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Batiment Et Robot
Batiment Et Robot
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4.7.1. Problématiques de la mise en plan de la maquette numérique ...................................... 58
4.7.2. Transition REVIT-AutoCAD chez SBE ................................................................................ 59
4.7.3. Avantages BIM de la mise en plan AutoCAD ................................................................... 61
CONCLUSION .................................................................................................................... 62
Table des Figures .............................................................................................................. 64
Table des Tableaux ........................................................................................................... 65
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................ 66
OUVRAGES ................................................................................................................................ 66
MÉMOIRES PFE INSA ................................................................................................................. 66
DOCUMENTS AUTODESK ........................................................................................................... 66
ANNEXES .......................................................................................................................... 67
Annexe 1 : Mode opératoire d’analyse sismique modale spectrale REVIT-ROBOT ...................... 67
Annexe 2 : Note de vérification sismique du BLOC A, Mittelhausbergen .................................... 67
Annexe 3 : Dimensions des puits busés, Sous-sol Bât D, Fischart en DDC Manuelle .................... 67
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REMERCIEMENTS
Je tiens avant tout à remercier Mme. Michèle KANNENGIESER, Directrice de SBE Ingénierie, pour
m’avoir offert l’opportunité de ce PFE complet, formateur et innovant ainsi que pour son grand
soutien tout au long de mes démarches de développement.
Je remercie également mon tuteur entreprise M. Xavier FREY ainsi que M. Thomas OBER, M. Richard
RUNTZ, M. Alain KANNENGIESER, ingénieurs structure, pour leur accompagnement, leur
enseignement et leur implication qui ont toujours été une grande source de motivation et
d’inspiration.
Mes remerciements vont également à l’ensemble des ingénieurs et projeteurs d’SBE Ingénierie pour
leur collaboration et leur enthousiasme durant mon PFE : M. Chakir LAMARTI, M. Damien JEHL, M.
Xavier GRASSER, M. Emanuel JUNG, M. François SKRIPALLE, M. Sébastien VAUDRY et M. Michael
SILVA.
Merci aussi à l’équipe d’administration pour leur collaboration et leur bonne humeur : Mme.
Monique BOUÉ et M. Clément PAILLET, mais aussi aux autres stagiaires avec qui j’ai pu partager cette
expérience riche : Loïc, Issam et Michael.
Enfin je remercie M. Vincent STEINER, pour son suivi avisé et toujours sympathique tout au long de
mon PFE, ainsi que l’ensemble de l’équipe pédagogique de la spécialité Génie Civil de l’INSA de
Strasbourg.
INTRODUCTION
J’ai effectué mon Projet de Fin d’Études (PFE) au sein du groupe d’ingénieurs Structure du bureau
d’études SBE Ingénierie basé à La Wantzenau. La ligne directrice de ce projet est la mise en place
d’un environnement BIM couvrant trois niveaux d’intervention : premièrement, pour l’étude
structurelle, notamment parasismique, deuxièmement, pour le travail collaboratif sur une même
maquette des départements Structure, Fluides et Électricité du bureau d’études, et enfin, pour
l’optimisation de la mise en plan nécessaire au travail de l’ensemble des collaborateurs de SBE. Pour
mener à bien cette transition, j’ai travaillé sur deux projets pilote qui étaient en cours d’étude.
Partant d’une connaissance quasi-nulle du BIM en général et du fonctionnement d’un bureau de
maîtrise d’œuvre tout corps d’état, ce stage de PFE m’a apporté un enseignement aussi riche que
formateur. Je me suis confronté à des problématiques de conception bien réelles tout en essayant de
développer un système qui va radicalement changer les méthodes de travail et le fonctionnement.
L’appui de l’ensemble des ingénieurs qui m’encadraient a donc été primordial et m’a permis de
toujours conserver une certaine critique face aux avancées et résultats obtenus. Ce rapport
synthétise la totalité des recherches et des études sur l’environnement BIM développé au cours de
ces 20 semaines de PFE. Il se décompose en quatre parties.
La première présente le bureau d’études, les problématiques du sujet ainsi que les deux projets
pilotes qui ont servi au développement des applications en Structure.
Dans la deuxième est présentée l’étude parasismique complète du premier projet pilote, de la
modélisation au dimensionnement des armatures de béton armé ainsi que le développement du
process BIM pour cette application structurelle.
Dans un troisième temps, une courte étude fait part de l’application pour l’analyse structurelle
complexe sur le deuxième projet pilote, des problématiques de calcul rencontrées et des conclusions
obtenues.
Enfin, la quatrième partie présente l’ensemble du développement réalisé pour le travail collaboratif
interne en BIM, de la modélisation en phase APS à la mise en plan EXE à partir de la maquette
numérique.
1. PRÉSENTATION DU PFE
1.1. Présentation de l’entreprise
Solutions Bureau d’Études S.A.S est un bureau de maitrise d’œuvre créé en
1968 par M. Alain Kannengieser (ingénieur ENSAIS). Durant près de 50 ans,
l’entreprise développe son activité sur le territoire de Strasbourg, Metz et
Mulhouse avec une politique d’adaptation continuelle aux exigences de
performances structurelles, thermiques et financières.
Figure 1 Logo
Les missions du bureau se déclinent sous tous les aspects de la maîtrise d’œuvre, de la conception à
l’exécution :
- Génie Civil & Structure
- Génie Énergétique & Fluides
- Génie Électrique & SSI
- Économie de la construction
- OPC
Ses domaines d’intervention en marchés
publics ou privés sont très variés et touchent
aussi bien la construction neuve que la
réhabilitation ou l’amélioration technique :
- Habitation
- Éducation & Culture
- Santé
- Équipements publics
- Infrastructures & Urbanisme
- Tertiaire & Industriel
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Figure 3 Projet Fischart (à droite) & Église orthodoxe (à gauche)
7
Afin de mener à terme mon projet dans le temps imparti du stage, nous avons entrepris le schéma de
développement suivant :
Figure 4 Schéma de développement de l'environnement BIM chez SBE Ingénierie
Figure 5 Perspective extérieure côté rue de la Victoire
Le projet de L’Origine des Sources est un programme d’opération locative PLUS & PLAI de 13
logements sur la commune de Mittelhausbergen.
Il est composé de deux blocs en R+2/R+3 + Sous-sol (nommés A et B pour l’étude) reliés entre eux
par une cage d’escalier et des circulations extérieures en coursives. Il dispose d’une toiture
végétalisée sur l’attique du bloc B en R+3 et d’un garage vélos attenant.
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BLOC A BLOC B
TYPE TYPE
(m HAB)
2
(m HAB)
2
Structure :
Le bâtiment est composé de deux blocs structurellement indépendants (séparés par un joint de
dilatation). La cage d’ascenseur est reliée au bloc B et la cage d’escalier desservant les coursives est
reliée au bloc A. Les deux blocs sont constitués de voiles et dalles en béton coulé sur place. Les
coursives et balcons sont séparés des blocs par des rupteurs thermiques.
Figure 7 Élévation façade Est
Ce projet a été choisi comme projet pilote essentiellement pour sa simplicité face aux
problématiques de modélisation BIM et de calculs sismiques. Le planning des études a également
joué sur ce choix car il était calé sur celui de mon PFE. Des ratios de temps ont pu être dégagés entre
l’utilisation du BIM et le calcul traditionnel. Enfin, ce type de projet est représentatif de la majeure
partie des opérations du bureau d’étude, il était donc judicieux de le choisir comme exemple de
référence pour l’édition de modes opératoires sismiques et de tutoriels internes.
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Figure 8 Perspective extérieure côté avenue de la Forêt Noire
Le projet de réhabilitation des anciennes archives départementales rue Fischart est une opération
foncière de 55 logements clé en main. Il est composé des trois bâtiments existants A, B et C de style
Neustadt en R+5 ainsi que d’un nouveau bâtiment D en R+3.
Structure :
La réalisation du projet comporte des travaux importants de restructuration :
- Démolition du bâtiment D existant
- Création d’un parking sous-terrain aux abords des bâtiments existant
- Démolition et reconstruction des planchers béton des bâtiments existant A, B et C
- Construction d’un nouveau bâtiment D en voiles béton courbes avec dalles de transition au-
dessus du nouveau parking sous-terrain
Figure 10 Élévation façades Est
Contrairement au premier projet, celui-ci présente une certaine complexité et donc des études
conséquentes en structure. Le but de la modélisation BIM sur l’opération était de gagner un temps
important sur les calculs de descente de charges sur la structure atypique du bâtiment D ainsi que
sur les métrés de voiles et de dalles. La modélisation a également servi d’outil de communication
permettant au bureau d’étude de présenter ses nouvelles compétences BIM à ses interlocuteurs
directs (architectes et MOA).
12
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Figure 11 Modèle physique REVIT de l'Origine des Sources (maquette architecte)
Les murs, poteaux, dalles et poutres peuvent être tracés selon des axes, et les portes, fenêtres
positionnées sur ces murs. Lorsqu’elle est créée par l’architecte, l’ingénieur ou le projeteur, la
maquette numérique produit automatiquement ce modèle physique et un modèle secondaire dit
« analytique »
Ce second modèle est un modèle théorique pour le calcul structurel et thermique, créé
simultanément avec le modèle physique (pour les éléments structuraux uniquement). Il prend en
compte toutes les caractéristiques physiques et thermiques des éléments de structure et les simplifie
par des plaques et des barres (comme sur ROBOT).
