74 nam). ...... 91 â
L'Hévéa PU Afrique Occidentale Française."~ 92
96
.Chercheurs d'Or â-la Pers. européen-Knrderôsrion. MadatîR>Crtr... 54
Les
L'Autruche du Soudan..
Guyane ". 77
80 Administrateur* coloniaux 19, 20 et 77 .
Le "Palmier a Huila "."".. 97 à
- 99
*,. Alfaires iiuliiiènos 30
de...rindorC(ûrie....' 35 et,
Le Canal des Pan^alanes.; 81 Douanes Heg.
.i 36 MISSIONS-EXPLORATIONS
et
Climat duiTonkin. ;.....................
LWEtatsd'ôme d'un Colonial..... 84 et' 86
81
Postp? êi Télégraphes..;....... 23,49et 76" LaMi-ision. Ilourst dans le Setclioau..;...» 8.
Douanes du Seneiral..:...
La Situation en Afrique.;.-..,..!... 95 ii- .97- Pers. municipal, villes de Hanoï et Ilaïphoug. 24
23 Le Maroni, ............"..."......,...... fil8
Merveilles de l'Inde;.. 9 à
L'Afrique Equatonalp Française.....;..., ' 90 Servicp» civils de riiido-Çhine
"
25 La MissibnvLenfant.....; 4, 20 et 71'
Chemin de: cr.Fr.anco-Elhiopien........ -94
; ..../,..-'...
Le Contrôle civil de Tunisie ;.. 26 .
La Corée. :.. ,
26
" L'Aviation aux Colonies. '96 et .99 Les Inspecteurs des Colonios. 27 .
.Letlri! d'Hàïphoug,.. , 2L
(Âfr; Occ. )....'.. .....*
;
Les Chemins de fer 99 .La Trésorerie de rindo-Cliine. 23 et .. 59 L.llre «le Chine..._'.... .".-„ ..... 22
Postes et Télégraphes a Madagascar 29 De Dnkar Téiiibouctou.....' ....... '36'
POUR RÉUSSIR AUX COLONIES ii
; r Gardicns,-con*imie a Madagascar. 29 Clie'z-le-i Aniliropo(dia.î;es..i.. ........v. 37 à 4L
Renseignements pratiques sur TA.lirérîe,... 89 Travaux/publics ', 30, 33. 98 et «9 Souvenirs d'Indo-Cliine...-, \..,., 39
Concussions. Voyages.-Gonduipns de la vte. 90 Services civils et comptables dp Madagascar. 34 Chez les Mois..... ,,..,... .43 et 8b
' Les Emplois t
en Algérie.,y..,.....,•; 91 à 99 . Employés de bureaux (Indo-Chine). 37 En Amérique du Sud,.. : . 55
NOTES PRATIQUES
. A^riculiuro
et Gommorce (Indo-Chine)..,. 33...... Chez le* [l'hdou*.,..............,,,,,..... 57
Service de l'Agriculiurp (Madagascar).., 39 Saïiron et Cliolen 59, 78 et 79
Colonies-dis pensant du.scrvicn mililnirey... .'. 90 Pers. Éuropônn garde'indig. Indb-Cliiho 40 L'Euiyri.p (Madagascar);..;.,"...; .j..;.....' '76
-
Engagements dans j'armèe coloniale.-...... -1/'49 Pecrêtairo* généraux des Colonies ... 40 La Vio a Tahiti ,*\......
,
Pour s'établir en Tunisie .......... 84 à 87 . Le Personnel doTtënsoiGnfiment 41 à 45
v. .. jw
pâui io Sud-Oraiitti*..;...^\..i...... 80-èt 8.1 --
*Î9,
...
