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Université Sultan Moulay Slimane

Faculté des sciences et technique


BENI MELLAL

Rapport de sortie
Réalisé par :

OUCHAADID YOUNESS
HEUCINE ADNANI

LST : AMENAGEMENT ET GESTION D’ENVIRONNEMENT


Introduction

Objectif

 Station 1
 Station 2
 Station 3
 Station 4
 Station 5
 Station 6
 Station 7

Conclusion
Introduction
Le Maroc est le pays d'Afrique du Nord le mieux pourvu en
eaux Continentales. La grande variabilité spatiale des conditions
Climatiques et géologiques accentue cette richesse en créant des
Types d'écosystèmes aquatiques très variés depuis les lacs, les
rivières et les sources de montagnes calcaires jusqu'au merjas. Par
ses différents rôles, écologiques à l’échelle nationale et
Internationale et socioéconomique principalement dans le
domaine de l’écotourisme.

Le Moyen Atlas Marocain est l’une des régions les mieux


arrosées de tout le pays, cette caractéristique fait de la région
d’Ifrane l’une des zones qui compte un grand nombre de zones
humides. Parmi ces dernières, le lac Dayet Aoua, Dayet Ifrah,
Agulmam azegza, …etc.

Nous avons la chance de visiter 7 stations ;


 Première station : Barrage Ahmad Elhansali
 Deuxième station : Oued Oum Rbiaa (Centre de Khenifra)
 Troisième station : Lac Afnourir
 Quatrième station : Dayet Aoua
 Cinquième station : Barrage Bin El Ouidane
 Sixième station : station hydroélectrique d’AFOURER
 Septième station : Station RAS EL MA

L’objectif :
L’objectif de cette sortie est dans le cadre de l’étude de
différents écosystèmes aquatiques à savoir l’écosystème
stagnante et autre courant.
-Le barrage El-Hansali est l’un des plus grands barrages
au Maroc, grâce au débit important et permanent d’Oued Oum
Rbiaa.

- Ce barrage se trouve au territoire de la région de Tadla-


Azilal Précisément près de Zaouit Cheikh.

- La capacité de ce barrage est de 470 M m3.

*Généralement la construction d’un barrage demande les


Conditions suivantes :
 conditions topographiques : cuvette en amont du barrage et
une vallée large et plate.
 conditions géologiques : les roches sur lesquelles s’appuie le
barrage doivent être stables et étanches, (raisons d’efficacité
et de sécurité).
 conditions hydrologiques : les précipitations sur le bassin
versant qui alimente la cuvette du barrage doivent être
suffisantes.
Les objectifs d’un barrage :
- l'irrigation,
- l'abreuvement du cheptel,
- la protection contre les crues,
- la recharge artificielle de nappes,
- l'alimentation en eau potable
- la production d'énergie électrique locale,
- la plaisance.

- La construction de barrages a été encouragée non


seulement pour satisfaire les besoins hydrauliques et
énergétiques mais aussi en tant qu'investissement stratégique à
long terme (générations futures).
- Le barrage d’El-Hansali est un écosystème stagnant ouvert riche
en plusieurs espèces :
 Carpe chinoise qui se subdivise en trois catégories :
 Carpe argentée qui se nourrit des algues
 Carpe herbivore qui se nourrit des herbes, cette espèce est
pêchée et demandée au marché.
 Carpe commune (homnivore) qui se nourrit des algues et de
la matière organique.
 Black basse est une espèce carnivore qui se nourrit de la
carpe.
 Cèdre
 Barbeau
 Petite perche.
Cette station est considérée la plus polluante le long d’Oued
Oum Rbiaa car elle est située au centre de la ville de Khenifra,
alors ce qui la transforme en un point noir de cet Oued.

Et parmi les principales causes de cette pollution on a :

- Le rejet des eaux usées de la ville directement dans l’Oued


sans traitement car la station d’épuration de temps en temps
est mal fonctionnée.

- Rejet des déchets solides le long des côtes d’Oued, et ces


déchets peuvent contenir des métaux lourds (matière organique
bio-accumulables qui est difficile à traiter).
Cette figure présente les rejets des déchets solides aux cotes
de Oued Oum Rbiaa au centre de Khenifra et qui vont être
transporte avec l’eau lors d’un débit (écoulement) important.
Et parmi les conséquences de cette pollution :
 Biodiversité menacée
 Asphyxie des poissons
 Difficulté de traitement de ces eaux en eaux potables.
1-Nom du site Ramsar : LAC D’AFENNOURIR

Coordonnées géographiques (latitude/longitude) :


33°17'N, 05°16'W
2-Localisation générale
Il se situe sur un plateau du Moyen Atlas tabulaire, à 20
kilomètres (à vol d'oiseau) au sud de la ville d'Azrou, sur la route
tertiaire reliant le village d’Aïn Leuh à la RP 20 (reliant Azrou à
Midelt). Elle appartient à la Commune d'Aïn Leuh (province
d'Ifrane).

