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Année

Académique 2021-
2022

EXPOSE DE RECHERCHES
OPERATIONNELLES
THEME : Théorie des graphes

Groupe n° 3

Sous la direction de :
Mr MOUKANGALA ALEX

• ONDZIET-NGASSAKI Grace Junior (GE)


• BAKALA Emmaus (BTP)
• BAYONNE Jordhy (G.Inf)
• BABELE Chadlia (A.U)
• MBOUNGOU Aimervie (GP)
• TATHY Souviens (GPER)
• MOUKOLO Jade Merjah (GE)
• SIEFOU Trustee (MC)

• INTRODUCTION
• OBJECTIF
• PRE-REQUIS
• GENERALITES
• TRAVAIL DEMANDE
• PRISE DE RECUL
• CONCLUSION

INTRODUCTION :
Dans l'oibjectif de prendre les meilleures decisions et surtout les plus optimales
possibles l'homme s'aide d'un domaine scientifique nommée RECHERCHES
OPERATIONNELLES , notemment d'un outil qui en fait partie ,s'est : LA THEORIE
DES GRAPHES .

OBJECTIFS :
A la fin, l’étudiant devra être capable de :
• Connaitre ce que c’est la théorie des graphes
• Distinguer les différents types de graphes
• Faire le calcul des calculs innérent à celle-ci
• Pouvoir prendre des décisions en s'aidant de celle-ci

PRE-REQUIS :
L’étudiant doit avoir des connaissances en :
• Mathématique

• GENERALITES : HISTORIQUE :
L’histoire de la théorie des graphes débute peut-être avec les travaux d’Euler au
XVIIIe
siècle et trouve son origine dans l’étude de certains problèmes, tels que celui
des ponts de Königsberg (voir page de couverture, les habitants de Königsberg se
demandaient s’il était possible, en partant d’un quartier quelconque de la ville, de
traverser tous les ponts sans passer deux fois par le même et de revenir à leur point
de départ), la marche du cavalier sur l’échiquier ou le problème de coloriage de
cartes.
La théorie des graphes s’est alors développée dans diverses disciplines telles
que la chimie, la biologie, les sciences sociales. Depuis le début du XXe
siècle,
elle constitue une branche à part entière des mathématiques, grâce aux travaux de
König, Menger, Cayley puis de Berge et d’Erdös.
De manière générale, un graphe permet de représenter la structure, les connex ions d’un
ensemble complexe en exprimant les relations entre ses éléments : réseau
de communication, réseaux routiers, interaction de diverses espèces animales, cir cuits
électriques,. . .
Les graphes constituent donc une méthode de pensée qui permet de modéliser
une grande variété de problèmes en se ramenant à l’étude de sommets et d’arcs.
Les derniers travaux en théorie des graphes sont souvent effectués par des infor maticiens, du fait
de l’importance qu’y revêt l’aspect algorithmique.
• II-Théorie des graphes
• A-Définition :
• La théorie des graphes est la discipline mathématique et informatique qui étudie
les graphes, lesquels sont des modèles abstraits de dessins de réseaux reliant des
objets1. Ces modèles sont constitués par la donnée de sommets (aussi appelés
nœuds ou points, en référence aux polyèdres), et d'arêtes (aussi appelées liens ou
lignes) entre ces sommets ; ces arêtes sont parfois non-symétriques (les graphes
sont alors dits orientés) et sont appelées des flèches ou des arcs.

• Les algorithmes élaborés pour résoudre des problèmes concernant les objets de
cette théorie ont de nombreuses applications dans tous les domaines liés à la
notion de réseau (réseau social, réseau informatique, télécommunications, etc.) et
dans bien d'autres domaines (par exemple génétique) tant le concept de graphe, à
peu près équivalent à celui de relation binaire (à ne pas confondre donc avec
graphe d'une fonction), est général. De grands théorèmes difficiles, comme le
théorème des quatre couleurs, le théorème des graphes parfaits, ou encore le
théorème de Robertson-Seymour, ont contribué à asseoir cette matière auprès des
mathématiciens, et les questions qu'elle laisse ouvertes, comme la conjecture de
Hadwiger, en font une branche vivace des mathématiques discrètes.
• B-Différents types de Graphes:
On distingue :
• Graphes non orientés
• Graphes orientés

• Graphes non orientés


• Définition
Un graphe simple G est un couple formé de deux ensembles : un ensemble
X = {xl: x '.2 :··· : xn} dont les éléments sont appelés sommets, et un ensemble A
= {al: a '. 2 :··· : am}, partie de l’ensemble P '.2(X ) des parties à deux éléments de
X , dont les éléments sont appelé s arêtes. On notera G = (X: A).
Lorsque a = {x: y }E A, on dit que a est l’arête de G d’extrémités x et y, ou que
a joint x et y, ou que a passe par x et y. Les sommets x et y sont dits adjacents
dans G.

