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1 LES RESISTANCES

1.1 Symboles:

La loi d'Ohm: VR=R*I , avec VR tension aux bornes de R en volts et I courant qui la traverse en
Ampères, implique que le courant I dépend de R et montre que l'utilisation des résistances
en électricité et en électronique est nécessaire.

Les résistances en électronique sont utilisées pour diviser une tension ou un courant, pour
protéger un élément et pour baisser une tension ou un courant à un niveau désiré.

La valeur Ohmique d'une résistance peut être déterminée par plusieurs façons selon le type
de résistance. La valeur peut être codée par les couleurs d'où le code des couleurs, et par
une combinaison de chiffres et parfois de lettres.

1.2 Le code des couleurs:

L'utilisation de bande de couleurs ou anneaux était la solution idéale dans le temps pour
coder la valeur de résistance, et ceci pour éviter l'écriture de la valeur de résistance sur le
petit corps de la résistance.

On distingue le code des couleurs à 4 bandes, à 5 bandes et à 6 bandes.

Dans le premier code on utilise la bande 1 et 2 pour les chiffres, la bande 3 pour la puissance
de 10 et la bande 4 pour la tolérance ou, précision lors de la fabrication, et représente le
taux ∆R/R exprimée en %. La tolérance est une garantie de la part du fabricant que la valeur
réelle (mesurée avec un ohm mètre de précision et non la valeur lue à travers le code) se
trouve certainement entre les valeurs: (R-∆R) ≤ Rmesurée ≤ (R+∆R) avec R, valeur de la
résistance lue à travers le code.

La résistance est lue comme suit: bande1. bande2. 10bande3 ± bande4 (Ω).

Dans le deuxième code les bandes123 pour les chiffres et la bande 4 pour puissance de 10 et
la bande 5 pour la tolérance.

La résistance est lue comme suit: bande1. bande2.bande3. 10bande4 ± bande5 (Ω).

1
Dans le dernier code la bande6 est utilsée pour indiquer le taux de variation de la résistance
fonction de la température d'où le nom de coefficient de température pour cette bande.

On retrouve ce paramètre dans l'équation suivante.

R=R0(1+α*t) ou R0 est la résistance à 0°K, t: température en °K et α le coefficient.

Ce coefficient est exprimé en ppm/°K (part per million/°Kelvin ou fraction par million).

La résistance est lue comme suit: bande1. bande2.bande3. 10bande4 ± bande5 avec ppm/°K
(Ω), et la variation de R fonction de la température est calculée par ∆R t = R0*α*t.

exemple: R0 = 1K , α = 20 et t = 10°K, ∆Rt = 1000*20*10-6*10 = 0.2 Ω.

1.2.1 Tableau indiquant les codes de couleur 4 bandes, 5bandes et 6bandes

Couleur Bande1 Bande2 Bande3 Multiplicateur Tolérance Coefficient


Chiffre1 Chiffre2 Chiffre3 De Temp.
Noir - 0 0 100 200ppm
Marron 1 1 1 101 ±1% 100ppm
Rouge 2 2 2 102 ±2% 50ppm
Orange 3 3 3 103 - 15ppm
Jaune 4 4 4 104 - 25ppm
Vert 5 5 5 105 ±0.5%
Bleu 6 6 6 106 ±0.25%
Violet 7 7 7 - ±0.1%
Gris 8 8 8 - ±0.05%
Blanc 9 9 9 - -
Or - - - 10-1 ±5%
Argent - - - 10-2 ±10%

Remarque : Les valeurs en bleu correspondent au code des couleurs à 4 bandes.

Les codes 5 bandes et 6 bandes utilisent les mêmes valeurs pour trouver la résistance, sauf
que la bande6 (Coefficient De Température) est réservée uniquement au code 6 bandes.

1.2.2 Orientation des résistances lors du décodage: la résistance est lue de gauche à droite.

Remarques:

- la bande1 ne peut pas être ni Noir ni Or ni Argent.

- la bande tolérance dans le code 4bandes est soit dorée soit argentée donc elle doit se
situer à droite lors de la lecture.

- la bande tolérance dans le code 5bandes est éloignée ou plus large des autres bandes dans
le code 5 bandes.

2
- la bande Coefficient de Température est éloignée des autres bandes ou plus large dans le
code 6bandes

Exemples

1- code 4 bandes: │ │ │ │ les bandes 1,2et 3 rapprochées, et la bande4 éloignée

1 2 3 4

rouge, jaune, orange, or

2 4 103 ± 5% , R=24*103 ± 5% = 24KΩ ± 5%

marron vert rouge rouge

1 5 102 ± 2% , R=15*102 ± 2% = 1.5KΩ ± 2%

Exemple de code à 4 bandes

2- code 5 bandes: │ │ │ │ │ les bandes 1,2,3 et 4 rapprochées, et la bande5 éloignée

1 2 3 4 5

rouge jaune orange marron marron

2 4 3 101 ± 1% , R=243*101 ± 1% = 2,43KΩ ± 1%

marron vert marron marron rouge

1 5 1 101 ± 2% , R=151*101 ± 2% = 1.51KΩ ± 2%

3- code 6 bandes: │ │ │ │ │ │ les bandes 1,2,3,4 et 5 rapprochées, la bande6 éloignée

1 2 3 4 5 6

rouge jaune orange marron marron vert

2 4 3 101 ± 1% 20 , R=243*101 ± 1% = 2,43KΩ ± 1% avec une


variation en température α=20 ppm/°K

marron vert marron marron rouge bleu

3
1 5 1 101 ± 2% 10 , R=151*101 ± 2% = 1.5KΩ ± 2% avec une
variation en température α=10 ppm/°K

Les figures suivantes illustrent quelque tableaux de code des couleurs .

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1.3 Utilitaires et applications:

De nos jours il existe beaucoup d'applications et utilitaires sur le réseau internet


spécialement dédiés au code des couleurs. L'utilisateur peut avoir la valeur de résistance et
la tolérance à partir des couleurs entrées (saisies), et peut aussi avoir les couleurs à partir de
la valeur de résistance et tolérance entrées. Ce genre d'applications, facile à manipuler est
très utile pour les débutants pour se familiariser avec le code à travers les exercices et peut
minimiser le temps de décodage lorsqu'on a une réalisation qui comporte plusieurs
résistances.

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Présentation de l'application "Resistor colour code solver"

6
Présentation de l'application "Atlence Resistor Viewer"

1.4 Code à 3 chiffres

Dans ce code, 3 chiffres sont inscrits sur le corps de la résistance sous la forme ABC.

A et B sont les chiffres alors que C est le multiplicateur de 10.

La valeur de R est lue comme AB*10c Ω

Exemples

code : 103 , R = 10*103 = 10 000 = 10 KΩ

code : 472 , R = 47*102 = 47 00 = 4.7 KΩ

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Remarques

1- la valeur minimale dans ce code est 100 = 10Ω

2- les valeurs normalisés sont celle de la classe E12 donc la tolérance est de 5%.

3- ce code est utilisé dans les résistances à montage de surface (trés petite taille)

1.5 Code à 4 chiffres

Dans ce code, 4 chiffres sont inscrits sur le corps de la résistance sous la forme ABCD.

AB et C sont les chiffres alors que D est le multiplicateur de 10.

La valeur de R est lue comme ABC*10D (Ω)

Exemples

code : 1243 , R = 124*103 = 124 000 = 124 KΩ

code : 7500 , R = 750*100 = 750 Ω

Résistances SMD à code 4chiffres

Remarques

1- la valeur minimale dans ce code est 1000 = 100Ω

2- les valeurs normalisées sont celle de la classe E96 donc la tolérance est de 1%.

Code à position de l'unité

Dans ce code l'unité R (Ω),K (KΩ) ou M (MΩ) remplace la virgule ou le point.

La valeur est inscrite sur le corps de la résistance et parfois on y ajoute la tolérance en %.

