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COURS D’ELECTROTECHNIQUE
1ère année GM
Smax
t
0 T
.
- Smax
Sm
Pour une grandeur sinusoïdale : S moy 0 et S eff
2
-2-
Cours d’électrotechnique Pr. A. HMIDAT
3°) Représentation et propriétés des grandeurs sinusoïdales
y
M
t+
x’ x
0 s
y’
Soit a la norme d’un vecteur OM tournant autour de son origine 0 avec une vitesse angulaire .
Soit sa position angulaire par rapport à l’axe x’0x à l’instant t = 0. Sa position à l’instant t sera
définie par l’angle t + . Sa projection sur l’axe x’0x définie la grandeur sinusoïdale
s a cos(t ) .
Réciproquement, toute grandeur sinusoïdale peut être représentée par un vecteur tournant OM dont la
norme est égale à l’élongation maximale et dont la position angulaire à l’instant t est
( Ox , OM) t si est la phase à l’instant t = 0.
b- Notion de déphasage
Si 0 , s1 et s2 sont en phase.
Si 0 , s2 est en avance / à s1 ( = /2 : s2 est en quadrature avance par rapport à s1).
Si 0 , s2 est en retard / à s1 ( = - /2 : s2 est en quadrature retard par rapport à s1).
t
0
s2
s1
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Cours d’électrotechnique Pr. A. HMIDAT
Remarque : Dans le cas d’un récepteur alimenté sous une tension sinusoïdale u et traversé par un
courant sinusoïdal i, on adoptera la convention suivante pour les expressions instantanées :
u
u u
i i
récepteur résistif récepteur inductif récepteur capacitif
La puissance instantanée d’un récepteur alimenté sous une tension u et traversé par un courant i est
définie par : p = ui
T
0
1
P p ui dt (unité : W, KW, MW, GW)
T
W : Watt
La puissance active correspond à la puissance électrique transportée entre les générateurs et les
récepteurs. Physiquement, elle est liée à une transformation d’énergie :
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On l’appelle aussi puissance de dimensionnement. Elle sert à déterminer la section des conducteurs
d’une ligne électrique ainsi que celle des enroulements d’un transformateur ou d’un alternateur.
P UI cos
En régime sinusoïdal, il est défini par : f p cos
S UI
Pour fournir une puissance P à une installation sous une tension U donnée, on a intérêt à limiter les
pertes par effet Joule dans la ligne en diminuant le courant I, donc en augmentant le cos . En effet, si
on considère une installation de facteur de puissance cos , alimentée sous une tension U donnée par
une ligne de résistance R, la puissance consommée par l’installation est P = UI cos et celle
dissipée par effet Joule dans la ligne est PJ = RI2. Si cos augmente pour une même puissance P, I
diminue et PJ diminue.
Les fournisseurs d’énergie électrique obligent les consommateurs à avoir des installations dont le
facteur de puissance est proche de 1 (supérieur à 0,8), sinon il y’aura pénalité.
Pour améliorer le cos il suffit d’installer des condensateurs aux bornes de l’installation (c-à-d en // ).