• Définition
Un multigraphe G = (X: A: f ) est déterminé par :
• un ensemble X de sommets
• un ensemble A: cette fois abstrait
• une application f A '.2 (X )
Dans cet exemple, x, y, z, t sont les sommets du multigraphe et : f(al) = f (a'.2)
= f(aj) = {x: t} ; f(a4) = {x: y} ; f(a5) = {x: z} ; f(ao) = {z: t} ;
Un multigraphe avec boucles est un triplet (X: A: f ) où f est une application
de A dans P '.2(X )UP l(X ): en d’autres termes, un multigraphe avec boucles
peut comprendre des arêtes multiples entre deux sommets donnés ainsi que
des boucles multiples en un sommet.
• Exemples :
• Le graphe d’un tournoi, T = (X: A) où :
X est l’ensemble des participants au tournoi
A est l’ensemble des paires de joueurs se rencontrant dans le tournoi.
• La carte routière de la France, F = (X: A) où
X est l’ensemble des villes de la France.
A = {{x: y}/ il y a au moins une route directe reliant les villes x et y}·
• Le graphe discret d’ordre n, Dn = (X: 0)·
• Le graphe complet d’ordre n, (n : où X = {1: 2: ..................................................................................................................... n} et A = P '.2(X )

(l ('.2 (j (4 (5

• Le graphe biparti-complet (p,q où X = {xl: x'.2: · · · : xp: yl: y ' . 2 :···: yq} et
A = {{xi: yj}/1 6 i 6 p et 1 6 j 6 q}

(4,'.2

• Le cycle Cn, où X = {1: 2 : · · · : n} et A = {{1: 2}: {2: 3} :···: {n-1: n}: {n: 1}}

C4

• Définition
Soit G = (X: A) un graphe simple, et x un sommet de ce graphe. Le degré de x,
noté d(x), est le nombre d’arêtes incidentes à x: c’est–à-dire contenant x.
Lorsque d(x) = 0, on dit que le sommet x est isolé, lorsque x = 1, il est dit
pendant.
Exemples :
si x est un sommet de Cn, d(x) = 2
si x est un sommet de (n , d(x) = n - 1
• Définition
Un graphe simple est dit régulier de degré r, lorsque tous ses sommets sont de
degré r.
• Lemme des poignées de mains

d Soit G = (X: A) un graphe simple, alors

d (x ) = 2 A
xEX
En effet, chaque paire {x: y} de A est comptée deux fois, une fois pour d(x) et
une seconde fois pour d(y)·
Remarque
Le lemme des poignées de mains reste valable pour les multigraphes avec
boucles en convenant qu’une boucle contribue pour 2 dans le calcul du degré
d’un som- met.
• Exercices
• Montrer qu’un graphe simple a un nombre pair de sommets de degré impair.
Notons p l’ensemble des sommets de degré pair et I l’ensemble des sommets
de degré impair d’un graphe simple G = (X: A ) ·p et I forment une partition

d d d(x) = 2 A = d dd
de X: d’après le lemme des poignées de mains, on a :

d ( x )) d(x)

xEX
xEP
xEI

2 A et
Or xEP d(x) sont des entiers pairs, on en déduit alors que
est également pair, comme différence de deux entiers pairs. ChaquexEI d(x)
terme de
cette dernière somme est impair, elle ne peut donc être paire que si et seule-
ment si le nombre de termes est pair, on a donc montré que I est un entier
pair.

