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RLI
Jalil elkari
Docteur de l’Université de Bordeaux
Professeur à la FST, Université Cadi Ayad
Exemple de réseau :
• Réseau de transport : Transport de personnes (trains, bus, taxi)
• Réseau téléphonique : Transport de la voix de téléphone à téléphone
• Réseau de neurones : Cellules reliées entre elles
• Réseau de malfaiteurs : Ensemble d'escrocs qui sont en contact les uns
avec les autres.
• Réseau informatique : Ensemble d'ordinateurs reliés entre eux pour
échanger des données numériques (des 0 ou des 1)
•Réseaux d’automates ou de capteurs. ETC…
10/01/2023 Jalil Elkari 4
Questions pour décrire un réseau
Pour décrire un réseau, il faut répondre aux questions suivantes :
• Que transporte le réseau ?
• Qui assure le transport ?
• Comment le transporte-il ?
• Même organisation
• Petite aire géographique
• Même technologie
Exemples :
• Réseau local de l’EMSI
• Réseau local de la famille
• Réseau local au sein d’une usine
Caractéristiques :
Exemples :
Caractéristiques :
Exemple :
Caractéristiques :
Exemple :
Adresses réseaux :
De 128.0.0.0 à 191.255.0.0 => 16 384 réseaux possibles
Masque de sous-réseau :
1111 1111.1111 1111.0000 0000.0000 0000
255. 255. 0. 0
Adresses réseaux :
De 192.0.0.0 à 223.255.255.0 => 2 097 152 réseaux possibles
Masque de sous-réseau :
1111 1111.1111 1111.1111 1111.0000 0000
255. 255. 255. 0
total IP
Classe A B C
IP Mini 1.0.0.1 128.0.0.1 192.0.0.1
IP Maxi 126.255.255.254 191.255.255.254 223.255.255.254
Masque 255.0.0.0 255.255.0.0 255.255.255.0
IP Privées
Classe A B C
IP Mini 10.0.0.1 172.16.0.1 192.168.0.1
IP Maxi 10.255.255.254 172.31.255.254 192.168.255.254
Masque 255.0.0.0 255.255.0.0 255.255.255.0
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REPONSE :
On ne peut pas répondre à cette question. Pourquoi?
Par définition l’adresse IP est divisée en deux parties :
-Partie réseau
-Partie hôte
Réseau Hôte
IP 192 . 168 . 1 . 0
SUBNET MASK 255 . 255 . 255 . 0
Grace à lui on peut séparer les réseaux des hôtes.
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Réseau Hôte
IP 192 . 168 . 1 . 0
SUBNET MASK 255 . 255 . 255 . 0
Grace à lui on peut séparer les réseaux des hôtes.
En binaire : 11111111. 11111111. 11111111. 0
Par définition là ou ils ya les 1 sur le masque c’est la partie
réseau
Exemple
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Autre Notation du Masque :
Prenons l’adresse IP suivante : 192.168.1.0
Masque : 255.255.255.0
Avec la notation CIDR (Class Inter Domain Routing)
L’adresse IP et le masque s’écrivent : 192.168.1.0 /24
POUQUOI 24 ??
On compte le nombre de 1 dans le masque : il y en a 24
Par défaut :
• la classe A a pour CIDR : /8
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Exercice 1 :
Essayez de subdiviser ce même réseau en 4 sous réseaux
Solution : Masque : 255.255.255.192
Puisqu’on veut 4 sous réseaux il va falloir prendre 2 bits du hôte.
Réseau 1 : 192.168.1.00│000000/26 : 192.168.1.0
Broadcast : 192.168.1.00│111111/26 : 192.168.1.63
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Solution :
Il faut toujours commencer par le plus grand réseau,
dans ce cas nous avons 50 hôtes.
Réseau 1 : 50 Hôtes
Tout d'abord, on calcule la masque.
xxxxxxxx.xxxxxxxx.xxxxxxxx.xx│xxxxxx /26
Alors le réseau est : 10.0.0.0/26
Masque : 255.255.255.192
IP1 10.0.0.1
D IP 10.0.0.62
BC 10.0.0.63
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Réseau 2 : 14 Hôtes
Tout d'abord, on calcule la masque.
xxxxxxxx.xxxxxxxx.xxxxxxxx.xxxx│xxxx /28
Alors le réseau est : 10.0.0.64/28
Masque : 255.255.255.240
IP1 10.0.0.65
D IP 10.0.0.78
BC 10.0.0.79
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Le modèle OSI
Le modèle OSI est né en 1984. Il est né après la
naissance d'Internet !
