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" a.
(/)©/
i LA FORME
r ii i ‘
NOTICE
1/.
—
SUR
RATIONNELLE
DES
ESSIEUX DE WAGONS
ET SUR LES
PAR
F. MATTHEY
INGÉNIEUR
PARIS
LIBRAIRIE SCIENTIFIQUE, INDUSTRIELLE ET AGRICOLE
Eugène LACROIX, Imprimeur-Editeur
Libraire de la Société des anciens Élèves des Écoles d’arts et métiers
de celle des Conducteurs des ponts et chaussées, etc.
54, RUE DES SAINTS-PÈRES, 54
Imprimerie à Saint-Nicolas-Varangéville (Meurthe)
1872
NOTICE
SUR LA
ET SUR LES
I.
REMARQUE PRÉLIMINAIRE.
II.
III.
Q,L=P, (L +0 —P 2
Z
et Q,L=P,(L+!)-P,l
d’où:
L
10 ESSIEUX DE WAGONS.
il vient : M, = P, I + (P, - Ml
P,) —
L .
!
Donc, en supposant P, D P2, la section du moyeu B
est exposée à un plus petit mouvement de flexion, et la
section du moyeu A à un plus grand, sous une surcharge
normale égale des deux fusées, tandis que le mouvement
pour la section du milieu est égal à la moyenne des deux
moments de flexion derrière les moyeux. La valeur
_
de ce moment est donc
, pour chaque fusee : M3 =-—-—
M,—M,
.
_
Nous aurons en effectuant les calculs précédents.
Le moment de flexion à l’intérieur du moyeu B.
= 916 + 29,7 = 945,7
..
M, kgm.
Pour la section du .. .
milieu : M, =
1299+ 945,7
2
==1122,35kgm
IV.
+ 21) = H, A, Hh,.
p (L ; d’où p =
Les pressions sur les fusées seront :
P,=P-=P- h",.
pour B:
H (r + h) = Hr + Hr = Hr + H,h,
.
Mais ce couple augmente la pression de la roue A sur le
rail d’une certaine valeur q et diminue de la même valeur
q la charge de la roue B sur l’autre rail.
Pour déterminer ce nouveau couple de forces qq^ qui
agit dans toute la longueur de l’essieu, nous avons :
Tr T hh
qL = H (r + h) = Hr + H h d’où : q
! (
=
Les réactions Q, et Q, sont par conséquent pour le
moyeu A :
_ _ —!1,
Q,=P+q=P+ Hr — H h,
Li
<
et pour le moyeu B :
Hr — h.
Q,=P—q=P— L
En résumé, six forces agissent sur l’essieu, savoir :
1° Les deux pressions verticales sur les fusées P, et P,
qui ont lieu de haut en bas ;
2° Les deux réactions Q, et Q, opérées sur les roues de
bas en haut par les rails.
3° Le couple de forces horizontales dont le moment est
Hr.
ESSIEUX DE WAGONS. 15 •
P (l m) — Q,m =—p) l — {q — p)
(P m. (a)
2
p
2
(1 +
2)-
0,
4=0-»+'- 7)4 (à)
=P +y H,
Hr
rière chaque moyeu, augmentée delà valeur —, afin de
1 =
0 ,282.
m =
0 ,133.
_
= 1 ,260 (1). Nous déterminerons :
H,h, =2311 x
1,26 = 2912 ksm
x
Hr = 2600 0,565 = 1469 ksm.
H. h, 2912
P 1+2 _ 1,784 + 0,564
1 kl ° S ' .
ou enfin
.2
_Pl—PL1Hh—Hr-P-— 1
2
= PZ + —2 Hr,
2 2
Hr —
(1) Cette hauteur dépend de la construction; ici nous avons pris une
bonne moyenne.
Hr+H h 1469+ 2912
L— ,
1,784 = 2456 kilog.
D’où :
P,=-94xP=3,1XP(a).
En nous reportant aux expériences publiées par
M. C. Woehler dans son ouvrage sur la construction et l'ex-
ploitation des chemins de fer, nous trouvons que la pres
sion P, maxima sur les essieux, n’excède jamais 1,45 P.
Nous pourrons d’autant mieux admettre cette affirma
tion, que l’expérience faite par M. Woehler à l’aide de
son appareil à aiguille nous indique : (Equation (a)) P ><
3,14 pour les deux fusées, soit 1,57 x
P pour une seule.
En reprenant l'équation (c) de la page XXX, nous
déterminerons le moment de flexion derrière le moyeu
A, en prenant pour données celles de l’expérience de
M. Woehler.
Soit par exemple :
H=XP.H-—H= — x 1
8
9
.