Figure 12 Modèle analytique REVIT de l'Origine des Sources (maquette architecte)
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2.2.1.2. Propriétés de matériaux
Chaque élément (mur, dalle, poteau, poutre) modélisé possède une batterie de propriétés
géométriques, physiques, structurelles et thermiques. Ces propriétés peuvent être modifiées par la
création de nouvelles géométries et/ou la création de nouveaux matériaux.
Dans le cadre de l’analyse sismique, cette modularité des propriétés de matériaux a toute son
importance car elle permet, dès le stade de la modélisation 3D, de prendre en compte les spécificités
structurelles du béton des voiles de contreventement pour ce type d’analyse.
Figure 13 Propriétés des matériaux sur REVIT
En effet, pour prendre en compte l’état fissuré du béton lors d’un séisme, l’Eurocode 8 (EN 1998-1
Art. 4.3.1 (7)) recommande de diviser par 2 le module d‘élasticité des éléments de contreventement
primaires.
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Figure 14 Exemple du non fonctionnement du maillage ROBOT à partir de la modélisation architecte
Quelques considérations simples m’ont permis de réaliser un modèle générant un maillage sans
erreur :
- le tracé des axes et des niveaux de projet pour générer des points et des lignes d’accroche
- la justification des murs analytiques à l’axe du mur et des dalles au niveau supérieur de
celles-ci
- le tracé des murs physiques en monocouche béton(et non multi-couche béton + isolant +
bardage)
J’ai donc dégagé de cette analyse une liste exhaustive de règles de modélisation pour la cellule
structure.
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BLOC A BLOC B
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Figure 15 Modélisation REVIT finale pour analyse parasismique (modèle analytique)
2.3. Calculs parasismiques
2.3.1. Hypothèses de calcul
2.3.1.1. Eurocode 8 et PS 92
Sur la base de mes cours de conception parasismique de l’INSA et grâce aux deux ouvrages de
conception parasismique à l’Eurocode 8 {1}{2}, j’ai pu extraire les hypothèses normatives les plus
adaptées au calcul sismique du projet pilote. De manière générale, là où l’Eurocode 8 ne donnait pas
de précision suffisante, notamment pour l’analyse modale, j’ai utilisé les règles du PS 92.
Pour l’analyse sismique de l’Origine des Sources, j’ai principalement utilisé les articles suivants :
- Régularité du bâtiment (EN 1998-1 Art. 4.2.3.3)
- Prise en compte de la fissuration, module d’Young divisé par 2 (EN 1998-1 Art. 4.3.1 (7))
- Coefficients de conversion de charges en masses (EN 1998-1 : 2004 Art. 4.2.4 Tab. 4.2)
- Valeur de base du coefficient de comportement q0 (EN 1998-1 Art. 5.2.2.2)
o Pour les bâtiments irréguliers en élévation, il convient de minorer la valeur de q0 de
20%.
o q = max (kw.q0, 1,5) avec pour un système de murs non couplés 0,5 < kw <1,0.
kw = (1+α0)/3
avec α0 = ΣHwi/ΣLwi
dont :
Hwi : hauteur des voiles de contreventement (sur tous les niveaux)
Lwi : longueur des voiles de contreventement
- Valeur admissible des déplacements entre étages (EN 1998-1 Art. 4.4.3.2 (1a))
dr x v < 0,005 x h
Avec
dr : déplacement entre étage
h : hauteur entre étages
v = 0,4 : coefficient de réduction (Décret du 22 octobre 2010)
2.3.1.2. Matériaux
Le Bas-Rhin est une zone de sismicité dite modérée dans laquelle l’EC8 recommande une classe de
ductilité B des aciers pour les voiles de contreventement. Cette hypothèse est garante du fait de se
placer en ductilité moyenne (DCM) pour les matériaux constituants les éléments de
contreventement primaire.
On considère donc pour l’étude un béton C25/30 et des acier S 500 B :
Béton :
- C25/30
- fck = 25 MPa
- Poids volumique : 25 kN/m3
- E = 15 738 MPa (E/2 pour les voiles de contreventement primaires)
- Coefficient d’amortissement : 0,05
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Acier :
- S 500 B
- fyk = 500 MPa
- E = 210 000 MPa
2.3.1.3. Charges
Charges (EN 1991-1-1 Tab. 6.8, Tab. 6.10 & EN 1990 : 2001, Tab. A1.1) :
- Permanentes :
o Toiture végétalisée : 1,70 kN/m2
o Poids propre structure : 25 kN/m3
- Exploitations :
o Toiture : 1,00 kN/m2 (Catégorie H)
o Étages courants : 1,50 kN/m2 (Catégorie A)
o Sous-sol Parking : 2,00 kN/m2 (Catégorie F)
- Climatiques :
o Neige : 1,30 kN/m2
Dalle Poids Toiture Exploitation Exploitation Exploitation Neige
basse Propre végétalisée courante Toiture parking
Sous-sol V X X X V X
RDC V X V X X X
R+1 V X V X X X
R+2 V X V X X X
Attique & V
toiture V X V V X
R+2
Toiture V
V V X V X
R+3
Tableau 3 Zones d'application des charges
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Coefficients de conversion de charges en masses (EN 1998-1 : 2004 Art. 4.2.4 Tab. 4.2)
ΨEi = Ψ2i x φ
- Permanentes :
o Toiture végétalisée : 1,00
o Poids propre structure : 1,00
- Exploitations :
o Toiture : 0,00 (car projet à une altitude < 1000 m)
o Étages courants : 0,24 (catégorie A)
o Sous-sol Parking : 0,60 (catégorie F)
- Climatique
o Neige : 0,00 (car projet à une altitude < 1000 m)
Tableau 4 Coefficients de pondération sismique EN 1998 (source: Autodesk)
20
21
2.3.1.5. Hypothèses d’interactions sol-structure
Dans le cas général d’un sol hétérogène, la raideur du sol au niveau des fondations joue un rôle
important dans l’analyse sismique. En effet, le séisme étant une accélération du sol appliquée sur le
bâtiment, la raideur du sol est directement liée à l’amplitude de l’action sismique : plus le sol est
raide, moins l’énergie est dissipée dans le sol, plus les efforts sismiques à la base du bâtiment sont
importants.
Le calcul des raideurs des fondations dépend de nombreux paramètres et génère globalement des
efforts sismiques moins défavorables pour la structure. N’ayant pas de processus optimisé pour leur
calcul, et dans une mesure de sécurité, nous avons considéré les fondations comme des
encastrements rigides.
2.3.2.1. Principe
L’analyse modale spectrale consiste à appliquer à une structure un ensemble de modes de vibrations
et d’analyser la réponse du bâtiment en terme de pourcentage de masses modales excitées et de
déplacements. Cette analyse se réalise en 4 étapes :
- Recherche des modes propres
- Application ou non d’un pseudo-mode
- Extraction des modes principaux par direction (X, Y et Z)
- Combinaison des réponses modales
Figure 17 Schéma de principe de l'analyse modale (source : IUT Toulouse)
L’avantage de cette analyse par rapport à une autre (modèle simplifié en brochette ou analyse par
forces latérales, par exemple) réside dans le fait que la recherche des modes prépondérants permet
de s’approcher au plus près du comportement réel de la structure tout en limitant l’étude
dynamique du système à plusieurs degrés de liberté. Cette limitation n’est pas défavorable car au
delà d’une certaine fréquence, appelée fréquence de coupure (fixée à 33 Hz pour un ouvrage à
risque normal), les modes de vibration supplémentaires apportent une contribution négligeable à la
réponse dynamique de la structure.
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Evolution de la masse modale effective cumulée en fonction des modes de vibration
80
70
Masse modale effective cumulée (%)
60
50
10
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
-10
Fréquence (Hz)
La réponse globale approchée est déterminée par une combinaison d’un nombre limité de modes
dits premiers et éventuellement d’un pseudo-mode. Ce dernier permet de prendre en compte les
modes proches de la fréquence de coupure en un seul mode pour lequel est atteinte 100% de la
masse modale effective cumulée.
La recherche des modes propres consiste donc à appliquer un nombre de modes suffisant pour
exciter un certain pourcentage de masses modales cumulées pour être certain de n’avoir oublié
aucun mode prépondérant. L’application d’un pseudo-mode (ou mode résiduel) s’avère utile lorsque
ce pourcentage n’est pas atteint au voisinage de la fréquence de coupure. La dépendance des
périodes de vibration des modes propres trouvés permet de déterminer la formule de combinaison
de modes prépondérants par direction pour la réponse globale dynamique du bâtiment.
Le maillage Delaunay à éléments finis quadratiques est recommandé par le PS 92 pour l’analyse
modale spectrale. La taille d’élément de 50 cm est optimale car elle permet d’obtenir un degré de
précision très satisfaisant tout en limitant le temps de calcul.
La matrice des masses concentrées est générée sans prendre en compte les degrés de liberté en
rotation d’une part parce qu’il est inutile d’analyser les rotations à chaque nœud du modèle et
d’autre part parce que l’application d’un mode résiduel n’est pas possible avec l’option «avec
rotation ».
La vérification de Sturm est un algorithme automatique qui permet de vérifier que les modes
obtenus par itérations successives sont bien premiers.