La raison est simple : le modèle OSI est né quand
nous avons commencé à avoir une certaine
expérience des communications entre
ordinateurs. Il tient donc compte des
communications existantes, mais aussi des
communications futures et de leurs évolutions
potentielles.
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Le modèle OSI
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Le modèle OSI
La couche 1 ou :
– Nom : physique.
– Rôle : offrir un support de transmission pour la
communication.
– Rôle secondaire : RAS.
– Matériel associé : en
français.
L’information est transformé en bits (0,1….)
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Le modèle OSI
La couche 2 ou :
– Nom : liaison de données.
– Rôle : connecter les machines entre elles sur un réseau
local.
– Rôle secondaire : détecter les erreurs de transmission.
– Matériel associé : le .
– Liaison entre les interlocuteurs
– Elle transforme les trames en octet
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Le modèle OSI
La couche 3 ou
– Nom : réseau.
– Rôle : interconnecter les réseaux entre eux.
– Rôle secondaire : fragmenter les paquets.
– Matériel associé : le routeur.
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Le modèle OSI
La couche 4 ou :
• Nom : transport.
• Rôle : gérer les connexions applicatives.
• Rôle secondaire : garantir la connexion.
• Matériel associé : RAS.
• Connexion End to End entre les applications
• C’est là où les ports sont sélectionnés :
- Port 80 pour http
- Port 23 pour Telnet
- Port 21 pour FTP …….
- correction des erreurs
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Le modèle OSI
La couche 5 ou : on s'en fiche !
La raison est simple : le modèle OSI est un
modèle théorique. Le modèle sur lequel
s'appuie Internet aujourd'hui est le modèle
. Or, ce modèle n'utilise pas les couches
5 et 6, donc... on s'en fiche !
Néanmoins, on va la définir sur le diapo suivant
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Le modèle OSI
La couche 5 ou couche
La couche session du modèle OSI vous permet
principalement d'ouvrir une session, de la
gérer et de la clore. Si la session est terminée,
la « reconnexion » s'effectuera dans cette
couche.
• C’est le manager responsable de la
communication
• Etablir, Manager et terminer une connexion
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Le modèle OSI
La couche 6 ou
Elle s'occupe de la sémantique, de la syntaxe, du
cryptage/décryptage, bref, de tout aspect « visuel » de
l'information. Un des services de cette couche, entre autres :
la conversion d'un fichier codé en EBCDIC (Extended Binary
Coded Decimal Interchange Code) vers un fichier codé en ASCII
(American Standard Code for Information Interchange).
• Si on veut envoyer une image, par exemple, elle va être
découpée en morceaux.
• Elle met l’image sous un format JPEG, ASCII par exemple.
• Si on reçoit une image qu’on arrive pas à lire c’est pas un
problème de réseaux mais un problème sur la couche 6
(Présentation)
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Le modèle OSI
La couche 7 ou
– Nom : application.
– Rôle : RAS.
– Rôle secondaire : RAS.
– Matériel associé : le proxy.
• Un proxy est un programme servant d'intermédiaire
pour accéder à un autre réseau, généralement
internet. Par extension, on appelle aussi proxy un
matériel (un serveur par exemple) mis en place pour
assurer le fonctionnement de tels services.
• En relation avec l’utilisateur (http, skype ..)
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Le modèle OSI et TCP
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Historique de la communication
Industrielle
1. Introduction
L’histoire des réseaux locaux industriels remonte à la
fin des années 70, avec l’apparition des équipements
industriels numériques intelligents et des réseaux
informatiques de bureaux. Leur apparition est venue
répondre à la demande croissante de productivité
dans le domaine industriel par l’automatisation de la
communication entre les différents équipements
industriels (de contrôle et de mesure) de façon à
éliminer les pertes de temps et les risques d’erreurs
dus aux interventions humaines,
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2. Présentation du concept du RLI et du
bus de terrain
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Dans les environnements industriels d’aujourd’hui, la plus part
des tâches se font d’une façon automatique ce qui maximise les
taux de production, garantit une meilleure sécurité du
personnel, et augmente la rentabilité de l’industrie en générale.