8
9
P
M = (P — p) 1 + (q — p)(L — m)
= P/ + Hr
L— m
L 1 (L— 2m)
1 L(L+2)
Remplaçant par les valeurs numériques, nous avons :
M =p (0,276 + (0,533 + 0,099) x} = P (0,276 + 0,632 x) x
Pour déterminer la valeur de x posons :
P (0,276 + 0,632 x) = 0,87 P, nous tirons :
0,87
x— 0,276 + 0,632
_ o ’ 958 ‘
c’est-à-dire, H = 0,958 P.
Tandis que nous avons posé H = 0,8 P seulement.
ESSIEUX DE WAGONS. 21
V.
H = 0,8 P. H, =
| H = 0,71 P
O
M5
— (P — p) z +(q — p) L = PZ 4- Hr + Li" 2 1 =P(+
n
Z
0,87
—P* i
h )
0,71 1
T L+2 /
•
Nous avons, par conséquent, la proportion :
0,71 h,
l+0,8r— L+2,
1
M,
M — 0,4 r
. .
• 1
o
M 0,844
—s === ------ — 1,65 comme précédemment.
Mo 0,510
Les conditions pratiques de construction pour essieux
d’une forme analogue à ce qui vient d’être dit, et résis
tant à des urcharges quelconques, sont les suivantes,
pourvu qu’on maintienne les conditions ci-dessus.
Désignant par d le diamètre de l’essieu au milieu :
d
0 = d.
d^d VI,1306
3 .
= 1,0417 d
d
2
= d V 1,2612 = 1,0804 d
V 1,1162 d
5=
d d 1,3908 =
d^= d =d
d^d V1,652 = d 1,1821
ESSIEUX DE WAGONS. 23
Considérant que la portée de callage de l’essieu se
trouve en réalité considérablement augmentée par le fait
de sa connexion intime avec le moyeu de la roue, on
pourrait se dispenser de lui donner un plus grand diamè
tre que celui qui correspond à la section derrière le
moyeu.
Laquelle a pour moment de flexion 2568 kgm.
2568
C’est-a-dire 1659 — 1,555 Mo qui comprend au dia-
7
d = — D — 0,875 D au lieu de 0,8695, si l’on donne à
o
l’essieu une forme simplement conique, cette forme dif
fère insensiblement de la forme véritable.
Prenons pour la forme véritable D = 0 m 126.
,
5
La section au milieu cl~ — D sera assez forte pour sup ¬
d= —
5
D au milieu, il contiendra entre les moyeux au-
' 6
II.
m
la section derrière le moyeu dont le diamètre est D, on
aura la proportion :
35
— —, est-a-dire
D3
—
M c :
35 4,305) P XX 1,305 n
D3 0,859 P 0,859 ‘ '
.
Et en supposant X =0 m ,l89.
35 5
V0,29 X D = 0,66 D.
On aura
— = 0,29 d’où; 3 =
Formule définitive qui s’accorde exactement avec la
décision de l’Assemblée des ingénieurs à Vienne.
Si l’on adopte la règle théorique et consacrée par l’ex
périence, que la longueur de la fusée est proportionnelle à
son diamètre et égale au double de ce diamètre (et cela
pour être dans de bonnes conditions de frottement) on
aura en posant X = 23 la proportion :
D
83
“ M =1,521=304%.
o
e = 3,04
ou
D5
3
d’où: 3= V3,04X D5
En employant cette formule, nous aurions pour les fu-
30 ESSIEUX DE WAGONS
VI.
V 1 : 2= 1
:
1,414 = 0,707 : 1.
Étaient présents :
MM.
Lent, inspecteur de la construction et de l’exploitation.
Rohrbeck, ingénieur en chef des ateliers du chemin.
Borsig, conseiller municipal.
Bormann, directeur des hauts-fourneaux de Moabit.
Dichmann, ingénieur en chef de l’usine Krupp.
Meyer, représentant à Berlin de la même usine.
Daclen, sous-directeur de la Société de Bocchum.
Frendenthal, représentant delà même Société.
I. ESSAIS AU MOUTON, A LA FONDERIE D’ACIER DE MOABIT,
16 JUILLET 1 863.
presse hydraulique.
ESSIEUX PE WAGONS. 37
2
1 pression de 400 atmosphères. Courbes 7",3/4.
2 id. 330 id. Il s’ensuit rupture, et
la courbure n’a pu être mesurée.
Les cassures présentaient un beau grain, mais un peu
plus grossier que celui des autres usines. Cependant, la
matière était très-tenace, au milieu de la section, se mon
trait une soufflure provenant probablement de la fonte.
b. L’essieu de Bocchum désigné I a fut mis sous la
presse comme II a.
tore