En régime sinusoïdal, elle est définie par : Q = UI sin (unité : VAR, KVAR, …)
VAR : Volt Ampère Réactif
Pour un récepteur résistif : Q = 0
Pour un récepteur inductif : Q > 0 (la puissance réactive est consommée)
Pour un récepteur capacitif : Q < 0 (la puissance réactive est fournie)
P UI cos
S P Q
2 2
En régime sinusoïdal : Q UI sin Q
S UI tg
P
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7°) Puissance apparente complexe
UU
P Re (S)
S U I* UIe j UI cos j UI sin P jQ
I I e j
Q Im (S)
S U I * Z I I * Z I 2 (R jX ) I 2 P jQ RI 2 jXI 2 P RI 2 et Q XI 2
U2
Dans le cas d’une résistance R (X = 0) : P = RI ou P
2
et Q=0
R
U2
Dans le cas d’une inductance L (X = L : P = 0 et Q LI
2
ou Q
L
1 2
Dans le cas d’une capacité C (X= - 1/C : P = 0 et Q I ou Q = CU2
C
I I
U1 Z1
U U2 Z2 U Z
Un Zn
P
Pi
U I U1 I ... Un I S S1 ... Sn P jQ P1 jQ1 ... Pn jQn i
Q
Qi
i
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2°) Association parallèle
I I
I1 I2 In
U U Z
Z1 Z2 Zn
Zi Yi
1 1
I I1 ... In U / Z U / Z1 ... U / Zn ou Y : admittance équivalente
Z i i
P
Pi
U I U I1 ... U In S S1 ... Sn P j Q P1 jQ1 ... Pn j Qn i
Q
Qi
i
3°) Théorème de Boucherot
Quelle que soit l’association des récepteurs, les puissances actives s’ajoutent et les puissances réactives
s’ajoutent algébriquement.
IV- Application
Soit un circuit RLC série auquel on applique une tension u sinusoïdale. On suppose que L> 1/C.
u
L
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I/C
U LI
i
RI
2 U
U R I (L 1 / C) I I
2 2 2 2
R 2 (L 1 / C) 2
(L 1 / C)I L 1 / C
tg Arctg
RI R
En écriture complexe, la relation (1) peut s’écrire U Z I où Z R j (L 1 / C) est l’impédance
complexe du circuit.
UU U U I I
j
IIe arg U 0 arg I
U
I I U
U
I
Z R 2 (L 1 / C) 2
Z U L 1 / C
arg I arg arg U arg Z arg Z Arctg
Z R
P PR PL PC RI 0 0 RI
2 2
Q Q R Q L Q C 0 LI I / C (L 1 / C) I
2 2 2
U
S P Q UI R (Lω 1/C) I UI I
2 2 2 2 2
R 2 (Lω 1/C) 2
Q (Lω 1/C) I 2 Lω 1/Cω
tg P Arctg
RI 2
R
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1°) Définition
Un système de 3 grandeurs sinusoïdales est dit équilibré lorsque ces grandeurs ont la même valeur
efficace et sont déphasées l’une par rapport à l’autre de 2/3.
a- Expressions instantanées
v1 Vm sin t
v 2 Vm sin(t 2 / 3) avec Vm V 2
v V sin(t 4 / 3)
3 m
b- Représentation vectorielle
V1
2/3 2/3
2/3
V3 V2
a- Expressions instantanées
i 1 I m sin(t )
Vm
i 2 I m sin(t 2 / 3 ) avec Im et arg Z
i I sin(t 4 / 3 ) Z
3 m
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b- Représentation vectorielle
V1
I1
I3
V3 V2
I2
v1 v 2 v 3 0
Remarque : On établit facilement, analytiquement ou vectoriellement, que
i 1 i 2 i 3 0
i1
1
v1 Z
u12
N N’
v3 v2 u31 Z Z
3 2
i2
u23 i3
La distribution est faite avec 4 fils. Les 3 fils principaux sont appelés fils de phase ou phases, le
quatrième fil est appelé fil neutre ou neutre.
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U12
V1
/6
V3
V2
U12 est en avance de / 6 par rapport à V1 . En module U 12 2V1 cos V1 3 .
6
On trouve des relations analogues entre U 23 et V 2 ainsi qu’entre entre U 31 et V 3 .
Donc entre les valeurs efficaces des tensions simples et composées existe la relation U V 3
- Si V = 127 V U = 220 V
- Si V = 220 V U = 380 V (réseau BT actuel)
- Si V = 380 V U = 660 V.
On désigne généralement par I la valeur efficace des courants dans les fils de phase ou courants de
ligne. Dans le cas d’un montage étoile, chaque branche du récepteur est parcourue par le courant I.