L’ensemble de ces paramètres d’analyse modale permet d’obtenir des résultats précis en un temps
limité de calcul (environ 2 à 3 minutes).
23
Figure 19 Paramètres ROBOT de l'analyse modale
24
Figure 20 Organigramme de choix des modes propres (source : Autodesk)
Dans le cas du BLOC B, on applique 30 modes dans un premier temps. Les 90 % de masse modale
effective cumulée ne sont pas atteints pour une fréquence de coupure de 33Hz. Le dernier mode
avant cette fréquence est le suivant :
Conclusion :
- Utilisation d’un mode résiduel dans l’analyse sismique (mode 29)
- Mode fondamental : Mode 1 à 2,06 Hz qui mobilise 3,09 % de masse selon X qui sera donc
certainement la direction prédominante en terme de pourcentage de masse modale excitée.
25
2.3.2.4. Utilisation d’un pseudo-mode
L’application du mode résiduel (ou pseudo-mode) se règle dans les paramètres d’analyse sismique
sur ROBOT. En créant le cas de charge sismique, on peut éditer ce mode résiduel en limitant la
recherche à la fréquence de coupure. Un dispositif de filtre permet de l’appliquer à partir du dernier
mode avant le seuil de 33 Hz. Dans notre cas, le mode résiduel, mode n°29, s’applique donc juste
après le mode n°28 à 32,95 Hz.
Une simple vérification après lancement des calculs permet de vérifier que 100% des masses
modales effectives cumulées sont bien atteintes dans les trois directions. Dans notre analyse, cette
condition est vérifiée et donc aucun mode de premier rang n’a été omis dans la recherche.
Ces modes sont ceux excitant les plus grands pourcentages de masse modale dans chaque direction,
ce sont donc eux qui sont prépondérants.
26
Figure 22 Déformation modale selon X (mode 4)
27
Figure 23 Déformation modale selon Y (mode 6)
28
Figure 24 Déformation modale selon Z (mode 26)
29
Vérification avec descentes de charges ROBOT en combinaison sismique :
Figure 25 Tableau des réactions ROBOT
Cas Nom Force FZ (kN) Pondération ψEi
1 PERM 10109,79 1,00
2 EXPLOIT Courant 867,56 0,24
4 NEIGE 289,15 0,00
5 EXPLOIT Sous-sol 354,30 0,60
6 EXPLOIT Toiture 56,00 0,00
7 PERM Toiture végét. 95,19 1,00
Tableau 7 Charges totales & pondérations sismiques
30
Soit une masse totale de
(10109,79 x 1,00 + 867,56 x 0,24 + 289,15 x 0,00 + 354,30 x 0,60 + 56,00 x 0,00 + 95,19 x 1,00) / 9,81
= 1083,16 t
On trouve donc un écart de 38,79 t.
Cet écart s’explique en partie par le fait que le modèle du bâtiment présente des liaisons rigides au
niveau de ses fondations. Ainsi, les masses au niveau des nœuds de liaison voiles/dalles-fondations
ne sont pas prises en compte dans l’analyse modale.
En prenant en compte le linéaire de voile et de dalle concerné (109,91 ml mesuré sur REVIT) sur une
hauteur d’une demi-maille, on obtient :
109,91 x 0,20 x 2,5 x 0,5 / 2 + 109,91 x 0,25 x 2,5 x 0,5 / 2 = 30,91 t
On obtient donc une masse totale de : 1044,37 + 30,91 = 1075,28 t ≈ 1083 t
L’erreur relative sur la prise en compte des masses est alors de 0,73%.
On peut donc conclure que l’analyse modale délivre des résultats cohérents avec ceux de la descente
de charges ROBOT. La modélisation est donc vérifiée pour une analyse sismique.
31
Figure 26 Schéma récapitulatif de la démarche d'analyse sismique par analyse modale
32
Figure 27 Paramètres d'analyse sismique sur ROBOT
33
o Valeur du coefficient de comportement q
Pour les bâtiments irréguliers en élévation, il convient de minorer la valeur de q0 de 20%.
On obtient donc :
q0 = 2,4.
Enfin, q = max (kw.q0, ; 1,5) avec pour un système de murs non couplés 0,5 < kw <1,0.
kw = (1+α0)/3
avec α0 = ΣHwi/ΣLwi = 158,85 / 245,92 = 0,626 (mesuré sur REVIT)
Donc kw = (1+α0)/3 = (1+ 0,626)/3 = 0,54
q = max (kw.q0 ; 1,5) = max (0,54 x 2,4 ; 1,5) = max (1,3 ;1,5)
Donc q = 1,5
- Accélération sismique
o Accélération de référence ag
En zone de sismicité modérée, ag= 1,1 m/s2.
o Coefficient de topographie S
Pour un sol de catégorie C et un spectre de type 2, S = 1,50.
o Spectre de calcul horizontal
Pour les deux directions sismiques X et Y, les périodes sont telles que TB < T < TC . On prendra donc la
formule d’accélération sismique suivante :
Sd(T) = ag x S x 2,5 / q
Sd(T) = 1,1 x 1,50 x 2,5 / 1,5
Sd(T) = 2,75 m/s2
- Efforts tranchants sismiques
o Direction X
Le mode 4 mobilise 48,26% de la masse selon UX, donc l’effort tranchant sismique vaut:
1044,27 x 0,4826 x 2,75 = 1385,90 kN
Vérification de l’analyse ROBOT :
Tableau 8 Synthèse des efforts sismiques ROBOT selon X (Mode 4)
34
o Direction Y
Le mode 6 mobilise 32,96% de la masse selon UY, donc l’effort tranchant sismique vaut :
1044,27 x 0,3296 x 2,75 = 946,53 kN
Vérification de l’analyse ROBOT :
Tableau 9 Synthèse des efforts sismiques ROBOT selon Y (Mode 6)
35
- Déplacements maxima selon Y pour le cas 16 (combinaison de Newmark) :
0,3*X + 1*Y + 0,3*Z
Pour obtenir les déplacements de la combinaison accidentelle la plus défavorable, on créer deux cas
de charges supplémentaires comprenant les charges permanentes, les charges d’exploitations
affectées du coefficient 0,3 et l’effet de l’action sismique la plus défavorable en déplacement pour
chaque direction.
Déplacements maxima sous combinaison accidentelle :
Figure 28 Déplacements extrêmes globaux du Bloc B
Direction Combinaison Accidentelle Dép. max Bât. (cm) Dép. max Asc. (cm)
X G + 0,3.Q + E (12 CQC) 0,2 3,6
Y G + 0,3.Q + E (16 CQC) 0,5 1,2
Tableau 10 Déplacements maxima pour les combinaisons accidentelles
On distingue les déplacements maxima du bâtiment de ceux de la cage d’ascenseur extérieure car
cette dernière a une forme très élancée en élévation qui est de toute façon très préjudiciable face à
l’action du séisme.
36
Figure 29 Déplacements sous combinaison accidentelle selon X
Figure 30 Déplacements sous combinaison accidentelle selon Y
37
2.3.3.5. Vérification des déplacements entre étages
EN 1998-1 Art. 4.4.3.2 (1a) :
dr x v < 0,005 x h
Avec
- dr : déplacement entre étage
- h : hauteur entre étages
- v = 0,4 : coefficient de réduction (Décret du 22 octobre 2010)
DIRECTION X BÂTIMENT :
0,2 x 0,4 < 0,005 x 280
0,08 cm < 1,40 cm
La condition est donc vérifiée sur la direction X pour le bâtiment.
DIRECTION X ASCENSEUR :
3,6 x 0,4 < 0,005 x 280
1,44 cm < 1,40 cm
La condition est donc non-vérifiée sur la direction X pour l’ascenseur (voir conclusion).
DIRECTION Y BÂTIMENT :
0,5 x 0,4 < 0,005 x 280
0,1 cm < 1,40 cm
La condition est donc vérifiée sur la direction Y pour le bâtiment.
DIRECTION Y ASCENSEUR :
1,2 x 0,4 < 0,005 x 280
0,48 cm < 1,40 cm
La condition est donc vérifiée sur la direction Y pour l’ascenseur.
38
2.3.4. Conclusion de l’analyse
Les déplacements du bâtiment du bloc B sont relativement faibles sous combinaison accidentelle
avec les combinaisons sismiques de Newmark produisant le plus de déplacements. Cela est dû au fait
que le bloc B présente une géométrie relativement monobloc, bien qu’étant jugée irrégulière en plan
et en élévation. De plus, la considération d’une classe de ductilité moyenne DCM implique la bonne
dissipation de l’énergie sismique à travers les voiles de contreventement. Il en résulte des
déplacements minimes.
Seul le bloc d’ascenseur extérieur n’est pas vérifié. Les déplacements indiquent même la rupture du
bloc en partie haute. Ces résultats sont essentiellement dus à sa forme élancée et son ancrage rigide
au niveau du sous-sol et du RDC qui lui confèrent un comportement de pendule inversé. Un système
d’ancrage et de renforcement du bloc d’ascenseur est donc à prévoir.
Les vérifications menées sur les masses modales, ainsi que sur les torseurs sismiques en bas de
bâtiment, nous confirment que les résultats obtenus par l’analyse ROBOT sont justes.
39
Ces deux considérations, discutées avec mes encadrant en Structure, m’ont amené à optimiser ce
processus de dimensionnement automatique. Pour chaque type d’élément, j’ai recherché les
paramètres de calcul et de disposition des armatures les plus adaptées au projet de l’Origine des
Sources.