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Exemples

4R7 , R = 4.7 Ω

R22 , R = 0.22 Ω

120R , R = 120 Ω

3K9 10% , R = 3.9 KΩ ± 10%

1M5 , R = 1.5 MΩ

Différents codes de résistances SMD

1.6 Le marquage des résistances SMD ou cms

Les résistances en boîtier SMD bénéficient d'un marquage direct pour indiquer leurs valeurs
ohmiques. Pour la série E24 à 5 % de précision, c'est avec trois chiffres que la valeur est
exprimée. Pour les résistances SMD à 1 % de précision de la série E96, c'est avec quatre
chiffres ou le code EIA-96 que le marquage s'effectue.

1.6.1 Résistances SMD marquées par trois chiffres

Le marquage de la série E24 s'effectue avec trois chiffres.


Le premier et le deuxième chiffre sont les chiffres significatifs.
Le troisième est le nombre de zéros (coefficient multiplicateur).

Prenons un exemple simple : nous avons un composant marqué 473. Cela signifie que le 4 et
le 7 sont les chiffres significatifs. Le chiffre 3 indique trois zéros derrière la valeur 47.
La valeur ohmique est alors de 47000 ohms ou 47 kilo ohms (47 KΩ).

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1.6.2 Les valeurs décimales

Pour indiquer une valeur décimale, le fabricant utilise la lettre R en plus des chiffres. La lettre
R remplace le point décimal dans la procédure de marquage de notre résistance SMD.
L'exemple 6R80 nous permet de déduire que le fabricant a marqué cette résistance d'une
valeur ohmique de 6,80 ohms.

1.6.3 Résistances SMD série E96 1%

Le marquage est réalisé avec 4 chiffres ou un code fabricant à trois caractères.


Des ressources sont disponibles sur le site du fabricant Bourns®. L'image suivante illustre les
deux types de marquage.

Pour les boîtiers SMD 1206 et 0805 les 3 premiers chiffres sont significatifs et le quatrième
représente le nombre de zéro.

Sur les boîtiers 0603 plus petits et laissant moins de place au marquage, le fabricant a
adopté un codage des valeurs : le code EIA-96.
Il y a donc un code parmi 96 pour les chiffres significatifs (les 2 premiers chiffres) et une
lettre parmi huit pour le coefficient multiplicateur (dernier caractère).

1.6.4 Tableau des codes EIA-96

Le tableau suivant donne les correspondances des codes EIA-96 employés pour indiquer une
valeur de résistance sur un boîtier SMD de trop petite taille.

R dans le tableau indique les trois chiffres du code auquel on ajoute la lettre (multiplicateur)

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Code R Code R Code R Code R

01 100 25 178 49 316 73 562

02 102 26 182 50 324 74 576

03 105 27 187 51 332 75 590

04 107 28 191 52 340 76 604

05 110 29 196 53 348 77 619

06 113 30 200 54 357 78 634

07 115 31 205 55 365 79 649

08 118 32 210 56 374 80 665

09 121 33 215 57 383 81 681

10 124 34 221 58 392 82 698

11 127 35 226 59 402 83 715

12 130 36 232 60 412 84 732

13 133 37 237 61 422 85 750

14 137 38 243 62 432 86 768

15 140 39 249 63 442 87 787

16 143 40 255 64 453 88 806

17 147 41 261 65 464 89 825

18 150 42 267 66 475 90 845

19 154 43 274 67 487 91 866

20 158 44 280 68 499 92 887

21 162 45 287 69 511 93 909

22 165 46 294 70 523 94 931

23 169 47 301 71 536 95 953

24 174 48 309 72 549 96 976

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Le troisième « caractère » correspond à une puissance de 10. Huit lettres sont utilisées pour
ce codage. Le A, B, C, D, E et F codent des puissances de 10 positives. Le X et le Y
correspondent à des puissances de 10 négatives.

La liste ci-dessous donne les correspondances des puissances de 10.

 Y = 10- 2 , exemple : 01Y = 1 ohm


 X = 10- 1 , exemple : 66X = 47,5 ohms
 A = 100 , exemple : 47A = 301 ohms
 B = 101
 C = 102
 D = 103
 E = 104 , exemple : 51E = 3320000 ohms = 3,32 méga ohms (3,32 MΩ)
 F = 105 , exemple : 01F = 10000000 ohms = 10 méga ohms (10 MΩ)

Exemple de codes EIA-96 sur des résistances à montage de surface (SMD).

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1.7 Valeur ohmique sans code

Lorsque le corps de la résistance est suffisamment grand, on y inscrit la valeur, la tolérance


et la puissance.

Exemples

27KΩ 5% 3W

220R 10% 5W

6K8 7W

1R5 5%

1.8 Puissance des résistances

Chaque type de résistance peut dissiper une puissance nominale qui ne peut provoquer son
échauffement. Pour cela, le fabricant renseigne la valeur de la puissance comme
caractéristique technique en plus de la tolérance et du coefficient de température. De cette
puissance on peut calculer la courant nominal qui peut traverser la résistance par l'équation
suivante : P = R*I2 ou I = √ P/ R (A).

Dans les réalisations pratiques, il est indispensable de vérifier la valeur de la puissance


sachant, la valeur de la résistance et le courant qui la traverse.

Exemples

R = 1KΩ et I = 100 mA , P = 1000*(0.1)2 = 10 W

R = 1KΩ et I = 10 mA , P = 1000*(0.01)2 = 0.1 W

Présentation de résistances de puissance

13
1.9 Les résistances variables

1.9.1 Symboles

Les résistances variables ont trois broches, deux pour la résistance totale et une broche
appelée curseur. C’est cette broche mobile qui divise la résistance totale en deux valeurs R 1
et R2 de façon que R1 + R2 = Rtotale.

On distingue deux types de résistances variables:

1.9.2 Les résistances ajustables qui sont des résistances variables nécessitant un outil
(tournevis ....) pour ajuster la valeur désirée. Ce type de résistances est utilisé pour ajuster
une valeur de tension, courant, fréquence, impédances, etc. . . .à une valeur finale fixe.

Mécaniquement fragile, ce type de résistances n'admet pas beaucoup de manipulations


(réglages) même avec un outil approprié.

Présentation de résistances ajustables

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1.9.3 Les potentiomètres qui sont des résistances variables mécaniquement robustes et
permettent des manipulations allant jusqu'à 10.000 fois. Ils sont utilisés pour des réglages
fréquents tel que le contrôle de volume, luminosité, couleur, diviseur potentiomètrique . . .

Ces résistances sont adaptées à la fixation en façade de l'appareillage pour un accès facile.

Présentation de potentiomètres

1.9.4 Codage:

Le plus souvent le code à 3 chiffres est utilisé pour les résistances ajustables parce que ces
éléments ont une tolérance de 10%, par contre la valeur est directement inscrite sur les
potentiomètres.

Il faut noter que le code des couleurs est utilisé uniquement dans quelques types de
résistances fixes (non SMD), alors que les autres codes sont utilisés dans les résistances
ajustables, les potentiomètres et d'autres types de résistances fixes.

1.10 Les valeurs normalisées des séries de résistances

Les valeurs normalisées des résistances les plus utilisées se situent entre 10 ohms et 1 méga
ohm. On utilise néanmoins des valeurs inférieures à 1 ohm (résistances de mesure de
courant) et des valeurs supérieures à 1 méga ohm (résistances dans les montages haute
tension ou à haute impédance).

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1.10.1 Série et décade

Une décade est un ensemble de valeurs dont les valeurs de résistance sont comprises entre
un multiple de 1 et un multiple de 10 de l'unité considérée.
Exemple : 1 à 10 ohms ; 10 à 100 ohms; 10 à 100 kilo ohms.