3-Élévation : 1790-1800 m

4-Superficie : 800 ha

5-Brève description
Site de montagne composé d'un lac naturel peu profond,
de près de 400 ha, d'une pelouse humide qui l'entoure et d'un
ruisseau situé au déversoir du lac. Malgré la rétention de l'eau par
une digue artificielle basse, l'hydrologie du lac reste dépendante
des précipitations (neige en particulier), puisqu'il s'assèche
souvent après des hivers secs.
La principale valeur écologique de ce lac de montagne
particulier (faible profondeur et grande étendue) est la présence
régulière d'une grande population nicheuse et hivernante de
Tadorne casarca Tadorna ferruginea.

6-Caractéristiques physiques du site


Lac naturel de haute altitude (1798 m) du Moyen Atlas
occupant une vaste dépression karstique (calcaire) à fond plat,
remplie de basaltes et de dépôts fins. Les rives planes situées au
Sud et à l'Est sont couvertes par une végétation rase (pelouse). Le
lac est peu profond (< 2 m) et relativement étendu (380 ha),
montrant quelques hauts fonds (îlots) près de la rive Nord-Est.
Son niveau de submersion est très variable, dépendant de la
pluviométrie ; considéré comme semi-permanent, notamment
suite au rehaussement qu'il a subi après la construction d'une
digue (mur bas) à son déversoir, le lac s'assèche parfois (p.ex. en
1995 et en été 2000). Les eaux sont eutrophes, légèrement
alcalines, à température variant entre 0-5°C (surface parfois gelée
en hiver) et 24-26°C (en été).
La végétation immergée envahit souvent les eaux, avec
développement de quelques massifs de scirpes, qui s'étendent
progressivement quand la mise en eau dure plusieurs années.
Le climat régional est de type supraméditerranéen subhumide à
hiver froid. La neige, autrefois abondante dans la plaine, ne
persiste pas plus de deux à trois semaines en année normale.
Les monts sont couverts par une cédraie plus ou moins
dégradée localement, alors que les versants sont couverts par une
végétation arbustive ou steppique.

La principale valeur de ce site réside dans sa particularité


(faible profondeur et grande étendue) qui en fait un type
particulier de lac d’eau douce de montagne nord-africaine. Il a
toutefois été choisi principalement parce qu’il abrite une grande
population nicheuse de Tadorne casarca Tadorna ferruginea.

7-Caractéristiques physiques du bassin versant


Le bassin versant du lac est très exigu ; il est délimité par
deux crêtes calcaires basses qui dominent le lac. Ces reliefs
présentent une forme allongée en direction SW-NE et une forte
pente ; ils sont couverts par une cédraie, ceinturée à sa base par
du chêne vert. Les bas de pente sont peuplés par une végétation
steppique qui cède rapidement la place à une pelouse. Entre les
crêtes calcaires, le fond du vallon est couvert de dépôts
quaternaires fins ; lesquels sont remplacés vers le Nord-Est par
des roches basaltiques où se développe le lac.
Ce bassin versant est ouvert vers le Nord-Est, sachant que
le lac donne lieu à un ruisseau semi-permanent qui se jette dans le
bassin de l’oued Tigrigra, correspondant au haut Beht.

8-Valeurs hydrologiques
Comme tous les lacs du Moyen Atlas, Afennourir participe
à la recharge de la nappe phréatique du système karstique dans le
plateau d'Azrou.
9-Caractéristiques écologiques générales
Le site est dominé par des eaux lacustres peu profondes
peuplées par un lit de végétation immergée, parmi laquelle
peuvent être observés des îlots plus ou moins larges de végétation
émergente (Scirpaie) ; la pelouse, où pâturent des tadornes et un
grand troupeau de moutons, entoure presque la totalité du lac,
mais elle est développée surtout du côté Sud-Ouest.

10-Flore remarquable
Présence d'au moins trois espèces rares ou à distribution
localisée au Maroc : Persicaria lapathifolia (Polygonaceae),
Damasonium alisma (Alismataceae), Juncus inflexus (Juncaceae).