Figure 31 Module de ferraillage ROBOT pour un voile extrait de la modélisation
40
Figure 32 Modélisation REVIT du projet Fischart
Après une réflexion préalable avec le responsable Structure du projet, nous avons estimé judicieux
de comparer les résultats de la méthode RDM manuelle à ceux de l’analyse en plaques aux éléments
finis de ROBOT. J’ai donc modélisé le bâtiment D sur REVIT et exporté le modèle sur ROBOT pour
calculer les réactions d’appuis et dimensionner les puits nécessaires. Pendant ce temps, le
responsable Structure a réalisé la descente de charge manuelle.
Notre étude comparative a été évaluée sur les critères suivants :
- Écart des valeurs des réactions d’appuis au niveau des murs plombant du noyau (cage
d’ascenseur et cage d’escalier)
- Répartition des charges dans les dalles de transfert
- Diamètre des puits busés résultant des réactions d’appuis
41
3.2. Paramètres des DDC manuelle et DDC ROBOT
Le principe de la DDC manuelle pour le bâtiment D était de découper les dalles en tronçons de plus
petite portée unidirectionnelle. Cette considération a permis, à défaut de précision, de dégager les
zones et les valeurs d’efforts théoriques les plus préjudiciables pour la structure, notamment pour le
poinçonnement des dalles. Les résultats au niveau des voiles du noyau ont été pris comme référence
pour la comparaison avec méthode en plaques.
Pour la DDC ROBOT, j’ai décomposé les cas de charge sur REVIT de la même façon que pour la DDC
manuelle et ai paramétré les dalles de transfert comme bidirectionnelles, ce qui leur confère un réel
fonctionnement en plaque sur le logiciel de calculs.
Figure 33 Modèle ROBOT du bâtiment D, exporté depuis REVIT
Pour comparer les résultats des deux DDC, j’ai paramétré les résultats en réactions d’appuis comme
linéaires moyens (moyenne calculée par intégration des résultats aux nœuds des éléments finis de
chaque plaque). Ce paramètre devrait, en théorie, donner des valeurs différentes pour les deux
méthodes, mais dans le même ordre de grandeur.
3.3. Résultats
3.3.1. Résultats comparés en réactions d’appuis
DDC manuelle :
Zone Valeur max des réactions d’appuis
Noyau 240 kN/m
Voiles périphériques 75 kN/m
Voiles de refend 245 kN/m
Poteaux 1245 kN
Tableau 11 Récapitulatif en réactions d'appuis de la DDC manuelle
42
DDC ROBOT :
Zone Valeur max des réactions d’appuis
Noyau 296 kN/m
Voiles périphériques 40 kN/m
Voiles de refend 336 kN/m
Poteaux 517 kN
Tableau 12 Récapitulatif en réactions d'appuis de la DDC ROBOT
Les résultats en réactions d’appuis présentent des différences très importantes. Au niveau du noyau,
les ratios sont en moyenne de 1,45 sur des petites longueurs de voile. Les résultats dans les zones de
voiles périphériques sont bien plus faibles pour la DDC ROBOT, bien que les valeurs max pour cette
zone soient relativement proches aux vues des deux méthodes de calcul. Là où les résultats ne sont
pas satisfaisants, c’est au niveau des poteaux avec des ratios de près de 2,2.
Figure 34 Visualisation des réactions d'appuis sur ROBOT
43
DDC ROBOT :
Diamètre des puits (cm) Nombre Pourcentage
Ø 100 34 55,7 %
Ø 120 11 18 %
Ø 140 11 18 %
Ø 160 4 6,6 %
Ø 180 1 1,7 %
TOTAL 61 100 %
Tableau 14 Récapitulatif des puits busés avec la DDC ROBOT
44
4. MAQUETTE NUMÉRIQUE ET SYNTHÈSE INTERNE BIM
4.1. Intérêt de la synthèse interne BIM pour le département Structure
La deuxième étape de mon PFE a été le développement d’un processus et d’un support de
collaboration de modélisation interne entre les trois départements du bureau d’études. L’objectif
général était de se rapprocher d’un fonctionnement BIM de niveau 2, c’est-à-dire un travail
collaboratif simultané des différents corps de métiers sur un seul et même modèle.
L’intérêt pour l’ensemble des départements est bien entendu le gain de temps et la facilitation de la
synthèse, notamment au niveau des conflits de tracé. Pour le département Structure plus
particulièrement, les enjeux de cette collaboration étaient :
- la synthèse facilitée avec les département Fluides et Électricité pour tout ce qui concerne les
réservations
- la possibilité de calculer la structure plus efficacement en limitant les ressaisies
- la possibilité d’extraire de la modélisation collaborative la base géométrique des projets pour
l’élaboration de plans d’exécution (coffrage, ferraillage)
Afin d’appréhender l’ensemble des problématiques de cette collaboration, j’ai travaillé de paire avec
M. Loïc Ducerf, PFE en GCE5 au département Fluides chez SBE. Notre travail en commun sur le sujet a
permis de dégager le mode de collaboration BIM le plus adapté pour les trois départements. Cette
base nous a ensuite servi à chacun pour développer les applications dans nos départements
respectifs.
45
4.3. Solutions de collaboration avec REVIT
4.3.1. Solution 1 : Travail en Projets Partagés (PP)
Figure 35 Schéma de fonctionnement collaboratif en PP
Ainsi, à chaque ouverture de fichier par un intervenant, une synchronisation de démarrage permet
de générer dans son fichier « clone » l’ensemble des mises-à-jour du modèle, opérées par les autres
intervenants. Il peut dès lors observer la présence de conflits entre les différents éléments
modélisés, par exemple entre une gaine et une poutre.
Dans le principe, ce système est très bien adapté à la collaboration, mais au fur et à mesure de
l’avancement du projet, la maquette peut devenir vraiment illisible. Comme il est rarement
nécessaire de tout visualiser, il est judicieux d’utiliser un outil de filtrage des éléments modélisés : les
sous-projets.
46
4.3.1.3. Sous-projets
Les sous-projets d’un même fichier REVIT fonctionnent comme une partition en plusieurs blocs de ce
fichier. Ce système est similaire au système de calques 2D sur AutoCAD, mais appliqué à un modèle
3D paramétrique. Il peut y avoir autant de sous-projets que de disciplines, de lots ou d’intervenants.
On peut donc afficher les sous-projets utiles à l’étude en cours et masquer ceux qui sont inutiles.
Un autre avantage du travail en sous-projets est la définition des droits de modélisation. Pour éviter
qu’un intervenant modifie involontairement le travail d’un autre, on peut rendre les sous-projets
« non-modifiables » en en devenant le propriétaire. Le fonctionnement général en PP nécessite
obligatoirement une décomposition minutieuse du fichier en sous-projets.
47
Figure 36 Schéma de fonctionnement collaboratif en FL (avec fichier de référence)
Afin de retrouver néanmoins le caractère centralisé des PP, le fonctionnement en FL peut inclure un
fichier dit de référence prenant en compte l’intégralité des éléments modifiés. Dans certains cas,
pour des raisons propres au marché ou de simplification, ce fichier pourra être confondu avec le
fichier du département Structure, qui a de toute façon la priorité au niveau de la modélisation.
Figure 37 Schéma de fonctionnement en FL (sans fichier de référence)
48
confondu avec le fichier Structure, le fichier conserve ce rôle de synthèse, mais en limitant les liens
externes.
Les fichiers de département ont tous un fonctionnement autonome, chacun avec son propre gabarit
de projet. Ceci permet, dans cette première phase de développement, de tester et d’optimiser au
maximum les gabarits en fonction des besoins, sans gêner le fonctionnement général.
La mise en commun des informations entre ces différents fichiers repose sur l’établissement de tous
les liens REVIT, qui permettent d’obtenir une chaîne de transfert fermée. Le processus de
modélisation résultant peut s’apparenter à la version numérique du fonctionnement sur chantier :
chaque corps d’état travaille simultanément sur un même support, chacun apportant sa contribution
au projet ainsi qu’une base aux autres pour travailler.
Figure 38 Illustration d'un lien REVIT vers un fichier lié dans l'arborescence de projet
Car, bien que fournissant un modèle non-modifiable, les liens sont quand même paramétrables et
peuvent être modulés en fonction du gabarit de projet du fichier en cours mais aussi celui du fichier
lié. On pourra par exemple, dans le fichier Structure, récupérer les filtres du fichier Fluides à travers
le lien REVIT et les appliquer au modèle lié Fluides. Ces options de visualisation peuvent être très
pratiques lorsque la maquette est chargée d’objets. Il est également possible de copier certaines
parties d’un fichier lié dans son propre fichier, par exemple les murs qui hébergent les radiateurs,
pour tester des dispositions ou des raccordements sans gêner la modélisation originelle de ces murs.
Les liens REVIT ont donc un fonctionnement bi- ou multilatéral qui permet aux fichiers liés
d’échanger des informations « à la carte ».