Une série représente le nombre de valeurs différentes que l'on dispose à l'intérieur d'une
décade. Pour la série E12 par exemple, nous avons 12 valeurs possibles par décade : 1,0 ;
1,2 ; 1,5 ; 1,8 ; 2,2 ; 2,7 ; 3,3 ; 3,9 ; 4,7 ; 5,6 ; 6,8 ; et 8,2.
Dans cette série, et pour les résistances dont la valeur est comprise entre 10 kΩ et 100 kΩ
(décade 10kΩ à 100kΩ) , nous aurons :
10 kΩ ; 12 kΩ ; 15 kΩ ; 18 kΩ ; 22 kΩ ; 27 kΩ ; 33 kΩ ; 39 kΩ ; 47 kΩ ; 56 kΩ ; 68 kΩ  et 82 kΩ.

1.11 Classes des résistances

Les fabricants de résistances ne peuvent fabriquer toutes les valeurs de résistances. Alors
des valeurs (clés) spécifiques sont choisies par décade de façon qu'il soit facile de prendre la
valeur la plus proche de la valeur exacte.

1.11.1 Classe E12: cette classe comprend 12 valeurs par décade et ces valeurs sont indiquées
dans le tableau suivant.

0.1-0.93Ω 1-9.3 Ω 10-93 Ω 100-930 1-9.3K Ω 10-93KΩ 100-930KΩ 1-9.3MΩ



0.1 1.0 10 100 1 .0K 10K 100K 1.0M
0.12 1.2 12 120 1.2K 12K 120K 1.2M
0.15 1.5 15 150 1.5K 15K 150K 1.5M
0.18 1.8 18 180 1.8K 18K 180K 1.8M
0.22 2.2 22 220 2.2K 22K 220K 2.2M
0.27 2.7 27 270 2.7K 27K 270K 2.7M
0.33 3.3 33 330 3.3K 33K 330K 3.3M
0.39 3.9 39 390 3.9K 39K 390K 3.9M
0.47 4.7 47 470 4.7K 47K 470K 4.7M
0.56 5.6 56 560 5.6K 56K 560K 5.6M
0.68 6.8 68 680 6.8K 68K 680K 6.8M
0.82 8.2 82 820 8.2K 82K 820K 8.2M

Le nombre total de résistances fabriquées dans cette classe ou série est:

12*8 = 96 valeurs de résistance de 0.1 Ω à 8.2 MΩ.

1.11.2 Classe E24

Les 24 valeurs de résistance dans la décade sont indiquées dans le tableau suivant:

16
(Décade de 100 Ω à 1 KΩ)

E24 100, 110, 120, 130, 150, 160, 180, 200, 220, 240, 270, 300, 330, 360, 390, 430,
(± 5 %) 470, 510, 560, 620, 680, 750, 820, 910

Le nombre total de résistances fabriquées dans cette classe est:

24*8 = 192 valeurs de résistance de 0.1 Ω à 9.10 MΩ.

1.11.3 Classe E48

Dans cette classe les valeurs de la série sont regroupées par centaine et comme exemple

dans la centaine 100 à 200 il y a 15 valeurs de résistance et dans la décade 500 à 600 il y a 4
valeurs.

Centaine dans la
Valeurs dans la série E48
décade

100, 105, 110, 115, 121, 127, 133, 140, 147, 154, 162, 169, 178, 187,
1
196

2 205, 215, 226, 237, 249, 261, 274, 287

3 301, 316, 332, 348, 365, 383

4 402, 422, 442, 464, 487

5 511, 536, 562, 590

6 619, 649, 681

7 715, 750, 787

8 825, 866

9 909, 953

Le nombre total de résistances fabriquées dans cette classe est:

48*8 = 384 valeurs de résistance de 0.1 Ω à 9.53 MΩ.

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1.11.4 Classe E96

Dans cette classe les valeurs de la série sont regroupées par centaine et comme exemple

dans la centaine 100 à 200 il y a 29 valeurs de résistance et dans la décade 400 à 500 il y a 10
valeurs.

Centaine dans
Valeurs dans la série E96 (± 1 %)
la décade

100, 102, 105, 107, 110, 113, 115, 118, 121, 124, 127, 130, 133, 137,
1 140, 143, 147, 150, 154, 158, 162, 165, 169, 174, 178, 182, 187, 191,
196

200, 205, 210, 215, 221, 226, 232, 237, 243, 249, 255, 261, 267, 274,
2
280, 287, 294

3 301, 309, 316, 324, 332, 340, 348, 357, 365, 374, 383, 392

4 402, 412, 422, 432, 442, 453, 464, 475, 487, 499

5 511, 523, 536, 549, 562, 576, 590

6 604, 619, 634, 649, 665, 681, 698

7 715, 732, 750, 768, 787

8 806, 825, 845, 866, 887

9 909, 931, 953, 976

Le nombre total de résistances fabriquées dans cette classe est:

96*8 = 768 valeurs de résistance de 0.1 Ω à 9.76 MΩ.

1.12 Confusions

- le code des couleurs peut induire à la confusion lorsque la couleur du corps de la résistance
(couleur de fond) est très proche de la couleur de bande. Dans ce cas il est parfois difficile
de distinguer l'une de l'autre. Exemple bande jaune sur corps beige.

- les couleurs rapprochées telles que l'orange et le rouge sont difficiles à distinguer lorsque la
couleur de fond est sombre comme le gris par exemple.

- les daltoniens (ceux qui ne distinguent pas les couleurs) ne peuvent réellement utiliser le
code des couleurs.

18
- l'orientation des résistances lors de la lecture du code des couleurs dans le 5bande et le six
bandes peut être inversée lorsqu'il s'agit de couleur de bande comme la couleur de
tolérance (marron et rouge généralement) et la couleur du coefficient de température. La
résistance est lue à l'envers lorsque la bande de tolérance ou la bande coefficient de
température n'est pas plus large que les autres bandes. Parfois on peut s'assurer de la valeur
en vérifiant son existence dans les classes de résistance telle que la E24 qui est destinée au
grand publique.

- lorsque l'unité (Ω, R, K, M) est présente avec la valeur de résistance il ne s'agit pas de code
mais l'unité est utilisée comme séparateur (. ou ,).

- beaucoup de confusions se trouvent dans le code 3 à chiffres lorsque la valeur est écrite
d'une façon qui ressemble à l'affichage 7 segments. Celle-ci peut être lue directement et lue
autrement lorsqu'on la fait pivoter de 180°.

Exemples: 152 = 15*102 = 1.5 KΩ et après rotation la lecture est 251 = 25*10 1 = 250 Ω

De même pour la valeur 681 et beaucoup d'autres valeurs comportant 2, 5, 6 et 9.

- dans le code EIA-96 le B et le 8 se ressemblent et la confusion dans ce cas se fait sur le code
et non sur la valeur. Est-ce que c'est le code EIA-96 ou c'est le code 3 chiffres.

Exemple: EIA-96 : 12B = 130*102 dans le code 3 chiffres c'est 128 = 12*108.

- En général en cas de doute, de confusion et pour éviter les fautes de lecture du code il faut
utiliser un ohmmètre pour s'assurer de la valeur exacte de résistance.

1.13 Résistances spéciales

Les résistances dont, la variation en fonction d'une grandeur peut être régie par une courbe
ou un tableau de valeurs, sont considérées comme des résistances spéciales appelées parfois
capteurs.

1.13.1 Les grandeurs les plus connues sont:

1.13.1.1 La lumière à laquelle on associe la résistance appelée couramment capteur de


lumière et connue sous le nom de LDR (Light Dependent Resistor). Ce type de capteurs
présente une résistance très élevée (> au méga ohm) lorsqu'il est à l'obscurité (intensité de
lumière = 0 Lux) et une très faible valeur (quelques kilo ohms) à la lumière du jour. La
variation est de la forme exponentielle.

19
Exemple de LDR

LDR: symbole, courbe typique et présentation

Les détails d'une LDR

1.13.1.2 La température qui utilise pratiquement les thermistances qui sont des résistances
de type CTN et CTP (résistance à coefficient de température positif et négatif). Le coefficient
de température en ppm/°K dans le code des couleurs à 6 bandes est très faible (l'ordre de
20*10-6 ) que la variation dans la résistance est négligeable et ne peut servir de capteur. Pour
cela les CTN et CTP ont des coefficients de température très grands de façon qu'une légère
variation en température peut influer sur la valeur de résistance.

