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Systeme de Stockage
Systeme de Stockage
Département d’Electronique
Niveau : L3
Présente par :
I. Introduction : ………………………………………………………………………………………………………………………….……3
II.3.1 Principe :…………………………………………………………………………………………………..………………………..3
III. Conclusion :……………………………….………………………………………………………………………………………….13
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I. Introduction :
Récemment, des sources d'énergie renouvelables ont suscité un intérêt considérable.
Cependant, la plupart des sources renouvelables ne constituent pas une source constante
d`énergie et, contrairement aux sources classiques (combustibles fossiles), ne peuvent être
directement stockés, de sorte qu'elles aient besoin de systèmes de stockage secondaire.
Pour éviter ces problèmes, les sources renouvelables peuvent utiliser des moyens qui
stockent l`excédent d`énergie en cas de surtension, mais donnent cet énergie en cas de baisse
en tension ou en cas de perte totale de puissance. Au cours des dernières années, techniques
plus puissantes comme inductances supraconductrices (SMES), supercondensateurs, etc.
apparaissent comme une alternative pour les solutions conventionnelles.
Le stockage de l’énergie est au cœur des enjeux actuels, qu’il s’agisse d’optimiser les
ressources énergétiques ou d’en favoriser l’accès. Il permet d’ajuster la « production » et la
« consommation » d’énergie en limitant les pertes.
Le stockage rend plus flexible l'intermittence à laquelle est soumise une grande partie de la
production d'énergie renouvelable. En effet, cela permet de libérer l'énergie lorsque la
demande est élevée et la stocker lorsque la demande est plus faible.
Le stockage de l'énergie consiste à préserver une quantité d'énergie produite pour une
utilisation ultérieure. L'idée est d'assurer l'équilibre entre la production et la consommation de
l'énergie, de réduire les pertes et ainsi d'optimiser les coûts.
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II.3 Principe et problématiques du stockage d’énergie :
II.3.1 Principe :
Le stockage d’énergie consiste à transformer l’énergie d’une forme (électricité, chaleur)
en une autre, plus apte à la conservation afin de disposer ultérieurement et ainsi de répondre
aux fluctuations de consommation. Dans cet environnement de fluctuation, il est nécessaire
d’avoir des temps de réponse différents selon les moments de la journée ce qui implique de
disposer de technologies diverses de stockage.
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Figure 1 : Puissance délivrable en fonction du temps de décharge total pour les principales
méthodes de stockage d’énergie au Royaume- Uni.Crédits : SST-Londres.
Source : CLCF, Pathways for Energy Storage.
centre de stockage,
Système de transformation de puissance,
Système de contrôle et de surveillance des équipements pendant la charge-décharge.
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Figure 2 : Structure générale d’unité de stockage d’énergie, a, b, et c sont des nœuds dans le
réseau électrique
Les méthodes de stockage dépendent du type d’énergie. Les sources d’énergies fossiles
(charbon, gaz, pétrole), sous forme de réservoirs à l’état naturel, remplissent naturellement la
fonction de stocks. Une fois extraites, elles peuvent facilement être isolées, hébergées et
transportées d’un point de vue technique. Le stockage s’avère plus complexe pour les énergies
intermittentes : leur production est relayée par des vecteurs énergétiques tels que l’électricité,
la chaleur ou l’hydrogène, nécessitant des systèmes spécifiques de stockage.
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Figure 3 : Vue de l’ensemble des moyens de stockage d’énergie.
Ce système, lié à l’énergie hydraulique, fonctionne sur le principe de deux retenues d’eau à
des hauteurs différentes et est souvent couplé avec un barrage. Lorsque l’électricité est
produite en excès, l’eau du bassin inférieur est pompée via une conduite forcée vers le bassin
supérieur, qui devient un réceptacle d’énergie potentielle. Lorsque le besoin se fait ressentir,
une partie du réservoir supérieur, est vidée et par gravité, l’eau passe dans une turbine qui
produit l’électricité. C’est un système réversible qui associe pompe et turbine (fig. 4).
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Figure 4 : Schéma de fonctionnement d’une STEP
Stockage par air comprimé classique (CAES, Compressed Air Energy Storage)
Le principe du CAES repose sur l’élasticité de l’air : l’air est d’abord comprimé via un
système de compresseurs, à très haute pression (100 à 300 bar) pour être stocké dans un
réservoir (cavités souterraines par exemple). Pour récupérer cette énergie potentielle, l’air est
détendu dans une turbine qui entraîne un alternateur. Comme l’air se réchauffe pendant sa
compression, la chaleur à la sortie du compresseur peut être récupérée via des échangeurs et
stockée afin d’être utilisée pour réchauffer la turbine.
