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Introduction Modèle de Bühlmann-Straub Modèle de Jewel

Gestion quantitative du risque en nance et assurance


Tarication et hétérogénéité : la théorie de la crédibilité
Di Bernardino

elena.di_bernardino@cnam.fr

CNAM, 292 rue Saint-Martin, 75003 Paris, FRANCE,

A.A. 2017-2018

STA217 A.A. 2017-2018


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Introduction Modèle de Bühlmann-Straub Modèle de Jewel

Introduction

Nous présentons des approches semi-paramétriques de tarication qui tiennent


compte de :

L'hétérogénéité au sein d'un portefeuille entre les classes de risque;

L'hétérogénéité résiduelle au sein d'une classe de risque.

Ces approches sont basées sur des modèles à variables cachées et sont connues
dans la littérature actuarielle sous le terme de modèles de crédibilité.

Nous allons présenter :

Le Modèle de Bühlmann-Straub où le niveau du risque de la classe de risque


dans le portefeuille est une fonction d'une variable cachée.

Le Modèle de Jewel où le niveau du risque de l'assuré dans le portefeuille est


une fonction de deux variables cachées, l'une donnant le niveau pour la
classe, l'autre donnant le niveau à l'intérieur de la classe.

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Modélisation de l'hétérogénéité entre les classes :


modèle de Bühlmann-Straub

On considère un portefeuille d'assurance scindé en K classes de risque homogènes


et observé sur T périodes. On note n , le nombre d'individus de la classe I ,
k t k

pour la période t = 1, . . . , T . Les individus ne sont pas nécessairement les mêmes


d'une période à l'autre.

On note Y k,
i t la variable aléatoire relative aux sinistres de l'individu ik, pour
ik = 1, . . . , nk ,t , de la classe I
k pour la période t. Y k,i t peut être un nombre
de sinistres, un montant de sinistres, un rapport sinistre sur prime, etc. On
considèrera ici comme un montant de sinistres.

Θk est une variable aléatoire cachée (non-observable) caractérisant le niveau


du risque de la classe I . Les variables aléatoires Y k , pour i = 1, . . . , n ,
k i t k k t

et t = 1, . . . , T , conditionnellement à Θ = θ , sont indépendantes et de


k k

même loi.

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Les hypothèses du modèle :

(H1) Il existe des fonctions µ et σ2 et telles que pour ik ∈ Ik :

E[Yik ,t |Θk = θk ] = µ(θk ), Cov [Y k , , Y k ,


i t i t0 |Θk = θk ] = δtt 0 σ 2 (θk ), où:

t 6= t 0

0, si
δtt 0 =
si t = t
0
1,

(H2) Pour k = 1, . . . , K et p = 1, . . . , K , avec k 6= p , les vecteurs aléatoires


(Θk , Yik ,t ; ik = 1, . . . , nk ,t , t = 1, . . . , T ) et (Θp , Yip ,t ; ip = 1, . . . , np ,t , t = 1, . . . , T )

sont indèpendants. Les variables aléatoires Θ1 , . . . , ΘK sont indépendantes


et de même loi.

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Pnk ,t
Soit X ,
k t = 1
kt
n , i k =1
Y k,i t le montant moyen des sinistres de la classe I
k pour la

période t. On a :

2
E[Xk ,t |Θk = θk ] = µ(θk ), Cov [X , Xk ,t 0 |Θk = θk ] = δtt 0 σn(θk ) .
,
k t
k ,t
On adoptera les notations classiques suivantes :

Paramètres structuraux

m = E[µ(Θ )] = E[X , ] k k t

a = V [E[X , |Θ ]] = V [µ(Θ
k t k k )],
σ 2 (Θ ) = V (Y k , |Θ ),
k i t k

2
s 2 = E[σ2 (Θ k )] (alors : E[V [Xk ,t |Θk ]] = s

kt
n ,
)

On notera que :

2
V [X ,
k t ] = V [E[Xk ,t |Θk )]] + E[V [Xk ,t |Θk ]] = a + s

kt
n ,
.