49
Figure 39 Exemple de fonctionnement sur le fichier du département Structure : fichier STR (en haut), fichier FLU
lié (au milieu) et synthèse des conflits (en bas)
50
4.3.2.5. Solution retenue
Étant donné le planning serré du PFE et l’inexistence de retour sur expérience du bureau en matière
de collaboration BIM, nous nous sommes orientés vers un fonctionnement en Fichiers Liés. Les
critères de ce choix ont porté sur :
- la rapidité de mise en service
- l’évolutivité et la flexibilité
- la complexité des modes opératoires à fournir
- le développement des gabarits de projet
Cette manière de procéder va permettre à SBE de se développer progressivement en BIM, en
séparant bien les problématiques de chaque département. Les modes opératoires développés en FL
pourront servir à l’amélioration continue de l’environnement en interne. Après quelques retours
d’expériences et améliorations système, un passage en PP pourra être envisageable dans le but
d’optimiser la synthèse. En combinant les trois chartes de modélisation en une, on pourra alors
développer un gabarit commun aux trois départements.
De ces besoins, parfois réciproques, nous avons tiré un planning indicatif sommaire de modélisation
qui sera affiné au fur et à mesure des expériences.
51
4.4.2. Planning indicatif sommaire de modélisation
Figure 40 Schéma de fonctionnement en FL avec planning indicatif sommaire de modélisation
Figure 41 Schéma d'évolution de la maquette au fil du temps
52
sous-sol du projet étudié. La partie haute d’une gaine de soufflage heurtait une poutre maîtresse de
la structure.
Nous avons décelé ce conflit grâce à l’outil de repérage des interférences de REVIT et avons procédé
au dévoiement de la gaine dans le fichier de département Fluides (voir figure 41). L’enregistrement
du fichier FLU a permis au lien présent dans le fichier STR de se mettre à jour et à l’interférence de
disparaître. Cette simple application nous a montré les paramètres utiles à la bonne interaction des
modèles entre eux, et surtout sur le mode opératoire de synthèse pour les réservations et
dévoiements.
Figure 42 Visualisation des conflits de modélisation entre fichiers liés
De manière générale, les résultats de la simulation ont tous été concluants et nous ont permis
d’entamer la rédaction d’un mode opératoire commun sur l’utilisation des FL au sein du bureau
d’études.
53
modélisation. Une étude temporelle globale de l’environnement BIM montre que le temps de travail
se gagne sur 3 niveaux :
- la modélisation elle-même, par les outils de synthèse 3D-2D
- la gestion des paramètres et des informations, par les gabarits
- la collaboration des différents corps de métiers, pour éviter la ressaisie et les erreurs
Sans ces gabarits, l’environnement BIM développé n’aurait donc pas vraiment d’intérêt pour le
bureau, car le temps gagné en modélisation serait perdu en temps de paramétrage. La dernière
mission de développement de mon PFE a donc été l’élaboration d’un gabarit de projet Structure.
4.6.3.1. Arborescence
L’arborescence de projet est un élément clé d’un bon
gabarit de projet. Pour celui-ci, nous avons créé des
paramètres de classification en deux grandes parties :
- une partie CALCULS, pour la modélisation utile
aux études structurelles,
- et une partie RENDU, pour la mise en forme du
modèle final en vue d’exporter des vues en DWG pour la
mise en plan EXE (coffrage, ferraillage).
Chaque partie se présente de la même manière et
comporte :
- des vues en plan d’étage,
- des vues en plan de dalle haute,
- des élévations,
- des coupes,
- des vues 3D
Figure 43 Arborescence du gabarit STR Logement Neuf
BA au début de son développement
54
En queue d’arborescence se trouvent les feuilles de mise en forme pour l’export de plans ainsi
que les nomenclatures qui correspondent aux métrés des éléments porteurs du projet (voiles,
dalles, fondations, poteaux et poutres).
55
Bien évidemment, ces gabarits de vue fonctionnent pour des bâtiments en béton armé mais aussi
pour d’autres types de structure. Pour des projets en charpente bois ou métallique, des vues
supplémentaires pourront être nécessaires pour travailler sur les assemblages, par exemple.
Figure 45 Nomenclature de voiles du gabarit (projet de l'Épicerie Sociale)
Le gain de temps que procurent ces tables est considérable par rapport à la méthode traditionnelle.
En réalité, la comparaison est impossible car le calcul est instantané et simultané au processus de
modélisation. Ainsi les tables se mettent à jour en continu en fonction des modifications du projet. Il
est également possible de tirer des tables de synthèse pour des éléments présents dans un lien
REVIT. Par exemple, dans notre cas d’étude, on peut éditer une table dynamique des réservations en
fonction du fichier lié FLU.
56
4.6.3.4. Paramètres d’éléments porteurs
La particularité de REVIT pour la modélisation est le fait que n’importe quel élément est
paramétrable de manière quasi-infinie. On peut alors créer des nouveaux paramètres
d’identification, de calcul ou de représentation à chaque élément du projet, que ce soient des vues,
des annotations, ou des objets 3D. Pour les éléments porteurs, il était intéressant de créer au moins
deux paramètres d’identification booléens (OUI ou NON) pour la gestion des vues et la classification
dans les nomenclatures :
- élément de façade
- élément préfabriqué
Le premier paramètre est un attribut d’identification de l’objet, on peut donc l’appliquer à un
élément ou à un ensemble de même type. Il m’a permis de créer un filtre associé « Façade » pour
pouvoir masquer ou mettre en transparence les voiles de façade dans diverses vues. Le deuxième est
un attribut de matériau, qui se retrouve dans les propriétés matériaux des éléments concernés.
Figure 46 Paramètres ajoutés pour les éléments porteurs (Préfa et Façade)
Certains éléments comme les poutres, les poteaux et les fondations isolées en béton, sont des
familles d’objet qui ne sont pas chargées dans le gabarit de base de REVIT ni affiliés au bon matériau.
J’ai donc chargé des modèles de base et les ai dupliqués autant que nécessaire pour fournir une
bibliothèque de base d’éléments porteurs déjà optimisés pour le gabarit.
57
Figure 47 Type de poutre en béton armé chargé et modifié pour le gabarit
58
2016, cette maturité est un réel handicap, car les problématiques de constructions varient
sensiblement et le niveau général de développement est bien moindre. Il en résulte des applications
REVIT parfaitement inadaptées au marché français, comme le module de ferraillage des éléments en
béton armé. Ce dernier est développé de telle sorte que la logique de réalisation d’un plan global de
coffrage-ferraillage sur un étage va à l’encontre de l’optimisation et de l’ergonomie. Une solution de
transition pour la mise en plan doit être trouvée avant de basculer sur un processus 100% REVIT.
4.7.2.1. Principe
L’export DWG avec liaison XREF permet de pouvoir annoter et détailler un plan de coffrage ou de
ferraillage à partir de la géométrie du bâtiment modélisé sur REVIT, sans pour autant perdre la
connexion avec le modèle. Ainsi, des modifications apportées à la maquette numérique pourront
être automatiquement implémentées sur la batterie de plans DWG en cours de réalisation.
Le principe de fonctionnement est assez simple. Il suffit d’utiliser un fichier DWG tampon entre le
fichier REVIT et le plan de rendu sur AutoCAD. Ce fichier tampon sert de XREF pour le DWG de rendu
et de support pour le passage de la 3D paramétrique à la 2D. Ce fonctionnement nécessite un
classement très précis de l’ensemble des fichiers, et le mode de connexion demeure quand même
relativement archaïque, puisqu’il repose sur l’export et l’écrasement des fichiers tampons après
chaque modification.
Le but des développements ultérieurs, en matière de rendu en plan, sera donc de modéliser de plus
en plus d’éléments de détails et d’annotation en amont sur les vues en plan de REVIT (d’où l’onglet
RENDU de l’arborescence de projet) jusqu’au moment où l’export en DWG ne sera plus nécessaire.
Figure 48 Vue en plan REVIT (à gauche) et plan AutoCAD exporté (à droite)
59
4.7.2.2. Paramétrage
L’export peut être paramétré et personnalisé pour chaque type de vue selon les préférences
d’utilisation sur AutoCAD. De base, le système est relativement bien développé puisqu’il crée pour
chaque famille d’éléments un calque correspondant.
Des paramètres d’épaisseur de trait, de gestion des motifs de hachures ou de polylignes peuvent
également être modifiés.
Figure 49 Paramètres de gestion de l'exports DWG (calques, lignes, motifs,...)
60
4.7.3. Avantages BIM de la mise en plan AutoCAD
Malgré un processus qui n’est pas entièrement abouti, l’utilisation du BIM de la conception jusqu’à la
mise en plan EXE est dorénavant possible au sein du bureau d’études. Et bien qu’étant en rupture
avec le fonctionnement général de la maquette numérique, cette mise en plan sur AutoCAD présente
plusieurs avantages.
Premièrement, la connectivité entre les différents plans d’EXE, qui est orchestrée par les XREF
exportés depuis la maquette, fait gagner un temps considérable par rapport à une méthode
traditionnelle. La visualisation, la compréhension et la modification des plans est grandement
facilitée. Le ratio de temps entre les deux méthodes de modification est intéressant, car il est
d’autant plus faible qu’il y a de plans à modifier. Par exemple, une modification de tracé touchant les
plans de 3 étages consécutifs sera effectuée approximativement en 33% du temps requis
habituellement, 25% pour 4 étages, 16,5% pour 6 étages, et ainsi de suite.
