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— Planche 3 —

Soit n 2 N⇤ et f une fonction de Rn dans R. On dit que f est convexe si et seulement si :


2
8 2 [0, 1], 8(x, y) 2 Rn , f x + (1 y)  f (x) + (1 )f (y).

1. Soit f1 et f2 deux fonctions convexes et ↵ 2 R.


a) Les fonctions suivantes sont-elles convexes : f1 + f2 , ↵f1 , min(f1 , f2 ) et max(f1 , f2 ) ?
b)Lorsque n = 1 a-t-on f1 f2 convexe ?
2. Soit f un fonction convexe de classe C 1 sur Rn . Pour tout (x, h) 2 Rn ⇥ R, soit gx,h la
fonction de R dans R définie par : gx,h (t) = f (x + th).
a) Montrer que gx,h est convexe sur R.
0
b)Montrer que gx,h est dérivable sur R. Exprimer pour tout t 2 R, gx,h (t) en fonction
des dérivées partielles de f .
2 ⌦ ↵
c) En déduire que 8(x, y) 2 Rn , rf (x), y x  f (y) f (x), où rf (x) est le
gradient de f en x.
d)Soit a un point critique de f . Montrer que f admet un minimum global au point a.
3. dans cette question, soit A une matrice⌦ symétrique
↵ réelle d’ordre n et soit f la fonction
de Rn dans R définie par : f (x) = Ax, x (on identifie x 2 Rn et la colonne de
Mn,1 (R) ayant les mêmes composantes).
a) Vérifier que f est bien de classe C 1 sur Rn . Montrer que 8x 2 Rn , rf (x) = Ax.
b)En déduire que f est convexe si et seulement si les valeurs propres de A sont
positives.
— Planche 4 —
1. Soit P 2 C[X] défini par : P (X) = X 3 X 2 1.
a) Montrer que toutes les racines de P sont simples.
b)Montrer que P admet une racine réelle, notée b, et deux racines complexes conjuguées,
notées z et z.
c) Calculer le produit bzz. Comparer b, 1 et |z|.
Pour tout n 2 N⇤ , on note S une partie de J1, nK qui possède la propriété suivante : si
p 2 S alors, p + 1 et p + 2 n’appartiennent pas à S ; on dit que S est une “partie spéciale”
de J1, nK. Par exemple, l’ensemble vide est une partie spéciale.
2. Pour tout n 2 N, on note tn le nombre de parties spéciales de J1, nK et on pose t0 = 1.
a) Calculer t1 , t2 et t3 .
b)Montrer que pour tout n 2 N, tn+3 = tn+2 + tn .
3. Soit V l’ensemble des suites complexes vn n2N⇤ définies par : (v0 , v1 , v2 ) 2 C3 et pour
tout n 2 N, vn+3 = vn+2 + vn .
a) Montrer que V est un espace vectoriel.
b)Déterminer la dimension de V ainsi qu’une base de V .
0 1
1 1 1
4. Soit M la matrice de M3 (C) définie par : M = @ b z z A.
b2 z 2 z 2
a) Montrer que la matrice M est inversible.
b)Quelles sont les suites géométriques de V ?
c) Soit ↵, et des constantes complexes telles que : pour tout n 2 N, ↵bn + z n +
z n = 0. Montrer que ↵ = = = 0.
d)En déduire qu’il existe une constante réelle A et une constante complexe B vérifiant
pour tout n 2 N, tn = Abn + Bz n + Bz n .
— Planche 23 —
Les variables aléatoires sont définies sur un espace probabilisé
(⌦, A, P).
Soit X une variable aléatoire que suit la loi de Poisson de pa-
ramètre > 0 et soi Y une variable aléatoire indépendante de
1
X telle que : Y (⌦) = {1, 2}, P(Y = 1) = P(Y = 2) = . On
2
pose Z = XY .
1. Déterminer la loi de Z.
2. Quelle est la probabilité que Z prenne des valeurs paires.
— Planche 24 —
Un joueur e↵ectue une suite de lancers indépendants d’une pièce
qui donne Pile avec la probabilité p et Face avec la probabilité
q = 1 p , p 2]0, 1[.
On modélise l’expérience par un espace probabilisé (⌦, A, P).
On définit la variable aléatoire N égale au rang d’apparition du
premier Pile s’il existe et égale à 0 si Pile n’apparait jamais.
On définit une variable aléatoire X de la façon suivante : Si
N = n > 0, le joueur dispose dans une urne n boules numérotées
de 1 à n ; Il tire une boule de cette urne et X prend comme valeur
le numéro de la boule tirée ; Si N = 0, on pose X = 0.
1. Pour tout k de N⇤ , exprimer P(X = k) sous forme d’une
somme.
2. Calculer cette somme.

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