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jawussi@yahoo.fr
douhadjiabalo@gmail.com
11 février 2021
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Table des matières
1 GRAPHES 7
1.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2 Vocabulaire de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.3 Chaîne et cycle eulériens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.4 Matrice d’incidence d’un graphe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.5 Matrice d’adjacence d’un graphe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.6 Coloriage des sommets d’un graphe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.7 Graphes pondérés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.8 Graphes probabilistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.9 Travaux dirigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.9.1 Correction des T.D . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2 LES ARBRES 23
2.1 Les terminologies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
2.2 Propriétés et méthode de construction . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
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4 TABLE DES MATIÈRES
Généralités
L ’histoire de la théorie des graphes débute avec les travaux d’ Euler au 18e siècle
et trouve son origine dans l’étude de certains problèmes dont le plus célèbre est celui
des ponts de konisberg (Si à partir d’un point de la ville il est possible de
traverser tous les ponts de la ville une et une seule fois et revenir au point
de départ ?)
La théorie s’est développée ensuite grâce aux travaux d’autres mathématiciens et
trouve aujourd’hui plusieurs utilisations en informatique du fait de l’importance que
revêt l’aspect algorithmique.
En 1847 Kirchhoff établit la théorie des arbres( analyse des circuits électriques)
Dans ce cours nous allons étudier les graphes puis les arbres.
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6 TABLE DES MATIÈRES
Chapitre 1
GRAPHES
1.1 Introduction
La notion de graphe généralise celle relation sur un ensemble ; elle permet de
formaliser l’idée qu’il existe des liaisons entre des objets (schémas de circuit élec-
trique, les formules des molécules, les organigrammes,...) c’est une notion qui nous
est familière et qui ne pose pas de grande difficulté.
On utilise couramment deux sortes de graphes : les graphes orientés et les graphes
non orientés. La terminologie de la théorie des graphes n’est pas uniformément ad-
mise, et d’un auteur à un autre les mêmes termes ne désignent pas toujours les
mêmes objets.
Nous nous intéressons dans ce cours à la résolution des problèmes conduisant à la
modélisation d’une situation par un graphe orienté ou non, éventuellement étiqueté
ou pondéré et dont la solution est associée :
7
8 CHAPITRE 1. GRAPHES
1. est un graphe dont les arêtes sont orientés. Une arête orientée va d’un sommet à un autre
sommet, elle est représentée par une flèche.
2. reliés par une arête
3. ou un graphe simple est un graphe sans boucle tel que, entre deux sommets il y ait au plus
une arête.
ce qu’on obtient en effaçant le sens de parcours sur les arêtes d’un graphe orienté
1.3. CHAÎNE ET CYCLE EULÉRIENS 9
Théorème 1.2.1 La somme des degrés de tous les sommets d’un graphe est égal au
double du nombre total d’arêtes.
Définition 2 Soit un sommet d’un graphe orienté. On note d+ (x) le nombre d’arcs
ayant x comme extrémité initiale, et d− (x)le nombre d’arcs ayant x comme extrémité
finale. Ainsi, on a d(x) = d+ (x) + d− (x)
Définition 3 Un graphe complet est un graphe simple dont tous les sommets sont
adjacents les uns avec les autres.
Autrement dit
Un graphe G = (X, A) est dit complet si, pour toute paire de sommets (x, y), il
existe au moins un arc de la forme (x, y)
ùùùùùùù fig 3 graphe complet ùùùùùùùùù
Dans le graphe complet d’ordre n : -Le degré de chacun des sommets est n − 1.
- Le nombre d’arêtes est n(n−1)
2
.
Définition 6 Une chaîne eulérienne est une chaîne composée de toutes les arêtes
du graphes, prises une seule fois.
Un cycle eulérien est une chaîne eulérienne dont les extrémités coïncident.
10 CHAPITRE 1. GRAPHES
Théorème 1.3.2 Si un graphe non orienté possède un circuit eulérien, il est connexe
et d(s) est pair quel que soit s.
Théorème 1.4.1 Si s1 , s2 ,...,sn sont les sommets d’un graphe orienté, alors :
d+ (s1 ) 1 d− (s1 ) 1
d+ (s2 ) 1 d− (s2 ) 1
= J + .. ; = J − .. (1.1)
.. ..
. . . .
+
d (sn ) 1 d− (sn ) 1
POUR LES GRAPHES NON ORIENTES, la matrice d’incidence est une matrice J
à coefficients entiers dont les lignes sont repérées par les sommets du graphe et les
colonnes par ses arêtes.
Notons J[s, ε] le coefficient situé au croisement de la ligne repérée par le sommet s
et de la colonne repérée par l’arête ε. Alors, par définition,J[s, ε] vaut 1 si s est une
extrémité de l’arête ε quand celle ci n’est pas une boucle, il vaut 2 si s est l’extrémité
de l’arête ε et quand ε est une boucle, en fin il vaut 0 si s n’est pas une extrémité de ε.