L’automatisation de l’industrie permet d’atteindre des objectifs
très intéressants :
- Commercialiser rapidement les nouveaux produits,
- Réagir à court terme et avec souplesse aux exigences du marché,
- Réduire le temps de mise sur marché,
- Produire de manière efficace et économique,
- Exploiter de façon optimale les capacités des machines,
- Minimiser les temps improductifs,
- …etc.
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De telles objectifs ne sont parfaitement atteints que si toutes
les machines d’une installation sont complètement
automatisées et fonctionnent en parfaite interaction, ce qui
peut-être atteint par :
- l’utilisation de machines automatisées,
- L’utilisation des PLC (contrôleurs à logique programmée) qui
permettent d’automatiser l’utilisation de certains équipements
non automatisés.
- L’utilisation des robots pour automatiser les tâches
«intelligentes « telles que la soudure, le montage, assemblage,
… etc.
- L’utilisation des réseaux informatiques industriels pour garantir
l’interopérabilité des équipements automatisés.
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Les installations industrielles, permettent de mettre en
œuvre un grand nombre de fonctions qui sont
largement interdépendantes et qui peuvent être
organisées hiérarchiquement en quatre niveaux
d’abstraction :
1. Le niveau Entreprise (niveau 3)
On trouve à ce niveau des services de gestion tel que :
• La gestion commerciale,
• La gestion du personnel,
• La gestion financière, …
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2. Le niveau usine (niveau 2)
Ce niveau englobe des tâches de gestion de la
production tel que :
– La GPAO : gestion de production assistée par ordinateur,
– La CFAO : Contrôle de fabrication assisté par ordinateur,
– La CAO : Conception assisté par ordinateur,
– Des services de transport,
– Le contrôle de qualité
3. Le niveau atelier ou cellule (niveau 1)
Contient plusieurs îlots de fabrication, de vision, de
supervision, des robots, des automates, …etc.,….
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4. Le niveau terrain (niveau 0)
C’est le niveau le plus bas, qui contient les
équipements de fabrication proprement dit tel que :
– Les machines automatisées de production qui sont des
machines programmables qui peuvent selon le programme
charger, exécuter des tâches complexes sans intervention
humaine,
– Les capteurs qui sont des instruments de mesure qui
peuvent fournir à des machines intelligentes (tel que les
ordinateurs ou les contrôleurs) des informations telle que la
température, la pression, la tension, la couleur, les
variations, …etc
– Les actionneurs qui sont des instruments qui peuvent être
activés par des machines intelligentes tel que les vannes, les
interrupteurs, les alarmes,…etc
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Parmi toutes les composantes d’une installation
industrielle, les réseaux de communication jouent un
rôle central dans les solutions automatisées, ils
permettent essentiellement :
– un flux d’information continu depuis le niveau
capteurs/actionneur jusqu’au niveau gestion de l’entreprise
– la disponibilité des informations en tout point de
l’installation
– échange rapide des informations entre les différentes
parties de l’installation
– un diagnostic, et une maintenance efficaces
– des fonctions de sécurités intégrées empêchant les accès
non autorisés
– … etc.
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3. Architecture d’un réseau industriel
Un réseau local industriel, en une première
approximation, est un réseau local utilisé dans une
usine ou tout système de production pour connecter
diverses machines afin d’assurer la commande, la
surveillance, la supervision, la conduite, la
maintenance, le suivi de produits, la gestion, en un
mot, l’exploitation de l’installation de production.
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Néanmoins, à chaque niveau d’abstraction, dans un
environnement industriel, correspond un réseau permettant de
relier ses différents éléments. Entre deux niveaux différents il
doit y avoir une passerelle si les deux réseaux sont
hétérogènes. On distingue donc trois types de réseaux :
– Les réseaux de terrain connectent les capteurs, les
actionneurs et les dispositifs comme les automates, les
régulateurs et plus généralement tout matériel supportant
des processus d’application ayant besoin d’avoir accès aux
équipements de terrain. Ils doivent offrir au minimum les
mêmes services que les systèmes d’entrées/sorties
industrielles, mais d’autres très importants (de
synchronisation par exemple) seront aussi définis pour
faciliter la distribution des applications.
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– Les réseaux d’atelier (ou de cellule) connectent,
dans une cellule ou un atelier, les dispositifs de
commande de robots, de machines-outils, de
contrôle de la qualité (lasers, machines à mesurer).