Conclusion : Dans le cas d’un couplage étoile, chaque branche du récepteur est soumise à la tension
simple V U / 3 et elle est traversée par le courant de ligne I.
1 i1 = j1 - j3
u31 j3
u12 Z Z
j1
3
2 i2 = j2 – j1 Z j2
u23
i3 = j3 – j2
On désigne généralement par J la valeur efficace des courants dans les branches du récepteur.
On voit que chaque phase du récepteur est soumise à la tension composée U. Quant aux courants on a :
. i 1 j1 j3 soit vectoriellement I 1 J 1 J 3 ;
. i 2 j2 j1 soit vectoriellement I 2 J 2 J 1 ;
. i 3 j3 j2 soit vectoriellement I 3 J 3 J 2 .
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D’où le diagramme vectoriel :
I1
J1
/6
J3
J2
I1 est en retard de / 6 par rapport à J1 . En module I 1 2 J 1 cos J1 3 .
6
On trouve des relations analogues entre I 2 et J 2 ainsi qu’entre I 3 et J 3 .
Donc entre les valeurs efficaces des courants de ligne et des courants de phases existe la relation
IJ 3
Conclusion : Dans le cas d’un couplage triangle, chaque branche du récepteur est soumise à la tension
composée U et elle est traversée par le courant de branche J I / 3 .
Z/3
Z Z s
s Z Z
Z Z s
Z/3 Z/3
s s s s
Z Z Z
s s
Z s
Z
Z
s
Z
triangle étoile
s
résistances R R/3
Z
inductances L L/3
s
capacitésZ C 3C
s - 12 -
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III- Puissances dans les systèmes triphasés équilibrés
I
1 s
Z
s
V
U s
s Z
Z s
s
2
On voit donc qu’en triphasé équilibré l’expression de la puissance active est la même en Y qu’en ∆ :
P 3UI cos
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3°) Mesure des puissances
a- Principe du wattmètre
C’est un appareil qui mesure la valeur moyenne du produit u(t).i(t). Pour cela il faut lui fournir deux
informations : la tension et le courant (voir TP).
i
W
P
i
W
u R
Il existe plusieurs méthodes pour mesurer P et Q. Les plus couramment utilisées sont la méthode des
« 3 wattmètres » et la méthode des « 2 wattmètres ».
W1
1 W
W2
2 W
W3 R
3 W
P = W1 + W2 + W3
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Si le système est équilibré, les 3 wattmètres donnent la même indication (W1 W2 W3 W) et il
suffit d’un seul pour mesurer la puissance active : P = 3 W
Si on fait passer i 1 dans le circuit courant d’un wattmètre et si on applique u 13 à ses bornes tension, il
indique P1 u13 i 1 .
De même un second wattmètre parcouru par i 2 et alimenté sous u 23 indique P2 u 23 i 2 .
P1
1 W
P2
2 W R
P = P1 + P2
P1 U 13 I 1 cos( U 13 ^ , I 1 )
P2 U 23 I 2 cos( U 23 ^ , I 2 )
P1 U I cos( U 13 ^ , I 1 )
Puisque les courants et les tensions sont équilibrés et sinusoïdaux :
P2 U I cos( U 23 ^ , I 2 )
U13
V1
I1
U23
V3
V2
I2
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P1 UI cos( / 6)
P2 UI cos( / 6)
P1 P2 UI cos( / 6) UI cos( / 6) 2UI cos cos / 6 3UI cos P
P1 P2 UI cos( / 6) UI cos( / 6) 2UI sin sin / 6 UI sin Q / 3
P' P Pc P 0 P
P(tg tg' )
C
Q' Q Q c Q 3CU P tg' P tg 3CU
2 2
3U 2
Z X Y
U V W
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Ch III : Transformateurs
I- Introduction
Un transformateur est une machine électrique statique qui réalise le transfert d’énergie électrique par
voie électromagnétique. Il permet de transformer une tension et un courant alternatifs en une tension et
un courant alternatifs de même fréquence mais de valeurs efficaces généralement différentes.