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Deux types de stockage à air comprimé sont à considérer : le CAES et le stockage par air
comprimé adiabatique avancé (AA-CAES).
1) CAES classique :
Le système fonctionne pratiquement comme une centrale à gaz sauf que les phases de
compression et de détente sont séparées et décalées dans le temps. Ce système met en œuvre
une turbine à gaz ; la chaleur produite n’est pas stockée mais seulement récupérée et le
stockage de l’air comprimé se fait dans des cavernes souterraines.
Deux installations liées à des cavités salines existent à ce jour : la première à Huntorf en
Allemagne, qui fonctionne depuis 1978 (fig. 6), et la seconde à McIntosh en Alabama, depuis
1991.
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En tenant compte des besoins énergétiques nécessaires au fonctionnement du système, le
rendement d’une installation CAES classique est de l’ordre de 50 %.
Le principe du AA-CAES reprend cette idée, mais propos que les deux énergies thermique
et de compression soient stockées dans deux réservoirs spécifiques (fig. 7). La chaleur
nécessaire pour réchauffer l’air comprimé pour sa détente est apportée par cette réserve et le
système s’affranchit ainsi des apports en gaz comme dans le CAES classique.
Les batteries utilisées comme réserve massive d’énergie peuvent délivrer une puissance
pendant quelques heures ou sur plusieurs jours et résister à un certain nombre de cycles de
charge/décharge. Leur utilisation se situe plutôt à l’échelle d’un bâtiment ou d’une petite
collectivité où elles permettent d’optimiser la gestion de sources d’énergie renouvelables,
solaire ou éolienne (ou autre), notamment pour le lissage de la charge journalière en
stationnaire. Quelques batteries au plomb peuvent répondre à ce besoin, de même que des
batteries au sodium ou lithium-ion, mais ce sont surtout les batteries à flux qui font l’objet
d’études pour le stockage massif à ce jour
Batteries à flux
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Ces batteries permettent le stockage des couples électrochimiques (électrolytes à l’état
liquide) à l’extérieur de la batterie. Les électrolytes circulent à travers une cellule d’échange
d’ions dont les deux compartiments sont séparés par une membrane solide (fig. 8).
Les électrolytes peuvent également fonctionner comme liquides caloporteurs, facilitant ainsi
la régulation de température, alors que les batteries conventionnelles dépendent d’une
conduction passive de la chaleur, conduisant à des températures élevées à l’intérieur des
cellules.
Aujourd’hui on sait brûler l’hydrogène dans des centrales électriques spécialement équipées,
et l’hydrogène stocké peut être considéré comme un stockage indirect de l’électricité.
La pile à combustible :
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Pendant leur utilisation, les électrolyseurs et les piles à combustible dégagent de la chaleur
(entre 20 et 50 % de l’énergie du système selon la technologie), dont la valorisation améliore
la rentabilité économique du système.
Ces installations ont un potentiel important en termes de compétitivité pour les activités
tertiaires et industrielles et en matière d’impact sur la demande en électricité à la pointe. En
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effet, en stockant la chaleur ou le froid en période de faible demande d’électricité, le potentiel
de décalage des appels de puissance est important. Sur les réseaux de chaleur, le stockage de
chaleur permet d’optimiser le dimensionnement des installations, notamment dans le cadre
d’extension de réseaux existants.
L'apport d'énergie électrique permet de faire tourner la masse à des vitesses très élevées (entre
8000 et 16000 tour/min pour le modèle ci-contre) en quelques minutes. Une fois lancée, la
masse continue à tourner, même si plus aucun courant ne l’alimente.
L'énergie est alors stockée dans le volant d’inertie sous forme d’énergie cinétique, elle pourra
ensuite être restituée instantanément en utilisant le moteur comme génératrice électrique,
entraînant la baisse de la vitesse de rotation du volant d'inertie.
Accessoirement, le stockage par condensateurs peut être utilisé comme source de puissance
impulsionnelle. Sa limitation est la durée de vie réduite des condensateurs, qui supportent mal
un trop grand nombre de cycles de charge/décharge.
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Les supers condensateurs de puissance :
Les cellules élémentaires des super condensateurs peuvent fournir ou absorber des
puissances unitaires très élevées avec une constante de temps de quelques dizaines de
secondes.
III. Conclusion :
Le stockage d’énergie représente un enjeu majeur pour permettre une réelle pénétration des
immenses ressources renouvelables naturellement dispersées. Pour accroître la sûreté du
système, les solutions sont nombreuses mais tellement différentes dans leurs spécifications
qu’elles sont difficiles à comparer. C’est la raison pour laquelle on a essayé de dégager, de
façon critique, un ensemble de caractéristiques techniques et économiques qui permettraient
d’améliorer les estimations de performances et coût qui conditionnent l’acceptabilité du
stockage.
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