Deuxièmement, ce système présente aussi l’énorme avantage d’être adaptatif aux besoins des
intervenants extérieurs (entreprises, architectes, maîtres d’ouvrages et contrôleurs techniques) qui
ont tous des rythmes de développement différents au niveau du BIM. Le bureau d’études peut donc
continuer de développer son propre environnement en interne, sans que cela ait d’incidences sur le
transfert des informations entre les différents intervenants du projet. Les plans transmis aux
entreprises de Gros Œuvre, par exemple, auront toujours la même qualité et la même précision,
qu’ils soient réalisés à 50% ou à 95% sur REVIT.
Enfin, le travail de détails sur AutoCAD permet de déceler l’ensemble des éléments à réimplementer
dans les gabarits REVIT. Le plan DWG devient alors un indicateur des mises-à-jour à opérer pour
l’amélioration continue de l’environnement BIM. Chaque mise en plans d’un projet amènera des
nouveaux éléments de détails et d’annotation qui, une fois réimplémentés, viendront étoffer la
bibliothèque d’éléments REVIT du bureau d’études.
61
CONCLUSION
Au départ, l’environnement BIM chez SBE ne comprenait que les logiciels nécessaires à sa mise en
place, sans aucun procédé. On pouvait donc dire qu’il était inexistant. À la fin de mon PFE, le bureau
avait à sa disposition des process de conception, de calcul et de rendu qui lui permettent de rentrer
définitivement dans la démarche de transition vers la maquette numérique.
Le but global de mon étude était d’obtenir un développement sur 3 thématiques correspondant à 3
niveaux d’intervention :
- les applications spécifiques Structure, au sein du département lui-même,
- la collaboration entre les 3 départements, à l’échelle du bureau d’études,
- le rendu en plans, pour l’ensemble des collaborateurs du projet.
Au premier niveau, la mise en place d’un nouveau système de travail BIM a permis de développer de
nouvelles procédures pour le calcul et le dimensionnement de structures :
- modélisation et création des cas de charges sur REVIT
- optimisation du modèle en plaque et coques pour ROBOT
- analyse sismique par analyse modale spectrale
- dimensionnement des armatures par élément sur ROBOT à partir d’une maquette complète
L’étude effectuée sur le projet pilote de l’Origine des Sources à Mittelhausbergen nous a conduit à
mettre en pratique tous ces éléments. Elle a mis en exergue des problématiques de modélisation, de
prise en compte des charges en masses, ainsi que des modalités de dimensionnement des armatures
pour les dalles. La synthèse de cette étude a été validée pour la rédaction d’un mode opératoire de
calcul parasismique par analyse modale spectrale, et a fait l’objet d’un tutoriel vidéo. Durant la suite
de mon stage, ce process a été mis en application sur un autre projet du bureau d’études en phase
de réception. Les résultats obtenus étaient en accord avec les éléments structurels mis en place et le
process a pu donc être doublement validé.
Au niveau supérieur, un mode de fonctionnement collaboratif sur la maquette numérique a été
développé selon le travail en Fichiers Liés. Ce système a été testé et retenu pour la suite du
développement. Un autre mode en fonctionnement en Projets Partagés, applicable ultérieurement, a
également été exploré et demeure un objectif général de l’environnement BIM chez SBE.
Le travail commun entre le département Fluides et le département Structure a permis d’optimiser au
mieux ce système, afin qu’il soit opérationnel pour fin juin 2016. Il fournit donc un support de
modélisation commun, la maquette du projet, dont les éléments constitutifs peuvent être réalisés en
simultané par les différents départements.
Enfin, au dernier niveau, la liaison entre le bureau d’études et les autres acteurs a été assurée par la
mise en place d’un process de rendu en plans à partir de la maquette numérique. Afin de conserver
la même qualité de rendu que celle de la méthode traditionnelle, notre développement s’est tourné
vers une transition progressive et maîtrisée d’AutoCAD vers REVIT par le biais d’exports DWG des
vues de la maquette.
Cette solution permet à chaque département de travailler avec le nouvel environnement, tout en
optimisant la mise en plans, que ce soit au niveau des éléments de détails qu’au niveau des
modifications et des révisions apportées. Le but de cette démarche est aussi d’acquérir de
l’expérience au fil des projets, pour réimplementer l’ensemble des éléments de détails des plans
62
AutoCAD sur REVIT. Les avantages sont multiples et résident essentiellement dans le caractère auto-
formateur du procédé en interne.
De manière générale, ce nouvel environnement BIM va permettre au bureau de gagner un temps
considérable sur les études. Ce gain de temps est observé essentiellement au niveau de la
modélisation, en évitant les ressaisies et ainsi la perte d’informations et les erreurs mais également
au niveau des métrés et de la mise en plan. À terme, ce gain pourra contrebalancer l’investissement
nécessaire au développement du BIM.
Pour que cet équilibre soit atteint le plus rapidement possible, le transfert de connaissances était
une étape primordiale de la mise en place. La rédaction de modes opératoires internes et la
réalisation de tutoriels vidéo, pour chaque niveau de développement, ont permis de créer la base
d’une bibliothèque de documentation. Cette dernière a pour objectif de rendre les équipes
opérationnelles sur l’ensemble des applications métier et sur le fonctionnement général du travail
collaboratif. Ce transfert de connaissances a occupé la totalité de mes dernières semaines de PFE et a
fait l’objet d’une formation REVIT que j’ai suivie pendant trois jours à Paris.
Cette première phase de développement n’est bien sûr qu’un premier pas vers une opérabilité BIM
efficace et maîtrisée. Plusieurs autres pistes de développement corrélées, selon les 3 niveaux
évoqués plus haut, sont déjà en cours d’étude. Les plus importantes sont :
- le développement pour la charpente bois et la charpente métallique
- l’optimisation de la liste de fers sur REVIT
- l’optimisation des métrés pour les pièces écrites (CCTP et DPGF)
63
64
65
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES
{1} JALIL W., JALIL A., 2014, Conception et analyse sismiques du bâtiment, guide d’application de
l’Eurocode 8 à partir des règles PS 92/2004, AFNOR et Groupe Eyrolles, ISBN AFNOR : 978-2-12-
465458-1, ISBN Eyrolles : 978-2-212-13873-3, 352 pages.
{2} DAVIDOVICI V., CORVEZ D., CAPRA A., 2013, Pratique du calcul sismique, guide d’application,
AFNOR et Groupe Eyrolles, ISBN AFNOR : 978-2-12-465401-7, ISBN Eyrolles : 978-2-212-13582-4, 244
pages.
{3} RENOU J., CHEMISE S., 2015, REVIT pour le BIM, Initiation générale & Perfectionnement structure,
Groupe Eyrolles, ISBN : 978-2-212-14334-8, 482 pages.
{4} LEBÈGUE É., CUBA SEGURA J.-A., 2015, Conduire un projet de construction à l’aide du BIM, CSTB &
Groupe Eyrolles, ISBN CSTB : 978-2-86891-636-5, ISBN Eyrolles : 978-2-212-14268-6, 84 pages.
{5} KENSEK K., 2015, Manuel BIM, Théorie et applications, Groupe Eyrolles, ISBN : 978-2-212-14180-
1, 256 pages.
DOCUMENTS AUTODESK
BALMAIN S., 2010, L’Eurocode 8 et Robot Structural Analysis, Document PDF, 36 pages.
66
ANNEXES
67
MODE OPÉRATOIRE
ANALYSE SISMIQUE MODALE SPECTRALE SUR REVIT & ROBOT
Yann TRÉGOAT
SOMMAIRE
5. ANALYSE MODALE 9
5.1. PARAMETRES DE RECHERCHE DES MODES 9
5.1.1. ÉDITION DE L’ANALYSE MODALE 9
5.1.2. CONVERSION DES CAS DE CHARGE EN MASSES 10
5.2. VISUALISATION DES RESULTATS 10
5.3. MODES PREPONDERANT & COMBINAISON MODALE 12
7. ANALYSE SISMIQUE 14
7.1. PARAMETRES DE L’ANALYSE SISMIQUE 14
7.2. REGULARITE DU BATIMENT 15
7.3. TYPE DE STRUCTURE DE CONTREVENTEMENT 15
7.4. CALCUL DU COEFFICIENT DE COMPORTEMENT 15
7.4.1. VALEUR DE BASE Q0 15
7.4.2. CAS D’UN CONTREVENTEMENT MIXTE, MURS COUPLES 15
7.4.3. CAS D’UN SYSTEME DE MURS 15
7.5. ÉDITION DE L’ANALYSE SISMIQUE ROBOT 16
7.5.1. COMBINAISONS DE NEWMARK 17
7.5.2. FILTRE DES MODES UTILES 18
7.5.3. MODE RESIDUEL 18
2
9. VERIFICATION EN DEPLACEMENT 20
ANNEXES 28
4
- le module d’Young (E/2 pour les éléments de contreventement primaires, E pour les autres)
5
! Altitude du projet (menu déroulant)
! Dans la boîte de dialogue qui apparaît, sélectionner suivant le cas ENVOYER LE MODÈLE et
INTÉGRATION DIRECTE.
! Dans où on veut uniquement exporter une partie du projet, un bloc structurellement
indépendant par exemple, il suffit de sélectionner au préalable le bloc puis dans la boîte de
dialogue d’export cliquer sur OPTIONS D’ENVOI. Sélectionner alors ENVOYER SEULEMENT LA
SELECTION ACTUELLE.