Ces réseaux se rencontrent essentiellement dans
les industries manufacturières.
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Chapitre 2. Caractéristiques d’un RLI : Pyramide du CIM de
l’automatisation (Computer Integrated Manufacturing)
L’aspect connexion de machines, même s’il est fondamental, n’est
pas le seul à considérer. Ce sont surtout les processus
d’application répartis sur les machines qui sont mis en relation
par les réseaux. Et ce sont ces types de relations qui définissent
les caractéristiques d’un réseau ou d’un autre. Les besoins en
communication sont alors très diversifiés selon les matériels
connectés et les applications qu’ils supportent, ce qui explique
que les réseaux locaux industriels sont nombreux et variés. Il
est évident que le trafic entre des capteurs, des actionneurs et
des automates n’est pas le même qu’entre un système de CFAO
et un contrôleur de cellule de fabrication. Les besoins diffèrent
selon des critères tel que la taille des données à transmettre et
les contraintes de temps associées. Le schéma suivant
représente les caractéristiques essentielles des réseaux des
différents niveaux d’un système
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industriel. 71
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Le triangle du milieu représente le nombre de nœuds
reliés par le réseau de chaque niveau : ce nombre
diminue en montant les niveaux : le niveau terrain
comporte un nombre très important de nœuds tel que
les capteurs les actionneurs, les machines, les robots,
…etc, qui peuvent être même reliés à travers plusieurs
réseaux locaux.
Le niveau atelier en comporte un nombre moins
important, à savoir quelques stations de supervision et
quelques robots.
Le niveau usine quant à lui ne comporte que quelques
stations de gestion de production et de conception.
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Le triangle gauche représente la quantité d’information échangée
dans chaque niveau. Cette quantité est très importante au
niveau usine où on a besoin de transmettre des fichiers de
données tel que les plans, les programmes,…etc. En descendant
les niveaux, la taille des données diminue pour arriver à
quelques bits entre les capteurs et les actionneurs.
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a. Caractéristiques du trafic
Au contraire d’un réseau local de bureau où les messages ont la
même priorité, les données échangées dans un réseau
industriel varient selon leur priorité en terme d’urgence de
transfert, et selon leurs taille :
1) Nature des messages échangés
Un réseau industriel évolue en général en temps réel où la
contrainte temporelle est très importante, plusieurs
événements doivent être pris en charge en temps réel et leur
retard peut engendrer des dégâts catastrophiques. A cet effet
les messages échangés peuvent être :
- Urgents : ce type de message peut être trouvé dans le niveau
terrain tel que le transfert d’une information d’alarme
(dépassement de seuil permis), ou l’ordre de fermeture d’une
vanne,…etc.
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- Non urgents : tout autre type de message tel que le
chargement d’un programme exécutable sur une machine ou le
transfert d’un rapport.
2) Taille des messages
La charge du trafic peut être très irrégulière en taille de message
et en leur nombre, tout dépend du niveau concerné. Ces
messages peuvent être :
– Courts : tel que la valeur d’une mesure envoyée par un
capteur, ou un ordre de démarrage pour une machine.
– Longs : tel qu’un fichier ou un programme.
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b. Qualités requises
- Fiabilité : la plupart des machines industrielles représentent des
sources sérieuses de perturbation des communications. On
parle même de pollution magnétique dans les environnements
industriels, et si on ajoute les risques auxquels sont exposés les
moyens de communication dans une usine, on s’aperçoit
rapidement que les messages acheminés nécessitent un très
haut degré de fiabilité pour pouvoir être transmis sans erreurs,
sans perte et sans retard, et cela au niveau physique ou au
niveau des protocoles.
- Performance : il faut garantir la continuité du fonctionnement
même en régime dégradé c’est-à-dire en cas de pannes de
certains composants. Il faut avoir une bonne tolérance aux
pannes et pouvoir reprendre certaines activités après les
anomalies.
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c. Services spécifiques
Un réseau local industriel peut être caractérisé par plusieurs
phénomènes de communication spécifiques dont la prise en
compte et l’apport de solution permet de garantir le bon
fonctionnement du réseau :
- Diffusion : la diffusion peut être simultanée c-à-d que plusieurs
émetteurs doivent pouvoir envoyer vers plusieurs récepteurs en
même temps. Le transfert simultané, par exemple, de plusieurs
ordres à plusieurs actionneurs.