Le transformateur est utilisé à chaque fois qu’on veut modifier la présence de l’énergie électrique
alternative pour la rendre plus commode à l’utilisation. C’est cette facilité de transformation qui
explique l’utilisation de l’alternatif dans les réseaux de distribution.
II- Description
Un transformateur monophasé comporte un circuit magnétique silicié et feuilleté sur lequel sont
montés deux enroulements : un enroulement relié à la source appelé « primaire » et un enroulement
relié à la charge appelé « secondaire ».
i1 i2
source u1 n1 n2 u2 charge
primaire secondaire
III- Représentation
- On choisit un sens positif pour les lignes d’induction donc pour le flux .
- On déduit d’après la règle du tire-bouchon le sens positif des courants primaire i1 et secondaire i2.
- Le sens positif des tensions est défini en adoptant la convention « récepteur » pour le primaire et
« générateur » pour le secondaire.
- Les f.e.m induites dans les enroulements primaire et secondaire sont orientées respectivement
dans le même sens que celui des courants i1 et i2.
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V- Fonctionnement à vide
1°) Equations
10
i10 i20=0
u1 u20
n1 n2
U1 E10 jl1I10 r1 I10
E10 jn1 10
En écriture complexe : avec
U 20 E20 E20 jn 2 10
e 20 E 20 n
2
e10 E10 n1
n2
m : s’appelle le rapport de transformation ou rapport du transformateur.
n1
Pour un transformateur de bonne qualité, les chutes de tension résistive r1I10 et inductive l1I10 sont
très faibles. Les équations précédentes deviennent alors :
n 2 U 20
m
n1 U1
avec :
f : fréquence.
Bmax : valeur maximale de l’induction magnétique.
S : section du circuit magnétique.
On peut décomposer le courant primaire à vide i 10 en deux composantes : une composante active i10a
et une composante réactive i10r .
i 10 i 10 a i 10 r ou I 10 I 10 a I 10 r
I10a
10
I10r
I10
I10 r1 jl10 0
TP
I10a I10r
Le schéma équivalent comporte un transformateur parfait (TP) : c’est un transformateur sans chute de
tension et sans pertes ( rapport : – m en valeurs complexes et m en valeurs efficaces ).
La puissance active absorbée est : P10 U1I 10 cos 10 Pfer r1I 10 .
2
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Le schéma équivalent se simplifie et devient alors :
I10
I10a I10r
U1 RF jXm
U1 P U2
RF est appelée la résistance équivalent fer R F 10 1 .
2
I 10a I 10 P10
a
U1 Q U2
Xm est appelée la réactance magnétisante Xm 10 1 .
2
I 10r I 10 Q 10
r
i1 i2
u1 u2
n1 n2
di d
u 1 e1 l 1 1 r1 i 1 e1 n 1 dt
dt
avec
u e l di 2 r i e n d
2 2 2
dt
2 2 2 2
dt
U1 E1 jl 1I 1 r1 I 1
E1 j n 1
En écriture complexe : avec
U 2 E 2 jl 2 I 2 r2 I 2
E 2 j n 2
n1i 1 n 2 i 2 n1i 10 ou n1 I 1 n 2 I 2 n1 I 10
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3°) Schéma équivalent du transformateur en charge
U1 RF jXm E1 E2 U2
primaire secondaire
tension : U tension : m . U
courant : I 1
courant : ( ).I
m
impédance : z impédance : m2 . z
L’hypothèse de Kapp consiste à négliger le courant primaire à vide devant le courant primaire en
charge (I 10 I 1 ) .
Cette hypothèse est d’autant plus justifiée qu’on est proche du régime nominal.
I1 jxt2 rt2 I2
TP
U1 mU1=U20 U2
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U20 C
O A x
U2 H M
rt2I2 xt2I2
B
I2
Par définition la chute de tension dans un transformateur est la différence des tensions secondaires à
vide U20 et en charge U2 : U 2 U 20 U 2 AM .