Remarquons la raison pour laquelle on décide que le coefficient J[s, ε] vaut 2 est
que quand s est l’extrémité de la boucle ε est qu’en adoptant Cette convention on a
la formule :J = J + + J − . on a le théorème suivant :
Théorème 1.4.2 Si s1 , s2 ,...,sn sont les sommets d’un graphe non orienté, alors :
d(s1 ) 1
d(s2 ) 1
.. = J .. (1.2)
. .
d(sn ) 1
EXEMPLE
Théorème 1.5.3 Si s1 , s2 ,...,sn sont les sommets d’un graphe orienté, alors :
(J + )(t J − ) = A (1.4)
d+ (s1 ) 0 ... 0
+
0 d (s2 ) ... 0
(J + )(t J + ) =; (1.5)
..
... ... . ...
0 0 . . . d+ (sn )
d− (s1 ) 0 ... 0
−
0 d (s2 ) ... 0
(J − )(t J − ) =; (1.6)
..
... ... . ...
−
0 0 . . . d (sn )
Exercice de recherche : Algorithme de Moore.
Définition 12 Un graphe orienté ou non est dit pondéré lorsque ses arêtes sont
affectés de nombres positifs.
Le poids d’une arête est le nombre positif qui lui est affecté.
Le poids d’une chaîne est la somme des poids des arêtes qui la composent.
Une plus petite courte chaine entre deux sommets donnés est une chaîne de poids
minimal parmi toutes les chaines reliant les deux sommets.
EXEMPLE
Exercice de recherche : Le diagramme de Dijkstra.
EXEMPLE :
Un étudiant peut se rendre au campus par trois chemins A, B et C. Chaque jour il
peut ou non changer d’itinéraire :
S’il passe par le chemin A, le lendemain il prend le chemin B avec une proba 0,5 et
le chemin C avec une proba 0,2.
S’il passe par le chemin B,le lendemain il prend le chemin A avec proba 0,1 et le
1.9. TRAVAUX DIRIGÉS 15
Lorsque il y a trois états comme dans cet exemple, on ne peut pas conclure sur
la limite de l’état probabiliste Pn .
Exercice 2 Combien y’ a t’ils de graphes simples G = (X, A) tels que X = {1, 2, ..., n} ?
Exercice 3 Existe t-il un graphe simple d’ordre 5 dont les sommets ont les degrés
suivants ? Si oui tracer un tel graphe :
a. 3,3,3,3,2
b.1,2,3,4,5.
Exercice 7 Une université doit organiser les horaires des examens . On suppose
qu’il ya 7 épreuves à planifier , correspondant aux cours numérotées de 1 à 7 et que
les paires de cours suivantes ont des étudiants communs : 1 et 2 , 1 et 3, 1 et 4, 1
et 7, 2 et 3, 2 et 4, 2 et 5, 2 et 7, 3 et 4, 3 et 6, 3 et 7, 4 et 5, 4 et 6, 5 et 6, 5 et 7
et 6 et 7.
Comment organiser ces épreuves de façon qu’aucun étudiant n’ait à passer deux
épreuves en même temps et cela sur une durée minimale ?
Exercice
P 8 (Lemme des poignées de mains) Soit G(X, A) un graphe simple, donc
x∈X = 2|A|
Fleur V1 V2 V3 V4 V5 V6 V7 V8 V9 V10
V1 X X X
V2 X X X X
V3 X X X X
V4 X X X X X
V5 X X X X
V6 X X X
V7 X X
V8 X X X
V9 X X
V10 X X
1) Représenter par un graphe G la situation
2a) Trouver un sous graphe complet d’ordre 4 et le dessiner
b) Que peut-on en déduire pour la coloration du graphe.
Quel est le nombre minimum de parterres que le jardinier doit décorer ?
3.a) Classer les sommets de G par ordre de degré décroissant.
b) En déduire un encadrement du nombre chromatique de G.
4.a)Procéder a la coloration du graphe G.
b) Que peut-on en déduire pour le nombre chromatique ? Justifier avec soin.
c) Proposer un ensemble de parterres avec une répartition adaptée des variétés de
fleurs.
pose bien entendu, que la relation d’amitié est une relation symétrique. Deux som-
mets du graphe sont reliés par une arête lorsque les deux personnes correspondantes
sont amies. Il suffit alors de prouver que deux sommets au moins de ce graphe ont
même degré. Supposons que les n sommets soient tous de degrés distincts. On peut
alors numéroter les sommets de x1 à xn avec : 0 6 d(x0 ) < d(x1 ) < ... < d(xn−1 ). Or
le degré maximal d’un sommet d’un graphe simple d’ordre n est n − 1. On a donc
forcement d(xi ) = i, ∀i = 0, 1, ..., n. L’hypothèse donne un graphe d sommet 0(c’est
une personne bien seule) et un sommet de degré n − 1, donc relié a tous les autres
sommets du graphe, en particulier au sommet isolé, ce qui est contradictoire. nous
avons montré qu’un graphe simple contient au moins deux sommets de même degré.