:Stir :\ladngnseni'.: Persotmel de-l'Ënsnt.^ a Madagascar, ..... 60.;
on Le Snhnrion Algérien';:'. ...^.....'.'' 82, ,el ' 83
La Colonie, sa conquête, ses ressources. Le Ocèahio......................... 92 ii 95 La Vie de rEuro|'«éen:au Sputtan.... ».'; 88 a- 92
rôirhne dos concessions. Voyage et instal- Service du Cadnslro au Tonkiti 48 La Mission Tilho.,. ..>'... .>,',-.'.. .;..V. .',i 90
lation dû Co'on ;....«.
rlUigénornlGalhoni.....
9 a 11 Assistanc médicale.
;
53 Au Dahomey ".... .J...-.'. ;..'. -94'et . Un
Les Conseils ' 12 à. 21 Avficats-dftfenî-firrs ^
53 'L'Adrar.. ,.....'.....;..-. ;.-.. t. ;,..:., 95
L'Klevatre. ...;.. y
LesMines.........;......; . 24, 35, 40 a 42 ^Personnel .,
22 delà Policp a Madagascar. 551 SG a 88 La France au Niger,..,..-; ; j ........... . 95
Justice aux Comore* .;., 56
"Hytièiie élUonseiKiienionts divers;.,' 26 à 36 Apriiullurp aux Colonies..,. ,,,....... 57 ' CARTES ' *;"•'
Voies de comniunicati-n ... -49
Planistdiôrn colonial.................\ .. i
de Police ft la Guinée Gl ,
de Pers Eutop. 3'
Renseignementset Conseils M Autiagnour ' 55 Finances et Douanes de Tunisie 61 et 65 5
Sur Vhvlo Chine : ReusMg. genér. 22 V«yat(P Ed Douttô au Maroc
Sur l'Annam 50
a 29
à G0
Trésorerie d'AlgÔri'-..;...'. . ;.,.........
Afrique Occ...1...... 72 et -73
67 Le IC'uaniro
.
6
Géomètres en Afriquo orientale 7
RpssourcR» minérales du Tonkin 48 Personnel des Conlributions en Algérie .... 78 10
L'Indp-Cliinp.é.t [o-v Machines aaricolo?.._'... 58. . -Personnel- dos Mines lndn-Ghinc). Figuig. ;
; 79 Côtod'Ivoire ; 14
Contre la Fièvre jaune 53
Sur la Guyane 77
Trésoriers (Afrique et Madaga-car) ..." 81 Environs de Nouméa i....... 15 -
Sur te Sénégal 28 a 34 Commis
Jugo< de
à la Cote d'Ivoire'.
paix Algérie......,.;.
82
82
Haute Côte d'Ivoire .....'....'... 18
Sur le Setchouen 41 et 70 en Chemin de fer Côte d'Ivoire 19
Les Médecins en Afriquo 83 Océanie. 9 et 83
Sur le Soiidan 45 - La MagislraturoColoniale;......... 84 à 86 J
L'Elevage au Sénégal.
,
52 h 60 m6dirab' en lii-lo-CInne.. 88 et 90''
Congo ..... ;. 20 et 43
60 et Gl Assistance Maroc 23
Sur les Nouvelles-Hébrides Service-judiciaires (N*ll,a-HÎ!biides. 90 et 92 La Corée.
;
'33
Notes d'hygiène coloniale 7 Justice '. ' 96
Choix d'une colonie...
.- •
Il La au Congo, , Mine- de Madagascar (3-cartes)... 40 et 41
La Vie et le* Situations en Bolivie.. 84 et 85
- Alcèive-Tunb>ÏB... '.. 63
Venezuela CE QU'ON PHUT FAIRE AUX COLONIES Madagascar ..' 66
La Colonisation Française au 91
Plan do Tunis. 71
Les Français en Argentine. ."" 95 à "97 Qui doit-aller aux Colonies 40 ... ...
J.R Colonisation en Tunisie. 98 Les Climats coloniaux
Les Productions coloniales .. 45 à 51 et..
41 à 43 Canal des Pangaîanes
Chemin do fer *Ihié<-Knyes...
,,, i...,,.
.•'., *....
81
82
Les Ressources duTonkin.......,.. 98 et 99 54