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Variables aléatoires pondérées

Soit (nk ,t )k =1,...,K ; t =1,...,T la structure du portefeuille, on note :

nk · = Tt=1 nk ,t
P

n·· = n n
PK PT PK
k =1 t =1 ,
k t = k =1 k ·

X =
PT k tX
n ,
k · t =1 k k ,t
n ·

X ·· =
PK PT k tX
n ,
=
PK k
n ·
X
k =1 t =1 n·· ,
k t k =1 n·· k ·

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Estimation des primes par classe de risque

La prime pure théorique des assurés de la classe I k est µ(θk ). Ni µ ni


θk ne sont connus et ne peuvent être utilisés pour se donner une idée de la
valeur de cette prime. On va donc chercher à estimer directement à partir
des observations.

La première idée est de proposer un estimateur basé sur les observations de


la sinistralité de cette classe, comme la moyenne empirique

b(θk ) = X k ·
µ

On pourra remarquer qu'il s'agit de la régression linéaire de µ(Θk ) sur


l'espace vectoriel engendré par (Xk ,t )t =1,...,T sous la contrainte que
l'espérance de la régression est égale à m(= E[µ(Θk )]).

On se propose de calculer les régressions linéaires de µ(Θk ) sur les espaces


vectoriels engendrés par (1, (Xk ,t )k =1,...,K ; t =1,...,T ) et ((Xk ,t )k =1,...,K ; t =1,...,T ).

Elles seront appelées respectivement estimateur de crédibilité non homogène


(C T (µ(θk ))) et estimateur de crédibilité homogène ( C T
h
(µ(θk ))).
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Estimateur de crédibilité non homogène

Sous les hypothèses (H1) et (H2), l'estimateur de crédibilité (non homogène) de


µ(θk ) à partir des observations (Xk ,t )k =1,...,K ; t =1,...,T est égal à :

C T (µ(θk )) = (1 − zk )m + zk X k ·

où le coecient de crédibilité zk est déni par zk = an ·


s2
k
+a nk · .

L'erreur d'approximation est donnée par

2
e 2 (T ) = E[(C
k T (µ(θk )) − µ(θk ))2 ] = a(1 − zk ) = s2
as
+a nk · .

Remarques :

L'estimateur de crédibilité C T (µ(θk ) est une moyenne pondérée entre la


moyenne empirique de la classe X k · et la moyenne théorique générale
(indépendante des classes) m. Le facteur de pondération est le coecient de
crédibilité z
k. Ce facteur est d'autant plus grand que le nombre
d'observations de la classe est grand.

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Remarques :

Si a = 0 et s 2 > 0, on a µ(Θ k )=m p.s et toutes les classes ont la même


prime pure. Il n'y a pas d'hétérogénéité entre les classes. La meilleure
approximation de µ(θk ) est donc m lorsque l'on s'autorise à régresser sur les
constantes. Dans ce cas, il est logique que z = 0 et e 2 (T ) = 0.
k k

De la même façon, si a > 0 et s 2 →∞ (très grand par rapport à a), les


observations sont beaucoup plus dispersées autour de µ(θk ) que µ(Θk )
autour de m. On choisira d'approximer µ(θ k ) par m et on prendra zk ≈ 0.

Si a > 0 et s 2 = 0, c'est que V [X ,


k t |Θk = θk ] = 0 et donc X k ,t = µ(θk ) p.s.
Toutes les variables d'un classes sont identiques et égales à µ(θk ). Il est
alors naturel d'approximer µ(θk ) par X k · et de choisir z k = 1.

De la même façon, si a → ∞ et s 2 > 0 (a très grand par rapport à s 2 ), la


dispersion de autour de la valeur moyenne m est grande (i.e. il y a une
grande hétérogénéité entre les classes) ⇒ m ne peut être un bon estimateur
de µ(θk ). Comme la variabilité des observations dans la classe est moindre,
il est préférable d'estimer µ(θk ) par X k · et de prendre z k ≈ 1.