M étant le point d’intersection du cercle (C ) de centre O et de rayon OC avec l’axe Ox.
Pour un transformateur de bonne qualité, le triangle de Kapp (ABC) est de petites dimensions (les
chutes de tension résistive rt2I2 et inductance xt2I2 sont faibles devant U2 et U20), et on peut confondre
le point M avec le point H projection du point C sur l’axe Ox.
U2
U20
I2
0
Remarque : - Dans le cas d’une charge résistive = 0 (cos et sin
- Dans le cas d’une charge inductive > 0 (cos et sin
- Dans le cas d’une charge capacitive < 0 (cos et sin
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5°) Etude du rendement
P2 P2 U 2 I 2 cos 2
P1 P2 Pfer Pcu U 2 I 2 cos 2 Pfer Pcu
Pfer kU 2 (k cte )
1 U 2 I 2 cos 2
Pcu r1 I 1 r2 I 22 rt 2 I 22
2
U 2 I 2 cos 2 Pfer rt 2 I 22
U 2 cos 2
Si l’on suppose U2 et 2 constants, le rendement Pfer passe par son
U 2 cos 2 rt 2 I 2
I2
Pfer P
maximum pour I 2 I 2M qui rend minimale la somme rt 2 I 2 , soit fer rt 2 I 2M c-à-d
I2 I 2M
Pfer
I 2M ( Pfer rt 2 I 2M Pcu ).
2
rt 2
U 2I 2
De même, si l’on suppose U2 et 2 constants, le rendement passe par son
Pfer rt 2 I 22
U 2I 2
cos 2
Pfer rt 2 I 22
maximum pour une valeur de cos 2 qui rend minimale la somme , soit cos 2 1
cos 2
(charge résistive). Donc cos 2M 1 .
max
Pcu
Pfer
0 I2M I2
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1°) Essai à vide
U 20
Le rapport de transformation est : m
U1
P10 Pfer r1 I 10
2
Pfer
P1cc
P1cc Pcu cc rt 2 I 22cc rt 2
I 22cc
U1cc mU1cc
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m 2 U 12cc
mU1cc (rt 2 jxt2 ) I 2cc m 2
U12cc (rt 22 xt22 ) I 22cc xt2 rt22
I 22cc
Connaissant la charge (I2 et cos 2) et en utilisant les résultats de ces deux essais (U20, Pfer, rt2 et xt2),
on peut prédéterminer les caractéristiques en charge du transformateur (U2 = f(I2) et =f(I2) (voir TP).
Remarque : Si les courants dépassent les calibres des appareils de mesure, on passe par un
transformateur de courant (TC).
Si les tensions dépassent les calibres des appareils de mesure, on passe par un
transformateur de tension (TT).
U1
I1
I1 = mI2 (m > 1) U2 = mU1 (m < 1)
(TC) I2 (TT)
U2
Les transformateurs monophasés ne dépassant pas quelques KVA sont généralement utilisés :
pour l’obtention des très basses tensions de sécurité (<24V) qu’on utilise pour alimenter les
circuits mas isolés, les locaux humides, les jouets,… ;
pour l’obtention des B.T nécessaires pour les circuits électroniques à transistors et des H.T
pour les dispositifs qui comportent des tubes cathodiques ;
pour l’isolation d’appareils ou de portions de réseaux ;
pour la production de forts courants sous faibles tensions grâce à un rapport de
transformation très petit (transformateurs pour poste de soudure, …).
X- Grandeurs nominales
Ce sont les valeurs données par le constructeur au-delà des quelles le bon fonctionnement n’est plus
garanti (la durée de vie diminue).
La plaque signalétique d’un transformateur indique les valeurs nominales de la tension primaire U1n,
de la tension secondaire U2n, de la fréquence f et de la puissance apparente secondaire S2n. Le courant
secondaire est I2n = S2n / U2n.