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Concentration :
plusieurs équipements peuvent demander la prise en compte en
même temps, tel qu’une requête de prise de mesure
simultanée de plusieurs capteurs :
10/01/2023 A. Elkari 79
3. Méthodes de transmission
Les données peuvent être transmises au format Analogique: Une
progression Continue de valeurs
b) Transmission parallèle:
– Le nombre de fils = taille du parallélisme
– Les bits sont transmis simultanément
– Utilisé pour de courtes distances à cause des interférences que
cause chaque ligne sur l’autre => le signal se détériore rapidement
83
10/01/2023
Définition
10/01/2023 84
Définition
10/01/2023 85
Temps de réponse dans le cas le plus défavorable
Une tâche est faisable si son temps de réponse dans le pire des
cas est inférieur ou égal à son échéance.
10/01/2023 86
10/01/2023 87
deadline : Délai, date butoir ou heure limite, échéance
10/01/2023 88
10/01/2023 89
VoD : Video On Demand ou Video sur demande
10/01/2023 90
Dans les systèmes temps réel, le système informatique doit
réagir en permanence aux variations du procédé et agir en
conséquence sur celui-ci afin d’obtenir le comportement ou
l’état souhaité,
10/01/2023 91
10/01/2023 92
10/01/2023 93
Qu'est-ce que l'ESP ? : Électro-Stabilisateur Programmé
10/01/2023 94
Système temps réel embarqué
10/01/2023 95
Notion de tache
10/01/2023 97
Gestion des tâches
10/01/2023 98
Gestion des tâches
10/01/2023 99
Gestion des tâches
10/01/2023 100
Ordonnancement
10/01/2023 101
Ordonnancement
10/01/2023 102
Ordonnancement
10/01/2023 103
Ordonnancement
Ordonnancement en ligne :
10/01/2023 104
Ordonnancement
Préemptif/non-préemptif :
Exemple 1 :
10/01/2023 105
Ordonnancement
10/01/2023 106
Ordonnancement Temps réel
Trois traitements successifs :
1. Calcul d’informations d’ordonnancement
2. Gestion de la file d’attente
3. Phase d’élection
Période : Rate Monotonic (RM).
Echéance : Deadline Monotonic (DM),
Earliest Deadline First (EDF).
Laxité : Least Laxity First (LLF: laxité à l’instant t )
10/01/2023 107
Ordonnancement
10/01/2023 108
Modèle usuelle d’une tâche temps réel.
ri =Date de réveil
Ci =Charge maximale
Di =Délai critique
Pi =Période d'activation
10/01/2023 109
Date d’activation ri
Délai critique Di
10/01/2023 111
Analyse de l’utilisation processeur(Processor
Utilization Analysis)
10/01/2023 112
Ordonnançabilité
10/01/2023 113
Typologie des algorithmes
10/01/2023 114
RM (Rate Monotonic)
10/01/2023 115
EXEMPLE : RM (Rate Monotonic)
10/01/2023 116
RM (Rate Monotonic)
Théorème 2 :
Un système S composé de n tâches périodiques à échéance sur
requête et indépendantes est ordonnancable par RM si :
10/01/2023 117
Critère statique d’ordonnançabilité RMS
10/01/2023 118
Application du critère
10/01/2023 119
Application du critère
10/01/2023 120
Exemple
10/01/2023 121
EXERCICE 1
10/01/2023 122
Solution
1. Est-ce que ce système est ordonnançable ?
U = Ua+Ub+Uc = 10/20+1/10+1/4 = 0,85 > 0.779
10/01/2023 123
Solution
2. Application de l’algorithme RM en mode préemptif
10/01/2023 124
Solution
2. Application de l’algorithme RM en mode non-préemptif
10/01/2023 125
EXERCICE 2
10/01/2023 126
Solution 2
2. Application de l’algorithme RM en mode préemptif
10/01/2023 127
Temps de réponse
10/01/2023 128
Calcul du temps de réponse
10/01/2023 129
Calcul du temps de réponse
10/01/2023 130
Supports physiques et modèle OSI pour les RLI
a. Architecture OSI et RLI
Le modèle OSI avec tous ses avantages et de clarté a montré dès ses
premières applications une lourdeur pénible et des temps de
réponses assez longs dans les communications industrielle, vu la
complexité de quelques couches et l’inutilité de quelques autres.