20
Symboles de thermistance

Courbe de variation typique des CTN et CTP

Présentation CTN et CTP

1.13.1.3 La force est une grandeur à laquelle un type particulier de résistance est sensible.

Ces résistances sont connues sous le nom de FSR (Force Sensitive Resistor) et sont utilisées
dans la mesure de contraintes, de poids et de déformation.

La variation de ce type de résistances est pratiquement linéaire.

21
Présentation d'une FSR Jauge de contrainte

1.14 Conclusion

Bien que les valeurs des résistances sont faciles à trouver à travers les différents codes, les
fabricants sont parfois bornés à donner leurs propres codes sur les composants d'où, la
nécessité d'utiliser un Ohmmètre pour déterminer la valeur de résistance sans toutefois
trouver la tolérance par exemple. De plus, pour protéger leurs circuits, les constructeurs
utilisent des résistances et des capacités sans aucune inscription, c'est à dire, ni valeur ni
code et ceci dans les résistances à montage de surface (SMD).

Il est à noter aussi que les résistances miniatures(SMD) ne permettent aucune inscription vu
leurs très petites tailles (l'ordre du mm).

De façon générale, beaucoup d'autres résistances modernes existent et sont peut connues à
cause de leur utilisation dans les circuits spéciaux. On peut citer les résistances à base de
semi-conducteurs dont les valeurs peuvent descendre jusqu'au milli ohm avec une précision
de 1 %. On cite aussi les réseaux de résistances ou on groupe plusieurs résistances de même
valeur dans un seul boitier. Ce genre de résistances est pratiquement utilisé dans les circuits
à microprocesseur ou les résistances Pull Up (huit de même valeur) sont utilisées dans un
bus dans le but de minimiser le câblage, les connections et la miniaturisation.

L'électronique d'aujourd'hui utilise de plus en plus les résistances à montage de surface


(SMD ou CMS) ce qui mène à dire que le code des couleurs ne va pas survivre beaucoup et
seul les codes à base de chiffres et de lettres seront utilisés. Néanmoins le prototypage, les
essais, les manipulations par les débutants, et les travaux pratiques sont plus faciles à
réaliser avec les résistances "colorées" qu'avec les résistances SMD ce qui donne un espoir
que le code des couleurs ne va pas disparaitre bientôt.

22
2 LES CONDENSATEURS
2.1 Nomination: le mot capacité bien qu'il s'agit de la valeur de l'espace dans lequel on peut
regrouper les charges électriques désigne aussi le condensateur comme composant.

On peut dire la capacité d'une capacité comme la capacité d'un condensateur.

2.2 Symboles

2.3 Description: un condensateur est constitué de deux plaques conductrices l'une en face
de l'autre (les armatures) et séparées par un diélectrique (matière isolante).

2.4 La capacité:

La capacité d'un condensateur est définie par: C = Ɛ0.Ɛr.S/D

Ɛ0 : permittivité du vide et est égale à 8.85*10-12

Ɛr : permittivité relative du diélectrique. Pour le vide Ɛ r = 1.

S : surface des armatures en regard

D : épaisseur du diélectrique

23
De l'expression de C on peut voir que la capacité dépend fortement de l'épaisseur D du
diélectrique et de sa permittivité. D'ailleurs on nomme le type de condensateur à partir de
son diélectrique.

2.5 Unités et sous multiples:

L'unité de capacité est le Farad (F).

1 pico Farad (pF) = 10-12

1 nano Farad (nF) = 10-9 F

1 micro Farad (µF) = 10-6 F

1 milli Farad (mF) = 10-3 F

2.6 Marquage et Codification:

Comme les résistances, les valeurs des condensateurs peuvent être déterminées par voie de
couleurs codées ou par voie de codes, mais il y a parfois beaucoup de confusions sur la
manière du codage que l'on se demande parfois à quel type de code appartient ce
marquage.

Il y a deux catégories de condensateurs: Les condensateurs non polarisés (il n y a pas de sens
de branchement) et les condensateurs polarisés (il faut respecter le sens de branchement).

Les condensateurs non polarisés ont en général des valeurs limites allant du pico Farad à
quelques micros Farad tout en incluant les condensateurs variables.

Les condensateurs polarisés ont des valeurs allant de 0.47 micro Farad à des dizaines de milli
Farad.

24
Présentation de quelques types de condensateurs

2.7 Code des couleurs:

Bien qu'il n'est plus utilisé, il reste important de connaitre ce type de code dans le cas où une
réparation d'un ancien circuit comportant des condensateurs codées en couleur s'avère
nécessaire. Le code des couleurs utilise généralement 5 bandes et rarement 4 bandes.

2.7.1 Tension nominale ou tension de service

La tension dans la bande 5 indique la tension nominale que le condensateur peut supporter
sans se détériorer. La tension nominale ou tension de service d'un condensateur est
inférieure d'environ 20% à sa tension maximale d'utilisation.

2.8 Code à 3 chiffres:

Il est identique à celui des résistances dans l'utilisation sauf que pour les condensateurs
l'unité utilisée est le Pico Farad.

Le code est présenté sous la forme : ABC

A: premier chiffre, B: deuxième chiffre, C: Multiplicateur de 10.

25
La valeur de capacité est lue comme : AB*10C

Exemples:

102 = 10*102 = 1000 pF = 1.0 nF

473 = 47*103 = 47000 pF = 47 nF

680 = 68*100 = 68 pF

Le code est parfois suivi d'une lettre comme K ou M pour indiquer la tolérance en %.

2.9 Code à position de l'unité

On utilise les unités sous multiples dans la position décimale de la valeur.

Exemples

4n7 = 4.7 nF, 2p7 = 2.7 pF, n33 = 0.33 nF = 330 pF, 6µ8 = 6.8 µF, 10n =10 nF

Les lettres K ou M sont parfois ajoutées au code pour indiquer la tolérance 10% ou 20%.

2.10 Valeur sans codage:

Beaucoup de condensateurs sont marqués directement avec la valeur et l'unité en plus de la


tolérance et la tension nominale.

Exemples

22 n, 100pF, 470 nF, 1µ K 100v, 330pF/50, 270n M, 680p/K

26
2.11 Les condensateurs électrolytiques:

Les condensateurs électrolytiques, encore appelés "électrochimiques" ou plus communément


"chimiques" sont très communs dans les applications en courant continu ou en basses fréquences.
Ce type de condensateur est polarisé c'est à dire qu'il faut respecter les polarités + et - lors du
montage. La taille étant grande, la capacité (en µF), la tension de service (en volts), la tolérance en %,
la température maximale en °C et les autres informations sont la plupart du temps indiquées en clair,
même pour les plus petites valeurs.

Attention :

Le non-respect de la polarisation ou de la tension nominale d'un condensateur électrolytique


provoque son explosion. Ceci est dû au fait que l'électrolyte (solution) à l'intérieur du condensateur
provoque un dégagement de gaz qui en s'accumulant augmente la pression et fini par exploser la
cartouche du condensateur.

Pour minimiser les risques d'accident lors d'une explosion les fabricants impriment sur le fond de la
cartouche des lignes de faiblesse qui s'ouvrent et libèrent le gaz une fois la pression à l'intérieur de la
cartouche devient importante.

Présentation de l'ouverture du fond de la cartouche pour éviter l'explosion

2.12 Les condensateurs variables

Utilisés dans les anciens circuits et modèles de récepteurs de radio, aujourdhui, ce type n’est
plus fabriqué.

Les valeurs typiques maximales sont dans l’ordre de 100 nF.

Bien que mécaniquement solide ces condensateurs ont une armature fixe et une armature
mobile pour varier la capacité. Le diélectrique étant l’air ce type presente beaucoup de
bruits lorsque la poussière se dépose entre les armatures.