• Est-il possible de relier 15 ordinateurs de sorte que chaque appareil soit relié
avec exactement trois autres ?
Considérons le graphe simple dont les sommets sont les 15 ordinateurs, les
arêtes étant les liaisons entre ces ordinateurs. Si chaque appareil est relié à
exactement 3 ordinateurs du réseau, les sommets du graphe sont tous de
degré impair. D’après le résultat établi dans l’exercice précédent, un tel
graphe doit posséder un nombre pair de sommets, le réseau est donc
impossible.

• Montrer que le nombre total de gens qui ont habité la Terre et qui ont donné
un nombre impair de poignées de mains est pair.
Considérons le graphe dont les sommets sont les gens qui ont habité la Terre
et dont les arêtes représentent les poignées de mains échangées entre ces
person- nes. La réponse à la question découle immédiatement du résultat du
premier exercice.
• Graphes orientés
• Définition
Un graphe orienté G est formé de deux ensembles : un ensemble X = {xl: x ' . 2 :···: xn}
dont les éléments sont appelés sommets, et un ensemble A = {al: a ' . 2 :··· : am}, partie
du produit cartésien X X X , dont les éléments sont appelés arcs. On notera
G = (X: A).

Si a = (x: y) est un arc du graphe G, x est l’extrémité initiale de a et y


l’extrémité finale de a.

Remarque
À tout graphe orienté G = (X: A): on associe le graphe simple (X: B) où :
{x: y} E B {: ((x: y) E A ou (y: x) E A))
• Définition
Soit x un sommet d’un graphe orienté. On note d+(x) le nombre d’arcs ayant x
comme extrémité initiale, et d- (x) le nombre d’arcs ayant x comme extrémité
finale. Ainsi, on a :
d(x) = d + ( x )) d- (x)
• Exercice

d
G = (X: A) est un graphe orienté, montrer que
d+ ( x ) = d
d- (x)

En effet, on a clairement :

xEX

xEX

xEX
xEX d d+ ( x ) = d d- (x) = A ·

• Terminologie
• Sous-graphe : H = (7: B) est un sous-graphe de G = (X: A) si 7 C X et
B C A·
• Graphe partiel :H = (7: B) est un graphe partiel de G = (X: A) si 7 = X et
B C A·
• Ordre d’un graphe : l’ordre d’un graphe est le nombre de sommets de ce graphe.
• Chaîne : suite finie de sommets reliés entre eux par une arête.
• Chaîne simple : chaîne qui n’utilise pas deux fois la même arête.
• Chaîne eulérienne : chaîne simple passant par toutes les arêtes d’un graphe.
• Chaîne hamiltonienne : chaîne simple passant par tous les sommets d’un
graphe une et une seule fois.
• Chemin : suite de sommets reliés par des arcs dans un graphe orienté.
• Cycle : chaîne qui revient à son point de départ.
• Cycle eulérien : cycle simple passant par toutes les arêtes d’un graphe une et
une seule fois.
• Cycle hamiltonien : cycle simple passant par tous les sommets d’un graphe une
et une seule fois.
• Graphe connexe : un graphe G est dit connexe si pour toute paire de sommets
{x: y} de G, il existe une chaîne de premier terme x et de dernier terme y.
• Arbre : graphe connexe sans cycle simple et sans boucle.
• Graphe eulérien : graphe qui possède un cycle eulérien.
• Graphe semi-eulérien : graphe qui possède une chaîne eulérienne.
• Graphe hamitonien : graphe qui possède un cycle hamiltonien.
• Graphe semi-hamiltonien : graphe qui possède une chaîne hamiltonienne.
• Graphe valué : graphe où des réels sont associés aux arêtes. Dans cet exposé,
on ne considérera que des valuations positives.
• Longueur d’une chaîne : nombre des arêtes qui composent la chaîne.
• Valeur d’une chaîne : somme des valeurs des arêtes (arcs) d’une chaîne d’un
graphe valué.
• Distance entre deux sommets : longueur de la plus courte chaîne joignant ces
deux sommets.
• Diamètre d’un graphe : maximum des distances entre les sommets d’un graphe.
• Indice chromatique : nombre minimal de couleurs permettant de colorier les

arêtes d’un graphe, de telle sorte que deux arêtes adjacentes n’aient pas la même
couleur.
• Nombre chromatique d’un graphe : nombre minimal de couleurs permettant
de colorier les sommets d’un graphe, de telle sorte que deux sommets adjacents
n’aient pas la même couleur.

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