Correction 2 nn
X = {1, 2, ..., n}. Un graphe simple G = (X, A) est déterminé part la donnée de A
2
qui est une partie de P2 (X). Donc cardP2 (X) = Cn2 . le nombre de graphe est 2Cn
Correction 3 nn
a.Oui
b. Non la somme des degrés est impaire.
Correction 4 nn
Notons G = (X, A) le graphe, on a :
X
d(x) = 2|A|
x∈X
⇒ 4|X| = 20
⇒ |X| = 5
Correction 5 nn
Construisons un graphe dont les sommets sont les 6 personnes , deux sommets
sont reliés par une arête en trait plein lorsque les personnes correspondantes se
connaissent et en trait discontinu dans le cas contraire. IL s’agit de prouver que ce
graphe contient un cycle simple de longueur 3 dont les arêtes sont de même nature.
si l’on ne tient pas compte de la nature des arêtes, ce graphe est complet, deux per-
sonnes au hasard, ou bien se connaissent ou ne se connaissent pas. Chaque sommet
est donc de degré 5 et parmi les 5 arêtes issues d’un sommet , trois d’entre elles ,
sont de même nature. Supposons, par exemple, que les arêtes {a, b}, {a, c} et {a, d}
soient en trait plein. Considérons le cycle b,c,d. Si les arêtes sont entrait discontinu.
c’est terminé sinon, l’une des trois arêtes sera en trait plein et permettra de former
avec deux arêtes du triangle abd un cycle dont les trois arêtes sont en trait plein.
Correction 7 nn
Construisons le graphe G dont les sommets sont les épreuves numérotées de 1 à 7,
une arête relie de deux ses sommets lorsque les deux cours correspondants possèdent
les étudiants communs :
Correction 11 nn
1. Le graphe est :
(1 − p)2 2p(1 − p) p2
2. La matrice de transition est : 0 1−p p
0 0 1
Correction 12 nn
1. Un graphe probabiliste résumant les données est le suivant :
0, 86 0, 14
2. a)La matrice de transition M du graphe est : M =
0, 06 0, 94
On en déduit que , pour tout entiern , En = E0 M n
0, 748 0, 252
b) nous avons M 2 =
0, 108 0, 892
On en déduit que :
0, 748 0, 252
E2 = (1100 400)
0, 108 0, 892
E2 = (866 634). Ce qui signifie qu’au 1er janvier 2007 le club A compte 866
adhérents et le club B 634.
3.a) En+1 = En × M or bn+1 = 1500 − an+1
0, 86 0, 14
(an+1 1500 − an+1 ) = (an 1500 − an+1 )
0, 06 0, 94
(an+1 1500 − an+1 ) = (0, 06(1500 − an ) + 0, 86an 0, 94(1500 − an ) + 0, 14an )
D’où an+1 = 0, 8an + 90
b) La suite (an ) est arithmético-géométrique. En posant Un = an −x avec x à trouver,
la suite (un ) sera géométrique et partant on peut obtenir an .
un+1 = an+1 − x
un+1 = 0, 8an + 90 − x
un+1 = 0, 8(un + x) + 90 − x
un+1 = 0, 8un + 0, 8x + 90 − x avec 0, 8x + 90 − x = 0
un+1 = 0, 8un avec x = 450
Par conséquent un = u0 q n ⇔ un = 650 × 0, 8n .
b)On déduit que an = 450 + 650 × 0, 8n
c)limx→+∞ an = 450.
A terme le club A comptera 450 inscrits et le club B 1050 inscrits.
c) L’ensemble des sommets de G classés par ordre de degrés décroissants est le sui-
vant :
sommet V4 V2 V3 V5 V1 V6 V8 V7 V9 V10
Degré 5 4 4 4 3 3 3 2 2 2
b) Le plus haut degré de G est 5 donc le nombre chromatique de G tel que γ(G) 6 6
puisque G contient un sous graphe complet d’ordre 4, on a aussi γ(G) > 4. Par suite
on a 4 > γ(G) 6 6
4.a)
22 CHAPITRE 1. GRAPHES
Chapitre 2
LES ARBRES
EXEMPLE.
Définition 15 Une forêt est un graphe dont chaque composante est un arbre.
EXEMPLE
23
24 CHAPITRE 2. LES ARBRES
25