27
Condensateurs variables

2.13 Les condensateurs ajustables

Ce sont de petites capacités variables ayant des valeurs maximales allant de 5pF a 100 pF.

Ce type est encore utilisé dans les circuits hautes fréquences et surtout dans les oscillateurs
de type RLC pour ajuster la fréquence a une valeur précise.

Condensateurs ajustables

2.14 Les condensateurs à montage de surface (SMD)

Ceci englobe presque tous les types de condensateurs et même les ajustables.

Le codage est pratiquement basé sur le code a trois chiffres bien que pour la majorité des
condensateurs SMD de faible taille il n y a aucun marquage.

Condensateurs SMD

28
2.15 Conclusion

Le codage des valeurs de condensateurs est nettement plus compliqué que celui des
résistances. La tolérance étant codée par des lettres et la tension nominale aussi, et parfois
on ne peut distinguer la nature du code.

La confusion dans le marquage est identique à celle des résistances, parfois la taille du
composant ne permet l’inscription du code et parfois les fabricants utilisent des codes
spéciaux à la demande des constructeurs pour protéger leurs produits.

Néanmoins il reste à noter que les condensateurs chimiques occupent toujours un volume
important ce qui permet l’inscription de la valeur, la tolérance, la tension nominale et même
la température maximale de travail sur le corps du composant.

Beaucoup d’applications et d’utilitaires existent sur le réseau internet pour le décodage des
condensateurs tout en faisant en même temps les conversions nécessaires entre les
multiples et sous multiple de l’unité. Ces utilitaires assistent les débutants à se familiariser
avec les condensateurs et ceux qui ont des réalisations importantes.

29
3 LES INDUCTANCES
3.1 Symboles

1 2 3 4

1 Inductance simple

2 Inductance à noyau de fer

3 Inductance à noyau de ferrite

4 Inductance à noyau variable

3.2 Dénomination

Le bobinage de plusieurs spires d’un fil conducteur isole par du vernis sur un support
cylindrique constitue une inductance ou bobine ou encore self.

Présentation de quelques bobines

30
3.3 Unité et sous multiples

L’unité de l’inductance est le Henri (H)

Les sous multiples utilisés sont :

Le micro Henri µH = 10-6 H

Le milli Henri mH = 10-3 H

Le nano Henri nH = 10-9 H et le pico Henri = 10 -12 H sont des sous multiples utilisés seulement
en radiofréquence ou pour les INDUCTANCES parasites (très faible valeur).

3.4 Codage

Comme les résistances, on utilise ici aussi le code des couleurs à 4 bandes ou 5bandes.

3.5 Code des couleurs des inductances à 4bandes

Exemple de code

La valeur est = 27 x10 = 270µH +/-20%

 Bande 1 : premier chiffre

Bande 2 : deuxième chiffre

Bande 3 : multiplicateur de 10

Bande 4 : Tolérance en %

31
Band 1 2 3 4

Meaning 1st Digit 2nd Digit Multiplier (No. of zeros) Tolerance %

Gold     x 0.1 (divide by 10) +/-5%

Silver     x 0.01 (divide by 100) +/-10%

Black 0 0 x1 (No Zeros) +/-20%

Brown 1 1 x10 (0)  

Red 2 2 x100 (00)  

Orange 3 3 x1000 (000)  

Yellow 4 4 x10000 (0,000)  

Green 5 5    

Blue 6 6    

Violet 7 7    

Grey 8888 888    

White 9 9    

Remarque : S’il n y a pas de bande 4 la tolérance est +/-20%

3.6 Code 5 bandes standard militaire

Le code commence par une bande argent lorsqu’il s’agit du standard militaire (précision de
5% jusqu’à 1%) les autres 4 bandes constituent le code précédemment vu.

Exemple de code

Band 1 2 3 4 5

Meaning Mil. Spec. Digit or Digit or Digit Tolerance %

32
Dec. Point Dec. point (or Multiplier)

Decimal Decimal
Gold     +/-5%
point point

Always Silver
Silver       +/-10%
double width

0
Black   0 0 +/-20%
(or x 1)

1
Brown   1 1 +/-1%
(or x 10)

2
Red   2 2 +/-2%
(or x 100)

3
Orange   3 3 +/-3%
(or x 1,000)

4
Yellow   4 4 +/-4%
(or x 10,000)

Green   5 5 5  

Blue   6 6 6  

Violet   7 7 7  

Grey   8 8 8  

White   9 9 9  

Pour les valeurs inférieures à 10 µH

Les bandes 2, 3 et 4 indiquent la valeur de l’inductance en µ H

Lorsque la bande 2 ou 3 est dorée, dans ce cas cette bande indique un point décimal et la
bande 4 est un chiffre et non un multiplicateur.

Exemple:

Si les bandes 2, 3 et 4 sont : rouge dorée rouge, la valeur est 2.2 µH

Si les bandes 2, 3 et 4 sont : dorée jaune violet, la valeur est 0.47 µH (470 nH)

La bande 5 indique la tolérance de 1% à 20%

33
3.7 Code à 3 chiffres (ABC)
C’est le même code utilisé pour les résistances et condensateurs sauf que l’unité ici est le micro Henri

Ce code est utilisé principalement pour les inductances de taille très petite telle que les SMD.

Exemples: 223 = 22 x 103 µH = 22 mH, 470 = 47 x 100 = 47 µH, 104 = 10 x 104 = 105 µH = 100 mH

Présentation d’inductances codée en 3 chiffres

3.8 Code à position décimale

Certaines inductances sont codées par 2chiffres et la lettre R. La position de la lettre R


indique le point décimal et l’unité étant le µH.

Exemples : 4R7 = 4.7 µH, R27 = 0.27 µH, 68R = 68 µH

Présentation d’une inductance codée par position décimale suivie de la lettre K

Valeur = 8.2 µH +/_ 10%

3.9 Tolérance

Les deux types de codes précédents sont parfois suivis d’une lettre indiquant la tolérance.

Le tableau suivant liste l’équivalence lettre/tolérance.

Lettre Tolérance
B +/_ 0.15 nH
C +/_ 0.20 nH

34
S +/_ 0.30 nH
D +/_ 0.50 nH
F +/_ 1%
G +/_ 2%
H +/_ 3%
J +/_ 5%
K +/_ 10%
L +/_ 15%
M +/_ 20%
V +/_ 25%
N +/_ 30%

3.10 Autres codes

Il y a d’autres codes utilisant des points de couleur comme celui des bandes des couleurs, et
restent spécifiques aux fabricants.

Présentation d’une inductance codée par les points de couleur

Pour les inductances à montage de surface (SMD) dans la majorité des cas il n y a pas
d’inscription sur le composant bien que sa taille est suffisamment large pour accepter le
code à 3 chiffres par exemple.

Présentation d’inductances sans inscription

3.11 Les inductances variables

35
Ce sont principalement des inductances a noyau de ferrite mobile. La variation de la position
du noyau relativement au centre de l’inductance fait varier celle-ci. Elles sont généralement
utilisées dans les circuits LC accordés

Présentation d’inductances variables

3.12 Conclusion

La diversité des inductances dans la fabrication a laissé que plusieurs types de codes
existent parmi lesquels le code des couleurs et celui de 3 chiffres sont les plus utilisés. On
remarque généralement que les inductances bobinées sur noyau torique ne portent pas
d’inscription (ni code ni valeur). D’autres inductances portent des marquages spécifiques
fabricant et la lecture de la valeur est parfois impossible.

Reste à mentionner que l’utilisation d’une inductance mètre reste indispensable pour les cas
où la valeur ne peut être déterminée facilement. D’autres outils peuvent être utilisés à
défaut de l’inductance mètre comme le montage de résonance (L C série) et le pont de
Wheatstone en alternatif.

4 Les transformateurs
36
4.1 Symbole

4.2 Principe

Le transformateur est composé deux enroulements, le primaire et le secondaire, le transfert


de puissance ce fait par induction magnétique du primaire au secondaire par le biais du
noyau magnétique. La relation qui lie le primaire au secondaire est le rapport de
transformation.