Des versions réduites sont apparues pour palier ces problèmes, ces
versions essayent de ne garder des couches OSI que l’essentiel.
Couche application : que faire des données échangés ?
Couche présentation : mêmes représentations, inutile
Couche session : inutile
Couche transport : communication directe, inutile
Couche réseau : le même réseau, inutile
B
I Iind
Un conducteur Un conducteur
parcouru par un baignant dans un
courant crée un champs magnétique
champs magnétique est le siège d’un
courant induit
Généralités
• Pour la liaison série au minimum, 2 fils sont nécessaires :
– 1 fil de données
– 1 fil de référence (masse)
– D'autres fils peuvent être rajoutés.
• Deux critères permettent de définir une liaison série :
– L’interface (ou support) physique de communication (câble,
connexions)
– Le format de transfert des données de communication
(protocole)
– Asynchrone ou synchrone
Transmissions séries asynchrones
• Les communications asynchrones sont définies par
plusieurs paramètres :
– Les niveaux de tensions
– La vitesse de transmission (Baud Rate en anglais)
– Le format des données
– Le mode de fonctionnement
– Full-Duplex ou Half-Duplex
• Les supports physiques de communication peuvent être
divers :
– Fils de cuivre,
– fibre optique,
– hertzien, ...
Transmissions séries asynchrones
• Protocoles les plus courants :
– Norme RS232
• Utilisée notamment pour la communication avec un PC
(ports COM )
• Également utilisée dans de nombreux modules
électroniques spécifiques,
– Norme RS485
• Utilisée dans les applications où les perturbations sont
importantes
• On en trouve sur les Automates Programmables Industriels
Principe de transmission
Dans une communication série RS232, les bits sont envoyés les
uns à la suite des autres sur la ligne en commençant par le bit de
poids faible. La transmission s’appuie donc sur le principe des
registres à décalage. La transmission se fait octet par octet :
Parité
Message
Repos
Start
Repos
Stop
Donnée
Horloge
0 1,145ms
Lignes de contrôle
• Ce sont les signaux additionnels aux lignes de
données qui permettent de contrôler la
communication.
• Différents signaux peuvent être échangés.
Lignes de contrôle
• Les signaux de transmission de données
– TXD (transmit data) : Données dans un sens
– RXD (receive data) : Données dans l'autre sens
• Les signaux de contrôle de flux de transmission
– RTS (request to send) : Demande à émettre
– CTS (clear to send) : Prêt à recevoir
• Des références de potentiels (masse)
Vitesse de transmission des données
• Les deux équipements doivent être configurés avec la
même vitesse (baud rate).
• Elle est exprimée en bauds (ou bits/seconde)
• Ces vitesses sont normalisées :
– 1200 bauds
– 2400 bauds
– 4800 bauds
– 9600 bauds
– 19200 bauds
– 38400 bauds
– 57600 bauds
– 115200 bauds
Contrôle de flux
• Le rôle du contrôle de flux est de permettre
d’éviter de perdre des informations pendant la
transmission.
• Différents types de contrôle de flux :
– Contrôle de flux matériel
– Contrôle de flux logiciel
Contrôle de flux
• Contrôle de flux matériel :
Il est possible de contrôler le flux de données entre deux
équipements par deux lignes de « handshake » (poignée de
main). Ces lignes sont RTS et CTS.
• Le principe de fonctionnement est le suivant :
1. L’émetteur informe le récepteur qu'il est prêt à envoyer une
donnée en agissant sur RTS et en le mettant à l'état bas.
2. Le récepteur informe l'émetteur qu'il est prêt à recevoir en
mettant le signal CTS à l'état bas
3. La transmission devient effective.
• Cette technique permet d'éviter d'envoyer des données
quand le récepteur n'est pas prêt et donc permet d'éviter
la perte d'information.
Contrôle de flux
• Contrôle de flux logiciel :
Il est également possible de contrôler la
transmission à l'aide de deux codes ASCII «XON»
et «XOFF» :
– XOFF (code ASCII 17) : demande l'arrêt de la
transmission
– XON (code ASCII 19) : demande le départ d'une
transmission
Parité
• Le mot transmis peut être suivi ou non d'un bit
de parité qui sert à détecter les erreurs
éventuelles de transmission
• Il existe deux types de parités :
– Parité paire
– Parité impaire
Parité paire
• Le bit ajouté à la donnée est positionné de telle
façon que le nombre des bits à « 1 » soit paire
sur l'ensemble donné + bit de parité.