7
! Au passage, on peut vérifier que le cas de charge pris pour le poids propre est bien celui
défini, ou bine on peut négliger le poids propre en cochant NÉGLIGER LE POIDS PROPRE.
! Une fois toutes les options choisies, cliquer sur OK pour lancer l’exportation. Cette opération
peut prendre plusieurs minutes et ouvre automatiquement ROBOT.
Vérifier à la fin de l’export, qu’aucun message d’erreur n’est présent dans la boîte de dialogue
d’envoi qui s’affiche.
4.2. Maillage
Une fois passé sur ROBOT, vérifier d’abord que le projet ou bloc a été exporté sans erreurs sur le
modèle analytique.
Erreur pouvant survenir :
- inversion de vides et de pleins dans les voiles avec ouvertures
- mauvaise délimitation des ouvertures dans les voiles
- mauvaise jonction dalle-voile
- absence d’appuis sous un élément porteur
La résolution de ces erreurs ne peut se faire que sur REVIT et il est vivement déconseillé de modifier
le modèle directement sur ROBOT (sauf s’il s’agit de la suppression d’éléments non voulus dans
l’exportation).
! Pour éditer le maillage, aller dans l’onglet ANALYSE, MAILLAGE, OPTION DE MAILLAGE :
- Sélectionner le type de maillage DELAUNAY
- Prendre une taille d’élément fini de 0,5 m
8
Remarque : cette taille de maillage permet d’obtenir des résultats précis tout en limitant le temps de
calcul. Une taille plus grande n’est pas assez précise, notamment pour les zones d’ouvertures et une
taille plus petite augmentera considérablement le temps de calcul sans gagner beaucoup de
précision. Le type de maillage Delaunay est préconisé pour les analyses modales et sismiques.
5. Analyse modale
9
5.1.2. Conversion des cas de charge en masses
Pour que les cas de charges édités sur REVIT soient pris en compte dans l’analyse modale, il faut les
convertir de kN/m2 ou kN/ml en kg.
! Pour cela, on se positionne dans l’onglet MASSES de la boîte de dialogue TYPES D’ANALYSE.
! Entrer le N° de chaque cas de charge avec son coefficient sismique (Cf. Tableau de la feuille
de calculs) selon la direction Z_.
! Une fois tous les paramètres rentrés, lancer le calcul en cliquant sur CALCULS. Selon le
nombre de modes, les calculs par itérations successives peuvent durer entre 1 et 3 minutes.
10
! Analyser le dernier mode calculé :
o La fréquence est-elle supérieure à 33 Hz ?
o Le pourcentage de masse modale cumulée est-il > 90% dans les 3 directions ?
! Dans le cas où le nombre de modes est insuffisant pour conclure, on peut redémarrer les
calculs uniquement pour des modes supplémentaires (ce qui évite de tout recalculer). Dans
le menu ANALYSE :
o REDÉMARRER LES CALCULS, une boîte de dialogue s’ouvre :
o Sélectionner ANALYSE MODALE
o Dans la boîte de dialogue de l’analyse, modifier le nombre total de modes
o Cocher la case REDÉMARRER LES CALCULS UNIQUEMENT AVEC LES MODES
SUPPLÉMENTAIRES
o Valider en cliquant sur OK
11
o De retour sur la première boîte de dialogue, cliquer sur REDÉMARRER LES CALCULS.
! Afin de vérifier le type de combinaison modale à utiliser pour la suite des calculs, cliquer
droit sur le tableau des résultats modaux dans ROBOT. Puis cliquer sur COLONNES.
! Dans la boîte de dialogue apparaissant, cocher la case PROPORTIONS DES PÉRIODES TI/TJ et
valider sur OK.
! Dans le tableau des modes apparaît pour chaque mode le rapport Ti/Tj ainsi que le type de
combinaison modale utilisée par le logiciel : CQC ou SRSS.
12
6. Vérification de l’analyse modale
Dans la section qui suit, on vérifie le bon fonctionnement de l’analyse modale ROBOT avec la feuille
de calculs Excel.
! Pour trouver ces valeurs, aller dans le menu RÉSULTATS, RÉACTIONS pour afficher le tableau
des réactions.
! Choisir le cas de charge dans le menu déroulant : PERM, EXPLOIT, etc …
! Aller tout en bas du tableau de réactions et relever la valeur comme sur l’image suivante :
! Effectuer pour chaque cas de charge en changeant le cas dans le menu déroulant.
13
La masse non prise en compte dans l’analyse modale (m,npc) est calculée automatiquement en
fonction de ces paramètres ainsi que l’erreur relative avec m2-m1.
Si l’erreur relative est > 1% ; alors on peut juger que le modèle est incohérent. Ceci peut être dû à
une erreur de modélisation, de justification du modèle analytique ou d’implémentation de charges.
7. Analyse sismique
Lorsque l’ensemble des vérifications de l’analyse modales est validé, on peut alors éditer une analyse
sismique à l’EN 1998-1.
14
7.2. Régularité du bâtiment
Sur la feuille de calcul, on a déjà renseigné la régularité du bâtiment, il faut juste s’assurer que le
choix opéré correspond bien aux critères de l’EC 8 car ce paramètre est déterminant pour le calcul du
coefficient de comportement, et donc pour la réponse.
Dans le cas d’une irrégularité en élévation, un coefficient réducteur de 20% s’applique
automatiquement au résultat final du coefficient de comportement.
15
Remarque : ces valeurs ne peuvent être automatisées car elles sont propres à chaque projet. La
meilleure méthode de sommation est de regarder 1 à 1 les voiles de contreventement et
d’additionner leur hauteur sur tout étage et leurs longueur.
Exemple : 3 voiles
Voile n° Longueur (m) Étages plombants Hauteurs d’étages (m)
1 5,00 2 + SS Sous-sol = 2,80
2 7,00 3 RDC = 3,00
3 12,00 3 + SS R+1 à R+3 = 3,00
On obtient par sommation :
Σhwi = (2*3,00+ 1*2,80) + (3*3,00) + (3*3,00 + 1*2,80) = 29,60 m
ΣLwi = 5,00 + 7,00 + 12,00 = 24 m
Une fois ces valeurs rentrées, on obtient automatiquement la valeur de q.
16
! Ensuite, 3 boutons permettent de régler les cas de charge sismique, les modes de vibrations
choisis et l’addition d’un mode résiduel si besoin :
o Définir la direction
o Filtres
o Mode résiduel
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7.5.2. Filtre des modes utiles
! De retour dans les paramètres de l’analyse sismique, cliquer sur le bouton FILTRES.
! Régler la plage de modes intéressants pour l’analyse sismique (exemple : 1A23 = les 23
premiers modes, de préférence ceux dont la fréquence est < 33 Hz). Dans le cas de l’ajout
d’un mode résiduel, ce filtre permet de ne pas prendre en compte dans le calcul sismique les
modes inutiles.
7.5.3. Mode résiduel
! De retour dans les paramètres de l’analyse sismique, cocher la case à gauche du bouton grisé
MODE RÉSIDUEL puis cliquer sur le bouton.
! Afin de se limiter à une fréquence de coupure de 33 Hz, cocher la case LIMITE DE
FRÉQUENCE puis cliquer sur OK.
18
! De retour dans les paramètres de l’analyse sismique, cliquer sur OK pour valider les
paramètres. L’ensemble des cas de charge sismiques est ainsi créé dans la boîte de dialogue
TYPE D’ANALYSE.
! Cliquer sur CALCUL pour lancer l’analyse. Les calculs peuvent prendre jusqu’à 5 minutes en
fonction du nombre de modes.
19
La valeur théorique de cet effort tranchant sismique est calculée automatiquement sur la feuille de
calcul en fonction des paramètres d’analyse sismiques rentrés précedemment.
! L’erreur relative entre la valeur ROBOT et la valeur théorique est calculée automatiquement.
Si elle est supérieure à 1%, alors l’analyse contient certainement une erreur.
! Opérer de la même manière pour la direction Y.
9. Vérification en déplacement
Sur ROBOT :
Pour afficher les déplacements max dans les deux directions du séisme, aller dans RÉSULTATS,
DÉPLACEMENTS.
Le tableau des déplacements s’affiche. Cliquer sur l’onglet EXTRÊMES GLOBAUX pour obtenir les
déplacements max et le cas de charge correspondant.
Sur Excel :
Dans la section Vérification en déplacement, reporter les valeurs de déplacement max pour les deux
directions X et Y.
20
Puis définir la nature des éléments non structuraux du projet (qui influe sur l’amplitude des
déplacements admissibles du critère de vérification) :
- Fragiles
- Ductiles
- Pas d’éléments
Enfin, entrer la hauteur entre étages en cm.
Le calcul des déplacements max réduits et admissibles se fait automatiquement, le critère est validé
ou non selon la véracité de l’inégalité.
10.2. Dalles
Après avoir cliqué sur le bouton FERRAILLAGE RÉEL DES ÉLÉMENTS BA , l’interface de
dimensionnement apparaît comme ci-dessous :
21
Paramètres du ferraillage :
! Pour configurer un dimensionnement en treillis, cliquer sur le bouton DISPOSITION DE
FERRAILLAGE.
Options de calcul
Disposition de ferraillage
Note de calculs
Plan d’armatures
! Dans l’onglet GÉNÉRAL, définir le mode de ferraillage (barres, treillis + barres ou treillis seuls)
22
! Dans l’onglet TREILLIS, indiquer dans Position des panneaux la direction de portée des treillis
(selon X ou Y du repère local de la visualisation)
23
! Valider en les paramètre en cliquant sur OK.
