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Meurtre à l'école

Aujourd'hui, comme tous les mercredis matin, à l'école primaire Jacques Brel de Berck, Madame Calias, femme de

S.initiale
ménage, vint pour nettoyer les salles de classe. Elle alla donc chercher son matériel qui se trouvait sous le préau à côté
des toilettes des filles. Environ deux heures plus tard, après avoir fini de nettoyer, Madame Calias alla ranger son
matériel en chantonnant. Il était presque midi.

Déclencheur de l’action
Soudain, lorsqu'elle ouvrit la porte du placard, un cadavre d'une fillette de six ans lui tomba dans les bras. Elle eut très
peur, elle poussa un cri effrayant. Un passant l'entendit. Il alla donc voir ce qui se passait. Dès qu'il vit ce cadavre affalé
dans les bras de cette femme de ménage, il eut de suite le bon réflexe d'appeler la gendarmerie.

Cinq minutes plus tard, la brigade de Berck arriva sur les lieux du crime. Après une heure d'observation, Madame
Orcher, commissaire de police, décida de contacter un enquêteur, Monsieur Castagnette.Pour commencer, les
scientifiques relevèrent les empreintes appartenant à un certain Monsieur Roger nommé « Zinzin » car il était fou.
Monsieur Castagnette mit de suite Monsieur Roger en garde à vue et lui demanda où il se trouvait entre neuf heures et
midi ! Zinzin dit qu'à cette heure là, il était à l'hôpital psychiatrique de Berck et que, vers neuf heures et demi, il était
simplement sorti faire un tour en passant par le petit chemin de l'école. Il dit aussi qu'il s'était assis sur le banc du préau à
coté du placard à balai.

Monsieur Castagnette alla de ce fait à cet hôpital, pour confirmer l'alibi. Zinzin avait dit vrai, donc il ne le soupçonna plus
de rien. L'enquêteur décida de chercher si, lors du crime, les professeurs de l'école étaient chez eux ou pas.

Monsieur Castagnette alla donc rendre visite à la voisine d'une des professeurs de l'école se prénommant Madame Jupon.
Madame Slinski, voisine de madame Jupon, confirma que sa voisine n'était pas chez elle lors du crime car ses volets
étaient fermés et que Madame Jupon prenait tous les matins l'habitude d'aller boire son café chez sa voisine. Une pauvre

L’enquête / La découverte des coupables


petite grand-mère âgée de quatre-vingt ans a affirmé à Madame Slinski, avant de mourir le jour du crime, que Madame
Jupon rôdait dans les parages de l'école vers midi et demi, c'est-à-dire juste après le crime.

Monsieur Castagnette se dirigea donc chez Madame Jupon. Elle n'était pas chez elle, il n'y avait que son mari. Monsieur
Castagnette lui demanda où était partie sa femme. Monsieur Jupon confirma que sa femme devait se rendre à l'aéroport
vers une heure moins le quart de l'après-midi juste après avoir mangé. L'enquêteur lui posa plusieurs questions :
-«Est-ce qu'à votre avis votre femme a déjà décollé pour Marseille?
- Oh non, je ne pense pas. Il n'est que trois heures et ma femme m'a dit qu'après être arrivée à l'aéroport de Lille, elle ne
décollera pour Marseille que vers cinq heures. Comme ça, elle aura le temps de se préparer mentalement pour prendre
l'avion car elle en a la phobie.
- C'est tout de même bizarre !
- Pourquoi, Monsieur l'enquêteur ?
- Votre voisine m'a dit que vos volets sont restés fermés toute la matinée et, de plus, elle ne m'a en aucun cas parlé de ce
voyage que votre femme a organisé. Et vous, Monsieur, où étiez-vous toute la matinée ?
- Ma femme n'a parlé de ce voyage qu'à moi. Elle est partie là-bas en formation pour son métier. Je n'ai fait que dormir
toute la matinée, je suis très fatigué en ce moment.
- Bon, très bien Monsieur Jupon, je vais vous laisser.
- Mais, Monsieur Castagnette, que comptez-vous faire à présent?
- Je ne peux pas vous en dire plus pour le moment.
- Au revoir, Monsieur Jupon.
- Au revoir, Monsieur l'enquêteur. »
Monsieur Castagnette contacta Madame Orcher, commissaire de police, pour aller trouver Madame Jupon qui était,
comme le certifiait son mari, à l'aéroport de Lille. Quand l'enquêteur et Madame Orcher arrivèrent à l'aéroport, Madame
Jupon attendait, comme l'avait précisé son mari, que son avion arrive. Madame Jupon leur dit qu'elle était là en formation
pour son métier. Son mari avait donc dit vrai. L'enquêteur décida de laisser de coté Madame Jupon car il se doutait qu'elle
n'avait commis aucun de ces crimes.
La solution / résolution de l’énigme
En fouillant dans les casiers judiciaires, la police découvrit un nom : Madame Sylvie Bouboule. Madame Orcher
emmena son dossier au laboratoire scientifique. A l'oeil nu, les empreintes de Madame Bouboule étaient identiques à
celles de Madame Jupon. Cela signifiait donc qu'il fallait rechercher Madame Bouboule. Madame Orcher comprit tout de
suite que c'était Madame Bouboule la tueuse en série car elle avait tué cette vieille femme qui était témoin. De plus, une
esthéticienne appela la gendarmerie car elle avait vu dans le journal cette histoire de meurtre et Madame Bouboule était
venue dans son magasin se transformer en sosie de Madame Jupon qui fut soupçonnée de meurtre à tort.

La situation finale
La police retrouva Madame Bouboule et la mit directement en garde à vue. Elle mentit mais finit par avouer que
c'était elle la coupable. Elle avait tué une enfant de six ans qui s'appelait Sylvie. A six ans, elle avait été abandonnée par
ses parents qui la maltraitaient. La police lui mit trente ans de prison ferme et cent mille euros d'amende. Madame
Bouboule se retrouva donc en prison triste et pleine de désespoir.

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