Lorsque deux transformateurs T et T’ ont leurs primaires alimentés par le même réseau et leurs
secondaires débitant dans la même charge, ils sont dits branchés en parallèle.
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U1
T (m) T’ (m’)
U2 charge
Cette deuxième condition, facile à avoir avec des transformateurs de même puissance, est assez
difficile à réaliser avec des transformateurs de puissances différentes. Aussi, il est déconseillé de
mettre en parallèle deux transformateurs lorsque la puissance de l’un est supérieure à 2 fois celle de
l’autre.
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I- Introduction
Les machines à courant alternatif asynchrones sont des machines à champ magnétique tournant. Ce
champ tournant peut être crée par des bobines fixes alimentées par un système de tensions triphasé
équilibré, d’où le théorème de Ferraris : 3p bobines régulièrement réparties dans l’espace et parcourues
par un système de courants triphasé équilibré de pulsation , créent p paires de pôles d’un champ
tournant à la vitesse angulaire s (vitesse de synchronisme).
p
60 60 f
s (rd / s) Ns (tr / mn ) Ns (tr / mn )
p 2 p p
3000
Si f 50Hz alors N s (tr / mn )
p
p 1 2 3 4 5 6 ...
Ns 3000 1500 1000 750 600 500 ...
Une machine asynchrone est un convertisseur électromécanique qui, ayant 2p pôles et étant relié au
réseau de fréquence f, ne tourne pas rigoureusement à la vitesse de synchronisme.
Les extrémités des 3 bobinages sont reliées à 3 bagues sur lesquelles frottent 3 blais. Entre ces balais
se trouve un rhéostat de démarrage qui limite le courant lors du démarrage du moteur. Sa résistance, au
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Cours d’électrotechnique Pr. A. HMIDAT
départ maximale, est annulée au fur et à mesure que la vitesse augmente. En marche normale les
bobinages sont court-circuités.
La cage est formée de barres métalliques en cuivre ou en aluminium logées dans les encoches du rotor
et court-circuitées aux deux extrémités par des anneaux conducteurs.
Remarque : Le couple qui apparaît dans la machine asynchrone est nul lorsque le rotor tourne à la
vitesse de synchronisme. Il n’y a donc de couple qu’en dehors du synchronisme, d’où le nom de
machines asynchrones.
IV- Glissement
s Ns N
g
s Ns
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V- Diagramme de puissances - Rendement - Couples (fonctionnement en moteur)
Les pertes fer statoriques et les pertes mécaniques se déterminent à partir d’un essai à vide du moteur.
Pao PJSo
Si PferS Pméc alors PferS Pméc
2
2°) Rendement
3°) Couples
Pm
em : Couple électromagnétique em
Pu
u : Couple utile u
Pméc
p : Couple des pertes p em u
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VI- Démarrage des moteurs asynchrones triphasés
Les moteurs asynchrones triphasés et spécialement les moteurs à cage sont les moteurs les plus
répandus dans l’industrie.
Au démarrage, le courant Id absorbé par le moteur est souvent très supérieur au courant nominal In. La
durée de démarrage étant très courte, même si le moteur est capable de supporter le courant de
démarrage sans échauffement dangereux, il en résulte malheureusement dans la ligne alimentant le
moteur une chute de tension inacceptable par les autres usagers branchés sur cette même ligne.
Aussi, on impose à la pointe de courant Id/In au démarrage une limite à ne pas dépasser (de l’ordre de 2
à 3).
Ce type de démarrage est réservé pour les moteurs à faible puissance (inférieure à 1,5KW).
Ce type de démarrage, facile à mettre en œuvre, est adopté surtout pour les moteurs à cage démarrant
à vide ou à faible charge.
Ce type de démarrage est réservé uniquement pour les moteurs à rotor bobiné à bagues.
Pr. A. HMIDAT
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