Vp /Vs = Np /Ns, Vp : tension primaire, Vs : tension secondaire, Np : nombre de spires du
primaire et Ns : nombre de spires du secondaire.

Le transformateur est dit élévateur si la tension secondaire est > à la tension primaire. Il est
dit abaisseur si la tension secondaire est < à la tension primaire.

4.3 Types de transformateurs

Les transformateurs diffèrent par le type de noyau de sa géométrie et la configuration du


secondaire.

37
(a) Transformateur simple, (b) transformateur multi secondaires, (c) transformateur a
point milieu (S1 est connecté à S2 au milieu), (d) transformateur multi primaires et le
secondaire peut-être celui de a, b ou c.

4.4 Les noyaux

La ferrite est un matériau à base de poudre de fer et de céramique, le mélange constitue un


matériau ferromagnétique. Ce mélange donne des formes variées de noyaux selon le
moulage utilisé. Les pertes par hystérésis son minimes dans les noyaux de ferrite ce qui
donne au transformateur un rendement meilleur compares aux noyaux de fer. De plus, les
noyaux de fer sont utilisables seulement en très basses fréquences, tandis que les noyaux de
ferrite sont utilisables même en radio fréquences.

Présentation de quelques noyaux de ferrite moulés (différentes géométries)

Présentation de quelques noyaux à lames de fer doux

38
4.5 Marquage

Le marquage des transformateurs est généralement direct, c’est-à-dire que la tension


primaire, la tension secondaire et la puissance en VA sont inscrites sur le corps du
transformateur ou gravées sur le boitier du transformateur. Les couleurs des fils primaires et
secondaires sont parfois utilisés pour indiquer les tensions respectives. Il reste à mentionner
que beaucoup de transformateurs portent des marquages spécifiques fabricant et ne
mentionnent rien sur les caractéristiques du transformateur.

Présentation de transformateurs à noyau de fer et marquage

Présentation de transformateurs à noyau de ferrite et marquage

4.6 Transformateurs spéciaux

4.6.1 Transformateurs de liaison

Comme le nom l’indique, le transformateur de liaison sert à faire la liaison entre deux
circuits ayant des masses indépendantes, ou deux circuits où l’un de nature faibles signaux
et l’autre de puissance avec une isolation galvanique entre les deux circuits. Ce genre de
transformateurs est généralement réversible, le primaire est identique au secondaire.

39
4.6.2 Transformateur de courant

Principalement utilisé pour la mesure des courants forts, ce type est composé d’un
secondaire et d’un noyau en anneau tandis que le primaire est simplement le câble portant
le courant fort. Ce câble passe par le centre du noyau pour créer par induction magnétique
une tension secondaire. De cette tension on peut déduire le courant traversant le câble.

Présentation du principe du transformateur de courant et d’un type commercialisé

4.6.3 Transformateur d’impulsions

Le transformateur d'impulsions est utilisé pour la commande de thyristors, triac et


transistor dans le but de produire des impulsions a fort courant ou des impulsions de
très haute tension (THT).

Présentation d’un transformateur d’impulsion et du principe d’utilisation

40
4.7 Conclusion

Bien que les alimentations stabilisées classiques dépendaient fortement des transformateurs
à noyau de fer doux, les alimentations à découpage ont pratiquement remplacé celle-ci et
utilisent en contrepartie les transformateurs à noyau de ferrite. Ce changement mène à
considérer que les transformateurs à noyau de fer ont tendance à être de moins en moins
utilisés surtout dans le secteur des faibles puissances. L’avantage des transformateurs à
noyau de ferrite réside dans le fait que le noyau est facile à fabriquer (par moulage), qu’il
comporte moins de spires comparé au transformateur à noyau de fer doux et qu’il est
utilisable en haute fréquence.

Malheureusement, les transformateurs à noyau de ferrite n’ont pas de marquage connu aux
vues des tensions et fréquences d’utilisations. Ce qu’on trouve généralement est un code
fabricant qui n’a aucune indication sur les caractéristiques du transformateur.

41
5 LES SEMI-CONDUCTEURS
5.1 Introduction
A la différence des composants passifs (RLC), les semi-conducteurs n’ont pas de marquage
de valeur, mais un marquage de référence sur lequel on se base pour trouver les
paramètres, les caractéristiques techniques et les courbes de variation de l’élément semi-
conducteur. L’utilisation d’outils spéciaux pour trouver les caractéristiques techniques d’un
semi-conducteur est nécessaire. Ces outils sont généralement, les fiches techniques, les
databooks et les pages web des fabricants (sources de confiance) en plus, d’autres sources
qui sont plus ou moins précises tel que les moteurs de recherche dédiés à la recherche des
fiches techniques des semi-conducteurs sont aussi utilisées.

5.2 Les boitiers

Le boitier (package) est la forme physique finale de l’élément semi-conducteur après sa


fabrication. Pour des raisons de compatibilité les boitiers sont normalisés c’est à dire que les
boitiers ont des formes et des dimensions bien définies. Cette compatibilité vient du fait que
les logiciels de circuits imprimés utilisent les mêmes empreintes physiques des composants
sans se soucier du fabricant. De plus, cette normalisation limite le nombre de boitiers des
composants. Par exemple, le boitier TO92 est utilisé par les diodes, les transistors, les diodes
zener, les régulateurs de tension, les tensions de référence et les capteurs de température.

5.3 Les diodes

Les diodes sont des éléments semi-conducteurs qui portent plusieurs nominations telles que
soupape électronique, valve électronique et parfois même clapet électronique.

Les caractéristiques essentielles des diodes sont : la tension de seuil, le courant direct, la
tension inverse, le brochage et la rapidité

La diode simple est utilisée dans les montages faibles signaux tels que les étages de pré
amplification, les circuits à amplificateur opérationnel, les oscillateurs et les circuits logiques.

Les diodes faibles signaux ont en général une tension directe de l’ordre de 100V et un
courant direct de 100 mA.

Exemple : diode 1N4148, tension inverse VINV = V, courant direct IF = mA

5.4 Symbole

42
5.5 Diodes de redressement ces diodes ont des courants directs forts ainsi que les tensions
inverses. Elles sont utilisées dans les circuits d’alimentations classiques à base de
transformateurs et le redressement de la tension réseau dans les alimentations à
découpage.

Exemple : diode 1N4007, tension inverse VINV = 1000 V, courant direct IF = 1 A.

5.6 Pont de diodes

Puisque le redressement double alternance utilise toujours la même configuration de


diodes, les fabricants ont arrangé les 4 diodes dans un même boitier pour simplifier
l’utilisation, réduire l’encombrement et minimiser le circuit imprimé.

Variante de pont de redressement double alternance

5.7 Diode Zener

5.7.1 Symbole

Caractéristiques d’une diode zener symbole et présentation d’une zener

Les diodes zener sont utilisées dans la stabilisation de tensions, la génération de tensions de
référence ainsi que la protection des entrées de circuits comme les amplificateurs
opérationnels.

Exemple de montage

43
Régulation de tension par diode zener, schéma de principe

Variante de diodes zener, differents boitiers

5.8 Diode Schottky

5.8.1 Symbole

La diode Schottky est une diode qui a un seuil de tension directe très bas (0.2V), un courant
direct très fort et un temps de commutation très court (diode rapide). Ceci permet la
détection des signaux HF faibles et hyperfréquences. On l'utilise aussi pour le redressement
de puissance car les pertes par effet joule sont réduites du fait de sa tension de seuil faible.

Diode Schottky symbole Variante de diodes Schottky

44
Caractéristique d’une diode Schottky comparée à une diode PN classique

5.9 Diode varicap (varactor)

5.9.1 Symbole

La diode varicap est une diode utilisée uniquement en polarisation inverse pour l’exportation de sa
capacité de jonction. Cette capacité décroit lorsque la tension de polarisation augmente. Elle a une
valeur maximale de quelques pico Farad. Du fait de sa faible valeur, elle est utilisée dans les circuits
d’accord de radiofréquence et dans les oscillateurs HF de type LC. Puisque la capacite de la varicap
CVARICAP est fonction de sa tension de polarisation, la fréquence d’accord ou d’oscillation est alors
fonction de la tension, F =1/(2π√(LCVARICAP)).