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Estimateur de crédibilité homogène

L'estimateur de crédibilité homogène C T


h
(µ(θk )) est obtenu comme la régression
de µ(Θk ) sur l'espace vectoriel engendré par ((Xk ,t )k =1,...,K ; t =1,...,T ) sous la
contrainte que E[CTh (µ(θk ))] = m.
Nous introduisons les notations suivantes :

z· = z
PK
k =1 K ,

ζ=
PK z kX m
k =1 z· k · (ζ est l'estimateur sans biais de )

Sous les hypothèses (H1) et (H2), l'estimateur de crédibilité linéaire homogène de


µ(θk ) à partir des observations (Xk ,t )k =1,...,K ; t =1,...,T est égal à :

C h
T
(µ(θk )) = (1 − zk ) ζ + zk X k ·

L'erreur d'approximation est donnée par

1−zk
(ekh (T ))2 = E[(CTh (µ(θk )) − µ(θk ))2 ] = a(1 − zk )(1 + z·
)

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Remarque :

L'estimateur de crédibilité homogène C h


T
(µ(θk )) a la même forme que celui non
homogène où m est remplacé par ζ . On peut montrer que ζ est l'estimateur
sans biais de m de variance minimale parmi les fonctions linéaires des X · k

Avant de discuter de l'estimation des paramètres structuraux du modèle, on


pourra noter que :

si lim inf T →∞ n kT > 0, alors

X X ·· = 1 PK
limT →∞ k · = µ(θk ) et limT →∞
K k =1 µ(θk ), p.s.

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Estimation des paramètres structuraux dans le


modèle de Bühlmann-Straub
Les estimateurs de crédibilitéC (µ(θ )) et C (µ(θ )) sont fonction des
T k
h
T k

paramètres structuraux a, m et s qui sont inconnus. Il faut donc les estimer


2

à partir des observations (X , ) =1,..., ; =1,..., .


k t k K t T

On peut montrer que :

la statistique X ·· et ζ sont des estimateurs sans biais de m et


V (X ·· ) ≥ V (ζ)
la statistique
PK PT
SK
2
= K (T1−1) k= 1 t= 1
nkt (Xkt − X k · ) 2

est un estimateur sans biais de s 2


;
la statistique
AK K nk · (X k · − X ·· ) − (K − 1)SK2
P 
1 2
=
n

PK  nk · 2

k= 1
·· 1− k =1 n
··

est un estimateur sans biais de a;

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Modélisation de l'hétérogénéité entre les individus :

Le Modèle de Jewel

On considère un portefeuille d'assurance scindé en K classes de risque et observé


sur T périodes.

On note n k le nombre d'individus de la classe I , k = 1, . . . , K .


k Ces
individus demeurent au cours du temps dans le portefeuille. Il n'y a pas
d'entrées, ni de sorties.

On note Y k,i t le montant des sinistres de l'individu i k = 1, . . . , nk de la


classe I
k pour la période t.
ΘK est une variable aléatoire cachée (non-observable) caractérisant le niveau
du risque de la classe I
k dans le portefeuille.

ΛiK est une variable aléatoire cachée (non-observable) caractérisant le niveau


du risque de l'individu i
k dans la classe Ik.

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Les hypothèses du modèle :

(H1) Il existe des fonctions µ0 , µ et σ2 et telles que pour i


k ∈ Ik :

* E[Yik ,t |Θk = θk ] = µ0 (θk ),


* E[Yik ,t |Θk = θk , Λik = λik ] = µ(θk , λik ),
* Cov [Yik ,t , Yik ,t 0 |Θk = θk , Λik = λik ] = δtt 0 σ2 (θk , λiK ),
où:
t 6= t 0

0, si
δtt 0 =
si t = t
0
1,

(H2) Pour k = 1, . . . , K et p = 1, . . . , K , avec k 6= p , les vecteurs aléatoires


* (Θk , Λ , Y k , ; i = 1, . . . , n , , t = 1, . . . , T ), et
ik i t k k t

* (Θp , Λ , Y p , ; i = 1, . . . , n , , t = 1, . . . , T )
ip i t p p t

sont indèpendants. Les couples de variables aléatoires (Θ1 , Λi 1 ), . . . ,


(ΘK , ΛiK ) sont indépendantes et de même loi.

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Les hypothèses du modèle :

(H3) Pour k = 1, . . . , K , conditionnellement à Θ = θ les contrats i = 1, . . . , n


k k k k

sont indépendants ; c'est-à-dire que les n suites de variables aléatoires


k

(Λik , Yik ,t ; t = 1, . . . , T ), avec i


k = 1, . . . , nk ,

sont indépendantes conditionnellement à Θk = θ k .

(H4) Pour k = 1, . . . , K et ik = 1, . . . , nk ,

les variables aléatoires Y k,


i t pour t = 1, . . . , T sont indépendantes,

conditionnellement à Θk = θ k et Λik = λik .