11- Faune remarquable


Deux espèces d'oiseaux vulnérables se reproduisent dans
le site (Tadorne casarca Tadorna ferruginea et Foulque à crête
Fulica cristata). Ce site constitue la meilleure zone humide moyen-
atlasique pour l'hivernage des oiseaux d'eau : 26 espèces y ont été
notées et l'effectif maximum absolu enregistré jusqu’à l’année
2000 est de 6321 oiseaux, essentiellement des Ansériformes, avec
des pics de 2000 canards siffleurs Anas penelope, 1450 fuligules
milouins Aythya ferina, 450 tadornes casarca Tadorna ferruginea et
300 canards chipeau Anas strepera. La Foulque à crête Fulica
cristata y est régulièrement présente, avec généralement peu
d’individus mais un maximum de 365 hivernants a été compté en
1999. Le Grèbe à cou noir Podiceps nigricollis est parfois abondant
(240 hivernants en 1997).

12. Valeurs sociales et culturelles


Ce lac joue un rôle fondamental dans le parcours des ovins
(on compte plus de 1000 têtes), à la fois via sa pelouse et en tant
que source d'eau d'abreuvement.
C'est le lac le plus connu du Maroc. Son accès est très facile ;
situé à 15 kilomètre au nord d'Ifrane. C'est un lac de 140 ha à 20
ha en sècheresse(sa superficie est variable selon les saisons). Sa
profondeur reste faible, de quatre à cinq mètres à l'amont (ouest)
et une partie avale (à l'est) envasée, d'aspect marécageux.
Le lac est entouré par une prairie humide rase et des
massifs forestiers de Chêne vert et de Cèdre. Une ceinture de
peuplier et quelques pieds de saules pleureux entoure le lac sur
ses bords immédiats. La flore submergée et émergée est
abondante et très diversifiée.

C'est l'un des rares zones humides montagneuses avec des


habitats bien variés.

Les précipitations moyennes sont de 1150 mm/an, en


grande
partie sous forme de neige qui peut parfois persister sur les hauts
versants jusqu'en mois de mars. La température saisonnière
moyenne varie entre -9°C à 10°C en hiveret 0°C à 28°C en été.

Autres caractéristiques de Dayet Aoua :


 Bioclimat : semi-humide.
 Altitude : 1640m.
 Un système ouvert car il reçoit la matière organiques
allochtone.
 Une zone humide et un site d’intérêt biologique et écologique
(SIBE).
 Il reçoit un nombre important des touristes.

-Ce lac reçoit une quantité très importante des oiseaux


migratrices et il contient environ de 40000 individus de truite
(soit truite Fario ou celle Arc en ciel) ; ce qui le donne une
fortune économique.

-La présence des algues est aussi remarquable à savoir


des algues vertes et des algues jaunes ; les rouges ne sont pas
présents car ils vivent dans des profonds élevés (mers,
océans) et non dans des eaux douces.
Histoire et caractéristiques du barrage
 En 1929, les premières études furent menées par le bureau
Coyne et Bellier sur la faisabilité d'une retenue d'eau dans les
environs de Ouaouizerth. Les pouvoirs publics marocains
s'engageaient dans un projet ambitieux : la construction du
plus puissant ensemble hydro-électrique du Maroc.

Les travaux débutèrent en 1948. Cinq ans après, le barrage de 132


mètres de hauteur pour 290 mètres de longueur, longtemps
demeuré le plus élevé d'Afrique, était prêt à retenir un milliard et
demi de mètres cubes d'eau.
 Alimenté dans sa partie sud par les eaux de l'assif Ahanesal
et, à l'Est par celles de l'oued El Abid, le lac s'étend sur une
vingtaine de kilomètres au sud de Ouaouizerth.

Après une traversée souterraine de la montagne, ses eaux


alimentent en contrebas l'usine hydro-électrique d'Afourer et
permettent, à travers un immense maillage de plusieurs centaines
de kilomètres de canaux, l'irrigation de 112 000 hectares dans la
grande plaine du Tadla.