Exemple de circuit accordé par varicap

Présentation de quelques diodes varicap

45
5.10 Photodiode

5.10.1 Symbole

La photodiode est un élément récepteur de lumière pratiquement sensible à la lumière


Infrarouge. Elle est utilisée uniquement en polarisation inverse pour jouer le rôle de capteur
de lumière.

Principe de base pour l’utilisation de la photodiode comme capteur de lumière

Présentation de quelques photodiodes

5.11 Diode LED (Light Emitting Diode)

5.11.1 Symbole et présentation

46
Les diodes LED étaient utilisées comme éléments indicateurs visuels avec les couleurs
particulières : Rouge, Vert, Jaune et Orange. Avec le développement technologique récent,
de nouvelles LEDs ont apparue telles que les blanches, les bleues et les violettes.
Particulièrement, les LEDs blanches (successeurs des lampes à filament) ont envahi le
marché de l’éclairage à cause de leur Intensité lumineuse forte.

Les LEDs classiques ont des tensions de seuil VD de 1.8V à 2.3V et des courants directs ID
entre 10mA et 25 mA, tandis que les LEDs modernes ont des VD allant de 3.5 V à 4.5V et des
ID entre 30mA et 50 mA.

Dans tous les cas, les LEDs sont toujours protégées par des résistances en série pour limiter
le courant et pour ne pas forcer les diodes à des tensions VD supérieures aux limites.

5.11.2 Circuit de principe

Vcc = R1 x ID + VD1 + VD2 + …. + VDn avec Vcc tension d’alimentation (Vcc > ∑ VDi)

5.12 Les afficheurs 7 segments

Désignation des segments a) Anode Commune (AC) b) Cathode Commune (CC)

L’afficheur AC s’alimente par une tension positive sur l’AC alors que les cathodes sont
activées par les niveaux logiques bas (0 logique), tandis que l’afficheur CC s’alimente par une
masse à la CC et les anodes sont activées par des niveaux logiques hauts.

47
Les afficheurs 7 segments sont utilisés pour la visualisation numérique dans les instruments,
les appareillages et les machines.

Présentation d’un afficheur

5.13 Diode laser

Les diodes laser produisent des faisceaux de lumière monochromatique et cohérente de


façon que l’impact du faisceau sur une surface produi un spot.

Les lumières produites par le laser sont : le rouge, le vert et le bleu.

Typiquement utilisées dans les lecteurs CD, les imprimantes, la gravure et le découpage.

5.13.1 Symbole

Présentation de quelques diodes laser

48
5.14 Les fourches optiques

5.14.1 Symbole

Fourche optique à photodiode Fourche optique à phototransistor

Une fourche optique est un assemblage d’une diode LED (Infrarouge) dans une forme de
fourche soit avec une photodiode soit avec un phototransistor. La LED transmet en
permanence sa lumière en direction du phototransistor ce qui provoque sa saturation.
L’insertion d’un obstacle (opaque) entre la LED et le phototransistor empêche la lumière
d’atteindre celui-ci ce qui le conduit au blocage.

Le changement d’état blocage/saturation du phototransistor en fonction de la lumière est


exploité pour détecter la présence/absence d’un objet entrant dans la fourche.

L’utilisation des fourches optiques est fort connue dans la mesure de la vitesse de rotation
des moteurs par le biais des encodeurs optiques en disques.

Présentation de fourches optiques

5.14.2 Application : mesure de la vitesse de rotation d’un disque (encodeur)

49
5.15 Les transistors bipolaires

Les transistors bipolaires se distinguent par le matériau utilisé pour la fabrication, soit le
Germanium soit le Silicium et par la polarité NPN ou PNP.

5.15.1 Symboles

B : Base, E : Emetteur, C : Collecteur

Ils sont groupés selon la puissance en trois groupes :

Les transistors faibles signaux, les transistors de moyenne puissance et les transistors de
puissance. Le terme puissance revient simplement au courant collecteur délivré à la charge.

5.15.2 Les transistors faibles signaux ont des courants collecteurs qui tournent autour de
100 mA jusqu’à 500 mA et des tensions Vce ne dépassant pas les 50Volts.

Exemple, le Transistor BC548 : Boitier TO92, Vcemax = 50 V, Icmax = 100 mA

5.15.3 Les transistors de moyenne puissance ont des Courants collecteur allant de 1A à 3A

Exemple, le transistor BD243 : boitier TO220AB, Vcemax = 90 V, Icmax = A

5.15.4 Les transistors de puissance ont des courants allant jusqu’à 15 A et plus.

Exemple, le transistor 2N3055 : boitier TO3, Vcemax = V, Icmax = 15A

*Remarque : Les boitiers des semi-conducteurs sont un bon indicateur de la puissance.

Les boitiers dotés de trou de fixation sont destinés à la moyenne puissance et à la puissance.

Exemple : TOP66, TO220AB, TO3, TO66, TOP3.

5.15.5 Caractéristiques des transistors bipolaires

Les principales caractéristiques des transistors sur lesquelles on se base pour sélectionner un
transistor sont :

-Le matériau de fabrication Si ou Ge car la tension de seuil de jonction en dépend. Pour le Si


la tension de jonction base émetteur est de 0.69V alors qu’elle est de 0.3 pour le Ge.

-La polarité NPN ou PNP. Le type de polarité est lié à la tension de polarisation

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-Le boitier qui donne la forme physique réelle du transistor est nécessaire pour le circuit
imprimé (empreinte du transistor)

-Le courant collecteur maximal celui-ci est choisi selon le courant de charge du collecteur

-La tension collecteur-émetteur maximale (Vcemax) à laquelle la tension d’alimentation du


transistor doit être inférieure ( Vcemax > E)

-Le gain statique β ou Hfe qui lie le courant de base à celui du collecteur par la relation

Ic = β x ib

-D’autres caractéristiques sont nécessaires selon le besoin, par exemple, la température de


jonction aide à la confection du dissipateur de chaleur (radiateur) et la capacité de jonction
pour l’étude et la conception en hautes fréquences.

Collection de transistors

5.16 LES transistors FET (Field Effect Transistor) et Mosfet (Métal Oxide Silicon FET)

5.16.1 Symbol

Transistor FET N et P

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Les transistors FET/Mosfet se caractérisent par le control de la résistance drain source par la
tension de gâchette. Les principaux paramètres pour sélectionner un transistor FET/Mosfet
sont :

-La tension VDS maximale (tension que peut supporter le canal Drain Source)

-Le courant maximal Drain-source qui est le courant max que supporter le canal

-La résistance RDS ON c’est la résistance minimale entre le Drain et la source lorsque la
tension Vgs est maximale (l’équivalent de la saturation dans le transistor bipolaire).

-Le boitier (forme physique) qui indique l’espace que va occuper le transistor sur le circuit
imprimé ou s’il nécessite un dissipateur de chaleur.

5.17 Le transistor IGBT (Insulated Gate Bipolar transistor)

5.17.1 Symbole

Comme son nom l’indique l’IGBT est un transistor ‘Hybride’, l’entrée est celle d’un transistor
FET donc contrôlée par une tension et à l’avantage d’avoir une très grande impédance. La
sortie est celle d’un transistor bipolaire ou Icmax, Vcemax et Vcesat sont les paramètres pris
en compte. Utilisé pratiquement dans le domaine de puissance (courants très forts > 25A)

Présentation d’un IGBT de 30A

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5.18 Le phototransistor

5.18.1 Symbole

Phototransistor Schéma équivalent

Typiquement ce transistor n’a pas de broche (pin) pour la base, par contre il possède une
fenêtre qui permet à la lumière d’y accéder. La lumière incidente arrive jusqu’à la base ou
elle excite les porteurs de charge et augmente leur mobilité ce qui constitue un courant de
base. Le courant collecteur va naitre à partir de ce courant avec le paramètre β

Le courant de base est équivalent à K x φ ou:

K : est une constante qui dépend des paramètres du transistor

φ : l’intensité de lumière incidente

Le courant collecteur aura la forme Ic = β x ib = β x K x φ

Ce qui signifie que le courant collecteur est commandé par φ

5.18.2 Application

La fourche optique : Comme déjà vue (la photodiode) une partie de la fourche est un
phototransistor.