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X 1
Y k, I
P
Soit = k ∈Ik
le montant moyen des sinistres de la classe pour la
,
k t
kt
n , i i t k

période t. On a :

E[Xk ,t |Θk = θk ] = µ0 (θk ).


On adoptera les notations classiques suivantes :

Paramètres structuraux

m = E[µ0 (Θ )] = E[µ(Θ , Λ )] = E[X , ],


k k ik k t

a = E[V [µ(Θ , Λ )]|Θ ], k ik k hétérogénéité intra-classe

b = V [µ0 (Θ )], k hétérogénéité inter-classe

s 2 = E[σ2 (Θ , Λ )]. k ik

Le paramètre b mesure la dispersion de µ0 (Θ ) autour de m. k Si b = 0, cela


signie que les classes de risque ont le même paramètre θk = θ et qu'il n'y a pas
d'hétérogénéitê entre les classes de risque.
On déduit que :

V [µ(Θ k , Λik )] = E[V [µ(Θ , Λ )|Θ ]] + V [E[µ(Θ


k ik k k , Λik )|Θk )]]
= a + V [µ0 (Θ )] = a + b
k

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Estimation des primes des classes de risque et


des individus

On a donc :

V [µ(Θ k , Λik )] = E[V [µ(Θk , Λik )|Θk ]] + V [E[µ(Θk , Λik )|Θk )]] = a + b ,

L'hétérogénéité des primes pures µ(θk , λik ) au niveau du portefeuille est mesurée
par la somme de l'hétérogénéité intra-classe a et de l'hétérogénéité inter-classe b.

On se propose d'estimer les primes pures des classes de risques et des individus par
les régressions linéaires de µ0 (Θk ) et de µ(Θk , Λik ) sur les espaces engendrés par :

(1, (Yik ,t )k =1,...,K ;ik =1,...,nk ; t =1,...,T , µ0 (Θk )k =1,...,K ) et

((Yik ,t )k =1,...,K ;ik =1,...,nk ; t =1,...,T ).

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Estimateurs de crédibilité non homogène

Sous les hypothèses (H1) à (H4)

Pour la classe de risque I k, l'estimateur de crédibilité (non homogène)


µ0 (θk ) est égal à :

C T (µ0 (θk )) = (1 − zk )m + zk X k ·

avec m = E[µ0 (Θ k )] et le coecient de crédibilité zk.

L'erreur d'approximation est donnée par

e 2 (T ) = E[(C
k T (µ0 (Θk )) − µ0 (Θk ))2 ] = b (1 − zk ),

où b = V (µ0 (θ k )).

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Estimateurs de crédibilité non homogène

Sous les hypothèses (H1) à (H4)

Pour l'individu i k de classe de risque Ik, l'estimateur de crédibilité non


homogène de µ(Θk , Λik ) est égal à :

C T z )µ0 (θk ) + ez X kik ,


(µ(Θk , Λik )) = (1 − e

où z = znk ·
e
k
et X ki
1 PT
k = T t =1
Yik ,t .
L'erreur d'approximation est donnée par :

e 2k (T ) = E[(C
i T (µ(Θk , Λik )) − µ(Θk , Λik ))2 ] = a(1 − e
z ),
où a = E[V [µ(Θ k , Λik )]|Θk ].

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Estimateurs de crédibilité homogène

Sous les hypoth`eses (H1) à (H4),

Pour la classe de risque I k, l'estimateur de crédibilité homogène de µ0 (θk )


est égal à :

C h
T
(µ0 (θk )) = (1 − zk )ζ + zk X k ·

pour l'individu i k de classe de risque Ik, l'estimateur de crédibilité homogène


µ(Θk , Λik ) est égal à :

CT
h
z )X k · + ez X kik .
(µ(Θk , Λik )) = (1 − e

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Estimation de paramètres structuraux dans le


modèle de Jewell

On peut montrer que :

La statistique X ·· et ζ sont des estimateurs sans biais de m et


V (X ·· ) ≥ V (ζ)
Conditionnellement à Θk = θk , la statistique X k · est un estimateur sans
biais de µ0 (θk )

La statistique

S2
PT Pnk
1
(Yik ,t − X kik )2
PK
K
= n (T −1) k =1 t =1 ik =1

est un estimateur sans biais de s2


On peut obtenir (en partant de z
e et ζ) des estimateurs sans biais de a et b.

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