Calculs :
! De retour sur la visualisation, cliquer sur le bouton CALCULER pour lancer le
dimensionnement.
De base ROBOT propose une liste de solutions classées de la moins consommatrice en acier à la plus
consommatrice. Elles sont visualisables dans le menu déroulant LISTE DES SOLUTIONS POSSIBLES.
Si la solution est convaincante, on peut éditer la note de calculs et la plan de ferraillage à l’aide des
deux boutons NOTE DE CALCULS et PLAN D’ARMATURES.
10.3. Voiles
! Même manipulation que pour les dalles, seule l’interface change.
! Une boîte de dialogue s’affiche pour valider la prise en compte des cas de charge. Conserver
de préférence la configuration CAS SIMPLES et valider sur OK.
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! Le schéma du voile s’affiche. Pour extraire les efforts réduits en bas de voile, cliquer sur
l’onglet VOILE-SCHÉMA DE CHARGE.
25
! Pour une solution en treillis soudés, procéder de la même façon que pour les dalles. Ne pas
oublier de sélectionner la plage de treillis désirés cliquant sur l’icône Options de calculs,
onglet TREILLIS SOUDÉS.
26
! Si la solution est convaincante, on peut sortir la note de calculs
27
Annexes
- ANNEXE 1 : Organigramme de recherche des modes propres et mode résiduel
- ANNEXE 2 : Résumé de l’analyse sismique par la méthode d’analyse modale
28
Annexe 1 : Organigramme de choix des modes propres
Source : Autodesk
Annexe 2 : RÉSUMÉ ANALYSE SISMIQUE PAR LA MÉTHODE
D’ANALYSE MODALE
Principe général
L’analyse sismique par analyse modale spectrale est utilisée pour définir les effets d’un séisme sur
une structure lorsque celle-ci ne peut pas faire l’objet d’une analyse simplifiée (modèle en brochette,
par exemple).
Le principe de cette analyse est de déterminer les modes de vibrations prépondérant de la structure
afin que l’application du séisme soit le plus défavorable possible. Dans la pratique, les modes de
vibration prépondérant vont exciter un certain pourcentage de masse dans chaque direction de
l’espace. L’analyse sismique qui découle de cette étude consiste à appliquer une accélération
sismique selon un spectre de référence à ces mêmes pourcentages pour obtenir la réponse en efforts
et vibrations la plus défavorable.
Les grandes étapes de cette analyse sont :
- l’analyse modale et la recherche des modes prépondérant
- affectation d’un type de combinaison quadratique modale pour combiner les effets de
vibration dans les 3 directions de l’espace
- l’analyse sismique et le calcul de l’accélération sismique de référence
- l’application de cas charge accidentels sismiques prenant en compte :
o les charges permanentes
o les charges d’exploitation
o l’action du séisme
Figure 1 Schéma de principe de l'analyse modale (source : IUT Toulouse)
L’avantage de cette analyse par rapport à une autre (modèle simplifié en brochette ou analyse par
forces latérales, par exemple) réside dans le fait que la recherche des modes prépondérant permet
de s’approcher au plus près du comportement réel de la structure tout en limitant l’étude
dynamique du système à plusieurs degrés de liberté. Cette limitation n’est pas défavorable car au
delà d’une certaine fréquence, appelée fréquence de coupure (fixée à 33 Hz pour un ouvrage à
risque normal), les modes de vibration supplémentaires apportent une contribution négligeable à la
réponse dynamique de la structure.
70
Masse modale effective cumulée (%)
60
50
10
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
-10
Fréquence (Hz)
La réponse globale approchée est déterminée par une combinaison d’un nombre limité de modes
dits premiers et éventuellement d’un pseudo-mode. Ce dernier permet de prendre en compte les
modes proches de la fréquence de coupure en un seul mode pour lequel est atteinte 100% de la
masse modale effective cumulée.
La recherche des modes propres consiste donc à appliquer un nombre de modes suffisant pour
exciter un certain pourcentage de masses modales cumulées pour être certain de n’avoir oublié
aucun mode prépondérant. L’application d’un pseudo-mode (ou mode résiduel) s’avère utile lorsque
ce pourcentage n’est pas atteint au voisinage de la fréquence de coupure. La dépendance des
périodes de vibration des modes propres trouvés permet de déterminer la formule de combinaison
de modes prépondérant par direction pour la réponse globale dynamique du bâtiment.
Critère de choix des modes propres
L’EC 8 fixe l’arrêt de la recherche des modes lorsqu’au moins 90% de la masse modale effective
cumulée a été atteinte dans les trois directions. Cependant cette condition est très rarement
obtenue pour des fréquences inférieures à la fréquence de coupure et dans un bon nombre de
projets, il faut plus de 120 modes pour atteindre ce seuil. Seuls des bâtiments réguliers en plan et en
élévation avec des proportions particulières peuvent y parvenir avec un nombre de modes restreint.
Pour limiter la recherche, l’application d’un pseudo-mode est souvent utile car il permet de
condenser tous les modes supplémentaires en un seul mode qui totalise 100% de masse modale
effective cumulée. L’EC8 ne spécifiant rien sur le pseudo-mode, il se réfère au PS 92 pour son
application :
Figure 2 Organigramme de choix des modes propres (source : Autodesk)
Spectre de calcul
Les formules de l’Eurocode 8 du spectre de calcul pour l’analyse élastique sont les suivantes :
! ! !,! !
0 < ! < !! : !! ! = !! . ! . + . −
! !! ! !
2,5
!! < ! < !! : !! ! = !! . ! .
!
2,5 !!
! ! = !! . ! . .
!! < ! < !! : ! ! !
≥ !. !!
2,5 !! . !!
!! ! = !! . ! . .
!! < ! ∶ ! !!
≥ !. !!
Dans tous les cas, l’accélération sismique dépend d’un coefficient q, appelé coefficient de
comportement qui prend en compte la forme du bâtiment, son type de conreventement ainsi que la
ductilité de ses matériaux :
- Forme du bâtiment : nombre d’étages, régularité en plan et/ou en élévation
- Type de contreventement : murs non couplés, ossatures mixtes, noyau,…
- Ductilité des matériaux : classes de ductilité faibles (DCL), moyennes (DCM) et hautes (DCH)
Son calcul peut s’avérer particulièrement complexe et fastidieu mais il confère une réelle
importance dans la réponse globale au séisme (de part sa position au dénominateur dans les
formules).
Efforts sismiques horizontaux à la base de la structure :
Enfin, le calcul des accélérations sismiques, pour les périodes correspondantes, permet de
déterminer les efforts sismiques à la base du bâtiment pour les deux directions horizontales
orthogonales X et Y.
Schéma récapitulatif
Bibliographie
{1} JALIL W., JALIL A., 2014, Conception et analyse sismiques du bâtiment, guide d’application de l’Eurocode 8 à partir des
règles PS 92/2004, AFNOR et Groupe Eyrolles, ISBN AFNOR : 978-2-12-465458-1, ISBN Eyrolles : 978-2-212-13873-3, 352
pages.
{2} DAVIDOVICI V., CORVEZ D., CAPRA A., 2013, Pratique du calcul sismique, guide d’application, AFNOR et Groupe Eyrolles,
ISBN AFNOR : 978-2-12-465401-7, ISBN Eyrolles : 978-2-212-13582-4, 244 pages.
{3} RENOU J., CHEMISE S., 2015, REVIT pour le BIM, Initiation générale & Perfectionnement structure, Groupe Eyrolles,
ISBN : 978-2-212-14334-8, 482 pages.
NOTE DE CALCULS DE VERIFICATION ANALYSE SISMIQUE
Affaire n° : 672565 Nom : L'Origine des Sources - Mittelhausbergen - Bloc A
Auteur : Y.T. Date : 07/04/2016
Hypothèses générales
A
Bâtiment : Nombre d'étages : 3 B
Type de structure : Murs non couplés C
contreventement mixte, mursMurs
couplés
non couplés
Noyau Pendule inversé D
Irrégularité : en plan & élévation E
régulier en plan en élévation en plan & élévation
Altitude du projet : < 1000 m donc ψ2, neige = 0 F
< 1000 m G
> 1000 m
Hypothèses sismiques
I II III IV
d'où α0 = 0,646
Nombre de modes :
Modes prépondérant : Direction Mode Fréquence (Hz) Période (s) Masse (%)
X 5 11,11 0,09 44,19
Y 2 8,74 0,11 50,02
Z 7 14,63 0,07 15,38
Ecart m2 - m1 : 25,14 T
Vérifictaion de l'écart avec les liasons rigides du modèle au niveau des appuis :
Total : 1094,88 T
DIRECTION X
Période du mode prépondérant : Mode 5
T= 0,09 s
donc TB < T < TC
E = m1*M%UX*Sd(T) = 1305,88 kN
DIRECTION Y
Période du mode prépondérant : Mode 2
T= 0,11 s
donc TB < T < TC
E = m1*M%UX*Sd(T) = 1478,17 kN
DIRECTION X
Déplacement max (cm) : 0,5 cm
Critère : 0,2 < 1,4 Vérifié
DIRECTION Y
Déplacement max (cm) : 0,5 cm
Critère : 0,2 < 1,4 Vérifié