• Exemple :
– soit la donnée 11001011
– 5 bits à «1»
le bit de parité paire est positionné à « 1 »
ainsi le nombre de « 1 » devient paire.
Parité impaire
• Le bit ajouté à la donnée est positionné de telle
façon que le nombre des bits à « 1 » soit impaire
sur l'ensemble donné + bit de parité.
• Exemple :
– soit la donnée 11001011
– 5 bits à «1»
le bit de parité impaire est positionné à « 0 »
ainsi un nombre de « 1 » reste impaire.
Parité
Exercices :
Caractère ASCII Nb de 1 Parité pair Parité impair
A 0100 0001
L 0100 1100
z 0111 1010
0 0011 0000
9 0011 1001
7 0011 0111
Bilan
• Pour que 2 équipements puissent échanger des
données, ils doivent être configurés pour que :
– La vitesse de communication (baud rate) soit la
même des deux côtés.
– Le nombre de bits de données soit identique
– Le nombre de bits STOP soit identique
– Le type de contrôle de flux choisit soit le même
– La parité soit la même
Normes
• Il existe différentes normes de liaison série
asynchrones :
– RS232 : norme de liaison série présente sur les PCs
(ports COM).
– RS422 : norme industrielle mieux immunisée vis à
vis du bruit.
– RS485 : Identique à la RS422 mais développée pour
pouvoir connecter plus de deux appareils sur le
même bus.
Normes
• Le choix d'une norme dépend :
– De la vitesse de transmission souhaitée
– De la longueur du câble
– Du nombre d'équipements que l'on souhaite
connecter
– De l’immunité vis à vis des parasites
Norme RS232
• Niveaux de tension
– Les 0-5V (voire moins) que l'on trouve
généralement en sortie des microcontrôleurs sont
insuffisants pour transmettre les informations loin.
Impédance de ligne = signal est atténué.
Norme RS232
• Niveaux de tension
– Afin de pouvoir envoyer les signaux plus loin, la
liaison série RS232 transmet les informations sous des
niveaux de tension plus élevés.
• alternée (half-duplex) E ou R E ou R
• simultanée (full-duplex) E et R E et R
Codage des bits
• Transmission sur le canal physique peut se faire :
– directement, ou après un encodage des niveaux
transmission en bande de base
Modulation
d’amplitude
Codage des bits
Modulations
Modulation
de fréquence
Codage des bits
Modulations
Modulation
de phase
Exercice 1
Exercice 2
Exercice 3
Exercice 4
Transmission série Asynchrone et synhrone
Le mode asynchrone nécessite que
les deux Éléments soit en accord
quant au débit de l’information car il
n’y a pas d’horloge qui cadence
l’échange. Les bits échangés
contiennent les bits de
synchronisation.
Vitesse de transmission
Afin de faciliter l'interopérabilité entre périphériques (PC,
Automate, microcontrôleur, modem…) des vitesses de transmission
sont normalisées par multiples et sous-multiples de 9600 baud,
l'unité baud correspondant à un symbole par seconde :
110 baud 2 400 baud 38 400 baud 460 800 baud
220 baud 4 800 baud 57 600 baud 921 600 baud
300 baud 9 600 baud 115 200 baud 1 843 200 baud
1 200 baud 19 200 baud 230 400 baud 3 686 400 baud
Limites
Longueur maximum de câble RS232
Le Bus RS485 :
Un des principaux problèmes des liaisons séries est l'absence d'immunité
pour le bruit sur les lignes de signal. L'émetteur et le récepteur comparent
les tensions par rapport à une masse commune en ligne (exemple RS232).
Un changement dans le niveau du potentiel de terre peut avoir des effets
désastreux. Le bruit limite à la fois la distance maximale et la vitesse de
communication. Avec la RS485 il n'y a pas une masse commune comme
signal de référence. La transmission est différentielle Le récepteur
compare la différence de tension entre les deux lignes, au lieu d'un niveau
de tension absolue sur une ligne de signal.
(Erreurs communes)
RS485
RS485
PLC3
Communication distante sans fil
DI
AI
AO
RS485
RS485
PLC3
Communication distante sans fil
DOCUMENTATION DU FABRIQUANT
QUERY
AO -> 40006
1
1