Récepteur de fibre optique Les liaisons de fibre optique utilisent les diodes laser comme
émetteurs et les phototransistors comme récepteurs car ils sont plus faciles à mettre en
œuvre que les récepteurs à base de photodiodes.

Présentation d’un photo transistor typique

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6 Les circuits intégrés

Malgré leur diversité les circuits intégrés inclues les circuits logiques qui regroupent la
famille TTL et la famille CMOS, les circuits linéaires dont on cite les amplificateurs
opérationnels, les oscillateurs, les timers, les drivers….. On peut citer encore les circuits
microprocesseurs et leurs périphériques, les amplis audio de puissance et les circuits
spéciaux.

Simplement, cette diversité se répercute aussi sur les boitiers, les supports de circuits
intégrés et même le circuit imprimé ou parfois il n y a pas d’alternative pour un montage de
surface. Cependant, il est nécessaire de voir que chaque circuit est régit par sa propre fiche
technique pour savoir le brochage (pinout), les définitions des pins et les conditions limites
d’utilisation.

6.1 Les régulateurs de tension

Les régulateurs de tension sont des circuits intégrés qui ont l’avantage d’être très simples à
mettre en œuvre spécialement lorsqu’il s’agit d’alimenter des circuits logiques par des
tensions de 5v.

Il existe plusieurs types de régulateurs de tension parmi lesquels on cite les régulateurs
positifs fixes, les négatifs fixes, et les ajustables positifs et négatifs.

6.1.1 Les régulateurs de tension positifs : c’est une famille de régulateurs dont les sorties
sont fixées à des valeurs bien déterminées et dont la référence est spécifique.

La référence est de la forme : 78XAB

78 : désigne un régulateur positif fixe

X : une lettre qui peut être

L : pour Low current (courant faible) < 100 mA

M : Middle current (courant moyen) < 500 mA

H : High current (courant fort) < 5 A

- : Pas de lettre pour un courant de 1 A

AB : est la valeur de tension régulée à la sortie

Les valeurs typiques sont : 05V, 06V, 08V, 10V, 12V, 15V, 18V et 24V

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Présentation d’un régulateur négatif avec son schéma

Remarque : Chaque régulateur a son propre brochage (pinout), il faut consulter les fiches
techniques du régulateur concerné avant son utilisation.

6.1.2 Les régulateurs de tension négatifs : Comme les régulateurs positifs, ces régulateurs
ont une référence de la forme : 79XAB

79 : désigne un régulateur négatif fixe

X : une lettre qui peut être

L : pour Low current (courant faible) > -100 mA

M : Middle current (courant moyen) > -500 mA

H : High current (courant fort) > -5 A

- : Pas de lettre pour un courant de -1 A

AB : est la valeur de tension régulée à la sortie

Les valeurs typiques sont : -05V, -06V, -08V, -10V, -12V, -15V, -18V et -24V

Présentation d’un régulateur négatif avec son schéma

6.1.3 Les régulateurs de tension variables

Bien qu’il existe plusieurs types de régulateurs variables les plus couramment utilisés sont le
LM317 comme régulateur positif et le LM117 comme régulateur négatif.

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Le régulateur positif admet des tensions de 3 à 30 v en entrée, la tension de sortie étant
produite selon les résistances choisies. Le courant maximal étant de 1A.

Le régulateur négatif LM117 a les mêmes caractéristiques que le régulateur positif LM317.

Régulateurs LM317 et LM117 montage typique et brochage

6.2 Les circuits logiques CMOS : Ce sont les circuits des portes, des bascules, des registres,
des compteurs et beaucoup d’autres fonctions. La particularité de ces circuit est l’étendu de
la tension d’alimentation (de 3v à 18v) et la très faible consommation en courant. C’est
pourquoi ils peuplent toujours les montages fonctionnant sur pile/batterie.

Ces circuits ont une référence qui commence toujours par 40 suivi par 2 ou 3 chiffres. Ils sont
couramment appelé série 4000.

Exemple d’un circuit logique CMOS comportant 4 portes NAND.

Remarque : La broche 1 se situe à gauche du repère (encoche en forme de U) et la dernière


broche à sa droite.

6.3 Les Circuits logiques TTL : Ces circuits ont la particularité d’être alimenter par une
tension fixe de 5V, consomment beaucoup de courant, par contre, ils sont rapides et
fonctionnent à des fréquences plus élevées par rapport aux circuits CMOS.

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Exemple de circuit logique TTL Comportant 4 portes NAND

Remarque : La broche 1 peut être identifiée aussi par le point noir.

TTL et CMOS : lorsqu’un montage comporte un mélange de circuits TTL et CMOS, il est
évident que l’alimentation soit en 5V (TTL), de plus, des buffers doivent être ajoutés lorsqu’
une sortie CMOS est appliquée à plusieurs entrées TTL.

Si les circuits TTL et CMOS ont des alimentations différentes (et même masse) et doivent se
connecter, il est nécessaire de respecter les niveaux logiques d’un côté vers l’autre en
utilisant des convertisseurs de niveaux logiques.

6.4 Autres circuits Intégrés

Les autres circuits (amplificateurs opérationnels, drivers, multivibrateurs, amplis audio et


vidéo, modulateurs, convertisseurs analogiques/numériques……..) sont très diversifiés qu’il
n’est pas possible de mentionner dans ce document. Seulement, il faut savoir que les fiches
techniques du fabricant sont le moyen le plus sûre pour mettre en œuvre un quelconque
circuit intégré.

Déclaration !

Toute l’attention a été donnée à la précision des informations lors de la rédaction de ce


document pour que l’utilisateur trouve son aise et exploite son temps dans la réalisation et
non dans l’identification des composants, le décodage et la lecture des valeurs et des unités.

Parce que les composants électroniques sont des éléments hasardeux c’est-à-dire qu’ils
peuvent bruler, éclater ou même exploser lorsqu’ils sont mal placés ou soumis à des
conditions qui dépassent les valeurs limites permissibles, l’auteur de ce document décline
toute responsabilité quant à la mauvaise utilisation, interprétation ou compréhension d’une
ou de plusieurs informations dans ce document qui peuvent être la cause de : dégâts,
accidents, brûlures et pertes matérielles ou financières.

Ce document est un outil pratique et rapide pour tous ceux qui ont des projets ou des
montages à réaliser et ceux qui ne sont pas familiers avec l’utilisation des composants
électroniques.

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Les Tableaux qui suivent représentent les boitiers les plus utilisés pour les transistors et les
semi-conducteurs à 3 broches.

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References

Horowitz and Hill; The Art of electronics Cambridge University Press 1990

Texas Instruments TTL Data Book 1992

Texas Instruments CMOS Data Book 1992

National Semi-conductors Linear DataBooks Volumes 1, 2 and 3 2000

Towers International Transistors selector Data Book 1995

Page web www.Motorola.com Fabricant de composants électroniques

Page web www.TI.com Fabricant de composants électroniques

Page web www.ON-semiconductors.com Fabricant de composants électroniques

Page web www.National semiconductors.com Fabricant de composants électroniques

Page web www.Infineon.com Fabricant de composants électroniques

Page web www.sonelec.fr dédiée à l’électronique en général

Page web www.alldatasheet.com dédiée aux fiches techniques des fabricants

Plusieurs pages Web dont la collection des images.

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