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TSI2

Devoir maison 1
La présentation, la lisibilité, l’orthographe, la qualité de la rédaction, la clarté et la précision des
raisonnements entreront pour une part importante dans l’appréciation des copies.
En particulier, les résultats non justifiés ne seront pas pris en compte.
Les questions doivent être traitées dans l’ordre et les résultats doivent être encadrés.

Problème 1

R désigne l’ensemble des nombres réels. On notera M 2 (R) l’ensemble des matrices carrées
d’ordre 2 à coefficients réels. On rappelle que (M 2 (R), +, .) est un espace vectoriel sur R et ×
désigne la multiplication des matrices.
C désigne l’ensemble des complexes. On notera |z| le module d’un complexe z.
Les différentes parties de ce problème ont un lien entre elles mais peuvent être traitées séparé-
ment.

Partie 1

z2
Soit f la fonction qui à un complexe z associe, lorsque c’est possible, f (z) = .
z − 2i

Q1. Déterminer le domaine de définition D de f .


Q2. Déterminer les racines carrées complexes de 8 − 6i.
Q3. En déduire tous les antécédents de 1 + i par f .
Q4. Soit h un complexe. Discuter suivant les valeurs de h le nombre d’antécédents de h par f .
Q5. Déterminer l’image f (D) de D par f . La fonction est-elle une application surjective de D dans C ?
Q6. f est elle une application injective de D dans C ?
• Soit g l’application définie sur D à valeur dans C et telle que :

z2
∀z ∈ D, g (z) = |z − 2i|2 + z3
z − 2i

Q7. Soit z un complexe appartenant à D de partie réelle x et de partie imaginaire y. Trouver la partie réelle
et la partie imaginaire de g (z). Montrer en particulier que la partie réelle de g (z) est : 2x 3 − 2x y 2 − 4x y.
Partie 2

Soit a un entier naturel. Soit P a la fonction polynôme définie sur R par :

∀t ∈ R, P a (t ) = t 3 − t (a 2 + 2a) + 2.

Le but de cette partie est de trouver a tel que possède trois racines dans Z.

On suppose que a existe. Soient t 1 , t 2 , t 3 les 3 racines de P a avec t 1 É t 2 É t 3 .

Q8. Que valent t 1 + t 2 + t 3 et t 1 t 2 t 3 ?


Q9. Calculer P a (0) et en déduire que t 1 < 0.
Q10. Déduire des deux questions précédentes que t 1 É 0 É t 2 É t 3 É −t 1 puis déterminer les valeurs de
t1 , t2 , t3 .
Q11. Montrer que P a′ (t 2 ) = 0. En déduire la valeur de a.

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Q12. Réciproquement, montrer que la valeur de a ainsi trouvée convient bien.


Partie 3
µ ¶
x−y y
Soit (x, y) un élément quelconque de R . On note M x,y la matrice
2
.
2 x+y
Soit Σ le sous-ensemble de M 2 (R) tel que Σ = {M x,y , (x, y) ∈ R }.
2

Q13. Quelle relation doivent vérifier x et y pour que la matrice M x,y ne soit pas inversible ?
Q14. Calculer le produit M x,y × M −x,y . En déduire l’inverse de M x,y lorsqu’il existe.
Q15. Σ est-il un sous-espace vectoriel de (M 2 (R), +, .) ? On justifiera sa réponse.
µ ¶
0 0
• Soit A = ∈ M 2 (R) et J = {A + M x,y , (x, y) ∈ R2 }.
−2 0
Q16. Montrer que J est un sous-espace vectoriel de (M 2 (R), +, .).
Q17. Quelle est la dimension de J ? Déterminer une base de J .
Partie 4

Soit B une matrice quelconque de M 2 (R). Soit ϕB l’application de M 2 (R) dans M 2 (R) qui à la
matrice X associe la matrice ϕB (X ) = B × X .

Q18. Montrer que ϕB est un endomorphisme de l’espace vectoriel (M 2 (R), +, .).


µ ¶
1 1
• On suppose dans les deux questions qui suivent que B = M 2,1 =
2 3
Q19. ϕB est elle surjective ? Bijective ?
Q20. Déterminer la matrice de ϕB dans la base canonique de M 2 (R).
• On rappelle que la base canonique de M 2 (R) est constituée des matrices
µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶
1 0 0 1 0 0 0 0
(E 1,1 , E 1,2 , E 2,1 , E 2,2 ) où E 1,1 = , E 1,2 = , E 2,1 = , E 2,2 =
0 0 0 0 1 0 0 1
µ ¶
2 −2
Q21. On prend dans cette question B = M 0,−2 = . ϕB est elle surjective ? Bijective ?
2 −2

Problème 2

Soit n un entier naturel. Si n est non nul, on note f n la fonction définie sur R qui associe à
sin x x
un réel x lorsque c’est possible f n (x) = − . On note f 0 la fonction définie sur R qui
2 − cos x n
sin x
associe à un réel x lorsque c’est possible f 0 (x) = .
2 − cos x
Partie 1

Soit n un entier naturel fixé.


Q22. Déterminer le domaine de définition D de f n .
Q23. f n est-elle paire ? f n est-elle impaire ? On justifiera sa réponse.
Q24. f n est-elle 2π-périodique ?
Q25. Montrer qu’il suffit d’étudier f n sur [0, π] pour tracer sa courbe sur D tout entier. On justifiera sa
réponse.

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Partie 2

Q26. Étudier la dérivabilité de f 0 sur D. Déterminer l’expression de sa dérivée.


Z 2π
Q27. Calculer f 0 (t ) dt .
0
Q28. Étudier le signe de la dérivée de f 0 sur [0, π].
Q29. Déterminer le tableau de variations sur [0, π] et tracer l’allure de la courbe de f 0 sur R dans le plan
rapporté à un repère
p orthonormé.
On rappelle que : 3 pour valeur 1, 732 comme valeur approchée par défaut à 10−3 près.
Q30. Déterminer les valeurs maximales et minimales atteintes par f 0 (x) quand x parcourt R. En déduire
la valeur maximale atteinte par | f 0 (x)| lorsque x parcourt R.
Partie 3

sin x
On considère la fonction g : x 7→
x(2 − cos x)

Q31. Déterminer le domaine de définition de g .


Q32. Montrer que g admet une limite finie ℓ en 0.
• On prolonge g par continuité en posant : g (0) = ℓ.
Q33. Déterminer le développement limité en 0 d’ordre 3 de g ainsi prolongée.
Q34. Montrer que g est dérivable en 0 et déterminer g ′ (0).
• On admet que g est dérivable sur ]0, π] et que pour tout x de ]0, π], g ′ (x) est strictement négatif.
Q35. Montrer que g est une bijection entre [0, π] et un ensemble I à définir.

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