-
-Au total, le complexe de l’oued El Abid doit pouvoir
fournir 600 milliards de kilowatt/heure, soit les deux tiers de
l'électricité d’origine hydraulique du Maroc.
-Pourvu d’un grand évacuateur de crues en "saut de ski" d’une
capacité de 2.500 m3/s, le barrage de Bin el Ouidane possède une
superficie de 3740 hectares pour une profondeur maximum
de 120 mètres, ce qui en fait une retenue d’eau se situant, en
importance, entre celle du lac d'Annecy (2760 ha) et celle du lac
du Bourget (4450 ha).
Se situe à environ 3 km en haut d’Affourer, cette station
utilise les eaux de barrage de Bin el Ouidane qui arrive par un
tunnel souterrain pour produire l’énergie électrique, sont principe
est :
L’eau se chuter avec des grandes vitesses de bassin qui
se trouve dans l’amont en tournant les turbines produisant un
mouvement mécanique qui est transformé en énergie
électrique, quand cet eau arrive au bassin d’aval on le remonte
par un autre tunnel ainsi de suite. Cette station produit ¼ des
besoins de Maroc en électricité et elle est le plus important
projet en Afrique.

Tunnel descendant la STEP d’Affourer


PRESENTATION DE LA STATION :
 Créée en 1957
 Située à une Altitude de 1550m
 Relève du Centre National d’Hydrobiologie et de Pisciculture

OBJECTIFS DE LA STATION :
 Production des alevins de la truite arc en ciel et la truite fario
 Repeuplement des rivières de moyenne et haute altitude+plans d’eau
artificiels
 Encadrement, sensibilisation et l’éducation à l’environnement des
visiteurs de la station (chercheurs, universitaires, étudiants, colonies de
vacances enfants et public…)
CONDUITE D’ELEVAGE :

5
 Nom Latin : Salmo Trutta fario L.
Famille : Salmonidés

Description :

La truite a le corps rond et fuselé des nageurs rapides. Elle


est pourvue comme tous les salmonidés d’une petite nageoire
adipeuse située entre la nageoire dorsale et la nageoire caudale.
La robe de la truite varie en fonction du sexe, de l’âge et de
l’habitat du poisson. Sa couleur est le plus souvent brillante,
argentée. Le dos et les flancs sont parsemés de taches colorées
(rouge-orangé). La truite dépasse rarement les 50 cm en rivière.
HABITAT :

La truite vit dans le cours supérieur des rivières là où


le courant est rapide, l’eau fraîche (inférieure en moyenne à
20° c en été) et riche en oxygène. La truite est paradoxale car
cette vagabonde est aussi pantouflarde et vit à poste presque
fixe ! En moyenne la truite reste postée, immobile, pendant
86 % de son temps. Elle nage dans le courant moins de 1 %
du temps. Ce comportement est expliqué par le souci
d’économiser de l’énergie. Les postes de la truite sont précis
de quelques centimètres voire millimètres, pour se maintenir
avec précaution dans les veines de courant faible. Elle vit
ainsi dans les eaux rapides mais à l’abri du courant.
La truite arc-en-ciel est un poisson de la famille des
salmonidés. Elle est aussi connue sous le nom de truite Kamloops,
de truite steelhead ou de truite saumonée.

La truite arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss) est indigène à


la côte ouest de l’Amérique du Nord (Fuller et al., 1999; Quinn,
2005) et à la Russie (Quinn, 2005) (figure 2.1). En effet, la
distribution de la population d’origine va du nord-ouest du
Mexique (y compris le nord de la Basse-Californie) à la rivière
Kuskowim, en Alaska (Crawford et Muir, 2008; Fuller et al.,1999;
Quinn, 2005). En Russie, la distribution naturelle de cette espèce
se trouve principalement sur la péninsule du Kamtchatka
(Crawford et Muir, 2008).
Figure 1: Répartition d’Oncorhynchus mykiss W. dans le monde. La zone rayée représente les
populations d’origine alors que la zone pleine représente les populations introduites et naturalisées.

Source : Crawford, S.S. et Muir, A.M. (2008). p. 322


Vidange et récupérations des géniteurs à la station
RAS EL MA

Bassin à géniteurs de la truite arc en cie


Tri des Géniteurs mâle et femelle
Etang à géniteurs de la truite fario

Bassins de Stabulation
Extraction de la Laitance du Mâle Extraction des ovules de la truite fario
Eclosion :

Alevins et réserves vitellines


Grossissement :

Bassins de grossissement
REPEUPLEMENT :

Conclusion
La biodiversité (aquatique) marocaine comme c’est déjà
signalée est riche en espèces, mais elle fait face à plusieurs
problèmes de dégradation et de menace à savoir la pollution, la
pèche, …etc. Alors de point de vue de protection il faut lutter
contre ces problèmes de telle manière à produire des sites
protégées.

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